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Etude de cas : Nourrir les Hommes à Madagascar

Adaptation et contextualisation des programmes

Les études de cas choisies dans la zone AEFE de l’établissement, seront en nombre

volontairement limité de manière à construire une culture géographique large.

Pré-requis : thème III du programme de 5ème

: « Des hommes et des

ressources ». « La question des ressources alimentaires ». « La sécurité alimentaire

mondiale ». Étude comparée de la situation alimentaire dans deux sociétés différentes.

Thème introductif du programme de Seconde : « Les enjeux du développement » « Du

développement au développement durable »

Problématique

1. Quels défis alimentaires? Croissance des populations, croissance des productions.

La Terre peut-elle nourrir 9 milliards d'hommes ?"

2. Comment assurer la sécurité alimentaire ?

3. Développer des agricultures durables est-il possible?

Durée : 7 à 8 séquences d’une heure réparties de façon égale entre le traitement de

l’Etude de cas et la mise en perspective

Objectifs d’apprentissage

« La démarche par laquelle les connaissances sont acquises, la recherche permanente du sens, l'exercice du raisonnement et de l'esprit critique contribuent à la formation des élèves ; ces opérations leur donnent une vision dynamique et distanciée du monde, fondement nécessaire

d'une citoyenneté qui devient au lycée une réalité effective » (Bulletin officiel spécial n° 4 du 29 avril 2010) 1) Identifier et localiser :

- Nommer et localiser les grands repères géographiques terrestres..Nommer et localiser un lieu dans un espace géographique.

En relation avec la problématique, le contexte ou la situation géographique. Ces lieux ne manquent pas dans le

corpus : régions littorales d’aquaculture, régions à l’insécurité alimentaire plus forte, pays exportateurs de riz à

destination de Madagascar…

2 ) Changer les échelles et mettre en relation :

- Repérer un lieu ou un espace sur des cartes à échelles ou systèmes de projections différents. Madagascar à l’échelle

nationale (déséquilibres spatiaux en matière nutritionnelle), à l’échelle du bassin du sud-ouest de l’Océan indien, à

l’échelle mondiale.

-Mettre en relation des faits ou événements de localisations spatiales différentes (approches diachroniques et

synchroniques).Confronter des situations géographiques : Situation alimentaire de Madagascar comparée à celles

d’autres pays du Sud et du Nord dans le cadre de la mise en perspective (autres pays d’Afrique subsaharienne, Brésil,

agriculture productiviste de pays du Nord…)

3) Exploiter et confronter des informations

-Identifier des documents (nature, auteur, date, conditions de production) Diversité du corpus documentaire (documents

statistiques d’acteurs de la coopération bilatérale ou multilatérale, cartes, articles de presse, paysages agraires…)

- Prélever, hiérarchiser et confronter des informations selon des approches spécifiques en fonction du document ou du corpus

documentaire. Selon la problématique définie ici : Quels défis alimentaires? Comment assurer la sécurité alimentaire ?

Développer des agricultures durables est-il possible? Indispensable pour la préparation à l’épreuve mineure du

baccalauréat : Mettre en relation des documents en montrant l’intérêt que cette confrontation a pour la question

géographique étudiée en cours.

- Cerner le sens général d’un document ou d’un corpus documentaire, et le mettre en relation avec la situation géographique

étudiée. Indispensable pour la préparation à l’épreuve mineure du baccalauréat.

- Critiquer des documents de types différents (textes, images, cartes, graphes, etc.) Ici documents de la presse écrite mais

aussi ceux émanant des ONG et des organisations internationales. Déconstruire les idées reçues du Madagascar.

Intérêt et les limites éventuelles pour la compréhension de la question géographique. Indispensable pour la

préparation à l’épreuve mineure du baccalauréat.

4) Organiser et synthétiser des informations

- Décrire et mettre en récit une situation géographique. Rédiger un exposé construit et argumenté en utilisant le vocabulaire

géographique spécifique : répondre à la question posée de manière construite et argumentée : Madagascar est-elle en

mesure d’assurer la sécurité alimentaire de sa population ?

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Sécurité alimentaire à Madagascar. Quelle situation alimentaire à Madagascar ?

Rechercher des éléments d’explications. Quelles solutions peut-on envisager pour relever le défi

alimentaire malgache (comment augmenter la production agricole, sa qualité?) S’insérer dans le

marché mondial est il envisageable ? Est-il possible de nourrir durablement la population malgache ?

Etats des lieux et Les défis

1. Des chiffres

Population totale (millions): 18,6

Espérance de vie à la naissance: 56

Population urbaine: 27%

Nombre de personnes sous-alimentées (millions): 6,6

Proportion de personnes sous-alimentées dans la population totale: 35%

Disponibilité énergétique alimentaire par habitant (kcal/jour): 2 030

Contribution des protéines à la disponibilité énergétique totale (%/kcal): 9%

Malnutrition infantile, poids insuffisant: 42%

Malnutrition infantile, retard de croissance: 48%

Taux de mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes): 126

http://www.fao.org/countries/55528/fr/mdg/

2. Un régime alimentaire fondé sur le riz

En dehors de l'Asie, Madagascar est l'une des plus anciennes régions de riziculture. Les

systèmes de production de riz aquatique sont bien développés et les rizières en terrasses sont

fréquentes le long des routes entre Antananarivo et Antsirabe. La culture du riz s'observe

dans tous les districts du pays (….) Le riz est l'aliment de base des habitants de Madagascar.

La consommation de riz par tête d'habitant au cours de l'année 2000 s'est élevée à 140 kg de

riz cargo. De nombreuses familles consomment du riz trois fois par jour, et il est indigène

dans la plupart des cas.

http://www.fao.org/rice2004/fr/p9.htm

3. Une agriculture de subsistance

Photographies vidéoprojetées. Riziculture en pays betsileo et à Sainte- Marie : paysages

de riziculture inondée et tavy.

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Des explications

4. Des explications proposées par USAID

Malgré un potentiel agricole énorme, la majorité des 20 millions d’habitants de Madagascar

lutte pour satisfaire ses besoins nutritionnels. Deux-tiers de la population est composé

d’agriculteurs travaillant uniquement pour leur subsistance, dont la plupart vivent avec moins

d’1$ par jour et 38%, sous-alimenté. Une faible productivité agricole limite la disponibilité

alimentaire destinée à la consommation ou la formation de revenu. La pauvreté et l’absence

d’infrastructures rurales, (système d’irrigation, réseau routier, marchés intermédiaires et

installations de stockage appropriées) limitent l’accès à l’alimentation…... Un accès

insuffisant à la santé, à l’eau et aux services d’assainissement facilite l’apparition des

maladies hydriques ou imputables au manque d’hygiène et influe directement sur la capacité

des gens à utiliser les aliments. Des catastrophes naturelles récurrentes telles que cyclone,

inondation et sécheresse aggravent les défis posés à une population déjà vulnérable.

http://www.usaid.gov/mg/fr/aliment.html

Des réponses 5. S’insérer dans les échanges : l’Etat importe du riz asiatique

6.

Toamasina

Le vary mora vendu à Ar 900. Le riz bon marché tant promis par le régime de la

Transition est maintenant vendu officiellement à Toamasina. Il a fait l'objet d'une

cérémonie particulière(…) Toamasina est donc la première bénéficiaire de ce riz provenant

de la Birmanie. « La population de Toamasina obtiendra un riz de qualité et le moins cher de

tout Madagascar, puisque nous allons le vendre à 900 ariary », a annoncé le président de la

HAT, Andry Nirina Rajoelina, dans son discours d’ouverture officielle de la vente du vary

mora dans le quartier de Tanambao V. (…)

« Chaque foyer n'aura droit qu'à cinq kilos au plus et ce deux fois par semaine. Cela a été

organisé pour éviter toute spéculation », a averti le chef de la région Atsinanana. Et de

continuer que les 15 000 autres tonnes de riz qui vont être débarqués au port de Toamasina

sont destinés à toute l'ex-province de Toamasina. Ainsi les régions de l'Est pourront toutes

bénéficier de ce « vary mora ».

Joël Valencio. Jeudi 24 fevrier 2011

http://www.lexpressmada.com/4852/toamasina-madagascar/21214-le-vary-mora-vendu-a-

ar-900.html

7. Le rôle des organisations internationales : le PAM

8.

La sécheresse est une des causes principales de la faim à Madagascar, un pays en proie aux

catastrophes naturelles. Alors qu’on s’attend à des conditions climatiques de plus en plus

arides, l’action du PAM, qui améliore l’accès à la nourriture, est d’autant plus importante. Le

PAM apporte une assistance vitale à beaucoup de malgaches qui luttent chaque jour pour

nourrir leur famille. L’agence a mis en place des programmes de repas scolaires pour attirer

les enfants vers l’école et les aider à se concentrer. De plus, pour renforcer le statut

nutritionnel et sanitaire des écoliers, le PAM distribue des pastilles de déparasitage et des

suppléments de fer et d'acide folique dans trois régions au sud du pays.

http://fr.wfp.org/

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3 témoignages de l’activité du PAM

« Servir mon pays » Juvence, 12 ans, vit avec sa mère et ses 3 frères et sœurs à Anjatoka. Sa mère travaille

dans le petit commerce et subvient tant bien que mal aux besoins de sa famille. Trouver

de quoi nourrir ses enfants est un défi quotidien surtout en période de « kere » (soudure).

Parfois, la famille doit se contenter de patates douces en guise de repas.

La soudure est une période délicate pour les ménages vulnérables. De nombreux parents

sont contraints de retirer leurs enfants de l’école pour contribuer au travail domestique et

pour trouver à manger.

Juvence a la chance d’être inscrit à l’école d’Andaboly. Depuis mai 2008, le PAM fournit

des repas à 900 élèves chaque jour, avec l’appui du gouvernement malgache et des pays

donateurs comme la France et la Norvège.

« Les repas scolaires incitent les parents à maintenir leurs enfants en classe», explique

Hoaovaoe Modestine, directrice de l’école.

La nourriture motive Juvence à assister au cours « Plus tard, j’aimerais être gendarme. Ce

sera ma manière de servir le pays », confie-t-il.

L’eau, ressource clé à Madagascar « 20 kilomètres à pied »

Zafy, 20 ans, habite avec son mari et leurs deux enfants dans le village d’Andratino,

dans la province d’Ambovombe.

Ici, les femmes doivent marcher 20 kilomètres tous les jours pour aller chercher de l’eau

à Manambovo. Mais tout cela va bientôt changer.

En octobre 2009, le PAM a mis en place des activités de vivres contre travail (VCT) en

collaboration avec « Adventist Development and Relief Agency » (ADRA) et avec le

soutien de l’USAID. En améliorant l’accès à l’eau dans ce pays menacé par la

sécheresse, ces programmes renforcent la sécurité alimentaire à Madagascar.

Aujourd’hui, Zafy participe à la construction d’un projet de bassin pour le captage d’eau

près de son village. « Avoir de l’eau à proximité changera notre vie. En plus, la

nourriture que nous recevons nous aide à passer la période de sécheresse en de

meilleures conditions», explique-t-elle.

Réduire les risques sanitaires Pendant cette période critique, le manioc et le maïs constituent les seuls repas de la journée pour Florine, 20 ans, et

sa petite fille d’un an et demi

Depuis qu’elle participe au projet de captage d’eau, Florine connaît un regain d’espoir pour son avenir et celui de sa

petite.

« Le bassin m’évitera de marcher plusieurs heures pour chercher de l’eau. C’est d’autant

plus de temps gagné dans une journée pour m’occuper de ma fille et de participer à

d’autres activités qui m’assureront un petit revenu. De plus, avec un accès à l’eau potable,

nous tomberons moins malade», confie-t-elle.

Les activités de VCT ont le bénéfice double de lutter contre la faim pendant la période de

soudure et de doter les communautés locales d’infrastructures productives qui leur assure

leur avenir.

« Le projet du PAM nous rend acteurs de notre propre développement. Nous créons nos

moyens de subsistance et apprenons à les gérer et à les entretenir », explique Sambiavy,

chef du village.

http://fr.wfp.org/

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4. Agriculture et pêche : Gérer de manière durable les ressources maritimes (documents

extraits du manuel Belin de 5ème

. Cartes et paysages vidéoprojetés)

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4. Une ferme pratiquant l’aquaculture à coté de

Mahajamba. Les élevages sont nourris de farine de

poissons pêchés en milieu naturel

5. Un élevage de crevettes Label

Rouge

+2 courts extraits de l’émission Thalassa (« la pêche au thon à Diego », « le miracle de la

crevette »)

1. Décrivez la situation alimentaire du pays

Mange-t-on à sa faim ?

De manière équilibrée ?

Quel est le régime alimentaire des Malgaches (que mangent-ils essentiellement ?) ?

Ya-t-il sécurité ou insécurité alimentaire selon vous ? Justifiez votre réponse

Vous aurez préalablement défini sous-alimentation et sous nutrition

2. En quoi la pratique du tavy (déjà vue en cours) menace t-elle l’environnement ?

3. Repérer dans le document n° 4 quatre explications à la situation alimentaire de

Madagascar

Définir le terme de productivité agricole

1. ………………………………………

2. . ………………………………………

3. ………………………………………

4. . ………………………………………

4. Face à cette situation quelle solution l’Etat malgache a t-il envisagé ?

Est-ce une solution durable ? Pourquoi ? Quels sont les grands exportateurs de riz dans le

monde ?

5. Les actions des organisations internationales et des ONG s’inscrivent dans le long

terme. Certaines de ces organisations mentionnées ici vous sont déjà connues

(USAID)

Qu’est-ce que le PAM (en anglais WFP), le FAO ? Donnez des exemples d’actions menées

par le PAM ? Pourquoi le PAM lie dans son action Education et alimentation ?

6. Relevez les problèmes posés par l’exploitation de la crevette à Madagascar (6-2 et 6-3)

Une réponse a-t-elle été apportée à la surexploitation de la crevette, avec quels bénéfices et

quelles limites ?

Vous répondrez à la question posée de manière construite et argumentée : Madagascar

est-elle en mesure d’assurer la sécurité alimentaire de sa population ? 5

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Quelques réponses attendues

1. Quelle situation alimentaire?

Sous-nutrition : 1/3 de la population et retard de croissance des enfants. De manière plus

nuancée : environ 8% de la population totale du pays, soit 1.6 millions de personnes,

souffrent d’insécurité alimentaire chronique, alors que près de 50% connaîtraient une

insécurité alimentaire temporaire ou saisonnière.

Malnutrition : ration alimentaire est peu diversifiée (de céréales, de tubercules, fruits. La

consommation journalière de protéines est faible, celle des lipides est très faible) Régime

alimentaire fondé sur le riz. Transition alimentaire non achevée mais classe moyenne séduite

par régime alimentaire occidental.

Déséquilibres spatiaux : Toutes les régions ne sont pas touchées de la même manière. De plus

répartition spatiale déséquilibrée de la production.

Donc : Insécurité alimentaire

2. Quelles explications?

Outre les facteurs naturels (étudiées dans le chapitre introductif) des facteurs humains :

1. Faible productivité agricole: riziculture inondée; intensive et extensive (riziculture sur brûlis : tavy)

Etat défaillant de nombreux réseaux d’irrigation ne permettant pas une maîtrise de l’eau qui

autoriserait des progrès en matière de productivité. Faible niveau d’innovation technique dans les

systèmes de production paysans marquée par la faiblesse des équipements et de l’utilisation d’intrants

(engrais, semences sélectionnées)

2. Absence d’infrastructures rurales. Enclavement de nombreuses zones de production (qui freine les

échanges et le progrès technique)

3. Accès insuffisant à la santé; à l’eau salubre…

4. Catastrophes naturelles. Les crises collectives surviennent principalement à la suite d’aléas

climatiques ou de catastrophes naturelles.

On peut rajouter : la production rizicole est très dispersée, atomisée dans environ 1,7 million

d’exploitations de petite taille.

D’autres facteurs déjà entrevus dans le chapitre introductif: Etat défaillant et faiblesse de sa politique

de développement, land grabbing..

3. Quelles solutions ?

Achat par l’Etat d’un riz moins cher (faible productivité agricole; lutter contre la spéculation et

achat de la paix sociale). Limites de cette solution

Le rôle des organisations internationales : PAM (aide d’urgence, distribuer des repas scolaires..)

Mais surtout : Intensification agricole + infrastructures+encadrement sanitaire +offre plus

importante de crédit.

4. Une gestion durable des ressources est-elle possible ?

Le chapitre introductif évoquait déjà les menaces sur l’environnement : déforestation et ensablement des rizières

notamment. La pêche peut répondre aux exigences du développement durable (l’élève pourra mobiliser les

acquis de 5ème

si le thème 3 de la question 3 a été traité : « Gérer les océans et leurs ressources ». « Une étude de

cas en zone tropicale »

Problèmes et menaces Réponses

Surexploitation des fonds

Rejets de poissons non désirés

Dégradation des habitats côtiers, des

mangroves

Subventions de l’UE. En échange

exploitation de la ZEE

Aquaculture : crevetticulture

« label rouge » : 3 piliers

Pilier économique (création d’emploi)

Pilier social (école; dispensaire)

Pilier environnemental (respect de l’habitat

côtier)

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Voir aussi

http://hetg.ac-reunion.fr/spip/spip.php?article232