Internet et Relations Publiques
REP2400
ESSAI:
Ignorance,Incrédulité et non réceptivité face aux médias sociaux
Travail fait par:
Julie Garon
GARJ10528304
Travail remis à:
M. Patrice Leroux
31 octobre 2011
TABLE DES MATIÈRES:
Introduction.................................................................................. page 3
Que pensent-ils?......................................................................... page 4
Définitions................................................................................... page 5 et 6
Argumentation............................................................................ page 7 à 11
Quoi d’autres?............................................................................ page 11 à 17
Conclusion.................................................................................. page 17
Sources...................................................................................... page 18
Espace commentaires............................................................... page 19
Introduction
Dans le cadre de cet essai, pour orienter et définir mon sujet, j’ai prêté l’oreille à
quelques discussions. À cet effet, c’est en toute confiance et certitude que j’affirme que
les médias sociaux font jaser! Tout un chacun a son opinion sur la question. Que l’on
parle de Facebook, Twitter et les blogues de toutes sortes...les paroles foisonnent et
je suis à même de constater qu’encore bon nombre de gens restent sceptiques quant au
pouvoir, à l’importance, à la définition et à la crédibilité de ces outils de communication.
Curieux? Pas tant que ça! Si je peux me permettre une opinion très personnelle, selon
moi, c’est la résistance au changement qui fait peur et bloque certains individus à voir
d’un oeil sombre la venu des médias sociaux, dans le vaste monde des communications
et des relations publiques (autant au niveau personnel que professionnel).
L’ignorance du sujet est également un aspect à prendre en considération. Moi-même
n’étant pas très familière avec l’utilisation des médias sociaux, je trouve très pertinent
d’approfondir le sujet dans le cadre d’un cours en relations publiques et cette recherche
m’a beaucoup éclairée sur la nature de ceux-ci et mon opinion s’en voit de plus en plus
forgée; à ce jour je n’adhère pas à plusieurs réseaux sociaux (comme Facebook ou
Twitter), pour des raisons qui me sont propres, mais je peux néanmoins dire que je
comprends et respecte leur présence. Les temps changent, peut-être me verrais-je
plonger avec satisfaction dans le web 3.0 dans un avenir rapproché!
Donc, dans les pages qui suivent, vous lirez des propos négatifs et avis redondants que
j’ai soulevés, auprès d’un public varié (de 15 à 80 ans, tout métier et culture confondus)
et que je considère intéressant de dévoiler; je m’y attarderai plus en profondeur et
tenterai d’y répondre, sous le titre d’une argumentation personnelle.
Qu’en pensent-ils?
Facebook et Twitter sont des «pertes de temps». Le contenu que l’on y retrouve
est insignifiant et futile.
Les médias sociaux isolent les utilisateurs. Ils ne favorisent en aucuns cas la
communication; ils ne sont pas des modes de communications efficaces.
Le blogue n’est pas une plateforme d’information crédible, car n’importe qui peut
s’en construire un. Il y a un syndrome d’infobésité qui en découle.
Les médias sociaux sont dangereux et ne respectent pas les droits de la
personne.
Les médias sociaux nuisent à l’évolution des professionnels des communications
et des relations publiques: ils mettent en péril la profession.
Définitions
Avant d’aller plus loin dans le travail, je considère important de définir clairement
les médias sociaux dont il est question ici. Une décortication des termes «médias» et
«sociaux» me semble également cohérente.
1Facebook est un réseau social sur Internet permettant à toute personne possédant un
compte de créer son profil et d'y publier des informations, dont elle peut contrôler la
visibilité par les autres personnes, possédant ou non un compte. L'usage de ce réseau
s'étend du simple partage d'informations d'ordre privé (par le biais de photographies,
liens, textes, etc.) à la constitution de pages et de groupes visant à faire connaitre des
institutions, des entreprises ou des causes variées. L'intégralité des informations
publiées sur ces deux supports, à l'inverse du profil, peut être consultée par n'importe
quel internaute sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir un compte (à l'exception cependant
des noms des membres qui sont occultés en partie dans ce cas).
2Twitter est un outil de réseau social et de microblogage qui permet à l’utilisateur
d’envoyer gratuitement des messages brefs, appelés tweets (« gazouillis »), par
Internet, par messagerie instantanée ou par SMS.
LE BLOGUE
3Un blogue ou un cyber carnet est un type de site web, ou une partie d'un site Web.
Comme son étymologie l'indique (web log signifie journal de bord sur le web en anglais),
un blogue est censé contenir régulièrement de nouveaux billets, c'est-à-dire des notes
ou des articles agglomérés au fil du temps sur un sujet donné…Un blogueur a
aujourd'hui loisir de mélanger textes, hypertexte et éléments multimédias (image, son,
vidéo, applet) dans ses billets ; il peut aussi répondre aux questions et commentaires
des lecteurs, car chaque visiteur d'un blogue peut ou bien laisser des commentaires sur
le blogue lui-même, ou bien contacter le blogueur par courrier électronique.
MEDIAS
4Le terme média désigne dans l'acception la plus courante tout moyen de diffusion
ou naturel (comme le langage, l'écriture, l'affiche) ou technique (comme la radio, la télévision, le cinéma, Internet),
permettant la communication, soit de façon unilatérale (transmission d'un message), soit de façon multi-latérale (échange d'informations).
SOCIAUX
5Dans une définition large de la notion du social, on peut l'entendre comme étant
l'expression de l'existence de relations entre les vivants.
Argumentation
Facebook et Twitter sont des «pertes de temps». Le contenu que l’on y retrouve
est insignifiant, futile et inutile.
Ce genre de commentaire est, à mon humble avis, rempli de préjugés. Qui sommes-
nous pour juger de la futilité des choses pour autres que soit même? Comme dans tout
autre média, la télévision par exemple, les contenus sont variés et adaptés à divers
publics. Le consommateur a le libre arbitre d’écouter la télévision ou pas et de choisir le
poste qui lui convient; c’est la même chose dans le cas des médias sociaux, tels
Facebook, Twitter et les blogues. Personnellement, je ne suis pas une adepte du canal
météo, par contre, je respecte le fait qu’une quelconque personne puisse avoir un intérêt
à visionner cette chaîne, car elle a certainement un besoin à combler en ce sens; c’est
complètement subjectif. Les contenus du web social sont variés et adaptables; c’est une
question de contexte, de public et d’intérêt.
De plus, je considère qu’un commentaire comme celui-ci, en lien avec les futilités, peut
tout aussi bien se rapporter aux autres médias, comme les livres. L’écran et le clavier ne
sortent pas de nulle part, car ils sont la plus récente génération descendante du papier
et de la plume. Est-ce que la littérature est futile? De plus, je conclurai cette première
argumentation en posant une autre question: y-a-t-il un problème à parfois prendre du
temps pour faire ou lire des banalités, sur le web ou ailleurs?
En ce qui a trait à la perte de temps et l’utilité, si on se concentre seulement à l’aspect
commercial de ces plateformes, il est prouvé que les médias sociaux ont une influence
directe sur le marché des organisations. Ils sont des outils d’écoute, de recherche, de
marketing, de Branding...Par exemple, avec Twitter, les communications directes et
instantanées avec la clientèle sont un avantage révolutionnaire. Il est évident que les
organisations doivent faire preuve d’ouverture d’esprit et d’adaptation au niveau des
modes de gestions, mais là est la clé de la pérennité des entreprises; c’est une question
de stratégie et « de développement d’affaires». Le mode bidirectionnel est de plus en
plus favorisé au sein des organisations, les plateformes de ce genre sont là pour ça. Les
entrepreneurs qui y plongent n’ont qu’à entretenir le dialogue. Le bouche à oreille a fait
ses preuves; un client satisfait qui émet de bons «gazouillis» sur votre entreprise vous
assure des répercussions favorables, et ce, gratuitement!
Les médias sociaux isolent les utilisateurs. Ils ne favorisent en aucuns cas la
communication; ils ne sont pas des modes de communications efficaces.
Quand je demande à ma grand-mère de me parler de sa vie de jeune maman, elle me
raconte toujours des histoires en lien avec la ligue «des petits lits blancs»! Quand mon
grand-père évoque des souvenirs du club des Maskoutains..., je ris! Moi, je leur parle de
mon réseau LinkedIn! La vie est fondée sur des bases solides: l’être humain a un besoin
de socialiser et c’est exactement un des rôles fondamentaux des médias sociaux, que
l’on appelle aussi: médias conversationnels et où l’on retrouve des e-communautés.
Lorsqu’on parle de conversation, il est question d’échanges verbaux entre individus.
Juxtaposé au terme médias, le propos ci-haut mentionné est contré. Des groupes se
bâtissent sur les médias sociaux, pour fonder ou garder des contacts, ce fut le but
premier de Facebook!
Je peux renchérir en disant que le média social permet une proximité; si je désire être
en contact avec une personne à l’autre bout de la terre et avoir des échanges efficaces,
sans frais et rapides, ce n’est maintenant qu’une question de «clics» (ou cliques!).
C’est aussi une question d’équilibre entre les relations personnelles, interpersonnelles et
professionnelles. Tout un chacun est responsable de ses comportements sociaux et, en
l’occurrence, de ses dépendances. Ne laissons pas la machine nous contrôler. Les
médias sociaux sont des outils de communication parmi tant d’autres; mais
effectivement, personne ne devrait en faire un usage unique. Parlez, écoutez, regardez,
sortez et...«twittez»!
Le blogue n’est pas une plateforme d’information crédible, car n’importe qui peut
s’en construire un. Il y a un syndrome d’infobésité qui découle des médias
sociaux.
Effectivement, l’un des désavantages des blogues est l’infobésité. Il y a trop
d’information et une perte de contenus intéressants. Tout le monde a accès à la création
d’un blogue, mais il reste que ceux qui se servent de ce média à des fins sérieuses, s’y
consacrent avec intérêt et selon une démarche appropriée. Différents outils sont
disponibles pour répertorier et diviser les contenus; il peut se faire un triage par
exemple. Je ne creuserai pas ce sujet ici, car je n’ai pas l’expertise en ce sens, mais il
est essentiel de savoir que cet aspect logistique des médias sociaux existe; il suffit de
consulter les experts; des gestionnaires de médias sociaux peuvent faire le travail.
Aussi, en ce qui concerne la crédibilité, il y a des leaders d’opinion imposants sur les
blogues. Ils sont souvent sources de références pour certains professionnels des
communications, j’en ai eu recours aux fins de ce travail (voir, ci-bas: sources). Les
propos que l’on retrouve sur ces plateformes ne sont pas uniquement que basés sur des
impressions, on y retrouve des statistiques, de l’enseignement...Les blogueurs
d’influences jouent un rôle de pont entre les divers récepteurs et émetteurs. En relations
publiques, on connaît tous l’efficacité du «focus group», le blogue peut en être un plus
vaste, sans frais et en mode continu.
Les médias sociaux sont dangereux et ne respectent pas les droits de la
personne.
Il est vrai que nous devons être prudents sur les médias sociaux, comme partout où il y
a échanges entre individus. Dans la rue, on parle de voleurs, de taxeurs, d’harceleurs...
Sur les médias sociaux, on retrouve des Trolls! La médisance est partout et donc sur les
médias sociaux. Encore une fois, le rôle des gestionnaires a pour objectif de contrer ces
abus...ils veillent.
Aussi, comme dans tout métier communicationnel, il ne faut pas oublier l’éthique; il y en
a une dans les médias sociaux. Il est utile d’émettre ses règles lorsqu’on publi un blogue
et d’y penser lorsque l’on publi un commentaire. Les recours légaux sont toujours
possibles, mais encore une fois, consultez!
Qui plus est, quoi de mieux qu’un vieil adage pour argumenter ce propos: «parlez-en en
bien, parlez-en en mal, mais parlez-en»!
Les médias sociaux nuisent à l’évolution des professionnels des communications
et des relations publiques; ils mettent en péril la profession.
On y revient: la peur du changement et de perdre sa place! Cela me fait penser à la
petite rancune que certains artistes ont entres eux. Certains comédiens réquisitionnent
leurs droits en évoquant que les chanteurs, les humoristes, les animateurs volent leurs
emplois. Qui a une formation et qui n’en a pas? Ce n’est pas important! C’est le talent, la
pertinence ou le divertissement que l’on cherche; c’est la même chose en ce qui
concerne les médias sociaux. Si vous savez bien parler, écrire et avez du talent..., vous
pouvez y aller! À mon avis, les médias sociaux ne vont rien remplacer, mais ils font
évoluer les professions de relationnistes et de communicateurs. C’est le fruit du droit de
parole et le libre arbitre. Il ne faudrait pas prendre les consommateurs pour des abrutis,
travaillons plutôt tous ensemble!
Quoi d’autre?
Pour enrichir le contenu de cet essai et pour bonifier ma culture personnelle en
ce qui concerne les médias sociaux, je me suis penchée sur l’ouvrage : les médias
sociaux 101, le réseau mondial des beaux-frères et des belles-soeurs, écrit par Michelle
Blanc (consultante, spécialiste en marketing et stratégies internet ainsi que titulaire
d’une M.Sc. en commerce électronique), en collaboration avec Nadia Seraiocco. Ce
livre en est un de vulgarisation des médias sociaux et présente les enjeux et les
techniques liées à l’utilisation des médias sociaux, que ce soit en entreprise ou
simplement à des fins personnelles de socialisation et d’échanges. L’auteure principale,
Michelle Blanc, est connue pour être une des femmes les plus expérimentées en la
matière; dans le milieu québécois, on la surnomme «la gourou des médias sociaux».
Nadia Seraiocco, pour sa part non moins importante, travaille dans le domaine des
relations publiques.
Comme toute professionnelle des communications ayant visité les bancs d’école, j’ai
été, lors de mon parcours universitaire, amenée à visiter les différentes théories
communicationnelles. En ce sens et suite à la lecture de l’ouvrage de Michelle Blanc, je
me suis rendu compte que plusieurs de ces théories (qui sont importantes et très
crédibles dans le milieu) sont représentées au sein des médias sociaux. Dans les lignes
qui suivent, je tenterai de démontrer (sur un canevas de rapport de lecture) que les
médias sociaux (portant également le nom de «Web 2.0») sont imprégnés des plus
anciens paradigmes qui existent en communication. Ils se taillent une place de plus en
plus grande en communication/relations publiques et semblent en être influencés et
composés; ce qui à mon sens répond aux questionnements de ce travail, infirme
quelques propos qui ont amorcés cette recherche et bonifie mon argumentation sur le
sujet.
Les paradigmes de Kuhn
Comme toute science, les bases d’une théorie découlent généralement de recherches et
de principes antérieurs; celle que l’auteur titre ludiquement «le réseau mondial des
beaux-frères et des belles-soeurs» n’en fait pas exception. On parle ici de communauté
scientifique et de ses caractéristiques sociologiques, tout comme le démontre le
relativisme de Kuhn. En effet, si l’on dit qu’un paradigme est construit d’hypothèses
théoriques générales, que des lois ainsi que des techniques clairement énoncées sont
nécessaires à son application, que des moyens d’application sont instaurés et que de
l’instrumentation juxtaposée de techniques sont mis en place, et bien, à la lecture de cet
ouvrage, je suis à même de constater que le Web 2.0 est un nouveau paradigme
naissant; il résout des crises reliées à des théories scientifiques de la communication et
un bon nombre de personnes y adhère relativement aux anciennes hypothèses
appliquées dans le même domaine. Je peux dire que nous sommes confrontés à une
révolution scientifique, tout comme l’affirme Michelle Blanc. Une nouvelle époque en
communication se dessine; reflétant le passé, révolutionnant le présent de jour en jour et
symbolisant le futur de nos sociétés.
Le modèle du stimulus-réponse et la théorie des effets directs
Quoique présent depuis maintenant quelques années dans le langage des spécialistes,
ce n’est qu’aujourd’hui que cet univers du Web s’ouvre au grand public, en confrontant
les habitudes de vie et les cultures organisationnelles. Ils sont part entière d’une
génération et se taillent une place de choix, plus ou moins imposée, auprès de toutes
les populations modernes. Les médias sociaux sont devenus un contexte forgeant de
nouvelles valeurs dans le domaine des communications, qui englobe les sociétés. Dès
le commencement de ma lecture, j’apprends que : «...plus de 14 millions de Canadiens,
15 millions de Français et 2,7 millions de Québécois sont désormais les acteurs d’une
révolution dans le monde des communications, simplement en utilisant Facebook»6. Ce
média social, qu’est Facebook, n’est qu’une infime partie de l’ampleur que prend le Web
2.0 dans les différentes cultures mondiales. Les médias sociaux sont qualifiés d’outils et
de lieux de rencontre ou de recherche, satisfaisant bon nombre de besoins d’individus
de tout âge, dans la vie quotidienne.
Selon le modèle du stimulus-réponse, apparût et étudié dans les années 20 et 30, les
médias de masse sont responsables de profondes mutations sociales. Si l’on se fit
seulement à cet aspect primordial de ce paradigme, l’avènement des médias sociaux
présenté par Michelle Blanc peut, selon moi, sembler en être un descendant.
En effet, le public cible originaire de ces réseaux sociaux médiatiques du web est conçu
de jeunes gens et crée tout un émoi, teinté de craintes, dans la culture
communicationnelle de masse (les relations publiques incluses); tout comme le
phénomène de publicité de masse précédant la théorie du stimulus-réponse. La
disparition généralisée des valeurs traditionnelles, une montée de la violence et d’abus
allant à l’encontre de la vie privée individuelle sont des peurs occasionnées par
quelques médias sociaux et vécus des non-utilisateurs. Cet aspect est bien présenté
dans l’ouvrage. Effectivement, des stimuli appropriés sont présents et ont des effets
directs dans les multiples facettes et disponibilités du Web 2.0, ce qui peut occasionner
une modification du comportement humain. C’est un besoin qui est en train de se créer
au sein de la population.
Aussi, il est nécessaire de mentionner que dans nos sociétés modernes, ce modèle
(stimulus-réponse) débouche sur des règlementations, tellement sa puissance est
évidente. Le réseau mondial des beaux-frères et des belles-soeurs soulève des actions
concrètes comme : un contrôle des médias et une censure des contenus, de par le
processus de veille. Cependant, il est important de mentionner que ces protections ne
sont pas disponibles en tout temps et infaillibles à tous, ce qui suppose une possibilité
de perte de contrôle et donne encore plus de puissance à la main de l’homme de tout
genre et de toutes intentions. Le contrôle, les limitations et les interdictions d’usage sont
du jugement de tout un chacun et c’est certainement la problématique la plus présente
avec les médias sociaux. Ceux-ci peuvent être d’une utilité grandiose, mais peuvent
détruire aussi rapidement que l’éclair, s’ils ne sont pas exploités de la bonne façon et de
mains bien intentionnées.
Aussi, si l’on se réfère aux discours de l’auteure, j’en conclu qu’une des seules
différences qu’il peut y avoir, entre le concept des médias sociaux et le modèle du
stimulus-réponse, est que celui-ci envisage les médias sociaux en tant que stimulus et
récepteurs puissants; la notion de récepteurs faibles n’est pas envisagée au sein du
Web 2.0, au contraire, il lui accorde une importance de choix, car ils en sont en quelque
sorte les «machinistes».
Donc, les médias sociaux viennent désormais se greffer aux médias considérés jadis
par le modèle de stimulus-réponse, tel que : le cinéma, la télévision et la pornographie.
Je cite : «...au commencement du Web, qu’est-ce qu’on trouvait en ligne? Des sites
pornos, des prototypes de sites de quotidiens...des communautés pour échanger des
opinions et des fichiers de musique...C’était ça, du sexe et du rock»7. Voilà une citation
solide qui démontre clairement un lien proche entre les recherches sur le modèle du
stimulus-réponse des années 50 et l’histoire du Web incluant les médias sociaux.
Le modèle de la circulation en deux temps de Katz et Lazarfeld
Même s’il met en doute la théorie des effets directs des médias et du stimulus-réponse,
je perçois également le modèle de la circulation en deux temps, dans ce livre. En titrant
l’ouvrage de «réseaux mondial des beaux-frères et belles-soeurs», l’auteure présente à
sa façon la théorie qui signale qu’un intermédiaire s’impose entre le média et le
récepteur. Le média n’est pas la première source aux fondements d’un jugement
individuel; on le voit très bien à travers le contenu explicatif de Michelle Blanc. Il y a le
concept de «leader d’opinion» au sein des médias sociaux. En effet, les gens qui sont
intensément actifs sur le Web peuvent influencer grandement les autres; il n’est plus
question d’un pouvoir unique aux médias et aux spécialistes. Tout le monde peut faire
valoir et connaître son point de vue, à travers les médias sociaux. Je cite : 8«Que vous
soyez utilisateur, marketeur, relationniste, publicitaire, journaliste, patron d’entreprise ou
beau-frère, et que vous le vouliez ou non, ces nouveaux médias, qui mettent en valeur
l’aspect sociable de l’internaute et lui permettent de s’exprimer aisément sur la Toile,
n’ont pas fini de changer votre vie, vos usages et vos pratiques professionnelles».
Le modèle de McLuhan
McLuhan affirme que les médias sont des facteurs de changements prépondérants. Si
celui-ci cherche à comprendre l’influence des médias sur les individus et l’évolution de la
société, je considère que les propos de l’auteure répondent suffisamment bien à ce
questionnement. Michelle Blanc démontre l’utilité des médias sociaux ,tel le blogue,
dans un processus d’affirmation de soi et de liberté d’expression. Le blogue est «le roi
des médias sociaux», il permet à tout individu (apte à écrire et lire) de donner son point
de vue, d’échanger des opinions ou simplement de s’informer sur divers sujets; c’est un
moyen d’expression. Quoique le contenu puisse être parfois important, la notion du
contenant révolutionne le monde des communications. Le blogue, en tant que média,
est en soi un message, car sa signification et son influence ont autant d’importance que
les multiples messages qui y sont véhiculés. Il prolonge les facultés physiques et
intellectuelles de l’être humain. Toute une génération s’en voit empreinte.
Époque électronique (McLuhan)
Je ne peux passer sous silence, à la lecture de ce livre, une des 4 grandes époques
média :l’époque électronique. Il est évident que la venue du Web 2.0 en fait partie. Les
sociétés modernes sont caractérisées par l’électronique et c’est essentiellement le
contenu de cet ouvrage. Par les médias sociaux, plusieurs sens sont stimulés en même
temps. L’individu a un désir d’affirmation et cherche à recevoir de l’information. Que ce
soit par les blogues, les sites de rencontres sociales de type Facebook ou les plates
formes d’échange et moteur de recherche comme Twitter, il y a constamment interaction
entre les gens; tout cela peut s’identifier comme étant, selon McLuhan, un VILLAGE
GLOBAL. Effectivement, les médias sociaux sont en réseaux et de ce fait, tout le monde
devient récepteur et émetteur. Nous sommes confrontés, dans le domaine des
communications et des relations publiques, à une globalisation et à une disparition des
frontières.
Conclusion
En terminant, j’affirme que la venue des médias sociaux dans le monde des
communications et des relations publiques est, selon moi, une immense innovation;
établie sur des bases essentielles. Je vais continuer de voguer sur les flos du web, pour
en apprendre davantage, car je considèle que leur utilité est évidente; ils répondent à
des besoins et il suffit de les adapter à notre profil. Restons ouverts d’esprits et positifs
aux changements!
SOURCES
HYPERLIENS
1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Facebook
2 http://fr.wikipedia.org/wiki/Twitter
3 http://fr.wikipedia.org/wiki/Blogue
4 http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dia
5 http://fr.wikipedia.org/wiki/Sociaux
Voici une liste de références URL, relevant d’experts, qui m’ont été utiles aux fins de ce travail :
Patrice Leroux, notes de cours (REP2400) : http://www.slideshare.net/lerouxpa/reseaux-sociaux-9736202
Martin Lessard : http://www.youtube.com/watch?v=_pcQm-xkJO8 et http://www.youtube.com/watch?v=EkUpZ9uVB8g&feature=related
Michelle Blanc : http://www.michelleblanc.com/
Émilie Bramly : http://tendancecom.com/
LITTÉRATURE
6Les médias sociaux 101, LE RÉSEAU MONDIAL DES BEAUX-FRÈRES ET DES BELLES-SOEURS, Les Éditions LOGIQUES, préface.
7Les médias sociaux 101, LE RÉSEAU MONDIAL DES BEAUX-FRÈRES ET DES BELLES-SOEURS, Les Éditions LOGIQUES, p.21.
8Les médias sociaux 101, LE RÉSEAU MONDIAL DES BEAUX-FRÈRES ET DES BELLES-SOEURS, Les Éditions LOGIQUES, p.15.
Notes de cours: COM1600, communication et médias de masse, Athmane Chelbi, automne 2010, Université de Montréal.
COMMENTAIRES (à l’usage du lecteur et du correcteur) :
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