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ERCE en Action
Novembre 2013
L’équipe d’En Route Contre l’Exclusion vous présente son numéro spéciale Semaine de la
Solidarité Internationale.
Page 2-3 ERCE se mobilise pour la SSI
Page 3 ERCE participe au weekend Etudiants et Développement
Page 4 ERCE interroge : c’est quoi être un citoyen responsable ?
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Le 16 novembre 2013 marque notre première participation à la Semaine de la Solidarité Internationale. Dans
le cadre de cet évènement, nous participons aux ateliers organisés par la Maison pour Tous Jules Valles et la
Maison pour tous Gérard-Philippe, toutes deux situées à Villejuif. Nous proposons aux enfants des ateliers ludiques basés sur le thème de la solidarité. Les valeurs sous-jacentes
étant la famille, l’éducation, la liberté, les droits, le travail et l’argent. Nos 13 participants commencent par
dessiner ces valeurs puis discutent de l’importance de chacune d’elle dans la vie quotidienne. A tour de rôle ils
nous font par de leur réflexion, partageant entre eux la vision qu’ils ont de chacune des valeurs abordées. A la
fin de l’atelier, un véritable échange entre les enfants s’installe.
Emerveillés et fiers nous vous faisons part de certaines
de quelques unes de ces réflexions :
« Notre famille est là pour nous, on a besoin d’être là
pour eux. C’est le moteur pour tout : on se transmet les
valeurs, la société dirige mais, la famille c’est la
solution ».
« La liberté ca nous amène partout, ca permet de se
sentir bien, et il faut se sentir bien ! ».
« Etre solidaire c’est penser à l’autre, rester ensemble,
être solide et savoir écouter et être compréhensif ».
L’après-midi se termine par un goûter avec les associations et les participants. Ce moment convivial nous
permet de rencontrer d’autres membres du réseau associatif villejuifois et de revenir sur le déroulement de
cette première journée.
Charlotte Lyne, Responsable projet Ile-de-France ERCE
Samedi 22 novembre dernier, les membres de l’équipe ERCE Paris ont eu le plaisir de contribuer à la soirée
organisée par la Maison Pour Tous Gérard Philipe à Villejuif. Le pays mis en avant à cette occasion était
Madagascar. Voici donc, pour vous, un compte-rendu des diverses péripéties pour cette occasion.
La soirée commençant en fin d’après-midi, il était important que notre stand soit prêt pour l’arrivée imminente
des invités ; c’est-à-dire 16h00. Nous avons donc fièrement accroché les photos du projet réalisé en Inde
Touchés par les Intouchables. Notre stand comportait des bijoux mais aussi des bracelets, des sacs et des
recueils de poèmes que nous avions déjà commencés à vendre à l’occasion des précédents évènements à
Villejuif.
La mise en place terminée, nous avons eu la chance d’assister à la signature officielle du partenariat entre la
mairie de Villejuif et Madagascar. Après des discours de célébrations et de remerciements des différents
officiels présents pour l’occasion, Charlotte a présenté l’ERCE par un petit discours préparé pour l’occasion et
devant un public de plus en plus nombreux. Ce fut un bien beau succès, et je ne dis pas ça par parti pris !
Ensuite, les deux membres représentants les associations Ecole du Cœur et GAS ESPOIR ont à leur tour
présenté leur association et leurs activités.
A 17h, nous sommes allés dans le petit cinéma de la Maison Pour Tous pour apprécier les projections de
plusieurs petits courts métrages qui avaient pour thème central : Madagascar. Les films étaient très émouvants
C’est maintenant : les actualités d’ERCE Valeurs et solidarité selon les villejuifois de 5 à 12 ans
Place à la solidarité : Villejuif-Madagascar
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et parfois même presque pessimistes. L’échange qui s’est ensuivi à l’issue des projections nous a permis de
comprendre que la culture malgache permet d’aborder des sujets très durs comme la mort, la maladie ou la
sécheresse sans pour autant avoir une vision pessimiste de la situation.
Après des échanges aussi passionnants qu’enrichissants, nous sommes retournés à notre stand où nous avons
pu vendre des bijoux et des recueils. Ce fut également l’occasion de s’entretenir avec des personnes venues à
l’occasion et qui se sont rendu compte que le combat pour l’égalité pouvait avoir lieu, même au sein d’une
petite structure comme la nôtre.
L’heure avançait et nos estomacs commençaient doucement à crier famine. Nous fûmes bien entendu ravis
lorsque l’heure du repas fut annoncée. Nous eûmes donc en entrée d’étranges nems avec de la salade
composée de choux et autres. Le plat principal était du riz accompagné de poulet en sauce. Le dessert était une
salade de fruits frais.
Nous avons ensuite eu le plaisir d’entendre des chansons de l'auteur compositeur malgache Edgar Ravahatra.
Suite à sa prestation nous ayant permis de nous échapper, nous avons pu nous déhancher au son d’un DJ venu
exprès pour l’occasion.
Mais l’heure avançait et la fatigue se faisait ressentir. Nous avons donc rangé notre stand, remercié encore et
encore les organisateurs pour nous avoir conviés à un tel évènement et sommes retournés à Paris, des envies
de voyage plein la tête.
Alexandre Carot, bénévole ERCE
Samedi 8 et dimanche 9 décembre, l’équipe jeune et dynamique d’Etudiants et Développement organisait le
WEEeD (Week-End Etudiants et Développement). Dans ce cadre, l’ERCE a participé au parcours « Education
en situation d’interculturalité », où les échanges se sont divisés en trois temps dirigés par quatre intervenants
spécialisés dans un domaine particulier de l’éducation : l’ethnologue et anthropologue Nathalie Baneux, venue
discuter des différences culturelles à prendre en considération lorsqu’on se lance dans un projet de solidarité
internationale en développement éducatif ; Emilie Bruel, membre des Scouts et guides de France, venue
proposer un jeu de stands « Le Tour du Monde », conçu par ses soins à destination de préadolescents, dans
l’objectif de les éveiller à l’interculturalité. Sur ce créneau, nous avons eu l’occasion de dialoguer sur les
diverses alternatives de jeu éducatif visant à faire découvrir les différences culturelles aux enfants et
adolescents. Enfin, Denise et Philippe Richard sont venus nous présenter les projets du GREF (Groupement de
Retraités Educateurs sans Frontières) développés dans divers pays du monde. Il s’agit de projets de formation
d’enseignants du primaire visant notamment à fixer des objectifs d’enseignement, à rendre l’enfant plus
participatif et à créer un lien entre l’école et la vie de l’enfant dans son village. Un dialogue assez riche s’est
construit autour de cette thématique dans le contexte africain. Le week-end s’est clos par un jeu de rôle ayant
pour but de nous donner, nous membres d’associations de solidarité internationale, une vision réaliste des
situations inattendues auxquelles on peut avoir à faire face sur le terrain. Un jeu très intéressant, proposé par
l’association Mondollín, auquel a suivi une discussion sur nos ressentis, nos impressions, nos choix d’action,
etc. Mentionnons que ces deux jours ont également été l’occasion de rencontrer les membres de nombreuses
associations de solidarité internationale et d’échanger sur nos projets en cours et passés. En bref, un moment
d’échanges constructifs, inspirant et divertissant ! Découvrez les photos !!
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.481086325341848.1073741831.131277426989408&type=3
Audrey Nicolas, Responsable projet international ERCE Contre l’Exclusion par l’Education
Le weekend éducation Etudiants et Développement
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«Un citoyen responsable c’est s’assumer, ne pas dépendre de la société, de respecter les avis des autres. »
Gilberte, 64 ans
« C’est se respecter et respecter les des autres et contribuer aux intérêts d’ordre général. »
Mirana, 26 ans
« C’est être conscient de ses devoirs et obligations de citoyen et être disposé à tout faire pour que la situation
de son pays s’améliore. C’est aussi savoir s’entendre avec ses compatriotes et tout autre citoyen. »
Marco, 23 ans, surfeur, Equatorien, diplômé en commerce extérieur et relations internationales
« Être un citoyen responsable, c’est être conscient que c’est chacun d’entre nous qui compose la société, et
donc mener des actions au quotidien pour que la société aille dans le bon sens. “Be the change you want to
see in the world. »
Thibault, 25 ans, étudiant, Président d’une association d’écologie et de développement durable
« Un citoyen responsable sait que la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres, et donc
respecte chaque individu composant la société. »
Gina, 35 ans
«Un citoyen responsable ne baisse pas les yeux quand il est confronté à une situation difficile (sdf…) au
contraire, il se sent concerné car être citoyen c’est se soucier du sort de chacun ».
Maria, 20 ans
«C’est être responsable dans notre rapport à l’environnement et envers tout citoyen, ami et ennemi. C’est
traiter l’autre avec respect, que nous le connaissions ou non, sans agir différemment pour des raisons
ethniques, sociales ou autres. Et le respect est une notion immense qui englobe l’amour, la paix, la
compréhension. »
Julia, 25 ans, Suédoise, Routarde
«Je suis une citoyenne responsable quand je m’intéresse à ma ville, mon peuple et mon voisinage ce qui veut
plus ou moins dire que je contribue au bien être des autres tout en contribuant au mien. Je suis une citoyenne
responsable quand je respecte l’environnement qui m’entoure, car c’est l’espace que mon voisin et moi nous
partageons. Je suis une citoyenne responsable lorsque j’organise ou que je participe à des activités sociales
pour profiter de la vie, me sentir bien, être gentille et utile pour les autres. J’aime ce simple sentiment de
satisfaction que l’on ressent lorsque l’on aide quelqu’un même si on échange peu avec cette personne. Je
serai ravie si tout le monde pouvait être libre de faire ce qui lui plait. Vivre ensemble pacifiquement au niveau
local apporterait le bonheur dans notre mode de vie frénétique causé par le culte de l’argent qui n’est en rien
relié au respect d’autrui.
Marcela Foltanova, 24 ans, slovaque, professeur d'anglais et de russe et volontaire SVE en Espagne
ERCE interroge : c’est quoi être un citoyen responsable ?
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Faites nous part de vos témoignages, de vos écrits et/ou
réflexions en envoyant vos textes au courriel suivant
[email protected] pour que nous les publions
dans notre mensuERCE et/ou sur nos plateformes de
sensibilisation.
Ce que vous pensez nous intéresse et c’est ensemble que nous
lutterons contre les exclusions.
Vous pouvez nous inviter à assister et/ou à participer à des
évènements de solidarité qui traitent de l’exclusion.
Vous pouvez nous aider à gagner en visibilité en parlant de
nous autour de vous et en nous suivant sur nos différentes
plateformes.
www.facebook.com/enroutecontrelexclusion
www.etudiantsetdeveloppement.org/billet/association
-en-route-contre-lexclusion
http://projaide.cg94.fr/en-route-contre-lexclusion-0
Rejoignez notre équipe : Si vous voulez travailler en équipe
et mener des projets de lutte contre l’exclusion au sein de
notre association il vous suffit de prendre connaissance de
notre charte, de remplir le questionnaire bénévole et la fiche
d’adhésion (disponibles sur notre site internet) et de nous
renvoyer ces documents signés à notre courriel :
Pour toutes demandes d’informations n’hésitez pas à
nous contacter : [email protected]
A Lire
Touchées par les Intouchables est le fruit de
notre travail avec l’ONG INDP India. C’est
une compilation des réflexions et
impressions que nous avons eues suite à
notre projet de solidarité en Inde.
Ce recueil, vendu 10 euros, vous fera
voyager au cœur de notre projet et avoir une
idée plus précise de notre travail sur place et
de la réflexion qui en a découlé.
Extrait : « au début, il existait une équation
mathématique très simple : s’il y a trois
pomme et que je m’en approprie deux, les
autres devront se partager la dernière.
Ensuite, l’Homme a compliqué l’équation. »
Si vous voulez un exemplaire contactez-
nous : [email protected]
Pour nous soutenir, plus d’une façon !
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