Entre la soif de reconnaissance
et l’art de reconnaître !
Louise R. BertrandConsultante, développement organisationnel et formation
LRB Services-Conseils20 octobre 2005
© Louise R. Bertrand (2005)
Contenu de la présentation
Qu’est-ce que la reconnaissance ?La soif de reconnaissanceLe don et la liberté du donLe BMBC (une image)La perception et le support organisationnelLes acteursLes effets de la reconnaissanceConclusion
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Définitionidentification (de quelque chose ou de quelqu'un) • la reconnaissance d'une silhouette dans l'obscurité
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Définition...identification (de quelque chose ou de quelqu'un) • la reconnaissance d'une silhouette dans l'obscuritéaveu (d'une chose négative • la reconnaissance des limites de la science[militaire] Rassemblement de renseignements sur le terrain et sur les conditions de combat • partir en mission de reconnaissance • exploration de lieux inconnus
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Définition...[informatique] Technique d'analyse et d'identification (de quelque chose) par des moyens informatiques • la reconnaissance de caractèresde dettede filiation • d’un enfant, d’une découverte, d’une idéeacceptation, d'un point de vue juridique, de la réalité ou de l'existence (de quelque chose)
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Définition ...
valeur économique du travaildes acquisdu pouvoiracceptation ou établissement de la réalité de son talent ou de ses qualités (par autrui) • avoir besoin de reconnaissance dans son travailson existence
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4 formes de reconnaissance
Personnes/collectifReconnaissance existentielle
ProduitRésultat du travail
Reconnaissance instrumentale
Reconnaissancede la pratique
de travail
Reconnaissance del’investissementdans le travail
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L’homme existe dans le regard de l’autre !
Le travail est source d’identité et de sens à la vie.
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Les 100 000 façons de tuer un homme
Non, je crois que la façon la plus sûre de tuer un homme, C'est de l'empêcher de travailler en lui donnant de l'argent... Non, vraiment, j'y tiens, la meilleure façon de tuer un homme, C'est de le payer à ne rien faire... Non, vraiment, je reviens au sentiment premier, L'infaillible façon de tuer un homme, C'est de le payer pour être chômeur Et puis, c'est gai dans une ville, Ça fait des morts qui marchent.
Félix Leclerc
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« Pourquoi tenir tant au travail ? À ce travail si souvent fastidieux, parfois pénible, rarement bien rémunéré ?
Pour gagner sa vie, dit-on. Gagner sa vie ? C’est gagner l’argent pour se nourrir, se loger, s’habiller… Mais pas seulement. C’est aussi gagner autre chose : l’attention d’autrui. Se faire connaître et reconnaître comme un homme, une femme, un sujet humain vivant, existant, donnant et recevant, échangeant des objets, des services, des signes, éventuellement des marques d’intérêt, d’estime, de confiance. »
(Gilles Ferry)
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Liberté de reconnaître
Nous sommes libres de reconnaîtreLe don est gratuitLe don lié à une obligation n’a aucune valeur de reconnaissance
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Travailler sur la dimension de la maîtrise personnelle
Mieux se connaîtrepour mieux reconnaîtrePour mieux recevoir la reconnaissance
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Une fois instaurées, les récompenses doivent être maintenues et régulières au risque de voir la performance se terminer.
93% des compagnies nord américaines offrent des récompenses formelles pour souligner les longues années de service (ex: 25 ans de service).
50% des employés des compagnies sondées n’ont pas vu dans ces récompenses une forme de reconnaissance. Ils perçoivent ces récompenses comme des preuves d’endurance avec une certification « I SURVIVED ! ».
(Kohn, 1993 et Nelson, 2004, 2005)
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La perception
« L’organisation ne peut se prétendre reconnaissante, elle ne peut qu’être perçue comme telle. Mais l’individu, lui, aspire à être reconnu. »
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La perception de support organisationnel (PSO)
« Les croyances globales qu’un individu entretient en regard de la promptitude de son organisation à accorder de la valeur à ses contributions et à se préoccuper de son bien-être »
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La perception de support organisationnel
Reconnaissance(non monétaire)
Perception desupport organisationnel
Comportementsde
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Partage depouvoir
•Autonomie•Consultation•Travail d’équipe
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Les acteurs
Les clientsLes dirigeants et gestionnairesLes pairsLes partenaires, les fournisseurs, les organismes externes
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Les effets de lareconnaissance
Vecteur de l’identitéSource de motivationSens au travailPivot de la santé mentaleFacteur de résistance au stressSource de mobilisation et d’engagement (Brun, 2005)
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Les effets de la reconnaissance...
Levier dans le partage des savoirsAssise de l’organisation apprenanteInfluence positive sur la productivité
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« La minute la plus rentable est celle que j’investis dans les individus »
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Merci : un mot soleil, réparateur, charmant, encourageant, un mot qui glisse, sain, cour et pas fatigant
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Merci : un tampon, un baume, un calmant, un bandage, une douceur, une gâterie, un câlin, du miel. Pourquoi si peu le dire ?
(Mas
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Merci : un sourire, un clin d’œil, une embrassade, un saut de joie, un éclat de rire, une chanson. Est-on prêt à le dire ?
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Merci: une magie, une brillance, une impulsion, une joie, un cri, une allégresse. Étrange de ne pas le dire !
(Mas
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© Louise R. Bertrand (2005)
Merci : un mot si géant, si grandiose, si majestueux. Pourquoi se priver de le dire ?
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Merci : une ferveur, une prière, une supplique, un beau regard, une main sur l’épaule, un peu d’amour. c’est presque dit.
(Mas
son,
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03)
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brun 2005, ...
Références bibliographiques
Bédard, A.- H., Giroux H., Morin Estelle M. (2002), Projet QVT, les pratiques de reconnaissance du travail des cadres supérieurs du Réseau de la Santé et des Services Sociaux, 28 mars 2002.Bourcier, C., Palobart, Y. (1997), La Reconnaissance : un outil de motivation pour vos salariés, Éditions d'Organisation, Collection AuditBrun, J.P., Dugas, N. (2002), La reconnaissance au travail : Une pratique riche de sens, document de sensibilisation, Centre d’expertise en gestion des ressources humaines, octobre 2002. (disponible sur le site de la Chaire en gestion de la santé et de la sécurité au travail de l’Université Laval : www.cgsst.qc.ca)Brun, J.P., Dugas, N. (2005, La reconnaissance au travail : Analyse d’un concept riche de sens, Gestion été 2005.Carpentier- Roy, M.C. (1991), Corps et âme : Psychopathologie du travail infirmier, Liber.Eisenberger, Ferry, G. document téléaccessible : http://www.globenet.org/transversales/generique/52/economie.htmlKohn, A. (1993), Pourquoi la « carotte » des primes ne marche pas, Harvard- L’expansion, hiver 1993Masson, Louise (2003), Politesse, tu nous manques !, Éditions Publistar.Morin, E. M., Cherré, B. (2001), Développement d’une échelle de mesure du sens du travail, Cahier de recherche no 01- 01, Direction de la recherche, École des hautes études commerciales, janvier 2001.Nelson, B. (2004) Misunderstanding rewards hampers motivation, Canadian HR reporter ; 17 mai 2004, vol. 17, numéro 10 page 14.
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Références bibliographiques (suite)Nelson, B.(2004b) Secrets of privale 100: Seven rules for effectively recognizing performance, The Business Journal, 30 juillet 2004, Vol 21, No, 22, page 26.Nelson, B., (2004c), Employee Recognition That Works, ABA Bonk Marketing, Décembre 2004, vol. 36, No 10, page 16Nelson, B. ( 2005), Revive recognition, Credit Union Management, Février 2005, vol 28, No 2, page 36.Rabouin, N., Quenneville, N (2003), Communication présentée dans le cadre du 26e Congrès annuel de la Société québécoise de la recherche en psychologie, document disponible à l’adresse : http://www.sqrp.ca/affiche2003-social.pdfRhoades, L.; Eisenberger, R (2002). Perceived Organizational Support: A Review of the Literature, Journal of Applied Psychology. 87(4).Rhoades, L. Eisenberger, R. (2001).Affective Commitment to the Organization, Journal of Applied Psychology. 86(5).St-Onge, Sylvie (2004), [et al.], Relever les défis de la gestion des ressources humaines, Montréal, Éditions G.. Morin, 2e éditionUyen, V. (2004), Morale-booster or minefield? Canadian HR Reporter, 9 août2004; vol. 17, no14. p.13La photo du clown : http://images.google.ca/imgres?imgurl=http://stuff.mit.edu/afs/athena/contrib/pictures/display/clown.gif&imgrefurl=http://stuff.mit.edu/afs/athena/contrib/pictures/display/&h=200&w=320&sz=16&tbnid=FPcyV9UPIN8J:&tbnh=70&tbnw=113&hl=fr&start=83&prev=/images%3Fq%3Dclown%26start%3D80%26svnum%3D10%26hl%3Dfr%26lr%3D%26sa%3DN
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Louise R. BertrandConsultante, développement organisationnel et formation
LRB Services-conseils
Téléphone : (514) 237-2308 Courriel :[email protected] (jusqu’au 1er nov. 2005)[email protected] (à partir du 1er nov. 2005)
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La reconnaissance...
La reconnaissance est la réaction constructive et personnalisée,exprimée à court terme par un individuà la suite d’une action ou d’une attitude, particulière ou globale, qui constitue un effort méritant d’être relevé à ses yeux.
Bourc
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et P
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997)
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La reconnaissance ...Réaction constructive et authentique, de préférence personnaliséespécifique, cohérente et à court terme;S’exprime dans les rapports humains;Fondée sur la reconnaissance de la personne
être unique, libre, égal;qui mérite respectqui connaît des besoins mais qui possède également une expérience utile
(Bru
n,
Dugas
2002)
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Ma construction de cequ’est la reconnaissance
Perception d’une réaction constructive et authentique (spontanée et sincère), supportante, de préférence personnalisée,Exprimée quotidiennement dans les rapports humains; (relation entre deux ou plusieurs individus)Fondée sur la personne comme:
être unique, libre, égal;qui mérite respectqui connaît des besoinsqui possède une expérience utile
Dans une relation d’échange bénéfique et équitable entre ses contributions à l’organisation et la valeur qu’on lui accorde.
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