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Durville, Gaston (1885-19..). La Volonté ; La Guérison des maladies de l'esprit : neurasthénie, idées fixes, tics, bégalement, timidité, phobies, délires ; Rééducation de l'esprit ;

Suggestion inoculée et Suggestion imposée ; Sommeil magnétique et somm.... 1921.

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Docteur Gaston DURVILLE

Spécialiste des Traitements

sans Médicaments

Médecine Naturiste

Médecine Psychique

2, Rue Pétrarque, PARIS (XVI')

(sur rendez-vous)

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LA VOLONTÉ

On croit généralement qw la volonté est seulement

uni©,fonction uniquement cérébrale,, on s'imagine quel-

le n'a pour rôle <pe de coordonner nos pensées, de

présider à nos libres décisions^ de nous permettre le

choix entre ce qui semble utile ou inutile, agréable ou

'dangereux, honnête ou malhonnête. Cette conception

de la volonté est, à mon sens, beaucoup trop restreinte:

je considère la volonté comme étant, non pas seule-

ment une faculté de l'esprit, agissant uniquement sur

le domaine de la pensée, mais étendant encore son rô-

le dans la profondeur de nos fonctions organiques. La

volonté doit être regardée comme le grand, le vrai, le

seul levier de toutes nos réactions vivantes, que celles-

ci soient des réactions de l'esprit ou des réactions du

corps. La volonté est l'initial moteur de toute manifes-

tation vitale (animale ou humaine): toutes les éner-

gies vivantes sont une conséquence, une création, une

transformation, une induction d'une énergie dont la

forme la plus haute est la volonté consciente; les for-

cés nerveuse, calorifique, électrique etc., qui sont en

nous n'existent que par la force psychique; elles sont

ses filles, ses servantes; elles sont soumises à son con-

trôle. Toute réaction salutaire, dans un organisme ma-

lade, peut finalement être ramené à une réaction de

volonté, tout fléchissement maladif, où qu'il soit, et

quel qu'il soit, doit, en dernière analyse, être attribuéà un relâchement des énergies réactionneîles volontai-

res, à un amoindrissement dans la défense organiquevolontaire. — Volonté est le mot précis qui résume tou-

10 les réactions vitales même les plus secrètes; la vo-lonté est la force des forces vivantes.

Chaque cellule de notre organisme, même la pluspetite, est mue par une petite volonté élémentaire. L'ex-

pression « petite volonté élémentaire » n'est pas MOI»

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métaphore: les cellules de notre corps n'ont pas quedes propriétés physiques, elles ont aussi et surtout des

propriétés psychiques: «lies savent se nourrir, s'ac-

croître, se multiplier; elle savent résister à la mort, se

défendre contre les envahisseurs, elles savent remplirle rôle pour lequel elles ont été créées; elles ont un

but; elles pensent donc, et qui dit pensée dit volonté.

Elles ont si bien leur pensée, leur volonté à elles qu'el-les peuvent, sous l'effet des causes diverses, se rendre

indépendantes de l'organisme auquel elles apparte-

naient, et s'en aller chercher une autre destinée. Le

spermatozoïde, l'ovule ne sont-ils pas de ces cellules

qui se détachent de l'organisme qui les enfanta, pours'en aller librement à des horizons nouveaux pourréaliser leurs tendances et satisfaire leurs désirs? Carn'est-ce pas un réel acte volontaire que cette longuepoursuite qu'exerce le spermatozoïde vers l'ovule? El

n'agissent-elles pas volontairement aussi, ces curieuses

cellules de nos tissus conjouctifs qui, tout d'un coup,se transforment, se libèrent de leurs voisines, s'indivi-

dualisent, et s'en vont à travers nos humeurs renforcernos globules blancs dans leur rôle de gendarmes de

l'organisme, pour protéger celui-ci des attaques micro-biennes? Les globules blancs du sang, eux-mêmes, ne

sont-ils pas aussi de ces cellules nettement volontai-res? Ne savent-ils pas accourir quand il faut au pointoffensé par l'infection. On a beau me dire qu'ils y vien-nent en vertu d'une attraction toute chimique, d'une

irritation qu'exercent sur eux les substances toxiquesémises par les microbes, irritation créant ce qu'on a

appelé un tactisme, l'explication ne me satisfait pas, et

je me demande s'il y a, au fond, une différence réelleentre* le tactisme et l'acte volontaire tel que tout lemonde le connaît; je crois qu'il s'agit tout simplementde deux aspects, de deux degrés différents d'un actecommun: la volition. Quand le spermatozoïde s'en vadans les longs conduits génitaux de la femelle, cher-chant souvent pendant plusieurs semaines l'ovule qu'il

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doit féconder, y a-t il une différence entre lui et le

monsieur qui va délibérément se promener pour cher-

cher une belle?-Et quand le'-globule blanc .'s'élance sui-

te microbe pour la sauvegarde ..de l'organisme y a-t-it

là, en vérité, un phénomène bien différent de celui eu

vertu duquel je lève m'a' canne ou lire mon revolver

pour me défendre du brigand qui -m'attaque? -

Je" trouve encore des preuves de la pensée cellulaire

dans les récentes expériences de greffes animales.

Paul Bert déjà avait réussi à conserver vivantes les

"aitères caroliques d'un chien séparées du corps dé l'a-

nimale - ! -"

En 1907 ci 1908, Alexis Carrel reprend les mêmes

expériences. H tire-du corps d'un animal des morceauxde peau, des organes, des--membres'entiers; il parvientà les garder vivants en dehors de l'organisme. Il établit

que, conservés dans de. la vaseline jaune, des portionsde vaisseaux sanguins et des tissas de toutes sortes

peuvent continuer à vivre très longtemps d'une vie la-

tente, puis ayant été greffés sur d'autres êtres, peuventrecommencer à évoluer et à se multiplier.

Carrel transplante sur des chiens blancs des petitsmorceaux de peau d'un chien noir, morceaux conser-

vés à l'état de vie latente en dehors de l'organisme, et

constate que la peau noire se greffe, et que des poilsnoirs poussent.

Ayant fait des expériences comparables sur l'hom-me et démontré que de la peau d'un être humain peutêtre gardée vivante en bocal, en raison de la vie pro-pre do la cellule, il la greffe ensuite sur un autre hu-main. Puis il se préoccupe de fournir aux chirurgiensde la peau humaine pour leurs besoins professionnels!« Pour cela, dit Carrel, j'ai cherché à utiliser le « ma-tériel » qui se perd dans les maternités », c'est-à-direles foetus ou les enfants (en bon état) mort depuis peu.»Pour cela le cadavre frais du foetus ou de l'enfant estlavé à l'éther. Puis au moyen d'un bistouri ou d'unrasoir on enlève toute la peau. On place cette peau

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dans de larges tubes qu'on met dans les réfrigérateursdont la température est constamment maintenue à 3°

et on pratique, en même temps, la réaction de Was-

sermanri pour s'assurer qu'il n'y avait pas de trace de

syphilis.te Nous avons reconnu, dit Carrel, que la peau ainsi

conservée se maintient en excellent état. J'ai examiné

continue-t-il, de ces morceaux plus de quarante jours

après; à ce moment on aurait pu apercevoir dans les

petits vaisseaux le sang encore liquide et rouge. »

Et la peau, ainsi préparée reste vivante et « pous-se » à nouveau quand on lui offre l'occasion de le

faire!L'Institut Rockfeller ne compte plus les chiens, qui

dans ses laboratoires, ont subi l'ablation, puis la réim-

plantation d'une patte ou d'un rein. Une chienne ainsi

opérée a mis bas, depuis lors, onze petits!Tout ceci nous démontre que chaque cellule vivante

a sa vie à elle, indépendante de la vie d'ensemble.

La plus petite cellule de notre corps a ainsi une vie,c'est-à-dire une pensée, une volonté à elle; c'est en-

tendu. En outre, elle obéit aux ordres que lui imprimela force pensante, volontaire de l'être entier; elle tra-vaille ou se repose quand la force psychique d'ensem-ble l'impose; elle se multiplie dans le sens qui lui est

fixé, avec une vitesse donnée, sens et vitesse qui sont

tel.> que l'organisme, malgré la variété, la multiplicitédes travaux de nos innombrables cellules, conserveraJe plan sur lequel il a été construit, conservera l'har-

monie, l'équilibre nécessaires à la vie. C'est la force

pensante d'ensemble qui assure l'entente entre les sériesde fonctions diverses, l'entente entre les groupes d'or-

ganes; c'est elle qui organise, coordonne la défense denotre organisme quand celui-ci est envahi de toxinesou de microbes; e~. réunit l'armée des globules blancsdu sang et en env les bataillons serres là où il fautcréer une barrière protectrice que les envahisseurs nesauront pas franchir; elle construit des cicatrices là où

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des brèches avaient été faites dans l'organisme; ePe

fait ensuite évacuer les vieux déchets devenus inu-

tiles, fait enlever les corps des globules blancs morts

à la tâche; elle fait cela pendant qu'elle fait fonction-

ner tout l'organisme; elle fait cela pendant que nous

travaillons, pendant que nous pensons à nos affaires,

pendant que nous dormons. Qu'elle fléchisse, qu'elle

oublie un instant ses rôles multiples, c'est la maladie;

c'est peut être la mort. La force psychique est vrai-

ment la reine des forces vivantes, la force des forces

vivantes.

S'il est vrai que la volonté soit, en dernier ressort

la force des forces vivantes dont tout dépend, dans

l'organisme, le problème de la Santé et de la maladie

nous apparaît sous un jour entièrement nouveau. Jus-

qu'à présent, on ne s'était nullement soucié de la vo-

lonté cellulaire et, si l'on admettait que la volonté com-

mande quelque chose dans l'organisme, on admettait

seulement qu'elle exerce son commandement sur l'es-

prit, sur l'esprit uniquement; et, comme l'expériencea depuis longtemps prouvé que la volonté peut être

développée par l'effort personnel, quelques médecins

spécialisés dans les affections de l'esprit préconisaientle'-dévekp»>ement de la volonté contre les maladies

mentales et du système nerveux, ou, au moins, contrecertaines d'entre elles. C'était déjà un beau progrèssur les temps,'-pourtant peu lointains encore, où les ma-

ladies de l'esprit n'étaient pas soignées du tout, et oùl'on se contentait de dire des pauvres malades de la

pensée qu'ils .sont des gens qui font exprès de penserde travers!

Mesdames, messieurs et chers élèves, qui suivez mes

leçons, mes cliniques, mes conférences, vous savez quelprofit considérable tirent de la culture de la volontétous les pauvres débiles de l'esprit, tous ces neurasthé-

niques, ces abouliques, ces éparpillés mentaux, ces tic-

queurs, bégayeurs, traqueurs, ces timides, ces phobi-ques, ces délirants, ces intoxiqués du système nerveux,

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etc., qui viennent à nous pour trouver l'aplomb, le cal-

me, la gaîté, la confiance, la stabilité morale, le bon-

heur. De même que la culture physique donne des mus-

elés aux amaigris, de même nous donnons, par la cul-

ture psychique, de la volonté à ceux qui en manquent.Vous avez vu comment nous augmentons le contrôle

volontaire chez ceux qui sont trop suggestibles, com-

ment nous enchaînons leurs faiblesses morales, com-

ment nous canalisons leurs réactions nerveuses déré-

glées; comment nous domptons leur émotivité mala-

dive: tout cela sans heurt, sans violence, sans drogua-

ge; uniquement par l'action morale. Vous avez vu,vous voyez chaque jour ces pauvres êtres gagner plus

d'équilibre et de liberté morale.

JVJaisce n'est pas tout: la culture psychique doit voir

son rôle s'étendre considérablement; il n'y a pas queles affections de. l'esprit qui soient susceptibles d'êtremodifiées par elle, les affections du corps peuvent'bé-néficier considérablement de son action.

Souvenons-nous de ce que je viens de dire, à savoir

que la force pensante d'ensemble, la force volontaire,ne limite pas son rôle strictement à l'esprit; et nousconcevrons qu'il doit, logiquement, être possible, d'ac-

quérir par l'entraînement, une prise sur nos réactionsmême organiques, sur nos maladies non plus seule-ment morales, mais physiques (1).

La force pensante d'ensemble, volontaire, agit, je le

répète, dans les profondeurs les plus cachées de notre

organisme; mais elle y agit à noire insu. Il n'est pas

exorbitant, croyez-le bien, que vous ignoriez tout deschoses qui sont cependant du domaine de votre pen-

sée; il n'est pas exorbitant qu'une quantité de nos pen-sées échappent à notre conscience. Un philosophe mo-

(1) L'Art de vivre longtemps (nouvelle édition en preporation).Le Catalogue complet «les,ouvrages de naturisme, culture psychi-que, magnétisme personnel est envoyé contre 50 cent. AdresserIn demande directement à M. Henri Dlifvillr, imprlmeur-édilctir,23, rue Saint Jfeni, Paris, 4',

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derne a fort justement comparé la mentalité humaine

aux icebergs qui flottent dans les mers: ce que nous

connaissons de nos propres pensées ne représente guè-

re que le dixième de celles qui meublent notre esprit;

le reste, c'est-à-dire les neuf dixièmes est caché, ignoréde nous, subconscient; et pourtant ce reste est là, par-faitement existant et vivant, déteignant sur toute notre

mentalité, sur toute notre vie; de même Piceberg ne

laisse émerger de l'eau que le dixième de sa masse; le

i este, pourtant partie intégrante de lui-même, étant

enfoui sous les flots.

A mon avis, il faut délaisser cette vieille idée que la

volonté n'agît que lorsque nous faisons un effort vo-

lontaire. Elle agit aussi sans que nous nous en dou-

tions; autrement dît il y a fort souvent volonté, quoi-

qu'il y ait inconscience.Si l'on veut bien me permettre une image, je repré-

senterai la volonté comme ayant deux faces: une face

externe, celle qui se laisse voir, celle dont tout le

monde connaît les manifestations; c'est la face quiémerge des flots; c'est la face « psychique », volontaire

de la volonté; et une face interne, qui, celle-là, est in-

soupçonnée de la majorité des gens. C'est par sa «face

interne » que la volonté joue dans l'économie son rôle

de premier ordre dont j'ai parlé déjà, et que je redis

à dessein: direction de toutes nos réactions vitales

d'ensemble, réglage de nos échanges, de nos combus*

lions cellulaires, équilibration de nos différentes fonc-

tions; défense de l'être contre-les maladies, cicatrisa-

tion, conservation à l'organisme de sa forme, de son

plan, etc.

Mais, me direz-vous, n'est-ce pas par un abus de

langage que vous appelez volonté cette force mysté-rieuse qui préside au bon entretien de l'organisme et

à sa défense? Et n'est-ce pas un abus de langage plusosé encore de venir nous parler de volonté incont-

ciente c'est-à-dire de volonté involontaire? G'est un

abus de langage, en effet, si vous entendez par volonté

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uniquement ta faculté qui est caractérisée par l'effortconscient que vous savez faire. Mais soyez convaincus

que l'effort volontaire que vous savez taire n'est pas le

seul qu'on puisse faire. Vous n'avez pas, vous, une prUse directe et consciente sur votre équilibre intérieur,sur votre santé générale; vous ne savez pas comman-der à votre coeur de battre plus vite ou moins vite;vous ne savez pas faire fonctionner votre intestin à

volonté, ni digérer vite ou lentement à votre gré; vousen concluez que ta ut cela n'est pas .du" ressort volon-

taire. — Tout cela n'est pas, chez vous du res-

sort volontaire, voilà tout ce que vous pouvez dire-

Mais ce que vous ne savez pas faire d'autres le peu-vent, d'autres savent le faire. Il n'est, pas nécessaire

d'être fakir pour modifier par la volonté sa proprecirculation du sang; avec"de'l'entraînement, nombreuxsont ceux qui parviennent à. ralentir ou à activer leurs

pulsations cardiaques, et ceux qui sont maîtres de leur

volonté sont les maîtres de leurs échanges nutritifs

profonds: leur velouté prend consciemment la direc-tion des volontés cellulaires; au lieu de se cantonner àune action uniquement cérébrale, comme chez le vul-

gaire, la conscience « descend dans les organes »; la

pensée consciente prend la direction de tout son do-

maine, au lieu d'en délaisser la plus grosse part auxmains de la subconscience.

D'ailleurs: volonté 'psychique et volonté organiquesont si bien deux faces d'une même et unique volonté,qu'elles ont, l'une et l'autre les mêmes propriétés; les'mêmes facteurs qui sont utiles à

'Pline sont utiles à

l'autre^ et les mêmes ennemis qui désorganisent l'une

désorganisent l'autre aussi. Que! est le grand ennemide la.volonté. « psychique », quel est le grand désorga-nîsatcùr de notre synthèse cérébrale? — L'émotion.C'est l'émotion brutale, c'est le choc émotionnel, quifait chavirer les mentalités frêles, qui crée le détra-

quement mental, la neurasthénie, les idées fixes, la dé-pressions psychiques. Eh bien de la même façon, quand

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la volonté organique est frêle, quel est son grand en-

nemi? l'émotion, — Le même choc émotionnel qui at-

teint un individu à synthèse volontaire faible peut dé-

tériorer ou bien la face psychique de sa volonté, ou

bien la face organique de celle-ci, ou bien alors lesdeux en même temps. Si c'est la face psychique quiest spécialement atteinte les troubles sont d'ordre né-

vropathique et mental; si c'est la face organique quiest spécialement atteinte, les troubles sont surtout lo-

calisés auv. organes: le choc émotionnel détériorera lavie nutritive, perturbera le rythme du sommeil...et de

îa veille, arrêtera la fonction intestinale, le fonctionne-ment du foie créera l'entérite, faussera la circulationdu sang. Combien de maladies organiques n'ont ainsi

d'autres causes qu'une cause d'esprit.Si. nous faisons-maintenant le raisonnement inverse,

nous observerons ceci: Tous les individus à volonté

solidej c'est-à-dire ceux qui peuvent résister au choemême violent des émotions, non seulement garderontCjUand ce choc se produira, un moral équilibré et sain,niais aussi un physique vigoureux. La face organiquede leur volonté résistera comme la face psychique. Ain-

si, voici deux individus en apparence semblables, avecle même état 'organique,.le même âge, la même héré-

dité, etc., mais dont l'un a une volonté solide et l'autrevne volonté débile; si tous deux se trouvent au milieud'une même épidémie, il y a des chances pour que<elui qui a une bonne synthèse psychique passe impas-sible et inattaqué parmi les microbes, tandis que l'au-

tre, choqué par la crainte du mal, voit ses résistances

profondes diminuer, sa défense leucocytaire se trou-

bler; la contagion en résulte et peut-être la mort. Celane prouve-t-iï pas que la volonté ne fait pas que com-mander à l'esprit, mais qu'elle a emprise aussi sur lavie organique?

J'ai dit que la volonté psychique et la volonté orga-nique sont en réalité les deux faces d'une seule et uni-

que fonction; qu'elles ont les mêmes propriétés, les

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mêmes amis, les mêmes ennemis. J'ai cité l'émotion

qui, quand elle désorganise l'une, peut aussi bien dé-

sorganiser l'antre; de la même façon j'ajouterai que

l'émotion, quand elle est capable de guérir Tune, peutguérir l'autre aussi.

Chacun sait que, si le choc émotiomu* perturbe l'é-

quilibre cérébral, il peut aussi le rééquilibrer. Combien

de gens, dont une émotion avait troublé l'esprit, se

sont vus guéris parce qu'une autre émotion les frap-

pait: l'hystérique qu'une frayeur a paralysé peut gué-rir brusquement sous l'émotion que lui cause la piscine

miraculeuse, ou sous la terreur que lui procure un in-

cendie par exemple. Le fils de Crésus, atteint de mu-

tisme hystérique, retrouve tout à coup la parole parce

qu'un soldat va tuer son père, et s'écrie: « Soldat, netue pas Crésus! » Les faits de ce genre sont connus de

tous; mais ce qui est moins connu, c'est que la face or-

ganique de la volonté peut, elle aussi, être guérie de lamême façon: chez un individu à synthèse psychiquefaible, une même émotion peut aussi bien guérir son

esprit et 'guérir son corps.Faut-il citer, à travers l'histoire, quelques cas précis,

où l'émotion a provoqué la guérison nette, incontesta-

ble de graves lésions organiques?Pour ne pas remonter aux guérisons des aveugles et

des paralytiques sous l'effet de la parole du Christ, par-

lerai-je de ce cas de tuberculose suppurée du coude

qui guérit, en 1862, sur la tombe du-curé d'Ars? Vous

montrerai-jc quelques-unes des gravures de ma collec-tion d'estampes anciennes relatives au miracle? Voiciune série de gravures du 18* siècle, publiées par les

Jansénistes, et qui représentent les guérisons survenuessur la tombe du diacre Paris, dans le petit cimetièrede Saint Médard. Voici Pierre Gautier de Pezenas«. presque entièrement privé de l'oeil gauche depuisson bas âge par deux dragons (taies) qui couvraient sa

prunelle, se perce l'oeil droit au mois de janvier 1732avec une alnine qui pénètre jusqu'au cristallin...» Et

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voici Pierre Gautier « ayant recouvert l'oeil droit le

22 avril 1733, par l'intercession de M. de Paris... on

s'aperçoit le 14 may, en sortant de l'église, que les deux

dragons qui éîoîent dans son oei! gauche avoient dis-

paru... »

Voici maintenant la demoiselle Thibaut, qui: < avoit

Je ventre enflé par un squire'd'une grosseur énorme, les

jambes grosses comme le corps d'un enfant, les piedstout ronds gros comme la tête, le côté gauche en para-

lysie... se fait coucher au bas du tombeau de M. de Pa-

ris le 19 juin 1731...» et voici la demoiselle Thibaut« guérie sur le champ le 19 juin 1731; tous ses membres

hidropiques se désenflent à la veue des spectatours;elle se lève, s'assied sur le tombeau et fait voir, en Joi-

gnant les mains que son bras gauche cy devant parali-

tique et ses doigts...sont guéris.Sa servante, qui luy met

ses pantoufles, est frappée d'étonuement de voir ses

pieds... si subitement désenflez. »

Voici à présent la demoiselle Hardouin: « S'étant

fait mettre sur le tombeau de M. de Paris le 2 aoust

1.731, tous ses membres paralitiques se raniment... elle

recouvre sur le champ l'usage de la parole... »'

La gravure suivante représente La. demoiselle Coirin« Elle est guérie subitement la nuit du 12 au 13 aoustde sa parnlisie et de son cancer; elle se lève, et s'ha-

bille... »

Et puis, voici'Dom Alphonse de Palacios qui « avait

la rétine de l'oeil droit si enfla'umée qu'il ne pouvaitsouffrir la moindre lueur de lumière; il est conduit ? *

?0 juin 1731 chez M. Gendron qui juge le mal incura-ble... » II est guéri brusquement sur la tombe dé M. deParis.

Mais laissons maintenant les documents historiques.Les pires lésions nnatomiques peuvent s'enrayer, se

cicatriser et guérir quand la volonté a reçu'(par saface organique) le choc émotiotmel suffisant qui re-dressera les défenses organiques faussées, qui rendral'élan vital à la force nerveuse défaillante, qui remet-

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tra en ordre l'armée de globules blancs, qui rythmeraà nouveau le travail et le repos interne... Quand je dis

les pires lésions, je n'exagère rien. J'ai vu de mes

yeux, j'ai suivi médicalement des cas précis, incontes-

tables, où l'émotion avait arrêté net révolution fataled'une tuberculose, d'un cancer. — -C'est-là l'explicationdu miracle, que ce miracle soit religieux ou profane.

Et, disons-le, le miracle n'est pas seulement réel et in-contestable pour les maîdies de l'esprit, il''.l'est aussi

pour les maladies du corps, parce que la même force,

qui préside aux réactions du corps, a pour grand mo-teur l'émotion. Sachons manipuler rémotion; sachonscréer à notre gré l'émotion salutaire chez nos maladesà --synthèse' «psychique faible, et nous :sommes les maî-tres de leur esprit et de leur corps. Tout l'art du méde-cin « psychistc » consistera donc à savoir créer chezses patients le choc émotion net ou une série de petitschocs émotionnels qui convient.

Là, son expérience, son habileté professionnelle, son

doigté sont d'importance capitale. Là où vingt prati-ciens ont successivement échoué, il en est un qui dé-clanche les réactions salutaires.

S'agit-il d'un malade de l'esprit, faible de" volonté,-timide, fraqueur, paresseux, -onaniste, gourmand, arrié-

ré, hystérique, ticqueur^ phobique, délirant, aboulique,intoxiqué, etc., s'agitil d'un de ces pauvres êtres, intel-

ligents souvent, mais inaptes à l'action, victimes de lasociété parce que victimes d'eux-mêmes, flottants entremille idées incertaines, et qui cherchant un peu de sta-bilité mentale, un peu de réconfort, un peu de bon-heur, s'en viennent trouver le spécialiste. — Quoi leurfaire? Leur donner des pilules î lis en ont pris fouteleur vie; ils savent qu'elles ne leur feront rien. î,esmettre au repos, au régime! Le repos les fera penserdavantage encore à leurs misères; le régime, ils ne lesuivront pas si on lie les y aide. Alors quoi ? Les aban-donner à leur malheureux sort! les laisser se noyerdans leur marasme après s'être débarrassé d'eux d'un>

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mot souvent brusque qui ne fait qu'enraciner en leur

âme la conviction qu'ils ont déjà de leur incurabilité?— Non.

Ce qu'il faut, c'est comprendre Ces malheureux êtres,et pour les comprendre il faut les étudier à fond. En

les étudiant à fond, on découvre, dans leur cerveau

la corde qu'on pourra faire vibrer, et dont la vibration

remettra en ordre la machine à vouloir.

Quand je me trouve en face d'un nerveux à guérir

je me demande de suite à quel mode d'émotion il sera

sensible: -est-il sensible à l'idée du devoir? est-il sen-

sible à Tamour-propre? ou est-il vraiment incapablede penser par lui-même? Si l'émotion du devoir a de

la prise sur lui, la base de la méthode rééducative que

j'emploierai pour lui est « Tu dois! » S'il réagit mieux

à l'émotion d'amour-propre, je lui dirai: « Tu peux!»Si enfin je ne trouve chez lui aucun levier à manoeu-

vrer, je me suppléerai à son propre cerveau; je lui

dirai: « Je veux! 3»

Tu dois, tu peux et je veux schématisent nia méthodede rééducation des maladies de l'esprit. Cette rééduca-tion se fait à l'état de veille le plus souvent. It n'y a

guère que chez certains malades de la catégorie « Jeveux » qu'il faut endormir magnétiquement ou par

suggestion, pour aider au déclenchement de leurs réac-tions mentales.

A ces derniers, il faut « imposer » la suggestion,alors qu'aux précédents, il convient de 1' « inoculer ».

imposer et inoculer définissent les deux modes de sug-gestion que j'emploie chez les délnles du système ner-veux.

Quand tous ces nerveux ont été remis c». possessiond'eux-mêmes par Ja série des petits chocs émotionnels

que représentent les séances rééducatives, ils n'ontplus qu'à coordonner eux-mêmes leurs efforts de con-trôle psychique, à développer cux-même leur volonté

par des exercices spéciaux.

S'agit-il d'un malade du corps? l'action sur la volon-

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té peut-elle quelque chose pour lui? — Qui. On aurait

souri, il y a peu d'années encore, si quelqu'un était

venu dire qu'on peut guérir par l'action psychique

pur, et sans le moindre médicament une hémorragie,un fibrome, une tuberculose, et n'importe quelle affec-

tion du corps. On aurait crié, ou bien miracle divin,et l'on aurait élevé des autels, ou bien action du diable

et l'église aurait jeté l'anathème, ou bien imposture,et l'on aurait réclamé la prison. Aujourd'hui, les tempsont changé: on commence à comprendre que si vrai-

ment l'esprit meut la matière, il peut suffire d'un dé-

clenchement approprié de l'idée pour produire de for-

midables changements dans un organisme. Je ne parle

pas devant vous ce soir, mesdames et messieurs et

chers élèves, pour vous citer les guérisons que j'ai 6b-

ienues; d'ailleurs un certain nombre ont été obtenues

ici même à ma clinique, où vous les avez constatées. Je

ne résiste pas, cependant, au plaisir que j'éprouve à

vous dire le cas de ce brave homme atteint d'une an-

kylose fibreuse du genou, et venu appuyé sur deuxcannes qui. après les quelques vigoureux chocs émo-tionnels que je produisis sur son cerveau, jeta ses

bâtons, marcha en clopinant autour de cette table puisfléchit le genou, puis courut. Huit jours après, tous les

dépôts, tous les exsudats qui empâtaient la rotule et

J'interligne articulaire avaient disparu. Ces dépôts,ces exsudats, qui avaient résisté à 6 mois de massages,n'avaient pas résisté à une solide action morale: les

globules blancs électrisés par la secousse psychiqueétaient accouru au foyer malade, et avaient nettoA'é lestissus.

Vous citerai-jc aussi le cas de cette pauvre femme,en proie à une effroyable hémorragie utérine, et qu'unconfrère, Je Dr A., m'apporta un jour, en désespoir decause. Cette femme était atteinte d'un fibrome de l'uté-

rus; le sang coulait si fort que les piqûres d'ergotineet les tamponnements de l'utérus étaient inutiles. Monconfrère avait multiplié les injections de sérum; la ma-

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lade était livide, blême, les lèvres complètement déco-

lorées, incapable de se tenir debout; le pouls était fili-

forme, incomptablc. Je fis installer la malade dans

un fauteuil et parlant à mes élèves, j'affirmai avec

une solide conviction que l'utérus de cette femme allait

se serrer immédiatement, devenir dur comme une pom-me et l'écoulement sanguin allait se tarir de suite. Je

remarquai combien chacune de mes paroles portait sur

l'esprit de ma patiente; j'insistai, répétai. Trois minu-

tes n'étaient pas écoulées que l'hémorragie était arrê-

tée: la volonté de cette femme galvanisée par mes mots

avait envoyé aux fibres de l'utérus un ordre de contrac-

tion, et les fibres musculaires de l'organe avaient obéi;elles avaient étranglé les artères béantes. La malade,soutenue sous les bras, fit le tour de mon salon, s'assu-

ra que le sang ne coulait plus et fut réconduite chez

elle en voiture par le DTA.; la nuit suivante, sous l'ac-

tion de la chaleur du lit, un peu de sang reparut; le len-

demain je recommençai ma suggestion pendant 4 ou 5minutes et ce fut définitivement terminé. L'accident

passé, le Dr A. me demanda de tenter la cure du fibro-me par le même procédé; le fibrome disparut entière-ment en un mois.

Mais, direz-vous, ces cas de guérisons sont excep-tionnels!— Nullement; j'en citerai des centaines de

Semblables, et des milliers de tout à fait différents.Cela veut-il dire que tous les cas maladifs sans ex-

ception soient susceptibles d'être guéris par une actionsur la volonté; je ne dis pas cela. Il est des cas où lalésion organique dépasse les possibilités psychiques,c'est évident; il est des cas aussi où la perméabilitémentale de l'individu ne permet pas de créer en lui unchoc émotionnel suffisant, mais je dirai que, dans cedernier cas, encore il y a une merveilleuse branche desalut: si l'être n'est pas susceptible de recevoir le chocémotionnel que ma méthode psychique pourrait luidonner, c'est qu'il a lui-même une bonne synthèse psy-chique; c'est qu'il est admirablement équilibré, et vo-

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lontaire lui-même. Au fond, tant mieux pour lui : il

vaut mieux être fort que faible; mais je vous signalé

qu'ils sont extrêmement rares ceux qui ne sont pas ré-

ceptifs à l'action morale. Et encore, généralement né

sont pas réceptifs que tant qu'ils sont en bonne santé.

Dès qu'ils deviennent malades, c'est justement queleurs énergies rédactionnelles ont fléchi, et qui dit flé-

chissement des énergies réactionnelles dit perméabilitéà mon action.

Et si vraiment on se trouve en face d'un de ces

hommes comme j'en ai vu très peu; de ces hommes

'dont la synthèse psychique volontaire reste admirable-

ment intacte malgré l'assaut du plus terrible mal, alors

it n'est plus besoin d'une volonté étrangère qui se subs-

titue à la leur: leur propre volonté peut tout. Elle -peut

tout, malgré la fièvre qui les brûle, malgré le flot mi-

crobien qui les inonde; elle peut vaincre. Ciierai-jc le

cas de mon propre père, Hector Durville? Cet homme

à 66 ans, atteint de la pleurésie purulente la plus ef-

froyable qui soit, crachant à flots un pus infecte, n'u-

rinant plus, ayant les membres inférieurs enflés jus-qu'au ventre, le coeur et le pouls défaillants, condam-né de tous les médecins et chirurgiens qui l'avaient vu

(moi entre autre), me dit un matin: « J'ai décide de ne

pas mourir encore parce que je veux finir mon traitéde Naturisme; je ferai le nécessaire; je vais me remet-tre. » A partir de, ce jour, le rein s'ouvre, le malade

urine, ses jambèV désenflent, la fièvre diminue. Un an

après, mon père ne crachait plus de, pus; il lui restaitau poumon une énorme caverne, mais cicatrisée (1).

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v D' Gaston DURVILLE.

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