Faculté des Sciences Humaines et Arts
DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE
GUIDE DE L’ÉTUDIANT
Année universitaire 2019-2020
2
SOMMAIRE
1ère partie :
Présentation du Département de Philosophie 4
1. L’offre de formation, les débouchés 4
2. Règlement intérieur du Département 6
3. Organisation du Département de Philosophie 7
4. Noms et spécialités des enseignants-chercheurs 8
5. Métaphysique allemande et philosophie pratique (EA 2626) 10
6. Sociétés et associations liées au Département de Philosophie 12
7. Relations internationales 13
8. Présentation générale de la Licence 14
2ème partie :
Programmes et horaires des cours 17
1. Licence 17
2. Master Recherche mention Philosophie 42
3. Présentation et horaires des cours et des séminaires de Master 1 45
4. Présentation et horaires des cours et des séminaires de Master 2 50
5. Préparation au Capes et à l’Agrégation 54
6. Présentation et horaires des cours d’agrégation 56
7. Master parcours « Médiations et société » 58
3
1ère PARTIE :
PRÉSENTATION GÉNÉRALE
DU DÉPARTEMENT DE PHILOSOPHIE
4
Présentation générale
du Département de Philosophie
L’offre de formation
1/ Le Département de Philosophie assure un enseignement sur 8 ans – 3 années de
Licence, 2 années de Master (parcours « Philosophie Politique et Histoire de la Philosophie »,
ou parcours « Médiations et Société » à partir du M2) et 3 années de Doctorat – qui par la
spécialisation de ses enseignants-chercheurs couvre toutes les périodes de l’histoire de la
philosophie occidentale : Philosophie Antique, Philosophie classique, Philosophie Moderne
(XVIIe et XVIIIe siècles : de Descartes à Diderot et Rousseau ; Philosophie allemande : de
Kant à Marx), Philosophie Contemporaine (Phénoménologie : Husserl et Heidegger,
Philosophie Française, Philosophie analytique anglo-saxonne). Il assure en même temps une
formation dans les divers domaines d’application de la pensée philosophique : philosophie
morale et politique, philosophie des sciences, philosophie de l’art, métaphysique, logique,
philosophie du langage, épistémologie des sciences humaines.
2/ Les études doctorales sont assurées par l’Équipe d’Accueil 2626, « Métaphysique
allemande et philosophie pratique » (MAPP), qui organise des journées d’études en histoire de
la philosophie, des tables rondes autour des publications récentes et des colloques
internationaux. Elle organise en outre un séminaire de Master sur la question de l’identité.
3/ Le Département de Philosophie assure une préparation aux concours externes de
recrutement de l’enseignement secondaire (Agrégation et CAPES de philosophie). La
préparation couvre tous les aspects du programme de l’agrégation. Les enseignements sont
dispensés aux niveaux de la troisième année de Licence et des deux années de Master.
4/ Le Département de Philosophie propose un cursus pré-professionnalisant dans les
domaines suivants : documentation et archivistique, travail social et jeunesse, institutions et
métiers de la culture et du patrimoine, connaissance des institutions et carrières administratives,
métiers de l’éducation primaire et secondaire.
5/ Le Département de Philosophie propose également deux parcours de Master : un
parcours intitulé « Histoire de la philosophie et philosophie politique », ainsi qu’un parcours
intitulé : « Médiations et Société »
Le master Médiations et Société est adossé au département de philosophie et 30 heures de
cours de philosophie politique et d’éthique (normative et appliquée) sont communes aux
étudiants recrutés dans ce master et aux étudiants de M2 suivant le parcours recherche. Ce
master professionnel est pluridisciplinaire. Il offre, à côté des cours de philosophie, des modules
en communication, en droit, en psychologie du travail. Plusieurs professionnels de la médiation
interpersonnelle (familiale, interculturelle ou sociale) interviennent ainsi que des enseignants
qui font le point sur les pratiques de la médiation dans les relations internationales, dans les
entreprises, mais aussi dans le domaine de la santé et de l’environnement. Il y a 300 h de cours
par semaine du lundi au vendredi, de septembre à février. Les stages débutent au mois de mars.
Les étudiants soutiennent un mémoire et un rapport de stage.
Pour comprendre ce qu’est la médiation, il faut délimiter son rôle par rapport au droit, la
distinguer de la simple résolution des conflits et la penser comme une pratique ayant une
déontologie rigoureuse. L’idée est également de mesurer les enjeux démocratiques de la
médiation qui est un processus par lequel les différents acteurs décident ensemble de normes
pouvant guider leur action. La médiation correspond à une approche horizontale et non verticale
des problèmes survenant au sein d’une collectivité, d’une entreprise, d’un groupe ou d’une
famille. Elle va de pair avec la promotion d’un type de gouvernance favorisant la participation
5
des individus et l’exercice de leur raison publique et de leur citoyenneté en dehors des rendez-
vous électoraux et de ce qui, traditionnellement, renvoie à la sphère publique. C’est pour former
une nouvelle génération de médiateurs familiaux et sociaux, de consultants en entreprise, mais
aussi de décideurs, que nous proposons ce master professionnel pluridisciplinaire et généraliste.
6/ Le Département de Philosophie propose également aux étudiants des cours de langues
vivantes, d’allemand et d’anglais philosophiques, de méthodologie (à la recherche et à
l’enseignement), ainsi que de nombreux parcours complémentaires au choix de la première à la
troisième année (Licence) en Anthropologie, Archéologie, Economie, Géographie, Histoire,
Histoire de l’Art, Lettres, Musicologie, Psychologie, Sociologie.
7/ Le Département de philosophie accueille de nombreux étudiants étrangers et offre à ses
étudiants la possibilité de séjours d’études à l’étranger grâce aux accords Erasmus et aux
conventions passées avec des Universités européennes et non-européennes.
Les débouchés
Les étudiants qui accomplissent leur scolarité jusqu’à leur Licence SCIENCES
HUMAINES, mention Philosophie, ont plusieurs voies possibles pour leurs débouchés.
Le débouché classique est la préparation des concours de recrutement pour l’enseignement
secondaire (CAPES et AGREGATION).
La Licence permet également d’entrer en Masters, recherche et professionnel. L’un des deux
conduit au-delà au Doctorat. L’autre offre une formation professionnalisante. Des passerelles
sont possibles. Un étudiant titulaire du Master professionnel peut, sous conditions, s’inscrire en
Doctorat. Un étudiant titulaire du Master recherche peut candidater au Master professionnel.
Après la Licence, il est possible de présenter le concours de professeur des écoles (ESPE).
La Licence constitue une excellente préparation à des concours administratifs dans la Fonction
Publique, catégorie A.
Enfin, munis d’une Licence, les étudiants peuvent, sous conditions de préparations
complémentaires et de concours, s’orienter vers le journalisme, le monde de la culture, l’édition,
etc.
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RÈGLEMENT INTÉRIEUR DU DÉPARTEMENT
(Annexe aux statuts de l’UFR)
La Faculté des Sciences Humaines et Arts a créé dans ses statuts un Département de
Philosophie. Le Département de philosophie a pour mission la gestion et l’organisation
pédagogiques des formations habilitées par le Ministère (diplômes nationaux) ou
l’établissement (diplômes d’Université) qui relève de son secteur disciplinaire. Cette mission
s’exerce dans le cadre d’une délégation de la Faculté des Sciences Humaines et Arts au
Département de Philosophie.
L’Assemblée du Département de Philosophie est constituée de tous les personnels de
l’Université qui exercent dans le Département, soit en tant qu’enseignants, soit en tant que
personnels administratifs et techniques.
Elle s’adjoint chaque année un représentant étudiant par niveau (soit 3 étudiants de licence et
deux de Master). Ces représentants des étudiants sont membres à part entière de l’Assemblée
du Département. La désignation par les étudiants de leurs délégués s’effectue dans les trois
semaines suivant la rentrée, et est organisée par les responsables d’années.
Les chargés de cours qui effectuent au moins 96h éq. TD sont également membres de
l’Assemblée du Département.
L’Assemblée du Département élit un Directeur du Département et un bureau.
Elle se prononce sur les choix du Département en matière de politique de formation, elle vote
le budget du Département, et se détermine sur toute question qui peut lui être soumise par le
directeur du Département.L’Assemblée du Département de Philosophie se réunit au moins
trois fois par an, sur convocation du Directeur du Département.L’ordre du jour des réunions
est établi par le Directeur du Département (bureau) et communiqué (affiché) à l’avance. Un
compte rendu de la réunion est établi.
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Organisation du Département de Philosophie
Adresse et Numéro de téléphone du Département de Philosophie :
Faculté des Sciences Humaines et Arts
Bât. E 15 – TSA 81118
8 rue René Descartes
86073 Poitiers cedex
Tél : 05.49.45.45.48.
Site internet du Département de Philosophie :
http://sha.univ-poitiers.fr/philo/
Le site est périodiquement mis à jour. La totalité des informations utiles concernant les activités,
les enseignements et l’actualité du Département sont disponibles sur le site. L’étudiant peut s’y
reporter régulièrement. L’attention est attirée tout particulièrement sur le lien « informations
aux étudiants » dans la rubrique « informations pratiques » sur la page d’accueil.
Secrétariat du Département de Philosophie : Chantal Vincelot
Tél : 05.49.45.45.48.
e-mail : [email protected]
Jours et heures d’ouverture au public :
Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi et Vendredi : de 8 H 30 à 12 H et de 13 H 30 à 16 H 30
Directeur du Département : M. Philippe Grosos
Tél : 05.49.45.44.03.
e-mail : [email protected]
• Responsable des Relations Internationales : Arnaud François
• Référent insertion : Arnaud François
• Responsable de la Licence : Thomas Boyer-Kassem
• Responsable double licence Philosophie-Droit : Alexis Cukier
• Responsable du Master : Sylvain Roux
• Responsable de la préparation à l’Agrégation et au CAPES : Philippe Grosos
• Responsable de l’Équipe d’Accueil (EA 2626 - MAPP) : Gilles Marmasse
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NOMS et SPÉCIALITÉS des
ENSEIGNANTS-CHERCHEURS DU DÉPARTEMENT
Professeurs :
Arnaud FRANÇOIS – [email protected]
enseignement : philosophie allemande, philosophie générale.
recherche : philosophie de la vie et du vivant, philosophies allemande et française,
philosophie et littérature.
Philippe GROSOS – [email protected]
enseignement : philosophie allemande, phénoménologie, esthétique.
recherche : idéalisme allemand, phénoménologie, esthétique
Gilles MARMASSE – [email protected]
enseignement : philosophie générale, histoire de la philosophie moderne et
contemporaine, philosophie morale et politique
recherche : histoire de la philosophie allemande, philosophie morale et politique.
Sylvain ROUX – [email protected]
enseignement : histoire de la philosophie antique et antiquité tardive, métaphysique,
esthétique, philosophie politique.
recherche : Histoire du platonisme, néoplatonisme ; histoire de la métaphysique ;
philosophie française contemporaine.
Maîtres de Conférences :
Thomas BOYER-KASSEM – [email protected]
enseignement : philosophie des sciences, épistémologie, logique, philosophie
analytique, histoire des sciences.
recherche : épistémologie sociale, relations sciences-société, philosophie de la
physique, métaphysique des sciences.
Alexis CUKIER – [email protected]
enseignement : philosophie morale et politique, philosophie anglosaxonne, philosophie
contemporaine
recherche : philosophie sociale et politique, Théorie critique, marxisme, philosophie et
sciences sociales
Alexandra ROUX – [email protected]
enseignement : philosophie du XVIIe siècle (Descartes, Leibniz, Malebranche,
Berkeley), philosophie allemande (Fichte, Schelling), philosophie générale ;
recherche : Malebranche et sa réception, Schelling, Eschenmayer, fidéisme, théologie
spéculative.
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A.T.E.R. :
- Camille de Vulpillières – [email protected]
Chargés de cours :
- David ANNONIER : [email protected]
- Ugo BATINI : [email protected]
- Victor BEGUIN : [email protected]
- Laurence CHARPENTIER : [email protected]
- Arnaud DESJARDIN : [email protected]
- Alexandre FILLON : [email protected]
- Marie-Hélène LUÇON : [email protected]
- Johann MICHEL : [email protected]
- Emmanuel NAL : [email protected]
- Benoît PAIN : [email protected]
-Ernesto RUIZ-ELDREDGE : [email protected]
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(MAPP, Équipe d’accueil 2626)
Directeur : G. Marmasse
Directrice-adjointe : A. Roux
Secrétaire : Chantal Vincelot
Tél.: 05.49.45.45.48.
e-mail : [email protected]
Site internet : http://philo.labo.univ-poitiers.fr
L’équipe d’accueil Métaphysique Allemande et Philosophie Pratique (MAPP, EA 2626) est
rattachée à l’École doctorale Humanités de l’Université de Poitiers.
Héritier d’une tradition prestigieuse d’étude de l’idéalisme allemand, le MAPP s’articule
désormais en trois axes : histoire de la philosophie allemande ; métaphysiques,
phénoménologie, logique ; philosophie pratique.
I- AXES DE RECHERCHE
Histoire de la philosophie allemande
Métaphysiques, phénoménologie, logique
Philosophie pratique
II- COMPOSITION DE L’ÉQUIPE
Membres titulaires :
Thomas BOYER-KASSEM
Solange CHAVEL
Alexis CUKIER
Arnaud FRANÇOIS
Philippe GROSOS
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Gilles MARMASSE
Alexandra ROUX
Sylvain ROUX
Membres associés :
Enseignants-chercheurs associés au laboratoire
Andrea BELLANTONE, professeur à l’université catholique de Toulouse
Michel BOUDOT, maître de conférences à l’UFR de droit de l’université de Poitiers
Giorgios FARAKLAS, professeur à l’université Panteion des sciences sociales et politiques
d’Athènes
Susanna LINDBERG, professeure à l’université de Tempere (Finlande)
Alain Patrick OLIVIER, professeur à l’université de Nantes
Roberta PICARDI, professeure à l’université du Molise à Campo Basso (Italie)
Enseignants de classes préparatoires et du secondaire
Victor BÉGUIN, professeur agrégé
Christel BOULINEAU, inspectrice de l’Education nationale
Anne CHARPENTIER, professeure de philosophie au lycée Berthelot de Châtellerault
Arnaud DESJARDIN, professeur agrégé de philosophie, formateur à l’ESENESR
François FELIX, professeur de philosophie au Gymnase de Nyon (Suisse)
Simon LEMOINE, professeur dans l’académie de Poitiers
Emmanuel NAL, maître de conférences en philosophie et anthropologie au sein du
département des sciences de l’éducation de l’université de Mulhouse
Philippe SOUAL, professeur de classes préparatoires littéraires au lycée Fermat de Toulouse
III- SÉMINAIRES DE L’ANNÉE 2019-2020
Thème : Nature et environnement
Le calendrier des séances sera précisé en septembre 2019 sur le site de l’équipe.
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Sociétés et Associations liées au Département de Philosophie
L’Association des Professeurs de Philosophie de l’Académie de Poitiers.
L’A.P.P.A.P. créée en 1986 par des professeurs de philosophie du secondaire et de l’université
regroupe aujourd’hui plus de la moitié des professeurs de l’académie de Poitiers.
L’association n’est pas une régionale de l’APPEP (Association des professeurs de philosophie
de l’enseignement public) mais une association académique indépendante, ce qui lui garantit
l’autonomie de son fonctionnement et de ses décisions.
L’association est un interlocuteur reconnu par le rectorat mais aussi par le ministère de
l’Education Nationale. Depuis l’année 2001, elle prend part à la réflexion sur la réforme des
programmes de philosophie du secondaire en siégeant d’une part à la commission suivi de
programmes, d’autre part au groupe d’experts.
Ses activités disciplinaires :
- Elle organise des conférences
- Elle participe à l’organisation des journées de formations permanentes
- Elle a organisé avec la mairie de Poitiers des nuits philosophiques
- Elle publie un bulletin (distribué gratuitement)
L’Association PASSAGES
Présidente : Anaïs Dubourg-Bataille – [email protected]
Association des étudiants de philosophie de Poitiers qui entendent promouvoir leur discipline
par la curiosité et le sens critique. Soucieuse d’interdisciplinarité, l’association souhaite ouvrir
le dialogue avec le cinéma, le théâtre, la sociologie.
Elle a, à cette fin, élaboré plusieurs projets :
- Philosophie et cinéma
- Philosophie et théâtre
- Exposition photographique
- Série de conférences
- Semaine citoyenne
- Cercle de lecture
- La philosophie à la rencontre des lycéens
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Responsable : Arnaud François
Le Département de Philosophie de l’Université de Poitiers est signataire d’un accord
Erasmus (échange d’étudiants en Europe) avec les Universités de Munich (Ludwig-Maximilian
Universität, LMU), de Wuppertal, d’Iéna et de Würzbourg (Allemagne), de Louvain-la-Neuve
(Belgique), de Grenade, de Madrid (Universidad Complutense de Madrid), d’Oviedo et de
Valence (Espagne), de Dublin (University College, Irlande), de Messine (Italie), de Prague
(Université Charles, République tchèque), de Bucarest, de Cluj-Napoca (Université Babes
Bolyai) et de Craiova (Roumanie).
Par ailleurs, le département est lié, par des conventions d’échange d’étudiants, avec
plusieurs universités à l’extérieur de l’Europe, notamment avec l’Université de Montréal
(Canada) et avec plusieurs universités en Colombie. Pour plus d’informations, se renseigner
auprès du (ou de la) responsable des relations internationales au sein du département de
philosophie.
Ces échanges peuvent, selon les accords, concerner des étudiants et étudiantes de
licence, de master, et / ou de doctorat.
Selon les cas également, les cours sont délivrés en français, en anglais, ou dans la langue
officielle du territoire d’accueil. Sur le site du département de philosophie (onglet « Relations
Internationales », à gauche de l’écran) figurent tous les liens internet permettant de se
renseigner à ce sujet.
14
LICENCE
Présentation générale
Responsable de la LICENCE de Philosophie : Thomas BOYER-KASSEM
Responsable de la LICENCE de Philosophie-Droit : Alexis CUKIER
Le Département de Philosophie de l’Université de Poitiers offre deux formations en Licence
Sciences Humaines et Sociales : l’une avec Mention Philosophie, l’autre avec double mention
Philosophie et Droit (en lien avec l’UFR de Droit).
Contenu de l’enseignement proposé (pour la philosophie) :
• des cours couvrant toutes les périodes de l’histoire de la philosophie : Philosophie
Antique, Philosophie du Moyen-Âge, Philosophie Moderne (XVIIe et XVIIIe siècles :
de Descartes à Diderot et Rousseau ; Philosophie allemande : de Kant à Marx),
Philosophie Contemporaine (Phénoménologie : Husserl et Heidegger, Philosophie
Française, Philosophie analytique anglo-saxonne)
• de multiples domaines d’enseignement : métaphysique, logique, philosophie morale et
politique, philosophie du langage, épistémologie, histoire et philosophie des sciences,
esthétique, concepts du monde contemporain
• des formations complémentaires : des cours de langue vivante et de méthodologie, des
parcours complémentaires au choix dans d’autres disciplines en Sciences Humaines
Cet enseignement est encadré par un dispositif pédagogique exigeant :
• en 1ère et 2e année (L1 et L2) les étudiants sont encadrés par le professeur responsable
de l’année, avec l’aide des tuteurs
• Le tutorat est assuré par les meilleurs étudiants de quatrième ou cinquième année : aide
individuelle aux étudiants, exercices personnalisés en petits groupes à la demande.
• des travaux dirigés hebdomadaires assurés par les enseignants : exposés, devoirs sur
table, devoirs à domicile. Les travaux dirigés donnent lieu à une évaluation qui
intervient dans la note de contrôle continu.
La Licence se fait en trois ans (six semestres) à la fin desquelles l’étudiant reçoit (en cas de
réussite aux examens) son diplôme.
Pour la double licence Philosophie-Droit, chaque semestre comprend six UE disciplinaires : 3
UE de Philosophie et 3 UE de droit, à quoi s’ajoutent une UE de Langues vivantes et une UE
Outils compétences transversales.
Pour la licence mention philosophie, chaque semestre comprend quatre UE disciplinaires de
philosophie à quoi s’ajoutent une UE de Langues vivantes et une UE Outils compétences
transversales. Au cours de la licence, la spécialisation est progressive : en L1, les cours sont
communs à tous les étudiants ; en L2, une option est à choisir parmi Philosophie,
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Anthropologie, Sciences politiques, Presse et métiers de la communication, International,
Préparation MEEF ; en L3, cette option est poursuivie au sein d’un « parcours ».
Une licence professionnelle est accessible à partir de la L3.
Ce cadre unique pour toutes les mentions, ainsi que la possibilité de bi-disciplinarité offerte aux
étudiants, permettent de faciliter les changements d’orientation des étudiants tout au long du
cursus Licence. Les parcours pré-professionnalisants sont enfin conçus comme une préparation
à une orientation post-licence pour les étudiants ne souhaitant pas obligatoirement s’engager
dans un Master.
Pour plus de renseignements :
http://formations.univ-poitiers.fr/plugins/poitiers/odf/_content/program-licence-philosophie-
2.pdf
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2ème PARTIE :
PROGRAMMES DES COURS & T.D.
LICENCE, MASTER, CONCOURS
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PROGRAMMES DES COURS & T.D.
de la LICENCE 2019-2020
Licence Première Année
Semestre 1
Mention Philosophie et Mention double licence Philosophie-Droit
UE 1 – Histoire de la philosophie ancienne – H1PH101U
- Histoire de la philosophie ancienne 1 – H1PH101M
S. Roux : « Introduction à la philosophie de Platon » – 12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM : Mardi de 14 H à 15 H
TD Gr 1 : vendredi de 14 H à 15 H
TD Gr 2 : vendredi de 15 H à 16 H
Ce cours a pour objectif de présenter les grands aspects de la pensée platonicienne et
d’introduire à une lecture des principaux Dialogues. En s’appuyant sur certains textes essentiels,
il étudiera plus particulièrement trois thèmes. Le premier concernera la nature et le devenir de
l’âme. Son traitement permettra de comprendre la théorie des vertus et l’analyse des conduites
humaines dans l’éthique de Platon. Le second thème concernera l’existence des formes
intelligibles (les Idées) et conduira à analyser le statut du monde sensible et la question de la
connaissance. Enfin, le dernier thème portera sur le gouvernement de la cité et le problème des
régimes politiques.
Le TD consistera en l’étude de textes importants de la pensée platonicienne, afin de se
familiariser avec la méthode d’explication des textes anciens.
Bibliographie : les textes de Platon sont disponibles en GF (volumes séparés ou regroupés en
un seul volume : Œuvres complètes, sous la direction de L. Brisson, Paris, Flammarion, 2008).
Pour une présentation générale, voir : L. Robin, Platon [1935], Paris, PUF, 1997 ; M. Dixsaut,
Platon, Paris, Vrin, 2003. Les concepts principaux sont analysés par L. Brisson et J.-F. Pradeau,
Dictionnaire Platon, Paris, Ellipses, 2007. Une présentation des grands textes est donnée par
L. Mouze, Platon, Paris, Hachette « Supérieur » (coll. Prismes), 2001.
- Histoire de la philosophie ancienne 2 – H1PH102M
Laurence Charpentier : « L’Épicurisme antique » – 12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM : mercredi de 17 H à 18 H
TD Gr 1 : mercredi 18 H à 19 H
TD Gr 2 : mercredi 19 H à 20 H
La philosophie épicurienne se soucie avant tout d’élaborer une éthique. Cette éthique ne
saurait néanmoins être comprise qu’en lien avec la théorie de la connaissance et la philosophie
de la nature développées par l’épicurisme. C’est en étudiant ces différents aspects que nous
pourrons saisir la rigueur de la démarche philosophique de cette École.
18
Bibliographie :
Épicure. Lettres, maximes, sentences, trad. et commentaires de J.- F. Balaudé, Livre de Poche,
1994.
Lucrèce. De la nature, trad. de J. Kany-Turpin, Garnier-Flammarion, 1997. Rodis-Lewis, G., Epicure et son école, Gallimard, 1976.
UE2 – Philosophie morale et politique – H1PH102U
- Philosophie morale et politique 1 – 12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – H1PH103M
C. de Vulpillières : « Le cosmopolitisme »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – Mardi de 15 H à 18 H
CM : Mardi de 15 H à 16 H
TD Gr 1 : mardi de 16 H à 17 H
TD Gr 2 : mardi de 17 H à 18 H
Ce cours s’interrogera sur la façon dont on peut envisager aujourd'hui une unité politique
à l’échelle de l’humanité, par contraste avec la conception antique du cosmopolitisme : si l’on
ne peut plus concevoir les hommes comme également soumis à une loi naturelle organisant le
cosmos, quel peut être le fondement d’une communauté politique universelle, et comment doit-
elle s’articuler avec les communautés particulières déjà constituées ? C’est le surgissement de
problèmes transnationaux liés à la mondialisation et au changement climatique qui explique la
résurgence actuelle de ce thème. Il s’agira d’étudier les thèses en faveur d’une organisation
politique à l’échelle mondiale mais aussi d’un système de redistribution des richesses entre
Etats.
Bibliographie :
- Kant, Projet de paix perpétuelle
- Beck, Qu’est-ce que le cosmopolitisme ?
- Archibugi et Held, Cosmopolitan Democracy
- Beitz, Political Theory and International Relations
- Philosophie morale et politique 2 – H1PH104M
A. Cukier : « Le contrat social »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM : Mardi de 19 H à 20 H
TD Gr 1 : mardi de 17 H à 18 H
TD Gr 2 : mardi de 18 H à 19 H
Ce cours propose d’examiner la notion de « contrat social », fondamentale dans le
moment moderne de la philosophie politique. Nous lirons les principaux chapitres qui lui sont
consacrés dans deux œuvres majeures de ce moment philosophique : le Léviathan de Thomas
Hobbes (1588-1679), paru en 1651 et Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
paru en 1762. On examinera particulièrement la manière dont une nouvelle conception des
rapports entre anthropologie et politique permettent à ces deux auteurs de redéfinir, autour du
contrat social (ou pacte social), les concepts de droit, de loi et de gouvernement.
19
Bibliographie :
- Thomas Hobbes, Léviathan, ou Matière, forme et puissance de l'État chrétien et civil,
Gallimard, « Folio Essais », 2000.
- Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social, Flammarion, « GF », 2001.
Cours à destination des étudiants de la double licence mention « Philosophie-Droit » :
UE3 – Problèmes fondamentaux de la philosophie
J. Michel – « Comprendre et interpréter »
24 H TD – lundi de 10 H à 12 H
Avant d’être un ensemble de techniques savantes (philologiques, juridiques...),
l’interprétation se joue dans nos activités ordinaires. Quand interprète-t-on ? L’être humain ne
passe pas son temps à interpréter dans la vie de tous les jours : dans les activités routinières, la
compréhension immédiate suffit. L’interprétation se justifie lorsque nous sommes confrontés à
un sens problématique.
Bibliographie :
H-G. Gadamer, Vérité et méthode. Les grandes lignes d’une herméneutique philosophique,
Paris, Seuil, 1996.
P. Ricœur, Du texte à l’action, Paris, Seuil, 1998.
J. Michel, Homo interpretans, Paris, Hermann, 2017.
Cours à destination des étudiants de la licence mention « Philosophie » :
UE3 – Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 1 – H1PP101M
U. Batini : « La vérité du mythe »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 11 H à 13 H
Nous chercherons à déterminer, à partir de l’opposition classique que l’on a pu poser
entre le mythe et la philosophie, quel est le régime de signification propre au mythe. Il s’agira
d’interroger la façon dont le mythe permet de réfléchir l’origine puis de penser la logique
inhérente à son développement afin de constituer au sens propre une mythologie. Nous nous
appuierons pour cela sur les travaux de Cassirer et Lévi-Strauss, ce qui nous permettra de nous
questionner sur la permanence d’une pensée mythique.
Bibliographie :
- Pradeau, Les Mythes de Platon, Paris, GF, 2004
- Vernant, Mythe et pensée chez les Grecs, Paris, La Découverte, 2005
- Cassirer, Essai sur l’homme, Paris, Les Éditions de Minuit, 1975
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2 – H1PP102M
Marie-Hélène Luçon : « Freud, Malaise dans la civilisation »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi de 9 H à 11 H
20
Freud, qui était psychanalyste et non pas philosophe, n’a cessé de mettre en évidence la
portée philosophique et anthropologique de ses découvertes. Au-delà de sa réflexion sur l’art et
sur la religion, Malaise dans la civilisation est une méditation sur la condition humaine et ce
que l’on peut attendre de la culture dans son rapport à l’agressivité humaine. De quelle nature
est le malaise dont il est fait ici état ? Constitue-t-il un horizon indépassable de la condition
humaine ?
Bibliographie :
- Freud, Cinq leçons sur la psychanalyse, éd. Petite Bibliothèque Payot, Paris, 2015
- Freud, Le malaise dans la culture, trad.fr Dorian Astor, éd. G.F, 2010
- Revue Française de Psychanalyse, 1993, n°57-4, « Malaise dans la civilisation »
UE4 – Problèmes fondamentaux de la philosophie
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 1 – H1PP103M
Arnaud Desjardin : « La technique »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – Vendredi de 17 H à 19 H
Ce cours fait le constat que notre époque contemporaine, ayant perdu de vue la
technique, parle plutôt, avec une fascination ou une crainte irrationnelles, de technologie,
conçue comme l’application industrielle du progrès scientifique. Or chez les Anciens, tekhnê
désignait un savoir-faire efficace, distinct de la simple expérience par la connaissance de la
règle, et renvoyant tout aussi bien à l’architecture qu’à la médecine ou à la rhétorique. Il s’agira
donc ici d’interroger le rapport de la technique à la nature, mais également de caractériser sa
relation au savoir scientifique. La technophobie et la technophilie contemporaines ne
témoignent-elles pas avant tout d’une mécompréhension de la réalité profonde de la technique ?
Bibliographie :
- Aristote, Physique, livre II.
- René Descartes, Discours de la méthode [1637], 6ème partie.
- Martin Heidegger, « La Question de la technique » [1954], dans Essais et Conférences, Paris,
Gallimard, coll. « Tel ».
- Gilbert Simondon, Du mode d’existence des objets techniques [1958], Paris, Aubier, 2012.
- Jürgen Habermas, La technique et la science comme idéologie [1973], Paris, Gallimard, coll.
« Tel ».
- Jean-Pierre Seris, La technique [1994], Paris, PUF, 2013.
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 2 – H1PP104M
David Annonier : « Vérité et méthode »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – Lundi de 11 H à 13 H
Si, selon le précepte de Descartes, toute recherche de vérité requiert la mise en œuvre
d’une méthode, comment s’assurer de la fiabilité de cette méthode ? Se donner une méthode et
la suivre n’implique-t-il pas d’avoir déjà une certaine idée du vrai ?
L’objectif de ce cours consistera à mettre en lumière ce cercle en parcourant quelques textes
classiques de l'histoire de la philosophie.
21
Une bibliographie précise sera donnée à la rentrée mais la lecture de l'article “la vérité” d’Anissa
et Pierre Henri Castel (Notions de philosophie II, éd.Folio) accompagnera de manière utile le
cours.
UE 5 – Langues vivantes
- Anglais : L’emploi du temps vous sera communiqué à la rentrée
- Espagnol : Lundi de 18 H 30 à 20 H 30 à la Maison des Langues
UE 6 – Outils et compétences transversales – H1PH1C1U
- Méthodologie du travail universitaire – H1PH1C1M 6 H
(cours assuré par Hélène Olivesi)
- Numérique – H1PH1C2M 10 H
(cours assuré par Marie Cloutour)
- Recherche documentaire – H1PH1C3M 8 H
(cours assuré par Fabienne Lancella)
Semestre 2
UE 1 – Histoire de la philosophie classique – H1PH201U
- Philosophie classique 1 – H1PH201M
Ph. Grosos : « Le scepticisme de Montaigne »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM mardi de 8 H à 9 H
TD Gr 1 : mardi de 9 H à 10 H
TD Gr 2 : mardi de 10 H à 11 H
L’objet de ce cours est d’introduire à la philosophie de Montaigne. Pensée de la relativité
des cultures, ce philosophe a renouvelé la tradition sceptique en développant une sagesse toute
méditative. Il s’agira d’en comprendre les enjeux en abordant quelques-uns des thèmes
développés dans les Essais : la raison, les sens, le bien présent, l’amitié, la coutume, les lois, la
mort.
Bibliographie :
- Michel de Montaigne : Essais, GF, 3 volumes
- Jean Starobinski, Montaigne en mouvement, Paris, Gallimard, 1982
- Paul Mathias, Montaigne, Paris, Vrin, 2006
- Philosophie classique 2 – H1PH202M
A. François : « Introduction à la pensée de Spinoza »
22
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP -
CM mercredi de 16 H à 17 H
TD Gr 1 : mercredi de 17 H à 18 H
TD Gr 2 : mercredi de 18 H à 19 H
Ce cours consistera dans l’étude d’une des philosophies majeures de l’âge classique, à
savoir celle de Spinoza (1632-1677). Il s’agira, en suivant le plan de l’ouvrage principal de cet
auteur (l’Éthique, publication posthume en 1677), de ressaisir les grands axes de sa pensée,
mais aussi, par là même, de percevoir la singularité de cette pensée par rapport à celles des
autres grands métaphysiciens de l’âge classique, d’une part celle de son grand prédécesseur
Descartes, d’autre part celles de ses principaux contemporains (Leibniz en particulier).
Bibliographie :
- Deleuze, Gilles, Spinoza et le problème de l’expression, Paris, Minuit, coll. « Arguments »,
1968, 322 p.
- Macherey, Pierre, Introduction à la lecture de l’Éthique de Spinoza, Paris, PUF, coll.
- Matheron, Alexandre, Individu et communauté chez Spinoza, Paris, Minuit, coll. « Le sens
commun », 1969, 647 p.
- Moreau, Pierre-François, Spinoza, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 128 p.
- Moreau, Pierre-François, Spinoza, Paris, PUF, coll. « Épiméthée », 2e éd., 624 p.
- Spinoza, Baruch, Éthique, trad. Bernard Pautrat, Paris, Seuil, coll. « Points », 3e éd., 713 p.
UE 2 – Logique et philosophie des sciences – H1PH202U
- Logique – H1PH203M
Th. Boyer-Kassem : « Introduction à la logique propositionnelle »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM mardi de 12 H à 13 H
TD Gr 1 : mardi de 10 H à 11 H
TD Gr 2 : mardi de 11 H à 12 H
Comment reconnaître un argument fallacieux d’un argument valide, en philosophie ou
ailleurs ? Y a-t-il des règles à suivre pour conduire une bonne déduction ? La théorie de la
logique propositionnelle, que nous étudierons, propose de répondre à ces questions grâce à une
formalisation des propositions du langage naturel. On s’intéressera notamment aux conditions
de validité d’un argument, à la syntaxe et à la sémantique des propositions logiques. Le cours
s’appuiera sur des exercices, distribués en cours.
- Philosophie des sciences – H1PH204M
Th. Boyer-Kassem : « Qu’est-ce qu’une preuve scientifique ? »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM jeudi de 12 H à 13 H
TD Gr 1 : jeudi de 10 H à 11 H
TD Gr 2 : jeudi de 11 H à 12 H
Ce cours introduira à la philosophie des sciences à travers l’étude du concept de « preuve
scientifique ». L’idée qu’il existe des preuves scientifiques de certaines choses est souvent
invoquée dans le discours commun sur la science, par exemple lorsqu’on parle des « preuves
23
scientifiques du réchauffement climatique ». On étudiera le problème classique de l’induction
de Hume, les concepts de réfutation et de corroboration de Popper, la pensée de Kuhn sur le
choix des théories, ou encore le concept de preuve statistique.
Bibliographie :
- Hume, D. (1748/2006), Enquête sur l’entendement humain, Paris, GF Flammarion,
- Kuhn, T. S. (1962/1983), La structure des révolutions scientifiques, Paris, Flammarion.
- Popper, K. (1959), La logique de la découverte scientifique, Payot.
UE 3 –Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre – H1PH203U
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 1 – H1PH205M
G. Marmasse : « Lecture des Méditations métaphysiques de Descartes »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP
CM jeudi de 8 H à 9 H
TD Gr 1 : jeudi de 9 H à 10 H
TD Gr 2 : jeudi de 10 H à 11 H
Comment me convaincre que je ne suis pas le jouet d'un « mauvais génie, non moins
rusé et trompeur que puissant », qui entretiendrait mes sens dans l'illusion d'une réalité ? Or,
dans ce cas même, « je suis », puisque je doute... Nous étudierons dans ce cours les démarches
démonstratives des Méditations métaphysiques, dans le but, à la fois, de s’initier à la pensée de
Descartes et d’approfondir la méthode de l’explication de texte.
Bibliographie :
- DESCARTES René, Méditations métaphysiques : objections et réponses suivies de quatre
Lettres, Paris, GF-Flammarion, 2011.
- ARBIB Dan, Les Méditations métaphysiques objections et réponses de Descartes : un
commentaire, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2019.
- RODIS-LEWIS Geneviève, Descartes, Paris, Livre de poche, coll. « Textes et débats », 1984.
(Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de semestre.)
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2 – H1PH206M
A. Roux : « La liberté »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP - mercredi de 14 H à 16 H
Plus qu’une notion, la liberté est un problème. On s’attachera à l’explorer en montrant
tout d’abord que cette notion renvoie à une réalité dont l’existence s’avère problématique : on
fera alors le point sur son rapport à des notions connexes, celles de causalité, de contingence et
de nécessité, de fatalisme et de déterminisme. On verra par ailleurs que sa définition divise les
philosophes, ce que l’on précisera en étudiant les différentes manières de concevoir la liberté,
que ce soit comme puissance, puissance d’agir, pouvoir de choix, pouvoir de transgression, ou
comme indépendance, autonomie, maîtrise de soi, création de soi.
On s’appuiera sur le recueil de textes choisis & présentés par A. Hatzenberger (éd.) dans le
volume de poche La liberté (Garnier-Flammarion, coll. Corpus).
24
UE 4 – Option Philosophie : Problèmes fondamentaux de la philosophie – H1PO206N
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 1 – H1PP201M
B. Pain : « L’homme et la nature : du cosmos divin à la biosphère »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – vendredi de 14 H à 16 H
Il s’agit de retracer les grandes étapes de la représentation de la nature dans la
philosophie occidentale et du sens que l’homme donne à sa présence dans l’univers, ou, plus
précisément, dans son environnement biologique. Si la vision dominante de l’Antiquité se
caractérise par une conception holistique qui voit la nature comme un tout divin dont l’homme
est une partie subordonnée, les monothéismes, à la fois rejetteront la divinité de la nature et
subordonneront entièrement sa finalité à l’existence et au salut de l’humanité. Ils prépareront
ainsi à la fois l’approche scientifique (au sens des sciences expérimentales) de la nature, et le
projet de domination technique de celle-ci nées l’époque moderne. Notre époque revient de
façon critique sur ces deux piliers de la modernité et cherche à concevoir à nouveau la nature
comme un tout face auquel l’homme n’est pas en situation d’extériorité et de surplomb. S’agit-
il pour autant de revenir à des conceptions oubliées ?
Bibliographie :
- Platon, Les lois, livre X ;
- Aristote, Physique, livre I et II,
- Lucrèce, De la nature (surtout livres I à III) ;
- Bacon, Novum Organon, Préface et livre I,
- Descartes, Discours de la méthode, sixième partie ;
- Heidegger, « La question de la technique » (dans Essais et 11 conférences)
- Prigogine et Stengers, La nouvelle alliance, Paris, Gallimard, 1979
- Serres, Le contrat naturel, Paris, François Bourdin, 1990
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 2 – H1PP202M
Marie-Hélène Luçon : « La connaissance de l’être »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – vendredi entre 16h et 20h
La distinction entre l’être et l’apparence conduit à s’interroger sur la possibilité, pour l’homme,
de dépasser les apparences pour accéder à la connaissance de ce qui est vraiment.
À partir de quatre auteurs (Platon, Kant, Nietzsche, Bergson), il s’agira d’examiner les
problèmes posés par cette connaissance. Est-elle possible ou impossible ? La sensibilité est-elle
l’obstacle ou le levier de cette connaissance ? Quel statut ontologique accorder au devenir ?
Bibliographie :
Platon, République L. VII, éd. G.F
Platon, Phédon, éd.G.F
Kant, Critique de la Raison Pure, « Préface » et « Esthétique Transcendantale », éd.G.F
Nietzsche, Le crépuscule des idoles, « comment, pour finir, le « monde vrai » devint une
fable », éd. G.F
Bergson, La pensée et le mouvant, « L’introduction à la métaphysique » et « La perception du
changement », éd.G.F
UE 5 – Langues vivantes
25
- Anglais : L’emploi du temps vous sera communiqué à la rentrée
- Espagnol : L’emploi du temps vous sera communiqué à la rentrée
UE 6 – Outils et compétences transversales – H1PH2C1U
- Recherche documentaire – H1PH2C1M 8 H
(cours assuré par Fabienne Lancella)
- Numérique – H1PH2C2M 10 H
(cours assuré par Marie Cloutour)
- Projet personnel et professionnel de l’étudiant – H1PH2C3M 4 H
L’unique cours de l’UE 6 de la double licence Philosophie-Droit est mutualisé avec le
cours de l’UE3-1
Licence Deuxième Année
Semestre 3
UE 1 – Histoire de la philosophie moderne – H2PH301U
Histoire de la philosophie moderne 1 – H2PH301M
B. Pain : « Introduction à la philosophie théorique de Kant »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – vendredi de 14 H à 16 H
Ce cours se proposerait d’introduire à la théorie de la connaissance, de l’expérience et
de l’objectivité chez Kant. Il serait consacré à la lecture de l’Esthétique transcendantale, de
l’Analytique des concepts, du Schématisme et de l’Analytique des principes dans la Critique
de la raison pure (1781 et 1787).
Bibliographie :
- Kant, Critique de la raison pure, trad. Alexandre J.-L. Delamarre et François Marty à partir
de la traduction de Jules Barni, Paris, Gallimard, coll. « Folio ».
- Castillo M., Kant. L’invention critique, Paris, Vrin, coll. « Bibliothèque des Philosophies »,
1997
- Eisler R., Kant-Lexikon, trad. Anne-Dominique Balmès et Pierre Osmo, Paris, Gallimard, coll.
« Tel », 2011
- Philonenko A., L’œuvre de Kant, Paris, Vrin, coll. « À la recherche de la vérité », 2 tomes,
rééd. 1996
- Rivelaygue J., Leçons de métaphysique allemande, Paris, Grasset, 1992.
Histoire de la philosophie moderne 2 – H2PH302M
Marie-Hélène Motard : « Les Pensées de Pascal »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi de 11 H à 13 H
Les Pensées de Pascal, éditées pour la première fois en 1670, correspondent à des
fragments de réflexion rédigés par Pascal tandis qu’il projetait d’écrire une Apologie de la
religion chrétienne, un projet qui fut interrompu par la maladie et la mort. Est-il possible, à
26
partir de ces fragments, de reconstituer ce qui ferait l’unité de la pensée de Pascal ? Peut-on
parler d’une philosophie de Pascal ?
Bibliographie :
- Pascal, Pensées, Texte établi par Léon Brunschvicg, chronologie, introd., notes, archives de
l'œuvre, index par Dominique Descotes, Paris, Flammarion, 1992. 376 p. (GF)
- Brun, J., La Philosophie de Pascal, Paris, Presses universitaires de France, 1992.
- Magnard, P., Le Vocabulaire de Pascal, Paris, Ellipses, 2001 ; Pascal, La clé du chiffre, Paris,
La table ronde, 2007
UE 2 – Art & langage – H2PH302U
- Philosophie de l’art – H2PH303M
Ph. Grosos : « Le matérialisme pictural de Diderot »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 10 H 30 à 12 H 30
Bien qu’il n’ait découvert qu’assez tardivement la peinture, Diderot y a consacré de
profondes méditations dans ses Salons, de 1759 à 1781. Or, loin d’être sans rapport avec son
matérialisme, celles-ci permettent d’aborder à leur façon, l’ensemble de sa pensée
philosophique.
Bibliographie :
- Denis Diderot, Œuvres IV, Esthétique – Théâtre, Paris, Robert Laffont, collection
« Bouquins », 1996
- Colas Duflo, Diderot philosophe, Classiques Champion, 2013
Annie Ibrahim, Diderot, Paris, Vrin, 2010
- Philosophie du langage – H2PH304M
Victor Béguin : « La traduction comme problème philosophique »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi de 16 H à 18 H
La traduction est une activité éminemment paradoxale : elle est à la fois quotidiennement et très
diversement pratiquée, et le plus souvent déclarée infidèle et donc impossible par essence. Entre
une pratique non théorisée et une théorie où l'adage « traduire, c'est trahir » barre tout accès à
une véritable réflexion, il nous semble essentiel d'interroger la traduction elle-même
comme problème philosophique. Cela permettra d'aborder de manière concrète, c'est-à-dire à
partir de la diversité des langues et des pratiques discursives, certains des grands problèmes que
pose le langage humain. Nous travaillerons à partir d'un corpus de textes théoriques allemands
qui, chacun à leur manière, partent d'une interrogation sur la traduction pour proposer des
réflexions générales sur le langage : seront ainsi étudiés des textes de Goethe, Humboldt,
Schleiermacher, Hölderlin et Benjamin. Les textes étudiés seront systématiquement distribués
en cours.
Bibliographie :
- F. Schleiermacher, Des différentes méthodes du traduire, trad. Antoine Berman et Christian
Berner, Paris, Seuil, 1999.
- W. von Humboldt, Sur le caractère national des langues et autres écrits sur le langage, trad.
27
Denis Thouard, Paris, Seuil, 2000.
- W. Benjamin, « La tâche du traducteur », dans Œuvres, t. I, trad. Maurice de Gandillac, Paris,
Gallimard, 2000.
- Antoine Berman, L'Épreuve de l'étranger, Paris, Gallimard, 1984.
UE 3 – Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre – H2PH303U
Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 1 – H2PH305M
A. Cukier : « Le pouvoir : à partir de Surveiller et Punir de Michel Foucault »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 14H à 16H
Ce cours propose d’examiner la notion philosophique de pouvoir à partir d’une lecture
de l’ouvrage Surveiller et Punir (1975) de Michel Foucault (1926-1984). On examinera
particulièrement la manière dont l’auteur, autour de ce qu’il nomme alors une « anatomie du
pouvoir », cherche à élaborer une conception stratégique du pouvoir, ce dernier n’étant plus
défini comme quelque chose qu’on pourrait posséder, comme un outil en vue d’une fin, mais
comme un ensemble complexe de techniques de contrôle social qui visent des objectifs locaux
dans des institutions particulières (notamment la prison, mais aussi l’hôpital et l’usine). En lien
avec cet ouvrage, on lira aussi d’autres textes de Foucault consacrés à cette approche stratégique
du pouvoir dans les années 1970, et on interrogera leur pertinence pour concevoir les formes
contemporaines du pouvoir.
Bibliographie :
- Michel Foucault, Surveiller et Punir. Naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975
- Michel Foucault, Dits et écrits, II, tome IV, Paris, Gallimard, 1994.
Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2 – H2PH306M
A. François : « Kant, Vers la paix perpétuelle »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi de 14 H à 16 H
Ce cours consistera dans la lecture d’un certain nombre de passages du bref mais
difficile texte Vers la paix perpétuelle (1795-1796), qui, au-delà même du problème qui
transparaît derrière son titre, constitue l’une des contributions majeures de Kant à la philosophie
politique. Une confédération entre États se réduit-elle à la cessation des conflits entre eux ?
Quelle est la différence entre un droit international et un véritable droit cosmopolitique ? À
quelles conditions un traité international peut-il être dénoncé par l’une de ses parties ? Ces
questions, dont l’actualité transparaît immédiatement, reçoivent, de la part de Kant, une réponse
qui est constitutive de notre modernité philosophique.
Bibliographie :
- Eisler, Rudolf, Kant-Lexikon, trad. Anne-Dominique Balmès et Pierre Osmo, Paris,
Gallimard, coll. « Tel », 2011, t. I 592 p., t. II 518 p.
- Kant, Immanuel, Vers la paix perpétuelle (1795-1796), trad. Éric Blondel, Jean Greisch, Ole
Hansen-Løve et Théo Leydenbach, dossier par Michaël Foessel, Paris, Hatier, coll. « Classiques
et cie philo », 2013, 160 p.
- Philonenko, Alexis, L’œuvre de Kant (1969-1975), Paris, Vrin, coll. « À la recherche de la
vérité », 2 tomes, 1996
28
- Vaysse, Jean-Marie, Le vocabulaire de Kant (1998), Paris, Ellipses, coll. « Le vocabulaire
de… », 2010, 63 p.
UE 4 – Option Philosophie : Problèmes fondamentaux de la philosophie – H2PO302U
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 1 – H2PO301M
S. Roux : « L’idée de nature des Présocratiques à Aristote »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 16 H à 18 H
Ce cours envisagera essentiellement deux questions. D’une part, il s’agira d’étudier le
sens de la notion de nature (phusis) pour les Grecs, en particulier avant Socrate. On se penchera
particulièrement sur le débat relatif aux rapports entre loi et nature jusqu’aux sophistes. D’autre
part, on cherchera comment des auteurs tels que Platon et Aristote ont réfléchi à la possibilité
d’une étude de la nature. L’enjeu sera de chercher si une science de la nature est possible et
quelle peut en être la forme. On se penchera particulièrement sur le texte d’Aristote, La
Physique, livre II.
Bibliographie :
- Platon, Timée, Paris, GF-Flammarion (trad. L. Brisson).
- Aristote, Physique, Paris, GF-Flammarion (trad. P. Pellegrin).
- P.-M. Morel, Aristote. Une philosophie de l’activité, Paris, GF-Flammarion, 2003.
- L. Couloubaritsis, L’avènement de la physique. Essai sur la Physique d’Aristote, Bruxelles,
Ousia, 1980. Réédition : La Physique d’Aristote, Bruxelles, Ousia, 1997.
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 2 – H2PO302M
A. Roux : « Le Dieu des philosophes »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 18 H à 20 H
L’objet du cours sera plus large que ce qu’on appelle depuis Pascal « le Dieu des
philosophes » ; il s’agira de voir comment et dans quel but le discours rationnel s’est constitué
en discours sur les dieux, sur le divin ou Dieu : dans les marges du discours mythologique et/ou
religieux, parallèlement à lui, ou contre lui ? pour l’éclairer, le compléter, le rationaliser, ou
pour le dénoncer, le dépasser ?
On s’appuiera sur le recueil de textes choisis & présentés par M.-F. Pellegrin dans le volume
de poche Dieu, G-F, coll. Corpus. Une bibliographie sera, en outre, fournie au début du
semestre.
UE 5 – Langues vivantes
- Anglais : L’emploi du temps vous sera communiqué à la rentrée
- Espagnol : à la Maison des Langues
UE 6 – Outils et compétences transversales – H2PH3C1U
- Numérique – H2PH3C1M 10 H
(cours assuré par Marie Cloutour)
- Recherche documentaire – H2PH3C2M 4 H
(cours assuré par Fabienne Lancella)
- Projet personnel et professionnel de l’étudiant – H2PH3C3M 10 H
29
L’unique cours de l’UE 6 de la double licence Philosophie-Droit est mutualisé avec le
cours de l’UE3-1
Semestre 4
UE 1 – Histoire de la philosophie contemporaine – H2PH401U
- Histoire de la philosophie contemporaine 1 – H2PH401M
Alexandre Fillon : « Introduction à la phénoménologie de Maurice Merleau-Ponty »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi du 16H à 18H
Ce cours aura pour objectif d'introduire à l’œuvre de Maurice Merleau-Ponty, et se
concentrera particulièrement sur deux objets majeurs de sa réflexion : l’analyse
phénoménologique de la perception sensible d’un côté, celle de l’expression linguistique de
l’autre. Il s’agira d’étudier le renouvellement que Merleau-Ponty prétend opérer dans la
compréhension de ces deux phénomènes ainsi que dans la phénoménologie.
Bibliographie :
- Merleau-Ponty, La Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945
- Merleau-Ponty, Signes, Paris, Gallimard, 1960 (les deux premiers textes)
- Merleau-Ponty, L’œil et l’esprit, Paris, Gallimard, 1960
- Emmanuel Alloa, La résistance du sensible. Merleau-Ponty critique de la transparence, Paris,
Kimé, 2008
- Renaud Barbaras, De l’être du phénomène, Grenoble, Millon, 1991.
- Histoire de la philosophie contemporaine 2 – H2PH402M
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – Lundi de 8 H à 10 H
Ernesto Ruiz-Eldredge : « La question de la pensée selon Heidegger »
Ce cours est une introduction à la question de la pensée selon Martin Heidegger. Il se
concentrera sur ses écrits des années 1950, notamment ceux qui concernent sa réflexion autour
du principe de raison (Satz vom Grund).
Bibliographie :
- Martin Heidegger, Le principe de raison, trad. André Préau, Gallimard, « Tel », 1962 (Der
Satz vom Grund, Pfullingen, Neske, 1957).
- Martin Heidegger, Qu’appelle t-on penser ?, trad. Aloys Becker et Gérard Granel, PUF, 1959
(Was heißt denken?, Tübingen, Max Niemeyer Verlag, 1954).
UE 2 – Logique et philosophie des sciences – H2PH402U
- Philosophie de la logique – H2PH403M
Th. Boyer-Kassem : « Qu’est-ce que la vérité ? »
30
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 14 H à 16 H
Cours ouvert aux agrégatifs.
Ce cours de philosophie de la logique cherchera à analyser le concept de vérité. On
abordera des problèmes comme : est-ce que la vérité est relative ? Est-ce qu’elle est objective ?
Quelles sont les conditions de vérité d’un énoncé ? On étudiera par exemple la théorie
correspondantiste de la vérité, qui dit qu’une proposition est vraie en vertu d’un certain état du
monde extérieur. On l’opposera à la théorie épistémique de la vérité, qui dit qu’une proposition
vraie doit être une proposition qu’il est rationnel d’accepter.
Bibliographie :
- Engel, Pascal (1998), La vérité : réflexions sur quelques truismes. Paris : Hatier.
- Ludwig, P., Dogat, R. (2017), « Vérité », version grand public, dans M. Kristanek (dir.),
l’Encyclopédie philosophique, URL : http://encyclo-philo.fr/verite-gp/
- Ludwig, P. (2016), « Vérité », version académique, dans M. Kristanek (dir.), l’Encyclopédie
philosophique, URL : http://encyclo-philo.fr/verite-a/
- Logique – H2PH404M
Th. Boyer-Kassem : « Introduction à la logique propositionnelle »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – jeudi de 8 H à 10 H
Comment reconnaître un argument fallacieux d’un argument valide, en philosophie ou
ailleurs ? Y a-t-il des règles à suivre pour conduire une bonne déduction ? La théorie de la
logique propositionnelle, que nous étudierons, propose de répondre à ces questions grâce à une
formalisation des propositions du langage naturel. On s’intéressera notamment aux conditions
de validité d’un argument, à la syntaxe et à la sémantique des propositions logiques. Le cours
s’appuiera sur des exercices, distribués en cours.
Cours ouvert aux agrégatifs.
UE 3 – Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre – H2PH403U
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 1 – H2PH405M
S. Roux : « Ethique et politique chez Aristote »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi de 14 H à 16 H
Ce cours proposera une présentation des grands thèmes de la pensée éthique et politique
d’Aristote, à partir d’une analyse de textes choisis dans deux ouvrages essentiels (La Politique
et l’Éthique à Nicomaque). Mais, de manière plus générale, il s’agira aussi de donner une
introduction aux grands aspects de la pensée d’Aristote, en montrant le lien qui unit les
questions éthiques et politiques avec la physique et la cosmologie.
Bibliographie :
- Aristote, Les Politiques, Paris, GF-Flammarion, 1990.
- Aristote, Ethique à Nicomaque, trad. Tricot, Paris, Vrin, 1959 (multiples réimpressions).
- P.-M. Morel, Aristote. Une philosophie de l’activité, Paris, GF-Flammarion, 2003.
- M. Crubellier / P. Pellegrin, Aristote, le philosophe et les savoirs, Paris, Seuil (Points-Essais),
2002.
31
- F. Wolff, Aristote et la politique, Paris, P.U.F., 1991.
- R.-A. Gauthier, La morale d’Aristote, Paris, P.U.F., 1958
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2 – H2PH406M
A. Roux : « La théodicée et ses critiques »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – jeudi de 10 H à 12 H
Le cours présentera les principales et diverses tentatives de justification métaphysique
du mal. On s’attachera à en montrer les intentions et les limites, sans négliger leur contexte à la
fois historique et proprement philosophique, jusqu’à s’interroger sur le destin de la théodicée
dans un contexte où on déclare que « Dieu est mort ».
On s’appuiera à nouveau sur le recueil de textes choisis & présentés par M.-F. Pellegrin dans
le volume de poche Dieu (Garnier-Flammarion, coll. Corpus).
Une bibliographie spécifique sera, en outre, fournie au début du semestre.
UE 4 – Option Philosophie – H2PO402U
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 1 – H2PO401M
C. de Vulpillières : « La sociabilité »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – lundi de 11 H à 13 H
L’enjeu de ce cours est double : il s’agira d'abord de présenter le débat classique sur la
question de la sociabilité naturelle de l’homme, puis de s’interroger sur la façon dont cette
caractéristique humaine et ses expressions empiriques peuvent être saisies par la pensée.
Bibliographie :
- Aristote, Politique
- Hobbes, Léviathan
- Kant, Idée d’une histoire universelle au point de vue cosmopolitique
- Elias, Le Processus de civilisation
- Bourdieu, Le Sens pratique
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 2 – H2PO402M
C. de Vulpillières : « La justice (le positivisme juridique et ses critiques) »
12 H CM + 7 H TD + 5 H APP – mardi de 16 H à 18 H
Ce cours de philosophie contemporaine abordera la problématique suivante : à quelles
conditions peut-on dire aujourd'hui qu’une loi est injuste, dans un contexte de triomphe du
positivisme juridique, qui entérine la séparation de la loi et de la morale ? La référence à une
norme transcendante étant largement disqualifiée, et le droit étant entendu comme l’ensemble
des règles énoncées par le pouvoir souverain selon une procédure valide, il semble que la
critique du droit positif ne puisse plus relever que de l’opinion. Nous analyserons plus en détail
la thèse défendue par les positivistes, avant d’envisager les critiques contemporaines qui leur
sont adressées.
32
Bibliographie :
- Kelsen, Théorie pure du droit
- Hart, Le Concept de droit
- Collectif, The Politics of Law: A Progressive Critique
- Dworkin, Prendre les droits au sérieux
UE 5 – Langues vivantes
- Anglais : L’emploi du temps vous sera communiqué à la rentrée
- Espagnol : L’emploi du temps vous sera communiqué à la rentrée
UE 6 – PPPE – H2PO4C1U – 4 H
et UE d’ouverture
L’unique cours de l’UE 6 de la double licence Philosophie-Droit est mutualisé avec le
cours de l’UE3-
Licence Troisième Année
Semestre 5
UE 1 – Histoire de la philosophie – H3PH501U
- Histoire de la philosophie 1 – H3PH501M
A. Roux : « La représentation : histoire d’un concept »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mercredi de 10 H 30 à 12 H 45
Cours ouvert aux agrégatifs
La représentation est une notion polysémique, comme l’attestent ses usages dans des
domaines aussi divers que les domaines de l’activité mentale, de la vie sociale et politique, de
la peinture et du théâtre. On montrera que, comme concept philosophique, la représentation
désigne d’abord et avant tout un fait mental : c’est dans cette perspective qu’on fera droit aux
autres aspects de la notion, en tant que ces derniers peuvent servir de modèles pour aborder un
tel concept. On présentera, en outre, les principales doctrines qui donnent à ce concept sa
consistance philosophique, depuis les Stoïciens jusqu’à Putnam. On sera alors amené : d’une
part, à se demander ce qu’il convient d’entendre par l’étiquette « philosophie(s) de la
représentation » ; d’autre part, à traiter les problèmes que soulève le concept en question : la
représentation suppose-t-elle une présence ? Rend-elle présent ce qui est absent, ou bien
l’occulte-t-elle ? Double-t-elle le réel ou s’y substitue-t-elle au point qu’il n’existerait que dans
nos représentations ? Est-elle image ou mot ? Peut-on se représenter ce qui n’existe pas ? La
représentation est-elle l’acte d’un sujet ?
Ouvert aux agrégatifs, le cours comprendra des séances d’entraînement à la dissertation
philosophique.
33
- Histoire de la philosophie 2 – H3PH502M
A. François : « Nietzsche »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – vendredi de 14 H à 16 H 15
Cours ouvert aux agrégatifs
Ce cours, ouvert aux agrégatifs, a pour objet les principaux éléments de la philosophie
de Nietzsche : volonté de puissance, éternel retour, critique de la vérité et perspectivisme,
réévaluation des valeurs notamment. Il s’agira non seulement de les exposer pour eux-mêmes,
mais aussi, et surtout, de tenter de saisir le fil, ou plus exactement la « tentative de pensée »,
qui, moyennant une écriture tout à fait singulière et selon une diachronie essentielle, les articule
les uns aux autres.
Bibliographie :
En ce qui concerne les livres de Nietzsche, l’édition de référence est celle de la collection
« Garnier-Flammarion ». Pour Humain, trop humain, on peut recourir à l’édition « Folio »
(Gallimard).
- Andler, Charles, Nietzsche. Sa vie et sa pensée, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des
idées », 1958, t. I : Les précurseurs de Nietzsche (1920). La jeunesse de Nietzsche (1921), 1958,
557 p. ; t. II, Le pessimisme esthétique de Nietzsche (1921). La maturité de Nietzsche (1928),
642 p.
- Deleuze, Gilles, Nietzsche et la philosophie (1962), Paris, PUF, coll. « Quadrige », 4e éd.,
2003, 232 p.
- Fink, Eugen, La philosophie de Nietzsche (1960), trad. Hans Hildenberg et Alex Lindenberg,
Paris, Les Éditions de Minuit, coll. « Arguments », 1965, 244 p.
- Heidegger, Martin, Nietzsche (1961), trad. Pierre Klossowski, Paris, Gallimard,
coll. « Bibliothèque de philosophie », 1971, t. I : 512 p. ; t. II : 402 p.
- Montebello, Pierre, Nietzsche, La volonté de puissance, Paris, PUF, coll. « Philosophies »,
2001, 127 p.
- Müller-Lauter, Wolfgang, Physiologie de la volonté de puissance (1974-1978),
trad. Jeanne Champeaux, Paris, Allia, 1998, 184 p.
- Wotling, Patrick, Nietzsche et le problème de la civilisation (1995), Paris, PUF,
coll. « Questions », 2e éd. revue et corrigée, 1999, 384 p.
D’autres références bibliographiques seront indiquées au fur et à mesure du semestre.
UE 2 – Art & langage – H3PH502U
- Philosophie de l’art – H3PH503M
U. Batini : « Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ? »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mardi de 14 H à 16 H 15
Que ce soit avec le célèbre Carré blanc sur fond blanc (1918) de Malevitch ou les 4’33’’
(1952) de silence de John Cage, il semblerait que le XXe siècle ait produit toute une série de
créations qui ne peuvent que nous amener à réfléchir à nouveau le statut même de l’œuvre d’art.
Nous poursuivrons cette interrogation en faisant une généalogie du concept d’œuvre en prenant
appui sur de grands textes de la tradition philosophique de Platon à Goodman.
Bibliographie :
34
- Aristote, Poétique, Paris, « Le livre de Poche », 1990.
- Genette (dir.), Esthétique et poétique, Paris, Seuil, « Points Essais », 1992.
- Lenoir, L’œuvre d’art, Paris, GF, 2012.
- Philosophie du langage
Ph. Grosos : « Philosophies de la conversation : Platon, Diderot, Cavell »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mercredi de 8 H à 10 H 15
Loin d’être un mode de parole dénué de tout enjeu philosophique, la conversation,
d’apparence banale, voire anecdotique, s’est d’emblée introduite dans la pratique
philosophique. L’écriture des dialogues de Platon en est le plus vivant témoignage. Toutefois,
celle-ci a longtemps été mise à l’écart, comme si elle était suspecte de n’être pas assez sérieuse.
Des penseurs, à l’époque moderne (Diderot) ou contemporaine (Cavell) l’ont remise à
l’honneur. Il s’agira ici d’en méditer l’importance et les enjeux conceptuels.
Bibliographie :
- Platon, Phèdre, GF
- Denis Diderot, Le rêve de d’Alembert, GF
- Denis Diderot, Entretien d’un philosophe avec Madame la Maréchale de ***, GF
- Stanley Cavell, À la recherche du bonheur. Hollywood et la comédie du remariage, Vrin,
2017
UE 3 – Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre – H3PH503U
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 1 – H3PH504M
S. Roux : « Lucrèce et l’épicurisme »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – vendredi de 10 H 30 à 12 H 45
Ce cours a pour objectif d’étudier, à partir de textes choisis, les grands moments de
l’œuvre de Lucrèce. Il s’appuiera sur les différents aspects de la doctrine épicurienne pour
éclairer les analyses présentées dans le De natura rerum, mais il cherchera aussi à montrer
comment cette œuvre permet de mieux comprendre l’épicurisme an général, et comment elle
introduit parfois des aspects originaux à l’intérieur de cette philosophie.
Bibliographie :
- De la nature. Paris, GF-Flammarion, 1997 (trad. J. Kany-Turpin).
- J. Pigeaud, Les Epicuriens, Paris, Gallimard (La Pléiade), 2010.
- A.A. Long et D.N. Sedley, Les philosophes hellénistiques, I, Paris, GF-Flammarion, 2001.
- P.-M. Morel, Epicure, Paris, Vrin, 2010.
- P. Boyancé, Lucrèce et l’épicurisme, Paris, PUF, 1963.
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2 – H3PH505M
G. Marmasse : « La question de la substance »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mercredi de 18 H à 20 H 15
35
La substance désigne de prime abord ce qu’il y a d’essentiel dans une chose, l’élément
permanent qui supporte le devenir des qualités « accidentelles ». À travers la question :
« qu’est-ce qui distingue l’être véritable de l’être apparent ? », la question de la substance
constitue une thématique fondamentale de l’histoire de la métaphysique. On considérera en
particulier la notion de substance chez Platon, Aristote, Descartes et Spinoza, ainsi que la
critique de cette notion chez Locke, Kant et Hegel.
Bibliographie :
- Aristote, Métaphysique, livre Z, Métaphysique, traduction par M.-P. Duminil et A. Jaulin,
Paris, Flammarion, coll. Garnier-Flammarion, 2008.
- Descartes, Les principes de la philosophie, Livre I, art.51-57, Paris, Vrin, 2000.
- Locke, Essai sur l’entendement humain, livre II, chapitres 23-24 ; trad. J.-M. Vienne, Vrin,
2001.
(Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de semestre).
UE 4 – Problèmes fondamentaux de la philosophie – H3PP501U
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 1 – H3PP501M
C. de Vulpillières : « La représentation politique »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mardi de 8 H à 10 H 15
Cours ouvert aux agrégatifs
Ce cours tentera de cerner la notion de représentation politique et ses enjeux, en
particulier dans ses rapports avec les notions de démocratie et d’autonomie ; il s’agira à la fois
de définir la représentation politique et d’examiner les arguments en sa faveur, par différence
avec les concepts d’incarnation et de gouvernement, mais aussi d’envisager les critiques qui lui
ont été adressées (défense de la démocratie directe, ou du tirage au sort, crise de la
représentativité).
Bibliographie :
- Hobbes, Léviathan
- Rousseau, Du Contrat social
- Montesquieu, De l’Esprit des lois
- Manin, Principes du gouvernement représentatif
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 2 – H3PP502M
Th. Boyer-Kassem : « Problèmes fondamentaux de la philosophie des sciences »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – jeudi de 10 H 30 à 12 H 45
Cours ouvert aux agrégatifs
Ce cours étudiera quelques-unes des grandes questions de la philosophie des sciences et
de l’épistémologie : qu’est-ce qu’une connaissance scientifique ? qu’est-ce qu’une théorie
scientifique ? Qu’est-ce qu’une explication scientifique ? On étudiera également certains
aspects sociaux de la connaissance scientifique, et des distinctions classiques comme croire /
accepter.
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Bibliographie :
- Barberousse, A., Kistler, M., Ludwig, P. (2000), La Philosophie des Sciences au XXe siècle,
Flammarion, Champs Université.
- Barberousse, A., Bonnay, D., Cozic, M., éds. (2011), Précis de Philosophie des Sciences,
Vuibert. Chapitres 1 et 2.
UE 5 – Philosophie, langue et numérique – H3PH504U
- Initiation à la philosophie en langue étrangère 1 – H3PH506M
R. Kirtley : « John Locke : The Second Treatise of Civil Government », lecture et
traduction
13 H TD + 5 APP – lundi de 11H 30 à 13H
- Initiation à la philosophie en langue étrangère 2
A. Cukier : « John Locke : The Second Treatise of Civil Government », étude
philosophique
12 H TD – lundi de 14 H à 15 H
Ce cours propose, en complément de la lecture et de la traduction du Second Traité du
gouvernement civil (1689), une introduction à la philosophie politique de John Locke (1632-
1704), centré sur les premiers chapitres du Second traité. Il présentera notamment ses
conceptions du domaine du pouvoir politique, de la loi, de la séparation des pouvoirs et de la
désobéissance civile, en les replaçant dans le contexte de l’émergence du libéralisme, ainsi que
des enjeux et débats politiques de l’époque.
Bibliographie :
- John Locke, Deux traités du gouvernement, Paris, Vrin, 2000.
- Numérique et philosophie –
B. Pain : « Les enjeux philosophiques du numérique »
12 H CM et 15 H TD – vendredi de 16 H 30 à 18 H 45
Le numérique, sous tous ses aspects, peut être un objet de réflexion pour la philosophie.
Les analyses de ce fait de culture se multiplient et tentent de poser quelques jalons conceptuels
dans ce nouveau domaine. Quatre pistes seront ici explorées :
1) Les lettres, l’Humanisme et le numérique
2) Traces numériques et identités numériques
3) La pensée et la manière de produire des théories et des savoirs
4) Les transformations subies par la justice et l’art
Bibliographie du cours :
- Dagognet F., Mémoire pour l’avenir, Vrin, Paris, 1979
- Grangier G.-G., Langage et épistémologie, Paris, Klinckseick, 1979 ; Le probable, le possible
et le virtuel, Paris, Odile Jacob, 1995
- Mathias P., Des libertés numériques ?, Paris, P.U.F., 2008 ; Qu’est-ce que l’Internet ?, Paris,
Vrin, 2009
- Parrochia D. (sous la direction de), Penser les réseaux, Champ Vallon, coll. « Milieux », 2001
- Simondon, Du mode d’existence des objets techniques, Paris, Aubier, 1958 ; Communication
37
et information, Paris, Editions de la Transparence, 2010 ; Sur la technique, Paris, P.U.F., 2010
- Varenne, Franck : Qu'est-ce que l'informatique ?, Paris, Vrin, 2009
Semestre 6
UE 1 – Histoire de la philosophie – H3PH601U
- Histoire de la philosophie 1 – H3PH601M
A. François : « Bergson, La pensée et le mouvant »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – vendredi de 14 H à 16 H 15
Cours ouvert aux Agrégatifs
Ce cours, ouvert aux agrégatifs, aura pour objet le dernier livre publié par Bergson, à
savoir le recueil d’essais et conférences La pensée et le mouvant. Une lecture suivie de ce livre,
texte par texte, insistant sur la structure interne de chacun d’eux, sera menée. Elle aura pour
vocation principale de comprendre pourquoi cet ouvrage, présenté par son auteur comme relatif
à des questions de « méthode », explicite aussi les aspects les plus métaphysiques de sa pensée
(la vérité, le possible, le rapport entre la connaissance et son objet, par exemple) : comme si
méthode et métaphysique devenaient indissociables, nouant un nouveau type de rapport, que
seule la pensée de Bergson elle-même pouvait instituer.
Bibliographie :
En ce qui concerne La pensée et le mouvant, ainsi d’ailleurs que les autres livres de Bergson,
l’édition de référence a été éditée par les Presses universitaires de France, de 2007 à 2011, dans
la collection « Quadrige ».
- Deleuze, Gilles, Le bergsonisme (1966), Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2e éd., 1998, 119 p.
- François, Arnaud, Bergson, Paris, Ellipses, coll. « Philo-philosophes », 2008, 128 p.
- Gouhier, Henri, Bergson et le Christ des Évangiles (1962), 3e éd. revue et corrigée, Paris,
Vrin, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », 1999, 145 p.
- Jankélévitch, Vladimir, Henri Bergson (1959), Paris, PUF, coll. « Quadrige », 1999, 299 p.
- Vieillard-Baron, Jean-Louis, Bergson (1991), Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 2e éd.
corrigée, 1993, 127 p.
- Worms, Frédéric, Bergson ou les deux sens de la vie, Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2004,
360 p.
- Histoire de la philosophie 2 – H3PH602M
A. Roux : « Hegel »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mercredi de 10 H 30 à 12 H 45
Le cours mettra en évidence ce qui fait la force et l’originalité de la philosophie de
Hegel : sa critique des pensées d’entendement, sa conception de la vérité et de la dialectique,
sa refonte de la logique, sa critique de l’approche romantique de la nature, sa conception de
l’esprit. Tous ces aspects donneront matière à une présentation concomitante de son système et
des critiques comme des caricatures dont ce dernier a fait l’objet.
38
On s’appuiera essentiellement sur la Phénoménologie de l’esprit et l’Encyclopédie des sciences
philosophiques en abrégé (éd. Vrin, volumes de poche). Une bibliographie sera fournie au début
du semestre.
UE 2 – Philosophie sociale et politique – H3PH602U
- Philosophie sociale et politique 1 – H3PH603M
C. de Vulpillières : « La guerre »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – lundi de 14 H à 16 H 15
L’existence de la guerre se présente à la fois comme un défi et comme un scandale pour
la pensée. Ce cours se donne pour objectif de définir la notion, d’envisager les auteurs qui ont
tenté de normer la guerre ou de définir les critères de la guerre juste, et de discuter les projets
des défenseurs de la paix perpétuelle.
Bibliographie :
- Vitoria, De jure Belli
- Machiavel, L’Art de la guerre
- Kant, Projet de paix perpétuelle
- Freud, Pourquoi la guerre. Lettre à M. Einstein
- Philosophie sociale et politique 2 – H3PH608M
A. Cukier : « La réification : une introduction à la Théorie critique »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mardi de 14 H à 16 H 15
Le concept de réification – traduction de l’allemand Verdinglichung – désigne, depuis
sa thématisation par Georg Lukács dans Histoire et conscience de classe (1922), le fait qu’un
rapport entre des personnes prend le caractère d’une chose. Dans le prolongement de ces
analyses, il est aujourd’hui employé pour critiquer tantôt les causes institutionnelles tantôt les
effets psycho-sociaux négatifs de l’organisation et de la division du travail dans le capitalisme,
de la marchandisation des relations sociales ou de l’Etat administré et bureaucratique. Dans ce
cours, on proposera un examen des sources (notamment chez Marx et Weber) ainsi que des
principales théories de la réification (chez Lukács et Honneth) dans la Théorie critique.
Bibliographie :
- Vincent Chanson, Alexis Cukier, Frédéric Monferrand (sous la direction de), La réification.
Histoire et actualité d’un concept critique, Paris, La Dispute, 2014.
- Axel Honneth, La réification. Petit traité de théorie critique, Paris, Gallimard, 2007.
Georg Lukács, Histoire et conscience de classe. Essais de dialectique marxiste, Paris,
Éditions de Minuit, 1960.
UE 3 – Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre – H3PH603U
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 1 – H3PH604M
Ph. Grosos : « Le Préhistorique »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mercredi de 8 H à 10 H 15
Forgé dès les années 1830 par des archéologues scandinaves, le terme de
« Préhistorique » a connu un important destin dans l’invention de la science de la Préhistoire, à
39
partir du milieu des années 1860, notamment lorsque l’anglais John Lubbock distingua pour la
première fois, au sein de la période dite préhistorique, entre le paléolithique et le néolithique.
Toutefois, avant d’être utilisé par ceux qui allaient devenir des « préhistoriens », ce terme a
connu un bref et discret, mais intéressant, usage philosophique, dont témoignent les œuvres de
Hegel et de Schelling.
Il s’agira ici de s’interroger sur l’enjeu conceptuel dont ce terme est porteur (à savoir
l’interrogation en creux de « l’historique »), autant que sur les raisons qui expliquent que ce
terme n’ait finalement connu que peu de valorisation philosophique.
Bibliographie :
- John Lubbock, Prehistoric Times, Londres, Williams and Norgate, 1865. Le texte est
accessible sur le site https://archive.org
- Hegel, Leçons sur la philosophie de l’histoire, trad. J. Gibelin, Paris, Vrin, 1979
- Friedrich Schelling, Les Âges du Monde, trad. P. David, Paris, PUF, 1992
- Friedrich Schelling, Introduction à la philosophie de la mythologie, trad. dirigée par J.-
F. Courtine et J.-F Marquet, Paris, Gallimard, 1998
- Rémi Labrusse, Préhistoire. L’envers du temps, Paris, Hazan, 2019
- Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2 – H3PH605M
G. Marmasse : « Rousseau, L’Emile »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – mercredi de 18 H à 20 H 15
Cours ouvert aux Agrégatifs
L’Emile est l’exposé le plus complet et le plus systématique que Rousseau (1712-1778)
ait donné de ses idées. Sous la forme d’un roman d’éducation, il s’agit pour Rousseau de se
demander comment l’homme peut, de nos jours, affronter l’existence civile sans dépraver sa
nature. A cela s’ajoute, à travers la Profession de foi du vicaire savoyard, au livre IV, une
impressionnante critique des religions révélées au profit d’une religion « naturelle »
authentique.
Bibliographie :
- ROUSSEAU Jean-Jacques, Émile ou De l’éducation, Paris, GF-Flammarion, 1966.
- BLOOM Allan, « L’éducation de l’homme démocratique : Émile (I) », Commentaire, Numéro
4, no 4, 1978, p. 457-467.
- VARGAS Yves, Introduction à l’“Emile” de Jean-Jacques Rousseau, Paris, Presses
universitaires de France, 1995.
(Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de semestre.)
UE 4 – Problèmes fondamentaux de la philosophie – H3PP601U
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 1 – H3PP601M
A. François : « Spinoza et la question du meilleur régime »
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP – jeudi de 18 H à 20 H 15
40
Ce cours, basé sur une lecture du Traité politique et des chapitres spécifiquement
politiques du Traité théologico-politique de Spinoza, aura pour visée d’examiner une des
questions les plus difficiles laissées par l’interprétation de ses textes, et par la nature du geste
qu’il effectue en philosophie politique : plaide-t-il pour l’instauration d’un type d’institutions
politiques au détriment des autres, ou cherche-t-il à déterminer ce qui, au sein de chaque type
d’institutions, peut être extrait de meilleur ? C’est la question de la nature de la démocratie
(encore compliquée par l’inachèvement du Traité politique) qui est ainsi posée, mais aussi celle
de la pérennisation, souhaitable ou non, de toute institution pour Spinoza.
Bibliographie :
- Balibar, Étienne, Spinoza et la politique, Paris, PUF, coll. « Philosophies », 1984, 128 p.
- Matheron, Alexandre, Études sur Spinoza et les philosophies de l’âge classique, Lyon, ENS
éditions, 2011, 741 p.
- Moreau, Pierre-François, Spinoza, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », 128 p.
- Negri, Antonio, L’anomalie sauvage. Puissance et pouvoir chez Spinoza (1981), Paris,
Éditions Amsterdam, coll. « Caute ! », 2007, 347 p.
- Spinoza, Baruch, Éthique, trad. Bernard Pautrat, Paris, Seuil, coll. « Points », 3e éd., 713 p.
- Spinoza, Baruch, Traité politique, trad. Bernard Pautrat, Paris, Allia, 2013, 160 p.
- Spinoza, Baruch, Traité théologico-politique, trad. Bernard Pautrat, Paris, Allia, 2015, 416 p.
- Problèmes fondamentaux de la philosophie 2 – H3PP602M
12 H CM + 10 H TD + 5 H APP - Lundi de 18 H à 20 H 15
Victor Béguin : « La raison pratique (Kant, Fichte, Hegel) »
Le problème abordé dans ce cours sera celui de la fondation rationnelle de la morale ;
on étudiera la formulation qu’il reçoit dans la philosophie allemande classique, où on cherche
à le résoudre grâce à la notion de raison pratique. On se demandera à la fois comment la pratique
peut être reconduite à la raison, et la transformation que subit cette dernière lorsqu’elle endosse
cette fonction pratique ; et cela, en étudiant successivement la philosophie morale kantienne, la
promotion de la raison pratique et la fondation de l’éthique chez Fichte, et la relativisation
hégélienne de la moralité au profit de la sphère éthique des normes concrètes. Les textes étudiés
seront distribués en cours ; les étudiant.e.s sont néanmoins invités à se procurer la Critique de
la raison pratique dans l’édition indiquée.
Bibliographie :
- Kant, Critique de la raison pratique, trad. Fussler, GF, 2003.
- Fichte, Système de l’éthique, trad. Naulain, PUF, 1986.
- Hegel, Principes de la philosophie du droit, trad. Kervégan, PUF, 2013 (3e éd.).
UE 5 – Philosophie, langue et numérique – H3PH604U
- Initiation à la philosophie en langue étrangère 1 – H3PH606M
R. Kirtley : « Arendt, The Human condition », lecture et traduction
13 H TD + 5 APP – lundi de 11H 30 à 13H
- Initiation à la philosophie en langue étrangère 2 – H3PH607M
G. Marmasse : « Arendt, The Human condition », étude philosophique
41
12 H TD – mercredi de 17 H à 18 H
Hannah Arendt, The Human Condition, University of Chicago Press; 2nd Revised edition, 1998
Traduction: Condition de l'homme moderne, coll. Pocket Agora, Paris, 1983.
Bibliographie :
- J.-Cl. Poizat, Hannah Arendt, une introduction, Pocket, coll. « Agora », Paris, 2003.
- É. Tassin, Le trésor perdu. Hannah Arendt. L'intelligence de l'action politique, Paris, Payot,
1999.
(Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de semestre.)
- Philosophie, numérique et recherche documentaire –
B. Pain : « Le numérique pense-t-il pour nous ? »
12 H CM et 15 H TD – vendredi de 16 H 30 à 18 H 45
Qu’est-ce que le numérique ? Il n’est plus d’objet que cet adjectif ou ce substantif ne
puissent qualifier. Car tout peut être numérisé et ce « tout numérique » se présente parfois
comme l’avenir de l’humanité. Mais les raisons et les modalités de la conversion à laquelle il
nous invite méritent d’être interrogées d’un point de vue philosophique. L’utilisation du terme
numérique, qui associe son idée aux mathématiques, la rattache peut-être aussi à l’histoire de
la philosophie. Les algorithmes, les codes et les nombres ne gouvernent-ils pas, plus que jamais,
le monde ? La philosophie n’est-elle pas alors la mieux placée pour faire résonner ces nouvelles
idoles ? Que valent-elles ? Où nous conduisent-elles ? Quel avenir offrent-elles à l’humanité ?
Quelle intelligence développent-elles et quelle philosophie en tirer ? Le numérique peut-il servir
son enseignement ? Comment la pensée peut-elle s’emparer de ses outils avant qu’ils ne
s’emparent d’elle ?
Bibliographie :
- Abiteboul S., Sciences des données : de la logique du premier ordre à la Toile : Leçon
inaugurale prononcée le jeudi 8 mars 2012, nouvelle édition, Paris, Collège de France, 2012
- Alizart M., L’informatique céleste, PUF, Paris, 2016
- Bachimont B., Ingénierie des connaissances et des contenus, Lavoisier, 2007
- Benatouil T., « La Matrice ou la Caverne ? », in Matrix. Machine philosophique, Ellipses,
Paris, 2013, p. 49-59
- Dennett D., La conscience expliquée, Paris, Odile Jacob, 1993
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MASTER mention philosophie
Département de philosophie
Université de Poitiers
Domaine : Sciences Humaines et Sociales
Mention : Philosophie Responsable : M. Sylvain Roux
Deux parcours à partir du Master 2 :
- Parcours « Philosophie politique et histoire de la philosophie »
- Parcours « Médiations et société »
Présentation
Le Master mention philosophie proposé par le département de philosophie de l’université de
Poitiers, offre une formation avancée sur les questions relatives aux formes de la rationalité,
dans ses rapports avec les pratiques diverses (liées au monde social, politique et économique, à
l’esthétique, à l’art et à la culture ; aux religions ; aux sciences et au développement
technologique) et les conflits intellectuels, éthiques, sociaux, et politiques que ces pratiques
peuvent susciter. Dans cette perspective sont proposés des enseignements complets, ancrés dans une pratique
rigoureuse de l’histoire de la philosophie et attachés au développement d’outils et de méthodes
de réflexion nécessaires pour la compréhension du monde contemporain. Déroulement des études
La formation est dispensée sur deux ans. La première année se conçoit comme une année de
formation et de détermination préparant à une orientation vers la recherche ou vers le Master
professionnel « Médiation et modèle de développement ». En première année, en plus des évaluations prévues pour chaque unité d’enseignement
semestrielle (cours ou séminaire), l’étudiant préparera, sous la direction d’un enseignant-
chercheur, un mémoire de recherche qu’il soutiendra en fin de second semestre après une
évaluation intermédiaire (entretien avec son directeur de mémoire autour du plan et de la
bibliographie) en fin de premier semestre. La validation du mémoire de recherche est
indispensable pour l’entrée en seconde année. La rédaction des mémoires doit respecter la
CHARTE des mémoires (qui sera communiquée aux étudiants). En seconde année, en plus des évaluations prévues pour chaque unité d’enseignement
semestrielle (cours ou séminaire), l’étudiant préparera, sous la direction d’un enseignant-
chercheur, un mémoire de recherche qu’il soutiendra en fin de second semestre devant un jury.
L’étudiant qui aura suspendu le parcours Master pour préparer l’agrégation pourra s’inscrire en
seconde année de Master et faire valider certains cours d’agrégation ou certains résultats aux
épreuves du concours en équivalence de certaines UE (séminaires) à l’exclusion de la
soutenance du mémoire.
43
Débouchés
Les principaux secteurs professionnels visés par le Master recherche sont les métiers de
l’enseignement et de la recherche, les fonctions du secteur public et para-public accessibles par
concours ; mais également l’ensemble des métiers nécessitant une formation en sciences
humaines : communication, conseil et expertise, métiers de la culture et de l’édition. La filière de recherche mise en place par le Master permet d’accéder à la préparation au doctorat
de philosophie (Préparation assurée à Poitiers par l’Equipe d’Accueil 2626, « Métaphysique
allemande et philosophie pratique »).
Savoirs et compétences
Outre l’acquisition des savoirs permettant d’appréhender de manière informée et non naïve les
problèmes liées à la nature, la portée et les limites de la rationalité (dans les diverses formes
qu’elle peut prendre), la formation vise le développement des compétences suivantes : - Analyse et déploiement des termes dans lesquels se pose un problème - Construction d’une argumentation solide, par la maîtrise des formes du raisonnement
théorique et pratique - Repérage et exposition d’objections critiques
- Capacité à mettre en perspective, historiquement et culturellement, les problèmes et questions
envisagés - Capacité à articuler différents registres d’analyse et différents types de connaissance (exemple:
produire une analyse normative à partir de connaissances empiriques provenant de la recherche
dans le domaine des sciences humaines en général ou examiner les conditions à travers
lesquelles des connaissances empiriques sont produites) - Recherche, organisation et traitement des ressources documentaires utiles, aussi bien papiers
qu’électroniques (la formation apportera donc également des éléments pour la maîtrise des
technologies de la communication et de l’information) ; - Maîtrise de langues étrangères, en particulier l’allemand et l’anglais
- Très bon niveau d’expression française écrite et orale
- Capacité à organiser un travail personnel dans la durée (mobilisée notamment pour la
rédaction d’un mémoire)
44
Préparation aux concours de recrutement de professeurs de philosophie Le département assure une préparation au CAPES et à l’agrégation externe de philosophie. Voir
la page consacrée à cette préparation. L’équipe Arnaud François (Pr.) : Philosophie de la vie et du vivant, philosophie et littérature,
philosophie générale
Corpus principaux : Philosophie allemande, philosophie française, philosophie moderne et
contemporaine
Philippe Grosos (Pr.) : Philosophie générale ; philosophie de l’art et esthétique
Corpus principaux : Philosophie allemande, phénoménologie et philosophie de l’art.
Gilles Marmasse (Pr.) : Philosophie générale, histoire de la philosophie moderne et
contemporaine, philosophie morale et politique
Histoire de la philosophie allemande, philosophie morale et politique.
Sylvain Roux (Pr.) : Philosophie antique ; Métaphysique ; philosophie française
contemporaine. Corpus principaux : Philosophie antique ; Platonisme, néoplatonisme ; histoire de la
métaphysique ; philosophie française contemporaine.
Thomas Boyer-Kassem (MCF) : Enseignement : philosophie des sciences, épistémologie,
logique, philosophie analytique, histoire des sciences.
Recherche : épistémologie sociale, relations sciences-société, philosophie de la physique,
métaphysique des sciences.
Alexis Cukier (MCF) : enseignement : philosophie morale et politique, philosophie
anglosaxonne, philosophie contemporaine.
Recherche : philosophie sociale et politique, Théorie critique, marxisme, philosophie et
sciences sociales.
Alexandra Roux (MCF) : Philosophie générale et histoire de la philosophie moderne Corpus
principaux : philosophie du XVIIe siècle (Descartes, Leibniz, Malebranche, Berkeley),
philosophie allemande (Fichte, Schelling).
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Programmes et Horaires des Cours et Séminaires
Master Première Année
Semestre 1
UE 1 – Philosophie générale – H4PH101U
- Philosophie générale 1 – H4PH101M
Ph. Grosos : « Le rythme »
18 H CM – mardi de 8 H 30 à 10 H
Le rythme est un concept d’apparence polysémique. Aussi est-il d’emblée clair qu’il n’a
pas de sens que musical ou, plus largement, qu’artistique. Dès lors qu’on le distingue de l’idée
de cadence, il permet de penser, chez les auteurs qui le convoquent, l’auto-déploiement d’une
forme en formation, la relation dynamique d’un organisme à son environnement. Or c’est cela
qui, rapporté à l’homme, lui confère la dimension d’une catégorie de l’existence. Il s’agira dès
lors, dans ce séminaire, d’étudier la pertinence et l’extension possible de ce concept.
Bibliographie :
- Henri Maldiney, « L’esthétique des rythmes », dans Regard parole espace, Paris, Cerf, 2012
- Ludwig Klages, La nature du rythme, Paris, L’Harmattan, 2004
- Philosophie générale 2 – H4PH102M
S. Roux : « Le platonisme en question(s) »
18 H CM – mardi de 11 H à 12 H 30
Cours ouvert aux agrégatifs
Ce cours a pour but de proposer une réflexion sur le sens de la pensée platonicienne. Il
procédera en repartant de questions importantes (la connaissance, la politique, l’éthique, etc.)
et en montrant comment les Dialogues présentent une conception souvent plus nuancée qu’on
ne le croit sur ces questions. On cherchera alors à montrer quel est le problème fondamental qui
structure la démarche platonicienne.
Bibliographie : les textes de Platon sont disponibles en GF (volumes séparés ou regroupés en
un seul volume : Œuvres complètes, sous la direction de L. Brisson, Paris, Flammarion, 2008).
Sur la pensée de Platon, voir : L. Robin, Platon [1935], Paris, PUF, 1997 ; M. Dixsaut, Platon,
Paris, Vrin, 2003.
UE 2 – Ethique – H4PH102U
- Ethique 1 – H4PH103M
A. Roux : « L’explication du mal »
18 H CM – mardi de 16 H à 17 H 30
Le séminaire explorera les principales explications du mal qui ont été tentées par la
philosophie. Il s’agira de se demander, d’une part, ce qu’on peut entendre par « expliquer le
mal » : donner la cause, traquer l’origine, aller à la racine, jusqu’à chercher ce qui le rend
possible ? Il s’agira de se demander, d’autre part, ce que l’on peut attendre d’une telle
explication : une justification ou une condamnation ? et de quoi ou de qui ? En partant de Platon
46
et du néoplatonisme, on s’attachera à voir comment l’idée d’une chute originelle est
constamment mobilisée et repensée, depuis saint Augustin jusqu’à Schelling.
Une bibliographie sera fournie au début du semestre.
- Ethique 2 – H4PH104M
A. Cukier : « Introduction à l’éthique du care »
18 H CM – lundi de 18 H 30 à 20 H
Après un moment d’introduction générale aux trois principales approches de l’éthique
contemporaine : le conséquentialisme, le déontologisme et l’éthique des vertus, et aux enjeux
spécifiques de la méta-éthique et de l’éthique appliquée, nous concentrerons ce cours sur les
questions d’éthique normative, c’est-à-dire de la manière dont s’élaborent les normes
d’évaluation morale des conduites humaines. Nous analyserons principalement l’approche des
théories du care (ou de la sollicitude), qui se sont développé depuis les années 1980 aux Etats-
Unis et les années 2000 en France à partir d’une critique de l’éthique de la discussion de Jürgen
Habermas. Cette approche met au cœur de l’évaluation morale l’attention au détail des
dilemmes moraux ainsi qu’à la particularité des situations de vulnérabilité, de dépendance et
d’attachement, et permet de questionner le rapport entre éthique et justice sociale.
Bibliographie :
- Carol Gilligan, Une voix différente. Pour une éthique du care, Paris, Flammarion, 2008.
- Sandra Laugier et Patricia Paperman, Le souci des autres. Ethique et politique du care, Paris,
Editions de l’EHESS, 2005.
- Pascale Molinier, Le travail du care, Paris, La Dispute, 2013.
UE 3 Méthodologie de la recherche – H4PH103U – H4PH105M
Philippe Grosos
16 H TD – mercredi de 10 H 30 à 11 H 50
Ce séminaire a pour objectif de préparer les étudiants à la rédaction de leur mémoire de M1.
UE 4 Outils – H4PH104U
- Langues vivantes 24 H TD – H4PH106M
- Insertion 6 H TD – H4PH107M
Semestre 2
UE 1 – Philosophie moderne – H4PH201U
- Philosophie moderne 1 – H4PH201M
G. Marmasse : « Fichte : pas de toi, pas de moi »
18 H CM – jeudi de 11 H à 12 H 30
47
Fichte (1762-1814) définit son œuvre comme « le premier système de la liberté ».
Disciple hérétique de Kant, il cherche à produire une philosophie qui rende compte
intégralement du savoir et de l’agir à partir d’un « moi » qui se pose lui-même. Nous nous
intéresserons principalement dans ce cours à la manière dont Fichte cherche à rendre compte
de notre croyance en l’existence d’un monde extérieur et de notre rapport à autrui.
Bibliographie :
- Fichte, Conférences sur la destination du savant (1794), trad. J.-L. Vieillard-Baron, Paris,
Vrin, 1980
- Fichte, Œuvres choisies de philosophie première. Doctrine de la science (1794-1797), trad.
A. Philonenko, Paris, Vrin, 1999
- M. Vetö, De Kant à Schelling, Les deux voies de l’idéalisme allemand, Millon, Grenoble,
1998, t. 1 pp. 325-450
- L. Vincenti, Pratique et réalité dans les philosophies de Kant et de Fichte, Paris, Kimé, 1997
(Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de semestre.)
- Philosophie moderne 2 – H4PH202M
A. François : « Schopenhauer et la question de la vie »
18 H CM – lundi de 14 H à 15 H 30
Ce séminaire aura pour objet de déterminer les relations entre un élément important de
notre expérience (et de l’histoire de la philosophie), à savoir la question de la vie, et la notion
que Schopenhauer forge aux fins, notamment, de penser cette notion, à savoir celle de « volonté
de vie ». Nous nous efforcerons d’étudier quatre modalités de cette relation, à travers quatre
aspects primordiaux de la notion schopenhauerienne de vie : la vie comme poussée, la vie
comme élévation à travers les degrés de la nature, la vie comme processus de visibilisation par
l’intermédiaire du corps, et la vie, peut-être, comme tendance paradoxale à la mort.
Bibliographie :
- Barbera, Sandro, Une philosophie du conflit. Études sur Schopenhauer, trad. Marie-France
Berger et Olivier Ponton, Paris, PUF, coll. « Perspectives germaniques », 2004, 242 p.
- Bonnet, Christian et Salem, Jean (éds.), La raison dévoilée. Études schopenhaueriennes, Paris,
Vrin, coll. « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », 2005, 256 p.
- Les études philosophiques, 2012/3 : Schopenhauer, nouvelles lectures (dir. Christian Sommer)
- Ribot, Théodule, La philosophie de Schopenhauer (1874), postface d’Anne Henry, Paris, Les
Belles Lettres, coll. « Encre marine », 2010, 188 p.
- Rosset, Clément, Écrits sur Schopenhauer (1967-1969), Paris, PUF, coll. « Perspectives
critiques », 2001, 253 p.
UE 2 – Philosophie politique – H4PH202U
- Philosophie politique 1 – H4PH203M
C. de Vulpillières : « La loi de nature »
12 H CM + 6 H TD – mardi de 11 H à 12 H 30
La notion de loi de nature, envisagée du point de vue de la philosophie politique, semble
paradoxale : comment imaginer que la seule existence des êtres humains et du monde puisse
prescrire aux individus des règles d’action, que de l’être puisse surgir un devoir-être ? Il s’agira
48
dans ce cours de prendre cette notion au sérieux et d’envisager plus particulièrement son
influence sur la philosophie politique classique et son articulation avec la question du droit
naturel.
Bibliographie :
- Thomas d’Aquin, Somme théologique
- Vitoria, Dissertations sur les Indiens
- Grotius, Droit de la guerre et de la paix
- Hobbes, Eléments de la loi naturelle et politique
- Locke, Second discours
- Philosophie politique 2 – H4PH204M
S. Roux : « La philosophie politique de Karl Popper »
12 H CM + 6 H TD – lundi de 16 H à 17 H 30
La pensée de Karl Popper se présente sous la forme d’un « rationalisme critique », selon
l’expression qu’il utilise lui-même pour qualifier sa démarche et l’orientation philosophique
qu’il revendique. On cherchera ici à en comprendre le sens à travers les différents aspects de sa
pensée. On montrera d’abord comment cette expression apparaît au sein d’une réflexion sur la
découverte scientifique, puis on montrera qu’elle s’applique à la conception originale de
l’histoire et de la société que développe Popper à travers son œuvre, en particulier dans les deux
textes majeurs que sont : Misère de l’Historicisme et La société ouverte et ses ennemis.
Bibliographie :
- J. Baudouin, Karl Popper, Paris, PUF (Que sais-je ?), 1989.
- R. Bouveresse, Karl Popper, Paris, Vrin, 1981.
- Karl Popper, La société ouverte et ses ennemis, tome 1 : l’ascendant de Platon, Paris, Seuil,
1979.
- K. Popper, Misère de l’historicisme, Paris, Plon, 1956.
UE 3 – Philosophie en langue originale (anglais) – H4PH203U
A. Cukier : « Adam Smith : The Theory of Moral Sentiments » - H4PH205M
24 H TD – mardi de 16 H 30 à 18 H
Cours ouvert aux agrégatifs
L’œuvre d’Adam Smith (1723-1790), philosophe écossais de la période des Lumières,
constitue un apport majeur dans les domaines de la philosophie morale et de la philosophie
économique. Nous étudierons dans ce cours La théorie des sentiments moraux (1759) au
programme d’anglais de l’agrégation externe de philosophie. Nous insisterons particulièrement
sur la théorie de la sympathie développée dans les premiers chapitres de l’ouvrage, et que
l’auteur met au fondement des relations morales, mais aussi du lien social, et des rapports
économiques et politiques.
Bibliographie :
- Adam Smith, The Theory of Moral Sentiments, Oxford, Oxford University Press, 1976
- Adam Smith, Théorie des sentiments moraux, Paris, Puf, coll. “Quadrige”, 1999.
49
UE 4 – Philosophie de la médiation – H4PH204U
E. Nal : « Philosophie de la médiation » – H4PH206M - cours sur 8 semaines à partir de la
rentrée
16 H TD – lundi de 10 H à 12 H
D’une manière générale, la médiation fait référence à l'intervention d'une forme de tiers,
grâce auquel quelque chose pourra être facilité voire rendu possible, qui ne l'était sans lui.
Entendue comme une pratique sociale créatrice de lien – ce que l'on appelle “faire de la
médiation” – elle contribue à une reconnaissance des individus en instituant de façon ponctuelle
un espace politique original où circulent plusieurs formes de pouvoir. Plus généralement, une
philosophie de la médiation s'interrogera sur tout ce qui “fait médiation” : quelles sont les rôles
et figures du tiers, les possibilités qu'il inaugure comme détour, ainsi que la notion d’ “entre” à
partir de l'ouvrage éponyme de Kimura Bin.
Bibliographie :
- Dahan-Gaida, L. (2007), « Jamais deux sans trois ! Figures du tiers chez Musil et Kafka » in
Dahan-Gaida Laurence (Dir.), Logiques du tiers : littérature, culture, société, Besançon,
PUFC, 207-218.
- Eco, U. (2007), Dire presque la même chose : expériences de traduction, Paris, Grasset.
- Guillaume-Hofnung, M. (2015). La médiation, Paris, PUF.
- Jacques, F. (1979), Dialogiques. Recherches logiques sur le dialogue, Paris, PUF.
- Kimura Bin (2000), L’entre : une approche phénoménologique de la schizophrénie, Grenoble,
Millon.
- Lavaud, C. (1984), Le tiers retrouvé, pour une logique de l’altérité. Bordeaux : PUB.
- Nal, E. (2018), « La médiation et ce qui fait médiation chez Prairat », in Go, H-L. Ethique et
éducation : questions à Eirick Prairat. Presses Universitaires de Rouen et du Havre, 61-76.
- Platon (2016), Le Banquet, Paris, GF-Flammarion.
- Royoux, D. (coord.) (2013), La médiation, un enjeu démocratique, Sarrant, La librairie des
territoires.
UE 5 – Mémoire – H4PH205U
Le mémoire définitif, validé par l’enseignant (e) qui le dirige, doit être remis avant
le 15 Juin
Séminaire de recherche – H4PH208M
50
Programmes et Horaires des Cours et Séminaires
Master Deuxième Année
Semestre 3
Parcours « philosophie politique et histoire de la philosophie » :
UE 1 – Philosophie allemande – H5PH307U
- Philosophie allemande 1 – H5PH309M
G. Marmasse : « Schiller : penser l’art et la liberté »
24 H ETD – jeudi de 10 H 30 à 12 H 30
Schiller (1759-1805) n’est pas seulement un dramaturge et un poète de génie. Son
rapport complexe avec les Lumières l’amène à produire une œuvre philosophique de grande
envergure. On s’intéressera notamment à ses écrits de philosophie esthétique et de philosophie
de l’histoire. On verra qu’il déplace les thèses du kantisme dans le sens d’un rationalisme accru
et, en même temps, promeut un accès « esthétique » à la vérité et à la morale qui devait inspirer
fortement le romantisme naissant.
Bibliographie :
- SCHILLER Friedrich von, Textes esthétiques : grâce et dignité et autres textes, Nicolas Briand
(trad.), Paris, J. Vrin, 1998.
- SCHILLER Friedrich von, Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme, Robert Leroux
(trad.), Paris, Aubier, 1992.
- AGARD Olivier et Françoise LARTILLOT, L’éducation esthétique selon Schiller: entre
anthropologie, politique et théorie du beau, Paris, l’Harmattan, 2013.
(Une bibliographie complémentaire sera distribuée en début de semestre.)
- Philosophie allemande 2 – H5PH310M
A. Roux : « L’intersubjectivité (source & développements du concept) »
24 H ETD – mercredi de 14 H à 16 H
Il s’agira de voir dans quels contextes et à quelles fins philosophiques ce concept a été
inventé puis repris dans la philosophie contemporaine de langue allemande. Cette enquête
permettra de prendre toute la mesure de sa fécondité et de la diversité de ses usages
philosophiques : s’il a été promu pour concevoir pleinement la subjectivité comme sujet
théorique (Husserl), il a permis aussi, grâce à une vue rétrospective, ou d’enrichir ou de rendre
suspectes d’autres philosophies de la subjectivité. Deux questions s’imposeront alors
naturellement : d’une part, celle de savoir jusqu’à quel point il peut servir à concevoir les
diverses formes de communauté (morale, politique, religieuse, scientifique, esthétique) ; et
d’autre part, celle de savoir si, quoique tributaire du concept de sujet, il peut servir à dépasser
la perspective propre aux philosophies du moi ou de la conscience.
Pour mener cette enquête, on s’appuiera sur des extraits d’ouvrages dont la liste sera fournie au
début du semestre.
51
UE 2 – Philosophie de la justice – Organisation (sur 10 semaines à partir de la rentrée)
H5PH302U
- Philosophie de la justice – H5PH302M
A. Cukier : « Justice sociale, reconnaissance et médiation »
30 H TD – lundi de 15 H 30 à 18 H 30
Ce séminaire de philosophie, commun aux Masters « Philosophie politique et histoire
de la philosophie » et « Médiation et société », propose d’aborder la théorie et la pratique de la
médiation au prisme des rapports entre justice sociale et attentes de reconnaissance. Les théories
de la reconnaissance (et notamment celle d’Axel Honneth, qui constituera le principal
fondement théorique de notre cours) soutiennent qu’il ne saurait exister de justice sociale si les
individus ne sont pas reconnus et valorisés socialement, et permettent ainsi de concevoir les
divers enjeux de justice à l’œuvre dans les pratiques de médiation. Dans le TD, on proposera
de travailler à partir de cas concrets, liés à des pratiques de médiation cherchant à répondre à
des situations d’injustice dans les domaines des relations affectives, des rapports de travail et
de la participation à la vie sociale
Bibliographie :
- Nancy Fraser, Qu’est-ce que la justice sociale ? Reconnaissance et redistribution, Paris, La
Découverte, 2005.
- Michèle Guillaume-Hofnung, La médiation, Puf, Paris, 2009.
- Axel Honneth, La Lutte pour la reconnaissance, Paris, Cerf, 2002
- Axel Honneth, La Société du mépris, Paris, La Découverte, 2008
UE 3 – Séminaire Méthodologie de la recherche – H5PH309U
Arnaud François – H5PH311M
16 H TD – mardi de 14 H à 15 H 20
Le but de ce séminaire sera de travailler, avec les étudiants et à partir de leurs mémoires
respectifs, sur les règles de présentation et d’exposition de l’argumentation philosophique dans
le cadre d’un travail de recherche (comment problématiser une question d’exégèse, comment
construire une bibliographie, comment structurer un raisonnement de longue haleine, etc.).
UE 4 Outils – H5PH304U
- Langues vivantes 24 H TD – H5PH305M
- Insertion 6 H TD – H5PH306M
Semestre 4
52
UE 1 – Philosophie contemporaine – H5PH405U
- Philosophie contemporaine 1 – H5PH405M
S. Roux : « Enquête sur la démocratie : de Tocqueville à Marcel Gauchet »
24 H ETD – lundi de 10 H 30 à 12 H 30
On repartira des analyses de Tocqueville sur la démocratie américaine pour évoquer
ensuite des analyses plus récentes consacrées à la démocratie contemporaine (les textes de
Marcel Gauchet et de Pierre Manent notamment). Il s’agira à la fois de chercher ce qui explique
la dynamique du développement démocratique et d’exposer les problèmes que suscite ce
développement et auxquels il se heurte aujourd’hui.
Bibliographie :
- A de Tocqueville, De la démocratie en Amérique, tomes I et II, Paris, GF-Flammarion, 1981.
- P. Manent, Enquête sur la démocratie, Paris, Gallimard, 2007.
- M. Gauchet, La démocratie contre elle-même, Paris, Gallimard, 2002.
- Philosophie contemporaine 2 – H5PH406M
Th. Boyer-Kassem : « Philosophie des sciences : la représentation scientifique »
24 H ETD – lundi de 14 H à 16 H
Cours ouvert aux agrégatifs
La science fournit de nombreuses théories et modèles qui nous permettent de nous
représenter le monde. Par exemple, le modèle de Bohr, en physique, fournit une certaine
représentation de l’atome en termes de « noyau », d’« électron » et d’« orbite ». Comment les
modèles, ou les théories, représentent-ils leurs systèmes-cibles ? Et doit-on d’ailleurs supposer
qu’il existe réellement des systèmes-cibles ? Comment les mathématiques permettent-elles une
représentation du monde ? Ce seront quelques-unes des questions étudiées dans ce cours de
philosophie des sciences.
Cours ouvert aux agrégatifs.
Bibliographie :
- Frigg, R. et Nguyen, J. (2016), « Scientific representation », in E. Zalta, The Stanford
Encyclopedia of Philosophy, https://plato.stanford.edu/entries/scientific-representation/
UE 2 – Métaphysique – H5PH406U
Ph. Grosos : « Les philosophies de l’existence » - H5PH407M
30 H TD – mardi de 14 H à 16 H 30
Ce séminaire a pour objectif de proposer une analyse critique des philosophies qui,
depuis Kierkegaard, ont porté une singulière attention au concept d’« existence ». Il s’agira de
se demander ce que cette attention induit, ce qui la caractérise et quels sont les enjeux qu’elle
porte. Mais également ce qu’elle a éventuellement des difficultés à penser.
Bibliographie :
53
- Søren Kierkegaard, Stades sur les chemins de la vie, Œuvres complètes, Paris, Éditions de
l’Orante, 1978, t. 9
- Jean Wahl, Les philosophies de l’existence, Paris, Armand Colin, 1954
- Jean Beaufret, De l’existentialisme à Heidegger. Introduction aux philosophies de l’existence,
Paris, Vrin, 1986
- Henri Maldiney, Penser l’homme et la folie, Grenoble, Éditions Jérôme Millon, 1991
UE 3 – Philosophie en langue originale (allemand) – H5PH407U
A. Cukier : « Georg Simmel : Philosophie des Geldes » - H5PH408M
24 H TD – mardi de 10 H 30 à 12 H 30
Cours ouvert aux agrégatifs
Le cours consiste en une étude de l’ouvrage Philosophie de l’argent de Georg Simmel
(1858-1918) au programme d’allemand pour la session 2020 de l’agrégation externe. Dans ce
livre de 1900, fondateur pour les approches philosophique, sociologique et économique de
l’argent, Simmel propose une analyse philosophique de la valeur et montre que cette dernière
découle d’un écart entre le sujet désirant et l’objet désiré. Un objet n’acquiert de valeur qu’à
travers cette distanciation, au moyen d’un processus subjectif dont l’élément moteur est le désir.
Il s’agit dès lors de comprendre comment le processus subjectif d’élaboration de la valeur peut
produire une relation objective et supra-individuelle entre les objets, qui se matérialise dans
l’argent.
Bibliographie :
- Georg Simmel, Philosophie des Geldes, Gesamtausgabe Band 6, Frankfurt am Main,
Suhrkamp, 1989.
- Georg Simmel, Philosophie de l’argent, Paris, Puf, « Quadrige », 2014.
UE 4 – Mémoire – H5PH408U
Le mémoire définitif, validé par l’enseignant (e) qui le dirige, doit être remis avant
le 15 Juin pour la session de Juin et avant le 7 Septembre pour la session de Septembre.
Séminaire de recherche – H5PH409M
UE 5 – Stage
54
Préparation au CAPES et à l’Agrégation
Responsable : Philippe Grosos
Le Département de philosophie organise une préparation à l’Agrégation et au CAPES de
philosophie. Une réunion d’information et de mise en place du calendrier des exercices et
devoirs aura lieu en début d’année avec tous les étudiants préparant les concours.
Chaque épreuve de l’Agrégation ou du CAPES, écrite comme orale, donnera lieu à un
enseignement et un entraînement spécifiques.
Le bureau des Concours au Ministère
Les candidats peuvent obtenir des renseignements sur les concours en s’adressant au Ministère,
bureau de la gestion des concours de philosophie :
Nature & durée des épreuves
CAPES
Ecrit : 2 épreuves :
Programme de terminale. Durée 6 h, coefficient 1.
- 1ère épreuve : dissertation
- 2ème épreuve : explication de texte
Oral : 3 épreuves :
A. Explication de texte : auteurs du programme de terminale
Préparation : 2h30.
Explication du candidat : 25 minutes,
suivie d’un entretien d’environ 20 minutes avec les membres du jury.
Durée totale de l’épreuve : 45 minutes maximum (Coefficient 1)
2) Leçon : programme de terminale
Préparation : 4 h. Exposé : 40 minutes maximum. (Coefficient 1)
3) Epreuve sur dossier : Préparation : 2 h. Exposé : 20 minutes,
suivi d’un entretien de 25 minutes avec le jury.
Il s’agit d’une leçon ou d’une explication de texte « bis » mais dont le jury examinera
plus particulièrement, avec le candidat, l’utilisation pédagogique face à une classe.
Cette orientation officielle n’empêche aucunement le caractère pleinement
philosophique de l’entretien.
Durée totale de l’épreuve : 45 minutes maximum (Coefficient 1)
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AGRÉGATION
Ecrit : 3 épreuves :
1ère épreuve : Composition de philosophie sans programme
Durée : 7 h (Coefficient 2)
2ème épreuve : composition de philosophie se rapportant à une notion. Durée : 7 h
(Coefficient 2) : La représentation
3ème épreuve : épreuve d’histoire de la philosophie : 6 heures (coefficient 2)
- Platon
- Nietzsche
Oral : 4 épreuves :
1) Leçon de philosophie à programme :
Sur un sujet se rapportant, selon un programme établi pour l’année, au domaine suivant : La logique et l’épistémologie
Durée de la préparation : cinq heures ; durée de l’épreuve : quarante minutes (Coefficient :
1,5)
Pour la préparation de la leçon, aucun ouvrage ou document n’est mis à la disposition des
candidats.
2) Leçon de philosophie hors programme :
Sur un sujet se rapportant à la métaphysique, la morale, la politique, la logique et
l’épistémologie, l’esthétique les sciences humaines, à l’exception du domaine inscrit au
programme de la première épreuve d’admission. (Cette année la morale, exclue donc du
programme de cette épreuve).
Durée de la préparation : cinq heures ; durée de l’épreuve : quarante minutes (Coefficient :
1,5)
Pour la préparation de la leçon, les ouvrages et documents demandés par les candidats seront,
dans la mesure du possible, mis à leur disposition. Sont exclues de la consultation les
encyclopédies et anthologies thématiques.
3) Explication de Texte en Français.
Durée de la préparation : 1h30 Durée de l’épreuve : 30 minutes (Coefficient : 1,5) d’un des
deux ouvrages inscrits au programme :
- Jean-Jacques Rousseau, Émile ou De l’éducation, Paris, Gallimard, Folio Essais, 1995
(réimpression 2014)
- Henri Bergson, La Pensée et le mouvant, Édition du centenaire, Paris : P.U.F. (1959),
p.1251 à 1482
4) Traduction et explication de textes
Durée de la préparation : 1h30
Durée de l’épreuve : 30 minutes (Coefficient : 1,5)
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- Texte allemand
- Simmel, Philosophie des Geldes (Philosophie de l’argent), Gesamtausgabe Band 6,
Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1989 (réimpression 1999), Partie I, chapitres 1 et 2, p. 21-
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- Texte anglais
- Smith, The Theory of Moral Sentiments (Théorie des sentiments moraux), Oxford, Oxford
University Press, 1976, parts I-V, p. 9-211
Programmes & Horaires
des Cours de préparation à l’Agrégation
Le programme des devoirs sera affiché à la rentrée
Ecrit
-1ère épreuve : composition sans programme
Les sujets seront donnés par les enseignants (voir tableau spécifique concerné)
-2ème épreuve : « La représentation »
Trois cours sont proposés :
L3/S5 – UE 1- Histoire de la philosophie 1
A. Roux : « La représentation : histoire d’un concept »
mercredi de 10 H 30 à 12 H 45
L3/S5 – UE 4 - Problèmes fondamentaux de la philosophie 1
C. de Vulpillières : « La représentation politique »
mardi de 8 H à 10 H 15
M2/S4 – UE 1 – Philosophie contemporaine 2
Th. Boyer-Kassem : « Philosophie des sciences : la représentation scientifique »
lundi de 14 H à 16 H
-3ème épreuve :
Deux cours sont proposés :
L3/S5 –UE 1 - Histoire de la philosophie 2
A. François : « Nietzsche »
vendredi de 14 H à 16 H 15
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M1/S1 –UE 1 - Philosophie générale 2
S. Roux : « Le platonisme en question(s) »
mardi de 11 H à 12 H 30
Oral
1ère leçon
Domaine : La logique et l’épistémologie
Un cours est proposé :
L3/S5 – UE 4 – Problèmes fondamentaux de la philosophie 2
Th. Boyer-Kassem : « Problèmes fondamentaux de la philosophie des sciences »
jeudi de 10 H 30 à 12 H 45
Explication de Texte en Français :
- Sur Rousseau :
L3/S6 – UE 3 – Apprentissage d’une notion philosophique ou étude d’une œuvre 2
G. Marmasse : « Rousseau, L’Emile »
mercredi de 18 H à 20 H 15
- Sur Bergson :
L3/S6 – UE 1 – Histoire de la philosophie
A. François : « Bergson, La pensée et le mouvant »
vendredi de 14 H à 16 H 15
Texte allemand :
M2/S4 UE 3 – Philosophie en langue originale (allemand)
A. Cukier : « Georg Simmel : Philosophie des Geldes »
mardi de 10 H 30 à 12 H 30
Texte anglais :
M1/S2 UE 3 – Philosophie en langue originale (anglais)
A. Cukier : « Adam Smith : The Theory of Moral Sentiments »
mardi de 16 H 30 à 18 H
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Deuxième année du Master – mention philosophie
Parcours
« Médiations et société »
Lieu : Faculté des Sciences Humaines et Arts
Département de philosophie – Bât. E 15
TSA 81118
8, rue René Descartes
86073 POITIERS Cedex 9
Renseignements :
* Scolarité du 3ème cycle : Mme Nathalie Guillemet, tél : 05.49.45.45.11
ou par Courriel. : [email protected]
* Secrétariat du Département de philosophie : Mme Chantal Vincelot, tél : 05 49 45 45 48 ou
par Courriel : [email protected]
* Responsable du Master : M. Sylvain Roux, tel : 05 49 45 45 48 ou par Courriel :
Publics : - étudiants titulaires d’un master (en philosophie, psychologie, sociologie, droit,
lettres, etc.) ou équivalent,
- professionnels et salariés en congé de formation ou en formation continue,
- accessible par la Validation d’Acquis d’Expérience (VAE).
Nombre d’inscrits : 25 personnes en formation initiale et en formation continue
Modalités de recrutement : sur dossier (CV et photocopies des diplômes et résultats obtenus),
avec lettre de motivation
Date limite du dépôt de candidature : 15 juin
Finalités de la formation :
Le Master II « Médiations et société » est une formation supérieure professionnalisante,
reconnue par le Ministère de L’Education Nationale, qui se propose de donner une formation
originale et inédite à des fonctions de médiation dans les organisations. La médiation désigne
les activités visant à résoudre des conflits, dans un cadre non juridique ou à créer, restaurer
ou entretenir le lien social.
C’est un travail de dialogue, qui demande des qualités d’écoute, d’empathie et de raisonnement.
Le médiateur, neutre et impartial, facilite l’information et la discussion entre les parties en
présence.
Le secteur de la médiation est aujourd’hui, en plein développement. Des médiateurs, en matière
civile, pénale et familiale, peuvent ainsi être désignés par la juridiction compétente pour
entendre les parties prenantes à un conflit et tenter d’établir avec elles un accord amiable,
susceptible d’être ensuite homologué par le juge.
Cette activité peut s’exercer dans des domaines très différents :
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La culture : le médiateur culturel permet l’accès de différents publics aux œuvres et institutions
culturelles.
La famille : le médiateur familial propose de résoudre les conflits et difficultés au sein des
familles, en offrant une alternative aux procédures juridiques, plus lourdes, coûteuses, et
traumatisantes.
Le travail : les entreprises sont des organisations complexes, source d’épanouissement et de
valeur, mais aussi de souffrance et de malaise si les relations humaines y sont difficiles. Le
médiateur agit pour restaurer les liens entre les collaborateurs pour permettre des relations de
travail harmonieuses et justes.
La ville : la cohabitation urbaine est parfois source de tensions et d’incompréhension. Assurant
une présence sur le terrain, le médiateur connaît de près les habitants du quartier et peut
dialoguer avec eux pour améliorer la qualité du lien social et permettre une vie commune
paisible.
etc.
Le Parcours de ce Master II repose sur un socle pluri et transdisciplinaire adapté aux objectifs
de la formation (droit, médiation et communication, psychologie sociale, philosophie, histoire,
géographie, sociologie). Son orientation est à la fois théorique et pratique (intervention de
professionnels et stage). Il exige des candidats un intérêt pour la réflexion sur les enjeux
contemporains politiques, culturels et sociaux, l’analyse des situations de conflits et de crises,
la capacité à transposer dans un langage commun des points de vue et des intérêts particuliers,
une aptitude à exercer un jugement critique et le goût pour la discussion rationnelle qui doit
prendre en compte la pluralité des normes et l’intérêt général.
Débouchés :
La médiation est désormais un secteur d’activité nettement identifié. La fonction d’interface
qu’elle a vocation à assumer peut prendre des formes très diverses suivant le domaine dans
lequel elle s’inscrit et les fins qu’on lui assigne.
Le master II « Médiations et société » apporte un complément de formation indispensable à des
acteurs judiciaires, avocats et autres, désireux d’acquérir et analyser les techniques de la
médiation dont ils ont besoin dans l’exercice de leur profession. Il constitue aussi une formation
complète pour des professionnels de la médiation, susceptibles d’être sollicités par les
juridictions compétentes, dans le cadre d’une démarche visant à promouvoir des méthodes
alternatives au procès de résolution des conflits (médiation civile, pénale et familiale).
Le master II « médiations et société » forme enfin, en un sens élargi, des médiateurs sociaux,
œuvrant le plus souvent dans le secteur associatif et para-public et s’attachant à la création, à la
restauration et à l’entretien du lien social. L’activité du médiateur social consiste à instaurer les
conditions à partir desquelles des personnes vont pouvoir résoudre le conflit qui les oppose.
Cette activité peut se déployer dans le secteur social et culturel, dans le secteur de la scolarité
et de la santé. Il s’agit alors, le plus souvent d’assurer une fonction d’interface entre les familles,
les intervenants sociaux, les associations et les institutions. Le médiateur peut également
intervenir dans l’espace social et public, dans les transports, et avoir pour rôle d’assurer, par le
dialogue, une forme de régulation des rapports inter-personnels, ainsi que de prévention et de
règlement des conflits.
Les employeurs sont des collectivités locales et territoriales, (commune, département), des
établissements publics, des OPAC, OPHLM, des GIP (groupement d’intérêt public), des
groupements d’employeurs, des associations…
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Organisation des études :
Le total de la formation s’effectue sur deux semestres (de septembre à février), sous forme d’UE
organisées en cours magistraux et en travaux dirigés. La formation comporte aussi un stage
obligatoire en milieu professionnel de trois mois (à partir du mois de mars) avec un tuteur dans
le lieu d’accueil. La recherche du stage est effectuée par l’étudiant(e), la détermination de son
contenu est définie par l’étudiant avec son responsable de stage et son tuteur de stage.
Le mois de juin est consacré au rattrapage éventuel de cours, à la rédaction des mémoires
(rapport de stage et mémoire de recherche) et à leur soutenance.
L’enseignement prendra des formes variées : cours magistraux, travaux dirigés, séances
d’exposés suivies de discussion, interventions de professionnels, conférences de personnalités
invitées.
Premier semestre
UE1 Communication interpersonnelle et dans les organisations
40 h CM + 20 h TD
6 ECTS
UE2 Philosophie de la justice
20 h CM + 10 h TD
6 ECTS
UE3 Psychologie sociale et sociologie des organisations
40 h CM + 20 h TD
6 ECTS
UE4 Outils
Cours n°1 : langues vivantes 24 h TD
Cours n°2 : insertion 6 h TD
3 ECTS
UE5 Médiation et questions sociétales contemporaines (territoires,
environnement, santé, etc.)
20 h CM + 10 h TD
3 ECTS
UE6 Droit et médiation
40 h CM + 20 h TD
6 ECTS
Deuxième semestre
UE1 Connaissance des milieux professionnels
40 h TD
3 ECTS
UE2 Stratégie et médiation internationale
22 h CM
3 ECTS
UE3 Stage 18
ECTS
UE4 Mémoire 6 ECTS
Les enseignements sont délivrés par des universitaires et des professionnels.
Le détail des enseignements et l’organisation de l’emploi du temps sont communiqués en
septembre.
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Modalités du contrôle des connaissances :
Celles-ci varient selon les UE. De manière générale, elles comportent une part de contrôle
continu (travaux écrits demandés par l’enseignant) et une part de contrôle terminal,
essentiellement sous la forme d’un oral. Par ailleurs, pour deux UE du second semestre,
l’étudiant doit réaliser un mémoire de recherche (une soixantaine de pages) sur un sujet
déterminé en début d’année (le mémoire donne lieu à une soutenance en fin d’année) et un
rapport de stage individuel (une quarantaine de pages), soutenu en fin d’année devant un jury
composé d’un universitaire et d’un professionnel.
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