DOSSIER TECHNIQUE COMPTEURS D’EAU ALTAÏR de SAPPEL
Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V4 Composite
Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V3 Laiton
Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V4 Laiton
SOMMAIRE
A – GENERALITES SUR LES COMPTEURS D’EAU Page 1
I. Compteur d’eau – Mise en situation Page 1
II. Types de compteurs d’eau et mode de fonctionnement Page 1
II-1. Caractéristiques techniques générales Page 1
II-2. Compteur de vitesse Page 1
II-3. Compteur volumétrique Page 1
III. Genres de compteurs d’eau Page 2
III-1. Compteur principal (compteur de première prise) Page 2
III-2. Compteur divisionnaire Page 2
IV. Relevé de consommation Page 2
IV-1. Relevé manuel Page 2
IV-2. Radio-relève ou radio relevé Page 2
B – CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES COMPTEURS D’EAU Page 3
I. Un compteur d’eau ne voit pas tout, c’est un filtre Page 3
II. Les classes métrologiques Page 4
III. La signature d’un compteur ou courbe d’étalonnage Page 4
C – PRESENTATION DES COMPTEURS D’EAU ALTAÏR DE SAPPEL Page 5
I. Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V3 avec corps en laiton Page 5
II. Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V4 avec corps en laiton Page 7
III. Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V4 avec corps en composite Page 8
IV. Caractéristiques des compteurs d’eau SAPPEL Altaïr V4 Page 9
D – ANALYSE FONCTIONNELLE DU COMPTEUR D’EAU ALTAÏR V4 Page 10
I. Eléments de l’étude du besoin Page 10
I-1. Enoncé du besoin Page 10
I-2. Valider le besoin Page 10
II. Eléments de l’analyse fonctionnelle du besoin Page 11
II-1. Identification des fonctions de service Page 11
II-2. Caractérisation des fonctions de service : Extrait du Cahier des Charges Fonctionnel Page 11
III. Eléments de l’analyse fonctionnelle technique Page 12
E – REPRESENTATIONS GRAPHIQUES ET NOMENCLATURES Page 13
I. Perspective éclatée du compteur d’eau Altaïr V4 composite de SAPPEL Page 13
II. Perspective éclatée du totalisateur des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL (avec ogomètre) Page 14
III. Perspective du système de piston rotatif des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL
Page 15
IV. Perspective du réducteur du totalisateur des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL + ogomètre Page 16
V. Nomenclature du compteur d’eau Altaïr V4 composite de SAPPEL Page 17
VI. Nomenclature du totalisateur des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL (avec ogomètre)
Page 17
Dossier Technique : Compteurs d’Eau ALTAÏR de SAPPEL
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A - GENERALITES SUR LES COMPTEURS D’EAU
I. Compteur d’eau – Mise en situation :
Un compteur d'eau permet de mesurer la consommation d'eau d'une installation.
La mesure de la consommation est un problème ancien, que ce soit pour un usage agricole (irrigation), industriel ou domestique. La mesure des volumes d'eau consommés est utile à plusieurs titres : dimensionnement des équipements, contrôle des pertes d'eau, répartition des coûts de production, etc.
Un compteur d’eau est basé sur le principe que l'on ne peut pas mesurer précisément la quantité d'eau passée dans une canalisation : il s'agit donc d'une estimation du débit réel. La seule méthode fiable serait de mesurer le volume rempli dans un récipient en un temps défini.
Le coût de traitement de l'eau est très important. La surveillance et le calcul exact des consommations deviennent une exigence des consommateurs (pollueur/payeur). L'installation de compteurs d'eau individuels (logements, industries et commerces, collectivités, etc.) est inéluctable.
II. Types de compteurs d’eau et mode de fonctionnement :
Tout compteur comporte un numéro de série, numérique ou alphanumérique, gravé dans le matériau de la carcasse, sur le cadran ou sur le volet mobile protecteur de la fenêtre de l'index. Il est souvent muni d'un scellé, placé sur le raccordement amont, pour prévenir toute tentative d'utilisation frauduleuse.
II-1. Caractéristiques techniques générales :
Un compteur est posé au début du réseau dont on veut surveiller la consommation. Un robinet de fermeture (vanne d'arrêt) permet de couper son alimentation afin de faciliter son démontage. Il est recommandé de placer ce robinet à proximité du compteur.
Les installations sont parfois équipées d’un réducteur de pression placé après le compteur d’eau car une pression élevée peut endommager le réseau. Un compteur d'eau ne fonctionne que dans la plage de pressions pour laquelle il a été conçu. Il est équipé d'un totalisateur sec ou noyé. Le passage de l'eau fait tourner un rotor à ailettes ou un piston excentrique. Un système d'engrenages à échappement entraîne le déplacement par cliquets successifs d'une flèche ou une roue dentée. En système décimal, chaque fois qu'une roue dentée a effectué dix pas, elle fait avancer la roue suivante d'un pas.
Un compteur standard peut indiquer la consommation jusqu'au décilitre (4 chiffres rouges) mais l'usage retient uniquement une facturation au m3 (chiffres noirs).
II-2. Compteur de vitesse : Le compteur de vitesse fonctionne comme les moulins à eau. Une turbine tourne dans le liquide et transmet sa rotation à un système de comptage. Ce dernier totalise le nombre de rotations ce qui permet de déterminer la quantité d'eau passé dans les canalisations en connaissant le rapport : 1 tour de turbine / quantité d'eau passé dans le compteur. Il est peu sensible aux impuretés contenues dans l'eau. Susceptible de ne pas détecter les fuites légères. Il se pose horizontalement.
II-3. Compteur volumétrique :
Le compteur volumétrique contient un cylindre, qui se remplit régulièrement avec le passage de l’eau (admission/refoulement) et fait tourner un piston. Ce piston entraine un élément magnétique en rotation qui lui-même entraine le système d’affichage du volume (totalisateur avec un compteur mécanique ; dit ogomètre). Il est sensible aux impuretés contenues dans l'eau. Il peut enregistrer les faibles débits. Il peut être installé horizontalement ou verticalement.
Arrivée principale
Vanne
Scellé
Compteur
Robinets Réseau secondaire
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III. Genres de compteurs d’eau :
Les compteurs d'eau se rangent en deux catégories : compteurs principaux (première prise) et compteurs divisionnaires. Pour des besoins ponctuels, la construction d'un immeuble, un chantier de ravalement de façade, il est fait usage de compteurs temporaires appelés compteurs de chantier, posés par le Service des eaux concerné.
III-1. Compteur principal (compteur de première prise) :
Le compteur principal d'une installation est généralement celui auquel est raccordée l'arrivée d'eau destinée à desservir le site (un immeuble, une propriété, un bâtiment industriel, un terrain agricole). Ce compteur qui appartient habituellement à la Société distributrice est placé sous la surveillance de l'abonné. Son installation est subordonnée à la conclusion d'un contrat de fourniture entre la Société concessionnaire et le client (l'abonné). Selon la nature des activités desservies par ce compteur, la règlementation exige la pose d'un dispositif de sécurité interdisant tout risque de refoulement : disconnecteur, clapet anti-retour.
III-2. Compteur divisionnaire :
On appelle compteur divisionnaire ou sous-compteur ou compteur de répartition, un compteur situé en aval d'un autre compteur, généralement dénommé compteur principal ou compteur de première prise.
Cette installation est destinée à calculer la consommation d'une installation particulière :
• les différents logements d'un immeuble. C'est le cas le plus fréquent. • les activités d'un site, par nature (production, arrosage, nettoyage, etc.).
IV. Relevé de consommation :
L'index du compteur principal est relevé par les agents de la Société distributrice. La gestion des compteurs divisionnaires peut faire l'objet d'un contrat de sous-traitance qui peut inclure jusqu'au transfert de propriété des compteurs. Cela peut donner lieu à une facturation de location de compteur.
IV-1. Relevé manuel :
Contrôle visuel des index (du totalisateur).
IV-2. Radio-relève ou radio relevé :
Le compteur est équipé d'un système de contact dont l'extrémité est déportée par fil vers un endroit aisément accessible par un agent releveur (il s'agit là d'un télérépétiteur). La radio relève ou le radio relevé s'effectue grâce à une tête émettrice, fixée (voire clipsée) sur le compteur, qui envoie, par ondes radio, les données de consommation à un appareil récepteur "antenne radio" que le releveur déplace en fonction du taux de réception. Les systèmes les plus complexes prévoient une consultation à distance par liaison téléphonique (filaire ou radio) : il s'agit là de télé relève ou télé relevé.
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B - CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES COMPTEURS D’EAU
I. Un compteur d’eau ne voit pas tout, c’est un filtre :
L'eau qui circule dans les tuyaux se comporte de la même manière qu'un signal électrique. Sa vitesse change en permanence comme l'intensité d'un courant électrique. Si on prend la courbe ci-dessous représentant le débit dans le temps, on pourrait aussi bien penser à la mesure d'un courant électrique qu'à celle du débit de l'eau.
Exemple d'une courbe de variation du débit de l'eau dans un tuyau
Un compteur d'eau est un appareil qui mesure des volumes d’eau. La précision de la mesure est fonction du débit. C'est pourquoi tout compteur a une courbe d'erreur de mesure qui dépend des débits.
Exemple de courbe d'erreur de mesure d'un compteur d'eau (en orange) dans un canal de tolérance réglementaire (en bleu)
La courbe d'erreur du compteur, en orange, peut se comprendre ainsi :
• au-delà d'un débit maximum approuvé et en-dessous d'un débit minimum approuvé, la métrologie du compteur n’est pas règlementée,
• entre ces deux débits extrêmes, le compteur doit mesurer en respectant une erreur de mesure maximale.
En théorie du signal, cette courbe s'appelle la courbe de réponse du filtre. Dans le cas des compteurs d'eau, ce type de filtre est un filtre passe-bande : il ne permet de voir que des signaux qui sont compris entre deux débits (ou fréquences).
j j+1 j+5 j+4 j+3 j+2
Q1 Q3 Q2 Q4
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II. Les classes métrologiques :
Un compteur est défini par son débit nominal, appelé Q3, et une dynamique de mesure (plage de fonctionnement), nommée R (pour Range en Anglais). Il existe de nombreuses plages, allant de R 10 à R 1000, voire au delà.
Trois débits réglementés découlent du Q3 :
• le débit maximal appelé Q4, • le débit de transition appelé Q2, sa valeur dépend de la dynamique de mesure.
Entre Q4 et Q2, l'erreur du compteur ne doit pas dépasser ± 2% du volume mesuré, • le débit minimum appelé Q1, sa valeur dépend de la dynamique de mesure.
Entre Q2 et Q1, l'erreur du compteur ne doit pas dépasser ± 5% du volume mesuré.
En outre, les normes stipulent que les compteurs ne doivent pas entraîner une perte de pression supérieure à 0,63 bar au débit nominal Q3 soit 1 bar au débit maximal Q4.
Au débit nominal est généralement associée la notion de calibre, qui correspond au diamètre de raccordement du compteur. On l'appelle le diamètre nominal, DN.
Chaque compteur neuf peut être considéré comme parfait sur la plage de débits pour laquelle il a été conçu. Ainsi, un compteur de classe A peut être totalement adapté si le mode de consommation se déroule dans une gamme de débits très restreinte, comme cela est souvent le cas en arrosage public.
Par contre, légalement, un compteur est tenu de ne pas être endommagé lorsque les débits réels atteignent 1,25 fois son débit nominal Q3 de manière très brève et très épisodique (quelques minutes par jour). Si, suite à une politique de sous-dimensionnement hasardeuse, il vient à rencontrer des débits supérieurs à son débit maximal Q4 pendant des durées trop longues, les dommages peuvent s'avérer particulièrement handicapants si le compteur perd notablement de sa précision mais ne se bloque pas. Seul le blocage est une panne facilement identifiable (1 an après, lors du relevé).
Courbes d’erreur de mesure et canaux de tolérance pour les compteurs d’eau SAPPEL Altaïr V3 et V4 (Range 160 et Range 800)
Les canaux de tolérance indiqués ci-dessus correspondent à ce qu'un compteur neuf peut, au maximum, avoir comme erreur de mesure pour pouvoir être autorisé à facturer.
III. La signature d’un compteur ou courbe d’étalonnage :
Quelle que soit sa forme, la courbe d'erreur réelle d'un compteur doit s'inscrire dans le canal de tolérance. A faible débit, le compteur part d'une erreur de -100%, ce qui correspond à la position d'arrêt, passe dans le canal autorisé ± 5%, puis plus le débit augmente, plus la précision augmente (entrer dans le canal ± 2%). Il quitte le canal ± 2% au niveau du Q4 pour voir sa précision retomber à -100%, ce qui est atteint soit quand il y a la destruction physique du compteur, soit quand il est dans l'impossibilité d'acquérir les mesures comme dans le cas des compteurs électroniques ou à transmission magnétique.
C'est cette courbe réelle qui est mesurée lorsqu'un compteur est testé sur un banc de test. On l'appelle la courbe d'étalonnage ou bien la signature d'un compteur.
-12
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
6
1,00 10,00 100,00 1000,00 10000,00
R = 160 R = 800 Altaïr V3 Altaïr V4
% d’erreur
Débit (l/h)
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C - PRESENTATION DES COMPTEURS D’EAU ALTAÏR DE SAPPEL
I. Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V3 avec corps en laiton :
CARACTERISTIQUES : Le compteur SAPPEL modèle ALTAÏR V3 est un compteur volumétrique à cartouche modulaire, de Q3 2,5 m
3/h, destiné au mesurage de l’eau froide. Ce compteur d’eau peut être équipé d’un dispositif émetteur d’impulsions ou d’un système de transmission de données par voie hertzienne.
Ses caractéristiques sont :
Diamètre nominal DN (mm) 15 Débit nominal Q3 (m
3/h) 2,5 Pression maximale de service (bar) 16 Perte de pression à Q4 (bar) 0,63 Température de service (°C) De 0 à 30
Caractéristiques du totalisateur :
Portée (m3) 9 999 Unité de chiffraison (dm3) 0,1 Echelon de vérification (dm3) 0,05 Longueur de l’échelon (mm) 2,5 Range R160 (toute position)
Un disque à secteurs contrastés permet de constater la rotation du piston.
NOTICE DESCRIPTIVE :
1. Description :
Le compteur volumétrique SAPPEL, modèle ALTAÏR V3 (version 3) R = 160 pour l’eau froide est un compteur volumétrique à piston rotatif qui se compose :
• d’une cartouche de mesure amovible et comprenant :
o un dispositif de mesure fonctionnant sous l’action de l’eau le traversant, o un accouplement magnétique assurant la transmission du mouvement du dispositif de mesure
au totalisateur tout en garantissant la parfaite étanchéité du système, o un totalisateur de volume hors circuit d’eau et placé dans une enceinte close, o un filtre, o une bague de fermeture avec les différentes inscriptions.
• d’un corps en alliage cuivreux dans lequel se visse la cartouche de mesure.
Le dispositif de mesure se compose :
• d’une chambre mesurante en matière plastique, • d’un couvercle de chambre en matière plastique, • d’un piston en matière plastique entraîné par le mouvement de l’eau, • d’une paroi de séparation en matière plastique délimitant les différentes chambres de mesure.
L’accouplement magnétique est constitué :
• d’un aimant permanent en ferrite serti sur l’entraîneur inférieur, • d’un aimant permanent en ferrite serti sur l’entraîneur supérieur.
Le totalisateur de volume est constitué :
• d’un culot cuivre et d’une platine en verre assurant par sertissage l’étanchéité du totalisateur et soutenant le train de pignons démultiplicateurs, l’entraîneur, l’aiguille avec son aimant pour émission d’impulsions et les rouleaux numériques,
• d’un entraîneur supérieur actionnant l’ensemble du totalisateur et terminé par une pièce en forme d’étoile destinée à contrôler le mouvement de l’eau aux faibles débits,
• d’un pignon à vis sans fin au terme d’un train démultiplicateur destiné à imprimer à l’aiguille une rotation d’un tour pour un litre d’eau mesuré et à entraîner le dispositif de rouleaux numériques. Le premier de ces rouleaux est animé d’un mouvement continu lors du passage de l’eau dans le compteur. Il est gradué en 0,001 m3 et entraîne les rouleaux suivants par l’intermédiaire de satellites et tocs de report,
• d’une échelle circulaire munie d’un aimant permanent et montée sur un axe de rotation qui tourne dans le sens de rotation des aiguilles d’une montre. La lecture se fait en face d’un repère fixe dans une fenêtre de lecture. Ce disque effectue un tour pour un litre d’eau mesuré.
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2. Principe de fonctionnement :
L’eau arrive dans le compteur par la tubulure d’entrée, traverse le filtre de protection et pénètre dans la chambre de mesure par la lumière d’admission aménagée dans le plan inférieur. Sous l’effet de la différence de pression entre l’entrée et la sortie du compteur, le piston se déplace d’un mouvement rotatif et oscillant. L’eau est évacuée par une lumière d’échappement aménagée dans le plan inférieur de la chambre de mesure et quitte le compteur par la tubulure de sortie. Le mouvement du piston est transmis au totalisateur par l'intermédiaire de la transmission magnétique.
3. Dispositifs de sécurité :
Le filtre à maille fine placé à l’entrée de la cartouche de mesure interdit le passage des particules solides qui pourraient bloquer le piston. Une inversion du sens de circulation de l’eau ne présente aucun inconvénient mécanique pour le dispositif de mesure qui décompte le volume d’eau correspondant.
4. Dispositif de réglage :
Comme tout compteur volumétrique, le modèle ALTAÏR V3 est dépourvu de dispositif de réglage.
5. Inscriptions :
La flèche indiquant le sens de l’écoulement de l’eau est située sur le corps en alliage cuivreux. Toutes les autres inscriptions réglementaires sont inscrites sur la bague de fermeture.
6. Dispositif de scellement et marque de vérification :
Les marques de vérification primitive sont apposées lors de l’injection thermoplastique sur la bague de fermeture. Le scellement de la cartouche de mesure sur le corps est réalisé par plombage avec la marque de vérification primitive. Ce scellement interdit tout démontage de la cartouche de mesure.
7. Caractéristiques dimensionnelles :
Débit nominal (m3/h) Q3 2,5 Hauteur (mm) 125 Largeur (mm) 100 Longueur totale (mm) 110 Diamètre nominal de raccordement (mm) 15
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II. Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V4 avec corps en laiton :
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III. Compteur d’eau SAPPEL Altaïr V4 avec corps en composite :
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IV. Caractéristiques des compteurs d’eau SAPPEL Altaïr V4 :
Description :
Compteurs d'eau destinés au mesurage de l'eau potable froide, fondés sur un principe volumétrique à piston rotatif, sans conditionneur de flux, à connecteur vissé, à totalisateur mécanique.
Caractéristiques :
Version Linéaire Totalisateur Plastique / Verre + Métal Embase (corps) Laiton / Composite Diamètre nominal (calibre) DN 15 mm Raccordements (embouts filetés) 3/4“ (pouces) Débit de démarrage 0,5 l/h Débit permanent (Qnom) Q3 2,5 m3/h Débit de surcharge (Qmax) Q4 3,125 m3/h Débit minimal (Qmin) Q1 0,0156 m3/h Débit de transition (Qt) Q2 0,025 m3/h R (Q3/Q1) 160 Q2/Q1 1,6 Position Toutes positions Longueur 110 mm Largeur 97 mm Hauteur 117 mm Masse 0,65 kg / 0,52 kg Pression maxi admissible en service 16 bar Étendue de température d’eau 0,1 à 50°C Portée du totalisateur 99 999 m3 Échelon de vérification 0,020 dm3 Volume cyclique 38 cm3 Classe de précision 2 Classe d’environnement climatique + 5 °C ; + 55 °C Mesure du flux inversé Non N° certificat examen CE type LNE-6250 (2007)
Conditions particulières de mise en service :
Le compteur d’eau Altaïr V4 ne nécessite pas de longueur droite en amont ou en aval, ni de stabilisateur de flux.
Conditions particulières de vérification :
Le compteur d’eau Altaïr V4 doit être vérifié en position horizontale, avec une température d’eau comprise entre 10°C et 30°C aux débits suivants et avec les erreurs maximales tolérées suivantes :
• entre Q1 et 1,1 x Q1 : ± 5%, • entre Q2 et 1,1 x Q2 : ± 2%, • entre 0,9 x Q3 et Q3 : ± 2%.
Les débits testés doivent correspondre aux valeurs de Q3, de Q3/Q1 et de Q2/Q1 indiqués sur le compteur d’eau. Les conditions d’essais doivent satisfaire aux dispositions prévues dans la recommandation internationale : R49-2 : 2006 §9. Si toutes les erreurs (d’indication) du compteur d’eau ont le même signe, l’une des erreurs au moins ne doit pas dépasser la moitié de l’erreur maximale tolérée.
Sécurisation et scellements :
Le scellement du compteur d’eau est assuré par le clipsage de la bague de fermeture qui ne peut être retirée sans destruction.
Marquages et inscriptions :
La flèche indiquant le sens de l’écoulement est située sur le corps du compteur. Lorsque le compteur possède plusieurs R (Q3/Q1), un seul sera apposé sur le compteur et les essais de vérification seront réalisés par rapport à celui-ci.
Coupe du compteur d’eau Altaïr V4 avec corps composite
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D - ANALYSE FONCTIONNELLE DU COMPTEUR D’EAU ALTAÏR V4
I. Eléments de l’étude du besoin :
I-1. Enoncé du besoin :
I-2. Valider le besoin :
Pourquoi existe-il ? Peut-il évoluer ? Peut-il disparaître ?
Raisons : � : Nécessité de gérer au mieux les consommations des différents réseaux d’eau en connaissant les quantités utilisées :
• réseaux d’eau propres aux industries (réseaux nécessaires au bon fonctionnement des activités de l’entreprise),
• réseaux d’eau du monde agricole (irrigation, arrosage, ...),
• réseaux d’eau des collectivités (infrastructures nécessitant de l’eau comme les piscines, les systèmes d’arrosage, …),
• réseaux d’eau domestiques (chez les particuliers),
� : Permettre la détection des éventuelles fuites d’eau dans les différents réseaux. � : Permettre le calcul des facturations de consommation d’eau.
Exposé : � : comptage encore plus précis au même coût ou système de comptage plus fiable sur sa durée de vie. � : intégration des systèmes de télémesure (relevés à distance).
Exposé : � : disparition des compteurs d’eau en cas de pénuries graves et longues d’eau dans certaines régions du globe (conséquence de la surexploitation de la ressource en eau et de l’évaporation de plus en plus importante de l’eau à cause du phénomène de réchauffement climatique). � : autre procédé de comptage de l’eau.
But : Le fait de connaître les consommations d’eau permet de sensibiliser les différents clients sur les quantités réellement utilisées.
Cela permet de faire faire des économies d’eau lorsque les clients sont conscients des volumes consommés.
Le comptage permet de clarifier les facturations d’eau des clients.
Conclusion : � : difficile à envisager dans l’immédiat car les compteurs actuels ont des taux d’erreurs relativement infimes. � : possible à long terme.
Conclusion : � : probable à très long terme dans certaines régions du globe. � : probable à très long terme.
Conclusion générale : Le besoin est validé pour une période de 10 ans. Etude conseillée pour la définition d’un produit destiné à le satisfaire.
Agent du Service des eaux
et client
Compteur d’eau
Altaïr V4
Réseau d’eau
A qui rend-il service ?
Dans quel but ?
Sur quoi agit-il ?
Mesurer, pour le client et l’agent du Service des eaux, la consommation d’un réseau d’eau
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II. Eléments de l’analyse fonctionnelle du besoin :
II-1. Identification des fonctions de service :
Interactions avec le milieu environnant :
Fonctions de service hiérarchisées :
FP1 Comptabiliser, pour l’agent du Service des eaux et le client, le volume d’eau consommé dans un réseau d’eau
FC1 Permettre une lecture aisée des informations de consommation par l’agent du Service des eaux et le client
FC2 Eviter toutes tentatives de fraude FC3 S’adapter au milieu ambiant FC4 Permettre l’installation à posteriori d’un système de télé relevé FC5 Permettre une installation aisée par le plombier ou le technicien du Service des eaux FC6 Tenir compte de critères liés à l’éco-conception FC7 S’adapter au réseau d’eau
II-2. Caractérisation des fonctions de service : Extrait du Cahier des Charges Fonctionnel :
Flexibilité Fonctions Critères Niveau Limites Taux
Obs.
Classe du compteur A 0 Classe de précision 2 0 Débit nominal (Q3) 2,5 m3/h 0 Débit de démarrage 0,5 l/h 0 Rapport R (Q3/Q1) 160 0 Débit mini (Q1) 0,0156 m3/h 0 Débit de transition (Q2) 0,025 m3/h 0 Débit maxi (Q4) 3,125 m3/h 0 Vitesse de rotation maxi du piston 1 400 tr/min 0 Dynamique de mesure 1000 0 Portée du totalisateur 0 à 99 999 0
FP1 : Comptabiliser, pour l’agent du Service des eaux et le client, le volume d’eau consommé dans un réseau d’eau
Volume cyclique 38 cm3 ± 0,5% Type de totalisateur Mécanique 0
Type de façade supérieure du totalisateur Plastique transparent ou Verre avec effet
loupe 0
FC1 : Permettre une lecture aisée des informations de consommation par l’agent du Service des eaux et le client Type de protection Couvercle amovible 0
Type de sécurité Bague de scellement clipsée
0
Type de scellement Plombage lors du montage avec la
marque de vérification 0
Mesure de flux inversé Non 0
FC2 : Eviter toutes tentatives de fraudes
Antiblocage de l’entraineur magnétique Bague amagnétique 0 Plage de température d’utilisation + 5 à + 55°C 0 FC3 : S’adapter au
milieu ambiant Etanchéité extérieure Joints d’étanchéité 0 Modularité : . compatibilité pour équipement de télé relevé filaire
Emetteur d’impulsions Pulsar
0
FC4 : Permettre l’installation à posteriori d’un système de télé relevé
. compatibilité pour équipement de télé relevé à distance Radio Izar 0
Réseau d’eau
FP1
FC3
FC5
Agent du Service des eaux et client
Eco-conception
Télé relevé
Compteur d’eau
Altaïr V4
FC1
FC4 FC6 Milieu ambiant
FC7
Plombier ou technicien du
Service des eaux
FC2 Fraude
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Flexibilité Fonctions Critères Niveau Limites Taux
Obs.
Dimensions : . longueur 110 mm 0 . largeur 97 mm 0 . hauteur 117 mm 0 . masse V4 laiton 0,65 kg 0
FC5 : Permettre une installation aisée par le plombier ou le technicien du Service des eaux
. masse V4 composite 0,52 kg 0 Quantités de matières premières et volume (compacité)
Réduire au maximum (kg équ. C)
0
Types de matières premières Les moins impactantes (kg équ. C)
0
Types de procédés d’obtention Les moins impactants (kg équ. C)
0
FC6 : Tenir compte de critères liés à l’éco-conception
Impact écologique du produit sur son cycle de vie
Le plus faible possible kg équ. C
0
Type d’eau Eau potable froide 0 Type d’installation Toutes positions 0 Calibre DN (diamètre nominal) 15 mm 0 Type de raccordement (embouts filetés) 3/4’’ 0 Plage de température d’eau + 0,1 à + 50°C 0
FC7 : S’adapter au réseau d’eau
Pression maxi admissible en service 16 bar 0
III. Eléments de l’analyse fonctionnelle technique :
Diagramme F.A.S.T. partiel de FP1 : Fonction de service
Fonctions techniques Solutions techniques
FT1 : Admettre l’eau dans le cylindre
ST1 : Orifice d’entrée du corps 17 de diamètre nominal 15 mm (avec raccord ¾’’)
FT2 : Filtrer l’eau ST2 : Filtre 16
FT3 : Admettre l’eau dans la chambre
ST3 : Orifice d’admission de la chambre 10 + Culasse 14 + Joint torique 15 + Joint torique 11
FT4 : Transformer l’écoulement de l’eau en un mouvement mécanique de rotation
ST4 : Piston 12 + Entraineur 7
FT5 : Transmettre le mouvement mécanique de rotation
ST5 : Aimant 7’ + Porte aimant 413 + Aimant 414 + Entraineur 415
FT6 : Totaliser le volume
d’eau FT61 : Adapter le mouvement mécanique de rotation
ST61 : Train d’engrenages du réducteur du totalisateur (410 + 411 + roue de 412)
FT62 : Adapter le mouvement mécanique de rotation et modifier son orientation
ST62 : Vis sans fin 412 + Roue du rouleau 407
FT63 : Afficher le volume d’eau
ST63 : Ogomètre (rouleaux 407, 405 et 406 + Etoiles 402 + Axes 401)
FT7 : Refouler l’eau de la chambre
ST7 : Orifice de refoulement de la chambre 10 + Joint torique 11
FP1 : Comptabiliser, pour l’agent du Service des eaux et le client,
le volume d’eau consommé dans un réseau d’eau
FT8 : Refouler l’eau du cylindre
ST8 : Orifice de sortie du corps 17 de diamètre nominal 15 mm (avec raccord ¾’’) + Plateau pression 6 + Joint torique 8 + Joint manchon 9
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E - REPRESENTATIONS GRAPHIQUES ET NOMENCLATURES
I. Perspective éclatée du compteur d’eau Altaïr V4 composite de SAPPEL :
7
7’
6
5
4
3
2
1
9
10
14
15
16
17
8
12
13
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II. Perspective éclatée du totalisateur des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL (avec ogomètre) :
V4 Laito
n / V
4 Composite
421
420
415
404
401
410
411
413
414
422
417
416
412
406
402
405
403
407
409
419
418
408
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III. Perspective du système de piston rotatif des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL :
15
14
16
12
10
7’
7
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IV. Perspective du réducteur du totalisateur des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL + ogomètre :
Désignation (Rep.) Nombre de
dents ou filets Module (mm)
Entraineur (415) pignon z415 = 10 roue z410a = 40
m = 0,4 Mobile 1 (410)
pignon z410b = 12 roue z411a = 37
m = 0,4 Mobile 2 (411)
pignon z411b = 16 roue z412 = 34
m = 0,4 Vis sans fin (412)
vis sans fin 3 filets Rouleau rouge (407) roue z407 = 30 m = 0,5
406
410
411
407
412
409
415
401
402
403
404
413
405
417
422
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V. Nomenclature du compteur d’eau Altaïr V4 composite de SAPPEL :
17 1 Corps Composite Composite (Polyamide (PA) + Fibres de Verre) Moulage injection
16 1 Filtre Polypropylène (PP) Moulage injection
15 1 Joint torique 2 Elastomère (Nitrile) Moulage injection
14 1 Culasse Polystyrène (PS) Moulage injection
13 1 Plot chambre Composite (Polyamide (PA) + Fibres de Verre) Moulage injection
12 1 Piston Polystyrène (PS) Moulage injection
11 1 Joint torique 3 Elastomère (Nitrile) Moulage injection
10 1 Chambre Polystyrène (PS) Moulage injection
9 1 Joint manchon Elastomère (Nitrile) Moulage injection
8 1 Joint torique 1 Elastomère (Nitrile) Moulage injection
7' 1 Aimant Ferrite Mécanique des poudres
7 1 Entraineur Composite (Polyamide (PA) + Fibres de Verre) Moulage injection
6 1 Plateau pression Composite (Polyamide (PA) + Fibres de Verre) Moulage injection
5 1 Bague antifraude Acier amagnétique
4 1 Totalisateur
3 1 Bague de scellement Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) Moulage injection
2 1 Axe charnière Laiton Usinage
1 1 Couvercle Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) Moulage injection
Rep. Nb. Désignation Matière Procédé d’obtention
VI. Nomenclature du totalisateur des compteurs d’eau Altaïr V4 laiton et V4 composite de SAPPEL (avec ogomètre) :
422 1 Disque Acier Emboutissage
421 1 Verre Verre (type bouteille)
420 1 Platine supérieure Polycarbonate (PC) Moulage injection
419 1 Joint culot Elastomère (Nitrile) Moulage injection
418 1 Entretoise Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) Moulage injection
417 1 Disque report Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) Moulage injection
416 1 Aimant 3 Ferrite Mécanique des poudres
415 1 Entraineur Polyoxyméthylène (POM) Moulage injection
414 1 Aimant 2 Ferrite Mécanique des poudres
413 1 Porte aimant 2 Polyamide (PA) Moulage injection
412 1 Vis sans fin Polyoxyméthylène (POM) Moulage injection
411 1 Mobile 2 Polyoxyméthylène (POM) Moulage injection
410 1 Mobile 1 Polyoxyméthylène (POM) Moulage injection
409 1 Platine inférieure Polycarbonate (PC) Moulage injection
408 1 Culot Cuivre Matriçage
407 1 Rouleau rouge Polyphénylène Oxyde (PPO) Moulage injection
406 5 Rouleau noir Polyphénylène Oxyde (PPO) Moulage injection
405 2 Rouleau rouge fin Polyphénylène Oxyde (PPO) Moulage injection
404 1 Flasque gauche Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) Moulage injection
403 1 Flasque droit Acrylonitrile Butadiène Styrène (ABS) Moulage injection
402 7 Etoile Polyoxyméthylène (POM) Moulage injection
401 2 Axe Acier inoxydable Usinage
Rep. Nb. Désignation Matière Procédé d’obtention
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