DOSSIER DE PRESSE
UN PAYS NOUVEAU. HENRI MATISSE (1869-1954) 6 MARS – 9 JUIN 2019
SOMMAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSEUN PAYS NOUVEAU. HENRI MATISSE (1869-1954)6 MARS – 9 JUIN 2019CENTRE POMPIDOU MÁLAGADANS LE CADRE DU 150E ANNIVERSAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE p. 1 - 2
LE PARCOURS DE L’EXPOSITION p. 3 - 8
LE CENTRE POMPIDOU MÁLAGA p. 8
À VENIR p. 9
INFORMATIONS PRATIQUES p. 10
direction de la communicationet des partenariats
directriceAgnès Benayer+ 33 1 44 78 12 [email protected]
attaché de presseTimothée Nicot+ 33 1 44 78 45 [email protected]
centrepompidou-malaga.eu centrepompidou.fr
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attaché de presseTimothée Nicot+ 33 1 44 78 45 [email protected]
centrepompidou-malaga.eu centrepompidou.fr
Le violoniste à la fenêtre, printemps 1918,
Huile sur toile, 150 × 98 cm, Centre Pompidou
© Succession H. Matisse
Photo © P. Migeat / dist. RMN-GP
COMMUNIQUÉ DE PRESSEUN PAYS NOUVEAU. HENRI MATISSE (1869-1954)6 MARS – 9 JUIN 2019CENTRE POMPIDOU MÁLAGA
DANS LE CADRE DU 150E ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE MATISSE
En 2019, le 150e anniversaire de la naissance d’Henri Matisse (1869-1954) est l’occasion de rendre hommage à cet immense artiste qui a tant bouleversé les codes de la peinture moderne du 20e
siècle. Du 6 mars au 9 juin, le Centre Pompidou Màlaga présente « Un pays nouveau. Henri Matisse (1869 – 1954) », une exposition qui propose de (re)découvrir une sélection des chefs-d’œuvre de Matisse, issus de la collection du Musée national d’art moderne / Centre Pompidou.
Un pays nouveau. Henri Matisse (1869-1954) propose près de cinquante œuvres, parmi lesquelles des
incontournables chefs d’œuvres de Matisse tel que Le violoniste à sa fenêtre (1918), réalisé durant
son premier séjour à Nice, le Nu rose assis (1935-1936) qui témoigne de la simplification radicale
entreprise par l’artiste depuis ses débuts, mais aussi Le Danseur (1937), l’un de ses premiers
papiers gouachés découpés.
L’exposition retrace la trajectoire artistique et personnelle de Matisse à travers six séquences
chronologiques, de ses débuts vers 1900 jusqu’à ses dernières œuvres du début des années 1950,
de ses intérieurs de Vence à son ultime ouvrage pour la chapelle du Rosaire, dans ce même lieu.
Grâce à une sélection d’œuvres iconiques faisant dialoguer peintures, sculptures et dessins on
découvre intimement l’œuvre d’Henri Matisse, qui selon ses propres mots, faisait « corps avec la
peinture ».
Ce pays nouveau témoigne d’une vie vécue autour d’authentiques combats au bout desquels l’artiste
a fini par trouver son accord le plus intime – un accord, dans le sens de cette métaphore musicale
que Matisse empruntait si souvent pour parler de son art.
AVEC ET CONTRE LES MAÎTRES. DÉBUTS ET RUPTURES [1900 – 1903]
Passé dès 1895 par l’atelier de Gustave Moreau dont il est l’un des étudiants les plus audacieux,
Matisse évalue l’apport des maîtres qui l’ont précédé tout en s’affranchissant déjà d’influences
trop marquées. Dans l’Autoportrait peint durant l’hiver 1899-1900, la construction maçonnée, et
l’air interrogatif du peintre le placent dans la tradition cézanienne de saisie des sensations, tout
en ouvrant déjà à des possibilités chromatiques tout autres. En parallèle, la pratique du dessin
sur le vif et la leçon spatiale donnée par la pratique précoce de la sculpture (Madeleine II, 1903)
prépare les innovations plastiques déterminantes des années suivantes.
3
AutoportraitHuile sur toile, 55 x 46 cm
Collection Centre Pompidou, ParisMusée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
Madeleine II 1903
Bronze à la cire perdue, patine sombre59,5 x 18,5 x 20 cm
Collection Centre Pompidou, ParisMusée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse © Centre Pompidou, MNAM-CCI/Philippe
Migeat/Dist. RMN-GP
4
Jeannette IV 1911 / 1930
Bronze à la cire perdue, patine sombre61 x 23,5 x 27,5 cm
Collection Centre Pompidou, ParisMusée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
L’Algérienne printemps 1909
Huile sur toile / 81 x 65 cmCollection Centre Pompidou, Paris
Musée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
DES MOYENS PLUS SIMPLES LA TRAVERSÉE FAUVE ET PRIMITIVE [1905-1909]
En 1905, Matisse se rend dans le petit village de pêcheurs de Collioure en suivant la méthode
divisionniste de Paul Signac. La simplification et le synthétisme de la ligne – où l’arabesque,
centrale dans l’œuvre se trouve en germe – la réflexion entre la forme et le fond, l’abandon du ton
local et l’usage de la couleur pure dominent de manière éclatante et libératoire. Mais Matisse va
dépasser cette méthode et réaliser que sa quête des contrastes colorés et d’un espace purement
plastique est en réalité à chercher ailleurs. Le dessin et la sculpture, menés de façon conjointe
durant ces années d’explosion colorée, seront les outils de cette compréhension.
LE CHOIX DE LA RADICALITÉ. PORTRAITS ET FIGURES [1909-1917]
Avec sa palette vibrante et son cerne noir, l’Algérienne peinte en 1909 constitue un jalon
remarquable dans le processus d’épure des moyens de l’artiste. Les années qui vont suivre voient
l’aboutissement d’expérimentations toujours plus audacieuses autour du thème de la figure.
Il en va ainsi de certains chefs d’œuvre des années 1910 tel que cet autoportrait crypté, Le
violoniste à la fenêtre, du printemps 1918. Les portraits sculptés Jeannette I et IV (1910/1930
et 1911) témoignent de la radicalisation de son processus artistique, qui se manifeste par une
première représentation naturaliste du modèle qui s’achève dans une stylisation sans
compromis.
NICE, INTÉRIEURS, FIGURES [1917 – 1929]
Les voyages entrepris par Matisse en 1906 en Algérie, puis en 1911 à Séville, Moscou et Tanger
ont permis l’intégration profonde des problématiques de l’ornemental, issue plus
particulièrement de sa connaissance de l’art islamique et des icones russes. Son installation à
Nice en 1917, (une ville qu’il ne quittera plus guère, en dépit de l’importance du voyage dans sa
vie) alors qu’il approche de la cinquantaine, voit un changement d’orientation à compter des
années 1920. L’artiste pose les bases d’une « nouvelle synthèse », après les années de guerre qui
l’ont amené pratiquement au seuil de l’abstraction. Un portrait de l’un de ses modèles favoris,
Lorette à la tasse de café (1916) effectue précocement la transition vers cette période plus solaire
de son art. Les intérieurs niçois figurent un espace décoratif complexe dans lesquelles prennent
place les modèles, souvent costumés, en autant de décomposition sérielle d’un même thème
(Odalisque à la culotte rouge, 1921). Cette variation sur le motif – ce processus de toujours chez
Matisse - vaut aussi pour la sculpture, comme en témoignent les trois versions sculptées due la
tête massive et lisse du modèle Henriette Darricarrère (Henriette, 1925, 1927 et 1929).
5
Lorette à la tasse de café 1917
Huile sur toile / 91 x 148 cmCollection Centre Pompidou, Paris
Musée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI
Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
Odalisque à la culotte rouge, automne 1921
Huile sur toile / 65.3 x 92.3 x 2.5 cmCollection Centre Pompidou, Paris
Musée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
6
L’ARABESQUE. LES ANNÉES 1930
La commande au début des années 1930 d’un grand panneau intitulé La Danse, conçu pour le
collectionneur américain Alfred C. Barnes, à Merion en Pennsylvanie, fournit une large part des
thématiques de Matisse durant cette décennie, où comme à son habitude, le dessin est au centre
du travail de préparation à l’œuvre peinte. C’est durant cette décennie que Matisse dessine aussi
« dans la couleur », en utilisant d’abord ponctuellement des aplats de papiers gouachés (tel ce
précoce exemple de 1937, Danseur est conçu comme étude pour le ballet Rouge et noir).
Là encore, Matisse parvient à unir dessin et couleur en un geste, riche de répercussions
plastiques.
Danseur, [1937]Mine graphite, papiers gouachés,
découpés, punaisés sur calque fixé sur carton, 58,5 x 69,8 cm
Collection Centre Pompidou, ParisMusée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Philippe Migeat/Dist. RMN-GP
7
UNE CHAMBRE À SOI. VENCE, LES DERNIERS INTÉRIEURS.
Le thème de l’atelier - cette « chambre à soi » de Matisse - connaît une nouvelle vigueur à partir
de l’installation du peintre dans la villa Le Rêve à Vence en 1943, et où il réside jusqu’en 1948.
Avec le Grand intérieur rouge (printemps 1948), Matisse renoue avec l’idée de saturation de la
couleur comme traduction plastique de l’espace mais aussi avec la « citation » de son œuvre
dans l’œuvre, procédé que l’on pouvait déjà voir dans les intérieurs et les vues d’atelier des
années 1910. Exposé au Musée national d’art moderne l’année suivant son exécution, le chef
d’œuvre qu’est Le Grand intérieur rouge y restera, selon le vœu de l’artiste.
Grand intérieur rougeprintemps 1948
Huile sur toile / 146 x 97 cmMusée national d’art moderne Centre de création industrielle
© Succession H. Matisse© Centre Pompidou, MNAM-CCI/
Bertrand Prévost/Dist. RMN-GP
8
LE CENTRE POMPIDOU MÁLAGA Depuis son inauguration en 2015, le Centre Pompidou Málaga propose à ses visiteurs une
programmation pluri-disciplinaire qui croise expositions, conçues à partir de la richesse de la
collection du Centre Pompidou, spectacles vivants, conférences, et activités jeune public.
Première implantation du Centre Pompidou à l’étranger, le Centre Pompidou Málaga a accueilli
près de 700 000 visiteurs depuis son ouverture, un chiffre déjà record pour la ville andalouse qui
compte 600 000 habitants.
Depuis sa création, le Centre Pompidou Málaga et son bâtiment iconique « El Cubo », revisité par
l’artiste français Daniel Buren, sont devenus le symbole de l’attractivité d’une ville ayant fait le
pari de la culture. Málaga fait désormais partie des destinations incontournables du tourisme
culturel en Espagne.
LE CENTRE POMPIDOU MÁLAGA DEPUIS 2015 C’EST...
700 000 visiteurs
70 évènements par an
12 grandes expositions temporaires
2 parcours semi permanents présentant les chefs d’œuvres de la collection
7 expositions-ateliers pour le jeune public
AU-DELÀ DE MÁLAGA...Expérience pilote, le Centre Pompidou Málaga a servi de laboratoire aux autres projets
internationaux du Centre Pompidou : à Bruxelles, Kanal-Centre Pompidou ouvrira en 2023
mais propose depuis mai 2018 une programmation de préfiguration. À l’automne 2019 sera
également inauguré le Centre Pompidou X West Bund Museum à Shangai.
Centre Pompidou Málaga
© Carlos Criado / Ayuntamiento de Málaga
El Cubo : Incubé, travail in situ, Daniel Buren
Mars 2015
9
À VENIR...
JIM DINE
10 JUILLET – 29 SEPTEMBRE 2019
commissariat
Annalisa Rimmaudo
HORS PISTE 16 OCTOBRE – 10 NOVEMBRE 2019
commissariat
Service des cinémas, Géraldine Gomez
Centre Pompidou Málaga ALECHINSKY 28 NOVEMBRE – 9 FÉVRIER 2020
commissariat
Jonas Storsve
10
ACCÈS ET TARIFS
Dorothée Mireux+ 33 1 44 78 46 60
Timothée Nicot+ 33 1 44 78 45 79
Marine Prévot+ 33 1 44 78 48 56
centrepompidou.fr/presse cliquez ici pour accéder à l'espace pressse
INFORMATIONS PRATIQUES
Centre Pompidou Málaga / Pasaje Dr. Carrillo Casaux (Muelle Uno), Puerto de Málaga, 29016 Málaga, España
Horaires : ouvert tous les jours de 9H30 à 20H, sauf le mardi, jours et veilles de jours fériés.
Tarif Centre Pompidou Málaga :
7 €, tarif réduit 4 € pour les expositions permanentes / 4 €, tarif réduit 2,50 € pour les expositions temporaires.
Billet exposition temporaire + permanente : 9 €, tarif réduit 5,50 €. Pass annuel individuel : 18 €, tarif réduit 15 €
Tarif Centre Pompidou Málaga + Casa natal Picasso + Musée d’Art russe :
Pass annuel 30 €, tarif réduit 25 € / Pass hebdomadaire 15 €, tarif réduit 10 €
AU MÊME MOMENT AU CENTRE POMPIDOU
À METZ
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ISIDORE ISOU
6 MARS – 20 MAI 2019GALERIE DU MUSÉE, NIVEAU 4
CIPRIAN MURESAN SERBAN SAVUL’ATELIER SANS FIN
3 AVRIL – 1ER JUILLET 2019ATELIER BRANCUSI
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