dossier artistique
benjamin béchet
GRANDS REPORTAGESLes Citoyens de la terre: écovillages en Amérique latine, 2008Deuxième Vie : vie quotidienne sous trithérapie, Mozambique, 2007Nothing like Home : vie quotidienne de réfugiés libériens, Guinée, 2005Histoires Noires : enquête sur le charbon poltonais, Pologne, 2003
EXPOSITIONS INDIVIDUELLES, COLLECTIVES ET PROJECTIONS2010 >>> E-Co Festival, Madrid
Galerie du Chateau d’eau, Toulouse2009 >>> Eté photographique de Lectoure2008 >>> Leopold Museum, Vienne Centro Médico Nacional Siglo XXI, Mexico Promenades Photographiques, Vendôme2007 >>> Flux Laboratory, Genève2006 >>> Festival International des droits humains, Genève Etat Généraux du film documentaire, Lussas 2005 >>> Voies Off, Arles Keep the distance, Espace Lhomond2004 >>> Visa Pour l’Image, Perpignan
ÉDITIONPour Zarma, changer à Babylone, Filigranes, 2008
PRIX2008 >>> Prix Parole Photographique
LANGUESFrançais, Anglais, Espagnol, Italien, Portugais (bases)
PRESSENational Geographic BrasilDer SpiegelSternPrime Magzine RussiaIo DonnaL’EspressoLe Monde MagazineLiberationL’ExpressVSD
INSTITUTIONSMairie de ParisMairie de ToulouseDirection de la jeunesse et des sports, ParisCité de la musique, ParisCentre culturel français de Damas, SyrieInstitut mexicain de la sécurité sociale, Mexico
ORGANISATIONSOrganisation Mondiale de la Santé, GenèveFond Mondial de lutte contre le SIDA, GenèveMédecins Sans Frontières, Genève
BENJAMIN BÉCHET Qu’il collabore avec des ONG (MSF) ou des grands titres de la presse (Le Monde Magazine, L’Espresso…), Benjamin s’intéresse avant tout à la vie intime des personnes qu’il rencontre et à leur quotidienneté. Son travail en couleur est caractérisé par le systématisme des distances et l’approche indirecte du sujet ; minimisant les mises en scênes et les effets artistiques. En 2008, Benjamin gagne le prix Parole Photographique avec son projet Deuxième Vie commandé par MSF. Il est membre du collectif Odessa, avec qui il a publié Pour Zarma, Changer à Babylone aux éditions Filigranes.
[email protected]://bechet.site.picturetank.comwww.odessaphotographies.com+33 6 61 12 05 16
La Guinée est depuis plusieurs années le lieu de refuge d’une région soumise à de nombreuses crises : les afflux de réfugiés ont été très nombreux et en provenance de toute la sous-région. La situation d’instabilité paraît chronique
Il y aurait aujourd’hui 115 000 réfugiés en Guinée dont 43 000 réfugiés libériens assistés dans des camps durables.
«Les réfugiés libériens en Guinée vivent dans des camps 3 étoiles !»Officiel onusien en visite sur le terrain.
Les légendes sont issues d’entretiens réalisés auprès de réfugiés libériens et ivoiriens. Face à l’oubli de la communauté internationale, ils témoignent de la difficulté de vivre de façon précaire et forcée et nous explique pourquoi cet endroit ne sera jamis leur foyer, leur patrie, leur chez-eux.Parmis eux: Césaire, 28 ans, réfugié ivoirien, Mary, 33 ans, réfugié libérienne et Amara, 68 ans, réfugié ivoirien.
Nothing Like Home
«Les familles gèrent très difficile-ment le manque d’intimité. Nous nous retouvons tous dans une même tente, divisée en sous-tente.»
«L’intimité n’existe plus. C’est une autre vie qu’on est en train de me-ner.»
«Les gens sont confrontés aux ragôts. A l’autre bout du camp, tu peux rencontrer quelqu’un en train de parler de ta vie, ou bien de la causerie que tu viens d’avoir avec quelqu’un.»
«C’est vrai, nous vivons dans des conditions misérables, où le père a tout perdu. Les parents n’ont plus rien, la vie est vraiment dure pour eux.Et c’est là que l’enfant se rend compte que papa, cette fois-ci, n’est pas l’homme fort auquel il pensait; papa, il peut faiblir aussi.Cette situation-là est dangereuse.»
«L’espace est fait de telle sorte que le père, la mère, et les enfants se retrouvent dans le même coin.»
«Aujourd’hui, ce mystère des parents n’existe plus.»
«L’enfant, dans le temps, dans une vie normale, il y a avait toute un mystère qui entourait son père et sa mère. Ce sont des gens qu’il ne pouvait pas voir comme ça, des gens qui avaient une intimité que l’enfant ignorait.»
«Dans une vie normale, chacun a besoin qu’une partie de sa vie ne soit pas connue par n’importe qui. Ce quotidien dans le camp rend les relations tendues, même si les gens ne vont pas jusqu’à un affrontement physique.»
«Tout ce que vous dîtes, vous l’en-tendez de l’autre côté; tout bruit qui est fait, vous l’entendez aussi. Il n’y pas du tout d’intimité.»
Rapatriement de réfugiés libériens
En 2007, MSF m’envoie au Mozambique pour documenter la vie quotidienne de patients séro-positifs sous traitement antirétroviral.Novartis est alors en plein procès contre l’état d’Afrique du Sud à qui il reproche la fabrication d’antirétroviraux génériques; hors, ces médica-ments génériques sont indispensables au traite-ment des séropositifs africains à grande échelle.
L’objectif de ce reportage était double :
-montrer le SIDA en Afrique sous un nouveau jour. Des millions de patients sont en train de suivre un traitement, la maladie n’est plus une fatalité.
-démontrer aux laboratoires pharmaceutiques et à l’opinion public à quel point les médica-ments génériques sont indispensables : la vie de tous les patients de ce reportage tient à un fil: les médicaments génériques…
Deuxième Vie
Clara, dans la chorale de son église
La fille de Clara en consultation
Flora prie pour le rétablissement de son mari
Elsio fait un test de dépistagequi s’avère positif
Francesco , cuisinier
Francesco en consultation
Francesco, arpès le travail, dans un bar du quartier de Chamanculo
Bernardo en consultation
Isabela dans son quartier
Isabela en consultation
Dick, maçon, au travail chez un particulier
Fernanda, chez elle
Rebecca sur la route pour rentrer chez elle
Sauza, chez sa belle-soeur
Sauza, chez lui après le travail
En route pour l’hopital
Le contrôle social passe par la domestication du corps, royaume suprême de la production de signes. C’est ainsi que les vêtements contiennent des références de la conformité à une mode ou à une étiquette, et le corps en lui-même est discipliné dans ses fonctions vitales. A tel point que nous avons besoin de spécialistes qui nous apprennent comment manger, se soigner, mener une grossesse à terme ou encore avoir des relations sexuelles. Comme si l’être humain n’était plus en grade d’écouter la mémoire de son propre corps.
Dans un paysage dantesque, une femme gît en position fœtale, les yeux clos, le corps abandonné à moitié immergé dans l’eau, en harmonie avec cet élément depuis toujours vénéré par l’homme.A l’époque antique, sources, fleuves, grottes et lacs étaient l’objet de cultes ; y vivaient des nymphes, des génies et autres entités animistes. Les thermes, d’où le feu souterrain et l’eau jaillissent ensemble, étaient considérés des lieux particulièrement puissants et sacrés.
La femme porte un costume, mais débarrassé de ses habits, elle semble s’être libérée des limites qui discipline et dirige son corps en société. Elle s’est déshabillée au sens propre comme au sens figuré. Les poses des baigneurs sont toujours décontractées, dans un autre contexte elles passeraient pour impudiques. Pas de porte serviette ou de banc pour poser ses affaires, pas de billet d’entrée à payer, aucun règlement à respecter.
Bien avant que les romains commencent à codifier et à institutionnaliser les pratiques thermales, les étrusques se baignaient dans ces mêmes sources, dans une fusion animiste et directe avec les éléments naturels. Depuis plus de 2000 ans, dans l’ancien territoire étrusque, on assiste à la continuité de ces pratiques thérapeutiques, véritables rites indisciplinés. L’individu y abandonne le fardeau de l’habit social pour se redécouvrir partie intégrante de l’écosystème qui l’héberge. Federica Romano’
LES BAIGNEURS
IMAGES ISOLÉES
From Fighting TB, une commande de l’Organisation Mondiale de la Santé et du Fonds de lutte contre le Sida, la TB et la Malaria.
From Fighting TB, une commande de l’Organisation Mondiale de la Santé et du Fonds de lutte contre le Sida, la TB et la Malaria.
From Banana Work, une résidence au centre culturel français de Damas.
From Journal de campagne
From Journal de campagne
PUBLICATIONS
Projet Ecovillages, les citoyens de la terre : National Geographic Brésil (10 pages), L’Espresso (12 pages) et VSD (6 pages)
Projet Je suis Winnie l’ourson: Io Donna (10 pages), Prime Russia Magazine (12 pages)
Divers : Le Monde Magazine, Le Temps, TGV Magzine
Divers : Libération,Médecins Sans Frontières
Pour Zarma, Changer à Babylone, Odessa, Filigranes
Été photographique de Lectoure Exposition Deuxème Vie, Flux Laboratory, Genève
Invitation pour la projection Otherwise, Sydney
Rétrospective Odessa, Maison des Associations, Toulouse
Terre des Siens, Centre Iris, Paris
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