Dicotylédone
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours Faut-il qu'il m'en
souvienneLa joie venait toujours après
la peine
Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienneLa joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passeDes éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lenteEt comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennentSous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Le ciel est par-dessus le toitLe ciel est, par-dessus le toit,Si bleu, si calme !Un arbre, par-dessus le toit,Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,Doucement tinte.Un oiseau sur l'arbre qu'on voitChante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est làSimple et tranquille.Cette paisible rumeur-làVient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilàPleurant sans cesse,Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,De ta jeunesse ?
Le ciel est par-dessus le toitLe ciel est, par-dessus le toit,Si bleu, si calme !Un arbre, par-dessus le toit,Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,Doucement tinte.Un oiseau sur l'arbre qu'on voitChante sa plainte.
Mon Dieu, mon Dieu, la vie est làSimple et tranquille.Cette paisible rumeur-làVient de la ville.
Qu'as-tu fait, ô toi que voilàPleurant sans cesse,Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,De ta jeunesse ?
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne
Je t'adore à l'égal de la voûte nocturne, Ô vase de tristesse, ô grande taciturne,Et t'aime d'autant plus, belle, que tu me fuis, Et que tu me parais, ornement de mes nuits, Plus ironiquement accumuler les lieues Qui séparent mes bras des immensités bleues.
Je m'avance à l'attaque, et je grimpe aux assauts, Comme après un cadavre un choeur de vermisseaux, Et je chéris, ô bête implacable et cruelle ! Jusqu'à cette froideur par où tu m'es plus belle !
Marchez,qu’un sang impure abreuve nos sillons
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