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L E N O U V E L E N T R A Î N E Z - V O U S

Anatole BLOOMFIELD

Emmanuelle DAILL

Alliance française

CLEINTERNATIONALwwwcle-inter.com

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TRANSCRIPTIONSI - GorrapnÉnerusnN oRALE

r. Comprendre des annonces, des instructionsorales et des documentaires radiodiffusésDocument sonore no I page 8 (activités I à 4)Auditeurs et Auditrices de < point du four> boniouravec Nathalie Jaquemin et Philippe OdiartNathalie: Environ sept cents millions de touristesdans le monde I'année dernière, un milliard cinqcents millions prévus dans dix ou quinze ans, ceschiftes, ce sont les estimations effectuées par I'OM!l'Organisation mondiale du tourisme. Le tourisme,c'est donc un secteur économique porteur, qui rap-porte, qui compte dans l'économie de certains payset surtout qui semble promis à une croissance garan-tie, n'est-ce pas Philippe ?Philippe: Oui, tout à fait. En France, par exemple, letourisme, c'est un secteur qui fait travailler directe-ment ou indirectement près de deux millions per-sonnes, mais c'est surtout un secteur qui peut créerjusqu à douze mille emplois directs ou indirects paran, chose à ne pas négliger quand on connaît la situa-tion actuelle du marché de l'emploi en France, avecses dix pour cent de la population active sans emploi.Et surtout ne l'oublions pas, la France, première des-tination touristique du monde, ça peut être entresoixante-quinze et quatre-vingts millions de tou-ristes par an selon les annéesNathalie: Il paraît en effet... que l'année dernièrenous avons eu près de soixante-dix-sept millions devisiteurs, donc tout va très bien pour le tourisme enFrance...Philippe: Attention Nathalie! et c'est là qu il ne fau-drait pas s'endormir sur ses lauriers, parce que jus-tement le tourisme en France est confronté à certainsproblèmes et parce que justement le tourisme fran-çais est appelé à relever quelques défis importants;Nathalie : Lesquels... ?Philippe: Iæ premier de ces défis étant bien de recon-sidérer I'attractivité touristique de la France... vousvenez de le dire... près de soixante-dix-sept millionsde visiteurs... ça fait beaucoup... mais combiend'entre eux ne font que passer par la France, du nordau sud, sans y rester ou en y restant trop peu de tempssans waiment dépenser leur argent et en faire béné-ficier véritablement l'économie locale et pour alleren fait en Espagne, au Portugal ou en Italie? Ça, c'estun premier dét pour le tourisme français, à savoir,comment faire pour allonger la durée du séjour detous ces visitews qui ne font que transiter par la France

vers d'autres destinations... et bien srir les faire dépen-ser plus... ! Faut-il le rappeler... ? [a France n'est qrjentroisième position pour les dépenses de ses touristes,derrière les É,tats-Unis et derrière I'Espagne.Nathalie: Alors Philippe, comment faire... pour lesfaire rester plus longtemps chez nous, tous ces visi-teurs ?Philippe: À la Maison de la France, où nous sornmesallés enquêter, Maison de la France qui je le rappelleest le groupe d'intérêt économique chargé de pro-mouvoir le tourisme en France à travers le monde, ehbien on nous a dit: il faut premièrement apprendreà mieux communiquer, mieux faire connaître lepotentiel touristique de la France, c'est-à-dire trans-former nos manières de voir, considérer le patri-moine touristique de la France comme un véritableproduit économique dont il faut faire la publicité etqu il faut savoir présenter professionnellement à nosamis de l 'étranger, bref, Nathalie, adopter uneapproche marketing et surtout considérer le tou-risme comme une affaire économiquement sérieuse.Nathalie: Et pourquoi, ce n'est pas le cas actuelle-ment?Philippe: eh bien, en effet il faut rappeler que pen-dant très longtemps on a eu un peu tendance enFrance à dévaloriser les métiers du tourisme quin étaient pas perçus comme prestigieux... très long-temps on s'est contenté de voir venir chez nous lestouristes sans trop essayer de comprendre pourquoiils venaient chez nous, sans trop essayer de com-prendre pourquoi ils ne restaient pas plus longtempssur place et surtout, sans faire d'effiorts pour rendreplus professionnelle notre manière de les accueillir.Nathalie: Alors, Philippe, le court séjour touristique:un marché plein d'avenir pour la France?Philippe: Absolument Nathalie, à condition de sedonner les moyens de rendre plus attractif notrepotentiel touristique, de diversifier I'offre des pro-duits touristiques et bien strr, de rendre plusaccueillante notre manière de receyoir nos visiteurs.Et ça,,., ça passe aussi par nos comportements, lemien, le vôtre, ceux de tout le monde et pas seule-ment celui des professionnels du tourisme et passeulement non plus par la qualité des hôtels etd'autres structures d'accueil.Nathalie: Merci Philippe Odiart et à demain mêmeheure sur < C Très Bien-FM >.Philippe: À demain Nathalie.

Tr"anscriptions . 3

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I. COMPRÉHENSION OPALE

Document sonore no 2page l0 (activités 5 à 9)

Auditrices et auditeurs de Radio Francophone Inter-

nationale bonjour, comme nous vous le disions en

titre de ce journal: d'après les premières analyses, il

semblerait que la Commission d'évaluation du

comité international olympique ait adressé, en ce

lundi 6 juin 2005, ses meilleures appréciations à la

candidature de la ville de Paris.

C'est en effet cet après-midi à 14 heures que la Com-

mission d'évaluation du CIO, comité international

olympique, a rendu publiques les conclusions finales

de son rapport sur les candidatures des cinq villes

en compétition pour accueillir et organiser les jeux

Olyrnpiques d'été de 2012:Londtes' Madrid, New

York, Moscou et Paris. Si la compétition reste très

ouverte entre les cinq villes candidates, puisque

aucune ville ne peut s'estimer vainqueur à I'avance,

nul doute que la candidature parisienne, jugée de

<très grande qualité>, aura su impressionner favo-

rablement les membres de la Commission d'évalua-

tion et marquer certains points à son avantage.

Mais d'ici le 6 juillet 2005, date oir sera rendue à Sin-

gapour la décision finale d'attribution des levx20l2,

iu iorr.r" continue pour la dernière ligne droite' À

Londres, le président de la candidature a estimé que

< les appréciations de la commission d'évaluation

étaient un superbe tremplin pour aborder les 30 der-

niers jours de leur camPagne ). À Madrid, le maire

était très confiant après la publication du rapport

et déclarait: < Nous sommes totalement persuadés

que nous sommes en tête dans la course aux Jeux;

notre candidature est jugée humaine, réalisable et

tient compte des questions d'environnement' ' À

New York, le maire adjoint de New York et fonda-

teur du < New York City 2012> a déclatê que New

York fait partie du peloton de tête et qu ils ont une

grande chance de l'emporter à Singapour si le projet

de construction de Grand Stade est accepté' A Mos-

cou, le responsable du dossier russe a qualifié le rap-

port < d'ouvert, objectif et positif>.

À Paris, le maire s'est contenté de dire que la com-

mission avait fait un excellent travail et que rien

n'était joué: < )e ne me permettrai pas, a-t-il dit au

nom de toute l'équipe Paris2012, de commenter ce

rapport autrement que par un immense respect pour

le travail qui a été accompli par la commission d'éva-

luation>; <Aujourd hui' a continué le mùe de Paris,

nous prenons acte avec une certaine fierté de ce rap-

port, nous le prenons comme un encouragement' >

be fait, selon le rapport, le concept de <Village

olympique > au cæur de la ville, l'égalité des ath-

4 o Transcriptions

lètes olympiques et paralympiques, la réflexion sur

les conséquences des ]eux en terme de développe-

ment durable, la qualité des transports et le respect

de l'environnement' auront été les points forts de

cette candidature parisienne. Autre point d'appré-

ciation non négligeable et encourageant: le bud-

get prévu, d 'un montant de 2,65 mi l l iards de

dollars, a été considéré comme <bien documenté et

réalisable >

Document sonore no 3 page l1 (activités l0 à f 3)

Notre revue de presse s'achève et nous retrouvons

maintenant Marlyse Doucet pour sa chronique du

Jour < j 'vous dis c'que j 'pense... ,

Thomas : Boniour Marlyse.Marlyse : Bonjour Thomas.Thomas: Alors Marlyse, toujours fascinée par l'his-

toire de ce pianiste que la police britannique n'est

toujours pas parvenue à identifier?

Marlyse: Eh oui... ! Vous souvenez-vous chers audi-

trices et auditeurs de radio C Tiès Bien - FM, de ce

fait divers complètement bizarre du pianiste non

identifié, muet, amnésique retrouvé une nuit par la

police sur une plage en Angleterre, habillé en tenue

de concert... Impossible de communiquer avec lui

autrement qu'en le faisant jouer au piano pendant

des heures... Ne trouvez-vous pas finalement que

cette très sérieuse af[aire policière ne constitue pas en

fait l'histoire la plus mystérieuse et la plus poétique

de I'année: regardez, tous les éléments y sont.. ' '

d'abord le personnage: un homme..., plutôt bel

homme, la trentaine passée' athlétique mais sans

excès, au visage et à la coiffrrre de guerrier mais avec

une expression de douceur d'enfant, habillé en tenue

de concert... Ensuite le décor..., une plage déserte'

la pluie, vous savez, cette fine pluie douce d'Angle-

terre, qui s'installe de manière permanente dans le

paysage... Et puis I 'ambiance: la nuit, le silence,

rythmé par le bruit des vagues... Et pour finir' à

nouveau cet homme, énigmatique' sans mémoire,

sans passé, sans parole, sans identité.. '

Vous lui parlez?. Il fait penser à un sauvage un peu

brut mais il vous répond avec le silence de ses mains

dont il actionne délicatement les doigts avec la pré-

cision d'un spécialiste... Vous lui donnez un piano ?

la magie prend place: c'est vous maintenant qui gar-

dez le silence, comme un bloc de pierre brute, et ce

sont ses mains de pianiste virtuose qui se mettent à

parler pendant des heures, à courir sur le clavier et

vous offuent, dans une pluie de notes incessantes,

tout le répertoire des grands romantiques.., fas-

ciné(e), vous écoutez I'artiste virtuose qui joue inlas-

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sablement et qui sculpte le clavier, et vous vous sur-pfenez à imaginer les mains du sculpteur Rodin surle bloc de pierre brute...Certains ont dit que tout cela n'était qu'une simpleaffaire imaginée et organisée par un simulateur, leprince des simulateurs... Un musicien clandestin,sans famille, sans papiers, originaire de I'Europe deI'Est et désirant émigrer à l'Ouest... Ou tout sim-plement un personnage intéressé, cherchant à deve-nir célèbre et à revendre son histoire pour le cinéma?Et si c'était ça en fait Iavérité? Ne croyez-vous pasalors qu on pourrait lui pardonner parce qdil auraitinventé une merveilleuse histoire poétique qui a faitle tour du monde et nous a tous et toutes fait rêverquelques instants ?Franchement, qu'en dites-vous chers auditrices etauditeurs. . . ? C'est pas du rêve tout ça ?< Romances sans paroles > aurait pu dire Verlaine< Rêveries du promeneur solitaire > aurait répondu

]ean-|acques... n Enfin, j'vous dis c'que j'pense... ),

Moi, Marlyse...Thomas: Merci Marlyse et à demain.Marlyse: À demain Thomas...

z. Comprendre des conférences, des exposés,des discours (éducationnels, professionnets)Document sonore no page 13 (activité 14)Extrait no l: La révolution que les découvertes bio-logiques de Louis Pasteur ont entraînée a paradoxa-lement provoqué, dans I'inconscient collectif, unevéritable peur, une phobie des bactéries, qui du coupsont devenues les responsables de tous nos maux etpresque toutes nos maladies. S'il est wai que d'unpoint de vue strictement sanitaire et médical, cer-taines de ces bactéries ont été à I'origine des plusgrandes maladies mortelles, faut-i l cependantcraindre que...Extrait n" 2:La francophonie tire son origine duparrage d'une langue commune: le français. Les pre-mières traces de cette langue remontent àl'an 842avec les Serments de Strasbourg, rédigés en deuxlangues: le roman et le germanique. Il s'agit là eneffet du tout premier document écrit en langue fran-

çaise, en roman plus précisément. Né au vte siècle, leroman est une nouvelle langue issue de la fusion dubas latin et du celte germanique...Extrait no 3: IJ esprit marketing ou mercatique enfrançais académique doit absolument se développerdans tous les services d'une société. Un départementou direction du marketing a donc pour fonction de

I - COMPFEHENSION ORALE

coordonner les actions des différents services et demettre en action cette démarche. En effet, pour réus-sir sur le marché, une société doit faire en sorte guetous ses services partagent la même préoccupation debien servir le client...Extrait no 4: Reprenant tous les titres de son der-nier album, le trio tsigane Tioïka se donne en spec-tacle concert à I'espace de la Villette et propose sesplus belles mélodies. Avec un son nouveau, mêlant àla fois les traditionnels accents russes, hongrois etroumains aux rythmes envofitants du Brésil, legroupe vous entraînera dans la magie alchimiqued'une musique riche de toutes ses origines diverseset chaleureuses...Extrait n" 5: C'est une des dernières tendances enmatière de temps libre: les Français s'adonnent deplus en plus aux passe-temps créatifs et artistiques,qu il s'agisse de bricolage, de peinture, de sculpture ouautres activités mettant à contribution tout le plaisiret la satisfaction de faire un petit quelque chose de sesmains... Conséquences: on constate une explosiond'associations en tous genres, plus ou moins sérieusesqui vous proposent les cours les plus adaptés à ce quevous souhaitez faire et à votre niveau.

Document sonore no 5 page 13 (activités 15 à 19)En France, c'est bien connu, une maison s'imaginevraiment que si elle est construite en dur, c'est-à-dire en béton ou en pierre: c'est une question deculture et de tradition architecturale, c'est aussi unequestion de mentalité et de représentation. C'estpourquoi parler de construire ou de se faire une mai-son en bois, quand on est professionnel du bâtimentou client particulier, cela ne fait jamais très sérieux ettout juste a-t-on le droit à un sourire poli et attendri,du genre: < Oh cette brave personne qui encore àson âge pense avec nostalgie aux cabanes de sonenfance... !> De fait, dans le domaine de la construc-tion des maisons en bois, l'exception culturelle fran-

çaise est bien réelle puisque selon une étude duComité national pour le développement du bois, àpeine 5 7o seulement des maisons individuellesconstruites en France en 2005 ont été des maisons enbois. Comparativement, ce pourcentage est de 30oloen Allemagne, 60 o/o dans les pays d'Europe scandi-nave et plus de 90%o aux États-Unis et au Canada...On le voit, même si on observe une augmentationd'environ l0o/o par an en moyenne du nombre demaisons en bois en France, et même si un sondage apu montrer que 18 o/o des ménages français interro-gés accepteraient volontiers de vivre dans une rési-

Tnanscniptions . 5

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I. COMPRÉHENSION ORATE

dence principale en bois, cette progression reste dis-crète et concerne surtout une clientèle haut degamme ou des clients parfaitement renseignés etmotivés et surtout pleinement convaincus de leurchoix.Car le problème en France des maisons en boisdemeure les fausses idées tenaces et une mécon-naissance culturelle de la construction bois. Cesfausses idées, les voici: < Les maisons en bois sontfragiles et ne durent pas dans ie temps r, < une mai-son en bois risque de brûrler et est dangereuse en casd' incendie >) , ( une maison en bois coûte p luschè re o . . .Il est par conséquent essentiel de rappeler ici les qua-lités et les caractéristiques naturelles du bois, car lebois fait l'objet de représentations erronées qu'il fautvraiment corriger...Tout d'abord, le bois résiste naturellement au feu etbeaucoup mieux que tous les autres matériaux uti-lisés dans les constructions dites en dur: le bois est eneffet un excellent isolant thermique, en cas d'incen-die, le bois transmet 10 fois moins vite la chaleurque le béton armé et 250 fois moins vite que l'acier;conséquence une structure bois garde sa souplesse etne connaît pas les mêmes problèmes majeurs de dila-tation que connaissent les structures en béton arméou métallique. Résultat: les risques d'effondrementbrutal et immédiat comme avec les structures bétonet métallique sont inexistants car une structure boisconservera toujours plus longtemps sa capacité deporter le bâtiment et n'éclatera pas sous I'effet de ladilatation par la chaleur. Tous les sapeurs-pompiersdu monde le savent bien ainsi que les experts desassurances: le bois en cas d'incendie est un maté-riau sécuritaire. Par ailleurs, il faut le dire ici, le boisest un combustible lent, qui par une réaction chi-mique connue, se couvre d'une fine couche dure decarbone qui freine le feu et la combustion jusqu'àl'arrêter: c'est la raison pour laquelle nombre deportes pare-feu sont en bois. Enfin, contrairementà ce qu'on croit, la combustion du bois ne dégageaucune fumée toxique.Le seul point faible du bois, c'est qu il peut être atta-qué par des insectes: mais 1à aussi, ce risque devientnul si l'on prend soin d'effectuer un traitement ini-tial approprié. Tous les traitements du bois existantssur le marché ont déjà fait la preuve de leur efûcacitédepuis des années, à condition d'être effectués par desprofessionnels, sans compter que certaines variétés debois sont totalement et naturellement inattaauablespar les insectes.

B . Transcriotions

Mais choisir de construire en bois ne revientsimplement à faire le choix d'un matériau plqu'un autre, Construire en bois, c'est aussipour un mode de vie, et un mode de consotion respectueux de la nature, c'est faire uncitoyen, marquer un engagement en faveur du déve-loppement durable. En effet, parce qu elle utilise unmatériau écologique naturellement et rapidementrenouvelable, la construction en bois contribue audéveloppement de la forêt, favorise la qualité de l'en-vironnement et permet de lutter contre le réchauf-fement global de la planète. Nous reviendrons surces différents points dans quelques instants.

Document sonore no 6page 15 (activités Z0 à24)... et maintenant notre page Culture avec Jean-Fran-çois VuillaumeC'est une première à I'Académie française: l'écri-vain, d'origine algérienne, F aTima-Zohr a Imalayène,plus connue sous son nom d'auteur d'Assia Djebar,a été élue, hier jeudi 16 juin 2005, à I'Académie fran-

çaise au Fauteuil 5 de M. Georges Vedel, décédé le2l février 2002. C'est la première fois qu une per-sonnalité d'origine maghrébine fait son entrée parmiles 40 < immortels >, surnom donné aux membresde I'Académie, depuis sa création en 1635. C'est aussila cinquième femme, sur les 708 personnalités detoute I'histoire de I'Académie, qui siégera sous lacoupole après Marguerite Yourcenar en 1980, fac-queline de Romilly en 1988, Hélène Carrère d'En-causse en 1990 et Florence Delay en 2000.Ilélection de madame Assia Djebar est d'abord inter-prétée comme un hommage à la francophonie: AssiaDjebaS dont l'æuvre littéraire est traduite dans unevingtaine de langues et comporte une dizaine detitres, fait partie de ces auteurs qui ont choisi lalangue de Molière comme langue d'expression lit-téraire. LAcadémie semble avoir aussi distingué àtravers Assia Djebar son action pour la lutte en faveurdes femmes de son pays. Assia Djebar a publié, en1957, son premier roman La Soif. Mais c'est surtoutson recueil de nouvelles, Femmes d'Alger dans leurappartemen; en 1980, qui a contribué à la faireconnaître. Certains critiques I'ont même qualifiéede <Françoise Sagan musulmanen.Personnalité emblématique de l'émancipation desfemmes et qui a souvent souligné le rôle des femmesalgériennes dans la guerre d'indépendance d'Algérie,Assia Djebar est considérée comme un classique dela littérature algérienne d'expression française. C'estégalement une cinéaste de talent: elle a notamment

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réalisé plusieurs longs métrages comme La Noubades femmes du mont Chenoua,qui.aobtenu le prix dela critique internationale à la biennale de Venise enr979Née à Cherchell, à I'ouest d'Alger, en 1936, AssiaDjebar a eu comme tout premier professeur de fran-

çais, son père, instituteur d'origine modeste grâce àqui elle a pu entrer à l'école publique. À 1l ans, en1946, elTe s'est retrouvée la seule élève musulmane dulycée français de Blida et, en 1955, elle est devenue lapremière femme algérienne à être admise à l'Écolenormale supérieure de Paris. Docteur es lettres deI'université de Montpelliet elle a enseigné à I'uni-versité de Rabat, à celle d'Alger et elle travaille pourla radio et la presse algériennes. En 1997, elle a éténommée à la Louisiana State University au poste deDistinguished Professor et de directrice du Centred'études françaises et francophones de Louisiane, lecentre de recherches francophones le plus impor-tant des universités américaines. Elle s'est égalementfait connaître dans d'autres universités prestigieusestelles que Yale, NewYork University et Harward.Assia Djebar s'est dit ( contente > d'intégrer la pres-tigieuse institution (pour la reconnaissance, dit-elle,que cela implique pour la littérature francophonede tous les autres pals, I compris évidemment duMaghreb, mais aussi de tous les pays africains>. Lanouvelle académicienne a également exprimé sonespoir que cette élection facilitera < en Algérie, auMaroc et en Tunisie, Ia traduction en arabe de tousles auteurs francophones >.

Document sonore no 7 page 16 (activités 25 à29)Patrick: Et nous retrouvons maintenant Élise Mer-cié pour sa rubrique mensuelle < Des entreprises surla Toile>, avec aujourd'hui une entreprise pas commeles autres, si je ne me trompe pas, Élise...Élise: Oui, tout à fait Patrick... ce mois-ci <Desentreprises sur la Toileu a choisi de s'intéresser à uneentreprise française d'un genre différent puisqu'ils'agit en fait d'une ONG au statut d'association loi1901 à but non lucratif et dont le site internet a par-ticulièrement retenu notre attention.Élise: Chers auditrices et auditeurs de Radio InfosFrance bonjour et bienvenue à notre rendez-vousmensuel < Des entreprises sur la Toile >, ce mois-ci,notre navigation sur la Toile nous a conduits à décou-vrir le site www.nomadrsi.org, n-o-m-a-d-r-s-I-.orgle site de NomadRSI, RSI pour Recherche et Sou-tien International, une organisation non gouverne-mentale, à caractère non commercial, et qui a pour

I - GOMPRÉHENSION ORALE

vocation, pour mission pourrait-on dire, de sauve-garder, soutenir à travers le monde les médecinesnaturelles traditionnelles et ancestrales ainsi que detravailler à la préservation de I'environnement et deIa biodiversité sur lesquels toutes ces médecines tra-ditionnelles se fondent. . . médecines traditionnellessouvent millénaires et qui risquent de disparaîtreface au développement global de la médecinemoderne de tlpe occidental... En fait, on peut direque cette ONG, spécialisée dans la recherche et ledéveloppement, travaille pour le respect et la coha-bitation des différentes cultures médicales dans lemonde... Une de ses spécificités majeures: elledéfend une approche pluridisciplinaire des pro-blèmes et intègre ainsi dans ses recherches I'anthro-pologie, I'ethnologie, la pharmacologie, la biochimie,les sciences environnementales.NomadRSI a donc étê créée en 1997 par un jeunepharmacien français, Laurent Pordié, à son retourdu Cambodge, où il était parti avec I'organisationhumanitaire Médecins sans frontières. Laurent Por-dié consacre sa vie à des recherches universitaires enanthropologie et en ethnopharmacologie. Il enseigneen tant qu'universitaire dans le Sud de la France, sarégion d'origine, et vit dans l'État indien du TamilNadu qu'il a choisi comme lieu de résidence.Ses premiers projets, c'est dans la région du Ladakh,au Nord-Ouest de I'Inde, qu'il les organise avecNomadRSI, région où la médecine tibétaine ances-trale est menacée de disparition par les transforma-tions politiques et sociales. En effet, d'une part, lamédecine moderne de type occidental, encouragéepar les autorités locales se développe trop lente-ment... d'autre part, la médecine traditionnelle dis-paraît, quant à elle, progressivement, à cause debouleversements économiques et sociaux. Consé-quence: les habitants du Ladakh risquent de ne pluspouvoir se soigner... Pour NomadRSI, il est doncfondamental de préserver les pratiques médicinalestraditionnelles pour conserver un patrimoine cul-turel de l'humanité mais aussi, il est vital de les main-teni r pour la santé de ces sociétés locales: desrecherches ont d'ailleurs mis en évidence que cettemédecine traditionnelle millénaire, en harmonieavec I'environnement naturel local, parce qu'elle uti-lise notamment les ressources minérales et végétaleslocales, est très souvent mieux adaptée pour traiter lesmaladies de ces populations qui vivent dans la régionde I'Himalaya indien.

Ïnanscniotions . 7

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I. COMPBÉHENSION OFALE

3. Comprendre une conversationentre [ocuteurs natifs

Document sonore no 8 page 18 (activités 30 à32)

A: Eh ben dis donc, tu en fais, une tête... i l y a

quelque chose qui va pas ?B: Je t'en pose, moi, des questions ?A: Oh Ià... I tu me le dis si c'est pas le moment de te

parler... hein!B: Eh bien voila, tu vois, je te le dis; c'est pas le

moment!A: Tiès bien... Tu vois, ce qui est bien avec toi, au

moins, c'est qu y a pas de mauvaises surprises: c'est

f amais le moment de te parler, on est toujours au

calme, pas besoin de faire d'effort, on perd jamais

son temps à parler pour ne rien dire... y a rien à

dire IB: Tu me cherches là, tu me cherches, hein?... je me

trompe pas... tu me cherches hein?

A: Je te cherche pas, je te pose juste une question,je te demande juste gentiment ce que tu as, et tu

m'agresses, 1à, comme ça... de toute façon avec toi il

y a pas à chercher: y a rien à trouver.

B: Tu continues... hein? Je préviens, t'as plutôt inté-

rêt à retirer ce que tu viens de dire, sinon.. ' !

A: Sinon, quoi? quoi encore? tu crois m'impres-

sionner peut-être?

Document sonore no 9 page 19 (activités 33 à 35)

A: Bon alors moi ce que je propose c'est que dès

qtion arrive c'est qu'on fasse un petit tour de ville, à

pied, tranquille, comme ça, ça nous fera du bien

après 5 h40 de train, vous ne trouvez pas ? et après on

se pose un peu à la terrasse d'un café avant d'aller à

la plage en fin d'après-midi...B: Oh oui, oui, oui, je trouve ça très bien, moi.

C: Ie sais pas, je suis pas très pour, moi.

D: Pourquoi pas, ça mérite réflexion comme dirait

I'autre !B: Je suis d'accord, moi... ça me va tout à fait, et

c'est vrai qdça fera du bien après tout ce temps passé

dans Ie train, moi je commence à en avoir un Peumarre.. . et puis la plage en fin d'après-midi' c'est

quand même mieux qu'à I'heure du déjeuner en

plein soleil, pas vrai ?D: Ça c'est bien vrrrrrai ç4, comme dirait l'autre I

Non, mais... sans blague... Et comme la gare est en

centre ville et qu il faut traverser le centre ville pour

rejoindre la plage à I'extérieur, je trouve que c'est le

bon plan, surtout qu'après, quand on sera installés

près de la plage, on n'aura pas envie, à mon avis, de

retourner en ville pour faire du tourisme culturel !

I . Tnanscriptions

C: Peut-être mais ce que vous oubliez c'est que Pourle moment on n'a nulle part oir dormir ce soir et

demain et que tous les campings à proximité de la

mer sont complets, les seuls oir il y a des places sont

à 7 kilomètres de la plage...B: Ah oui, ça c'est vrai ça...D: Ah ouais j'avais complètement oublié ce truc-là,mo i . . .A: Moi j'ai un plan : on fait ce que j'ai dit et le soir

quand la nuit tombe, on prend les sacs de couchage

et on monte les tentes, on peut très bien se cacherdans la végétation près de la mer ou derrière desrochers... !C: Ça c'est ce qui s'appelle du camping sauvage !

avec la police des plages qui patrouille la nuit, je vou-

drais pas commencer mes vacances en passant la

nuit au commissariat et payer une amende: ce que je

propose, moi, c'est que dès qu'on arrive, on aille

d'abord à l'office du tourisme pour trouver un héber-

gement pour ce soir et demain, et après on verra...

on pourra toujours visiter la ville, se prendre un café

et aller à la plage, selon le temps qu il nous restera.

B: Je crois qu elle a raison...D: Ie suis d'accord avec elle, moi aussi.

A: Ah les femmes et l'aventure... !

Document sonore no 10 page 20 (activités 36 à 40)

A : Alors, au fait, cette expo c'était chouette ?

B: Ouais, bof, pas génial.A: Ah bon pourquoi, c'était pas intéressant?

B: Oui, y avait quelques trucs pas mal, mais je sais

pas, j'ai été déçue par le cadre et du coup euh, j'ai

pas apprécié comme j'aurais pu.A: Comment ça < le cadre > ?B: Ben, déjà tu payes 9 euros à I'entrée, il y a pas de

tarif étudiant, ni chômeur ni aucun autre d'ailleurs !

|e comprends pas qu il y ait des lieux publics encore

si peu accessibles au grand public! Alors, je fais quand

même I'effort, jepaye 9 euros pensant que ça valait

le coup et puis là grosse déception !

A: Comment ça, t'as pas aimé les ceuvres présen-

tées ?B: Si, enfin, j 'en sais trop rien...A: |'ai eu de bons échos de I'expo, presque tous lesjournaux conseillent d'y aller, il paraît qu il y a cer-

tains tableaux qu'on a jamais l'u en Europe !

B: Ouais, c'est vrai j'ai vu de belles choses mais il y

avait un monde dingue, des portables qui n'arrê-

taient pas de sonner et les gardiens qui faisaient

comme si de rien n'était. ]e comprends pas: il y a

des gens on dirait qu'ils viennent là pour passer le

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temps, ils ont des discussions à n'en plus finir... çagâche tout, moi j'ai besoin de calme pour bien appré-cier une expo !A: Sinon la présentation des æuvres était bienfichue ?B: Oui pas mal, il y avait une thématique par salle:< I'autoportrait métaphorique >, < I'autoportrait etla mort >. . . Et puis pas seulement de la peinture,mais aussi des sculptures, des installations.A: Ah ça semble être un choix pertinent pour pré-senter des æuvres d'époques très éloignées.B : Oui c'est wai encore que là aussi en parlant d'épo-ques ils se sont plantés sur des cartels : un copain qui afait des études d'histoire de I'art m'a fait remar-quer des erreurs flagrantes dans la datation de cer-taines æuvres, g€or€, heu, de Chirico se serait peintà l'âge de 10 ans alors que sur le tableau il en a 40 biensonnés... et, ce n'est pas la seule coquille !A: Carrémentl Là c'est abusé, c'est vraiment bjzarretout ce que tu me racontes et je comprends d'autantplus que tu sois énervée par rapport au prix d'en-trée IB: Ouais, j'ai même envie de faire un courrier !A: Moi à ta place je le ferais il faut faire remonterce genre d'infos !

Document sonore no Il page22 (activités 41 à 45)fournaliste: Bonjour et bienvenue à tous nos audi-teurs de radio Interjeunes pour un débat consacréaujourd'hui à la discrimination positive dans lesGrandes Écoles en France... la question du jour:Faut-il instaurer une discrimination positive à I'en-trée des Grandes Écoles pour plus d'égalité et de jus-tice? Pour débattre aujourd'hui dans notre studioM. Gérard Deloing, inspecteur général de l'Éducationnationale à Versailles, Amélie, élève en premièreannée à I'École des hautes études commerciales autre-ment dit HEC, Bruno, élève en troisième année àI'Institut d'études politiques de Paris autrement ditSciences-Po, et enfin Malek, étudiant en deuxièmeannée également à Sciences-Po Paris.Pour commencer un premier appel de Sophie quinous appelle de Bordeaux Sophie, nous vous écou-tons. . .Sophie: Oui je remercie radio Interjeunes de medonner la parole, je suis élève en terminale S... maquestion est la suivante... moi j'ai un peu de mal àimaginer qu'une discrimination puisse être posi-tive... pour moi quand on parle de discriminationc'est forcément négatif... alors pouvez-vous m'ex-pliquer ce que vous entendez par discrimination

I. COMPRÉHENSION OBALE

positive par rapport à I'entrée dans les GrandesÉcoles ? merci.

fournaliste: Gérard Deloing peut-être ?GérardDeloing: Oui, la discrimination positive, ouencore volontarisme républicain comme I'appellentcertains de nos politiciens, se présente en fait commeune manière de rendre plus facilement accessible àune certaine catégorie d'etudiants, considérés commedéfavorisés au départ, I'entrée dans nos établisse-ments d'enseignement supérieur sélectif.fournaliste : Cette discrimination positive est-elleactuellement généralisée en France ?Gérard Deloing: Absolument pas, seul à ma connais-sance I'Institut d'études politiques de paris I'intègreofÊciellement dans le mode de recrutement de sesétudiants...Journaliste: Bruno...Bruno: Si je peux me permettre de rebondir et com-pléter ce que vient de dire monsieur I'inspecteur...quand on parle de discrimination positive à Sciences-Po, il s'agit en fait de supprimer au départ seule-ment; à l'entrée seulement, un mode de sélectionqui pénalise certains étudiants et de le remplacer parun autre mode de sélection plus adapté à la situa-tion d'origine de ces étudiants.fournaliste: Un autre appel de nos auditeurs... Aishaqui nous appelle de Marseille... bonjour Aisha...Aisha: Oui, bonjour ma question est simple : quelssont les étudiants concernés par la discriminationpositive et sur quels critères est-ce qu'on se base pourfaire bénéficier de la discrimination positive? Merci.|ournaliste : Gérard Deloing. . .Gérard Deloing: Si vous permettez, je rappelleraid'abord qu'actuellement la pratique de la discrimi-nation positive ne s'inscrit dans aucun cadre offi-ciel de la législation française: c'est une pratique quirelève de Ia liberté et de I'autonomie académiaue del'établissement, enfin des établissements qui choi-sissent de la mettre en æuvre...fournaliste: Alors, la discrimination positive... quiya dro i t? Bruno. . .Bruno: À Sciences-Po Paris, seuls certains étudiantsqui ont suivi leur scolarité dans des lycees classés enzone d'éducation prioritaire et qui ont été présélec-tionnés sur dossier scolaire peuvent en bénéficier.Les zones d'éducation prioritaire faut-il le rappelersont des zones où I'environnement social, éducatif,économique est particulièrement défavorisé.|ournaliste : Amélie...Amélie: Là je crois qu'il faut que j'intervienne : onnous présente... comme ça...la discrimination posi-

ïr'anscniotions . 9

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I - COMPBÊHENSION OEATE

tive... comme un instrument de progrès et de jus-

tice... comme quelque chose de forcément bon pourla société mais vous oubliez complètement de direque ce qui fonde et la valeur et I'excellence desgrances écoles, c'est précisément la sélection ciesmeilleurs étudiants sur des critères purement intel-lectuels et académiques et sans faire de distinction decatégories sociales... Vous le savez très bien... quandvous défendez la discrimination positive, vous défen-dez tout simplement un point de vue idéologiquesoi-disant démocratique pour remettre en cause pro-gressivement et casser le système des Grandes Écolesen France... vous le savez très bien, ne soyez pash1'pocrites.Journaliste: Bruno...Bruno: Désolé je crois que tu vas un peu loin...fobjectif de la discrimination positive, c'est de réta-blir simplement un peu de justice, un peu d'égalitêdans le mode de sélection à l'entrée de GrandesÉcoles et d'en faire bénéficier une minorité d'étu-diants qui autrement n'aurait aucune chance d'in-tégrer les Grandes Écoles. Quand on fait de ladiscrimination positive, on ne supprime pas la sélec-tion sur critères intellectuels et académiques, on necasse pas le système des Grandes Écoles, on proposesimplement un autre système de sélection paral-lè Ie. . .Journaliste : Malek. . . vous voulez dire. . . ?Malek: Oui, juste un témoignage: moi, j'étais issudeZEP, j'u eu mon bac S avec une mention <Assez

bien>, je savais que mon niveau de français à l'écritn était pas le même que celui des élèves des grandsIycées de Paris ou de Province... mais je tiens à direqdavec la discrimination positive je ne suis pas entréà Sciences-Po par charité ou parce que je m'appe-lais Malek. l'ai étê sélectionné sur dossier et puis j'ai

accepté ensuite de me soumettre à un entretienpublic de plus d'une heure devant un jury de sixpersonnes... pour moi aussi ça a été dur... moi, j'ai

réussi mon entretien... d'autres candidats ont étééliminés... d'une certaine façon... moi aussi, j'ai étésélectionné... et puis après, une fois dans la GrandeÉcole, il n'y a plus de différence... on est tous notésde la même manière par les professeurs...

Êpneuvss TVprsDocument sonote no I page24 (activités 46 et 47)

Société: À Paris. LEmpire du Milieu s'étend de plus

en plus et les affaires vont plutôt bien. En quatre ansen effet, le nombre d'entreprises chinoises a plus quedoublé dans la capitale française.

1O . Transcniptions

Objet de toutes les peurs sur les marchés interna-tionaux du fait de leur concurrence, notammentdans Ie secteur du textile, objet également de cri-tiques de certains riverains, en raison de leur omni-présence dans certains quartiers de la capitale, lesentreprises chinoises sont aujourd'hui plus de 3 000à Paris. Un chifte qui a progressé de près 600lo entreles années 2000 et 2004.Dans un rapport spécial qu il vient de faire paraître,le greffe du Tribunal de commerce de Paris, I'orga-nisme chargé d'enregistrer légalement les sociétés etles entreprises de commerce, dresse le portrait pré-cis de ces entreprises et ces entrepreneurs chinois.L 'un des object i fs avoués du rapport : mieuxconnaître les entreprises chinoises, et surtout,démontrer, chiffres à I 'appui, qu'en raison desemplois créés, des investissements effectués, desimpôts payes, les entreprises chinoises contribuent demanière non négligeable au développement de l'éco-nomie locale.

Qui sont donc les entrepreneurs chinois? Avec toutd'abord 3 113 dirigeants pour 3 265 entreprisesimmatriculées, ils arrivent en quatrième positiondes nationalités les plus représentées après les Algé-riens, les Turcs et les Tunisiens. Soit 1, I o/o des 302500entreprises immatriculées au registre de commerceet des sociétés. Plutôt jeunes,2\o/o des entrepreneurschinois ont entre 25 et 35 ans contre 15 % chez }esFrançais. Tiès souvent autofinancés ou riayant pas euà contracter d'emprunt bancaire grâce à un systèmetraditionnel de financement familial, le montanttotal des prêts bancaires pour le démarrage ou ledéveloppement des entreprises s'est tout de mêmeélevé à 76 millions d'euros pour I'année 2004. Lesentrepreneurs chinois sont aussi des femmes à 48 o/o

contre 25o/o pour les Françaises. Si plus de 50olod'entre eux travaillent dans f import-export, les sec-teurs où ils choisissent de développer leurs entre-p r i ses son t : l e commerce à p lus de 40o /o , l arestauration à 28 o/o, l'industrie de manufacturenotamment texti le à près de 16olo. On constatecependant ces dernières années une tendance à ladiversification: nombreux sont ceux en effet, qui selancent dans les secteurs de I'informatique, de I'im-mobil ier et des petits commerces de proximitécomme les bureaux de tabac ou les magasins d'ali-mentation.

Document sonore no 2 page 25 (activités 48 à 50)

Journaliste: Marie-Laure bonjour, et merci d'avoiraccepté de répondre aux questions de la rédaction de< C'est à vous magazine >.

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Dites-nous un peu, Marie-Laure... mère de troisenfants en famille monoparentale, assistante de direc-tion dans un département de ressources humaines,présidente d'une association d'entre-aide pourfamilles monoparentales... ça ne fait pas un peubeaucoup tout ça pour une seule femme... sanscompter bien strr tout le temps passé en semainedans les transports en commun et tout le reste de lavie quotidienne ? Qu'est-ce qui vous fait courircomme ça Marie-Laure?Marie-Laure: C'est wai que ça peut paraître un peufou mais d'abord... heu... je n'ai pas le choix, c'estune situation qui s'impose à moi et à laquelle je doisfaire face... et puis mon engagement personnel dansl'association correspond à une volonté de faire bou-ger les choses dans ce domaine. Faut surtout pasoublier que c'est une situation personnelle et socialeque partagent de plus en plus de parents isolés... Ceque je vis n a rien d'extraordinaire.

fournaliste : Qu'entendez-vous par là ?Marie-Laure: Eh bien... Il faut savoir en efÊet qdenFrance entre 1990 et 1999la proportion des famillesmonoparentales a augmenté de près de 24o/o pourreprésenter désormais près de 17 o/o des familles. ÀParis, ce chiffre se monte à 25o/o des familles. Et sicette réalité concerne aussi des hommes parents iso-lés, dans 85 o/o des cas il s'agit de femmes qui élèventseules leur famille avec un ou plusieurs enfants.

|ournaliste: Vous-même, vous êtes mère isolée d'unefamille nombreuse... c'est quoi le plus difÊcile ?Marie-Laure: En effet, j'aitrois enfants de7,9 etllans, scolarisés en primaire et au collège... j'ai divorcéil y a 4 ans et c'est moi qui ai eu la garde des enfants.Leur père les voit un week-end sur deux mais pourI'instant il n'est pas en mesure de remplir ses obli-gations financières, c'est donc moi qui dois subvenirseule aux besoins de la famille... mais vous savez. làaussi je suis pas un cas atypique:83o/o des ressourcesdes femmes isolées avec enfants proviennent desrevenus du travail... on est donc obligées de s'ac-crocher cotlte que cofite pour garder son boulot.Journaliste: Comment est-ce que vous vous orga-nisez pour la garde des enfants ?Marie-Laure: C'est bien là le gros problème de lasemaine... Le matin, j'arrive à les mettre à l'école

I. COMPREHENSION ORALE

mais c'est le soir qui pose problème... l'école pri-maire se termine à 16h30, le collège... ça dépenddes jours et en général je ne peux pas rentrer à lamaison avant 19 heures. . . En plus, j'ai aucune famillesur place qui peut me donner un coup de main puis-qu'i ls habitent tous ail leurs un peu partout enFrance...

fournaliste : Alors... ?Marie-Laure: Alors je m'arrange parfois avec unebaby-sitteS parfois avec des voisines d'immeuble...mais il faut toujours tout prévoir et ça ne marchepas à tous les coups... C'est pourquoi on a eu I'idéeune amie et moi d'une association d'entre-aide pourparents isolés. On l'a créée en 2004, elle s'appelleParents-Solo.

|ournaliste: Quel en est le but?Marie-Laure: Lidée de départ c'était d'abord dedonner tout un ensemble d'informations juridiqueset pratiques aux personnes concernées par cette situa-tion, notamment sur les droits et les diftrentes aidesfinancières publiques possibles... et puis on a trèsvite évolué vers la création de tout un réseau d'entre-aide, un réseau de solidarité...Journaliste: C'est-à-dire... ?Marie-Laure: C'est-à-dire qu'en fait, on se pro-pose de mettre en relation, de faire se rencontrerdes parents isolés qui habitent dans un même quar-tier pour qu'ils puissent discuter de leurs difficultésquotidiennes et voir s'ils peuvent s'organiser encommun pour trouver des solutions pratiques...du genre, euh... aller récupérer des enfants à la sor-tie de l'école ou d'une activité extra-scolaire. . . t)?e:cours de musique, activité sportive, ou bien... sur-veiller, garder des enfants pendant les devoirs, letemps d'aller faire quelques courses ou de revenirdu travail...

Journaliste: Et ça marche?Marie-Laure: Absolument ! On a même été surprisde voir que d'autres personnes qui ne sont pasparents isolés venaient à nos réunions hebdoma-daires, proposaient gratuitement leurs services...souvent ce sont des personnes âgées, dynamiques,qui sont sensibles à la situation de parents isolésparce qu'elles-mêmes connaissent ou ont connu lasolitude ou l'isolement...

Transcriptions . 11

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TRANSCRIPTIONSlV - Production oRnle

3. Débattre et dialoguerDocuments sonores no 1 page 146

WEnregistrement l: Quand vous dites que les grandesvilles sont plus ouvertes à l'égard des étrangers vousvoulez dire en fait que leurs habitants se montrentplus accueillants et tolérants parce qu'ils sont plushabitués à un environnement international..., n'est-ce pas ?Enregistrement 2: Vous avez dit que pour les annon-ceurs et les agences de publicité, les enfants étaientconsidérés comme, je vous cite, < un public pres-cripteur>... pourriez-vous expliquer ce que vousentendez par là ?Enregistrement 3: Auriez-vous une idée du pour-centage de la population à la fois en France et dansvotre pays, qui bénéficie d'un accès personnel à l'in-ternet ?Enregistrement 4: Que voulez-vous dire exactementquand vous affrmez, dans votre deuxième partie,que l'argent est devenu dans nos sociétés de consom-mation, un fluide, vous dites, aussi indispensableque I'air ou I'eau?Enregistrement 5: Si je vous ai bien suivi, rappeler,comme vous I'avez fait, que les jeunes étudiantspréfèrent se consacrer en priorité à leurs études età leurs loisirs plutôt que de faire de la politique oudu syndicalisme, revient à dénoncer chez eux, selonvous, une forme excessive d'individualisme ainsique le manque de conscience citoyenne..., c'estbien ça?Enregistrement 6: Vous avez mentionné le fait quedes programmes éducatifs sensibilisent de plus enplus tôt les jeunes élèves à Ia protection de l'envi-ronnement et au reryclage des déchets... Est-ce qu onobserve le même phénomène dans votre pays qu'enFrance ?Enregistrement 7: À quoi faites-vous réfrrence exac-tement en disant qu il y a parfois des situations où ilest préftrable de garder une certaine distance avec sesmeilleurs collègrres ou même avec ses meilleurs amis?Enregistrement 8: Quand on reprend l'orientationde votre argumentation, autrement dit, d'après vous,il est tout à fait inutile d'essayer de lutter contre lescauses du réchauffement climatique global, parcequ on s'oppose à des intérêts économiques majeurs,est-ce que je vous ai bien saisi ?

wieEnregistrement I : Effectivement..., mais on pour-rait peut-être alors se poser 1a question plus géné-rale de savoir si une législation internationale nedevrait pas être instaurée pour interdire les tradi-tions culturelles qui génèrent des violences inutilescontre les animaux... qu'en dites-vous ?Enregistrement 2: En suivant votre argument et enle poussant un peu plus loin, on pourrait donc ima-giner, qu'un jour, dans les écoles, des classes serontorganisées afin d'apprendre aux jeunes élèves à secomporter en bons consommateurs pour devenirde bons citoyens...Enregistrement 3: Comme vous semblez le laisserentendre, j'en déduis donc que vous seriez plutôt enfaveur de la suppression des journées éducativesconsacrées au thème du goût, pour les remplacerpar des journées de sensibilisation au problème de lafaim dans le monde et aux différents moyens d'yremédier...Enregistrement 4: Dites-moi ce que vous en pen-sez..., mais il me semble que nous touchons là à unproblème plus vaste, qu'on pourrait peut-être for-muler ainsi: comment tenir compte, chez un indi-vidu de toutes les composantes de son identité, àsavoir : nationale, familiale, culturelle, éducative, re[i-g ieuse. . . ?Enregistrement 5: Croyez-vous vraiment que ledéveloppement des technologies numériques vaentraîner, comme vous le soutenez, une baisse duniveau et de la qualité d'expression écrite chez lesgens... autrement dit, que les gens sauront moinsbien communiquer à l'écrit parce qu ils utiliseront lestextos, ou Ie courrier électronique ?Enregistrement 6: À votre avis, est-ce qu on ne peutpas dire ici, que I'on rejoint plus globalement le thèmedes conflits de générations ou de la dificulté, pour lesdifËrentes générations, de communiquer entre elleset de partager des références culturelles communes ?

Pagel4T

'ffiEnregistrement 1: Ce que j'ai voulu dire en fait parlà c'est que se comporter de manière individualiste et,peut-être même, égocentrique permet dans certainessituations sociales ou professionnelles de garder unedistance et de se protéger du regard ou du jugementdes autres.

Transcniotions . 13

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M. PNODUCÎION ONALE

Enregistrement 2: Vous me posez en fait la ques-tion de savoir s'il serait envisageable et souhaitable derendre tous les musées et les monuments publicsgratuits pour rendre plus facile I'accès de tous à laculture dite classique ou savante...Enregistrement 3 : Effectivement, mon intentionétait bien de mettre I'accent sur le fait que trop sou-vent les tâches ménagères quotidiennes sont à lacharge presque exclusive des femmes, malgré laréduction généralisée du temps de travail.Enregistrement 4: Non. Je pense que je me suis malfait comprendre sur ce point... ce que j'ai voulu direpar un o élitisme positif fondé sur le mérite person-nel > c'est le fait que certaines écoles en France for-ment des gens compétents et performants parcequ elles donnent la priorité à la valeur individuelledes personnes et que cette valeur ou ce mérite...c'est en fait le résultat d'un travail personnel ou detalents personnels...Enregistrement 5: Ce que vous voulez savoir c'est ceque je pense de la façon dont le problème est perçupar les personnes qui travaillent en entreprise prMe,c'est bien cela?

Enregistrement 1: Est-ce que tout cela n'amène pasà se demander dans quelle mesure on pourrait asso-cier I'activité des entreprises à celle d'organisationsde type humanitaire...Enregistrement2z Eh bien oui, tout à fait, onconstate dans mon pays d'origine comme dans denombreux pays méditerranéens exactement ce mêmephénomène qui se développe en France.Enregistrement 3: Est-ce que je peux me permettrede connaître votre point de vue sur la manière dontce sujet est traité par les médias en France ?Enregistrement 4: Votre remarque me semble toutà fait intéressante... en fait, elle me fait penser qu'ilest waiment indispensable de faire la relation entretoutes ces questions d'environnement et le dévelop-pement industriel et économique à l'échelle globalede la planète...

Documents sonores no 2pagel47

Enregistrement l: Vous vous êtes attaché dans votreprésentation à montrer que la gastronomie fait par-tie des traditions culturelles de Ia France mais aussid'autres pays...Vous avez ensuite développé le faitque la gastronomie joue aussi un rôle éducatif puis-qu elle sensibilise au thème du gofrt et des arts de la

14 . Transcriptions

table... enfin, vous avez abordé la question de savoirs'il est vraiment juste ou bienvenu de valoriser lethème de la gastronomie alors que la faim consti-tue un réel problème dans de monde... Est-ce qu'ondoit comprendre que vous êtes personnellementopposé aux journées éducatives consacrées au thèmedu goût?Enregistrement 2: Vous avez dit à ce sujet qu il fau-drait pouvoir organiser un événement complémen-ta i re centré sur la d imension humani ta i re del'alimentation, à quoi faites-vous référence exacte-ment?Enregistrement 3: On pourrait tout à fait imaginerI'organisation de ce qpe d'événement, d'ailleurs cegenre de manifestation existe-t-il dans votre pays etest-il organisé de manière régulière ?Enregistrement 4: Ne pensez-vous pas être un idéa-liste quand vous avancez I'idée que de plus en plusd'entreprises et de grands groupes industriels liésau secteur alimentaire ont des projets humanitairespour développer les valeurs de solidarité et d'hu-manisme?Enregistrement 5: Vous posez là la question piusglobale de I'interdépendance des économies et de lanécessité du développement économique pour tousles pays... mais n'est-ce pas pertinent de se posercette question dans le cadre de ce débat, qu'en pen-sez-vous ?

Page 148

Réplique a: Oui, absolument, chaque année unesemaine est consacrée à sensibiliser différentes caté-gories de personnes à ce problème et diverses insti-tutions publiques et privées participent à des actionset des projets.Réplique b: Je pensais en fait à des journées parallèlesconsacrées à l'action et aux réalisations d'organisa-tions non gouvernementales dans ce domaine.Réplique c: C'est à mon avis intéressant en effetd'évoquer ce thème car pour pouvoir parler de gas-tronomie coûlme un art et comme un plaisir et pou-voir en parler sans problème de conscience parrapport à la faim dans le monde, il est fondamentalque le progrès économique puisse bénéficier à toussans exception.Réplique d: Non, ce n'est pas ce que j'ai voulu fairecomprendre et d'ailleurs ce que vous avez compris necorrespond pas à ma position: en fait, je considèreque ces journées éducatives de sensibilisation sontintéressantes parce qdelles sensibilisent par exemple

Page 13: DELF B2 CORRIGE

les gens à des habitudes alimentaires tradition-nelles... En revanche il me semble nécessaire de nepas oublier qu il existe des priorités humanitairesplus importantes qui concernent la même préoccu-pation à savoir: manger.Réplique e: Je pense au contraire partager un pointde vue très réaliste car les entreprises sont de plusen plus confrontées à la nécessité de construire leurimage autour de ces valeurs: pour elles, c'est mêmeun enjeu économique avec le développement pro-gressif du commerce équitable.

Pagel49

Question l: Êtes-vous de ceux et celles qui consi-dèrent que les inégalités hommes femmes dans lemonde professionnel sont une fatalité?

Question 2 : D'une manière plus générale, lesdiplômes sont-ils sufÊsants pour apprécier la valeurd'une personne en contexte professionnel?

Page 150

Question l: Pour vous personnellement, est-ce quetravailler correspond à un besoin, à une envie, à unplaisir... est-il vraiment possible de considérer le tra-vail comme une source de bien-être ou de bonheur?

Question 2: Vous avez mentionné plusieurs fois quetrouver un équilibre satisfaisant entre la vie profes-sionnelle et la vie privée est difficile dans nos socié-tés... à quoi pensez-vous?

Question 3: Le problème de cette recherche d'équi-libre se pose-t-il de la même manière dans votre paysou d'autres pays que vous connaissez?

Question 1: Je comprends d'après votre présenta-tion que vous êtes très enthousiaste et optimiste àl'égard des sciences et de la recherche, rt'est-ce pas... ?

Question 2: Quand on entend parler d'expérimen-tations faites par certaines sectes sur le clonagehumain trouvez-vous alors toujours que la recherchescientif ique en biologie et en médecine soit lameilleure chose pour I'avenir de I'espèce humaine ?

Question 3: Certaines découvertes scientifiques ontété détournées. utilisées dans l'histoire à des fins

IV. PRODUCTION ORAIE

négatives de destruction... Que pouvez-vous dire àce sujet et quels exemples pourrait-on donner?

Page l5l

WQuestion I : Vous affirmez être convaincu que lesforums de discussion sur I'internet remplaceront unjour les cafrs comme lieux de convivialité, d'échange,de communication et de partage... Mais en restantderrière un écran d'ordinateur chez eux ou dans unqbercafê, est-ce que les gens ne risquent pas de s'en-fermer dans I'illusion et précisément de finir pars'ennuyer ou de se sentir frustrés ?

Question 2: Est-ce qu'on ne pourrait pas dire endéfinitive, que nos sociétés sont trop marquées par lestechnologies sophistiquées et compliquées et finissentpar oublier le sens commun des choses simples?

PageI52

WQuestion I : Pourriez-vous rappeler différentsmoyens d'action individuelle et collective suscep-tibles d'apporter une solution à la question de lapauvreté ?

Question 2: À votre avis, quel rôle est-ce que lesÉtats et les organisations internationales doiventjouer par rapport à ce problème?

Question 3: Dans quel type d'organisation ou d'as-sociation et pour quels types de projets seriez-vousvolontaire pour vous engager ?. . . Et pourquoi ?

Page 153

WQuestion l: Est-ce qu'il serait, selon vous, justifié

ou non fondé d'opposer les loisirs urbains aux loisirsen pleine nature?

Question 2: On entend dire parfois que nous entronsprogressivement dans une civilisation des loisirs...

Qu'en pensez-vous et ne trouvez-vous pas que c'estun peu contradictoire quand la question du travail etdu chômage préoccupe un grand nombre de per-sonnes... ?

Question 3: Imaginez que nous sommes dans cettecivilisation de loisirs. . . Comment occuperiez-vousvotre temps quotidien et pourquoi?

Tnanscniotions . 15

Page 14: DELF B2 CORRIGE

CORRIGÉSI - GorvlpnÉucrusloN oRALE

r. Comprendre des annonces, des instructionsorales et des documentaires radiodiffusés

Faux: sept cents millionsFaux: un milliard cinq cents millions/1O ou l5 ansVrai/VraiFavx:75 et 80 millionsFaux:77 millions de visiteurs

1. a. faux/b. faux/c. vrai2. a. fauxlb. faux/c. yrai3. a. faux/b. faux/c. vrai

1. I Le secteur du tourisme en France a eu un Dro-blème d'image et de considérationI Les professionnels français du tourisme ne fontpas assez la publicité du potentiel touristique de laFranceI Le tourisme en France doit gagner en profession-nalismeI Les pays d'Europe du Sud comme I'Italie, I'Es-pagne ou le Portugal font de la concurrence à laFranceI Beaucoup de visiteurs voyagent à travers la Francemais n'y restent pas ou y séjournent trop peu detemps2.n" l: Beaucoup de visiteurs voyagent à travers IaFrance mais n y restent pas ou y séjournent trop peude tempsno 2: Les pays d'Europe du Sud comme I'Italie, I'Es-pagne ou le Portugal font de la concurrence à laFrancen" 3: Les professionnels français du tourisme ne fontpas assez la publicité du potentiel touristique de laFranceno 4: Le secteur du tourisme en France a eu un pro-blème d'image et de considérationn" 5: Le tourisme en France doit gagner en profes-sionnalisme

WMessage B

l. Dans la compétition pour I'attribution des jeuxOlympiques d'été de 2\I2,lacandidature de la villede Paris semble favorite car elle a de nombreux avan-

tages mais la concurrence des autres villes candi-dates reste très forte.2. La panie I présente une information objective:la Commission d'évaluation du Comité internatio-nal olympique (CIO) a rendu publique les conclu-sions finales de son rapport sur les candidatures descinq villes en compétition pour accueillir et organi-ser les jeux Olympiques d'été de 2012 : Londres,Madrid, NewYork, Moscou et Paris. Cette partie faitremarquer que la candidature de la ville de Parissemble favorite.La partie 2 rappelTe que le 6 juillet 2005 est la date oùsera rendue à Singapour la décision finale d'attri-bution des ]eux 2012. Cette partie présente ensuite lesréactions des représentants des cinq villes candidatesafin d'insister sur I'importance de la concurrence.La partie 3 met I'accent sur la réaction du représen-tant de la candidature de la ville de Paris. Cette par-tie fait ensuite une liste des points forts de la villede Paris pour montrer que celle-ci semble favorite etpeut gagner la compétition.

1. Le 6 juillet 2005 est la date où sera rendue à Sin-gapour la décision finale d'attribution des Jeux20l2.2. Le chiffre 2, 65 milliards correspond au budgetprévu en dollars par la candidature de la ville deParis pour accueillir et organiser les jeux Olympiquesd'été de 2012."Wl.l c. ; 2.1 d. ; 3.1 a. ; 4.lb

l . a e t b .2. t Le maire de Paris exprime sa confiance en lavictoire.I Le maire de Paris garde un profil bas et restedéterminé.

Wl.le concept de village olympique au cæur de la ville2.\'égalilé des athlètes olyrnpiques et paralympiques3. la réflexion sur les conséquences des ]eux en termesde développement durable4. la qualité des transports5. le respect de l'environnement6. le budget prévu (2,65 milliards de dollars) consi-déré comme < bien documenté et réalisable >

Connigés . 17

Page 15: DELF B2 CORRIGE

I. GOMPRÉHENSION ORALE

1. un billet d'humeur.,

La journaliste.. vral faux on ne peut pas le dire

parle en spécialiste de la musique pour piano :

présente des informations nouvelles et non connues du public t

fait référence à des informations censées être déjà connues

du public t

traite le sujet de manière objective I

traite le sujet de manière subjective :

s'adresse à son auditoire en restant neutre :

cherche à créer une complicité avec son auditoire :

parle en spécialiste de la sculpture de Rodin t

adopte un point de vue intimiste et enthousiaste :

adopte un point de lrre pragmatique et rationnel I

WCe que présentela iournaliste...

informations détailléesnuméro d'ordrechronologique

des hypothèsesobjectivessur le pianiste

Certains ont dit que tout cela n était qu une simple affaire imaginée

et organisée par un simulateur, le prince des simulateurs'..

Un musicien clandestin, sans famille, sans papiers, originaire

de I'Europe de I'Est et désirant émigrer à I'Ouest...

ou tout simplement un personnage intéressé, cherchant

à devenir célèbre et à revendre son histoire pour le cinéma ?

un point de vuepersonnel

Ne croyez-vous pas alors qu'on pourrait lui pardonner parce

qu'il aurait inventé une merveilleuse histoire poétique qui a fait

le tour du monde et nous a fait rêver tous et toutes quelques

instants ? Franchement, eu'en dites-vous chers auditrices

et auditeurs... ? Ce n'est pas du rêve tout ça?

7

une descriptionde I'ambiance

Et puis I'ambiance: la nuit, le silence, rythmé par le bruit

des vagues.3

une description deI'environnementnaturel

Ensuite le décor..., une plage déserte, la pluie, cette fine pluie

douce d'Angleterre, qui s'installe de manière permanente

dans le paysage.

z

une descriptionphysiquedu pianiste

Dabord le personnage: un homme..., plutôt bel homme'

la trentaine passée, athlétique mais sans excès, au visage

et à la coiffrrre de guerrier mais avec une expression de douceur

d'enfant, habillé en tenue de concert.

I

I'effet produit surles interlocuteursdu pianiste

la magie prend place: c'est vous maintenant qui gardez

le silence, comme un bloc de pierre brute,/fasciné(e),vous écoutez I'artiste virtuose qui ioue.

le mode decommunicationdu pianiste

Vous lui donnez un piano se sont ses mains de pianiste virtuose

qui se mettent à parler pendant des heures, à courir sur

le clavier et vous offrent, dans une pluie de notes incessantes'

tout le répertoire des Grands Romantiques.

4

18 . Cornigés

Page 16: DELF B2 CORRIGE

l. Pour la journaliste... peu importe de savoir si,dans cette histoire, I'homme en question a simuléet avait un but personnel intéressé, car... I'essentielest ce que cette affaire a provoqué dans I'esprit desgens.2. b. surprenante et poétiquea. Le rêve et l'imagination

I. COMPRÊHENSION ORALE

Wquitter son auditoire en donnant des signes de com-plicité

2. Comprendre des conférences, des exposés,des discours (éducationnels, professionnels)

domaines extrait no I extrait n" 2 extrait no 3 extrait no 4 extrait no 5

culture I I

sclences I

histoire I

commerce I

linguistique t

entreprise I

médecine I

loisirs I t

éducation I

W1. a.2. une information/persuasive

l .

l . 5 o / o ; 2 . 3 0 o / o ; 3 . 6 0 0 / o ; 4 . 9 0 o / o ; 5 , L } o / o ;6. l8o/o ; 7. l0 fois/ l0 fois/250 fois/250 fois

affirmations préjugés proposobjectifs

Les maisons en bois ne sont pas solides et ont une durée de vie limitée I

Le bois n'est pas résistant au feu :

Le bois est un excellent conducteur thermique :

Une structure en bois supporte bien la chaleur en cas d'incendie I

Les maisons en bois sont plus dangereuses en cas d'incendie ;

Quand le bois brûle, il ne produit pas de fumées toxiques T

Lutilisation du bois est à déconseiller pour la sécurité d'une construction t

Le prix d'une maison en bois est plus élevé qu une maison < en dur > t

2. les sapeurs pompiers/les experts des assurances

Conrigés . 19

Page 17: DELF B2 CORRIGE

I. COMPREHENSION ORALE.

l. Le seul point faible du bois, c'est qu'il peut êtreattaqué par des insectes.2. Un traitement initial approprié. Tous les traite-ments du bois existants sur Ie marché ont déjà fait lapreuve de leur effrcacité depuis des années, à condi-tion d'être effectué par des professionnels.

La construction de maison en bois est associée... àune clientèle financièrement favorisée/au respect deI'environnement/à la préservation de la forêt/à lalutte contre I'effet de serre/à des clients conscientsde leur démarche

W1. La femme écrivain, d'origine algérienne, Fatima-Zohralmalayène, plus connue sous son nom d'au-teur d'Assia Djebaa a été élue, jeudi 16 juin 2005, àI'Académie française.

2. C'est la première fois qu une personnalité d'originemaghrébine fait son entrée I'Académie française.C'est aussi la cinquième femme, sur les 708 person-nalités de toute I'histoire de l'Académie, qui siégeraà I'Académie française après Marguerite Yourcenar(1980), Jacqueline de Romilly (1988), Hélène Carrèred'Encausse (1990) et Florence Delay (2000).

Wæl. Florence Delay: 2000Marguerite Yourcenar : 1980Hélène Carrère d'Encausse : 1990

facqueline de Romilly: 19882. Ces femmes sont toutes membres de I'Académiefrançaise et ces dates correspondent à l'élection de cesfemmes écrivains à I'Académie francaise.

l. Fatima-Zohra Imalayene, plus connue sous sonnom d'auteur d'Assia Djebar.2. Pour son élection à I'Académie française.3.

dates événements

r936 Naissance d'Assia Diebar

1946 Seule élève musulmane du lycée français de Blida

1955 Elle est devenue la première femme algérienne à être admise à l'École normale supérieure de Paris.

1979Au cinéma, son long métrage, La Nouba des femmes du mont Chenoua, a obtenu Ie prix de lacritique internationale à la biennale de Venise.

1980Son recueil de nouvelles, Femmes d'Alger dans leur appartement, en 1980, a contribué à la faireconnaître.

1997Elle est nommée à la Louisiana State University, au poste de Distinguished Professor et de direc-trice du Centre d'études françaises et francophones de Louisiane, Ie centre de recherches fran-cophones le plus important des universités américaines.

L élection d'Assia Djebar est d'abord interprétéecomme un hommage à la francophonie: Assia Dje-bar, dont l'æuvre littéraire est traduite dans unevingtaine de langues et comporte une dizaine detitres, fait partie de ces auteurs qui ont choisi lalangue de Molière comme langue d'expression lit-tératre.lAcadémie semble avoir aussi distingué AssiaDjebar pour son action en faveur de la lutte desfemmes de son pays.

w#w,1. Assia Djebar s'est dit ( contente > d'intégrer laprestigieuse institution < pour la reconnaissance, dit-

2O . Corrigés

elle, que cela implique pour la littérature franco-phone de tous les autres pays,y compris évidem-ment du Maghreb, mais aussi de tous les paysafricains>.2. La nouvelle académicienne a exprimé son espoirque cette élection facilitera < en Algérie, au Marocet en Tunisie, la traduction en arabe de tous lesauteurs francophones>.

Wa. un programme radio spécialiséb. sur un thème professionnel relatif au domainemédicalc. tous les mois

Page 18: DELF B2 CORRIGE

Wa. NomadRSIb. une organisation indépendante non gouverne-mentalec. n'a pas pour fonction de faire des bénéfices com-merciauxd. la recherche et le développement concernant lespratiques locales de médecines traditionnelles

ew ,il. La journaliste présente Nomad RSI à partir de sonsite internet./2. a.

(l) c. ; (2) enr997 ; (3) b. ; (4) b. ; (5) c. ; (6) a. ;(7) b. ; (8) c.

wl . a .La médecine moderne de type occidenta l ,encouragée par les autorités locales se développetrop lentement...b. ... d'autre part,la médecine traditionnelle dispa-raît, quant à elle, progressivement, à cause de bou-leversements économiques et sociaux.

I. COMPRÉHENSION ORALE

2. Les habitants du Ladakh risquent de ne plus pou-voir se soigner.

3. Comprendre une conversation animée entrelocuteurs natifs

1 surprise ;2 agacement; 3 énervement;4 froideur;5 frustration et reproche ; 6 irritation et attitudedéfensive ; 7 justification et provocation ; 8 réactionsusceptible et menace;9 demande de justification etattitude de défiance

WWl. tendue/passionnée/conflictuelle/agressive2. une dispute/une scène de ménage

WRésumé A

W1, un échange de suggestions et de propositions/unediscussion2.

la relation entre les personnes est... vral faux on ne peut pas savoir

conviviale :

professionnelle I

conflictuelle t

amicale et formelle I

amicale et informelle :

ancrenne r

Wr . a . le . f . lh . l j .2. le camping3. a. Le groupe n'a nulle part où dormir ce soir,demain.b. Tous les campings à proximité de la mer sont com-plets.c. Les seuls campings oir il y a des places sont à 7 kmde la plage.

WProposition C'w#iil . b .2.vra i3. La femme et l'homme : parlent d'un sujet à carac-tère culturel/échangent des impressions, exprimentdes appréciations/partagent un même point de vue.

Conrigés . 21

Page 19: DELF B2 CORRIGE

la femme qu'on entend est allée... vral faux On ne sait pas

à un salon professionnel d'art contemporain r

à une conftrence en histoire de I'art t

à une exposition d'arts plastiques t

à un vernissage dans une galerie de peinture pour

inaugurer une expositionI

I - GOMPRÉHENSION OBALE

1 .

2. l'< autoportrait métaphorique >, 1'< autoportrait

et la mort >

3. pas seulement de la peinture, mais aussi des sculp-

tures, des installations.

Wf . ilentrée cotrte 9 euros, il ny a pas de tarif étu-

diant, ni chômeur ni aucun autre.

2. n est pas connu

1. - il y avait beaucoup de monde;- les téléphones portables n arrêtaient pas de son-

ner;- les gardiens faisaient comme si de rien n était.

2. Les autres commentaires suscités par cet événe-

ment viennent de la presse/des journaux.

3. b.4. Presque tous les journaux conseillent d'y aller car

il paraît qu il y a certains tableaux qu'on a jamais

\us en Europe.

Wl. de I'indignation2. Ce type d'erreurs doit être rapporté aux organi-

sateurs responsables de l'événement.

3. Écrire un courrier pour faire remonter ce type

d'erreurs aux organisateurs responsables de l'évé-

nement et exprimer son mécontentement.

Wl. de I'enseignement supérieur sélectif en France

2. Iæ sujet de la discussion concerne la discrimination

positive dans les Grandes É,coles en France ; plus

précisément, il s'agit de poser la question de savoir s'il

faut instaurer la discrimination positive à I'entrée

des Grandes Écoles pour plus d'égalité et de justice'

Provoquer un débat contradictoire sur un sujet

polémiquePermettre d'échanger des informations objectives et

des points de vue subjectifs

Gérard Deloing donne des informations et des expli-

cations objectives.Amélie exprime un point de vue critique/prend à

partie un interlocuteur.Bruno abonde dans Ie sens d'un interlocuteur en

donnant des précisions/défend sa position en fai-

sant une mise au Point.Malek parle de sa situation, de son expérience per-

sonnelle.

ffil. En France, la discrimination positive se présente

comme une manière de rendre plus facilement acces-

sible à une certaine catégorie d'étudiants, considérés

comme défavorisés au départ, l'entrée dans les éta-

blissements d'enseignement supérieur sélectif'

La pratique de la discrimination positive ne s'ins-

crit dans aucun cadre ofÊciel de la législation fran-

çaise : c'est une pratique qui, pour le moment, relève

de la liberté et de l'autonomie académique des éta-

blissements qui choisissent de la mettre en æuvre

ou non.À Sciences-Po Paris seuls certains étudiants qui ont

suivi leur scolarité dans des lycées classés en zone

d'éducation prioritaire (ZEP) et qui ont été présé-

lectionnés sur dossier scolaire peuvent en bénéficier.

Les ZEP sont des zones où I'environnement social,

éducatif, économique est particulièrement défavorisé'

2. le volontarisme réPublicain

22 . Connigés

Page 20: DELF B2 CORRIGE

I - COMPRÊHENSION ORALE

3.

point deYue de Bruno point devue d'Amélie

Bruno considère que, quandon parle de discriminationpositive à Sciences-Po, il s'agiten fait de supprimer audépart, à I'entrée seulement,un mode de sélection, quipénalise certains étudiantset de le remplacer par unautre mode de sélection plusadapté à la situation d'originede ces étudiants.

Amélie fait observer qu on présente... la discrimination positivecomme un instrument de progrès et de justice... comme quelque chosede forcément bon pour la société.Mais, selon elle, il ne faut pas oublier de dire que ce qui fonde la valeuret I'excellence des Grandes Écoles, c'est précisément la sélectiondes meilleurs étudiants sur des critères purement intellectuelset académiques, sans faire de distinction de catégories sociales...Elle considère que lorsque ses opposants défendent la discriminationpositive, ils défendent tout simplement un point de vue idéologiquesoi-disant démocratique pour remettre en cause progressivementet casser le système des Grandes Écoles en France.

W1. a. Il a été sélectionné sur dossier.b. Il a accepté de se soumettre à un entretien publicde plus d'une heure devant un jury de six personnes.2. a. Malek considère qu il n est pas entré à Sciences-Po par charité./b. Il dit que pow lui aussi cela a été duret il fait observer que d'autres candidats ont été éli-minés./c. Il considère que lui aussi a été sélectionné.

1. I présenter le profil des entreprises et des diri-geants d'entreprise chinois à Paris2. a.t par plus de deux; b. | 2000-20043. a. I oui; b. I Elles créent des emplois/elles effec-tuent des investissements/elles paient des impôts.

1.3113 : nombre des dirigeants d'entreprises chi-noises/3265 : nombre d'immatriculations des entre-prises chinoisesll, lo/o: pourcentage des entrepriseschinoisesi20 o/o : pourcentage des entrepreneurs chinoisenfte25 et35 ansll1o/o: pourcentage des entrepre-neurs français entre 25 et35 ansl76 millions d'euros:montant total des prêts bancaires des entreprises chi-noises pour I'année 2004148 o/o: pourcentage desfemmes chinoises entrepreneur s à Parisl 25 o/o : pour-centage des femmes françaises entrepreneurs à Paris)

restauratlon 2informatique et autres 4

industrie de manufacture J

commerce 1

1. * des familles avec un seul parent/2. I présente uncas représentatif de la situation de parent isolé

1. a. faux: hausse de 24o/o du nombre des famillesmonoparentales entre 1990 et L999lb. faux: iesfamilles monoparentales représentent l7 o/o desfamilles en France/c. vraild. faux: 85o/o = part desfemmes qui sont parent isolé/e. faux: 83olo = partdes revenus du travail dans les ressources financièresdes femmes parent isolé2. a. Tlois informations concernant sa situation fami-liale: 1. Elle est elle-même mère parent isolé./2. Ellea trois enfants de 7,9, 11 ans./3. Ses enfants sontscolarisés en primaire et en collège.b. Deux informations concernant ses activités, pro-fessionnelle et extra-professionnelle : l. Elle est assis-tante de d i rect ion dans un département deRessources humaines./2. Elle Présidente d'une asso-ciation d'aide pour familles monoparentales.3. a. La garde des enfants le soir./b. Iiécole primaire setermine à 16 h 30, le collège, ça dépend des jours et engénéral, elle ne peut pas rentrer à la maison avant 19 h.

Wl. a. Une association d'entre-aide pour parents isolésb. Parents-Solos

année de création 2004

objectifs

l. donner des informationspratiques et juridiques2. créer un réseau d'entre-aide, de sol idari té pour lesoarents isolés

exemples deservices possibles

l. récupérer les enfants à lasortie de l'école

2. a. De personnes qui ne sont pas parents isolés./Souvent ce sont des personnes âgées./b. Ces per-sonnes sont sensibles à la situation de parents isolésparce qu'elles-mêmes connaissent ou ont connu lasolitude ou l'isolement.

Cornigés . 23

Page 21: DELF B2 CORRIGE

CORRIGESll - Gomprêhension écnite

r. Lire un texte informatif'WLaparxpar les plantes

a. fattribution du prix Nobel de la paix à WangariMaathai.b. Réponse libre des candidat(e)s.

a. combat - lutte - arme - lutter - la lutte est féroce.

b. Cela montre que la démarche militante est un

combat, qu'il faut se battre pour faire gagner ses

idées.

WLa misère de la population est une conséquence de la

déforestation: <La déforestation qui ravage I'Afrique

et la pauvreté qui en résultat. >

À première vue, on ne comprend pas le lien logique

qu il y a entre la plantation d'arbres et la lutte contre

la famine, ce rapprochement peut d'abord paraître

grotesque, comique et donc faire sourire.

Réponse libre des candidat(e)s.

Wa. vrai : ( Y était adjointe la liste des partenaires >.

b. faux : < Te me suis lancée. >

a., b. et c. réponses libres des candidat(e)s.

l l b ; 2 l c ; 3 l d ; 4 l a

Wa. des consignes ; b. aux usagers ; c. dans la brochure

d'une médiathèque.

'Wa On peut emprunter des DVD et des cassettes vidéo(VHS) pour les regarder chez soi et on peut aussi

en regarder certains sur place.

b. ... suivent les recommandations: 3. < si vous avez

emprunté une vidéo et que vous n'êtes pas en mesure

de la rendre, nous vous demandons de racheter un

livre à la place. / 4. < Sur la télévision de I'espace

24 . Conrigés

adulte, vous pouvez regarder des filmes documen-taires >.... ne suivent pas les recommandations : l. <les filmsdocumentaires sont classés par sujet>|2. uN'oubliez

pas de rembobiner les casettes >.

w.,wl. Le texte est un article cui informe d'un fait de

société.2. Les auteurs informent et laissent parfois appa-raître leur opinion.3. vrai : < Faites un rapide sondage autour de vous. >

1. a : < C'était un vendredi. On a terminé à 20 heures.

Il y avait encore des cadres devant leur ordinateur. J'aieu un flash. C'était le même blabla que LVMH saufqu'il s'agissait de vendre des shampoings. I'ai dit

stop. >b. <87 o/o des cadres, ceux qui par principe devraient

être les plus impliqués, ne se sentent pas associés

aux choix de leur entreprise. >

c. < "une hiérarchie encore traditionaliste qui ne sait

pas déléguer. Sans compter I'absence de développe-

ment personnel, de formation, d'évolutionl explique

Douglas Rosane, directeur en France du cabinet amé-

ricain ISR (International Survey Research), qui éta-

blit des comparaisons internationales. >

d. < Le best-seller de la rentrée s'appelle Bonjourparesse. >>2. Des témoignages qui rendent l'article plus ancré

dans la réalité des citoyens. Des chiffres qui vien-

nent appuyer l'information en lui donnant une

objectivité incontestable. Des avis d'experts qui

donnent du crédit aux analyses des journalistes.

Des références à des ouvrages qui montrent que

les intellectuels se sont eux aussi penchés sur la

question.

Ilf ; 2le ; 3la ; 4lb ; 5lg ; 6l c ;7 ld

"Wffia. se la couler douce; b. enfoncer le clou; c. faire

une croix sur; d. le boulot ; e. filer ou se faire Ia

malle ; f. ringard ; g. la boîte.

Réponse libre des candidat(e)s.

Page 22: DELF B2 CORRIGE

Iiart comme à la maison

Wa. Les personnes qui accueillent les æuwes chez ellesle font surtout pour se faire plaisir.< i ls ont eu envie de vivre un temps au milieud'æuvres qu'ils aiment et admirent>.b. vrai : < Souvent artistes eux-mêmes ou prochesdu monde de l'art contemporain ).c. faux : < Dans son 35 m2 à Belleville >.d. faux : < il faut s'entendre avec les artistes pour queles meubles soient peu déplacés et que I'espace resteviable au quotidien>.e. faux : < I'exposition d'autres æuvres que les siennes"peut nuire à sa propre créativité" et que l'organi-sation des vernissages, des invitations (par e. mail) etde I'accrochage n'est pas simple >.1. vra i : < a ider les jeunes créateurs à se fa i reconnaître >.

1. a. <Sarah Roshem installe un couple en cire>, <lessculptures en savon de Roland Schârr.b. Ces exemples montrent que les æuvres exposéessont hors du commun.2. a. <Et vous pensez toujours que I'art contemporainn'est pas convivial ? >b. Réponse libre des candidat(e)s.

a. engagéesb. Le succès a varié en fonction des titres.c. vrai : ( sa voix est rocailleuse, farouche, hérissée >,o la voix éraillée n'a rien perdu de sa vigueur. >d. faux : < |'ai rencontré en usine deux frères quijouaient de la guitare. Moi, j'écrivais des poèmes.I'ai chanté quelques trucs sur leurs musiques, etvoilà. >e. Il était ouvrier.f. Rachid Taha jette sur son travail un regard plutôtexigeant.g. IJarticle présente un parcours atypique.

a. Depuis bientôt vingt-cinq ans - en France depuisla fin des années 1960 - C'est au début des années1980 - À cette époque - En 1982 - Un an plus tard- En 1985 - Finalement, [...] au début des années1,990 - en 1991, puis [...] en 1995 - En 1998 - En2000 - Il aura fallu attendre quatre ans pour que

[...] Cette fois.

II . COMPRÊHENSION ÉCNTC

b. <C'est toujours le célébrissime producteur anglaisSteve Hillage qui est aux commandes, et deux artistessont invités de marque : Christian Olivier, le chanteurdes Têtes Raides, et le légendaire Brian Eno.>/<sesfuturs compères [. . . ] deux frères >.c. < le premier [. . . ] à se servir du rock en le rappro-chant des musiques électroniques et des chants tra-ditionnels >/n des mélanges de techno et de cettemusique rock-arabo-militante> - <virage "électro"> -

< reprises de classiques de la chanson arabe, -< mélanger rock, électro et tradition >.d,.Tékitoi, son dernier disque - un maxi 45 tours de4 titres - son premier véritable disque,Rhorhomanie- parution d'un nouvel album baptisé Deux et demi- Barbès en 1991 - Olé Olé en 1995 - En 1998 paraîtDiwan -l'album Made in Medina - le très rock Tekl-toi.e. Succès d'estime - bonnes critiques mais ventesmodestes - Carte de Séjour va vendre beaucoup d'al-bums - La critique est enthousiaste mais le publicpas au rendez-vous - Le succès est immédiat - célé-bré par la critique.

Wa. faux : < J'ai lu des interviews de Charles Tienet: jen'ai aucune sympathie pour lui... ob. Réponse libre des candidat(e)s.

2. Lire un texte argumentatif

Wa. Guillaume Lebourdon est professeur.b. Dans ce texte, il s'adresse à I'ensemble des lecteursde Marianne.c. Il parle en son nom : <|eune dans la profession,jerefuse. . . ,.Wa. Il réagit aux critiques exprimées contre le mondeenseignant.b. tauteur écrit pour se défendre.c. II compare < les attaques visant le monde ensei-gnant) à une maladie.d. faux : < opinions mal éclairées qui n illustrent queleur profonde méconnaissance >.e. Le texte se termine par une requête: < Rengainezvotre aigreur ! >

Réponse libre des candidat(e)s.

Corrioés . 25

Page 23: DELF B2 CORRIGE

r - coMPBÉHENstoN ÉcRre"WExemple I

Un cours de soutien avec dix élèves égale une heure d'absolue tranquillité pour le professeur?

Non, mesdames, messieurs :

c'est au contraire dix fois plus de travail car on prépare, à l'avance, une aide adaptée à chacun de ces dix enfants.

Exemple2

Une correction de contrôle égale une heure de quiétude pendant laquelle on récite sempiternellement les

réponses justes ?

S""f q* t"r difficultés d'une classe ne sont pas nécessairement identiques à celles d'une autre, et qu à I'in-

térieur d'une même classe il faut savoir proposer (avec bonheur) des exercices toujours différents en fonc-

tion des réponses erronées de pratiquement chaque élève !

Wa. Les questions reprennent les certitudes de ses

opposants.b. Les deux exemples s'appuient sur un reproche fait

aux enseignants: leur paresse. Mots qui illustrent ce

reproche: < une heure d'absolue tranquillité >, < une

heure de quiétude o.

c. faux: ( non) ; < évidemment>.d . P rem iè re réponse : < C 'es t absu rde , en

revanche. . . >, n C'est inexact, par contre. . . >; seconde

réponse: < Naturellement, Pourtant. . . >, < Ça ne fait

aucun doute, toutefois... >

e. (dé)montr er | égùe I du fois plus

WPas mal.

Wa. vrai : n Karin Viard formidable >, <<l onathan Zac-

cai, très juste dans un rôle pas évident >

b. vrai : nlorsqu'une certaine fadeur menaceu'

c. vrai : ( on songe à Ève, bien strr >/< Mais, en vérité,

Le RôIe de sa vie, c'est Ève inversé' >

Réponse libre des candidat(e)s.

,Wa. Dans les boîtes aux lettres ou distribué dans la

rue pendant une campagne électorale.

b. Il s'adresse aux citoyens, aux électeurs.

c. Tiistan Dulac est candidat à une élection locale:

< Conseil général> < département>.d. écologique.

26 . Con'igés

e. faux: <les inégalités sociales [...] que le gouver-

nement actuel aggrave. >

a. Le premier texte présente le programme politique

du parti des Verts pour les élections cantonales. Il

expose les grandes lignes de I'action à mener au

niveau national ou local. Dans ce texte, une équipe

s'adresse aux citoyens.b. Dans le second texte, le candidat se présente. Il

donne des indications sur sa vie privée et parle de

son parcours militant. I1 dresse un bilan négatif de

la politique menée sur le canton et fait des Propo-sitions pour justifier sa candidature.

<< nous >, < Les Verts >/< je >.

Réponses libres des candidat(e)s.

Wa.I"'paragraphe: i l se présente - 2'paragraphe: i l

présente son projet - 3'paragraphe: il fait acte de

candidature.b. contribuer - participer - valoriser - promou-

voir/se battre - lutter - combattre - rompre/don-ner-offrir-proposer.

a. Les auteurs informent d'une situation et deman-

dent une intervention.b. faux: ils vivent ensemble, ( notre voisin du des-

sous >.c. Le ton employé est courtois et ferme.

Page 24: DELF B2 CORRIGE

Wa. vrai: ( Si nous nous décidons à vous écrire aujour-d'hui, c'est que le week-end dernier encore nousn'avons pas eu une nuit tranquille >.b. Ce courrier apparaît comme une démarcheréflé-chie.c. odiverses interventions>, appel de la police, (coupsde balai sur le plancher >, la lettre.d. Ils envisagent de déménager.

a. Les premiers chapitres d'un essai./b. Le thèmeprincipal est la lecture./c.lire - lis - liwe - romanciers- pages - lecture - roman.

a. Le gotrt pour la lecture est, selon I'auteur, unequestion de génération, d'époque.b. Dans le premier chapitre, le narrateur est adulte.c. Le narrateur parle de lui et des autres adultes.d. Les lecteurs adultes, parents ou autres éducateurs,sont amenés à s'identifier au point de I'ue de I'auteur.

W1. La lecture est pour lui une passion.2. Réponses libres des candidat(e)s.

Wa. 1 : < Le verbe lire ne supporte pas I'impératif. > -

2. < Le livre est sacré >; dans ces deux phrases lesverbes sont conjugués au présent de I'indicatif.b. Elles sont toutes deux construites avec un adverbeexclamatif qui marque f intensité (comme et que).c. Réponses libres des candidat(e)s.

Wa. Ces textes sont extraits d'un guide./b. lauteurdonne son point de vue sur des restaurants de la ville.

a. Conseillés: Le Sans-Pareil,la Brasserie du marché;déconseillé: La Famille.b, La Famille: < Tout ce que l'on redoute se retrouvedans l'assiette et dans quel état ! >Le Sans-Pareil: < Un endroit incontournable >.LaBrasserie du marché: <Un point de'urre exception-nel sur la chaîne des Pyrénées depuis cette superbebrasserie, dont la réputation n est plus à faire. >

a. Le décor: Q < cadre rustique, avec terrasse, fon-taine, bassin entouré de plantes exotiques>>, (sonatmosphère est très parisienne avec toutes ses boi-series en velours rouge. >

II - COMPRÉHENSION ÊCRTE

La cuisine: @ < On y trouve tout, surtout du surgelé

[...] Tout ce que l'on redoute se retrouve dans I'as-siette et dans quel état! >; @ <La rigueur est constantedans le choix des produits>, <véritables hors-dæuwe>,< belles pièces de viande >, < du poisson frais > ; @< superbe steak tartare ), < les plateaux de fruits de mersont incontournables >/Le personnel: @ < téquipeest toujours efficace >, < Omniprésente, Ianine oriente,installe chacun à la place qui lui convient>, <les serveurssont très titis parisiens, en classique gilet lie de vin,syrnpathique et professionnel à la fois>./b. <La carte[ . . . ] paraît encore dix mille fois trop chargée. >

l. Titre possible: Tbujours unebonne raison pour fairela fête./2. De nouvelles fêtes tendent à remplacer lespratiques traditionnelles.

l.wai: <La plupart des gens ignorent ce que la plupartdes fttes valent et pourquoi certaineq plus que dautres,s'accompagnent d'un jour de repos général si prisépar tous. D/2. faux: < Plus rares sont les fttes qui sou-tiennent une tristesse collective. >/3. faux: n au fil desannées, la signification profonde de la fête a évolué. >

facqueline Quéniart est pour: uRendre son appren-tissage obligatoire très tôt aiderait notre pays àretrouver son influence sur la scène mondiale. nClaude Hagège est contre: < C'est donc le plurilin-guisme, I'apprentissage de deux langues étrangères, nond'une seule, qdil faut promouvoir à l'école primaire. >

W1. Claude Hagège présente ouvertement son pointde vue personnel: < Je suis hostile à I'enseignementde I'anglais ser:J.>r|2. Jacqueline Quéniart pense queI'un des retards de la France vient d'une faible com-pétence en langue étrangère: <influence [de notrepays] écornée par notre insuffisance en anglaisu.

a. < Les résultats des Français sont nettement infé-rieurs à ceux des élèves des autres pays [. . . ] où I'an-glais est obligatoire dès le primaire. n/b. < Pour desraisons neurophysiologiques : à partir de 10- I I ans,les synapses, ces zones de contact entre les neurones,se sclérosent. >/c. < Il faudrait repenser la façon d'en-seigner I'anglais international. >/d- u Le plurilinguismescolaire précoce n'existe nulle part dans le monde.Cette idée dewait être promue par la France. >

Connigés . 27

Page 25: DELF B2 CORRIGE

CORRIGÉSlll - Pnoduction écrite

r. Rédiger un témoignage, une critique,un courrier pesonnatisé

W1. et 3. Extrait d'un courrier des lecteurs paru surun site Internet.2.er5. Dépêches de I'Agence France Presse (AFP)

qui donne une information nouvelle.4. Présentation d'un livre sur Internet.6. Extrait du courrier des lecteurs d'un magazine.

.1. Textes informatifs: 2,4 et 5.Textes argumentatifs: L,3 et 6.2 . a : I , 3 e t 6b : 2 , 4 e t 5 .

W

,WRéponses libres des candidat(e)s.

ffiTexte l: Gérald Brussot, après avoir vu une photo

de corrida sur un site Internet, écrit un message élec-

tronique à la rédaction de ce site pour dire qu il n'est

pas d'accord avec cette pratique et avec la publication

de photos qui ont ce sujet. La rédaction répond à

son message en justifiant leur choix.Texte 2: une dépêche annonce qu'un samedi, à

Madrid et dans de nombreuses villes espagnoles, des

cyclistes, regroupés en collectif, ont manifesté nuspour réclamer moins de circulation et une ville adap-

tée aux piétons et auxvélos.Texte 3: un internaute participe à un forum sur Inter-

net pour dire ce qu il pense du piratage de la musiquesur Internet. Il parle de ses pratiques et propose dessolutions.Texte 4: un site Internet soumet à l'avis des inter-

nautes la présentation d'un livre en publiant un

extrait et une notice biographique de son auteur'

Texte 5: une étude montre la part croissante de I'im-plication des pères dans l'éducation des enfants el

28 . Cornigés

la volonté d'un tiers d'entre eux de pouvoir vivre lagrossesse en portant leur enfant si cela était possible.Texte 6: un lecteur ou une lectrice réagit à un repor-tage qu'elle a entendu sur France Info dans lequelun fils a bonne conscience en présentant les avan-tages du visiophone qui permettrait d'être en contactvisuel avec la grand-mère sans aller la voir.

Wa : texte 4 ; b : texte 5 ; c : texte 1 ; d: texte 6 ; e : texte 3 ;fz texte 2.

WF{i#};a. < Je suis papa de cinq enfants. >

b. < |e suis à la fois d'accord et pas d'accord >, < Moi,je n'ai pas été gêné>, < j'avoue que... )

c. < C'est vrai notre société est dure avec les aînés. "

WF*Réponses libres des candidat(e)s.

.Wdésaccord total: < I1 n est pas vrai que le chômage abaissé les dernières années >, < Il est clair que la gros-

sesse a été pour moi un moment agréable pourtantje ne comprends pas ce désir des hommes à vouloirporter leur enfant r, < J'ai beau essaye de comprendresa position, je n'adhère à aucun de ses arguments >,< C'est inadmissible de tenir encore ce genre de pro-pos à notre époque I >

accord mais... : u Quand on dit que la qualité de vie

est meilleure à la campagne, c'est juste, mais il y aaussi des désavantages à y vivre >, < Même si cettemanifestation a eu le mérite d'exister, je ne suis pas

certain de son efficacité>, <Je suis plutôt d'accordavec I'auteur quand il dit que le classement retenun'est pas parfait, en revanche je ne pense Pas que

celui qu'il propose soit adapté aux réalités du sys-tème scolaire, >

WRéponse libre des candidat(e)s.

W

I 2 -l 1 5 6

b e r d c

t 2 ) 4 5

d b c

Page 26: DELF B2 CORRIGE

Réponses libres des candidat(e)s.

W1. Dorian écrit à son ami pour lui demander de direce qu'il pense d'un fait divers afin de I'aider dansl'écriture d'un article pour un journal étudiant.2. Leslie donne des nouvelles à son amie Corinne etlui demande de lui conseiller des restaurants dansla ville oir elle va aller en mission dans le cadre de sontravail.3. Steph écrit à un(e) ami(e) pour lui proposer d'al-ler au cinéma. Il (elle) lui propose de lire la critiqued'un film mise en pièce jointe au message électro-nique et de dire si ce fi lm convient ou pas.

W

WExemples de réponses possibles:Salut mon pote, -) Salut Dorian,Tu vois de quoi je veux parler? -r Bien sûr que je

sais de quoi tu parles !Tu as forcément lu ou entendu quelque chose à pro-pos de cette histoire intrigante ! -r Qui a pu échap-per à cette info ? Tous les médias en ont fait l'écho !Merci d'avance ! -r Ne me remercie pas, c'est avecgrand plaisir que je vais te donner mon point devue !Comment allez-vous depuis votre départ? La reprisen a pas été trop dure? + J'aime bien cette période deI'année d'habitude, mais là la rentrée n'a pas étéfacile... surtout après de telles vacances... on a eu dumal à s'y remettre !

[...] un nouveau chef qui pour l'instant a I'air piu-tôt sympa... à voir ! + Alors ce chef ! ? Tu ne meracontes rien ! |e veux plus de détails IComme tu as vécu longtemps dans cette ville tu doisconnaître de chouettes coins. + Il y a en effet pasmal de petits restos sympas, je vais t'en conseillerplusieurs... et tu feras selon tes envies du moment !Embrasse tout le monde, vous nous manquez.

III. PRODUCflON ÉCB|TE-) Vous aussi vous nous manquez ! À très bientôt.On doit aller au ciné depuis un bout de temps...-) C'est vrai que ça fait un moment qu'on repoussecette sortie au ciné !Tiens-moi au courant et on se fixe un rendez-vous.+ Demain à 19 h 30 devant le MK2, ça te va?

WRéponse libre des candidat(e)s.

WBonjour mon ami,

|e t'écris enfin après tout ce temps ! Tu sais que j'ai eubeaucoup de travail et pas que du travail... Maisbon, ça riexcuse rien, je vais me rattraper ! D'ailleursj'aimerais te rendre visite assez rapidement. Qu endis-tu? I'ai hâte de te revoir et de partager avec toitous mes secrets...À très vite j'espère I

Ie t'embrasse.Gabriel

Réponses libres des candidat(e)s.

Wl. Ici, truc peut signifier aventure, expérience.Ici quelque chose peut signifier un travail, un dossier.Ici machin peut signifier outil et bidule peut signi-fier objet, livre. . .2. Réponses possibles:a. Il risque de faire faillite: ça revient à dire que sonentreprise ne fait plus de bénéfices depuis longtempset que c'est un véritable échec.b. Le dessert était exquis. Je veux dire par là que j'en

ai rarement mangé d'aussi bon.c. fe pense que cette pièce provoque un engouementexcessif, autrement dit, vu la pauweté des dialogues,je ne comprends pas son succès.

l. Dis donc, tu savais toi que... ?2.l lfaut que je te dise que...3. T'as 1.u... ?4. Je sais pas encore lequel choisir...5. Revenons à nos moutons.

WRéponses libres des candidat(e)s.

a b c )u

2 4 J

Connigés . 29

Page 27: DELF B2 CORRIGE

III - PRODUCTION ECRITE

z. Écrire un essai, un rapport argumenté ou unelettre formelle Réponses libres des candidat(e)s.

W Wl.Vous allezvous adresser à des personnes que vous Réponses possibles:

ne connaissez pas: situations I - 2 - 3 - 5. Vous allez 2. On fait appel au sens del'organisation du respon-

vous adresser à une hiérarchie: situation 4. sable des bagages de la compagnie aérienne.

2. Situation I : < Je me permets de vous écrire pour 3. On fait appe| au sérieux des rédacteurs du guide

développer les commentaires... > touristique.

Situation 2: < Étonnée de ne pas avoir reçu de 4. On fait appelau sens desresponsabilités d'un chef

réponse... > d'entrePrise'

Situation 3 : < Lecteur de vos ouvrages depuis de 5. On fait appel au bon sens de I'administrateur d'un

nombreuses années, je souhaiterais attirer votre musée.attention sur... )S i tuat ion4:<Voic i laquest ionquejevoudraisabor-Wder aujourd'hui... n Réponses libres des candidat(e)s'

Situation 5: <Ayant l'habitude de fréquenter votre

musée, je voulais vous faire part de mes impres- Pas de corrigés pour les épreuves types.s ions. . . >

3O . Conrigés

Page 28: DELF B2 CORRIGE

GORRIGESlV - Production orale

r. Préparer la présentation d'un point de vue

a. La gastronomieb. Les animaux de compagniec. La pollution/la vie urbaine/l'environnementd. Les études/l 'éducation/l 'enseignement supé-rieur/l'argente. Le monde de I'entrepriseile monde du travail/lechômagef. Les loisirs/la jeunesse/l'argentg. Les étudesil'enseignement supérieur/l'argenth. Le progrès scientifique/les manipulations et lesexpérimentations génétiques/le désir d'enfant chez lesfemmesi. Les médias et leur influence/le journalisme, l'in-formation, la politique, et l'opinion publiquej. La démocratisation et I'utilisation de I'ordina-teur/les étudiants et leur équipement informa-tique/l'utilisation de l'internetk Les relations entre parents et enfants/la famille/lesjeunes et leur prise d'indépendancel. La consommation d'énergie/le respect de I'envi-ronnement/les énergies renouvelablesm. La lecture/le cinéman. L'égalité et les inégalités hommes-femmes/lemonde du travailo. L'influence des marques sur les adolescents/l'in-fluence de la société de consommation sur les jeunesp. La vie associative/l'engagement citoyen/les loisirsq. Les loisirs culturels/l'argent/la gestion des muséeset de la culture

Wa. Les relations personnelles avec les autres/la viecitoyenneb. Les loisirs/l'utilisation des technologies de l'in-formation/les nouveaux médias de communica-tion/la création musicale/les droits artistiquesc. Les nouveaux médias de communication/la com-munication, les relations personnelles avec les autresd. I-lhomme et les animaux/le sport/les loisirs spor-tifsiles traditions culturellese. Le sport/l'éducation/f influence des personnalitéscélèbres sur les jeunes

f. La société de consommation/les loisirsg. Les relations personnelles avec les autres/le bon-heur

h. Lécole, l'éducation, les études/les technologies del'information/les nouveaux médias de la communi-cationi. Lhomme et les animauxj. IJécologie et I'environnement/l'école, l'éducation,les étudesk La nourriture, la gastronomie/les problèmes inter-nationau/la vie citoyennel. Les médias, la presse, l'informationm. Les re lat ions entre les genres (hommes-femmes)/les inégalités hommes-femmes/l'éduca-tion/le monde professionneln. Les relations personnelles avec les autreso. Le travail, le monde professionnel/le bonheurp. Les relations quotidiennes avec les administra-tions publiques et privéesq. La société de consommation/l'influence de lapublicitér. IJargent/le bonheur

I .b. l2 . j .13. e. la . d. ; g . ; h . ; l . /5 . c . |6 . r ien lT. j . l

8. rien/9. h.i 10. f. g.lll.k ll2. rien/l3. rienll4.rienla . g . i .

a. Lalliance, grâce aux grands chefs, de la gastrono-mie de luxe avec la restauration rapide convention-nelleb. Le comportement irresponsable et scandaleux despropriétaires d'animaux domestiquesc. Les villes françaises connaissent une augmenta-tion de la pollution atmosphériqued. Question des inégalités économiques et sociales etpaiement des frais de scolarité dans I'enseignementsupérieur en Francee. La concurrence sur le marché de l'emploi entreprofessionnels juniors et seniorsf. Développement de nouveaux modes de sortieschez les jeunes du fait de la hausse des tarifsg. Le développement du marché des prêts bancairesétudiants: un autre moyen pour le financement desétudesh. Le développement des techniques scientifiques etmédicales et les questions d'éthiquei. Critiques de I'engagement des médias dans le débatsur le projet de Constitution européenne

Connigés . 31

Page 29: DELF B2 CORRIGE

IV - PRODUCTION ORALE

WÊ&Réponses possibles:j. Comment peut-on rendre le matériel informa-tique et I'internet plus accessibles à tous et notam-ment aux étudiants, alors que I'internet prend uneplace de plus en plus importante dans Ia vie quoti-dienne et professionnelle ?k. Quelles raisons peuvent-elles expliquer que desenfants adultes ne souhaitent ou ne peuvent pasquitter le foyer de leurs parents pour prendre leurautonomie?l. Quels avantages y a-t-il à développer I'utilisationd'énergies renouvelables ?m. Quelles différences peut-on établir entre uneæuwe écrite et son adaptation cinématographique?n. De quelle manière peut-on résoudre le problèmedes inégalités entre hommes et femmes dans lemonde professionnel?o. Comment peut-on expliquer que la publicité desgrandes marques de sport exerce une influenceimportante sur les adolescents ?p. Quelles sont les raisons du succès de la vie asso-ciative en France?q. Quelles doivent être les priorités d'un ministèrenational de la culture en ce qui concerne les muséespublics et la gestion du patrimoine public ?

Wl. Ce document est constitué d'un titre sous formede question, d'un dessin schématisé, stylisé d'unhomme dont la tête est figurée par un globe terrestreet qui est entouré d'astres (soleil, lune, étoile), d'untexte, d'un logo et d'une dénomination de marque.2. Les trois objectifs du document: informer sur lanotion et I'importance de biodiversité/alerter sur lesrisques à de pas respecter la biodiversité, le patri-moine naturel/insister sur I'importance de changerles comportements quotidiens.3. < La biodiversité, c'est la vie ! La protéger, c'estnous présewer r/< Or, en lui portant atteinte, les excèsdu progrès mettent aussi I'homme en péril >/< Par

des actions simples, par de petites attentions quoti-

diennes, chacun d'entre nous a le pouvoir de réduireson empreinte écologique >.

.W1. Ce titre indique que les Français, en tant que télé-spectateurs, ont montré un très vif intérêt pour lesprogrammes de télévision pendant la saison de l'été.

2. Les chaînes de télévision françaises ont réalisé desaudiences record pour cette saison d'étél< Dolmen>(TFl) a séduit en moyenne 12 millions de téléspec-

32 . Connigés

tateurs, <FBI> (France 2) ou <Kho-Lanta> (TF1)

ont eu une audience qui a frôlé les 7 millions3. Réponses possibles: l. Les chaînes de télévisiondoivent-elles nécessairement proposer des pro-grammes de téléréalité, de divertissement, et desséries ou feuilletons pour avoir du succès auprès dupubIicz.12. Quels sont, selon vous, les critères d'unprogramme télévisé de qualité ?

W&1. Un homme français, probablement chargé derecrutement et des ressources humaines dans uneentreprise, présente à deux de ses collègues mascu-lins Mlle Legrand. Cet homme leur fait la liste detoutes les qualités de Mlle Legrand qui est diplô-mée des deux Grandes Écoles françaises les plusprestigieuses ainsi que d'une des universités amé-ricaines les plus prestigieuses aussi; Mlle Legrandpossède également une expérience professionnelle dequalité dans une compagnie internationale célèbredu secteur de l'informatique et chez qui elle a obtenudes résultats excellents; par ailleurs Mlle Legrandest multilingue. Sur la base de ces qualités et de cescompétences exceptionnelles, cet homme envisage dela nommer au poste de... standardiste! Les deuxcollègues ne réagissent que par un léger sourire.2. Cette bande dessinée évoque les phénomènes sui-vants dans le monde de I'entreprise: les inégalitésde traitement entre hommes et femmes dans lemonde de I'entreprise, le sexisme, la discrimination.3. Cette bande dessinée présente de manière carica-turale, excessive et humoristique le fait que les qua-lifications, les compétences, I'expérience de cettejeune femme au profil professionnel exceptionnelne sont pas reconnues par ses futurs collègues mas-culins. Le dessinateur humoriste a pour objectif desouligner que cette tendance existe en France et qu ilfaut s'en rappeler afin de corriger ces attitudes dis-criminantes et sexistes.

l. Il s'agit d'une publicité de I'entreprise Chrono-post international qui invite les personnes intéresséesà la rejoindre.2. Ce document se compose d'une photo représen-tant trois personnes travaillant ou susceptibles detravailler pour l'entreprise Chronopost international,d'un message sous forme de slogan, d'un texteinformatif rédigé en lettres très petites, de l'adresseinternet de I'entreprise et de son logo.3. La partie du document la plus importante dans

Page 30: DELF B2 CORRIGE

le choix de communication de I'annonceur Chro-nopost est la combinaison de la photo et du slogan< On peut avoir besoin de travailler ou envie... >4. Les intentions du message sont:- véhiculer I'image de Chronopost internationalcomme d'une entreprise dynamique où il fait bontravailler;* présenter les caractéristiques, les avantages, lesvaleurs de Chronopost international ;- inciter toute personne intéressée, à venir travaillerpour Chronopost international.5. Thèmes possibles: les difftrents Qpes de motiva-tions dans le travail; quelle conciliation/quelle rela-tion entre épanouissement personnel et travail?

W1. La République française par I'intermédiaire deson gouvernement. Les valeurs officielles de la Répu-blique française sont <Liberté, Égalité, Fraternité>et la mention < Lundi, 16 mai, Journée de Solida-rité > fait référence. à la valeur de < Solidarité ) , prochede celle de <Fraternité>.2. Ce document a pour but d'expliquer au publicles objectifs de la Journée de Solidarité, la manière deréaliser ces objectifs et les moyens financiers dégagéset les mesures prises pour atteindre ces objectifs.3. Les personnes âgées et/ou handicapéesCes personnes font face chaque jour à des problèmesde mobilité physique, de solitude, d'autonomie, desanté. La société est en manque de nombreuses struc-tures pour les accueillir et les prendre en charge.Souvent les lieux publics ne sont pas équipés pourpermettre à ces personnes un accès facile.4. Le document informe qrt'un nouvel organisme,la Caisse nationale de solidarité pour l'Autonomie, estcréé afin de:- permettre aux personnes âgées de vivre le piuslongtemps possible chez elles, comme elles le sou-haitent:- médicaliser les structures d'accueil pour ces per-sonnes:- verser des allocations (prestations de compensationde dépendance ou de handicap);- améliorer les moyens d'accès dans les lieux publics,et les moyens d'intégration dans la société.

wrel. Iæ thème de la recherche est associé au domaine deI'entreprise.2. Le sigle ( R & D > veut dire: Recherche et Déve-loppement

IV. PRODUCTION ORALE'W1. Quand on parle de recherche, on peut penser auxdomaines des sciences: biologie, chimie, physique,biotechnologie, médecine, informatique, mécanique.2. La recherche pourrait trouver une améliorationou une solution aux problèmes suivants:* les maladies comme le cancer, le sida, les infec-tions virales nouvelles :- la faim, la malnutrition;- le manque de sources d'énergies classiques.(Cette liste est indicative et non exhaustive.)

#WF-ffi*sl. Dans un café, on est toujours en relation avec lesautres.2.Un café est un lieu public où les gens ne font passeulement que consommer pour boire et mangerindividuellement. Un café est aussi un endroit oùles gens sont en interaction avec les autres soit par Iaparole, soit par le regard, soit tout simplement parcequ'ils partagent un moment de leur vie personnellepar le seul fait de se retrouver ensemble dans cemême lieu: dans un café les gens partagent unmoment de proximité et de convivialité même s'ils nese connaissent pas vraiment.3. fobjectif de France Boissons est de communi-quer avec le public en faisant passer le message quele fait de fréquenter les cafés permet de vivre desexpériences particulières et agréables de convivia-lité, de chaleur humaine.

W1. À partir des campagnes de communication faitespar France Boissons, il se dégage une image très posi-tive des cafés. Les cafés apparaissent en effet commedes lieux de vie qui font partie du patrimoine com-mun de la culture populaire et dont la destination estfondée sur les notions de rencontre, d'échange, departage, de conviv ia l i té , d 'ami t ié , de chaleurhumaine.2. Les deux documents se rapportent aux thèmes:des loisirs, des sorties, de la consommation, des rela-tions avec les autres (amitié, convivialité).

Wl . Le téléphone portable2. Les entreprises de téléphonie mobile Nokia et SFR3. Des artistes: photographes, vidéastes, écrivains,étudiants en cinéma4. Le projet confié à ces personnes est de réaliser unfilm à partir d'un téléphone portable, en leur lais-sant le choix de la durée et du thème.

Connigés . 33

Page 31: DELF B2 CORRIGE

IV. PRODUCTION OBALE

5. L objectif de cet événement culturel est de mon-

trer < qu'à partir d'un téléphone portable, il est pos-

sible de créer un projet artistique, de tourner un film

en temps réel et de I'envoyer en quelques secondes à

des dizaines de personnes >.

6. Les activités proposées sont: le tournage de films

à partir de portables mis à disposition/le montage

de ces films avec des professionnels/l'envoi de ces

films par I'internet/la participation à des tables

rondes et des débats/la projection de films avec des

images tournées à partir de téléphones portables.

,,Wle téléphone portable peut-il être considéré cornme un

instrument de création artistique et peut-il le devenir?

Un film réalisé avec des images tournées à partir

d'un téléphone portable peut-i l être considéré

comme un film?Le téléphone portable peut-il devenir un moyen de

démocratiser et de rendre plus accessible au grand

public la création artistique ?Y a-t-il un risque de banaliser etlou de dévaloriser la

création artistique de type cinématographique et

vidéo en faisant du téléphone portable un outil de

création ?

2. Présenter un point de vue construitet argumenter

Wl. Présenter le document à partir duquel on a tra-

vaillé, à savoir, dire de quel type de document il s'agit

et donner ses références.2. Décrire le document en précisant de quoi il est

constitué et en montrant comment il est construit.

3. Dégager le sujet qu il aborde ou poser le problème

qu'il soulève.4. Donner un exemple qui montre I'importance,

I'intérêt ou l'actualité du sujet.

5. Proposer, sous la forme d'un plan cohérent, une

manière possible de traiter le sujet et d'exprimer un

point de vue.

Wa. Les questions éthiques/morales sont-elles indé-

pendantes du développement de la science et de la

médecine ou doivent-elles l'influencer ?

b. Le progrès de la science et de la médecine est-il

une mauvaise chose pour le bonheur humain?

d. À quelles conditions les progrès de la science et de la

médecine peuvent-ils contribuer au bonheur humain?

Propositions de numérotation possible pour votre

développement; 1. el2. a/3. b ou L. el2.bl3. a

34 . Conrigés

'

Sélection des axes d'argumentation

a. Lire un livre original et voir son adaptation ciné-

matographique sont deux types d'activités et deux

types de plaisirs qdon peut apprécier différemment'

b. Un livre original est toujours meilleur que son

adaptation au cinéma.f. Voir I'adaptation d'un liwe au cinéma peut donner

I'envie de lire le livre original.g. Avoir lu un livre avant d'aller voir son adaptation

au cinéma rend le spectateur beaucoup plus critique

à l'égard du film.Propositions de classement possible pour votre déve-

loppement:l. al 2. gl 3. f ou l. al 2. fl 3. g ou l. b I 2. fl 3. g ou 1. b/

2. g l3. f

ffiProblème posé:

Quelles raisons peuvent-elles expliquer que des

enfants adultes ne souhaitent ou ne peuvent pas

quitter le foyer de leurs parents pour prendre leur

autonomie?Propositions de développement :

1. Des facteurs économiques et matériels peuvent,

expliquer ce phénomène.Exemples possibles:- la difficulté de trouver du travail;- les prix très élevés de I'immobilier/la difficulté de

trouver un logement;- le coût de la vie en général.

2. Des facteurs psychologiques liés à la famille et

l'éducation peuvent favoriser cette situation :- la difficulté de s'émanciper de parents possessifs;- la longueur des études qui repousse I'entrée dans la

vie professionnelle active.3. Certaines traditions culturelles et sociales sont à

I'origine de ce comportement et le renforcent:- selon certaines traditions, les enfants ne quittent le

domicile de leurs parents que lorsqu ils se marient ou

décident de fonder un couple;- selon certaines traditions les enfants ne prennent

leur autonomie que lorsqu ils sont solidement insé-

rés dans la société avec un statut social reconnu.

Chaque candidat(e) pourra donner des exemples

tirés de ses propres connaissances, de ses expériences

personnelles ou des hypothèses qu'il/elle fera.

Libre choix de réponse laissé au(x) candidat(s).

Page 32: DELF B2 CORRIGE

IV. PRODUCTION ORALE

W2. Réponse de Camille à Ming sur format e-mail

Chère Ming,

Merci de ton message, ne t'inquiète pas pour les traductions chinois-français: nous avons tout le temps pourles faire.En ce qui concerne ton exposé pour demain sur la TV, voilà ce que je te propose:Tu pourrais organiser le développement de ta présentation selon les 2 parties suivantes.l.les chaînes de télévision doivent souvent répondre à une logique commerciale:a. 5. Les chaînes de télévision ont des objectifs commerciaux: elles vivent essentiellement des profits tirésde la publicité. Par conséquent, quand un tfpe de programme (fait> de I'audience en attirant les télé-spectateurs, Ies chaînes ont tendance à garder les mêmes programmes et à les rediffirser. En France, l'été estla saison où les chaînes se contentent de proposer les programmes difÊ.rsés pendant I'année de septembreà juin.b. l� C'est pourquoi, très souvent, les chaînes de télévision généralistes ne se préoccupent pas de proposerdes programmes intéressants ou originaux: ce sont très souvent les mêmes types de programmes qu'onretrouve d'une chaîne à I'autre. Il y a en effet beaucoup de ressemblances entre ces programmes parceque les producteurs et les directeurs de la programmation ont compris que les téléspectateurs se laissaientséduire au début par un certain type de programmes comme les jeux ou la télé-réalité et qdensuite ces télé-spectateurs gardaient leurs habitudes. La concurrence oblige à copier ou s'inspirer des autres. À la fincependant, cela ennuie tout le monde.c. 3. Une des raisons qui expliquent ce fait est que les chaînes de télévision généralistes ne peuvent pas riva-liser avec l'industrie du cinéma qui dispose de moyens financiers beaucoup plus importants. Les chaînesriont souvent pas les moyens suffisants pour produire elles-mêmes des séries ou des films télévisés qui ontbeaucoup d'originalité et de valeur artistique. D'un point de me commercial, elles sont souvent obligéesde se positionner avec des produits audiovisuels moyen ou bas de gamme: les programmes haut de gammerestent toujours limités et exceptionnels.d. 4. Pourtant, les téléspectateurs savent toujours reconnaître un bon programme: ils témoignent tou-jours de leur intérêt et de leur fidélité d'audience quand ils constatent qu un réel effiort de qualité a été faitpour retenir leur attention.2. Les chaînes de télévision devraient jouer un rôle éducatif et culturel:a.7.Les chaînes de télévision peuvent aussi avoir un rôle d'éducation pour inciter les téléspectateurs à s'in-téresser à des qpes de programmes dont ils n'ont pas forcément I'habitude, comme certains programmesculturels ou scientifiques considérés comme trop élitistes et pas assez populaires.b. 4. En effet, les téléspectateurs savent toujours reconnaître un bon programme: ils témoignent toujoursde leur intérêt et de leur fidélité d'audience quand ils constatent qu un réel effort de qualité a été fait pourretenir leur attention.c. 2. C'est pour cela que les chaînes de télévision généralistes devraient avoir une fonction d'ouverturesur le monde et sur tous les aspects de Ia culture et des loisirs et par conséquent elles devraient s'efforcerde proposer une grande diversité de programmes à des heures de grande audience: les thèmes traitésdewaient être à la fois nationaux, régionaux et internationaux, et pas seulement pendant les programmestraditionnels d'informations (journaux télévisés).d. 6. Par conséquent, il faudrait qu'une réelle politique soit décidée à la direction des chaînes généralistespubliques et privées pour encourager Ia création et I'innovation: on pourrait imaginer des partenariats entreles chaînes et des compagnies ou entreprises privées: Ces dernières pourraient parrainer financièrementdes projets pour produire des programmes de qualité. Cela apporterait plus de moyens financiers auxchaînes, publiques notamment, renforcerait la publicité et I'image des compagnies ou des entreprises pri-vées. Par ailleurs, l'État pourrait, par l'intermédiaire du ministère de la Culture, subventionner partielle-ment certains programmes reconnus d'intérêt artistique, culturel et public.En ce qui concerne I'introduction, voici mes conseils:

Conrigés . 35

Page 33: DELF B2 CORRIGE

IV. PRODUCTION OBALE

Commence tout d'abord par présenter le document à partir duquel tu as travaillé, à savoir, précise bien de

quel type de document il s'agit et donne ses références.

Décris ensuite le document en précisant de quoi il est constitué et en montrant comment il est construit'

prends soin après de dégager le sujet qu'il aborde ou de poser clairement le problème qu il soulève.

Pense à donner un exemple qui montre f importance, l'intérêt ou I'actualité du sujet.

Enfin, propose sous la forme d'un plan cohérent, par exemple celui que je suggère, une manière possible

de traiter le suiet et d'exprimer ton point de l'ue.

En ce qui concerne la conclusion, voici mes conseils:

Fais un bilan de ta présentation en rappelant brièvement les grandes lignes de ton argumentation.

Puis, rappelle les aspects du sujet ou du problème que tu Penses avoir bien couverts.

É,roqr.i .rr.rite éventuellement les aspects du sujet que tu n'as pas pu traiter ou que tu as volontaire-

ment écartés.Il est important de montrer également comment le sujet abordé ou le problème soulevé au début peut être

mis en relation avec d'autres sujets ou problèmes complémentaires'

Finalement, interroge-toi et pense à poser de nouvelles questions pour ouvrir le débat.

Voilà c'est tout ! bon courage et tiens-moi au courant.

A +Camille

WMing,

En relisant ta note 4 j'ai pensé que tu pourrais peut-être envisager de développer une troisième partie

autour de cette question: < Comment pourrait-on définir un programme de télévision attractif? > Tu

pourrais alors considérer des critères qui définissent un programme de télévision de qualité comme:

- un contenu, un sujet original (culturel, artistique, sportif' etc');

- I'utilisation de sources diverses d'information;- une manière d1'namique, interactive de présenter le sujet;

- un choix de communication avec les téléspectateurs fondé sur le respect du public;

- le plaisir, la détente, le degré de satisfaction que ce programme procure chez les téléspectateurs'

Ce ne sont que des propositions: libre à toi de les retenir ou d'en trouver d'autres !

A +Camille

1. Expressions utiles pour demander des précisions:

- Tu as ditlécrit. . . Que veux-tu dire par là ? Qu entends-tu par là ?

- Pourrais-tu préciser ce que tu veux dire/ce que tu veux faire comprendre ?

- À quoi fais-tu référence exactement quand tu dis'.. ?- Est-ce que tu veux dire que/considères que/penses que,. ' ?

2. Expressions utiles pour faire une proposition:

- Tu pourrais peut-être... + infinitif- fidée, en fait, serait de... + infinitif- On pourrait envisager de. '. + infinitif- Il serait peut-être intéressant de. . . + infinitif/que tu. . . + subjonctif

36 . Cornigés

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Pour contredire le premier point, vous pouvez objec-ter que:l. Le monde de l'entreprise est un monde où la vraievaleur des individus se mesure d'après leurs com-pétences réelles et non pas en fonction des qualitéssupposées ou attribuées à chaque sexe:- dans le monde professionnel, Ies postes sont défi-nis en fonction des compétences dont une entre-pr ise a besoin : ces compétences, notammenttechniques et scientifiques, peuvent être détenuesindifféremment par un homme ou par une femme;- les qualités humaines et psychologiques ne dépen-dent pas du sexe mais de la personnalité de chacun,en fonction de I'expérience individuelle et du vécuparticulier.Pour contredire le deuxième point, vous pouvezobjecter que:2. ll n'y a aucune logique rationnelle à affirmerqu'une candidate féminine et future collègue de tra-vail présentera plus de risques d'absentéisme qu'uncandidat masculin:- les collègues masculins sont tout aussi susceptiblesde tomber malades que les collègues féminines: lesfemmes ne sont pas moins résistantes aux maladiesque les hommes;- la fonction biologique de maternité féminine neconstitue pas un handicap naturel et la loi interditqu'il soit considéré comme un problème;- un employeur n'a en aucun cas le droit de pénali-ser une femme en invoquant la perspective éven-tuelle d'une maternité/ou d'une adoption d'enfant.Pour contredire le troisième point, vous pouvezobjecter que:3. La prise en charge des responsabilités et des tâchesfamiliales n incombe pas uniquement aux femmes:c'est une affaire qui concerne également les hommes;cette prise en charge doit être partagée équitable-ment entre les deux parties:- l'histoire des sociétés a été longtemps dominée parle système modèle d'organisation patriarcal fondésur la séparation, la discrimination entre hommeset femmes:- l'évolution des sociétés conduit à une égalité, àune parité entre les hommes et les femmes par rap-port aux responsabilités familiales ;- une tâche ménagère peut indifféremment être réa-lisée par un homme ou par une femme: il ny a pasde tâches ménagères spécifiquement féminines.

IV. PRODUCTION ORALE

Pas de proposition de réponse: le libre choix estlaissé aux candidat(e)s, se référer à certaines propo-sitions de I'activité 175.

WPartie 1. 1. a. Dans certaines sociétés, les personnesâgées vivent séparément de leurs enfants et doiventsouvent faire face à la solitude. Les différentes géné-rations ne vivent plus comme à une certaine époquedans I'espace d'une même maison ou d'un mêmelieu d'habitation.2. g. Les personnes âgées sont souvent fragiles etdépendantes des autres pour des raisons de santé etont besoin comme les personnes handicapées d'êtreaidées concrètement dans les tâches de leur vie quo-tidienne.Paftie 2.1. b. Tous les lieux publics devraient êtreéquipés d'infrastructures pour faciliter l'accès et lesdéplacements des personnes âgées etlou handicapées.2. d..Le système éducatif pourrait organiser des jour-

nées pour sensibiliser les jeunes générations à lacondition des personnes âgées etlou handicapées.3. e. Il faudrait que les entreprises puissent bénéficierde mesures publiques pour les inciter à recruter plusde personnes handicapées.4. i. Les moyens financiers sont bien strr importantspour améliorer les conditions de vie des personnesâgées etlou handicapées mais il faut aussi penser àdévelopper, favoriser les services et les emplois deproximité en leur faveur.Partie 3. f. h. Si les initiatives privées à l'égard despersonnes âgées et/ou handicapées sont insuffisantespour organiser et assurer la solidarité, l'État doit alorsintervenir pour défendre I'intérêt de ces personnes.2. c.La solidarité est une valeur humaine et huma-niste qui doit s'exprimer spontanément et naturel-lement et non pas de manière obligée et contrainte.On ne peut pas forcer les gens à se sentir solidairesdes autres: il y a là un problème moral de libertéd'action et d'expression. C'est aussi une questiond'éducation et de formation des consciences indi-viduelles.3. f. I1 faut faire confiance aux initiatives individuelleset privées pour organiser la solidarité autour despersonnes âgées et/ou handicapées.

Connigés . 37

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IV - PRODUCTION OBATE

W

exemple no.. I 2 J 4 5 6 7 I 9

argument... h oD f d e b a

W1. Axe d'argumentation choisi: <La recherche estla condition du progrès>Arguments:- l'être humain a toujours cherché à comprendre lemonde qui I'entoure, I'environnement et oir il vit etévolue: c'est cette attitude intellectuelle, cette activitérationnelle qui est à I'origine de la connaissancescientifique et de toutes les évolutions et transfor-mations dans I'histoire de I'humanité;- grâce à la recherche scientifique et technologiquede très nombreuses découvertes et de multiples pro-grès ont pu être réalisés pour améliorer les condi-tions de vie de I'humanité;- sans la recherche scientifique et technologique,beaucoup de problèmes sensibles n'auraient pas

trouvé de solution.2. Domaines où la recherche est nécessaire pour

favoriser le développement, le progrès économique,les conditions de vie quotidiennes: la biologie' lamédecine, le domaine pharmaceutique, les trans-ports, I'agriculture, le secteur agroalimentaire, les

médias de communication (téléphones, courrierélectronique, télévision). . . (Cette liste est indicativeet non exhaustive.)

Wl. La recherche scientifique et technologique peut

conduire à des résultats négatifs pour I'humanité etentraîner des conséquences néfastes :Certaines avancées de la recherche peuvent repré-senter des risques ou des dangers.Certaines découvertes ou certains résultats de larecherche scientiûque et technologique peuvent avoirdes applications négatives, néfastes :- pour I'humanité;- pour I'environnement ;2. Trotwez des exemples que vos opposants pour-

raient utiliser.- Les recherches dans le domaine de la physique

nucléaire ont conduit à l'utilisation militaire del'énergie atomique à des fins destructrices; dans ce

38 . Corrigés

même domaine, I'utilisation de l'énergie nucléarreà des fins civiles a causé certaines catastrophesmajeures.- Dans le domaine des manipulations génétiques,certaines techniques médicales peuvent être utili-sées à des fins idéologiques.- Le développement industriel a provoqué une sur-consommation d'énergie avec des conséquencesgraves en matière de pollution de l'atmosphère etde I'environnement (le réchauffement global de laplanète).(Cette liste est indicative et non exhaustive.)3. Développement possible du point fort de I'argu-mentationa. Dans certains cas, il faudrait pouvoir contrôlerjuridiquement et conditionner légalement I'utilisa-tion des résultats de la recherche.b. Il faudrait pouvoir garantir au public, à la société,une information transparente sur les conséquenceset les résultats possibles de certains programmes sen-sibles de recherche.c. Il faudrait pouvoir garantir au public, à la société,une application exclusivement humanitaire, nonnéfaste et pacifique des résultats de certains pro-grammes de recherche.

WLes types de réponses pouvant être très variés, lelibre choix de réponse est laissé au(x) candidat(s).

ffiVous pouvez orienter votre réponse en adoptant unpoint de vue en faveur ou contre I'idée débattue. Parexemple:Ces nouvelles capacités techniques des téléphonesportables donnent facilement accès à tout le mondeà un nouveau mode d'expression.oubienCes nouvelles capacités techniques des téléphonesportables risquent de donner I'illusion au grandpublic que n'importe qui peut s'improviser artisteet que n'importe quoi peut être considéré commeæuvre d'art.

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WLe libre choix de réponse est laissé au(x) candidat(s).

WPour conclure la présentation d'un point de vue vouspouvez, par exemple:1. Faire un bilan de votre présentation en rappelantbrièvement les grandes lignes de votre argumenta-tion.

3. Débattre et dialoguer.

W

IV - PFODUCTION ORALE

2. Insister sur les aspects du sujet ou du problèmeque vous pensez avoir bien couverts.3. Évoquer les aspects du sujet qui n'ont pas pu êtretraités ou qui ont volontairement été écartês.4. Montrer comment le sujet abordé ou le problèmesoulevé au début peut être mis en relation avecd'autres sujets ou problèmes complémentaires.5. Vous interroger, poser de nouvelles questions pourouvrir le débat.

I'examinateur.. enregistrement..

A demande aulà la candidat(e) de préciser sa pensée 2 - 4 - 7

Bdemande confirmation qu il a bien compris la pensée du/dela candidat(e) 1 - 5 - 8

Ccherche à compléter les informations données par le/lacandidat(e) objectives auprès du/de la candidate

3 - 6

I'examinateur cherche à... enregistrement..

Atester la capacité du/de la candidat(e) à réagir et à défendreson point de vue

2 - 3 - 5 - 6

B solliciter lella candidat(e) pour entretenir etlou élargir le débat r - 4

W

Lella candidate... enregistrement...

Areformule la question posée pour s'assurer qu il a bien comprisce qu'on lui demande 2 - 5

B répond pour préciser sa pensée I

Capporte une confirmation et reformule une idée précédemmentexprimée

J

D apporte une rectification et reformule sa pensée 4

Cornigés .39

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IV - PRODUCTION ORALE

W

Lella candidate... enregistrement...

^ répond afin de donner des informations objectives z

Btient compte des sollicitations de I'examinateurpour développer le débat

4

Cpose une question pour solliciter l'examinateur et entretenirl'échange

t - 3

W WEnregistrement 1: texaminateur rappelle les grands Réplique a: La candidate répond afin de donner des

axes de développement du candidat et demande informations objectives.

confirmation qu'il a bien compris la pensée du can- Réplique b: Le candidat répond pour préciser sa

didat. Pensée.Enregistrement2: Lexaminatrice reprend une idée Réplique c: La candidate réagit à une question de

exprimée par le candidat et demande au candidat I'examinatrice pour défendre la pertinence de son

de préciser sa pensée. idée, la cohérence de sa position et pour ouvrir le

Enregistrement 3: Lexaminateur cherche à obtenir débat.

du candidat des informations objectives. Réplique d: Le candidat apporte une rectification,

Enregistrement 4: fexaminatrice sollicite le candi- reformule et précise sa pensée pour que l'examina-

dat et cherche à tester sa capacité à réagir, se justifier trice comprenne bien ce qu il a voulu dire'

et défendre son point de l.ue. Réplique e: La candidate tient compte d'une solli-

Enregistrement 5: fexaminateur s'appuie sur une citation de I'examinatrice pour défendre sa position,

remarque faite par le candidat, demande confirma- préciser sa pensée et développer le débat.

tion qu il a bien compris la pensée du candidat etche rcheàob ten i r l epo in tdevuepe rson , , . r a . , . u , , _Wdidat.

Réponse libre des candidat(e)s.

l . d .12.b. |3.a. |4. e. |5 . c .

N' d'éditeur : 10141600 - Dépôt légal : Avril 2007Imprimé en France par Hérissey - Evreux (Eure) - N" 104550