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Curriculum vitae
Christian Depraetere Mars 2014
Page 1 : Curriculum Vitae synthétique
Etat-Civil :
Titres et qualifications universitaires et scientifiques :
Expériences professionnelles :
1./ Fonctions, missions et responsabilités dans le cadre de l’ORSTOM devenu IRD :
2./ Activités d’enseignement :
3./ Recherches et activités scientifiques :
4./ Coopération internationale:
5./ Membre de comités scientifiques et relecteurs :
Page 7 : Commentaires du Curriculum
- Quantifier pour mieux qualifier et donc connaitre:
- En marge de la géomorphologie, la géomorphométrie:
- Au cœur de l’hydrologie, l’hydrogéomorphométrie (janvier 1988 – décembre 1991) :
- Quelques années en terre africaine (janvier 1992 - juillet 2002):
- Le Laboratoire d’études des Transferts en Hydrologie et Environnement (LTHE) de Grenoble
(août 2002-juin 2009):
- En marge des études insulaires, la nissologie au sein de ESPACE/DEV (depuis juillet 2009):
- Pour une professionnalisation de l’enseignement de la Géographie :
Page 24 : Liste des Publications et des travaux
- Articles publiés dans des revues spécialisées à comité de lecture :
- Autres revues scientifiques:
- Articles parus dans la revue l’Archipel des Lettres :
- Chapitres d’ouvrage:
- Publications dans des actes de colloques et communications (communiquant):
- Communications scientifiques sans publications (communiquant):
- Rapports d’étude, d’expertise ou de recherches contractuelles:
- Conférencier :
- Posters :
- Co-encadrement:
- Cours et formations :
- Logiciels et Base de données:
- Organisations de Séminaire, Atelier ou colloque :
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Curriculum vitae synthétique
Etat-Civil :
Christian Jean Pierre Depraetere
Né le 20 décembre 1957 à Saint-Mandé dans le Val de Marne
Divorcé, 6 enfants (Marion, Aline, Hélène, Camille, Noémie et Zoé)
Adresse personnelle : 81, Terrasse des Allées du Bois, 34080, Montpellier
Adresse professionnelle : Maison de la Télédétection, 500, rue Jean-François Breton, 34093, Montpellier
Cedex 5, France.
Rattachement administratif : Chercheur CR1 de l’IRD auprès de l'UMR ESPACE/DEV.
Titres universitaires :
- Doctorat de troisième cycle de Géographie, Paris IV: « Etudes géomorphométriques
comparatives en Afrique du Sud : applications hydrologiques et géomorphologiques », Octobre
19841.
- DEA de Géographie, Paris IV : juin 1982
- Maitrise de Géographie, Paris IV : juin 1981
- Trois unités de valeur en Analyses Numériques du CNAM Paris en 1979 et 1980.
- Baccalauréat D, 1976, Lycée Emmanuel Mounier, Chatenay-Malabry, mention Assez Bien
Autres qualifications :
- Qualification CNU à la fonction de Professeur des Universités commission 23 obtenue le 5
février 20142.
- Habilitation à diriger des recherches (HDR) à l’Université Paris VII obtenue le 8 Novembre
20133.
Expériences professionnelles:
- Chercheur à l’IRD depuis janvier 1988 dont :
Depuis février 2010 : UMR Espace/DEV4, Equipe AIMS
5 , Maison de la
télédétection, Montpellier.
Septembre 2002 à janvier 2009 : Laboratoire d'Etude des Transferts en
Hydrologie et Environnement (LTHE), Grenoble.
Janvier 1997 à août 2002 : Direction de l'Hydraulique, Ministère des Mines, des
Travaux Publics et de l'Hydraulique, Cotonou, Bénin.
1 Christian Depraetere, 1984 : « Etudes géomorphométriques comparatives en Afrique du Sud : applications hydrologiques et
géomorphologiques ». Doctorat troisième cycle en Géographie, mention Géomorphologie : Université Paris-Sorbonne PIV, Octobre 1984. Membres du Jury : Jean-Paul Dufaure (PIV directeur de thèse), Claude Bocquillon (Montpellier II), Henri Labesse (PV). 2 Les évaluateurs du dossier de qualification CNU commission 23 ont été Dominique Badariotti (Université de Strasbourg) et Hervé Regnauld
(Université Rennes II). Le projet d’enseignement associé à ce dossier a pour titre « Un projet pédagogique pour la géographie nomothétique". 3 Christian Depraetere, 2013 : « Introduction à l’hydrogéomorphométrie : études des relations entre le modelé des formes de terrain et les
processus hydrologiques dans des contextes insulaires ». Document inédit dans le cadre de l’Habilitation à Diriger des Recherches, soutenue le 8
novembre 2013 à l’Université Paris VII le 8 novembre 2013, 249 pages, 192 figures, 11 tableaux, 151 références. Membre du Jury : Jean-Pierre Peulvast (PIV, président), Richard Laganier (PVII, encadrant et rapporteur interne), Emmanuelle Gautier (CNRS, rapporteur), Benoit
Deffontaines (ENSG, rapporteur), Derek Karssenberg (Université d’Utrecht, Pays-Bas, rapporteur), Jean Chorowicz (PVI, examinateur),
Frédérique Seyler (IRD, examinateur). 4 UMR ESPACE/DEV : Expertise et Spatialisation des Connaissances en Environnement pour le Développement. 5 AIMS Approches Intégrées Milieux et Sociétés
2
Janvier 1995 à décembre 1996 : Laboratoire d'Hydrologie de l'ORSTOM,
Montpellier.
Janvier 1992 à décembre 1994 : Direction de la Météorologie et de l'Hydrologie
(DMH), Laboratoire de Recherche sur les Systèmes Aquatiques et leurs
Environnements (LRSAE), Antananarivo, Madagascar.
Janvier 1988 à décembre 1991 : Laboratoire d'Hydrologie de l'ORSTOM,
Montpellier.
- Septembre 1987 à Janvier 1989 : Créateur et gérant de la SARL PROLAND, Suresnes (92)6.
- Septembre 1985 à Août 1987 : Chargé d’étude au Service des Cartes aux Moyennes Echelles
(SCME) à l’Institut Géographique National (IGN) à Saint-Mandé dans le Val de Marne7.
- Novembre 1984 à juillet 1985 : Bourse Post-Doctorale du Ministère des Affaires Etrangères à
Pennsylvania State University, State College, Pennsylvanie, Etats-Unis.
- Juin à Octobre 1984 : Contractuel à l’Agence de Bassin Loire-Bretagne, Orléans-la-Source
Loiret8.
- Janvier 1983 à juin 1984 : Volontaire du Service National Actif VSNA à l’Hydrological
Research Unit de l’Université du Zululand, Empangeni, Natal, Afrique du Sud9.
- Avril à décembre 1982 : Boursier du Ministère de l’Education de la Recherche sud-africain sud
dans le Département d’Ingénierie Agricole de l’Université du Natal à Pietermaritzburg10
.
- Septembre 1979 à janvier 1980 : Animateur de l’exposition portant sur la plate-forme de forage
de Frigg (Mer du Nord) au Palais de la Découverte à Paris.
1./ Fonctions, missions et responsabilités dans le cadre de l’ORSTOM devenu IRD :
Au Laboratoire d’Hydrologie de l’ORSTOM à Montpellier (janvier 1998 à décembre 1991):
- Développer des recherches sur les applications hydrologiques des Modèles Numériques de
Terrain notamment sur les pays en voie de développement et dans les DOM/TOM.
- Développement d’un outil informatique de recherche et d’enseignement en ce domaine
(première version de LAMONT en 1989 dans le cadre du groupe Utilités et limites des
Modèles (ULM) du Laboratoire, puis DEMIURGE en 1991).
- Assurer des formations sur ce thème pour la communauté scientifique et les bureaux d’études
(environ 10 formations de 3 puis 5 jours organisées sur la période considérée).
- Missions : Nouvelle-Calédonie et Tahiti (juin 1989, financement mission informatique), deux
missions en Guadeloupe et Martinique (1989 et 1990, financement représentation ORSTOM de
la Caraïbe), La Réunion et île Maurice (1990, financement CIRAD), Algérie (à l’Agencc
Nationale des Ressources Hydrauliques ANRH, Alger, septembre 1991, financement OMM),
Madagascar (1991, financement représentation de l’ORSTOM à Tananarive).
6 Vice lauréat du concours de création d’entreprise organisée par la mairie de Suresnes en septembre 1987. Contrats avec la Société Européenne de Propulsion et le Grand-Duché du Luxembourg. 7 Chargé de développer de nouvelles applications des MNT en matière de classification et de reconnaissance automatique de forme sous la
direction de Jean Denègre. 8 Etude morphologique des rivières du bassin de la Loire dans le cadre du projet POLUPA Politique de Lutte contre le Phosphore et l’Azote
dirigé par Christian Crouzet. 9 Financé par la Water Research Commission (WRC) de l’Afrique du Sud en accord avec l’Ambassade de France à Prétoria. 10 Financée par l’Afrique du Sud en accord avec le Ministère des Affaires Etrangères Français, sous la direction du Professeur Roland Schulze du
Département d’ingéniérie agricole.
3
Au Laboratoire de Recherche sur les Systèmes Aquatiques et leur Environnement (LRSAE) à
Tananarive, Madagascar (janvier 1992 à janvier 1995) :
- Contribution aux Programmes Eaux Continentales (PEC) en collaboration avec le Centre
National de Recherche sur l’Environnement (CNRE) et la Direction de la Météorologie et de
l’Hydrologie (DMH), tous deux organismes malgaches. Le LRSAE est une structure de
recherche appliquée associant le CNRE, la DMH et l’ORSTOM.
- Développement d’un SIG hydrologique en collaboration avec la DMH, l’IGN de Madagascar,
l’IGN France et l’Agence Nationale des Aires Protégées (ANGAP). Réalisation d’une
codification des bassins hydrologiques de l’île dérivée du premier MNT kilométrique de
l’ensemble de l’Île Rouge devenu disponible fin 1992.
- Développement d’une version améliorée (version 2,0) de DEMIURGE permettant de traiter de
gros fichier MNT. Deux sessions de formation théorique et pratique en hydrogéomorphométrie
avec le logiciel DEMIURGE sur le MNT kilométrique de l’île pour l’ANGAP, la DMH et le
CNRE.
- Mission sur la Réunion (auto financement), l’île Maurice (Financement Du Mauritian Sugar
Industry Research Institut) et l’Afrique du Sud (financement Université du Natal à
Pietermaritzburg, Afrique du Sud).
- Exploration de la région de la montagne de l’Analavelona dans le Sud-Ouest de la grande-île
en accord avec la représentation de l’ORSTOM à Tananarive.
Au Laboratoire d’Hydrologie de l’IRD à Montpellier (février 1995 à décembre 1996) :
- Préparation du projet Couplage de l’Atmosphère Tropicale et du Cycle Hydrologique
(CATCH) sur la mousson ouest-africaine sous la direction de Thierry Lebel (LTHE Grenoble)
en partenariat avec l’Université Nationale du Bénin et la Direction de l’Hydraulique à Cotonou.
- Poursuite des recherches en hydrogéomorphométrie notamment avec Frédéric Moniod incluant
le développement du nouveau modèle de transfert hydrologique FTM de type hydrogramme
géomorphologique (FTM Fonction de Transfert Hydrologique, intégré dans DEMIURGE).
- Expertise pour le compte du Laboratoire d’Hydrologie à Madagascar : complément au Water
Assessment de Madagascar financée par la Banque Mondiale en collaboration avec le bureau
d’étude BRL Bas-Rhône Languedoc (1995), étude hydrologique du bassin de Ouadi Moussa en
amont des gorges de Pétra en Jordanie pour le compte de EDF mécénat (1996).
- Deux formations DEMIURGE au Laboratoire d’Hydrologie en 1995 et 1996 (février en
collaboration avec Pierre Serrat de l’Université de Perpignan). Deux autres formations dont une
au Bénin (DH et UNB, financement CATCH, mai 1995) et une en Tunisie (Financement IRD
Tunisie, mai 1996).
A la Direction de l’Hydraulique (DH) du Ministère de la Météorologie, de l’Hydrologie et des Travaux
Publics du Bénin à Cotonou (janvier 1997 à juillet 2002) :
- Chargé de la mise en place et du suivi de l’Observatoire Hydrométéorologique de la Haute
Vallée de l’Ouémé (OHHVO) du projet CATCH en collaboration avec la DH.
- Monté en charge et documentations des bases de données hydrométéorologiques de l’OHHVO
et mise à disposition pour les partenaires.
- Rédaction des rapports de campagnes annuels de 1997 à 2004 sur le fonctionnement des
appareils de mesure de l’OHHVO (100 pluviographes enregistreurs, 12 limnigraphes, 15
piézographes) et du réseau pluviométrique de la Direction de la Météorologie du Bénin.
- Compilations de données géographiques SIG à l’échelle de l’Afrique de l’Ouest, du Bénin et de
l’OHHVO.
- Coordination avec le projet allemand IMPETUS piloté par l’Université de Cologne sur
financement de la GTZ. Ce projet partage le même site de l’OHHVO que le projet
CATCH/AMMA.
4
- Missions au Niger (Lancement du projet régional AMMA Analyse Multidisciplinaire de la
Mousson Africaine remplaçant CATCH, Niamey, Mars 2002) et au Nigéria (Université de
Lagos, juin 2002)
- Formation DEMIURGE en Côte d’Ivoire (financement de l’Université de Cocody, Abidjan,
décembre 1999), Nice (Université de Nice, janvier 1998, financement de l’Université de Nice),
et Beyrouth (Université Saint-Joseph, financement projet MEDHYCOS, juillet 1999).
- Organisation d’un atelier de restitution des données et des résultats auprès des partenaires
béninois partenaires (DH, Direction de la Météorologie, UNB, GTZ, Ambassade de France) et
autres partenaires (projet allemand IMPETUS, Agence Française de Développement
AFD/MAE, coopération danoise DANIDA) en juin 2002 à Cotonou.
Au Laboratoire d’études des Transferts en Hydrologie et Environnement (LTHE) de Grenoble (juillet
2002- juin 2009) :
- Développement du volet SIG du projet AMMA sur l’Afrique de l’Ouest,
- Validation des données hydrométéorologiques AMMA/CATCH 1998-2003 notamment les
données des champs de pluies issues du réseau dense de pluviographes enregistreurs.
- Missions pour le compte de AMMA/CATCH en Italie (juillet 1999), Allemagne (Dresde, juillet
2002, Cologne et Bonn en 2003) et au Bénin (avril 2005).
- Participation au projet BALWOIS dans les Balkans dont missions financées par ce projet en
Macédoine (conférence BALWOIS avril 2004), en Albanie (exploration, avril 2004), en
Bulgarie (formation DEMIURGE, Direction de l’hydrologie et de la Météorologie, Sofia, juin
2005) et en Grèce (Universités d’Athènes et de Théssalonique, conférences sur
l’hydrogéomorphométrie, décembre 2005).
A la Maison de la Télédétection de Montpellier dans l’UMR Espace/DEV (depuis juillet 2009):
- Développement d’un réseau de contacts internationaux sur les enjeux insulaires mondiaux
notamment à partir des plateformes de recherche et opérationnelle que constituent les
ROM/COM Français et les autres territoires d’Outre-Mer Européen (Région Ultra-Périphérique
RUP) notamment britanniques et hollandais dans la Caraïbe.
- Participation au projet Coral Reef Initiative in the South Pacific (CRISP) depuis la mission
initiale en Nouvelle-Calédonie en avril 2007, finaliser en 2011) sur les aspects érosion dans les
îles tropicales et impacts sur le domaine côtier.
- Participation au Projet CARIBSAT dans la Caraïbe dont financement de missions en
Martinique, sur les Îles Vierges Britanniques, Anguilla (UK), Saint-Martin/Sint-Maarten
(France/Pays-Bas), Saba (Nederland) et Montserrat (UK). Le projet CARIBSAT s’achève en
mars 2013. Contributions personnelles sur les aspects cartographie des états de surface à partir
de données SPOT5 sur les Petites Antilles et évaluation des MNT LIDAR Litto3D sur la
Martinique.
- Depuis décembre 2011, responsable (PI « Principal investigator ») du Work Package 3.3
OTHELO (Ontologies Thématiques et Livrables Opérationnels) de l’EQUIPEX Geosud co
piloté par l’UMR Espace/DEV.
2./ Activités d’enseignement :
- Cours de Français dans le cadre de l’Alliance Française au Natal en Afrique du Sud de février
1983 à mai 1984.
- Formations bureautiques (Traitements de texte et tableur MULTIPLAN) pour l’Université
Paris Descartes PV années universitaires 1986-1987 sous la direction de Henri Labesse.
- Formations en hydrogéomorphométrie sur le logiciel LAMONT puis DEMIURGE de 1989 à
2005. Environ 25 formations de 3 à 5 jours regroupant de 10 à 20 personnes dans divers pays
dont : France, Algérie, Tunisie, Liban, Côte d’Ivoire, Bulgarie, Afrique du Sud, Île Maurice,
5
Madagascar, Bénin et quelques ROM/COM (Guadeloupe, Réunion, Martinique, Nouvelle-
Calédonie).
- Initiation à l’utilisation du SIG Mapinfo et à la recherche opérationnelle à l’Université du
Bénin année universitaire (2001-2002) sous la direction de Michel Boko et au LTHE (2005).
- Cours dans le cadre du DEA de Géomorphologie (2004), Directeur Bernard Dumas P XII.
- Cours théorique sur les MNT et la géomorphométrie en collaboration avec Serge Riazanoff
dans le Master de Catherine Mering à Paris VII en novembre 2009.
3./ Recherches et activités scientifiques :
Domaines et thématiques de recherche par ordre d’importance:
- Relations entre formes de terrain et processus hydrologiques par une approche quantitative de
type hydrogéomorphométrie à partir de Modèle Numérique de Terrain (MNT).
- Structures insulaires dont l’approche normative à partir de base de données correspondant au
concept de Nissologie nomothétique.
- Hydrométéorologie dont structure et dynamique des champs de pluies.
Encadrement de recherches (en mars 2014 voir annexes 1 et 2 pour la période 2014-2015):
Type Nombre
Thèse (direction effective) 0 (pas de HDR !)
Associé à la direction de thèse 6
Membre du jury de thèse 3
Rapporteur de thèse 3
Co-direction de DEA 2
Co-direction de Maîtrise 3
Total 11
Travaux et publications :
Type Nombre Code
Article dans des revues à comité de lecture 10
Autre article scientifique 9
Article dans la revue l’Archipel des Lettres 3
Article dans les actes de colloques 13
Conférence et autre communication 15
Conférencier 10
Poster 5
Ouvrage ou chapitre dans des ouvrages 3
Rapports d’étude ou recherches contractuelles 20
Logiciel et Base de données 6
Organisation d’atelier ou de colloque (dont 1 en préparation) 4
Total 98
Cours et formations:
Type Nombre Année
Cours (Informatique, géomorphométrie, SIG) 4 1986 1999-2002 2004 2009
Formation hydrogéomorphométrie (logiciel DEMIURGE) 25 de 1989 à 2005
Total 29
Soit 138 actions de 1982 à 2013 (production ≈ 4 par an)
6
ANGEO : Analyses GEOmorphométrique DEMIURGE Digital ELevation Model Integrated Utilities for Raster GEomorphometry
PEC: Programmes Eaux Continentales CATCH: Couplage de l’Atmosphère Tropicale et du Cycle Hydrologique AMMA: Approche Multidisplinaire de la Mousson Africaine CRISP: Coral Reef Initialive in the South Pacific CARIBSAT: Caraïbe Sattelite
4./ Coopération internationale:
- Université du Zululand à Empengeni au Natal, Afrique du Sud (1983-1984) hydrologie.
- Université du Natal à Pietermaritzburg, Afrique du Sud (1982-1992) hydrologie.
- Université de la Nouvelle Galles du Sud, Australie (1991-1992) Nissologie.
- Université de Bonn et de Cologne (1999-2004) projet IMPETUS.
- Correspondant du Coordinated Enhanced Observing Period CEOP/GEWEX/WCRP (2003-
2005) projet AMMA.
- Université Nationale du Bénin UNB devenue Université d’Abomey-Calavi UAC, Bénin (1998-
2005), projet AMMA.
- University of Lagos, Nigeria (2000-2002), projet AMMA.
- Université d’Athènes, Grèce (2005-2006), projet BALWOIS.
- World Conservation Monitoring Centre WCMC/UNEP, Cambridge (2004-2010) projet Global
Islands Database GID.
- United Kingdom Overseas Territories UKOT, Londres, Royaume-Uni (2011-2013) projet dans
la Caraïbe.
- Universités d’Utrecht et de Wageningen (2009-2013) projet dans la Caraïbe dont CARIBSAT
et BES Eilendan (les îles Bonaire/Eustatius/Saba).
- Membre du bureau exécutif de Global Island Network (GIN) depuis 2006.
- Membre du Global Islands Partnership (GLISPA) depuis 2008.
- Membre de International Small Islands Studies Association (ISISA) depuis 2013.
5./ Membre de comités scientifiques et relecteur :
- Revue des Sciences de l’Eau (Journal of Water Sciences)
- International Journal of Agricultural and Environmental Information Systems (IJAEIS). An
Official Publication of the Information Resources Management Association.
- Islands Studies Journal (ISJ) is the official journal of the International Small Islands Studies
Association (ISISA).
7
Commentaires du Curriculum Vitae
Quantifier pour mieux qualifier et donc connaitre:
Géographe de cœur, j’ai choisi cette discipline par passion. Voulant connaitre le monde, j’ai fait en
sorte de le faire. Mon souci scientifique a toujours été présent, se manifestant entre autre par une
approche quantitative des phénomènes géographiques. Je me suis toujours attaché à la dimension
humaine de la recherche, peu aux structures et institutions. Mon itinéraire en divers lieux et à travers de
multiples disciplines ou activités ne procède pas d’un nomadisme de l’être et de l’esprit mais d’une
curiosité jamais démentie pour l’inconnu. Il n’y a pas eu unité de lieu et d’action certes, mais n’est-ce pas
la vocation réelle et profonde d’un chercheur de s’aventurer partout là où la connaissance a encore peu de
lumière ? J’espère que ce qui suit reflète cet aspect de mon action conduite depuis un tiers de siècle. Cette
passion et les quelques savoirs que j’ai pu glaner au cours de ce parcours, je me dois maintenant de les
partager. Ceci motive la présente démarche.
En marge de la géomorphologie, la géomorphométrie :
Commençons par la fin. La géomorphologie qui fut pourpre du temps de mon apprentissage, n’est
plus que haillons alors même qu’elle se voit constamment évoquée dans les questions environnementales
majeures de notre XXIème
siècle féru de développement durable. Bien qu’étant marginalement concerné
puisque ayant plutôt évolué dans le domaine de l’hydrologie et par le caractère nomade d’une carrière à
l’IRD, j’éprouve intimement un sentiment de culpabilité. Plus exactement, je me sens une petite part de
responsabilité dans l’érosion de cette discipline pour n’avoir pas agît pour qu’elle se professionnalise
davantage. Reprenons le film à son début. Plus par gout que par raisonnement, je me lance dans l’étude
des applications des MNT en 1980, en solitaire, sans aucune légitimité. De la part de mes encadrants,
nihil obstat, mais je sens que je suis loin de leurs préoccupations. En revanche, l’IGN puis les
hydrologues s’intéressent à mon approche et aux questions scientifiques qu’elle aborde. J’obtiens
l’Imprimatur à mon retour en France pour ma thèse après un séjour de plus de deux ans en Afrique du
Sud sans que cela ne coûte un sou à mon cher pays car mon VSNA a été entièrement payé par la Water
Research Commission. La soutenance se déroule calmement bien qu’on y devine un débat feutré entre les
anciens et les modernes. J’obtiens ma thèse plus par sympathie pour ma personne et égard à mon action,
que par conviction que ses prémisses augurent d’une nouvelle forme de Géomorphologie plus
professionnalisée. Deux exceptions vont cependant jouer un rôle déterminant dans mon évolution et les
idées que je porte. Dans le jury, le professeur d’hydrologie Claude Bocquillon à Montpellier rencontré au
Natal m’honorera de sa confiance et je lui suis redevable de m’avoir introduit auprès du monde des
hydrologues de l’ORSTOM qui allait faire de moi le héraut de l’hydrogéomorphométrie, laissant là la
géomorphologie quantitative encore peu présente dans les milieux académiques. Dans l’audience, Jean
Denègre, Ingénieur-Géographe à l’IGN, devait me proposer à cette occasion un contrat de recherche de
deux ans dans cet établissement à mon retour des Etats-Unis. De l’expérience outre-Atlantique, je retiens
l’évidence avec laquelle étaient perçus les MNT et toutes approches quantitatives de classification
automatique des formes de terrain. A mon retour, comme prévu, je travaille à l’IGN sous la direction de
Monsieur Denègre dans le cadre du Service des Cartes aux Moyennes Echelles (SCME), assurant une
recherche appliquée baptisée ANGEO (Analyses Géomorphométriques), développant deux logiciels de
traitement de MNT11
et organisant un séminaire sur le thème de leurs applications12
. C’est là que j’ai
appris l’essentiellement de ce souci propre au ingénieur de valider une méthode ou un résultat. Alors qu’il
11 TOPO-SCANNEUR (calculs de plans dérivés du MNT dont mesures de courbures) et TOPO-EXPERT (Analyse en Composantes Principales et
classification par la méthode des dendrogrammes). 12 Séminaire « applications des MNT », juin 1987, IGN, Saint-Mandé, manifestation pendant laquelle je devais rencontrer Thierry Lebel qui
devait devenir mon « patron » à l’IRD.
8
était devenu Directeur de l’ENSG13
, j’ai souvent souhaité revoir Jean Denègre afin de lui faire part de ce
que mon passage dans son service m’avait appris. Je n’ai jamais pris le temps de le faire et le regrette.
En attendant un poste éventuel à l’ORSTOM, je créé en septembre 1987 une SARL spécialisée sur
l’exploitation des MNT. Un contrat fort intéressant avec la Société Européenne de Propulsion (SEP)
m’amène à comparer les MNT IGN avec le premier MNT issu de la filière corrélation automatique de
couple stéréoscopique d’images SPOT sur la Montagne Sainte-Victoire. J’étais tenu au secret sur les
conclusions de l’étude : maintenant, je puis dire que le produit ne restituait pas correctement le modelé
des formes, entre autre du fait du sursol. Un autre contrat sur l’optimisation des réseaux d’antennes
hertziennes sur le Grand-Duché du Luxembourg - préhistoire de la téléphonie mobile - me conduit à
aborder des problèmes de recherche opérationnelle que je n’avais pas pratiqués jusqu’alors. Quelques
mois plus tard en janvier 1988, je suis recruté au Laboratoire d’hydrologie de l’ORSTOM à Montpellier.
Je serai hydrogéomorphomètre.
Au cœur de l’hydrologie, l’hydrogéomorphométrie (Janvier 1988 – Décembre 1991):
Les quatre années que je devais passer au Laboratoire d’Hydrologie de l’ORSTOM à Montpellier
devaient s’avérer déterminantes. J’avais carte blanche pour développer des recherches et des outils dans
le domaine de l’hydrogéomorphométrie à partir de MNT. Le contexte scientifique était éminemment
favorable avec des collègues tels que Claude Bocquillon, Frédéric Moniod et Thierry Lebel. Comme
élément tactique de mon action, je développais le logiciel LAMONT, puis la chaine de production et de
traitement de MNT appliquée à l’hydrologie DEMIURGE. Cet outil devait me conduire à assurer des
formations théoriques avec un logiciel d’application ad hoc de 1989 à 2005. Aujourd’hui encore, je
l’utilise notamment pour les traitements qui sont dans le document inédit de l’HDR. Par ce moyen
j’arrivais non seulement à m’autofinancer mais plus encore à sensibiliser divers collègues et leurs
étudiants à l’intérêt des MNT, alors que leur domaines étaient assez variés : hydrologie (Charles Obled,
Christian Puech, Roger Moussa, Georges-Marie Saulnier, Jean-Pierre Laborde), pédologie (Philippe
Lagacherie14
), agronomie (Philippe Mérot), milieux naturels (Parc Nationaux de France), voir même la
robotique exploratoire de la planète Mars (CNES) ou la pollution radioactive (CEA). Je participais à
quelques séminaires et publiais quelques textes de vulgarisation15
.
Alors que les outils SIG ou de télédétection étaient encore embryonnaires, une synergie se faisait
jour avec ces outils pour les applications des images satellitaires (Christian Féau16
CIRAD, Marc Lointier
13 Ecole Nationale des Sciences Géographiques. 14 PRESENTATION : Lagacherie P. et Depraetere C., 1989 : Analyse des relations sols/paysages au sein d'un secteur de référence pédologique
en vue d'un zonage 116-138. In Le zonage agropédoclimatique, séminaire Paris, 23 et 24 mars 1989. Comptes-rendus du colloque Agro-Météorologique de l'INRA sur le thème du zonage, Mars 1989, Paris. 15 Depraetere C., 1989 : Le relief aussi s'informatise. ORSTOM actualités, n°24, mars-avril-mai 1989, pp.15-17.
PRESENTATION : Depraetere C., 1989 : Étude géomorphométrique du bassin versant de Boro-Borotou à partir d'un Modèle Numérique de
Terrain. Séminaire HYPERBAV, septembre 1989, ORSTOM, Montpellier.
PRESENTATION : Depraetere, C., 1990 : Seuillage du réseau hydrographique à partir de modèle numérique de terrain en fonction d'un critère
de surface drainée. Troisièmes journées ULM (Utilités et Limites des Modèles), Laboratoire d'Hydrologie de l'ORSTOM, Montpellier, juin 1990, pp. 21-30.
PRESENTATION : Laganier R., Depraetere, C., 1990 : De la combinaison d’un MNT et d’une satellitaire : exemple du bassin de la
Salindrenque dans les Cévennes, Deuxièmes rencontres ORSTOM en télédétection, ORSTOM, Unité de traitement d’images de Montpellier, 30-31 octobre 1990.
ACTES DE COLLOQUE : Depraetere C, 1990 : Etude géomorphométrique du bassin versant de Booro-Borotou à partir d’un modèle numérique
de terrain, pp 60-66, in Structure et fonctionnement hydropédologique d’un petit versant de la savane humide. Collection études et thèses, ORSTOM, Paris 1990, p307. 16 PRESENTATION Borne F., Depraetere C., Feau C., Fol P., 1990 : Prise en compte du relief dans la classification des états de surface à partir
d'image SPOT : Exemple de la presqu'île de Taravao (Tahiti). Présentation aux 2ème Journées Télédétection sur le thème caractérisation et suivi des milieux terrestre en régions arides et tropicales, ORSTOM, Bondy, 4-5 et 6 décembre 1990
ACTES DE COLLOQUE : Borne F., Depraetere C., Feau C., Fol P, 1991 : « Prise en compte du relief dans la classification des états de surface
à partir d'images SPOT : exemple de la presqu'île de Taravao (Tahiti) ». In : Pouget Marcel (ed.). Caractérisation et suivi des milieux terrestres en régions arides et tropicales. Paris : ORSTOM, 1991, p. 159-170. (Colloques et Séminaires). Journées de Télédétection, 2., Bondy (FRA),
1990/12/04-06
9
ORSTOM, Christian Puech DEMAGREF/IRSTEA). Parallèlement, les produits MNT se diversifiaient
avec notamment la banalisation de la filière corrélation automatique SPOT et l’implémentation des
premiers MNT mondiaux GTOPO30 sous la houlette de l’USGS17
. Au cours de ces quelques années, les
MNT étaient passés du stade de gadgets peu connus et encore moins utilisés si ce n’est pour faire au
mieux des vues en perspectives, à celui de composant essentiel de tout modèle distribué. C’est à cette
époque que les travaux de Keith Beven et de son modèle TOPmodel (TOP pour topographie) firent florès
en France en s’affirmant comme étant le nec plus ultra de la modélisation hydrologique notamment à
l’instigation d’hydrologue de l’ORSTOM comme Pierre Chevallier et Jean-Marie Fritsch, venant ainsi
compléter d’autres outils déjà existants comme le modèle couplé MODCOU de Girard, autre hydrologue
de l’ORSTOM. Parallèlement, je bénéficiais des travaux pionniers de Frédéric Moniod avec qui je
développais le premier module de simulation des écoulements TOPASE18
intégré dans la version 1994 de
DEMIURGE19
en l’appliquant à un bassin versant de la Guadeloupe.
Quelques années en terre africaine (janvier 1992 - juillet 2002):
Fort de mon expérience hydrologique préalable en Afrique du Sud, j’abordais avec enthousiasme
ce qui est la raison d’être du chercheur orstomien : les travaux et les jours avec les partenaires dans le
temps long des expatriations. Comme je devais m’en rendre compte bien vite, les défis n’étaient pas les
mêmes et les conditions bien différentes comparées à celle de l’Afrique du Sud et plus encore de la
France. D’un point de vue humain, ce fut passionnant mais je compris que la recherche et la formation
par la recherche devaient se faire sur une base différente mettant l’accent sur la préservation des acquis
(données, archives), leur diffusion et une disponibilité de tous les instants envers les étudiants et les
partenaires. De plus sur place et au quotidien, le chercheur se trouve rapidement confronté à un ensemble
de problématiques peu scientifiques qui vont de la recherche d’une pièce détachée pour un générateur
indispensable pendant les longues coupures d’électricité… jusqu’à la médiation entre deux ministères
quant à leurs prérogatives respectives.
L’intérêt de mon expérience tient à ce que le monde orstomien a basculé au cours de cette période
de dix années pour deux raisons principales. La première procède du changement de nom de l’ORSTOM
remplacé par IRD peu de temps après le cinquantenaire de l’établissement qui a donné lieu à une
conférence à Tananarive (mars 1994), conférence à laquelle j’ai participée. Ce changement de nom se
traduisait entre autre par la disparition du terme « collaboration » dans l’intitulé. De fait, je pus constater
que le partenariat notamment bilatéral, si habituel à l’ORSTOM, ne devait plus être aussi prioritaire à
l’IRD. Autant les programmes PEC (Programmes Eaux Continentales) à Madagascar de 1992 à 1995
étaient taillés sur mesure pour une collaboration finalisée avec les partenaires sur financement de
l’Ambassade de France, autant le programme CATCH devenu par la suite AMMA de 1996 à 2010
s’inscrivait dans le cadre d’initiative internationale, avec priorité sur les enjeux climatiques mondiaux sur
des financements multilatéraux. Il n’y a pas lieu ici de juger sur le fond de cette évolution. Elle s’inscrit
cependant en filigrane pendant toute la période où j’ai été impliqué dans ces deux projets africains avec le
passage d’un mandat clair auprès des partenaires dans le premier, à une position délicate pour ne pas
froisser les attentes légitimes de ces derniers dans le second. Le deuxième élément fut l’émergence
fulgurante des réseaux avec la mise en ligne des informations sur les projets. Alors que je me trouvais à
Madagascar puis au Bénin, je n’ai pu que me rendre compte à quel point j’étais « déconnecté » des
nouvelles réalités et de la nouvelle donne scientifique qu’elles impliquent. Ce n’est qu’à mon retour en
France, en septembre 2002 que je pris conscience de la transformation radicale de la pratique scientifique
pour le meilleur et pour le pire.
17 United States Geological Survey 18 TOPASE : Topographie appliquée à la Simulation des Ecoulements 19 DEMIURGE : Digital Elevation Model : Integrated Utilisty for Raster Geomorphometry.
10
Mon activité à Madagascar de 1992 à 1995 porta essentiellement sur ma contribution aux divers
programmes PEC dont l’étude hydrogéologique et géophysique du bas-fond rizicole de Mahitsy et
d’Ambohitrakoho20
, la constitution d’une base de données géographiques sur les lacs de la Grande Île21
et
la réalisation d’un SIG hydrologique sur l’ensemble de l’île22
et notamment le Sud-Ouest caractérisé par
un climat semi-aride avec des sécheresses récurrentes. Je devais également contribuer à la préparation,
d’une part des Journées de l’Eau à Tananarive en novembre 1992, à la rédaction des actes de ce
colloque23
, d’autre part au colloque organisé dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’ORSTOM
en mars 199424
.
Parallèlement, je portais le logiciel DEMIURGE dans un nouvel environnement informatique
capable de traiter de gros MNT dont le premier MNT de Madagascar de la génération GTOPO30. C’est
cette version qui a été publiée et vendue dans la collection LogOrstom25
.
J’obtins l’autorisation du représentant de l’ORSTOM pour effectuer mon propre travail de
recherche sur le Sud-Ouest de Madagascar. Je devais co encadrer une maitrise26
avec le Professeur
Michel Petit alors en poste à Tuléar. Je pus ainsi explorer la région l’Analavelona qui est un massif
culminant à 1300 mètres et château d’eau de la plaine côtière de Tuléar par l’intermédiaire du bassin du
Fiherenana. Cette région n’avait jamais été explorée auparavant si ce n'est par un autre Français en …
1934. En 1994, je proposais à l’ORSTOM de monter sur cette région un projet de recherche intitulé
EPEIOS : Estimation des Pluies Efficaces par Inversion des Observations de Surface. L’idée était
d’inverser le signal de crue sur un ensemble de bassins jointifs ou emboîtés, en contraignant les champs
de pluies efficaces en fonction, d’une part d’un modèle de transfert et d’un modèle de production type
TOPmodel, tous deux dérivés d’un MNT, d’autre part de données satellitaires indiquant la position des
nuages et l’humidité des sols. Le projet n’a pas été retenu mais a intéressé Thierry Lebel qui me proposa
de travailler sur le projet CATCH en Afrique de l’Ouest. J’acceptais sa proposition.
Les années 1995 et 1996 furent des années charnières puisque tout en poursuivant mon travail sur
Madagascar27
, je commençais à m’impliquer sur le projet CATCH28
en Afrique de l’Ouest tout en
assurant quelques travaux pour le compte du Laboratoire d’Hydrologie de l’ORSTOM à Montpellier29
, en
20 CO-ENCADREMENT : Béatrice Dussarat, 1994 : « Structure et fonctionnement des aquifères de socle altéré en zone tropicale d'altitude cas du bassin de Mahitsy (Madagascar) » Doctorat ès Sciences. Spécialité Hydrogéologie - 1994 - Université Montpellier II. France. 21 BASE DE DONNEES : Christian Depraetere, 1994 : « MALACCA, Madagascar Lacs Catalogue » LRSAE, CNRE/ORSTOM, mars 1994,
Antananarivo, Madagascar Ferry L., Depraetere C., Gasse F., Robison L., 1995 : « Lacs et paléeoclimats à Madagascar ». Orstom actualités n°46, pp.2-8. 22 RAPPORT : Andriambahiny E., Depraetere C., Ferry L., Robison L., Rokotondramanana M., 1994: « Nouvelle codification hydrologique de
Madagascar ». LRSAE, Centre National de Recherche sur l’Environnement (CNRE), ORSTOM, Direction de la Météorologie et de l’Hydrologie (DMH), Antananarivo, Madagascar, novembre 1994. 23 ACTES DE COLLOQUE : Barrat J.M., Depraetere C., Randrianandraina N, Rasoavahiny J., Rinie E., (1992) : « Perspectives pour le
développement : les nouveaux outils de la recherche et la formation aux nouvelles technologies ». Actes des Journées de l’eau, éditeurs Jean-
Marc Elouard et Marta Andriantsiferana, 16-20 novembre 1992, Antananarivo, madagascar, pp. 270-300. 24 RAPPORT : Luc Ferry, Christian Depraetere, Laurent Robison, 1994 : « Premiers résultats d’une étude générale sur les lacs malgaches ».
Bulletin de l’Académie Nationale Malgache ». Numéro Special du 50ème anniversaire de l’ORSTOM, Insitut Français de Recherche Scientifique pour le Développement en Coopération, Antananarivo, Madagascar, mars 1994, PP. 30-43. 25 LOGICIEL : Le logiciel DEMIURGE dans sa version 2,0 a été publié dans le cadre de la collection LogORSTOM (responsable Patrck Séchet,
ORSTOM) en avril 1992. Le logiciel version 3 a été déposé à l’Agence pour la Protection des Programmes (119 rue de Flandres, 75019 Paris) le 15/12/1993 (PV de dépôt n° 0585 349 9 :53, avec pour numéro de logiciel 93-50-006-00). 26 CO-ENCADREMENT : Eric Andrambahiny : « Géomorphologie et hydrologie du bassin du Fiherenana (Sud-Ouest de Madagascar) ».
Université de Tuléar, Direction Michel Petit, 1994. 27 EXPERTISE ET RAPPORT : Mission à Madagascar en mai 1996 et rapport dans le Cadre du complément au Water Assesment de Madagascar
pour le compte de Bas-Rhone Languedoc en septembre 1996. Cf. BRL, 1996 : « Madagascar : évaluation hydrologique en Afrique sub-saharienne
(HASSA) ». Compagnie du Bas Rhone Languedoc BRL ingénierie GERSAR, mai 1996, sur financement Banque Mondiale, 300 pages. 28 Missions au Bénin en septembre 1995 (exploration de la Haute Vallée de l’Ouémé), février 1996 (Formation DEMIURGE pour la Direction de
l’Hydraulique et l’Université Nationale du Bénin) et mai 1996 (schéma et planning d’installation des instruments de mesure sur la Haute Vallée
de l’Ouémé en coordination avec la Direction de l’Hydraulique et la Direction de la Météorologie). 29 RAPPORT : Rapport pour EDF Mécénat sur le bassin de Ouadi Moussa en amont des gorges de Pétra (Jordanie) et Formation DEMIURGE à
Tunis pour l’ORSTOM/Tunisie et IRESA/DTIS en février 1996.
11
développant avec Frédéric Moniod le second module de transfert hydrologique FTM30
. Je participais à
quelques colloques31
tout en mettant à profit mon court passage en France pour co encadrer deux thèses
dont celles de Gourguen Davtian32
dirigée par Jean-Pierre Laborde (Université de Nice) et de Pierre
Serrat33
(Université de Perpignan).
Je fus affecté à la Direction de l’Hydraulique à Cotonou au Bénin de janvier 1997 à juillet 2002
dans le cadre du Programme CATCH (Couplage de l’Atmosphère Tropicale et du Cycle Hydrologique).
J’adhérais totalement à la problématique scientifique portant sur l’impact des changements climatiques
sur les ressources en Afrique de l’Ouest qui est dominée par le processus de la Mousson si chère au
Professeur Pierre Pédelaborde qui fut un de mes professeurs sur les bancs de la Sorbonne. Mon
enthousiasme se trouvait conforté par le fait qu’enfin, un ambitieux programme de recherche de l’IRD
s’articulait étroitement avec les instances internationales dont le Global Energy and Water Cycle
Experiment (GEWEX) du Programme Mondial d’Etude sur le Climat (PMRC/WCRP). Dans le schéma
stratégique d’implantation expérimental de ce projet prévu pour durer au moins 15 ans, j’acceptais
volontiers de n’être que le responsable scientifique de l’installation et du suivi de l’Observatoire
Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l’Ouémé (OHHVO, labellisé ultérieurement ORE par
l’INSU) dans la phase initiale de la Long Observing Period (LOP) dans le jargon des opérations du
PMRC.
Ce travail ne fut pas une sinécure : aucun local digne de ce nom, des véhicules 4x4 bien fatigués
qu’il me fallut aller chercher moi-même au Niger, un générateur électrique en panne alors même que le
réseau électrique ne fonctionnait que quelques heures par jour et de façon aléatoire. Curieusement, ce
dernier problème structurel était lié à notre problématique scientifique. En effet, l’électricité du sud du
Bénin provenait de l’usine hydroélectrique du Barrage d’Akosombo au Ghana qui faute d’eau ne turbinait
qu’à 10% de sa capacité. Dans sa phase initiale le projet CATCH disposait de peu de moyens financiers si
bien que notre débarquement à Cotonou s’apparentait à un Kolwesi pour la bonne cause de la science.
J’acceptais le fait en tant que petit soldat de l’empire IRDien. Quelques années plus tard au moment de
mon départ, CATCH devenu AMMA (Approches Multidisciplinaires de la Mousson Africaine) était
devenu un projet international phare du PMRC avec la France comme maitre d’œuvre et des moyens
logistiques et financiers à faire pâlir l’OTAN. Autant préciser que pendant cette phase pionnière, nous
30 PRESENTATION: Fonction de Transfert Morphologique. Intégré dans DEMIURGE en septembre 1996. Cf. sur la méthode FTM, Onibon H.,
Depraetere C., 1999 : Application de la méthode des hydrogrammes géomorphologiques impulsionnels au bassin du Térou (Bénin) : In Emerging
technologies for sustainable land use and water management. 2nd Inter Regional Conference on Environnement Water : ENVIROWATER 99. Procedings September 1 – 3 1999, Lausanne Switzerland. 31 PRESENTATION: Cappelaere B., Chevallier P., Depraetere C., Moniod F. et Vieux B.E., 1996. « Hydrologie et modèle numérique de terrain :
vers une nouvelle prise en compte du relief dans la modélisation des processus hydrologiques ». VIèmes Entretiens d'Agropolis "Images et décisions: outils et méthodes appliqués à l'agriculture, l'agro-industrie et l'aménagement rural", Atelier 1: "Gestion de l'espace rural, forêt et
milieux naturels". Montpellier, Agropolis International, 24 oct. 1996. 32 CO ENCADREMENT : Gouguen Davtian, 1998: « Analyse des données et cartographies automatique : applicationaux principales variables
climatiques du versant Méditerranéen du Maghreb». Thèse de Doctorat en Géographie, Université de Nice, Septembre 1998.
De ce premier contact avec le Professeur Jean-Pierre Laborde devait naitre une collaboration jusqu’à son départ à la retraite notamment en
faisant à l’Université de Nice une formation DEMIURGE en décembre 1999 sur financement de l’Université. Cf.: POSTER : Delclaux F., Depraetere C., Laborde J.P., 2000 : Détermination de paysages hydrologiques de référence en Afrique de l’Ouest. Etude
et article faits dans le cadre du PNRH. Présentation dans le cadre des journées de recherche SIG Cassini, 7-9 septembre 2000, La Rochelle. 33 CO ENCADREMENT : Pierre Serrat, 2001 : “Genèse et dynamique d’un système fluvial méditerranéen: le bassin de l’Agly”, 2 t , 653 p. et annexes 135 p., (mention TH et félicitations à l’unanimité), soutenue en janvier 2000. Lauréat du prix Henri Million de la Société Hydrotechnique
de France en 2002.
PRESENTATION: Serrat P., Depraetere C. 1995 : Facteurs géomorphologiques et fonctionnement d’un bassin en situation de crue : l’exemple de l’Agly (Pyrénées Orientales). In : Crues, versants et lits fluviaux, Colloque international, 22-24 mars 1995, CNRS/Meudon, Paris.
PRESENTATION : Serrat P., Depraetere C. 1995, Moniod F. : Applications des méthodes simulation de réponse impulsionnelle TOPASE et FTM
au bassin de la Boulzane (Pyrénées Orientales), Réunion annuelle du Groupe Français de Géomorphologie (GFG), Chambéry, 27, 28 et 29 septembre 1995.
PRESENTATION : Serrat P., Depraetere C., Moniod F. 1996 : Le phénomène de crue dans le haut bassin de l’Agly : Intérêt et limites des
simulations. 16ème réunion des Sciences de la Terre, Orléans 10-12 avril 1996, Soc. Géol. Fr. Edit., Paris, p.179. ARTICLE : Serrat P., Depraetere C. 1997 : Incidences de facteurs géomorphologiques sur le fonctionnement d’un bassin en situation de crue :
l’exemple de l’Agly (Pyrénées Orientales). Géomorphologie : Relief, processus, environnement, 1997 n°1, SEDES, Paris, pp 73-88.
12
n’eûmes aucune visite de quelques responsables que ce soit de la part de nos tutelles scientifiques. Il n’en
allait pas être de même après mon départ.
La collaboration avec les partenaires béninois et nos autres compagnons d’aventure qu’étaient la
coopération danoise34
et allemande35
devait en revanche largement contribuer à faire de ces six années
une période majeure dans mon apprentissage de la pratique de la recherche pour le développement. Une
saine stimulation et émulation devait naître de l’action que je menais avec deux collègues de l’IRD pour
faire en sorte que nous ne soyons pas comme l’oiseau posé sur la branche. Je me suis beaucoup investi
dans cette collaboration avec les moyens dont je disposais et par-delà le mandat qui m’était donné :
encadrement d’étudiants notamment avec l’Université du Bénin et l’Université de Lagos (Nigéria),
formations dans le cadre du département de Géographie dirigé par le Professeur Michel Boko ; opération
de « data rescue »36
pour sauvetage de données, auprès de la Direction de la Météorologie37
(accord avec
le représentant de l’OMM) et à la Direction de l’Hydraulique38
(accord du Directeur) ; « redécouverte »
de documents télédétection et cartographique à l’IGN Bénin et dans le fond IFAN39
à Porto-Novo ;
« découverte » de cartes russes couvrant l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest40
. Des DVD avec
documentations ont été fournis à l’ensemble des partenaires lors de la réunion de restitution organisée à
Cotonou quelques jours avant mon départ du pays. Ce geste à leurs égards a été apprécié par les
institutions partenaires.
La mission principale qui m’était confiée dans le cadre de CATCH/AMMA restait cependant le
fonctionnement de l’observatoire de l’OHHVO. Devant me rendre quelques semaines par an notamment
en saison des pluies sur le terrain situé à 500 km au nord de Cotonou, j’en profitais pour me familiariser
avec la pédiplaine africaine, ses monotones savanes herbeuses d’où émergeaient quelques inselbergs. Le
suivi des instruments de mesure s’avéra intéressant même s’il n’était pas sans rappeler le labeur ô
combien précaire d’un Sisyphe des temps modernes: à titre d’exemple, une fois résolu un problème
d’horloge sur les pluviographes enregistreurs à augets basculants, un autre apparaissait sur d’autres types
de pluviographes à pesées sous la forme d’un bruit aléatoire. Ce dernier point était intéressant puisqu’il
fut une énigme pour nous pendant deux années. Ce nouveau type d’appareil OTT de fabrication
allemande nous avait été recommandé par nos partenaires IMPETUS de l’Université de Cologne qui
partageait le même site d’observation, mais avec leur propre réseau qui était complémentaire du notre.
Nous ne parvenions pas à trouver d’explications à ce phénomène, nos résultats démontrant seulement que
les mêmes appareils fonctionnaient bien en Allemagne mais pas au Bénin. A force d’observations,
l’hypothèse avancée tenait à ce que des araignées tissaient leur toile entre le bac à peser et le capot du
pluviographe, les mouvements de l’arachnide où les vibrations des mouches prises dans celle-ci étant
responsables de ce bruit. Nous demandâmes donc aux techniciens d’enlever systématiquement ces toiles
à chacune de leur tournée, ce qui résolut le problème. Un petit rapport fut envoyé à OTT qui nous fit don
d’un pluviographe! Le suivi des appareils devaient également nous permettre d’observer des phénomènes
secondaires d’un certain intérêt. Nous disposions d’un réseau de piézographes enregistreurs à flotteur ou
à pression installés dans des puits villageois afin d’observer la battance des nappes de versant dans les
manteaux d’altérites des interfluves. En saison des pluies, les niveaux piézométriques présentaient deux
creux particulièrement marqués vers 8h00 et 14h00. Il s’agissait bien évidemment des prélèvements
34 DANIDA Denmark's development cooperation 35 IMPETUS Integratives Management-Projekt für einen effizienten und tragfähigen Umgang mit Süßwasser in Westafrika. GLOWA Global
Change and The Hydrological Cycle 36 « Data rescew » pour Sauvetage de données : la coopération italienne est spécialiste de ce genre d’opération dans toute la zone Ouest-africaine. 37 BASE DE DONNEES : Numérisation à la table à numériser de tous les pluviogrammes papiers journaliers de 1962 à 2004 sur les six stations
synoptiques du Bénin. 38 BASE DE DONNEES : Mise en forme dans une base de données de toutes les données hydrologiques après le départ de l’ORSTOM en 1970. 39 IFAN Institut Français d’Afrique Noire : Les archives sont à Aix en Provence mais une partie a été rétrocédée aux pays. 40 Christian Depraetere, 1999 : « Rapport sur les cartes et MNT disponibles à l’échelle du monde de société russe SKIMPEX Soyuz Karta Import-Export (Moscou)». Informations transmises par Rudolf Kazakof directeur de SKIMPEX. Rapport interne au projet CATCH, Direction de
l’Hydraulique, IRD, Cotonou, Bénin, décembre 1999.
13
effectués par les villageois. Accessoirement, cette observation pouvait servir à évaluer leur importance
tout en indiquant les habitudes des habitants des différents lieux considérés.
L’essentiel du travail restait cependant l’intégration des données corrigées dans des bases de
données avant leur mise à disposition auprès de nos partenaires ainsi qu’aux chercheurs des projets
CATCH/AMMA et IMPETUS. Alors que ce travail ingrat mais nécessaire devait être fait rapidement,
notamment pour que je puisse rédiger à chaque fin de saison des pluies un rapport de campagne indiquant
le taux de fonctionnement des appareils, les types de pannes rencontrés et des propositions pour améliorer
le fonctionnement de l’Observatoire, je devais dans le long terme y découvrir de nouvelles méthodes
d’analyse, le cas du réseau de 100 pluviographes enregistreurs étant de loin le plus complexe. C’est donc
par la petite porte de la critique de données que j’entrais dans le monde de l’étude des champs de pluies à
pas de temps fins. Sans que je le sache, étant totalement isolé au Bénin, je devais découvrir par moi-
même des méthodes d’Intelligence Artificielle indispensables pour permettre de valider en quelques
semaines le bon fonctionnement d’un réseau dense de pluviographe permettant de suivre (« tracking » en
Anglais) la dynamique des Systèmes Convectifs Mobiles (alias « lignes de grain ») responsables de 90%
des pluies en zone soudano/sahélienne.
En tant que responsable de l’Observatoire et des Bases de données du projet CATCH/AMMA au
Bénin, je participais à plusieurs ateliers ou conférences soit en Afrique41
soit en Europe42
en collaboration
avec des partenaires, des étudiants ou des VAT. J’ai également étroitement participé à la vie scientifique
du Département de l’Université Nationale du Bénin (devenue entre-temps Université d’Abomey-Calavi)
en encadrant des étudiants géographes43
et en assurant de 2000 à 2002 des formations d’initiation aux
SIGs avec travaux pratiques sur le SIG MapInfo. En juillet 2002, je retournais en France, entre autre
parce que le climat m’avait quelque peu affaibli.
41 PRESENTATION : Afouda A., Depraetere C., Lebel T., Alé G., 1997 : Vers une meilleur évaluation de l’impact hydrologique des variations
climatiques en milieu tropical par le développement des Modèles Hydrologiques Continentaux (MHC), Atélier régional sur le thème : « variabilité climatique, eau et agriculture : problèmes de sécurité alimentaire en Afrique sub-saharienne », Cotonou, république du Bénin, 22-25
juillet 1997.
PRESENTATION : Depraetere C., Coste S., 1999 : Commentaires sur quelques exemples d’exploitation de MNT mondiaux appliqués au cas du Bénin, Symposium international de l’International Society for Photogrammetry and Remote Sensing (ISPRS), Centre National de Télédétection
(CENATEL), Cotonou, République du Bénin, 6-9 décembre 1999.
PRESENTATION : Azonsi, F. Depraetere, C.2001 : « Aspects prospectifs généraux sur la gestion intégrée des ressources en eau au Bénin et quelques pays limitrophes ». Séminaire international sur « L’eau, patrimoine mondial commun : pratiques innovatrices locales et gouvernance,
réalités statistiques, actions interculturelles et dynamiques socio-économiques » organisé par PRELUDE (Programme de Recherche et de
Liaisons Universitaires pour le Développement) du 15-19 octobre 2001, Cotonou, République du Bénin PRESENTATION : A. AFOUDA, C. DEPRAETERE, 2001 : « Le groupement Observatoire Hydrométéorologique de l’Ouémé (H2O) au Bénin :
une initiative pour fédérer les études d’impacts de la variabilité climatique sur les ressources en eau ». Séminaire international sur « L’eau,
patrimoine mondial commun : pratiques innovatrices locales et gouvernance, réalités statistiques, actions interculturelles et dynamiques socio-
économiques » organisé par PRELUDE (Programme de Recherche et de Liaisons Universitaires pour le Développement) du 15-19 octobre
2001, Cotonou, République du Bénin.
PRESENTATION: A. AFOUDA, T. LEBEL, H. ONIBON, L. LE BARBE, C. DEPRAETERE, G. ALE, 2002 : « Evidence of scaling properties in West-African rainfall » . FRIEND 2002, Le Cap, March 2002: Oral presentation n° 98 topic 5 42 INVITATION et PRESENTATION: Depraetere C., 2000: “Hydrological applications of digital elevation model in Africa : from Continental to
hillslope scales”. International symposium for 10 years of the International Decade for Natural Disaster Reduction (IDNDR). Water Resources Research and Documentation Centre (WARREDOC), University of Perugia, Italy, 17-21 juillet 2000.
PRESENTATION: A.Afouda, J.-M. Bouchez, I. Braud, F. Cazenave, C. Depraetere, N. Dessay, A. Diedhiou, S., Galle, H. Gallée, M.. Gosset, R.
Haverkamp, H. Laurent, L. Le Barbé, T. Lebel, C. Messager, H. Onibon, P. Reggiani, 2001 : «Variabilité climatique et variabilité hydrologique en Afrique de l’Ouest : Un système couplé. » Atelier sur le Couplage des modèles atmosphériques et hydrologiques, 3-5 Décembre 2001,
Toulouse, France 43 Zoumarou, Anikalia Kassim 1998 : Etude de la forme des versants à partir du modèle numérique de terrain : Application à la vallée de l’Ouémé. Mémoire de maîtrise de géographie sous la directeur du Professeur Michel Boko, Université Nationale du Bénin, UNB/FLASH/DGAT ;
77 pages.
Seyigona, Z. 2002 : « Analyse des propriétés spatiales des formation arborées du bassin versant de la Térou et leurs relations aves les processus hydrologiques de versant». Mémoire de Maîtrise en Géographie sous la direction du Professeur Michel BOKO, Université d’Abomey-Calavi,
Bénin, soutenu en mai 2002, 108 pages.
14
Le Laboratoire d’études des Transferts en Hydrologie et Environnement (LTHE) de
Grenoble (août 2002-juin 2009):
A mon arrivée, je continuais à assurer dans le cadre du projet CATCH/AMMA les taches que
j’avais eu à faire au Bénin. Toutefois, je décidais de me réorienter vers d’autres thématiques dès 2003 ne
souhaitant pas rester inféodé à l’hydrométéorologie sur l’Afrique de l’ouest. Mon nouvel objectif était de
m’impliquer de nouveau sur les questions insulaires aux échelles globales et régionales sur des aspects
environnementaux touchant à la biodiversité, les écosystèmes et les ressources en eau. Nous verrons
ultérieurement que cette transition se fit, à mon regret, trop progressivement.
Je prolongeais mon travail de vérification des données jusqu’en 200444
donc bien après mon retour
en France. Le point intéressant tenait à ce que je disposais d’un échantillonnage unique de plus de 1000
évènements de type SCM et d’un radar météorologique au sol en 2004 permettant le « tracking » des
pluies. Je devais présenter avec plusieurs collègues des posters45
et écrire un article sur ce sujet. Je
travaille encore actuellement sur un autre article plus méthodologique avec des collègues automaticiens
sur la méthode de type Logique Floue développée dans ce cadre46
. Je participais également à
l’encadrement de quelques étudiants en thèse pour le projet AMMA47
et intervenait ponctuellement dans
des formations48
. Parallèlement, je finalisais le travail de mise en forme des diverses bases de données
hydrométéorologiques et géographiques que je transmettais avec leur documentation à la responsable
nouvellement recrutée pour ce faire en 2007. Cette tâche était effectuée en collaboration avec le projet
IMPETUS et les partenaires béninois d’où plusieurs missions Outre-Rhin49
et au Bénin50
. En tant que
44 RAPPORTS de campagne de 1998 à 2003 dont le dernier ci-dessous : A. AFOUDA, M. ARJOUNIN, S. BOUBKRAOUI, J.M. BOUCHEZ, C. DEPRAETERE, L. LE BARBE, F. MALINUR, 2004 : « Rapport de
campagne: Pluviométrie 2003 sur l’Observatoire Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ». Observatoire de Recherche
pour l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la Météorologie Nationale (Bénin), Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Université D’Abomey Calavi (Bénin), LTHE, Grenoble, Septembre 2004. 45 POSTER: Julita Dudek, Henri Laurent, Christian Depraetere, Marielle Gosset 2005: «Precipitation in North Benin: comparison between
ground-based rain event classification and cloud systems tracked from satellite data “. Poster, Colloque International de la Conférence : African Monsoon Multidisciplinary Analyses, Dakar, Sénagal, du 28/11/2005 au 4/12//2005/12.
PRESENTATION Dudek J., Laurent Henri, Depraetere Christian, Gosset Marielle, 2006: «Precipitation in North Benin: comparison between
ground-based rain event classification and cloud systems tracked from satellite data “. In Genau I. (ed.), Marsh S. (ed.), McQuaid J. (ed.), Redelsperger J.L. (ed.), Thorncroft C. (ed.), Van Den Akker E. (ed.) African monsoon multidisciplinary analyses : extended abstracts, Paris :
AMMA, 2006. 46 POSTER: Q. H. GIAP, O. ADROT, S. PLOIX, C. DEPRAETERE et J. M. FLAUS : Fuzzy reasoning based interactive diagnosis of a grid network of rain gauge sensors. In The 11th FAC/IFIP/IFORS/IEA Symposium on Analysis, Design, and Evaluation of Human-Machine Systems,
Valenciennes, France, August 31 - September 3 2010.
ARTICLE (soumis): Quang Huy Giap, Stephane Ploix, Olivier Adrot, Christian Depraetere 2013: “Interactive diagnosis of a grid network of rain gauges using fuzzy reasoning”. Soumis en janvier 2013 à la revue Engineering Applications of Artificial Intelligence, the International
Journal of Intelligent Real-Time Automation, A journal of IFAC, the International Federation of Automatic Control, Elsevier. 47 CO-ENCADREMENT : Lawin, Emmanuel, 2007: « Analyse climatologique et statistique du régime pluviométrique de la Haute Vallée de l’Ouémé à partir des données pluviographiques AMMA-CATCH ». Professeur encadrant Abel AFOUDA, Université d’Abomey-.Thèse de
Doctorat en co-tutelle internationale entre l’Institut National Polytechnique de Grenoble (INP Grenoble – France) et l’Université d’Abomey-
Calavi (UAC – Bénin), soutenue le 7 décembre 2007.
Adeaga, Olusegun 2009: “Modelling Rainfall-Runoff Relationship in Ungauged Basins: A Case Study of Yewa Basin Nigeria”. Professeur
encadrant Lekan OYEBANDE, University of Lagos, 2009.
Nathalie Thommeret: thèse en cours sur « Analyse spatiale et modélisation des réseaux de ravines en secteur de forte dissection Effet d’échelle et non-linéarité ».sous la co-direction de Brigitte Kaiser (UMR 8591, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Christian Puech (UMR TETIS,
Cemagref). 48 COURS : Christian Depraetere : « MNT et géomorphométrie ». DEA de Géomorphologie : relief, dynamique de la surface et risques naturels, 2004-2005, Universités de Paris 1, Paris 4, Paris 7, Paris 12, Responsable : Monsieur Bernard DUMAS et Madame Monique FORT
COURS : Christian Depraetere, « Hydrogéomorphométrie et éléments d’évaluation du fonctionnement et du risque hydrologique à partir de MNT
». Institut de Géographie, Cours Master SIG (Catherine Mering), Université Paris VII Sorbonne, (3 heures) 20 novembre 2009. 49 POSTER: Depraetere C., Gosset M., Lawin E. 2005: “Methodological approach of kinematic properties of meso-scale convective system from
dense raingauge network: first results and conclusion from the Upper Ouémé hydro meteorological Observatory (Benin)”. European Géophysical
Union, EGU, Vienna, Austria, 24 – 29 April 2005. PRESENTATIONS à l’Université de Cologne, Allemagne, dans le cadre de la collaboration avec le projet IMPETUS en mai 2004.
Christian Depraetere : « Base de données des pluviogrammes papier numérisés et cycle diurne sur le transect latitudinal du Bénin » (financement
des opérations de Data rescew par IMPETUS) Christian Depraetere, Emmanuel Lawin, Marielle Gosset : « Caractérisation dynamique des événements pluvieux sur l’OHHVO sur la période
1999-2003 ».
15
responsable des données hydrométéorologiques du projet CATCH, j’assurais la tâche de correspondant
pour le CEOP de 2003 à 2005 quant à la diffusion des données auprès du PMRC/WCRP51
.
A la demande de mon UMR de rattachement le LTHE et de ma future UMR Espace/DEV,
j’assurais quelques conférences grand-public sur les ressources en eau ou sur le thème insulaire52
.
Solliciter par le projet BALWOIS53
, je m’impliquais dans les Balkans à travers des missions de
formation54
et de participations à des colloques55
. Toutefois, la réorientation majeure vers les enjeux
environnementaux insulaires était déjà en cours, avec un changement de Laboratoire prévu depuis 2005
sur l’UMR Espace/DEV de la Maison de la Télédétection à Montpellier. A ce titre, je reprenais dès 2003
quelques travaux et contacts que j’avais eu vers les années 1990. Je devais qualifier par la suite ma
démarche de « Nissologie » qui propose une approche nomothétique des îles à l’échelle mondiale.
En marge des études insulaires, la nissologie au sein de ESPACE/DEV:
J’ai été rattaché officiellement à l’UMR ESPACE/DEV à partir de juillet 2009. Cette affectation
me permettait de faire partie d’une structure de recherche tournée vers le spatial au sens thématique
comme au sens technologique ce qui est cohérent par rapport à mes actions insulaires. De plus, cette
UMR a de multiples implantations dans les ROM/COM dans la Caraïbe, dans l’Océan Indien et dans le
Pacifique. Dans ce contexte, je pouvais donner priorité à mes activités insulaires. Pour mémoire, elles
furent menées de façon discontinue depuis 1981 parallèlement à mes autres activités plus tournées vers
l’hydrogéomorphométrie et l’hydrométéorologie. Dans mon esprit, cela n’a jamais été une robinsonnade
intellectuelle, comme nous allons le voir.
Deux périodes d’activité sur ce thème insulaire doivent être distinguées. La première débute de
façon significative en 1986 alors que je travaillais à l’IGN. Je procédais à la numérisation des traits de
côte des 1083 îles de plus de 100 km² à mon domicile. Etant intégré à l’ORSTOM en décembre 1987,
j’eus la chance de rencontrer Joël Bonnemaison alors directeur du département SUD et le Professeur
François Doumenge alors directeur de l’établissement. Leurs enthousiasmes n’étaient pas feints de voir
un géographie aborder les études insulaires de façon normative sous la forme d’un SIG qui en était encore
à l’enfance de l’art. Alors que je n’étais au Laboratoire d’Hydrologie que depuis quelques mois, je fus
aimablement convié par Monsieur Doumenge à passer le voir au siège de l’ORSTOM rue La Fayette. Je
savais par l’intermédiaire de Joël Bonnemaison qu’il souhaitait créer un groupe de recherche sur les îles
avant son départ pour la présidence de l’Institut Océanographique de Monaco. Il me reçut avec sa
50 MISSION ET BASES DE DONNEES : finalisation de l’opération de Data Rescew sur les pluviogrammes papier avec la Direction de la
Météorologie (sur financement IMPETUS), Cotonou, Bénin, novembre 2004. 51 Lebel T., Depraetere C., 2005 : « Contribution of the CATCH project to the CEOP and its relation with the AMMA international project over
West-Africa ». Coordinated Enhanced Observing Period (CEOP), an element of the World Climate Research Program (WCRP), initiated by the
Global Energy and Water Cycle Experiment » (GEWEX), newsletter No. 7, January 2005. 52 CONFERENCES GRAND PUBLIC (2005-2009):
Christian Depraetere, « L’eau dans le monde: Les déséquilibres Nord/Sud et Sud/Sud ». Journées de la Science, Grenoble, 12 octobre 2005.
Christian Depraetere, « Variabilité climatique et ressources en eau en Afrique de l’Ouest:Etat des lieux et perspectives». Maison du Parc National du Vercors, Pont-en-Royan, Juin 2006.
Christian Depraetere, « Tout est île: un certain regard sur l’Archipel-Monde » . Museum d’Histoire Naturelle de Grenoble, 23 septembre 2008.
Christian Depraetere, « Le poids des îles: Géopolitique insulaire et enjeux pour l’avenir de la biodiversité et de la diversité culturelle. Museum d’Histoire Naturelle de Grenoble, 22 octobre 2008.
Christian Depraetere, « Un aperçu sur la variabilité climatique, les ressources en eau et leur gestion en Afrique Sub-saharienne ». Museum
d’Histoire Naturelle de Grenoble, mars 2009. 53 BALWOIS Water Observation and Information System for the Balkan 54 FORMATION : Session de formation SIG/Hydrologique (DEMIURGE (Raster) et MapInfo (vecteur)) à l’Institut de Météorologie et
d’Hydrologie de Bulgarie, Sofia, Bulgarie. Organisée dans le cadre de WOISYDES/BALWOIS du 12 au 16 juillet 2004 (10 participants venant de Roumanie, Bulgarie, Serbie et Macédoine). CONFERENCES : cycle de conférences en hydrogéomorphométrie à l’Université d’Athènes et de
Théssalonique, Décembre 2005. 55 ACTES DE COLLOQUE : C. DEPRAETERE, S.RIAZANOFF, 2004 : “The new Digital Elevation Model data set from the Shuttle Radar Topography Mission : Hydrogeomorphological applications in the Ohrid region (Albania, Greece and Macedonia)”, Systèmes d'observation et
d'information sur l'eau pour l'aide à la décision BALWOIS, Ohrid, République de Macédoine, 25-29 Mai 2004.
16
prestance et son amabilité coutumières en m’invitant à m’asseoir. Face à moi, sur le mur derrière son
bureau, il me montra d’un geste large la mappemonde en insistant plus précisément sur le Pacifique. Je
n’oublierai jamais ses paroles : « Mon cher Depraetere, vous pouvez choisir votre lieu d’affectation pour
nous faire des SIG insulaires ». Bien que je m’attende à des propos relatifs à son projet, je fus quelque
peu surpris par la manière mêlant engouement et bonhommie. Sa proposition aurait pu être un dilemme.
Il n’en fut rien. Je m’étais engagé vis-à-vis de mes collègues hydrologues et m’imposait de remplir le
contrat que j’avais avec eux, quitte à ne consacrer à la dimension insulaire qui me passionnait que des
bribes de mon temps effectif. Je déclinais son offre. Ma réponse ne le choqua pas, sans doute parce que
j’en référai à ma conscience. Par égard envers cet homme de science et d’esprit humblement imposant, je
gardais par devers moi une réserve de fond dont je fis ultérieurement part à Joël Bonnemaison. L’idée de
« faire des SIG » ou toutes autres bases de données n’a de sens que si cela s’inscrit dans un
questionnement scientifique précis. Il ne s’agît pas de compiler des informations diverses mais de
concevoir une architecture capable de répondre à nos interrogations. Bien malgré lui, Joël reconnut
qu’effectivement notre réflexion manquait encore de maturité.
Le Laboratoire d’Hydrologie étant informé du fait, mes activités insulaires eurent droit à quelques
égards puisque il fut tacitement entendu que je pouvais consacrer « une partie de mon temps » à valoriser
ce que j’avais fait jusqu’alors. Sur cette base et « pour service rendu », j’eus même droit à ce que le
Laboratoire d’Hydrologie me finance une mission en juillet 1991 pour le XVIIème
Congrès des Sciences
du Pacifique à Honolulu pour présenter les premiers résultats dérivés de la base de données NISSOLOG,
pour peu que je poursuive ma mission jusqu’en Nouvelle-Calédonie où m’attendais l’hydrologue de
l’ORSTOM Joël Danloux. C’est à l’occasion de ce Congrès que je fis la connaissance de Grant McCall
de l’Université de New-South-Wales. Ayant écouté ma présentation à Honolulu, il devait me dire en mai
2012 lors de la conférence de l’ISISA56
aux Îles Vierges Britanniques : « C’était la première fois que
j’entendais parler d’une approche normative du phénomène insulaire ». De fait, nous ne nous étions pas
revus pendant vingt et un ans. Il publia en 1993 et 199457
deux articles sur la « Nissology » en signalant
que j’en avais la paternité ce qui est une demi-vérité, comme nous le verrons. Devenu Président de
l’ISISA, il continua à se faire le chantre de la « Nissology, the study of islands in their own terms ».
Aujourd’hui encore son adresse électronique fait référence à ce concept : «[email protected] » à
l’Université de Sydney. Je m’efforçais de valoriser au mieux l’intérêt conceptuel de l’outil NISSOLOG.
Alors qu’en 1982, Abraham Moles commettait un article sur la nissonologie 58
dans la revue l’Espace
Géographique, je parvins à publier quelques pages sur « les structures insulaires » dans la même revue59
avec l’accord appuyé de Roger Brunet et bien évidemment celui de Joël Bonnemaison qui évoquait
« l’iléité » dans le même numéro. Sur ces entrefaites, je rencontrais Arthur Lyon Dahl, un biologiste
américain avec qui je partageais le même irrédentisme insulaire pour la cause nissologique. Certes nous
étions l’un comme l’autre réservés quant au néologisme Nissologie, sans doute par notre orientation
sciences « dures », à défaut d’être exactes. Nous ne voulions pas utiliser ce terme, du moins à ce stade.
Alors qu’il travaillait à l’UNEP de 1989 à 2002, occupant divers postes dont celui de directeur adjoint, il
devait publier en 1991 le premier « Islands directory »60
, puis mettre en ligne la première base de
données insulaires « ISLANDS» en 199361
. Ma contribution à ces actions fut modeste mais il eut la
56 ISISA International Small Islands Studies Association. 57 McCall, G. (1994) ‘Nissology: The Study of Islands’, Journal of the Pacific Society, Vol. 17, Nos. 2-3, pp. 1-14. 58 Moles Abraham, 1982: « Nissologie ou science des îles ». L’Espace géographique, 4, p. 281-289. En fait il y est question de « Nissonologie »
pour phénoménologie des îles, qui se réfère à la psychologie de l’espace façon Bachelard. J’en eus conformation lors d’une conversation avec le
Professeur Paul Claval le 25 janvier 2013 à Paris. Il a connu Abraham Moles lors d’un séjour au Québec. Il est probable que Moles, ingénieur de formation mais ayant fait une thèse intitulée « La création scientifique » publiée chez l’Editeur Kistler à Genève» en 1957, ait été influencé par
son épouse Elisabeth Rohmer qui était elle-même philosophe. 59 Depraetere C., 1991: « Le phénomène insulaire à l’échelle du Globe : tailles hiérarchies et formes des îles océanes ». L’Espace Géographique, 1990-91, n°2 GIP reclus, Montpellier, pp. 126-134. 60 IUCN/UNEP Island Directory. Regional Seas Directories and Bibliographies, No. 35, UNEP, Nairobi. 573 p. (1991). [Compiles geographic,
ecological and socio-economic data on some 2,000 islands, with comparative tables]. Revised electronic version (1998): http://islands.unep.ch/isldir.htm 61 (voir http://islands.unep.ch/ et http://islands.unep.ch/isldir.htm)
17
courtoise amabilité de m’y associer. La rareté de la chose mérite qu’on le cite. Pourtant, mon activité
insulaire s’acheva en 1992 à Madagascar en écrivant un rapport sur le logiciel NISSOLOG62
. Je ne devais
plus avoir aucune autre activité relative à l’insularité durant tout mon séjour africain.
La seconde phase ne commence qu’en 2003. Je reprenais contact avec la matière insulaire,
notamment avec mon collègue et ami Arthur Dahl maintenant retraité de l’UNEP mais toujours aussi
actif dans le domaine. François Doumenge s’était retiré sur une île de Polynésie Française mais je gardais
quelques contacts avec son fils. En revanche, Joël Bonnemaison nous avait quitté dans les Mont
Humboldt en Nouvelle-Calédonie en juillet 199763
. Fort du maigre acquis du siècle précédent et de
l’appui de Arthur Dahl qui malheureusement n’était plus aux commandes, c’est seul que je reprenais ce
qui restait de la nissologie nomothétique qui est bien différente mais complémentaire de la
« Nissonologie » de Moles. L’ambition était claire : contribuer à donner aux études insulaires le corpus
scientifique qui lui manque. Bien sûr, là-bas, aux antipodes, Grant McCall restait dans notre camp, mais il
était bien seul. Il fallait un contrepoids dans l’hémisphère nord pour que la planète nissologique tourne
mieux. Les années que je devais vivre en tant que scientifique de 2003 jusqu’à ce jour ont été les plus
enthousiasmantes, puisque rien n’était acquis, tout restait à faire. Toutefois, le monde de la recherche que
j’avais connu au XXème
siècle avait disparu. Qu’importe, j’agissais en conscience et me lançais dans cette
aventure scientifique.
Le point d’entrée fut la réalisation d’une base de données géographiques insulaires de toutes les
116.703 îles de plus de 6 hectares, avec comme objectif d’en faire un outil stratégique pour certains
enjeux environnementaux prioritaires comme la biodiversité insulaire. A terme, il fallait que cette base de
données s’inscrive dans les programmes et soit disponible auprès des institutions internationales ou
régionales dont le mandat est justement d’ordre stratégique. Arthur Dahl et moi-même étions encore bien
loin du caractère purement déclamatoire de la Nissologie. Je me mettais au travail en utilisant ce qu’il y a
de mieux sur le net : à force de traitements algorithmiques de plusieurs sources de données j’arrivai à
élaborer un protopype de Base de Données Insulaires Mondiales qui allait devenir le produit Global
Island Database (GID). En 2004, il nous fallait maintenant vendre l’idée et l’outil à la communauté
scientifique, en ayant une vision globale des enjeux insulaires. Nous avions visé deux cibles : le World
Conservation Monitoring Centre (WCMC, agence exécutive de l’UNEP à Cambridge UK) et l’Union
Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN, Gland, Suisse). Je parvenais à faire une mission
au WCMC qui se montra intéressé mais déclina l’affaire en arguant du fait que les Nations-Unies
n’avaient pas de mandat précis et spécifique sur les îles. Or parallèlement et bien évidemment
indépendamment de nos modestes initiatives, un groupe de pression se faisait jour pour faire passer le
principe d’une priorité sur la biodiversité insulaire aux Nations-Unies sous la houlette de AOSIS64
et des
grosses ONG internationales65
, sous couvert de la Convention on Biological Diversity (CBD). Le
processus prit quatre années. En mai 2008, je participais à la 9ème
Convention des Parties de la CBD
(CBD/CoP9) à Bonn dont le Side Event devant entériner d’une part, l’engagement des états insulaires ou
non à soutenir et financer les actions mondiales relatives à la biodiversité insulaire, d’autre part à donner
un mandat officiel à toutes les agences de l’UNEP pour travailler sur cette question. Nous n’étions pas
pour rien dans ce résultat. C’est à cette occasion que fut créé le consortium du Global Islands Partnership
(GLISPA) qui est l’équivalent du Global Water Partnership. La France était représentée par un
« Ambassadeur de la biodiversité » du MAE qui y fit une allocution remarquée mais hors sujet. Dans
l’audience, j’étais le seul scientifique français, voire le seul Français tout court. Je profitais de l’occasion
pour sensibiliser le secrétariat général de la CBD (Oliver Hillel) concernant l’apport scientifique que
62 RAPPORT : Christian Depraetere, 1992 : « Le logiciel NISSOLOG : base de données insulaires mondiales de toutes îles de plus de 100 km² ».
Laboratoire de Recherche sur les Sytèmes Aquatiques et leur Environnement (LRSAE), CNRE/ORSTOM, Antananarivo, mai 1992. 63 J’écrivis un petit texte à sa mémoire et sur cette période de gestation du « Groupe îles » de l’ORSTOM en 2008 dans la revue l’Archipel des
Lettres. 64 AOSIS : Association Of Small Islands States regroupant cinquante pays afin de faire entendre leur voix dans le cadre des Nations-Unies. 65 The Nature Conservancy (TNC), Conservation International (CI), Islands Conservation (IC) et l’Union International pour la Conservation de
la Nature (UICN/IUCN).
18
pourrait apporter l’IRD sur cette action. Sur la lancée, je trouvais un financement auprès du
Gouvernement Italien pour l’implantation d’une version opérationnelle de GID au WCMC/UNEP de
Cambridge.
Deux évènements scientifiques devaient se présenter dans les années suivantes. Le président de la
République Française et Président en exercice de l’UE prit l’initiative d’une grande conférence sur
« L’outremer européen, le changement climatique et l’érosion de la biodiversité » sur l’île de la Réunion
en juillet 2008 en collaboration avec l’IUCN66
. Y participant sur financement de l’IUCN, je parvenais à
organiser une entrevue entre le secrétaire général de la CBD et le président de l’IRD, ceci de façon
indirecte par l’intermédiaire du Directeur de ma future unité d’accueil ESPACE/DEV. Il y était question
de collaboration future notamment dans le cadre de « l’Année de la Biodiversité » prévue en 2010 Ceci
me semblait être une occasion de mieux faire connaitre l’action de la France notamment à travers ces
ROM/COM sur les enjeux de la biodiversité à l’échelle mondiale. Sur la base des contacts pris au plus
haut niveau, nous demandâmes au président de la CBD, algérien francophone et francophile, d’envoyer
une lettre au Président de l’IRD ce qui fut fait en décembre 2008. La CBD proposait un accord peu
contraignant dans la perspective des manifestations et des actions prévues pour l’Année de la Biodiversité
2010. La lettre officielle a bien été reçue par le secrétariat général de l’IRD mais aucune suite n’y a été
donnée.
Ce travail a supposé de ma part une action continue sous diverses formes avec le soutien implicite
de ma future unité d’accueil ESPACE/DEV et le Projet CARIBSAT, mes instances d’évaluation dont je
dépends étant bien entendu informées de la démarche. Les actions portèrent prioritairement sur le
partenariat avec le WCMC de l’UNEP à l’échelle globale et sur les Petites Antilles au niveau régional
afin d’essayer d’initier une collaboration entre le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la France sur les huit
RUP européennes de la zone des « Îles Charnières ». Entre 2004 et 2013, j’ai donc essayé de contribuer à
une meilleure visibilité des « Etudes Insulaires » de l’IRD à l’international:
- Mars 2004: Réunions GID au WCMC/UNEP de Cambridge 200467
.
- Janvier 2006: Conférence UNESCO à Paris Janvier 2006, en tant que membre de TAFICOPA,
Task Force for Islands Conservation.
- Avril 2007: Mission en Nouvelle-Calédonie pour le compte de Coral Reef Initiative in the
South Pacific (CRISP) dont étude sur l’érosion en milieu insulaire tropical68
(financé par
l’UMR ESPACE/DEV).
- Décembre 2008 : Séminaire sur la "Nissologie et les enjeux insulaires mondiaux". UMR LISA,
Université de Corse, Corté, 3-5 décembre 2008. (financé par l'UMR LISA).
- Mai 2009: Expertise pour réunion à l’Unité EPI/DEWA/UNEP à Genève, Suisse, en mai 200969
(Financement UNEP).
- Mai 2009: Expertise pour l’IUCN à Gland, Suisse, mai 200970
(Financé par ESPACE/DEV).
- Février 2009: Atelier "Global Island Database and Information Portal Workshop", Cambridge
UK, 16 -18 février 2009 World Conservation Monitoring Centre WCMC, UNEP, Cambridge et
contact avec les United Kingdom Overseas Territories (UKOT) à Londres 14 – 15 février 2009.
66 PARTICIPATION : l’Union Européenne et l’Outre-mer: "Stratégies face au changement climatique et à la perte de biodiversité” Ile de la Réunion, 07-11 juillet 2008. IUCN et Présidence Française de l'Union Européenne. 67 RAPPORT: Depraetere C., 2007: “Global Islands Database (GID): A technical note on a global dataset of islands”. In collaboration with
Arthur Dahl, February 2007, Global Islands Network. 68 RAPPORT : Batti A., Depraetere C., 2007 : « Panorama des méthodes d'analyse de l'érosion dans un contexte insulaire - Analyse
méthodologique ». Projet CRISP Coral Reef Inititiative in the south Pacific, Component: C1A - Gestion Côtière Intégrée, June 2007, 69 EXPERTISE: Genève UNEP 4-6 mai 2009: International Experts Technical Working Meeting for the initiative: “Integrating ecosystem and climate change factors into disaster risk assessments and associated planning processes”. The project is a joint initiative between UNEP’s
Division of Environmental Policy Implementation (DEPI) and UNEP’s Division of Early Warning and Assessment (DEWA). The topic of this
initiative is of rising importance considering how climate change and ecosystem degradation could or will alter and intensify current hazard risk levels around the world. Septembre 2010. 70 EXPERTISE : Réunion de la "Commission on Environment Management" (CEM, IUCN, Gland, Suisse). 25 mai 2009
19
- Juillet 2009: Présentation "The Global Islands Database (GID) project and issues of
homogeneous coastal information at global scale". Conference People and the Sea V: 'Living
with uncertainty and adapting to change', 9 - 11 July, 2009, Centre for Maritime Research
(MARE), Amsterdam.
- Décembre 2009 : Mission d’expertise d’un mois au WCMC/UNEP de Cambridge en
novembre/décembre 2009 pour l’implémentation de la version beta-test de GID (financement
du Gouvernement Italien).
- Janvier 2010: Présentation "Méthodologie et cartographie de l'impact du changement climatique
sur les écosystèmes insulaires. Atelier" dans "Nouvelles représentations cartographiques des
dynamiques spatiales". Séminaire Cartactive 2010, GDR magis Méthodes et Applications pour
la Géomatique et l'Informatique Spatiale 21-22 Janvier 2010 - Strasbourg Laboratoire Image,
Ville, Environnement ERL7230CNRS Université de Strasbourg.
- Juin 2011: Participation à la conférence internationale “Responding to climate change in the
Carribean”. Organized jointly by London University’s Institute for the Study of the Americas
(ISA), London Metropolitan University’s Centre for Caribbean and Latin American Research
and Consultancy (CLARC) and the International Institute for Environment and Development
(IIED). June 13th-14th 2011, University College, London.
- Juin 2011 : Mission au World Conservation Monitoring Centre (WCMC/UNEP) à Cambridge
UK du 9 au 10 juin 2011. Bilan de la mise ligne de la Version 1 de GID depuis février 2010.
- Juillet 2011 : Mission en Martinique pour le programme CARIBSAT (Marc Morell) du 2 au 9
juillet 2011 sur les travaux relatifs à la cartographie des états de surface avec SPOT 5 et à
l’exploitation des futurs MNT Litto3D de l’IGN devant couvrir toute la Martinique.
- Mai 2012: Présentations de recherche faite dans le cadre du projet CARIBSAT71
à la 12ème
conférence 2012 de ISISA « Islands of the World » sur le thème «Globalisation: Islands
Adapting to Change », aux Îles Vierges Britanniques (UKOT)72
et une mission sur l’île
d’Anguilla (UKOT).
- Octobre 2012 : Présentation73
à la Conférence European Culture expressed in Island Landscape
(ESLAND), 11-13 October 2012, Sardinia, Italy.
- Janvier 2013 : Mission en Martinique et sur l’île de Saba (Antilles Néerlandaises) d’une part, et
Université de Wageningen et Utrecht aux Pays-Bas d’autre part, pour le programme
CARIBSAT du 27 janvier au 12 Février 2012.
- Février 2013: Organisation d’un séminaire sur « Les enjeux insulaires mondiaux » au siège de
l’IRD à Montpellier le 11 mars 2013.
- Mars 2013 : Mission en Martinique et sur l’île de Montserrat (UKOT) pour la réunion de
clôture du projet CARIBSAT permettant de restituer les résultats aux partenaires.
A la demande de Gilbert David, responsable de mon groupe de recherche AIMS au sein de
l’Unité ESPACE/DEV, je rédigeais en 2008 un texte à la mémoire de Joël Bonnemaison publié dans le
cadre de la revue l’Archipel des Lettres du Salon International de la Littérature Insulaire. Deux autres
articles mélangeant aspects littéraire et scientifique sur la nissologie ont été publiés dans la même revue
en 2009 et 2013. Ces articles m’ont permis d’être invité en 2009, 2012 et 2013 au Salon annuel qui se
tient sur l’île d’Ouessant en août.
71 PRESENTATION: Christian Depraetere, Jean-Raphaël Gros-Désormeaux, Antoine Cheula, David Réchal: “Contributions of High Resolution Remote Sensing Images to Small Islands Assessment in the Lesser Antilles: A Scientific Asset for Potential Biodiversity Estimates at Regional
Scale”. 12ème conférence de ISISA « Islands of the World » sur le thème «Globalisation: Islands Adapting to Change », Tortola, British Virgin
Islands, 29 mai -1 juin 2012. 72 L’objectif principal était de prendre des contacts afin de poursuivre l’action dans la Caraïbe et notamment les « îles charnières ». A l’issue de
la conférence et à la demande d’ISISA, il fut décidé d’organiser une mid-term conférence de ISISA en France en 2013 sur le thème de la
Nissologie. 73 PRESENTATION: Christian Depraetere: “Performing the World-Archipelago: the case of Mare Nostrum”. Conference “European Culture
expressed in Island Landscape” (ESLAND), 11-13 October 2012, Sardinia, Italy.
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Les actions en cours et à venir sont :
- Mars 2013 : Organisation du Séminaire « Les enjeux insulaires mondiaux ». Amphithéâtre de
l’IRD de Montpellier. Unité ESPACE/DEV, 11 mars 2013.
- Mars 2013 : Présentation sur l’exploitation du MNT Litto3D sur la Martinique. Colloque de
clôture du projet CARIBSAT, Fort de France, 21 mars 2013.
- Octobre 2013 : Organisateur du Colloque «Unpacking the World-Archipelago: contribution of
Nissology to Island Studies", associant l’IRD et ISISA. Initialement prévu sur l’île de
Porquerolles du 9 au 12 octobre 2013 (déclaration d’intention en Français, Anglais et
Allemand déjà rédigée par le comité scientifique ad hoc, disponible à la demande), le colloque
a été reporté en 2014 dans le cadre de l’Année internationale des petits États insulaires en
développement (voir http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=A/RES/67/206).
Les produits finalisés sont :
- Un chapitre en collaboration avec Arthur Dahl dans livre « A world of Islands » éditeur
scientifique Godfrey Baldacchino
- Deux articles dans la revue Journal of Island Studies.
- Un chapitre en collaboration avec Marc Morell dans the Encyclopedia of Islands
- Mise en ligne de Global Islands Database (GID) sur le site du WCMC/Cambridge.
Les produits attendus sont:
- Avril 2013 : Depraetere C., 2013: « Les MNT Litto3D de la Martinique: un air de révolution
dans la pratique hydrogéomorphométrique ». Comptes-rendus du Projet CARIBSAT, éditeur
scientifique Marc Morell et Jean-Raphaël Gros-Desormeaux, à paraitre en avril 2013, IRD, Fort
de France, Martinique (éléments repris du document inédit de l’HDR).
- Octobre 2013 : livrer les planches sur la Nissologie et l’Hydrogéomorphométrie de l’Atlas des
Risques Naturels et des Vulnérabilités de Mayotte sous la direction de Frédéric Léone, UMR
GRED, Montpellier, sur financement du Conseil Général de Mayotte.
- Aout 2014 : Depraetere C., 2014 : « L’archipel-monde: tout est île ». Accord passé en 2009 avec
les Editions Pétra, dans la collection « Des îles » dirigée par Eric Fougère74
.
Le commentaire qui précède démontre qu’il n’est pas aisé de trouver une cohérence dans le temps
long d’une carrière où il y eut changements de lieux, de thèmes, de projets, changement d’époque dirais-
je même. J’espère cependant que l’exercice n’a pas été vain pour le lecteur attentif à ce que doit rester la
recherche : une affaire d’homme ou mieux pour éviter un malentendu, une affaire d’être. Malgré quelques
faiblesses évidentes, je crois pouvoir convaincre que ce parcours peut aider à mieux définir ce que sera le
géographe de demain en évitant les pesanteurs du présent.
74 Cet ouvrage en Français fera la synthèse des travaux antérieurs sur la nissologie avec notamment un aspect géographique (nissologie
géographique) et historique (nissologie historique). La date d’août 2014 a été retenue afin que le livre soit d’une part présenté lors du 16ème festival des Littératures Insulaires de Ouessant et corresponde au 100ème anniversaire du début de la première guerre mondiale. En parallèle, un
article en Anglais en cours de rédaction concerne l’aspect historique sous le titre « Performing the World-Archipelago ».
21
Pour une professionnalisation de l’enseignement de la Géographie :
La professionnalisation de notre discipline ne signifie pas, à mon sens, passer à la trappe ce qu’elle
a de spécifique, dont son large spectre de domaines couverts et sa culture naturaliste basée sur la
connaissance du terrain. Je crois avoir suggéré dans ce qui précède que mon indéfectible affection pour
l’Hydrogéomorphométrie, ne m’a pas empêché d’aborder le domaine de l’Hydrométéorologie
opérationnelle, ni celui de la nissologie nomothétique fortement teintée de biologie et d’histoire. Seul, un
géographe peut prétendre aborder des sujets aussi éclectiques sans recevoir des quolibets de la part de ses
pairs… Mieux que multidisciplinaire, le géographe reste un « polytechnicien » de l’espace sans vouloir
froisser ceux sortis de cette Grande Ecole. Le terme de « polytechnicien » est cependant quelque peu
inapproprié, voire franchement outrecuidant, car la formation des géographes ne peut prétendre s’appuyer
sur une connaissance intime de la physique des processus et de leur modélisation, ceci même dans les
mastères à vocation professionnelle. Plus modestement, l’ouverture d’esprit qu’impose la Géographie
doit rester le propre de cette discipline, ce qui permet au moins d’en faire des « polypraticiens ».
Implicitement, cela pose le problème de la place de la géographie physique en son sein. Nous n’irons pas
jusque-là, puisque je me dois de faire part de mon expérience et ne peut prétendre à une légitimité en
matière de géographie humaine.
Je résumerai ainsi ce qu’il en est. Ma formation à l’Institut de Géographie de la Rue Saint-Jacques
m’a permis de croiser divers domaines sans lesquels l’hydrogéomorphométrie et la nissologie n’aurait pu
germer en mon esprit : informatique et statistiques enseignés par Henri Labesse, cours de géographie
historique de Xavier de Planhol et Pierre Chaunu, enseignement de Paul Claval sur les concepts de la
Géographie économique pour ne citer que des thèmes qui semblent secondaires dans mon évolution
ultérieure ; mais ils ne le sont pas ; avec le recul et sur une base objective, je ne peux qu’admettre que la
formation d’alors était de qualité pour chaque élément de connaissance considéré. Il ne manquait qu’un
fil conducteur, une méthode générique, une théorie générale capable de démontrer des similitudes de
pensées et de conceptualisation des processus dans leur expression spatiale. L’indigence portait donc sur
la quasi absence de cours de géographie théorique, problème qui reste patent dans l’enseignement actuel.
Une des grandeurs passées que j’eus la chance de connaitre en matière d’enseignement de la
géomorphologie tenait à la connaissance du terrain et à la capacité à faire parler les cartes.
Or, pour dire les choses simplement, je crois que le terrain n’existe plus qu’à travers des écrans.
Commentaires de carte ? oubliées les feuilles de Dun-sur-Meuse ou de la boutonnière du Pays de Bray.
Quant au terrain lui-même, il est probable que faute de curiosité naturaliste intrinsèque et spontanée, il
tient au mieux un rôle accessoire, voire anecdotique dans la formation. Bien sûr,
l’hydrogéomorphométrie et la nissologie paraissent loin de ces vieilles lunes… qui n’en sont pas. Bien
sûr, je suis pour une professionnalisation de la Géographie, mais que diable avant d’apprendre à tapoter
sur un clavier, il faut savoir lire le terrain et faire parler les cartes. Au risque de sembler passéiste, je ne
peux que rappeler cette sentence pleine d’humour de Jean Dresch : « La géomorphologie, ça commence
par les jambes ». C’est par passion pour les Pyrénées qu’il devint géomorphologue. Il en fut de même
pour moi avec les Préalpes de Digne, pataugasses aux pieds. Afin de ne pas rompre l’unité d’ensemble de
ce qui précède par des digressions sur mes expériences de terrain, j’ai omis de signaler que je
m’autorisais des « explorations » au grand dam de mes collègues physiciens qui ne voyaient que leurs
instruments de mesure: la muraille du Drakensberg, les hautes terres du Lesotho, le désert du
Namaqualand, l’Oued Kuiseb au Namib, le Mont Saint-Hélène dans l’Etat de Washington, le Massif de
l’Analavelona à Madagascar, la plaine de Korcha en Albanie, les montagnes Rhodopes en Bulgarie ou
celles de Thrace Occidentale en Grèce, les chaines d’inselbergs au Bénin, plus récemment, les différents
caps de l’île d’Ouessant, le plateau de La Croix en Martinique, le versant sud de l’île de Saba dans les
Antilles néerlandaises, l’île volcanique de Montserrat dans la Caraïbe.
22
Ce point n’est pas aussi anodin qu’il y parait, notamment pour l’enseignement. Les tendances
fortes en matière d’imagerie satellitaire et de MNT vont vers la Haute Résolution (HR). Il en résulte une
multiplication des recherches sur les « approches objet » du traitement d’image qui suppose une
formalisation précise des propriétés scalaires, morphologiques, statistiques et topologiques des « objets »
composant les paysages. Quelle que soit la résolution, rien ne peut remplacer une lecture de ceux-ci sur le
terrain qui permet toujours de voir, de toucher « le-plus-petit-que-le-pixel ». De fait, les nouveaux
produits HR ramènent souvent à de la photo-interprétation, du moins en première analyse. Encore faut-il
savoir lire les cartes qui s’affichent à l’écran! Que constate-t-on ? Le savoir cartographique ou même le
simple bon sens font souvent défaut pour faire place à une technologie presse-boutons. Cette aberration
n’est pas sans rappeler l’évolution qu’a connue la systématique lors de l’avènement des méthodes
biochimiques de décodage des génomes. Les systématiciens ne transmettaient plus leur savoir naturaliste
car il était soit disant devenu inutile. Le temps d’une génération, les biologistes s’aperçurent que la
différentiation des phénotypes n’était que peu corrélé avec les génotypes posant ainsi un problème
fondamental de classification des espèces. De toute évidence, la systématique de terrain et la physiologie
redevenaient indispensables alors même qu’il n’y avait plus de systématiciens. J’ose croire que cet
exemple est riche d’enseignement quant à ce que j’entends par professionnalisation de l’enseignement de
la géographie physique. Pour être opérationnels à long terme, les savoirs ne doivent pas s’inféoder à la
modernité qui comporte toujours des effets de mode. Pour notre propos cela revient à conserver une
culture naturaliste pour les géographes jusqu’à la licence, voire même pour les Mastères
professionnalisants.
Où mettre l’hydrogéomorphométrie et la nissologie ? La seconde peut en fait être considérée
comme un volet relatif à la géographie théorique puisqu’il s’attache à l’étude de la dynamique des
processus sur des espaces fragmentés. En ce cas, il s’agît d’une « nissologie générale » visant à formaliser
les lois régissant les flux entre des lieux considérés comme favorables et une matrice faisant plus ou
moins obstacle aux phénomènes étudiés et à leurs déplacements. Ce type de connaissance générique
mériterait d’être enseigné dès la première année, avec des exemples de plus en plus complexes au cours
de la licence. En mastère, le cours peut porter plus spécifiquement sur les espaces insulaires stricto sensu,
ce que l’on peut qualifier de « nissologie restreinte » même si l’archipel formé d’îles est l’archétype
géographique d’un espace fragmenté. L’hydrogéomorphométrie ne peut se concevoir que dans le cadre
d’une initiation préalable en hydrologie avec quelques notions d’hydrométrie et d’hydrométéorologie
donc au niveau mastère 1 et 2. Au niveau doctoral, l’objectif serait de former quelques chercheurs sur ces
deux domaines notamment dans le cadre de partenariat avec des instances internationales ou sur des
projets européens afin d’habituer ces futurs acteurs à une vision large des enjeux par-delà l’hexagone.
La question fondamentale reste de savoir si les géographes, enseignants et étudiants confondus, ont
les moyens d’une telle ambition. N’est-ce pas vouloir marier la carpe et le lapin que prétendre pouvoir
former à la fois des « polypraticiens » de terrain, d’outils, de méthodes, de thématiques, sans oublier une
initiation à la gestion de projet et d’équipe ? On risque l’émiettement des connaissances, ce que la
« googlelisation » du monde favorise déjà à l’excès. Lors d’un colloque sur l’utilisation du télé
enseignement via le web dans les îles, il m’a semblé que l’on oubliait de rappeler « qu’information n’est
pas connaissance ». Sans entrer dans un débat qui dépasse largement le cadre du présent exercice, il est
urgent de parvenir à redéfinir pour le temps présent ce qu’est le cœur de métier d’un géographe, avant de
prétendre que la « géographie est au cœur des métiers… d’avenir »75
. A cela deux raisons. L’une, déjà
évoquée, est ce que j’appelle une tendance à la « virtualisation de la connaissance géographique »,
l’information étant toujours en ligne via le clavier et l’écran. Or, alors même que l’on prône la
multidisciplinarité devenue miroir aux alouettes d’une culture de projet devenue dominante, l’intelligence
créatrice ne serait-elle plus qu’une aptitude à trouver la bonne combinaison de mots-clés pour retrouver
des informations ? La connaissance est bien plus cela. L’autre correspond à une demande sociétale forte
en matière de finalité professionnelle des formations universitaires. On peut s’inscrire en faux par rapport
75 Voir le site de « UFR de Science Humaine et arts » de l’université de Poitier 2010 http://sha.univ-poitiers.fr/geo/spip.php?article1
23
aux dérives pernicieuses que peut avoir une application étroite de cette demande, elle n’en demeure pas
moins légitime. Notre contribution par rapport à ces enjeux majeurs se limite à proposer des approches
demandant un effort d’abstraction par rapport aux objets d’études qu’il s’agisse d’île, d’archipels, de
bassins versants, de rivières pour ne parler que de ceux sur lequel j’ai travaillé. C’est en cela que
l’hydrogéomorphométrie et la nissologie, chacune à leur façon, pourraient contribuer modestement à
mieux asseoir les fondements théoriques de la Géographie, gage d’une meilleure capacité d’adaptation et
d’évolution du savoir des géographes par rapport aux enjeux présents et futurs.
24
Liste des Publications et des travaux
Articles publiés dans des revues spécialisées à comité de lecture :
Roux C., Lebel T., Depraetere C., Andrieu H., 1989: Simulation à l’aide d’un modèle numérique
de terrain des échos de sol détectés par un radar météorologique, Hydrologie Continentale, vol. 4, n°2,
1989, ORSTOM, Paris, pp. 139-149.
Depraetere C., 1991: « Le phénomène insulaire à l’échelle du Globe : tailles hiérarchies et formes
des îles océanes ». L’Espace Géographique, 1990-91, n°2 GIP reclus, Montpellier, pp. 126-134.
Depraetere C., Moniod F., 1991: « Contributions des Modèles Numériques de Terrain à la
simulation des écoulements dans un réseau hydrographique : exemple du bassin de Bras-David
(Guadeloupe) ». Hydrologie Continentale, vol. 6, n°1, 1991, ORSTOM, Paris, pp. 29-53.
Serrat P., Depraetere C. 1997: « Incidences de facteurs géomorphologiques sur le fonctionnement
d’un bassin en situation de crue : l’exemple de l’Agly (Pyrénées Orientales) ». Géomorphologie : Relief,
processus, environnement, 1997 n°1, SEDES, Paris, pp 73-88.
Varado N., Braud I., Galle S., Le Lay M., Séguis Luc, Kamagate B., Depraetere C. 2005: “Multi-
criteria assessment of the Representative Elementary Watershed approach on the Donga catchment
(Benin) using a downward approach of model complexity”. Hydrology and Earth System Sciences,
2006, 10 (3), pp. 427-442.
Adeaga O., Oyebande L., Depraetere C., 2006: “Surface runoff simulation for part of Yewa basin
(Nigeria)”. In Predictions in Ungauged Basins: Promise and Progress. In Proceedings of symposium S7
held during the Seventh IAHS Scientific Assembly at Foz do Iguaçu, Brazil, April 2005. IAHS Publ. 303,
2006, pp. 382-390.
Depraetere C., 2008: “The Challenge of Nissology: A Global Outlook on the World Archipelago.
Part I: Scene Setting the World Archipelago”. Island Studies Journal, a scholarly journal dedicated to the
inter-disciplinary study of our ‘world of islands', Vol. 3, No. 1, 2008, pp. 3-16.
Depraetere C., 2008: “The Challenge of Nissology: A Global Outlook on the World Archipelago.
Part II: The Global and Scientific Vocation of Nissology”. Island Studies Journal, a scholarly journal
dedicated to the inter-disciplinary study of our ‘world of islands', Vol. 3, No. 1, 2008, pp. 17-36. (cf. 2
articles 15 et 15 bis sur http://www.islandstudies.ca/)
Depraetere C., Gosset M., Ploix S., Laurent H., 2009: “The organization and kinematics of tropical
rainfall systems ground tracked at mesoscale with gages: first results from the campaigns 1999-2006 on
the Upper Ouémé Valley (Benin)”. Journal of Hydrology Volume 375, Issues 1-2, 30 August 2009,
Surface processes and water cycle in West Africa, studied from the AMMA-CATCH observing system,
Elsevier, pp. 143-160.
SOUMIS EN JANVIER 2013: Quang Huy Giap, Stephane Ploix, Olivier Adrot, Christian Depraetere 2013:
“Interactive diagnosis of a grid network of rain gauges using fuzzy reasoning”. Soumis en janvier 2013 à la revue
Engineering Applications of Artificial Intelligence, the International Journal of Intelligent Real-Time Automation, A
journal of IFAC, the International Federation of Automatic Control, Elsevier.
25
Autres revues scientifiques:
Depraetere C., 1984 : “Geomorphometrical analysis from digital elevation model : a new approach
to landforms studies”. The Zululand Geographer, University of Zululand, Afrique du Sud, Vol.4, n°1,
mars 1984, pp.46-63.
Depraetere C., 1985: « Régionalisation des formes de terrain en structure appalachienne à partir de
MNT ». Physio-Géo, revue du Laboratoire de Géographie Physique, CNRS, Meudon, octobre 1985,
pp.49-76.
Depraetere C., 1989 : « Le relief aussi s'informatise ». ORSTOM actualités, n°24, mars-avril-mai
1989, pp.15-17.
Depraetere, C., 1991 : « Le modèle Agro-hydrologique ACRU2 ». La Gazette, journal des Ateliers
informatiques du Laboratoire d’hydrologie de l’ORSTOM, n°15, avril 1991.
GIODA (A.), DEPRAETERE (C.), MALEY (J.), ACOSTA BALADON (A.N.), FONTANEL (p.),
HERNANDEZ MARTIN (Z.), ESPEJO GUASP (R.) 1992: “Cloud forest, fog precipitation and digital
elevation model in the tropics”. Annales Geophysicae, Springer International, vol. 10, suppl. II, II, C,
273.
Ferry L., Depraetere, C., 1994 : « Les programmes de recherches hydrologiques à Madagascar :
aperçu historique et perspective pour le développement ». Bulletin Spécial Madagascar pour le
cinquantenaire de l’ORSTOM, ORSTOM 1944-1994, 50 ans de recherche scientifique pour le
développement en coopération, Antananarivo, Académie des Sciences Malgache, Mars 1994, pp.15-16.
Ferry L., Depraetere C., Robison L., 1994: « Premiers résultats d’une étude générale sur les lacs
malgaches ». Bulletin de l’Académie des Sciences Malgache, numéro spécial du 50ème anniversaire de
l’ORSTOM, Antananarivo, Madagascar, pp. 30-46.
Ferry L., Depraetere C., Gasse F., Robison L., 1995: « Lacs et paléoclimats à Madagascar ».
Orstom actualités n°46, pp.2-8.
Lebel T., Depraetere C., 2005 : « Contribution of the CATCH project to the CEOP and its relation
with the AMMA international project over West-Africa ». Coordinated Enhanced Observing Period
(CEOP), newsletter No. 7, January 2005.
Articles parus dans la revue l’Archipel des Lettres :
Depraetere C., 2008: « Préambule et postface actuels à une déclaration d'intention pour un projet
de création d'un groupe ‘’îles’’ Écrite en 1989 » À la mémoire de Joël Bonnemaison (1940-1997).
L’Archipel des lettres, la revue des littératures insulaires, n° 2, mai 2008, Semestriel, mai 2008, pp.89-
105. (cf. http://www.livre-insulaire.fr/19.html) (16 pages, 7 figures, 15 références).
Depraetere C. 2009: « L'île était dans l'homme et regardait sa vie: Chronique d’une dépendance à
l’insularité ». L’Archipel des lettres, la revue des littératures insulaires, n°4, mars 2009, Semestriel, pp. 2-
31. (cf. http://www.livre-insulaire.fr/19.html) (30 pages, 9 figures, 25 références)
Depraetere C. 2013: « Rêverie du Nissologue solitaire ». L’Archipel des lettres, la revue des
littératures insulaires, n°12, mars 2013, Semestriel, pp. 54-72 . (cf. http://www.livre-insulaire.fr/19.html) (18 pages, 1 figures, 7 références)
26
Chapitre d’ouvrage:
Azonsi F., Depraetere C. 2002: « Aspects prospectifs généraux de la gestion intégrée des
ressources en eau au Bénin et quelques pays limitrophes ». In L’eau patrimoine mondial commun : co-
expertise scientifique, participative et gouvernance. Séminaire de Cotonou, Bénin, octobre 2001, Presse
Universitaire de Namur, sous l’égide de la Chaire UNESCO/UNITWIN-PRELUDE du développement
durable, Collection Prélude n°6, juin 2002, pp. 218-243.
Depraetere C., Dahl A., 2007: “Island locations and classifications”. In « A World of Islands: an
Island Studies Reader » chapter 2. Edited by Godfrey Baldacchino, Malta § Canada, Agenda Academic
and Institute of Island Studies, January 2007, pp. 57-105.
Depraetere C., Morell M., 2009: "Hydrology of islands". In Encyclopedia of Islands, edited by
Rosemary G. Gillespie and David A. Clague, Encyclopedias of the Natural World, n°2, University of
California Press, July 2009, pp. 420-425.
Publications dans des actes de colloques et communications (communiquant):
Lagacherie P. et Depraetere C., 1989 : « Analyse des relations sols/paysages au sein d'un secteur
de référence pédologique en vue d'un zonage ». In Le zonage agropédoclimatique, séminaire Paris, 23 et
24 mars 1989. Comptes-rendus du colloque Agro-Météorologique de l'INRA sur le thème du zonage,
Mars 1989, Paris, pp 116-138.
Depraetere C, 1990 : « Etude géomorphométrique du bassin versant de Booro-Borotou à partir
d’un modèle numérique de terrain ». In Structure et fonctionnement hydropédologique d’un petit versant
de la savane humide. Collection études et thèses, ORSTOM, Paris 1990, pp 60-66.
Depraetere C., 1990 : « Seuillage du réseau hydrographique à partir de modèle numérique de
terrain en fonction d'un critère de surface drainée ». Troisièmes journées ULM (Utilités et Limites des
Modèles), Laboratoire d'Hydrologie de l'ORSTOM, Montpellier, juin 1990, pp. 21-30.
Borne F., Depraetere C., Feau C., Fol P, 1991 : « Prise en compte du relief dans la classification
des états de surface à partir d'images SPOT : exemple de la presqu'île de Taravao (Tahiti) ». In : Pouget
Marcel (ed.). Caractérisation et suivi des milieux terrestres en régions arides et tropicales. Paris :
ORSTOM, 1991,. (Colloques et Séminaires). Journées de Télédétection, 4-6 décembre 1990, Bondy,
France, pp. 159-170.
Barrat J.M., Depraetere C., Randrianandraina N, Rasoavahiny J., Rinie E., 1992: « Perspectives
pour le développement : les nouveaux outils de la recherche et la formation aux nouvelles technologies ».
Actes des Journées de l’eau, éditeurs Jean-Marc Elouard et Marta Andriantsiferana, 16-20 novembre
1992, Antananarivo, Madagascar, pp. 270-300.
Onibon H., Depraetere C., 1999 : Application de la méthode des hydrogrammes
géomorphologiques impulsionnels au bassin du Térou (Bénin) : In Emerging technologies for sustainable
land use and water management. 2nd Inter Regional Conference on Environnement Water :
ENVIROWATER 99. Procedings, September 1 – 3 1999, Lausanne Switzerland.
Depraetere, C., Coste, S., 1999 : « Commentaires sur quelques exemples d’exploitation de MNT
mondiaux appliqués au cas du Bénin ». Symposium international de l’ International Society for
Photogrammetry and Remote Sensing (ISPRS), 6-9 décembre 1999, Cotonou, Bénin.
27
Depraetere C., 2000: “Hydrological applications of digital elevation model in Africa : from
continental to hillslope scales”. International symposium for 10 years of the International Decade for
Natural Disaster Reduction (IDNDR). Water Resources Research and Documentation Centre
(WARREDOC), University of Perugia, Italy, 17-21 juillet 2000.
Delclaux, F., and Depraetere, Christian, 2001: “Methodological approach for hydrological
landscape definition—application of texture measures on West-African watersheds”. Actes du 8ème
Congrès Européen de Stéréologie et d'Analyse d'Images, Bordeaux, France, (supl 1), p. 590-595.
Delclaux, F., and Depraetere, Christian, 2001: “Quantitative approach for the determination of
hydrological landscapes”. in Falconer, R.A., and Blain, W.R., eds., River Basin Management:
Southampton UK, Boston MA, WIT Press, p. 283-292.
C. DEPRAETERE, S.RIAZANOFF, 2004 : “The new Digital Elevation Model data set from the
Shuttle Radar Topography Mission : Hydrogeomorphological applications in the Ohrid region (Albania,
Greece and Macedonia)”, Systèmes d'observation et d'information sur l'eau pour l'aide à la décision
BALWOIS, Ohrid, République de Macédoine, 25-29 Mai 2004.
Dudek J., Laurent Henri, Depraetere Christian, Gosset Marielle, 2006: «Precipitation in North
Benin: comparison between ground-based rain event classification and cloud systems tracked from
satellite data “. In Genau I. (ed.), Marsh S. (ed.), McQuaid J. (ed.), Redelsperger J.L. (ed.), Thorncroft C.
(ed.), Van Den Akker E. (ed.) African monsoon multidisciplinary analyses : extended abstracts, Paris :
AMMA, 2006.
Christian Depraetere, Jean-Raphaël Gros-Désormeaux, Antoine Cheula, David Réchal, 2012:
“Contributions of High Resolution Remote Sensing Images to Small Islands Assessment in the Lesser
Antilles: A Scientific Asset for Potential Biodiversity Estimates at Regional Scale”. 12ème conférence de
ISISA « Islands of the World » sur le thème «Globalisation: Islands Adapting to Change », Tortola,
British Virgin Islands, 29 mai -1 juin 2012.
Christian Depraetere, 2013: «Performing the World-Archipelago: a comparison between the
islands of the Mediterranean and the Baltic Seas ». Invité au séminaire «Konstruktionen mediterraner
Insularitäten“ sur l’insularité méditerranéenne, Université de Bochum, Allemagne, du 29 au 1 Juin
201376
.
Communications scientifiques sans publications (communiquant):
Depraetere C., 1989 : « Étude géomorphométrique du bassin versant de Boro-Borotou à partir d'un
Modèle Numérique de Terrain ». Séminaire HYPERBAV, septembre 1989, ORSTOM, Montpellier.
Laganier R., Depraetere, C., 1990 : « De la combinaison d’un MNT et d’une satellitaire : exemple
du bassin de la Salindrenque dans les Cévennes », Deuxièmes rencontres ORSTOM en télédétection,
ORSTOM, Unité de traitement d’images de Montpellier, 30-31 octobre 1990.
Lagacherie P., Depraetere C., Laganier R., 1990 : « Essai de modélisation de la démarche
cartographique à partir de la carte des sols : cas particulier de la formalisation des relations sols-paysage
76 Financement Université de Bochum: http://hsozkult.geschichte.hu-berlin.de/tagungsberichte/id=5019
28
». In : Journées nationales de l'étude du sol. Plaisir : AFES, 1990, p. 39. Journées Nationales de l'Etude
du Sol, 2., Orléans (FRA), 19-21 novembre 1990.
Serrat P., Depraetere C. 1995 : « Facteurs géomorphologiques et fonctionnement d’un bassin en
situation de crue : l’exemple de l’Agly (Pyrénées Orientales) ». In : Crues, versants et lits fluviaux,
Colloque international, 22-24 mars 1995, CNRS/Meudon, Paris.
Serrat P., Depraetere C. 1995, Moniod F. : « Applications des méthodes simulation de réponse
impulsionnelle TOPASE et FTM au bassin de la Boulzane (Pyrénées Orientales) », Réunion annuelle du
Groupe Français de Géomorphologie (GFG), Chambéry, 27, 28 et 29 septembre 1995.
Cappelaere B., Chevallier P., Depraetere C., Moniod F. et Vieux B.E., 1996. « Hydrologie et
modèle numérique de terrain : vers une nouvelle prise en compte du relief dans la modélisation des
processus hydrologiques ». VIèmes
Entretiens d'Agropolis "Images et décisions: outils et méthodes
appliqués à l'agriculture, l'agro-industrie et l'aménagement rural", Atelier 1: "Gestion de l'espace rural,
forêt et milieux naturels". Montpellier, Agropolis International, 24 oct. 1996.
Serrat P., Depraetere C., Moniod F. 1996 : Le phénomène de crue dans le haut bassin de l’Agly :
Intérêt et limites des simulations. 16ème réunion des Sciences de la Terre, Orléans 10-12 avril 1996, Soc.
Géol. Fr. Edit., Paris, p.179.
Afouda A., Depraetere C., Lebel T., Alé G., 1997 : « Vers une meilleur évaluation de l’impact
hydrologique des variations climatiques en milieu tropical par le développement des Modèles
Hydrologiques Continentaux (MHC) », Atélier régional sur le thème : « variabilité climatique, eau et
agriculture : problèmes de sécurité alimentaire en Afrique sub-saharienne », Cotonou, république du
Bénin, 22-25 juillet 1997.
DELCLAUX F. and DEPRAETRE C. (2001) Methodological approach for hydrological landscape
definition: application of texture measures on West-African watersheds. 8th European Congress for
Stereology and Image Analysis, Bordeaux, 4-7 September, 2001.
A. AFOUDA, C. DEPRAETERE, 2001 : « Le groupement Observatoire Hydrométéorologique de
l’Ouémé (H2O) au Bénin : une initiative pour fédérer les études d’impacts de la variabilité climatique
sur les ressources en eau ». Séminaire international sur « L’eau, patrimoine mondial commun : pratiques
innovatrices locales et gouvernance, réalités statistiques, actions interculturelles et dynamiques socio-
économiques » organisé par PRELUDE (Programme de Recherche et de Liaisons Universitaires pour le
Développement) du 15-19 octobre 2001, Cotonou, République du Bénin.
A. Afouda, J.-M. Bouchez, I. Braud, F. Cazenave, C. Depraetere, N. Dessay, A. Diedhiou, S.,
Galle, H. Gallée, M.. Gosset, R. Haverkamp, H. Laurent, L. Le Barbé, T. Lebel, C. Messager, H. Onibon,
P. Reggiani, 2001 : «Variabilité climatique et variabilité hydrologique en Afrique de l’Ouest : Un
système couplé. » Atelier sur le Couplage des modèles atmosphériques et hydrologiques, 3-5 Décembre
2001, Toulouse, France.
A. AFOUDA, T. LEBEL, H. ONIBON, L. LE BARBE, C. DEPRAETERE, G. ALE, 2002 : «
Evidence of scaling properties in West-African rainfall » . FRIEND 2002, Le Cap, March 2002: Oral
presentation n° 98 topic 5.
Séguis L., Galle S., Arjounin M., Boubkraoui S., Bouchez J.-M., I. B., Cazenave F., Depraetere C.,
Gosset M., Laurent J.-P., Le Barbé L., Malinur F., Cappelaere B., Favreau G., Peugeot C., Seidel J.-L.,
Demarez V., Le Dantec V., Seghieri J., Bariac T., Biron P., Richard P., Afouda A., Descloitres M.,
29
Legchenko A., Robain H., Camerlynck C., Ottle C., Zin I., Zribi M., Jacquin F., Kamagate B., Lawin E.,
Le Lay M., Varado N. and Zahiri E.-P., 2004: “Caractérisation des processus hydrologiques sur le super-
site de la Donga. Haut bassin de l’Ouémé (Bénin) ». ORE AMMA-CATCH, "Atelier Expérimentation et
Instrumentation (AEI'2004)". INSU, Paris.
Christian Depraetere, Jean-Raphaël Gros-Désormeaux, Antoine Cheula, David Réchal:
“Contributions of High Resolution Remote Sensing Images to Small Islands Assessment in the Lesser
Antilles: A Scientific Asset for Potential Biodiversity Estimates at Regional Scale”. 12ème conférence de
ISISA « Islands of the World » sur le thème «Globalisation: Islands Adapting to Change », Tortola,
British Virgin Islands, 29 mai -1 juin 2012.
Christian Depraetere: “Performing the World-Archipelago: the case of Mare Nostrum”. Conference
“European Culture expressed in Island Landscape” (ESLAND), 11-13 October 2012, Sardinia, Italy.
Rapports d’étude, d’expertise ou de recherches contractuelles:
Depraetere, C., 1982: « Géomorphométrie de l’île Amsterdam (TAAF) à partir d’un Modèle
Numérique de Terrain ». Note dans le cadre du DEA de Géomorphologie, Université de Paris-Sorbonne
PIV, mars 1982.
Depraetere C., 1982: Geomorphometrical applications of Digital Elevation Model for
geomorphological and hydrological survey : example of the Swartkop Area (Natal). Final research report,
Department of Agricultural Engineering, University of Natal, Pietermaritzburg, Afrique du Sud, octobre
1982.
DEPRAETERE C., 1986 : « Programme de recherche ANGEO (ANalyse GÉOmorphométrique)
sur 72 MNT de 100 km2 de la base de données altimétriques de la France (BDZ) ». Rapport d'activité n°1
(mars 86), n°2 (juillet 86) et n°3 (novembre 86), Service des Cartes aux Moyennes Echelles (SCME),
Institut Géographique National, Saint-Mandé.
Depraetere C., 1987 : Classification automatique inter-régionale à partir de 72 MNTs issus de la
BDZ. Rapport d'activité ANGEO (ANalyse GEOmorphométrique) n°4, Service des Cartes aux Moyennes
Echelles (SCME), Institut Géographique National, Saint-Mandé, janvier 1987.
Depraetere C., 1987 : Classification automatique intra-régionale appliquée à 3 MNTs issus de la
BDZ : Chaîne des Puys, Montagne de Ceüse et dunes landaises. Rapport d'activité ANGEO (ANalyse
GEOmorphométrique) n°5, Service des Cartes aux Moyennes Echelles (SCME), Institut Géographique
National, Saint-Mandé, août 1987.
Andriambahiny E., Depraetere C., Ferry L., Robison L., Rokotondramanana M., 1994: « Nouvelle
codification hydrologique de Madagascar ». Laboratoie de Recherche sur les Sytèmes aquatiques et leur
Environnement (LRSAE), Centre National de Recherche sur l’Environnement (CNRE), ORSTOM,
Direction de la Météorologie et de l’Hydrologie (DMH), Antananarivo, Madagascar, novembre 1994.
Christian Depraetere, 1996 : Rapport pour EDF Mécénat sur le bassin de Ouadi Moussa en amont
des gorges de Pétra (Jordanie), septembre 1996.
30
Christian Depraetere, 1996 : Rapport dans le Cadre du complément au Water Assesment de
Madagascar pour le compte de Bas-Rhone Languedoc en septembre 1996. Cf. BRL, 1996 : « Madagascar
: évaluation hydrologique en Afrique sub-saharienne (HASSA) ». Compagnie du Bas Rhône Languedoc
BRL ingénierie GERSAR, mai 1996, sur financement Banque Mondiale, 300 pages.
Jean-Michel Bouchez, Christian Depraetere, Frédéric Durel, Antoine Gohoungossou, Luc Le
Barbé, Hubert Onibon, 1998 : « Rapport de campagne: Pluviométrie 1997 sur l’Observatoire
Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ». Observatoire de Recherche pour
l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la Météorologie Nationale (Bénin),
Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Université
D’Abomey Calavi (Bénin). LTHE, Grenoble, Novembre 1998.
Jean-Michel Bouchez, Christian Depraetere, Robert Dessouassi, Frédéric Durel, Antoine
Gohoungossou, Luc Le Barbé, Hubert Onibon, William Sacher, 1998 : « Rapport de campagne:
Pluviométrie 1998 sur l’Observatoire Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ».
Observatoire de Recherche pour l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la
Météorologie Nationale (Bénin), Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le
Développement (IRD), Université D’Abomey Calavi (Bénin). LTHE, Grenoble, décembre 1998.
Stéphane Boubkraoui, Jean-Michel Bouchez, Sylvain Coste, Christian Depraetere, Robert
Dessouassi, Antoine Gohoungossou, Luc Le Barbé, William Sacher, 1999 : « Rapport de campagne:
Pluviométrie 1999 sur l’Observatoire Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ».
Observatoire de Recherche pour l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la
Météorologie Nationale (Bénin), Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le
Développement (IRD), Université D’Abomey Calavi (Bénin). LTHE, Grenoble, novembre 1999.
Christian Depraetere, 1999 : « Rapport sur les cartes et MNT disponibles à l’échelle du monde de
société russe SKIMPEX Soyuz Karta Import-Export (Moscou)». Informations transmises par Rudolf
Kazakof directeur de SKIMPEX. Rapport interne au projet CATCH, Direction de l’Hydraulique, IRD,
Cotonou, Bénin, décembre 1999.
Abel Afouda, Marc Arjounin, Sylvain Coste, Christian Depraetere, Robert Dessouassi, Antoine
Gohoungossou, Luc Le Barbé, William Sacher, 2000 : « Rapport de campagne: Pluviométrie 2000 sur
l’Observatoire Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ». Observatoire de
Recherche pour l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la Météorologie
Nationale (Bénin), Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le Développement
(IRD), Université D’Abomey Calavi (Bénin). LTHE, Grenoble, décembre 2000.
A. AFOUDA, M. ARJOUNIN, S. BOUBKRAOUI, J.M. BOUCHEZ, C. DEPRAETERE, F.
MALINUR, W. SACHER, 2002 : « Rapport de campagne: Pluviométrie 2001 sur l’Observatoire
Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ». Observatoire de Recherche pour
l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la Météorologie Nationale (Bénin),
Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Université
D’Abomey Calavi (Bénin). LTHE, Grenoble, Octobre 2002.
A. AFOUDA, M. ARJOUNIN, S. BOUBKRAOUI, J.M. BOUCHEZ, C. DEPRAETERE, F.
MALINUR, 2003 : « Rapport de campagne: Pluviométrie 2002 sur l’Observatoire Hydrométéorologique
de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ». Observatoire de Recherche pour l’Environnement ORE
AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la Météorologie Nationale (Bénin), Direction de l'Hydraulique
(Bénin), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Université D’Abomey Calavi (Bénin).
LTHE, Grenoble, Octobre 2003.
31
A. AFOUDA, M. ARJOUNIN, S. BOUBKRAOUI, J.M. BOUCHEZ, C. DEPRAETERE, L. LE
BARBE, F. MALINUR, 2004 : « Rapport de campagne: Pluviométrie 2003 sur l’Observatoire
Hydrométéorologique de la Haute Vallée de l'Ouémé (OHHVO) ». Observatoire de Recherche pour
l’Environnement ORE AMMA/CATCH. ASECNA/Direction de la Météorologie Nationale (Bénin),
Direction de l'Hydraulique (Bénin), Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Université
D’Abomey Calavi (Bénin), LTHE, Grenoble, Septembre 2004.
Christian Depraetere, 2004 : Rapporteur de la thèse de David Blanchon, « Impacts
environnementaux et enjeux territoriaux des transferts d’eau inter-bassins en Afrique du Sud ». Doctorat
spécialité Géographie, Université Paris X, Nanterre, 2003. Pour le compte du jury du Prix Henri Milon
de la Société Hydrotechnique de France (SHF). Lauréat du prix en 2004
Depraetere C., 2007: “Global Islands Database (GID): A technical note on a global dataset of
islands”. In collaboration with Arthur Dahl, February 2007, Global Islands Network.
Batti A., Depraetere C., 2007 : « Panorama des méthodes d'analyse de l'érosion dans un contexte
insulaire - Analyse méthodologique ». Projet CRISP Coral Reef Inititiative in the south Pacific,
Component: C1A - Gestion Côtière Intégrée, June 2007,
Depraetere C., 2013: « Les MNT Litto3D de la Martinique: un air de révolution dans la pratique
hydrogéomorphométrique ». Comptes-rendus du Projet CARIBSAT, éditeur scientifique Marc Morell et
Jean-Raphaël Gros-Desormeaux, à paraitre en avril 2013, IRD, Fort de France, Martinique (éléments
repris du document inédit de l’HDR).
Conférencier :
Christian Depraetere, « Applications hydrologiques des MNT ». ORSTOM, Nouméa, Nouvelle-
Calédonie puis ORSTOM, Papeete, Polynésie Française, juin 1990 (financé par la Mission Informatique
de l’ORSTOM).
Christian Depraetere, «L’eau dans le monde: Les déséquilibres Nord/Sud et Sud/Sud ». Journées
de la Science, Grenoble, 12 octobre 2005.
Christian Depraetere : cycle de trois conférences à l’Université d’Athènes et de Thessalonnique,
Grèce, 4-17 décembre 2005 sur financement API France/Grèce dans le cadre de BALWOIS sur le thème
de la gestion des bassins transfrontaliers dans les Balkans
- « Toward hydrogeomorphology: Overview on Digital Elevation Modelling for
hydrographical and hydrological applications”;
- “By-products of DEModelling for GIS dedicated to hydrology: an example from the
Chepelarka catchment (Bulgaria)”;
- “Morphological signature from DEM as a contribution to the definition of homogenous
hydrological units : an example for the identification of karstic outcrop on the montainous
massifs surrounding the Ohrid and Prespa Lakes (Albania, Greece and Former
Yougoslavian Republic Of Macedonia FYROM)”;
Christian Depraetere, «Variabilité climatique et ressources en eau en Afrique de l’Ouest:Etat des
lieux et perspectives». Maison du Parc National du Vercors, Pont-en-Royan, Juin 2006. Christian Depraetere, « Le projet nissologique et l‘Archipel-Monde ». Université de Nouméa,
Nouvelle-Calédonie, avril 2007. Christian Depraetere, « Tenant et aboutissant d’une base de données insulaires à vocation régionale
dans CRISP ». Coral Reef Initiative in the South Pacific (CRISP), Université de Nouméa, Nouvelle-
Calédonie, avril 2007.
32
Christian Depraetere, Ahmed Batti, « CRISP Volet 4 : hydrologie de bassins ». Coral Reef
Initiative in the South Pacific (CRISP), Université de Nouméa, Nouvelle-Calédonie, avril 2007.
Christian Depraetere, «Tout est île: un certain regard sur l’Archipel-Monde ». Museum d’Histoire
Naturelle de Grenoble, 23 septembre 2008.
Christian Depraetere, «Le poids des îles: Géopolitique insulaire et enjeux pour l’avenir de la
biodiversité et de la diversité culturelle. Museum d’Histoire Naturelle de Grenoble, 22 octobre 2008.
Christian Depraetere, « Un aperçu sur la variabilité climatique, les ressources en eau et leur gestion
en Afrique Sub-saharienne ». Museum d’Histoire Naturelle de Grenoble, mars 2009.
Christian Depraetere, "L'archipel-monde : tout est île", Alcazar, Marseille, pour le compte de la
mission valorisation de l'IRD, 22 mars 2014.
Posters :
Delclaux F., Depraetere C., Laborde J.P., 2000 : Détermination de paysages hydrologiques de
référence en Afrique de l’Ouest. Etude et article faits dans le cadre du PNRH. Présentation dans le cadre
des journées de recherche SIG Cassini, 7-9 septembre 2000, La Rochelle.
Peugeot C., Depraetere C., Le Barbé L., Séguis L., Galle S., Afouda S., Arjounin M., Boubkraoui
S., Bouchez J-M., Jacquin F., Malinur F., Ouani T., Thévenot N., Zannou A., 2005: “Meso-scale analysis
of the hydrological functionning of the Upper Oueme Basin (Benin)”. AMMA 1st Int. Conference”,
Dakar, nov. 2005.
Peugeot C., Séguis L., Zannou A. B., Afouda A., Arjounin M., Boubkraoui S., Bouchez J.-M.,
Depraetere C., Galle S., Gosset M., Le Barbé L., Le Lay M., Malinur F., Ouani T. and Wubda M., 2007.
“Hydrological functioning and meso-scale water budget on the Upper Oueme basin (Benin) : New results
and perspectives”. In: J.-L. Redelsberger (Editor), "2nd AMMA Int. Conf." AMMA, Karlsruhe
(Germany).
Depraetere C., Gosset M., Lawin E. 2005: “Methodological approach of kinematic properties of
meso-scale convective system from dense raingauge network: first results and conclusion from the Upper
Ouémé hydro meteorological Observatory (Benin)”. European Geophysical Union, EGU, Vienna,
Austria, 24 – 29 April 2005.
Q. H. GIAP, O. ADROT, S. PLOIX, C. DEPRAETERE et J. M. FLAUS : "Fuzzy reasoning based
interactive diagnosis of a grid network of rain gauge sensors". In The 11th FAC/IFIP/IFORS/IEA
Symposium on Analysis, Design, and Evaluation of Human-Machine Systems, Valenciennes, France,
August 31 - September 3 2010.
Depraetere C., Depraetere M., Kershaw F, Karssenberg D., 2014: "Climate Change and evolution
of biomes on islands between 2000 and 2050: Implementation within the Global Island Database [Part
1]", 10ème rencontre Géorisque, Université Paul Valéry, Montpellier, février 2014.
Depraetere C., Depraetere M., Kershaw F, Karssenberg D., 2014: "Climate Change and evolution
of biomes on islands between 2000 and 2050: The biomic shift on few islands [Part 2]", 10ème
Rencontre Géorisque, Université Paul Valéry, Montpellier, février 2014.
33
Co-encadrement:
MAITRISE :
Eric Andrambahiny, 1994 : « Géomorphologie et hydrologie du bassin du Fiherenana (Sud-Ouest
de Madagascar) ». Mémoire de Maitrise en Géographie, professeur encadrant Michel Petit, Université de
Tuléar, Madagascar, 1994.
Zoumarou, Anikalia Kassim 1998 : Etude de la forme des versants à partir du modèle numérique
de terrain : Application à la vallée de l’Ouémé. Mémoire de maîtrise de géographie sous la directeur du
Professeur Michel Boko, Université Nationale du Bénin, UNB/FLASH/DGAT ; 77 pages.
Seyigona, Z. 2002 : « Analyse des propriétés spatiales des formation arborées du bassin versant de
la Térou et leurs relations avec les processus hydrologiques de versant». Mémoire de Maîtrise en
Géographie sous la direction du Professeur Michel Boko, Université d’Abomey-Calavi, Bénin, soutenu
en mai 2002, 108 pages.
DEA :
Rissons M., 1991 : « Information spatialisée hydrologique : exemple du bassin versant de la Peyne
». D.E.A. National d'Hydrologie, professeur encadrant Claude Bocquillon, Université des Sciences et
Techniques du Languedoc, Montpellier, septembre 1991.
Seyigona, Z. 2003 : « ? ». Mémoire de DEA en Géographie sous la direction du Professeur Michel
Boko, Université d’Abomey-Calavi, Bénin, soutenu en juin 2003, 150 pages.
DOCTORAT :
Dussarrat, Béatrice, 1994 : « Structure et fonctionnement des aquifères de socle altéré en zone
tropicale d'altitude : cas du bassin de Mahitsy (hautes terres de Madagascar) ». Thèse de Doctorat,
Directeur de thèse Grillot J.-C., Université de Montpellier 2, Montpellier, 1994, 171 p., 43 ref.
Gourguen Davtian, 1998: « Analyse des données et cartographies automatique : application aux
principales variables climatiques du versant Méditerranéen du Maghreb». Thèse de Doctorat en
Géographie, professeur encadrant Jean-Pierre Laborde, Université de Nice, Septembre 1998.
Pierre Serrat, 2001 : “Genèse et dynamique d’un système fluvial méditerranéen: le bassin de
l’Agly”, 2 t , 653 p. et annexes 135 p., (mention TH et félicitations à l’unanimité), soutenue en janvier
2000. Lauréat du prix Henri Million de la Société Hydrotechnique de France (SHF) en 2002.
Lawin, Emmanuel, 2007: « Analyse climatologique et statistique du régime pluviométrique de la
Haute Vallée de l’Ouémé à partir des données pluviographiques AMMA-CATCH ». Professeur encadrant
Abel AFOUDA, Université d’Abomey-.Thèse de Doctorat en co-tutelle internationale entre l’Institut
National Polytechnique de Grenoble (INP Grenoble – France) et l’Université d’Abomey-Calavi (UAC –
Bénin), soutenue le 7 décembre 2007.
Adeaga, Olusegun 2009: “Modelling Rainfall-Runoff Relationship in Ungauged Basins: A Case
Study of Yewa Basin Nigeria”. Professeur encadrant Lekan OYEBANDE, University of Lagos, Nigeria,
2009.
Nathalie Thommeret, 2012: « Analyse spatiale de réseaux de ravines hiérarchisées à partir de MNT
à différentes résolutions ; Applications aux badlands de Draix (Alpes de Haute-Provence) » .Thèse de
Doctorat, sous la co-direction de Brigitte Kaiser (UMR 8591, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et
Christian Puech (UMR TETIS, Cemagref), soutenue le 4 avril 2012.
34
Cours et formations :
Christian Depraetere : « MNT et géomorphométrie ». DEA de Géomorphologie : relief, dynamique
de la surface et risques naturels, 2004-2005, Universités de Paris 1, Paris 4, Paris 7, Paris 12, Responsable
: Monsieur Bernard DUMAS et Madame Monique FORT
Christian Depraetere, Serge Riazanoff : « Hydrogéomorphométrie et éléments d’évaluation du
fonctionnement et du risque hydrologique à partir de MNT ». Institut de Géographie, Cours Master SIG
(Catherine Mering), Université Paris VII Sorbonne, (3 heures) 20 novembre 2009.
Environ vingt cinq formations de 2 à 5 jours organisées entre 1989 et 2005 ont permis d’initier
environ 200 étudiants, ingénieurs, chercheurs du domaine public ou privé aux applications hydrologiques
des MNT sur la base de l’outil DEMIURGE et d’un SIG commercial en l’occurence MapInfo :
Plusieurs sessions de formation au Laboratoire d’Hydrologie de l’ORSTOM à Montpellier
entre 1989 et 1991.
1991: Guadeloupe, représentation ORSTOM, du 22 au 25 septembre 1991.
1991: Martinique, représentation ORSTOM, du 29 septembre au 2 octobre 1991.
1991: Alger, Algérie, Agence Nationale des Ressources Hydrauliques (ANRH) , 26 au 29
octobre 1991. Pour le compte de la Banque Mondiale à la demande de Serge Pieyns
(Organisation Mondiale de la Météorologie, Genève).
1992: Tananarive, Madagascar, l’INIFRA Institut National de l’Infrastructure, 2 au 5 mai.
1992: Pietermaritzburg, Afrique du sud, Université du Natal, 27 et 28 juin 1992. Agricultural
Engineering Department, Pietermaritzburg. Financement de la Water Research Commission,
Pretoria, Afrique du Sud.
1993: Tananarive, Madagascar, LRSAE, 30 mars au 2 avril 1993 (9 participants).
1993: Montpellier, France, Laboratoire d’Hydrologie de Montpellier du 12 au 15 janvier 1993.
1994: Montpellier, France, Laboratoire d’Hydrologie de Montpellier, 24 au 28 janvier 1994 :
session de formation pour les responsables SIG des Parc Nationaux. Financement des Parcs
Nationaux à la demande du responsable SIG Monsieur Jacques Claudin (11 participants).
1994: Curepipe, Île Maurice, Mauritian Sugar Industry MSIRI, 5 au 8 décembre 1994.
Financement MSIRI et Central Water Authority (7 participants).
1996: Cotonou, Bénin, Direction de l’Hydraulique du 26 fevrier au 1 mars 1996 (13
participants).
1996: Tunis, Tunisie, IRESA/DTIS, 20 au 25 mai 1996. Financement IRD Tunisie (11
participants).
1996: Montpellier, France, Laboratoire d’Hydrologie de l’ORSTOM. Février 1997.
1997: Cotonou, Direction de l’Hydraulique, 25 et 26 septembre 1997 (12 participants).
1997: Abidjan, Côte d’Ivoire, Université de Cocody du 17 au 21 novembre 1997, Financement
de l’Université de Cocody (14 participants).
1999: Nice, du 5 au 8 janvier 1999. Financement Université de Nice et de l’UPRESA 6046 du
CNRS « Analyse spatiale » à la demande du Professeur Pierre Laborde (8 participants).
1999: Montpellier, France, Laboratoire d’Hydrologie de l’ORSTOM, 12 au 16 avril 1999.
1999: Beyrouth, Liban, Université Saint-Joseph du 15 au 18 juin 1999. Financement projet
MEDHYCOS (20 participants).
2005: Sophia, Bulgarie, juillet 2005, Direction de la Météorologie et de l’hydrologie.
Financement projet BALWOIS (10 participants).
35
Logiciels et Base de données:
Depraetere C., 1987a : « Manuel d’utilisation du logiciel TOPO_SCANNEUR ». Activité
ANGEO, Analyse Géomorphométrique, Service des Cartes aux Moyennes Echelles, Institut
Géographique National, septembre 1987. (calculs de plans dérivés du MNT dont mesures de courbures,
84 pages dont listing du programme informatique écrit en PL1) , août 1987.
Depraetere C., 1987b : « Manuel d’utilisation du logiciel TOPO_EXPERT». Activité ANGEO,
Analyse Géomorphométrique, Service des Cartes aux Moyennes Echelles, Institut Géographique
National, septembre 1987. (Analyse en Composantes Principales et classification par la méthode des
dendrogrammes, 19 pages dont listing du programme informatique écrit en PL1), août 1987.
Depraetere C., 1989 : « LAMONT (Logiciel d’Applications des Modèles Numériques de Terrain)
». Notice OVNIh n°4, Laboratoire d'Hydrologie, ORSTOM, centre de Montpellier, août 1989 (intégré
dans DEMIURGE 2,0 en 1992).
Depraetere C., 1990 : « TOPOLOG : Logiciel de saisie et de planimétrage à partir de table à
numériser ». Notice OVNIh n°5, Laboratoire d'Hydrologie, ORSTOM, centre de Montpellier, juin 1990
(intégré dans DEMIURGE 2,0 en 1992).
Depraetere C. 1990 : « OROLOG logiciel d'interpolation de MNT à partir de courbes de niveau
numérisées ». Notice OVNIH n°6, juillet 1990, Laboratoire d'Hydrologie de l'ORSTOM, Montpellier
(intégré depuis dans DEMIURGE 2,0 en 1994).
Christian Depraetere, 1992 : « Le logiciel NISSOLOG : base de données insulaires mondiales de
toutes îles de plus de 100 km² ». Laboratoire de Recherche sur les Systèmes Aquatiques et leur
Environnement (LRSAE), CNRE/ORSTOM, Antananarivo, mai 1992.
Depraetere C., 1993 : « TOPASE : TOPographie Appliquée à la Simulation des Ecoulements :
module de simulation des écoulements à partir de MNT ». Laboratoire de Recherches sur les Systèmes
Aquatiques et leur Environnement LRSAE, CNRE/ORSTOM, Antananarivo, Madagascar, janvier 1993
(intégré dans DEMIURGE 2,0).
Christian Depraetere, 1994 : « MALACCA, Madagascar Lacs Catalogue ». Laboratoire de
Recherches sur les Systèmes Aquatiques et leur Environnement (LRSAE), CNRE/ORSTOM, mars 1994,
Antananarivo, Madagascar.
Depraetere C., 1994 : DEMIURGE version 2.0, Chaîne de production et de traitement des modèles
numériques de terrain. (logiciels TOPOLOG, OROLOG et LAMONT sur disquette), Collection
LogORSTOM, édition de l’ORSTOM, 153 pages. . Le logiciel version 3 a été déposé à l’Agence pour la
Protection des Programmes (119 rue de Flandres, 75019 Paris) le 15/12/1993 (PV de dépôt n° 0585 349 9
:53, avec pour numéro de logiciel 93-50-006-00).
Depraetere C., 2004 : BDNUM, « Base de données des pluviogrammes papiers numérisés des 6
stations synoptique du Bénin sur la période 1962-2004 ». En collaboration avec la Direction de la
Météorologie du Bénin à Cotonou, dans le cadre du Programme CATCH/AMMA, sur financement du
projet IMPETUS Université de Cologne, Allemagne, Novembre 1984.
Depraetere C., Arthur L. Dahl, Francine Kershaw, 2010: “Global Islands Database (GID)”77
. World
Conservation Monitoring Centre (WCMC), United Nations Environmental Program (UNEP), Cambridge,
United Kingdom. Mise en ligne sur la toile en février 2010. Financement du Gouvernement Italien.
77 Données sur 180.495 îles, dont inventaire exhaustif de 116.103 îles de plus de 0,06 km² soit une superficie de 7 .735.108 km². Les informations portent sur la toponymie, la planimétrie, la topographie, le rattachement politique, la population, les écosystèmes, la géologie et le climat.
Chaque île est associée à un code unique.
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Organisations de Séminaire, Atelier ou colloque :
Juin 1987 : Séminaire « applications des MNT ». Service des Cartes aux Moyennes Echelles, IGN,
Saint-Mandé, juin 1987.
Janvier 1991 : Séminaire et formation à l'utilisation du modèle ACRU2 (invités Roland Schulze,
Ken Tarboton de l’Université du Natal à Pietermaritzburg, Afrique du sud). Laboratoire d’Hydrologie de
l’ORSTOM en collaboration avec le Laboratoire d'Hydrologie Mathématique de l'université des Sciences
et Techniques du Languedoc., 22-24 janvier 1991 (formation pour 17 personnes dont 5 ORSTOM).
Juin 2002 : Atelier de restitution des données et des résultats auprès des partenaires béninois
partenaires (Direction de l’Hydraulique, Direction de la Météorologie, Université d’Abomey-Calavi,
Ambassade de France) et autres partenaires (projet allemand IMPETUS, Agence Française de
Développement AFD/MAE, coopération danoise DANIDA) le 27 juin 2002 à Cotonou.
Septembre 2014 : Membre du comité d’organisation de la prochaine conférence ISISA à Penghu
(îles Pescadores) à Taiwan, 22 au 27 septembre 2014, responsable de la session
« Nissology/Nissologie »78
en collaboration avec Nathalie Bernardie-Tahir et Godfrey Baldacchino.
78
ISISA International Small Island Studies Association, cf. http://isisa.maui.hawaii.edu/?s=conf_gen,
http://2014isisa.npu.edu.tw/island/.
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