Joseph ANTOINEJacques GUIAUX
ComptabilitéApprentissage programmé avec tests et corrigés
9e éditionentièrement revue
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rigés
& Comptabilité, contrôle finance
Pour comprendre la comptabilité complète
d’une entreprise individuelleou d’une SPRLU
COURS
Comptabilité
Comptabilité, contrôle finance&Joseph ANTOINE, Dépliant «Plan comptable minimum normalisé», 7e édition
Joseph ANTOINE, Jacques GUIAUX, Comptabilité - Apprentissage programmé avec tests et corrigés, (3 tomes), 9e édition
Joseph ANTOINE, Catherine DENDAUW, Rose-Marie DEHAN-MAROYE Traité de comptabilisation - Répertoire documenté des imputations, 3e édition
Joseph ANTOINE, avec la collaboration de Stéphane MERCIER, Lexique thématique de la comptabilité - Dictionnaire spécialisé explicatif, 8e édition
Joseph ANTOINE, Marie-Claire CAPIAU-HUART, Dictionnaire des marchés financiers, Plus de 2000 termes et expressions expliqués et traduits en cinq langues : anglais, allemand, espagnol, italien,
néerlandais, 2e édition
David BRAULT, Gérer les crises financières dans les entreprises. Se préparer et anticiper !
David BRAULT, Les 100 premiers jours d’une opération de fusion-acquisition. Réussir son intégration
Claude BROQUET †, Robert COBBAUT, Roland GILLET, André van den BERG, Gestion de portefeuille, 4e édition
Robert COBBAUT, Roland GILLET, Georges HÜBNER, La gestion de portefeuille. Instruments, stratégie et performance
Karine CERRADA, Yves DE RONGÉ, Michel DE WOLF, Michel GATZ, Comptabilité et analyse des états financiers. Principes et applications, 3e édition
Aswath DAMODARAN, Finance d’entreprise. Théorie et pratique, 2e édition
Aswath DAMODARAN, Pratique de la finance d’entreprise
Laurence DEKLERCK, Philippe MEURÉE, Manuel pratique d’impôt des sociétés, 7e édition
Yves DE RONGÉ, Comptabilité de gestion, 3e édition
Larbi DOHNI, Carol HAINAUT, Les taux de change. Approches économiques et financières
Michel DUBOIS, Isabelle GIRERD-POTIN, Exercices de théorie financière et de gestion de portefeuille. Avec CD-Rom
Mahmoud EL-GAMAL, Finance islamique. Aspects légaux, économiques et pratiques
Louis ESCH, Robert KIEFFER, Thierry LOPEZ, Asset & Risk Management. La finance orientée «Risques». Avec CD-Rom
Fabienne GUERRA, Comptabilité managériale. Le système d’information comptable. Volume 1 - Mise en place
Fabienne GUERRA, Comptabilité managériale. Le système d’information comptable. Volume 2 - Fonctionnement des comptes
Fabienne GUERRA, Comptabilité managériale. Le système d’information comptable. Volume 3 - Règles d’évaluation
Fabienne GUERRA, Comptabilité managériale. L’utilisation du système d’information comptable. Volume 4 - Diagnostic externe
Fabienne GUERRA, Pilotage stratégique de l’entreprise. Le rôle du tableau de bord prospectif
Octave JOKUNG NGUÉNA, Mathématiques et gestion financière. Applications avec exercices corrigés
Daniel JUSTENS, Michaël SCHYNS, Théorie stochastique de la décision d’investissement. Avec un CD-Rom
Philippe KNEIPE, Trésorerie et finance d’entreprise
Éric STÉPHANY, La relation capital-risque/PME
Benoît PIGÉ (Sous la direction de), Qualité de l’audit. Enjeux de l’audit interne et externe pour la gouvernance des organisations
Allen WHITE, La consolidation directe. Principes de base, 4e édition
© De Boeck Supérieur s.a., 2014 9e édition Fond Jean Pâques, 4 – 1348 Louvain-la-Neuve
Tous droits réservés pour tous pays. Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie) partiellement ou
totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.
Imprimé en Belgique
Dépôt légal : Bibliothèque nationale, Paris : juin 2014 ISSN 1373-0150 Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles: 2014/0074/016 ISBN 978-2-8041-8314-1
Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web : www.deboeck.com
Joseph ANTOINEJacques GUIAUX
ComptabilitéApprentissage programmé avec tests et corrigés
9e éditionentièrement revue
& Comptabilité, contrôle finance
COURS
OBJECTIF GENERAL DE CET ENSEMBLE PEDAGOGIQUE
La comptabilité générale(aussi appelée comptabilitéfinancière) a pour fonctions
1° de faire apparaîtrela situation patrimoniale(c'est-à-dire active et passive)de l’entrepris déterminée ;
e à une date
de déterminerle résultat de l’activitéde ladite entrepr pour une période déterminée
is e
2°
Elle utilise à ces fins :
les comptes de bilan
et
les comptes de résultats
… pour aboutir aux
DEUX ÉTATS FINANCIERS
BILAN et COMPTE DE RÉSULTATS
Cet ouvrage a pour OBJECTIF ESSENTIEL d’apprendre a enregistrer correctement lesoperations de l’entreprise qui aboutissent aux deux etats financiers de synthese quiconstituent, avec l’annexe, la trilogie des comptes annuels.
CET OUVRAGE RÉPOND, À DES DEGRÉS DIVERS,À TOUS LES BESOINS DE FORMATION
EN MATIÈRE D’INITIATION À LA COMPTABILITÉ GÉNÉRALE
parce que
le processus général de cheminement de la matière,utilisé en vue d’atteindre l’objectif essentiel,
reste le mêmequels que soient
Seuls peuvent en effet varier
le rythme d’enseignementet
les degrés d’approfondissement des matières.
le niveauet
la finalitéde l’enseignement de la comptabilité.
4
TABLE DES MATIERES
Tomes1 2 3
Cours Tests Corriges
Objectif general de cet ensemble pedagogique 4
Table des matieres 5
Introduction 7• Public vise 7• Structure de l’ouvrage 7• Informations et conseils pour une etude fructueuse 7
I. Qu’est-ce qui caracterise un cours programme ? 8II. Comment la matiere est-elle presentee ? 8
III. Quelles sont les differentes modalites d’utilisation du materiel ? 9IV. Quelle est la marche a suivre pour l’etude de la matiere contenue dans une etape ? 10V. Quid des tests ? 10
VI. Avertissement aux autodidactes 12VII. Nouveaute. Les particularites relatives a la SPRLU 12
• Exemple de tenue du cahier de travail 14
Premiere partie : THEORIE COMPTABLE FONDAMENTALE 15Initiation aux mecanismes et au cycle comptables
Numerodes
etapes Section 1 : APPROCHE PATRIMONIALE 16
Chapitre I — LE BILAN, SES POSTES ET SES RUBRIQUES 16
1 Les elements constitutifs du bilan du point de vue comptable, juridiqueet economique 16 3 3
2 Fonds propres et fonds de tiers ou La diversification des ressources 28 7 43 Les rubriques comptables et economiques du bilan 35 9 5
Chapitre II — COMPTES, JOURNAL, BALANCE, CYCLE COMPTABLE 40
4 L’ouverture et le fonctionnement des comptes 40 12 55 La cloture des comptes 49 14 66 La classification des comptes et le plan comptable 587 Le journal et le grand-livre 61 16 78 La balance de verification et par soldes 70 20 89 Test de revision (sur les etapes 1 a 8) 75
Synthese : Schema analytique du cycle comptable elementaireselon l’approche bilantaire 77
Section 2 : APPROCHE DU RESULTAT 78
10 La determination et la presentation du resultat avant impots dans uneentreprise individuelle de prestation de services 79 24 9
11 La determination du resultat d’exploitation avant impots dans une entrepriseindividuelle de negoce
91 28 10
12 La determination et la presentation du resultat apres impotsdans une entreprise de negoce constituee en SPRLU 101 32 11
Tableaux de synthese•Comptes annuels 107•Traduction des equations comptables en termes d’imputations dans
les comptes de bilan et de resultats et d’inscriptions au journal 108• Traduction en comptabilite en partie double de la serie complete
des equations d’analyse des operations 10813 L’affectation du resultat (approche didactique et elementaire) 110 36 1314 Exercice recapitulatif 117
RECAPITULATIF DES MATIERES DE LA PREMIERE PARTIE 128
5
Tomes1 2 3
Cours Tests Corriges
Deuxieme partie : ETUDE DES COMPTES USUELS 129Enregistrement des operations en cours d’exercice
15 La taxe sur la valeur ajoutee 130 38 14
16 Les comptes de frais d’etablissement et d’actifs immobilises 141 40 1517 Les comptes collectifs et individuels – Les grands-livres auxiliaires –
Les creances et les dettes en compte 150 42 1618 Les effets de commerce et les prets et emprunts 160 46 18
19 Les valeurs disponibles 174 50 20
20 Les comptes de resultats (Developpement) 181 52 21
21 L’entreprise individuelle et son exploitant —- La SPRLU et son associe gerant 195 58 22
22 Test de revision (sur les etapes 15 a 20) 215
RECAPITULATIF DES MATIERES DE LA DEUXIEME PARTIE 216
Troisieme partie : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE 217Ecritures d’inventaire
23 Chapitre I — LE PRINCIPE DES REGULARISATIONS EN FIN D’EXERCICESon application dans le cas ou aucun compte nouveau ne doitetre ouvert
218 60 22
Chapitre II — LES CORRECTIONS DES AUTRES COMPTES DE L’ACTIF(entraınant l’ouverture des comptes correctifs d’actif)
226
24 Les amortissements 226 62 23
25 Les reductions de valeur 240 66 25
Chapitre III — LE RATTACHEMENT a L’EXERCICE DES CHARGESET DES PRODUITS(entraınant l’ouverture des Comptes de regularisationet de Produits a recevoir)
248
26 Les charges a reporter 248 70 2627 Les autres comptes de regularisation (Produits acquis,
Charges a imputer, Produits a reporter) et le compte Produits a recevoir 254 72 2728 Test de revision (sur les etapes 23 a 28) 265
RECAPITULATIF DES MATIERES DE LA TROISIEME PARTIE 266
SYNTHESE FINALE 267INDEX ALPHABETIQUE 269TABLEAUX ANNEXES
• Encarts : PLAN COMPTABLE DIDACTIQUE ELEMENTAIRE + CACHE• Couverture : MODELE ABREGE DE COMPTES ANNUELS
– Schema du bilan apres repartition 82– Schema du compte de resultats 81
Table du gain (ou de la perte) relatif(ve) 76Tableau recapitulatif des resultats des tests 77Modele de cahier de travail 272
TABLE DES MATIERES 5 2 2HORS-TEXTESTableau recapitulatif des utilisations possibles des quatre publications de J. Antoine et al. 273Information sur le depliant « Plan comptable minimum normalise » (PCMN) 273Caracteristiques du Traite de comptabilisation — Repertoire documentedes imputations(a) 33Caracteristiques et page specimen du Lexique thematique de la comptabilite(b) 78Pages specimen du Traite de comptabilisation 29Table des themes du Lexique thematique de la comptabilite — Dictionnairespecialise explicatif 80
(a) Traite de comptabilisation — Repertoire documente des imputations, par J. ANTOINE, R.-M. DEHAN-MAROYE et C. DENDAUW, De Boeck &Larcier, 2e ed., 2007.
(b) Lexique thematique de la comptabilite — Dictionnaire specialise explicatif, par J. ANTOINE avec la collaboration de S. MERCIER, De Boeck, 8e
ed., 2008.
6
INTRODUCTIONÀ LIRE ATTENTIVEMENT AVANT DE COMMENCER L’APPRENTISSAGE
PUBLIC VISE
Cette initiation a la comptabilite est destinee a tous ceux qui doivent assimiler lesprincipes fondamentaux de la comptabilite.L’enumeration des categories de ces candidats apprenants se trouve en quatrieme de couverture.
Lorsqu’elle est concue dans sa version maximaliste constituee de la trilogie suivante« 1° le cours contenant les sequences programmees, precedees des objectifs de formation et suiviesd’une synthese et d’un glossaire; 2° les epreuves d’encadrement composees des pretests et des post-tests; 3° le corrige des tests »,l’instruction programmee est l’outil de formation continue le plus performantpour les autodidactes.Comme support d’enseignement, un cours programme s’integre parfaitementdans tout processus d’apprentissage. En effet, cette methode essentiellement ac-tive et individuelle peut etre combinee harmonieusement avec l’intervention del’enseignant, en la precedant (preparation programmee) et/ou en la prolongeant (de-voir programme).Le caractere performant de la methode est evoque au dos de l’ouvrage.
Dans ces cas, l’economie de temps realisee dans l’acquisition des notions de basepermet de consacrer davantage de temps aux commentaires appropries, aux ex-poses de synthese et a l’approfondissement de la matiere, a partir d’applications.
STRUCTURE DE L’OUVRAGECet outil pedagogique se compose de trois tomes : le cours proprement dit, les testset les corriges des tests.1. LE COURS PROPREMENT DIT :
— est redige principalement sous la forme de sequences programmees ap-pelees etapes;
— chaque sequence est suivie d’une synthese et d’une liste de mots-cles formantglossaire d’etape :– la synthese constitue le resume de l’apport theorique de l’etape et com-
prend eventuellement un ou plusieurs tableaux recapitulatifs;– le glossaire reprend la definition des notions, concepts et termes techniques
nouveaux apparus dans l’etape(a).2. LES TESTS sont presentes sous la forme de pretests et de post-tests, a utiliser
suivant les modalites decrites dans la presente introduction.
3. LES CORRIGES DES TESTS permettent aux apprenants de controler leursreponses.Les feuilles de tests peuvent etre detachees afin de permettre de juxtaposer lagrille des reponses a celle de la solution type.
INFORMATIONS ET CONSEILSPOUR UNE ETUDE FRUCTUEUSECet outil pedagogique constitue une premiere prise de contact avec l’enseignement pro-gramme.Une methode ne peut etre appreciee a sa juste valeur que si elle est d’abord clairementexpliquee puis correctement appliquee.Tel est donc le but poursuivi par les informations et les conseils ci-apres, fondes sur lesenseignements de l’experience.
(a) Certaines definitions sont reprises du Lexique thematique de la comptabilite, op. cit. et/ou du Traite decomptabilisation, op. cit.
7
I Qu’est-ce qui caracterise un cours programme ?Un cours programme presente, exterieurement, quatre caracteristiques(a).
1. Comme pour tout autre enseignement, la matiere est divisee en lecons (qui sont ap-pelees « etapes » dans cet ouvrage) : celles-ci sont constituees de nombreux elements(mailles ou items) souvent de moindre ampleur que les paragraphes des manuelshabituels.
2. Le texte sollicite constamment des reponses effectives chez l’apprenant, qui doitainsi apporter les preuves qu’il a compris la matiere; l’activite est donc constantepuisque chaque item contient des questions auxquelles il convient de repondre.La difficulte est toutefois progressive : il ne faut pas se laisser influencer par lafacilite des premiers items et, de ce fait, adopter un rythme trop rapide, nuisible a ladecantation des notions nouvelles; on risque alors de devoir revenir trop souventen arriere.
3. Les questions posees sont immediatement suivies des solutions correctes, parfoisaccompagnees de commentaires.
4. Le rythme d’apprentissage est individuel : chacun progresse a sa cadence, s’accor-dant des pauses ou operant des retours en arriere selon ses besoins.
II Comment la matiere est-elle presentee ?1. Enchaınement logique des elements constitutifs du programme
La representation graphique de sa structure est donnee au verso de la page decouverture et fait clairement reference au decoupage en parties, sections et etapes.Ce schema illustre le caractere concentrique de l’approche pedagogique par couchessuccessives.
2. Les etapes et leurs objectifs• Le cours est subdivise en 28 etapes d’apprentissage (cf. table des matieres) :
celles-ci se repartissent en 23 sequences entierement programmees, 3 tests recapi-tulatifs sous la forme de questions a choix multiple, un exercice resolu en methodeprogrammee et 2 sequences non programmees.
• Au debut de chaque etape, une liste d’objectifs est presentee : ces objectifsexpriment le but de chaque etape et precisent la nature des comportements quel’apprenant doit normalement etre a meme de produire apres l’etude.Il est en effet interessant que les apprenants connaissent les objectifs d’un ensei-gnement avant de s’y engager : on a plus de chance d’atteindre un objectif quel’on connaıt qu’un objectif que l’on ignore.C’est la raison pour laquelle les objectifs d’un cours programme sont clairementannonces(b).Ces objectifs sont formules en termes de comportements par une petite phrasequi comporte :1) un verbe d’action (et les complements d’objet eventuels);
2) des complements circonstanciels car la situation (dans laquelle l’activite devra seproduire) a souvent une influence sur la performance;
3) des adverbes ou des expressions precisant les exigences vis-a-vis de l’action (vitesse,precision, pourcentages de reussite).
Des objectifs qui presentent la premiere caracteristique, on dira qu’ils sont compor-tementaux; de ceux qui repondent en outre aux deux autres criteres, on dira qu’ilssont operationnels.
• A partir de l’etape 10, figure, sous le titre de l’etape, la liste des comptes nou-veaux (avec indice) dont le fonctionnement est etudie dans ladite etape.
3. Decoupage de la matiere dans le cadre d’une etape d’apprentissageLa matiere traitee sous la forme programmee est subdivisee en fragments d’infor-mation, appeles items, suivis de questions et ranges dans un certain ordre.
(a) Cf. D. LECLERQ, J. DONNAY, R. DE BAL, P. LAMBRECHT, Construire un cours programme, Bruxelles,Labor, 1976, 2e ed.
(b) Quelquefois les objectifs n’evoquent rien dans l’esprit des apprenants, tout simplement parce qu’ilsne connaissent pas la matiere.Qu’a cela ne tienne, l’apprenant ne sera pas deroute par cette ignorance tout a fait passagere. Une foisengage dans l’etape, il fera, chaque fois qu’il aura le sentiment d’avoir boucle une partie de l’etape,un bref retour vers les objectifs et se rendra compte de la mesure dans laquelle il les a deja atteints, dumoins en partie.
8
III Quelles sont les differentes modalites d’utilisation du cours ?
1. Pour un apprenant debutant
On peut denombrer trois manieres de suivre le cours, qui varient en fonction destemperaments et des motivations des differents types d’apprenants.
mesure des connaissances initiales—
Phases de travail
prise de connaissance des objectifs
informations nouvelles, compréhen-sion de la matière, assimilation pro-gressive et synthèse
contrôle de l’acquis
pressés raisonnables
1 Objectifs
perfectionnistes
—
—
—
1 Objectifs
1 Prétest
2 Objectifs
3 Cours2 Cours 2 Cours
Post-test4Post-test3
Types d’apprenants
Selon le type d’apprenant, les sequences 1 et 2 ou 1 a 3 ou 1 a 4 s’appliquent achaque etape du cours prise individuellement.
2. Pour un apprenant non debutantqui desire verifier son acquis prealablement a une formation plus approfondie, lamethode proposee permet a l’apprenant d’optimaliser l’emploi du temps con-sacre a l’etude en lui evitant de s’attarder a la revision d’elements deja connus.Les modes operatoires decrits ci-apres doivent etre appliques etape par etape, aufur et a mesure de la progression de l’apprenant dans le cours.
Voie express(a)
1° prendre connaissance des objectifs de l’étape;2° passer le pré-test et s’évaluer à l’aide du corrigé;si le résultat est satisfaisant (par exemple, 18/20*), continuer.Voie rapide(a)
1° relire les objectifs de l’étape;2° assimiler la synthèse et lire attentivement le glossaire de l’étape;3° passer le post-test de l’étape;continuer si le résultat atteint 18/20(b).Voie lenteen cas de résultat insuffisant, appliquer le mode opératoire suivant :1° lecture avec cache de la séquence programmée;2° assimilation de la synthèse et contrôle de la connaissance de la signification des mots
du glossaire;3° passer le post-test, à réussir si possible avec 20/20(b).Si non, rechercher les causes de l’échec par l’examen critique des erreurs commises.
NB. Les modes opératoires décrits ci-dessus ne s’appliquent pas aux étapes 6, 13 et 14 qui doivent être vuesin extenso.
3. Pour les remediationsPremier mode operatoireS’il s’agit d’une remise a niveau d’ensemble (par exemple a l’occasion d’un rattrapageou de la preparation d’un examen de repechage), adopter le rythme « perfection-nistes », afin de pouvoir mesurer l’efficacite de la fonction remediatrice du courspar l’appreciation de l’ampleur du gain relatif(c).Deuxieme mode operatoireS’il s’agit de la revision d’un sujet de la matiere non compris ou insuffisamment assi-mile, appliquer le rythme « perfectionnistes » a la seule etape traitant du sujet.
(a) Une de ces deux methodes peut evidemment aussi etre appliquee comme prerequis a des journees deformation acceleree pour cadres et personnel non financiers des entreprises et associations.
(b) Les seuils de 18/20 et 20/20, proposes dans une perspective maximaliste, concernent un apprenantde type perfectionniste.L’apprenant moins exigeant quant au niveau de ses performances peut evidemment se fixer desobjectifs moins ambitieux.
(c) Cf. infra sub VI.3.
9
IV Quelle est la marche a suivre pour l’etude de la matiere contenuedans la sequence programmee d’une etape ?
1. Recouvrir la page du livre a l’aide du cacheet le deplacer jusqu’a l’apparition d’un trait horizontal continu ou interrompu.
2. Lire attentivement le texte de l’item apparaissant au-dessus du cache.3. Dans la plupart des cas, il y a, apres chaque item, quelque chose a faire.
Une ou plusieurs questions sont en effet posees dans chaque item : il s’agit, soitd’une question a choix multiple, soit d’un texte a completer par le (ou les) mot(s)approprie(s).Repondre toujours, avant de deplacer le cache, a la (aux) question(s) posee(s), dansle cahier de travail(a) ou sur une feuille separee.Les apprenants « presses » — dont il est question au point III ci-dessus sous le titre « Modalites d’utilisationdu cours » — se dispenseront generalement de la tenue de ce cahier, se contentant de repondre oralement a laplupart des questions; par contre, les apprenants « raisonnables » tiendront soigneusement ce cahier tandis queles « perfectionnistes », en plus de la tenue « raisonnable » du cahier, utiliseront la colonne « Observations »du cahier pour y porter par un symbole de leur choix la mention de la non-reussite de l’item. Une fois l’etapeterminee, ils pourront ainsi porter une nouvelle fois toute leur attention sur les items non reussis.
4. Apres avoir repondu, faire glisser le cache jusqu’au prochain trait continu ou in-terrompu et comparer l’essai a la reponse exacte. Celle-ci apparaıt, suivant le cas,dans la marge de l’item suivant, si le trait est continu(b), ou sous le trait interrompu.En cas de reponse correcte, continuer.En cas de reponse erronee, essayer de comprendre pourquoi, en relisant les itemsprecedents, et corriger la reponse avant de continuer.Attention ! Il ne s’agit ni d’un test ni d’une course. L’apprenant a tout son temps. Les questions ne sontjamais des pieges ni des devinettes.
V Comment obtenir le meilleur rendement de l’apprentissage ?Si l’apprenant a bien travaille le texte programme, il n’eprouvera aucune difficultea comprendre puis a memoriser le contenu des syntheses d’etape.S’il rencontre une difficulte de vocabulaire, il consultera le glossaire de fin d’etape.Les mots du glossaire, qui aura deja peut-etre ete consulte pendant le travail sur letexte programme, doivent etre etudies systematiquement : en effet, ces termes tech-niques font partie du jargon comptable qu’il convient d’apprendre a manier avecaisance; c’est d’ailleurs pour permettre a l’apprenant de fixer les notions nouvellesde terminologie que les definitions des termes et concepts ont ete placees a la fin dechaque etape et non dans un lexique en fin d’ouvrage.A la fin de chaque partie du cours, est presentee une synthese de la partie, rappelantles objectifs generaux poursuivis ainsi que le cheminement de la matiere a traversles differentes etapes.Il est vivement conseille de saisir l’occasion de la lecture attentive de ces textes pourfaire le point du niveau d’assimilation du contenu de la partie.
VI Quid des tests ?
1. Finalite respective des pretests et des post-testsLes tests ont pour but de montrer dans quelle mesure la matiere a ete assimilee,conformement aux objectifs formules au debut de chaque etape.Pretests et post-tests sont appeles a mesurer les memes connaissances.La difference des resultats aux pretests et aux post-tests doit permettre d’apprecier laprogression des apprenants comme cela sera expose en detail au point 3 ci-dessous.
2. Attention aux differents types de questions !Chaque categorie de questions requiert une reponse de type different.
(a) Un modele de cahier de travail se trouve a la page 14. En outre, un trace vierge dudit cahier – pouvantservir de cliche pour la reproduction des feuilles appelees a constituer ce cahier de travail – se trouveen page 272.
(b) A certains endroits, le trait continu separant deux items apparaıt sous la forme d’un filet double;celui-ci annonce le passage a une nouvelle sequence d’apprentissage.Avant de franchir ce double trait, l’apprenant peut donc faire une courte pause.
10
TYPOLOGIE DES QUESTIONSMODALITeS DE RePONSE (a) (b)
Appellations En quoi elles consistent
Questions fermees L’apprenant choisit une solution parmiplusieurs solutions proposees.
Repondre par un numero dans la grille.
ouQuestions
a choix multipleExemple (frequent) : « VRAI ou FAUX ».Une affirmation est enoncee; il faut dire si elle estvraie ou fausse.
Repondre par 1 si l’affirmation est vraie et par2 si elle est fausse.
Questionsouvertes
Exemples :— une phrase doit etre completee par un ou plu-
sieurs mots;— on demande de calculer un montant;
Inscrire le texte manquant sur les pointillesplaces, soit en fin de ligne, soit a droite desquestions, soit encore en dessous de celles-ci.
ou — on demande de transcrire l’intitule d’un compte adebiter ou a crediter dans le cadre de la passationd’un article de journal;
Questionsa construction
de reponse
— on demande un montant de plusieurs chiffres; Inscrire les reponses sous la grille, c’est-a-diresur le pointille situe en dessous du carre.
— questions semblables a celles posees dans les exa-mens traditionnels.
Inscrire la reponse dans l’espace libre prevu endessous de la question.
3. Mode de calcul des progres realises
A. Le principe
Grace aux grilles de correction des pretests et post-tests et surtout grace aux tablesde conversion des resultats(c), l’apprenant peut juger de facon tres rapide les progresrealises.Bien entendu, il est toujours possible de se referer au gain absolu (difference depoints entre le post-test et le pretest). Neanmoins, ce gain est peu indicatif de laprogression reelle de l’apprenant.
En effet, en passant de 6 points (au pretest) a 13 points (au post-test), on gagne 7 points (gain absolu), de lameme facon que lorsqu’on passe de 13 points a 20 points.Or ces deux situations sont bien differentes. Pour s’en convaincre, il suffit de calculer le gain relatif par laformule suivante :
gain relatif =gain absolu
gain possible× 100
ou gain absolu = resultat au post-test – resultat au pretest,gain possible = maximum (toujours 20) – resultat au pretest.
Dans les deux exemples ci-dessus, les gains relatifs valent respectivement 50%(7
20 – 6=
714
)et 100%
(car
720 – 13
=77
), pour un meme gain absolu de 7 points.
On calculera de la meme maniere une perte relative.Ainsi, en passant respectivement de 7 et 16 (au pretest) a 5 et 14 (au post-test), la perte absolue est 2 mais laperte relative calculee, suivant la formule
perte relative = perte absoluepretest
est respectivement de27× 100 = 28% et
216
× 100 = 12%.
(a) Chaque fois qu’une reponse est codee, il suffit d’inscrire le chiffre du code dans le cadre de la ligne Rde la grille de reponses situee en bas de page, sous le numero de la question (Q).N.B. Le nombre Code est toujours constitue d’un seul chiffre.
(b) Si un carre de la grille est presente comme suit , ne rien y inscrire car c’est le correcteur qui doit,dans ce cas, codifier la reponse.
(c) Cf. tome Corrige des tests.
11
Les gains relatifs (et les pertes relatives) ont ete calcules (voir table en page 74 duvolume « Tests ») pour tous les cas qui pourraient se presenter quand le pretest et lepost-test sont tous deux notes sur 20 points. C’est pour cette raison que les echellesde conversion du resultat se presentent toutes de 0 a 20 points.
B. L’application
Les resultats obtenus — tant pour les pretests que pour les post-tests — peuvent etreconsignes par l’apprenant dans un tableau recapitulatif (cf. modele en page 77 dutome « Tests »), au fur et a mesure de sa progression. Celui-ci calculera egalementlui-meme ses progres absolu et relatif de meme que, a la fin de chaque partie ducours, les moyennes des gains. Il calculera enfin les moyennes generales.
N.B. Aux tests recapitulatifs 9, 22 et 28, l’apprenant perfectionniste pourra repondre deux fois; illes subira une premiere fois comme pretest avant d’aborder respectivement les etapes 1, 15 et23 et une deuxieme fois comme post-test respectivement apres les etapes 8, 21 et 27.
4. Notation
A. Maxima
Tous les tests doivent etre notes sur 20.Le recueil des corriges contient les tables de conversion appropriees pour ceux destests dont le maximum est different de 20.
B. Resultats a inscrire par le correcteur (par l’apprenant s’il est autodidacte)
Les cases doivent etre completees par le correcteur : par un chiffre 1 si la reponseest correcte, par un chiffre 2 si la reponse est incorrecte. Le code 0 est reserve auxomissions (absence de reponse ou abstention).
C. Decompte des resultats
Le correcteur juxtapose sa grille « resultats » a celle de l’apprenant et barre lesreponses incorrectes; il totalise ensuite les resultats corrects et convertit sur 20.
VII Avertissement aux autodidactes
A l’observateur non averti, il peut paraıtre etrange qu’une initiation a la comptabilitese base sur un systeme de comptabilisation de type classique alors que nous vivonsa l’ere du traitement informatise.
Pour ce qui est de la methode d’enseignement utilisee, le processus d’assimilationde la matiere suit un cheminement aboutissant a des resultats comparables, quelque soit l’age auquel on l’aborde et quel que soit le niveau d’intelligence ou le degrede maturite de l’apprenant. Seul differe le rythme de la progression dans l’etude,lequel depend precisement des facteurs precites.
En ce qui concerne le systeme comptable, les articles du journal et leur report dans lescomptes sont, d’une maniere permanente, le centre de tout raisonnement comptable,quel que soit le systeme d’enregistrement utilise.
VIII Nouveaute
Les particularites relatives a la societe privee a responsabilite limitee uniperson-nelle (SPRLU)Cette matiere est developpee essentiellement dans les etapes 12 et 21 ainsi que dansl’encart « Plan comptable didactique elementaire ».S’inscrivant dans le cadre strict de l’objectif « initiation » de l’ouvrage, ces comple-ments de formation ont ete concus dans le souci de permettre au gerant, associeunique de la SPRLU, de comprendre le langage de son comptable.IL VA DE SOI QUE TOUS LES AUTRES POINTS DE LA MATIERE CONCERNENT AUSSI BIEN L’EN-TREPRISE INDIVIDUELLE QUI A OPTE POUR LA TENUE D’UNE COMPTABILITE COMPLETE,QUE LA SPRLU QUI APPLIQUE CE SYSTEME COMPTABLE POUR SE CONFORMER AU PRES-CRIT DE LA LOI.
12
COURS PROGRAMMÉ
Première partie
THÉORIE COMPTABLE FONDAMENTALE
Deuxième partie
ÉTUDE DES COMPTES USUELS
Troisième partie
TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE
13
EXEMPLE DE TENUE DU CAHIER DE TRAVAIL (debut de l’etape 1)
Items ItemsRéponses Obs.
l’entrepreneurl’entrepreneurespècesnatureapportsdetteapports (ou capitaux)ressourcesmoyens de financemententrepriseentrepreneur100 000300 000400 000valeur exprimée en argentla dettecréanceen billets (ou espèces)immeuble (ou nature)dettesespècesavoirmarchandisesavoirsd’actifd’actifest
de PASSIFressourcesdettesentrepriseentrepreneurà l’actifACTIFdroitecaisseà l’Actifdiminuéaugmenté30 00070 00050 000augmentediminuedescendConstructionsCapitalStock de marchandisesBanqueCaisse=avoirsdettesemploisressources
12
3456
7
8
9
1011
1213
14
15
16
17
181920
2122
232425
2627
Réponses Obs.
Un trace vierge — reproductible — de ce cahier de travail se trouve en fin de volume, page 272).
14
15
Première partie
THÉORIE COMPTABLE FONDAMENTALEInitiation aux mécanismes et au cycle comptables
SECTION 1APPROCHE PATRIMONIALE
(étapes 1 à 9)
SECTION 2APPROCHE DU RÉSULTAT
(étapes 10 à 14)
Objectifs généraux
Lorsque vous aurez étudié avec fruit cette première partie de l’ouvrage, vous serez capable d’appli-quer, au cours des différentes phases du cycle comptable, les mécanismes comptables fondamen-taux, tels qu’ils sont prévus dans la charpente du plan comptable normalisé.
Ceci implique que vous serez à même:
1) d’ouvrir, sur la base d’une situation élémentaire donnée, une comptabilité comprenant les élé-ments patrimoniaux rencontrés le plus couramment dans les entreprises;
2) de réaliser, en cours d’exercice, les enregistrements comptables usuels dans les organes fonda-mentaux (journal et grand-livre) en maniant correctement quelques comptes de bilan et de résul-tats;
3) de réaliser un travail simplifié de clôture débouchant sur l’établissement des états financiers de synthèse (bilan et compte de résultats).
Les apprenants du type «perfectionniste» doivent passer maintenant, au titre de pré-test de l’ensemble de la première partie de l’ouvrage, le test n° 9 (voir pages 75 et 76) puis, au titre de prétest de la première étape, le prétest n° 1.
Lisez maintenant les objectifs de la première étape et débutez à l’item 1.
Lorsque vous arriverez à la fin de l’étape (c’est-à-dire lorsque vous aurez parcouru la séquence programmée et étudié la synthèse ainsi que le glossaire), avant de vous appliquer le post-test, relisez attentivement les objectifs de l’étape afin d’ap-précier la mesure dans laquelle vous estimez les avoir atteints.Faites ensuite le post-test, puis calculez votre résultat et votre gain relatif, comme expliqué sub VI-3 ci-devant (page 11).
BON COURAGE ET PLEIN SUCCÈS !
Section 1
Approche patrimonialeChapitre 1
LE BILAN, SES POSTES ET SES RUBRIQUES� �
ETAPE 1LES ELEMENTSCONSTITUTIFS DU BILANDU POINT DE VUECOMPTABLE, JURIDIQUEET ECONOMIQUE
Objectifs
1. Definir la notion legale du capital de l’entreprise individuelle.2. Differencier les postes Capital, Constructions, Stock de marchandises,
Clients, Caisse et Banque, d’une part, en avoirs (ou elements d’actif) etdettes (ou elements de passif) et, d’autre part, en emplois et ressources.
3. Identifier les concepts de recette et de depense.4. Distinguer le sens des variations de valeur affectant ces postes en veil-
lant au maintien de l’egalite fondamentale du bilan :Avoirs = Dettes, Actif = Passif, Emplois = Ressources.
5. Dresser le bilan d’une entreprise en y inserant ces postes (en tenantcompte du fait que l’entreprise constitue une entite economique distinctede son proprietaire, l’entrepreneur).
6. Distinguer les notions de capital initial et de capital propre.7. Denombrer les facettes multiples du concept de fait comptable.
� �
SEQUENCE PROGRAMMEE
1. Monsieur Marchand desire devenir entrepreneur en creant une entreprise commer-ciale sous la denomination Janmar.Pour ce faire, M. Marchand, celui qui dirigera l’entreprise pour son compte oul’entr............ mettra des fonds a la disposition de son entreprise ou, autrementdit, lui fera des apports.
l’entrepreneur 2. Supposons donc que, lors de la creation de son entreprise, appelee individuellepuisqu’il est le seul a la financer et a la gerer, M. Marchand, que nous venons d’ap-peler ............ fasse les apports suivants : une somme de 100 000 , qu’il detienten billets de 500 , ainsi qu’un immeuble d’une valeur de 300 000 .Les 200 billets de 500 sont qualifies d’apport en (especes/nature).L’immeuble est qualifie d’apport en (especes/nature).
l’entrepreneurespecesnature
3. L’entrepreneur met ces ............ a la disposition de son entreprise; il est donc endroit d’exiger que celle-ci lui fournisse plus tard quelque chose en retour. Ce retourpotentiel est une dette de l’entreprise envers l’entrepreneur.
apports (ou moyens) 4. En d’autres termes, M. Marchand a un droit de creance sur son entreprise et celle-ci a une ............ envers lui, resultant des apports dont elle pourra disposer pourexercer son activite.
dette 5. Les ............ dont l’entreprise pourra disposer sont ses financements ou mieuxses ressources.Ressources est de la meme famille que source et indique d’ou proviennent lesfonds employes (lat. surgere = « sourdre »).
16
apports (ou capitaux) 6. La valeur exprimee en argent des apports mis a la disposition de l’entreprise, au-trement dit, ses ............ ou encore ses ............ initiaux porte la denomination deCAPITAL. Ce nom indique bien que c’est le montant mis au debut (caput = tete) ala disposition de l’entreprise.
ressourcesfinancements
7. Le capital represente en fait la dette que l’............ a vis-a-vis de l’.............Il s’eleve a ............ + ............ , soit ............ .
entrepriseentrepreneur100 000300 000400 000
8. Le capital est la ............ des apports mis a la disposition de l’entreprise, autrementdit ses ressources ou financements propres.En termes legaux, le capital comprend les moyens propres affectes par l’ex-ploitant, personne physique, a l’activite de son entreprise.Comme l’exploitant est un individu, le poste comptable Capital peut aussi porter ladenomination de Capital individuel(a).
valeur exprimee enargentla dettecreance
9. Si l’on se place du point de vue economique, la maniere dont l’entreprise utilise sesressources est constituee par les emplois qu’elle en fait.Ces emplois et ressources sont appeles respectivement emplois patrimoniaux etressources patrimoniales parce qu’ils representent les elements du patrimoine del’entreprise.Rappelez-vous que les ressources de Janmar s’elevent au total a 400 000 dont100 000 en ............ et 300 000 en .............
en billets (ou especes)immeuble (ou nature)
10. En termes juridiques, les emplois sont les avoirs de l’entreprise alors que lesressources ou financements constituent ses (dettes / creances).
dettes 11. Examinons maintenant a quels emplois l’entreprise va affecter ses ressources.Tout d’abord, l’apport en ............ constitue par 200 billets de 500 va etre misphysiquement en caisse.Cet emploi, en termes juridiques, constitue (un avoir / une dette).
especes (ou numeraire)avoir
12. L’immeuble va servir a l’installation de ses bureaux ainsi qu’a l’entreposage des............ qu’elle achetera puis vendra par la suite.En comptabilite, un immeuble est range parmi les terrains et constructions.
marchandises 13. En termes juridiques, les ............ vont permettre a l’entreprise d’exercer ses acti-vites, donc d’agir.En termes comptables, ceux-ci sont appeles : elements (d’actif / de passif).L’avoir global de l’entreprise, c’est-a-dire l’ensemble des elements ............ portedes lors, en termes comptables le nom d’ACTIF.
avoirs (ou moyens)d’actifd’actif
14. Les dettes de l’entreprise sont appelees elements de passif.Le capital (est / n’est pas) un element de passif.
est 15. L’ensemble des elements de passif porte la denomination (d’ACTIF / de PASSIF).En termes economiques, ceux-ci s’appellent les (emplois / ressources); en termesjuridiques, ils s’appellent les .............
de PASSIFressourcesdettes
16. Ressources et emplois constituent donc deux illustrations differentes d’unemasse identique : les ressources (ou la provenance des avoirs) representant ladette de l’............ vis-a-vis de l’............ se retrouvent au passif et les emplois (oules differentes affectations des avoirs) se retrouvent .............
(a) C’est d’ailleurs l’intitule officiel repris dans la legislation comptable de France.Pour des raisons pratiques, nous nous en tiendrons a la denomination Capital.
17
entrepriseentrepreneura l’actif
17. La presentation comptable est en deux colonnes et porte le nom de BILAN (du motitalien Bilancio = balance, equilibre).Du cote gauche, on place les postes d’............ ou elements d’actif; les postes dePASSIF apparaissent du cote .............Dressons ensemble le bilan d’ouverture de l’entreprise, sur la base des donneesde l’item 2.
ACTIFdroite
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Caisse 100 000
Capital 400 000
400 000 400 000
18. OperationsAchat de marchandises au comptantAfin de realiser son objet, c’est-a-dire de vendre, l’entreprise Janmar achete aucomptant des marchandises pour une valeur de 30 000 et les paie en especespar un prelevement en ............ .Ce paiement constitue une (depense / recette) pour l’entreprise.
caissedepense
19. Puisque les marchandises achetees constituent un nouvel emploi des ressourcesde l’entreprise Janmar, un nouveau poste Stock de marchandises(a) devra ap-paraıtre (a l’ACTIF / au PASSIF).
a l’ACTIF 20. Apres cette operation d’achat, le poste Caisse a (augmente/diminue) de 30 000alors que le poste Stock de marchandises, non alimente jusqu’ici, s’est vu ............de ............ .
diminueaugmente30 000
21. Il reste actuellement en caisse ............ , ce qui est un montant relativementimportant.
70 000 22. Ouverture d’un compte en banquePour que les manipulations d’especes diminuent ainsi que pour des raisons desecurite, l’entreprise Janmar decide d’ouvrir un compte en banque et y verse50 000 . Le poste Caisse diminue de ............ et un nouveau poste Banqueapparaıt et ............ de 50 000 .Ce versement ne constitue pas une depense pour l’entreprise, mais un simpletransfert de fonds.
50 000augmente
23. SyntheseComme vous pouvez le constater, lorsque des mouvements s’operent entre postesd’actif, si l’un augmente, l’autre .............
diminue 24. On peut donc comparer les mouvements entre postes de l’actif a ceux des bras dufleau d’une balance; si l’un monte, l’autre .............
descend 25. Dressons ensemble une nouvelle situation des avoirs et des dettes de l’entrepriseJanmar :
En termes economiques Emplois Ressources
En termes juridiques Avoirs Dettes
En termes comptables Actif Passif
. . . . . . . . . . . . 300 000 . . . . . . . . . . . . 400 000
. . . . . . . . . . . . 30 000
. . . . . . . . . . . . 50 000
. . . . . . . . . . . . 20 000
400 000 400 000
(a) Dans le cadre de l’approche patrimoniale, objet de la section I, les mouvements concernant les stocks de marchandises seront enregistres dansle poste Stock de marchandises, compte tenu de l’impossibilite methodologique d’aborder, dans ladite section, la notion de cout des ventes dansl’optique gestionnelle. L’influence de la TVA est aussi negligee a ce stade de l’apprentissage.
18
Terrains et constructionsCapitalStock de marchandisesBanqueCaisse
26. De cette situation, nous pouvons deduire que :Emplois
ouAvoirs
ouACTIF
(< / = / >)
Ressourcesou
Dettesou
PASSIF
= 27. Cette deduction est valable dans tous les cas car l’entreprise utilise toujours toutesses ressources. Cela signifie qu’une entreprise ne pourrait employer des montantssuperieurs a ceux de ses ressources.On peut donc dire que, en termes juridiques, les ............ de l’entreprise sont tou-jours egaux aux ............ et que, en termes economiques, les ............ sont toujoursegaux aux ............ de l’entreprise.
avoirsdettesemploisressources
28. Les operations realisees jusqu’a present n’ont entraıne aucune modification ducapital initial. Elles sont appelees (productives / improductives).
improductives 29. Vente de marchandises au comptant (avec benefice)(a)
Un tiers du stock de marchandises est vendu pour 14 000 et regle par virementbancaire par le client. Le poste Banque (s’accroıt / diminue) donc de ............ .Cette operation constitue pour l’entreprise une (recette / ressource).
s’accroıt14 000recette
30. Puisqu’on a preleve dans le stock de marchandises pour 10 000 (1/3 de 30 000), le stock a donc ............ de 10 000 ; par consequent, apres la vente, il figureraau bilan pour ............ .
diminue20 000
31. Dressons le bilan tel qu’il se presente a ce moment :BILAN
ACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 20 000Caisse 20 000Banque 64 000
Capital 400 000
404 000
Attention : a ce moment, le bilan est en (equilibre / desequilibre).En effet, l’operation n’est pas enregistree completement car les marchandises ontete vendues a un prix different de leur prix d’achat.Nous avons ainsi enregistre une diminution du poste Stock de marchandises d’unmontant de ............ tandis que le poste Banque a augmente de ............ .
desequilibre10 00014 000
32. La difference entre le prix de vente et le prix d’achat, dans ce cas-ci ............ ,constitue (le / la) .............
4 000le benefice
33. Ce benefice doit etre enregistre en comptabilite. En effet, grace a ce benefice,l’entreprise Janmar ne dispose plus de moyens d’exploitation s’elevant a 400 000mais bien a ............ .
404 000 34. L’entreprise Janmar est la propriete de M. Marchand ou de l’............ qui y a investi400 000 . Avec le benefice, l’entreprise dispose desormais de 400 000 + 4 000 ,soit 404 000 .Puisque Marchand est l’entrepreneur, ce gain lui revient et doit par consequentetre enregistre dans le poste « ............ ».
(a) Les apprenants qui ont deja acquis certaines notions de comptabilite seront surpris par la maniere de traiter les mouvements de stocks demarchandises. Les auteurs leur demandent un peu de patience. Ce n’est en effet qu’a l’etape 11 que l’etude de la pratique normalisee de cettematiere sera abordee en detail. On ne peut pas tout enseigner au moment des « premiers balbutiements » !
19
entrepreneurCapital
35. L’entreprise Janmar dispose donc maintenant de moyens accrus; or, nous savonsque l’expression monetaire de ces moyens est appelee ............ ; il figure au bilandu cote (gauche / droit) ou (a l’ / au) .............
Capitaldroitau passif
36. La dette de l’entreprise Janmar envers l’entrepreneur Marchand s’eleve mainte-nant a ............ . Le financement exprime en monnaie et appele ............ a donc(augmente / diminue) de 4 000 a la suite de cette vente.
404 000Capitalaugmente
37. Dressez maintenant le bilan compte tenu de ce nouvel enseignement.Attention, ne franchissez pas le trait interrompu ci-apres avant d’avoir realise cetravail.
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 20 000Caisse 20 000Banque 64 000
Capital 404 000
404 000 404 000
38. Nous constatons que le bilan est a nouveau en equilibre.Cet accroissement quelque peu surprenant du capital s’explique par le fait que (laperte / le benefice) revient a .............La vente avec benefice a entraıne une modification du capital initial. Cette operationest, pour cette raison, appelee (productive / improductive).
le beneficel’entrepreneurproductive
39. Remarquons immediatement que le deroulement des operations commercialesn’est pas toujours aussi heureux : l’entreprise comporte pour l’entrepreneur desrisques qui engendrent parfois des .............
pertes 40. Nous pouvons donc affirmer que reviennent a l’entrepreneur, non seulement lamise de fonds initiale, mais aussi les .............
benefices 41. Vente de marchandises au comptant (avec perte)
Illustrons le troisieme element de cette conclusion partielle par un exemple de venteavec perte.La moitie des marchandises restant en stock a ce moment represente un prixd’achat de ............ . Elle est vendue contre reglement en especes pour 8 400, soit avec (un benefice / une perte) de ............ .
10 000une perte1 600
42. Pour rappel, le montant du capital avant cette operation est de ............ . Lespostes Stock de marchandises et Caisse de l’actif du bilan sont mouvementescomme suit : Stock de marchandises (+ / –) ............ ; Caisse (+ / –) ............ .Le total de l’actif (est/ n’est pas) modifie.
404 000– 10 000+ 8 400est
43. Veuillez verifier cette constatation en transcrivant les montants des postes de l’actif :
Terrains et constructions ............Stock de marchandises ............Caisse ............Banque ............
20
300 00010 00028 40064 000
44. Le total de l’actif (diminue / augmente) donc de ............ .Si les activites de l’entreprise devaient cesser a ce moment, l’entreprise Janmardevrait rembourser a l’entrepreneur Marchand une somme de ............ .
diminue1 600402 400
45. Cet exemple montre que si les ............ reviennent a l’entrepreneur (cf. item 40),celui-ci doit par contre supporter les .............
beneficespertes
46. Par cette perte de 1 600 , le poste ............ du passif de cette entreprise (diminue/ augmente) et, de ce fait, l’equilibre entre l’actif et le passif est retabli.La vente avec perte que nous venons d’enregistrer constitue une operation (produc-tive / improductive)
Capitaldiminueproductive
47. Dressons maintenant le bilan ensemble.
N’allez surtout pas voir ce qui se trouve ci-apres car vous pouvez resoudre seulce petit probleme. Et d’ailleurs, comment, sinon, voulez-vous pouvoir vous rendrecompte si vous avez bien compris ? Cette methode ne peut donner de bons resultatsque si vous l’appliquez rigoureusement.
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 10 000Caisse 28 400Banque 64 000
Capital 402 400
402 400 402 400
48. Vente de marchandises avec paiement differe
En general, les clients ne paient pas toujours les marchandises immediatement aumoment de leur reception; ils reglent les factures, par exemple, 30 jours apres ladate de la facture.Dans ce cas, naıt, pour l’entreprise, une (creance / dette) sur le client.
creance 49. Pour l’entreprise, cette creance est, en termes juridiques, (un avoir / une dette) et,en termes economiques, (un emploi / une ressource). Par consequent, les creancessur les clients seront enregistrees du cote (Actif / Passif) du bilan.En raison de ce que ces creances sont nees d’une livraison de marchandises, ellessont appelees Creances commerciales.
un avoirun emploiActif
50. Appliquons ces notions a l’entreprise Janmar : des marchandises evaluees en prixd’achat a 4 000 sont vendues a credit pour 4 700 . Le poste Stock de marchan-dises situe du cote (Actif / Passif) du bilan, (diminue / augmente) de ............ .
A (ou Actif)diminue4 000
51. Un nouvel avoir se substitue au poste Stock de marchandises, non sous la formed’especes en caisse (car la facture relative a la vente des marchandises ne serareglee qu’ulterieurement), mais sous la forme d’(un / une) ............ sur un client.
une creance 52. Cette creance sur le client s’eleve a ............ et sera enregistree du cote (A / P)du bilan, sous la denomination Clients.
21
4 700A
53. Pour ramener l’equilibre entre l’A et le P, le cote (A / P) sera (augmente / diminue)de 700 . Ce montant constitue (le benefice / la perte) de cette operation.
Paugmentele benefice
54. Le bilan est des lors en equilibre et se presente comme suit :
Dressez-le sans regarder la solution.
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 6 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 64 000
Capital 403 100
403 100 403 100
55. Variabilite du capital et premiere approche de la notion de capital propreVous aurez remarque que le capital initial dont nous avons parle pour la premierefois a l’item 2 n’a subi aucune modification jusqu’au moment ou ont ete evoqueesles ventes de marchandises, que ce soit avec benefice ou avec perte.Compte tenu de l’application des principes evoques dans les items 40 et 45 (selonlesquels les gains reviennent a l’entrepreneur (exploitant) mais celui-ci doit suppor-ter les pertes), vous aurez constate que le capital est passe, a l’occasion des troisventes realisees, successivement a ............, ............, .............
404 000402 400403 100
56. Ces trois montants constituent les trois etapes de l’evolution du montant du capitalpropre de l’entreprise parce qu’ils ont integre les variations du capital initial.Lors de la creation de l’entreprise, le montant du capital initial etait (egal / different)(au / du) capital propre.
egalau
57. Le capital de l’entreprise individuelle apparaıt donc comme essentiellementvariable.Au stade actuel de l’apprentissage, il convient de considerer que le capital propre(a)
est constitue du montant du capital initial (augmente / diminue) du montant desbenefices realises et (augmente / diminue) des pertes encourues.
augmentediminue
58. Vous aurez aussi remarque que les etats financiers tels que les bilans, sont tou-jours evalues en unites monetaires; cependant, il est d’usage que ces termesou leur abreviation ne figurent pas a cote des sommes.Enfin, afin de montrer que le tableau est termine et que les totaux sont egaux, lescomptables soulignent toujours les totaux de deux traits paralleles.
59. Le concept de fait comptableVous voici arrive au terme de vos tout premiers pas dans les « arcanes » de lacomptabilite.Vous avez ete le temoin d’une serie d’actes (ou transactions) accomplis par desagents economiques (l’entrepreneur, ses fournisseurs, ses clients…).Ces actes, tels que apports (en especes et en nature), achats (au comptant oua credit), ventes (au comptant ou a credit, mais aussi avec perte ou benefice)constituent des faits qui presentent toujours une double composante economiqueet juridique; ils doivent etre enregistres en comptabilite, en raison de leurs effetssur la valeur des elements du patrimoine de l’entreprise.C’est pourquoi on les appelle faits comptables.
(a) Nous verrons a l’etape 2 que l’expression legale du concept est utilisee au pluriel, soit Capitaux propres, comme intitule de la premiere rubriquedu passif du bilan.
22
SYNTHESE
LES ELEMENTS CONSTITUTIFS DU BILANDU POINT DE VUE COMPTABLE, JURIDIQUE ET ECONOMIQUE
1 Personnification comptable et patrimoine initial de l’entrepriseUne entreprise individuelle est creee par un entrepreneur, personne physique.Une societe est constituee par une pluralite de personnes physiques(a) et/ou morales, quiforment une personne morale.
Cette creation implique l’affectation d’un patrimoine a une fin determinee, en l’occurrencel’exercice d’une activite commerciale ou industrielle.
Par le fait meme de cette affectation, l’entreprise acquiert une personnalite distincte(= « personnalite comptable ») de celle du proprietaire, s’il s’agit d’une entreprise indi-viduelle(b) ou de celle de ses associes, s’il s’agit d’une societe.
Pour la societe, cette personnification comptable recouvre la personnalite juridique attribueepar la loi aux societes commerciales, c’est pourquoi toute societe est une personne morale.
La comptabilite doit essentiellement enregistrer les relations financieres de l’entre-prise avec le monde exterieur. Au moment de sa formation, ces relations se limitent a la« dette » contractee par l’entreprise envers son ou ses fondateurs (entrepreneur ou associesayant apporte le capital de depart ou capital initial).
Dans le cas ou l’on constitue l’entreprise par un apport en especes, cette « dette » initialea comme contrepartie les especes apportees par le (ou les) fondateur(s); celles-ci consti-tuent pour l’entreprise un element d’actif tandis que la dette envers le (ou les) fondateur(s)constitue, pour la meme entreprise, un element de passif, correspondant au capital.
2 Bilan d’ouvertureEnvisageons le cas de la constitution d’une entreprise individuelle dans laquelle le pro-prietaire apporte un montant de 100 000 euros en especes.
Dans la pratique comptable, on convient de representer cette situation dans un tableau adeux cotes appele « bilan ».
Exemple (en milliers d’euros) :BILAN
ACTIF PASSIF
Caisse 100 (c) Capital 100
100 100
L’hypothese presentee ci-dessus ne se retrouve dans la pratique que dans le cas de laconstitution d’une entreprise financee integralement par son promoteur (entrepreneur).Le capital est la valeur monetaire des moyens propres affectes durablement par lapersonne physique a l’activite de son entreprise.
3 Diversification de l’actif ou utilisation des disponibilites initialesLes especes representant le capital initial apporte par le ou les fondateurs vont servir al’acquisition des biens immeubles et meubles qui permettront a l’entreprise de se doter desdifferents moyens d’action necessaires a son exploitation.
(a) Sauf la societe privee a responsabilite limitee d’une personne (SPRLU), dont il sera question dans les etapes 12et 21. Voir aussi definition dans le glossaire de la page 27.
(b) Compte tenu de l’unicite du patrimoine d’une personne physique, le capital affecte au bilan est une creationcomptable et une fiction juridique.Cela ne change rien au fait que le commercant entrepreneur engage indistinctement son actif commercial et sonactif prive pour les actes qu’il accomplit.
(c) Dans les etats comptables, on n’indique jamais le terme « euro »; il est toujours sous-entendu.
23
Ces moyens d’action, desormais appeles elements d’actif, representeront les differentesformes d’utilisation (ou d’emploi) des ressources financieres de l’entreprise.
4 Synthese : qu’exprime le bilan ?
Suivant le concept – economique, juridique ou comptable – sur les caracteristiques duquelon met l’accent, les deux cotes du bilan ont des appellations distinctes qui recouvrent desaspects differents d’une meme realite, a savoir
l’ETAT DE LA SITUATION PATRIMONIALE DE L’ENTREPRISE.
Voici comment nous pouvons les representer a la fois de maniere comparative et schema-tique :
DÉNOMINATIONS
Côté gauche
économique
juridique
comptable
Emplois(= moyens d’action)
Avoirs
ImmobilisationsStock de marchandisesCréancesValeurs disponibles
Ressources(= sources de financement)
Dettes
ouÉléments de passif
ACTIF
CLASSIFICATIONS
Postes du bilan(a)
Ce que représententles deux côtésdu bilan
Côté droit
Éléments d’actif
Capital
PASSIF
Ressources patrimoniales(= Origine des ressources)
Emplois patrimoniaux(= Affectations ou utilisationsdonnées aux ressources)
ou
(a) examinés jusqu'à présent
Conclusion
Un bilan peut donc etre compare a la photographie (a un moment donne) du patrimoine del’entreprise, qui serait prise sous deux angles differents :d’une part, un cliche de la composition des ressources (= passif);d’autre part, un cliche des differents emplois de ces ressources (= actif).
5 Analyse des variations des postes du bilan a la suite des operationsrealisees par l’entreprise
La vie de l’entreprise est une longue suite d’operations financieres et commerciales. Commele bilan ne fait que presenter la situation de l’entreprise a un moment determine, sa compo-sition sera donc continuellement modifiee.
C’est pourquoi il convient d’aborder l’aspect dynamique du bilan en analysant les variationsdes postes du bilan occasionnees par les operations realisees par l’entreprise.
Puisque la totalite des emplois correspond toujours a la totalite des ressources mises a ladisposition de l’entreprise, l’egalite fondamentale du bilan (actif = passif) est maintenueen permanence.
24
La necessite du respect de l’equilibre bilantaire a pour consequence que les variationsdes postes du bilan a la suite des operations realisees par l’entreprise s’operent toujourssuivant les regles de compensation(a) ci-apres (dont l’enonce est limite volontairementaux exemples evoques dans la premiere etape) :
– A = et• en soustraction, en cas de perte(b)
+ A = et– A
+ P
+ A
– P
2: si l’équilibre bilantaire est rompu, parce que la compensationne s’opère pas, vu la différence des montants, la différenceest portée au poste Capital
• en addition en cas de bénéfice
— soit une diminution d’un élément de passif;– A = ou
+ A
– P
1/b: une diminution d’un élément d’actif entraînesoit une augmentation de même montant d’un autreélément d’actif,
—
Symbolisation (b)
+ A = ou– A
+ P
1/a: une augmentation d’un élément d’actif entraîne— soit une diminution de même montant d’un autre élément
d’actif,
— soit une augmentation d’un élément de passif;
(Capital)
(Capital)
Typologie des groupes d’opérations
6 Operations improductives et productives
L’examen des variations des postes du bilan a la suite des operations realisees par uneentreprise conduit a distinguer deux types d’operations :
1) celles qui n’ont pas pour effet de modifier le capital propre :on les qualifie d’IMPRODUCTIVES ou neutres, ou encore compensees,
puisque
{+ A = + P ou – A
ou– A = + A ou – P
}pour un meme montant;
2) celles qui ont pour effet de modifier le capital propre :on les appelle PRODUCTIVES(c) ou non compensees,
puisque
{+ A = – A et + P (poste Capital)
ou– A = + A et – P (poste Capital).
Ce sont donc des operations qui, tout en occasionnant des variations des valeurspatrimoniales de l’entreprise (c’est-a-dire des elements d’actif et de passif), modifientaussi (en + ou en –) la creance de l’entrepreneur ou des associes sur l’entreprise (c’est-a-dire le montant du poste Capital).(Il va de soi que, puisque le (ou les) promoteur(s) a (ou ont) investi ses (ou leurs) fonds dans l’entreprise, celle-ci
lui (ou leur) est redevable du capital initial et de ses accroissements constitues par les benefices realises; par
contre, les pertes eventuelles viennent, pour la meme raison, en deduction de cette dette).
(a) Ces regles de compensation sont appelees « equations comptables ».Elles constituent les conventions d’analyse des operations.
(b) Voir expose etape 4 ci-apres.(c) Nous avons evoque ces notions pour attirer, des cette premiere etape, l’attention des apprenants sur les facteurs
generateurs de resultats, c’est-a-dire sur les elements positifs et negatifs qui influent sur le resultat. Nous yreviendrons de maniere plus approfondie aux etapes 10, 11, 12 et 20 du cours programme.
25
GLOSSAIRE
ACHAT — Contrat par lequel on obtient, contre une sommed’argent (= paiement du prix), un droit de propriete sur un bien.Par extension, on vise aussi l’achat de services.
ACHAT A CREDIT — Achat pour lequel un fournisseur a accor-de un delai a son client pour le reglement du prix.
ACHAT AU COMPTANT — Achat dont le reglement a lieu imme-diatement (= grand comptant) ou dans un delai tres rapproche.
ACTIF — Ensemble des emplois patrimoniaux d’une entreprisepermettant son activite.Leur particularite est d’etre conserves dans l’entreprise; ils sontconstitues de biens durables, de creances et de liquidites.
AFFECTATION — Destination donnee par l’entreprise a uneressource.
ALIMENTER UN POSTE — Inscrire un montant dans un poste.
APPORT EN CAPITAL — Apport de biens (apport en nature) oud’argent (apport en numeraire) fait par un exploitant, personnephysique, dans une entreprise individuelle ou par un associedans une societe.
APPORT EN ESPECES — Apport, consistant en numeraire,fait a une entreprise lors de sa creation (ou a l’occasion d’uneaugmentation de capital).
APPORT EN NATURE — Apport, consistant en biens autresque du numeraire, fait a une entreprise lors de sa creation (oua l’occasion d’une augmentation de capital).
APPORTS — Biens ou droits qui sont mis a la disposition d’uneentreprise a titre d’elements constitutifs de son capital.
AVOIR — Bien ou droit possede par une entreprise.
BENEFICE — Assimile provisoirement a la difference entre leprix de vente et le prix d’achat d’un bien si prix de vente > prixd’achat.
BILAN — Tableau qui synthetise les elements du patrimoine pa-trimoine d’une entreprise, c’est-a-dire l’ensemble de ses avoirset de ses dettes, a un moment donne.Il se presente materiellement en un tableau a deux cotes, dont legauche est appele actif, c’est-a-dire les biens et droits possedes parl’entreprise et le droit appele passif, c’est-a-dire les droits respectifs destiers et du ou des proprietaire(s) de l’entreprise sur l’ensemble desditsbiens et droits.Il decrit ainsi l’origine des ressources d’une entreprise (c’est-a-dire sonpassif) et les emplois qu’elle en a faits (c’est-a-dire son actif).Il forme le premier element de la trilogie des comptes annuels, formee dubilan, du compte de resultats et de l’annexe (cf. infra).
BILANTAIRE — Qui a rapport au bilan.
CAISSE1) Coffre ou autre recipient contenant des especes.2) Lieu ou s’effectuent des entrees et des sorties d’especes.3) Especes detenues par une entreprise ou un particulier (on
dit de preference : encaisse).4) Poste du bilan dans lequel sont enregistres les mouvements
d’especes.
CAPITAL DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE (aussi appeleCapital individuel) — A la creation de l’entreprise exploiteesous la forme individuelle, le capital initial est egal a la differenceentre la valeur des elements d’actif et les dettes (envers les tiers)
que l’exploitant, a defaut de regle de droit, decide d’inscrire aubilan de son entreprise.En termes legaux, ce capital est constitue des moyens propresaffectes par l’entrepreneur, personne physique, a l’exploitationde son entreprise.Ce capital initial sera modifie ulterieurement par les apportsnouveaux et les retraits de capital ainsi que par l’affectation duresultat qui sera decidee par l’entrepreneur (voir etapes 13 et21).
CAPITAL PROPRE — Egal au montant du capital initial aug-mente du montant des benefices realises et diminue des pertesencourues.
CLIENTELE — Ensemble des clients habituels d’une entre-prise.
CLIENTS — Personnes ou entreprises auxquelles l’entreprisevend habituellement ses produits ou en faveur desquelles ellepreste des services remuneres.
COMPTABILITE1) Systeme d’organisation de l’information financiere permet-
tant de :– saisir, classer, enregistrer des donnees de base chiffrees– et presenter des etats refletant une image fidele du patri-
moine, de la situation financiere et du resultat de l’entite ala date de cloture.
2) Service d’une entreprise charge de l’organisation et de latenue de la comptabilite.
3) Ensemble de livres et documents comptables d’une entite(entreprise individuelle, societe, association, pouvoir public)ou d’un particulier.
CONSTRUCTIONS — Comprennent normalement les bati-ments et les ouvrages d’infrastructure.Sont consideres comme batiments, les fondations et leurs appuis, lesmurs, les planchers, les toitures, ainsi que les amenagements faisantcorps avec eux, a l’exclusion de ceux qui peuvent en etre facilementdetaches ou encore de ceux qui, en raison de leur nature et de leurimportance, justifient une inscription distincte.Les ouvrages d’infrastructure sont destines a assurer les commu-nications sur terre, sous terre, par fer et par eau, ainsi que les barragespour la retenue des eaux et les pistes d’aerodromes.
CREANCE — Droit qu’a son titulaire, appele creancier, d’exigerd’un tiers, appele debiteur, l’execution d’une obligation.A ce stade de l’etude, il s’agit d’une somme d’argent a recouvrer parl’entreprise a la suite d’une vente de marchandises.
CREANCES COMMERCIALES — Creances resultant de livrai-sons de biens ou de prestations de services.
CREANCIER — Celui qui est en droit d’exiger d’un tiers l’exe-cution d’une obligation.Le creancier de l’entreprise est donc une personne physiqueou morale envers laquelle l’entreprise a contracte une dette ala suite d’un achat ou d’un emprunt.On dit que le creancier possede une creance sur l’entreprise(debiteur).
DEBITEUR — Celui qui est tenu d’une obligation envers untiers.C’est donc une personne physique ou morale sur laquelle l’en-treprise possede une creance a la suite d’une vente, d’une pres-tation de service ou d’un pret.On dit que le debiteur a une dette envers l’entreprise.
26
DEPENSES — Sorties de liquidites.
DETTE — Obligation pour une personne, appelee debiteur, depayer une somme d’argent a une autre, appelee creancier.
DISPONIBILITES — Ensemble des moyens de paiement dontune entreprise dispose sans delai.
EMPLOI — En comptabilite, c’est l’affectation qu’une entreprisedonne a une ressource.
EMPLOIS PATRIMONIAUX — Affectations donneesaux ressources de l’entreprise. Elles sont constituees par leselements repris a l’actif du bilan.
ENREGISTRER — Transcription dans un livre ou registrecomptable des effets d’une operation realisee par l’entreprise.
ENTREPRENEUR INDIVIDUEL — Personne physique posse-dant la totalite du capital d’une entreprise dont elle assume seulela direction a ses risques et perils.Syn. : exploitant.
ENTREPRISE — Unite economique destinee a produire ou avendre des biens et services avec un but lucratif.
ENTREPRISE INDIVIDUELLE — Entreprise appartenant aune personne physique, appelee exploitant (par opposition al’entreprise constituee sous forme de societe).Syn. : entreprise personnelle.
ESPECES — Pieces de monnaie et billets de banque.Syn. : numeraire.
EXPLOITANT — Voir Entrepreneur individuel.
FACTURE — Document etabli par un commercant a l’occasiond’une vente ou d’une prestation de service, qui a pour but denotifier au client les elements constitutifs de sa dette (matieres,marchandises, heures de travail, taxes, conditions de paiement,etc.).
FAIT COMPTABLE — Tout phenomene juridique, economiqueou simplement materiel– modifiant ou susceptible de modifier, dans leur nature ou dans
leur valeur, les elements du patrimoine de l’entreprise, ou– ayant une influence sur son resultat.
INVESTIR — Apporter des valeurs en entreprise.
LIQUIDITES — Avoirs immediatement disponibles pour effec-tuer des reglements.Syn. : disponibilites, valeurs disponibles (voir etape 3).
MARCHANDISES — Biens acquis par l’entreprise en vue deles revendre tels quels ou sous le benefice de conditionnementsmineurs.
MOUVEMENTER — Inscrire dans un poste du bilan une modi-fication dont il a ete l’objet.
MOYENS D’EXPLOITATION — Synonyme d’Avoirs.
NUMERAIRE — voir Especes.
OPERATION IMPRODUCTIVE — Operation qui n’a pas poureffet de modifier le capital propre.
OPERATION PRODUCTIVE — Operation qui a pour effet demodifier le capital propre.
PASSIF — Ressources de l’entreprise, financements de l’en-treprise.
PERTE — Difference entre le prix d’achat et le prix de vented’un bien si prix de d’achat > prix vente.
POSTE DU BILAN (Montant d’un –) — Total pour lequel ungroupe de biens (ou droits) ou de dettes figure respectivementa l’actif ou au passif du bilan.
PRIX — Expression en unites monetaires de la valeurd’echange d’un produit ou d’un service.
RECETTES — Entrees de liquidites.
REGLEMENT — Paiement, apurement d’une dette.
RESSOURCES — Ensemble des moyens financiers mis effecti-vement a la disposition de l’entreprise. Cet ensemble est qualifiede ressources patrimoniales.Celles-ci sont constituees par les elements repris au passif dubilan.Elles comprennent les ressources propres et les ressourcesetrangeres ou dettes (pour ces dernieres, voir etape 2).
SOCIETE PRIVEE a RESPONSABILITE LIMITEE D’UNEPERSONNE (SPRLU) — Aussi appelee SPRL unipersonnelle.Societe qui ne peut etre constituee que par une personne physi-que qui en est l’associe unique et, par consequent, en pratique,generalement le gerant.
SOURCE DE FINANCEMENT — Voir Capital (pour cetteetape).
VENTE — Contrat par lequel une personne (= le vendeur)s’oblige a transferer la propriete d’une chose a une autre per-sonne (= l’acheteur) moyennant un prix convenu.
VENTE AU COMPTANT — Transaction dont le paiement a lieuau moment de la livraison ou de la prestation de service (= grandcomptant) ou dans un delai tres rapproche.
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Vous avez termine la premiere etape du cours. Si vous pensez l’avoir bien comprise et assimilee, vous pouvezrelire les objectifs et vous rendre ainsi compte si vous les avez atteints tous.Il est possible que vous ayez mal assimile certains points. Il faudra alors revoir ces points avant de poursuivrela suite du programme.
Et maintenant ?
Si vous etes un apprenant du type « raisonnable », passez le post-test n° 1.Si vous etes un apprenant du type « perfectionniste », passez aussi le pretest n° 2.Si vous etes presse, passez directement a l’etape 2.
Procedez ainsi a la fin de chaque etape si vous voulez que votre etude porte les meilleurs fruits.� �
27
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ETAPE 2FONDS PROPRESETFONDS DE TIERSouLA DIVERSIFICATIONDES RESSOURCES
Objectifs
1. Distinguer les fonds propres (ou ressources propres) des fonds de tiers(ou ressources etrangeres).
2. Differencier les fonds de tiers en dettes commerciales et en dettes finan-cieres.
3. Etre capable d’enregistrer l’effet des variations d’un element d’actif etd’un element de passif.
4. Determiner l’actif net d’une entreprise.5. Differencier les categories de tiers avec lesquels l’entreprise est en
relations d’affaires.6. Apprehender la notion de comptabilite d’engagement.
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SEQUENCE PROGRAMMEE
1. Nous avons vu que les apports de fonds mis a la disposition de l’entreprise par l’en-trepreneur constituaient les ressources de celle-ci et portaient, en termes compta-bles et financiers, la denomination de .............
Capital 2. Lorsque ces fonds ont ete mis a la disposition de l’entreprise uniquement parl’............, ceux-ci sont qualifies de fonds propres. Ceci permet de les distinguer deceux qui pourraient provenir d’autres personnes etrangeres a l’entreprise, appeleestierces personnes ou tiers.Puisque le capital represente une dette vis-a-vis du seul entrepreneur, il est qualifie,en comptabilite, de capital .............
entrepreneurpropre
3. Examinons maintenant certains cas pour lesquels l’entreprise emploie des moyensde financement autres que ceux qui ont ete mis a sa disposition par l’entrepreneur,c’est-a-dire ceux qui proviennent de .............
tierces personnes(ou tiers)
4. Pour cela, basons-nous sur un exemple concret et reprenons le bilan de l’entrepriseJanmar tel que nous l’avons laisse a la fin de l’etape precedente (item 53).
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 6 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 64 000
Capital 403 100
403 100 403 100
5. Une usine en liquidation fait une offre exceptionnelle de marchandises : prix100 000 . En ce moment, l’entreprise Janmar (dispose / ne dispose pas) desliquidites (Caisse + Banque) suffisantes pour regler cet achat au comptant.Deux possibilites se presentent a l’entreprise Janmar : demander un delai de paie-ment ou emprunter des fonds.
ne dispose pas 6. Si ce (client / fournisseur) accepte de consentir un delai de paiement, il faut saisircette occasion. Tous les achats ne doivent en effet pas necessairement se reglerau comptant.
fournisseur 7. Le fournisseur se declare pret a accorder un .............
28
delai de paiement 8. En consequence, le poste d’actif Stock de marchandises (augmente / diminue) de100 000 . Cet achat, dont le paiement est differe, engendre une (dette / creance)de 100 000 (envers / sur) le .............
augmentedetteenversfournisseur
9. Comme les dettes envers l’entrepreneur, les dettes envers le fournisseur font partiedu bilan, cote (actif / passif). Ce montant de 100 000 constitue pour l’entrepriseJanmar des moyens d’action supplementaires (ou ............) representes, a l’actifdu bilan, par des marchandises qui peuvent etre revendues sur-le-champ.
passifressources(ou finnancements)
10. Ces moyens d’action (ont / n’ont pas) ete mis par l’entrepreneur Marchand a ladisposition de l’entreprise; ils (doivent / ne doivent pas) etre enregistres au passif dubilan dans un poste distinct de celui representant le capital apporte par Marchand.
n’ont pasdoivent
11. En effet, pour l’entreprise Janmar, ces 100 000 – sous forme de marchandises –mis a sa disposition proviennent d’un ............ (qui en l’occurrence est un fournis-seur) et constituent (un nouvel emploi / une nouvelle ressource).
tiersun nouvel emploi
12. Bien que la dette envers le fournisseur ne doive etre payee que dans 30 jours,celle-ci (fait deja partie / ne fait pas encore partie) des ressources de l’entreprise.
fait deja partie 13. Etant donne que cette ressource a ete apportee par un fournisseur, nous pouvonsparler de dettes commerciales parce qu’elles resultent de l’operation commercialeconsistant dans l’achat de marchandises.Au passif du bilan, nous aurons donc deux categories de ressources : les capitaux............ et les .............
propresdettes
14. Apres les operations dont il a ete question dans les items 5 a 13, le bilan de l’en-treprise Janmar se presente comme suit :
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 106 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 64 000
Capitaux propresCapital 403 100
DettesFournisseurs 100 000
503 100 503 100
15. Examinons maintenant un autre exemple par lequel l’entreprise Janmar augmenteses ressources en faisant appel a celles qui proviennent de tiers. Dans le premiercas que nous avons examine, l’entreprise Janmar a demande un delai de paiementa un .............Dans ce cas-ci, l’entreprise Janmar empruntera des fonds.
fournisseur 16. Par la suite, l’entreprise Janmar est persuadee de la possibilite de realiser encoreplus de benefices en achetant une machine; pour ce faire, un investissement de100 000 s’avere necessaire.Il s’agirait donc la d’un(e) nouvel(le) (emploi / ressource).Si l’on se refere au bilan de l’item 14, les valeurs disponibles (Banque + Caisse) pourfaire face a la depense relative a cet investissement sont (suffisantes / insuffisantes).Et si les clients payaient leurs dettes, elles (le resteraient / suffiraient). Dans ce cas,il faut donc .............
29
emploiinsuffisantesle resteraientemprunter
17. Marchand sollicite de son ami Dubois un (emprunt / pret) de 80 000 .Dubois accepte mais il va de soi qu’il (ne pretera / n’empruntera) pas gratuitementune pareille somme : il exigera un .............
pretne preterainteret
18. Contre signature d’une reconnaissance de (dette / creance), Dubois remet a Mar-chand un cheque de 80 000 , lequel en fait porter le montant au compte en banquede l’entreprise Janmar.
dette 19. A la suite de cette operation, le poste (d’actif / de passif), intitule Banque, presenteun total de ............ .Pour retablir l’equilibre, il importe d’enregistrer une (augmentation / diminution) dupassif du bilan.
d’actif.144 000augmentation
20. Quel poste du passif allons-nous augmenter pour retablir l’equilibre ?Ce ne sera certainement pas le poste Capital.En effet, ces fonds sont fournis par un ............ alors que le capital fait partie des.............
tierscapitaux propres
(ou fonds propres)
21. Ce ne sera pas non plus le poste .............En effet, la nature de la dette est differente, puisqu’il s’agit ici d’un emprunt d’argentmoyennant interet alors que, dans le cas precedent, il s’agissait simplement d’undelai de paiement obtenu a la suite d’un achat de marchandises.
Fournisseurs 22. Il nous reste donc a alimenter un nouveau poste qui s’intitulera, en raison de lanature particuliere de l’operation, « Emprunts » et que nous classerons sous larubrique Dettes.Il figurera dans la categorie des ressources (Capitaux propres / Dettes commer-ciales / Dettes financieres).
Dettes financieres 23. Dettes financieres est donc le titre d’une nouvelle sous-rubrique du bilan.Vous trouverez ci-dessous le bilan apres la reception du montant du pret, donc avantl’achat de la machine. L’argent se trouve donc en (Banque / Caisse); par ailleurs,l’equilibre du bilan est retabli par l’inscription d’un montant equivalent au poste............ que l’on trouve (a l’actif / au passif) sous la rubrique (Capitaux propres /Dettes).
BanqueEmpruntsau passifDettes
24. Comme vous pouvez le constater, toutes ces operations ont provoque chaque foisdes mouvements a l’actif en meme temps qu’au passif : lorsqu’un poste d’actif aug-mentait, un poste de passif (augmentait / diminuait) en contrepartie. Ce fut le caspour les postes Banque et Emprunts pour un montant de 80 000 .
augmentait 25. Le delai de 30 jours etant ecoule, examinons si l’entreprise Janmar dispose deliquidites suffisantes pour payer son fournisseur.Pour repondre, consultez le bilan ci-dessous :
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 106 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 144 000
Capitaux propresCapital 403 100
DettesDettes commercialesFournisseurs 100 000
Dettes financieresEmprunts 80 000
583 100 583 100
La reponse a la question posee est (oui / non).
30
oui 26. L’entreprise Janmar paie donc son fournisseur par virement bancaire. Dans ce cas,le poste Banque (de l’actif / du passif) (augmente / diminue) de 100 000 et le posteFournisseurs (de l’actif / du passif) (augmente / diminue) de 100 000 .
Le bilan se presente alors comme suit :
de l’actifdiminuedu passifdiminue
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 106 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 44 000
Capitaux propresCapital 403 100
DettesDettes financieresEmprunts 80 000
483 100 483 100
27. Comme vous pouvez le constater, lorsque des operations affectent un poste d’actifet un poste du passif, si l’un diminue, l’autre .............
diminue aussi 28. Ayant rembourse son fournisseur, l’entreprise Janmar vend la moitie des marchan-dises qui lui restent pour 68 900 , payables au comptant par banque.
Reprenons le bilan apres l’enregistrement de cette operation.
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Stock de marchandises 53 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 112 900
Capitaux propresCapital . . . . . . . . . . . .
DettesDettes financieresEmprunts 80 000
499 000 . . . . . . . . . . . .
419 000499 000
29. Comme vous pouvez le constater, l’operation de vente de marchandises a permisde realiser ............ de ............ , qui a ete incorpore au poste Capital commelors de la vente precedente de marchandises avec benefice.
un benefice15 900
30. Rappelez-vous pourquoi l’entreprise Janmar a emprunte 80 000 a Dubois. C’etaitpour (acheter un lot de marchandises vendu par une usine en liquidation / acheterune machine).
acheter une machine 31. L’entreprise Janmar, a qui cette machine est fournie, a-t-elle suffisamment de liqui-dites pour payer 100 000 pour cet achat ? (oui / non)Si vous en doutez, consultez le bilan de l’item 28.
oui 32. L’entreprise Janmar paie la machine au comptant par virement bancaire.Le poste Banque (diminue / augmente) de 100 000 .
diminue 33. Nous ouvrons un nouveau poste Machines qui sera (augmente / diminue) de100 000 .Puisqu’il s’agit d’un nouvel emploi, il figurera (a l’actif / au passif).
31
augmentea l’actif
34. A present, dressons une derniere fois le bilan apres cette operation :
BILANACTIF PASSIFTerrains et constructions 300 000Machines 100 000Stock de marchandises 53 000Clients 4 700Caisse 28 400Banque 12 900
Capitaux propresCapital 419 000
DettesDettes financieresEmprunts 80 000
499 000 499 000
Quelle est la difference entre l’actif et les dettes de l’entreprise ? .............
419 000 35. Cette difference entre les actifs et les dettes de l’entreprise s’appelle actif net oupatrimoine net; celui-ci s’eleve donc dans ce cas-ci a ............ .
419 000 36. Elle represente la dette de l’............ envers l’.............
entrepriseentrepreneur
37. Jusqu’a present, l’entreprise Janmar a realise des transactions commerciales et............ avec trois types de personne.Comment les avez-vous appelees ? ............, ............, .............
financieresclientfournisseurpreteur
38. Pouvez-vous donner une appellation commune de l’ensemble de ces personnes,exterieures a l’entite « entreprise » ?............
tiers 39. Afin de montrer que vous avez bien compris cette notion, citez quelques autrestiers.
banques, sous-traitants,concurrents, emprunteurs,membres du personnelde l’entreprise, associes, ...
40. Ne vous inquietez pas si vous n’avez pas trouve tous les termes proposes enreponse a l’item 39. Peut-etre en avez-vous d’ailleurs trouve d’autres, tout aussivalables !
41. Le fait que nous ayons cite les associes comme des tiers par rapport a l’entreprisevous a-t-il surpris ?Si oui, c’est que vous avez perdu de vue le contenu du paragraphe 1 de la synthesede la premiere etape du cours.De quoi s’agit-il ? ............
de la personnificationcomptable de l’entreprise
42. En effet, il ne faut jamais oublier que, quelle que soit sa forme juridique, l’entrepriseconstitue une entite distincte du proprietaire exploitant (s’il s’agit d’une entrepriseindividuelle) ou de ses associes (s’il s’agit d’une societe).
43. La comptabilite d’engagementAu cours de ces deux premieres etapes, vous aurez constate que les effets destransactions et autres evenements ont toujours ete pris en compte des que cestransactions ou evenements se produisaient et non pas lorsqu’intervenaient le ver-sement (= depense) ou la reception (= recette) de liquidites.En d’autres termes, toutes les operations ont ete enregistrees lorsqu’elles sesont realisees, quels que soient leurs reglements.C’est ce qu’on appelle la comptabilite d’engagement(s)(a).
(a) (a) Par opposition au concept de Comptabilite de caisse (applique dans la comptabilite simplifiee) ou les operations sont enregistrees au momentde leurs encaissements ou decaissements.
32
INDEX ALPHABÉTIQUE
AAcceptation, 171
Accepteur, 171
Achat, 26
Achat a credit, 26
Achat au comptant, 26
Achats d’approvisionnementset de marchandises, 100
Acquit, 48
Actif net, 34
Actif, 26
Actifs acycliques, 39
Actifs amortissables, 239
Actifs circulants, 39
Actifs cycliques, 39
Actifs fictifs, 147
Actifs immobilises, 39, 147
Actifs reels, 147
Actifs stables, 39
Activation des charges, 149
Activer, 149
Administrateurs, 116
Administration de la TVA, 140
Affectation au capital, 214
Affectation du resultat, 110
Affectation, 26
Affinage des comptes, 60
Agio(s), 173
Alienation, 149
Alimenter un poste, 26
Amortissement, 239
Amortissement « comptable », 239
Amortissement direct, 239
Amortissement indirect, 239
Amortissement lineaire(ou constant), 239
Annexe, 239
À nouveau, 48
Annuite d’amortissement, 239
Appointement, 194
Apport en capital, 26
Apport en especes, 26
Apport en nature, 26
Apports, 26
Article de journal, 69
Associe, 34
Associe gérant, 214
Assurances non relatives au person-nel, 180 (item 3)
Autres allocataires, 114
Autres emprunts, 173
Autres rétributions de tiers, 183(item 3)
Avertissement – extrait de rôle, 109
Avoir en banque, 48
Avoir, 26
BBalance des comptes, 74
Balance des comptes individuels, 159
Benefice, 26
Benefice a reporter, 116, 208
Benefice courant avant impots, 90
Benefice de l’exercice, 109
Benefice de l’exercice avant impots,90
Benefice non distribue, 116
Benefice reporte, 116, 208
Benefice reporte de l’exerciceprecedent, 116, 209
Bien mixte, 214
Bilan, 26
Bilan de cloture, 57
Bilan d’ouverture, 48
Bilan normalise, 60
Bilan, 26
Bilantaire, 26
Billet a ordre, 173
Bonification d’interets, 90
Bordereau d’escompte, 173
Brevet, 149
CCaisse, 26
Caisse d’assurances sociales pourtravailleurs indépendants, 214
Capital, 34
Capital individuel, 26
Capital propre, 26
Capital de l’entreprise individuelle, 26
Capitaux circulants, 39
Capitaux fixes, 39
Capitaux necessaires aufonctionnement de l’entreprise, 34
Capitaux permanents, 39
Capitaux propres, 116
Capitaux temporaires, 39
Cautionnements verses ennumeraire, 149
Cedant, 173
Cession, 173
Charge d’exploitation, 90
Charge exceptionnelle, 90
Charge financiere, 90
Charges, 90
Charges a imputer, 263
Charges a reporter, 253
Charges engagees, 263
Charges fiscales estimees, 109
Charges inhérentes à l’associé gé-rant, 214
Charges inhérentes à l’exploitant, 214
Charge mixte, 214
Charges par nature, 100
Charges sociales, 194
Chiffre d’affaires, 101
Cheque, 34
Classe de comptes, 60
Classification decimale, 60
Classification des comptes, 60
Clientele, 26
Clients, 26
Cloture d’un compte, 57
Cloture d’un exercice, 223
Codage des comptes, 60
Codification séquentielle, 159
Commettant, 263
Commission, 194
Commission d’escompte, 180
Commissionnaire, 263
Comptabilite, 26
Comptabilite complète, 90
Comptabilite de caisse, 32
Comptabilite d’engagement, 34
Comptabilite en partie double, 48
Compte, 48
Compte collectif, 159
Compte courant postal, 180
Compte de l’associé gérant, 214
Compte de l’exploitant, 214
Compte de resultats, 90
Compte en banque, 34
Comptes annuels, 48, 223
Comptes a solde alternatif, 100
Comptes correctifs d’actif, 239
269
Comptes correctifs de résultats, 194
Comptes d’actif, 48
Comptes d’affectation, 116
Comptes de bilan, 48
Comptes de charges, 90
Comptes de passif, 48
Comptes de produits, 90
Comptes de prelevement, 116
Comptes de regularisation, 253
Comptes de resultats, 90
Comptes individuels, 158
Constructions, 26
Cotisations sociales, 214
Coût d’achat des marchandisesvendues, 100
Cout des ventes, 100
Creance, 26
Creance douteuse, 159
Creances commerciales, 26
Creancier, 26
Credit, 48
Crediteur, 34
DDebit, 48
Debiteur, 26
Decouvert autorise, 180
Delai de paiement, 34
Depenses, 26
Depots, 180
Depreciation, 239
Dette, 26
Dettes commerciales, 34
Dettes financieres, 34
Dettes fiscales estimees, 109
Difference d’inventaire, 223
Disponibilites, 26
Dividende, 116
Dotation aux amortissements et auxréductions de valeur, 239
Dotation aux reserves, 116, 214
Droits d’enregistrement, 149
Duree economique d’utilisation, 239
EEcheance, 173
Ecriture comptable, 69
Ecritures de regularisation, 223
Effet de commerce, 173
Effets à payer, 173
Effets à recevoir, 173
Emploi, 26
Emplois d’activite, 90
Emplois patrimoniaux, 26
Emprunt, 34
Encaisse, 57
Endossement, 178
Enregistrer, 27
Entrepreneur individuel, 27
Entreprise, 27
Entreprise de negoce, 100
Entreprise individuelle, 27
Entretien, 194
Escompte, 173
Escompte de reglement, 194
Especes, 27
Etablissement de credit, 180
Etablissements de crédit –Dettes en compte courant, 180
Exercice comptable, 48
Exigibilite, 34
Exploitant, 27, 214
Exploitation, 39
Extourne, 180
Extrait de compte bancaire, 180
FFacture, 27
Faillite, 225
Fait comptable, 22
Fin d’exercice, 90
Financement par fonds propres, 34
Fonds de tiers, 34
Fournisseurs, 34
Fournitures (Stock de –), 90, 100
Frais de communication, 182 (item 3)
Frais de déplacement, 194
Frais de marketing, 194
Frais d’etablissement, 149
Frais de transport, 194
GGaranties, 149
Gerants, 116
Grand-livre, 69
Grand-livre auxiliaire, 159
HHonoraires, 194
IImmobilisations, 149
Immobilisations corporelles, 149
Immobilisations incorporelles, 149
Immobilisations nettes, 239
Impôts et taxes à payer, 107
Imputation, 48
Indice d’un compte, 60
Insolvabilite, 159
Installation, 149
Interet, 34
Intervention du propriétaire (ou del’associé gérant) dans la perte, 214
Inventaire, 90
Investir, 27
JJournal, 69
LLettre de change, 173
Libelle, 48
Liquidite, 39
Liquidites, 27
Livre des inventaires, 223
Livres comptables, 69
Loyers, 192
MMarchandises, 27
Marge brute d’exploitation, 100
Marge commerciale, 100
Marketing (Frais de —), 182 (item 3)
Marque, 149
Materiel, 34, 149
Materiel de bureau, 149
Materiel de transport, 149
Materiel roulant, 149
Mobilier, 149
Moins-values sur realisation d’actifsimmobilises, 149
Monnaie scripturale, 180
Mouvementer, 27
Moyens d’exploitation, 27
Moyens de financement, 27
NNet commercial, 194
Net financier, 194
Normalisation comptable, 60
Note de credit, 194
270
Note de debit, 194
Numeraire, 27
OObjet de l’entreprise, 39
Obsolescence, 239
Operation improductive, 27
Operation productive, 27
Outillage, 149
Ouverture d’un compte, 48
PPaiement, 34
Paiement a terme, 34
Partie double, 48, 89
Passif, 27, 34
Patrimoine, 34
Perte, 27
Perte a reporter, 116, 209
Perte courante avant impots, 90
Perte de l’exercice, 90
Perte reportee, 116, 209
Perte reportee de l’exerciceprecedent, 116, 209
Piece justificative, 48
Plan comptable, 69
Plus-values sur realisation d’actifsimmobilises, 149
Portefeuille d’effets de commerce, 173
Poste du bilan, 27
Poste soustractif, 100
Précompte, 184
Prélèvement sur le capital, 214
Prélèvement sur les réserves, 214
Prestation de services, 90
Pret, 34
Prix, 27
Produit d’exploitation, 90
Produit exceptionnel, 90
Produit financier, 90
Produits, 90
Produits acquis, 263
Produits a recevoir, 263
Produits a reporter, 263
Produits des ventes, 100
Promesse, 173
Prorata d’interet, 263
Prorata de charge, 253
Prorata de produit, 263
RRabais, 194
Realiser, 39
Recettes, 27
Réciprocité des comptes(Principe de –), 180
Recouvrement, 173
Recu, 48
Redevance, 194
Reduction de valeur, 247
Reductions commerciales, 194
Reglement, 27
Régularisation d’impôts estimés, 109
Remboursement, 34
Remise, 194
Remuneration, 194
Remuneration brute, 194
Remuneration du capital, 116
Remuneration nette, 194
Réouverture d’un compte, 48
Report, 69
Report à nouveau du résultatde l’exercice, 116
Reprise du resultat reportede l’exercice precedent, 116
Reserves, 114
Ressources, 27
Ressources d’activite, 90
Ressources internes, 90
Resultat, 90
Resultat a affecter, 114
Resultat courant avant impots, 90
Resultat de l’exercice, 90
Resultat d’exploitation, 90
Resultat exceptionnel, 90
Resultat financier, 90
Resultats d’exploitation, 90
Resultats exceptionnels, 90
Resultats financiers, 90
Retenues à la source, 194
Retour de marchandises, 100
Ristourne, 194
Royalty, 194
Rubrique, 39
SSalaire, 194
Services et biens divers, 90
Société privée à responsabilitélimitée unipersonnelle, 27, 194-214
Solde, 57
Solde d’un compte, 57
Solder un compte, 57
Source de financement, 27
Stocks, 100
Suppléments d’impôts dus ou versés,109
TTantiemes, 116
Taux d’amortissement, 239
Taux d’escompte, 173
Taxe sur la valeur ajoutee, 140
Terrains et constructions, 149
Tiers, 34
Tire, 173
Tirer, 173
Tireur, 173
Titulaire de compte, 180
Traite, 173
Transports (voir Frais de transport),194
Tresorerie, 27
TVA sur achats, 140
TVA sur ventes et prestationsde services, 140
VValeur actuelle d’un effet, 173
Valeur ajoutee, 140
Valeur comptable nette, 239
Valeur nominale, 173
Valeur résiduelle, 239
Valeurs disponibles, 39
Variation du stock, 100
Vente, 27
Vente a credit, 39
Vente au comptant, 27
Ventes brutes, 194
Ventes nettes, 194
Virement, 34
Virements internes, 180
271
Items Réponses Obs. Items Réponses Obs.
Étape n°
Cahier de t ravai l
À QUI CET OUVRAGE EST-IL DESTINÉ ?À tous ceux qui doivent ou désirent faire leurs pre-miers pas en comptabilité :• débutants pour lesquels la comptabilité est une ma-
tière essentielle qui y acquerront les prérequis utiles à l’approfondissement fructueux de leurs connaissances dans le cadre de leur cours :
- futurs bacheliers en comptabilité, - étudiants universitaires en sciences économiques et/ou
de gestion ou en ingénieur de gestion ;• débutants pour lesquels cette formation de base
peut suffire : étudiants des sections du baccalauréat de la catégorie économique des Hautes écoles et de l’ensei-gnement supérieur de promotion sociale où la comptabi-lité n’est pas une matière primordiale ;
• étudiants qui, en situation d’échec ou en retard d’ap-prentissage, recherchent un outil de rattrapage ;
• cadres non financiers des entreprises susceptibles d’être appelés à des fonctions de gestion ;
• futurs récipiendaires qui préparent en autodidactes des examens de recrutement ;
• praticiens débutant une activité libérale, industrielle ou commerciale qui doivent, pour la gestion de leur activité, connaître les principes essentiels de la comptabilité géné-rale ;
• responsables d’associations (ASBL notamment) qui désirent ou doivent tenir une comptabilité régulière, seul système permettant l’élaboration de bilans et de comptes de résultats explicites pour toutes les parties intéressées ;
• l’associé gérant de SPRL unipersonnelle (SPRLU) qui doit tenir ou comprendre une comptabilité régulière.
QUELS SONT SES OBJECTIFS ?• Apprendre à enregistrer correctement les opérations les
plus courantes de l’entreprise et à dresser le bilan et le compte de résultats.
• Initier à la théorie comptable fondamentale et au vocabulaire spécifique de la comptabilité générale et des matières connexes.
• Appliquer, dans les limites de cette initiation, les dis-positions de la législation comptable belge relatives notamment au plan comptable normalisé et aux comptes annuels.
POURQUOI EST-IL PERFORMANT ?• Parce que la méthode programmée est celle qui
convient le mieux pour une initiation à une matière compliquée dans l’étude de laquelle
- chaque apprenant avance à son rythme, - tout en contrôlant pas à pas sa compréhension - et, par à-coups, ses acquis, par le biais des tests.• Parce que cet ensemble pédagogique permet, grâce
à une méthode appropriée, à un apprenant – partiel-lement initié aux concepts et à la technique comptables – de vérifier son acquis, voire de le consolider, avant d’aborder avec succès une formation plus approfondie.
COMMENT L’OUVRAGE EST-IL STRUCTURÉ ?Il se compose de trois tomes.1. Le cours proprement dit :• il est rédigé sous la forme de séquences programmées
appelées étapes;• chaque séquence est suivie d’une synthèse et d’une liste
de mots-clés formant le glossaire d’étape: - la synthèse constitue le résumé de l’apport théorique
de l’étape et comprend éventuellement un ou plusieurs tableaux récapitulatifs;
- le glossaire reprend la définition des notions, concepts et termes techniques nouveaux apparus dans l’étape.
2. Les tests comprennent deux séries complètes : les pré-tests et les post-tests.
3. Les corrigés des tests permettent aux apprenants de contrôler leurs réponses et de s’évaluer.
Un index alphabétique de tous les termes contenus dans les glossaires d’étape figure en fin d’ouvrage, formant ainsi un petit lexique comptable.
Joseph ANTOINE †Expert-comptable, licencié-agrégé en sciences commerciales, financières, administratives et appliquées aux pays en voie de développement, il a enseigné principalement la comptabilité et la finance aux niveaux universitaire et post-universitaire, aux insti-tuts HEC Liège, Cooremans, Meurice, à l’École des Administrateurs militaires ainsi qu’aux universités de Bruxelles (ULB), de Mons et du Maryland (USA).
Jacques GUIAUXIngénieur commercial et licencié-agrégé en sciences commer-ciales et financières, il a enseigné la comptabilité, la finance et le management dans l’enseignement supérieur économique aux Instituts Lucia de Brouckère et Francisco Ferrer.& Comptabilité, contrôle finance
L’objectif de cette collection est double :• offrir une série de manuels d’enseignement supérieur couvrant
l’ensemble des champs de la finance d’entreprise et de marchés : - comptabilité générale ou financière - comptabilité analytique et de gestion - analyse des états financiers et audit - contrôle de gestion
- fiscalité…• accueillir les chercheurs et les spécialistes dont les publications
intéresseront les praticiens et les cadres d’entreprise.
Jose
ph A
NTO
INE
• Jac
ques
GU
IAU
XCo
mpt
abili
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Appr
entis
sage
pro
gram
mé
avec
test
s et
cor
rigés
ComptabilitéApprentissage programméavec tests et corrigés
ISBN 978-2-8041-8314-1COMPRO
ISSN 1373-0150
L’équivalent de 70 heures de leçons particulières
www.deboeck.com
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