L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Co
mm
ent
te d
ire
un d
ieu
Trit
on c
heva
ucha
nt u
ne to
rtue
. bro
nze.
XV
IIe s
iècl
e.Pa
ris, m
usée
du
Louv
re
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Comment te dire un dieu une installation sonore et lumineuse pour MUCEM-plage.
Du 25 juillet au 21 août 2015, un signal et un lienavec l’exposition Migrations Divines, qui se tiendra alors à l’intérieur du musée.
Les Sirènes aperçoivent le vaisseau qui, près de leur plage, fend légèrement les ondes ; soudain, elles entonnent leurs chants harmonieux : «Viens à nous, glorieux Ulysse, honneur de la Grèce; arrête ton navire, afin d’entendre notre voix. Jamais on ne passe outre, avec un vaisseau, avant d’avoir ouï les doux chants qui s’échappent de nos lèvres.»
Homère, L’Odyssée, Chant 12, 183-187
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Je suis le murJe suis le nénuphar Je suis aphrodisiaque Je suis inutile
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Mars 2015
Proposition
Comment te dire un dieu met en relation des figures mythologiques sélectionnées dans le catalogue de l’exposition Migrations divines qui se tiendra à l’été 2015 au MUCEM. L’exposition met en relief les permanences de certains attributs divins dans les panthéons égyptiens et gréco-romains en montrant des statuettes présentant des réminiscences des cultes anciens, ou emprunts d’un contexte local qui le fait dévier de sa représentation traditionnelle.
L’installation doit prendre place aux deux étages supérieurs du «Phare à hamac», où elle sera diffusée sur 16 pistes audio augmentées d’un dispositif lumineux sensible aux variations du volume sonore. Espace de repos où des hamacs sont suspendus, cette structure, dessinée par Julien Vever de l’atelier UOA Architecte, offre un repère sur le site de MUCEM-plage et donne aux visiteurs l’opportunité de s’élever pour bénéficier d’un point de vue privilégié entre le MUCEM, le port de commerce et la mer.
Des figures de la mythologie antique s’expriment sur les multiples voies. Elles racontent leurs histoires qui entrent progressivement en résonance. Leurs voix s’unissent enfin dans une pièce chorale où l’actualité de ces figures et le message qu’elles portent dans le monde contemporain sont questionnés.
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
1
2
5
6
6
6
6
6
8
9
10
11
12
13
13
13
14
15
16
17
18
19
7
3
La Dunette
La medina des enfants
Les alcôves de plage
Le phare à hamacs
Cuisine collective
Fontaines végétalisées
Boulodromes
Terrain de volley
Tables de ping pong
Pergola
Toilettes
Galerie HH
Résonnance (portiques ombragés)
Brucem
Salon à cheveux
Cascade
Ponton de baignade
Médusa (objets �ottants)
Portes (installation artistique)
1
2
3
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
Plan d’implantationde Mucem Plage
4
4
Mucem
Comment la pièce sera installée ?
Localisation
La diffusion spatialisée utilisant un dispositif audio où les canaux sont multiples correspond à la pluralité des figures divines dans les religions égyptiennes et gréco-romaines. Elle entoure les visiteurs qui se promènent dans la structure, et berce ceux qui choisissent d’y rester un moment lové dans un hamac.
En s’installant sur la place publique de façon gratuire, tout en invitant les spectateurs à la réverie et au voyage, nous proposonsune réflexion sur la présence de l’art dans l’espace publique.
Disposée aux limites de la ville et de la mer, dans un phare, nous souhaitons aussi que la pièce joue un rôle de repère. Dans son contenu, l’utilisation des dieux offre un point d’ancrage culturel. Dans sa forme, l’habillage de la structure signale sa fonction et le contenu de la pièce musicale. Composé de grands panneaux qui protègent les visiteurs du soleil et du vent, ce sont des représentations des dieux dont la composition évolue selon le point de vue grâce à une anamorphose. Elle incite ainsi le spectateur à s’approcher pour voir de plus près, et donc à entendre de façon distincte. L’habillage lumineux, fait écho à l’apparence nocturne du MUCEM vers lequel l’installation offre ainsi une passerelle.
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
La structure du phare est habillée de panneaux qui forment des images des dieux en anamorphose. Ces panneaux permettent une discussion entre l’installation et son environnement. Ils incitent le visiteur à se déplacer pour reconstituer les images à partir des différents points de vue, situés dans le prolongement des diagonales du rectangle de la structure. Ils permettent aussi d’ombrager le volume intérieur, comme le moucharabieh de béton qui enveloppe le bâtiment du MUCEM.
Descriptif despanneaux
Dyonisos Cybèle
Zeus
Amenemhat III
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Je suis le taureau Je suis la pluieJe suis l’océanJe suis l’objet d’un culte
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
La permancedu religieux
Ouïr
Intentions
Nous poursuivons par cette installation nos recherches sur le langage et ses rapports avec les systèmes de représentation. Elles se concrétisent ici par un travail d’écriture qui intégre les problèmes de diffusion sur plusieurs canaux dans un espace ouvert. En s’appuyant fortement sur les attributs des dieux, sur leurs noms, nous plaçons d’emblée cette écriture sur la question de la réprésentation.
Le sujet de la permanence de certains attributs religieux à travers les époques et les civilisations irrigue nos recherches depuis nos toutes premières productions. En nous intéressant à ce qui s’est transmis entre les mondes égyptiens et grec puis romain, nous nous interrogeons: Que peuvent encore nous dire ces figures? Que représentent-elles aujourd’hui? Pourquoi gardent-elles un pouvoir de signification tellement fort?
La première explication serait qu’elles ont disparu en tant que culte. Débarrassées de leur fonction religieuse, elles peuvent être considérés comme de pures manifestations culturelles, des objets dépassionnés sur lesquels exercer notre réflexion artistique. A l’inverse, les religions contemporaines, en particulier les religions monothéistes se trouvent aujourd’hui saturées par leur utilisation comme arme idéologique dans des conflits très médiatisés.
Nous ne faisons pas abstraction du contexte dans lequel la pièce est écrite et sera reçue. Nous nous sommes appuyés dans le découpage des diffé-rentes parties sur une terminologie biblique. Se succèdent donc une Litanie, un Épitre, et des Psaumes. Enfin, nous avons pris la liberté de faire intervenir des personnages absents de l’exposition, et qui ne sont pas des Dieux. Il s’agit des sirènes, et de Cléopâtre. Leurs présences offrent un point de fuite qui questionnent l’identité des autres personnages, et dans quelle mesure leur caractère divin qui en fait des objets culturels. Elles joue également un rôle particulier par leur lien avec le problème de la musique comme arme de séduction.
Nous avons souhaité faire une installation sonore car l’ouïe permet à notre sens une réception intime adaptée pour le traitement d’un sujet religieux. Nous évitons ainsi toute tentation idolâtre: libéré de toute image, le spectateur peut recevoir le texte, imaginer, rêver.. faire une place pour ces dieux anciens.
Nous organisons ici l’apparition de signes sonores en commençant par un balbutiement des attributs des dieux, puis de leur nom. Cette écriture fait référence à la fonction performative du langage, dimension essentielle des textes religieux, dans la Bible bien sûr, mais aussi dans les formules magiques de la religion égyptienne. Il faut d’abord nommer les forces en présence.
Dans Comment te dire un dieu, en même temps que ce langage se forme, l’accompagnement musical se précise: aux sons de nature (tonnerre, vent, mer) succèdent des motifs rythmiques avant que des nappes mélodiques ne se dessinent. Bientôt, les voix ne parlent plus, elles chantent, se répondent, se rejoignent et se dissocient avant de se réunir par un chorale utilisant les codes de la musique pop. Le clin d’oeil du titre à Françoise Hardy n’est donc pas fortuit: notre voyage dans l’antiquité se fait aux sons d’une musique alliant la production électronique aux sonorités de musique populaire.Nous montrons ainsi comment l’évocation des dieux anciens peut avoir une résonance actuelle.
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Production
L’Inouï est auteur et producteur du projet.La réalisation sonore est confiée à Sacha Sieff. Il est accompagné pour cette production par les voix et les instruments d’Agnès Gayraud (guitare), Dorothée Munyaneza (musique corporelle), Mathieu Askehoug (basse, piano), Nicolas Krassilchik (percussion).
Grégoire Lauvin, artiste sonore au sein du collectif Délétère, est pressenti pour la réalisation technique de l’installation.
L’ensemble du dispositif est piloté par un Mac Mini relié à une carte son 16 pistes et un réseau de cablage qui de la sortie centralisée envoie le signal vers les bornes audio lumineuses (16) celles-ci sont elles-mêmes reliées aux bornes lumineuses restantes (52).
Chaque borne est composée d’un haut-parleur relié à un circuit électronique qui module le son en lumière. Trois ampoules 220V lui sont connectés. Chacune est englobée dans une sphère lumineuse suspendue au plafond. Comme des phares, des balises dans la mer. Elles émettent un signal lumineux qui varie en intensité en fonction du son.
Musique jouée à partir du logiciel ProTools, avec 8 pistes autonome.Au premier étage, 4 ampli stéréo relié chacun à deux haut-parleurs.Au deuxième étage, un deuxième haut-parleur est branché en série sur chacun de ceux situés au premier étage.Des haut-parleurs ‘vibrants’, qui utilisent la surface du support sur lequel ils sont accrochés comme caisse de résonance, sont installés sous les planchers.
Une ampoule diffuse le signal dans une boule (plastique / plexis). Les boules sont monochromes, de la même taille.
Equipe artistique
Dispositif
Son
Lumière
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
ATELIER UOAArchitecte
YES WE CAMP 2013
// Avant-Projet Définitif PHARE HAMAC V2 Ech. : 1:50, 1:1 02/03/2015 4
5520
040
0
7510
0
1705
A2''9
Si H trame 200cm,échappée escalier en début demarche inférieur 220 : hors norme ERP
marche d'accès à créer
Poutres plancherà placer intelligemment
Couverture plancher rape
Pente escalier 30°giron 32hauteur 16charge 500DaN/m2bareaudage vertical écartement 110mm
plancher rape recouvert de bois ?
13 x 155 = 200
12345678910111213
13 x 155 = 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
627
627
207
Sortie
13 x 155 = 200
12345678910111213
13 x 155 = 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
13 x 155 = 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
13 x 155 = 200
12345678910111213
207
419
70
5520
040
0
7510
0
A2''9 COUPE LONGITUDINALE 1:30
Détail d'accroche à dessiner
zone de lest
Entrée
zone de plancher réduite
poutre de plancher
implantation hamac à l'intérieuret en dessous garde corps
Cadre bois
52 Bornes lumineuses ( 26 par étage )
16 Bornes lumineuses et audio ( 8 par étage )
Bandes de tissu
ATELIER UOAArchitecte
YES WE CAMP 2013Avant-Projet Définitif
PHARE HAMAC V2 Ech. : 1:50, 1:30 02/03/2015
PLAN RDC : 1/50
PLAN ÉTAGES : 1/50
Porte à faux Layher ?
13 x 155 = 200
12345678910111213
13 x 155 = 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
627
627
207
Sortie
13 x 155 = 200
12345678910111213
13 x 155 = 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
13 x 155 = 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
13 x 155 = 200
12345678910111213
207
419
70
5520
040
0
7510
0
A2''9 COUPE LONGITUDINALE 1:30
Détail d'accroche à dessiner
zone de lest
Entrée
zone de plancher réduite
poutre de plancher
implantation hamac à l'intérieuret en dessous garde corps
Cadre bois
52 Bornes lumineuses ( 26 par étage )
16 Bornes lumineuses et audio ( 8 par étage )
Bandes de tissu
ATELIER UOAArchitecte
YES WE CAMP 2013Avant-Projet Définitif
PHARE HAMAC V2 Ech. : 1:50, 1:30 02/03/2015
PLAN RDC : 1/50
PLAN ÉTAGES : 1/50
Porte à faux Layher ?
Pour expliciter le lien avec le contenu muséal, un cartel explicatif reprenant notamment les différentes figures divines présentes dans la pièce sera installé à l’entrée de la structure.
Un disque vinyl se fabriqué. Il permet de faire exister physiquement l’œuvre. Celui-ci pourra être distribué en ligne et à la boutique du musée.
Son livret reprends les textes de la pièce sonore, ainsi qu’une réflexion philosophique d’Agnès Gayraud sur le sujet des dieux anciens.
Documentation
L’inouï 18, rue de la Pierre Levée, 7₅ 011 paris www.linoui.org
Je suis le scorpion Je suis le gouffre Je suis la plume
Top Related