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ÉDITORIALLes douleurs paraissent faire partie du métier de paysagiste, mais il n’en est rien. Elles peuvent être un signal d’alarme d’une sollicitation trop poussée du corps. Si elles perdurent, elles doivent pousser à agir, chacun selon ses marges de manœuvre.
La Lettre du Pic Vert fait le point sur les multiples causes du développement des troubles musculo squelettiques (TMS). Ensuite, elle revient sur les actions possibles, multiples, elles aussi.
L’enjeu est de taille, on considère que les TMS sont de loin les premières maladies professionnelles de la filière. Elles sont responsables de nombreux jours de travail perdus et de nombreuses reconversions professionnelles forcées.
La lutte contre les TMS met en mouvement tous les domaines de l’entreprise (organisation, matériel, humain, économique…). Elle nécessite la mise en place d’actions, pas à pas et sur le long terme.
Le service Santé - Sécurité au Travail
Pour télécharger les derniers numéros de La Lettre du Pic Vert• www.msa01-69.fr rubrique Employeur/ Santé et sécurité au travail / Actions de prévention /
La Lettre du Pic Vert
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La Lettre du Pic Vert
Novembre 2018 N°50
LA LET TRE DU
PIC VERT
MSA Ain Rhône 04 74 45 99 90
MSA Alpes du Nord 04 79 62 87 17
MSA Ardèche Drôme Loire 04 75 75 68 67
Le conseiller en prévention, le médecin, l’infirmière en santé au travail disposent d’informations sur les risques professionnels et les moyens de prévention. Prenez contact avec eux.
VOS CONTACTS
Publication : Coordination Rhône-Alpes du programme de prévention paysage.Rédaction : Conseillers en prévention des risques professionnelsConception : MSA Alpes du Nord
site internet : ssa.msa.fr
SOMMAIRE
P. 2-3 Les TMS : des causes multiples et des exemples d'actions
P. 4 Comment faire dans votre entreprise : 2 exemples
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1 - Une action à résultat rapide, à faible coûtobjectif : Changer les situations concrètes, pour améliorer les conditions de travail et la sécurité de tous.action : Mettre en place des remontées d’accidents et/ou d’incident pour chaque équipe. Avec une information des équipes lorsque des décisions sont prises en rapport avec cette remontée d’incidents.
comment : De la même manière que les personnes signalent les heures effectuées ou les pannes matérielles par exemple.dans le détail : Comprendre le dysfonctionnement qui est apparu : quelles sont les causes matérielles, humaines, organisationnelles… Les causes sont forcément multiples et souvent dans les détails. C’est la compréhension de cette complexité qui permet de faire évoluer concrè-tement le travail, de ne pas rester bloqués à des « yaca faut qu’on… »
2 - Une action à long terme, avec incidence financière mais gain à long termeobjectif : Faire de l’entrepôt un lieu de travail, pas seulement un lieu de stockage.action : Aménager ou réaménager l’entrepôt.
comment : Se poser la question des tâches à réaliser dans ce lieu. Travailler sur un plan en simulant ces tâches dans l’entrepôt.dans le détail : L’entrepôt est le lieu de chargement et déchargement, Il doit permettre de réa-liser cela facilement. Et c’est aussi le lieu de rencontre des équipes et d’organisation des chan-tiers. Ainsi que l’endroit où les équipes reviennent et échangent sur les contretemps rencontrés. Prévoir un lieu pour ces échanges, avant et après chantier, permet de faciliter la circulation de l’information.
Les douleurs ne sont pas une fatalité
Quel conducteur pour Quelle machine ?
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ÉDITORIAL
L’utilisation d’une
tondeuse autoportée
est adaptée à certains
chantiers, certains
travaux, certains
environnements et
certaines personnes.
La machine est choisie
en fonction du chantier :
surface à tondre, pente,
obstacles (les endroits
très arborés par exemple
posent un problème avec
ces machines hautes),
passages étroits qui
conviennent mieux à une
machine à pousser ou
tractée…
Le choix d’une tondeuse
autoportée est aussi
fonction du conducteur :
compétences et
formation, mal de dos du
aux vibrations (qui n’existe
pas pour une machine
tractée par exemple)…
Vous trouverez dans ce
numéro du Pic Vert des
réponses à plusieurs
questions qui vous
permettront de faire de la
tondeuse autoportée votre
alliée.
Le service Santé - Sécurité au Travail
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Pic Vert
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Juin 2018
N°49
LA LET TRE DU
PIC VERT
MSA Ain Rhône
04 74 45 99 90
MSA Alpes du Nord04 79 62 87 17
MSA Ardèche Drôme Loire04 75 75 68 67
Le conseiller en prévention, le médecin, l’infirmière en santé au travail
disposent d’informations sur les risques professionnels et les moyens de
prévention. Prenez contact avec eux.
VOS CONTACTSPublication : Coordination
Rhône-Alpes du programme de
prévention paysage.
Rédaction : Conseillers
en prévention des risques
professionnels
Conception : MSA Alpes du Nord
site internet : ssa.msa.fr
SOMMAIRE
P. 2 Le poste de conduite
P. 2-3 Lutter contre les risques : accident routier,
projections, coupure, renversement
P. 4 Quel conducteur pour quelle machine ?
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La conduite d’une tondeuse autoportée est réservée à des personnes de plus de 18 ans. Sous réserve de respec-
ter les règles de santé et de sécurité au travail du code du travail, l’entreprise peut envoyer une « déclaration de
dérogation aux travaux interdits » à l’inspection du travail. Si accord de l’administration, des jeunes de 16 à 18 ans,
dans le cadre d’une formation professionnelle, peuvent être autorisés à conduire ces machines (articles R 4153-40
et suivants du code du travail). Un CACES est-il nécessaire pour conduire une
tondeuse autoportée ?
Pour les salariés, une formation est obligatoire pour
conduire une tondeuse autoportée, comme pour tout équi-
pement de travail3. Ce n’est pas un CACES, à moins qu’un
donneur d’ordre ne l’exige.
La formation peut être assurée par un organisme de formation spé-
cialisé mais également en interne par du personnel compétent. Il
peut être intéressant de se référer au contenu du CACES « Engins
de chantier » pour assurer un niveau de formation minimum4. La
connaissance des risques spécifiques des chantiers de tonte (cou-
pure, projection…) viendront compléter cette formation.
3 Article R 233-13-19 du Code du Travail et issu du décret n°98-1084 du 2 décembre 1998
4 Recommandation R372 modifiée de la CNAMTS : www.ameli.fr/sites/default/files/Documents/5340/
document/recommandation-r372-modifiee_assurance-maladie.pdf
L’employeur doit il délivrer une autorisation de
conduite au conducteur ?
Dans une entreprise de paysage dépendant de la MSA,
il n’y a pas cette obligation. Certains donneurs d’ordre
peuvent cependant le demander. Néanmoins, il est utile de
définir qui, dans une équipe, est responsable de la machine et peut
la conduire.
Certains modèles de tondeuses sont équipés de « vrais sièges » : réglages, suspensions…
Ils permettent de préserver le dos du conducteur.
Que prÉVoit la loi ?
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ÉDITORIAL
Pourquoi un numéro de
la Lettre du Pic Vert sur
l’hygiène et l’accès aux
sanitaires ?
Les paysagistes sont
discrets, le sujet reste
tabou. Pourtant, c’est une
vraie problématique de
chantier1, même si cela
relève aussi de l’intimité
de chacun.
C’est vrai qu’il n’y a pas
mort d’hommes. Il n’existe
pas de chiffres sur les
conséquences physiques,
mentales et économiques,
des difficultés liées à
l’hygiène et à l’accès aux
sanitaires.
Cependant, pour
l’amélioration de
la qualité de vie au
travail, la réponse aux
besoins fondamentaux
est la première étape,
incontournable : comme
boire, manger, respirer
et… éliminer.
Mais comment fait-on sur
un chantier ?
Des paysagistes (et
d’autres professions)
ont trouvé des solutions.
Ce n’est pas une fatalité.
Le service
Santé - Sécurité au Travail
1 A. Marchaud, Miction :
impossible ? Enquête auprès de
salariés paysagistes, , MSA Ain
Rhône, 2016, 81 pages.
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prévention / La Lettre du Pic Vert
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prévention / Jardins espaces verts / La Lettre du
Pic Vert
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prévention / La Lettre du Pic Vert
Octobre 2017
N°48
LA LET TRE DU
PIC VERT
MSA Ain Rhône
04 74 45 99 90
MSA Alpes du Nord
04 79 62 87 17
MSA Ardèche Drôme Loire
04 75 75 68 67
Le conseiller en prévention, le médecin, l’infirmière en santé au travail
disposent d’informations sur les risques professionnels et les moyens de
prévention. Prenez contact avec eux.
VOS CONTACTS
Publication : Coordination Rhône-Alpes du programme de
prévention paysage.
Rédaction : Conseillers
en prévention des risques
professionnels, médecins et
infirmières en santé au travail
Conception : MSA Alpes du Nord
site internet : ssa.msa.fr
SOMMAIRE
P. 2 Parlons-en…
Ce que disent des paysagistes
Ce que dit l’infirmière en santé au travail
P. 2-3 A chaque chantier, ses solutions
P. 4 Que prévoit la loi ?
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• Pour tous, uriner sur la voie publique est passible d’une contravention de 35 €. Elle
peut être couplée à une contravention pour exhibition sexuelle.
• Pour les entreprises avec des salariés, le code du travail oblige les employeurs
à « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé
physique et mentale des travailleurs » (Art L 4121-1 du code du travail)
• Dans des locaux fixes de l’entreprise, il existe une obligation de présence de sani-
taires et avec nettoyage quotidien (Art R 4228-10 et suivants du code du travail)
• Dans le BTP, une réglementation spécifique définit les conditions de mise à dis-
position obligatoire de base-vie ou d’accès à des sanitaires (Art R 4228-26 et
suivants du code du travail).
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les troubles musculo squelettiques : des causes multiples et des exemples d’actions
Les causes des TMS• Âge• Ancienneté et expérience• Capacités fonctionnelles• Pathologies• Tâches demandées ne correspondant pas aux
compétences de la personne (trop complexe ou pas assez)…
A noter Les gestes répétitifs sont principalement à l’origine des TMS. Mais d’autres facteurs augmentent considérablement le risque. Ainsi, s’il peut être difficile de modifier le geste en lui même, il est possible d’agir sur tous les autres facteurs.
Des exemples d'actions• Polyvalence des personnels pour alterner les
tâches et rendre le travail plus intéressant• Participation du personnel à l’organisation du
travail : réunion préparatoire du chantier avec l’ensemble de l’équipe concernée, débriefing
• Reconnaissance du travail (financière et autre)• Existence d’un collectif de travail : définir des
moments de rencontre autour d’un thème en rapport avec le métier ou multiplier les moments de détente
• Conflits réglés de manière transparente• Organisation du travail stable, anticipation.
Limitation des consignes de dernière minute, limitation des consignes contradictoires
• Conception de locaux facilitant le chargement et le déchargement des véhicules ainsi que les temps d’échanges entre les membres de l’entreprise
• Organiser la transmission des savoir-faire
Des exemples d'actions• Adapter les tâches et la charge de travail à l’âge,
aux capacités et à l’état de santé des personnes• Prendre en compte les remarques des membres
d’une équipe
• S’échauffer et s’étirer avant et/ou après les chantiers
• Former les personnes en fonction des tâches à réaliser…
Les causes des TMS• Spécialisation importante des personnels• Absence de participation du personnel à
l’organisation du travail• Absence de reconnaissance (financière ou de la
part des clients…)• Isolement physique et social• Existence de conflits• Travail interrompu ou constamment
réorganisé…
L’entreprise et son organisation
Des exemples d'actions• Limiter la répétitivité en alternant les tâches et
les gestes différents• Limiter les gestes nécessitant des efforts
excessifs des articulations• Donner la possibilité aux personnes de les faire
participer à la définition de leur cadence de travail
• Diminuer la force nécessaire pour réaliser le travail (outils plus légers…)
• Aider à la manutention de charges• Diminuer les postures de travail en tension,
maintenues dans le temps (travailler à hauteur…)• Choisir des outils moins vibrants• Entretenir les machines et les outils…
Les causes des TMS• Gestes répétitifs• Efforts excessifs demandés aux articulations• Cadence élevée• Force exercée• Rythme de travail imposé par une machine• Manutention de charges• Travail en position maintenue• Utilisation d’outils vibrants…
Le gesteLa personne
Les causes des TMS• Charge de travail élevée• Manque de pauses• Impossibilité de réaliser du travail de qualité• Tâches peu variées et peu intéressantes• Absence de marge de manœuvre• Matériel inadapté…
Des exemples d'actions• Adapter la charge de travail aux capacités des
équipes et à leurs moyens disponibles• Organiser des pauses (pause = arrêt d’activité
pendant quelques minutes ou changement d’activité qui ne sollicite pas les mêmes articulations)
• Redonner du sens au travail à faire (type de
travail demandé et niveau de l’exigence qualité)• Varier les tâches et les rendre intéressantes• Donner de la marge de manœuvre (dans
la manière de réaliser les tâches, dans l’organisation de son travail)
• Adapter le matériel à l’équipe et au chantier à réaliser…
Le chantier et son organisation
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