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COLAS ET LE CHâTEAU DE VErsailles Le bassin d’Apollon et l’Étoile royale21 octobre 2010

�sommaire

communiqué de presse

le parc du château de versailles 3

un parc de près de 800 ha 4

le chantier 8

l’organisation 9

descriptif du procédé héliocol 11

le développement durable à versailles 12

un engagement pour l’avenir 13

le mécénat au château de versailles 15

une longue tradition 16

annexes 18

le groupe colas 19

le château de versailles 21

Versailles, le 21 octobre 2010

communiqué de presse

colas réalise, dans le cadre d’un mécénat de compétence, les travaux de remise en état des allées du château de versailles

Le 15 avril 2010, l’établissement public du musée et du domaine national de

Versailles et Colas, leader mondial de la construction et de l’entretien

d’infrastructures de transport, d’aménagements urbains et de loisirs, signait

une convention de mécénat pluriannuelle pour la réalisation du programme de

remise en état des allées du parc du Château de Versailles, dans le cadre d’un

mécénat de compétence.

Le parc de Versailles, d’une surface de 787 hectares, compte plus de 43 km d’allées. Exposées aux intempéries et aux passages répétés des millions de visiteurs qui chaque année parcourent le domaine, ces allées sont aujourd’hui très dégradées.

Le programme prévoit notamment des travaux de réhabilitation et d’aménagement : voies de circulation, allées pédestres, esplanades et terrasses, aux abords du château et dans le domaine.

Un programme de priorités a été établi afin de rénover les parties les plus altérées du parc. Ainsi, les travaux ont débuté par les aménagements de l’esplanade autour du Bassin d’Apollon, puis par ceux de l’Etoile Royale.

Engagé depuis longtemps dans une démarche de développement responsable, le groupe Colas a proposé des procédés et des revêtements les plus aptes à satisfaire les prescriptions techniques et esthétiques de ces aménagements, en réponse aux objectifs du château de Versailles, déjà très impliqué dans le développement durable.

Ainsi, Colas a mis au point Héliocol, un revêtement beige sablé à l’aide d’un silex blond, développé spécifiquement pour le château de Versailles.

Ce mécénat inédit marque la volonté de l’Etablissement public non seulement de préserver ce patrimoine mondial de l’Humanité, mais également d’améliorer les conditions d’accueil d’un public toujours plus nombreux, venu du monde entier.

contacts presse

Château de VersaillesHélène Dalifard01 30 83 77 01Aurélie Gevrey01 30 83 77 03Violaine Solari01 30 83 77 [email protected]

COLASDelphine Lombard01 47 61 76 [email protected]

le parc du château de versailles

un bref historique

Le parc de Versailles est l’archétype du jardin régulier construit selon un plan architectural rigoureux et géométrique. Pendant végétal de l’architecture des bâtiments, le domaine de Versailles et de Trianon se compose de trois parties distinctes : - Les jardins avec leurs parterres de fleurs, présents pour l’agrément. - Les bosquets, architectures de transition entre les parterres et les grands arbres qui ferment l’horizon. Les bosquets, véritables salons de plein air dissimulés au cœur des espaces boisés du petit parc, constituent un lieu de promenade et de divertissement. - La forêt, percée de larges allées rectilignes et de carrefours en étoile, aménagée pour la chasse à courre.

Louis XIV aime les jardins. Jusqu’à sa mort, il préside personnellement à leur aménagement et se fait soumettre le « détail de tout » ; il s’y promène souvent, y accompagne hôtes de marque et ambassadeurs étrangers... De somptueuses fêtes y sont données et le roi élabore un itinéraire préservé par lequel il indique la Manière de montrer les jardins de Versailles.

En 1661, Louis XIV charge André Le Nôtre (1623-1700) de la création et de l’aménagement des jardins de Versailles qui sont entrepris juste avant les travaux d’agrandissement du palais de Louis XIII. Ils dureront une quarantaine d’années. Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) dirige le chantier, Charles Le Brun (1619-1690) donne les dessins d’un grand nombre de statues et de fontaines. Plus tard, Jules Hardouin-Mansart ordonne des décors de plus en plus sobres et agrandit l’Orangerie de Le Vau.

La création des jardins demande un travail titanesque, là où n’existaient que des bois, des prairies et des marécages. Le roi, pressé de voir la réalisation de son rêve, fit transplanter des milliers d’arbres de grandes dimensions. Des milliers d’hommes participent à cette vaste entreprise.

Les Jardins s’ordonnent autour de deux grands axes qui se coupent à angle droit au niveau de la terrasse et qui commandent de vastes perspectives : - l’axe nord-sud depuis le bassin de Neptune jusqu’à la Pièce d’Eau des Suisses. - l’axe est-ouest depuis la façade de la galerie des Glaces jusqu’à l’extrémité du Grand Canal. C’est la perspective majeure de Versailles que Le Nôtre a ouverte sur l’infini. Elle conduit le regard jusqu’à l’horizon et mesure 3�00 mètres, de la façade du château à la grille du Parc.

Le parc du château de Versailles

un parc de près de 800 ha

�Le décor sculpté occupe une grande place dans les jardins, faisant du parc de Versailles l’un des plus grands musées de statuaire en plein-air. En marbre, en bronze ou en plomb, les sculptures ornent allées, bosquets et bassins. Elles s’inspirent des légendes de la mythologie gréco-romaine ainsi que de l’histoire ancienne. En 1661 Charles Le Brun supervise, avec son équipe de sculpteurs, l’installation des décors : fontaines, statues et vases. Œuvres originales ou copies de modèles antiques réalisées par les pensionnaires de l’Académie française de Rome, plus de 300 sculptures ornent les jardins. Des artistes tels que Girardon, Tuby ou Coysevox réalisent nombre de chefs-d’œuvre qui ont fait la renommée des lieux, complétés par la Grande Commande de �� statues de marbre blanc passée par Colbert pour le parterre d’Eau en 167�. Au siècle suivant, bien que Louis XV puis Louis XVI apportent peu de changements aux jardins, le groupe de Neptune est installé au centre du bassin et de nouveaux bosquets sont créés dans les années 1770, à l’instar des Bains d’Apollon ou du Bosquet de la Reine.

Depuis 1992, les jardins sont en cours de replantation, et après la tempête dévastatrice de décembre 1999, les travaux se sont accélérés au point que, dans bien des parties, ils ont déjà retrouvé leur physionomie d’origine.

les Lieux concernés par le mécénat de COLAS

Le Bassin d’Apollon

L’allée royale ou Tapis Vert (allant du Bassin de Latone au Grand Canal) débouche sur une demi-lune qui entoure le bassin d’Apollon. Dès 1636, sous Louis XIII, existait à cet endroit un bassin, dit alors des Cygnes, que Louis XIV fit orner du majesteux ensemble en plomb doré représentant Apollon sur son char. Le groupe sculpté a été commandé en 1668 à Jean-Baptiste Tuby, d’après un dessin de Charles Le Brun. Réalisé à la manufacture des Gobelins et installée en 1670 il s’inspire de la légende d’Apollon, dieu du Soleil et emblème du Roi. On y voit Apollon sur son char tiré par quatre cheveaux fous, entouré de quatre tritons et de quatre monstres marins. Lorsque les eaux jaillissent, il est possible d’admirer les trois gerbes principales qui composent alors une fleur de lys. De chaque côté de la demi-lune sont placés un groupe, quatre termes et une statue: - à gauche Ino et Mélicerte par Garbier, Pan par Mazière, le Printemps par Arcis et Mazière, Bacchus par Raon, Pomone par Le Hongre et Bacchus (antique), - à droite Aristée liant Prothée, par Sébastien Slodtz, Syrinx par Mazière, Jupiter par Clérion, Junon par Clérion, Vertumne par Le Hongre et Silène portant Bacchus enfant (antique). Deux rangées majestueuses de platanes parallèles au Tapis Vert et un quadruple alignement d’arbres de même essence et perpendiculaire à l’allée royale soulignent les limites du jardin.

6L’étoile royale

Située au cœur de l’axe majeur du Parc de Versailles (est-ouest), l’Etoile Royale prolonge la perspective d’eau du Grand Canal et amorce celle qui s’étend, à l’Ouest, dans la Plaine de Versailles.Cette vaste esplanade circulaire, de près de 6 hectares, est une pièce maîtresse de la magistrale composition de Le Nôtre. Elle se trouve à environ 3 kilomètres de la terrasse du château et est établie à la limite occidentale du territoire actuel du Domaine de Versailles.Dans le système complexe de la composition hiérarchisée de cette grande perspective, l’Etoile Royale joue le rôle de point focal au-delà du Grand Canal. Les cadrages de vues y sont organisés par la largeur de ses allées d’axes et par ses alignements d’arbres. Aujourd’hui, plus de dix ans après la tempête de décembre 1999, l’Etoile Royale se présente comme une vaste étendue de pelouse, ponctuée, de manière très éparse, par la silhouette de quelques grands peupliers d’Italie, témoins résiduels des anciennes structures d’alignements. Les voies de circulation aménagées dans ce secteur, en traversée et en périphérie de l’esplanade, sont en mauvais état.Un programme complet de recomposition végétale et paysagère de l’Etoile Royale a été engagé par l’Etablissement Public de Versailles.La replantation des alignements d’arbres interviendra au début de l’année �011.

le parc du château de Versailles en quelques chiffres

LedomainedeVersaillesLasurfacetotale:787hadont: - � hectares pour la Place d’Armes - �31 hectares pour le Grand Parc - 96 hectares pour le domaine de Trianon - 77 hectares pour le jardin et ses bosquets (Petit Parc)

- 39 hectares pour la Pièce d’eau des Suisses - 66 hectares pour le terrain des Mortemets - �� hectares pour le Grand Canal - �3 hectares pour le Domaine de Marly

Lesstructuresvégétalesdujardin - 3�0 000 arbres dans le domaine - �0 km de charmilles - 3� hectares de pelouse - �3 km d’allées - �3 km de treillage - 700 topiaires de 67 formes différentes - 6 000 arbres taillés régulièrement dont 1 886 tilleuls autour du Grand Canal

- 300 000 fleurs plantées chaque année par les jardiniers, dont �60 000 produites

dans les serres du domaine - 1 �00 arbres en caisse à l’Orangerie, dont 900 orangers.

7LaStatuaireenpleinairÉléments sculptés dans le Petit Parc(comprenant vases, vasques, termes, statues, reliefs, mascarons, bustes, candélabres, chapiteaux, groupes), dont : - �3� vases - 1�� statues - 86 groupes sculptés

Lesbassinsetfontaines - �� fontaines et plus de 600 jeux d’eau - 3� km de canalisations hydraulique (90% en fonte et 10% en plomb)

LedomainedeMarly - �3 ha de surface totale - 8,3 km d’allées - � 3�0 m� de surface bâtie ancienne - 1 ��7 arbres - 18� topiaires - 1 �3� arbres à replanter

le chantier

9

Débutés en mai 2010, les aménagements seront achevés en avril 2014, dans le cadre d’un

programme quadriennal. La première année est consacrée aux travaux de l’Esplanade

du Char d’Apollon et à la renaissance de l’Etoile royale.

Phase 1 : mai à juin 2010.Abords du Bassin d’Apollon

Objectifs :

- Permettre une circulation dense - Conserver la texture et la teinte historiques des allées - Éviter les soulèvements de poussière

Procédé :

- Nivellement et assainissement de l’esplanade - Renforcement de l’assise par la mise en place d’une grave - Mise en œuvre du revêtement Héliocol

Spécificités du site :

- Circulation piétonne importante, notamment le mardi - Événements organisés dans le parc - Proximité de statues et de bancs - Présence dans le sous-sol d’anciennes canalisations

Pour les travaux de terrassement, d’assainissement et de couche d’assise :

- Équipe : 1 chef de chantier, 6 compagnons, � conducteurs d’engins - Matériel : une pelle, � compacteurs, des camions

Pour la mise en œuvre de l’Héliocol :

- Équipe : 1 chef de chantier, 6 compagnons, � conducteurs d’engins - Matériel : un finisseur, � compacteurs, 1 répandeuse, 6 camions

Taille du chantier :

- � 000 tonnes de grave - 1 100 tonnes d’Héliocol

Durée des travaux : 2 mois

Le chantier

organisation

10Phase 2: octobre à décembre 2010.Réaménagement des circulations et réfection des voiries de l’Etoile Royale

Objectifs :

- Recréer le tracé historique de l’Etoile Royale et la perspective depuis le château - Permettre une circulation lourde sur l’anneau - Recréer des allées piétonnes en conservant leur texture et la teinte du château - Limiter les apports extérieurs de matériaux dans une approche développement durable Procédé :

- Décapage de la terre végétale et démolition des voies existantes - Déblai / remblai - Récupération des produits de démolition, traitement en place - Mise en œuvre d’une grave bitume pour l’anneau - Mise en œuvre du revêtement Héliocol E

Spécificités du site :

- Intervention conjointe de l’Etablissement Public de Versailles pour les plantations et de Colas pour la voie et les allées - Implantation très précise à respecter - Travaux en � phases, mise en œuvre des revêtements après les plantations - Présence de nombreux randonneurs, joggeurs et familles

Pour les travaux de terrassement et de traitement des sols :

- Équipe : 1 chef de chantier, � compagnons, � conducteurs d’engins - Matériel : une pelle, 1 compacteur, � à 3 tombereaux, un épandeur de liant, un malaxeur

Pour la mise en œuvre de l’Héliocol :

- Équipe : 1 chef de chantier, 6 compagnons, � conducteurs d’engins - Matériel : 1 répandeuse, 3 camions, 1 compacteur

Taille du chantier :

- 6 �00 m� recréés

Durée des travaux : 3 mois

11Le chantier

Descriptif du procédé Héliocol

Le procédé Héliocol a été mis au point par Colas spécifiquement pour son mécénat de

compétence signé avec l’Établissement Public du Musée et du Domaine National de

Versailles.

Héliocol est élaboré avec des matériaux locaux traditionnels, notamment des silex et silico-calcaires alluvionnaires de la vallée de la Seine ainsi que des calcaires du Bassin Parisien. Les teintes de ces granulats sont en parfait accord avec les façades, les statues et les autres allées du parc. Des liants clairs sont employés pour respecter leurs teintes.

Les caractéristiques du procédé Héliocol sont telles qu’il constitue un revêtement : - ayant l’aspect d’un sable stabilisé, notamment avec du sable de silex concassé libre en surface, - d’une teinte blonde en harmonie avec le domaine national de Versailles, - émettant très peu de poussière par temps sec et chaud avec la circulation piétonne, - conservant sa solidité par temps pluvieux, sans création de boue ou autre désagrément, - confortable à la circulation piétonnière, - résistant à la circulation automobile à vitesse réduite de véhicules lourds ou légers, par tout temps.

Héliocol assure donc une amélioration substantielle du confort par tout temps pour le public, de la capacité à résister à une fréquentation importante et de la durabilité, par rapport aux revêtements classiques.

Héliocol se décline en plusieurs versions selon les sollicitations qu’il doit recevoir : - associé aux liants Végécol® ou Bituclair®, Héliocol V ou B est appliqué en � cm d’épaisseur. Il autorise la circulation occasionnelle de véhicules lourds à vitesse réduite ; - en enduit superficiel à liant clair, Héliocol E, d’une épaisseur d’environ 1 cm, ne peut recevoir que du trafic piétonnier ou des véhicules d’entretien. Le passage d’engins lourds doit être limité pour préserver la qualité du revêtement.

Origine du nom Héliocol

Le nom Héliocol est la contraction de : Hélios : le Soleil. Dans la mythologie grecque, Hélios personnifie le soleil et a été progressivement assimilé à Apollon, Dieu de la musique et des arts ; et Colas : leader mondial de la construction et de l’entretien des routes.Héliocol fait donc référence au Roi Soleil et trouve naturellement sa place autour du bassin du char d’Apollon.

le développement durable au château de versailles

13Le développement durable au château de Versailles

un engagement pour l’avenir

L’Établissement public du musée et du domaine national de Versailles, lui aussi confronté aux enjeux environnementaux de ce début du XXIe siècle, est très soucieux de respecter les grands objectifs mis en exergue lors du Grenelle de l’environnement en �007. La circulaire du 3 décembre �008 relative à « l’exemplarité de l’Etat au regard du développement durable dans le fonctionnement de ses services et de ses établissements publics » définit un certain nombre d’actions à mettre en place.

La dimension culturelle du développement durable à travers le patrimoine, l’architecture, la démocratisation et la diversité culturelles, s’inscrit dans la stratégie nationale de développement durable �010 - �013. Le Ministère de la culture et de la communication a donc lancé sa propre stratégie ministérielle en la matière s’articule autour des quatres grandes orientations stratégiques suivantes: - «Agir» dans une logique de développement durable - «Inciter» le grand public, les jeunes professionnels et nos partenaires à intégrer la logique du développement durable en l’inscrivant au coeur des politiques du Ministère. - «Promouvoir» un modèle de société porteur de développement durable, en apportant une contribution intellectuelle originale. - Mettre en place un mode de gouvernance et des méthodes s’inscrivant dans une logique de participation de partenariat et de transversalité.

Comptant parmi les plus illustres monuments du patrimoine mondial, le château et les jardins de Versailles ne permettent pas l’application de recettes « simples », mais l’Etablissement public de Versailles souhaite se montrer exemplaire et s’engage activement dans la voie du développement durable dans les domaines suivants :

Environnement

- contribuer à réduire les impacts environnementaux des activités de l’établissement - contribuer à rendre propres et sûres les nouvelles technologies - encourager le dialogue, l’information et la sensibilisation sur les enjeux en matière de prévention des risques.

1�Social

- construire un projet social cohérent adapté aux évolutions de l’établissement - sensibiliser et encourager les prestataires de l’EPV dans le cadre des marchés à assurer des conditions d’emploi équitables

Sociétal

- contribuer à la qualité de la vie en région - développer la solidarité - lutter contre l’exclusion

Economique

- mettre en place des partenariats avec les clients - valoriser les compétences des fournisseurs - contribuer au développement économique local et régional.

De multiples actions, relevant soit d’investissements lourds ou au contraire de la mise en œuvre de simples règles de conduite, ont été récemment lancées par l’établissement au sein de ses services afin de relever ces défis, par exemple : l’abandon des pesticides, la réduction de l’emploi des matériels gros consommateurs d’énergie, la gestion optimale de l’arrosage grâce à la récupération des eaux de pluie, la réduction des consommations énergétiques liées à l’éclairage artificiel, l’utilisation de véhicules peu polluants, la formation à l’éco conduite, la valorisation des déchets verts en compost, le tri sélectif, des fournitures de bureau avec écolabels, les recyclages des matériels bureautiques, et enfin l’établissement public a achevé en �010 le bilan carbone de l’année �008 qui recense toutes les émissions de gaz à effet de serre résultant de son activité.

L’établissement public a achevé en 2010 son bilan carbone pour l’année �008. Celui-ci répond à la préoccupation du Ministère de la culture et de la communication de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) inscrite dans le titre «Agir» de sa politique. Ce bilan a permis de donner des pistes d’orientation stratégiques aux dispositifs qui seront mis en place dans le futur au château de Versailles, en matière de développement durable.Le château de Versailles est l’un des tout premiers opérateurs culturels à produire ce bilan, ce qui démontre une volonté affirmée d’attendre les objectifs assignés par la loi du 1� juillet �010, portant engagement national pour l’environnement.

le mécénat au château de versailles

16Le mécénat au château de Versailles

une longue tradition

Le mécénat, une démarche indispensable pour le Grand Versailles

De longue tradition, le mécénat a contribué au rayonnement du château de Versailles. Cette action se perpétue encore aujourd’hui dans plusieurs domaines et s’est amplifiée grâce à la loi du 1er août �003 adoptée sur proposition de Jean-Jacques Aillagon, alors ministre de la culture et de la communication.

Le mécénat constitue une démarche indispensable pour accompagner et accélérer les efforts de l’Etat dans le vaste projet de renouveau de ce patrimoine mondial de l’humanité qu’est Versailles et l’apport de compétences de la part d’entreprises est une façon originale d’y contribuer et une nouvelle forme de mécénat en plein essor.

Depuis 2007, le château de Versailles a réuni près de �� millions d’euros grâce au mécénat.

Une longue tradition sans cesse renouvelée

Mécénat de particuliers

De tout temps, Versailles, demeure royale et musée de l’Histoire de France, a suscité la générosité de nombreux donateurs. A commencer par le roi Louis-Philippe qui paya sur sa cassette personnelle nombre d’œuvres aujourd’hui dans les collections du Château.

De la fin du XIXe siècle à la guerre de 191�-1918, le Château souffre d’un manque d’entretien : un jeune soldat américain, John D. Rockefeller (19�6), décide alors de mener une grande opération de sauvetage.

Après la seconde guerre mondiale, Gérald Van der Kemp, conservateur du Château doit faire appel, pour compléter les crédits de l’Etat, à la générosité de donateurs, souvent américains.

La tradition du mécénat de particuliers se perpétue encore aujourd’hui dans de nombreux domaines. Citons notamment LADY MICHELHAM OF HELLINGLY, HUBERT DE GIVENCHY, EDOUARD DE ROYERE, MADAME FRANÇOIS PINAULT, EDGAR DE PICCIOTTO, JEAN-MARC FORNERI, CATHERINE POSOKHOW.

Service Mécénat

Serena GAVAZZI01 30 83 77 0�

Adrien JOLY01 30 83 8� �9

17Mécénat d’entreprises

Depuis une vingtaine d’années, au mécénat individuel s’est ajouté de façon significative le mécénat d’entreprises, qui contribuent ainsi à la sauvegarde du patrimoine et à l’enrichissement des collections : ABN-AMRO, AIR FRANCE, ALTRAN SYSTEMES D’INFORMATION, AUTOMOBILES PEUGEOT, BETC, BNP-PARIBAS, BOUYGUES, CHANEL, CHRONOPOST, EADS, FONDATION EDF, GDF SUEZ, HANKYU, KPMG, KUBOTA, LA FRANÇAISE DES JEUX L’OREAL, LVMH, MARTELL, MOËT-HENNESSY, MONTRES BREGUET, MONNOYEUR, NEXANS, NIKKEI, PHILIPS, SAINT GOBAIN, SWAROVSKI, TOTAL, VINCI …

Fondations, associations

Enfin des cercles et associations se mobilisent activement pour le rayonnement du domaine de Versailles : en premier lieu LA SOCIETE DES AMIS DE VERSAILLES, mais également les AMERICAN FRIENDS OF VERSAILLES, LA VERSAILLES FOUNDATION, LA FLORENCE GOULD FOUNDATION, THE FRENCH HERITAGE, le WORLD MONUMENTS FUND, THE BROAD ART FOUNDATION …

Un large éventail de projets

Les actions de mécénat à Versailles concernent essentiellement :

- la restauration d’œuvres, de décors intérieurs et de bâtiments, - l’acquisition d’œuvres et de mobilier, la restauration des jardins, des statues et des bancs du parc, - l’organisation d’expositions temporaires, - l’apport de compétences techniques.

Des grandes opérations patrimoniales à « l’adoption » de statues et bancs des jardins, un large éventail de projets différents aux budgets très variables permet à chaque mécène de choisir le projet à son image et à sa portée.

De véritables partenariats sur mesure se bâtissent entre l’Etablissement public de Versailles et chaque mécène.

le partenariat avec COLAS

Aujourd’hui COLAS en apportant son soutien et son expertise à la remise en état des allées du parc, contribue à redonner aux jardins de Le Nôtre toute leur splendeur d’antan pour le plus grand plaisir de tous les visiteurs.

Par ce geste, COLAS non seulement s’inscrit dans la tradition des grands mécènes qui contribuent à la sauvegarde et à la mise en valeur de ce patrimoine mondial, mais également accompagne le château de Versailles dans sa démarche environnementale tournée vers les générations futures.

annexes

le groupe colasle château de versailles

19Annexes

le groupe colas

Créé en 1929 pour exploiter le procédé technique « Cold Asphalt », Colas est

aujourd’hui leader de la construction et de l’entretien d’infrastructures de

transport, d’aménagements urbains et de loisirs.

Implanté dans une quarantaine de pays sur les cinq continents, à travers un réseau de 1 �00 établissements, le Groupe réalise chaque année plus de 100 000 chantiers dans le monde.

En 2009, le chiffre d’affaires consolidé de Colas a atteint 11,6 milliards d’euros. Le résultat net (part du Groupe) est de 387 millions d’euros.

L’activité

La route représente environ 80% de l’activité du Groupe et comprend :

- la réalisation de travaux de construction ou d’entretien de routes et autoroutes, pistes d’aéroport, plateformes portuaires, industrielles et logistiques, aménagements urbains, parcs de stationnement, voies de transport en commun en site propre, pistes cyclables, circuits automobiles, aires de loisirs,…

- en amont, une importante activité industrielle de production et de recyclage de matériaux de construction (autoconsommés ou vendus à des tiers) : en �009, 68� carrières et gravières, 1�9 usines d’émulsion et 607 centrales d’enrobage ont fourni respectivement 106 millions de tonnes de granulats, 1,6 million de tonnes d’émulsion et �8 millions de tonnes d’enrobés.

Colas est également présent dans des métiers complémentaires : sécurité, signalisation, gestion de trafic; génie civil ; pipelines, canalisations; étanchéité, couverture, bardage; bâtiment (construction, démolition); ferroviaire (voies ferrées, tramways, métros); services et concessions – ce qui lui permet de proposer à ses clients, publics ou privés, une offre élargie.

�0L’implantation géographique

A partir de son socle français, le Groupe a acquis une dimension mondiale, s’implantant tout d’abord en Afrique et dans l’Océan Indien (années 1930), puis en Amérique du Nord au début des années 1960, en Asie dans les années 1980 et enfin dans la plupart des pays d’Europe au cours des quinze dernières années.

En 2009, la France métropolitaine a représenté ��,6 % de l’activité, l’Amérique du Nord 16,6 %, l’Europe (hors France) 17,� %, l’Afrique/Océan Indien/Asie/Océanie 7,6 %, et les Dom 3,7 %.

Au total, le chiffre d’affaires à l’International a atteint �,8 milliards d’euros en �009.

La stratégie d’entreprise

Le développement responsable de Colas s’appuie sur :

- la technique et l’innovation : les équipes de R&D (1 000 chercheurs, ingénieurs et techniciens) sont mobilisées autour du respect de l’environnement, notamment par la réduction des consommations d’énergies et des émissions de gaz à effet de serre (enrobés tièdes ou asphaltes à basse température, recyclage en place à froid, liants d’origine végétale, biofluxants, marquage éco conçu), ainsi que de la lutte contre le bruit lié à la circulation (revêtements silencieux) et de la sécurité sur les routes (revêtements drainants, à haute adhérence); - une croissance externe rentable et maîtrisée à long terme, majoritairement basée sur des acquisitions, avec pour objectifs l’extension du réseau international, la maîtrise des ressources en agrégats et le développement des activités industrielles ; - une organisation décentralisée, souple et réactive, adaptée aux attentes du marché : la responsabilité des chefs d’établissement est encadrée par un management opérationnel exercé par des filiales régionales, au plus près des clients et donneurs d’ordre ; - un patrimoine de valeurs communes et fédératrices : outre son exigence dans les domaines de la qualité et de la sécurité, Colas est fortement engagé dans une démarche d’amélioration et de préservation de l’environnement (Charte environnement, certifications ISO 1� 001, EcologicieL®…) ainsi que de respect de l’éthique (Code d’Ethique, Principes de conduite définissant une déontologie professionnelle, contrôle interne).

Les hommes et les femmes de Colas

70 000 collaborateurs travaillent dans le groupe Colas, dont près de la moitié hors de France métropolitaine.

Recrutement ouvert à la diversité (� 800 nouveaux collaborateurs en �009), formation (Colas Campus, Université Colas), sécurité (prévention des accidents du travail, sur les chantiers et dans les déplacements), mobilité et promotion interne, management décentralisé fondé sur le respect et la confiance sont les axes majeurs de la politique des ressources humaines.

Hervé Le Bouc est Président-Directeur Général du groupe Colas depuis octobre 2007.

�1

L’ancien pavillon de chasse de Louis XIII fut transformé et agrandi par Louis XIV grâce à des travaux gigantesques commencés en 1668. Il y installa quatorze ans plus tard le siège de la Cour et du Gouvernement de la France. Si le Château se vida de ses habitants à la Révolution, il continua d’être entretenu. En 1793, la Convention ouvrit le Château au public. Louis-Philippe en fit un musée de l’Histoire de France en 1833.

Plus d’une centaine de pièces témoigne des fastes de l’ancienne résidence royale, tandis qu’une centaine d’autres abrite sur plus de dix mille mètres carrés, les galeries historiques.

outre les trois demeures historiques que sont le Château, le Grand Trianon et le Petit Trianon, le domaine de Versailles comprend le jardin baroque dessiné par Le Nôtre, les jardins du Grand Trianon et du Domaine de Marie-Antoinette ainsi qu’un parc boisé situé de part et d’autre du Grand Canal. À cela s’ajoutent de nombreux bâtiments et dépendances.

Patrimoine mondial de l’Unesco, ancienne résidence royale, Musée d’histoire, le Château est également un palais national où siège le Parlement réuni en Congrès. C’est d’ailleurs dans la salle dite du Congrès que, sous la IIIe et IVe République, les Présidents de la République sont élus. Depuis l’élection du chef de l’État au suffrage universel, l’Assemblée nationale et le Sénat ne s’y réunissent plus que pour réviser la Constitution.

Par décret du 27 avril 1995, le château de Versailles a été doté d’un statut d’établissement public à caractère administratif placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Cette dotation vise à développer plus avant des missions essentielles telles que la conservation, l’étude scientifique et la mise en valeur des collections, des bâtiments et des jardins, l’éducation, la formation et la recherche dans le domaine de l’histoire, l’histoire de l’art, la muséographie, la musique et les arts de la scène. Ce statut lui confère également une meilleure autonomie de gestion permettant de mener à bien de grands chantiers de restauration, d’améliorer l’accueil du public et de maintenir une activité culturelle à la mesure du lieu.

Annexes

le château de versailles

��L’établissement public de Versaillesentend demeurer un important foyer de création et de manifestations culturelles. Il propose chaque année des expositions, des colloques, des publications et des spectacles qui réunissent à l’Opéra royal, dans la chapelle ou dans les jardins,les plus grands noms de la musique, du théâtre et de la danse.

Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, l’Établissement public du musée

et du domaine national de Versailles a pour missions :

- de conserver, protéger, restaurer pour le compte de l’État et gérer, mettre en valeur et présenter au public les biens culturels qui font partie des collections inscrites sur les inventaires du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, et de ses annexes, dont il a la garde ainsi que du domaine constitué des immeubles dont il est doté ou a l’utilisation suivant les conditions prévues à l’article 7 ; - de contribuer à l’enrichissement des collections nationales par l’acquisition de biens culturels, pour le compte de l’État, à titre onéreux ou gratuit ; - d’assurer dans les châteaux, musée et domaine dont il a la charge, et par tout moyen approprié, l’accueil du public le plus large, d’en développer la fréquentation, de favoriser leur connaissance et celle de leurs collections, de concevoir et mettre en œuvre des actions d’éducation et de diffusion visant à assurer l’égal accès de tous à la culture ; - d’assurer l’étude scientifique de ses collections, de l’architecture des bâtiments et des jardins ; - de concourir à l’éducation, la formation et la recherche dans le domaine de l’histoire, de l’histoire de l’art, de la muséographie, de la musique et des autres arts de la scène ; - d’organiser des spectacles notamment musicaux, de théâtre ou de ballet dans les châteaux, le musée et le domaine.