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Page 1: Chronique Localearchivesjournaux.ville-cannes.fr/dossiers/littoral/... · Avec les théories qu'il professe, M. Hervé ne peut adopter qu'un seul drapeau '. le rouge ; les autres

REVUE DE LA PRESSEL'Autorité, sur le drapeau de M. Hervé :Avec les théories qu'il professe, M. Hervé

ne peut adopter qu'un seul drapeau '. lerouge ; les autres lui sont refusés. Au sur-plus, M. Hervé n'a-t-il pas crié, un jour ;t A bas la République ! » Que vient-il alorsnous vanter l'emblème de celle-ci. Les Pa-risiens n'aiment guère les pantins et nesouffrent pas longtemps qu'on se moqued'eux. On ne peut aimer la patrie et haïrl'armée, aimer le drapeau de la Républiqueet flétrir celui de l'empire. De Vahny àIéna et d'Icna, à Solférino, il n'y a quoiqu'on dise, qu'un seul et même drapeauen trois couleurs, comme nous avons unseul Dieu en trois personnes. II faut êtrepour ou contre le drapeau ; c'est la seuleposture logique admissible, parce que ledrapeau, c'est la patrie.

L'Aurore, à propos de la Réforme Elec-torale :

Toutes les critiques qui ont été faitesportent en elles-même^ nnv contre-proposi-tion, et il suffit de reprendre les articles sijudicieux de MM. Laiterie, Pellctan, Ponsotet tant d'autres pour établir immédiate-ment, et \ ar réduction, un projet très com-plet. C'est l'affaire des législateurs de faire'cette besogne ; elle ne présente aucune,difficulté ; le tout est de vouloir la faire ;et si, réellement d'un côté comme de l'au-tre, on est décidé, dans l'intérêt supérieurde la Ké publique, à éteindre ce brandonde discorde et à faire la paix, quelquesjours suffiront pour réaliser le miracle. Maisil faut le vouloir ; tout est là.

Le Rappel, sur le discours de M. Steeg :

Le noble et ferme langage de M. Steegsera entendu. Certes, il faut doter sans délaitous les fonctionnaires d'un statut égal, quiprécise leurs devoirs et garantisse leursdroits ; mais, dès maintenant, il n'est paschimérique d'espérer, qu'en dépit de leurspréférences politiques secrètes, ils userontvis-à-vis de la République, de la mêmeloyauté dont témoignèrent les républicainsà l'égard de l'empire. Aucun sophisme, envérité, ne saurait avoir raison de cette règled'élémentaire probité ; dès lors qu'on aengagé sa foi à un régime pour en obtenirune fonction.on ne saurait garder la fonctionet trahir sa foi.

-*o#o#-

Le Colonial - GirouetteJe ne sais si vous avez réfléchi, autant

que le méritait pareille matière, à ce sin-gulier «t'ait divers» que touslcs journauxont raconte avant hier, et que je me bor-neraidonc à rappelertres succinctement.

Un passant, un journaliste, est renver-sé par une automobile dans une rue deParis. Peu gravement atteinte, la victi-me se relevé, et, pour employer une ex-pression récemment aJmise par l'Acadtï-miedans son dictionnaire, «engueule» lechauffeur. I,c chauffeur, bien entendu,réplique sur le rr.cmû ton ci lui rend poispour fèves. On s'attroupe autour d'eux.Les uns prennent parti pour le piéton,les autres pour le chauffeur. Parmi lesplus ardents partisants du journaliste setrouvait un ancien soldai colonial. Il seprit de bec si vivement avec un de sescontradicteurs que ce dernier, peu endu-rant de car-aaèro. envoya à notre ex-co-lonial une lor^nioll-j qui lui rit voirtrente-six chandelles

Mais à peine la trente-sixième chan-delle aperçue, notre homme, éclairésans doute par cette illumination bruta-le, fut pris à son tour d'une irrésistibleenvie de combattre, et sans crier gare,ilrenversa d'un violent coup de tête enpleine poitrine non pas son propreagresseur, non pas même Je chauffeurqu'ilavaît conspué d'abord, maisle jour-naliste, le passant mis à maldont il avaitsi vaillamment pris la défense.

En rapportantee singulier revirement,la plupart de mes confrères s'évertuent

FEUrLLETON DU LITTORAL

E~

Le Brosseur NoirDrame des Ténèbres d'Afrique

ARMAND DE LANROSE

Cela dépendrait de la tournure prise parles événements et d'abord de l'identité, dufauteur de troubles.

Selon que ce bandit insaisissable serait enréalfté ou non AH, les choses seraient biendifférentes. Il fallait s'en assurer.

Et comme le maître d'équipage qui en-voie d'abord son piqueur avec un limier pourfaire le boi^, pour remiser le gibier, le Com-mandant Deval envoya d'abord Dina aux in-formations.

La fidèle petite négresse se trouvait ainsitout de suite récompensée de son affection,de son amour aussi désintéressé qu'héroïquepour le grand chef blanc.

Il l'appelait à se dévouer pour lui, à sedévouer pour la France, la France qui avaitété la patrie d'adoption de son cher mort,de son Jean.

Et il l'y appelait seule, en secret, de pré-férence aux deux autres, Mme Genevièveet Mlle Charlotte.

Elle allait, donc pouvoir faire pour lui, luil'homme au-dessus de tous les autres hom-

à lui trouver une raison plausible, et n'yréussissent point. Le colonial lui-mêmejustifie bien imparfaitement sa conduitequand il dit : « C'est à cause de lui quej'ai été frappé, alors j'ai cogné sur lui .»* A mon sentiment, il'ne faut voir, dans

la singulière façon d'agir de ce colonialen délire, qu'un geste inconscient, causépar un subresaut subit du «cafard» quihante le cerveau de quiconque a trimétrop longtemps dans les régions tropica-les. S'il fallait absolument admettre quele cafard n'est pour rien dans l'affaire, jepenserais alors que ce champion versa-tile de causes opposées n'aime pas sansdoute à se ranger du côté du plus faible.Ilavaitd'abord pris parti pour le passant.Quand il a senti par expérience person-nelle que de ce côté-là on recevait descoups, il a passé incontinent du côté oùTon en donnait. Il s'est mis du côté dumanche.

Chronique LocaleLe temps à Cannes.Communiqué pur l;i Maison B. Alexan-

dre, oplieien, ai, rue d'Antibes.Hier, journée, pluvieux.Miniina : i3.o.Maxima : 19.5.Baromètre : 703.8.Hpgromètre : 78.Pluie tombée : 19 m/m 8.Temps probable : Pluie c! éclaircios:

- O -

Ephémérides Cannoises("r Octobre i ( ) i a . — » L ' an IV" de la Li-

berté, et le i o r de l 'Ega l i t é , J o s e p hPorviss i i l , l i e u t e n a n t de p o r t ; F r a n -çois S i r a n l , - ini l ic ries peu* de m e r ,e l . l : ( r q u e - l ' n - r , , ! , . n v l i . ' r d e l.i i n . i r i -

I i e , p i v l e f i l l e ^ e n n i ' l l l i \ \ i q m p i e - -

c r i l p a r l a l o i d u 1 \ a u i ' i l 1 ~\)?. » .

i-i du

Tas de fumistes !l.,'liy.st.ùri<! du mensonge, la débau-

che des calomnies, la recherche cyni-que des mesquines vengeances, l'impu-dence poussée jusqu'à ses extrêmeslimitas, voilà la définition morale duCourrier du Littoral et du parti Gazn-gnairistc donnée par A. Carré lui-même.

Il est inimaginable que (les hommessoi-disiiiit intelligents osent émettredes critiques aussi bêtes, aussi gros-sières, aussi fausses.

En veut-on une preuve nouvelle, unepreuve irréfutable ? Voici.

j Le. Courrier du Littoral écrit :

C'est comme la rue Saint-llonoré.Sa chaussée n'avait nullement besoind'être refaite, mais il faut accorderquelques profils à M. Ilciu:!, un hnnet vieux Cannois, celui-là : il finirai!pur être jaloux de son collègue Caën.Comme ces noms sonnent bien dans leconsortium monté avec les fonds deFrancfort-sur-Mein !

Vous avez bien lu, lecteurs. Vousavez saisi, Cannois. La rue Saint-Ho-noré n'avait, pas besoin d'être rechar-gée. Elle l'a été pour faire plaisir àM. Hcinzl. C'est, du moins, le journaldes Moines qui l'affirme.

Eh bien, voici un extrait de la séan-ce du 25 mars 1912, tenue sous laprésidence de M. Joseph Gazagnaire :

deux rivales, rivales dans un]io1. iv feraient pas, ne pour-

Dina en était heureuse et ficre.S'il ne se fût agi que rïVHc. la petite né-

gresse eût tremblé, eût reculé.Car elle connaissait les perfidies, les es-

pionnages, les dangers, les pièges, les poi-sons de la forêt équatoriale et des tribus noi-res.

Dans la direction où le chef lui demandaitd'aller à la découverte, de se glisser de buis-son en bwsson, de marais en marais, de villa-ge en village, il y avait des ennamis irréducti-bles de l'invasion européenne, des griots je-teurs de sorts, des voleurs de femmes, desmangeurs de chair humaine.

Mais le chef blanc lui demandait d'aller,il lui demandait cela de bouche à bouche, enamie, comme service personnel, il ne com-mandait point.

Et la petite négresse aurait eu honte d'hé-siter môme une seconde, de ne point répon-dre à l'estime, à la confiance du grand chef,de son sauveur, de celui qui l'appelait : « Mapetite Dina, ma fille d'adoption, ma confi-dente sacrée, la plus chère de mes aides ».

Elle partit.Et en partant elle vit comme des larmes

dans les yeux du Commandant Deval.Ah, c'est que l'officier supérieur français

s'y connaissait en courage, et aussi il con-naissait les risques mortels vers lesquels ilenvoyait la pauvre petite négresse solitaire.

C'était comme un soldat qu'il eût lancéen avant pour planter le drapeau sur deshauteurs balayées par la mitraille.

Dina ne reviendrait peut-être jamais et

.1/. h' Pi'rsi'/ini ilnnne Ut parole à M.llnuuiii'u, l'Ujjjn'rlrl'i'.

Il reste encore un ijrund nombre derues à recharger. Le service de lavoirie a dressé, vn étal des empierre-ments à faire. La Commission destravaux publics a retenu les plus ur-gentes. Les autres seront exécutéesl'année prochaine.

Je vous prie, en conséquence d'ap-prouver le devis arrêté par la Commis-sion, et de voter un crédit de 30.000francs à prendre sur les fonds inscritsà l'article 131 du budget primitif.

Le Conseil adopte.

Or, la rue Saint-Honoré estcomprise dans le devis dresséle 12 mars 1912- et approuvé le25 mars 1912.

Il s ' c i i ' - u i l q u e l e r c c l i a r g c n i f l n l d e l a

i-iie N i i i i l - l l t i ' i n i v i - l b i e n l e u r u i i v r e .

C e s o n t , e u x q u i l ' u n i d T - o i i l é . Ç a n e l e s

< i i i | n V h e p a * . il<> d i r e q u e l ' V s t p o u r

faire plaisir ;'i M. llaiuzl.Et voilà eiHiinienl les Gazagnairistes

écrivent l'bislciirr '. Voilà ce que va-lent leurs critiques ' Voilà le degré deconfiance qu'on prul leur accorder !

Fumistes, va !

Chose curieuse el. assez bizarre, ja-mais personne n'a répondu touchantà la question précise que nous avonsà maintes reprises posée à qui de droiten ce qui concerne le choix de l'avocatde la ville dans le procès pendant àAix entre le Casino Municipal et la vil-le de Cannes.

On se souvient qu'après le jugementde première iri-.1 i\ la Municipalitérégla les honoraires de M" Poinraré.

Le Casino ayant fail appel, il ap-partenait au maire de l'époque de fai-re choix d'un avocat.

M. Gazagnaire négligea ce détail.C'est une faute impardonnable quilaisse supposer qu'il y mail dans leConseil disciplinaire des influencespréimndrranle-. qui voulaient rééditer,dans l'affaire du Casino, au détrimentde la ville, les exercices de haute éco-le qui ont abouti au scandale desPompes Funèbres.

Allons, inusieanli. gardez le silencesur certains sujets, sinon gare la vé-rité. Avez-voiis compris, bouffis !

ON RECLAMEA plusieurs reprises, nous avons si-

gnalé an service des Ponts-et-Cliaus-sées. ,iinsi qu'aux municipalités quise sont succédées depuis 1910, lesfaits suivants :

!" !,e trottoir' de la roule dp Fréjus,«Irvaul la villa MMiilniorrury c>l dansun étal déplorable, et peu!, à chaqueinstant, occasionner de^ accidents.

2° Non loin de là, devant la villa duLido, il y a une bouche d'omi quicoule nuit et jour depuis bienlol deuxans.

Des hivernants, déjà installés pourla saison, nous ont de nouveau signa-lé ces fails, dont nous avons constatéla parfaite exactitude.

Nous les signalons à notre tour, auservice de la voirie, qui n'aura qu'às'entendre avec les intéressés, pourfaire disparaître ces lacunes regretta-bles.

son cadavre nourrirait sans sépulture dansun min ignoré, --'il n'était dévoré par les ani-maux nu rôti ]vir les cannibales.

Kt '-llr m- retirait pnint de pari ir. elle nele semblaitT 1 1 !"

heureuse. et Hère,Vaillant-' créature !Et le commandai!', !.'i rappela.Il avait comme des remords : une angoisse

lui serrait le cœur.— Dina, lui objectn-t-il nue. [ois encore,

dis-moi si tu crois pouvoir L'acquit 1er de ceque je t'ai demandé, sans trop de périls pourtoi, dis-le moi, ma fille... Car vois-tu je neme consolerais jamais qu'il t'arrivât mal-heur... Penses-tu revenir saine et bientôt ?

Une (lamine d'enthousiasme passa dansles yeux de la petite négresse.

— Oui, maître, oui, je reviendrai parcequ'il faut que je revienne pour tes projetspour le bien à toi, oui !... Dieu me proie-gera 1

— Eh bien, va, ma Dina, je m'en remetsà,ton intelligence, à ton courage; ma pen-sée te suivra minute par minute... Le cheft'aime bien, va. ma Dina, il sait combien ilpeut compter sur toi...

Et le commandant attira Dina vers lui etla baisa au front, en frère d'armes.

Dina avait sa récompense d'avance, dût-elle y laisser sa vie.

On étai1., à cette heure, aux premièreslueurs de l'aurore à peine, et les pigeons vertscommençaient seulement à s'agiter aux ci-mes des palmiers.

Tout le camp dormait encore.Le commandant l'avait guidée par une

Messe de départ.L'abondance des malicres nous n e.in-

pèché, hier, de vendre compte de hi be iemanifestai ion patriotique, IJJU a ou lieudimanche, à lY'^lisn INoIro-Damc de Bon-Voytiye, à l'occasion de In messe de dé-part des conscrits.

La grande nef de Pé^lilse -avait 6té or-née de cll'ïipeaux Incolores, jiimi que !;tporte d'entrée principale et pre- île -.mn{•nn&cnibs avaient prN place aux chaisesqui leur avïiicnl i;W- réservées devant leclioMir. A l'i*+K> de la mes1*, M. le cha-noine HiiyïKiinl. euré-doYcn Ar Cannes, ;iprnnnnr-.'. m, dUnuir- d'uin- -mperbe ni-volée, HII;, \r< ilevi-vrs en ver- Dieu M laPaltiîc, qui a profondément ému l'assis-huicr énorme qui reniplis^aiit la nef prin-cipale, les deux nefs latérales et les tri-bunes.

La grève des charretiers.L e c o n f l i l e . n l r e l e s e l i : i r r e l i n - c l !>•=

I c r m i n - ' e l !'i>- ï i - é v M r - o u i ,]r I I M I I M M U

p n - e n l r : , . , , , - . . M , " . , , , , - , . , ;, M . l ( . , , m ,

p i v f e t . q u i ; i \ , i i t b i e n v o u l u . , , n i < p r e -

m i è r e f o i s , i n ! i ' i ' \ e n : r i | ; ( \ . i l o b f e n u u n e

w o l u l i o n i [ ! i i | i ; i r ; i i - a i [ ; i e C c p i é e d e p a r i e l

d ' a i l l r c . l . r s M ' H i \ e l l e s c o j n l i l M ' i i - n r - i p n -

' • s é e s p u r • c e r h i ' i i - m i k v p i v i i c u r e 1 q u i -

l n s r l m n v t i c r - " - l i m e n i i n ; , i e e p | ; i b l , . , u n i

r i - . m t - l . m l e n «' l : i l c | l e s c h . i r r c l i e i ^ c l l e s

a u l r e - i ; i i i i i o n i ] r u r - . n e v e u l e n t p a < e n < ? a -

ÉTiT I n i i - H ' . ' i i a l t n e - - ; n i r j i < - , - , i ! i ] i i M n l d e

I " N < I ' ' - ' i n l c r r - s c - . [ ' n e M ' . i : \ . - l | , . i - n h i t i v c

s e r a f u i l e p o u r a r r i u T À i m r m h - i k - d u -

r a b l e .

Chronique Espéra' tiste.L'Espéranto en Al!enutg>ic.— En 1913 et

1914 a u r o n t !icu à Leipzig d e u x i m p o r t a n t e sexpos i t ions intern;\ \ i<>n; 111 •. (d';nv! 1 i t e r t u r ee t de C o m p t a b i l i t é cuiimir-n i.il- • ,iin i q u ' u ngrand n o m b r e de congrus e t (U*: iùUs quisans d o u t e a t t i r e r o n t les E s p é r a n t i s t e s dum o n d e en t ie r . D a n s ce b u t le g roupe locala l ' i n t en t ion d'édii<T un i;iiiiîe local i l lustréde la ville eu '-lipér.inin.

P o u r l e s n u - - i > j inViiér- , i';ifHuciice desvis i teurs sera con- idérabl i ' , MU sont -.i l 'onajou te le n o m b r e de ceux q i i ' ^ l l i iv c h a q u ea n n é e la foire de I .eip/h; . I . ' i ' un i ^u raûon dum o n u m e n t én"i'- m i:k'-ni<>i;- • de la g r a n d ebata i l le de i.Sr ; •••..Ta d'ant:'-1 pa î t une desg r a n d e s a t t r a c t i o n s de l ' année .

En Belgique : Un bureau de poste espé-ttiste.— Depuis quelque, jours, on peut

C l ilire r i lûlH

fluicc, et •g r a n d e im;>:D i n . '. • '•

pr .ui(k' très ef-public une

i ip

')<• à l'amabilité du• : 1 l'inlassable téna-

cité • • •! Charleroi, qui réus-sisse] : . !•• • • .• 1 l'-.péranto les auto-rités officielles, les unes après les autres. Lefait mérite d'être signalé.

* * *Pour tous renseignements, s'adresser à

La Ligilo. Brasserie du Lion, le vendredi à20 heures i\2 ou par correspondance.

Tri-anal de Commerce de Cannes.A partir de jeudi, 3 octobre courant, les

audiences du Tribunal de Commerce deCannes auront lieu à z h. du soir.

Vérification d s Poids et mesures. —Itinéraire ds Li vérification en 1912 {suite)

Mardi icr Octobre, route de Grasse jus-qu'à la limite de la Commune.

Mercredi 2. rues t\>:< Vallergucs, Borniol,Petit-Juas, avenue Si-Jean.

Jeudi 3, ij.nJuvaid Carnot, rues de Suf-fren, Montaigne, Léopold Bucquct.

Samedi 5, rues Bivouac, Notre-Dame,Je;n: de RLmfff1, Square Mérimée, rue Bossu.

!.«i \eiuuaiioii du matériel appartenantà d") p:_TMmiu > n'ayant pas de magasin ré-gulièrement ouvert au public (marchandsambulants, revendeurs, étalagistes, etc), au-ra lieu a une date qui sera fixée ultérieure-ment.

Vieux journaux à vendre. S'adresserbureau du journal.

sente où, volontairement, il n'avait pointplacé de sentinelle.

Il fallait que son départ fût ignoré detous ; qu'elle s'évanouit, pour ainsi dire,dans la brousse.

Elle emportait avec elle des vivres sousune forme tris condensée, peu encombranteet de l'alcool, des médicaments.

Dans sa chevelure crépue, il y avait quel-ques pièces d'or de e.ulu'.'. el un saul-e.m-duit qui l'accréditai! auprès de toutes les au-torités françaises.

De plus elle avait un mot de passe pourles soldats. 4

Avec les Belges, en cas de besoin, elle(levait se réclamer de M. Nolis, son bienfai-teur de Cobourgville, où elle avait été élevée.

Elle avait encore, bien caché sous ses vê-tements, un petit sac de perles bleues, blan-ches, rosés, des bagues de cuivre doré.dcscolliers, des montres de pacotille.

Choses infiniment plus précieuses, pluspuissantes que quoi que ce fût auprès desindigènes.

Dina le savait mieux que personne et c'é-tait elle qui avait réclamé ces appâts.

Vue puînée de perles de verre, un collierde piéeetu-, d'argent, ce pouvait être pourelle !•• ••.dut, la découverte d'un secret, l'a-chat d'une alliance inespérée à un momentdonné.

Elle s'enfonça dans le silence lourd, dansl'ombre mystérieuse, dans les senteurs hu-mides de la forêt tropicale ; ce qui pour unEuropéen eût équivalu à se jeter dans unabîme.

Mais Dina élait tille de cette môme forêttropicale.

Chambre de commerce (ïe Nies.Dans sa sôam r- du zb septembre, la Cham-

bre de Commerce de N'iec, s'est occupée desaffaires suivantes, qui intéressent Cannes etla région :

Maintien 01 ÎU- du train .(64. — En vue dremédier à l'in-niiism'.e de communicationsqui existe actuellement entre Cannes et Le?Arcs pour [es voyageurs de 3e classe, lui vœuest émis pour le maintien en été, du tram 464,

Législation des élections consulaires. — Sai-sie par i'Union des Chambres Jyndicales dLyon, du rapport concernant les modifications à aupuiter ,\ la législation sur les élec-tions consulaire., la Chambre de Commerce,après avoir d i t uté MIT les conclusions deson rapporteur. ;• prononce contre l'adoption du vote par correspondance.

Dépôt des listes électorales consulaires ausiège des Chambres de Commerce. — II estdonné L-im-f. d'une eireulaire par laquelle lemuiiMèjv du Criii;;;n ne cl de 1' ndustrie,fait umnaître. qu'il p a r a î t le dépôt à laChambre de Commerce, d'une copie des listesdes électeurs consulaires. Par suite de cettemesure 1, ; .n / , , •• .11: r-oni, h Tépoqu( ^ ' s '•''• ' ' • t n d i e i . u r n i u u n i cl i " n {[l • :i •"; „ .'•i.mat de la Cham-bre, place de la Liber té ,à Nice.

Les quais du par ,dc Canv.es. — Un vœue s t ém : p o u r r.-ippHer q u ' u n e i n s t r u c t i o na y a n t déjà, e ié n , , , , , , - ,, „,,- l 'é largisse-m e n t lies qu . l i , /'il p, ,; • ,|e r .n l l i e s , il c o n .

v i e n d r a i t que <'-tt' In . t iu i n o n soit p o u r s u i -vie e t reçoive l.i duii ' î i i quVll- c o m p o r t e .

Philharmonique Cannoise.

\ I M . ];•> m e m b r e - i - v ' - e n t a n l s d e c e t t e

S o e i é l é - o u i i n f' IF M M-- q u e le.- r é p é t i t i o n s

a i i n . n l l i e n d o i v n . i v . i N l les m a r d i et v e n -

d r e d i d e e l i a q n , . s e m a i n e , à p a r t i r d e c e

K n s n i l e , la d i r e . e l i o n i n l ' u n n e l e - j e u n e s

J | e n - d e la V i l l e q u ' e l l e \ .( . m \ r, r ' i n c e a -

s a m m e n t u n e n m - d e -;,1 \i--j.- ei d ' i n - -

t r m n c n l S à \ m ! ; « I - J \ q u ; i M n d i M n i -UH-

vre . c e c o u r - . . n i p i i r - île - e | a ; r e i n s e r i n *

;ui s i i V i ' d e l,i - o e i r i é , b o u l e v a r d d e l a

r V r r . i - e , !<•> -,,;,•> d e r é p é l i l i i o n .

B O N N E O C C A S I O N , à w n d i v , w a g o n -

n e t t e 4 r o u e s , b a n q u e t t e s d é m o n t a b l e s . S ' a d .

b u r e a u d u j o u r n a l .

Les vendanges dans l'Hérault.On é- r i l de Montpe l l i e r :

« l . e - \ e n d . ! n u e - - o n l h p e u p r è s a c h e -v é e s ; c ' e - | p a r u n l e m p - ^ p l e n d i d eq u e - ' e - | e f f e c t u é e Ï ; | e u e ' M e f t e d e - r a i s i n s .

fi Kn d é | i ; l d e a t t e i n t e - d u n i i ' d i o n etd e q u e l q u e s p i q û r e , d e r n r h U i s . " f i k e ad e l i r i l i -* j o u r n é e - : e n - o l r i l l é e r t a u v o n td u n o r d , ie< r.ii i n - - o n t !rè< n a i n " cl l an ' e u ! l e jiai-afl a- <</. ,\ h o n d a n l e . O n e s p è r eq u e l e , v-itu M - r - n l \r l i o n n e ( p i a i l l é .

v 11 t"=t même probable que la déclara-tion di1 récolte nous apprendra que laquantité (le vin produite sera quoique peusupérieure à cr'lr tïn l'année derm :en\

«. l . e - n u i ! - >!•( l i e ' - - ! e - p r e m i e r - ; v i n *

l i v r é s - o u i d e '."• ,\ " ^ f [ - ; i ! i c - i r i i c e l o l i l r c . ) )

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clin-, -.Y-t l'ale- deu\ on

e. L'ineapjours en

ro .lo-eph, 20 ans,ier, ,les contusionse.s à l,i suite d'unelr;ivail sera de 10

Et puis elle avait devant ellc> autour d'elle,derrière elle, au-dessus d'elle une lumière,une force.

De cette lumière, de cette force elle étaitcomme enveloppée, M^itcnuc-, protégée, cui-rassée, nourrie.

Cette lumière, cette force c'était sa vo-lonté de réussir par amour pour son maître,pour le chef blanc.

C'était son ambition de le voir content, delui prouver sa reconnaissance, son attache-ment, son admiration, de faire pour lui uneœuvre extraordniairc, une œuvre dispro-portionnée avec les forces habituelles d'unefemme.

C'était d'aller comme son aide là où lesautres femmes qui l'aimaient n'auraient pualler, de lui être t\'-[]u --erours incompa-rable, de lui rendre un de a s services quil'attacheraient à elle pour la vie ou bienencore, si elle succombait à la tâche, de lais-ser dans le fond de sa pensée, de son âme,une sorte de culte mélancolique et douxpour la pauvre petite négresse morte enmission commandée par lui.

A peine avait -elle in.t: ehé j'riid.uit quel-ques heure* que déj.'i uni! un p!,i:i él.tii tracédans ^a cervelle.

Elle s'orienta d'après la végétation, d'a-près les flèches brûlantes du soleil perçantici et là le dôme des ramures.

Et elle s'élança, plus vite qu'auparavantparce que désormais elle savait où aller,dans la direction de -v vil!.vie peidu'sur lesfrontières des territoire-, ivl-e ,i ir.uiçais, àproximité d'une e.scale des bateaux qui des-cendaient nu remontaient le Ileuve et où elleavait failli être vendue, livrée.

A Suivra