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Page 1: Chiffre commerce exterieur 052011

Europe hors Union européenne L�excédent commercial vis-à-vis de la Suisse se réduit. Les importations enregistrent notamment une poussée pour les produits pharmaceutiques et les biens intermédiaires, tandis que les exportations diminuent légèrement : un recul de l�aéronautique et des oeuvres d�art s�oppose à la hausse des métaux, de la joaillerie et les produits pharmaceutiques. Depuis leur point culminant de mars 2011, les exportations vers la Turquie se réduisent : le repli concerne ce mois-ci la chimie, les équipements électriques et électroniques et les céréales. Les importations énergétiques depuis la Russie et les autres pays de la CEI (Kazakhstan, Azerbaïdjan) sont à leur plus haut niveau.

Amérique Les exportations vers l�Amérique se replient. Les ventes aux Etats-Unis sont mal orientées. Le repli des livraisons aéronautiques est toutefois à nuancer : les ventes d�avions (gros porteurs et avions d�affaires) se maintiennent, mais les livraisons de turboréacteurs (et de parties) apparaissent en fort retrait, probablement en raison d�un retard de prise en compte de certaines déclarations. Hors aéronautique, le tassement des exportations vers les Etats-Unis tient aux produits chimiques et aux équipements électroniques. Après une livraison importante de produits pétroliers raffinés, les exportations vers le Canada se contractent. De même, les exportations vers le Mercosur retombent, après les performances élevées pour l�aéronautique, les machines industrielles et les produits chimiques.

Les achats depuis les Etats-Unis diminuent : l�aéronautique se replie après le pic du mois dernier, et les produits pétroliers raffinés reculent. Les importations demeurent cependant élevées pour les produits pharmaceutiques et les biens intermédiaires. Par ailleurs, les importations progressent depuis le

Canada (produits pétroliers raffinés et pharmaceutiques) et le Mercosur (minerais depuis le Brésil et huiles de soja depuis l�Argentine).

Asie Les importations retombent depuis l�Inde (carburéacteurs), la Corée du Sud (après l�acquisition de deux porte-conteneurs) et l�ASEAN (chimie, pharmacie, gasoil depuis Singapour). Les achats à Taïwan continuent de diminuer pour le matériel électronique. Depuis le Japon, les importations d�automobiles sont en forte diminution. Les achats à la Chine et Hong-Kong sont en retrait pour l�ensemble des équipements électroniques (informatique, téléphones mobiles, ...).

Les exportations vers l�Asie diminuent sensiblement. Les livraisons aéronautiques sont très en retrait, notamment vers l�Australie, l�ASEAN et Taïwan. Hors aéronautique, les exportations vers l�Asie sont bien orientées : en particulier, les ventes à la Chine et Hong-Kong progressent pour les boissons, les produits chimiques, l�habillement/cuir et les équipements électroniques), et celles vers l�Inde pour les machines industrielles.

Afrique Après s�être contractées en avril, les importations depuis l�Afrique se redressent partiellement. La situation en Libye entraîne une relocalisation des approvisionnements en pétrole, avec une montée en puissance des autres pays d�Afrique du Nord (Tunisie et Egypte), et l�amplification des achats aux fournisseurs d�Afrique sub-saharienne (Nigeria et Ghana notamment). Les exportations vers l�Afrique augmentent faiblement. La progression des ventes à l�Algérie est centrée sur les céréales, tandis que les livraisons de produits pharmaceutiques continuent de se redresser. En repli le mois dernier, les ventes à l�Afrique du Sud sont à nouveau très élevées, du fait d�importantes livraisons aéronautiques ; en outre, les ventes d�automobiles et de machines industrielles enregistrent de bons résultats. Vers l�Afrique sub-saharienne, l�évolution est contrastée : nouveau repli vers le Nigeria (produits pharmaceutiques, après, en avril, les équipements électroniques), reprise de l�ensemble des flux vers la Côte d�Ivoire et poussée des livraisons de carburants au Sénégal.

Proche et Moyen-Orient Les importations depuis le Proche et Moyen-Orient diminuent très légèrement : une poussée des achats de pétrole brut à l�Iran s�oppose à une chute des achats de produits pétroliers raffinés aux Emirats arabes unis. Les exportations confirment leur rebond d�avril, sans toutefois retrouver leurs meilleurs niveaux : les ventes au Qatar bénéficient d�importantes livraisons aéronautiques, tandis que les exportations vers les Emirats arabes unis sont globalement bien orientées.

Le Chiffre du commerce extérieur Département des statistiques et des études économiques Mai 2011

Persistance d�un fort déficit Comme en avril, le déficit commercial dépasse la barre des sept milliards d�euros. Il s�aggrave même encore, sous le double effet d�une hausse des importations, notamment énergétiques, et d�une relative atonie des exportations, produits agricoles et IAA exceptés.

Le solde commercial est déficitaire de � 7,422 milliards d�euros en mai 2011, après � 7,174 milliards en avril. Le déficit cumulé des 12 derniers mois atteint � 63,418 milliards d�euros (il était de - 51,558 milliards pour l�année 2010).

Les exportations s'élèvent à 34,179 milliards d'euros. Le glissement trimestriel * est de + 0,9 % à trois mois et de

+ 10,7 % à 12 mois d�écart. Les exportations industrielles fléchissent à nouveau, quoique

bien plus modérément qu�en avril (à confirmer toutefois, compte tenu de possibles retards de déclaration). Le repli persistant des matériels de transport (aéronautique en mai, automobile en avril) pèse sur la tendance. En mai, le dynamisme des exportations de produits des IAA, et le rebond des ventes de produits de l�industrie automobile et de produits sidérurgiques atténuent cependant le recul. L�atonie prédomine par ailleurs : équipements mécaniques, matériels électroniques, chimie et pharmacie, restent notamment stables. Les ventes de matériel militaire se contractent de près de 100 millions d�euros et celles de produits énergétiques confirment leur fléchissement. En revanche, les livraisons de produits agricoles se relancent, après un léger creux en avril.

Les exportations sont en progression généralisée vers l�UE, avec, notamment, des poussées vers la Belgique et l�Allemagne. Elles diminuent en revanche vers les pays tiers, du fait de contractions marquées vers l�Amérique et l�Asie (aéronautique). Les ventes à l�Afrique sont cependant bien orientées (automobile et aéronautique, céréales, pétrole raffiné), tout comme celles au Proche et Moyen-Orient (aéronautique).

Les importations s'élèvent à 41,601 milliards d'euros. Le glissement trimestriel * est de + 2,9 % à trois mois et de

+ 15,5 % à 12 mois d�écart. Moins élevés qu�en avril, les achats de produits pétroliers

raffinés restent cependant à haut niveau. Comme les importations d�hydrocarbures naturels rebondissent, la facture énergétique s�alourdit encore. En revanche, les importations industrielles se tassent, du fait de moindres acquisitions aéronautiques et navales et d�un repli des achats de matériels électroniques et de produits pharmaceutiques. Les achats de l�industrie automobile évoluent de façon contrastée : diminution pour les véhicules, mais hausse pour les pièces et équipements. Les importations de biens intermédiaires, d�équipements mécaniques, de produits agricoles et des IAA demeurent en progression.

Les achats reprennent depuis l�UE et demeurent stables auprès des pays tiers. En repli depuis l�Asie (électronique et pétrole raffiné) et l�Amérique (aéronautique), ils sont en revanche en hausse auprès de l�Afrique et de la CEI, essentiellement du fait d�approvisionnements plus importants en pétrole brut. * Le glissement trimestriel à 3 mois est l'évolution des trois derniers mois par rapport aux trois mois qui les précèdent. Celui à 12 mois d�écart est calculé sur la base de trois mois équivalents, un an auparavant.

Etats-Unis : échanges aéronautiques collectés, bruts, M�, 25 mois

100300500700900

1100 2009 2010 2011

importation

exportation

Mai

Directeur de la publication : Jérôme FOURNEL ISSN 1242-0336 Reproduction autorisée avec mention de la source

Prix au numéro : 25 euros Direction générale des douanes et droits indirects Département des statistiques et des études économiques 11, rue des deux Communes, 93558 Montreuil cedex Tél. 01 57 53 44 82

Proche et Moyen-Orient * 3,7 % des exports 1,9 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Amérique * 8,9 % des exports 8,4 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Asie * 11,2 % des exports 15,6 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Afrique * 6,8 % des exports 5,2 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

* La part dans le total CAF/FAB se rapporte au cumul des 12 derniers mois.

Echanges FAB/FAB données estimées, CVS-CJO, en milliards d�euros

26,0

30,0

34,0

38,0

42,0

exportation

importation

http://lekiosque.finances.gouv.fr

n° 228 Cadrage de Mai 2011 Publié le 7 juillet 2011

Solde : - 7,422 milliards d'euros

Avertissements : L�ensemble « Union européenne » retrace les échanges de la France avec les 26 autres Etats membres.

Les données de synthèse du commerce extérieur sont établies sur la base d'échanges FAB/FAB. L�analyse par produits ou pays s�effectue sur la base d�échanges valorisés CAF/FAB.

Les principales séries du commerce extérieur de la France sont non seulement corrigées des variations saisonnières, mais également estimées pour tenir compte des déclarations tardivement adressées à la douane.

Les échanges FAB/FAB prennent en compte une estimation des flux sous les seuils déclaratifs. Prochaine diffusion : 5 août 2011, résultats de juin 2011.

Cadrage et tendances

Page 2: Chiffre commerce exterieur 052011

Le s P r o d u i t s

Matériels de transport Les échanges de matériels de transport fléchissent, de façon plus marquée à l�importation. Le solde s�améliore donc légèrement, tout en restant éloigné (plus que moitié moindre) de son niveau moyen de l�année 2010. L�amélioration est sensible pour les produits de l�industrie automobile (prolongation du repli des importations et rebond des exportations) et pour l�industrie navale, après de gros achats en avril. Les échanges aéronautiques diminuent conjointement, du

fait de moindres flux liés à la fabrication coordonnée d�airbus. Cette évolution est atténuée à l�importation par l�achat d�un boeing et d�un A380 ; à l�exportation, le repli des ventes de turboréacteurs aux Etats-Unis est probablement lié à un retard de prise en compte de certaines déclarations. Aucune vente

de satellite n�intervient en mai, comme depuis le début de l�année.

Les exportations de véhicules automobiles rebondissent, après deux mois de repli. Les ventes, à leur meilleur niveau depuis la crise, s�améliorent notamment vers les grands partenaires de l�UE. L�orientation est également favorable vers les NEM, l�Europe hors UE (Suisse, Russie et Turquie) ainsi que vers l�Afrique (Algérie et Afrique du Sud, notamment). La retombée des livraisons au Mexique, à la Chine et à la Malaisie, après des lancements de séries spéciales, masque les bonnes performances sur les autres marchés de l�Amérique et de l�Asie. De leur côté, les importations de véhicules poursuivent leur repli. Les achats, qui résistent auprès de l�Espagne et plus encore de l�Allemagne, s�effritent depuis les autres fournisseurs de l�UE. Ils sont par ailleurs en net retrait depuis le Japon, probablement du fait de difficultés de production, suite au tsunami de mars.

Les exportations d�équipements pour automobiles enregistrent également une nette reprise vers l�UE et les pays tiers (Russie, Maroc, Tunisie, Afrique du Sud, Mercosur, Chine et Australie). Les importations progressent plus modérément depuis l�UE et, à moindre niveau, depuis le Japon, la Turquie et la Chine.

En mai, les livraisons d�airbus atteignent 1,334 milliard d�euros pour 21 appareils, contre 1,702 milliard d�euros pour 26 appareils en avril. Si elle apparaît en retrait, la performance du mois est néanmoins élevée par comparaison à celles des mois de mai des années antérieures, niveau record de mai 2009 excepté.

Autres produits manufacturés Les exportations de

produits pharmaceutiques s�effritent très légèrement. Après des livraisons exceptionnelles (près de 180 millions d�euros) à l�Afrique en avril, les ventes aux pays tiers retombent. En revanche, les ventes aux pays de l�UE repartent de l�avant, les meilleures performances concernant la Belgique, l�Italie et l�Espagne. Les importations connaissent de leur côté un repli plus sensible, lié à un fléchissement depuis l�UE (Allemagne, Irlande, Espagne). Les achats aux pays tiers restent cependant soutenus : les fortes progressions depuis la Suisse et le Canada font plus que compenser un retrait partiel depuis Singapour.

Les échanges de biens intermédiaires, qui marquaient légèrement le pas depuis deux mois, repartent de l�avant. Les exportations tirent notamment parti d�une nette reprise de la sidérurgie (Belgique et autres grands partenaires de l�UE, d�une part, Corée du Sud et Russie, pour des tuyaux destinés à l�industrie pétrolière, d�autre part). Les ventes de produits chimiques, en caoutchouc ou en plastique sont stables ou en très légère progression ; en revanche, celles de composants électroniques sont en retrait sensible. La hausse des importations de biens intermédiaires est générale, métaux exceptés : matériel électrique, produits en caoutchouc et en plastique, produits minéraux divers, produits de la filière bois et produits chimiques.

Les exportations de machines industrielles progressent légèrement, sans toutefois retrouver leur niveau de mars, aussi bien vers l�UE que vers les pays tiers. Les importations repartent de l�avant, les achats s�intensifiant auprès de l�ensemble des fournisseurs de l�UE, Allemagne en tête.

Les achats d�articles d�habillement et de produits en cuir, bagages, chaussures maintiennent leur progression, notamment depuis la Chine. En revanche, les approvisionnements en produits électroniques (informatique, téléphonie, télévision, ...) accentuent leur repli d�avril. La Chine, la Slovaquie et la Hongrie sont les fournisseurs les plus concernés avec, pour partie, des difficultés de production liées à des problèmes d�approvisionnement depuis le Japon, suite au tsunami de mars. Les ventes de produits des IAA restent globalement bien orientées. Les ventes de viandes bénéficient toujours de l�essor des marchés tiers (Arabie saoudite, Chine, Turquie et Maroc) et celles de boissons alcoolisées

retrouvent leur dynamisme vers l�Asie (Singapour, Chine et Hong-Kong). Par ailleurs, après deux mois de hausse depuis l�Italie, les ventes d�appareils de mesure et de navigation retombent.

Après s�être considérablement amplifiées en avril, les importations de produits pétroliers raffinés refluent partiellement (- 200 millions d�euros). Le repli concerne principalement les achats de gasoil (Russie, Etats-Unis et, dans une moindre mesure, Singapour, Italie ou bien encore Grèce), ainsi que ceux de carburéacteurs à l�Inde et au Proche et Moyen-Orient (Emirats arabes unis, Arabie saoudite et Qatar). Les exportations restent stables, avec, toutefois, des fluctuations importantes : fortes baisses vers le Canada et le Bénin, poussées vers la Belgique et le Sénégal. En outre, les exportations sont toujours bien orientées vers les Pays-Bas.

Produits agricoles Les exportations de produits agricoles repartent de l�avant, sous l�impulsion des livraisons de blé, qui enregistrent une nouvelle poussée vers l�Algérie et une légère reprise vers l�Egypte. En outre, les ventes d�animaux vivants progressent, vers l�Italie (bovins) et, à moindre niveau, vers le Liban (bovins, ovins). Les importations sont aussi en hausse, notamment les achats de graines oléagineuses à l�Australie et à l�Amérique du Sud et les approvisionnements en fruits espagnols. Les importations de café progressent également, mais de façon plus modérée.

Hydrocarbures naturels, minerais, électricité, déchets Les importations d�hydrocarbures naturels, dont le montant s�accroît de près de 450 millions d�euros, effacent leur repli d�avril. Alors que les achats de gaz naturel sont en recul (baisse des volumes acheminés), ceux de pétrole brut rebondissent. Les quantités acheminées augmentent nettement, tandis que la hausse des prix s�interrompt. La progression est nette depuis la CEI, avec d�importants apports du Kazaksthan et de la Russie. En outre, les approvisionnements auprès de l�Afrique repartent : désormais complètement interrompus depuis la Libye, ils connaissent une poussée depuis d�autres fournisseurs, notamment le Nigeria et le Ghana. Enfin, ils confirment leur reprise depuis l�Iran et restent fermes depuis l�Arabie saoudite.

Au retrait confirmé des exportations de déchets industriels, s�ajoute en mai un léger repli des ventes d�électricité. A l�importation, une nette hausse des achats de houille à l�Australie est, par ailleurs, à relever.

Le s P a y s

Union européenne Les échanges avec l�Union européenne repartent à la hausse. La progression est plus marquée à l�importation qu�à l�exportation, de sorte que le déficit commercial avec l�Union européenne se creuse légèrement à -3,2 milliards d�euros.

Les exportations progressent vers l�Allemagne : biens intermédiaires (notamment chimie, caoutchouc, plastique), machines industrielles, équipements électroniques, aéronautique et produits de l�automobile (véhicules et pièces). Les ventes à la Belgique progressent nettement pour les automobiles, les biens intermédiaires, la pharmacie et les produits pétroliers raffinés. Les exportations vers le Royaume-Uni ne progressent que légèrement : le repli des hydrocarbures naturels (fin du transfert d�un stock) compense la hausse des automobiles et des produits chimiques. Après deux mois de repli, les ventes à l�Espagne se redressent partiellement : elles sont mieux orientées pour les produits de l�automobile (véhicules et pièces) ainsi que pour les produits chimiques et les métaux. Les exportations vers l�Italie sont globalement stables : fermes pour les automobiles, l�aéronautique, les biens intermédiaires et les produits pharmaceutiques, elles diminuent pour les équipements électroniques et l�énergie.

Les importations progressent vivement depuis les Pays-Bas (uranium enrichi, machines industrielles, pharmacie et tabacs manufacturés). La hausse est également forte depuis le Danemark, (produits chimiques, pharmaceutiques, et équipements électriques). Les importations sont

légèrement croissantes depuis l�Allemagne (automobiles, aéronautique et machines industrielles). Depuis la Belgique, une contraction des approvisionnements en gaz (via gazoduc) tempère une reprise des biens intermédiaires. Après une accélération en avril, les achats à l�Italie sont stables.

Les achats aux nouveaux Etats membres (NEM) marquent le pas. Les importations continuent de se replier depuis la Hongrie et se contractent depuis la Slovaquie : en mai, ces replis concernent les acquisitions de téléviseurs à écran plat. Les achats à la Roumanie fléchissent pour les automobiles. A l�opposé, les importations depuis la Pologne progressent, notamment les métaux, les automobiles et l�électroménager. A l�exportation, l�orientation générale est bonne vers la Pologne, la Hongrie et la République tchèque, avec, en outre vers ces deux derniers pays, des livraisons aéronautiques.

Le Chiffre du commerce extérieur Département des statistiques et des études économiques Mai 2011 Le Chiffre du commerce extérieur Département des statistiques et des études économiques Mai 2011

Union européenne (26 partenaires) * 61,1 % des exports 58,0 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Nouveaux Etats membres (12 pays) * 5,0 % des exports 5,3 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant* La part dans le total CAF/FAB se rapporte au cumul des 12 derniers mois.

Zone Euro (16 partenaires y.c. Estonie) * 48,5 % des exports 47,6 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Grands contrats de matériels de transport civil (avions, bateaux, satellites, �) exportations, collectés, bruts, Md�

0

1

2

3

4

mois de Mai

2008 2009 2010 2011

Produits pharmaceutiques * 6,3 % des exports 4,8 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Véhicules et équipements automobiles * 10,0 % des exports 9,1 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Biens intermédiaires (chimie, métaux, ...) * 30,3 % des exports 28,4 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Produits pétroliers raffinés * 2,8 % des exports 4,9 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Matériels de transport * 21,1 % des exports 15,0 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Hydrocarbures naturels, minerais, électricité, déchets * 2,5 % des exports 10,8 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Produits des IAA * 9,5 % des exports 6,6 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Page 3: Chiffre commerce exterieur 052011

Le s P r o d u i t s

Matériels de transport Les échanges de matériels de transport fléchissent, de façon plus marquée à l�importation. Le solde s�améliore donc légèrement, tout en restant éloigné (plus que moitié moindre) de son niveau moyen de l�année 2010. L�amélioration est sensible pour les produits de l�industrie automobile (prolongation du repli des importations et rebond des exportations) et pour l�industrie navale, après de gros achats en avril. Les échanges aéronautiques diminuent conjointement, du

fait de moindres flux liés à la fabrication coordonnée d�airbus. Cette évolution est atténuée à l�importation par l�achat d�un boeing et d�un A380 ; à l�exportation, le repli des ventes de turboréacteurs aux Etats-Unis est probablement lié à un retard de prise en compte de certaines déclarations. Aucune vente

de satellite n�intervient en mai, comme depuis le début de l�année.

Les exportations de véhicules automobiles rebondissent, après deux mois de repli. Les ventes, à leur meilleur niveau depuis la crise, s�améliorent notamment vers les grands partenaires de l�UE. L�orientation est également favorable vers les NEM, l�Europe hors UE (Suisse, Russie et Turquie) ainsi que vers l�Afrique (Algérie et Afrique du Sud, notamment). La retombée des livraisons au Mexique, à la Chine et à la Malaisie, après des lancements de séries spéciales, masque les bonnes performances sur les autres marchés de l�Amérique et de l�Asie. De leur côté, les importations de véhicules poursuivent leur repli. Les achats, qui résistent auprès de l�Espagne et plus encore de l�Allemagne, s�effritent depuis les autres fournisseurs de l�UE. Ils sont par ailleurs en net retrait depuis le Japon, probablement du fait de difficultés de production, suite au tsunami de mars.

Les exportations d�équipements pour automobiles enregistrent également une nette reprise vers l�UE et les pays tiers (Russie, Maroc, Tunisie, Afrique du Sud, Mercosur, Chine et Australie). Les importations progressent plus modérément depuis l�UE et, à moindre niveau, depuis le Japon, la Turquie et la Chine.

En mai, les livraisons d�airbus atteignent 1,334 milliard d�euros pour 21 appareils, contre 1,702 milliard d�euros pour 26 appareils en avril. Si elle apparaît en retrait, la performance du mois est néanmoins élevée par comparaison à celles des mois de mai des années antérieures, niveau record de mai 2009 excepté.

Autres produits manufacturés Les exportations de

produits pharmaceutiques s�effritent très légèrement. Après des livraisons exceptionnelles (près de 180 millions d�euros) à l�Afrique en avril, les ventes aux pays tiers retombent. En revanche, les ventes aux pays de l�UE repartent de l�avant, les meilleures performances concernant la Belgique, l�Italie et l�Espagne. Les importations connaissent de leur côté un repli plus sensible, lié à un fléchissement depuis l�UE (Allemagne, Irlande, Espagne). Les achats aux pays tiers restent cependant soutenus : les fortes progressions depuis la Suisse et le Canada font plus que compenser un retrait partiel depuis Singapour.

Les échanges de biens intermédiaires, qui marquaient légèrement le pas depuis deux mois, repartent de l�avant. Les exportations tirent notamment parti d�une nette reprise de la sidérurgie (Belgique et autres grands partenaires de l�UE, d�une part, Corée du Sud et Russie, pour des tuyaux destinés à l�industrie pétrolière, d�autre part). Les ventes de produits chimiques, en caoutchouc ou en plastique sont stables ou en très légère progression ; en revanche, celles de composants électroniques sont en retrait sensible. La hausse des importations de biens intermédiaires est générale, métaux exceptés : matériel électrique, produits en caoutchouc et en plastique, produits minéraux divers, produits de la filière bois et produits chimiques.

Les exportations de machines industrielles progressent légèrement, sans toutefois retrouver leur niveau de mars, aussi bien vers l�UE que vers les pays tiers. Les importations repartent de l�avant, les achats s�intensifiant auprès de l�ensemble des fournisseurs de l�UE, Allemagne en tête.

Les achats d�articles d�habillement et de produits en cuir, bagages, chaussures maintiennent leur progression, notamment depuis la Chine. En revanche, les approvisionnements en produits électroniques (informatique, téléphonie, télévision, ...) accentuent leur repli d�avril. La Chine, la Slovaquie et la Hongrie sont les fournisseurs les plus concernés avec, pour partie, des difficultés de production liées à des problèmes d�approvisionnement depuis le Japon, suite au tsunami de mars. Les ventes de produits des IAA restent globalement bien orientées. Les ventes de viandes bénéficient toujours de l�essor des marchés tiers (Arabie saoudite, Chine, Turquie et Maroc) et celles de boissons alcoolisées

retrouvent leur dynamisme vers l�Asie (Singapour, Chine et Hong-Kong). Par ailleurs, après deux mois de hausse depuis l�Italie, les ventes d�appareils de mesure et de navigation retombent.

Après s�être considérablement amplifiées en avril, les importations de produits pétroliers raffinés refluent partiellement (- 200 millions d�euros). Le repli concerne principalement les achats de gasoil (Russie, Etats-Unis et, dans une moindre mesure, Singapour, Italie ou bien encore Grèce), ainsi que ceux de carburéacteurs à l�Inde et au Proche et Moyen-Orient (Emirats arabes unis, Arabie saoudite et Qatar). Les exportations restent stables, avec, toutefois, des fluctuations importantes : fortes baisses vers le Canada et le Bénin, poussées vers la Belgique et le Sénégal. En outre, les exportations sont toujours bien orientées vers les Pays-Bas.

Produits agricoles Les exportations de produits agricoles repartent de l�avant, sous l�impulsion des livraisons de blé, qui enregistrent une nouvelle poussée vers l�Algérie et une légère reprise vers l�Egypte. En outre, les ventes d�animaux vivants progressent, vers l�Italie (bovins) et, à moindre niveau, vers le Liban (bovins, ovins). Les importations sont aussi en hausse, notamment les achats de graines oléagineuses à l�Australie et à l�Amérique du Sud et les approvisionnements en fruits espagnols. Les importations de café progressent également, mais de façon plus modérée.

Hydrocarbures naturels, minerais, électricité, déchets Les importations d�hydrocarbures naturels, dont le montant s�accroît de près de 450 millions d�euros, effacent leur repli d�avril. Alors que les achats de gaz naturel sont en recul (baisse des volumes acheminés), ceux de pétrole brut rebondissent. Les quantités acheminées augmentent nettement, tandis que la hausse des prix s�interrompt. La progression est nette depuis la CEI, avec d�importants apports du Kazaksthan et de la Russie. En outre, les approvisionnements auprès de l�Afrique repartent : désormais complètement interrompus depuis la Libye, ils connaissent une poussée depuis d�autres fournisseurs, notamment le Nigeria et le Ghana. Enfin, ils confirment leur reprise depuis l�Iran et restent fermes depuis l�Arabie saoudite.

Au retrait confirmé des exportations de déchets industriels, s�ajoute en mai un léger repli des ventes d�électricité. A l�importation, une nette hausse des achats de houille à l�Australie est, par ailleurs, à relever.

Le s P a y s

Union européenne Les échanges avec l�Union européenne repartent à la hausse. La progression est plus marquée à l�importation qu�à l�exportation, de sorte que le déficit commercial avec l�Union européenne se creuse légèrement à -3,2 milliards d�euros.

Les exportations progressent vers l�Allemagne : biens intermédiaires (notamment chimie, caoutchouc, plastique), machines industrielles, équipements électroniques, aéronautique et produits de l�automobile (véhicules et pièces). Les ventes à la Belgique progressent nettement pour les automobiles, les biens intermédiaires, la pharmacie et les produits pétroliers raffinés. Les exportations vers le Royaume-Uni ne progressent que légèrement : le repli des hydrocarbures naturels (fin du transfert d�un stock) compense la hausse des automobiles et des produits chimiques. Après deux mois de repli, les ventes à l�Espagne se redressent partiellement : elles sont mieux orientées pour les produits de l�automobile (véhicules et pièces) ainsi que pour les produits chimiques et les métaux. Les exportations vers l�Italie sont globalement stables : fermes pour les automobiles, l�aéronautique, les biens intermédiaires et les produits pharmaceutiques, elles diminuent pour les équipements électroniques et l�énergie.

Les importations progressent vivement depuis les Pays-Bas (uranium enrichi, machines industrielles, pharmacie et tabacs manufacturés). La hausse est également forte depuis le Danemark, (produits chimiques, pharmaceutiques, et équipements électriques). Les importations sont

légèrement croissantes depuis l�Allemagne (automobiles, aéronautique et machines industrielles). Depuis la Belgique, une contraction des approvisionnements en gaz (via gazoduc) tempère une reprise des biens intermédiaires. Après une accélération en avril, les achats à l�Italie sont stables.

Les achats aux nouveaux Etats membres (NEM) marquent le pas. Les importations continuent de se replier depuis la Hongrie et se contractent depuis la Slovaquie : en mai, ces replis concernent les acquisitions de téléviseurs à écran plat. Les achats à la Roumanie fléchissent pour les automobiles. A l�opposé, les importations depuis la Pologne progressent, notamment les métaux, les automobiles et l�électroménager. A l�exportation, l�orientation générale est bonne vers la Pologne, la Hongrie et la République tchèque, avec, en outre vers ces deux derniers pays, des livraisons aéronautiques.

Le Chiffre du commerce extérieur Département des statistiques et des études économiques Mai 2011 Le Chiffre du commerce extérieur Département des statistiques et des études économiques Mai 2011

Union européenne (26 partenaires) * 61,1 % des exports 58,0 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Nouveaux Etats membres (12 pays) * 5,0 % des exports 5,3 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant* La part dans le total CAF/FAB se rapporte au cumul des 12 derniers mois.

Zone Euro (16 partenaires y.c. Estonie) * 48,5 % des exports 47,6 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Grands contrats de matériels de transport civil (avions, bateaux, satellites, �) exportations, collectés, bruts, Md�

0

1

2

3

4

mois de Mai

2008 2009 2010 2011

Produits pharmaceutiques * 6,3 % des exports 4,8 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Véhicules et équipements automobiles * 10,0 % des exports 9,1 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Biens intermédiaires (chimie, métaux, ...) * 30,3 % des exports 28,4 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Produits pétroliers raffinés * 2,8 % des exports 4,9 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Matériels de transport * 21,1 % des exports 15,0 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Hydrocarbures naturels, minerais, électricité, déchets * 2,5 % des exports 10,8 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Produits des IAA * 9,5 % des exports 6,6 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Page 4: Chiffre commerce exterieur 052011

Europe hors Union européenne L�excédent commercial vis-à-vis de la Suisse se réduit. Les importations enregistrent notamment une poussée pour les produits pharmaceutiques et les biens intermédiaires, tandis que les exportations diminuent légèrement : un recul de l�aéronautique et des oeuvres d�art s�oppose à la hausse des métaux, de la joaillerie et les produits pharmaceutiques. Depuis leur point culminant de mars 2011, les exportations vers la Turquie se réduisent : le repli concerne ce mois-ci la chimie, les équipements électriques et électroniques et les céréales. Les importations énergétiques depuis la Russie et les autres pays de la CEI (Kazakhstan, Azerbaïdjan) sont à leur plus haut niveau.

Amérique Les exportations vers l�Amérique se replient. Les ventes aux Etats-Unis sont mal orientées. Le repli des livraisons aéronautiques est toutefois à nuancer : les ventes d�avions (gros porteurs et avions d�affaires) se maintiennent, mais les livraisons de turboréacteurs (et de parties) apparaissent en fort retrait, probablement en raison d�un retard de prise en compte de certaines déclarations. Hors aéronautique, le tassement des exportations vers les Etats-Unis tient aux produits chimiques et aux équipements électroniques. Après une livraison importante de produits pétroliers raffinés, les exportations vers le Canada se contractent. De même, les exportations vers le Mercosur retombent, après les performances élevées pour l�aéronautique, les machines industrielles et les produits chimiques.

Les achats depuis les Etats-Unis diminuent : l�aéronautique se replie après le pic du mois dernier, et les produits pétroliers raffinés reculent. Les importations demeurent cependant élevées pour les produits pharmaceutiques et les biens intermédiaires. Par ailleurs, les importations progressent depuis le

Canada (produits pétroliers raffinés et pharmaceutiques) et le Mercosur (minerais depuis le Brésil et huiles de soja depuis l�Argentine).

Asie Les importations retombent depuis l�Inde (carburéacteurs), la Corée du Sud (après l�acquisition de deux porte-conteneurs) et l�ASEAN (chimie, pharmacie, gasoil depuis Singapour). Les achats à Taïwan continuent de diminuer pour le matériel électronique. Depuis le Japon, les importations d�automobiles sont en forte diminution. Les achats à la Chine et Hong-Kong sont en retrait pour l�ensemble des équipements électroniques (informatique, téléphones mobiles, ...).

Les exportations vers l�Asie diminuent sensiblement. Les livraisons aéronautiques sont très en retrait, notamment vers l�Australie, l�ASEAN et Taïwan. Hors aéronautique, les exportations vers l�Asie sont bien orientées : en particulier, les ventes à la Chine et Hong-Kong progressent pour les boissons, les produits chimiques, l�habillement/cuir et les équipements électroniques), et celles vers l�Inde pour les machines industrielles.

Afrique Après s�être contractées en avril, les importations depuis l�Afrique se redressent partiellement. La situation en Libye entraîne une relocalisation des approvisionnements en pétrole, avec une montée en puissance des autres pays d�Afrique du Nord (Tunisie et Egypte), et l�amplification des achats aux fournisseurs d�Afrique sub-saharienne (Nigeria et Ghana notamment). Les exportations vers l�Afrique augmentent faiblement. La progression des ventes à l�Algérie est centrée sur les céréales, tandis que les livraisons de produits pharmaceutiques continuent de se redresser. En repli le mois dernier, les ventes à l�Afrique du Sud sont à nouveau très élevées, du fait d�importantes livraisons aéronautiques ; en outre, les ventes d�automobiles et de machines industrielles enregistrent de bons résultats. Vers l�Afrique sub-saharienne, l�évolution est contrastée : nouveau repli vers le Nigeria (produits pharmaceutiques, après, en avril, les équipements électroniques), reprise de l�ensemble des flux vers la Côte d�Ivoire et poussée des livraisons de carburants au Sénégal.

Proche et Moyen-Orient Les importations depuis le Proche et Moyen-Orient diminuent très légèrement : une poussée des achats de pétrole brut à l�Iran s�oppose à une chute des achats de produits pétroliers raffinés aux Emirats arabes unis. Les exportations confirment leur rebond d�avril, sans toutefois retrouver leurs meilleurs niveaux : les ventes au Qatar bénéficient d�importantes livraisons aéronautiques, tandis que les exportations vers les Emirats arabes unis sont globalement bien orientées.

Le Chiffre du commerce extérieur Département des statistiques et des études économiques Mai 2011

Persistance d�un fort déficit Comme en avril, le déficit commercial dépasse la barre des sept milliards d�euros. Il s�aggrave même encore, sous le double effet d�une hausse des importations, notamment énergétiques, et d�une relative atonie des exportations, produits agricoles et IAA exceptés.

Le solde commercial est déficitaire de � 7,422 milliards d�euros en mai 2011, après � 7,174 milliards en avril. Le déficit cumulé des 12 derniers mois atteint � 63,418 milliards d�euros (il était de - 51,558 milliards pour l�année 2010).

Les exportations s'élèvent à 34,179 milliards d'euros. Le glissement trimestriel * est de + 0,9 % à trois mois et de

+ 10,7 % à 12 mois d�écart. Les exportations industrielles fléchissent à nouveau, quoique

bien plus modérément qu�en avril (à confirmer toutefois, compte tenu de possibles retards de déclaration). Le repli persistant des matériels de transport (aéronautique en mai, automobile en avril) pèse sur la tendance. En mai, le dynamisme des exportations de produits des IAA, et le rebond des ventes de produits de l�industrie automobile et de produits sidérurgiques atténuent cependant le recul. L�atonie prédomine par ailleurs : équipements mécaniques, matériels électroniques, chimie et pharmacie, restent notamment stables. Les ventes de matériel militaire se contractent de près de 100 millions d�euros et celles de produits énergétiques confirment leur fléchissement. En revanche, les livraisons de produits agricoles se relancent, après un léger creux en avril.

Les exportations sont en progression généralisée vers l�UE, avec, notamment, des poussées vers la Belgique et l�Allemagne. Elles diminuent en revanche vers les pays tiers, du fait de contractions marquées vers l�Amérique et l�Asie (aéronautique). Les ventes à l�Afrique sont cependant bien orientées (automobile et aéronautique, céréales, pétrole raffiné), tout comme celles au Proche et Moyen-Orient (aéronautique).

Les importations s'élèvent à 41,601 milliards d'euros. Le glissement trimestriel * est de + 2,9 % à trois mois et de

+ 15,5 % à 12 mois d�écart. Moins élevés qu�en avril, les achats de produits pétroliers

raffinés restent cependant à haut niveau. Comme les importations d�hydrocarbures naturels rebondissent, la facture énergétique s�alourdit encore. En revanche, les importations industrielles se tassent, du fait de moindres acquisitions aéronautiques et navales et d�un repli des achats de matériels électroniques et de produits pharmaceutiques. Les achats de l�industrie automobile évoluent de façon contrastée : diminution pour les véhicules, mais hausse pour les pièces et équipements. Les importations de biens intermédiaires, d�équipements mécaniques, de produits agricoles et des IAA demeurent en progression.

Les achats reprennent depuis l�UE et demeurent stables auprès des pays tiers. En repli depuis l�Asie (électronique et pétrole raffiné) et l�Amérique (aéronautique), ils sont en revanche en hausse auprès de l�Afrique et de la CEI, essentiellement du fait d�approvisionnements plus importants en pétrole brut. * Le glissement trimestriel à 3 mois est l'évolution des trois derniers mois par rapport aux trois mois qui les précèdent. Celui à 12 mois d�écart est calculé sur la base de trois mois équivalents, un an auparavant.

Etats-Unis : échanges aéronautiques collectés, bruts, M�, 25 mois

100300500700900

1100 2009 2010 2011

importation

exportation

Mai

Directeur de la publication : Jérôme FOURNEL ISSN 1242-0336 Reproduction autorisée avec mention de la source

Prix au numéro : 25 euros Direction générale des douanes et droits indirects Département des statistiques et des études économiques 11, rue des deux Communes, 93558 Montreuil cedex Tél. 01 57 53 44 82

Proche et Moyen-Orient * 3,7 % des exports 1,9 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Amérique * 8,9 % des exports 8,4 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Asie * 11,2 % des exports 15,6 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

Afrique * 6,8 % des exports 5,2 % des imports Caf/Fab, estimés, CVS-CJO, 27 mois

1T2009 1T2010 1T2011

moyennes mobiles 3 moismois courant

* La part dans le total CAF/FAB se rapporte au cumul des 12 derniers mois.

Echanges FAB/FAB données estimées, CVS-CJO, en milliards d�euros

26,0

30,0

34,0

38,0

42,0

exportation

importation

http://lekiosque.finances.gouv.fr

n° 228 Cadrage de Mai 2011 Publié le 7 juillet 2011

Solde : - 7,422 milliards d'euros

Avertissements : L�ensemble « Union européenne » retrace les échanges de la France avec les 26 autres Etats membres.

Les données de synthèse du commerce extérieur sont établies sur la base d'échanges FAB/FAB. L�analyse par produits ou pays s�effectue sur la base d�échanges valorisés CAF/FAB.

Les principales séries du commerce extérieur de la France sont non seulement corrigées des variations saisonnières, mais également estimées pour tenir compte des déclarations tardivement adressées à la douane.

Les échanges FAB/FAB prennent en compte une estimation des flux sous les seuils déclaratifs. Prochaine diffusion : 5 août 2011, résultats de juin 2011.

Cadrage et tendances