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Les Scouts - Fédération Catholique des Scouts Baden-Powell de Belgique CE12

Pionnier :

Et demain l’animation ?

Cahier pour l’animateur pionnier et pour le pilote

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© Les ScoutsFédération Catholique des Scouts Baden-Powell de Belgique

Février 2003 – 1ère édition

Rue de Dublin 21 – 1050 BruxellesTél : 02.508.12.00Fax : 02.508.12.01Mel : [email protected] : www.LesScouts.be

Dépôt légal : D/2003/1239/1-CE12

Table des matières1. Présentation de la démarche des explorations

1.1. A quoi ça sert une exploration ? Pour les pionniers ? Pour l’unité ?Pavé : Virginie et Sébastien racontent leurs explorations1.2. Quels sont les acteurs concernés ?1.3. Concrètement – cinq étapes pour les pios1.4. Trois dangers

2. L’exploration - observation

2.1. Déroulement de l’exploration-observation2.2. Exemple d’observation

3. La formation π-days… des réponses pour chacun

4. L’exploration – action

4.1. Une grille d’observation du pio en action (pour le pilote) 4.2. Donner du feedback après l’action

5. Situations complexes

5.1. Trop de pionniers 5.2. Seront-ils de bons animateurs ?

6. Tableau récapitulatif acteurs et étapes

7. Tableau d’organisation des explorations

Annexes : modèles de grilles d’observation

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Il y a déjà longtemps que les pionniers rêvent d’exploration. Alors, les membres du staff fédéral ont creusé dans le fond de leur mémoire. Ensuite, Laurence a pris la relève à la pelle et à la pioche pour déterrer tous les mystères de ce cahier. Elle a créé le carnet de route de l’exploration. Marc a nettoyé les hiéroglyphes, Pierre Jean les a remis en ordre. Puis finalement, on en a fait des copies pour que tu en profites pleinement.

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Durant la dernière année au poste, les pionniers ont l’occasion de se préparer à l’animation, de goûter au job d’animateur. Deux rendez-vous leur sont proposés pour mieux comprendre, mieux découvrir ce que cela implique, ce qui est attendu d’eux : les explorations et les π-days.

Les explorations sont dans un premier temps des occasions pour les pionniers de participer à la vie des staffs, de voir leur fonctionnement, d’observer les animateurs en pleine action. Dans un second temps, ce sera aussi une première expérience d’animation d’un conseil, d’un petit jeu… juste pour essayer, pour éprouver les premières sensations d’animateur. Les explorations permettent aux pios de se laisser éclabousser par l’animation, avant de choisir, l’année suivante, de réaliser ou non le grand plongeon.

Les π-days offrent aux pionniers la possibilité de vivre un premier temps de la formation d’animateurs. Dans une ambiance rassurante, ils peuvent découvrir le rôle de l’animateur, le projet du scoutisme. Ils pourront acquérir un bagage technique pour animer des petits et grands jeux, des ateliers pour lancer une histoire, pour construire un camp… La relation pédagogique entre animateur et enfants, la question de l’autorité sont des thématiques également travaillées aux π-days.

Explorations et π-days sont des étapes d’un même dispositif : se préparer à être animateur.L’enjeu de cette dernière année de poste pour une unité est bien évidemment d’assurer sa relève au travers de jeunes qui savent à quoi ils s’engagent en devenant animateur.Alors, puisque tous on a à y gagner, il est important que tous s’impliquent dans la démarche. Avec un peu d’organisation, chacun (Anu, animateur pionnier, pionnier, staff d’accueil) pourra y trouver son compte.

Explorations et π-days : une chance pour toute l’unité

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V. - Je suis allée en explo au mois de novembre chez les Louveteaux. C’était génial.

Le staff m’a accueillie de manière sympathique : ils ont expliqué aux enfants ce que je venais faire. Avant l’exploration, je ne me rendais pas compte que les enfants, ça bouge beaucoup. Les activités doivent changer souvent.

As-tu observé d’abord le groupe d’enfants ?

V. – Oui, ça m’a permis de les approcher doucement… en les regardant, d’observer comment les animateurs leur parlaient. Ca m’a beaucoup aidée de les connaître déjà un peu avant de faire des jeux avec eux.

Et toi, Sébastien, comment se sont passées tes explos ?

S. – Moi, je suis allé chez les Baladins. Quand j’étais petit, il n’y avait pas de baladins dans mon unité. Je n’avais aucune idée de comment on les animait. Les petits, ils sont super imaginatifs. Les animateurs organisent des jeux au départ d’une histoire. Je ne connaissais pas leurs héros : Gribou, Boulon et les autres.

Après la journée d’observation, j’avais un peu peur de les animer. Les animateurs m’ont rassuré et ils ont préparé l’activité avec moi. On a créé ensemble une histoire de magiciens. Les enfants ont adoré et ont bien participé.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile ?

S. -Trouver des jeux simples. Les enfants ne comprennent pas les jeux avec trop de règles. Les animateurs m’ont aidé à simplifier les jeux que j’avais imaginés.

V. – Pour moi, ce qui était difficile, c’était de connaître tous les prénoms.

Etes-vous tentés par l’animation après cette expérience ?

S. – Avant les explorations, ça ne m’intéressait pas trop. Maintenant, je crois que j’ai envie.V. – Moi j’en rêve depuis toute petite. Je me suis rendu compte que ce n’était pas si simple. Après les ≠ -days, je me sens un peu plus à l’aise. J’ai appris beaucoup dans cette formation.

Pour les pionniers • mieux connaître la vie

d’animateur en observant, en partageant des moments d’animation au sein d’une autre section (au moins 2 expériences: une section “enfants” et une section “ados”) et pouvoir en connaissance de cause mieux choisir d’être animateur

• découvrir différents aspects de la relation pédagogique

• vivre une ou plusieurs expériences d’animation (lancer un jeu, animer un atelier, un conseil)

• décoder et évaluer les animations avec les autres animateurs

Pour l’unité• favoriser les contacts dans un

cadre d’animation entre les animateurs des différentes sections et les pionniers

• permettre à de “ futurs collègues ” animateurs de faire connaissance entre eux

• donner aux animateurs chevronnés la possibilité de léguer le fruit de leur expérience

• préparer la relève pour l’encadrement des enfants/jeunes de l’unité

• sensibiliser chaque acteur de l’unité au devenir de celle-ci et réfléchir à la qualité de l’animation aujourd’hui et demain

I. Présentation de la démarche des explorations

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1.1. A quoi ça sert une exploration ?

Virginie et Sébastien racontent leurs explorations

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Pionnier

C’est l’apprenti musicien, celui qui vient essayer juste pour jouer, sans engagement

• cherche à comprendre le rôle et les fonctions d’un animateur, fait des observations

• s’essaye au job d’animateur

• détermine si ce job l’intéresse

Animateur Pionnier

C’est l’homme orchestre

• celui qui organise concrètement (agenda, organisation de réunions, contacts)

• explique aux pios la démarche des explorations, les Pi-days

• soutient, est disponible pour les pios

• c’est lui qui aide à mettre en commun les observations, les animations

Animateur d’unité

C’est le président de la fanfare qui

• encourage les explorations, explique les enjeux pour l’unité

• rencontre les futurs animateurs pour discuter de leur engagement

Staff d’accueil

Un groupe de musiciens jouant d’un instrument spécifique (les percussions, les cordes…) qui

• comprend et accepte le principe et les objectifs des explorations

• accepte d’être observé

• accepte de soutenir un pio : aide à la préparation, présence

Pilote

C’est ton coach personnel, le professeur particulier

• animateur pio ou un animateur responsable d’un staff ou un assistant d’unité ou un ancien animateur

• son rôle principal est de t’accompagner pendant les explorations : décoder, donner du sens aux

observations, susciter les questions, donner du feedback

• observer l’animation organisée par le pio et donner du feedback

Après quelques années d’expérience dans les postes et de rencontres avec les animateurs, nous avons ajouté le rôle de pilote à ce dispositif pour mettre en évidence l’importance d’un accompagnement individuel du pionnier pendant ses explorations. Il est évidemment possible dans une unité qu’une personne cumule deux rôles tout en veillant à y accorder l’attention que chaque rôle nécessite.Ex. l’animateur pionnier organise la mise en œuvre des explorations et peut

accompagner quelques pionniers.

1.2. Quels acteurs sont concernés par les explorations ?

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1.3 ConcrètementCinq étapes pour les pios

Les explorations se vivent en quelques réunions à peine. Pour les rendre intenses, il faut les préparer, y mettre des formes et passer par les bonnes cases.

1. LES PRELIMINAIRES• tous les acteurs concernés

doivent s’approprier le sens de la démarche : donner la chance aux pionniers de goûter à l’animation, de prendre conscience des différentes facettes du job d’animateur

• les pionniers choisissent deux sections

• avec les staffs, les différents moments d’explorations sont planifiés

2. LA PREPARATION (une réunion animateurs-pios)

• prise de contact par le pionnier avec le premier staff d’accueil et avec le pilote - coach personnel

• lister avec le coach les questions du pionnier par rapport à l’animation et au rôle d’animateur

• ensemble, préciser comment vont se passer les observations

4. L’ACTION (une réunion de préparation avec le staff d’accueil + une activité de section)

• il prépare avec le staff d’accueil une après-midi d’animation

• il détermine les moments où il présentera, animera une activité

• avec les autres animateurs, il anime une après-midi de la section : les autres animateurs de la section sont là pour le soutenir, ils sont capables de s’effacer pour lui laisser la possibilité de se lancer.

5. L’EVALUATION (une réunion animateurs-pios)

• le pionnier exprime ses impressions par rapport à l’activité animée. Il réfléchit à son animation : ce qui a bien fonctionné, ce qui l’a surpris, ce qui a été difficile

• avec le pilote, il réfléchit à son animation, il décode ce qui s’est passé : il s’agira de pointer les forces et les faiblesses, de l’aider à dédramatiser, de chercher avec lui les solutions possibles afin qu’il reparte confiant

• avec le staff d’accueil, il évalue l’ensemble de l’après-midi d’animation : les animateurs lui donnent des informations sur la manière dont il a animé, sur ce qui s’est bien passé et sur ce qu’il pourrait améliorer

• le pio jette des ponts pour l’avenir, pour sa prochaine exploration, pour l’année prochaine…

Schéma BEXPLO-observation>EXPLO-action>π-daysLa première exploration reste dans la ligne du schéma précédent.La deuxième exploration lui permet d’essayer “ à blanc ”, c’est-à-dire sans avoir reçu de support théorique et pratique. Il essaye donc avec son feeling et le soutien de son entourage. Peut-être pourrait-il se casser un peu les dents : il est donc important qu’il ne soit pas seul. Il viendra aux π-days avec des questions concrètes, des interpellations par rapport à son vécu personnel, sa petite expérience d’animation. Lors de sa deuxième exploration dans une autre section, il pourra mettre en pratique ce qu’il a appris aux π-days.

π -days et explorations : deux possibilités d’enchaînements

Schéma A EXPLO-observation>π-days>EXPLO-actionDans cette structure, le pionnier va d’abord observer une animation. Ensuite, il participe à la formation. Il pourra chercher des réponses à toutes les questions issues de sa première exploration. La deuxième exploration vient après la formation, il est plus outillé. Il va pouvoir tester, mettre en pratique sans devoir attendre l’année suivante. L’avantage est qu’il n’essaye pas dans le vide, il a reçu ou construit des moyens avant d’essayer.

3. L’OBSERVATION (une activité de section suivie d’une réunion pilote-pios)

• le pionnier participe à l’activité de la section – Il observe au moyen d’une grille

• il partage les observations avec d’autres pios, avec le pilote pour mieux les comprendre

• il dégage avec les autres pios et le pilote les informations utiles pour l’animation

• aux π-days, il amène le résultat de ses observations


1.4. Trois dangers

Sous le prétexte des explorations, il pourrait être tentant

de décrocher des pionniers à la dernière minute pour faire la roue de secours pour un jeu,

quand ce n’est pas pour une après-midi.Les effets de cette pratique sont préoccupants

• on planifie l’échec plutôt que la mise en confiance. Sans accompagnement, ni préparation, c’est comme jeter en eau profonde sans bouée quelqu’un qui ne sait pas nager

• les pionniers sont trompés sur la qualité, étant donné l’absence de préparation et d’encadrement

• c’est un emplâtre sur une jambe de bois, il n’y a d’intérêt pour personne à long terme

• l’organisation du poste est perturbée• le poste est nié dans sa raison d’être puisque le rôle d’“agence intérim” est prioritaire

La roue

de secours

Les explorations, c’est du sérieuxLes explorations sont avant tout une expérience pour le pionnier. Accordons-y toute l’importance qu’elles méritent, de sorte que chaque pionnier puisse choisir de devenir animateur ou non en connaissance de cause.

L’idée de stage qui sous-entend que les

animateurs testent la qualité des futures recrues va directement

à l’encontre de ce qui en fait l’intérêt pour les pios. Les explorations sont un cadeau d’essai pour goûter à

l’animation sans engagement. Elles ne peuvent être en aucun cas

une mise à l’épreuve.

Le stage scolaire

La vie du poste est ponctuée par une série

de moments que le pionnier vit seul ou avec les autres : projets d’année et de

camp, exploit, rencontres, engagement, saga, π-days et explorations. Ainsi vécue, l’année est

riche en activités diverses. Des explorations de longue durée (plusieurs mois) mettraient en péril cet équilibre. De plus, elles coinceraient les jeunes dans une position ni claire ni épanouissante :

“ Plus tout à fait pio, mais point encore animateurs… des “ pseudos ” quoi ! ”

La durée

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2.Explorat ion-o b s e r v a t i o n

Observer les enfants, le groupe d’enfants permet de se donner des indicateurs pour agir, pour intervenir à propos. Les animateurs qui sont attentifs aux signaux du groupe ont généralement moins de problème de gestion de groupe. 2.1. Déroulement de

l’exploration-observationL’exploration-observation se déroule en quatre temps

• 1 h d’observation centrée sur les enfants

• 1 h d’observation centrée sur les interventions des animateurs

• 1 h d’observation participante (sans prise de notes)

• Mise en commun et synthèse après la réunion avec les enfants.

Dans un premier temps, les pionniers sont invités à observer les enfants, le groupe d’enfants (voir grille dans l’exemple et en fin de document)

Que font-ils ? Que disent-ils ? Y a-t-il des sous-groupes ? Des enfants seuls ? Qu’est-ce qui les intéresse ? A quoi jouent-ils ?

Ils observent également tous les moments de rupture, les changements d’attitudes, d’activités, les incidents.

Y a-t-il des enfants qui changent de petits groupes ? Y a-t-il des disputes entre eux ? Pour quelles raisons ? Que font-ils entre deux activités ? Combien de temps s’écoule entre deux activités ?

Après une heure d’observation, il est utile de prévoir un moment de débriefing de minimum 15 minutes avec l’autre observateur et le pilote. Ce dernier pourrait aussi être observateur.

A noter

Souvent, les nouveaux observateurs sont attirés par des détails et n’ont qu’une vue partielle de ce qui se passe. Le pilote veillera à élargir l’angle d’observation. Il est nécessaire de traiter le jour même les informations recueillies

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Dans un second temps, avec la même grille, ils observent comment les animateurs interviennent auprès des enfants

• les façons d’expliquer, d’animer le jeu, d’arrêter le jeu

• la gestion d’un atelier

• la gestion d’un conseil

• comment les animateurs gèrent-ils les réactions des enfants ?

• comment les animateurs adaptent-ils le jeu ?

• comment les animateurs interpellent les enfants qui oublient intentionnellement ou non d’appliquer une règle ? Comment gèrent-ils les conflits entre enfants ?

• comment les animateurs sont-ils attentifs aux besoins de chacun ?

• …

Parmi ces différents éléments, le pionnier choisit ceux qu’il souhaite observer. Il s’agit ici d’affiner encore l’observation.

Dans un troisième temps, le pionnier participe aux activités du groupe tout en continuant à observer le fonctionnement du groupe.

Dans un quatrième temps, après la réunion avec les enfants, les pios et leurs pilotes mettent en commun leurs observations et en discutent. Les moments de rupture (les changements d’attitudes, les temps de transition entre deux activités, les incidents…) sont particulièrement analysés.

ExemplePendant l’animation, Impala a puni deux enfants. Le pilote invite les pionniers à discuter : “ que s’est-il passé ? Pourquoi, à votre avis, a-t-il fait cela ? Comment aurait-il pu faire autrement ? ”

Enfin, Le(s) pilote(s) invite(nt) à synthétiser les observations avec les pionniers ayant vécu leur exploration-observation ce jour-là. Celui-ci (ceux-ci) veillera (ont) particulièrement à élargir le champ des possibles.

A un problème, il y a plusieurs solutions.

Exemple de synthèsePour commencer un jeu… On peut…

• faire un petit dessin• raconter une histoire, faire un sketch

entre plusieurs animateurs• expliquer le but• construire les équipes et donner les

consignes• jouer un coup à blanc (pour du beurre)• vérifier la compréhension des enfants

en…

Ce temps sera suivi de la préparation d’une après-midi d’animation avec le staff accueillant dans le cadre de l’exploration-action.

Note : Si ce n’est pas encore fait, il est utile de préciser l’agenda (dates de la préparation et de l’après-midi d’animation) et d’informer toutes les parties concernées.

Suggestion

Les explorations pourraient se faire à deux Les avantages de cette formule sont

• A deux, on est plus à l’aise : on se connaît

• On peut se soutenir l’un l’autre

• On peut discuter de ce qu’on a vu, de ce qu’on va faire

• Si le groupe pionnier est important, cela facilite l’organisation

Un risque est cependant à souligner

Un pionnier pourrait se contenter de suivre l’autre, de prendre peu d’initiatives.

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3e temps : observation participante

Les pionniers participent aux activités : ils ne prennent plus note, se mêlent aux activités du groupe et discutent avec les enfants. Ils continuent cependant à observer de manière globale.

17 h 15

17 h 50

C’est la veillée. Les enfants sont rassemblés en cercle et écoutent l’histoire racontée par Bagheera…

Chansons et petits jeux.

Fin de la journée : on range tout.

1er temps

Timing Que font les enfants ? Que fait l’animateur ?

les animateurs ?

14 h

14 h 10

- Pierre dépose son vélo.

- Isabelle discute avec sa copine Maïté.

- Jimmy raconte le dernier film vu la veille à un petit groupe (3 enfants).

- Tom descend de la voiture .

- Didier shoote dans le vélo de Pierre. Celui-ci l’empoigne et lui colle un coup de poing.

- Pierre hausse les épaules et grommelle : « T’es vraiment qu’un con !»

Le groupe autour de Jimmy se disloque.

Tom rejoint Vincent l’animateur et l’embrasse.

Isabelle et sa copine discutent toujours.

Pierre est toujours près de son vélo.

…

Il discute avec les autres animateurs.

Vincent interpelle Pierre ? Ca ne va pas commencer ? Si t’es de mauvaise humeur, t’aurais pu rester chez toi.

Les animateurs appellent pour le rassemblement en criant «meute, meute»- ils se dirigent vers le point de ralliement .

…

2.2 Exemple d’observation :

E x p l o r a t i o n -o b s e r v a t i o n


4e temps

Après la réunion avec les enfants, les pilotes et les pios mettent en commun leurs observations.

• Que font les enfants du groupe ? Par quoi sont-ils intéressés ? Que s’est-il passé au début de la réunion ? Comment les enfants ont-ils été accueillis ?…

• Que s’est-il passé dans la journée entre Pierre et Vincent (alias Kaa) ?

• Comment a fait Akela pour organiser le travail en sizaine ? Qu’a-t-il dit ? Qu’a-t-il fait ? …

• A quoi faut-il être vigilant quand on donne des explications ? …

2e temps :

15 h 40 Les enfants terminent les ateliers en sous-groupes.

Petit à petit, certains enfants quittent les ateliers.

Jonathan retourne à la table de l’atelier. Les deux autres continuent à discuter.

Les enfants prennent le gouter pendant environ 10 minutes. Il y a des petits groupes de 2 ou plus qui se forment.

La plupart des sizaines se rassemblent assez vite dans leur coin sizaine (tanière).

…

Akéla : «Après avoir tout rangé, on fera une petite pause. Ensuite, chacun rejoindra sa sizaine pour préparer le conseil de meute.»

Bagheera interpelle Dimitri, Jonathan et Didier pour qu’ils rangent leur matériel de peinture.

Bagheera range avec Jonathan et Zoé le matériel de l’atelier.

Les animateurs discutent entre eux.

Soudain Akéla dit : “ Bon il est temps de se rassembler pour préparer le conseil. Je compte jusqu’à 10. A 10, je veux que les sizaines se soient regroupées dans leurs tanières. ”

Akéla poursuit l’explication : “ Maintenant, en sizaine, je propose que vous rassembliez toutes vos idées pour la prochaine fête d’unité. Que pourrions-nous faire pour que celle-ci soit différente des autres fêtes d’unité. Vous avez 20 minutes pour ramener le plus d’idées originales. Hathi et Kaa amèneront à chaque sizaine un grand panneau et un marqueur pour noter vos idées originales ?”

Après 20 minutes.

Akéla demande à chaque sizaine d’exposer ses 5 meilleures idées.

…

E x p l o r a t i o n -o b s e r v a t i o n

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Rôles : le staff d’accueil accepte• le principe de la démarche : objectifs des explorations• d’aménager au moins deux moments sur l’année consacrée aux explorations• d’être observé par un ou plusieurs pionniers• d’intégrer le(s) pionnier(s) au groupe d’enfants• de soutenir le(s) pionnier(s) pendant son (leur) exploration : aide à la préparation,

présence...• de débriefer avec lui (eux)

Démarche

Trois dangers

La duréeLa vie du poste est ponctuée par une série de moments que le pionnier vit seul ou avec les autres : projets d’année et de camp, exploit, rencontres, engagement, saga, π-days et explorations. Ainsi vécue, l’année est riche en activités diverses. Des explorations de longue durée (plusieurs mois) mettraient en péril cet équilibre. De plus, elles coinceraient les jeunes dans une position ni claire ni épanouissante : “ Plus tout à fait pio, mais point encore animateurs… des “ pseudos ” quoi ! ”

Le stage scolaireL’idée de stage qui sous-entend que les animateurs testent la qualité des futures recrues, va directement à l’encontre de ce qui en fait l’intérêt pour les pios.

La roue de secoursTrop souvent, sous le prétexte des explorations, des pionniers sont décrochés à la dernière minute pour faire la roue de secours pour un jeu, quand ce n’est pas pour une après-midi.Les effets de cette pratique sont préoccupants

• les pionniers sont trompés sur la qualité, étant donné l’absence de préparation et d’encadrement

• c’est un emplâtre sur une jambe de bois, il n’y a d’intérêt pour personne à long terme• l’organisation du poste est perturbée• le poste est nié dans sa raison d’être puisque le rôle d’ “ agence intérim ” est

prioritaire

Les explorations, c’est du sérieux

Les explorations sont avant tout une expérience pour le pionnier. Accordons-y toute l’importance qu’elles méritent, de sorte que chaque pionnier puisse choisir de devenir animateur ou non en connaissance de cause !

Fiche pour le staff d’accueil : Accueillir un pionnier en explorationà photocopier et à offrir à tous les staffs qui accueillent des pionniers en exploration


Fiche pour le staff d’accueil : Accueillir un pionnier en exploration

Astuces

Accueillir le pionnierSans a prioriFaciliter la relation avec les enfants par ex :• Donner à chaque enfant une étiquette marquée de son nom de manière à ce que le

pionnier puisse appeler chacun par son prénom. • Expliquer aux enfants pourquoi le pionnier vient dans la section.

Préparer avec le pionnier son animation• Essayer de faire visualiser au maximum l’activité, repérer les temps d’attente, s’arrêter

sur les consignes, déterminer le rôle de chacun pendant l’activité.• Eviter de donner au pionnier trop d’informations sur le groupe (les enfants plus

difficiles…). C’est une masse d’informations que le pionnier ne saura pas exploiter. De plus, cela risque de conditionner son comportement vis-à-vis de certains enfants et il est préférable que chacun puisse se faire sa propre opinion.

Soutenir le pionnier pendant l’activité qu’il anime• Il est évident que le staff doit être présent pendant l’activité animée par le pionnier.• Lui laisser prendre sa place.• Si le pionnier éprouve des difficultés, il s’agira de rassurer, sûrement pas de casser ou

de rigoler du pionnier ou encore de faire des commentaires devant les enfants.• Il n’est pas nécessaire de jouer les sauveurs tout de suite, ni de prendre le relais

trop vite. Eventuellement, se mettre aux côtés du petit chahuteur de service et l’arrêter discrètement si nécessaire. Il s’agira comme en escalade d’assurer, de tendre suffisamment la corde tout en lui laissant un peu de mou.

Donner du feedback après l’actionFeedback signifie littéralement “ nourrir en retour ”. Il importe donc que la discussion soit centrée sur ce qui peut enrichir le pionnier. Il n’est ici pas question de démolir, de critiquer négativement, de juger le pionnier qui a essayé une première fois. Il ne s’agit pas non plus de décerner un bulletin, ni de faire un classement entre les pionniers, ni de déterminer quel pionnier sera intégré au staff l’année prochaine. Il s’agit de donner de l’information au pionnier sur ce qui s’est passé, de décoder avec lui son vécu.

Déroulement-type du moment de feedback Personnes en présence : pionnier, animateurs (pilote et staff d’accueil)

• Le pilote rappelle l’objectif principal de ce moment et le resitue dans la démarche exploration. Il anime la réunion et invite chacun à s’exprimer. Il est particulièrement vigilant à ce que le feedback reste centré sur le pionnier

• Le pionnier exprime son vécu, ses impressions : ce qui a été facile, difficile pour lui, ce qui l’a surpris, étonné. Ce qu’il a aimé, ce qu’il n’a pas aimé.

• Les animateurs (pilote et staff d’accueil) présentent leurs observations : discussion sur les éléments positifs, sur les améliorations possibles. Ils encouragent le pionnier.“ On ne naît pas animateur, on le devient ”. Les autres sont passés par là. Les

difficultés d’aujourd’hui seront demain des broutilles, si on les travaille ensemble.Le pionnier détermine deux ou trois domaines où il semble à l’aise, deux ou trois éléments à travailler au π-days ou lors de la prochaine exploration.


aTu te poses la question de l’animation...

Les formateurs t’aideront à réfléchir sur le rôle de l’animateur et à découvrir les intuitions géniales de l’animation scoute...

Tu as envie d’être animateur mais tu as quelques craintes... Tu te poses des questions…

Pour t’aider, les formateurs te proposeront des outils, des astuces et des ficelles au travers de moments magiques, de jeux, d’ateliers, de veillées et d’activités connues ou inédites dans le scoutisme... Tes questions sur les enfants, sur le scoutisme, sur la gestion du groupe, sur l’autorité… seront travaillées lors de cette formation.

Tu crois tout savoir sur le scoutisme et l’animation...

Etre animateur nécessite de connaître l’envers du décor, de découvrir les coulisses de l’animation. Il ne suffit pas d’avoir été simple participant pour pouvoir gérer un groupe. Les

π-days te donneront la possibilité de partager les richesses de ce mouvement qui nous passionne.

Le π-days est la porte d’entrée du parcours de formation comme futur animateur scout

Mais ce n’est pas que cela…Ce sont aussi quatre jours de rencontres entre des

pios venus des quatre coins du mouvement. C’est un rendez-vous génial pour tout pionnier en dernière année de poste.

Explorations et π-days intimement liés

Avoir vécu une ou deux explorations avant de débarquer en formation est très utile. Pouvoir décrire ses attentes par rapport à ces quatre jours donnera plus de chance à chacun de trouver ce qu’il cherche. De plus, avoir été en contact avec des enfants ou ados dans le cadre de l’animation donnera de la “matière première” pour alimenter partages et réflexions au sein du groupe en formation.Retourner en exploration après la formation, c’est se donner l’occasion de tester ses apprentissages sur le terrain.

S’outiller et ne pas mettre en pratique, c’est comme acheter une clé anglaise pour l’encadrer : un non-sens !

3. La formation π-days… des réponses pour chacun


3. La formation π-days…

Cette grille doit être présentée aux pios par le pilote avant l’animation.

Pour chaque catégorie, il s’agit de déterminer si différentes attitudes se sont manifestées positivement.

Attention, certains éléments peuvent ne pas être pertinents, cela dépend de l’animation réalisée par le pionnier.

Cette grille sert de point de repère pour la discussion par la suite.

4 .Exp l or a t i on-a c t i o n

1 Le terme enfant ici désigne le participant aux activités (il peut s’agir d’un baladin, d’un louveteau ou d’un éclaireur)

Eléments à observer Exemples (faits observés lors de l’animation)Relations à l’enfant

• être à l’écoute de l’enfant1 (aptitude au dialogue)• observer l’enfant et adapter son intervention • rester dans son rôle (animateur, responsable...)

Gestion du groupe• capter l’attention de tous, se faire entendre• garantir la sécurité• intervenir efficacement au bon moment

Expressions verbale et non verbale• intonation, débit • gestes, mobilité• regards• utilise support pour faciliter l’expression

Activités proposées• choix et intérêt des activités, attrait pour les

enfants• préparation et organisation pratique• consignes claires et simples• régulation de l’activité• arrêt de l’activité

Relations avec le staff• souci de coopérer, de collaborer• ouverture au dialogue• capacité à entendre et à tenir compte des conseils

Attitudes personnelles• vigilance, perception des besoins• enthousiasme et dynamisme• réaction face à l’imprévu• autonomie, prise d’initiatives• auto-critique : analyse de son action• proposition de remédiation• sens des responsabilités, engagement

Après avoir bien observé une après-midi d’animation et participé pour certains aux π-days, il est temps maintenant pour le pionnier de s’essayer à gérer de A à Z un temps d’animation (un jeu, une activité)

Cela ne veut pas dire prendre en charge tout seul une après-midi avec un groupe. Cela signifie prendre une part active à la préparation, expliquer au moins une activité, l’animer, l’arrêter, et ce avec l’aide d’autres animateurs de la section.

4.1. Une grille d’observation du pio en action (pour le pilote)

!

Les pionniers préparent l’activité qu’ils vont animer, en discutent avec les animateurs. Ce temps sert à anticiper les réactions possibles des enfants, à donner d’utiles conseils aux pionniers.


En anglais, feedback signifie littéralement “ nourrir en retour ”. Il importe donc que la discussion soit centrée sur ce qui peut enrichir le pionnier. Il n’est pas question ici de démolir, de critiquer négativement, de juger le pionnier qui a essayé une première fois. Il ne s’agit pas non plus de décerner un bulletin, ni de faire un classement entre les pionniers, ni de déterminer quel pionnier sera intégré au staff l’année prochaine. Il s’agit de donner de l’information au pionnier sur ce qui s’est passé et de décoder avec lui son vécu.

Déroulement-type du moment de feedback Personnes en présence : pionnier, animateurs (pilote et staff d’accueil)

• Le pilote rappelle l’objectif principal de ce moment et le resitue dans la démarche exploration. Il anime la réunion et invite chacun à s’exprimer. Il est particulièrement vigilant à ce que le feedback reste centré sur le pionnier.

• Le pionnier exprime son vécu, ses impressions : ce qui a été facile, difficile pour lui, ce qui l’a surpris, étonné, ce qu’il a aimé, ce qu’il n’a pas aimé…

• Les animateurs (pilote et staff d’accueil) présentent leurs observations : discussion sur les éléments positifs, sur les améliorations possibles. Il ne s’agit pas ici d’être exhaustif : pour cette première expérience, il s’agira de pointer deux ou trois éléments positifs et deux ou trois améliorations. Il s’agira de s’appuyer sur des faits, de les décrire et d’en observer les conséquences. Ce feedback doit aider à prendre conscience des chantiers à travailler mais il doit également donner confiance, encourager le pionnier.

“ On ne naît pas animateur, on le devient ”. Les autres sont passés par là. Les difficultés d’aujourd’hui seront demain des broutilles, si on les travaille ensemble.

• Le pionnier détermine deux ou trois domaines où il semble à l’aise, deux ou trois éléments à travailler au π-days ou lors de la prochaine exploration.

Sur un panneau actu dans le local des pionniers, l’animateur pio pourrait afficher des photos de pionniers en explorations, des commentaires des pios pendant et après leurs explorations, les π-days. Cela permettrait de valoriser ces expériences, de garder des traces, des souvenirs.

4.2. Donner du feedback après l’action


Trop de pionniers ?Le groupe pionnier concerné par les explorations est très nombreux. Cela va prendre beaucoup de temps pour organiser les explorations. Ou encore il n’y aura pas assez de places d’animateur pour l’année prochaine.

• Si deux pionniers font leurs explorations ensemble, cela réduit déjà de moitié le nombre de journées à dégager.

• Au travers des relations entre les animateurs d’unité, des arrangements concrets peuvent être faits avec d’autres unités qui n’ont pas encore de section pionnier ou qui auront une plus forte demande d’animateurs l’année suivante. Faire ses explorations dans un autre staff permet d’élargir ses horizons, de confronter différentes manières d’animer, de s’organiser et de créer un lien qui sera utile si les staffs de l’unité sont déjà trop nombreux.

Seront-ils de bons animateurs ?

On a des doutes sur certains pionniers. On ne pense pas qu’ils sont capables de devenir de bons animateurs.• Attention aux étiquettes qui risquent de changer le but

des explorations et d’en faire un outil de sélection. Il est important de laisser la possibilité aux pionniers de se lancer, de vivre cette aventure à fond, et de décoder ce qui s’est passé pour pouvoir faire des choix en connaissance de cause.

• Et puis posons-nous la question : “ Et si on avait fait la même chose avec moi ? Considérer mes failles plutôt que mes potentialités ? Qu’aurais-je pensé ? ”

• Les explorations sont une occasion d’essayer. S’il y a des difficultés (et il y en aura !), la formation, les réunions de staff… sont des lieux où elles peuvent être travaillées.

• L’animateur d’unité est responsable de la qualité du scoutisme au niveau local et il lui revient d’accepter ou de refuser les candidatures de certains animateurs, et ce à un autre moment que celui des explorations.

5. Situations complexes

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ETAPES Pionnier Animateur pio Animateur d’unité Staff d’accueil Pilote

Préliminaires (début septembre) Proposer les deux sections qu›ils souhaitent visiter

Expliquer la démarche au poste, les buts, le rôle de chacun dans la démarche, les π-days

Rappeler les buts des explorations à l’ensemble des animateursDéterminer quel staff peut accueillir et qui veut bien être pilote

S’engager à accueillir un pioÊtre d’accord avec les objectifs de la démarche

Profil : animateur responsable d’un staff (idéalement pas le staff d’accueil) ou un ancien animateur ou l’animateur pio

Préparation • Choisir la section• Planifier les moments d’observation• Choisir son pilote

Avant la première exploration,première rencontre avec le staff pour faire connaissance

Organiser la répartition des pios dans les staffs

Servir de relaisAccueillir le pioOuvrir la porteParticiper à la réflexion“ Autoriser ” le pio à cette démarche d’observation

Mener le débriefing avec le pio : décoder ce qui s’est passé, (craintes, interpellations par rapport au job d’animateur) -pointer avec lui les questions à travailler lors de π-days

Observation Trois temps d’observation centrés• sur les enfants• sur la relation animateur-scouts• observation participante (un peu en

retrait mais participative)

Après l’observation : un moment d’expression avec le staff d’accueil

Moments informels avec les pios : comment ça se passe ?

Mettre en commun les observations de tous les pios concernés par les explorations

Encourager les pios à participer activement aux π-days

Présenter le pio aux enfants, jeunes Favoriser l’accueil du pionnier dans le groupe d’enfants

Respecter sa place et accepter qu’il est là pour lui

Être présent au débriefing

6. Tableau récapitulatif : acteurs et étapes

π-days (Noël-Carnaval-Pâques) Exploitation des vécus de 1res explorations – arrêt sur les observationsConstruire des activitésComprendre le rôle d’animateurComprendre le projet scout

Moments informels avec les pios : comment se sont passés les π-days ? Qu’avez-vous appris ?

Action Préparer ‘activité avec les animateurs

Animer sa part en première ligne

Organiser la répartition des pios dans les staffs

Servir de relais

Encourager à préparer l’animation – être disponible

Intégrer le pio dans la préparation de l’anima-tion

Laisser au pio la possibilité de prendre sa placeÊtre présent soutenir le pio, l’épauler

Pointer avec lui les éléments découverts aux π-days à exploiter pour préparer l’animation

Observer l’animation menée par le pioPréparer le feedback

Evaluation Exprimer ses impressions par rapport à l’activité animée : facilités, difficultésJeter des ponts pour l’avenir (une nouvelle exploration ou pour le futur comme animateur)

Animer l’évaluationCréer des liens Susciter l’organisation de la seconde exploration

Nourrir la discussionMettre en avant ce qui est positif : “ je trouve intéressant le fait que tu t’adresses aux enfants en te mettant à leur hauteur ”Pointer les améliorations possibles

Pointer les éléments positifs dans l’attitude, dans la mise en œuvre des activités.

A la fin de l’année Se décider : animateur ou routier ou… Rencontrer les pionniers souhaitant devenir animateurs : les écouter, cerner leurs attentes par rapport à la section souhaitéeLeur expliquer le projet d’animation, insister sur leur engagement, sur l’importance de leur rôle, les habitudes de l’unité

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6. Tableau récapitulatif : acteurs et étapes

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7. Tableau d’organisation des explorations

A reproduire et à transmettre aux personnes concernées (à afficher dans le local pio)

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Grille d’observation (à photocopier en plusieurs exemplaires)

Timing Que font les enfants ? Que fait l’animateur ? Que font les animateurs ?


Grille d’observation du pio en action (pour le pilote)

1 Le terme enfant ici désigne le participant aux activités (il peut s’agir d’un baladin, d’un louveteau ou d’un éclaireur)

Eléments à observer Exemples (faits observés lors de l’animation)Relations à l’enfant

• être à l’écoute de l’enfant1 (aptitude au dialogue)• observer l’enfant et adapter son intervention • rester dans son rôle (animateur, responsable...)

Gestion du groupe• capter l’attention de tous, se faire entendre• garantir la sécurité• intervenir efficacement au bon moment

Expressions verbale et non verbale• intonation, débit • gestes, mobilité• regards• utilise support pour faciliter l’expression

Activités proposées• choix et intérêt des activités, attrait pour les

enfants• préparation et organisation pratique• consignes claires et simples• régulation de l’activité• arrêt de l’activité

Relations avec le staff• souci de coopérer, de collaborer• ouverture au dialogue• capacité à entendre et à tenir compte des conseils

Attitudes personnelles• vigilance, perception des besoins• enthousiasme et dynamisme• réaction face à l’imprévu• autonomie, prise d’initiatives• auto-critique : analyse de son action• proposition de remédiation• sens des responsabilités, engagement


Notes

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