Download - CAVALLERIA RUSTICANA I PAGLIACCI - lyc-char.ac … · et parues en 1890 dans Récits de voyage, la vie errante, de Guy de Maupassant : « nerveuse à l'excès, douée d'une ... de

Transcript

REPETITION GENERALE Vendredi 16 mai 2014 - 20h00

CAVALLERIA RUSTICANA

Mélodrame en un acte Livret de Guido Menasci et Giovanni Targioni-Tozzetti

d’après les « scènes populaires » de l’écrivain sicilien Giovanni Verga Musique de Pietro Mascagni

(Editions musicales Leduc) Création au Teatro Costanzi, à Rome, le 17 mai 1890

I PAGLIACCI Drame en deux actes

Livret et musique de Ruggero Leoncavallo

(Editions musicales Leduc) Création au Teatro dal Verme, à Milan, le 21 mai 1892

en co-production avec Les Chorégies d’Orange et l’Opéra de Marseille

DISTRIBUTION

Direction musicale LUCIANO ACOCCELLA Direction des chœurs AURORE MARCHAND Etudes musicales HÉLÈNE BLANIC Mise en scène JEAN-CLAUDE AUVRAY Assistante à la mise en scène IRÈNE FRIDRICI Décors BERNARD ARNOULD Costumes ROSALIE VARDA Lumières LAURENT CASTAINGT

CAVALLERIA RUSTICANA

Santuzza NINO SURGULADZE Lola VIRGINIE VERREZ Mamma Lucia SVETLANA LIFAR

Turridu JEAN-PIERRE FURLAN Alfio SENG HYOUN KO

PAGLIACCI

Nedda BRIGITTA KELE

Canio JEAN-PIERRE FURLAN Tonio SENG HYOUN KO Silvio ARMANDO NOGUERA Beppe LEONARDO CORTELLAZZI

ORCHESTRE REGIONAL AVIGNON-PROVENCE Directeur général : Philippe Grison Premier chef invité : Samuel Jean

CHŒUR DE L’OPERA GRAND AVIGNON

Direction : Aurore Marchand

MAITRISE DE L’OPERA GRAND AVIGNON Direction : Florence Goyon-Pogemberg

Pierre GUIRAL

Directeur de l’Opéra Grand Avignon

Directeur technique VINCENT PAYEN Directeur de production et de la scène PHILIPPE TURCHI Régisseur général PATRICE BLANCKE Régisseurs de scène NATHALIE BRUNO

MICHELE SORO Chef Costumière SOPHIE CHATEAU Costumières SALIHA BOUAZIZ

LILIANE BOUVIER LILIANE TOMEI

Coiffeuse-perruquière SANDRINE DEGIOANNI Assistante DELPHINE ROUX

Maquilleuse LAURENCE LABROUSSE Assistante CAMILLE BONARDI Surtitrage PIERRE-LUC LANDAIS SYLVIE ROGIER Les perruques sont fournies par la Maison………. et les chaussures pour la Maison Les décors et costumes ont été réalisés dans les Ateliers de l’Opéra de Marseille. L’Opéra Grand Avignon remercie la Festival d’Avignon pour sa collaboration technique.

PIETRO MASCAGNI et CAVALLERIA RUSTICANA Après des études musicales à Livourne, où il est né en 1863, et au Conservatoire de Milan, en compagnie de Puccini et sous la direction de Ponchielli, Mascagni entre dans une troupe lyrique itinérante, puis s'établit à Cerignola, en Apulie, en qualité de chef d'orchestre municipal. En 1889, il abandonne la composition de son opéra Guillaume Ratcliff, d'après la tragédie de Heine, pour participer à un concours organisé par l'éditeur Sonzogno, destiné à récompenser un opéra en un acte. Deux poètes livournais, Guido Menasci et Giovanni Targioni- Tozzetti, lui fournissent un livret tiré d'une pièce théâtrale de l'écrivain sicilien Giovanni Verga, Cavalleria Rusticana, créée à Turin en 1884, avec Eleonora Druse. Malgré la passion mise dans sa composition, Mascagni traverse une période de doute et hésite à envoyer son opéra. Par bonheur, sa femme Lina poste en cachette la partition qui arrive à temps pour concourir. L’ouvrage fait sensation sur les membres du jury qui lui donnent le premier prix à l'unanimité. Cette distinction s'accompagne d'une somme d'argent conséquente et surtout de la création de l'opéra primé au Théâtre Costanzi, de Rome, avec une distribution de luxe réunissant deux vedettes lyriques de l 'époque, la soprano Gemma Bellincioni et le ténor Roberto Stagno, sous la direction du chef Leopoldo Mugnone. Les répétitions se déroulent dans des conditions idylliques. Les interprètes ne tarissent pas d'éloges sur l'ouvrage, Gemma Bellincioni allant même jusqu'à déclarer « qu'elle avait l'impression de chanter la musique de Verdi », comme l'écrit Mascagni à sa femme, ajoutant « et si tu savais comme elle la chante ! ». Le compositeur apprend également que sa Cavalleria Rusticana sera jouée à la Scala de Milan l 'année suivante et que Sonzogno lui commandera un autre opéra. Confirmant toutes les prédictions, la création au Théâtre Costanzi, le 17 mai 1890, est triomphale. Il en est de même en Italie et à l'étranger, dans les mois qui suivent. La légende veut que Verdi ait déclaré : « maintenant, je peux mourir content; il y a quelqu'un qui continue dignement l'opéra italien ». Mascagni ne devait plus connaître ensuite semblable réussite, malgré les qualités des ouvrages suivants: L'Amico Fritz ( 1891), Les Rantzau (1892), Iris ( 1898), Le Maschere (1901) et Nerone (1935). Lucide, le compositeur reconnaîtra plus tard : « il est regrettable que j'aie commencé par Cavalleria. J'ai été couronné avant d'être roi ». Avec sa Cavalleria Rusticana, Mascagni innove en écrivant le premier opéra vériste italien, exploitant une « tranche de vie » populaire, un fait divers sanglant, mettant en relief des êtres humains, mus par la passion, la jalousie et la vengeance. Mascagni ouvre ainsi une nouvelle voie au théâtre lyrique, dans laquelle ne va pas tarder à le suivre Ruggero Leoncavallo avec Pagliacci. Mascagni Mascagni mena également une brillante carrière de chef d’orchestre. Il prononça aussi l’éloge funèbre de son ami Puccini lorsque celui-ci mourut prématurément en 1924. Mascagni mourra à Rome en 1945, après une vieillesse qui ternit l’image qu’il légua à la postérité ; le compositeur septuagénaire étant devenu un proche de Benito Mussolini, qui le nommera par décret en 1929, parmi les premiers membres de l’Académie d’Italie, créée trois ans plus tôt. L’Intermezzo de Cavalleria Rusticana et le notturno de Silvano font également partie de la bande originale du film Raging Bull de Martin Scorsese ainsi que du Film Le Parrain III de Francis Ford Coppola.

RUGGERO LEONCAVALLO et PAGLIACCI Né à Naples en 1857, Leoncavallo suit d'abord à Bologne l'enseignement de Carducci, puis mène une existence de nomade, passant de l'Egypte à la France. Déjà auteur de l'opéra Chatterton, d'après Alfred de Vigny, dont personne ne veut, i l entreprend une ambitieuse trilogie consacrée à la Renaissance italienne, Crepusculum, qui lui a été commandée par l'éditeur Giulio Ricordi. Devant la lenteur de ce dernier pour publier 1 fvledici, premier volet de sa trilogie, Leoncavallo décide d'imiter Mascagni en écrivant un ouvrage similaire à Cavalleria Rusticana, dont l'histoire sera puisée dans la vie réelle. Il s'agit d'un crime passionnel, survenu dans une troupe de saltimbanques, lors d'une représentation théâtrale à Montalto, en Calabre. En sa qualité de magistrat, le père du

musicien avait eu à juger cette affaire sanglante. En réalité, il semblerait que Leoncavallo se soit plutôt inspiré, en écrivant son livret, d'une pièce de Catulle Mendès, La Femme de Tabarin, jouée à Paris en 1887. Menacé d'être poursuivi en justice pour plagiat par le poète français, le compositeur se justifie dans le journal Le Figaro, en juin 1899, allant jusqu'à affirmer que son personnage de Canio, le mari meurtrier, de son vrai nom Alessandro, était toujours vivant. Une autre source littéraire possible a été relevée avec Un drama nuevo, de Manuel Tamaya y Ba us, créé en 1889. Quoiqu'il en soit, Leoncavallo mène rondement son affaire, écrivant en cinq mois le livret et la musique de Pagliacci, que l'éditeur Sonzogno achète après la seule lecture du texte. L’ouvrage comporte deux actes et un prologue, écrit tout exprès pour le baryton Victor Maurel, créateur de Tania. Dans le prologue, véritable manifeste du vérisme musical italien, Tania avertit les spectateurs des intentions de l'auteur: « l'auteur a cherché à vous dépeindre une tranche de vie, ayant pour seule maxime que l'artiste est un homme, qu'il doit écrire pour des hommes, en s'inspirant de la vérité ». Cette profession de foi trouve un écho dans ces lignes consacrées au public sicilien et parues en 1890 dans Récits de voyage, la vie errante, de Guy de Maupassant : « nerveuse à l'excès, douée d'une oreille aussi délicate que sensible, aimant à la folie la musique, la foule entière devient une sorte de bête vibrante, qui sent et qui ne raisonne pas. En cinq minutes, elle applaudit avec enthousiasme et siffle avec frénésie le même acteur... Rien ne passe inaperçu de la salle attentive et frémissante qui témoigne, à tout instant, son sentiment, et qui, parfois, saisie d'une colère soudaine, se met à hurler comme le ferait une ménagerie de bêtes féroces ». Pagliacci est destiné au Teatro dal Verme, à Milan. La distribution réunit, outre Victor Maurel, le ténor Fiorello Giraud (Canio), la soprano Adelina Stehle-Garbin ( Nedda), le baryton Mario Ancona (Silvio) et Le ténor Francesco Daddi (Beppe), sous la direction musicale d'Arturo Toscanini. La création, le 21 mai 1892, est triomphale, avec de nombreux passages bissés, dont la sérénade d'Arlequin de Beppe, et pas moins de quinze rappels. Comme pour l'opéra Cavalleria Rusticana, avec lequel il devient vite inséparable, Pagliacci connaît rapidement un succès planétaire, qui ne s'est plus démenti depuis. André Segond

NOTE DE MISE EN SCENE

... DEUX TRAGÉDIES POPULAIRES, DEUX OPÉRAS DE LA PASSION

Deux ouvrages présentés ensemble le plus souvent, parce qu’en apparence, par le

sujet, i l s se ressemblent ...

Mais en réalité ils sont assez différents, surtout musicalement. Ils se déroulent dans les années 1890-1900, dans le sud de l'Italie pour Pagliacci, et en Sicile pour Cavalleria. Nous avons transposé leur action dans les années 1950 car il était intéressant, je crois, de la situer à une époque plus proche de nous, celle de l'apothéose du néo -réalisme dans le cinéma italien de Fellini, de De Sica, de Rossellini, de Lattuada, de La Strada au Voleur de bicyclette ou à Ossessione de Visconti, un cinéma marqué par le besoin de se rapprocher des réalités humaines, et que l'on retrouve à l'opéra, à la fin du 19e

siècle, dans le «vérisme», un mouvement littéraire et musical qui exalte les événements

de la vie de tous les jours.

Il me paraissait essentiel d'authentifier et de sublimer la charge émotionnelle

engendrée par deux faits divers ayant pour objet, l'amour-passion, la jalousie, le

sens de l'honneur, la vengeance: des sentiments humains, certes d'une banalité ass.ez

confondante, mais qui peuvent mener à l'acte criminel. Ces deux tragédies revêtent une «teinte chrétienne», dans les deux ouvrages, l'action se déroule le jour d'une fête religieuse: le jour de Pâques pour Cavalleria, et, le quinze août, jour de l'Assomption pour Pagliacci.

Ces deux fêtes se termineront par un sacrifice humain : un homme en sera la victime dans Cavalleria, et, dans Pag liacci, ce sera une femme, pour les mêmes raisons. En Sicile, la mort n'est jamais occultée, la vie est ainsi étroitement liée à la mort,

c'est pourquoi les sentiments s'y expriment d'une manière directe et violente,

avec une force dramatique terrifiante.

Jean-Claude Auvray

CAVALLERIA RUSTICANA

Analyse La scène se déroule dans un village sicilien, le jour de Pâques. On entend la voix de Turiddu chanter la beauté de Lola, la jeune épouse d'Alfio. Des hommes et des femmes se rassemblent sur la place du village pour assister à la messe. Ils pénétrent dans l'église. Une jeune villageoise, Santuzza, paraît, à la recherche de son fiancé, Turiddu. Elle s'adresse à la mère de ce dernier, Mamma Lucia, qui lui répond qu'il est allé chercher du vin à la ville. Mais Santuzza soupçonne Turiddu de se trouver toujours au village, car elle l'a vu se diriger du côté de la maison de Lola et d'Alfio. Ce dernier survient, chantant les joies de son métier de charretier (« Il cavallo scalpita... »).Puis il demande du vin à Mamma Lucia qui lui répond que son fils est parti en chercher. Confirmant ce que pense Santuzza, Alfio dément, car il a vu récemment Turiddu près de chez lui. Après le départ d'Alfio, Santuzza raconte à Mamma Lucia l'histoire de son amour trahi. Turiddu, qui était fiancé à Lola avant son départ pour l'armée, l'a retrouvée à son retour mariée à Alfio; il s'est d'abord consolé en devenant l'amant de Santuzza, avant de la tromper en devenant l'amant de Lola « Voi lo sapete,o mamma... ». Terrifiée par ce qu'elle vient d'entendre, Mamma Lucia se dirige vers l'église. Turiddu paraît sur ces entrefaites. Son entrevue avec Santuzza est tendue. L’arrivée de Lola, une chanson provocante à la bouche «Fior di giaggiolo...» ne fait qu'aggraver la situation. Lola pénètre à son tour dans l'église, laissant Santuzza et Turiddu face à face. Excédé, Turiddu bouscule avec violence Santuzza et court rejoindre Lola. Alfio sort à ce moment de l'église. Aveuglée par la jalousie, Santuzza met Alfio au courant de son infortune. La messe de Pâques terminée, Turiddu porte un toast à la gloire du vin « Viva il vina spumeggiante... » puis en offre un verre à Alfio, qui le refuse. Une telle insulte ne peut se terminer que par un duel. Turiddu provoque donc Alfio à la sicilienne, en lui mordant l'oreille. Après avoir fait ses adieux à sa mère « Mamma,quel vina è generoso... » Turiddu part affronter Alfio. Pressentant un malheur, Santuzza se jette dans les bras de Mamma Lucia. Rompant tragiquement le silence, une voix de femme ne tarde pas à crier que Turiddu a été tué.

PAGLIACCI Analyse Prologue Avant que ne commence l'action, le clown bossu, Tonio, annonce aux spectateurs qu'ils vont assister à une histoire vraie, où Les personnages souffrent et pleurent comme de véritables êtres humains(« Si puà? Signore,Signori... »!.

Acte I Le jour de l'Assomption, une troupe de comédiens ambulants arrive sous les acclamations dans un petit village sicilien. Canio, le chef de la troupe, annonce la représentation du soir à laquelle il convie la population («Un grande spettacolo a ventritrè ore... »). Tonio essaie d'aider Nedda à descendre, ce qui lui vaut une gifle de Canio, très jaloux de sa jolie femme. Les comédiens sont invités à boire à l'auberge, laissant Tanio qui préfère s'occuper de l'âne. Un villageois insinue, en plaisantant, que Tonio veut rester en tête en tête avec Nedda pour la courtiser, ce qui provoque des propos menaçants de Canio ! («Un tai gioco,credetemi... » ). Restée seule et encore effrayée par les paroles de Canio, Nedda s'abandonne ensuite à une nostalgique rêverie que lui inspire un vol d'oiseaux (« Qual fiamma avea net guardo !...Stridono lassù ... »). Tonio survient et lui avoue son amour (« So ben che difforme... » ). ce qui provoque les moqueries de Nedda. Tonio essaie alors d'embrasser la jeune femme qui le repousse en le cravachant. Le bossu s'enfuit, en jurant de se venger. Epiant Nedda, Tonio la découvre en compagnie de Silvio, jeune homme qu'elle aime et à qui elle promet de partir avec lui le soir même. Tonio va aussitôt prévenir Canio, qui surprend les deux amoureux. Silvio réussit à s'échapper et Canio demande à Nedda de lui révéler le nom de son amant. Comme elle refuse, Canio s'apprête à la tuer, mais Beppe et Tonio l'en empêchent. Demeuré seul, Canio médite avec amertume sur son sort : il doit aller faire rire les spectateurs, alors qu'il a le cœur brisé(« Recitar !...Vesti la giubba... ». (Revêtu de mon habit clinquant) avec le fameux « Ridi Pagliaccio » (« Ris donc, Paillasse… »). C’est l’éternelle histoire du bouffon qui doit rire et faire rire les autres alors que son cœur est brisé.

Acte Il Les villageois sont rassemblés dans t'attente du spectacle. Silvio est parmi eux. La pièce qui va être jouée reflète cruellement la situation réelle de l'acte précédent. Colombine (Nedda) raconte au public que, pendant l'absence de son mari Paillasse (Canio). elle attend son amant, Arlequin. Ce dernier ne tarde pas à arriver et chante une sérénade à sa belle (« 0 Colombina...»). Alors que Colombine s'attend à voir apparaître son amoureux, c'est Taddeo qui entre et lui fait des avances. Arlequin intervient et chasse Taddeo. Un duo passionné unit Arlequin à Nedda. Lorsque Taddeo annonce la présence de Canio dans les parages, Colombine fait fuir Arlequin, en lui promettant de partir avec lui le soir même. Arrivé juste à temps pour entendre cette promesse, Canio revit ainsi, dans la comédie qu'il joue, l'infortune qui le tourmente dans la vie réelle. Oubliant alors la comédie, malgré les efforts de Nedda pour l'y ramener, Canio n'est plus Paillasse, mais un mari bafoué qui souffre(« No ! Pagliaccio non son ... »). Seul, Silvio, dans l'assistance, comprend la gravité de la situation. Alors que Canio devient de plus en plus menaçant, en exigeant le nom de son amant, Nedda essaie encore une fois, de continuer la comédie, en désignant Arlequin, avant de cesser d'être Colombine pour affronter son destin de femme. Fou de jalousie, Canio se saisit d'un couteau et poignarde Nedda. Cette

dernière a encore la force d'appeler à son secours Silvio, qui s'élance et qui est poignardé à son tour. Avant de laisser tomber son couteau, Canio se tourne vers les spectateurs horrifiés pour leur annoncer que la comédie est finie (« La commedia è finita !... »).

L’Equipe Artistique

LUCIANO ACOCCELLA Direction musicale

LUCIANO ACOCELLA Direction musicale

Après des études au conservatoire Santa-Cecilia de Rome et à l’Académie Royale de Musique de Copenhague, Luciano Acocella est lauréat en 1996 des concours Prokofiev et Mitropoulos. Il devient l’assistant de Danièle Gatti et voit rapidement débuter sa carrière internationale. Ainsi dirigera-t-il, en Italie, en Belgique, en France, en Espagne, en Grèce, au Danemark, aux Etats-Unis, au Japon, en Chine, Corée et Russie. En 2000, il fait ses débuts à Copenhague avec The Rape of Lucretia de Benjamin Britten. Son vaste répertoire comprend Madama Butterfly, Adriana Lecouvreur, Manon Lescaut, Il Barbiere di Siviglia, Rigoletto, Tosca, La Boheme, Il Viaggio a Reims, Lucia di Lammermoor, La Traviata, mais aussi I Pagliacci, L’Arlesiana, Nerone (Mascagni), ou encore L’Elisir d’Amore. Sa collaboration avec le Festival d’ella Valle d’Intria est particulièrement remarquable. Il y conduit pour la première fois I Capuleti e i Montecchi, dans sa version 1830 de la Scala. Il travaille aussi régulièrement, avec l’Orchestre National de France et l’Orchestre National d’Ile de France. En juin 2011, 2012 et 2013, il a dirigé « Musiques en fête », en direct des Chorégies d’Orange, co-produit et retransmis par France Télévisions, France Musique et les Chorégies d’Orange. En janvier 2012, il dirige La Donna del lago de Rossini à Moscou. Son intérêt pour le répertoire symphonique, l’a conduit à diriger les Orchestres Philharmoniques de Saint-Pétersbourg, de Tokyo, de Moscou, de Marseille, ainsi que l’Orchestre del Teatro Communale de Bologne ou encore l’Orchestre du Festival de Miami. Il a également dirigé l’Orchestre Symphonique de la Radio Danoise, l’Orchestre Symphonique de Galice, l’Orchestre de l’Académie Nationale di Santa Cecilia de Rome, l’Orchestre Philharmonique de Séoul, l’Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence, l’Orchestre du Théâtre Carlo Felice de Gênes, celui de la Fenice de Venise et l’Orchestre I Pomeriggi Musicali de Milan. Le Centre Français de Promotion Lyrique lui a demandé de diriger entre 2008 et 2010, la nouvelle production de Il Viaggio a Reims, engagement qui le fera voyager dans quarante maisons d’Opéras européennes. Sa discographie comprend I Capuleti e i Montecchi, dans sa version de la Scala de Milan de 1830 et la collection d’œuvres de Puccini avec Melanine Diener et l’Orchestre Philharmonique de Prague. Luciano Acocella est aujourd’hui directeur musical de l’Opéra de Rouen-Haute Normandie. En 2012, il a dirigé La Traviata, à Liège et Rouen, qui le retrouvera pour Carmen, et parmi ses projets 2013-2014, notons I Capuleti e i Montecchi à Reims, La Damnation de Faust à Rouen, La Boheme et La Traviata au Bolchoï, La Traviata à Marseille ainsi que divers concerts Symphoniques à Paris, Marseille, Rouen, Moscou et Kazan. En août 2014, nous le retrouverons aux Chorégies d’Orange pour un Concert Lyrique avec Patrizia Ciofi. L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 2008 pour La Boheme et Il Viaggio a Reims et en 2011 lors d’un concert Lyrique avec Patrizia Ciofi et en 2012 pour La Traviata.

AURORE MARCHAND Direction des chœurs

Aurore Marchand débute la musique au Conservatoire National de Musique d’Orléans, où elle étudie le violoncelle puis le chant. Elle acquiert également au cours de ces années des expériences de musique de chambre instrumentale, vocale et d’orchestre symphonique. En 1983 elle se tourne définitivement vers le chant et intègre le chœur professionnel de l’Opéra de Tours, participe à toutes les productions en qualité de soprano et se voit attribuer des petits rôles dans divers opéras et opérettes. En septembre 2002, elle est nommée Chef des Chœurs de l’Opéra de Tours et prépare pour les différentes saisons lyrique entre autre Jenufa (Janacek), Le Mikado, (Sullivan), La Belle Hélène (Offenbach), Le Bal Masqué, Don Carlo (Verdi)… En 2001, elle participe aux Chorégies d’Orange pour Aida et Rigoletto, et sera réinvitée en 2003 pour Otello. En septembre 2007, Aurore Marchand prend la direction des Chœurs de l’Opéra Théâtre du Grand Avignon. En 2010, elle dirige le spectacle Le Petit Prince à l’Opéra-Théâtre du Grand Avignon, à l’Opéra de Reims et au Théâtre Impérial de Compiègne.

HÉLẺNE BLANIC Etudes musicales

Premier prix de piano, de solfège et de lecture à vue au Conservatoire d’Orléans, Hélène Blanic est engagée comme pianiste accompagnatrice au CNIPAL de Marseille (Centre National d’Insertion Professionnelle d’Artistes Lyriques), puis comme chef de chant à l’Opéra-Théâtre d’Avignon, à Monte-Carlo et Nice. Depuis 1992, elle travaille régulièrement à Radio-France avec des chefs d’orchestre tels que Marek Janowski, Charles Dutoit, Jeffrey Tate ou encore Kent Nagano… Elle est régulièrement invitée en qualité de chef de chant dans de nombreux théâtres et festivals lyriques français (Chorégies d’Orange, Académie du Festival d’Aix-en-Provence). Elle est également pianiste lors de master classes d’artistes de réputation internationale, tels que Régine Crespin, Gabriel Bacquier, Yvonne Minton, Elisabeth Vidal ; elle est par ailleurs sollicitée par ces solistes pour les accompagner lors de récitals. Elle prête également son talent à de nombreux jeunes artistes lyriques français. En 2006, Hélène Blanic a assuré les études musicales d’Aida aux Chorégies d’Orange, de Don Giovanni au Festival de Saint-Céré et s’est produite en concert, à Radio France. Parmi ses projets, on notera La Boheme, en mai 2015, à Reims. L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie de 1988 à 1990, en qualité de pianiste répétitrice aux côtés de Serge Gandolfi, alors chef des chœurs ; en 2003 pour Tosca, et Tremplin Jeunes Chanteurs, en 2005 pour Madama Butterfly et la Fête de la Musique, en 2006 à nouveau pour Tosca et un concert lyrique donné dans le cadre de la Fête de la Musique, ainsi que pour le Requiem de Mozart ; pour les fêtes de fin d’année 2006/2007 pour Die Zauberflöte, en 2008 pour La Boheme, et Orphée aux Enfers, en 2011 pour Thaïs, en 2012 pour Faust, en 2013 pour Madama Butterfly, et la retrouvera en 2014 pour Mireille et en 2015 pour La Boheme.

JEAN-CLAUDE AUVRAY Mise en scène

Après des études de théâtre, Jean-Claude Auvray devient comédien au Théâtre National de Paris. Il est diplômé de l'Université du Théâtre des Nations. De 1969 à 1972, il est assistant de metteurs en scène célèbres, tels que Jean Vilar, Margharita Wallmann, Jean-Pierre Ponnelle, Giorgio Strehler et participe ainsi à la réalisation de nombreuses productions : Don Carlo (Arènes de Vérone - 1969), Turandot (Macerata - 1969), Boris Godounov (Cologne - 1970), Otello (Monte-Carlo - 1970), Maria Stuarda (Scala de Milan - 1971), La Cenerentola (Mai Musical Florentin - 1972), signant en 1972 sa première mise en scène à Nice, Norma, avec Montserrat Caballé. En 1973, Rolf Libermann l'engage comme metteur en scène-résident à l'Opéra National de Paris où il restera jusqu'en 1977. Il participe alors aux grandes productions de cette époque, signées Strehler, Lavelli, Chéreau. Il y reviendra en 1982 pour signer ses propres mises en scène de Tosca et Cosi Fan Tutte. En 1973, il obtiendra le prix de la Critique pour Le Nozze di Figaro à Nancy et en 1974 pour Manon à Toulouse. En 1977, il monte La Boheme à l’English National Opera de Londres. De 1981 à 1988, il signe treize mises en scène pour l'Opéra de Bâle, où il se distingue particulièrement avec Rigoletto (transposé aux USA pendant la prohibition), La Clemenza di Tito (à l'époque mussolinienne), Idomeneo (dans la Grèce des Colonels), Les Contes d'Hoffmann, Manon, Roméo et Juliette, Il Trittico , Lucia di Lammermoor, Falstaff, et un cycle des principaux opéras de Mozart. Au cours de la saison 1988-1989, il met en scène La Gioconda aux Arènes de Vérone, Manon à Houston, puis La Traviata à Toulouse et Montpellier. En 1989, il a effectué sa première approche d'un opéra baroque avec celui de Monteverdi Il Ritorno di Ulisse in Patria (Lausanne, Avignon et Genève). Entre 1991 et 1993, il réalise Pelléas et Mélisande, Die Entführung aus dem Serail à Lausanne, Don Carlo à Nice, Macbeth, La Forza del Destino à Montpellier, La Boheme, Madama Butterfly à Lucerne et La Traviata à Nantes et Nancy. Entre 1994 et 1997, il monte Carmen à Lucerne et Die Entführung aus Dem Serail à Nantes, Toulouse et Copenhague ; Attila à Nice, Un Ballo in Maschera à Lausanne, Nantes, Rennes, Nîmes, Rouen et Caen ; Werther à Tel Aviv, Le Nozze di Figaro à Tours, L'Enfant Prodigue et Le Rossignol (Stravinsky) à Londres. Il réalise la première version scénique française de Der Prinz von Homburg (Henze) à Toulouse (Prix de la Critique 1997). Entre 1998 et 2008, il met en scène Peter Grimes à Lausanne, La Traviata à Toulouse, Reims et Nice, Ernani à Montpellier, Attila à Strasbourg, Otello à l'Opernhaus de Halle, Macbeth à Tel Aviv, Manon Lescaut à Saarbrucken, Ernani et Attila à Liège et Eugène Onéguine à Tel Aviv. Entre 2004 et 2008, il met en scène une nouvelle production de L’Africaine de Meyerbeer à l’Opéra National du Rhin et Un Ballo in Maschera à l’Opéra de Nice, La Traviata, Un Ballo in Maschera, Fidelio et Dialogues des Carmélites à Marseille, Manon Lescaut à Tel Aviv, L’Heure Espagnole, L’Enfant et les Sortilèges et La Finta Giardiniera à Londres, Eugène Oneguine à Tel Aviv. Début 2011, il a mis en scène I Pagliacci et Cavalleria Rusticana à Marseille. A ce jour, Jean-Claude Auvray a réalisé plus de cent-cinquante mises en scène pour les plus grandes scènes nationales et internationales : Paris, Londres, Munich, Francfort, New-York, Houston, Venise, Copenhague, Liège, Genève, Nice, Avignon, Marseille, Toulouse,

Montpellier, Nancy, Nantes, Strasbourg. Il a mis en scène treize des vingt-huit opéras composés par Verdi et deux cycles des opéras de Mozart. Il a participé aux plus grands Festivals (Aix-en-Provence, Wexford, Vérone et Orange). Dans le cadre des Chorégies d'Orange, il a réalisé Don Carlo en 1984 et 1990, Boris Godounov en 1985, Elektra en 1991, La Forza del Destino en 1996, Tosca en 2000 et I Pagliacci et Cavalleria Rusticana en 2009, et il a été réinvité en 2013 pour Un Ballo in Maschera. L'Opéra Grand Avignon l'a accueilli en 1989 pour Carmen, en 1990 pour Il Ritorno di Ulisse in Patria, en 1991 pour Tristan und Isolde, en 1993 pour Die Entführung aus dem Serail, en 1994 pour Madama Butterfly, en 1996 pour Un Ballo in Maschera, en 1997 pour Le Nozze di Figaro, en 1999 et en 2011 pour Dialogues des Carmélites, en 2001 pour La Traviata, en 2004 pour Un Ballo in Maschera, en 2007 pour Fidelio.

IRÈNE FRIDRICI Assistante à la mise en scène

Née à Saverne, Irène Fridrici débute l’apprentissage de la danse au Conservatoire National de Danse de Région de Metz. Par la suite, elle est engagée en qualité de danseuse à l’Opéra Grand Avignon. En 1995, elle s’oriente vers la mise en scène et devient l’assistante de Bernard Broca pour Eugène Onéguine et La Traviata à l’Opéra-Théâtre de Metz, ainsi que pour Carmen à l’Opéra Grand Avignon. Depuis lors, elle accompagne également dans leurs mises en scène Christian Gangneron (The Rake’s Progress, Don Giovanni, Le Nozze di Figaro), Paul-Emile Fourny (Carmen), Daniel Benoin (La Boheme) et Nadine Duffaut (La Fille du Tambour-Major, Les Pêcheurs de Perles et Manon). En 2004, à l’Ile de la Réunion, elle a remonté la mise en scène de La Traviata de Jean-Claude Auvray. En 2006, Irène Fridrici a assisté Robert Fortune à l’Opéra Royal de Wallonie pour Les Huguenots, a collaboré avec Christian Gangneron à Vichy pour Le Nozze di Figaro (dans la production d’Avignon) et avec Daniel Benoin à Trieste pour La Boheme. En 2007, elle a assisté Nadine Duffaut à Shangaï pour une nouvelle production de Carmen. En 2008, les Chorégies d’Orange l’ont invitée pour Carmen et en 2010 pour Tosca (mises en scène Nadine Duffaut). Elle a également collaboré en 2009 pour Mireille à Marseille (mise en scène Robert Fortune), en 2010 pour Manon à Massy, pour I Capuleti e i Montecchi à Tours et pour Le dernier jour d’un condamné à Szeged (mises en scène Nadine Duffaut). Elle a également été l’assistante de Jean-Claude Auvray pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci à Orange et à Marseille. En 2011, elle a collaboré pour Rigoletto à Montpellier, pour Le Château de Barbe-Bleue et La Voix humaine (mises en scène René Koering) à Nice, et pour la reprise des Nozze di Figaro (mise en scène Christian Gangneron) à Massy et Marseille. Les Chorégies d’orange l’ont invitée en 2009 pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci et en 2013 pour Un Ballo in Maschera (mises en scène Jean-Claude Auvray). L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie en 2005 pour Carmen et Le Nègre des Lumières, en 2007 pour Les Pêcheurs de Perles, et La Traviata, en 2009 pour Manon et pour I Capuleti e i Montecchi, en 2011 pour Carmen et en 2012 pour Tosca.

BERNARD ARNOULD Décors

Bernard Arnould effectue ses études à l'École Boulle, puis à l'École Nationale des Beaux-Arts de Paris. Il débute à l'O.R.T.F. et y travaille six ans en qualité de décorateur. De 1972 à 1991 il est successivement, à l'Opéra National de Paris, responsable artistique, directeur des ateliers de décors, responsable de production et décorateur résident. En tant que scénographe, il signe son premier contrat en 1975, puis suivent de très nombreuses productions (dont il conçoit également les costumes) en France : Festival d'Aix, Chorégies d'Orange, Opéra National de Paris… et à l'étranger : Allemagne, Canada, Suisse, Italie, Belgique, Mexique, Japon…belle manière de parcourir le monde. Il inaugure avec Faust la première réalisation d’un opéra à Paris-Bercy et, des années plus tard, au Stade de France avec Aida. D’autre part, il est invité par le Mariinsky (La Traviata), à Charleston (Lakmé), Genève, Lausanne (Il Ritorno di Ulisse in patria) aux Arènes de Vérone, Berlin, Madrid … et Strasbourg pour une production très remarquée de L’Africaine (Meyerbeer) (mise en scène Jean-Claude Auvray). Il est régulièrement invité par Eurodisney et plus récemment afin d’y réaliser Le Roi Lion. Dix années de collaboration avec le même producteur hollandais lui ont permis de réaliser la scénographie de nombreux spectacles au Palais des Sports de Rotterdam. D’autre part, il a enseigné la scénographie à l’Ecole Supérieure d’Architecture de Paris. A l'Opéra de Marseille, il crée décors et costumes d’Aida (1986) pour Jacques Karpo, collabore avec Charles Roubaud (Don Juan de Maňara, Die Frau Ohne Schatten - meilleur spectacle saison 1992/1993-) et signe les décors de La Forza del destino, production qui a été reprise par de nombreuses scènes. Dans la mise en scène de Jean-Claude Auvray, il a signé pour Marseille les décors d’une nouvelle production de Fidelio, (mise en scène Jean-Claude Auvray), en co-production avec l’Opéra Grand Avignon, qui succède à celles déjà réalisées à Montpellier et Lucerne. Il a réalisé les décors pour Andrea Chénier et A Midsummer Nigth’s dream à l’Opéra de Nancy et de Lorraine en 2008 et Welcome to the Voice au Théâtre du Châtelet. Il a été invité en 2009 aux Chorégies d’orange pour Cavalleria Rusticana et I Pagliacci. Cette même année, il a réalisé les décors pour Cléopâtre au Palais des Sports à Paris et en tournée dans tous les zéniths de France, et a participé à un spectacle culturel (PANAF) à Alger. En 2011, il a conçu les décors de Dracula pour le Palais des Sports de Paris, suivi d’une tournée dans les zéniths de France. Il a aussi réalisé les décors de Cavalleria Rusticana et Pagliacci à l’Opéra de Marseille. En 2012, il a créé « 1789, les Amants des la Bastille » au Palais des Sports à Pari, suivi d’une tournée dans les zéniths de France et à l’étranger, et a réalisé les décors de Macbeth à Bordeaux. Parmi ses projets, notons pour septembre 2014 au Casino de Paris, un spectacle Théâtral et musical retraçant la vie de Mistinguett en ce lieu. L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 1990 pour Carmen, en 1991 pour Il Ritorno di Ulisse in Patria, en 1995 et en 2006 pour La Forza del Destino et en 2007 pour Fidelio.

ROSALIE VARDA Costumes

Après des études d’histoire de l’art et de haute-couture, Rosalie Varda travaille en qualité d’assistante costumière de Christian Gasc, avant de réaliser depuis 1981 les costumes de nombreux films tels que Les hommes préfèrent les grosses (Poiré), Passion (Godard), Une chambre en ville et Parking (Demy), Sans toit ni loi, Les Cent et une nuits (Agnès Varda), Bleu comme l’Enfer (Boisset) ou encore Trois places pour le 26 (Samuel Fuller). Pour le théâtre, elle a travaillé pour L’Escalier (Yves Robert), Sans titre (Antoine Bourseiller), La Dame de chez Maxim’s (Françon) et Un chapeau de paille d’Italie, Œdipe à Colonne et Torquato Tasso (Bruno Bayen), respectivement présentés à la Comédie-Française, au Festival d’Avignon et au Théâtre de l’Odéon. L’Opéra lui a permis de dessiner des costumes allant du Moyen-Age aux années 60, ainsi a-t-elle réalisé Madama Butterfly ,Idomeneo, La Traviata, Tristan und Isolde, King Priam, Orphée aux Enfers, La Vie Parisienne, Billy Bud, Mireille, Carmen (aux Arènes de Vérone), Lohengrin, Lady Macbeth ,Katia Kabanova, La Voix Humaine, Phaedra, L’Homme de la Mancha, Candide, Lulu, Il Viaggio a Reims, Don Pasquale, La Femme Silencieuse, Les Huguenots, Les Contes d’Hoffmann, Fidelio, plus d’une trentaine d’ouvrages, avec des metteurs en scène tels que Jean-Claude Auvray, Antoine Bourseiller Olivier Benezech ou encore Robert Fortune, et a collaboré avec la chorégraphe Karine Saporta. Depuis 2001, elle est directrice artistique pour le Festival de Cannes. Elle est également styliste pour des films publicitaires (Perrier, NY stock exchange, Actimel ou encore American Express). Elle a conçu en 2006, la conception de l’exposition L’île et Elle avec Agnès Varda pour la Fondation Cartier. Par ailleurs, elle assiste Agnès Varda dans ses projets mélangeant le cinéma et l’art contemporain pour des installations dans différents musées et travaille au sein de la société familiale Ciné Tamaris qui distribue, restaure et diffuse les films de Jacques Demy et Agnès Varda. Rosalie Varda est Chevalier dans l’ordre des Arts et des lettres depuis 2007. Elle a été invitée en 2009 pour I Pagliacci et Cavalleria Rusticana (mises en scène de Jean-Claude Auvray) aux Chorégies d’Orange, qui l’ont retrouvée en 2010 pour Mireille. L’Opéra Grand Avignon l’a accueillie en 1990 pour Tristan und Isolde, en 1998 pour Mireille, en 1999 pour L’Homme de la Mancha, en 2000 pour Il Viaggio a Reims, pour les fêtes de fin d’année 2008/2009 et en octobre 2009 pour Le Chanteur de Mexico.

LAURENT CASTAINGT Lumières

Concepteur lumière et scénographe, très tôt, Laurent Castaingt se destine aux techniques du spectacle et plus particulièrement à celles de la lumière. Depuis plus de 25 ans, il partage son temps entre théâtre et opéra, cherchant toujours à diversifier les genres. Il poursuit depuis plusieurs années une longue collaboration aux côtés de personnalités aussi diverses qu̓Alfredo Arias, Bernard Murat, Jean-Louis Grinda, Richard Brunel, Jean-Claude Auvray, René Loyon, mais on le retrouve également avec Karel Reisz (lorsque celui-ci est venu monter Pinter à Paris), le chorégraphe franco-japonais Hideyuki Yano, Roman Polanski (Ibsen au Théâtre Marigny), Gérard Desarthe et François Marthouret pour Söderberg, Olivier Bénézech, Lesage et Le Clezio, Sylvie Testud lorsquʼelle a monté au théatre son roman Gamines, Laure Duthilleul avec Patrik Ourednik, Madeleine Marion pour Claudel et Hugo, avec Pierre Barrat et Marie-Noël Rio pour de nombreuses créations contemporaines ; Jean-Claude Berutti à lʼopéra et au théâtre, Marie-Pascale Osterrieth et Michèle Bernier dans lʼunivers du stand-up, avec Vincent Delerm pour une série de concerts, Alain Delon pour chacune de ses apparitions sur scène , Pierre Ascaride ou encore Karl Lagerfeld . Une solide amitié le lie avec Jean-Claude Auvray depuis plus de dix ans et un certain nombre de spectacles, tels qu’Ernani, Cav/Pag, La forza del destino, Un Ballo in Maschera. Il a travaillé sur les plus grandes scènes: Opéra Bastille, Volksoper de Vienne, Liceu de Barcelone, Opéra de Monte-Carlo, Teatro Colon à Buenos Aires, Opéra de Hong-Kong, Chorégies d̓Orange, mais également à lʼOlympia, au Bataclan, à la Comédie Française, au Théâtre de lʼOdéon, Théâtre de LʼAthénée, Théâtre Edouard VII, Teatro Valle à Rome, Sporting de Monaco. Son travail sur la lumière et lʼespace lʼa conduit à créer également les scénographies de certains spectacles avec Jean-Louis Grinda (Les Contes d̓Hoffmann à Monaco et Hong- Kong, Duello Amoroso à Monaco), avec Elsa Rooke (Transformations de C. Suza, Postcards from Morocco (Argento), ainsi que A Midsummer nightʼs dream (Britten) à Lausanne, Salome de Richard Strauss (Monaco, Liège et Vienne) et Reigen (Boesmans) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, avec Marguerite Borie. Ses recherches sur la matière lumineuse et la nature ont aussi donné lieu à une installation en 2005 dans le cadre du Festival Arbres et Lumières à Genève : Ecorces Vives, ainsi qu̓une collaboration avec le dessinateur François Schuitten pour Planet of Visions, dans le cadre de lʼExposition Universelle Hanovre 2000. Il a reçu 3 nominations pour le Molière de la meilleure lumière. Il a créé récemment les lumières de Tannhaüser de Richard Wagner à Monaco. Parmi ses projets, nous noterons Ernani et Guillaume Tell à Monte-Carlo, la scénographie et la lumière pour King-Kong théorie au Théâtre de la Pépinière à Paris. Début à Avignon.

Les interprètes

Cavalleria Rusticana

NINO SURGULADZE Santuzza

La mezzo-soprano Nino Surguladze est née en à Tbilisi, en Géorgie. Elle a fait ses études musicales au Conservatoire de Musique de Tbilisi avant d’obtenir les prix prestigieux des plus grands Concours de chant tels ceux de Toulouse, Francisco Vinas Comptetition de Barcelone et le BBC Cardiff consacrant le meilleur chanteur mondial. Elle a été invitée à se produire à l’Academy Studio du Théâtre de la Scala de Milan, pour ses débuts dans le rôle de Cuniza (Oberto, Conte di San Bonifacio) de Verdi et a été dirigée par Riccardo Muti, durant la saison 2003 – 2004 pour le rôle de Marie (Moïse et Pharaon) de Rossini. Depuis lors, elle s’est produite dans de nombreuses productions qui regroupent les rôles de Meg Page (Falstaff) sous la direction de Muti, Olga (Eugène Onéguine) dirigée par Graham Vick, Idamante (Idomeneo) sous la direction de Harding ; Fedor (Boris Godounov), sous la direction de Gergiev ; Solokha (Tcherevichki de Tchaikovski), Siebel (Faust) et Valencienne dans Die Lustige Witwe. En Italie, on a pu l’entendre dans Les Contes d’Hoffman (Niklausse) à Turin, La Damnation de Faust (Marguerite) dirigée par Michel Plasson à Parme, dans Cosi fan Tutte (Dorabella) et pour le rôle de Cuniza au Teatro Carlo Felice de Gênes. Elle Chante Carmen à Bari, Macerata, Bologne et Naples et le rôle de Fenena (Nabucco) aux Arènes de Vérone et à Piacenza. Nino Surguladze a également fait ses débuts au Liceu de Barcelone, à 22 ans, dans le rôle de Sonjetka (Lady Macbeth de Mzensk) où elle a été à nouveau invitée par Luisa Miller (Federica) et Rigoletto (Maddalena), rôle qu’elle a interprété également au Metropolitan Opera de New York, au Bayerische Staatsoper à Munich et au Teatro Real de Madrid avec Leo Nucci dans le rôle-titre. Elle a chanté avec un immense succès le rôle de Dorabella au Palau de Les Arts Reina Sofia à Valencia, les rôles d’Olga et Dorabella du Royal Opera House et Clara (Betrothal in a Monastery) de Prokofiev au Glyndebourne Festival où elle obtiendra le prix unanime de la critique et de la presse. En Allemagne, elle s’est produite dans La Clemenza di Tito (Sesto), Les Contes d’Hoffmann, Carmen, Idomeneo et dans Ariodante à Franckfort. En 2009, elle fait ses débuts au Festival de Salzbourg dans Moïse et Pharaon, dirigée par Muti, rôle qu’elle reprendra à Rome. A Tokyo, elle a chanté Madama Butterfly, Dorabella (Cosi fan Tutte) et Carmen et aux Etats-Unis, Carmen et Eugène Onéguine à Chicago. Plus récemment, on a pu l’entendre dans Rigoletto à Cologne, Nabucco à la Scala de Milan, Eugène Onéguine à Turin et au Teatro Regio ; dans Roméo et Juliette aux Arènes de Vérone, dans Rigoletto au Teatro Carlo Felice de Gènes, Carmen à Saint-Pétersbourg et Aïda à Liège. Parmi ses projets, notons Carmen à Séoul et Sassari, Aida à Bergen, La Damnation de Faust à Liège, Rigoletto au Festival International de Musique de Bogota. Début à Avignon et dans le rôle.

VIRGINIE VERREZ

Lola

Virginie Verrez, mezzo-soprano, a participé à des récitals à Paris, Baden bei Wien, Vienne et à Rheinbeck. Elle a également chanté dans le Dixit Dominusde (Vivaldi) à Limoges. En tant qu'élève au Schubert Institut, Virginie Verrez a étudié avec de nombreux artistes tels que Roger Vignoles et Robert Holl. En 2013, Virginie Verrez a interprété, à la Juilliard School, le rôle de Beatrice (Le Donne Curiose) et celui de Zenobia (Radamisto) et a également été invitée à se produire en 2012 au New York Festival of Song. Virginie Verrez a reçu le premier prix au Festival d’Art Lyrique d'Arles ainsi qu'à la compétition new-yorkaise Opera Index. Elle étudie actuellement à la Juilliard School de New York avec le professeur Edith Wiens. Début à Avignon et dans le rôle.

SVETLANA LIFAR Mamma Lucia

Française d’origine russe, Svetlana Lifar étudie le chant au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou avant de poursuivre sa formation au Conservatoire National Supérieur de Paris puis au Centre National d’Artistes Lyriques de Marseille. Lauréate de nombreux concours internationaux, elle intègre la troupe de l’Opéra National de Lyon, scène sur laquelle elle chante des rôles, tels que Clara (Les Fiançailles au Couvent), Rosina (Il Barbiere di Siviglia), Tisbe (La Cenerentola), Minerve (Orphée aux Enfers), Flora (La Traviata), Fiodor (Boris Godounov), Pauline (La Dame de Pique), Vava (Moscou, Quartier des Cerises de Chostakovitch).

A l’Opéra National de Paris, elle chante Flora (La Traviata), la Deuxième Nymphe (Rusalka) dont le spectacle est enregistré en DVD (Arthaus Musik), Dryade (Ariadne auf Naxos), Olga (Eugène Onéguine) ou encore plus récemment, le rôle de Douniasha dans la création mondiale de l’opéra de Philippe Fénélon, La Cerisaie. En 2005, elle fait ses débuts à La Scala de Milan en interprétant le rôle de Pauline (La Dame de Pique), rôle qu’elle reprendra à Liège et à Monte-Carlo. Sur cette dernière scène, elle est invitée régulièrement pour Kontchakovna (Le Prince Igor), Larina (Eugène Onéguine) et Smaragdi (Francesca da Rimini). Aussi à l’aise dans le répertoire italien Fenena (Nabucco) à Toulon, Suzuki (Madama Butterfly) à Tours, Besançon et Nice, Mrs. Quickly (Falstaff) à Tours, Néris (Medea) à Nancy que français, Marguerite (La Damnation de Faust) pour l’ouverture du Festival International du Printemps à Shanghai, Sélysette (Ariane et Barbe-Bleue) à Nice, Geneviève (Pelléas et Mélisande) à Tours, Mercédes (Carmen) à Avignon ou encore dans le répertoire russe La Mère dans (Noces de Stravinsky) et plus récemment Marthe (Iolanta) à l’Opéra National de Nancy et de Lorraine et à Metz, elle ne néglige pas pour autant les rôles d’alto ou de mezzo dramatiques, tels que La Troisième Dame dans Die Zauberflöte (ONDIF, Festival d’Antibes et de Lacoste, Nice), Bianca dans The Rape of Lucretia (Angers-Nantes Opéra), La Magicienne dans Dido and Aeneas (Marseille et Toulon), Carolina dans Elegie für junge Liebende de Henze (Bilbao), La Mère dans Hänsel und Gretel (en tournée en France). Svetlana Lifar se produit également en concert. Elle chante régulièrement le Requiem de Verdi (Nancy), la IXe Symphonie de Beethoven et La Petite Messe Solennelle de Rossini avec l’Orchestre Régional Avignon-Provence, le Requiem de Mozart (Saint-Etienne et Lyon), Les Nuits d’Eté au Festival Berlioz, les

Siete Canciones Populares Españolas de Manuel de Falla (Festival de Radio France et Montpellier). Elle se produit dans un récital intitulé Pouchkine – Traversée, récital original autour de textes de Pouchkine à Nancy, Lille, Tours et Paris. Cette saison, on la retrouve dans les rôles d’Emilia (Otello) à Bordeaux, Madame Larina (Eugène Onéguine)à Montpellier, Fiodor (Boris Godounov) avec Tugan Sokhiev à Toulouse, à la Salle Pleyel, et en tournée en Espagne, Suzuki (Madama Butterfly) à Antibes. Parmi ses projets, citons encore Smeaton (Anna Bolena) à Toulon, La Vieille Tzigane (Aleko) de Rachmaninov à Nancy. L’opéra Grand Avignon l’a accueillie en 2011 dans Carmen.

JEAN-PIERRE FURLAN Turridu / Cavalleria Rusticana

Canio / I Pagliacci

Après une formation d’instrumentiste, Jean-Pierre Furlan entame une carrière de chanteur. Il fait ses débuts dans le rôle d’Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann), rôle qu’il reprendra sur différentes scènes internationales, telles que le Deutsche Oper de Berlin, l’Opéra de Philadelphie et le Festival de Savonlinna. Parmi ses autres rôles du répertoire français, on peut citer Faust de Gounod à la Scala de Milan, mais également Faust (La Damnation de Faust) à Monte-Carlo et Tokyo (sous la direction de Charles Dutoit), Don José (Carmen) à Liège ; Strasbourg, Leipzig, Graz et Savonlinna et Le Cid de Massenet à Zürich, Polyeucte et Le Prophète (Meyerbeer) à Stockholm. Il aborde également l’opéra italien avec notamment le rôle-titre de Don Carlo à Boston et Hambourg, Radames (Aida) à Boston, Malmö et Liège, Cavaradossi (Tosca) à Saint-Etienne, ou encore Pinkerton (Madama Butterfly) à Hambourg et à la Fenice de Venise, et Luigi (Il Tabarro) à l’Opéra National de Lyon. Au début des années 2000, Jean-Pierre Furlan aborde deux rôles majeurs du répertoire, Don José (Carmen) qu’il interprète à Liège, Avignon et au Festival de Carcassonne, à l’Opéra du Rhin ainsi qu’à Leipzig, Zürich et Hambourg et celui de Manrico dans la version française de Il Trovatore à Montpellier et dans la version italienne à Saint-Etienne. En concert, on pu l’entendre dans Le Requiem (Berlioz) au Palais Omnisport de Bercy, dans La Damnation de Faust à Monte-Carlo, Birmingham, Pékin et Tokyo (invité par Charles Dutoit), dans la Petite Messe Solennelle de Rossini à Marseille, dans le Requiem (Dvorak) à Antibes et au Théâtre des Champs Elysées sous la direction de Myung-Whun Chung. Plus récemment, il a interprété le rôle-titre de Don Carlo à Hambourg et Copenhague, Samson (Samson et Dalila) et Pollione (Norma) à Saint-Etienne ; Das Klagende Lied à Madrid, La Damnation de Faust à Birmingham, le rôle-titre de Don Carlo à Anvers, et Il Tabarro à Bari. Parmi ses projets, citons le rôle de Don José (Carmen) à Reims, Samson (Samson et Dalila) à Karlsruhe, Hoffmann (Les Contes d’Hoffmann) à Malmö, Cavaradossi (Tosca) à Copenhague, Tosca et La Clemenza di Tito à Marseille et Otello à Vichy. L’Opéra Grand Avignon l’accueilli en 1997 dans Mireille, pour les fêtes de fin d’année 1998-1999 pour La Veuve Joyeuse, en 2000, 2005 et 2011 pour Carmen, en 2001 pour Norma et Madama Butterfly, en 2003 pour Faust, en 2004 pour Turandot et le retrouvera en 2015 pour Otello.

SENG HYOUN KO Alfio / Cavalleria Rusticana

Tonio / I Pagliacci Diplômé de l’Académie de Musique à Séoul en 1985, Seng-Hyoun Ko se perfectionne à l’Académie de la Scala de Milan. C’est avec Le Nozze di Figaro que l’artiste fait en 1982 ses débuts à l’Opéra de Séoul, où il chantera par la suite des ouvrages verdiens et véristes tels qu’Aida, Rigoletto, La forza del destino, Un ballo in maschera, Otello, La Traviata, Andrea Chenier, Adriana Lecouvreur, Tosca ou encore Simone Boccanegra. Depuis 1990, le baryton se produit souvent en Italie, au Festival Pucciniano Torre del Lago (Tosca, Cavalleria rusticana, I Medici), au Festival Verdi de Parme (Alzira, La Forza del destino), à Catania (Cavalleria rusticana, I Pagliacci), à Padoue (Rigoletto, Tosca), au Juillet Musical Trapanese (Macbeth, Tosca, Rigoletto), au Teatro Comunale de Bologne (Andrea Chenier), au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino et au Teatro dell’Opera di Roma pour I Pagliacci en 2009, dans une mise en scène de Franco Zeffirelli. On peut l’applaudir aussi en Espagne : à Cordoba, Jerez, Bilbao (Rigoletto) et Santa Cruz de Teneriffe (Carmen, Macbeth, Rigoletto) ; en France à Montpellier (Attila), Toulouse (I Pagliacci, Lucia di Lammermoor), Marseille (Aida et Otello) ; en Allemagne à Hambourg (Rigoletto, Cavalleria rusticana, I Pagliacci, Tosca) à Cologne, Leipzig et Wiesbaden (Rigoletto, Tosca), à Berlin, au Deutsche Oper (Aida, Nabucco, Andrea Chénier) ; en Belgique, à Liège (Rigoletto, I Pagliacci, Andrea Chénier) ; au Japon à Tokyo (Rigoletto) ; aux Etats-Unis, à Palm Beach (Rigoletto) ; en Israël, à Tel-Aviv (Nabucco, Rigoletto, Samson et Dalila) ; à Athènes (I Pagliacci dans la mise en scène de Franco Zeffirelli), ainsi qu’en Suisse, à Genève, dans Tosca. Seng-Hyoun Ko a enregistré pour Samsung, avec l’Orchestre Symphonique de Los Angeles. Le baryton a triomphé aux Chorégies d’Orange en 2006 dans le rôle d’Amonasro (Aida), en 2007 dans celui de Luna (Il Trovatore ) et en 2009 dans Alfio (Cavalleria rusticana) et Tonio (I Pagliacci), il y sera de nouveau invité en 2014 pour le rôle de Iago (Otello). Parmi ses projets, notons Tosca au Festival de Wiesbaden, et le rôle de Iago (Otello) à Marseille et Vichy. Parallélement à ses prestations lyriques, il est professeur de chant à l’Université Hanyang de Séoul. L’Opéra Grand Avignon l’a accueilli en 2006 et 2012 dans Tosca.

Pagliacci

BRIGITTA KELE

Nedda

La soprano roumaine Brigitta Kele étudie le chant à l‘Université d‘Oradea avec Lavinia Chereches et à l’Académie de Musique Gheorghe Dima Cluj-Napoca, où elle terminera ses études en 2005, auprès de Gheorghe Roşu et Alexandru Farcaş.

Elle remporte le Prix Spécial du Jury au Concours International Bad Mergentheim en 2006 et le Prix « Agnes Kriza » de l’Opéra Hongrois de Cluj-Napoca en 2007.

De 2007 à 2012, en qualité de soliste de l’Opéra Hongrois Cluj-Napoca, elle chante Pamina ( (Die Zauberflöte), Mimì (La Boheme), Micaela (Carmen), Amelia (Un ballo in maschera), Saffi (Der Zigeunerbaron), Hanna Glavary (Die lustige Witwe) et Sylva Varescu (Princesse Csardas) de Kalman.

Durant la saison 2011- 2012 Brigitta Kele s’est produite au Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf dans les rôles de Mimì (La Boheme) et Nedda (Pagliacci) - rôle qu’elle chante ensuite à l’Opéra National de Paris (dans la mise en scène de Giancarlo del Monaco/ direction musicale Daniel Oren) et elle sera également invitée au Festival de Masada pour interpréter Micaela (Carmen) avec le Israeli Opera de Tel-Aviv.

Depuis la saison 2012-13, la soprano est soliste permanente du Deutsche Oper am Rhein, où elle incarne fréquemment les rôles de Nedda, Mimi, Donna Elvira, Micaela, Violetta Valery ou encore Contessa (Le Nozze di Figaro).

Elle vient d’interpréter, tout récemment, Musetta (La Boheme) à l’Opéra National de Paris.

Parmi ses projets en 2014 et 2015 il faut mentionner Nedda (Pagliacci) au NCPA Beijing, Suzel (L’Amico Fritz), à l’ Opéra National du Rhin-Strasbourg, Mimi (La Boheme) à l’Opéra Grand Avignon.

Début à Avignon.

ARMANDO NOGUERA Silvio

Né en Argentine, Armando Noguera étudie le chant au Teatro Colón de Buenos Aires puis intègre l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris. En 2005, il est finaliste du Concours International Operalia à Madrid. Très jeune, il fait ses débuts au Teatro Colón comme Figaro dans Il Barbiere di Siviglia, Falke dans Die Fledermaüs, Aeneas dans Dido and Aeneas. Rapidement, il est très demandé dans tous les répertoires, de Monteverdi (Il Vespro alla Beata Vergine) à John Casken (Golem) ou Susumu Yoshida (Sumidagawa), tous deux en création mondiale. S’il se produit régulièrement dans le répertoire mozartien Le Nozze di Figaro (Figaro), Die Zauberflöte (Papageno), Cosi Fan tutte (Guglielmo), il a une prédilection pour le répertoire italien et français. Il chante ainsi avec beaucoup de succès Rossini (Il Barbiere di Siviglia, L’Italiana in Algeri, La Cenerentola, Il Viaggio a Reims), Donizetti (l’Elisir d’Amore, Don Pasquale ), mais aussi Verdi (La Traviata, Falstaff), Puccini (Madama Butterfly, La Boheme) et Leoncavallo (I Pagliacci). Le répertoire français n’est pas en reste comme le montrent ses nombreuses prises de rôle dans des opéras tels que Charles VI, Faust, Carmen, Djamileh, Les Mamelles de Tirésias, L’Heure espagnole, Les Caprices de Marianne ou dans un répertoire plus léger, La Vie parisienne, La Veuve joyeuse. Citons par ailleurs le rôle-titre d’Eugène Onéguine, et parmi d’autres, Lodoïska de Cherubini, Die Fledermaus, Il Segreto di Susanna de Wolf-Ferrari, la zarzuela Dona Francisquita, The Rape of Lucretia de Britten, The Telephone. En concert, outre de nombreux récitals de lieder et mélodies au Brésil, en Argentine, et en France (Capitole de Toulouse et Opéra de Nantes) on a pu l’applaudir dans L’Enfance du Christ de Berlioz, l’Enfant Prodigue de Debussy, Misa Tango de Bacalov, le Requiem de Fauré, le Deutsches Requiem de Brahms, le Magnificat de Monteverdi et aux Chorégies d’Orange pour la Fête de la Musique. Sa carrière internationale lui permet de s’illustrer du Brésil au Festival de Baalbeck, du Festival de Glyndebourne à la Fenice à Venise, du Teatro Colón ou de Santiago du Chili à l’Accademia Santa Cecilia de Rome. Il est également très présent dans les grands théâtres français comme en témoignent ses multiples apparitions à l’Opéra National de Paris, au Théâtre des Champs-Élysées, à l’Opéra-Comique et dans les Opéras de Bordeaux, Lille, Montpellier, Marseille, Avignon, Toulouse, Strasbourg, Nantes, Nice et aux Chorégies d’Orange… Plus récemment, il a chanté Marcello (La Boheme) et Die weisse Rose à Nantes, Danilo (La Veuve Joyeuse) à Avignon, et Il Barbiere di Siviglia à Lille… Il a par ailleurs fait ses débuts remarqués au Festival de Glyndebourne dans Dandini (Cenerentola), Pelléas et Mélisande à Nantes, Madama Butterfly à Lille, Il Barbiere di Siviglia à Dijon, l’Elisir d’Amore et La Vie Parisienne à Marseille et dans et dans Carmen à Orange. L’Opéra Grand Avignon l’a déjà accueilli en 2005 pour Il Barbiere di Siviglia, en 2006 pour Il Viaggio a Reims, en 2008 pour l’Elisir d’Amore, en 2009 pour Die Zauberflöte, en 2011 pour Eugène Onéguine et en février 2014 dans L’Italiana in Algeri.

LEONARDO CORTELLAZZI Beppe

Le ténor Leonardo Cortellazzi est né à Mantoue, en Italie et effectuera dans un premier temps ses études d’Economie et de Commerce à l’Université de Parme, avant de se diriger vers le College de Musique Arrigo Boito de Parme où il se spécialisera en chant sous les conseils de Lelio Capilupi. En 2006, Leonardo Cortellazzi obtiendra le « Primo palcoscenico » au Cesena College de Musique pour sa prestation dans le Requiem de Mozart et le Prix de la XIIIème édition du Concours International Giuseppe di Stefano pour son rôle de Ferrando dans Cosi fan Tutte de Mozart. Il a aussi participé au Festival Rossini de Bad Wildbad (Allemagne) pour le rôle-titre de Don Giovanni de Pacini. Il a été invité à se produire à la Scala de Milan avec l’Academia d’Artie Mestieri, lors d’un concert reprenant des œuvres de Puccini, dirigé par Riccardo Chailly, Ottavio Dantone et Giovanni Antonini. Durant ces dernières saisons, on a pu l’entendre dans Vesperae Solennes de Confessore, K. 339 (Mozart), dirigé par Myung-Wung Chung, dans l’Orfeo et Il Ritorno di Ulisse in patria (Monteverdi), dans L’Occasione fa il ladro de Rossini (rôle du Comte Alberto) et dans Le Convenienze ed inconvenienze teatrali (Donizetti) à la Scala de Milan, dans Lucia di Lammermoor (rôle d’Arturo) à l’Opéra House de Sassari, dans Don Giovanni (rôle de Don Ottavio) et dans Cosi fan Tutte (rôle de Ferrando) à la Fenice de Venise ; dans Rigoletto (rôle de Borsa), dans une adaptation pour la télévision d’Andrea Andermann, destinée à être diffusée internationalement, avec Placido Domingo dans le rôle-titre et Zubin Mehta à la direction du RAI Symphony Orchestra ; dans Die Zauberflöte (rôle de Tamino) et dans Il cappello di paglia di Firenze de Rota lors du lombardy Opera House circuit ; dans Don Giovanni et Risorgimento de Ferrero à Bologne et enfin dans Anna Bolena (rôle de Percy) à l’Engandin Opera Festival de Saint-Moritz. Durant ses récents engagements, on a pu l’applaudir dans Don Pasquale à la Scala de Milan, dans la Petite Messe solennelle de Rossini aux Chorégies d’Orange, dans l’Elisir d’amore à l’Opéra de Massy et dans le rôle titre de Dido and Aeneas au Teatro Filarmonico de Vérone. Les saisons 2013 – 2014 regroupent ses interprétations de Vitek (Vec Makropulos) et Alfredo (La Traviata) à Venise, Don Ottavio (Don Giovanni) à Saint-Moritz, Fenton (Falstaff) au Teatro Petruzelli) à Bari et Don Pasquale à l’Opéra de Rouen Haute-Normandie et à l’Opéra-Théâtre de Limoges. Début à Avignon.

ORCHESTRE REGIONAL AVIGNON-PROVENCE

Violon solo super soliste Cordelia Palm Premiers Violons Sophie Saint Blancat Sylvie Bonnay Jeanne Maizoue Marc Aidinian Cécile de Rocca serra Jean-Luc Amiel Corinne Tarbouriech Véronique Ragu Seconds Violons Gabriella Kovacs Patricia Chaylade Nathalie Caulier Natalia Madera Anne-Marie Bernard Claude Costa Juliette Nougue Alti Fabrice Durand Laurence Vergez Michel Tiertant Marie Claude Conrad Muriel Solfrini Stéphanie Bayle

Directeur Général Philippe Grison Premier chef invité Samuel Jean Violoncelles Nicolas Paul Emmanuel Lecureuil Jean-Christophe Bassou Jean-Victor Bahuaud Camille Gueirard Contrebasses Frédéric Bethune Jean Claude Galigne Alain Marcantetti Flûtes Cécile Robilliard Nicole Gonin-Libraire Jean-Loup Grégoire Hautbois Frédérique Costantini Thierry Guelfucci Vincent Barthélémy Clarinettes François Slusznis Christophe Hocquet Didier Breuque Bassons Arnaud Coic Pascal Chabaud Marc Boyer

Cors Eric Sombret Gaelle Claudin Luc Valkenaire Clémence Lion Trompettes Thierry Aubier Alain Longearet William Sayd Trombones Didier Comte André Canard Eric Serra Timbales Marie Françoise Antonini Percussions Hervé Catil Rachel Faucon Julien Sombret Harpes Alienor Girard Martine Flaissier Orgue Jean-Marie Puli Musiciens Coulisse Fabienne Garceau Michel Testenière

Chef Comptable Jany François

Secrétaire de direction Bénédicte Denton

Chargée de mission, Nouveaux Publics Isabelle Ronzier

Régisseur général Daniel Loustaunau

Régisseur Adjoint, Conducteur Lionel Bergont

Musicien bibliothécaire David Gobbe

Assistante Communication Marie-Emilie Coste

Régisseur adjoint technique Conducteur Marc-Antoine Degrenier

CHOEUR DE L'OPERA GRAND AVIGNON

Direction : Aurore Marchand

Soprani

Rolande GARCIA – Frédérique LAULAN - Vanina MERINIS Béatrice MEZRICH - Isabelle MONPERT – Marie SIMONEAU

Alti Solenne AUBRUN - Audrey KESSEDJIAN Julie MAUCHAMP - Wiebke NOLTING

Ténors Cyril HERITIER - Patrice LAULAN - Serge MIONE – Gentin NGJELA

Basses Jean-François BARON – Pascal CANITROT

Guo CHEN – Thibault JULLIEN – Xavier SEINCE

CHŒURS SUPPLÉMENTAIRES

Soprani Gersende DEZZITER - Désirée RAPPIN - Tanya LAING

Alti

Sonia FAKIR - Isabelle GUILLAUME – Sylvie MAZUYET Agnès LOYER – Agnès LOYER – Sandrine PERIS

Ténors

Rémi BEER-DEMANDER - Samuel ODDOS Pascal PORQUET – Paolo RICCUCCI – Alessandro TARCHI

Basses

Pascal GMYREK – Jean-Philippe LEFEBVRE Franck LICARI – Patrice OBERLING – Philippe RALL

_______________________________

Régisseur du Chœur Wiebke NOLTING

Bibliothécaire

Vanina MERINIS

Pianiste répétiteur Pierre-Luc LANDAIS

MAITRISE

Lou ANGEVIN--DUFFAUT Mathis AMOUREUX-CRET

Myriam DESCOURS Anouk HANQUIEZ

Philippine HANQUIEZ Inès LAPAGE

Marcel LAUGIER Louise MARCHAT Victoria TRITON

Eileen WELLECAM

FIGURANTS

Ophélie CHAIX – Helena VAUTRIN

Jean-Michel BAYARD – Aurélien BERREUR – Arny BERRY Quentin BONAMI – Farid BOUGHALEM – Thomas BREANT

Norbert CHAIX – Laurent DALLIAS – Bruno DE SOUZA Malik ELAKEDHAL – Vivien FEDELE – Mathieu FERNANDES

François MANUELIAN – Pierre NISI – Alain SPERTA

SAISON 2014 – 2015 LYRIQUE

Samedi 4 octobre – 20h30

Dimanche 5 octobre – 14h30

Mozart REQUIEM

Direction musicale : Leonardo Garcia Alarcón

solistes : Joëlle Harvey * / soprano

Sophia Patsi * / mezzo-soprano

Valerio Contaldo * / ténor Josef Wagner * / basse

en première partie : Concerto pour clarinette et orchestre K622

Allegro - Adagio - Rondo

soliste : Benjamin Dichtyens * / clarinette

Orchestre New Century Baroque Choeur de Chambre de Namur

en co-réalisation avec Musique Baroque en Avignon

Production du Festival d’Ambronay

_____________________________________________________

Dimanche 30 novembre - 14h30 Mardi 2 décembre - 20h00

dans le cadre du 150ème anniversaire de la création de l’ouvrage

Gounod MIREILLE

Direction musicale : Alain Guingal

Mise en scène : Robert Fortune Chorégraphie : Eric Belaud

Lumières : Jean-Michel Bauer Décors : Dominique Pichou Costumes : Rosalie Varda

Nathalie Manfrino - Sylvie Brunet-Grupposo - Ludivine Gombert Clémence Olivier* - Aurélie Ligerot

Florian Laconi - Marc Barrard - Nicolas Cavallier Philippe Ermelier - Jean-Marie Delpas - Jean-Francois Baron

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur, Ballet et Maîtrise de l’Opéra Grand Avignon

Production Opéra Grand Avignon

Samedi 27 décembre - 20h30 Dimanche 28 décembre - 14h30 Mercredi 31 décembre - 20h30

Offenbach LA BELLE HÉLÈNE

Direction musicale : Dominique Trottein

Mise en scène : Jérôme Savary Réalisation : Frédérique Lombart

Chorégraphie : Eric Belaud Lumières : Alain Poisson Décors : Michel Lebois

Costumes : Michel Dussarrat

Julie Robard-Gendre - Antoinette Dennenfeld* Ludivine Gombert - Audrey Kessedjian – Isabelle Monpert

Stanislas de Barbeyrac - Marc Barrard - Jean-Claude Calon Lionel Peintre - Philippe Ermerlier - Franck Licari

Xavier Seince – Thibault Jullien – Cyril Héritier

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur et Ballet de l’Opéra Grand Avignon

Production Opéra Grand Avignon ____________________

Dimanche 25 janvier - 14h30 Mardi 27 janvier - 20h30

Nouvelle Production

Donizetti DON PASQUALE

Direction musicale : Roberto Fores-Veses

Mise en scène : Andrea Cigni * Lumières : Fiammetta Baldisseri *

Décors / Costumes : Lorenzo Cuttuli *

Anna Sohn*

Simone del Savio * - Serguey Romanovsky * Alex Martini * - Jean Vendassi

Orchestre Régional Avignon-Provence

Chœur de l’Opéra Grand Avignon

en co-production avec le Centre Lyrique Clermont-Auvergne, et les Opéras de Limoges, Reims

Rouen, Saint-Etienne et Vichy

Dimanche 15 février - 14h30

Mardi 17 février - 20h30

Nouvelle Production

Puccini LA BOHEME

Direction musicale : Balàzs Kocsar

Mise en scène : Nadine Duffaut Lumières : Philippe Grosperrin

Décors : Emmanuelle Favre Costumes : Krisztina Berzsenyi*

Brigitta Kele - Cristina Pasaroiu*

Paolo Fanale*- Lionel Lhote - Yann Toussaint Ugo Guagliardo - Lionel Peintre - Francis Dudziak

Patrice Laulan - Xavier Seince - Jean-François Baron - Jentin Ngjela

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur de l’Opéra Grand Avignon

Production Opéra Grand Avignon ____________________

Dimanche 15 mars – 17h00

TREMPLIN JEUNES CHANTEURS

avec la participation de Jeunes chanteurs

Etudes musicales / piano : Kira Parfeevets

en collaboration avec l’association des « Amis du Théâtre Lyrique »

Entrée Libre

Vendredi 20 mars - 20h30 Dimanche 22 mars – 14h30

Verdi SIMON BOCCANEGRA

Direction musicale : Alain Guingal

Mise en scène : Gilles Bouillon Lumières : Michel Theuil Décors : Nathalie Holt

Costumes : Marc Anselmi

Barbara Haveman * - Audrey Kessedjian

George Petean - Wojtek Smilek - Roberto di Basio * Lionel Lhote - Patrick Bolleire - Patrice Laulan

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur de l’Opéra Grand Avignon

Production Opéra de Tours ______________________

Dimanche 12 avril - 14h30

Mardi 14 avril - 20h30

Nouvelle Production Création à Avignon

Sauguet LES CAPRICES DE MARIANNE *

Direction musicale : Claude Schnitzler

Mise en scène : Oriol Tomas * Lumières : Etienne Boucher *

Décors : Patricia Ruel * Costumes : Laurence Mongeau *

Zuzana Markova - Sarah Laulan

Philippe-Nicolas Martin * - Cyrille Dubois * - Thom as Dear * Julien Brean * - Raphaël Brémard

Jean-Christophe Born - Tiago Matos*

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur de l’Opéra Grand Avignon

en co-production avec le Centre Français de Promotion Lyrique,

les Opéras de Bordeaux, Limoges, Marseille, Massy, Metz, Montpellier, Nice, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse, Tours, Vichy

et l’Avant-Scène Opéra (Suisse)

Dimanche 3 mai – 14h30 Mercredi 6 mai – 20h00

sous l’égide de l’Association des « Amis du Théâtre Lyrique »

Thomas HAMLET

Direction musicale : Jean-Yves Ossonce

Mise en scène : Vincent Boussard* Lumières : Alessandro Carletti*

Décors : Vincent Lemaire* Costumes : Katia Duflot

Patrizia Ciofi - Géraldine Chauvet

Jean-François Lapointe* - Nicolas Testé - Sébastien Guèze Patrick Bolleire - Julien Dran - Bernard Imbert

Jean-Marie Delpas - Alain Herriau - Raphaël Brémard

Orchestre Régional Avignon-Provence Chœur de l’Opéra Grand Avignon

Production Opéra de Marseille

________________

Mercredi 3 juin– 20h30

OPERA COMPETITION AND FESTIVAL / ARTE

(Hongrie 2014)

C’est l’opéra qui aura obtenu le Grand Prix de l’édition 2014, dont le concours se déroulera au mois d’octobre en Hongrie,

qui sera présenté sur la scène de l’Opéra Grand Avignon

__________________

Jeudi 11 juin – 20h30

LES SOLISTES DU CNIPAL EN CONCERT

Centre National d’Artistes Lyriques

Orchestre Régional Avignon-Provence

PROCHAINS SPECTACLES

Vendredi 23 mai – 20h30

CONCERT SYMPHONIQUE

Direction : Jean-Claude Malgoire

Soliste : Nicolas Rivenq / baryton

Grétry – Haydn – Piccinni – Gluck - Mozart

Orchestre Régional Avignon Provence

Co-réalisation Orchestre Régional Avignon Provence

Opéra Grand Avignon

_________________________________

Samedi 24 mai - 17h00 Foyer du Public

APER’OPERA

Avec le concours du CNIPAL – Centre National d’Artistes Lyriques Avec le soutien de l’Association Les Amis du Théâtre Lyrique

________________________________

Dimanche 1er juin – 14h30

Mardi 3 juin – 20h30

Nouvelle production

Hérold LA FILLE MAL GARDÉE

Direction musicale : Fayçal Karoui Chorégraphie : Eric Belaud Décors : Emmanuelle Favre Costumes : Danièle Barraud

Lumières : Philippe Grosperrin

Orchestre Régional Avignon-Provence Ballet de l’Opéra Grand Avignon

Production de l’Opéra Grand Avignon

Directeur de la publication : Pierre Guiral Brochure réalisée par Charlyne Blaise / attachée de presse

Marion Duffaut / Secrétaire Opéra Grand Avignon - BP 111-84007 Avignon Cedex 01

04 90 82 42 42 (administration) / 04 90 82 81 40 (location) / télécopie : 04 90 82 81 41 www.operagrandavignon.fr - Facebook : operatheatredavignon - Twitter : @operaavignon

Prix : 5 €