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SGP

No 1Janvier

Maison des associat ions 15, rue des Savoises, 1205 Genève

Société Genevoise de Photographie

2012

www.sgp-g eneve .ch Fondée en 1881

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Société Genevoise de Photographie2

Favorisez nos annonceurs,

ils nous soutiennent,

alors soutenons-les

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Programme de janvier 2012 – Séances à 20 h 30 – Salle Carson

Lundi 9 janvier Ateliers 19 h 0020 h 30 « Faites voir »

Mercredi 11 janvier Dès 20 h 00 Cours - Accueil, informations

Jeudi 12 janvier 19 h 15 Comité

Lundi 16 janvier 20 h 30 Arménie. Béatrice Bauzin (v. page 8)

Mercredi 18 janvier 20 h 30 Cours - Notions de base, technique et règles de l’optique.

Lundi 23 janvier 20 h 30 Café image (v. page 7)

Mercredi 25 janvier 19 h 00 Cours studio20 h 30 Cours - Couple vitesse-diaphragme

Lundi 30 janvier 20 h 30 Assemblée Générale de la SGP

Mercredi 1er février 19 h 00 Cours studio20 h 30 Cours - Choix de l’appareil, la photo numérique

Lundi 6 février Ateliers 19 h 0020 h 30 « Faites voir» avec sélection pour Münsingen

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En quelques mots…

Lorsqu’en 1896, le Baron Pierre de Coubertin célébra l’ouverture des premiers jeux olympiques de l’ère moderne, avait-il prévu que ces olympiades ou la Coupe du Monde de football auraient une telle emprise sur le fonctionnement du monde ? Probablement pas. Et pourtant, même le monde de la pho-tographie vit au rythme de ces joutes sportives.

Globalement, 2011 fut une année assez calme pour la photographie. Le marché de l’art continue son envol, avec des ventes aux enchères qui battent des records. Du coté technologique, pas de révolution à signaler. Les catastrophes naturelles y sont probablement pour quelque chose, mais c’est peut-être aus-si un signe que la marché arrive à une certaine maturité. Finalement se sont les outsiders qui ont fait le « buzz » pour occuper le devant de la scène.

Mais voilà, 2012 est une année olympique, ce qui impose aux fabricants de matériel de proposer de nouveautés s’ils ne veulent pas rester sur le carreau. A peine l’année commencée que déjà les annonces se succèdent, nous promettant une année riche en nouveautés et avances technologiques, nous encou-rageant dans le même temps à alléger le porte-monnaie !

Pour la SGP également, le début d’année est traditionnellement assez chargé et ce mois de janvier ne fait pas exception. La semaine de reprise qui porte bien sont nom, verra non seulement notre premier « faites voir » de l’année, mais également le début du cours de base. Puis, Béatrice fera le « buzz » avec des photographies d’Arménie. Enfin pour la dernière séance du mois, nous aurons notre assemblée gé-nérale et l’élection d’un nouveau président.

Je profite de ce billet pour vous souhaiter encore une très bonne année 2012. Que la santé soit votre compagne tout au long de cette année ! Je vous laisse découvrir le programme complet, bonne lecture,

Didier RosselPrésident de la SGP

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Postes à pourvoir• Administration cours de base - poste de gestion administrative - gestion d’inscriptions au cours de base - collaboration avec Richard Forster - présence 1 mercredi sur 3 entre janvier et fin avril, de 19h45 à 20h45 - impression des certificats (avril)Compétences : - personne sachant travailler de manière autonome et également en collaboration - sachant gérer une administration de base et un flot d’inscriptions - coordination entre Richard, l’admin cours et l’admin SGP et les élèves.Temps d’occupation : - env. 2h à 3h/semaine / 4-6h/semaine d’octobre à décembre - de septembre à avril • Cours de niveaux 2 - poste de coordination et gestion administrative - planifier les cours avec les formateurs (dates, durées, changements, de janvier à décembre) - communiquer le programme - gérer les questions, inscriptions, confirmations et paiements (suivi administratif) - gérer la logistique pour les formateurs (envoi de la liste des participants, les bons pour impression des supports de cours, envoi des évaluations, etc...)Compétences : - personne sachant gérer une logistique à plusieurs niveaux (> formateurs, > participants, > questions, > retour au comité) - aimant la planification et le suivi administratif - possibilité d’introduire de nouveaux coursTemps d’occupation : - env. 6h/semaine - de septembre à juin (planification: sep-oct / communication: nov-déc / logistique : nov-déc-jan-fév-mar-avr-mai-jui)• Prise de PV (procès verbaux) - poste de rédaction - prise de pv durant le comité mensuel puis rédaction et envoi au comitéCompétences : - personne ayant déjà une expérience dans la rédaction de PV décisionnels - bon esprit de synthèseTemps d’occupation : - env. 3h/mois - de fin août à fin juin (le 1er jeudi de chaque mois à 19h15)• Rédacteur bulletin - poste de rédaction - écriture de petits articles pour le bulletin - possibilité de faire évoluer l’équipe du bulletin (Bernard Reyren, Michel Gasser et Fabienne de Bruin) et le bulletinCompétences : - bon niveau de français, d’orthographe et de grammaire - Temps d’occupation entre 2 et 3h/mois (séance de 20 h 30 une semaine sur 3 + 1 h de rédaction env.

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Les nouveaux membres vétérans de la SGP seront reçus lors de l’assemblée géné-rale du 30 janvier 2012

Chaque année, notre société s’enrichit de nouveaux membres vétérans – membres atteignant trente (30) années de sociétariat – qui sont remerciés par cette « distinction » pour leur attachement à la SGP.

Nous ne pouvons ignorer non plus les anciens qui parviennent à quarante, cinquante et soixante an-nées de fidélité.

Membres atteignant (par ordre alphabétique)

30 ans (nouveaux membres vétérans) 40 ans

Rita DELLAMARIA Robert BARDOUDenis Pierre MEYER Michel CROTTAZAndré PAHUD Brigit DHANANI-AMMANMargarita SCHLEGEL Hascal GOLLOPGeorges William SOUVAIRAN Jean-Jacques GRASSET Raymond MARCELLI Alain NICOLLIER Jean-Luc PLAN Hermann RITTER Daniel WINTEREGG

50 ans 60 ans

Léo DOERFFEL Tito BERTIJean-Pierre DUFEY Paul DUMOULINFernand RION Nous les félicitons vivement et leur promettons encore de belles et nombreuses années à la SGP.

Lundi 23 janvier 2012, 20 h 30. « Café image » Suite aux expériences en 2011 avec ce nouveau type de séance, vos commentaires sont positifs et nous allons donc continuer dans cette direction. Jusqu’à présent, nous vous avions proposé des sujets à dé-battre, mais ce sont vos séances et nous souhaiterions que l’on parle des sujets qui vous intéressent. Une revue, des photos, les vôtres ou non, sur lesquelles vous souhaitez une opinion, du matériel, un nou-veau boitier, alors amenez-les et lancer le sujet autour de la table !

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Lundi 16 janvier 2012 à 20 h 30Béatrice BAUZIN présente “Mon Arménie”

Dis, c’est où l’Arménie ? coincée entre l’Azerbaïd-jan, la Turquie, l’Iran et la Géorgie... Qu’y a t-il à voir là-bas ? Des églises, des monastères de toute beauté, qui apparaissent là où on s’y attend le moins, des paysages à couper le souffle…Et l’Arménie, ce n’est pas que Charles Aznavour, la pauvreté, les persécutions turques, le papier d’Arménie si enivrant... Sont comment les armé-niens ? courageux dans tant de malheurs, de géno-cides, de tremblements de terre, de massacres...

Ils ont de drôles de prénoms les arméniens ?: Var-tanouch (noble et grand), Paylig (rayon d’éclat), Tamar (reine), Toslinée (éclat brillant) , Kéghétzig (belle et jolie), Arpinée (pure) ... C’est quand même plus joli que Ginette ou Johnny... Et leur salaire ? 300 $ / mois et les retraites sont fixées à 30 €/mois... Et son histoire ? Elle se déploie sur plusieurs millé-naires...

Je vous présenterai donc “MON Arménie”, cette vieille nation chrétienne, grande comme la Bel-gique, après avoir bourlingué plusieurs semaines

par monts et par vaux, au gré du vent, des ren-contres, des transports, et de mon humeur... Sans vous parler ni de politique, ni de religion, ni des conflits turco-arméniens et arméno-azerbaijanais... juste quelques images! Mon premier diaporama vous fera j’espère, découvrir des régions mécon-nues telles le haut Karabagh, indépendant de l’Azerbaïdjan en 1991, et des images qui vous don-neront peut-être envie d’y aller un jour... car les ar-méniens valent vraiment la peine de les rencontrer. Ce reportage est fait pour vous divertir et je vous souhaite d’avance, à tous, une “Bonne soirée”. Have a nice evening and thanks you to come at 20 h 30 pm on the 16 january 2012

Béatrice BAUZIN

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Séance du lundi 5 décembre 2011

CAFE-IMAGE

Dernière création en date de la SGP, dont le concept nous a été décrit par Bernard REYREN dans le bulletin de décembre, CAFE-IMAGE nous invite ce soir à sa seconde édition. En com-plément du concept présenté par Bernard, voici l’occasion de raconter une fois le déroulement en tant que tel de ce genre de soirée, avec l’œil de l’observateur vu que votre serviteur a choisi volontairement de rester en dehors des débats pour mieux pouvoir les suivre de manière glo-bale.Dès la fin des Ateliers, de nombreuses per-sonnes d’emblée mettent la main à la pâte pour déplacer le mobilier, installer et répartir trois tables dans la salle, en les entourant de chaises. Plus besoin d’écran ni de projecteur, puisqu’il s’agit de discussions. Par contre, des bouteilles, des gobelets et quelques friandises émergent de cabas que d’aucuns ont apportés. Dans un pre-mier temps, la salle semble se vider sitôt les Ateliers terminés, mais pour finir, une trentaine de personnes s’installent aux tables, soit la par-ticipation ordinaire du lundi soir, ce qui est un signe encourageant pour ce nouveau concept.Didier ROSSEL lance la discussion, avec un thème unique pour les trois groupes : « Le ca-drage vertical est-il en train de disparaître ? » Un vrai sujet de dissertation ! Quelques tirages sur papier ordinaire circulent dans les groupes et les discussions démarrent d’elles-mêmes, chaque table ayant un ou deux animateurs spontanés.

Un joyeux brouhaha se déploie, les discussions vont bon train et s’étendent sur près de qua-rante-cinq minutes, au terme desquelles l’ani-mateur de chaque groupe fait une brève syn-thèse de ce qui a été discuté.Non, le cadrage vertical ne disparaît pas, mais de tout temps, il a été minorisé par rapport à l’horizontal, et ce pour une raison simple : l’œil humain voit en panoramique horizontal. Partant de là et après les formats carrés de jadis, les films 24/36 argentiques sont conçus plus larges que hauts, et se déroulent horizontalement dans un appareil fait pour être tenu tout aussi hori-

zontalement. Les appareils numériques suivent exactement la même tendance, écrans moniteurs et viseurs n’étant ni carrés ni verticaux… Voilà ce qui ressort globalement et parmi d’autres élé-ments, des échanges de ce soir. Et avec eux, la dé-cision ad hoc prise d’organiser un « faites-voir » et/ou un rallye strictement réservé aux prises de vues verticales, avec tout ce que cela comporte de recherche et de créativité dans les sujets.A noter que durant les débats, Béatrice BAUZIN s’est faufilée parmi les tables pour prendre quelques photos, horizontales ET verticales !!!Dans la foulée et vu son succès, il est décidé que la formule Café-Image continuera à raison d’une séance par mois, avec l’idée que n’importe quel membre peut lancer un sujet à débattre pour sa table.Parmi nous ce soir, Daniel et Marion TABEAUD, dont les reportages et les excellents résultats de concours sont restés dans les mémoires. Après 6 ans de sociétariat, nos amis ont choisi de donner une nouvelle orientation à leur vie, et se séparent de la SGP pour des raisons professionnelles et de déplacement. Mais sans pour autant disparaître de la scène. Plusieurs voyages au long cours autour du monde sont prévus, avec à la clé un blog sur In-ternet où l’on pourra suivre leurs périples. Et natu-rellement le grand plaisir de les accueillir parmi nous de manière informelle pour une présentation ultérieure de leurs voyages, tant il est vrai qu’ils seront toujours les bienvenus à la SGP. En tout cas, bon vent, bonne route et bon voyage !La soirée s’achève après une bonne heure, et comme au début, un énergique déménagement est entamé par tout le monde, remettant la salle par-faitement en ordre en 3 minutes et 35 secondes…

Voilà donc le déroulement pratique et en détail du Café-Image. Une description détaillée qui ne sera naturellement pas réitérée dans les chroniques fu-tures de ces séances, limitées à des synthèses qui se concentreront strictement sur l’essentiel, le but n’étant pas de répéter inlassablement les scènes identiques d’une fois à l’autre ! Merci à tous les participants d’avoir contribué à la réussite de ce nouveau concept, qui apparemment plaît beau-coup MichelGASSER

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LA CORDE AU COU

Parc des Bastions, à quelques pas du solstice d’hi-ver. Les festivités de l’Escalade arrivent à leur terme et le grand cortège se met en place silen-cieusement, avec ordre et discipline. La preuve : tout le monde rigole, discute, est tourné dans tous les sens et agglutiné en vrac dans l’allée, babillant à qui mieux-mieux avec les parents, amis ou visi-teurs, les photographes de la SGP, les journalistes de la TSR ou l’artiste tout de blanc barbu et che-velu qui année après années esquisse sur son grand bloc de dessin les portraits des figurants, le tout dans un brouhaha joyeux et dispersé. Seuls les hommes de liaison, responsables de la mise en place des différents groupes, sont stressés, mais dans la décontraction, car ils savent exactement comment les choses vont se passer.

Roulement de tambour cinq minutes avant le dé-part. Il faut éventuellement se mettre en place. Mon collègue aide-bourreau avec sa hache sur l’épaule et les chaînes autour du cou est là, et moi aussi, avec la corde du pendu également au cou, mais pas autour, et la cape relevée pour aggraver l’ambiance. Ayant été malicieusement flashé l’an-née d’avant par un photographe dont je soupçonne l’identité, et publié dans le bulletin de la Compa-gnie de 1602, j’ai pris soin cette fois de cacher la fermeture-éclair dorée de mon anorak par une écharpe d’une couleur suffisamment sinistre pour seoir avec le personnage. La montre également est planquée sous le gant noir, ainsi l’aspect médiéval est plus ou moins sauvegardé.

Nouveau coup de tambour, la marche de départ est donnée. Et là, une métamorphose monumentale se produit. D’année en année, chaque personnage instinctivement se met à sa place dans le groupe et toujours la même. Le cortège démarre et après quelques mètres, le désordre dans le parc est entré dans le passé, le défilé amorcé avec sérieux et concentration. Perdu dans la foule car en train de discuter ou de draguer (à choix), le bourreau Taba-zan avec son glaive est lui aussi arrivé au dernier moment se placer entre ses deux aides.

C’est parti pour une plongée de plus de trois heures dans le temps, dans une atmosphère en même temps festive et solennelle. Avec en permanence à

proximité les mélodies « Z’Basel am mym Rhy » ou la marche de Wettstein qui résonnent dans Ge-nève. Ce sont nos amis fifres et tambours Bâlois costumés par la Compagnie de 1602 et qui chaque année font le déplacement du weekend et partici-pent à notre grand cortège, avant de rentrer à Bâle tard le dimanche soir.

Marche, arrêt, marche arrêt. La progression en ac-cordéon de certains groupes est souvent condition-née par les cavaliers, dont les montures naturelle-ment ont un pas différent des hommes, et soit avancent franchement, soit sont à l’arrêt, d’où l’ef-fet domino. Bien en ordre de marche et soudé, le groupe Justice progresse dans la colonne assez à l’avant du cortège. Et naturellement, le bourreau et ses aides s’en ramassent plein la figure. Huées par-ci, sifflets par-là, les manifestations joyeuse-ment hostiles envers les exécuteurs des basses œuvres sont légion tout au long du parcours. Mais peu importent les « bouououououh » à répétition, pourvu qu’on ait du succès ! Deux éléments émer-gent de cette tradition : d’abord, il est intéressant de constater qu’aux huées répondent souvent des félicitations et des applaudissements, certes moins nombreux mais tout aussi bruyants. Autre phéno-mène, plus les dames disséminées dans le public nous huent et nous sifflent avec insistance, plus leurs yeux scintillent dans la lueur des torches. Il faudra tout de même qu’on nous explique certains mystères…

Il est par contre très important que le succès local de certains membres dans un groupe ou d’un cer-tain groupe dans le cortège ne relèguent pas les autres au second plan. Cela implique de rester humble et discret, donc sans afficher de réaction ostensible. Parce qu’à l’instar de tous, ce ne sont pas les acteurs que la population vient regarder dé-filer et acclamer, mais les personnages qu’ils in-carnent dans l’Histoire de Genève. Et à ce stade, il est inévitable que certaines activités ou profes-sions ressortent de manière plus spectaculaires que d’autres, exactement comme dans la vie quo-tidienne de jadis et d’aujourd’hui. Avec un point commun pour tous : la fierté d’être membre de la Compagnie et le privilège d’offrir à toute la popu-lation la joie et le plaisir renouvelés année après année de célébrer une victoire décisive pour Ge-nève et son avenir dans le temps. On touche là di-

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rectement à la raison d’être de la Compagnie de 1602.Dans la première moitié du parcours et jusqu’à la fin des rues Basses, la densité de la population ve-nue voir le défilé est extrêmement forte, même dans les petites ruelles de la vieille-ville, ainsi que sur les lieux où est lue la Proclamation. Mais dès les ponts de l’Ile, la foule est nettement plus clair-semée sur la rive droite, exception faite du haut de la rue de Coutance et celle des Corps-Saints qui passe derrière le temple de St-Gervais. Mais tou-jours avec sa corde au cou, votre serviteur salue ici et là quelques amis dans la population, comme beaucoup d’autres membres du cortège. Cela fait partie de cet immense jeu de rôle qu’il représente. Les différentes Proclamations ainsi que le défilé réduit d’hommage aux victimes du vendredi soir sont toujours empreints d’une solennité particu-lière, car c’est là qu’en tant que membre on se rend réellement compte de la raison profonde de notre présence.Enfin, après plus de trois heures à arpenter les rues dans les frimas, les fumées des torchères, l’humi-dité ambiante, la bise glaciale ou un temps radieux selon les années, la grande mise en place en rond devant la cathédrale de St-Pierre et autour du bû-cher donnent l’apogée de la manifestation. La-quelle s’achève après le Cé qu’è Lainô dans une immense clameur de la population et des partici-

pants face aux flammes rugissantes du grand feu de joie, à laquelle la confrérie des Zofin-giens participe avec son insolence tradition-nelle et à présent partie intégrante du décor.Dernier acte, le retour à la place du Bourg-de-Four est un peu moins ordonnée, les che-vaux et les hommes sentant l’écurie, comme on dit. Mais au-delà de la fatigue et des ver-tèbres qui protestent, chacun fait l’effort de rester discipliné. Et comme aux Bastions, la métamorphose est tout aussi spectaculaire : arrivés sur la place, les groupes se diluent comme par enchantement, tout se mélange et les babillages enjoués reprennent, avec en prime la satisfaction d’une Escalade de plus réussie à souhait. Devant cet autre témoin de l’Histoire qu’est le traditionnel GMC, ca-mion militaire des années 1940 qui fait of-fice de cuisine roulante pour distribuer thé, vin chaud, pain et fromage à tous les partici-pants du cortège, un geste immensément ap-précié. On se salue individuellement ou col-lectivement, et comme dans une flashmob, tous disparaissent dans la vie quotidienne comme ils en ont émergé quelques jours au-paravant. Et douze mois plus tard, chacun re-conduira sa présence comme si c’était le len-demain d’hier. L’âme de la Compagnie passe aussi par là, la corde au cou ne sera rangée à l’arsenal que pour quelques jours. Michel GASSER

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Luc BUSCARLET

On m’a chargé de la délicate mission de vous parler de Luc Buscarlet, membre éminent de la Société Genevoise de Photographie (SGP), qui est à l’honneur au sein de la Compagnie 1602 cette année. Déli-cate mission car il faudrait beaucoup de place pour lui rendre hommage.

Ce photographe-né est entré à la SGP en 1961 et a donc fêté ses cinquante années de sociétariat en jan-vier 2011. Depuis des dizaines d’années membre de son comité, il s’est distingué par son inlassable ac-tivité, en tant que président de 1970 à 1975 et comme moniteur de son fameux cours de photographie, où il transmet aux élèves, avec art et science, toutes ses connaissances techniques et artistiques qui per-mettent à beaucoup de progresser dans l’art photographique.

Le cours de photographie de la SGP est son œuvre, remise à jour années après années. Luc a toujours suivi l’évolution de la technique des appareils photos, on pourrait presque dire qu’il la précédait, étant assez visionnaire dans pas mal de domaines. C’est pourquoi l’évolution irréductible de la photographie numérique n’a pas été un problème pour lui.

Grâce à Luc, les membres de la SGP ont toujours pu suivre la vie du Cortège de l’Escalade en images, étant bien entendu que tout « genevois » qui se respecte ne peut manquer cet événement et le vivre en direct et par n’importe quel temps.

Il est évident que pour vous, membres de « La 1602 », vous présenter Luc Buscarlet était peut-être su-perflu, mais c’est rendre hommage à un personnage de la photographie qui est membre depuis des lustres de deux des plus importantes sociétés genevoises.

Charles Prevosto, Société Genevoise de Photographie

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QUI ? OU ? Quand?Hôpital Cantonal Universitaire de Genève

Françoise GENTON«Fleurs»

3e étage - Bâtiment des lits

Heures d’ouverture

Derek SLATTERY «Portraits»

Monique et André PAHUD «Lacs glacés « + «Fleurs»

4e étageDermatologie

Richard FORSTER 4e étage

«Paysages des parcs nationaux Dermatologie

de l’ouest américain» Salle d’attente

Groupe médical du Mail

Suzan INAN «En traversant l’Anatolie»

A deux pas de la SGPdu lundi au vendredi de 8 h à 18 h

8, rue Charles-Humbert. 3e étage

Expositions de photos des membres de la SGP

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Société Genevoise de Photographie14

SOCIÉTÉ GENEVOISE DE PHOTOGRAPHIEMaison des associations 15, rue des Savoises, 1205 Genève • CCP 12-3171-9

1. Membresducomité2011

Président Didier Rossel [email protected]

Vice-présidente Patrizia Cini [email protected]

Vice-président Philippe Pédat [email protected]

Trésorier Claude Ponchant [email protected]

Média et communication Fabienne Muller [email protected]

2. Responsablesdecommission

Administration Margarita Schlegel [email protected]

Concours Patrizia Cini [email protected]

Formation Fabienne Muller [email protected]

Média et communication Fabienne Muller [email protected]

Séance du lundi Didier Rossel [email protected]

Technique Patrick Malo [email protected]

Expositions A définir [email protected]

3. Responsableshorscomité

Ateliers Fabienne Muller [email protected]

Bulletin Bernard Reyren [email protected]

Site Internet Fabienne De Bruin [email protected]

Cours de base Richard Forster [email protected]

Cours niveau 2 Fabienne Muller [email protected]

Concours interne Edouard Perréard [email protected]

Concours Photo Suisse Raphaël Page [email protected]

Activités techniques Luc Buscarlet [email protected]

Resp. matériel Raphaël Page [email protected]

Resp. matériel Michel Gasser [email protected]

Secrétaire du comité André de Haller [email protected]

Vérificateur des comptes Béatrice Bauzin [email protected]

Vérificateur des comptes Jean-Jacques Grasset [email protected]

Vérificateur suppléant Diane Pieyre-Ledermann [email protected]