Références.
13GOUROUS DU WEBET DE TWITTER
CEOÀ LIVRES OUVERTS
Références.
LUS ET COMMENTÉS PAR D’ÉMINENTS PROFESSEURS
GESTION, MANAGEMENT, STRATÉGIE...
LIVRESINCONTOURNABLES10
5
BREAK HIVER 2011
Source d’inspiration pour orienter votre carrière
BON DERÉDUCTION P. 12
001_GPV1QU_20111228_RBKCV_00.pdf; Dec 20, 2011 18:40:00
2 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Mes bonnes résolutionspassent aussi par la STIB.La nouvelle année approche à grands pas, et avec elle reviennentles traditionnelles bonnes résolutions !En 2012, pourquoi ne pas relever un nouveau challenge ?
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002_GPV1QU_20111228_RBKCV_00.pdf; Dec 20, 2011 15:12:19
Dix bibles pourne pas travailler idiotBesoin de repères, en ces temps chahutés ? C’est exactement
ce que nous vous proposons, dans ce numéro hors série excep-
tionnel. Nous avons demandé à d’éminents professeurs de nos
grandes universités de sélectionner avec nous, de lire et de com-
menter pour vous dix livres incontournables du moment. Dix
bibles du business et de l’économie, indispensables pour tous
ceux qui veulent mieux comprendre les rouages d’un monde éco-
nomique qui tourne fou, à bien des égards. Bien sûr, la littérature
économique qui compte ne se limite pas à cette liste forcément
subjective, nécessairement arbitraire. Raison pour laquelle nous
en évoquons encore d’autres en ouverture de ce numéro et, sur-
tout, nous avons demandé à nos lecteurs réputés de nous en re-
commander plus encore, pour que chacun puisse y trouver son
compte. Et, cerise sur le gâteau, nous avons également posé la
question à cinq grands patrons d’entreprises. Avec tout ça, vous
devriez avoir de quoi vous forger votre propre opinion. Alors, en
un mot comme en cent : bonne lecture.
Philippe Berkenbaum•Rédacteur en chef
Crises, krachs, bulles ........................................................5
5 CEO à livres ouverts......................................................7
Les gourous d’internet...................................................10
Les 100 règles d’or du managementlu par Bruno Colmant ...........................................................14
Le Casse du sièclelu par Ivan Van de Cloot........................................................20
Internet rend-il bête ?lu par Philippe van den Bosch de Aguilar...............................25
Business model nouvelle générationlu par Olivier Witmeur ..........................................................30
Destruction massive. Géopolitique de la faimlu par Arsène Burny ..............................................................38
L’Open space m’a tuerlu par Luc Wilkin ...................................................................48
Steve Jobslu par Bruno van Pottelsberghe ..............................................54
Nudge. La méthode douce pour inspirerla bonne décision lu par Alain Finet ................................62
Les Secrets de la manipulation efficacelu par Jean-Pierre Aerts .........................................................70
The Balancing Act of Innovationlu par Walter Van Dyck .........................................................78ill
ust
ration
cove
r:s
ebast
iaan
van
donin
ck
3référencesBREAK HIVER 2011.
sommaire
003_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:28:16
4 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Travailler chez Electrabel, c’est aussi continuerà se développer afin d’aider André et Etienneà passer la crise de la cinquantaine.
Qu’il s’agisse d’électricité ou de gaz naturel, plus de 7 000 employés chez Electrabel, Groupe GDF SUEZ, s’engagent tous les jours àfournir partout en Belgique une énergie qui répond aux attentes de ses clients. Car travailler chez Electrabel, c’est bien plus que produirede l’énergie.
En rejoignant nos équipes, vous décidez en effet d’évoluer dans une entreprise internationale dynamique offrant la stabilité, une grandevariété d’emplois, d’intéressantes perspectives de carrière et de nombreuses possibilités de formations. Un moyen idéal pour développervos compétences multidisciplinaires afin de relever plus efficacement les défis du quotidien. Comme, par exemple, aider André et Etienne àpasser la crise de la cinquantaine.
Notre rôle est d’offrir un soutien au business en permettant aux employés de développer les compétences dont ils ont besoin pour faire face auxdéfis d’aujourd’hui mais également à ceux de demain. Cela se fait en offrant une large gamme de formations basées sur le développement descompétences ciblées et/ou des trajets de développement. Nous travaillons également en étroite collaboration avec l’Université de GDF SUEZ.
Learning & Development est un facteur clé dans notre stratégie RH depuis déjà de nombreuses années. Les employés peuvent se développerde manière continue: comme starter avec des trajets de développement adaptés afin d’être rapidement opérationnel dans leur nouveau rôle etfonction, les employés plus expérimentés peuvent également bénéficier d’une offre de formation pour continuer à se développer d’un point de vuepersonnel et / ou dans le cadre d’une nouvelle étape dans leur carrière et leur expertise.Nous utilisons une large variété de méthodes de formation, allant de la formation traditionnelle en classe, le e-learning, la formation « on the job »jusqu’au coaching personnalisé.Dans une société comme la nôtre, où nous devons continuer à maintenir un très haut niveau technique, et où nous sommes en constante évolu-tion pour faire face à de nouvelles structures, processus et outils ... la formation continue n’est pas un concept abstrait mais bien une réalité auquotidien.
Une session pilote de notre nouveau programme «Leadership Development for Senior Managers» - en se concentrant sur la gestion de manager ausein des équipes multiculturelles et multi-localisées.
Intéressé(e) ? Surfez sur pour découvrir toutes nos offres d’emploi, postuler en ligne ou parler avecl’un de vos futurs collègues.
Bureau: GDF SUEZ Tour - BruxellesAvant cela, de nombreuses années d’expérience en communication, relations publiques et service à la clientèle.Plus de 20 ans d’expérience chez ElectrabelUne passion pour «l’apprentissage» et les marathonsUn homme et deux filles (18 et 22ans)
004_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:12:28
La littérature au chevet d’un monde économique déboussolé
Crises, krachs, bullessigne des temps? aux périodes deconfiance absolue et de glorificationde la réussite succèdent nécessairementdes phases de remise en cause dessystèmes et de doute. la littérature éco-nomique et managériale reflète, à samanière, cette tendance avec quelquesouvrages aux titres éloquents.
La littérature managériale mondiale est
remplie d’exemples de réussites. Parmi les
grandes entreprises mondiales, certains
parcours de CEO et de leurs équipes sont
exemplaires. Dans certains cas, les plus
grandes valeurs qui fondent l’humanité se
sont retrouvées dans leurs challenges: cou-
rage, intégrité, dépassement, force morale,
intérêt désintéressé, soin de l’autre, généro-
sité, solidarité, compassion et bien d’autres
encore. L’entreprise moderne intègre sans
distinction tous les éléments de la vie. Il en
est de même pour les échecs, nombreux,
qui restent discrets et disparaissent des unes
des journaux et des écrans de télévisions. La
dure sélection du marché ne retient que les
belles histoires et la littérature managériale
ne modélise que ce qui se vend. Pourtant,
l’analyse récente de l’actualité économique
et financière montre qu’il n’est pas toujours
bon de copier sur ceux qui sortent à 100%
vainqueurs.
Féru de littérature économique, Christian
Chavagneux – rédacteur en chef adjoint
d’Alternatives économiques – publie un livre
qui sera bien utile à l’économiste, à l’his-
torien et au citoyen. Réunissant une docu-
mentation impressionnante, Des tulipes
aux subprimes (éd. La Découverte) dresse
une histoire, qui n’est pas si brève, de quatre
crises financières mémorables: la crise des
tulipes dans la Hollande du XVIIe siècle, celle
consécutive à la banqueroute de Law au dé-
but du XVIIIe siècle en France, la panique de
1907auxÉtats-Uniset lagrandecrisede1929.
Le but de l’auteur est de montrer qu’au-delà
des spécificités de chacune, il y a des carac-
tères communs qui expliquent la répétiti-
vité des scénarios les plus noirs. Les crises du
passé, comme celle des subprimes, mêlent
toujours cupidité des uns, cécité des autres,
complexité des montages. Il faut saisir ce qui
fait système et ce qu’en sont les ingrédients.
De l’arrogance financièreau mal-être socialEn se prenant pour les maîtres du monde, les
financiers ont joué les apprentis sorciers. Nul
ne leur dénie un rôle vital dans l’économie.
Mais leurs dérives, voire leur arrogance, ont
abouti à la crise de 2008, dont les retombées
dépassent le cadre des G20. Car, au-delà du
phénomène déclencheur des subprimes, ils
ont imposé aux entreprises une course folle
à la rentabilité à court terme. Et contribué à
un «mal-être» au travail devenu un phéno-
mène de société dans les pays avancés. Ce
double constat, les auteurs de L’Incroyable
histoire de Wall Street (éd. Albin Michel) et
du Travail, les raisons de la colère (éd. Seuil)
le dressent chacun à leur façon, historique et
ludique pour les premiers, plus fondamental
et analytique pour le second.
En se concentrant sur le «cœur du réacteur»
de la finance mondiale, Jacques Gravereau
et Jacques Trauman nous entraînent dans
deux siècles d’histoire, pleins de réussites
fulgurantes et de trahisons, de percées tech-
nologiques et de revers cuisants. À l’image
de l’Amérique et de sa puissance, encore
incontestée. Le lecteur n’y trouvera pas
d’analyse percutante sur la crise financière.
Mais une mise en scène stimulante de ce qui
a permis, et permet encore aujourd’hui, de
faire de Wall Street un symbole de tous les
rêves et... de tous les cauchemars. Derrière
cette «incroyable» machine à innover et à
déraper que symbolise Wall Street, on finit
5référencesBREAK HIVER 2011.
préface
005_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:28:36
pourtant par oublier les désastres provo-
qués par la montée de la «dictature du court
terme» imposée aux entreprises, tenues de
présenter des bilans trimestriels tenant mal
compte d’investissements à rentabilité lente.
Et de ses conséquences sur le monde du tra-
vail. Jacques Graverau et Jacques Trauman le
soulignent.
Mais dans Travail, les raisons de la colère,
Vincent de Gaulejac va au-delà et nous livre
une radioscopie préoccupante des «ravages
de la guerre économique», attisés par le
court-termisme financier et amplifiés par
la globalisation comme par la révolution
numérique. Son constat est clair: si, en un
siècle, le temps de travail et la pénibilité se
sont «considérablement réduits», si la pro-
tection sociale a progressé dans les pays
avancés, le mal-être des salariés a gagné
toutes les entreprises, privées ou publiques,
les fonctionnaires, tous les échelons de la
hiérarchie.
Émietté, sans avenir stable, sans vision
cohérente, le travail voit sa valeur
réduite à une culture de la produc-
tivité et du résultat, loin de tout
lien «entre mérite individuel et
réussite collective». Et comme
la charge s’est déplacée «du
registre physique au registre
psychique», le désenchan-
tement et la colère gagnent.
Il ne s’agit plus «d’agir pour
un monde meilleur, mais de
réagir pour survivre dans un
monde compétitif». Où l’ac-
tionnaire est prioritaire.
Management:le retour de l’humain
À la faveur de la crise, les entreprises
redécouvrent donc l’importance des
salariés, de leur motivation et de leur impli-
cation au travail. Dans Lost in Management
éd. Seuil), François Dupuy envisage sans ta-
bou les questions du sous-travail, de la mis-
sion impossible des managers de proximité
et déconstruit soigneusement le mythe des
processus comme vecteurs du changement
dans les organisations complexes, privilé-
giant une approche plus souple, voire floue.
En interne, le discours est devenu abstrait,
codifié, idéologique: l’entreprise brandit
ses valeurs, sans se soucier de savoir si ses
comportements en sont à la hauteur. Le
haut management ne sait pas – et souvent
ne veut pas savoir – ce qui se passe vraiment
dans l’entreprise. À l’extérieur, la novlangue
des business schools nourrit l’abstraction
du discours managérial. Ces institutions, à
l’image des grands cabinets anglo-saxons,
expliquent ce qui devrait être, à défaut de
comprendre ce qui est. L’auteur de Lost in
Management en appelle donc de toute ur-
gence à un «retour au réel» et au terrain.
Le mouvement n’est pas cantonné à ces éter-
nels râleurs de Français. En janvier dernier,
le gourou du management, Michael Porter,
avait lancé un pavé dans la mare avec son
concept de «valeur partagée», sous-entendu
partagée aussi avec les salariés et le milieu
environnant, et pas seulement entre action-
naires, dirigeants et clients. Depuis, nombre
de travaux ont creusé ce sillon. De son côté,
l’Indien Vineet Nayar, PDG de la société de
services informatiques HCL, fait un tabac
avec Les Employés d’abord, les clients ensuite
(éd. Diateino). Le livre propose ni plus ni
moins de renverser les règles convention-
nelles du management. Sa thèse: dans une
entreprise qui fait passer «les employés
d’abord», les salariés seront plus proactifs,
et prendront des décisions plus rapides et
souvent plus appropriées qu’un PDG depuis
sa tour d’ivoire. Toutefois, y parvenir néces-
site que le PDG remette tout à plat. Il devra
s’interroger sur le cœur de métier de son en-
treprise, comprendre que la valeur ajoutée
émane des employés qui interagissent avec
les clients, et redéfinir le rôle des managers
en conséquence. Car l’autre impératif est la
transparence. Un thème à explorer en 2012?
Rafal Naczyk•
les fonctionnaires, tous les échelons de la
hiérarchie.
Émietté, sans avenir stable, sans vision
cohérente, le travail voit sa valeur
réduite à une culture de la produc-
tivité et du résultat, loin de tout
lien « entre mérite individuel et
Management : le retour de l’humain
À la faveur de la crise, les entreprises
redécouvrent donc l’importance des
préface
006_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:28:38
Pierre De Muelenaere,CEO et président d’Iris Group
VIP
Introduction to VLSI system, CarverMead et Lynn Conway, éd. Addison-Wesley Longman, 47 €.
«Mon livre technique préféré qui parlait de la conception desmicroprocesseurs et qui m’a fait rêver de devenir le concepteurd’un nouveau type de processeur spécialisé en reconnaissancede document et « l’Intel de l’imagerie». La pure technique peutaussi mener à l’entrepreneuriat. »
Double Digit Growth (How GreatCompany achieve it, no Matter What),Michael Treacy, éd. Penguin, 11 €.
«Ce livre traite à mon avis d’un des sujets les plus importantspour une société, celui de la croissance régulière et sustainable,avec une gestion de risque raisonnable. C’est un livre que j’airecommandé à plusieurs de mes collaborateurs.»
En raison de son backgroundscientifique (études d’ingénieurpuis doctorat), Pierre DeMuelenaere n’a récupéréses lacunes en managementqu’après la fondation d’Iris.Et ce, en lisant un grandnombre de livres sur tousles sujets, «depuis la penséepositive, les innombrables
publications US un peu caricaturales, lesautobiographies de grands capitaines d’entreprises(Bill Gates, Jack Welsh, etc.), les traités d’économie,les revues économiques américaines, etc.» Il nousdévoile quelques-uns de ses livres fétiches…
Moby Dick, Herman Melville,éd. Folio Poche, 9,95 €.
«Quel livre !, qu’il faut compléter par les nombreux romansd’aventures et de science-fiction de Jules Verne, Jack London,Fenimore Cooper, Isaac Asimov.»
Éric Domb, CEO de Pairi Daiza
L’homme qui plantait des arbres,Jean Giono, éd. Folio Cadet, 6,30 €.«Ce livre dresse le portrait d’un être humble qui afait un rêve merveilleux : celui de reboiser la HauteProvence. Un rêve fou, gigantesque, qu’il ne pouvaitaccomplir que sur toute une vie et à l’insu de tous. Uneincitation à entreprendre sa vie. Prétendre, cependant,que c’est ce livre qui m’a donné l’envie d’entreprendreserait une imposture. Je n’ai d’ailleurs aucune ambition
de me comparer au héros de Giono,car je suis devenu entrepreneurpresque malgré moi : un vieuxdomaine, visité par hasard il y adix-neuf ans, s’est emparé de moi.Depuis, je consacre toutes mes forcesà lui redonner vie, à l’embellir et àdonner au plus grand nombre l’enviede le pérenniser.»
5 CEO à livres ouverts
photo
sLe
soir
7référencesBREAK HIVER 2011.
007_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:28:57
Jean-Louis Migeot, CEO Free Field Technologies
«En matière demanagementet d’analyseéconomique, onse tourne souventvers les publicationsanglo-saxonnes ouvers celles de nosvoisins français. Il
y a pourtant aussi des publicationsbelges de grande qualité. Voicitrois lectures récentes qui ne visentpas spécifiquement le domaine del’entreprise, mais dont les conclusionsy sont pourtant directementapplicables.»
Des temps provisoires, une annéeimprécise. Recueil des chroniques 2010-2011, Bruno Colmant,éd. Anthémis, 2011, 29 €.
«Bruno Colmant est un des analystes les plus lucides de notresituation économique actuelle. Son précédent livre de débatavec Étienne de Callataÿ sur l’avenir de la fiscalité belge étaitd’un grand intérêt et faisait preuve de beaucoup de pédagogieet de clairvoyance. Son dernier recueil de chroniques estbourré d’informations, d’analyses, d’anecdotes et de référenceshistoriques. Aucun de ces textes n’a perdu de son actualité et desa pertinence et chaque page se déguste avec plaisir, au jour lejour.»
Redéfinir la prospérité,Isabelle Cassiers,éd. de l’Aube, 2011, 25 €.
«Cet ouvrage collectif publié sous la direction d’IsabelleCassiers apporte au débat économique une nécessaire dosed’humanisme. Mettre en débat la notion même de prospérité etla disjoindre de celle de croissance me paraît particulièrementopportun en ces temps de crise. C’est un livre qui n’apportecertes pas de solutions, mais qui nourrit la réflexion sur unequestion cruciale : le bonheur se confond-il avec l’accumulationde richesse? Transposé au monde de l’entreprise, ce livre inviteimplicitement à réfléchir à la finalité de l’activité économique :profit, croissance, emploi, valorisation personnelle des dirigeantset des équipes, valeur apportée aux clients, etc. L’un, l’autre, tousà la fois et avec quelles pondérations?»
Haro sur la compétition,Hugues Bersini, éd. Pressesuniversitaires de France, 2010, 28 €.
«En s’appuyant sur ses recherches dans le domaine del’intelligence artificielle (voir une démonstration spectaculaire surhttp://code.ulb.ac.be/iridia.home.php), Hugues Bersini montrel’intérêt et l’ubiquité des stratégies coopératives en biologie, enéconomie et en psychologie. Par contraste, il démontre les effetspervers des stratégies essentiellement basées sur la compétition.Ce livre, résolument engagé, est en résonance avec d’autreslivres plus anciens, mais dont la lecture est toujours hautementrecommandée comme La Gêne égoïste de Richard Dawkins ouGénétique du péché originel de Christian de Duve.»
VIP
008_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:29:08
Jean Martin,CEO de BSB
La Passion del’excellence,
Thomas Peters et Nancy Austin,InterÉditions, 32 €.
«C’est le livre d’inspiration de mes débuts, fruit d’une enquêtedes auteurs auprès de dizaines d’entreprises américaines eteuropéennes, dont les principes m’inspirent encore aujourd’hui.J’essaie en particulier de maintenir autant que possible uneculture informelle au sein de l’entreprise qui seule permet d’enpercevoir réellement le pouls, l’ambiance réelle parmi lescollaborateurs. L’exercice est aisé quand on démarre, maisbeaucoup plus ardu par la suite : BSB emploie aujourd’huiquelque 450 collaborateurs, dont la moitié n’étaient pas là il y aun an…»
Francis Massin,CEO de Nanocyl
La victoire de la Chine: l’Occident piégé parla mondialisation, Jean Mandelbaum etDaniel Haber, éd. Descartes & Cie, 15 €.
«Ce livre est une mise en garde que les auteurs nous adressent,à nous Occidentaux qui nous faisons de plus en plus rapidementdépasser par la Chine. Il faut cesser de croire, en particulier, que laChine se contente de fabriquer des produits à bas coûts: les jeunesChinois ont très vite acquis, parfois par le biais de leurs études enOccident, le goût d’entreprendre et de développer des activités àhaute valeur ajoutée. Il serait suicidaire de notre part d’ignorer lessignaux qui nous sont envoyés…
Blue Ocean Strategy,W. Chan Kim et Renée Mauborgne,
éd. Harvard Business School, 21,95 €.
«Un best-seller qui offre une réflexion stratégique particulièrementintéressante sur la manière de se différencier en s’écartant desmodes de pensée plus traditionnels. Pour Nanocyl, qui figureparmi les précurseurs à l’échelle mondiale dans la fabrication etla commercialisation des nanotubes de carbone, pareille réflexionest véritablement stratégique, car c’est par le biais de l’analyse desbesoins critiques de nos clients que nous pourrons les aider à sedifférencier… en adoptant notre technologie.»
Le Mur des Belges, Anne-Marie Basic,éd. Élyge, 16 €.
«Un roman d’anticipation sur l’avenir de la Belgique en 2023.La Belgique s’est en quelque sorte suicidée et ses habitants sontvictimes du mur qui s’est dressé entre eux. En principe, cela devraitêtre de la politique-fiction…» Benoît July•
9référencesBREAK HIVER 2011.
009_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:29:28
Les gourous d’internetQuelquesclicssuffisentpourconsulter lesplus fameux gourous du management.nous en avons sélectionné certainsparmi les plus courus, qui s’exprimentà titre indépendant au travers de leursblogs et comptes twitter. et sont suivispar des millions d’internautes.
marketing &communication
Seth’s blogSeth Godin est l’ancien vice-président di-
rect marketing de Yahoo!, auteur de sept
best-sellers et conférencier très demandé
aux quatre coins du monde. Publié en
1999, son premier livre, Permission Mar-
keting, développait une vision fonda-
mentalement différente des méthodes
marketing intrusives alors en vogue. Dé-
crit par Business Week comme « l’entrepre-
neur modèle de l’âge de l’information »,
son blog est l’un des plus populaires du
monde dans le domaine du business.
sethgodin.typepad.com
Twitter: @ThisIsSethsBlog
MashableAvec 40 à 50 millions de pages vues par
mois, ce blog consacré aux médias sociaux
et à l’internet est l’un des sites d’infos les
plus rentables au monde. Son fondateur,
Pete Cashmore, est régulièrement cité par
le New York Times et le Washington Post. Et
son compte Twitter suivi par 2,5 millions
de personnes.
mashable.com
Twitter: @mashable
Brian SolisCe nouveau gourou américain des rela-
tions publiques et des médias s’est fait
notamment connaître pas ses livres Get
putting the public back in public relations
et The end of business as usual. Brian
Solis travaille pour le cabinet de conseil
Altimeter Group et a inspiré une foule de
sociétés du Fortune 500. Son blog s’ap-
puie sur de nombreuses photos et vi-
déos et Solis a d’ailleurs lancé sa propre
chaîne télé via YouTube, où il développe
sa vision et interviewe d’autres gourous.
briansolis.com
Twitter : @briansolis
stratégie &management
Guy KawasakiCe spécialiste américain du capital-risque
dans la Silicon Valley fut l’un des premiers
employés d’Apple, où il était responsable
marketing du Macintosh en 1984. Il écrit
sur l’entrepreneuriat, la carrière et la stra-
tégie. Son blog est rempli de conseils pra-
tiques, utiles aux entrepreneurs et mana-
gers qui s’intéressent aux technologies,
aux affaires et aux plans de carrière. Guy
Kawasaki est suivi par un demi-million
de personnes sur Twitter. Le magazine
Strategist News l’a placé en deuxième posi-
tion de son Best Business Blogs 2011, der-
rière… Seth Godin.
blog.guykawasaki.com
Twitter: @GuyKawasaki
Small Business TrendsIncontournable pour les indépendant ou
les patrons de PME, ce blog est animé par
Anita Campbell, qui est à la fois avocate
et entrepreneuse. Le site diffuse un large
éventail d’informations utiles pour les pe-
tites entreprises, allant des tendances aux
conseils sur l’élaboration d’un plan mar-
keting, en passant par les erreurs typiques
des débutants.
smallbiztrends.com
Twitter: @smallbiztrends
ressourceshumaines
Zen habitsCréé par l’auteur, coureur et végétarien,
Leo Babauta, ce blog populaire est consa-
cré à la gestion du temps et l’efficacité
professionnelle. Il aide tous ceux qui ne
résistent plus à l’indigestion d’e-mails et
d’information électronique à optimiser
blogs & tweets
010_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:29:38
leur équilibre vie privée-vie profession-
nelle et vise à leur faciliter la vie. Babauta
se décrit d’ailleurs comme « le blogueur de
la simplicité ».
zenhabits.net
Twitter: @zen_habits
Penelope TrunkPenelope Trunk a fondé trois sociétés et
est devenue une source d’infos popu-
laire pour tout ce qui concerne la gestion
de carrière et le personal management.
Elle affirme avoir été citée par plus de
deux cents publications dans le monde.
Considérée comme inspirée, elle est aussi
controversée pour certains tweets politi-
quement incorrects, à propos notamment
d’une prétendue fausse couche.
blog.penelopetrunk.com
Twitter: @penelopetrunk
HR BartenderLa spécialiste RH Sharlyn Lauby se décrit
comme le barman de votre bar favori :
vous lui parlez en confiance et il est tou-
jours de bon conseil. Son expertise s’ex-
prime sur des sujets comme l’utilisation
des médias sociaux dans les RH, la moti-
vation et la mesure des processus RH.
hrbartender.com
Twitter: @hrbartender
technologieTechcrunchC’est l’un des plus célèbres blogs sur les
tendances en matière de technologie,
d’internet et de starts-ups IT. Selon le
moteur de recherches de blogs Techno-
rati, c’est l’un des blogs les plus populaires
du monde. Rien que son fil RSS compte
5 millions d’abonnés. Très convoité par les
géants des médias, Techcrunch a été ra-
cheté à son fondateur Michael Arrington
par le géant de l’internet AOL, qui appar-
tient au groupe Time Warner.
techcrunch.com
Twitter: @TechCrunch
Boing BoingC’est aussi l’un des blogs les plus po-
pulaires, mais il existait déjà en version
papier avant l’explosion du Net. Il parle
de technologie, de sciences, de jeux, de
gadgets et de culture web, se distingue
par sa polyvalence et se définit comme
« l’annuaire des choses merveilleuses ».
Le blog s’intéresse aussi à l’économie, à
la politique et aux sports et sort régulière-
ment des scoops. Abondamment illustré
de photos et vidéos.
boingboing.net
Twitter: @BoingBoing
économie& finance
The Big PictureThe Big Picture est le blog de Barry Ritholtz,
un auteur qui combine de bonnes analyses,
des opinions fondées et un style d’écri-
ture narrative. Il a été désigné comme l’un
des bloggers financiers les plus influents
du monde par Time Magazine. Il s’est
notamment distingué pendant la crise par
de fréquentes apparitions télévisées pour
critiquer durement l’injection massive d’ar-
gent public dans le secteur bancaire sans
aucune contrepartie. Il est suivi par 15 mil-
lions de personnes sur Twitter.
ritholtz.com/blog
Twitter: @ritholtz
Business InsiderBusiness Insider se situe à cheval entre
un site d’infos et un blog – ou plutôt, une
combinaison de blogs. Ainsi la section
Clusterstock a-t-elle été nominée parmi
les 25 meilleurs blogs financiers par Time
tandis que la rubrique Silicon Valley Insi-
der est le « Blog favori » de PC Magazine.
Son ton libre et ses commentaires iro-
niques le situent plus dans la catégorie des
blogs, même s’il compte sur une rédaction
de 40 contributeurs.
businessinsider.com
Twitter: @businessinsider
Calculated RisksCélèbre pour avoir été l’un des premiers
à prédire l’éclatement de la bulle immo-
bilière américaine, Calculated Risks est
un blog économique et financier créé
voici cinq ans par l’ancien manager tech-
nologique Bill McBride. De quoi lui as-
surer un certain respect dans les médias
et parmi les décideurs. Il peut se targuer
aujourd’hui d’un minimum de 80 000 vi-
siteurs par jour.
calculatedriskblog.com
Twitter: @calculatedrisk
William Visterin•
11référencesBREAK HIVER 2011.
011_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:29:59
12 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
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012_GPV2QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:16:20
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ce livre peut faire l’effetd’un microélectrochocPour bruno colmant, Les 100 règlesd’or aideront les managers à interro-ger leurs pratiques, même si le mana-gement ne s’apprend pas que dansles bouquins. l’économiste divulgueaussi ses conseils à lui. ils se traduisenten deux mots: courage et humilité.
Bruno Colmant, vous avez lu Les100 règles d’or du management.Vos impressions?«J’ai bien aimé. Le livre est pas mal fait,
bien rédigé. C’est oxygénant, j’y ai appris
des choses. Je placerais cet ouvrage dans
la catégorie des self help, que l’on retrouve
notamment aux États-Unis. Ce sont des pe-
tits manuels qui ont pour but de dévelop-
per ses capacités personnelles dans toutes
sortes de domaines. Je ne suis pas surpris
par le succès du livre: dans notre monde
compliqué, on a besoin de rangement.»
Que vous inspirent les règlesproposées?«Globalement, on y retrouve beaucoup de
bon sens. Il y a plusieurs conseils généraux
qui dépassent d’ailleurs le domaine du ma-
nagement. Une faiblesse peut-être: ce livre
semble prétendre que le succès est à la base
de tout. On peut aussi vivre de ses échecs.
Les grands managers n’ont pas une carrière
linéaire: ce sont des gens qui rebondissent.
Et il n’est d’ailleurs pas possible d’être en
succès permanent. Je pointerais aussi le
danger de croire qu’il suffirait d’apprendre
des règles pour adopter un comportement
optimal…» Lire cet ouvrage ne suffira donc
pas pour devenir un grand manager…
« Je crois qu’il y a une part d’inné. Il y a
des types qui ont un magnétisme hors du
commun, qui ont cette capacité d’ « éner-
giser » les autres. Ils ont de l’intelligence,
de la résilience. Mais c’est surtout leur
paix intérieure qui est impressionnante.
richard templar, Les 100 règles d’or du management, lu par Bruno Colmant
Le Lecteuringénieur commercial de formation,Bruno colmant est docteur en économieappliquée. sa carrière le voit occuperdes postes à hautes responsabilitéschez inG et Ageas. Durant un an, iloccupera aussi le poste de chef decabinet du ministre des finances, Didierreynders, avant de s’en aller diriger laBourse de Bruxelles. il est aujourd’huiassocié dans le cabinet de consultanceroland Berger. Bruno colmant enseignepar ailleurs dans plusieurs universités,dont l’UcL et la Vlerick Managementschool. il est l’auteur de nombreusespublications dans les domaines del’économie et de la finance. Membrede l’Académie royale de Belgique, ilintervient très régulièrement dans lesmédias.
maNagemeNt
014_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:30:20
Bruno Colmant: «Les grands managers n’ont pas une carrière linéaire : ce sont des gens qui rebondissent.»
soFieva
nHooF
15référencesBREAK HIVER 2011.
015_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:30:33
le liVrePour bruno colmant, Les 100 règles d’oraideront les managers à interroger leurspratiques, même si le management nes’apprend pas que dans les bouquins.l’économiste divulgue aussi ses conseils à lui. ilsse traduisent en deux mots: courage et humilité.
dans ce livre, pas de grandes révélations.Mais des réflexes logiques, des conseils utiles.À la lecture, les règles vous paraîtront souventévidentes. À la réflexion, vous vous apercevrezpourtant que vous ne les appliquez pas toujours.divisé en deux parties (Encadrez votre équipeet Gérez-vous vous-même), l’ouvrage brassetous les domaines du management, avec unaccent tout particulier sur la gestion des relationshumaines. «travaillez dur» mais «amusez-vous», «ne revenez pas sur vos positions»mais «sachez quand laisser tomber»… lesparadoxes ne sont jamais loin: le tout est unequestion d’équilibre. très pratique, très concret,le livre se consulte plutôt que ne se lit. commeautant d’utiles piqûres de rappel dans unquotidien surchargé.
Les 100 règles d’or du management, richardtemplar, éd. Marabout Poche, 2007, 5,90 €.
l’auteuril est auteur mais aussi homme de terrain.Pendant trente ans, ce britannique a travaillédans toutes sortes d’entreprises, à toutes sortesde postes. son succès professionnel, il a décidéde le partager avec ses lecteurs. richardtemplar est l’auteur de plusieurs livres. desouvrages très pratiques qui vous aideront àgérer votre argent (The Rules of money), éduquervos enfants (The Rules of parenting) et, last butnot least, être plus heureux (The Rules of life). il aégalement écrit Les 110 règles d’or du travail.
Les grands managers ne sont pas des
gens frustrés, ce sont des gens qui sont
placides, libérés, en paix avec eux-
mêmes. Ce qui n’empêche pas la nervo-
sité du stress. L’une des règles contenues
dans l’ouvrage est : « Ne vous faites pas de
souci ». À mon sens, ce n’est pas tout à fait
vrai. Le boulot, on peut y penser du matin
au soir. Je dirigeais la Bourse de Bruxelles
quand a éclaté le début de la crise finan-
cière. Je peux vous dire que cela m’habi-
tait tout le temps… »
Quels sont les conseils que vousdonneriez à ceux qui veulent
faire carrière dans le domaine dumanagement?«D’abord, l’humilité. C’est la base de
tout: nous sommes tous en déficit d’ap-
prentissage. Quatre années d’études ne
suffisent d’ailleurs pas pour travailler
quarante ans. Il faut se recycler, revenir à
l’université, viser l’éducation permanente.
Et se remettre à risquer, tout le temps. Deu-
xième mot d’ordre: le courage. Dans tout
groupe humain, il y a des règles de domina-
tion. Il faut appeler à la différence humaine.
Il faut développer le courage de l’innovation,
ne jamais mettre genou à terre, ne jamais
se soumettre à des formulations imposées.
Quatre règLes passées au crible
1.FAITES PREUVED’ExCELLENCE QUANDVOUS RECRUTEz VOSCOLLABORATEURS
«c’est tellement vrai! on peutêtre un bon manager danscertaines circonstances et pasdans d’autres. certains craignentparfois d’être dépassés parleurs collaborateurs. or, c’estle but : ils doivent se rendre
dispensables pour éviter de serendre vaniteux. le managementest une succession de projetsqui s’enrichissent les uns desautres. À rester trop longuementdans une même fonction, onrisque d’ailleurs de devenir unecopie conforme de soi-même. ungrand manager doit dès lors êtrecapable d’engager des gens plusbrillants que lui.»
maNagemeNt
016_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:30:52
2. GÉREzVOTRE SANTÉ
«c’est très important : la santéest le seul capital que l’on a plusou moins sous contrôle. Je suispersonnellement surpris de voir lescapacités d’un homme comme didierreynders (dont il fut chef de cabinet,ndlr), cette aptitude à garder soncorps en forme. Moi, je marchebeaucoup en forêt, c’est là que jetrouve mon inspiration.»
3. ADOPTEz UN STyLEDE MANAGEMENTMINIMALISTE
«Ça, c’est quelque chose que j’aiappris en lisant l’ouvrage. adopter uncomportement dépouillé est sans doutepréférable au fait d’être oppressant.Ça m’a fait réfléchir…»
4. SOyEz TOUJOURS DROITET DITES LA VÉRITÉ
«Être toujours droit? certainement!Par contre, il n’est pas toujoursnécessaire de dire la vérité. celavoudrait dire qu’on est toujourscapable de distinguer les faits de sapropre perception, ce qui n’est pasvrai.»
Trop souvent, on rencontre un biais cognitif,
c’est-à-dire une tendance à devenir confor-
miste. Les gens se conforment aux us et cou-
tumes de l’entreprise plutôt que d’imaginer
comment ils pourraient la porter plus loin.
À son tour, l’entreprise elle-même devient
conforme aux autres et peut devenir un lieu
mortifère en termes de création d’idées nou-
velles. L’entreprise devrait être un lieu extra-
verti, capable de se repenser tous les jours.»
Vous observez cela en Belgique…«Nous vivons dans un pays très conformiste.
Aux États-Unis, il n’y a jamais de crise, on est
beaucoup plus dans un état de combat. Cela
dit, dans nos universités, je vois des jeunes
plus versatiles, plus flexibles, qui voyagent,
parlent d’autres langues, qui ont une ouver-
ture d’esprit extraordinaire. Quand on est
jeune, on ne doit pas chercher la sécurité. Il
faut voyager et absorber comme un buvard.»
Vous allez conseiller l’ouvrage àdes proches?«Je vais le passer à mes collaborateurs. Je
pense qu’il s’adresse surtout à des gens ma-
tures, âgés de 40 à 50 ans. C’est un livre de
prise de conscience, qui met en réflexion et
peut faire l’effet d’un microélectrochoc.»
Vincent Delcorps•
Les Livres conseiLLés
Tout ce que vous n’apprendrezjamais à Harvard, Mark Mccormack: «Je m’en souviendraitoujours. ce livre insiste sur larelation personnelle, la politesse,l’authenticité entre individus. unexemple: c’est important de prendredes nouvelles de ses employés.»
Good to great, Jim collins:«l’auteur analyse les caractéristiquescommunes des entreprises quiréussissent. l’une d’elles: l’humilitédu patron. c’est une lecture qui m’ainfluencé.»
17référencesBREAK HIVER 2011.
017_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:31:02
18 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Métiers techniques et ingénierie
A partir du 1er janvier 2012, une toute nouvelle organisationbien moins complexe sera mise en place pour de meilleuresperformances à tous les niveaux.Mais cette transformation a débuté en mars 2009, avec ledéménagement du siège social vers lesmagnifiques locaux dela rue Royale,marquant l’avènement d’une culture d’entrepriserajeunie et de méthodes de travail modernes.
Divers espaces de travail – cocoons, benches ou lounges – etde détente, comme les coffee corners, permettent désormaisà tous les employés de travailler en toute flexibilité dans uneatmosphère conviviale et dynamique.
Les Ressources Humaines ont elles aussi subi un véritablelifting: diminution de la hiérarchisation et mise en place d’unmanagement participatif et transparent ont permis de créerun authentique esprit d’équipe. Et cettemodernisation a portéses fruits, puisque l’équipe RH de la STIB a été couronnée‘ ’.
A la pointe de l’innovation, la STIB surfe sur la vague des toutesdernières technologies. Le développement durable et l’écologieconstituent également des défis cruciaux pour l’entreprise, quiagit concrètement pour réduire son empreinte écologique.Ainsi, 3 de ses sites de travail et ses 69 stations de métro ontdéjà reçu le label .
En dix ans, le nombre de voyageurs a augmenté de 80 % etdevrait atteindre quelque 320 millions à la fin 2011.Le chiffre d’affaires a augmenté de 221%et les investissementssont passés de 50 millions d’euros en 2000 à 480 millionsd’euros pour 2012.Les revenus propres de la STIB sont passés de 34 % il y a dixans à plus de 55% aujourd’hui. La flotte s’est vue dotée de 253nouveaux bus, 220 trams et 21 métros Boa.Enfin, de 5800 employés en 2000, la STIB est passée à 6900collaborateurs en 2011.
Envie de prendre part aux projets de la STIB ?
018_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:17:14
19VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Mes bonnes résolutionspassent aussi par la STIB.La nouvelle année approche à grands pas, et avec elle reviennentles traditionnelles bonnes résolutions !En 2012, pourquoi ne pas relever un nouveau challenge ?
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Nous recherchons des collaborateurs de talent qui souhaitents’investir dans une entreprise dynamique et innovante, participerà nos projets de développement et contribuer à l’améliorationconstante de la qualité de nos services.
Grâce à une offre de plus de 300 métiers, nous recrutons nonseulement des FONCTIONS TECHNIQUES et d’ingénierie depointe, tels que des INGÉNIEURS CIVILS et INDUSTRIELS, maiségalement desMANAGERS DE QUALITÉ ou encore des fonctionsde SUPPORT EN MANAGEMENT, des DISPATCHEURS, desAGENTS DE SÉCURITÉ, des CONDUCTEURS et des CHAUFFEURS.
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019_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:17:27
Ivan Van de Cloot : «Un tel cycle de crédit, dans lequel l’emprunt sert avanttout à combler le gouffre d’un endettement contracté antérieurement, pour continuer
ensuite à acquitter les intérêts de sa dette, est vieux comme le monde.»
Michael Lewis, Le Casse du siècle, lu par Ivan Van de Cloot
la littérature consacrée au manage-ment n’est sans doute pas toujours trèscaptivante. Pourtant, Le Casse du sièclede Michael lewis est d’une tout autretrempe. outre les ingrédients d’un bonpolar, ivan van de cloot, économisteen chef à l’institut itinera, lui reconnaîtsuffisamment de qualités pour figurersans rougir sous l’arbre de noël.
«Un livre incontournable sur lesrouages de la crise financière de2008», écrivait le WashingtonPost à la sortie du livre. Vous êtesd’accord?«Oui et non. Expliquer la crise comme
un phénomène particulier, ça me semble
un peu court. C’est pourtant ce que fait
l’auteur, mais avec brio. Le Casse du siècle
(The Big Short) n’a rien d’un ouvrage
de référence scientifique, mais Michael
Lewis parvient tout de même à mettre un
concept relativement obscur à la portée
du grand public. J’ai la fâcheuse habitude
de laisser traîner une bonne dizaine de
livres entamés, mais celui-ci est tellement
passionnant que je l’ai dévoré d’une seule
traite, comme un excellent thriller ! Ce qui
me plaît moins, c’est qu’il tend à faire croire
que la crise financière est entièrement due
à la façon originale et quelque peu témé-
raire dont les Américains ont fait évoluer
le crédit-logement depuis des années. La
vérité est plus complexe. Les banques eu-
ropéennes en sont tout aussi responsables,
si pas plus. Nos banques ne se comportent
plus comme des banques, mais comme
des fonds spéculatifs. En refusant toujours
de s’en convaincre et en poursuivant sur
cette mauvaise pente, on boira de nou-
veau la tasse avant dix ans! Les banques
ne doivent en aucun cas être considérées
comme des fonds spéculatifs : on l’avait
déjà constaté il y a quelques années avec
Fortis, et le cas de Dexia est similaire.»
Un thrillerdont les banquiers sont les méchants
fiNaNce
020_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:31:13
LE LECTEURIvan Van de Cloot a étudié l’économie àl’Université d’Anvers et a été durant deuxans assistant de recherche dans le domainedes finances publiques. Il est ensuite devenuéconomiste au service d’étude de BBL/INGBelgique. Il se spécialise dans les secteurs de lapension, la libéralisation du trafic ferroviaire,les aspects économiques de l’immigration,l’entrepreneuriat et les soins de santé. Quelquesannées plus tard, il change de direction pourle Thinktank Intinera Institut, où il suit l’actualitéfinancière et économique en tant qu’économisteen chef. Il écrit également régulièrement dans lescolonnes du Tijd ou du Morgen.
SOFIEVA
NHOOF
21RÉFÉRENCESBREAK HIVER 2011.
021_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:31:26
le liVreLe Casse dusiècle (The BigShort) fouilleles causes de lacrise financièrede 2008. il a étédistribué cetteannée sous le même titre aux Pays-baspar Gennep aux éditions van stockum.vanstockuM.nl/searcH
l’auteurMichael lewis a étudié à l’universitéde Princeton et à la london school ofeconomics. après avoir un peu travaillédans le secteur financier, il publie sonpremier livre en 1989, Liar’s poker.il a ensuite entrepris une carrière dejournaliste financier où il a, entre autres,écrit pour le New York Times, Bloomberget Vanity Fair.
Donc, certains n’ont de touteévidence pas encore lu le livre?«Ma foi, on commence tout doucement
à pouvoir le dire tout haut. Il y a un an
à peine, on était vite banni des cercles
financiers en proférant des idées pareilles.
Pire: encore plus tôt, dans le cadre de la
commission d’enquête sur Fortis, j’avais
déjà prévenu qu’il fallait intervenir d’ur-
gence à propos de Dexia, parce que les
signes de l’actuelle débâcle étaient déjà bien
perceptibles. Les faits ont fini par me don-
ner raison mais, à l’époque, il m’était im-
possible d’en parler ouvertement. Même s’il
était écrit noir sur blanc dans un rapport que
Dexia avait investi l’équivalent de 700% de
ses fonds propres dans des produits structu-
rés – principalement via sa succursale amé-
ricaine FSA. En clair, pour chaque euro af-
fecté à ses fonds propres, Dexia en avait sept
placés dans des produits structurés. Pour les
non-initiés: si les produits en question enre-
gistrent une dévaluation de 14%, la banque
est en faillite. Grâce à une gestion de crédit
bien probante, le risque qu’une telle déva-
luation se produise effectivement peut être
précisément évalué en amont et le fait n’est
donc pas en soi gravissime. Hélas, concer-
nant FSA, ce risque de crédit n’a pas encore
été déterminé à ce jour.»
L’auteur présente la crisehypothécaire américaine commela cause principale du séisme quia ébranlé Wall Street en 2008. Laréalité n’est-elle pas plus nuancée?« Elle a clairement servi de déclencheur,
mais tout le système était devenu si
fragile que l’un ou l’autre petit couac au-
rait tout aussi bien suffi à mettre le feu
aux poudres. Des banques dotées d’un
capital propre insuffisant et qui n’ont pas
non plus assez d’épargne pour équili-
brer leurs finances, c’est la recette idéale
pour se précipiter sur une crise bancaire
comme celle que nous traversons main-
tenant. Crise hypothécaire, agences de
cotation et tout ce qu’on voudra : des tas
de facteurs ont certainement joué leur
rôle, sans qu’aucun ne puisse réellement
être jugé comme décisif. Nos banques
étaient trop faiblement financées et
elles jouaient manifestement à la rou-
lette russe depuis des années. Comme
on le voit dans ce livre, le même méca-
nisme prévalait aussi aux États-Unis : un
bon banquier sait mesurer l’exposition
au risque des crédits qu’il consent et il
ne manquera jamais de le faire avant de
contracter le moindre prêt. Lewis dresse
d’une façon saisissante le portrait de trois
investisseurs qui ont compris, bien avant
tout le monde, que la vente massive et
agressive de plans hypothécaires à des
personnes qui n’en avaient clairement
pas les moyens causerait inévitablement
à terme une gigantesque catastrophe fi-
nancière. »
La lecture de cet ouvrage vousfournit-elle un nouvel éclairage?« Pour moi, il confirme surtout ce que je
savais déjà. Le grand mérite de l’auteur
est d’avoir mis des noms et des visages
sur les principaux protagonistes, sans se
contenter de donner un simple aperçu
fiNaNce
022_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:31:44
des structures qui furent à l’origine du dé-
rapage. Dans ce sens, il va beaucoup plus
loin qu’un autre livre, Too big to fail : dé-
bâcle àWall Street, sensiblement plus ardu
et donc moins accessible pour le grand
public. Le Casse du siècle est un vrai ro-
man policier. Les amateurs d’Agatha
Christie le dévoreront avec plaisir, même
s’il ne s’y trouve aucun cadavre ! Les prin-
cipaux personnages n’ont rien à voir avec
le petit commerçant du coin : ce sont tous
de jeunes loups excessivement entrepre-
nants, qui ont débuté dans leur cave et
réalisent soudain qu’ils sont capables de
paralyser tout le système financier. Et ne
se gênent pas pour passer à l’acte ! »
Le livre relate des événementsqui ont eu lieu il y a plusieursannées. y a-t-il encore desleçons à en tirer ?« La référence absolue des années 30
est La Crise économique de 1929 (The
Great Crash), l’ouvrage journalistique de
J. K. Galbraith sur la grande dépression
de l’époque. Et aujourd’hui encore, tout
économiste qui se respecte se doit d’en
posséder un exemplaire – en édition ori-
ginale, de préférence ! Selon moi, Le Casse
mériterait un destin comparable, même
s’il est forcément plus difficile de se dis-
tinguer parmi la masse de livres que l’on
publie de nos jours. Mais la psychologie
qui sous-tend tout un système incroya-
blement perfide y est dépeinte à mer-
veille, ainsi que tous les ressorts d’une
débâcle aussi retentissante. Lewis ne s’ar-
rête d’ailleurs pas à la crise immobilière,
il montre aussi comment on s’est mis à
maquiller des formes de crédit éminem-
ment toxiques dans un but purement
spéculatif. Ce phénomène ne semble
donc rien avoir perdu de son ampleur.
Un tel cycle de crédit, dans lequel l’em-
prunt sert avant tout à combler le gouffre
d’un endettement contracté antérieure-
ment, pour continuer ensuite à acquitter
les intérêts de sa dette, est vieux comme
le monde. On se retrouve finalement
comme un colosse au pied d’argile, prêt à
s’écrouler au moindre coup de vent. »
Morale de l’histoire?«Tirons sans plus tarder les conclusions qui
s’imposent et extirpons le mal à la racine!
Cela impliquerait, par exemple, de séparer
une fois pour toutes les banques d’épargne
de celles d’investissement. On pourrait dès
lors laisser ces dernières prendre tous les
risques qu’elles jugeront utiles, à condition
qu’elles soient prêtes à couvrir elles-mêmes
leurs pertes éventuelles sans s’en remettre
systématiquement au contribuable. Mais je
ne me fais guère d’illusions: la moindre sug-
gestion dans ce sens suffirait à m’attirer les
foudres de la haute finance. Quant aux in-
dividus qui ont siégé à la tête de nos institu-
tions bancaires toutes ces dernières années,
mais se préoccupaient surtout de marketing
et ne savaient que très peu en quoi consiste
réellement le métier de banquier, de telles
personnes ne devraient jamais se retrouver
aux commandes d’aucune entreprise! Si ce
livre contribue à nous faire comprendre que
ça ne devrait plus jamais être admis, alors
c’est mission accomplie.» Filip Michiels•
23référencesBREAK HIVER 2011.
023_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:31:55
24 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
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024_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:19:58
nicholas carr, Internet rend-il bête?, lu par Philippe van den Bosch de Aguilar
Internetne fournit pas le cadreles problèmes du web? les contenussont fragmentés, l’attention est disper-sée. Philippe van den bosch de aguilarpointe les dangers d’une connaissancequi se limiterait à la toile. Mais sanscondamner ce formidable outil.
Quels sont les points forts de cetouvrage?« D’un point de vue historique, ce livre
est remarquable. L’auteur a fait un im-
pressionnant travail de dépouillement.
Il dresse l’évolution des supports de l’in-
formation et raconte la manière dont le
cerveau s’adapte. L’ouvrage aurait pu
s’intituler : De la tablette cunéiforme à la
tablette numérique. »
Les faiblesses du livre?«La principale: l’auteur ne répond pas à la
question de son titre très accrocheur. De ce
point de vue, je reste sur ma faim. Nicholas
Carr parle d’ailleurs peu du cerveau.»
Il insiste tout de même sur sagrande plasticité. C’est prouvé, ça?« Oui. Le cerveau est malléable de ma-
nière indéfinie : on ne connaît pas ses
limites. Et jusqu’à la fin de sa vie : même
les personnes âgées peuvent encore ap-
prendre des choses. »
À ce propos, on assiste aujourd’huià l’émergence des premièresgénérations de gens qui sont néesavec le web. Vous y voyez desdangers pour le cerveau?«On en verra en tout cas des consé-
quences. Par nature, l’homme fait des
choses pour se faire plaisir. Il se crée des
circuits neuronaux à la recherche du
plaisir. Le web peut provoquer beaucoup
de plaisir, car il donne l’impression de dé-
couvrir l’entièreté du monde. Mais le risque
existe de ne plus s’ouvrir à d’autres voies,
Auparavant, je trouvais facilede me plonger dans un livreou dans un long article. […]ce n’est plus que rarement lecas aujourd’hui.
extrait de Internet rend-il bête?
25référencesBREAK HIVER 2011.
techNologies de l'iNformatioN
025_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:32:15
le liVre«Je ne suis pas sûr que je pourraism’en passer.» nous sommes à lapage 276, nicholas carr passe auxaveux: l’homme est accroc au web.il n’a pourtant pas l’air idiot… sonouvrage fait même preuve d’un brillantsens de la synthèse. l’auteur dresse unimpressionnant tableau historique desmoyens de communication, depuis lespremiers rouleaux jusqu’aux dernierslivres électroniques. après nous avoirconvaincus de la malléabilité ducerveau, il montre comment internetmodifie les habitudes intellectuelles. etdiminue nos compétences: baisse de laconcentration, difficultés à mémoriser…internet met la connaissance en danger.au point de devenir bête? cela resteencore à prouver.
l’auteurcet américain de 52 ans, formé àHarvard en littérature anglaise etaméricaine, est aujourd’hui un auteur àsuccès. ses domaines de prédilection:business, économie et technologies.livres, articles scientifiques, articles depresse…nicholas carr est un homme lu, commeen témoigne le succès de son blog:roughtype.com. adepte des nouvellestechnologies, il n’en est pas moinscritique. en 2005 déjà, il dénonçaitles faiblesses de Wikipedia et entraiten conflit avec son cofondateur, JimmyWales. son dernier opus – The Shallows.What the Internet is doing to our brains(Internet rend-il bête?) – figurait parmi lesfinalistes du prix Pulitzer 2011.
Philippe van den Bosch de Aguilar:«Le web peut provoquer beaucoup deplaisir, car il donne l’impression de découvrir l’entièreté du monde. Mais le risque existede ne plus s’ouvrir à d’autres voies, d’éviter le déplaisir éventuel du monde extérieur.»
techNologies de l'iNformatioN
026_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:32:27
Le Lecteurbiologiste et docteur en sciences, Philippe van den boschde aguilar est professeur émérite de l’université catholiquede louvain. il y a enseigné la biologie, la neurobiologie ouencore l’anthropologie biologique. Philippe van den boschest un spécialiste reconnu du cerveau et du vieillissementdu système nerveux. Parmi ses nombreuses activités, ilparticipe à la formation de managers en France, à quiil explique le fonctionnement du cerveau. Membre del’académie royale de belgique, il appartient aussi à denombreuses sociétés scientifiques.
d’éviter le déplaisir éventuel du monde
extérieur. On peut alors tomber dans une
assuétude, qui n’est pas sans ressemblance
avec celle pour l’alcool ou la drogue.»
Nicholas Carr dit que le webfavorise un apprentissagesuperficiel…« C’est exact. Quand le cerveau tente de re-
tenir quelque chose, il doit le mettre dans un
cadre, qui se trouve dans le cortex. Or, sur le
web, les données sont fragmentées. Les in-
formations constituent des bouquets, mais
il n’y a pas de vase pour les déposer. Il y a
une étude qui s’est intéressée à l’apprentis-
sage via internet. Les sujets devaient trouver
une info sur la Toile, puis ils devaient la res-
tituer. Beaucoup se rappelaient l’endroit où
ils avaient trouvé l’information, mais pas de
l’information elle-même…»
Vous constatez des dégâts chez lesétudiants?« Souvent, ils viennent me voir et confron-
tent mes propos avec ce qu’ils ont trouvé
sur internet. Leurs infos ne sont souvent
pas tout à fait exactes. C’est imprécis,
ce qui est dû au fait que l’information
est fragmentée. Le web ne fournit pas la
structure, le cadre n’est souvent pas assez
large. Il faudrait développer des sites web
plus adaptés, mieux structurés. »
Êtes-vous inquiet face audéveloppement des nouvellestechnologies?« Je suis inquiet dans une certaine mesure.
J’ai appris qu’au Japon, deux millions de
personnes sont en contact avec le monde
uniquement par le web. C’est un chiffre
qui me frappe ! Mais je ne suis pas tant
soFieva
nHooF
27référencesBREAK HIVER 2011.
027_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:32:46
inquiet du développement du web que
du fait qu’on ne développe pas plus de
choses à côté. Personnellement, j’ai tou-
jours été un très grand lecteur. La lecture
favorise le développement en profondeur
du cerveau. C’est comme la construction
d’autoroutes autour desquelles viendront
ensuite se greffer les réseaux secondaires. »
À la fin de l’ouvrage, l’auteurévoque une technique automatiséefondée sur l’intelligence artificiellepour coter des copies d’examen.Une bonne chose?«J’ai longtemps donné cours à des
étudiantsdepremièrecandi. J’avais3 500 co-
pies par an. Mais je n’ai jamais fait passer de
questionnaires à choix multiples (QCM).
Je proposais plutôt une quinzaine de ques-
tions ouvertes, même si je passais plusieurs
semaines à les corriger. En secondaire, les
étudiants n’avaient jamais eu de QCM, je ne
voulais pas leur compliquer la tâche. Et puis,
je trouvais que la manière dont la réponse
était libellée était très révélatrice!»
Selon vous, quels sont lesprincipaux avantages du web?«Internet éveille la curiosité! Et puis, à côté
des textes, il fournit aussi des images. Sur le
site de la NASA, on peut voir des photos de
Jupiter, sans payer. Mais il faut pouvoir gar-
der une distance par rapport au web.»
Internet rend-il bête?« Mais non, internet ne rend pas bête.
Il rend intelligent, mais sous une autre
forme. Il développe un nouveau type de
compréhension du monde qui nous en-
toure. Mais est-ce à dire que cela faci-
lite l’évolution de l’espèce ? Seul l’avenir
nous le dira… » Vincent Delcorps•
ses références
Serge TisseronPsychiatre, psychanalyste et docteuren psychologie, serge tisseronest professeur à Paris nanterre. ilmène actuellement des recherchesconcernant l’impact des nouvellestechnologies sur la constructionde l’identité. Parmi ses nombreuxouvrages, citons Faut-il interdire lesécrans aux enfants?
lecerveau.mcgill.casite web consacré au cerveau etdéveloppé par l’université McGill aucanada. Pour Philippe van den bosch,c’est un site de référence. «c’estune autoroute sur laquelle on peuts’appuyer. on peut choisir le niveau,l’éclairage. c’est cohérent et fait pardes spécialistes.»
Twitter?«c’est quoi ça?» Philippe van denbosch n’est pas un grand adeptedes ntic (nouvelles technologies del’information et de la communication).«J’utilise peu internet. J’y vais pour voirdes horaires de cinéma ou trouver uneadresse. Je vais également sur certainssites scientifiques de référence. Je saisque ce sont des banques de donnéesextrêmement fiables. Par contre, j’aitoujours été un très grand lecteur delivres.»
Depuis toujours, noussurvolons plus les journauxque nous ne les lisons. […]Mais ce qui est différent,et qui dérange, c’est quele survol est en train dedevenir notre principalmode de lecture.
techNologies de l'iNformatioN
028_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:33:06
29VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Avec un chiffre d’affaires consolidé de plus de 220millions d’euros et près de 1200 collaborateurs, legroupe NRB fait aujourd’hui partie du top 3 desentreprises du secteur ICT en Belgique.
NRB est à même de proposer tous les élémentsd’une solution ICT globale, tout en couvrant latotalité de son cycle de vie. NRB implémente et gèrel’infrastructure informatique de ses clients, tant surleur site que dans son propre centre de donnéessitué à Herstal (Liège). Parallèlement, NRB conçoitl’architecture, développe, gère et maintient lesapplications (mainframe ou open systems), qu’ellessoient conçues sur mesure ou personnalisées et
configurées à partir d’applications ERP (SAP), ECM(Entreprise Content Management) ou BI (BusinessIntelligence).
NRB et ses filiales CEVI, ADEHIS, LOGINS etXPERTHIS proposent des solutions informatiqueset des services destinés à des secteurs spécifiquestels que le secteur financier, le secteur public,les entreprises d’utilité publique, le secteur socialet les soins de santé.
NRB est une entreprise entièrement belge, sesactions sont détenues par des organismes belges etses filiales sont réparties sur l’ensemble du territoire.
NRBose (s’)engager !
Nous sommes à la recherche de personnescompétentes, enthousiastes et prêtes à releverde nouveaux défis dans le secteur ICT.
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029_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:44:14
Alexander osterwalder et Yves pigneur, Business model nouvelle génération,lu par Olivier Witmeur
traduit en vingt-deux langues, lesuccès de Business model nouvellegénération a dépassé toutes les at-tentes. Yves Pigneur, prof à Heclausanne, et son ancien étudiantalex osterwalder y ont scénarisé denouveaux business models. Parmi lesadeptes : ibM, 3M et autres deloitte,ainsi qu’olivier Witmeur qui l’en-seigne à ses étudiants.
Business model nouvelle générationd’Alexander Osterwalder et d’yvesPigneur est une pièce inhérente àvos cours. Pourquoi avoir adoptécet ouvrage?D’abord, parce que c’est un livre au design
très sexy. Cet un ouvrage très graphique,
avec beaucoup d’illustrations, de sché-
mas, de Post-it. Bien plus créatives que les
traditionnelles analyses SWOT ou modèle
de Porter. Il s’agit, par ailleurs, d’un vrai
travail de cocréation. Les auteurs ont fait
appel à de nombreux externes et spécia-
listes internationaux. Le principal mérite
de Business model nouvelle génération,
c’est d’avoir amené un canevas qui dé-
passe la pure réflexion stratégique. Tout
en permettant de ne pas s’aventurer trop
loin dans la planification, souvent trop
riche en détails pratiques. L’ouvrage pro-
pose neuf blocs dans lesquels on retrouve
deux grandes dimensions de la stratégie :
d’un côté, le positionnement sur le mar-
ché et, en fin de cycle, les sources de re-
venus. D’autre part, une vision interne de
l’entreprise qui interroge sur les compé-
tences, les ressources et les activités es-
sentielles à l’entreprise et, en filigrane, la
dynamique des coûts en entreprise. C’est
un bon outil générique pour définir très
vite le concept général d’une entreprise.
Mais en plus, c’est un outil très flexible qui
permet beaucoup de créativité. On peut
facilement l’utiliser pour développer des
ateliers destinés à tester, en parallèle, dif-
férents business models.
Le petit businessmodel illustré
Le Lecteurolivier Witmeur est professeurd’entrepreneuriat à la solvayBrussels school of economicsand Management et présidentdu conseil bruxellois de lapolitique scientifique. il estégalement consultant et coachspécialisé en stratégie etfinancement de pMe à vocationde croissance. très investi surle terrain, il a notamment dirigél’incubateur eeBic à Bruxelles.
eNtrepreNeuriat
030_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:33:16
Olivier Witmeur: «Avant tout, il faut être capable d’imaginer et de mettre en place de nouveaux modèles d’affaires. Les entreprises qui ontignoré ce précepte sont aujourd’hui menacées d’extinction.»
MicHel
WieGandt
31référencesBREAK HIVER 2011.
031_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:33:30
BLogsbusinessmodelalchemist.comphilippesilberzahn.wordpress.com
blog.thebraintwist.comstartuplessonslearned.com
inventer des modèles économiques, c’estenvisager de nouvelles façons de créer dela valeur, pour les entreprises, les clients et lasociété dans son ensemble. remplacer desmodèles obsolètes. Avec son ipod et sonmagasin en ligne itunes.com, Apple a créé unmodèle économique innovant qui a fait de lamarque le leader du marché de la musique enligne. en développant un modèle innovant basésur la technologie peer-to-peer, skype a puproposer aux consommateurs du monde entierdes tarifs de communications internationalesdéfiant toute concurrence et des appels gratuits.c’est aujourd’hui le plus grand opérateurmondial de communications voix. Grâce à lasociété d’autopartage Zipcar, les citadins n’ontplus besoin d’être propriétaires de leur voiture:ils peuvent en louer une pour une heure ou unejournée grâce à un système d’abonnement.Avec son business model, Zipcar a réponduà un besoin émergent des usagers et à lanécessité de réduire les émissions de co2.La Grameen Bank contribue à faire reculerla pauvreté grâce à un modèle novateur quia permis aux plus démunis d’accéder aumicrocrédit.
extrait de Business model nouvelle génération
le liVrele business model de votre entreprise est-iltoujours pertinent? Quelles sont les meilleuresstratégies face à une concurrence toujoursplus affûtée? comment transformer sesidées en modèles économiques innovants?sur un thème qui a déjà donné lieu àde nombreux ouvrages, Business model,nouvelle génération se différencie par samise en page, très dynamique, mais aussipar son origine: les deux auteurs, alexanderosterwalder et Yves Pigneur, ont travailléen collaboration avec une équipe de470 professionnels répartis dans 45 pays.les modes d’expression (et d’explication) ysont nombreux: schémas, plans, graphiques,dessins accompagnés d’exercices etd’ateliers. le livre s’adresse aussi bien auxentreprises qu’aux étudiants.
Business model nouvelle génération,alexander osterwalder et Yves Pigneur,éd. Pearson, 2011, 282 p., 35€.
les auteursdocteur à Hec lausanne, alexanderosterwalder jouit d’une réputationinternationale. sa thèse mise en ligne lors desa publication a suscité l’intérêt d’entreprisescomme l’opérateur télécom norvégientelenor, ibM, Pricewaterhousecoopers, 3Met deloitte. tous ont adopté sa méthode.un succès qui a fait de lui un gouroudu management dès l’âge de 34 ans.aujourd’hui, il vit des conférences qu’ildonne dans le monde entier. son fonds decommerce: l’innovation dans le modèled’affaires. Professeur en management dessystèmes d’informations, Yves Pigneur est,lui, directeur de l’institut d’informatiqueet d’organisation à l’École des Hec del’université de lausanne.
eNtrepreNeuriat
032_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:33:41
Un vent d’innovation et derenouveau souffle sur les businessmodels. Les secteurs d’activitéd’hier s’effondrent, d’autres voientle jour. Comment l’enseignementdes business models évolue-t-il?Historiquement, dans les cours d’entre-
preneuriat, on demandait aux étudiants
de développer un business plan com-
plet. En d’autres termes, définir un projet,
choisir l’opportunité, étudier le marché
pour ensuite définir une stratégie et la
décliner en plans d’action avec un plan
marketing, un plan de production, un plan
d’administration et un plan de recherche
et de développement. Pour finalement, tra-
duire ces plans en plan financier. Cette der-
nière partie est généralement enseignée
dans des cours de management poussés.
Aujourd’hui, la méthode consiste à choi-
sir d’abord l’opportunité, la valider par le
marché pour ensuite faire un choix sur le
business model. Ce livre prouve qu’une ap-
proche académique est applicable dans la
pratique. En réalité, un entrepreneur a un
choix énorme au niveau stratégique. Mais
sa créativité se traduit par le business model
qu’il va adopter. C’est aussi une ligne de dé-
marcation essentielle face aux concurrents.
Générer des modèles alternatifs,est-ce suffisant pour assurer unsuccès commercial?L’innovation au sens traditionnel – limitée
à la recherche et au développement – ne
suffit plus. Avant tout, il faut être capable
d’imaginer et de mettre en place de nou-
veaux modèles d’affaires. Les entreprises
qui ont ignoré ce précepte sont aujourd’hui
menacées d’extinction: songez par exemple
aux nombreuses sociétés en difficulté dans
l’industrie de la musique, des médias ou
des automobiles. Autre exemple: l’indus-
trie pharmaceutique. Son modèle tradi-
tionnel, dans lequel un nombre limité de
médicaments (les blockbusters) génère
plusieurs milliards de revenus jusqu’à l’ex-
piration des brevets, n’est plus soutenable.
Les coûts de recherche sont trop élevés et
les résultats trop maigres. Mais si les géants
du secteur n’agissent pas rapidement, les
domaines prometteurs comme la médecine
personnalisée seront occupés par d’autres.
Les nouveaux business models doivent se
réinventer constamment au sein d’une en-
treprise, de façon beaucoup plus systéma-
tique que par le passé. Ceci inclut la capa-
cité de visualiser les modèles d’affaires et de
générer des modèles innovateurs alternatifs,
avant de choisir le plus prometteur. Com-
ment procéder? Il faut disséquer l’activité
de sa société brique par brique: proposition
de valeur, segments de clients, distribution,
relations clients, revenus, ressources-clés,
partenaires et structure de coûts. Le défi
consiste à explorer des terrains inconnus
tout en gardant une vision d’ensemble.
L’ouvrage répond-il à ces impératifs?Dès qu’on a affaire à un monde qui change,
l’outil du business model est un excellent
outil de première analyse. Ce livre n’est pas
attaquable sur un plan conceptuel. Seule-
ment, il reste un outil. Car en entrepreneu-
riat, le modèle dynamique du business mo-
del est plus difficile à discuter à travers ce
type d’ouvrages. Il en va de même pour les
dimensions externes (évolutions du marché,
de la concurrence, de la disponibilité des
ressources…). Rafal Naczyk•
Pour aLLer PLus Loin
Les Business Angels, Guide desbonnes pratiques à l’usage desinvestisseurs et des entrepreneurs,raphaël boukris et nicolas Fritz,éd. Pearson, 2011, 224 p., 24€.
baptisés «business angels», ils sontentrepreneurs, cadres supérieurs ouretraités. ils créent des entrepriseset les financent. les plus modestesinvestissent 10 000€. les plusaguerris 100 000€ et plus. ce livrerépond à toutes les questions defond et fait l’inventaire des bonnespratiques à chaque étape duprocessus (analyse et valorisation,entrée dans le capital, coopération,sortie, etc.) en prenant égalementen compte le point de vue del’entrepreneur.
33référencesBREAK HIVER 2011.
033_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:33:56
34 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Nous avons demandé à certains de nos collaborateursde définir l’état d’esprit de Truvo. Voici le résultat:
034_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:28:04
35VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
> Senior Sales Manager Acquisition
> New Media Sales Representatives
> Internal Sales Consultants (option télétravail)
> Advertising & Communication Manager
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(1) Google et AdWords sont des marques protégées de Google Inc., déposées aux Etats-Unis.
035_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:28:25
36 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
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036_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:30:17
37VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
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037_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:30:40
Arsène Burny: «Ces politiques sont menées avec la complicité depotentats qui se remplissent les poches au détriment de la population.»
basbo
Gaer
t
«ce livre doit absolument être lu ! »tel est le cri du cœur d’arsène bur-ny, scientifique de renom spécialisédans la biologie moléculaire et lacancérologie, qui recommande l’ou-vrage de Jean Ziegler à chacune deses conférences.
« Le seul constat de la progression ahu-
rissante de cette « destruction massive »
d’êtres humains suffit à justifier l’existence
de cet ouvrage », assène Arsène Burny.
« Des millions de personnes continuent
de mourir de faim et des millions d’autres
à souffrir de malnutrition, dont les consé-
quences sont tout aussi terrifiantes ! »
Un exemple, parmi d’autres : chaque an-
née, du fait des carences de leur alimenta-
tion, plus de 100 000 enfants sont victimes
du noma, cette maladie qui gangrène leur
visage et les transforme en monstres vi-
vants. Ignorées par les États concernés
mais aussi, selon Jean Ziegler, par l’Orga-
nisation mondiale de la santé (OMS) et
les groupes pharmaceutiques, les petites
victimes sont lâchement abandonnées à
leur sort.
« Ce livre, écrit par celui qui fut pendant
huit ans rapporteur des Nations unies
pour le droit à l’alimentation, va cepen-
dant beaucoup plus loin que la descrip-
tion », souligne Arsène Burny. « Il analyse
les fondements de cette tragédie et, en
cela, sa lecture est plus révoltante encore,
car elle révèle que c’est bel et bien l’avidité
et l’absence de scrupules de quelques-uns
qui génèrent la misère de tant d’autres. »
Dans la mire de Jean Ziegler figurent,
notamment, la spéculation qui amplifie
artificiellement les hausses de prix des ali-
ments de base que sont le riz, le maïs et le
blé (75 % de la consommation mondiale),
mais aussi les politiques menées par des
institutions internationales comme la
Banque mondiale ou le FMI (Fonds mo-
nétaire international), qualifiées de « ca-
valiers de l’Apocalypse ».
« Périodiquement, le FMI accorde aux pays
surendettés un moratoire temporaire ou
Jean Ziegler, Destruction massive. Géopolitique de la faim, lu par Arsène Burny
Pas de mots assez durs
écoNomie politique
038_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:34:07
pour dénoncer le scandale de la faim
Le Lecteuringénieur agronome, membre del’Académie royale des sciences, ArsèneBurny est professeur émérite de l’Universitélibre de Bruxelles et de la facultéuniversitaire des sciences agronomiquesde Gembloux. professeur associé à lacolumbia University (new York) dès la findes années 60, il est devenu un spécialistereconnu de la biologie moléculaire et de lacancérologie. c’est à ce titre, notamment,qu’il préside la commission télévie ausein du fonds national de la recherchescientifique (fnrs).
basbo
Gaer
t
39référencesBREAK HIVER 2011.
039_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:34:29
un refinancement de leur dette. À condi-
tion que le pays surendetté se soumette à
un plan dit d’ajustement structurel. Tous
ces plans comportent la réduction […]
des dépenses de santé et de scolarité, et la
suppression des subventions aux aliments
de base », écrit Jean Ziegler. « Au Niger, le
FMI a exigé la privatisation de l’Office na-
tional vétérinaire. Désormais, les éleveurs
doivent payer aux sociétés transcontinen-
tales privées des prix exorbitants pour
les vaccins, les vitamines et les antipara-
sites […]. Conséquence ? Des dizaines de
milliers de familles ont perdu leurs trou-
peaux. Elles végètent aujourd’hui dans les
bidonvilles des grandes cités côtières. »
Et l’auteur de poursuivre : « Là où sévit
le FMI, les champs de manioc, de riz,
de mil se rétrécissent. L’agriculture vi-
vrière meurt. Le FMI exige l’extension des
champs de culture coloniale, dont les pro-
duits – coton, arachide, café, thé, cacao,
etc. – pourront être exportés sur le marché
mondial et rapporter des devises, à leur
tour affectées au service de la dette. »
Pour Arsène Burny, la responsabilité de
la communauté internationale est écra-
sante. Mais aussi celle des édiles locaux.
« Ces politiques sont menées avec la com-
plicité de potentats qui se remplissent les
poches au détriment de la population »,
assure le professeur. « Jean Ziegler décrit
très bien la manière dont certains chefs
d’État vendent aux multinationales ou à
la Chine, notamment, des milliers d’hec-
tares de terres en en dépossédant celles et
ceux qui en vivent, et en les condamnant
de la sorte à la plus extrême pauvreté. »
Plus inquiétant encore : l’aggravation du
phénomène, en raison notamment de l’af-
fectation de centaines de milliers d’hec-
tares à la production d’agrocarburants.
le liVretotalement à charge des multinationaleset des États qui les soutiennent, critiquevirulente du libre-échange et desinstitutions qui le servent aux yeux del’auteur comme le FMi (Fonds monétaireinternational), la banque mondiale oul’oMc (organisation mondiale ducommerce), ce livre de Jean Zieglern’est pourtant pas qu’un pamphlet. il estrigoureusement documenté, s’appuyantsur des chiffres et des faits. l’analysedes conséquences des excès du néo-libéralisme érigé au rang de penséeunique est charpentée et ne peut conduirequ’à une seule conclusion: le non-respectdu droit de chacun à l’alimentation n’estpas une fatalité mais le résultat de choixpolitiques, fondamentalement égoïstes.
Destruction massive. Géopolitique de lafaim, Jean Ziegler, éd. seuil, 2011, 20€.
l’auteurrapporteur spécial des nations uniespour le droit à l’alimentation de 2000à 2008, Jean Ziegler est aujourd’huivice-président du comité consultatifdu conseil des droits de l’homme del’onu. Professeur émérite de sociologieà l’université de Genève, «il a consacrél’essentiel de son œuvre à dénoncerles mécanismes d’assujettissement despeuples du monde», comme l’écrit sonéditeur. Parmi ses récents ouvrages:L’Empire de la honte (2005) et La Hainede l’Occident (2008).
il existe un dessinde plantu où l’onvoit un enfantafricain en haillons,debout derrière untrès gros hommeblanc portantlunettes et cravate,attablé devant unrepas somptueux.L’enfant dit: «J’aifaim.» L’hommese retourne et luirépond: «Arrête deparler politique!»
extrait de Destruction massive.Géopolitique de la faim
écoNomie politique
040_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:34:40
41VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Our carefor
your talent
Belgique et au grand-duché de Luxembourg.
Vous êtes un (m/f)
ou
041_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:31:49
« La manière dont, au Brésil, on dépossède
des cultivateurs de leur petit lopin pour
les transformer en travailleurs exploités
dans de grandes monocultures de canne
à sucre est édifiante », souligne Arsène
Burny. « Or, il n’y a que peu d’espoirs de
changement tant que les multinationales
bénéficieront de la complicité de pouvoirs
locaux corrompus. Je ne vois que l’édu-
cation pour remédier, à long terme, à de
telles injustices : des populations mieux
éduquées pourront élire des élites plus
respectueuses de leurs droits. »
Jean Ziegler conclut de son côté par ces
mots : « Dans les parlements, les ins-
tances internationales, on peut décider
de changer : imposer la priorité du droit
à l’alimentation, interdire la spéculation
boursière sur les aliments de base, pro-
hiber la fabrication de biocarburants à
partir de plantes nourricières, briser le
cartel planétaire des pieuvres du négoce
agroalimentaire, protéger les pays contre
le vol des terres, préserver l’agriculture
vivrière […]. Les solutions existent, les
armes pour les imposer sont disponibles.
Ce qui manque surtout, c’est la volonté
des États. » Benoît July•
Pour aLLer PLus Loin
• les problèmes soulevés par Jean Ziegler étantlargement politiques, je recommande le livre deJacques attali, Demain, qui gouvernera le monde?,éd. Fayard, septembre 2011, 21,50s.
• Pour les passionnés d’histoire: Histoire de l’alimentation,sous la direction de Jean-louis Flandrin et MassimoMontanari, éd. Fayard, janvier 1997, 42s.
• Pour les lecteurs qui lisent l’anglais, je recommande larevue Nature, vol. 466, issue7306, 29 July 2010, p.531-561: How to feed a hungry world.consultable en ligne sur nature.com/nature
• aussi en anglais : What’s New About Crop Plants,par u. s. Gupta, crc Press catalog n° n10329,February 2011, 649 p. commande en ligne surcrcpress.com
Le règne planétaire des trustsagro-industriels crée la pénurie,la famine de centaines demillions d’êtres humains, la mort.L’agriculture familiale vivrière,au contraire, à condition d’êtresoutenue par les états […], estgarante de vie. pour nous tous.
écoNomie politique
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.RSC.1,B-AA0
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.RS.207,B-AA
04.057
Randstad
Professionalssa,W
.RS.332,B-AA
05.096,BE465925246/04.28.01
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47VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Plus personne ne vit pour travailler. De même qu’on ne travaille plusuniquement pour vivre. Aujourd’hui, les gens vivent, et ils travaillent.Dans les deux cas, avec de grandes ambitions. Et sans que l’unn’empêche l’autre.
Nous allons même jusqu’à penser que la vie et le travail se renforcentl’un et l’autre. Dans les deux sens. Quand on se sent bien dans sontravail, on se sentmieux à lamaison. Et lorsque l’on atteint ses objectifsdans la vie, on réalise plus facilement ses ambitions professionnelles.
Voilà pourquoi chez Randstad, nous veillons à ce que chacun puisses’épanouir totalement, d’un côté comme de l’autre. Nous voulons debonsmanagers, mais aussi de bons parents. Des consultants qui brillentdans leur club de volley, et qui marquent au travail. Des collèguesqui prennent aussi l’initiative en dehors des heures. Randstad croitprofondément en cet équilibre entre les ambitions personnelles etprofessionnelles.
Onestmeilleurquandonsesentbien.Etplusonseranombreux,mieuxonsesentira également. Nous vous attendons donc impatiemment surrandstad.be/meilleuremployeur ou dans l’une de nos agences.
Bien cordialement,
Raf Gerard
chief human resources officer
047_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:36:13
Alexandre des Isnards et Thomas Zuber, L’Open space m’a tuer, lu par Luc Wilkin
Jeunes cadres dynamitesLe titre, L’Open space m’a tuer,sent le soufre. À la lecture du brû-lot d’Alexandre des Isnards et deThomas Zuber, plus de doute : cetteodeur émane de la carbonisationdes jeunes cadres, victimes toutesdésignées du néomanagement. Entrecourse à la performance et tyranniedu bonheur, le monde du travail pèteles plombs. Et ça fait mal.
Dans L’Open space m’a tuer,Alexandre des Isnards et ThomasZuber ôtent leur masque de jeunescadres dynamiques pour fustigerle funky-business et la soi-disantcoolitude du néomanagement.Comment abordent-ils ce sujet?Le livre est une succession de saynètes re-
construites sur la base des témoignages
rassemblés auprès de cadres, ainsi que du
propre vécu des auteurs. Le récit d’expé-
riences est alimenté par des réflexions d’un
cynisme libératoire. C’est drôle, grinçant et
réaliste. Mais c’est aussi le langage utilisé
aujourd’hui en entreprise que les auteurs
décodent. Langage parlé ou «mailé», le
franglish des entreprises est une véritable
novlangue, qui sert à camoufler la réalité.
Leur conclusion: les jeunes cadres dyna-
miques vont mal. Ils n’encadrent plus rien,
et non, ils ne s’amusent pas au travail. Ils
n’osent le dire à personne, mais hors des
interviews officielles, en dehors même des
sondages, leurs langues se délient et leurs
témoignages sont on ne peut plus clairs.
L’objectif des auteurs: désespérer la dé-
fense et rompre avec la culture «fun» de
tant de cabinets d’audits ou d’agences de
pub en vogue, qui fait croire que se tuer au
travail est rigolo.
Le néomanagement se dit plushumain, plus épanouissant. Quelleest la réalité, quels en sont lesressorts?«Derrière la convivialité apparente de l’open
space et la dictature du cool se cache une
violence dans les relations de travail et un
grand isolement de chacun sur son pro-
jet. Manque de moyens pour accomplir
une mission, planning impossible à tenir:
la pression est érigée en mode de fonc-
tionnement. Avec des responsables qui se
défaussent au nom de «l’autonomie» des
équipes. Ce qui est en cause, c’est le mana-
gement en mode projet, où l’autonomie se
transforme en solitude, les cadres se sentent
seuls dans ce système. Il y a perte de sens
et de repères. Tout le monde dit s’épanouir
dans cette culture du cool où on se doit
d’être enthousiaste, mais c’est une façade.
Le travail n’est pas vraiment un espace de
convivialité où chacun peut s’épanouir.
Les conditions de travail sont très inégales.
La charge mentale supportée par les sala-
riés augmente, tandis que les pénibilités
physiques n’ont pas disparu. Des études
montrent même que le travail s’intensifie
depuis une trentaine d’années. Et l’admi-
nistration publique n’y échappe pas. Elle
utilise d’ailleurs la même terminologie, la
Le LecteurLuc Wilkin est professeur à laSolvay Brussels School, ainsi qu’àla Faculté des sciences socialeset politiques de l’ULB. Présidentdu Master en Gestion desressources humaines à l’ULB, il estspécialisé dans les thématiquesliées aux changements socio-organisationnels au travail, ainsiqu’aux impacts des nouvellestechnologies sur la GRH.Président du Centre d’études etde recherches en administrationpublique, il a réalisé denombreuses recherches et étudesde terrain sur les changementsorganisationnels dans la fonctionpublique.
RessouRces humaines
048_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:35:21
Luc Wilkin: «Tout le monde dit s’épanouir dans cette culture du cool où on se doit d’être enthousiaste, mais c’est une façade. Le travail n’estpas vraiment un espace de convivialité où chacun peut s’épanouir.»
basbo
Gaer
t
49référencesBREAK HIVER 2011.
049_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:35:31
cet aprèm, rush de find’Ao1. faut tout boucler.Déjà, ce matin, christophede chik le partner a sortiqu’il n’était pas «amoureuxde la maquette», ça agonflé thierry, le DA, maisc’est clair, ça ne peut paspartir en l’état chez le client.Les spécs fonctionnellesdu back-office ne sont pasterminées. il reste à imprimerle doc final et à faire lesbrochures. Le coursier doitdéposer le pli avant 17h. plus que deux heures.Quinze mètres plus loin,sonia et Gary ont improviséune conf call avec le tél missur haut-parleur posé sur uncoin de table. Le volumeglobal a augmenté. c’estl’effet «cocktail-party»: tout lemonde se met à parler plusfort pour se faire entendre.
extrait de L’Open space m’a tuer
le liVreon pourrait les accuser de cracher dans lasoupe ou de mettre les pieds dans le plat. onserait à côté de la plaque. voilà des expressionsbien loin de l’univers d’alexandre des isnards etthomas Zuber. dans des saynètes aussi drôlesque cruelles, augmentées d’un wording étrangeapparu dans les entreprises en même temps queles nouvelles méthodes de management, le livredécrit l’état d’esprit d’un microcosme au bordde l’explosion. un brûlot? Presque. en décrivantle quotidien des cadres, ils lèvent le voile surla comédie de la performance et son reverscinglant : les jeunes cadres n’encadrent plusrien. surcharge de travail, autonomie réduite,dépression, malaises vagaux, démission dujour au lendemain, dérives et perversions d’unmanagement qui se veut participatif… attentionavant d’y pénétrer : dans L’Open space,personne ne vous entendra crier.
L’Open space m’a tuer, alexandre des isnardset thomas Zuber, Hachette littératures, 213 p.,16,50€.
les auteurstrentenaire, thomas Zuber est consultanten ressources humaines et en systèmesd’information. alexandre des isnards, lui, estconsultant dans une agence de media planning.ils sont amis depuis leurs études à sciences PoParis. après l’immense succès de leur premierouvrage, ils récidivent et publient Facebook m’atuer (éd. du nil, 2011), une satire piquante duplus grand des réseaux sociaux. ils y racontentce qu’est devenue la vie quotidienne destrentenaires urbains. elle tient en trois mots:le mensonge permanent! tout comme l’openspace, Facebook fait le lit d’une convivialitétout utopique. chacun passe ses journées àfabriquer son propre film publicitaire.
ressources humaiNes
050_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:35:41
même novlangue que dans le privé. Mais,
dans ce monde où il faut toujours être per-
formant, personne ne se plaint, de peur de
passer pour un tire-au-flanc. Résultat: cer-
tains cadres intériorisent le stress qui peut se
transformer en souffrance. Après les ongles
rongés et le psoriasis, on passe aux antidé-
presseurs. Et, parfois, on craque.»
Face au manque dereconnaissance, les cadres serévoltent-ils?«Un jour, ils se sentent manipulés, usés par
un surinvestissement au travail devenu nor-
mal aux yeux de leur hiérarchie. La barrière
qui isolait jusque-là leur sphère publique
professionnelle de leur sphère privée, mo-
rale et émotionnelle, s’est effondrée. La zone
d’acceptabilité a été dépassée. De quoi faire
réfléchir les dirigeants qui rêvent de cadres
autonomes et «gestionnaires de leur ave-
nir». Les foyers de rébellion se nichent dans
les entreprises dont la hiérarchie manage
trop à distance et a perdu le sens de l’écoute
de la bas e. Or, les gens de la base peuvent
être très compétents et avoir de bonnes solu-
tions alternatives. Les rebelles ne veulent pas
détruire l’entreprise. Ils refusent certaines
façons de faire et en proposent d’autres.»
Le livre apporte-t-il un regard neuf?«Le phénomène couve depuis longtemps
déjà, mais son explosion est récente et com-
mence à devenir un sujet de préoccupation.
Pour les sociologues, il y a de plus en plus de
littérature sur ces sujets. Ce livre pose la ques-
tion de ceux qui s’investissent corps et âme
dans l’entreprise, mais ne reçoivent plus ni
reconnaissance ni ne se reconnaissent dans la
Deux Livres De référence
• Objectif zéro-sale-con, Robert Sutton,éd. Vuibert, 2007, 185 p., 18€.tout le monde en a au moins croiséun dans sa vie professionnelle.une personnalité parfois brillante,mais toujours nuisible, rabaissantsystématiquement ceux à quielle s’adresse et s’attaquantinvariablement à plus petit qu’elle.Professeur à l’université de stanford,en californie, robert suttons’intéresse à cette espèce contre-productive dans un ouvrage demanagement tout ce qu’il y a de plussérieux qui, pour une fois, n’hésitepas à appeler un chat un chat.
• Quand les cadres se rebellent, DavidCourpasson et Jean-Claude Thoenig,éd. Vuibert, 2008, 192 p., 19€.les ouvriers n’ont pas le monopolede la contestation. souvent occultées,les rébellions de cadres sont plusfréquentes qu’on ne le croit. lesauteurs, tous deux sociologues desorganisations, décortiquent cesformes de lutte qui désorientent lesdirigeants comme les syndicats.
nature de leur travail. Les cadres découvrent
les limites de leur autonomie au travail, les
injonctions contradictoires et les petites ma-
nipulations de leurs supérieurs hiérarchiques.
Mais aussi l’intrusion perfide du travail dans
leur vie privée. Avec les smartphones, cette
frontière n’existe plus. Tout se mélange, le
perso arrive au travail et le boulot à la maison.
Une des forces de l’ouvrage, c’est de miser
sur l’humour. Les mises en scène, la narration
sont à la fois réalistes et décontractées. Les
cadres s’y reconnaîtront. Silencieuse et quasi
invisible à force d’être discrète, leur révolte
est l’expression d’une impuissance face aux
logiques du néomanagement. Pour les futurs
ou jeunes diplômés, ce livre servira surtout de
«vaccin»: le monde du travail peut faire mal.
Mieux vaut en connaître les rituels, les lan-
gages, les symboles, avant de se faire piquer.
Mais l’ouvrage n’a pas pour vocation d’ana-
lyser en profondeur les ressorts du manage-
ment contemporain.» Rafal Naczyk•
c’est l’effet«cocktail-party»:tout le monde semet à parler plusfort pour se faire
entendre.
51référencesBREAK HIVER 2011.
051_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:36:02
52 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011Surfez surwww.edfluminusjobs.be et donnez une nouvelle énergie à votre carrière!
Nous ne recrutons paspour une fonction,mais bien pour une carrière.
052_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:38:48
53VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Deuxième producteur d’électricité et fournisseur d’énergie du marchébelge, EDF Luminus est une filiale du groupe EDF. Avec 1.986 MWde capacité installée fin 2010, l’entreprise représente 12% de laproduction nationale d’électricité. EDF Luminus est un producteurd’énergie historiquement vert qui dispose actuellement de centralesélectriques au gaz, de parcs éoliens et de centrales hydrauliques,répartis sur plusieurs sites en Wallonie et en Flandre. Elle possède aussiquelques participations dans des installations nucléaires.
Sous sa marque Luminus, elle vend de l’électricité et du gaz à 1,7 millionde clients particuliers et professionnels. Sa part de marchécommerciale s’élève donc à plus de 20%. EDF Luminus est égalementactive sur les marchés de l’énergie nationaux et internationaux enachetant et vendant du gaz et de l’électricité. L’entreprise compteenviron 1.000 collaborateurs.
053_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:39:09
Brunovan Pottelsberghe:
«L’approche intégrée de SteveJobs lui a permis de dévelop-per des concepts basés sur lemariage quasi parfait de la
technologie et des logiciels, auplus grand profit des utilisa-teurs qui ont de la sorte pu
accéder à des fonctionnalitésréellement innovantes.»
«très bien les gars,dites-moi ce qui neva pas ici !» il y eutquelques murmures,
mais Jobs lesinterrompit.
«Les produits ! Voilà cequi ne va pas.
et quel est le problèmeavec ces produits?»À nouveau, il imposale silence d’un geste.
«ils sont nuls ! ilsne font plus bander
personne !»extrait de Steve Jobs
success story
054_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:36:13
Walter isaacson, Steve Jobs, lu par Bruno van Pottelsberghe
le décès de steve Jobs en octobredernier a suscité des réactions dansle monde entier. À la lecture de sabiographie, même celles et ceux quin’ont pas succombé à apple com-prendront pourquoi son fondateurpeut être qualifié de génie.
Multimillionnaire à 25 ans, trois ans à peine
après avoir fondé Apple en 1977 avec son ami
Steve Wozniak, Steve Jobs est l’enfant de la
Silicon Valley – ce berceau de l’informatique
situé à deux pas de San Francisco. C’est chez
Atari qu’il effectue ses premiers stages, c’est
chezHPqueSteveWozniaktravailleàsespre-
mières cartes mères et c’est dans les labos de
Xerox que Steve Jobs découvre les interfaces
graphiques et la souris qui feront le succès
du premier Macintosh.
«Le berceau qui l’a vu naître est certes par-
ticulièrement riche, mais il n’explique pas
tout», relativise Bruno van Pottelsberghe,
doyen de la SBS-EM (ULB) et spécialiste
de l’innovation. «Steve Wozniak reconnaît
qu’il serait resté un inventeur… dans un
garage s’il n’avait pas rencontré Steve Jobs.
Car le génie de ce dernier résidait dans
sa capacité à saisir ce qu’il y avait de plus
prometteur dans les technologies et à
Un génieau confluent des artset de la technologie
basbo
Gaer
t
Le Lecteurbruno van Pottelsbergheest le doyen de la solvaybrussels school of economics& Management (sbs-eM), àl’ulb. détenteur d’un doctoraten économie, il est spécialisédans les thématiques liées àl’innovation et à la propriétéintellectuelle. senior Fellow auprèsdu think tank européen bruegel,cet ancien chief economist del’office européen du brevet (àMunich) a enseigné notammentau Japon (Hitotsubashi university,Meti), aux États-unis (columbiabusiness school), en afriquedu sud et auprès de plusieursuniversités françaises etespagnoles.
55référencesBREAK HIVER 2011.
055_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:36:35
le liVrerédigée par une sommité du journalismeaux États-unis, la biographie de steveJobs est une brique de 670 pages. Maiscette brique se lit avec gourmandise: lefondateur d’apple est un vrai personnagedont on découvre, en même temps quele génie, le caractère épouvantable et lesnombreuses faiblesses. en filigrane de ceportrait tissé au travers d’une quarantained’interviews, c’est toute la saga d’applequi transparaît en trois temps: l’envoléegrâce à la paire formée avec steveWozniak, suivie de la disgrâce de steveJobs – qui en profite pour porter Pixar(Toy Story, Le monde de Nemo, Cars,etc.) au pinacle du cinéma –, et du rappelen 1997 de son fondateur à la tête del’entreprise en pleine déconfiture. débutealors la renaissance d’apple porté parl’iPod, l’iPhone et l’iPad – autant derévolutions dont la paternité revient,indubitablement, à cet homme visionnaireet charismatique.
Steve Jobs,Walter isaacson, éd. Jc lattès,28,50€.
l’auteurWalter isaacson, qui a dirigé cnn ettime Magazine, est aujourd’hui PdG del’institut aspen – un think tank d’origineaméricaine dédié à la compréhensionde la technologie et à l’analyse desgrands enjeux économiques et sociauxcontemporains. il a commencé à travaillersur la biographie de steve Jobs à partir de2009, à la demande de ce dernier, quise pressentait condamné par le cancer. ils’agit donc d’une biographie autorisée,mais non contrôlée, le patron d’apple n’enayant exigé aucune lecture préalable.
orchestrer ingénieurs et designers afin que,
devenues user friendly, elles soient adoptées
par le marché avec le succès que l’on sait.»
C’est précisément ce génie visionnaire que
Walter Isaacson décrit dans la biographie de
celui qui nous a quittés en octobre 2011. Ses
collaborateurs, qui eurent plus d’une fois à
subir ses sautes d’humeur quand il ne s’agis-
sait pas d’une humiliation en public, évo-
quent sa capacité à créer un «champ de dis-
torsion de la réalité»: «un mélange troublant
de charisme et de force mentale, la volonté
de plier les faits pour qu’ils entrent dans le
moule», relatent-ils.
Usant et abusant de son magnétisme,
vrillant ses yeux dans ceux de ses interlo-
cuteurs, Steve Jobs pouvait imposer à ses
ingénieurs de repenser complètement
un produit sur lequel ils avaient pour-
tant travaillé pendant plusieurs mois – ce
qu’il fit pour l’iPhone – s’il jugeait son de-
sign imparfait. Il pouvait aussi affronter
les plus grands et les traiter d’imbéciles :
« Mais, c’est de la merde… », dit-il un jour
à Bill Gates, le fondateur de Microsoft
qu’il appréciait pourtant, en lui parlant
de Windows !
Les rapports complexes entre les deux
hommes, qui furent pourtant plus d’une
fois partenaires, sont très bien décrits dans
ce livre. «Alors que Bill Gates a construit le
succès de Microsoft sur une architecture ou-
verte, imposant ses logiciels dans la plupart
des ordinateurs, Steve Jobs est resté arrimé
à une approche intégrée», analyse Bruno
trois recommanDationsPour L’innovation
• «open innovation et gestion de la propriété intellectuellesont des stratégies complémentaires et indissociables.»
• «les innovations architecturales requièrent des capacitésd’outsourcing et un climat de confiance.»
• «l’entreprise qui innove doit maîtriser le marché(la demande) ou la technologie (l’offre), steve Jobs maîtrisaitles deux.»
steve essayaitd’incarner la contre-culture. il avait unebarbe hirsute, étaitmaigre comme un
clou et ressemblait àhô chi Minh.
success story
056_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:36:43
van Pottelsberghe. «Cela lui a permis de dé-
velopper des concepts basés sur le mariage
quasi parfait de la technologie et des logi-
ciels, au plus grand profit des utilisateurs qui
ont de la sorte pu accéder à des fonctionna-
lités réellement innovantes.»
Mais cette médaille a aussi son revers,
les produits Apple étant parfois critiqués
pour leur manque de compatibilité et leur
usage un peu trop cadenassé. «J’étais il y a
quelques jours à l’Office américain des bre-
vets, à Washington, où était précisément
exposée la liste impressionnante des brevets
déposés par Steve Jobs», poursuit Bruno van
Pottelsberghe. «Certains regrettent cette
manière de privatiser la recherche, mais
cette protection, par les bénéfices qu’elle
génère, est aussi un moyen de stimuler la
course à l’innovation.»
Reste à savoir si Apple, désormais privé
de son patron visionnaire, sera en mesure
de lui survivre. La bio rappelle en effet
que l’éviction de son fondateur, en 1985,
conduisit progressivement l’entreprise à sa
perte, alors que son retour fut salué par des
aficionados en folie, lors de la Macworld
Expo de Boston à l’été 1997. «Les gens qui
achètent nos produits sortent réellement
du lot», leur lança-t-il alors. «Ce sont des
personnes créatives, qui veulent changer le
monde. Et nous sommes là pour leur don-
ner les moyens de le faire.»
Pour Bruno van Pottelsberghe, la poursuite
du succès d’Apple résidera dans la capacité
de ses dirigeants à continuer à agréger les
forces de l’entreprise autour des meilleures
technologies émergentes. «L’innovation est
un travail d’équipe», souligne-t-il. «Je n’ai
pas connaissance d’un équivalent de Steve
Jobs chez Nokia, mais cela n’a pas empêché
le groupe finlandais de s’ériger lui aussi au
firmament du business, avant de connaître
des ennuis. L’innovation, cela passe bien
entendu par des idées et des technologies,
mais aussi par la capacité de choisir et se
concentrer sur quelques priorités. C’était la
force de Steve Jobs, mais il n’est pas interdit
de penser que d’autres réussiront eux aussi
ce pari.»
Bill Gates, qui vint rendre une dernière visite
au patron d’Apple au printemps 2011, à son
domicile de Palo Alto, lui avoua son admira-
tion pour son œuvre. Mais plus tard il prévint
aussi son biographe: «L’approche intégrée
fonctionne quand Steve est aux commandes
du navire. Mais cela ne veut pas dire qu’elle
gagnera d’autres batailles à l’avenir.» Steve
Jobs, de la même manière, relativisa après
coup le succès du fondateur de Microsoft:
«Bien sûr, son modèle fragmenté marche,
mais il ne crée pas de grands produits.»
Et le génie de conclure, dans le mot de la fin
que lui laisse son biographe: «Henry Ford a
dit un jour: «Si j’avais demandé à mes clients
ce qu’ils désiraient, ils m’auraient répondu:
«Un cheval plus rapide!» Les gens ne savent
pas ce qu’ils veulent tant qu’ils ne l’ont pas
sous les yeux. Voilà pourquoi je ne m’appuie
jamais sur les études de marché. Notre tâche
est de lire ce qui n’est pas encore écrit sur la
page.» Plus loin: «Si vous n’êtes pas en train
de naître, vous êtes en train de mourir.»
Benoît July•
«il est inscrit dansles gènes d’Appleque la technologieà elle seule nesuffit pas. nouspensons que c’estle mariage entre latechnologie et lesarts […] qui donnenaissance à desproduits capablesde faire chanternotre cœur.»
steve Jobs,lors du lancement de l’ipad 2
Pour aLLer PLus LoinStrategic Management of Innovation and Technology, derobert a. burgelman, clayton M. christensen et steven c.Wheelwright.
57référencesBREAK HIVER 2011.
057_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:37:03
58 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
ANTICIPER POUR RÉUSSIRLa SA Mathieu Gijbels est une entreprise de construction solide basée dans le Limbourg.
Nous offrons un ensemble complet de services dans le domaine de la construction, duconseil immobilier à la construction neuve, en passant par la rénovation, le service etl’entretien. Notre stratégie consiste à bâtir une relation à long terme avec nos clients.
Fondée en 1969, la SA Mathieu Gijbels est aujourd’hui une entreprise professionnelle etstructurée, mais qui a gardé des valeurs familiales. Le bien-être de nos collaborateurs est
pour nous une priorité. Nous attachons également beaucoup d’importance à la collaborationau sein de notre organisation. L’ambiance agréable qui règne chez nous est le « ciment »de notre entreprise. Aussi, ce n’est pas un hasard si les valeurs que nous défendons sont
l’ouverture, la franchise, l’implication, l’acceptation, l’autoévaluation et le respect.
Nous ne promettons la lune à personne, mais nous faisons tout ce qui est en notre pouvoirpour créer les conditions optimales qui nous permettront de réaliser les meilleures construc-tions. Outre une vision claire, nous offrons à nos collaborateurs l’opportunité de s’épanouir.
La prise d’initiatives est également très appréciée. D’ailleurs, le terme « anticipation »revient très souvent dans notre organisation pour décrire la philosophie de nos collabora-
teurs. Des personnes qui pensent toujours plus loin, qui cherchent en permanence àrepousser leurs limites et qui mettent toujours la barre plus haut. Bref, des personnes qui
veulent contribuer à la croissance de notre entreprise.
RECRUTEMENTINTERACTIF
058_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:41:52
59VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
CONTENU DE LA FONCTION & RESPONSABILITÉS :Après une période de formation intensive, vous serez chargé de la réalisationdes objectifs de vente dans la WALLONIE conformément aux valeurs del’entreprise et aux souhaits du client. Vous faites rapport au directeur des
projets en interne avec le calculateur en vue d’établir des offres compétitives
COMPÉTENCES REQUISES :Seuls les candidats ENTHOUSIASTES et CRÉATIFS entrent en ligne de
compréhension/connaissance du secteur de la construction en général.
possédez d’excellentes facultés de communication et avez le contact facile.
CONTENU DE LA FONCTION & RESPONSABILITÉS :Après une période de formation intensive, vous prenez la responsabilité interne
construction et de rénovation en étroite collaboration avec le conseiller en
demandes d’urbanisme et la concertation avec les clients et architectes
COMPÉTENCES REQUISES :Seuls les candidats ingénieurs et créatifs entrent en ligne de compte pour
bonnes facultés de communication et de négociation.
CONSEILLER EN CONSTRUCTION / VENDEUR
CALCULATEUR / CONSEILLER TECHNIQUE
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059_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:42:12
60 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
MERRY CHRISTMASAND A HAPPY CAREER
060_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:45:17
61VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Cette année, toutes ces personnes ainsi que quelques milliers d’autres ont pris leur avenir enmain et ont trouvé un nouveau défi grâce à Références.
Chaque semaine, plus de 250000 candidats de talent ont lu le magazine Références etchaque mois, plus d’un million d’internautes se sont rendus sur notre site. Nous souhaitons àchacun d’entre eux d’agréables congés de fin d’année ainsi que l’ambition et la motivationqui leur seront nécessaires pour aller de l’avant en 2012.
Du côté des employeurs, plus de 10000 entreprises et plus de 130000 jobs ont été offertsau travers des différents médias Références. Nous les remercions pour la confiance qu’ilsnous témoignent et nous leur souhaitons de continuer à attirer et garder les Talents.
Notre résolution: chaque jour, s’assurer que Références reste le magazine le plus lu.L’endroit idéal où candidats et entreprises se rencontrent. En 2012, nous mettronségalement tout en œuvre pour contribuer à l’avenir de votre talent et de votre entreprise.
Prenez votre avenir en main.Maintenant.
061_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:45:41
Alain Finet: «Ce que l’ouvrage propose donc, c’est depermettre aux "architectes du choix" de comprendre lesmécanismes et faiblesses de nos choix pour ensuite aiguillerpar défaut les individus dans la bonne direction.»
basbo
Gaer
t
psychosociologie
062_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:37:16
richard thaler et cass sunstein, Nudge. La méthode douce pour inspirer la bonnedécision, lu par Alain Finet
une méthode douce pour inspirer debonnes décisions, c’est ce que prometcet ouvrage coécrit par deux expertsaméricains en économie comportemen-tale et en psychologie sociale. avec del’humour, des mots simples et de nom-breux exemples, ceux-ci nous aidententre autres à appréhender des phé-nomènes sociétaux grâce aux méca-nismes de nos choix individuels.
Ouvrage novateur en psychologie (voire en
sociologie), best-seller aux États-Unis, le livre
de Richard Thaler et Cass Sunstein intrigue
rien que par son titre. «J’ai laissé le bouquin
au coin d’une table lors d’une réunion entre
collègues. Curieux, un bon nombre d’entre
eux m’ont posé des questions sur l’ouvrage
et ont même pris ses références», sourit
Alain Finet, professeur à la Faculté Waroc-
qué d’économie et de gestion (UMons). «Ce
qui interpelle, c’est surtout le mot nudge, in-
connu de la plupart des mortels.»
Coup de pouceQu’est-ce donc que ce nudge, que les auteurs
identifient comme une «méthode douce
pour inspirer la bonne décision»? À l’instar
de l’illustration de la couverture du bouquin,
où une maman éléphant remet son petit sur
le droit chemin d’un léger coup de trompe,
un nudge peut être traduit littéralement
comme un «coup de pouce» – dans un inté-
rêt bénéfique, bien sûr. Les auteurs du livre
le théorisent aussi comme un concept ins-
piré du «paternalisme libertaire», notion ap-
paremment contradictoire, mais qui prône
l’encadrement et l’information des indivi-
dus, tout en leur laissant la liberté de choix.
Un exemple concret de nudge serait l’ar-
rangement des desserts dans une cantine:
rien qu’en plaçant les fruits en avant et les
sucreries au second plan, il est possible d’in-
fluencer favorablement le comportement
alimentaire des consommateurs, et ce, avec
facilité et sans obligation ni contrainte – des
caractéristiques indispensables aux nudges.
«Ce que l’ouvrage propose donc», explique
Alain Finet , «c’est de permettre aux «archi-
tectes du choix» – personnes qui organisent
le contexte dans lequel les gens prennent
des décisions (conseillers en assurances ou
en investissements, etc.) – de comprendre
les mécanismes et faiblesses de nos choix
pour ensuite aiguiller par défaut les indivi-
dus dans la bonne direction. Les auteurs se
basent fondamentalement sur l’hypothèse
de rationalité limitée développée par March
et Simon en 1958, selon qui les choix appa-
remment rationnels des êtres humains sont
limités par des éléments qui dépassent le
cadre de leur perception objective. Ce qui
explique qu’ils aient besoin d’un «coup de
Nudgeou l’incitation douce
Le Lecteurné en 1972, alain Finet est titulaire d’un doctorat en sciences de gestion et a suivi uneformation postdoctorale à la Hec de Montréal. aujourd’hui, ce spécialiste en managementstratégique, gouvernance d’entreprise, mathématiques financières et cycle de vie desdirigeants enseigne à la Faculté Warocqué d’économie et de gestion, reliée à l’uMons. il yest également responsable du service Management financier et Gourvernance d’entreprise.alain Finet intervient dans plusieurs ouvrages comme Fortis: malheureux concours decirconstances ou incompétence dommageable? ou encore Gouvernance d’entreprise:nouveaux défis financiers et non financiers.
63référencesBREAK HIVER 2011.
063_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:37:34
pouce» pour prendre les décisions les plus
avantageuses pour eux-mêmes.»
Effet papillonSi le livre se fonde beaucoup sur des
concepts développés dans les années
60, il innove dans sa façon d’appréhen-
der des phénomènes larges de manière
pluridisciplinaire, en se basant sur des élé-
ments de la psychologie des individus, voire
de la sociologie de masse. «Sans y faire ré-
férence, Richard Thaler et Cass Sunstein
utilisent aussi des fondements tirés de la
systémique, leur idée étant que des élé-
ments visiblement anodins au plan indivi-
duel peuvent engendrer des conséquences
importantes dans une optique sociale et
sociétale», ajoute Alain Finet. «Ce qui diffé-
rencie essentiellement l’ouvrage des autres
publications, c’est cette sorte d’adaptation
de l’effet papillon au niveau des sciences hu-
maines.»
Nudge est une lecture abordable et
agréable, car elle est rédigée avec des mots
simples, souvent teintés d’humour et par-
fois même illustrés de schémas. C’est sans
doute là l’un des facteurs de son succès.
Le livre se divise clairement en une partie
théorique, où les concepts sont illustrés
à l’aide de très nombreux exemples, et
en plusieurs chapitres pratiques où sont
développées des applications concrètes
dans des domaines aussi divers que l’ar-
gent, l’écologie... « Ces exemples sont lar-
gement illustrés et très bien documentés »,
commente Alain Finet. « Les quelques
pages consacrées à la crise des subprimes
s’avèrent particulièrement intéressantes,
mais pour moi, le chapitre sur la privati-
sation du mariage n’a pas sa place dans
le livre. Contrairement à tout le bouquin,
où les auteurs prônent une intervention
douce (nudge) de l’État, l’inverse est ex-
pliqué dans ces quelques pages. Cela n’est
pas très cohérent. » Autre point faible de
l’ouvrage : « ce concept de nudge, écrit en
grand et en gras sur la couverture, n’ap-
paraît pas toujours de manière évidente,
il faut parfois un peu gratter dans le bou-
quin et arriver à sortir des (trop) nombreux
exemples présents surtout dans la partie
théorique. » Marie-Ève Rebts•
Le LivreParu en 2010,Nudge propose deconcevoir la gestion sociétale à traversles comportements des individus et plusparticulièrement ce qui explique ceux-ci.Avec des mots simples et de nombreuxexemples, l’ouvrage nous fait d’abordcomprendre que nos choix – et parconséquent les choix des dirigeants – sontsouvent teintés d’erreurs, car ils sont entreautres soumis à la subjectivité ou à unmanque d’informations. En plus de cetteprise de conscience, l’ouvrage livre denombreuses astuces (ces coups de pouceappelés nudge) pour permettre à chacun deprendre des décisions éclairées.
Nudge: la méthode douce pour inspirer labonne décision, R. Thaler, C. Sunstein,éd. Vuibert, 2010, 279 p., 22,50€.
Les auteursNudge est l’ouvrage de deux Américains,Richard Thaler et Cass Sunstein. Lepremier, né en 1945, est un économiste àqui l’on attribue l’invention de l’économiecomportementale. Il est aussi professeur àl’University of Chicago Graduate Schoolof Business et membre du NationalBureau of Economic Research américain.Cass Sunstein (1954), quant à lui, estun juriste et philosophe spécialisé dansdivers domaines tels que l’économie ouencore la psychologie sociale. Professeurde droit à l’Université d’Harvard, il estaussi administrateur de l’OIRA (Office ofInformation and Regulatory Affairs) dugouvernement Obama.
Certains détails des situations socialesapparemment mineurs peuvent avoirdes effets importants sur le comportementdes individus; il y a des nudges partout,même si nous ne les voyons pas.
Extrait de Nudge
Les Livres conseiLLés
• Le Cygne Noir, La puissance del’imprévisible, Nassim NicholasTaleb, éd. Les Belles Lettres, 2008,23€.
• Le Hasard sauvage: Des marchésboursiers à notre vie: le rôle cachéde la chance, Nassim NicholasTaleb, éd. Les Belles Lettres (2005),23€.
•Organizations,March, Simon,éd. John Wiley and sons, 1958,New York.
PsYCHOsOCiOLOGie
064_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:37:45
65VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
CITOYENS ET ENTREPRISESKarine (33), en tant que chef de projet ICT, est chargée du coaching d’uneéquipe de 22 personnes. « Mon équipe développe des sites web informatifsavec des technologies modernes comme Java et Drupal. Les citoyens, lesentreprises et les indépendants peuvent ainsi retrouver tout ce qui serapporte aux droits et obligations sociaux sur le site portail SecuriteSociale.be. Restructurations.be est un site qui présente aux entreprises en difficultésquelles mesures de crise peuvent être intéressantes pour elles. De manièreindirecte, nous essayons d’éviter à des gens de perdre leur emploi. »
Karel, Cédric et Karine :« Chez Smals, noustravaillons à des projets ICTd’envergure qui ont une réellesignification pournotre société »
L’ICT POUR LETRAVAIL, LA FAMILLE ET LA SANTÉ
Travailler chez Smals : un équilibre parfait
Le travail et la vie privée sont deux choses qu’il est de plus en plus difficile àséparer. Il est donc crucial de trouver un bon équilibre entre les deux. Smalsinvestit beaucoup dans l’accessibilité en établissant son siège social juste enface de la gare de BruxellesMidi et des bureaux satellites àGand et Charleroi.Des heures flexibles permettent d’alterner des jours ouvrables plus longsou plus courts en fonction de ses tâches et de sa vie privée. La formation,le coaching et des projets d’envergure et ambitieux garantissent despossibilités de carrière excellentes. Et soyez tranquilles, les conditionssalariales sont aussi très intéressantes.
Cédric : « Je vois mes deux enfants le matin et le soir. Je vaisau sport trois fois par semaine. Chezmon employeur précédent,ceci était impossible. »
Karel : « Smals est super accessible. En 30minutes, je suisau siège social à Bruxelles, ou alors je travaille depuis la villeoù j’habite, Gand. »
Karine : « L’ambiance est amicale, sans concurrence interne.Une chose essentielle pour surmonter ensemble desmomentsde stress. »
Smals est synonyme de projets ICT ambitieux, ayant un réel impactsur nos concitoyens, entreprises et institutions publiques. Les fluxd’information digitaux rendent possible une administration moinslourde, des allocations attribuées plus efficacement, une améliorationde la pratique médicale,… Plus de 1600 professionnels talentueux etmotivés participent ainsi à la construction de notre avenir.
La sécurité sociale et les soins de santé sont des thèmes clés autour desquelsSmals offre des services ICT. Ainsi, les flux d’information digitaux calculentautomatiquement votre droit aux vacances, votre pension, vos allocationsfamiliales ou indemnités. Les témoignages de quelques collègues.
DÉCLARATION DIMONAKarel (33) est analyste business et a été impliqué dès le début dans uneinnovation importante du service ICT Dimona. « En Belgique, lorsque vouscommencez à travailler ou que vous quittez votre emploi, votre employeurtransmet ces données par le biais de cette application. Vos droits sociauxsont ainsi garantis dès le premier jour et l’employeur est délivré de biendes paperasseries. On en oublierait presque à quelles tracasseries nousétions confrontés lorsque tous les employeurs devaient tenir à jour deslistes salariales sur papier et effectuer des déclarations auprès de dizainesd’institutions. »« Je reste en contact étroit avec nos clients, de la préétude au déploiement.Nous essayons de tenir compte le plus possible des besoins des institutionscomme l’ONSS, des employeurs et des secrétariats sociaux. En quatre ans, j’aiénormément évolué dans ma fonction, en partie grâce à un encadrement,une méthodologie et des formations excellentes chez Smals. Travailler àun projet qui a un impact si important et qui joue un rôle social positif estpassionnant et constitue un réel défi. »
SOINS DE SANTÉ DIGITAUXCédric (33) travaille depuis 7 ans chez Smals comme analyste, analyste enchef et maintenant comme chef de projet. Il participe à des projets ICTimportants dans le secteur des soins de santé et des soins aux personnesâgées. « Grâce à un service ICT que nous avons développé pour l’INAMI, lesspécialistes peuvent suivre de mieux en mieux les effets de médicamentspour l’arthrite. L’année passée, le SPF Santé publique a pu, en partie grâce ànous, suivre la propagation de la grippe mexicaine au jour le jour. » « C’estun peu par hasard que je suis arrivé chez Smals, mais j’y suis resté en raisondes projets très intéressants ainsi que l’équilibre entre travail et vie privéeque l’on y trouve. L’ambiance y est excellente et la charge de travail saine. »
065_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:46:21
66 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
Qui sommes-nous?
Facts & Figures Offre
Nos activités : Vente de livres, cd’s et produits multimediaSecteur : RetailSociété mère : Groupe FnacHeadquarters : BruxellesEff. du personnel en Belgique : 750Eff. du personnel à travers le monde : 19000Succursales :
Belgique : 9A l'etranger : 140
Chiffre d'affaires en Belgique : 200000000 €
Chiffre d'affaires à travers le monde :4473000000 €
Connaissance des langues :FR/NL
Perspectives de carrière à travers le monde :Au sein du groupe Fnac : la France, l’Italie, la Suisse,l’Espagne,…
Perspectives de carrière
FNAC BELGIUM
Adresse : Avenue Jacques Georgin 12 – 1030 BruxellesContact :Tél : 02/706.06.06Fax : 02/726.15.90E-mail :
Postuler
Recrutements prévus :
066_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:49:01
67VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
In het kader van onze verdere groei, zoeken wij gepassioneerde medewerkers (m/v) :Pour accompagner nos ambitions de croissance, nous recrutons des collaborateurs passionnés (h/f) :
DEPARTMENT MANAGERSFINANCIAL MANAGERS
VERKOPERS / VENDEURS MULTIMEDIA
PH410
DIT IS MARIE.ONZE TOEKOMSTIGE AFDELINGSMANAGER.MAAR DAT WEET ZE NOG NIET.
VOICI VINCENT.NOTRE FUTUR RESPONSABLE FINANCES.MAIS IL NE LE SAIT PAS ENCORE.
067_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:49:22
68 VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
We see 482 people who lovecoming to work here day after day.
What do you see?
Do you see the intrinsic possibilities of future buildings and infrastructure? And do you know that youcan turn these possibilities into realities? Well, that’s exactly what we do at VK. We deliver fully integratedarchitecture and engineering services for demanding clients worldwide. People who want to invest in great
068_GPV2QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:55:52
69VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
ARCHITECTS& ENGINEERS
buildings and infrastructure in a constantly evolving society. Want to help build tomorrow’s world?Check out how you can realize your ambitions on www.vkgroup.be/careers and send your cv [email protected].
069_GPV2QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:56:02
Gilles Azzopardi, Les Secrets de la manipulation efficace,lu par Jean-Pierre Aerts
la manipulation consciente, toxiqueou intelligente, des opinions et des ha-bitudes joue un rôle important au tra-vail comme dans la pub. cet ouvrageentreprend de donner à ses lecteursles clés du management des opinions.et les solutions pour s’en prémunir.
Dans Les Secrets de lamanipulation efficace, GillesAzzopardi suggère commentdéjouer les manœuvres fallacieusesdes marques, du langage etdes autres individus. Quellesimpressions vous laisse cetouvrage?« C’est un excellent ouvrage, mais son
titre prête à confusion. Il donne l’impres-
sion d’un mode d’emploi pour manipu-
ler, alors que sa vocation est de fournir
les clés pour détecter les manipulations
d’autrui et s’en prévenir. L’essentiel du
contenu se situe dans une approche ho-
norable, mais quelques passages sont
borderline : ils donnent des conseils
pour manipuler. Or, de nombreux tra-
vaux en psychologie sociale ont montré
que les stratégies bienveillantes – basées
sur la réciprocité – sont toujours plus
gagnantes que les stratégies tordues, ma-
nipulatrices ou pire. Autre point faible : il
n’y a pas de liste d’organismes ressources
pour aller au-delà du livre. Mais l’ouvrage
a beaucoup d’avantages. Tout d’abord, il
permet de développer une conscientisa-
tion des mécanismes de la manipulation.
Ensuite, le passage en revue des diffé-
rents concepts est extrêmement bien
structuré. On peut s’en servir comme
« mémo ». L’ouvrage comprend aussi d’in-
nombrables références théoriques, très
pertinentes, accompagnées de cadres
pratiques. De ce point de vue, l’auteur se
démarque par un sens de la formule très
efficace. Enfin, le lecteur peut se retrou-
ver dans plusieurs anecdotes. »
L’auteur met en évidence le conceptde «biais cognitifs». Nos jugementssont-ils systématiquement faussés?«Azzopardi avance un postulat intéressant.
Selon lui, on n’est jamais aussi bien mani-
pulé que par soi-même. Il ne s’agit pas de
naïveté, mais notre cerveau fonctionne
de telle manière qu’il nous trompe. C’est
ce que les psys appellent les «biais cogni-
tifs» : des erreurs d’appréciation que nous
commettons tous d’une manière assez
systématique, à cause d’une faille ou d’une
De la manipulation à la
«sanipulation»
MicHel
WieGandt
marKetiNg
070_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:37:55
Jean-Pierre Aerts : «L’heure est aux "placements de produits". L’idée? S’immiscer naturellement, discrètement, mais sûrement dans lemode de vie du consommateur, presque à son insu.»
Le LecteurJean-Pierre aerts est un professionnel hybride. consultant enplanification stratégique et brand management, il travaillepour des entreprises de produits et de services, en europe eten asie. détenteur d’un Mba de la cornell university (newYork), en plus de diplômes en droit et en administrationd’entreprises, il est également enseignant, depuis plus de vingtans. aujourd’hui, il dirige certains programmes d’executiveeducation à la solvay brussels school of economics &Management (sbs-eM), à l’ulb. il anime également desséminaires sur le leadership et l’influence, destinés auxdirigeants d’entreprises.
MicHel
WieGandt
71référencesBREAK HIVER 2011.
071_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:38:17
Le LivreDans ce livre, Gilles Azzopardi dévoileles secrets des pros de la manipulation,publicitaires, politiques, gourous de lacommunication, du management, de lanégociation ou de la vente, pour influencernos perceptions, nos opinions et nos choix.Solidement documenté, clair et précis, cetouvrage apprend à déjouer les techniquesde soumission. Car derrière le titreprovocateur, il s’agit surtout d’un ouvragesur l’art de gérer les relations aux autres.L’auteur aborde notamment les différentstypes de manipulation, leur origine, maisaussi les manœuvres pour se faire bien voir,décoder le langage de l’autre sexe, contre-manipuler et prendre le dessus en toutescirconstances.
Les Secrets de la manipulation efficace,de Gilles Azzopardi, éd. First, 328p.,19,90€.
L’auteurPsychosociologue, Gilles Azzopardiest un spécialiste reconnu des relationset des stratégies de communication,des jeux d’intelligence et des testspsychotechniques. Il est l’auteur deplus d’une vingtaine d’ouvragesde psychologie, dont de nombreuxbest-sellers, notamment le Manuelde manipulation (éd. First, 2008),il collabore régulièrement à diversmagazines (Elle, Management, Capital,Challenges...).
faiblesse dans le traitement des informa-
tions dont nous disposons. L’auteur en cite
une quinzaine à travers son ouvrage, parmi
lesquels le biais d’exposition ou de répéti-
tion (le «matraquage» publicitaire), l’effet
de primauté, l’effet de halo, l’autocomplai-
sance, le biais de désirabilité sociale, etc.
Tous me paraissent extrêmement impor-
tants dans la prise de conscience des dan-
gers auxquels on s’expose.»
Dans le domaine du leadership,la communication joue un rôlevital. Mais laisse-t-elle place à lamanipulation?«L’auteur le dit lui-même: toutes les com-
munications interpersonnelles mettent en
œuvre des mécanismes de manipulation,
positive ou négative. Ce que je constate,
c’est que les dirigeants d’entreprise ont
l’impression que parfois, en finassant, ils
atteindront plus facilement leurs objectifs.
Mais pour être un véritable leader, la stra-
tégie gagnante consiste à garantir des rap-
ports sains avec ses collaborateurs. Il faut
obtenir leur adhésion par la motivation,
en énonçant, de manière transparente,
les objectifs à atteindre. En entreprise, on
cherche à manipuler l’énergie de l’autre, à
la transformer de manière positive. C’est
pourquoi j’aurais tendance à parler de «sa-
nipulation», plutôt que de manipulation.»
Il paraît que nous vivons dansun monde de storytelling. Nousserions entrés dans une èrepostpublicitaire, où la manipulationdes masses ne se ferait plus àcoups d’images et de slogans,
mais d’histoires fabriquées.Les marques doivent-elles parlerplus juste plutôt que vrai?« Je constate une envie de plus en plus
forte de la part des annonceurs de sortir
des circuits classiques et d’offrir une visi-
bilité différente à leurs produits. La publi-
cité traditionnelle a du plomb dans l’aile.
L’heure est aux « placements de produits ».
L’idée ? S’immiscer naturellement, discrè-
tement, mais sûrement dans le mode de
vie du consommateur, presque à son insu.
Injecter des messages publicitaires dans
du contenu est un jeu dangereux. C’est
une façon déguisée de faire de la publici-
té. Cette pratique peut être manipulatoire.
Surtout lorsque le téléspectateur ne se
rend pas compte du message d’annonce
en bruit de fond. Mais pour connaître
le milieu, les publicitaires ne cherchent
pas à manipuler le public. Ils ne peuvent
d’ailleurs pas se le permettre. Car nous
vivons dans une société de plus en plus
éduquée. Et les consommateurs se mon-
trent de plus en plus critiques vis-à-vis des
marques et de la publicité. »
À qui s’adresse l’ouvrage?« Les étudiants et les jeunes managers
vont y trouver une abondance de réfé-
rences pertinentes et très documentées.
Dès qu’ils accèdent à des fonctions ma-
nagériales, les professionnels adultes
et vaccinés sont formés à adopter de
bonnes pratiques. Pour ces derniers, ce
livre se présente davantage comme un
rafraîchissement qu’une découverte.
Mais les check-lists permettent de détec-
ter de vrais pièges. » Rafal Naczyk•
MarKetiNG
072_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:38:47
73VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
073_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 15:57:16
ses références
Propaganda, edward bernays, éd. Zonesla découverte, 2007, 144p., 12€.imposer une marque de lessive ou faireélire un président relève des mêmestechniques, selon edward bernays (1891-1995). c’est la thèse de Propaganda,Comment manipuler l’opinion endémocratie, son ouvrage paru en 1928,récemment traduit aux éditions Zones.selon l’auteur, un neveu de Freud émigréaux États-unis, mais surtout l’un des pèresfondateurs des relations publiques etprécurseur des techniques publicitairesmodernes, il s’agit d’orienter les massesdans leurs choix. ce «gouvernementinvisible», auquel appartint bernaysen personne, pratiqua la «nouvellepropagande» auprès de grandes firmesou du gouvernement américain. il
ressemble fort aux actuels spin doctors,ces conseillers en communication deshommes politiques...
La Soumission à l’autorité, stanleyMilgram, éd. calmann-lévy, 1994,270p., 22€.entre 1960 et 1963, le psychologueaméricain stanley Milgram mène uneexpérience qui cherche à évaluer notredegré d’obéissance face une autoritéqu’on estime, en l’espèce un scientifiqueen blouse blanche. les cobayes,recrutés par petites annonces, doiventfaire soumettre un questionnaire à uncomplice de l’expérience. À chaquemauvaise réponse, le cobaye inflige unchoc électrique. résultat : 62,5% desparticipants vont jusqu’au bout.
Dans la vie, il est souvent préférabled’avoir un comportement clairementidentifiable, pour que les autres sachentà quoi s’en tenir. on coopère aussilongtemps que l’autre coopère, maison riposte aussi chaque fois que l’autrene joue pas ou plus la coopération :une riposte ni trop forte pour ne pasprovoquer une escalade ni trop faiblesinon l’autre se croit tout permis, endroit de vous exploiter. Quand ona un comportement transparent, enpratiquant le «donnant-donnant », laréciprocité dans tous les cas, on défend
mieux ses intérêts. non seulement lesautres voient qu’ils ont tout intérêt àcoopérer, mais ils sont aussi moinstentés de faire cavalier seul ou de selivrer à des manœuvres compliquées.Autrement dit, la sincérité, pour ne pasdire l’honnêteté, dans le sens où il vautmieux annoncer la couleur, énoncer lesrègles, ce qui compte vraiment poursoi, plutôt que finasser, reste dans laplupart des situations le moyen le plusefficace pour obtenir tout ce qu’on veut.
extrait des Secrets de la manipulation efficace
marKetiNg
074_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:38:40
75VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
VMC-SELECT VOUS SOUHAITEDE JOYEUSES FÊTES…
…et un tout nouveau départ pour 2012 !
Pour cette nouvelle année, nous vous souhaitons, à vous et à votre équipe,tout le succès que vous attendez de vos projets. Nous serons à nouveau àvos côtés avec nos conseils, notre expertise et notre expérience pour vousaider à tirer le maximum de votre capital humain. Bref, nous vous souhai-tons une bonne année, une bonne santé et surtout… un excellent recrute-ment !
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078_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:39:09
Walter Van Dyck: «En Belgique, l’échec est synonyme de déshonneur.Aux States, les entrepreneurs en parlent spontanément dans leur CV.»
Philippe Silberzahn et Walter Van Dyck, The Balancing Act of Innovation, lu parWalter Van Dyck
L’innovation,de la pratique à la théorieDans The Balancing Act of Innova-tion, des spécialistes de l’innova-tion ont compilé plusieurs exemplesde sociétés particulièrement inno-vantes dont la stratégie peut êtrevue comme une bonne source d’ins-piration. Pour les auteurs, les entre-preneurs belges gagneraient à affi-cher moins de modestie.
«Tout le monde est aujourd’hui convaincu
que l’innovation est une composante in-
dispensable de la vie entrepreneuriale »,
explique Walter Van Dyck, qui enseigne la
gestion de l’innovation à la Vlerick Leuven
Gent Management School. « Mais ça reste
plus facile en théorie que dans les faits. »
Afin de soutenir les entrepreneurs et les
directeurs d’innovation dans leurs dé-
marches, Walter Van Dyck et son collègue
Philippe Silberzahn viennent de publier
The Balancing Act of Innovation. «Nous
nous sommes attachés à définir en quoi
consiste précisément l’innovation et com-
ment s’y prendre pour mettre cette straté-
gie de changement planifié en pratique. Ce
n’est pas l’histoire rebattue de géants tels
que Microsoft ou Apple. En collaboration
avec d’autres collègues, nous avons préféré
concentrer notre attention sur des sociétés
plus proches de nous, par exemple Belga-
com, Janssen Pharmaceutica, Studio 100,
Alcatel-Lucent ou Bongo. De tels exemples
de pratiques montrent que l’innovation est
moins question de révolution que d’évolu-
tion.»
Le succès de l’iPad ne tend-il pasà démontrer que l’innovationgagne à s’appuyer sur une bonnestratégie de marketing?«Le rôle du marketing est évidemment
primordial. Mais le succès d’Apple est
probablement surtout lié à une percep-
tion remarquable des besoins latents de sa
clientèle. Steve Jobs était passé maître en la
matière. On peut d’ailleurs en dire autant
de Michael O’Leary, le patron de Ryanair,
ainsi que des concepteurs de programmes
télévisés de la maison de production En-
demol – je trouve personnellement leurs
émissions détestables, mais elles sont
toutes devenues des blockbusters. Tout
comme Jobs, O’Leary et les programma-
teurs d’Endemol sont des visionnaires,
ils savent très bien où ils vont. Quant aux
firmes américaines, elles ont un autre
LES AUTEURS,LES LECTEURSProfesseur associé en Gestionde l’innovation à la VlerickLeuven Gent ManagementSchool, Walter Van Dycka engrangé vingt-cinq ansd’expérience en tant queconsultant, chercheur etmanager de technologie etinnovation stratégique au seinde multinationales.Philippe Silberzahn enseigne àl’Emlyon Business School. Il estégalement chercheur associé àl’École polytechnique française.Il a exercé pendant vingt anscomme consultant, entrepreneuret dirigeant de sociétés dehaute technologie.
79RÉFÉRENCESBREAK HIVER 2011.
079_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:39:10
général trop modestes et, au bout du
compte, cette modestie finira par avoir rai-
son de nous à force de nous réfugier dans
le sillage de grosses locomotives – comme
l’Allemagne – par crainte de devoir voler de
nos propres ailes. Nous sommes très forts
pour accompagner le développement de
concepts créés par d’autres en les adaptant
à des marchés de niche.»
Il faudrait donc penser plusglobalement?«Non seulement penser globalement, mais
aussi délaisser les niches pour se focaliser
sur la conception et la création de produits
destinés à de grands marchés homogènes
– comme Barco le fait déjà, pour citer une
société belge. Bien entendu, il faut pouvoir
disposer de moyens financiers suffisants.
C’est pourquoi nous insistons dans notre
ouvrage sur les avantages de l’innovation
«ouverte»: il faut intensifier la collabora-
tion entre les entreprises. C’est ce qui per-
met à des firmes qui ont peu de moyens de
s’adresser à une entité plus conséquente,
capable de dégager les capitaux nécessaires.
Ainsi, nous racontons notamment ce qui
est arrivé au fabricant de couettes danois
Quilts of Denmark, ou QOD. L’industrie
textile est confrontée à un marché difficile
et saturé. QOD a réussi à innover en s’as-
sociant avec un bureau d’ingénieurs de la
NASA. Ensemble, ils ont mis au point un
matériau de pointe pour fabriquer des com-
binaisons d’astronautes dans lesquelles la
température corporelle est maintenue à un
niveau constant. Grâce au concours de la
NASA, l’humble QOD a su se placer à la tête
d’un tout nouveau marché. Le fait de s’ou-
vrir à une autre entreprise peut augmenter
les chances de réussite de tout projet d’inno-
vation.»
Mais n’y a-t-il pas un risque dese faire damer le pion par lepartenaire en question?«La hantise de voir piller la propriété intel-
lectuelle est souvent invoquée comme une
raison de séparer deux entreprises par une
véritable muraille de Chine. Ce n’est qu’un
pur sophisme ! De nombreux malentendus
peuvent être évités en concluant au préa-
lable de bons accords sur le partage de la
propriété intellectuelle. Les deux partenaires
y trouveront leur compte en accédant ainsi à
des marchés plus étendus.»
UN ŒIL SUR L’AVENIR
Pourquoi les entreprises doivent-elles innover? Ne serait-ce pasplus judicieux d’investir dans desproduits qui ont déjà fait leurspreuves au lieu de risquer lanouveauté?«C’est à tort que l’on réduit souvent le
champ de l’innovation à l’élaboration de
produits entièrement neufs. En réalité,
80 % des efforts sont généralement consa-
crés à l’amélioration continue de pro-
duits existants. Lorsqu’un constructeur
le liVreThe Balancing Act ofInnovation, Philippesilberzahn et Waltervan dyck, éd. lannoocampus, 256 p.,29,95€.
les auteurs ont rassemblé des exemplesd’innovations très variés afin de proposerun guide pratique qui peut aider lesentreprises à trouver leur propre styled’innovation. cet ouvrage comprenddes études de cas d’entreprises commealcatel-lucent et studio 100, entreautres, et présente des exemplesd’innovations radicales, incrémentales,spectaculaires, mais aussi moinsspectaculaires, et néanmoins réellementinnovantes. chaque chapitre couvre unsujet particulier au travers d’un cadred’application pratique permettant deformuler des stratégies d’innovation,véritables moteurs de croissance.
atout qu’il ne faut pas sous-estimer: elles
disposent d’un énorme marché national,
particulièrement homogène. En Belgique,
nous nous distinguons très couramment
en tant que fournisseurs de composants
pour leurs produits. Nous sommes en
iNNoVatioN
080_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:39:30
automobile parvient à rendre un véhicule
meilleur marché, il s’agit bien d’innovation.
Et transformer une voiture en engin volant,
c’est de l’innovation «radicale». Il ne suffit
pas de se concentrer sur l’amélioration d’un
produit, la recherche constante de nouvelles
opportunités est tout aussi indispensable.
Dès le moment où votre activité principale
est menacée par des circonstances écono-
miques, il faut être prêt à explorer de nou-
veaux débouchés. Ainsi, tel producteur de
thermomètres au mercure, ayant sous-es-
timé l’importance de l’innovation radicale,
s’est trouvé dans une impasse lors de la
promulgation d’une directive interdisant
l’utilisation de ce métal. Il a immédiate-
ment recherché des fabricants capables de
lui fournir des thermomètres électroniques,
mais il était malheureusement déjà trop
tard. Pas mal de managers excellent dans la
gestion des tâches au quotidien, mais ils ne
voient pas toujours suffisamment loin. Pour
gérer l’innovation de façon exemplaire, il
faut absolument garder un œil sur l’avenir.
J’ai suivi des cours d’entrepreneuriat à
Boston. L’un de mes professeurs était un
jeune de 18 ans, sa troisième entreprise
était en train de voir le jour et les deux
autres avaient déjà fait de lui un million-
naire. Ici, on continue de se raccrocher
à l’idée qu’il vaut mieux faire toute sa
carrière dans la même entreprise. Pour
les Américains, la notion de serial entre-
preneur est une évidence, alors que chez
nous, c’est presque une injure. Là-bas,
personne ne s’émeut de voir un projet
capoter ou un entrepreneur dans les
cordes. Mais en Belgique, l’échec est sy-
nonyme de déshonneur. Aux States, les
entrepreneurs en parlent spontanément
dans leur CV : « J’ai fondé telle entreprise
et ça n’a pas marché pour telle et telle rai-
son ». Les recruteurs y voient un plus : ça
prouve qu’on n’a pas froid aux yeux. »
Comment stimuler l’innovation ausein d’une entreprise?«Grâce au corporate venturing, qui consiste
à regrouper les concepteurs d’une entreprise
au sein d’une plus petite entité, exclusive-
ment concentrée sur l’innovation. Janssen
Pharmaceutica, par exemple, a fondé un
venturing and incubation center dont le per-
sonnel s’occupe essentiellement de déve-
lopper de nouveaux produits et concepts. Je
ne crois pas que les idées jaillissent plus fa-
cilement en rêvassant dans un bon fauteuil,
par un calme vendredi après-midi. Cela n’a
donc aucun sens de libérer les travailleurs
un peu plus tôt pour qu’ils puissent réfléchir
en toute quiétude. La pression nous rend gé-
néralement plus productifs. La plupart des
inventions naissent pendant le travail, dans
la routine du quotidien. Mais quand on tient
une nouvelle idée et qu’on a de bonnes rai-
sons de penser qu’elle peut avoir de l’avenir,
il faut effectivement disposer du temps et
de la place nécessaires pour la développer
jusque dans les moindres détails et la mettre
à l’épreuve. Aucune idée ne peut aboutir
sans avoir été soumise à la critique d’autres
personnes.» Jan Stevens•
@TweeTer
@Waltervandyck@phsilberzahn@Mariondebruyne (professeuren stratégie marketing -vlerick Management school),@FrankGoedertier (professeuren branding et Psychologie duconsommateur - vlerick M. s.),@Ginovanossel (professeuren Marketing et commerce dedétail - vlerick M. s.)@econscitech (compte officielde la section science andtechnology du journal TheEconomist).
81référencesBREAK HIVER 2011.
081_GPV1QU_20111228_RBKHP_00.pdf; Dec 20, 2011 18:39:49
AW EUROPE Industrie Automobile 77BAXTER Industrie Pharmaceutique 44BLAKE & PARTNERS Consultancy 41BNP PARIBAS FORTIS Banques & Assurances 84CONNECT PEOPLE Consultancy 24EDF LUMINUS énergie 52ELECTRABEL énergie 4FNAC Retail & Distribution 66FVB/FFC Formation Professionnelle 83MATHIEU GIJBELS Construction 58STIB Logistique & Transport 18NETWORK RESEARCH BELGIUM Telecom, ICT & Internet 29PAGESDOR.BE Media & Communication 34RANDSTAD Hr & Consulting 46RéFéRENCES Media 43RéFéRENCES Media 76SMALS Telecom, ICT & Internet 65SYNERGIE BELGIUM Hr & Consulting 73TOURING Industrie Automobile 36VK GROUP / VK ENGINEERING Engineering 68VMC-SELECT Hr & Consulting 75
IndexBrand & Product ManagerGregory Hulstaert
RédactionDirectrice de rédaction Marian KinRédacteur en chef RéférencesPhilippe BerkenbaumSecrétaire de rédactionPierre Michel RouffiangeCollaborateurs Vincent Delcorps, Benoît July,Filip Michiels, Rafal Naczyk, Marie-ève Rebts,Jan Stevens, William VisterinPhotographesBas Bogaert, Jonas Lampens, Sofie Van Hoof,Michel WiegandtIllustrateurSebastiaan Van Doninck
Rédacteur en chef References.beLaurent DepréCollaborateursMagali Henrard, Evelien Maes, Steven Heyse
Équipe graphiqueArt Director Pieter Ver ElstAssitant Art Director Jon TrochGraphistes Kenny Caudron, Flor CoboManu Degreef, Patricia Kempeneers
PublicitéSales Director Nancy WerbrouckSales Manager AgenciesMarijke Van ImpeAccount Managers Ana Alonso,Jean-Sébastien Delporte, Christine FrançoisInternet Sales Manager Kim ClaesenInternet Account ManagersJeroen Costermans, Stijn Compernolle,Sylvie De Vocht, Karen Sereis, Karl Van LathemTél. 02 482 03 50Sales AssistantsIgor Bukula Tél. 02 481 15 21Mebruke Ergin Tél. 02 481 15 00Cécile Knockaert Tél. 02 481 15 86Fax général 02 482 03 77Annonces téléphonées 02 225 55 00Online Sales AssistantsWedad Baouider,Rosette Mukendi Tél. 02 482 03 38
Marketing & ResearchMarketing Director Diane DevriendtBusiness Communications& Research Manager Marjan DesmetCommunication &Distribution Manager Frederik WelslauB2C Marketeer Émilie TcherkezianB2B Marketeer Sandrine Kinnard
Back-Office ManagerMichel Bernard Tél. 02 481 15 29
Directeur général Christophe GlorieuxAdministrateur délégué Thierry Hugot
Éditeur responsableRosselPatrick Hurbain100 rue Royale1000 Bruxelles
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83VACATURE R F RENCESBREAK T 2011
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