Download - «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

Transcript
Page 1: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

UNIVERSITE NATIONALE DE COTE D'IVOIRE

FACULTE DE MEDECINE

Annee 1981 -1982 N°385

«BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES

ET URINAIRES CHEZ LES ENFANTS D'AGE

SCOLAIRE DE LA REGION D'ANYAMA»

THESE POUR LE DOCTORAT D'ETAT EN MEDECINE

(Diplome d'Etat)

presentee et soutenue publiquement le 30 Juin 1982 par

ASSOUMOU Aka ne en 1950 a Elinzue SIP de Bongouanou (RCI)

President de These : Monsieur /e Professeur DOUCET Jean

~lfembres du Jury : Monsieur le Professeur Agrege ASSALE N'Dri Monsieur le Professeur Agrege AHOLI Paul Monsieur le Professeur Agrege P. COWPPLI K. Bony

Page 2: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

L I S T E DU P E R S O N N E L E N S E I G N A N T

Page 3: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT DE U, F.~,CULTE DE MEDEC11,1E

1S'81 -1982

=-=-=-=-=

DOYEN : M. YANGNI-ANGATE Antoine

PROFESSE URS

M,M. ALLANGBA Koffi Chirurgie Generale et Traumatologique

ASSI ADOU Jerome Pediatrie

ATTIA Yao Roger Hepoto-Gastro-Enterologie

AYE Hyppolite Clinique de /v\aladies lnfectieuses

BEDA Yao Bernard N\ede:cine Interne

BERTRAND Edmond Clinique Cardiologique

CORNET Lucien Ch.riurgie Generale

COULIBALY Nagbele Pi,eumo-Phtisiolog le

DIARRA Samba Gynecologie-Ob~t.Hriqu~

DJIBO William Chirurgie Traumatologique et Orthcpädlque

DOUCET Jean Parasitologie

ESSOH NOMEL Paul Pediatrie

ETTE /\.mbroise o.a.t. ETTE Morcel Anatomie-Pathologique

GUE5SENN0 Kouadio Georges Medecine Sociale

KEBE Memel J.B. Anatomie-Chirurgie Vlscercle et Urologique

LE GUYADER Armand Anatomie-Chirurgie Urologie

SANGARE Souleymane Ophtalmologie

SANGARET Malick Gynecolog ie-Obstetriquc

VILASCO Jacob Odonto-Stomatologie

YANGNI-ANGATE Antoine Chirurgie generale et Digestiv.:l

PROFESSEURS ASSOCIES

M.M. CABANNES Raymond Hömoto-Imrncnoloäle

DUCHASS_IN Morcel Bacteriolcgie

GIORDANO Christ km Neurologie

HAEFFNER Georges O.R,L. HAZERA '-!lax Psychiatrie

BROFESSEUR EN SERVICE EXTRAORDINAIRE

M, HEROIN Pierre Dermotolcg ie

Page 4: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

MAITRES DE CONFERENCES AGREGES

M.11. AHOLI

ASSALE

BOHOUSSOU

BRETTES

COULIBALY

COWPPLI-BONY

DJEDJE KADIO KETEKOU

KOUAME

KOUASSI LONSDORFER METRAS

Mme MORLIER

N'DRI ODI ROUX SOU BEY RAND WAOTA

CHEFS DE TRAVAUX

M.M. BESSARD BOUTROS-TONI DAGO AKRIBI EHOUMAN

TEA

!1me

Paul Pediatrie N'dri Parasitologie Kouadio Gynecologie-Obstetrique

Jean-Philippe Gynecologie-Obstetrique Andre Chirurgie-Thoracique ·et Car-d i.o+

Vasculaire Kwassy Philippe Anatomie-Chirurgie Generale

Andre-Theodore Radiologie Auguste Maladies Infectieuses

Sie Ferdinand Bi~chimie Ouattara Chirurgie-Thoracique et Cardio-

Vasculaire

Manasse Stomatologie Jean Physiologie Dominique Chirurgie-Thoracique et Cardio­

Vasculaire

Genevieve

Koffi Dominique Assamoi

Constant Jacques Coulibaly Alex.

Mme WELFFENS-EKRA Christiane YAO-DJE Christophe

Germain Fernand Augustin Armand Daignelcpo

THERYZOL-FERLY Madeleine

Histologie-Embryologie Cyto~netiqu~

Anesthesie-Reanimation

Cardiölogic Chirurgie Infantile Medecine Interne Chirurgie Traumatologique et Orthopedique Gynecologie-Obstetrique Chirurgie Urologique

Pharmacologie Physiologie Exploration Fonctionnelle

Medecine Legale Histologie-Embryologie Cytogenetique

Immuno-Hematologie

Parasitologie

Page 5: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX

M.M. ABY ADJOBI AKA KROO

ANDOH

ANOMA

BAH BAMBA

BM),.SID BENIE

BISSAGNENE

BOA

BOUCHEZ

BURDIN CAMARA

Mmö. CISSE M. COFFI Mme TOURE l1me DANEL M.M. DELAFOSSE

DIALLO

DJANHAN DJEDJE

ECHIMANE EKRA

FADIGA

FAKRY GADEGBEKU GAUDET GNEBEI GNONSAHE

Mme HOUENOU M.M. HOUPHOUET

Ki\DIO KANGA KANGA KANGAH KASSANYOU

Blaguet Elloh

Florent

Joseph

Mathieu

Zeze

Mema

Assad Tha Michel

Emmanuel Ya?r.>fe lix

Paul Jacques

Benoit Genevieve

Sylvain Kharidiata Br i.g it t e Charles Amadou

Yao Mady

Kouassi Alain Dougcutiki

Khaled Samuel

Dja Roger Apolinaire Yveline

Kouakou Richard Miessan Jean-Marie Diei<ouadio Salami

Radio-Diagnostic

Gynecologie

Pediatrie

Pfdiatrie Gynecologie Chirurgie Generale

O.R.L. Chirurgie Generale Gynecologie-Obstetrique

Maladies Infectieuses Neurologie Medecine Interne

Cardioloßie Medecine Interne

O.R.L. Anesthesie-Reanimation Gynec0logie-Obstetrique

Medecine Interne

Psychiatrie Medecine Interne Gynecologie-Obstetrique Chirurgie Urologique

Chirurgie Generale

Cardiologie Pneumo-Phtisiolcgie

O.R.L. Stomatologie Medecine Interne Gynecologie Anesthesie-Reanimation

Pldiatrie Gynecologie-Obstetrique Chirurgie Generale Chirurgie General-e

Dermatologie Pediatrie Anatomie Chirurgie ... / ...

Page 6: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

i,SSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES HOPITAUX ( SUITE)

M.11. KEITA Cheicl< Ophtalmologie

KEITA Kader Radiologie

KHOURY Joseph Chirurgie Generale

KOFFI Konan Julien Medecine Sociale

KONE Nohou Gynecologie-Obstetrique

KOUAKOU N'zue Medecine Interne

KOUAME Koriari Pediatrie

KOUASSI Beugre Neurologie

KOUASSI Jean Claude Chirurgie Generale et Traumatologique

LAMBIN Yves Chirurgie Generale et Traumatologique

LOKROU Lohourignon Medecine Interne

MANLAN Kassi Medecine Interne

MANZAN Konan Urologie

MGBAKOR Antony Anatomie Chirurgie

MIGNONSIN David Anesthesie-Reanimation

MOBIOT Mandou Chirurgie Infantile

MOREAU Jacques Maladies Infectieuses

N'DORI ' Raymond Cardiologie

N'GUESSAN Henri Chirurgie Generale

N'GUESSAN Konan Anatomie Chirurgie

NIAMKEY Ezani Medecine Interne

ODEHOURI Koudou • Maladies Infectieuses

OULAI Soumahoro Pediatrie

PIQUEMAL. Michel Neurologie

SANGARE Ibrahima Chirurgie Generale

Mme TAGLIANTE-SARACINO Janine Maladies Infectieuses

M .11. TIACOH-KOUADIO Ge::irges Gynecologie-Obstetrique

TICOLAT Roger Medecine Interne

Mmc TIMITE Adjoua Pediatrie

M.M. TOURE Stanislas Chirurgie Generale

TRAORE-TURQUIN Henri Chirurgie Generale

VARANGO Guy Chirurgie Generale

YAPI Achy Pneumo-Phtisiologie

YOFFOU Liliane Ophtalmologie

Page 7: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

\,

P.SSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES HOPIT/\UX

t1.M. ABISSEY Agba

Mme DOSSO-BRETIN Mireille 1: M. KPLE Faget Paul ,.

N'GUESSAN Isaie

ROLAND Georges

SANGARE Amadou

SOMBO Mambo

YAO Toutcukpo

MAITRES-ASSISTANTS MONO-APPARTENANTS

Hemato-Immunologie

Bacteriologie

Illlliluno-Hematologie

Biochimie Anatomie-Organogenese

Maladies du Sang

Immuno-Hematologie

I=uno-Hematologie

Mme DOSSO Yolande Physiologie

Mme HOUVET Danielle Biochimie

M.M. PAL0l1BO Robert Biophysique

PANTOUSTIER Guy Histologie

CHEF DE TRAVAUX MONO-APPARTENANT

Mme BUERLE Marie-France

ASSISTANTS MONO-APPARTENANTS

Melle FERNEY Laurence

M.M. MOUSSA Kone

VALERY Jean

TOURE Kc uakou

Melle ANET Justine

Mr.ie NUAN ALIMAN Elisabeth

CHARGES DE COURS

Mme AGOH d.M. BOGUI

Bernadette

Vincent

COULIBALY-KAFANA Zcumana

RANCUREL Rene

Biochimie

Immuno-Hematologie _Parasitologie

Biochimie Bacteriologie Hematologie Bacteri:.ilogie

Chimie Physique Pharmacologie-Toxicologie

Mathematiques

Page 8: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

DEDICACES

Page 9: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A MON PERE, FEU KOUAME ASSOUMOU

/

Tu m'inscrivis des man jeune äge a l'E.P.P.

d' Elinzue et tu promis faire de moi un "grand hcmme "

Si tu avais pu vivre ces jours heureux qui

voient l'aboutissement de tant de sacrifices consentis.

Repose en paix, je te garde bien au Fond de

man coeur, eclaire ma raute.

A MA MERE, ADO N' DRI SUZANNE

Mere cherie, je pense a toi.

Accepte cet humble travail que je t'offre,

gage de man profond attach~ment.

Page 10: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A TOUS MES FRERES ET SOEURS

vous m'avez porte au fand de votre coeur et place

taute confiance en moi.

Je crois fort bien que je n'ai pas de~u.

A MES ONCLES, ADO N'ZEBO et TAND AMELAMAN

Vous avez pris la releve de Feu man pere.

Vous n'avez menage aucun effort pour ma

Formation,

Que soit laue votre sacrifice qui porte aujourd'hui

ses premiers fruits.

Que Dieu vous donne une longue vie.

,//'---..J

Page 11: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A MON EPOUSE, KOUAME N'GUESSAN Suzanne

En temoignage de man amour.

A MON FILS BIEN AIME, ASSOUMOU Jean Rufin

Tu as vecu de nombreux mois separe de

moi. C'est pour que homme demain, tu comprennes.

Fais tien ce travail.

. '

Page 12: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A MON COUSIN, FEU KOBRI Michel

Malgre la distance qui nous separe

desormais, sache que mon coeur ne te quittera

A MINY FRANCOIS,

Pour l'aimable contribution morale et

materielle que tu as apportee pour la realisation

de ce travail.

Sois remercie pour tous ces efforts accomplis.

A TOUS MES BIENFAITEURS

En temoignage de ma gratitude •

Page 13: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DE THESE

Monsieur le Professeur DDUCET Jean,

Officier de l'Ordre de la Sante Publique

de Cöte d'Ivoire.

Chevalier de l'Ordre de l'Education Nationale

de Cöte d'Ivoire.

Chevalier de la Legion d'Honneur

Officier des Palmes Academiques

Croix de Guerre 39-45

Chef du Service de Parasitologie du C.H.U.

de Cocody

Vous nous faites le grand honneur de presider notre

jury de these quelques jours avant votre depart de la Cöte

d'Ivoire.

Vous etes un modele pour la facult~ de Medecine d'ABIDJAN

et pour les jeunes ivoiriens qui ont pu benefier de votre savoir.

Vous etes pour nous plus qu'un Maitre mais un pere.

Votre disponibilite dont parlent beaucoup d'etudiants s'est

manifestee une fois de plus a notre egard.

Soyez sincerement assure eher Maitre, de notre profond

respect et de notre gratitude.

Page 14: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A NOTRE MAITRE ET DIRECTEUR DE THESE

Monsieur le Professeur ASSALE N'dri Georges

- Maitre de Conferences Agrege

- Parasitologue

C'est avec un reel plaisir que vous avezaccepte de nous

donner le sujet de notre these.

Vous avez en outre mis a notre disposition tous les

elements necessaires a l'elaboration de ce travail.

Votre disponibilite, votre rigueur dans le travail

bien fait ont ete pour nous des sources enrichissantes dans

notre future carriere.

Veuillez accepter, notre respectueuse reconnaissance.

Page 15: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A NOTRE MAITRE ET JUGE

Monsieur le Professeur COWPPLI-BONY Philippe K.

- Maitre de Conferences Agrege

- Chirurgien des Höpitaux

- Expert pres des Tribunaux

- Chevalier des Palmes Academiques.

Vous Ates pour nous un guide, un conseiller depuis

notre arrivee a la Faculte de Medecine d'Abidjan,

C'est de plus un reel plaisir que vous nous faites

en acceptant d'Atre juge de notre these.

Soyez assure eher Maitre de notre profonde estime et

de notre sincere gratitude.

Page 16: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

A NOTRE MAITRE ET JUGE

Monsieur le Professeur AHOLI Paul

- Ma!tre de Conferences Agrege

- Pediatre.

Vous. etes l'un de ceux qui, grace a un enseignement

clair et lucide, ont suscite de nombreuses vocations pour la

Pediatrie.

Notre passage dans votre service nous a permis de

decouvrir vos enormes qualites humaines qu'apprecient nombreux

parents d'enfants.

Soyez remercie de taut cet honneur que vous nous

faites de sieger a notre Jury de these.

Nous vous dev0ns respect et gratitude.

Page 17: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

AUX DOCTEURS KONE et FERLY-THERIZOL

Vous avez ete pour moi un soutien et un guide

precieux dans l'initiation a la coprologie parasitaire.

Vous m'avez donne ainsi un tresor inepuisable dans

ma carriere de Medecin.

Acceptez ce travail que je vous dedie, gage de ma

gratitude.

A TOUT LE PERSONNEL DU LABORATOIRE DE

PARASITOLOGIE DU C.H.U. DE COCODY

Pour le soutien et l'aide qu'il m'a apportes.

Qu'il en soit remercie.

Page 18: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

-SOMMAIRE-

Page 19: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

INTRODUCTIDN page 1 - 3

I -ETUDE DU MILIEU II 4 - 16

II -LES PARASITES 17 - 38

Ascaris lumbrico~es

Necator americanus

Trichuris. tri~hiura

Strongyloides stercoralis

Hymenolepis diminuta

Schistosoma haematobium

Schistosoma mansoni

III -L'ENQUETE PARASITOLOGIQUE 39 - 73

Methodologie

Description des techniques utilisees

Procedure utilisee

Resultats et commentaires

IV -MESURES PROPHYLACTIQUES

V -CONCLUSION

74

82

81

85

VI -BIBLIOGRAPHIE 86 - 95

Page 20: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

INTRODUCTION

Page 21: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 2 -

Les parasitoses intestinales et singulierement les

helminthiases, occupent une place de choix dans la pathologie

tropicale, surtout en Afrique noire ou l'hygiene fecale est des

plus rudimentaires.

"La frequence elevee des cas d'helminthiases intestinales

dans l'ensemble d'une population n'entraine que rarement une prise

de conscience du röle joue par ces parasites dans la diminution

de vitalite des individus (VIENS P. et coll. 1972)".

11 est donc indispensable pour chacun de· nos pays de reveil­

ler la conscience endormie de nos populations en leur faisant savoir·

le röle reel que jouent les parasites sur leur sante, en etablis­

sant des bilans parasitologiques precis, en etudiant les differents

facteurs de risque afin de mettre en place avec leur collaboration

des dispositifs de lutte adaptes.

En Cöte d'lvoire, cette etude a ete amorcee, soit par

des responsables de Sante Publique, soit pa~ le corps medical

en place, soit enfin par les equipes plus specialisees de 1'0.C.C.G.E.

dans notre sous-region.

La presente etude est axee sur la Sous-prefecture d'Anyama,

situee a une vingtaine de kilometres d'Abidjan sur la route d'Adzope.

Cinq„villages de cette Sous-prefecture ont ete pris pour

servir de base a cette enquete parasitologique.

Page 22: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

.3

Afin de mieux cerner le probleme que posent les helmin­

thiases pour notre sante; afin de degager des attitudes pratiques

et concretes plus sensibilisatrices, il a ete exquisse dans la

premiere partie de ce travail, une etude du milieu servant de

base a cette enquete, seule fa~on qui permettra de connaitre

l'homme Atie et ses pratiques sociales car c'est de lui qu'il

s'agit dans cette region.

Un chapitre traitera de la generalite sur les helminthiases

rencontres, un autre concernera l'enquete parasitologique, ses

resultats et ses commentaires.

Un chapitre tentera de degager des precedents une attitude

a adopter vis a vis des helminthes et de leur possibilite de conta­

mination.

Enfin la conclusion fera l'objet du dernier chapitre.

Page 23: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

1 - E T U D E DU M I L I E U

Page 24: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 5 -

l) - CADRE PHYSIQUE

La region etudiee fait partie de la Sous-prefecture

d'Anyama, situee en zone forestiere. Notre enqu~te a porte sur cinq

des vingt cinq villages que comporte cette Sous-prefecture (Ahoue,

Akeikoi, . Atiekoi, Brofodoume, Djibi).

Ce sont des villages des plus meridionau~ du pays Atie

qui correspond administrativement aux Sous-prefectures d'Alepe,

d'Adzope et en partie de la sous-prefecture d'Anyama.

Ces villages forment la frontiere entre les ethnies Atie

et les ethnies lagunaires Mbato (Alepe) et Ebrie (Bingerville).

Ce terroir est limite au sud par Abobo, a l'ouest par

Anyama, au nord par la for~t du Teke et a l'est par la Me et arrose

par les rivieres Bete et Djibi.

La sous-prefecture est situee en zone forestiere et bene­

ficie d'un climat chaud et humide.

· Elle appartient donc au climat attieen. Les pluies sont

presque regulierement reparties sur taute l'annee avec un maximum

de precipitation aux mois de Mai et Juin. (voir tableau page suivante)

En 1979, la sous-prefecture a enregistre 125 jours de

pluie avec une hauteur d'eau de 1210,3mm. En 1981 le nombre de

jours de pluie est passe de 125 a 123 avec une hauteur de 1719,3mm

d'eau.

Page 25: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

; , , ;: A~IIMM~f~'

,,...- 1• ',...fu..;,~ . ,

Ob.leW!4E\ -

HAUTE V o t, TA

i·-· - \ . \ .Djl MI H1

\ \ 1 ,,- - ----~~ \ •. ,

ßO;'Pll<t'.. - ~'~·,. -\-' \~6MI

BAou lE

CIMlbO\,(ll:P / . / /l'lr, ••• c>NO'

1

L\ßER\f\

CART"e ET\'"\ Ni ChJc ce Li'. C.c,1: r.·:rvoi"E.

Page 26: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 7 -

Ceci fait de la sous-prefecture une region non seulement

propice a l'agriculture mais aussi au developpement des parasites

et singulflrement des helminthes.

1980 1981

Mois Nombre de Hauteur Nombre de Hauteur

jours de· en jours · de en

pluie m/m d' ;,;au pluie m/m d'eau

Janvier l 4,2 2 18,l

Fevrier 6 49,l 8 200,3

Mars 16 123,9 5 49,8

Avril 3 44 7 159,8

Mai 15 160,9 16 355

Juin 19 272,l 15 289,7

Juillet 8 88,2 17 165,3

AoOt 8 24,8 ' 11 30

Septembre 12 70,5 12 130,6

Octobre 17 109,9 15 218,6

Novembre 16 166,4 11 97,9

Oecembre 4 87, 4 3,8

Total 125 1210,3 123 1719,3

Page 27: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

PLUVIOtvÜ. TR\t: DE LA Sious t' Rf: l=c(..TUR~

D'ANYA MA

__ .... ·- -~·,-· ···-··- ·----·· ... ·----·-·. --······-- 1, ..

, , ,_,,

M A A S 0 .t)

Jt\/m. ••• , •• \l.

:sss

:,:,_,_,_ ..

::::::._, ·>::I /

··/

::r J' :r " 0

Page 28: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

0

4-010

SITtJATION C:,eC GRA.P~ l Cl>U € DC LA

Page 29: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 10 -

On accede a ces villages soit par Anyama soit par Abobo:

- Au depart d'Abobo deux trajets sont possibles

1) - Abobo (km 0), Djibi (km 8), Ahoue (km 14)

Brofodoume (km 16), Atiekoi (km 24).

2) - Abobo (km 0), Akeikoi (km 8).

- Au d~art d'Anyama.

- Anyama (km 0), Akeikoi (km 6),

Brofodoume (km 24).

2) - Q~NNEES HISTORIQUES

Atiekoi (km 16)

Selon la tradition orale, les Atie sont venus du Ghana

actuel pour s'etablir en Cöte d'lvoire.

Ils sont linguistiquement rattaches au groupe Akan.

Comme les Baoule, les Ashanti, les Agni, l'ethnie Atie

aurait migre du pays Ashanti vers l'Ouest. Fa~sant raute ~vec les

Baoule, les Atie se seraient separes de ceux-ci en traversant le

fleuve Comoe, les Atie s'enfon~antdans la foret, les Baoule remon­

tant plus au nord.

Selon Doual~ .Bel (1970), une foiS stabilisee dans la zone

dloccupation actuelle, l'ethnie Atie a la suite de querelles s'est

s c i rid e e en deux groupes, le groupe "Keten" au n o r d (Adz o p e) et le

groupe "Neden" ,au sud (Alepe),

Page 30: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 11 -

Les cinq villages etudies ont le meme parler que leurs

freres d'Adzope et appartiennent donc au groupe "keten".

Monsieur N'yobo Pierre Celestin (1977) ex-sous-prefet

d'Anyama rapporte ce qui suit : "si j'ai banne memoire je vous

apprendrais que dans !es temps quelque peu recules, des milliers

de personnes aux origines communes cohabitaient dans la plus

grande serenite dans un gros village appele "BEDJIGON'' au-dela de

la riviere Bete. Cette communaute aux structures homogenes etait

si intimement liee qu'elle s'occup~it de la rnerne besogne dans le

merne ternps, poursuivait !es rnemes problernes dans !es rnernes

instants ... ".

C'est dire que l'unite de Bedjigon etait l'une des plus

cirnentees.

Malheureusernent, l'homrne s'il est capable du meilleur

peut verser dans le pire. La dissension n'allait pas tarder a

rornpre l'harmonie, l'unite de ce village.

Le doyen un jour avait dernande le service de taut le

rnonde dans ses champs. Tres content, il invita tous !es habitants

a un festin.

Les mets faits "d'Atieke" huile (huile de palrne) furent

distribues aux differents quartiers. Mais au rnornent de s'atabler

tous !es quartiers s'accordaient a dire que le partage a ete fait

en faveur du quartier au vivait le chasseur Atchie. C'est a la

suite de la colere qui a gagne de nornbreux coeurs que le village

"Bedjigon" a ete disloque.

Page 31: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 12 -

Les mecontents sont partis et ont cre~ les villages

d'Ahoue, Brofodoume, Adjame-Bingerville, Yakasse-Me, Akouedo.

Le chasseur Atchie et les siens ne supportant plus la

solitude et surtout craignant une malediction des insatisfaits

creerent le village d'Atchiekoi qui signifie le village de Monsieur

Atchie. Pour Akeikoi, c'etsit a la suite de deces repetes de ses

26 enfants sur 30 que comportait sa suite que Monsieur AKei ses

trois femmes et ses quatre enfants qui lui restaient decidaient

de s'installer definitivement sur leur plantation qui deviendra

le village de Akeikoi. Quanta Djibi, ce n'etait qu'un petit cam­

pement aux agriculteurs Abeys implantes dans cette region. Petit

a petit il acquiert les structures d'un village.

3) - POPULATIONS ET DONNEES DEMOGRAPHIQUES

Depuis le dernier recensement general de 1975:

At i e k o i 2193 h.

Ahoue 1722 h.

Brofodoume 1852 h.

Akeikoi 635 h.

Djibi 98 h (evaluation ante-

rieure a 1975)

Dans ces iillages l'ethnie autochtone et majoritaire est

l'Atie. Ensuite viennent les allogenes des communautes malinke,

Wobe, Bete, Baoule, Agni, tous agriculteurs (proprie taires ou

contractuels).

Page 32: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 13 -

4) - ORGANISATION SPATIALE DES VILLAGES

Certains villages comme Atiekoi comportent trois quartiers.

Cette division repond traditionnellement a une realite sociologi­

que. En effet, la Societe traditionnelle Atie est divisee en trois

classes d'age ou "generations" qui coexistent et se repetent in­

definiment. Il y a la classe des peres, la classe intermediaire

et la classe des fils.

Les cours s' e t e nd e n t de p a r t et d' autre de la r u e , les mai­

sons sont construites en semi-dur dans les anciens quartiers .. Les

cuisines et les annexes sont en "banco" ou en bois recouverts de

"papo". A cöte surgissent des maisons en dur d'un style nouveau.

Il est rare de trouver un sanitairs dans la cour. Quand il en exis­

te un il est tres en retrait a la lisiere de la brousse. En general

les gens vont defequer dans la brousse ce qui donne une odeur carac­

teristique a l'entree et a la sortie du village.

5) - LA SANTE

Selon N'yobo (1977), tous ces villages ont connu de nom­

breuses epidemies de variole, rougeole, decimant les enfants comme

le cas qui certainement etait a la base de la creation du village

d'Akeikoi que nous avons mentionne plus haut.

Lorsque ces calamites arrivaient, on avait toujours recours

au sorcier-guerisseur qui etait le seul capable non seulement de

Page 33: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 14 -

devoiler le coupable (toujours une vieille femme ou le genie

du cours d'eau ou celui de la foret ou on a installe son champ),

mais aussi d'apporter le remede necessaire. Actuellement bien que

cette mentalite n'ait pas disparu, l'Atie va spontanement vers

la medecine europeenne.

Atiekoi dispose d'un höpital : un dispensaire tenu par

un infirmier diplöme d'Etat ~tune maternite qui est saus la res­

ponsabilite d'une sage-femme, aidee dans sa t~che par trois ma­

trones.

Brofodoume dispose d'un dispensaire ; a Ahoue le dispen­

saire est acheve mais ne fonctionne pas par manque de personnel.

6) - LES ACTIVITES ECONOMIQUES

Les activites economiques connaissent un essor important.

' Une economie basee sur l'essor des plantations et des cultures

industrielles se developpe et cree des echanges entre les villages

et la capitale Abidjan. A cöte de cela, quelques boutiques commer~

ciales donnent une certaine joie de vivre dans ces villages.

L'economie de plantation repose sur trois cultures indus­

trielles, celles du cacao, du cafe et du palmier a huile.

Les cultures vivrieres sont cultivees dans les plantations

de cacao et du cafe. La banane plantin et le taro sont plus cul­

tives que l'igname qui joue un second röle dans l'alimentation de

Page 34: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 15 -

l'Atie.

Le manioc est plante et recolte par les femmes au fur

et a mesure de leurs besoins. 11 est consomme saus forme"d'Atieke"

bien connu des Ivoiriens au saus forme de foutou.

La riziculture est pratiquee seulement par les malinke

saus forme de culture d'autosubsistance.

La peche est inexistante.

7) - ORGANISATION SOCIOCULTURELLE

A) - VIE SOCIALE

a) Religion

La population autochtone est chretienne, soit catholique, '

soit protestante soit hariste. L'lslam n'est pratique que par une

minorite d'etrangers. Les chretiens n'ont en general pas d'interdit

alimentaire, nous pouvons dir~ que tous les gens ont la meme alimen-

tation.

b) Realisations sociales

Parmi les cinq villages etudies seul Akeikoi beneficie

d'adduction d'eau courante provenant du chäteau d'eau d'Abobo.

Page 35: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

i- 16 _

Dans les autres villages, l'eau provient soit de puits

administratifs avec pompe aspirante et foulante soit de puits

traditionnels qui ne repondent pas tous auxnormes d'hygiene elemen­

taire. Ces puits possedent tous une margelle mais souvent sans

couvercle. On se contente de les fermer avec une moitie de töle

ou par des planches. quelquefois le puits est laisse a l'air libre.

La lessive se fait a quelques metres du puits mais jamais

dans les marigots, d'ailleurs les seuls cours d'eau qui traversent

la region passent toujours loin des villages.

Les seuls contacts avec ces cours d'eau ne se font que

lorsque les villageois se rendent dans leur champ.

C'est donc au cours des travaux champetres que les vil­

lageois peuvent boire l'eau des rivieres et c'est aussi la seule

occasion pour les enfants de se baigner dans ces cours d'eau.

B) - ECOLE

La scolarisation est tres poussee dans les villages.

Il existe une ecole de 12 classes a Atiekoi, a Brofodoume et a Ahoue, qui possede de plus un jardin d'enfants. L'ecole d'Akeikoi

campte 8 classes, celle de Djibi, 3. Les eleves ne portent p§~ tous

des chaussures surtout dans les petites classes. ~

Page 36: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

II - L E S PARA~ITES

Page 37: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 18 -

1) - QUELQUES DEFINITIONS DE TERMES TECHNIQUES !.

PARASITISME

C'est un mode de vie tres repandu tant chez les animaux

que chez les vegetaux. On peut le ,on~iderer comme une association

permanente ou temporaire de deux ~tres dont un seul, le parasite

tire benefice.

PARA SI TE

C'est un ~tre vivant, animal ou vegetal qui a un moment

de son existence, de fa9on permanente ou temporaire doit obliga­

toirement se nourrir au depens d'un autre organisme appele höte.

HOTE INTERMEDIAIRE

C'est un organisme vivant chez lequ~l l'agent pathogene

doit s~journer un certain temps soit pour se multiplier, soit

pour subir une maturation qui l'amenera a sa forme infestante, la

seule possedant le pouvoir contaminateur.

HDTE DEFINITIF

C'est l'organisme qui heberge la forme adulte du parasite.

Page 38: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 19 -

INFESTATION

En parasitologie on parle d'infestation pour designer

le mode de contamination en reservant le terme d'infection pour

les bacteries et les virus.

CYCLE EVOLUTIF

C'est une suite ineluctable de transformations se deroulant

dans un ordre precis soit chez le m~me höte, soit chez plusieurs

hötes successifs en passant ou non par le milieu exterieur et qui

partant de l'adulte,l'amene a engendrer l'adulte de la generation

suivante

CYCLE DIRECT

Sans intervention d'un höte intermediaire.

CYCLE INDIRECT

Avec intervention obligatoire d'un höte intermediaire.

2) - SITUATION DES HELMINTHES ETUDIES

Les parasites de l'homme appartienn~nt aux trois embran~

chements suivants :

- Protozoaires.

- Helminthes ou Vers.

- Arthropodes.

L'embranchement des helminthes comprend deux sous-embran­

chements suivants :

Page 39: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 20 -

- Les Nemathelminthes

- Les Plathelminthes.

Le sous-embranchement des nemathelminthes (vers ronds)

comprend trois classes :

- Classe des Acanthocephales

- Classe des Gordiens

- Classe des Nematodes

La plupart des parasites etudies appartiennent a la classe

des Nematodes ce sont :

- Ascaris lumbricoides

- Trichuris trichiura

- Necator americanus

- Stronqyloides stercoralis

Le sous-embranchement des plathelminthes (vers plats)

comprend deux classes :

- classe des Cestodes

- classe des Trematodes

Chez les cestodes, une seule espece a ete trouvee

Hymenolepis diminuta

Dans la classe des trematodes deux especes de Bilharzie

ont ete trouvees

- Schistosoma haematobium

Schistosoma mansoni

Page 40: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 21 -

3) - DESCRIPTION DES PARASITES ETUDIES

A) - ASCARIS LUMBRICOIOES

a) - Repartition geographigue

C'est une affection cosmopolite, surtout frequente chez

l'enFant, particulierement dans les regions chaudes et humides ou

l'hygiene est elementaire.

b) - Morphologie

L'adulte est un grand nematode de 20 a 30 cm de longueur,

cylindrique avec des extremites en pointe mousse de couleur blanc

ivoire ou parfois blanc-rose a l'etat frais.

L'extremite cephalique presente une bouche a trois levres

portant des papilles sensorielles pourvues de dentellures micros­

copiques.

Les sexes sont separes.

La Fernelle est rectiligne, la vulve qst situee au tiers

anterieur du corps dans une ceinture lisse. Le mäle est plus petit,

l'extremite caudale est incurvee en crosse.

La Fernelle pond des oeuFs de 50 a 75 microns de longueur

sur 40 a 60 microns de largeur non embryonnes.

c) - Cycle

L'Ascaris presente un cycle direct long :

Les oeuFs pondus par la femelle sont elimines dans le

milieu exterieur avec les selles. Ces oeuFs nGn embryonnes a la

ponte doivent sejourner dans le milieu exterieur pour qu'ils

Page 41: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

-----

AliKYLOSTOMES

t:ecl~t.or c~1:ricru t·r. ------ ______ , (t' 1

. '

Page 42: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 23 -

s'embryonnent et deviennent infestants en moyenne 30 a 40 jours

sur une terre humide ombragee a une temperature de 28 a 30°c. Cet

oeuf embryonne peut rester pendant 5 ans dans le milieu exterieur.

La contamination se fait par voie digestive a partir

d'ingestion d'aliments souilles par des matieres fecales

legumes, fruits, crudites ou par de l'eau contaminee.

Dans l'estomac, la larve va etre liberee et gagne le foie

soit par les veinules du systeme mesenterique superieur, soit de

proche en proche. Du foie elle gagne le coeur, l'artere pulmonaire

les capillaires alveolaires. Elle penetre ensuite par effraction

dans l'arbre aerien qu'elle remonte jusqu'au niveau du larynx. Elle

est alors deglutie, retombe dans l'oesophage, l'estomac, puis l'in­

testin grele ou elle va devenir adulte. Le periple de la larve dans

l'organisme dure de 7 a 12 jours. Il faut compter deux mois et 12

jours environ entre le moment ou l'homme a avale des oeufs em­

bryonnes et celui ou apparaitront les adultes capables de pondre.

Ces vers adultes vivent dans le grelr et se nourrissent

de chyme et de secretions organiques de l'höte.

Chaque ver vit de 12 a 18 mois. Le nombre de vers est va­

riable d'un sujet a un autre et peut aller d'un ou deux a plusieurs

centaines.

Cuvelhier, (Imbert, 1970) rapporte une observation ou il

en a denombre un millier.

De meme Fanconneau Dufresne (Imbert, 1970) rapporte le cas

d'un jeune gar9on qui en rendit par la bauche et l'anus plus de

5000 en trois ans dont 600 en un seul jour.

Page 43: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 24 -

d) - Symptomatologie

Les symptömes imputables a ce parasite sont de trois

ordres.

1) - Periode d'invasion au de migration

En cas d'infestation massive an peut observer des phenomenes

toxi-infectieux et surtout pulmonaires, le syndrome de Loeffler.

L'eosinophilie peut atteindre 60 % mais elle est e~sentiellement

fugace.

2) - Periode d'infestation intestinale

Les infestations massives sont celles qui peuvent donner

des symptömes apparents. Pour Blumenthal (1976) ces troubles sont

dus a une perturbation profonde du metabolisme, liee a une malab­

sorption des proteines, des hydrates de carbone, des lipides, des

vitamines A et C.

3) - Complication

L'une des complications frequentesest l'occlusion intes­

tinale par un paquet d'ascaris entrainant un volvulus du grele

(Callot et coll., 1958 ; Blumenthal et coll., 1975).

Les migrations entrainent de frequents accidents au car­

refour hepato-pancretico-biliaire au dans la region appendiculaire

(Nagaty et coll., 1975).

Page 44: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 25 -

8) - NECATOR AMERICANUS

a) Repartition geographigue

N. americanus sevit en zone tropicale et intertroplcale

d'Afrique, d'Amerique, d'Asie et d'Oceanie.

En zone temperee, il est remplace par une espece voisine,

Ancylostoma duodenale dans des foyers limites, la ou les condi­

tions favorables se trouvent realisees (mines, tunnels).

b) - Morphologie

C'est un petit nematode d'environ 1,5 cm de lang pour la

femelle et l cm pour le mäle.

Il possede une capsule buccale armee de lames et des dents

pharyngiennes qui servent a trancher la muqueuse intestinale pour

la faire saigner. Les oeufs ont une taille de 70 microns sur 40

' microns et possedent 8 blastomeres. Ces oeufs sont segmentes mais

non embryonnes a la ponte.

c) - Cycle

Les oeufs rejetes dans le milieu exterieur avec les selles

evoluent lorsqu'ils rencontrent des conditions favorables :

temperature assez elevee 25 a 30° (ces oeufs n'evoluent plus au­

dessous de 14° et au-dessus de 37°), obscurite, humidite, oxyge­

nation suffisante. Dans les conditions optima, l'oeuf eclpt en

Page 45: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 26 -

24 h et libere une larve rhabitoide a double renflement oesophagien. Elle se

transforme ensuite en une larve strongyloide a renflement oeso-

phagien simple. Cette derniere subit une mue pour devenir une larve

strongyloide enkystee infestante. Ces larves peuvent vivre jusqu'a

6 mois dans le sol humide au dans l'eau plus au moins boueuse. Elles

ont tendance a remonter dans les parties superficielles du sol et

grimper le lang des supports au des murs dans les galeries. par

contre en surface elles ne s'eloignent presque pas de leur lieu de

naissance.

La larve infestante va traverser la peau puis elle gagne

par voie sanguine les poumons puis deglutie, elle parvient dans

l'intestin au elle se transforme en ver adulte.

Les adultes vivent dans le grele et surtout dans le

duodenum , 40 jours apres la penetration de la larve infestante, an

trouve des oeufs dans les selles du sujet contamine.

' L'infestation par ingestion d'eau pollueeest possible

experimenialement pour Ancylostoma duodenale mais non pas pour

N~cator americanus (Ho thi sang et coll., 1970).

b) Symptomatologie

L'ankylostomiase est inoculable experimentalement a

l'homme en vue du traitement de la polycythemie mettant ici a

profit son röle essentiellement anemiant.

Page 46: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 27 -

La symptomatologie est de trois ordres.

1) - Symptömes cutanes

On note des accidents allergiques de penetration

prurit, urticaire entrainant des lesions de grattage.

La gravite des lesions augmente avec la sensibilite des

sujets.

2) - Symptömes respiratoires

L'irritation des voies aeriennes superieures donne le

catarrhe des gourmes.

3) - Symptömes intestinaux et anemie

La periode d'etat au d'infestation intestinale est marquee

par des signes digestifs et l'anemie qui varient suivant l'intensite

de l'infestation. Ces signes apparaissent au moins 15 jours apres

l'infestation et donnent un tableau de duodenite douleurs epigas-

triques parfois tres violentes, irregulieres non dependantes de

l'horaire des repas mais calmees par la repl1tion gastrique. La

diarrhee apparait plus tardivement que la douleur.

L'anemie survient dans les mois qui suivent accompagnee

d'une hyperleucocytose (15 000) et d'une hypereosinophilie (50 %) qui

diminue ensuite vers le 3e mois mais restera toujours superieure a 10 %.

C) - TRLCHUR'l,S. TRICHIURA.

a) Repartition geographigue

La repartition de la trichocephalose est calquee sur celle

de l'ascaridiose, liee a la possibilite d'evolution des oeufs sur un

Page 47: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 28 -

sol humide. Rare dans les pays froids.

b) Morphologie

Lever adulte mesure 5 a 6 cm de longueur, de couleur

blanchätre. Le corps se divise en deux parties distinctes : une

region anterieure et moyenne Fine comme un cheveux occupee par

l'oesophage ; une region posterieure renflee. Chez la Fernelle la

region posterieure est legerement incurvee avec la vulve situee a l'union de la partie renflee et de la partie effilee.

Chez le male, l'extremite posterieure est enroulee en

spirale vers la Face dorsale.

L'oeuf est caracteristique en forme de citron, brunäte,

de 50 microns sur 25 microns avec aux deux pöles un bouchon muqueux,

saillant plus clair que la coque.

Cet oeuf n'est pas segmente a la ponte (Autoinfestation

impossible).

c) Cycle

Les oeufs elimines avec les selles s'embryonnent dans le

' milieu exterieur.

La maturation variant avec la temperature, s'effectue de

6 a 12 mois dans les regions chaudes.

L'homme s'infeste en ingerant les oeufs embryonnes.

Mais dans l'organisme, le cycle est plus simple que celui

de l'ascaris. En effet il n'y a pas de migration larvaire.

La larve liberee de l'oeuf reste sur place dans l'in­

testin au elle se transforme en ver adulte. Les vers adultes se

localisent dans la partie terminale de l'ileon et dans le coecum.

Page 48: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 29 -

La partie eFFilee est Fixee dans la sous-muqueuse. Il

se nourrit de sang. La Fixation est permanente et la Fe~ondation

se Fait sur place.

L'oeuF pondu est tres resistant au Froid, a la gelee,

survit 5 ans a la surFace du sol.

d) Symptomatologie

La trichocephalose passe inaper9ue dans !'immense majorite

des cas meme si l'inFestation est massive. San röle dans l'appen­

dicite semble negligeable malgre la proximite de son habitat.

On a decrit des cas d'anemie pernicieuse a trichocephale

avec eosinophilie pouvant atteindre 25 % et des diarrhees chroniques

(PAYET et coll., 1970, KAMATH, 1973).

D) - STRONGYLOIDES STERCORALIS

a) Repartition geographigue

L'anguillulose est une maladie des regions chaudes. En

Europe il existe des Foyers en Italie du Sud et surtout dans diF- 1

Ferents bassins miniers (Belgique et Europe Centrale).

C'est une maladie dont la repartition coincide souvent

avec celle de l'ankylostomiase dont l'epidemiologie est voisine.

b) Morphologie

Il s'agit d'un ver de 2,5 mm de longueur sur 0,034 mm

d'epaisseur. Le corps eFFile en avant se termine par une queue

conique a l'extremite arrondie.

Page 49: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 30 -

c) Cycle

Les anguillules ont un cycle en partie superposable a celui de l'ankylostome mais ce sont leurs larves et non leurs oeufs

qui sont rejetees avec les selles.

On admet ainsi l'existence de deux cycles evolutifs :

un cycle .mexue se passant entierement dans l'intestin et per­

mettant un enrichissement parasitaire permanent, un cycle sexue

se passant dans la nature apres evacuation de larves rhabitoides.

Ces larves rhabitoides vont donner de nouvelles larves

infestantes dont les habitats preferentiels sont l'humus, la boue

et les eaux stagnantes. L'homme s'infeste en se baignant dans les

marigots ou en marchant dans les flaques d'eau.

Les larves traversent les teguments, passent dans la

circulation generale et gagnent les poumons, les bronches, la

trachee. Elles sont degluties, tombent dans l'oesophage puis l'es­

tomac et le duodenum ou elles vont parfaire leur developpement. La

duree totale de la migration larvaire et du developpement est de 15

jours environ.

Les adultes vivent enfonces dans la muqueuse du duodenum

et y deposent leurs oeufs qui y eclosent pour donner des larves

rhabitoides. Ces vers ont une grande longevite.

d) - Symptomatologie

La symptomatologie est tres variable et mal schematisable.

On peut cependant dire que la forme diarrheique est la forme commune.

C'est une diarrhee capricieuse s'accompagnant d'un vague endolo­

rissement abdominal. Elle est recidivante.

Page 50: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 31 -

Certaines formes cependant frequentes sont moins carac­

teristiques : formes dispeptiques avec alternance de diarrhee

et de constipation. La longevite considerable des anguillules et

la possibilite d'autres reinfestations assurent la perennite

d'une affection qui finit par retentir desagreablement sur .le psy­

chisme et l'activite des malades qui etaient souvent jusqu'alors

decourages par la positivite interminable de leurs examens de

selles et qui finissent par attribuer a leurs "anguillules" toutes

sortes de malaises et d'inconvenients (Payet et coll., 1970).

L'hypereosinophilie est un signe important. Elle peut aller

jusqu' a 75 : •.

E) - HYMENOLEPIS DIMINUTA

a)-Repartition geographigue

C'est un parasite cosmopolite mais assez rare par rapport

aux autres cestodes.

b)- Morphologie

11 mesure de 20 a 60 cm de lang sur 3,5 cm de large.

La tete est petite inerme. Les anneaux sont plus !arges

que longs.

Les oeufs sont trouves dans les selles par lyse partielle

des anneaux par le transit intestinal. Ces oeufs caracteristiques

mesurent 60 a 80 microns et comportent une enveloppe externe en

citron. Ils contiennent un embryon hexacanthe.

c) - Cycle

Le cycle evolutif est apparemment direct en ce sens que

Page 51: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 32 -

l'homme sert d'abord d'höte intermediaire puis definitif.

Les oeufs absorbes par un sujet, generalement dans de

mauvaises conditions d'hygiene, l'embryon est libere dans l'in­

testin et penetre dans une villosite. La, il se transforme en

cysticercoide. En 4 au 5 jours, il est mOr, regagne la lumiere

intestinale et se developpe. Les oeufs apparaissent dans les selles

au trentierne jour de l'infestation.

Mais dans d'autres cas il peut y avoir un höte interme­

diaire, un insecte.

C'est le plus souvent l~s larves de coleoptere qui doivent

jouer ce röle.

Pour Golvan (1978) ce sont les insectes "mangeurs de

farine" egares dans le pain qui sont la source la plus evidente

de la contamination humaine. L'homme s'infeste donc dans de rares

cas accidentels par ingestion de pain mal cuit et "mite".

d) - Symptomatologie

L'abondance des vers peut determiner des douleurs ab­

dominales, diarrhees, convulsions, anemie avec eosinophilie im­

portante.

Page 52: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 33 -

F) - SCHISTOSOMA HEMATOBIUM

a) - Repartition geographigue

Le foyer initial de la bilharziose urinaire se trouve

dans la vallee du Nil en Egypte.

L'Afrique du nordest egalement atteinte (Maroc, Algerie,

Lybie). Cette affection a gagne l'Afrique tropicale jusqu'au

Natal, Madagascar, Maurice. En Asie,il existe des foyers en syrie

orientale, en Arabie et en Irak. En Europe, an la trouve au Por­

tugal meridional et a Chypre. 11 n'existe pas sur le continent

americain.

b) - Morphologie

Le mäle mesure 7 a 12 mm, possede 4 a 6 testicules, de

couleur rosee. La cuticule est parsemee de tres fins tubercules.

La femelle cylindrique mesure 18 a 20 mm de long sur 0,2mm

de large. Les oeufs sont caracteristiques, ~esurent 125 a 150 ~icrons

de long sur 50 a 70 microns de large, ovoides allonges avec un eperon terminal.

c) Cycle

Ici il s'agit d'un cycle indirect necessitant obligatoirement un

höte intermediaire. C'est un mollusque de la famille des Bullins.

Si les oeufs elimines avec les urines] dans le milieu exterieur ren­

contrent un milieu favorable (eau douce a temperature et a eclairement

adequat) ils eclosent et donnent naissance a une larve ciliee le mira-

Page 53: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

---------1

1 j

! i !

1 l 1

1

Page 54: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 35 -

cidium. Ce miracidium nage a la recherche de son mollusque speci­

fique qu'il penetre et chez qui il va evoluer pour donner de nom­

breux furcocercaires. Ces furcocercaires sortent du mollusque et

nagent a la recherche de l'höte definitif qui est l'homme. Elles le

penetrent par voie cutanee. Elles subissent de nouvelles transfor­

mations chez celui-ci avant de parvenir au stade adulte 5 a 6 semaines

apres la contamination. C'est donc en se baignant au en marchant

dans des eaux (mares, marigots) hebergeant des mollusques infestes

que l'homme s'infeste a son tour. Les bilharzies adultes siegent

dans !es plexus-veineux peri~esicaux, dans !es veines de la region

urogenitale , et dans les arteres pulmonaires. Les oeufs pondus sont

evacues par les urines.

d) - Symptomatologie

La baignade infestante est suivie par des accidents cutanes

locaux siegeant la au les cercaires ont penetre (rougeur, prurit,

papules ortiees).

Les accidents toxemiques au d'invasion surviennent au baut

de quelques semaines et persistent un mois en cas d'infestation

massive. Le sujet presente des malaises, de la cephalee, anorexie,

toux, fievre irreguliere oscillante atteignant parfois 40°c.

L'eosinophilie apres la baignade suspecte peut faire

penser a cette affection alors que la recherche des oeufs est encore

negative.

Page 55: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 36 -

Les hematuries apparaissent a la periade d'etat sait 4 a 8 mais apres le debut reel de l'infestatian. Ce sant des hematuries

legeres, terminales indalares.

e) - Les camplicatians

La plus frequente est la cystite due a l'intensite des

lesians au a une infectian surajautee.

On peut abserver des abces peri-ureteraux avec fistules

multiples, prastatites, vesiculites.

Chez la femme, des metrites, salpingites vaginites.

L'appendicite bilharzienne peut ~tre vue avec S. haematabium

Dans les cas extremes ce sant les neaplasmes vesicaux

sur lesian bilharzienne.

La gravite de l'affectian varie suivpnt les pays et les

races du fait de la reinfestatian au de la nan-reinfestatian.

L'evalutian peut atteindre 15 a 28 ans. Cependant dans les

pays au seuls les enfants s'infestent, la maladie semble disparaitre

spantanement avec l'äge dans la majarite des cas.

Page 56: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 37 -

G) - SCHISTOSOMA MANSONI

a) - Repartition geographigue

La bilharziose intestinale se rencontre en Afrique dans

le Delta du Nil, au Soudan anglo-Egyptien, dans le bassin du Conga,

taute l'Afrique orientale, Madagascar et d'autre part du Senegal

au Nigeria et du Tchad au Golf de Guinee.

En Asie on connait le foyer du Yemen. En Amerique des

foyers etendus existent au Venezuela et surtout au Bresil ou ils

sont en pleine extension. Les Antilles sont atteintes.

b) - Morphologie

S. mansoni ressemble aux autres sch.i at oaome s. . mais la

cuticule du mäle est recouverte de papilles. Il mesure 6 a 10 mm de

lang. La femelle mesure 8 a 14 mm.

Les oeufs munis d'un eperon lateral mesurent de 110 a 175 microns sur 45 a 70 microns. Ils sont embryonnes a l'emission.

c) - Cycle

Le cycle est identique a celui de S. haematobium mais ici

le mollusque vecteur appartient a la famille des planorbes.

Page 57: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 38 -

Les bilharzies adultes vivent dans les plexus pjrimjsentjriques.

Les oeufs pondus sont jlimin•s par les selles.

d) - Symptomatologie

Les signes cutan•s et toxjmiques de la pjriode de djbut

sont les memes que pour S. haematobium.

La pjriode d'jtat djbute 2 a 3 mois apres l'infestation

marquje par des troubles intestinaux de type dysentjrique.

Plus tard se forment des papillomes perceptibles au

toucher rectal.

Le foie augmente de volume ainsi que la rate qui dans

certains cas continuent a augmenter alors qu'une atrophie hjpatique

s'installe avec un certain degrj d'ascite.

La cirrhose du foie est une complication frjquente

d'abord hypertrophique puis atrophique avec spljnor•galie qui peut etre

dominante. On a djcrit des pjritonites bilharziennes.

L'appendicite bilharzienne est par contre plus frjquente.

Page 58: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

III - L_'___lil Q U _I: T E PARASITOLOGIQUE

Page 59: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 40 -

1) - METHODOLOGIE

A) - CHOIX DES VILLAGES

Le choix des villages a ete guide par une etude simi­

laire faite a Atiekoi par DOUCET et coll. (1970).

Le travail a ete etendu a cinq villages.

Au lieu de s'adresser a taute la population comme ce fut

le cas en 1970, la presente etude n'a concerne que des enfants d'äge

scolaire.

Des contacts preliminaires ont ete pris dans les differents

villages. Ils ont eu pour but d'obtenir l'agrement des responsables cou­

tumiers (chefs et notables), des parents d'eleves, des maitres d'ecole

et des responsables de sante villageoise. D'autres contacts ont ete pris

aupres des services administratifs de la Sous-prefecture pour collecter

les renseignements mentionnes au chapitre I.

Des boites en matiere plastique ont ete distribuees aux

enfants a la veille du prelevement. Le lendemain, ceux-ci retournaient

a l'ecole avec les boites remplies de selles. Les boites sont ensuite

acheminees au laboratoire de parasitologie de la Faculte de Medecine

ou l'examen des selles est commence le jour m~me de leur arrivee.

Page 60: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 41 -

Pour !es urines, tous les examens ont ete pratiques sur

place dans lis ecoles gräce a un materiel portatif (microscope,

centrifugeuse a main).

B) - DESCRIPTION DES TECHNIQUES COPROLOGIQUES

UTILISEES

a) - Technigues qualitatives

Examen direct

C'est la methode courante en coprologie parasitaire. Une

petite quantite de selles est portee sur une lame a l'aide d'une

spatule, additionnee de serum physiologique, recouverte d'une

lamelle. La p r e p a r a t i o n est ainsi p r ä t.e i p o u r L' e x.am e n au micrascope.

Methode de Ritchie

C'est une des meilleures methodes de concentration des

oeufs d'helminthes parasites et une des plus polyvalentes (KEBE

et coll., 1976).

Reacti f - solution aqueuse a 10 % de

formal commercial

- Ether.

Technigue : - Une certaine quantite de

selles est prelevee et delayee directement dans une solution aqueuse

de formal a 10 %.

Page 61: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 42 -

- La solution est tamisee, emulsionnee

avec l'Ether puis centrifugee.

- Le culot est porte entre lame et lamelle

et examine au microscope.

b) - Technigue quantitative

Methode de Kato

La methode de Kato, de par sa simplicite d'execution,

son extreme sensibilite, est la meilleure methode coprologique

qu'il convient d'utiliser dans les enqu~tes de masse (Callot et

coll., 1969 ; Kebe et coll., 1976 ; Kremer et coll., 1975 ;

Moreau et coll. 1980 ; Nozais et coll., 1976 et 1980 ; Rougemont

et coll., 1974, Sehgal et coll., 1977).

Materiel

- Toiles en nylon

' - Membranes de cellophane special

- Spatules

- Plaques trouees.

Reactif :

- Diafix (solution eclaircissante et

fixatrice)

- Glycerine

- Eau distillee

100 ml

l 00 ml

- Vert malachite (solution aqueuse ~ 3 %)

l ml·

Page 62: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 43 -

Les membranes de cellophane sont imergees dans le reactif

pendant au moins 24 h.

Technigue

- Prendre un echantillon de selles a l'aide d'une spatule et la placer sur du papier absorbant.

-Deposer sur les selles la toile en

nylon, en la comprimant a l'aide de la spatule, ce qui fera tra­

verser lesm~illesune partie des selles.

- Utiliser l'autre baut de la spatule pour recuperer les

selles qui ont traverse les mailles et les deverser dans l'orifice

de la plaque trouee placee prealablement sur une lame de verre de

microscopie.

- Presser les selles dans l'orifice de

la plaque trouee jusqu'au baut.

- Faire passer le cöte de la spatule sur

la plaque trouee pour faire sortir l'excedent1de selles.

- Lever la plaque trouee en l'inclinant

d'abord sur une des extremites de telle sorte qu'il ne reste sur

la lame de verre qu'un fragment de selles de forme cylind~ique.

- Placer sur le fragment la membrane de

cellophane prealablement plongee dans la solution Diafix.

- Transferer la preparation sur une

surface lisse et exercer une pression a l'aide du pouce sur la

region au se trouve le morceau de selles de fa9on a repandre la

matiere, uniformement entrela lame etla membrane de cellophane.

Page 63: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 44 -

- Laisser reposer la preparation a la tem­

perature ambiante pendant environ 1 h avant de l'examiner.

C) - PROCEDURE UTILISEE

toutes les selles ont ete soumises a l'examen direct

et au Kato.

- Les selles negatives aux deux methodes

sont soumises a la methode de Ritchie.

Le diagnostic des differents parasites est porte sur

leurs oeufs ou leurs larves.

Une coproculture a ete faite sur toutes les selles con­

tenant des oeufs d'ankylostome d'une des cinq villages prospectes

(Atiekoi). Mallet et coll., (1975) recommendent une technique de

coproculture sur gelose qui serait tres efficace en rendement de

larves d'ankylostomes et d'anguillules. Cette methode n'a pas ete

utilisee par necessite technique.

Pour ce travail une methode classique de coproculture a

ete utilisee : trois lames porte-objets assemblees puis entourees

de papier filtre sont deposees dans une boite de petri. Les selles

sont etalaes sur la face superieure des lames. On ajoute de l'eau

distillee dans un compartiment, qui diffuse

dans l'autre jusqu'a effleurer le bord superieur des lames.

La boite de petri:est alors placee a l'etuve a 27 ° pendant

3 jours.

Page 64: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

~ 45 -

L'identification des larves est faite au 3e jour.

lautes les cultures ont ete positives et toutes les larves

identifiees etaient celles de Necator americanus.

2) - RESULTATS ET COMMENTAIRES

A) - COPROLOGIE

a) Resultats globaux

279 selles examinees

267 selles positives soit 95,6 %

Les principaux taux globaux de parasitisme par village

sont reunis dans le tableau ci-dessous (tableau l)

Village Examines Posi ti fs ,, ,,

AHOUE ............ 60 56 93, 3 9,

AKEIKOI .......... 57 55 1 96, 4 1,

ATIEKOI .......... 48 47 9 7, 9 9,

BROFODOUME ....... 55 52 94, 5 9,

DJIBI ............ 59 57 96,6 %

Tableau I Taux de parasitisme par village.

Les taux varient tr~s peu de 93 ~ 98 %

Dans les tableaux suivants, les frequences sont grou­

pees par sexe, par tranches d'äge et par village. Tableaux II :

II a, IIb, IIc, IId, IIe, IIf.

Page 65: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 46 -

AHOUE Tableau Ila : Repartition des parasites par sexe et

par tranches d'äge.

Tranche Total 1 Total Total Total+ Total+ ,,

examine Total + ,, examine

,, d'äge examine

,, ,, "' _g_arcon aarcon fille Fille

5 - 7 16 15 93,7 6 6 100 10 9 90

8 - 10 13 11 84,6 5 5 100 8 6 75

11- 12 15 14 93,3 5 .4 80 10 10 100

13 -15 16 16 100 12 12 100 4 4 100

Totaux 60 56 93,3 28 27 96,4 32 29 90,~

AKEIKOI Tableau IIb

Tranche Total Total+ ,, Total Total+ Total Total+ ,, examine examine ,, ,, ,, d'äge examine qarcon " fille fille gar9on

5 - 7 2 l 50 0 0 0 2 l 50

8 - 10 9 9 100 3 3 100 6 6 100

11 - 12 38 37 97,3 18 18 100 20 19 95

13 - 15 8 8 100 4 4 100 4 4 100

Totaux 57 55 96,5 25 25 100 32 30 93,7

ATIEKOI Tableau Ilc

Tranche Total Total + Total Total + Total Total+ examine ,, examine ,, " ,, d'äge examine " fille fille

,, gar9on qarcon

5 - 7 28 27 96,4 12 12 100 16 15 93, 7 8 - 10 20 20 100 10 10 100 10 10 100

11 - 12 0 0 0 0 0 0 0 0 0

13 - 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0

Totaux 48 47 97,9 22 22 100 26 25 96,l

Page 66: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 47 -

BROFOOOUME Tableau Ild

Tranche Total Total+ "' Total Total+ Total Total+ ,o ,, examine

,, d'äge examine examine

,o ,o qarcon fillle fille

oarcon

5 - 7 11 10 90,9 3 3 100 B 7 87,5

8 - 10 25 23 92 11 10 90,' 14 13 92,8

11 6 12 13 13 100 4 4 100 9 9 lloo

13 - 15 6 6 100 l 1 100 5 5 100

Totaux 55 52 94,5 19 18 94, 1 36 34 94,l

DJIBI Tableau Ile

Tranche Total Total Total+ Total Total + Total +

,, examine ,,

examine ,,

,o ,o ,o

d'äge examine gar9on fille fille

oarcon

5 - 7 14 13 92,8 8 8 100 6 5 83,3

8 - 10 40 39 97,5 23 23 100 17 16 94,1

11 - 12 5 5 100 4 4 100 1 1 100

13 - 15 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0

Totaux 59 57 96,6 35 35 100 24 22 9.J.6

Total pour les 5 villages

Total examine : 279

Total parasite : 267

Tableau Ilf

Tranche Total, Total Total+ Total Total_.+ Total+ ~~ · exami ne

,, · exarni ne -· ,,

examine ,0

,o

d'äge gar9on gar9on fille fille

5 - 7 71 t 66 92,9 29 29 100 42 37 98,0

8 - 10 107 102 95,3 52 51 98,0 55 51 92,7

11 - 12 71 69 97,1 31 30 96,7 40 39 _97 ,5

13 - 15 30 30 100 17 17 100 13 13 100

95,6 I29 ··- ~~ ...• -- ~ --- -· Totaux 279 267 127 98,-4' 150- 140 93,3

Page 67: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 48 -

Ces tableaux mantrent que :

- Les gar9ans sant plus parasites que les filles

(93,3 % chez les filles et 98,4 % chez les gar9ans).

- Paur taus les villages, les enfants des dernieres

tranches d'äge (13 - 15) sant taus parasites.

- Larsqu'an cansidere les deux sexes reunis (tableau IIf)

an nate une craissance du taux de parasitisme entre

5 et 15 ans.

- 11 semble que la tatalite des enfants sait parasitee

car seuls sant negatifs les enfants qui avaient pris un anthelmin­

thique (Vermax au Cambantrin) dans l'intervalle d'une semaine a un

mais avant l'enqu~te.

L'infestatian ascaridienne cammence a 3 mais en Caree

(YANG, 1969), a un an en Palynesie fran9aise (SAUGRIN, 1971

JONES, 1976) et a taut äge au Cap-Ban en inisie (THIERS et call.,

1976).

Quanta l'infestatian ankylastamienne qui n'est pas

liee a l'alimentatian, elle a pu s'abserver a ,partir d'un mais

(ALONSO et call., 1974).

Dans les tableaux ci-dessaus, les frequences des

differents parasites ant ete graupees par village, par tranches

d'äge et par sexe (Tableau III : IIIa, IIIb, IIIc, IIId, IIIe).

Page 68: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

--------- ·-------- Tranche GARCONS FILLES

d'age Freqoence par rap~ort ~.V total des pcrcs ites Frefülence Fräquence por rapport au total des poras ites Frequence par tranc e d age des p ras I tes por tranche d'age des poras ites

por rappart par rappart Ase. Nec. Trico. Ang. S.mon. Ioenio au total Ase. Nec. Trico. Ang. S. man. Toenia au total

exomine exornine

5-7 27,2 27,2 36,3 9 0 0 10,0 25 40 35 0 0 0 15

8- 10 25 '41,6 25 8,3 0 0 8,3 22,2 33,3 44,4 0 0 0 10

11 - 12 16,6 16,6 0 16,6 O' 0 6,6 30 20 45 5 0 0 16,6

13 - 15 21 ,7 1 47,8 26 4,3 ö 0 20 16,6 33,3 50 0 0 0 l 6,6

Fre~uence par -

rap ort au Iota 1 20 33,3 26,6 5 1,6 0 % 23,3 28,3 38,3 1,6 ö exornine 0 %

Fre~uence par 28,5 l 5,3

- rap ort au total 21,4 35,7 1,7 0 % 25 30,3 41 1,7 0 pcrcslte 0 %

Tranche GARCONS ET FILLES ...

d'age r re quence por rapport au total des porcsites por frequence AHOUE : Tableau lila tranche d'oge des parasites Repartition des differents parasites

Ase. Nec. Tri eo. Ang. S:man. Taenia por rapport par tranches d'age et par sexe , au total exemt.

5 - 7 -

25,8 35,4 35,4 3,2 .-- 0 0 25 Abreviat.ions : ·;8 -10 22,7 36,3 31,8 4,5 4,5 0 18,3 Ase : Ascaris

11 - 12 28 20 48 4 .o 0 23,2 Nec : Necator americanus

Trico. : Tr lcccäphc!e 13 - 15 20,6 44,8 31 3,4 0 0 26,2

Fre~uence r.ar Ang. : Anguillule

rap ort av ota 1 43,3 61,6 63,2 6,6 1,6 0 % S.man. : Schistosama mansoni excrnine ,__

! Fre~uerce f.3'{. 46,4 66 67,7 7 1,7 0 % i rop or au oal ' poras ite

--- --- _j_ __ --

Page 69: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

r-- 1 T ranehes GARCONS

F 1 L L E S

d'Bge Frequenee par rapport au tatal des porcs ites ij,equene~ Frequenee par ropport au total oes pcros rres F requenee des

par tranehe d'oge es paras I te, par tranehe d 'Bge poros l+es por

par rapport au total

rapport au

Ase. Nee. rieo .. Ang. S.mon. Taenia excrnlne Ase. Nee. Trieo. Ang. S .man. Toenia total exomine

5 - 7 0 0 0 0 0 0 0 0 0 100 0 0 0 1,7

8 - 10 37 ,5 „ 37, 5 25 0 0 0 5,2 25 41,6 33,'3 0 0 0 10;5--

11 - 12 21 39,4 34,2 5,2 0 0 31,5 25 -35 35 5 \ 0 0 33,3

13 - 15 22,2 44,4 33,3 0 0 0 7 12'/5 50 37,5 0 0 0 7

Freguenee &ar

~

- ropp rt au t tal 22,8 38,5 31,5 3,5 0 0 26,3 40,3 38,5 3,5 0 0 %

excrnine Frequence par

\ ra pp~tr~s~ ttoto 1 23(6 40 32,7 3,6 0 0 ·\

% 27,2 41,8 40 3,6 0 0 %

Tran eh es l GARCONS et F I L L E S . .Frequenee AKEIKOI : Tableau 11 lb

d'Bge des poras i tes Repartition des 'differents por ropport

Ase. Nee. Trieo. Ang. s .. man. Toenia m~J.8tn~ne

porasites por tranehes d'Bge por sexe ,

5 - 7 0 0 100 Q ___ 0 0 1,7

8 - 10 30 40 30 0 0 0 15,7

11 - 12 23 37, l 34,6 5, l .0 0 64,8

13 - 15 17,6 47 35,2 0 0 0 14

~i"""'" !:' p ort au otol 49,l 78,9 70 0 0 0 % exernine

re3\s'~nee Ffclf 50 f 8 1 81 / 8 72 I 7 pp r au· o a 7± 0 %

~ porasite i ---- ----------

u, 0

Page 70: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

r-- · -- -- --- '

T ronches GARCONS F 1 L L E S

d'dge Fröquence per ropport au total des pcrosltex Frequence Frequence per :ropport au total poros ites Fräquence

ocr tronche d 'dqe des poros ites per tronche des poros i tes

P6c. Nec. Trico. Ang. S.mon. Toenio ~~ {gfJjort Ase. Nec. Trico. Ang. S.mon. Toenic per ropport

exomine au Iota~~ ~~ 5 - 7 29, 1 33,3 33,3 4,1 25 18,7 34,3 43,7 3, 1 0 0 31 ,2

1 36 1

8 - 10 28 36 0 0 1 0 20,8 25,9 - 29,6 33,3 11,1 0 0 20,8

~-~o 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Frem11oce des -

- per s1 es per 29, 1 35,4 0 2 0 0 % 27 39,5 47,9 8,3 0 0 % ropg~~m ~~Jota 1 Fräquence per ropport, O}J tote 1 29.,7 36, 1 36, l ' -::p 2;1 0 % 27,6 40,4 48,9 8,5 0 0 % poroslles '

G A R C O N S et F I L L E S c

Tranche - 1

1 Frequence per ropport au total pcrosites per -~equence ATJEKOI : Tableau lllc

d'dge tronclie d'dge es poros ites Repartition des differents porosites per per roprort

Ase. Nec. Trico. Ang. S -mcn . Toenio au tote tronches d 'age per sexe . excrnine

5 - 7 23,2 33;9 39,2 1 ,7 ___ 1,7 0 56,2

8 - 10 26,9 32,6 34,6 5,7 0 0 41,6

11 - 12 0 0 0 0 .o 0 0

13 - 15 0 0 0 0 0 0 0

tit""" r ropport au 56, 1 74,9 83,3 8,3 2, 1 0 % al exomine equence per

1 rJiport 04 ~otol 57, 1 76,5 85 8,5 2, 1 % s porosltes 1 ---- ~ ~----- 1 ------ ----- ·---·

Page 71: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

·----,-..,---------------- Tranches

d'oge

GARCONS

5 - 7

F I L L E S

Fre quence par rappart au total des pcrcs ites Fräquence per tranehe d'o~e per rapport

1 1 1 au total

Ase. _ Nee. Trieo. Anq . S.man. Taenia exornlne

20 1 40 40 0 0 0 5,4

8 - 10 25 1 37,5 29, 1 4, 1 4, 1 18, 1 11 - 12 1 22,2 1 44,4 33,3 0 a 0 7,2

13 -15 0 50 50 I 0 0 0 1,8 F requenee per rapport au total

excrnlne 16,3 29 23,6! 1 ,8 0 1,8 %

-F requence per rapport au total des pcros ites 17.,3 30,7 25 l--1..,9 0 1,9 %

Tranehes

d'age

GA R C 0. N S et F I L L E S

1 I 30 1 51 1 48 1 5,7 1 1,9 j O 1

FreqUenee per rapport au total des porcs i+es !· Frequenee l por tranehe d'age lpar rapport

1 ' ' au total

Ase. Nee. [Tr lco . 1 Ang. IS:man.lTaenia exornine

5 - 7 26,6 1 30 33,3 1 6,6 , 3,3 0 21,9

8 - 10 28,5 1 36,2 24, 1 1 8,7 I 1 0 66 11 - 12 30,71 23 23 I 23 I . 0 0 8,3

13 - 15 0 0 I 0 0 0 0 0 F röquence per

rapport a_u total excmine 66 76,2 1 59,2 21,9 3,3 0 %

1. Frequenee per rapport au total

j .. paros ites 68,3 78,91 61,4 1 22,7 13,5 1 0 1 %

----- -- ··-·-~---

Fre quence per rapport au total des poros itees Frequerice per tranehe d'oge des poros i+es

---·--t----...----r----+----+----1 per rapport au Iota I des .

1 exorn lnes Ase. Nee. 1 Trieo. 1 Ang. IS.man. [Toenic

15,3 30JI 46,1 .L6 .• 0 12,7

26,6 40 I 30 3,3 I 0 0 23,6 30 35 25 10 I 0 0 16,3

44,4 55,5 ~ 1 0

1-- 29 49 45,5 5,4 , 1 ,-8-10 1 % ,

0 9

%

BROFODOUME Tableau 11 ld

Repartition des differents parasites par tranehes d 'oge

et per sexe.

Page 72: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

·--~-~· Tranches G A R C 0 N s

Frequence par rapport au total des Frequenee

d'äge parasites par tranehe d'age par rapport au total

Ase. Nec. Trieo. Ang. S.man. Taenia examine

5 - 7 31,5 26,3 31,5 5,2 5,2 0 13,5 8 - 10 28,8 · 36,5

5,7 1,9 0 38,9 26,9

11 - 12 40 20 20 20 0 0 6,7

13 - 15 0 0 0 0 0 0 0

Frequenee par apport au tota 42,3 44 37,2 10,1 3,3 0

., ,o

ov.-.m· •..• o

requenee par rapport au tota 43., 8 45,6 38,5 10, 5 3,5 ., ,, eisamio~·

Tranehes GARCO_NS et FILLES

Frequence par rapport au total des ,Frequenee nar as i t e s ar tranehe d'ä e bar rapport

d'äge Ase. Nee Trico. Ang. S,man. Taenia au total

examine 5 - 7 26,6 30 33,3 6,/i __ 3,3 0 21,9

8 - 10 28,5 36,2 24,1 8, 7 1 0 66

11 - 12 30, 7 23 23 23 . 0 0 8,3

13 - 15 0 0 0 0 0 0 0 Frequence par au total 66 76;2 59,2 21,9 3,3 0 ,, ,, ~- examine Frequenee par 1

lrapport _autota11 68 3 78 9 61,4 22,7 3,5 0 ., ,,

. parasites \ __ ·~ --

F I L L E s

Frequence par rapport au total des Frequence parasites par tranehes d'äge par rapport

Ase. Nec. Trieo. Ang. S.man. Taeni: au total examine

18,1 36,3 36,3 9 0 0 8,4

30, 7 35,8 20,5 12,8 0 0 27,1

0 33,3 33,3 33,3 0 0 1,6

0 0 0 1 0 0 0 0 -·

23,7 32,2 22 11,8 0 0 ,, ,,

24,5 33,3 22,8 12,2 0 0 1

~~ --

DJIBI Tableau IIIe

Repartition des differents

parasites par tranehes d'äge

et par sexe.

Page 73: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

•1, iOCb

4

'I

'l

1

1. · ·i 11! 1 il. 1 II

' 7. u ,, ·1

n ·.J~I ' nJ

l '!

1 ', 1 fi1

1 1 : ' 1 ,

1 1 I

1 J ,1 ll

"""" 1

T . l . II

·'.;; II 1

j1 l 1.

~ :,

1 1 ! 1 rn 11 ,, \ 1 iJ; j~ ' . 1 1 0

n. ' II IT r, 1 1

'I 1 1 t 1 1, :

1' ·r :; 1 1 '' ~ .L „1 '

! · 1 1

;

' 1 J:U, 1 jl 1 .,

1 . II ,! j rr 1 ' 1

r it,1 jl 1 IIH. l 1 lr' '; r

1 , r

1 .,11' 1 ' . , ~1! 1 r Tf

j II 1 1

II j 1 l

r 1. l 1 1 r r il• i 'I[ ,_

LES 'ij:,~PIERS c,<!itrJtN _ FRA-m:tl5 5-,- l 1

Page 74: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

il[/ ltf II 'j'Ul r 't, . 1 j . j t .. 11 1 11111 lf 1 1 rr 1 1 'i I j J Uµ, '1t".1+·H lit '11.·±!f.·. ,lt .. llH 'lllH II ' 11 1 f .. 1 l .. .. . ·.· . R1 .LI • . f J r i · · : 1r1 , :11 i · , RI l'i 11 , ,,

11 1 I' /!

1 f i rtttt1tit1tttttrtffiintttt

m1t1,1111 11!1!1 [1111 111111 1 u .tl:lit! ll:lW :illill Wl.UJJ I II I J1ill 1 t!! 1 :l[W !1lill! w.rmT. illili ].1.1.l l

llll. llMlt#~llntii1_fij·_

1 f 'rt!l'I/U·r·11tfffiifüf~.:' 'I ,_,u_. ~f_',~Wfü.

1

~_;:_tW1 .'.~,! 1 tti. ,. n . · füf. -. ·._.,_,. · rl.''i'' i~ 1 ·-·· .·.·· ;;, j'H. - ·

tHMn111~t i t,· . 1 . . i ,1 . ·, • . , . . . 1 t . 1 . . . . . • ru , i t .1 IHH+HttHlH+l+HHH.llltl+1+;1J.1ffijj III 1 ,,, · . ·1 • · . t 1 : r . 11i n 1 , ,, · ... · · 1 . · ·• · . · • , ·· r I i '~nl Jt ;J f[l [l u 1 Wi tll!J:tt lJ..tlli ~f II 1

1 w f, IIII !rllll t,11J I lllrn UllU l1rn ,fHHJ+l.filE!±!.lltH.IHflrH++B+ld+H

++ll+HHIH:+ill±fH

ffifllf,fürn W. 1m · Jlf .,.:.· wy·, .. ,· H11Pt~1<Jllllm ·ll·[+~f.lmm1rn ''1"'1!1 • I . l 1 - . 1

\ .. tl, · 11 Hi II ; ~-· 1 · · ·. 1 · ·'! . · 1 ' · , j f, lt - i 1 ·iff~ .UD 1. , 1 1 , ; · · 1 t 1 ,, .. "FIH-[ . . .. : f . . . . . . . . . . . • 1 • 1 li 1 >: IJt 11111.d . I , ••. J ~- .. 11 , r1 f_,_ 11,. iff1 iTi~M, . f . . , .. :,-., l,d : . ·. ., ·· · 1 -1' ·. 11. uH ,-r . . . . 1, . .,.·. ,, ' .. · • 1111_11 . ,.! ... ' ... , . l <, •.• r . ',_1m1 T_f1~!_1 ·· .. · · 1 ,.· " 1 . ,. •; j]i · . ••. , . ··: + . · j .. · .. " f,I

II !IT. 1. . · ·. 1 1 , • 1 ·· 1 .. [~ ITT . '· . 1 . . . II 1 . ' 1 + 1 \, JT~ :il~tft . n t 11 . l · 1 1 , jJ 1 if m m ,1, l!i! TITfül 11 . ·1 1 · 1 IWJ 11h11 · · ·· · · • · tl . . ;1 ·· · ,. · .. 1, . t r. , -i ·. rl1I ~~. . . ·1 . . • 1 . . .· •. ,· . ·1 ,ll· li!HI r · · · · · 1

,.·füitt11 ·j . . ' ··1 .. '+ .. , 1 __ 1 __ . .1,,_.·r~ , .• 1 . 1 1 1 r. , .. illl!

~

,.,~ ,. ' 1 f · 1 1 '· ltl ··III !/ . . . . ... · n · · 1 · , III r1 {!.i ,1 -~ • 1 11 1 1 , 1 _ 1 . 1 . . t , ,

1r 1 1 ~1 ~, w 1J!

11 1 ,. . • . . 1 . 1 1 ,: · r . j I f lTf ,T i-l! 11: ! ' . . T 1 . . . • . ilJ ~t' }~ ~T ) o r11, lj I! , · . , . · . . . · rr 11 · , . H , 11 11::- ~ . 1 m ITT! n·rr, •, l il ·.· l, · ···. t·. ·,t. ·· II u ·. , , 'l# llrl11'M!1: n rr n 1 . · · "' 1 , • 1 · 1

· • ,J '.. 1 · 1i 11 · • 1 r ,.1m m ~ nl1 11 iT 1 . 1 1 ·· I '. 11 · · ' • •- lf: · · ' ' 'l' ll1 ,_r11tu .•... 1 ·, T •1t •..•. j·.1!_!·,,.illl1_.ITT1_i ~~r:' ~H . . · t . , · · · , . . . 1 ?' fflt ·ITT[

~

1n!füt ,_, . , f i. ! 1 , i .. ·. , · 1ft !• . 1. riTI_, ni _in_, II, 1111 !, • ' . I . . . 1 ' 11! j'. l 1~·1

• · · · · ·· 11 -1 ,. ·· n frti Ji_Ü 1 1 1 · · · j J , : . 1 ,H ·, , S

lrim··.j r ·· 1·_.·. 1 .. •. · ..• ' '. 1 ''. 1 tm'1 : . . · ·. ~r · · J · .· H1

, n! · 1

, · 1 II 1 1 : .1 T . . . . . · : . .. . . . r . •• .. • . [. 1 , 1 . . f lfüJ

,,nl . . l ·· j , · ... · rll, , .k11_ J'! 11, ,, 1,m l.''111.lt' 1_1·· . 1 .1 1 11 . 'I · .. m111.·D·1 .. _

1_,,_,~_,, ,_,. ·11· II' .. · .. ·, .... r /111.11 ·.

111~1 IJ !I ! 1 ' . l . 1 . ... . . . . : II ;W . JT!l1

. . J~' i ·· m_····.···· : ' .. ··. ttl,''·J,r\i~)~r j.j,., ..

1 n· -~(J.,ij!i111.,

jt . · I! . .. 1 1

111 lfü 1 'i I j II ' .

fü. t~ 1 II • . ,; ; 1 . r . 1 L, ,!,Tl 1[ r 1 1, }! ,tt i JJJw,,,r)Jl H ..Jfül

Page 75: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 56 -

Il ressort des courbes obtenues les remarques suivantes

La courbe de la necatorose subit une ascension de 5 ans a

10 ans ; elle flechit jusqu'a 12 ans avant d'amorcer une nouvelle

ascension.

Les courbes de la trichocephalose et de l'ascaridiose sont

tres variables et ne suivent aucune allure particuliere.

Il ne semble pas, d'apres l'examen des courbes, avoir une

correlation entre le taux du parasitisme et l'äge.

b) J~;~·ultats et commentaires par parasite :, Le tableau IV resume les prevalences des

differents parasites par village.

1 F R E Q U E N C E en .,

,o

1 Village ASC NEC TRI ANG S.man T.

AHOUE 43, 3 61,6 63,2 6,6 1, 6 0

AKEIKOI 49, l 78,9 70 7 1 0 0

ATIEKOI 56, 1 74,9 83,3 8, 3 2,1 0

BROFODOUME 45,3 78 69, 1 7, 2 1, 8 1,8

DJIBI 66 76, 2 59,2 21,9 1,7 0

1 TOTAL 52 74 .69 10 1,7 0,36

Tableau IV: Prevalences des differents

helminthes.

Page 76: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 57 -

Ascaris lumbricoides

Le taux d'ascaris varie de 43 a 66 % pour les cinq

villages.

A Atidkoi, la prdvalence de ce parasite est de 56 %

alors que DOUCET et coll., (1970) trouvaient 18 % soit 3 fois moins.

Cette grande diffdrence est due d'une part aux tech­

niques coprologiques utilisdes et d'autre part a l'äge. Ici l'äge

variant de 5 a 15 ans alors que la prdcddente dtude s'adressait a

l'ensemble de la population.

Mais ces taux sont proches de celui trouvd a Anyama

ville, 63 % (NDZAIS et coll., 1979) avec la technique de Kato.

La prdvalence de l'ascaridiose est tres variable d'une

rdgion a une autre, Abou Sdka, 61 :., Duagalilid, 57 1o ( NDZAIS et

coll., 1979).

Miadzin, 32 %, Adzopd, 24 % (NDZAIS et coll., 1975)

Tidbissou, 1,6 %, Koubi 1 % (VIENS et coll., 1972).

Ailleurs au Sdndgal ou a Dakar, 1LARIVIERE et coll.,

(1965) tr.ouvei:it 49,l % tandis qu'en basse Casamance la prd-

v a Le n c e est de l %. S/J;NKAlE et coll., (1969) trouvent aussi l i.

en zone rurale.

Dans les zones de for~t humique et les grandes agglo­

mdrations ou le cycle de ce ndmatode est privildgid, les taux sont f

dlevds (61 %) alors que dans les zones de savane seche, la prdva-

lence chute jusqu'a l %.

Page 77: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

VERS ADZOPE

"i\ VERS ALEPE

ATIEKOI ( 56, l %)

BROFODOUME (45,3 %)

AKEIKOI ( 49, 1)%), AHOUE (43,3 %)

ANYAMA

DJIBI (66 %)

ABIDJAN

PREVALENCES DE ASCARIS LUMBRICOIDES

Page 78: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 59 -

Necator americanus

Les prevalences varient de 61 a 78 %.

C'est de lo{n l'helminthe le plus couramment rencontre

dans la sous-prefecture d'Anyama.

Dans !es villages au la repartition de l'äge a ete regu­

liere, les tranches 13-15 ans, enregistrent !es prevalences les plus

elevees pour ce parasite comme le temoignent les courbes.

Ceci semble confirmer le resultat de RIPERT et coll.,

(1969) et JONES, (1976), selon lequel la necatorose croit jusqu'a

25 a 29 ans avant de chuter.

Ce parasite tient la premiere place partout au des etudes

de prevalence ont ete faites. Niangon Lokoa avec 95,5 % (RIVES et

coll., 1973) vient lui-meme en tete des villages.

Anokoua Kaute non loin d'Anyama enregistre 87 %, Anyama

ville, 83 %, Abou Seka 84 %, o~agalilie, 73 % (NOZAIS et coll.,1979). ~

Les prevalences moyennes se voient a Bouafle 46 %, ! •

Zaiuietta, 40 % (DOUCET et coll., 1966), a Bouake 37 % (DUPEYROU

et coll., 1966).

• A cause des prevalen6es elevees des ankylostomes et de

l'ascaris, THIERS et coll., (1976), concluent que ces deux nematodes

representent au capT Bon, un reel probleme de Sante Publique.

Notre etude situe les cinq villages prospectes parmi les

zones de haute prevalence. Ceci montre une fois de plus l'incidence

de l' humidit':~ de la f o r ä t et de la s e c h e r e s s e de la savane sur le

developpement des helminthes.

Page 79: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

VERS ADZOPE VERS ALEPE

ATIEKOI (74,9 %)

AKEIKOI (78,9%) AHOUE (61,6)

ANYAMA

BROFODOUME (78 %)

DJIBI (76, 2.%)

ABIDJAN

PREVALENCES DE NECATOR AMERICANUS

Page 80: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 61 -

Trichuris trichiura

La trichocephalose occupe la deuxieme place derriere

la necatorose avec une prevalence moyenne de 69 %.

Le taux le plus eleve pour ce parasite se retrouve a

Atiekoi avec 83,3 %.

Ce parasite n'a pas ete signale dans cette localite par

DOUCET et coll., ( 1970). De mäme NOZAIS et coll., ( 1979) ne le men­

tionnent pas a Anyama ville, Anokoua -Koute, Port-Bouet et Abou-Seka.

11 n'est pas signale a Bouake (DUPEYROU et coll. (1966).

Des prevalences nulles ou faibles ont ete mentionnees a

Za~uietta, 0 % , Bouafle 7 % et Gbegbessou 9 % (DOUCET et coll.,

1972).

A Niango-Lokoa, il est present chez 59,9 % des enfants

d'äge scolaire (RIVES et coll., 1973).

L'infestation par T. trichiura est rarement massive

et passe souvent inaper~ue la ou les enquetes coprologiques utilisent

l'examen direct car la quantite de selles examinees est trop faible

pour pouvoir reveler les oeufs de ce parasite par un seul examen

(BOUVRY, 1979).

C'est pour cette raison d'ailleurs que T. trichiura ne

presente pas les memes prevalences que A. lumbricoides dans les

zones ou les deux parasites coexistent (Pourtant ils ont le ml!me

mode de contamination).

Page 81: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

VERS ADZOPE

VER.S ALEPE

BROFODOUMK) 69, 1 % )

ANYAMA

DJIBI (59,2 %)

ABIDJAN

PREVALENCES DE TRICHURTS' TRICHIURA

Page 82: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 63 -

Ailleurs, ces deux nematodes presentent des prevalences

voisines. En Algerie, 5 % pour T. trichiura contre 3 % pour

A. lumbricoides et respectivement 10 % et 11 % au Maroc. (GUY et coll.,

1968).

A Harare en Rhodesie la trichocephalose est presente a O,l % contre 1 % pour l'ascaridiose (GOLDSMID, 1968).

Seule la methode quantitative de Kato permettra une con­

naissance reelle de la distribution de T. trichiura dans une region

donnee.

Strongyloldes stercoralis

11 est reguli~rement reparti a Ahoue (6,6 %) Akeikoi (7 %)

Atiekoi (8,3) et Brofodoume (7,2). A Djibi il atteint 21,9 %.

La moyenne est de 10 % pour tous les villages.

Ce taux moyen est identique a ceux trouves a Bouake

(DUPEYROU et coll., 1966) et a Miadzin (NDZAIS et coll., 1975).

\ A Atiekoi, DOUCET et coll., (1970) trouvaient 19 %.

La raison de cette importante baisse de la prevalence de

ce nematode n'est pas evidente. Elle n'est pas liee a une amelio­

ration du niveau de vie car Necator americanus qui a les m~mes

modalites de contamination que l'anguillule a vu sa prevalence

augmenter depuis 1970 dans cette m~me localite.

Page 83: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

VERS ADZOPE

VERS ALE)?E

BROFODOUME ( 7, 2 %)

ANIAMA

DJIBI (21,9 %)

ABIDJAN

PREVALENCES DE STRONGYLOIDES STERCORALlS_

Page 84: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 65 -

Le taux de 21,9 % pour Djibi se retrouve a Adzope J

(22 %) DOUCET et coll. ( 197 2).

La larve d'anguillule est tres sensible a la dessication;

c'est peut etre pour cette raison que ce parasite n'atteint pas

les prevalences de l'ankylostome. Nous aurions pu obtenir des taux

plus eleves si la methode de Baermann avait ete utilisee pour la

recherche des larves d'anguillule.

Hymenolepis diminuta

Ce parasite n'a ~te rencontre qu'une seule fois chez un

gar9on de 9 ans.

En Cöte d'lvoire deux cas ont ete signales a Moape (sous­

prefecture d'Adzope) et a Lapo (Sous-prefecture d'Agboville) par

HALLER et coll.,( 1976) qui rappellent trois autres cas non publies

de DOUCET, en provenance de cette region.

Si ce Cestode est rare en Cöte d'lvoire, il n'est pas de

meme pour son voisin, Hymenolepis nana qui est plus frequemment

rencontre.

DOUCET et coll. (1975) notent 2,2 % a Moape. Au Senegal

JUMINER et coll. (1971) mentionnent 8,9 % comme prevalence dans

le Sine.

H. diminuta represente 0,7 % des examens parasitologiques

en Nouvelle Guinee (M~ Millan et coll., 1971). En Gatooma en

Rhodesie Goldsmid et coll. (1974) rapportent l cas du Celebes en

Indonesie.

Page 85: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 66 -

La raretd de cet helminthe est lide a son·· mode de con-

tamination qui lui-meme est accidentel.

Schistosoma mansoni

s. mansoni a Hd trouvd l fois a Atidkoi

l fois a Ahoud

l fois a Brofodoumd

2 fois a Djibi

La prdvalence moyenne est de 1, 1 ~o Le tableau ci-dessous rdsume les diffdrentes

prdvalences de S. mansoni par village.

Auteurs Village ~o

Andd 6, 5

Akoudzin 3, 7 Nkoupd 7

(JNOZAIS et coll .1981) Miadzin 22 Abou seka 41 Moape 60 Ouagalilid 1 15 Azaguid 8 Pacouobo 13 Sokoro 36 Gbenzo l Anankouo 3: Port-Bauet 12

(MOREAU et coll.,1980) Danand 24 1 San-Pddro 0 18

Notre travail Ahoud 1,6 Akdikoi D Atidkoi 2, l Brofodoumd 1,8 D.iibi 3 3

Tableau V Rdpartition de S.mansoni

par village.

Page 86: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

VERS ADZOPE VERS ALEPE

ATIEKOI (2, l %)

BROFODOUME (~,8 %)

ANYAMA

DJIBI (3;, 3 %) J

ABIDJAN

PREVALENCES DE SCHISTOSOMA MANSONI

Page 87: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 68 -

Le tableau VI resume les resultats par region prove­

nant des differents "services des grandes endemies" sur trois

annees (NOZAIS et coll., 1980).

REGIONS s. mansoni s. haemat

LAGUNE : Sassandra D,05

FORET : Tiassale 0,1 1, 1 Lakota 0,01 1,8 Adzope 9, 8 32,7 Gagnoa 0, 1 2,3 Abengourou 1,2 1,9 Dimbokro 0,1 o, 8 Bouafle 0,07 2,5 Daloa 0, 7 4,5 Danane

MONTAGNE 15,2 18,3

SAVANE : Bouake 0, 1 o, 3 Bondoukou o, 2 2, 7 Seguela 5, 2 5,5 Korhogo 3,6 1, 7 Odiene 66 17,4

Total pour la Cöte 0,7 2

d'Ivoire

Tableau VI Prevalences de S. mansoni et S. haematobium

par region.

Des·resultats de cette enqu~te, an ne peut parler

que de cas isoles de S.mansoni, le plus souvent importe. En

effet le seul enfant parasite a Brofodoume est originaire

d'Adzope.

Page 88: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 69 -

Dans une region donnee il y a des villages indemnes

et des villages de haute prevalence. Ainsi dans la Sous­

Pref~cture d'Adzope, Moape enregistre 60 % contre 3,7 % pour

Akoudzin (Voir tableau V).

Il en est de meme en Haute Volta au Banfora et Bobo­

Dioulasso enregistrent respectivement 51 et 68 % alors que

S.mansoni est absent du site meme du barrage de Noumbiel

(MOREAU et coll., 1980).

S. mansoni parasite,30 % des enfants d'äge scolaire

et 18 % des villageois dans la pröMince de Nyansa, au Kenya

(PAMBA, 1970).

Les collections d'eau permanentes sont les plus dan­

gereuses pour l'infestation des bilharzioses (SELLIN, 1980)

mais quelque fois les grands lacs offrent le meme danger.

Ainsi e n Ethiopie~ la prevalence de ce parasite atteint 80 %

chez les enfants de 7 a 15 ans habitant la zone du lac Tana

(FOLDERMANN, 1974).

En Ouganda, Ongom et coll. (1972) notent une preva­

lence de 89,38 %. Ce sont des regions hautement prasitees.

La bilharziose intestinale a Schistosoma intercalatum

n'a ete rencontree nulle part en Cöte d'lvoire pourtant c'est

une schistosomiase frequente en Afrique centrale surtout au

Cameroun.

S. mansoni et S. intercalatum presentent les memes

prevalences dans le sud et le nord Cameroun (DESCHIENS et

coll., 1968).

Page 89: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 7 0 -

A partir deces.cas.ponctuels de notre enqu~te, nous

ne pouvons pas conclure que la sous-prefecture d'Anyama est

un Foyer de bilharziose a S. mansoni. II faut pouvoir etendre

cette etude a tous les villages de cette sous-prefecture pour

savoir la ~revalence reelle de cet helminthe.

Surtout, il faut associer aux examens coprologiques

les examens serologiques (IFI), test efficace pour la surveil­

lance epidemiologique (COUDERT et coll., 1968 ; AMBROISE­

THONAS et coll., 1972).

L'intradermo~reaction a ete proposee (KHALIL, 1967 ;

RIPERT et coll. ,1970). Mais actuellement elle ne semble pas

applicable car l'appreciation de la positivite est trop sub­

jective.

B) - U R O LOG I E

132 urines ont ete prelevees dans le lot des 279 enfants

qui ont ete soumis a l'examen coprologi~ue.

Les urines ont ete centrifugees et examinees sur place

dans les differents villages a la recherche des oeufs de

Schistosoma haematobium.

Page 90: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 71 -

Les resultats obtenus sont les suivants

Villages Examines Positifs ,, ,o

Akeikoi 26 0 0

Djibi 30 0 0

At i e k o i 20 0 0

Brofodoume 29 l 3,4

Ahoue 29 8 27,5

Total 132 9 6,8

Tableau VII: Repartition de S.haematobium

dans les 5 villages de la 5/P d'Anyama.

La bilharziose urinaire est mieux connue en Afrique,

dans nos villages a cause de ses signes cliniques evidents. L'he­

maturie survenant chez un enfant avant l'äge de la puberte etait

consideree comme normale. "Tout enfant d~vait passer par ce

stade".

Les Agnis l' appellent paradoxalement la 111;1}.e.n.n.orr~gi.e

du poulet".

Les prevalences nulles dans trois des cinq villages

prospectes ne signifient pas absence de bilharziose urinaire.

On aurait pu avoir des taux plus eleves si on avait demande des

Page 91: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 72 -

urines a des enfants qui presentaient une hematurie.

Ahoue o~ 27,5 % des enfants hebergent ce parasite doit

~tre considere comme un Foyer de bilharziose a 5. haematobium.

En effet, a proximite de ce village, se trouve un lac cree par

une societe d'exploitation de carriere, Ce lac constitue un Pöle

d'attraction et de loisir pour les enfants et m~me les adultes.

On y pratique la p~che et la baignade.

Nous n'avons pas effectue de recherche malacologique

autour de ce lac. Il serait souhaitable qu'une etude epidemio­

logique plusapproron~ie se fasse dans cette localie pour pouvoir

determiner la prevalence reelle de 5. haematobium.

Page 92: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

VERS ALEPE

ATIEKOI (0 %)

AHOUE (27,5 %) ANYAMA

BROFODOUME (3,4 %)

ABIDJAN

PREVALENCES DE SCHISTOSOMA HAEMATOBIUM

Page 93: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

IV - M E S U R E S PROPHYLACT\QUES

Page 94: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 75 -

Trois types d'actions prophY1actiques sont preconisees

- Chimioprophylaxie

- Assainissement et hygiene du milieu

- Education sanitaire.

1) - Chimioprophylaxie

Il n'existe pas d~•medicaments pouvant emp~cher l'in­

festation helminthique car ils sont inactifs sur les oeufs ingeres

ou sur les larves au cours de la penetration.

Des experiences ont ete tentees ailleurs par SARGENT et

coll., (1972), ARFAA et coll., (1977) au cours d'etudes de pre­

valence. Les auteurs, apres l'etablissement de la prevalence, ont

distribue les medicaments a taute la population. Les contröles

coprologiques ont ete faits a 2 mois, 4,6 et 12 mois. Le con­

tröle effectue a 12 mois a donne dans tous les cas la m~me pre­

valence qu'avant le traitement.

La chimioprophylaxie en matiere de bilharziose en

particulier doit viser deux cibles : d'une part l'höte defini­

tif qui est l'homme et parfois le rat. (POINTIER et coll., 1979)

et l'höte intermediaire, les mollusques. Chez ces derniers

plusieurs etudes ont ete entreprises, soit la lutte biologique

comme celle que preconise NASSI et coll. (1979), utilisant un

Page 95: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 76 -

Trematode sterilisant les mollusques, soit la lutte chimique

avec des produits divers. (CHU, 1976 ; BARNISH- et coll. 1980

SELLIN, 1980).

L'action curative est tres onereuse dans une region

d'endemie parasitaire. Seuls les sujets presentant des signes •

cliniques imputables aux parasites doivent ~tre traites.

2) - Assainissement et hygiene du milieu

f- A) - ISOLEMENT DES EXCRE"(l.

L'isolement des excreta constitue l'un des maillons les

plus importants de la lutte contre les parasitoses intestinales.

Quand il existe des parasites intestinaux dans une localite il

en existera toujours si les individus continuent d'exonerer dans

la nature comme c'est le cas dans les villages prospectes.

Chaque Famille doit disposer d'uny latrine.

La latrine a Fond perdu est la plus Facile a realiser,

moins onereuse etadaptee aux zones rurales.

Il Faut qu'eFFectivement ces latrines soient utilisees

surtout par les enFants. En eFFet, ceux-ci Font tres peu usage

des latrines alors qu'ils sont les vrais disseminateurs des

parasites. (RIPERT et coll., 1970).

Page 96: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 77 -

L'utilisation effective des latrines depend de leur

entretien. Parfois certains individus vont defequer autour

des trous des latrines. Ceci offre une image rebutante et une

odeur nauseabonde. Les gens preferent alors dans ces cas, aller

deposer leurs selles en plein air.

7' B) - POTABILISATION DE LI EAU

Un effort important a ete fait dans ce domaine en Cöte

d'Ivoire. En ce moment chaque village dispose d'au moins un puits

avec pompe aspirante et foulante. Cet effort doit se poursuivre

non seulement dans la dotation des villages enpuits mais aussi en

personnel pour l'entretien des puits existants.

C) - CONTROLE DE LA CHAINE ALIMENTAIRE

A l'exception des ankylostomes, des anguillules et des

schistosomes dont l'infestation se fait par voie cutanee (marche

pieds nus, baignade), tous les autres par~sites sont transmis par

voie orale.

Ceci montre le röle important joue par les mains sales.

C'est ce qui explique la predominance des parasitoses chez les

enfants (Ghadirian et coll., 1968).

Une autre source de contamination est la consommation

des fruits et legumes. C'est le probleme de l'hygiene des

cultures.

Page 97: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

Dans les pays du Sud-Est Asiatique au l'engrais

humain est utilise directement dans l'agriculture (GHADIRIAN

et call., 1968; THIERS et call., 1976), an recammande la neutra­

lisatian des selles avant leur emplai.

D) - HYGIENE DE L'HABITAT

Il faut veiller a la praprete generale du village et

en particulier celle des marches. Si les aliments ne sant pas

sauilles sur leur lieu de praductian, ils le deviennent sur les

marches au les fruits et legumes sant etales a m~me le sal. L'ins­

tallatian autaur des marches de latrines bien entretenues cans­

titue une actian cancrete cantre l'insalubrite de nas marches au

chacun va puiser sa subsistance.

Chaque case dait dispaser d'un garde-manger paur eviter

les contacts des alimentas avec les insectes detricoles, sources

d'autres infestatians parasitaires.

X- Les facteurs econamiques, saciaux et culturels ont tou­

jaurs un röle favarisant parfois m~me predominant vaire exclusif

sur l'extension des bilharzioses (BRUMPT et coll., 1972).

Taute mise en valeur, creation de barrage a visee hydroe­

lectrique et agricole avec pour corallaire la migration et la

cancentratian ae papulations, irrigation, deforestation, con­

tribue a l'extension de la bilharziose (DESFDNTAINE et call.,

1980; FOLDERMANN, 1976; GOLVAN et call., 1977; STANLEY et coll.,

1975).

Page 98: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 79 - .l, '·

C'est pourquoi DESFDNTAINE recommande que les etudes

preliminaires de ces grands travaux reunissent agronomes,

ingenieurs, veterinaires, epidemiologi;tes, malacologistes,

medecins et financiers de fa9on a etudier le retentissement

possible de cette mise en valeur et adopter des solutions per­

mettant d'eviter cette extension.

I En cas de creation de canaux d'irrigation on recommande

l'irrigation par aspersion avec apport d'eau par conduite fotcee.

Ce systeme permet d'humidifier le sol sans creer de mares ou de

cours d'eau favorable a la proliferation des mollusques.

(DESFONTAINE et coll., 1980 ; SELLIN et coll., 1978).

Lorsque ces premiers procedes sont impossibles en raison

de moyens financiers au de necessite technique, il est necessaire

de prevoir des actions periodiques de lutte (DESFONTAINE et coll.,

198 0):

- Assechement periodique des canaux

- faucardage

- epandage de molluscicides.

La chimioprophylaxie associee a l'assainissement du

milieu constituent un modele de lutte contre les parasites.

ARFAA et coll. (1977) ont tente l'experience suivante : ils ont

choisi trois villages pilotes. Dans le premier village taute la

population a re9u un traitement massif d'anthelminthique. Dans

le deuxieme village, chaque famille a ete dotee d'une latrine

et dans le troisieme village, l'association des deux premieres

Page 99: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 80 -

methodes. Mais un contröle effectue a 12 mois apres. l'etablisse­

ment de ces differentes methodes de lutte a montre une reinfes­

tation massive des populations des trois villages pilotes, C'est

pourquoi a tous ces moyens de lutte il faut associer l'education

sanitaire,

- Education sanitaire

L'education sanitaire constitue le maillon fondamental

de la lutte ; sans elle toutes les autres actions sont vouees a l'echec.

L'education sanitaire ne doit pas ~tre "un recital de

discours creux debites sans conviction pour combler une carence

de solutions c o n c r e t e !' • LARIVIERE (1979).

Une education du public doit tendre a lui faire prendre

conscience du röle pathogene des parasites, Elle doit convaincre

la population de la necessite de respecter les regles suivantes:

- ne boire que de l'eau potable

- n'utiliser que de l'eau saine pour la vaiselle,

la cuisine et la toilett&.

- ne defequer et n'uriner que dans les latrines

- ne passe baigner dans les marigots et les

rivieres.

- ne pas marcher pieds-nus.

- ne jamais consommer de crudites sans un bon

lavage de celles-ci,

Page 100: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 81 -

- rendre les villages et les marches propres.

- verser les ordures menageres dans une fasse

creusee a cet effet et les brOler perio­

diquement.

- disposer les denrees sur une etagere pour

la vente.

11 faut aussi organiser des seances de demonstrations

pratiques. Expliquer comment an s'infeste par les parasites.

On peut par exemple montrer au public des oeufs d'ascaris dans

les selles, des larves d'anguillules mobiles saus le microscope

car comme dit LARIVIERE (1979), "la condition d'analphabete

n'est pas une preuve de stupidite ni d'absence de curiosite".

Le paysan ne demande qu'a @tre informe et bien informe. Rien

n'est plus difficile que de convaincre une population auparavant

abusee par des declarationsd'intention sans lendemain.

En fait an sait comment lutter contre les parasites mais

c'est l'application des differentes mesur~s preconisees qui cons­

titue la pierre d'achoppement. On espere taut de m@me que ces

parasitoses seront un jour vaincues avec l'elevation globale du

niveau de vie.

Page 101: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

V - C O N C L U S _L__Q_ __ N

Page 102: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 8 J -

Cette enquete parasitalagique aparte sur 279 selles

et 132 urines d'enfants de 5 a 15 ans pravenant de cinq villages

de faret de la saus-prefecture d'Anyama situee a une vingtaine

de kilametres sur la raute d'Adzape.

L'etude a eu paur but d'etablir la prevalence des dif­

ferents nematades intestinaux, de Schistasama mansani et de

Schistasama haematabium dans les urines.

Ascaris lumbricaides est present chez 43 a 66 % des enfants

selan les localites. Ces chiffres cancardent bien avec ceux trauves

en zane de faret (Ouagalilie 57 %, Abau Seka 61 %) contre 1,6 %

a Tiebissau, l % a Kaubi en zane de savane.

Necatar americanus est bien de lain le parasite le plus

frequemment rencontre dans la regian. Sa prevalence varie de

61 a 78,0 %. La encare an nate le röle de la faret sur le develap­

pement des parasites. En savane (Bauake) le taux moyen est de 37 %.

Trichuris trichiura vienten deuxieme positian avec un

taux de 59 a 83,3 %. Mais ici les chiffres cannus ne permettent

pas de faire une camparaisan entre la zone de faret et la zane

de savane.

Strongylaides stercaralis est irregulierement reparti

avec une frequence de 6 a 22 % selan les localites. Les chiffres

Page 103: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- <N -

trouves en zone de foret et ceux de la zone de savane ne

different pas.

Hymenolepis diminuta a ete rencontre une fois a Brofodoume chez un gar~on de 9 ans. Cette donnee est insuffi­

sante pour etablir une comparaison avec la savane.

Schistosoma mansoni est faiblement represente dans la

region. La bilharziose a 5.mansoni affecte 1,7 % des enfants.

Les prevalences de ce parasite sont tres variables d'une loca­

lite a une autre. Ce qui rend pratiquement impossible de comparer

les chiffres obtenus en zone de foret et en zone de savane.

Schistosoma haematobium est present a un taux de 618 %.

Huit des neuf sujets parasites par cet helminthe proviennent

d'une seule localite, Ahoue o~ un lac artificiel situe.·a proxi­

mite du village represente la source probable de l'infestation

bilharzienne.

Les parasitoses intestinales, campte tenu de leur fre­

quence et du röle joue dans la diminution de vitalite des indi­

vidus, constituent de veritables problemes de Sante Publique.

De ce fait elles doivent etre connues de tous avec les ,, .. di f f e r e n t s facteurs de leur deveiöpii'e'mernt.

Page 104: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 0.., ..,

L'action medicamenteuse, l'assainissement et l'hygiene

du milieu, appuyes par l'education sanitaire constituent la

base de la prophylaxie des parasitoses intestinales et urinaires.

Mais cet effort est d'emblee voue I l'echec sans la participa­

tion active de la population.

Page 105: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

BIBLIOGRAPHIE

_j

Page 106: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

l - ALONSO (F.R.), CABRERA (A-J.), PRENDES (Z.) and PULLES (N.). - Ankylostomiasis and Amoebiasis in a 1-month o l d infont (Revta Cub). Med. Trap., 1971, 23 (1-2), 111 - 116.

2 - AMBROISE-THOMAS (P.), AMIN (M.), OMER (A.M.S.) et FENWICK (A.). - Les Bilharzioses en Republique democroflque du Soudan

Resultats pre ltrninc ires d'une enquäte sero-epidemiologique dans la region de -Gezirah. Bul 1. Sec. Path. exot . , 1972, ~J (5), 675-685.

3 - ARFAA (F.) and GHADIRIAN (E.). - Epidemiology and mass-treatment cf ascaridiasis in six rural communities in central Iran. Am. J. Trap. Med. Hyg., 1977, 24 (5), 855-875.

4 - ARFAA (F.), SAHBA (G.H.), FARAHMANDIAN (1.) and JALALI (H.). - Evaluation cf the effect cf different methodes cf control cf sei 1-tronsmitted heim inths in Khuzestan. South wes+ Iran. Am. J. Trap. Med. Hyg., 1977, 26 (2), 230-233.

5 - BAILENGER (J.). - Coprologie porasitaire et fonctionnelle 3e ed. Bordeaux, Drouillard, 1973, 93, 98, et 126.

6 - BARN ISH (G.), CHRISTIE (J.D.) and PRENTICE (M.A.). - Schistosoma mansoni control in Cul-de-Sac valley. Saint Lucia.

1

A two years focal surveil lance mollusciciding programme for the control cf Biomphalaria g. Trans. Roy. Sec. Med. Hyg., 1980, 71c (4), 488-492

7 - BLUMENTHAL (D.S.) and SCHULTZ (M.G.). - Effects cf Ascaris infection on nutritional status in children. Am. J. Trap. Med. Hyg., 1976, 25 (5), 682-689.

8 - BLUMENTHAL (D.S.) and SCHULTZ (M.G.). - lncidence cf intestinal obstruction in children infected with Ascaris lumbricoides. Am. J. Trap. Med. Hyg., 1975, 24 (5), 801-804.

Page 107: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 88 -

9 - BOUVRY (M.). - l.es pieqes des poros itoses digestives Concours Med. , 1979, J_Ql (37-39), 6141 -6149

10 - BRUMPT (L.C.), HO THI SANG et JEAGER (G.). - Ouelques refl exions a propos du parasitisme sanguin et intestinal dans deux villages d'Afrique Centrale. Bul 1. Soc. Path. exot., 1972, Q~ (2), 263-270

11 - BRUMPT (L.C.). Les schistosomiases. Rev. Pratn., 1970, lQ (l), 5-7.

12 - CALLOT (J.}, KREMER (M.) et MILTGEN (F.). - Note a propos de !'excellente technique coprologique de Koto. Bull. Soc. Path. exot., 1969~ 62 (4), 747-749.

13 - CALLOT (J.) et HELLUY (J.). - Parasitologie rnedlccle Paris, Flammarion, 1958, 355.

l 4 - CH U (K . Y. ) . - Effects of environment factors on the mol luscicidal activities of slow-release hexabutyl distannoxane and copper sulfate. Bull. W. H. 0., 1976, .5.4 (4), 417-420.

15 - CLARKE (M.D.), CARNEY (W.P.), CROSS (J.M.), HADIDJATA (P.), GEMJJATJ (S.) and JOESUEF (A.}. - , Schistosomiasis and other f?Ol"OsitoSfl; of" 'lake Lindu in Central Sulawessi (Celebs} lndones io . Am. J. Trop. Med. Hyg., ~~ (3), 385-391.

16 - COUDERT (J."),: ~JEN TRUONG (T.) et AMBROJSE-THOfv\AS.(P.). - Etude antigenique des differents stades evolut ifs de Schistosoma mansoni por 1. F .1. sur coupes . Bull. Soc. Path. exct . , 1968, §J (3), 424-431.

17 - DESCHJENS (R.), DELAS (A.), POIRJER (A.) et EDJMO (N.). - Bilharzioses a Schistosoma intercalatum au Cameroun Bull, Soc. Path. exot . , 1968, 61 (2), 222-223.

18 - DESFONTAJNE (M.) et SELLJN (B.). - Prophyloxie de l 'extension des schistosomioses dans [es projets de mise en valeur en Afrique intertropicale. Bull O.C.C.G. E., 1980, 67, 80-86.

-

Page 108: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- IJ\I -

19 - DOUALA-BEL (E.), FERRARI (A.), PAIRAULT (C.) et THORET (J.C.). - Le village d'Atiekwa. fv'oed. Afrique Noire, 1970, 17. (11), 787-804.

20 - DOUCET (J.), LEBRAS (M.), POTHIER (M.A.), ASSALE (G.). - Parasites intestinaux chez 50 bilharziens dans la region dAdzope . fv'oed. Afrique Noire, 1972, 19, (nurnero spec iol}. 75-76.

21 - DOUCET (J.) et CASTANIER (C.). - Enquete sur les helmlnthioses et les hemoporos ltes

de la local ite d'Ar lekwc , fv'oed. Afrique Noire, 1970, 17 (11), 843-847.

22 - DOUCET (J.), DELORSMAS (P.), POTHIER (M.A.), ASSALE (G.) et CASTANIER (C.). -

Enquete ccprologique dans la region de Bouofle (Zoqulet+c , GBEGBESSOU, Bcucfle vil le). Rev. Med. Cote d'lvoire, 1972, ~ (26), 9-10

23 - DUPEYROU (G.) et CUSSET (J.N.). -

Essais de traitement par furoore d'Entamide (Furamide). Afrique fv'oed. 1966, 39, 224-246.

24 - FOLDERMANN (A.M.). - Intestinal schistosomiasis in north end west of Lake Tana. Ethiopia. Trop. Geog. fv'oed., 1974, 26. (2), 170-177.

25 - GHADIRIAN (E.), BIJAN (H.) et SABOKBAR (R.). - Pcr+iculor itäs de l 'epldämloloq le de l 'ascaridiose et accessoirement de la trichostrongylose et de la trichocephalose dans la vil le de lspchon , Iran. Bull. Sec. path. exot., 1968, 61 (6), 879-884.

26 - GHADIRIAN (E.), ARFM (F.l and YOUSEFI (A.). - Studies on intestinal helminthiasis in the south cf Iran. The Bandar Abbas and Minab areas. Iran. Iran. Publ. Hlth. 1972, 2 (2), 50-59.

Page 109: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- '.:IU -

27 - GOLDSMID (J.M.). - Studies on intestinal helminths in African Patients

at.Horori centrol Hospital Rodes io . Trans. Roy. Soc. Trop. Med. Hyg., 1968, 62 (5), 619-629.

28 - GOLDSMID (J.M.), ROGERS (S.), PARSONS (G.S.) and CHAMBERS (P.G.). - The Intestinal Protozoa and helminths infecting africans in the Gatooma region of Rhodesia. Cent. Afr. J. Med., 1976, 22 (5), 91-95.

29 - GOLVAN (Y.J.). - Elements de parasitologie rnedlco!e . Paris, Flammarion, 1978, 113.

30 - GOLVAN (Y.J.), HOUIN (R .), COMBES (C.), DENIAU (M.) et LANCASTRE (F.). -

Transmission naturelle de la bilharziose a Sch.mansoni en Gouadeloupe (Antilles frcncclses) Ann. Parasit. Hum. Camp., 1977, 52 (3), 259-275.

31 - G'UY (Y.), ADDADI (K.) et LE COROLLEl< (Y.). - Bilan des parasitoses intestinales en Algerie en 1966 et en 1967 et deduction de nature statistique. Bull. Soc. Path. exot., 1968, 61 (3), 468-478.

32 - HALLER (L.), MAYER (C.G.) et NOZAIS (J.P.). - A propos de deux enfants porosltes par Hymenolepis diminuta. Med. Afrique Noire, 1976, 23 (Numero spec icl}, 93-94.

33 - HO THI SANG et BRUMPT (L.C.). - L 'ankylostomose Rev. Pratn., 1970 29 (1), 61-64.

34 - IMBERT (J.C.). - L 'ascaridiose Rev. Pratn., 1970, 20 (1) 75-80.

35 - KAMATH (K.R.). - Severe infection vith Trichuris tri eh iura In Malay­ sian children. Am. J. Trop. Med. Hyg., 1973, 22 (5), 600-605.

Page 110: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- ';I 1 -

36 - KEBE (S.), DOUCET (J.) et HEROIN (P.). - Etude des differentes techniques de concentration des oeufs de parasites dans l es prelevernents de sel les en Afrique de l 'Ouest , Ann. Univ Abidian (Medecine), 1976, 12 234-247.

37 - KHALIL (H.M.). - Prevalence of schistos;miasis in Gezira, Sudan, os revealed by the intradermal test. Trans. roy. Soc. Trap. Med. Hyg., 1967, 61 (1) 100-103.

38 - KREMER (M.) et MO LET (B.). - lnteret de la technique de Koto en coprologie parasitaire. Ann. Soc. Beige, Med. Trap., 1975, ~~ (5), 427-430

39 - LARIVJERE (M.), SATGE (P.) et DAN (V.). - Les pcros itoses intestinales de l'enfant africain au Senegal. A fr ique med. , 1965, ~~, 593-597 .

40 - LARIVIERE (M.). -

Les parasitoses enter iques , probl emes de scnte publique et facteur de la connaissance du mil ieu ,

Cent. Intern. Enfance Paris., 1979, 119 1-22.

4~ - MC. MJLLAN (B.), KELLY (A) andWALKER (J.C)

Preva lence of Hymenolepis diminuta infection in man in the new

guinea highlands

Trap. geogr. Med , 1971, 23 (4), 390-392~

42 - MOLET (B .) et DERRAAF (C.)

Mise au point d'une technique de coproculture des ankylostomes et anguil lules sur gelose en boire de Petr i .

Med. Trap. ; 1975, ~~ (4), 336-337

43 - MOREAU (J.P ), SEUIN (B .), BOUDJN (C.), TROTOBJAS (J.) et ROUX (J.). - Repartition des schistosomiases dans les pays francophones d'Afrique de l'Ouest. Bull. OCCGE information, 1980, DOC. Technique n° 7283, 25-38.

Page 111: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 92 -

44 - NAGATY (M.F.), HEDAYATI (E.), ASSOSSI (B.). - Liver absces due to on ascarid in IRAN Am. J. Trop Med. Hyg., 1975, ~~ (2), 371.

45 - NASS! (H ), POINTIER (J.P) et GOLVAN (Y.J.). - Bilan d'un essai de contrdl e de Biomphalaria glabrata en Gouadel_oup e a l 'aide d 'un trernctode steril isant. Ann. Parasit. Hum. Camp., 1979, 54 (2), 185-192

46 - NOZAIS (J.P.), DOUCET (J.) et DUNAND (J.). - Ponercrno de la bilharziose en Cöte d'lvoire. Med. Trop., 1980, 4S (1), 41-44.

47 - NOZAIS (J.P.) et DOUCET (J.). - La me thode de Koto Valeur comporee avec les ourres rnethodes d'examen coprologique simple dans le deplstoqe des helminthiases intestinales. Resultats de l'enquete pror iquee avec cette me thode dans deux villages de Cdte d'lvoire. (Moape et Ouaga l ll lä). Med. Afrique Noire, 1976t,_ 23 (numero spe c icl ), 75-79.

48 - NOZAIS (J.P.), DUNAND (J.) et LE BRIGANT (S.). - Repartition d'Ascaris lumbricoftles et Neca tor americanus ·et de Trichirus trichiura dans 6 villag_es de Cdte d'lvoire. Med. Trap., 1979, 39 (3), 315-318.

49 - NOZAIS (J.P.), DOUCET (J.), DUNAND (J.), LEBRAS (M.). - Enquete coprologique chez les enfants bilharziens de la region d'Adzope (Cöte d'lvoire). Bull. Soc. Path., exot., 1975, 68 (1), 73-79.

' 50 - NOZAIS (J P), CONDAT (M.), DUNAND (J.) et DOUCET (J.). -

Evaluation des principales parasitoses intestinales chez 860 enfants ivoiriens provenant de treize villages differenrs : Sch. mansoni

Med. Trop., 1981, :1:!_ (2), 187-189.

51 - N'YOBO (P.C.). - Notice sur les villages de la Sous-Prefecture d'Anyama (Cöte d'lvoire) Arch. Sous-Prefecr , Anyama, 1977, GA/AJ.

Page 112: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 93 -

52 - ONGOM (U.L.) and BRADLEY (D J.). - The epidemiology and consequences of Schistosoma mansoni infection in west-nile Uganda. Field Studies of a community at panyagoro Trans. Roy. Soc. Trop. Hyg. 1972, 66 (6), 835-851.

53 - PAMBA (H 0) . - Schistosomiasis in Nyansa province : Kenya East African Med. J., 1974, 51 (8), 594-599.

54 - PAYET (M) et ANCELLE (J.P.). - Anguillulose. Rev. Pratn., 1970, 2Q (1), 85-86.

55 - POINTIER (J.P.) et THERON (A.). - La schistosomiase intestinale dans les foräts moreccqeuses ö Pterocarpus de Gouodeloupe (Antil les Froncc ises}. Ecologie du Mollusque vecteur, Biamphalaria et de son parasite Schistosoma mansoni. Ann. parasit. Hum. ~ 1979, 54 (1), 43-56

56 - RIPERT (C.) et NIGIMBI (D.). - Etude epidemioloqlque des hilhorz ioses intestinales et urinaires dans la region du lac de retenue de la Lufira, (Katanga). Prevclence de I 'infestation d 'opres les resu I tats de I 'introdermo­ reccrlcn et de la recctlon de fixation du complernent . Bull. Soc. Path. exot., 1970, §J (5), 562-578.

57 - RIPERT (C.) et RACCURT (C.). - Etude epldämlclcqique , des bilhorz ioses intestinales et urinoires dans la region du lac de re tenue de lo Luf,ira (Katanga). Evaluation de la charge parasitoire d'apres les resultots des nurnerc+ions des oeufs dans l es excremenrs . Bull. Soc. Path. exot., 1970, g~ (5), 580-589.

58 - RIPERT (C.) et CARTERET (P.). - Etude epldernicloqique de i a näcctorose dans la region du lac de retenue de la Lufira (Katanga) Prevolence de l 'infestation. Bull. Soc. Path. exot., 1969, 62 (3), 536-548.

59 - RIVES(J.), SERIE (F ), KONE (1.) et BOPPE. Etude de la prevclence des porcsitcses intestinales en milieu scolaire en zone rurale lagunaire de Cdre d'lvoire. Resultats therareutiques per le solaskyl O.C.C.G.E. Conf. Tech. Bobo-Dioulasso, 1973, 538-543.

Page 113: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

-94 -

60 - ROUGEMONT (A.), ROMAIN (J.). DENOIX (C.) et QUILICI (M.). - Prevalence des helminth loses intestinales dans la reg ion de Bamako (Mali). lnteret de la technique de Kate pour [es enquätes de rncsse . Med. Trop. 1974, _3': (1), 29-35.

61 - SANKALE (M.), DIOP (B.) et BAYLET (R.). - lmportance du peril fecal en Afrique Med. Afrigue Noire, 1969, 16 (3), 269-278.

62 - SARGENT (R.G.), DUDLEY (B W.), FOX (A.S.) and LEASE (E.J.). - Intestinal helminths in children in cartal south Carolina. A problem in south eastern united stetes. South. Med. J. 1972, g~ (3), 294-298.

63 - SAUGRIN (J.S.). - Apercu sur [es porcs itoses d'interet rne diccl en Polynesie frcnco ise . Med. Trop., 1971, 31 (2), 233-236.

64 - SELLIN (B.) et SIMONKOVICH (E.). - l.es mollusques hotes lntermedloires des schistosomes dans les regions de Banfora (Rep . de Haute Volta}. Bull. O.C.C.G.E., information 1978, Doc. Technique n° 6874.

65 SELLIN (B.). - Mol luscicides a conseil ler et leurs ccroc ter ist iques . Bull. O.C.C.G.E. information, 1980, 67, 87

66 - SELLIN (B.). - lmportance des petites collections d'eau dans la transmission des sch is+osomoses dans [es pays de l '0. C. C. G. E. Bull. O.C.C.G.E. information, 1980, n° 67.

67 - SEHGAL (S.C.), VINAYAK and GUPTA (U.). - Evaluation of Koto thinck smaer technique for the detection of helminth ova in faeces. Indian J. Med. Res., 1977, 65 (4), 509-512.

68 - STANLEY (N.F.) and ALPERS (M.P.). - Man-made lakes and Human heal th. London, Academic Press, 1975, 311-312.

Page 114: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

- 95 -

69 - THIERS (G.) et TRABELSI (M.) - Parasites intestinaux en milieu scolaire dans le cap Bon (Tunisie). Arch. Inst. Pasteur, Tunjs, 1976, 53 (3), 239-247.

70 - THIERS (G.), LASSOUED (H.) et ABIB (A.). - Etude d'un foyer d'ascaridiose dans une lccci ite du cap Bon (Tunisie). Bull. Sec. Path. exot., 1976, 69 (4), 320-329.

71 - VIENS (P.), BEAL(C.C.), DOUCET (J.), PICHARD (J.J.), LEONARTH (T.), MUSTO (K.), ASSALE (G.) et POTHIER (M.A.). - Essai de contrdl e des helminthiases et d'evaluation des protozoaires intestinaux dans deux loccl itäs du centre de la Cöte d'lvoire (TIEBISSOU KOUBI). Med. Afrique Noire, 1972, 19 (6), 341-547.

72 - YANG (S.S.). - A study on the status of parasitic infection in rural infants and children Koreon J. Publ. Hlth. 1969, g (2), 220-229.

Page 115: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

S E R M E N T D'H I P P O C R A T E

En presence des Maitres de cette Ecole et de mes

chers condisciples, je promets et je jure, au nom de l'etre

supreme d'etre fidele aux leis de l'honneur et de la probite

dans l'exercice de la medecine. Je donnerai mes soins gratuits

a l'indigent et je n'exigerai jamais de salaire au dessus de

man travail.

Admis ~ l'interieur des maisons, mes yeux ne verront

pas ce qui s'y passe, ma langue taiera les secrets qui me seront

confies et man etat ne servira pas a corrompre les moeurs ni a favoriser les crimes.

Respectueux et reconnaissant envers mes Maitres, je

rendrai a leurs enfants l'instruction que' j'ai re9ue de leur

part.

Que les hommes m'accordent leur estime si je suis

reste fidele a mes promesses, que je sois couvert d'opprobre

et meprise de mes confreres si j'y manque.

Page 116: «BILAN DES PARASITOSES INTESTINALES ET URINAIRES CHEZ …

Vu le President du Jury Vu le Doyen de la Faculte

J. DOUCET YANGNI-ANGATE Antoine

Vu et permis d'imprimer

Le Recteur de l'Universite d'Abidjan

CH. V. DIARRASOUBA

Par deliberation, la Faculte ~-arr~te que les opinions

emises dans les dissertations qui sont presentees doivent ~tre

considerees comme propres a leurs auteurs et qu'elle

leur donner aucune approbation ni improbation.