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Le baromètre économique à 360°Première vague du baromètre annuel « des pros »

& douzième vague du baromètre mensuel de l’économie

Octobre 2015Sondage réalisé par

Publié le 8 octobre 2015

pour

, et

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Méthodologie

RecueilTriple enquête :

Échantillon Grand Public interrogé par Internet du 17 au 18 septembre 2015.Échantillon de professions libérales réglementées interrogé par Internet du 7 au 18 septembre 2015.Échantillon de médecins interrogé par téléphone du 7 au 25 septembre 2015.

Echantillon

Grand public : Echantillon de 1 009 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Professions libérales réglementées : Echantillon de 407 professionnels libéraux (hors médecins).

Médecins : Echantillon de 397 médecins généralistes et spécialistes.

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Précisions sur les marges d’erreur

Chaque sondage présente une incertitude statistique que l’on appelle marge d’erreur.Cette marge d’erreur signifie que le résultat d’un sondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part et d’autre de la valeur observée.La marge d’erreur dépend de la taille de l’échantillon ainsi que du pourcentage observé.

Si le pourcentage observé est de …

Taille de l’Echantillon

5% ou 95%

10% ou 90%

20% ou 80%

30% ou 70%

40% ou 60%

50%

800 1,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5

900 1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3

1 000 1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,1

2 000 1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2

Lecture du tableau : Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5%.Le pourcentage réel est donc compris dans l’intervalle [17,5 ; 22,5].

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Analyse : «œil du sondeur » et «œil de l’assureur»

Les principaux enseignements du baromètre vus par G. Sliman et N. Schimel

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1) Enseignements clés : l’œil du sondeur de G. Sliman (1/2)

L’éco à 360°Chaque mois, Odoxa, Aviva, Challenges et BFM suivent le moral des Français et les interrogent sur leur perception de l’univers macro-économique, dans le cadre du Baromètre économique de référence en France.

Afin de proposer un panorama complet et à 360°, nous avons choisi en ce mois d’octobre de mesurer non seulement le moral des Français, mais aussi de le comparer à celui des européens – Britanniques, Allemands, Italiens et Espagnols – et surtout de proposer une mesure complète en mettant en perspective le moral du grand public avec celui des acteurs économiques.Nous avons donc constitué le premier baromètre du moral des professions libérales, les « pros », en distinguant bien parmi eux ceux qui relèvent des professions de santé – et en particulier les médecins – des autres professions libérales hors santé, qu’ils soient professionnels du secteur du droit (avocats, notaires, huissiers) ou d’un autre champ (architectes, experts-comptables, etc.)Avec nos partenaires, nous avons décidé de publier ce premier baromètre annuel des pros en même temps et en benchmark avec notre baromètre du moral des Français afin de proposer une mise en perspective à 360°. Notre double baromètre à 360° nous montre en ce mois d’octobre que les Français ont un moral nettement moins élevé que celui de leurs voisins Allemands et Britanniques, mais il nous montre aussi que les acteurs économiques, eux, qu’il s’agisse des chefs d’entreprises (Cf. baromètre Challenges) mais surtout des professions libérales ont une confiance en l’avenir nettement plus encourageante que celle de nos concitoyens.Puissent-ils ouvrir la voie à un retour plus généralisé de l’optimisme.

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1) Enseignements clés : l’œil du sondeur de G. Sliman (2/2)

Voici les 5 enseignements clés de ce baromètre à 360° sur l’économie mixant à la fois les perceptions des Français, et celles de professions libérales :

1 – Benchmark international : En termes de moral, la France ressemble bien plus à l’Espagne ou l’Italie, très pessimistes, qu’à l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, majoritairement optimistes. 2 - Le moral des « pros » est plus élevé que celui des Français. L’optimisme des médecins, apparaît quant à lui plus mesuré, mais supérieur à celui du grand public. Les pros ont confiance en l’avenir. Une seule demande : que l’environnement réglementaire ne vienne pas les étouffer.

3 - Image à 360°des professions libérales réglementées et des médecins : alors que les « blouses blanches » jouissent d’une incroyable cote d’amour, les autres « pros » ont une image plus mitigée… et ils le savent très bien

4 - Recommandation : Les pros seraient nettement moins enclins que les Français à recommander à un jeune d’exercer une profession libérale règlementée

5 – Focus sur les médecins : l’invalidité et ses conséquences constitue leur source d’inquiétude numéro 1. Il faut dire qu’un quart des médecins a dû s’arrêter ces dernières années et que 40% d’entre eux auraient dû le faire mais y a renoncé de peur des conséquences sur leur activité

Vous trouverez ci-après notre synthèse détaillée sur ces 5 points juste après l’angle d’analyse de notre partenaire, Aviva : « l’œil de l’assureur » de Nicolas Schimel.

Gaël Sliman, Président d’Odoxa (@gaelsliman)

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2) Enseignements clés : l’œil de l’assureur de N. Schimel (1/3)

360° c’est le meilleur moyen d’appréhender un phénomène … le moral économique n’y échappe pas

Aviva, déjà partenaire avec Odoxa, BFM et Challenges du rendez-vous mensuel sur le moral économique des Français a une sensibilité particulière à l’égard des « pros » : en tant qu’assureur nous en sommes les partenaires et nous connaissons bien à la fois leurs difficultés et l’apport qu’ils représentent dans l’économie de notre pays. C’est parce qu’ils nous intéressent et parce que nous sommes convaincus que leur moral et leur confiance auront un impact déterminant dans le retour d’une croissance forte en France que nous suivons depuis plusieurs années leurs perceptions et leurs réalités quotidiennes dans un baromètre annuel spécifique, s’intéressant tout particulièrement aux professions libérales réglementées.En ce mois d’octobre 2015 la mesure conjuguée du baromètre économique des Français et des professions libérales, auxquelles s’ajoute les données de Challenges sur le moral des chefs d’entreprises nous permet de disposer d’une mesure complète à 360° sur l’économie Française ; en plus Odoxa y a même ajouté une très intéressante mesure de benchmark international, ce qui nous permet d’avoir en plus une comparaison européenne précieuse. Ce que ces résultats m’inspirent :

Personnellement, en tant que Directeur Général d’une filiale française d’une grande compagnie d’assurance Britannique solidement ancré dans notre pays, je suis à la fois un peu triste de voir combien nos concitoyens sont plus pessimistes que leurs voisins Britanniques (ou Allemands).Inversement, je ne peux que me réjouir de voir combien les « pros », eux, se montrent plus positifs que nos concitoyens et croient davantage en l’avenir malgré les difficultés : ils sont 13 points de plus (41%) que la moyenne des Français à se déclarer « confiants sur l’avenir de la situation économique de leur activité ».

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2) Enseignements clés : l’œil de l’assureur de N. Schimel (2/3)

Même si une majorité d’entre eux est inquiète, cette propension des professions libérales à moins voir l’avenir en noir, nous donne de l’espoir.

Surtout que, les mesures d’image comparée le prouvent, les « pros » ne se trompent guère quant à (l’excellente) image qu’ils ont dans l’opinion. Ils ne se racontent pas d’histoire et savent très bien quels sont leurs qualités et leurs défauts perçus par les autres.Cela ne me surprend pas ; je vois plutôt dans ces résultats du « baromètre des pros » la confirmation de ce que nous mesurons tous les jours chez Aviva en étant au quotidien aux côtés de tous les pros.C’est une population de « battants » !

D’ailleurs, ils n’attendent pas grand-chose de l’Etat ou de l’extérieur mais comptent sur eux-mêmes pour réussir. Comme le relève Gaël Sliman dans l’analyse de son sondage, si les professions libérales croient en eux, c’est bien d’abord parce qu’ils ont confiance dans leurs propres ressorts personnels ou leurs propres initiatives… et s’ils sont plus inquiets ou pessimistes c’est d’abord lié à des variables exogènes plutôt qu’endogènes (la situation macro-économique globale ou l’environnement réglementaire).

Evidemment, nous ne sommes guère étonnés que les risques qui inquiètent le plus ces professions libérales portent sur les questions de santé, qu’il s’agisse de leur santé personnelle ou de celle de leurs proches.

Malheureusement, nous ne sommes pas étonnés non plus des résultats observés spécifiquement auprès des médecins et qui montrent combien ceux-ci sont à la fois angoissés et pénalisés par les risques d’invalidité. La prévoyance est un besoin clés pour ces populations qui ont très souvent besoin de couvertures personnalisées et sur lequel notre rôle d’assureur est important dans le conseil qu’il doit offrir.

 

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2) Enseignements clés : l’œil de l’assureur de N. Schimel (3/3)

C’est leur première source de crainte en cas de maladie ou d’accident et un quart des médecins a eu à subir un arrête lié à une invalidité au cours des dernières années. Pire encore, 4 médecins sur 10 ont renoncé à un arrêt qu’ils auraient dû prendre par crainte des conséquences de cet arrêt sur leur activité… 

Nous ne sommes pas surpris car nous connaissons la faiblesse des régimes obligatoires des Pros notamment en santé et en prévoyance. Nous savons aussi d’expérience que les Pros choisissent une assurance complémentaire au tout début de leur vie professionnelle pour des montants de garantie faible en relation avec leurs revenus du moment.

Ils ne prennent pas le temps ensuite de revenir sur ce sujet et de demander un ajustement de leurs garanties à l’évolution de leurs revenus.

C’est l’un des rôles de l’assureur que de leur faire prendre conscience de ce sujet, qui apparemment a une incidence très importante sur leur vie professionnelle et leur vie en générale. 

 Nicolas Schimel, Directeur Général d’Aviva - France

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Synthèse détaillée des principaux résultats

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Synthèse détaillée (1/5)

1 – En termes de moral, la France ressemble bien plus à l’Espagne ou l’Italie, très pessimistes, qu’à l’Allemagne ou la Grande-Bretagne, majoritairement optimistes. Le niveau de confiance des Français en l’avenir de la France est extrêmement faible – en octobre, 22% de Français se déclarent confiants en l’avenir contre 77% défiants –, et fragile (-5 points depuis septembre).Après plusieurs mois d’amélioration de l’indice du moral macro-économique des Français, la baisse d’octobre fait retomber l’indice à son plus bas niveau depuis le début de l’année 2015.

De même, leur confiance en leur avenir personnel (micro vs macro) est lui aussi peu enthousiasmant – 28% seulement sont confiants en leur avenir contre 70% défiants – n’étant qu’à peine plus élevé (6 points de mieux) que leur moral « macro ».

Au regard du faible niveau du moral « macro » des Français (et donc « micro »), cette convergence des deux indicateurs n’est pas nécessairement une bonne nouvelle. C’est le signe qu’avec le temps, au fil des années de crise, le pessimisme ressenti pour son pays est venu polluer la confiance plus intime des Français en leur propre avenir.

Mais c’est surtout la comparaison internationale, et en l’occurrence européenne, qui est la plus cruelle.

Un nouveau rideau de fer semble de nouveau partager l’Europe, non plus entre l’est et l’ouest, mais entre les grands pays du sud de l’Europe et ceux du Nord.Ainsi les Allemands et les Britanniques nous donnent-ils une leçon d’optimisme en étant une nette majorité à se montrer optimistes en l’avenir - 52% de confiance en Grande-Bretagne et 57% en Allemagne – alors que les trois grands pays du sud de l’Europe se montrent très majoritairement pessimistes en l’avenir : avec 28% de confiance en France, autant en Espagne et 21% en Italie, le sud est deux fois moins optimiste que le nord de l’Europe.

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Synthèse détaillée (2/5)

2 - Le moral des « pros » est nettement plus élevé que celui des Français. L’optimisme des médecins, apparaît quant à lui plus mesuré, mais supérieur à celui du grand public. Les pros ont confiance en l’avenir. Une seule demande : que l’environnement réglementaire ne vienne pas les étouffer. Si le moral des Français apparaît bien fragile, tant en niveau qu’en comparaison internationale, celui des « pros », les professions libérales réglementées, que nous avons interrogés dans le cadre de notre baromètre à 360° est heureusement nettement plus positif : 41%, soit 13 points de plus que la moyenne observée au niveau du grand public, se déclarent confiants sur l’avenir de la situation économique de leur activité.Un bémol tout de même, les médecins, eux, se placent à un niveau de confiance intermédiaire, se situant à mi-chemin entre celui, très faible, des Français (28%) et celui, nettement plus élevé de leurs collègues exerçant une profession libérale en dehors du champ de la santé (34%). Reaganiens, pour les « pros » (professions libérales réglementées), il semble bien qu’en termes de moral, l’Etat soit clairement le problème, pas la solution. En effet ceux qui parmi les « pros » se montrent plus confiants en l’avenir ne mettent pas tellement en avant leur foi en une amélioration de la situation économique globale macro-économique (seulement 29% justifient ainsi leur confiance en l’avenir), mais bien plutôt leurs propres ressorts personnels ou leurs propres initiatives. 44% avancent en effet leur bonne réputation propre et 14% leurs propres innovations et initiatives en termes de projets de développement.Inversement, ceux qui se montrent pessimistes justifient avant tout leurs craintes par des variables exogènes plutôt qu’endogènes : leurs peurs sont liées à l’environnement externe – 57% citent la situation macro-économique globale et 18% l’environnement réglementaire « très inquiétant » - et pas du tout à leurs propres risques de défaillances. Seulement 8% des pros justifient leurs craintes par la situation propre de leur entreprise/activité et 5% par d’éventuelles difficultés concurrentielles.Réciproquement, leurs attentes ou leurs souhaits pour l’avenir concernent souvent la stabilisation de leur environnement externe bien plus que des vœux directs sur leur propre « business ». La première catégorie de vœux, concernant l’environnement externe, ramasse en tout 53% des citations, tandis que la seconde, portant sur les aspects plus endogènes n’en réunit « que » 39% (9% citent d’autres raisons ou ne se prononcent pas).Dans le détail, 28% des « pros » prient pour que l’Etat ne change pas les règles du jeu, une moitié (14%) avançant comme souhait que « la fiscalité n’évolue pas négativement » et une autre moitié (14%) aspirant de façon encore plus précise à ce que « les lois et les règlements dans votre profession n’évoluent pas négativement » (14%).

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Synthèse détaillée (3/5)

S’y ajoutent 21% des « pros » qui souhaiteraient avant tout que « la crise financière et économique cesse » et 4% qui aspirent avant tout à ce que leurs « frais externes » n’augmentent pas.Les deux seules aspirations réellement endogènes ou sur lesquelles ils ont davantage de prises à être citées par les « pros » sont d’ordre financier : « pouvoir maintenir voire accroître leur revenu » (23%) et/ou « leur Chiffre d’affaires » (15%). En revanche, le souhait de pouvoir « accroître le nombre de leurs salariés » n’est guère cité (1%).En fait, plus que Reaganiens, les « pros » sont Sartriens, car il semblerait bien que pour eux, L’enfer c’est les autres.Concernant les risques qui les inquiètent le plus, les « pros » sont particulièrement angoissés par les questions de santé, qu’il s’agisse de leur santé personnelle ou de celle de leurs proches : 56% les citent parmi leurs craintes, dont 37% leur propre santé personnelle et 19% celle de leur famille.A côté de leur santé, une autre catégorie de risque est abondamment citée par les pros, celle concernant leur responsabilité civile / leurs risques juridiques (20% ; 2ème cité) ainsi que les risques liés à leur réputation (12%).En revanche, les risques concernant la sécurité (4%) et la santé de leurs salariés (3%) ne ressortent que de façon beaucoup plus marginale, tout comme les risques liés à l’hygiène ou la sécurité (3%).

3 - Image à 360° des professions libérales réglementées et des médecins : alors que les « blouses blanches » jouissent d’une incroyable cote d’amour, les autres « pros » ont une image plus mitigée… et ils le savent très bien Les Français disent avoir une très bonne image des professions libérales réglementées, prises dans leur ensemble : 77% de nos concitoyens en ont une bonne opinion.Mais il y a un « biais »… cette bonne image est totalement tirée vers le haut par l’exceptionnelle image dont bénéficient les professions libérales de santé – comme les médecins et les infirmières – auprès de nos concitoyens : 81% de bonnes opinions.En fait, si l’on sort les « blouses blanches » du spectre, la donne s’en trouve totalement changée. Dans ce cas, les Français ne sont plus « que » 53% à déclarer avoir une bonne image des « professions libérales hors santé comme par exemple les avocats, les notaires ou les architectes ».Cela représente un delta de 28 points entre les « blouses blanches » et les « autres pros ». Dit autrement, la cote d’amour des professions libérales de santé est de plus de 50% supérieure à celle des autres « pros ».Le pire est que les « pros », blouses blanches ou non, ont parfaitement conscience de cette image ambivalente qu’ils ont dans l’opinion : excellente pour les médecins et les infirmières, nettement plus moyenne pour les autres pros (architectes, notaires, avocats, etc.)

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Synthèse détaillée (4/5)

Ainsi les pros que nous avons interrogés sont :

- 85% à penser que les Français ont une bonne opinion des professions libérales de santé… les Français sont effectivement 81% à le dire- 67% à penser qu’ils ont une bonne opinion des professions libérales en général…et les Français sont 77% à le déclarer- 47% à penser qu’ils ont eux-mêmes une bonne image auprès des Français…et les Français sont effectivement 53% à le dire

Bref, les pros ont une vision très juste, à peine un peu trop pessimiste, de la façon dont l’opinion les perçoit dans leur diversité.Cette clairvoyance n’est pas l’apanage que des (relativement) mal-aimés… les médecins que nous avons interrogé dans l’enquête sont eux-aussi assez pertinents dans leurs perceptions. Tout au plus se montrent-ils un peu trop optimistes (pour une fois) sur le regard porté par les Français, surestimant systématiquement d’une dizaine de points les cotes respectives des différentes professions testées : 91% des médecins pensent que les professions libérales de santé ont une bonne image – elle se situe en fait dans l’opinion à 81% -, 84% pensent que les pros en général ont une bonne image – elle est en fait de 77% -, et 63% pensent que les pros hors santé ont une bonne image – elle n’est en fait que de 53%. Mais globalement, même si les médecins surestiment sensiblement l’image des pros, et si les autres pros la sous-estiment légèrement ce que prouve notre miroir à 360° sur l’image des pros est plutôt l’assez grande lucidité qu’ils ont s’agissant de leur image dans l’opinion.

4 - Recommandation : Les pros seraient nettement moins enclins que les Français à recommander à un jeune d’exercer une profession libérale règlementée 67% des Français recommanderaient à leur enfant ou un jeune d’exercer une profession libérale règlementée. Un certain équilibre existerait dans leur recommandation entre profession de santé (42% recommanderaient d’être médecin, infirmier(e) ou dentiste) et profession libérale hors santé : 33% des Français recommanderaient à un jeune une profession relevant du droit (avocat, notaire, huissier) et 24% une profession libérale relevant d’un autre domaine, comme architecte ou expert-comptable.Les premiers concernés, les pros (hors santé ou santé), seraient eux, sensiblement moins enthousiastes, étant évidemment plus conscients des difficultés concrètes dans l’exercice de leur profession.Ainsi interrogés sur leur capacité à recommander à un jeune d’exercer une profession libérale réglementée, autre que la leur seulement 59% des « pros hors santé » et 50% des médecins le feraient.

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Synthèse détaillée (5/5)

Par ailleurs si pour les Français il existe une certaine convergence entre l’image et la recommandation, tel n’est pas le cas pour les « pros » eux-mêmes. Ainsi, les médecins ont beau avoir une très bonne image et en être très conscients, ils ne recommanderaient pas plus à un jeune d’exercer leur profession que ne le feraient les autres professions libérales règlementées dont l’image est pourtant nettement moins bonne : les uns comme les autres seraient une courte majorité de 56% (contre 42% et 43%) à le faire.

5 – Focus sur les médecins : l’invalidité et ses conséquences constitue leur source d’inquiétude numéro 1. Un quart des médecins a dû s’arrêter ces dernières années et que 40% d’entre eux auraient dû le faire mais y a renoncé de peur des conséquences sur leur activité La quasi-totalité des médecins (97%) déclarent déjà disposer d’une complémentaire santé.L’immense majorité des médecins (80%) pensent aussi être suffisamment couverts en matière de santé complémentaire…Pour autant il s’agit là d’un sujet qui préoccupe les deux-tiers d’entre eux (67%), signe que tout n’est pas si rassurant que cela dans ce domaine.Tout est grave, sauf la mort : l’invalidité et ses conséquences inquiètent bien plus les médecins que la mort !Ce qui inquiète le plus les médecins en cas de maladie ou d’accident ? L’incapacité à exercer en cas d’invalidité grave (34%) et l’impossibilité de faire face financièrement à leurs charges professionnelles (33%). Ces deux faces la même pièce, l’invalidité et ses conséquences, sont les sujets qui préoccupent le plus les deux-tiers des médecins, alors que le décès ne constitue à leurs yeux qu’une crainte plus mineure : seulement 15% des médecins craint avant tout de ne plus pouvoir assurer l’avenir de leurs proches s’il venait à décéder brutalement.De fait, cette crainte de l’invalidité et de ses conséquences s’explique : elle concerne potentiellement chacun et a déjà touché personnellement bon nombre de médecins.En effet, notre enquête révèle qu’au cours de ces 5 dernières années, un quart des médecins en France a été obligé de s’arrêter de travailler pour cause de maladie ou d’accident. Sur les 25% de médecins touchés, 8% ont été arrêtés plusieurs semaines (5%) voire plusieurs mois (3%), avec évidemment des conséquences lourdes pour leur activité.

Et encore, ce chiffre de 25% d’arrêts effectifs pourrait/devrait être bien supérieur : 40% des médecins affirment avoir déjà renoncé à un arrêt de travail par crainte de ses conséquences sur leur activité. Parmi eux, un médecin sur 10 nous indique que cela lui est même arrivé « souvent », et 30% « quelquefois ».

Gaël Sliman / @gaelsliman

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Moral des acteursFrançais, européens, professions libérales

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Confiance en l’avenir de la situation économique

Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

Plutôt plus confiant : 22%

Plutôt moins confiant : 77%

-5-5

Indice « Plutôt plus confiant » - « Plutôt moins confiant » = -55(Rappel septembre 2015 : -45)

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Evolution de l’indice de confiance en l’avenir*

-71

-52

-63-66

-70

-72

-60-56-58

-37-33 -23

-31-34

-35-33

-35

-48

-47

-59-56

-59

-41-46

-49

-49

-40

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-55

-47

-35-28-29

-65

-65 -55

-67

-59

-43

-44

-23-32

9

-11

-37-48

-46

-44-36

-40

-52-56-49

-46

-48

-22-24

-49

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-37

-44 -46-49-42-47

-51

-65

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-74

-62

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-47-47

-42

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-45

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-55

-45

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-5

5

15

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07ao

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07fé

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0av

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ût-1

5oc

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Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

*Jusqu’en juillet 2014, ce baromètre était réalisé par BVA pour Axys Consultants, BFM et Challenges

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Confiance en l’avenir de la situation économique en France selon la proximité partisane

Depuis ces dernières semaines êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique en France ?

Rappels « Plutôt plus confiant » septembre 2015

27%

50%

14%

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Confiance dans l’avenir de sa situation économique personnelle et de son activité

Et êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de votre propre situation économique personnelle ?

Les Français sont toujours plus confiants pour eux-

mêmes que pour leur pays :

+6 points de confiance entre le moral « micro »

et le moral « macro »

Rappel janvier : 29%

Rappel janvier : 69%

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Confiance dans l’avenir de sa situation économique en Europe

Et êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de votre propre situation économique personnelle ?

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Confiance dans l’avenir de sa situation économique personnelle et de son activité

Et êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de votre propre situation économique personnelle ?

Grand public Professions libérales réglementées

Pour les 6 prochains mois, êtes-vous plutôt plus confiant ou plutôt moins confiant concernant l’avenir de la situation économique de votre entreprise/activité ?

Médecins

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Attentes et perceptions des professions libérales

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Raisons de la confiance des professions libérales règlementées

Pourquoi êtes-vous plus confiant ?Aux professions libérales règlementées (hors médecins) qui ont confiance dans leur entreprise/activité

Professions libérales réglementées

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Raisons de la défiance des professions libérales règlementées

Pour quelle raison êtes-vous moins confiant ? Aux professions libérales règlementées (hors médecins) qui n’ont pas confiance dans leur entreprise/activité

Professions libérales réglementées

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Principales préoccupations des professions libérales règlementées pour leur activité

Quelle sont vos principales préoccupations pour votre activité dans l’année à venir :

Professions libérales réglementées

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Les risques qui inquiètent le plus les professions libérales règlementées concernant leur activité

Et quels sont les risques qui vous inquiètent le plus pour votre activité ?

Professions libérales réglementées

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Opinion du grand public, des professions libérales règlementés et des médecins sur les professions libérales

Grand Public : Vous personnellement, quelle opinion avez-vous …Professions libérales et médecins : Quelle opinion pensez-vous que les Français ont …

Profession libérales règlementées

85%

67%

47%

Médecins

91%

84%

63%

S/T Bonne opinion

81%

77%

53%

Grand public

Page 29: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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Conseiller à son enfant ou à un jeune d’exercer une profession libérale réglementée

Grand Public : Conseilleriez-vous à votre enfant ou à un jeune d’exercer une profession libérale règlementée ?Professions libérales et médecins : Conseilleriez-vous à votre enfant ou à un jeune d’exercer une autre profession libérale réglementée ?

Profession libérales règlementées Médecins

S/T Oui : 67%

Grand public

S/T Non : 32%

S/T Oui : 59%

S/T Non : 38%

S/T Oui : 50%

S/T Non : 42%

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Conseiller à son enfant ou à un jeune d’exercer sa profession

Professions libérales et médecins : Conseilleriez-vous à votre enfant ou à un jeune d’exercer votre profession ?

Profession libérales règlementées Médecins

S/T Oui : 56%

S/T Non : 43%

S/T Oui : 56%

S/T Non : 42%

Page 31: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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Le quotidien du médecin

Page 32: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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Domaine dans lequel il est conseillé à son enfant ou à un jeune d’exercer une profession libérale

Et dans quel domaine lui conseilleriez-vous d’exercer ?A ceux qui conseillent à leur enfant ou à un jeune d’exercer une profession libérale règlementée

Grand public

Page 33: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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La couverture santé des médecins

S’agissant de votre couverture santé, dites-moi si …

Médecins

Page 34: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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Les conséquences d’une maladie ou d’un accident qui inquiètent le plus les médecins

Dans votre profession, quelles sont les conséquences qui vous inquiètent le plus en cas de maladie ou d’accident ?

Médecins

Page 35: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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Arrêt de travail pour cause de maladie ou d’accident

Ces 5 dernières années, vous êtes-vous déjà arrêté de travailler pour cause de maladie ou d’accident ?

S/T Oui : 25%

Médecins

Page 36: Baromètre des pros 2015-Moral Economique- Aviva

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Le renoncement des médecins à un arrêt de travail par crainte des conséquences

Et vous est-il déjà arrivé de renoncer à un arrêt de travail alors par crainte des conséquences de cet arrêt sur votre activité ?

Médecins

S/T Oui : 40%