Download - Banking consulting-sept 2014

Transcript
Page 1: Banking consulting-sept 2014

Hubert Kratiroff © 2014 EMP GROUPE EFAP

Cas de politique générale d’entreprise BANKING CONSULTING 2014

Page 2: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 2 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : L’expansion fulgurante de la Banque du Commerce International

Français Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Note aux étudiants sur BANKING CONSULTING Résumé&Managérial&à&rendre&impérativement&le&jour&du&brief.&

Le cas BANKING CONSULTING (et celui de son client : la Banque du Commerce International Français) correspond à la situation réelle d’une banque étrangère, dans la réalité il s’agit d’un cabinet de conseil faisant partie des BIG (ou FAT) FOUR (Deloitte, Ernst & Young, KPMG, PricewaterhouseCoopers)) et d’une banque indépendante d’un état américain. Les différentes matières que vous aurez à traiter, sous l’autorité d’un responsable de mission (la DG représentant le Directeur Général de Banking Consulting), sont les suivantes :

♦ marketing ;

♦ finance ;

♦ communication ;

♦ ressources humaines ;

♦ vente ;

♦ autres matières*. * Les matières production/services généraux, informatique / internet / réseau / technique, juridique, qualité, e-banking, RSE, DD, CRM1 n’existent pas au même niveau que les 5 premières, il ne faut pas pour autant ignorer ces aspects du travail. Vous veillerez à attribuer un projet ou une mission de ce type à chaque de DO et ce en plus de son travail initial.

Suivant l’orientation que vous choisirez pour votre client, la BCIF, les points suivants, dans chacune des matières concernées, seront traités par des consultants spécialisés de Banking Consulting (les DO) :

1 CRM : (Consumer Relationship Management, GRC en français) Interconnexion des systèmes d'informations de l’entreprise (gestion, comptabilité, logistique, production et marketing) pour suivre toute la relation d'un client et de l'entreprise. Les outils couramment utilisés sont : automatisation de la force de vente, développement de services interactifs sur Internet, mise en place de web call center, etc... Le CRM consiste à orienter les systèmes de gestion par rapport aux besoins des clients plutôt que sur les contraintes de production et facturation. Le CRM valorise chaque client, en analysant son comportement passé (historique des achats, calcul du panier moyen, etc...) pour prédire les « efforts » que l’entreprise doit consacrer pour mieux le fidéliser. RSE : responsabilité sociétale d’entreprise DD : développement durable

♦ marketing ! ciblage, segmentation et positionnement ! traitement et analyse d’enquête (NPS) ! UX : « user experience » et analyse de parcours clients ! stratégie de crise ! lancement de nouveaux produits conforme à la RSE ! filialisation d’activités & cessation d’activités ! ouverture du flagship ! lancement des produits d’assurance

♦ finance ! budgétisation de structure, business plan ! stratégie de synergie des coûts

! calcul de la rentabilité financière d’un produit bancaire ! consolidation de compte de résultat ! comptes prévisionnels de structure ! évaluation et vente d’entreprise (global et par appartements) ! OPE, OPA ! Méthode d’évaluation de l’endettement maximum d’une entreprise

♦ communication ! communication interne & externe de crise ! communication sur la RSE ! la cible des investisseurs financiers et des marchés financiers ! de la bonne utilisation de la presse dans les situations de crises ! communication financière

Page 3: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 3 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : L’expansion fulgurante de la Banque du Commerce International

Français Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

! communication globale (Merchandising, signalétique, événementielle, directe…) pour l’ouverture du flagship ! communication 360° pour les lancements de produits

♦ ressources humaines ! négociation avec les partenaires sociaux ! motivation du personnel ! mise en place de la RSE ! formation, recrutement interne et externe pour la BCIF et le flagship

♦ vente ! technique de gestion d’une force de vente sédentaire ! formatage d’une équipe de vente

! technique de vente de produits financiers en B to B ! technique de vente de lots immobiliers ! formalisation d’objectifs de vente ! motivation des vendeurs et état d’esprit général tourné vers la vente ! fabrication des outils d’aide à la vente ! mise en place des équipes du flagship

♦ Autres ! Informatique, internet, réseau, technique & e-banking, m-banking ! juridique, ! qualité, ! CRM / GRC & travail collaboratif ! RSE et développement durable.

Plan de développement de la Banque du Commerce International Français

« La BCIF doit sortir de l’impasse »

I.! Historique de la Banque du Commerce International Français ................................ 5!

1 -! L’expansion fulgurante de la Banque du Commerce International Français ............................ 5!2 -! Le réveil de la Banque du Commerce International Français ................................................... 6!3 -! La déconfiture de l’organisation ............................................................................................... 7!

II.! La nouvelle organisation de la BCIF .......................................................................... 10!1 -! Le rapport des auditeurs de Banking Consulting .................................................................... 10!2 -! Effectifs actuels de la BCIF .................................................................................................... 13!3 -! Organigrammes et fonctionnement des groupes ..................................................................... 14!4 -! Communication interne ........................................................................................................... 15!5 -! Communication externe .......................................................................................................... 16!6 -! Communication financière ...................................................................................................... 18!7 -! Nouveaux produits .................................................................................................................. 18!8 -! L’enquête ................................................................................................................................ 19!9 -! Les crises financières et économiques .................................................................................... 19!

III.! Six impératifs : l’e-banque, la GRC, la qualité, la RSE, le développement durable et les lancements de nouveaux produits/agences ......................................................................... 20!

1 -! E-banking et M-banking ......................................................................................................... 20!2 -! GRC ........................................................................................................................................ 21!3 -! Qualité ..................................................................................................................................... 22!4 -! RSE ......................................................................................................................................... 22!5 -! Développement durable .......................................................................................................... 22!

Page 4: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 4 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : L’expansion fulgurante de la Banque du Commerce International

Français Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

6 -! Lancement de nouveaux produits et de nouvelles agences ..................................................... 22!IV.! Votre travail .................................................................................................................. 24!V.! Annexes ........................................................................................................................... 26!

1 -! Message du président .............................................................................................................. 26!2 -! Actionnariat 2011 .................................................................................................................... 27!3 -! Comptes par groupe SIG ......................................................................................................... 28!4 -! Annexes aux comptes .............................................................................................................. 32!5 -! Liste des stocks immobiliers ................................................................................................... 33!6 -! Constitution du Comité des Prêts ............................................................................................ 34!7 -! Questionnaires utilisés pour les enquêtes ................................................................................ 35!8 -! Résultats détaillés de l’enquête ............................................................................................... 38!9 -! Le réseau ................................................................................................................................. 45!10 -! Les produits et services de la BCIF ......................................................................................... 46!11 -! Pyramide des âges pour la clientèle particulier ....................................................................... 47!12 -! Part de marché dans le système bancaire français ................................................................... 48!13 -! Le marketing direct bancaire ................................................................................................... 49!14 -! Interview du responsable projet bankonline ............................................................................ 51!15 -! Interview d’un responsable DigData ....................................................................................... 52!16 -! Stratégie de la Caisse d’épargne (PALATINE) ....................................................................... 53!17 -! Stratégie des banques au Québec ............................................................................................. 54!18 -! Concurrence en gestion privé (private banking) ...................................................................... 55!19 -! Analyse multidimensionnelle des banques françaises ............................................................. 57!20 -! Services financiers en ligne Principaux résultats de l’enquête 2013 (Enquête internet, , tns-sofres, sur 1000 non-client) ........................................................................................................................................ 58!

VI.! L’art du Résumé Managérial ..................................................................................... 59!VII.! L’art de l’utilisation de PowerPoint ......................................................................... 61!

Page 5: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 5 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : L’expansion fulgurante de la Banque du Commerce International

Français Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

I. Historique de la Banque du Commerce International Français

Une vieille dame endormie au réveil trop brutal

1 - L’expansion fulgurante de la Banque du Commerce International Français

L’établissement est plus que centenaire, elle couvre trois siècles d’histoire. La banque a été créée (1895) au moment de la forte expansion du commerce international français, principalement orienté vers les colonies. À cette époque, la BCIF s’adresse aux entreprises pour la gestion des comptoirs en devises.

En 1912, Alfred Meyer relance la banque grâce à un regroupement d’expatriés qui souhaitaient, pendant leur travail aux colonies, mettre de l’argent en sécurité, sur le continent, en prévision de leur retour. Le franc CFA représentait une valeur sûre et les expatriés trouvaient un travail très rémunérateur dans les comptoirs français, avec une partie importante du salaire versée en France.

Jusqu’en 1950, 95% des clients étaient des travailleurs français résidents à l’étranger. La BCIF a développé un ensemble de services qui leur étaient spécialement destinés :

• gestion de comptes à distance et private banking ;

• assurance vie ;

• capital décès ;

• virements internationaux ;

• gestion d’héritage et gestion de patrimoine ;

• coordination de dossier avec les notaires, huissiers, agents immobiliers, autres banquiers…

La BCIF est en quelque sorte l’inventeur du « family office » et du « private banking » avec un demi-siècle d’avance sur cette grande tendance du XXIème siècle (voir annexe sur la concurrence en Private Banking ou gestion privée).

Un congé tous les deux ou trois ans permettait aux expatriés de reprendre contact avec la famille et aussi de donner des directives quant à la gestion de leur patrimoine à leur conseiller BCIF. La banque a quelquefois même joué le rôle de notaire, de conseiller fiscal ou d’agent immobilier pour le compte des expatriés. Selon son fondateur, la BCIF est :

« La banque à tout faire, multiservice et multispécialiste pour garder le moral des Sociétaires au beau fixe pendant les dures années de travail en Afrique. »

Dans les années 1955, de plus en plus d’expatriés rentrent en France et les données changent pour la BCIF. Jusque-là établissement d’épargne, il fallait devenir banque de prêt et d’escompte. L’installation des personnes commençant une nouvelle vie en France nécessite des capitaux. Pendant une longue période, un équilibre existe entre les expatriés et les rapatriés. Les dépôts des premiers permettant les prêts aux seconds. À la veille des années 1960, avec l'indépendance des pays africains (dont le premier est le Congo Belge), le travail se fait de plus en plus rare dans les colonies françaises.

Page 6: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 6 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : Le réveil de la Banque du Commerce International Français

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Cette indépendance, promise par un homme politique, était d'un enjeu national, et donc la BCIF reçut à cette époque de nombreuses subventions d’État pour aider et faciliter le retour des expatriés.

De retour en France les expatriés, considérés comme des aventuriers, rencontrent certaines difficultés pour leur réinsertion. Les personnes présentes depuis plus de 20 ans dans les colonies n'ont quasiment pas trouvé de travail en France. La CFAO (Compagnie Française d'Afrique Occidentale) était un grand pourvoyeur de clients pour la BCIF. En moyenne, au bout de 20 années de travail, une personne pouvait revenir avec une épargne cumulée de 250.000 €uros (valeur actualisée). Les comptoirs fermant, certaines primes sont distribuées aux plus anciens.

La banque suit réellement le développement de ses clients, et les produits et services sont calqués sur ce que demandent les clients. La BCIF devient à la fois une banque pour les particuliers, les artisans et commerçants, ainsi qu’une banque pour les entreprises et à l’occasion une banque d’affaire. La BCIF pousse même la solidarité jusqu'à n'embaucher que des anciens expatriés dans l'établissement principal, les agences et les différentes filiales de la BCIF. Ces expatriés connaissent en effet très (trop) bien la situation de leurs anciens collègues et sont donc d'excellents conseillers. En revanche, pour la gestion financière et opérations bancaires, ils se révèlent de piètres professionnels, peu habitués aux méthodes modernes de gestion.

Cela n'empêche pas la BCIF de connaître une croissance très importante.

2 - Le réveil de la Banque du Commerce International Français Encore une citation du fondateur, qui souligne bien l’absence de règles strictes pour les prêts :

« La banque prête à tous les sociétaires qui lui ont fait confiance pour les dépôts. »

Il va de soi qu’avec une telle philosophie la BCIF s’est aventurée dans quelques banqueroutes avec ses clients sociétaires. Mais aussi dans quelques belles affaires qui, à chaque fois, ont fait la « une » de la presse. La BCIF est connue pour ses grandes opérations, comme le financement complet d’une chaîne hôtelière revendue 15 ans plus tard à un géant du tourisme pour plusieurs centaine de millions d’Euros, ou encore le financement de groupe de distribution alimentaire avec une rentabilité et un développement très importants.

La banque gère les affaires qui arrivent, plus qu’elle ne provoque les occasions de participer à des tours de tables. Les projets de grande envergure auxquels la BCIF s’associe sont les projets des clients. La BCIF se développe réellement au rythme de ses clients fidèles. Les dirigeants conviennent que cette stratégie d’attente n’est pas bonne, et comme il est d’usage à la BCIF les décisions sont vite prises pour y remédier.

La réaction d’Alfred Meyer est claire et logique : le succès est venu de la spécialisation, il faut donc garder et amplifier ce facteur par la création, avant l'heure, de filiales spécialisées. Un certain nombre d'établissements sont créés, entre 1965 et 1975, pour suivre les évolutions des différents marchés. Aujourd’hui les filiales sont au nombre de 17 :

• CAISSE DE RETRAITE DES EXPATRIES ;

• ACCORPOL : crédit-bail générique ;

• BCIF-BAIL : crédit-bail entreprise ;

• BCIF-BIENS : montage d'opérations patrimoniales ;

• BCIF-BOURSE : intermédiation boursière ;

• BCIF-CAISSE : gestion de l'épargne salariale ;

Page 7: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 7 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : La déconfiture de l’organisation

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

• BCIF-CAR : crédit-bail voiture ;

• BCIF-CONSO : crédit-bail consommation ;

• BCIF-IMMO : crédit-bail immobilier ;

• BCIF-PIERRE : promotion immobilière ;

• BCIF-RISK : capital risque ;

• BCIF-VIE : assurance vie ;

• BCIF-ASSUR : assurance IARD, DIT etc. ;

• PROINVEST : gestion de portefeuille ;

• SAFRAN : financement de bateaux répondant aux normes de la loi Pons ;

• SFJN : agence de publicité (MD, achat d’espace, création) ;

• UNI-BANK : syndications nationales et internationales.

Sur chacun des marchés, la BCIF prend des parts de marché importantes. Ce réveil qui est l'œuvre d'Alfred Meyer met la BCIF dans une position très confortable.

La Banque du Commerce International Français n'a jamais participé à l'inflation du réseau bancaire. Sa spécificité, son positionnement sont suffisamment forts pour que le client vienne à elle, sans pour autant avoir besoin d'ouvrir une agence à tous les coins de rue. C'est une stratégie différente qui est suivie par la concurrence dans les années 1970 : pas une semaine sans une ouverture d'agence bancaire. Avec la loi de déréglementation qui autorise aux banques de dépôt la libre ouverture des guichets, le nombre d'agences bancaires passe en une dizaine d’années de 10.000 à 27.000 (sans compter les bureaux de poste qui font aussi office de banque et ce de manière plus précise chaque année).

À cette époque, la proximité physique entre le client et le banquier semble être, pour les états-majors décisionnaires, un élément clé de conquête de parts de marchés. Ce raisonnement a donné lieu à la création du fameux slogan : "Le bon sens près de chez vous" et à la multiplication des points de vente (participant ainsi à l'expansion immobilière). La BCIF suit le raisonnement inverse : peu de points de vente, mais une attraction réelle pour venir à la BCIF. De plus en plus de clients, sur recommandation ou par un bouche à oreille positif deviennent clients de la BCIF. En 1975, la BCIF est très largement en avance, à l’initiative de son fondateur, sur le plan de la communication et de la participation des salariés. Les agences sont entièrement refaites, le logo (l’actuel) est créé et de nombreuses opérations de parrainage sont mises en place. La BCIF n’a jamais utilisé les grands médias pour sa communication, elle a toujours privilégié le marketing direct et le confort de la clientèle.

La BCIF connaît là ses dernières années de tranquillité. En 1976, son fondateur laisse brusquement deux places vides : celle de dirigeant et celle de père spirituel. Son décès brutal, dans les locaux même de la BCIF, est un choc pour l'ensemble des salariés et des clients. Les deux fils d’Alfred Meyer, salariés de la BCIF, ne souhaitent pas continuer leurs carrières à l’intérieur de l’établissement (l’un est muté dans une filiale étrangère, l’autre « passe » à la concurrence dans une banque régionale).

3 - La déconfiture de l’organisation Le temps passant, les clients dirigeants avec, la fameuse fidélité à la BCIF s’étiole. Les successeurs et repreneurs d’affaires considèrent la BCIF comme une banque de sauvetage. Lorsqu’un dossier de prêt est refusé dans une banque d’affaire, ils essayent de faire jouer la corde sensible et historique du soutien mutuel et sociétaire pour obtenir un financement.

Page 8: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 8 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : La déconfiture de l’organisation

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Les commerçants et artisans, clients de la BCIF, trouvent maintenant auprès d’autres établissements financiers des produits bancaires spécialement étudiés pour leurs activités. Ils passent donc progressivement d’une multibancarisation à une banque unique en défaveur de la BCIF.

Dans les années 1980, la BCIF suit un développement chaotique, et tombe sous le coup de la loi de nationalisation de 1981 des banques dont le total de bilan dépasse un 150 millions d’€uros. Les sociétaires de la BCIF sont donc évincés par l'État français qui devient maintenant propriétaire et dirigeant de la banque. Une nouvelle équipe dirigeante est nommée, elle est contrôlée par le Ministère des Finances. Dès 1982, c'est une nouvelle organisation qui est mise en place, avec l'arrivée du Comité des Prêts.

Le Comité des Prêts réunit chaque mois une cinquantaine de chefs d'entreprises représentatifs des divers secteurs d'activités. Désignées conjointement par le Conseil d'administration et le Ministère de l'Économie, ces personnalités apportent leur expérience à la Direction générale, qui les consulte sur les prêts d'un montant significatif. Le Comité des Prêts est divisé en 10 sections (cf. Annexe) :

1. industries agro-alimentaires

2. industries de base (énergie, chimie, sidérurgie, métallurgie, papier)

3. industries mécaniques, automobiles, aéronautiques et maritimes

4. industries électriques, électronique et informatique, télécommunications

5. culture, communication, services

6. environnement, bâtiment, TP

7. distribution, biens de consommation, logistique

8. santé, tourisme, hôtellerie

9. immobilier

10. international

La BCIF renoue enfin avec les bénéfices : les célébrités de son Comité des Prêts lui apportent quelques clients parmi les plus grandes entreprises françaises.

L’affaire Eurotunnel aura pesé lourd dans la vie de la BCIF. Son Ministère de tutelle pousse la BCIF à faire partie des banques du projet du siècle. Une somme colossale est prêtée à Eurotunnel. Les montants en jeu sont tellement importants pour la BCIF que les ratios de solvabilité sont dans le rouge et l’État est obligé de verser certaines subventions sans que la CEE ne manifeste aucun désaccord : la petite taille de la BCIF autorise quelques privilèges ! Eurotunnel reste pour la BCIF une très bonne affaire. Les intérêts versés sont conséquents et à l’époque le risque paraît nul. La clientèle de particuliers et de PME-PMI se sent délaissée par les orientations de grande banque de la BCIF. Les habitudes sont changées et les temps de décision allongés.

La BCIF est privatisée en 1988 par une introduction boursière hasardeuse. Le marché des petits porteurs n'est pas attiré par le titre BCIF. Ce sont donc les investisseurs institutionnels, qui après plusieurs tours de table dirigés par le Ministre des Finances, se portent acquéreurs de la BCIF. Le titre fait l'objet de transactions limitées et son cours est stable.

En 2000, un grand projet de développement dans la banque à distance, BCIF FIL, est mis en échec par les syndicats. Ceux-ci y voient une menace pour l’emploi mettant en cause le décret de 1937 qui protège les salariés de la banque (notamment les horaires de travail, les deux jours de repos consécutifs et la non substituabilité des équipes bancaires). Après de longues négociations, la direction de la banque, effrayée par les menaces de grèves, recule et classe ce

Page 9: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 9 Partie : Historique de la Banque du Commerce International Français | Paragraphe : La déconfiture de l’organisation

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

projet. Malgré un prévisionnel très positif, la mise en place de BCIF FIL ne pouvait pas se faire dans un climat social négatif. De plus la situation de la BCIF ne pouvait pas supporter le manque à gagner occasionné par une éventuelle grève d’une semaine, sans compter la perte de confiance des clients. BCIF FIL (sur le modèle de la « banque directe » lancée par Paribas) peut devenir aussi important que le DAS2 1 en moins de 5 ans. De plus, BCIF FIL est cohérent avec le positionnement historique de la BCIF : « La banque à distance » (l’agence engagée pour la préparation de la campagne de lancement de BCIF FIL avait d’ailleurs titré : « métier : banque à distance depuis 1912 »).

En 1997, une OPA amicale est proposée par une banque étrangère. Cette OPA obtient l'accord unanime des actionnaires mais le personnel s'y oppose en vain. Finalement, l'État refuse la transaction sous la pression de l'AFB. Nous sommes à la veille de la loi de déréglementation des sociétés de bourse (anciens agents de change), et les banques françaises ont peur de cet accès au marché des transactions boursières offert par l'achat de la BCIF à l'acquéreur étranger.

L'équipe dirigeante en place est fortement choquée par cet épisode. Le personnel de la BCIF voit là une victoire sur la direction et en profite pour durcir le ton des négociations. 2000 marque l'arrivée conjointe de la crise, des auditeurs spécialisés de Banking Consulting et du changement de direction. M. Fidelio (ENA, ancien directeur d’une grande administration) est élu Président de la BCIF par les actionnaires. Le rapport des auditeurs de Banking Consulting n’est remis qu’en 2004.

En cas de création de filiale (nouvelle banque ou autre activité), les salariés ne veulent pas changer de statut car le statut bancaire est très protégé et l’embauche par une nouvelle structure des anciens salariés de la BCIF risque de faire perdre un certain nombre d’acquis (ancienneté et statut).

2 DAS : Domaine d’activité stratégique

Page 10: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 10 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Le rapport des auditeurs de Banking Consulting

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

II. La nouvelle organisation de la BCIF 1 - Le rapport des auditeurs de Banking Consulting

En 2004, le rapport des auditeurs est suivi par la nouvelle direction qui met en place dans la banque quatre groupes de métiers. Ces DAS représentent les nouveaux centres de profit, centres de décision. Les quatre groupes métiers stratégiques de la BCIF sont les suivants :

1. Financement des particuliers et entreprises 2. Opérations en fonds propres et marchés de capitaux 3. Revente de crédits dans les commerces, carte accréditive... 4. Activités immobilières et assimilées

Chacun de ces groupes est autonome en ressources humaines, formation, communication, le contrôle de gestion, marketing, administratif, analyse du risque, rédaction des contrats, démarche qualité. Seuls quelques services centraux sont communs : la finance, l'informatique et le contrôle légal. Ainsi, le centre d’impression offset et laser de la BCIF est démonté et vendu à un imprimeur qui proposera ses services à chacun des groupes en totale concurrence avec les autres imprimeurs.

Chaque groupe a un patron, qui organise un comité de direction hebdomadaire, à la suite duquel tous les directeurs de groupes se retrouvent en comité de direction central. Un facteur clé de succès mis en avant par le rapport des auditeurs est l’impératif passage d’une approche produit à une approche client, ce qui suppose une segmentation des clientèles, une politique de prix, la qualité du service et aussi la distribution de produits d’assurance. Les domaines d'intervention de chaque groupe sont fixés par les auditeurs dans un document qui reprend les effectifs de chaque groupe, la marge brute dégagée, et les principales opérations.

Les activités de private banking ont été abandonnées au profit d’activités plus classique dans l’univers bancaire de l’époque. 10 ans plus tard cela redeviendra à la mode !

Page 11: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 11 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Le rapport des auditeurs de Banking Consulting

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

1- Financement des particuliers et entreprises

Directeur : OTTAVY Effectifs : 850 (équivalent temps plein) Dont cadres Gradés Employés 130 420 251 Domaines d'interventions Financement classique à long et moyen terme Escompte entreprise Financements immobiliers simples Gestion de compte entreprise Gestion de comptes Tous services classiques de paiement Résultats financiers Marge brute Marge nette 11 M€ -26 M€

2- Opérations en fonds propres et marchés de capitaux

Directeur : COLIN Effectifs : 112 (équivalent temps plein) dont cadres gradés employés 76 21 15 Domaines d'interventions Holding Gestion de trésorerie Capital développement Gestion active de l'actif et du passif Capital transmission Introduction et émissions sur les marchés Conseil en rapprochement Gestion des engagements sociaux Arbitrage, audit de risque et d'assurance Gestion de l'épargne salariale Résultats financiers Marge brute Marge nette 147 M€ 14 M€

Page 12: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 12 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Le rapport des auditeurs de Banking Consulting

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

3- Revente de crédits dans les commerces, carte accréditive...

Directeur : LEPORELLE Effectifs : 15 (équivalent temps plein) dont cadres gradés employés 7 6 2 Domaines d'interventions Vente d’opération de crédit pour le compte de garage Vente de carte de crédit spécial centres commerciaux Vente de crédit pour le compte du bâtiment Suivi des dépenses des clients carte pour le compte Vente de crédit pour le compte de spécialiste cuisine d’organismes mandataires Vente de crédit dans les bijouteries Vente d’opération de fidélisation de clientèle par Vente de crédit dans divers commerces comptes sur carte Rachat de crédit de la clientèle Résultats financiers Marge brute Marge nette 1,3 M€ 0,7 M€

4- Activités immobilières et assimilées

Directeur : ZERLIN Effectifs : 36 (équivalent temps plein) dont cadres gradés employés 4 22 10 Domaines d'interventions Promotion immobilière Opération patrimoniale Vente de biens immobiliers à usage d’habitation et Expertise immobilière commerciaux sur Paris * Vente de biens immobiliers à usage d’habitation et Négociation avec agents immobiliers pour mandats commerciaux sur la France Location de bien appartenant à la BCIF Gestion de biens immobiliers pour le compte de la Crédit immobilier clientèle privée Crédit-bail immobilier Résultats financiers Marge brute Marge nette 1 M€ -37 M€

* Liste en annexe 4 : annexe aux comptes de l’entreprise

Page 13: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 13 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Effectifs actuels de la BCIF

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

2 - Effectifs actuels de la BCIF

DAS 1- Financement des particuliers et entreprises

Effectifs : 850

DAS 2- Opérations en fonds propres et marchés de capitaux

Effectifs : 112

DAS 3- Revente de crédits dans les commerces, carte accréditive...

Effectifs : 15

DAS 4- Activités immobilières et assimilées

Effectifs : 36

5 Autres Effectifs : 120 TOTAL Effectifs total : 1133 Moyenne d’âge 47.4 Homme : 65%

Femme : 35% CDI : 98% Cadre : 26%

Non Cadre : 74% CE : oui Syndicats représentés : 7 organismes Budget formation 2011 : 185.326 euros

Page 14: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 14 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Organigrammes et fonctionnement des groupes

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

3 - Organigrammes et fonctionnement des groupes L’existence des groupes met fin aux carrières linéaires. Il est maintenant possible de poursuivre une ascension dans l’entreprise sans être face à un goulot d’étranglement La multiplication des postes d’encadrement sont une légitime revendication des syndicats qui voient là une manière de permettre à chacun d’accéder à des fonctions supérieures.

Organisation générale de la BCIF

DG

DAS 1Financement

des particulierset PME

DAS 2Opérations enfonds propres,

marchés decapitaux

DAS 3Revente de

crédits

DAS 4Activités

immobilières etassimilées

Services centraux

Informatique

Finances

Secrétariat de la DGConseil stratégiquede la DG

Contrôle

Développementmarketing et

communication

Ressourceshumaines

Information,études etanalyse

Distribution desproduits

COMTE DES PRETS

Page 15: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 15 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Communication interne

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Organisation des DAS (idem de 1 à 4)

Groupe 1(idem pour les

groupe 2, 3 & 4)

Responsable dudéveloppement Finances Administration et

personnel

Marketing

Stratégie del'information

Communicationclient & MD

Statistiques

Contrôle degestion

Actuaires

Formation

Services Générauxet entretien

Paie

Exploitation

Administrationcommerciale

Venteet

réseau régin B

Venteet

réseau région A

Communicationinterne etmotivation

Venteet

réseau régin C

Venteet

réseau régin D

Secrétariat deGroupe

Conseil stratégiquedu Groupe

Organigramme des groupesconseillé par banking consulting

Les stages de formation sont organisés de manière indépendante pour chacun des DAS. Ces stages sont majoritairement dispensés par des formateurs internes (des « anciens » de la BCIF). L’agence de communication interne édite les livrets de formations. Les lieux de réunions sont majoritairement à l’intérieur des locaux de la banque ou des agences régionales.

4 - Communication interne Le journal interne de la BCIF est constitué d’une lettre de deux pages affichées trimestriellement dans toutes les agences. Un projet groupeware est à l’étude mais le parc machine est obsolète et empêche toute migration dans ce sens ; quant au très attendu intranet, ce projet n’est même pas initialisé alors que le directeur informatique a remis plusieurs propositions pour développer progressivement un site interne.

La réunion annuelle des chefs d’agence est le point d’orgue de la communication interne de la BCIF. Cette réunion a lieu à Paris dans un hôtel de prestige, dure 4 jours et permet de cadrer les

Page 16: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 16 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Communication externe

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

politiques de chaque région par rapport aux 4 DAS. L’organisation de cet événement est confiée à l’agence de communication interne SFJN.

5 - Communication externe

Nouveau logo

Logo actuel :

B C IFB anq u e *d u *C omm erc e * In te rn ationa l* Fran ç a is

Quatre nouveaux logos sont proposés par l’agence SFJN pour l’année 2012, vous devez faire le choix d’en adopter un, de les refuser ou de les retravailler. Ceci est une piste de travail, un axe créatif et non un résultat final. Vous devez imaginer ces propositions traduites en charte graphique, signalétique, PLV, décoration d’agence… Un budget de changement de logo vous sera demandé.

Logo 1

Logo 2

B CI F

Logo 3

Logo 4

Affichage C’est le média de base de la BCIF pour la communication externe. Les campagnes sont développées par l’agence SFJN. La campagne 2007 utilisait la base line : « Proche de ceux qui sont loin », la campagne 2005 : « l’avenir comme tradition ». Le plan média comprend au minimum deux réseaux nationaux soit 2500 faces. Des affiches sont livrées aux agences pour un affichage local (environ 1000 faces).

Marketing direct C’est le média relationnel le plus utilisé par la BCIF : chaque relevé de compte comporte un triptyque A4 sur un produit ou un service. Chaque dépliant comporte un coupon réponse.

Suivant les cycles de vente, les produits plébiscités (12 par an) connaissent une augmentation de score d’environ 15%.

Page 17: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 17 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Communication externe

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

CYCLE DE VENTE 2012

PRODUITS

Janvier PEL

Février SICAV de défiscalisation

Mars Codevi

Avril Prêt automobile

Mai Prêt immobilier

Juin Crédit consommation (vacances)

Juillet Chèque de voyage

Août Crédit consommation (rentrée des classes)

Septembre Prêt étudiant (entrée des facultés)

Octobre Carte de crédit et de retrait

Novembre Crédit consommation (fêtes de Noël)

Décembre Assurance vie (défiscalisation)

&

Maquette du nouveau site internet

&&

Page 18: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 18 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : Communication financière

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

6 - Communication financière La BCIF n’a aucune communication financière au-delà des obligations légales des sociétés cotées (publications régulières et rapport annuel).

L’AMF n’a jamais demandé d’information supplémentaire à la BCIF.

7 - Nouveaux produits La DG de la BCIF a demandé aux actuaires et chefs de produits de proposer deux nouveaux produits à même de différencier la banque de la concurrence. Ces deux produits (baptisés provisoirement Internaissance et Intermariage) n’ont pas encore été lancés, suivant en cela un syndrome d’ « abandon » pour tout ce qui touche au renouvellement. Á ce jour, aucun concurrent n’a exploré la brèche et ces produits semblent rentables même s’ils ne peuvent pas seul redresser la situation de la banque. Par ailleurs, comme toutes les banques, la BCIF envisage de lancer une gamme de produits d’assurance. Ces produits d’assurance (IARD, et DIT) sont réassurés chez AXA. Le lancement de tels produits est techniquement simple et la partie commerciale est confiée aux agences. IARD : Incendie accidents et risques divers DIT : Décès Invalidité, incapacité de Travail Le mécanisme d’un produit bancaire ne peut pas faire l’objet d’un dépôt de brevet. Seul le nom des produits est déposable. C’est donc dans la manière de promouvoir et de présenter les produits qu’une banque peut se différencier. Il est clair que le premier à lancer un produit garde un avantage sur la concurrence, mais si le produit est un succès il est rapidement copié. Internaissance Le principe de ce produit est la construction d’une épargne longue en faveur d’un nouveau né par sa famille et ses proches. Dès la naissance, la BCIF propose à la famille un contrat qui prévoit :

• l’impression gratuite de faire parts de naissance (selon quelques modèles standard) et la fourniture d’enveloppes assorties

• l’ouverture d’un compte épargne au nom du nouveau né avec un versement initial offert par la BCIF de 150€

• la fourniture par les parents du nouveau né de douze noms de personnes à qui BCIF pourra écrire de la part de la famille.

Le message envoyé par la BCIF aux douze personnes comprend : • une invitation à verser 5€ par mois sur le compte du nouveau né • une lettre d’introduction • une autorisation de prélèvement du compte du donateur vers le compte du nouveau né • une plaquette présentant les avantages d’une telle solution • un engagement de la BCIF de soutenir le nouveau né pendant ses études le cas échéant • un engagement de la BCIF de soutenir un enfant du tiers monde pendant deux années

(entre la 15ème et 17ème année du contrat) Suivant la qualité du message les taux de remonté sont différents :

Acceptation des parents du nouveau né 20 à 45% Réponse positive des douze personnes 15 à 35% Abandon de contrat 1 à 5% par an

Les simulations financières sur Internaissance montrent que le produit est rentable et dégage un budget pour la communication de 212€ par contrat signé.

Page 19: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 19 Partie : La nouvelle organisation de la BCIF | Paragraphe : L’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Intermariage Le principe de ce produit est de proposer aux jeunes mariés de déposer une liste de mariage ... dans une banque ! Ce nouveau principe est totalement accepté à la fois par les mariés et par les donateurs. La difficulté qui vous est demandée de résoudre est la bonne présentation de l’offre. La BCIF propose aux futurs mariés de signer un contrat comprenant :

• l’attestation sur l’honneur de ne pas déposer de liste ailleurs (banque ou magasin) • la promesse de déposer les salaires du couple sur un compte BCIF • la promesse de consulter la BCIF pour tout prêt, crédit, placement et plus généralement

toutes opérations financières (en laissant la liberté totale de choix au couple) • la BCIF s’engage à

• envoyer une lettre avec la procédure de versement à l’ensemble de personnes indiquées par le couple

• ajouter 15% au montant total des dons • fournir gratuitement les faire-parts de mariages, ainsi que les enveloppes assorties • consentir un prêt sur quatre ans avec deux ans de franchise sans intérêt du

quadruple du montant des dons. • par exemple : un jeune couple souscrit intermariage, les faire-parts sont

gratuitement imprimés (économie 200€), les invités au mariage versent 12.000€ de cadeau, la banque leur prêtera 48.000€ sans intérêt avec deux ans de franchise. En contrepartie la Banque voudrait imposer la domiciliation des salaires et interdire la multi-bancarisation mais cela pose un problème juridique à résoudre.

Assurances En marge de ces deux lancements de produits déjà bien préparés, il y a un grand projet de lancement de produits d’assurance à destination de la clientèle actuelle ou de nouveaux clients.

8 - L’enquête L’une des recommandations de Banking Consulting est la mise en place d’une enquête clientèle et prescripteurs. Cette enquête est menée sous la responsabilité de la Direction Générale par un organisme d’étude indépendant GFK. Trois cibles sont jugées importantes pour l'avenir de la BCIF : les clients particuliers, les entreprises clientes, l'environnement des prescripteurs et décideurs dans le milieu financier. La première vague d’enquête est terminée sur la cible n°1. Pour l’instant, aucune mesure n’a été prise à la lueur de cette enquête. L’organisation, toute nouvelle, demande à être rodée avant de formuler des plans plus précis. L’ensemble des directeurs de la BCIF souhaite donc attendre au moins un an avant de modifier leur politique. Cette solution semble peu recevable par les auditeurs qui l’ont mentionné dans leur note, qui fut leur dernière avant l’arrêt de la mission par la Direction Générale. La Direction Générale se trouve maintenant en porte à faux avec l’ensemble des dirigeants qui ne souhaitent pas tenir compte de l’enquête. Les deuxième et troisième vagues de l’enquête sont annulées auprès de GFK par la Direction Générale, qui ne tient pas à dépenser un budget pour recueillir une information inutilisée.

9 - Les crises financières et économiques 2008 - 2013 sont des années noires pour l’économie et pour les banques. Les banques souffrent non seulement de la crise économique mais aussi de la crise d’image et de confiance. Nombreux sont ceux qui attribuent aux banques la responsabilité de la crise ! Dans ce climat, le redressement de la BCIF est encore plus délicat. Il est aussi plus évident, toutes les banques sont en difficulté, l’état de la BCIF n’étonnera personne. Après 10 années d’une organisation non adaptée, la BCIF a maintenant le devoir de tout changer, finalement c’est la bonne période pour le faire. Tout le secteur bancaire doit redonner confiance aux clients, la BCIF joue à égalité avec ses concurrents. La relance du premier semestre 2015 permet tous les espoirs et rend la mutation impérative.

Page 20: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 20 Partie : Six impératifs : l’e-banque, la GRC, la qualité, la RSE, le développement durable et les lancements de nouveaux produits/agences | Paragraphe :

E-banking et M-banking

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

III. Six impératifs : l’e-banque, la GRC, la qualité, la RSE, le développement durable et les lancements de nouveaux produits/agences

Le Conseil d’Administration de la BCIF a fixé six priorités pour la future stratégie.

1 - E-banking et M-banking Dans une récente étude l’AFB affirme qu’aucune banque ne pourra exister sans service accessible par internet. Il y a aujourd’hui 130 sites bancaires en France qui séduisent un million de clients et les projections sont plus que encourageantes. Le tableau suivant les résume :

NOMBRE DE SITES

BANCAIRES* (en unité)

NOMBRE DE CLIENTS EN LIGNE (en millions)

NOMBRE DE CLIENTS mobiles (en

millions)

1998 56 0.3 0

2002 260 2.6 0

2006 650 8.9 0

2010 880 19.5 5

2014 1245 48.9 19

* sur 550 banques en France (comprenant chaque caisse régionale des Banques Populaires, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, etc.). Chaque banque pouvant avoir plusieurs sites par type de clients.

A la concurrence interbancaire classique, viendra s’ajouter la nouvelle concurrence des banques virtuelles. Les leader Boursorama et ING plus deux intervenants français, I-banque (AGF) et Zebank (PPR), préparent une entrée puissante sur le marché français, mais il faut aussi compter avec les banques étrangères en ligne et tenir compte des échecs (EGG…). Un nouveau venu, véritable électron libre Banque Nickel doit être sérieusement examiné.

Page 21: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 21 Partie : Six impératifs : l’e-banque, la GRC, la qualité, la RSE, le développement durable et les lancements de nouveaux produits/agences | Paragraphe :

GRC

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Si les banques classiques laissent faire une telle situation elles verront se produire un double phénomène :

" Baisse de leur marge d’environ 30% (due à la concurrence des banques en ligne)

" Baisse de part de marché (évaporation de la clientèle vers les banques en ligne et baisse des encours dus à la multibancarisation)

La première tentative de la BICF de se passer au moins partiellement de son réseau a échoué sous la pression des salariés (voir projet BCIF Fil). Aujourd’hui la deuxième tentative ne peut pas échouer. La création de BICF on line est un impératif et les syndicats sont séduit par cette proposition qui offrira de nouvelles opportunités de carrières.

L’aboutissement de ce projet nécessite l’arrivée de VC (Venture Capital : capital risker) auxquels il faudra présenter un business plan complet (plan marketing plus projections de CA, cash-flow et profits). La recherche de capitaux (par tranche de 1M€ minimum) demande un grand pouvoir de conviction et un bon argumentaire, en plus d’un bon projet. Il faudra donc particulièrement veiller au bon positionnement de e-BCIF et à la qualité de l’approche commerciale des VC’s.

Une première étude de marché a démontré que les grandes banques nationales et internationales offrent ou vont offrir une série de services aux particuliers qu’il sera impossible de contrer. Pour barrer la route aux nouvelles banques, ils ont placé un ticket d’entrée (technique et communication) très haut (plusieurs centaines de millions d’Euros). Il est donc inutile de cibler les particuliers en général, en revanche e-BCIF a un potentiel de développement important dans le crédit au particulier via des intermédiaires non financier. Par exemple : un fabricant de fenêtre sur mesure pour rénovation (montant moyen d’une installation : 6K€) peut utiliser e-BCIF pour vendre une solution complète : étude – pose – entretien – financement. Idem pour les cuisinistes, vendeurs de voitures indépendant, décorateurs, pisciniers, storistes, poseurs de fenêtres…

Cette solution de revente de crédit, nécessite la mise en place d’une équipe de commerciaux capable de proposer ce service aux cibles de revendeur et d’entretenir avec eux des liens forts.

Cette solution internet permettrait en outre de développer l’activité du DAS 4 pour vendre de l’immobilier (principalement commercial et activité) par internet.

NOTE IMPORTANTE 1 : le développement de e-BCIF ne saurait être à lui seul la solution. Ce dossier doit être présenté en synergie avec les autres solutions retenues. De plus ce point s’inscrit dans un développement informatique de la banque.

2 - GRC La gestion de la relation clientèle semble être une source importante de satisfaction pour l’interne que pour l’externe. En interne, les salariés ont une meilleure connaissance du dossier client et peuvent mieux le renseigner même en l’absence du responsable du compte. En externe, les clients apprécient de ne pas avoir à rappeler à chaque fois tous les éléments de leur demande et de voir leur question rapidement prise en compte. Analyser et tenir compte du NPS dans l’élaboration de la nouvelle expérience utilisateur et du nouveau parcours client. A ce jour aucun projet n’existe dans ce domaine, il est de votre ressort d’initier ce chantier et d’en décider la portée.

NOTE IMPORTANTE 1BIS: le développement de la GRC ne saurait être à lui seul la solution. Ce dossier doit être présenté en synergie avec les autres solutions retenues. Le développement informatique de la banque doit prévoir l’intégration de ce point.

Page 22: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 22 Partie : Six impératifs : l’e-banque, la GRC, la qualité, la RSE, le développement durable et les lancements de nouveaux produits/agences | Paragraphe :

Qualité

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

3 - Qualité Toutes les banques procèdent leur service qualité… pas la BCIF. Même si au niveau du client final, les différentes certifications ISO 9000 et suivantes ne signifient pas grand chose, il est important que certaines procédures soient respectées. Vous devrez lister les missions d’un service qualité au sein de la banque et recommander la mise en place d’une organisation (nombre de personne, qualification, définition de fonction…) capable de certifier la banque dans les trois années à venir.

NOTE IMPORTANTE 1TER: le développement d’un département Qualité ne saurait être à lui seul la solution. Ce dossier doit être présenté en synergie avec les autres solutions retenues.

4 - RSE La BCIF souhaite intégrer la composante de responsabilité sociétale d’entreprise au cœur de son activité bancaire. L’environnement qui est un point crucial sera traité à part.

NOTE IMPORTANTE 1 QUATER: la RSE ne saurait être à elle seule la solution. Ce dossier doit être présenté en synergie avec les autres solutions retenues.

5 - Développement durable Nous habitons une planète fragile et la crise financière n’est rien par rapport à la crise écologique qui nous attend. L’activité économique détruit énormément la nature. A la veille de la crise financière la commission européenne a publié un rapport indiquant que l’activité forestière détruit le capital nature équivalant à 2 fois le PIB de ce secteur. Les scenarii du Club de Rome édités en 1972 par des économistes (et non des écologistes) se vérifient aujourd’hui alors qu’ils étaient décriés et sous-estimés pendant des années. Aussi existe-il aujourd’hui, un Peak oil mais aussi un peak soil, un peak water un peak population qui risquent d’être délétères pour l’activité économique et le devenir de la population.

BCIF pense devoir s’occuper du climat et des ressources naturelles car la base de l’économie repose sur ces ressources naturelles. La gestion des ressources détermine de plus en plus la valeur du capital des entreprises donc influe sur la gestion des risques des banques dans le financement. BCIF cherche à intégrer des critères concrets écologiques pour calculer la mesure de la valeur sociétale de l’entreprise.

NOTE IMPORTANTE 1 QUINTE : le développement durable ne saurait être à lui seul la solution. Ce dossier doit être présenté en synergie avec les autres solutions retenues.

6 - Lancement de nouveaux produits et de nouvelles agences Les nouveaux produits qui vous sont proposés intermariage et internaissance sont des pistes de recherche qui correspondent à des demandes des clients. Les tests effectués sur ces deux produits sont très positifs en termes d’intentions d’achats.

Un grand lancement d’une gamme de produits d’assurance est aussi à l’étude.

Au-delà des lancements évoqués ci-dessus, il est possible de lancer toutes sortes de bundle de plusieurs produits packagés spécialement pour un type de clientèle.

Page 23: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 23 Partie : Six impératifs : l’e-banque, la GRC, la qualité, la RSE, le développement durable et les lancements de nouveaux produits/agences | Paragraphe :

Lancement de nouveaux produits et de nouvelles agences

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

En plus des lancements de produits, un test de nouvelle distribution des produits bancassurances (et éventuellement autres comme téléphonie, musique, bar, restaurant, conseil, etc.) doit être réalisé dans un local appartenant à la BCIF. Ce local est situé au 21 Avenue Champs Élysées pour une surface en RDC de 1500m² qui peut être prolongée par un ou deux étages supplémentaires. Le projet de la nouvelle agence a été confié à Banking Consulting tant au niveau architecture, design intérieur, ergonomie, digital merchandising, recrutement, formation, communication … Ce projet pourrait préfigurer le type de rénovation des 100 agences du groupe BCIF et deviendra le FlagShip de la BCIF.

NOTE IMPORTANTE 1 SEXTE : le lancement de nouveaux produits (intermariage, internaissance, assurance et bundle) et de nouvelle agence ne sauraient être à eux seuls la solution. Le lancement doit être présenté en synergie avec les autres solutions retenues. Il est même possible et/ou envisageable et/ou souhaitable de réussir le redressement de la BCIF sans lancer de nouveaux produits et/ou de nouveaux points de vente.

Page 24: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 24 Partie : Votre travail | Paragraphe : Lancement de nouveaux produits et de nouvelles agences

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

IV. Votre travail

Vous représentez la société Banking Consulting, qui a déjà mené le premier audit de la banque. Une nouvelle mission d’audit vous est confiée. La Direction Générale de la BCIF exige que les équipes d’auditeurs changent pour effacer le mauvais souvenir du précédant audit et il vous est demandé de nommer une équipe de spécialiste par type de question.

Vous êtes chargé de diagnostiquer les principaux problèmes de la BCIF et d’y apporter des remèdes. Vous ne perdrez pas de vue que les salariés sont au bord de la grève et que les clients risquent de partir de la banque à courte échéance.

Il vous faut donc d’urgence bâtir un plan de développement et le vendre à l’ensemble du personnel, comme aux actionnaires car les cours sont au plus bas. Vous présenterez et remettrez votre rapport au comité de direction de la banque, vous tiendrez compte de l’hostilité de certains dirigeants envers Banking Consulting et les divergences de points de vue à l’intérieur de l’équipe de la BCIF.

Mais vous êtes soutenu par M. Fidelio qui vous fait entière confiance et qui attend de vous des propositions salutaires. M. Fidelio et le patron de Banking Consulting se connaissent extrêmement bien - leurs études et leurs débuts de carrières professionnelles les rapprochent intimement.

A l’issue de votre présentation (rapport final) et en marge des préconisations que vous ferez, vous présenterez (en les justifiant) les honoraires de Banking Consulting pour cette mission. Pour que votre proposition soit réaliste, vous consulterez différents organismes pour avoir une idée des modes de rémunération des consultants spécialisés (auditeur, avocat, société de conseil…). Si vous choisissez la rémunération aux « success fees » (total ou partiel) vous veillerez à choisir les critères et les indicateurs (ce mode de rémunération est fortement conseillé et si vous ne le choisissez pas vous indiquerez clairement pourquoi vous l’avez rejeté).

Page 25: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 25 Partie : Votre travail | Paragraphe : Lancement de nouveaux produits et de nouvelles agences

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Axe de travail principal :

Donner une nouvelle structure et un nouvel élan à la BCIF à travers un plan de développement quinquennal. Il s’agit d’inventer LE nouveau métier de banquier. Votre stratégie devra tenir compte des six impératifs du Conseil d’Administration.

Axes de travail selon les six impératifs de la Partie III et autres indications :

1/ Repenser la structure en DAS. Analyser l’enquête et le NPS. Imaginer le nouveau parcours client et l’UX (user experience)

2/ Internaissance : proposer l’ensemble de la communication sur ce produit : recrutement des maternités, recrutement des parents, ainsi que le programme de relance et de fidélisation.

Intermariage : inventer un système pour recruter facilement les futurs mariés et leur proposer ce produit, calculer les conditions de la rentabilité d’un tel produit et sa faisabilité juridique.

3/ Assurances : faut-il lancer une telle gamme de produits ?

4/ Développer la politique de Digital Marketing de la BCIF.

5/ Préconisation pour l’installation et le recrutement du FlagShip du 90 Avenue Champs Élysées ?

6/ Comité des prêts : donner les grandes lignes de conditions d’attributions des prêts par la BCIF aux entreprises.

7/ autres indications : les aspects juridiques et informatique (e-BCIF) : monter le dossier ; Qualité et GRC sont aussi des dossiers à préparer ; la RSE et le développement durable sont des impératifs.

NOTE IMPORTANTE FINALE: Ces axes de travail accessoires ne sauraient représenter la totalité de votre dossier, ils doivent simplement s’y inclure. La situation dans laquelle se trouve la BCIF est peut être le résultat de la première préconisation (2004) de Banking Consulting. Vous pourrez à loisir remettre en cause ce travail en justifiant les nouveaux changements et la nouvelle stratégie.

Page 26: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 26 Partie : Annexes | Paragraphe : Message du président

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

V. Annexes 1 - Message du président

B C IFB anq u e *d u *C omm erc e * In te rn ationa l* Fran ç a is

Même si leurs activités se situent en aval du comportement des agents économiques, les établissements bancaires et financiers ont connu une année 2013 difficile, notamment parce que la crise, en atteignant la solvabilité de beaucoup d'entreprises, entraîne des procédures contentieuses et la constitution de provisions. Les particuliers, quant à eux, voient une baisse significative de leur pouvoir d'achat, n’hésitant pas à se tourner vers des produits d’épargne.

Dans cet environnement contrasté, où la morosité économique a amplifié les difficultés des activités de crédit, tandis que la baisse des taux a favorisé les activités de marché, les crédits immobiliers et les prêts à la consommation. Les financements immobiliers ont connu un exercice dynamique : certains opérateurs, notamment institutionnels, ont été, du fait de la crise, conduits à s'engager dans des portages à caractère patrimonial et ont ainsi choisi de recourir à des financements à long terme. En revanche, l'activité d'opérateur immobilier classique a continué d'être conduite avec la plus grande prudence, même si dans ce domaine nous avons eu à nous associer à la consolidation en fonds propres de certains projets difficiles initiés il y a quelques années. Par ailleurs, des provisions conséquentes ont été portées et continueront d'être portés sur les comptes de la BCIF. Un nombre important de lots immobiliers sont maintenant la propriété de la BCIF et les directives de commercialisation interviendront en 2014, sous la responsabilité du Groupe Immobilier, pour en organiser la revente aux particuliers et entreprises.

Les activités du Groupe Revente de Crédits connaissent une forte progression, et le Conseil d'Administration accepte l’élargissement de cette activité à d’autres formes de commerce étalée jusqu’en 2011. Les interventions en Fonds propres n'ont guère souffert de la conjoncture : le volume des décisions d'investissements a dépassé les records déjà atteints en 2012. Certaines de ces décisions sont en fait des régularisations de soutien délibéré depuis plusieurs exercices de certaines sociétés en grande difficulté. Le programme des cessions, quoique encore modéré, s'est établi en forte hausse par rapport à l'exercice précédant et les plus-values dégagées se sont situées à un niveau correct, compte tenu de la conjoncture européenne. Enfin, les activités de Marché de capitaux ont été dopées par l'évolution baissière des taux et la bonne tenue des marchés boursiers internationaux. L'intermédiation boursière a généré des commissions en forte hausse par rapport à 2007.

Cette bonne résistance de l'activité a conduit le Conseil d'Administration à proposer à l'Assemblée générale de fixer à 0,80 €uro le montant du dividende par action. Cette décision permet de récompenser la confiance qu'ont manifesté nos actionnaires, confiance qui s'est traduite par une stabilité du titre sur l'année avec un faible volume d’échange. Nous poursuivons, par une communication transparente, l’information des milieux financiers pour ouvrir plus d’ouverture du capital. Notre point d’équilibre, en terme de poids des actionnaires, sera atteint courant 2011.

En 2011 la BCIF compte poursuivre une restructuration commencée en 2006. Différents projets sont à l'étude, tous tiendront compte à la fois du marché des particuliers, des entreprises et artisans. Une attention particulière sera portée aux nouvelles pratiques bancaires ainsi qu'aux activités à forte valeur ajoutée : ingénierie de haut de bilan, conseil aux entreprises clientes, montages de financement complexes, activités de marché. L'organisation de la BCIF sera aussi adaptée dans le sens d'une plus grande internationalisation des affaires. Les ratios bancaires internationaux MOODY'S, STANDARD & POOR'S, BANKWATCH et IBCA sont particulièrement bons.

L'intensité des liens établis avec le tissu industriel français, la qualité des équipes, la pertinence des futurs choix stratégiques sont les principales données du développement, tel qu'il sera recherché en concertation étroite avec les principaux actionnaires institutionnels.

Michel Fidelio (Directeur Général et Président du Conseil)

Page 27: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 27 Partie : Annexes | Paragraphe : Actionnariat 2011

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

2 - Actionnariat 2011

1222 14 7

45

Clients

Répartition du capital en %

RM ETAT Salariés Zinzin

Répartition des actions BCIF

En 2011, la répartition de l’actionnariat devra évoluer vers un désengagement de l’État et des investisseurs institutionnels au profit du marché et des clients sociétaires. Ce souhait stratégique d’équilibrage de l’actionnariat BCIF nécessite une campagne de communication financière dépassant les obligations légales. Aucune opération dans ce sens n’a jamais été entreprise.

Tous les actionnaires sont représentés aux Assemblées Générales d’Actionnaires, et tous usent de leur droit de vote pour approuver la gestion du Conseil d’Administration.

Page 28: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 28 Partie : Annexes | Paragraphe : Comptes par groupe SIG

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

3 - Comptes par groupe SIG Taux de l’argent en cours inter-groupe BCIF : T4M + 1.02% Selon les règles de l’intégration fiscale, les comptes de ces 4 groupes sont cumulés et les bénéfices ou pertes additionnés dans les comptes consolidés de la BCIF (non présentés ici).

Groupe 1 en K€ 2012 (1) 2011 (2) 2010 (3)

Produits sur concours à la clientèle 130 299 280 377 335 196

Résultat des opérations financières -58 050 -127 303 -149 192

Commission, conseil et honoraires 11 898 20 399 15 053

Produit net bancaire 84 147 173 473 201 057

Autres résultats d'exploitation 8 814 12 196 7 011

Produit général d'exploitation 92 960 185 669 208 067

Charges de personnels cadres 6 322 11 636 11 071

Charges de personnel gradé 12 808 25 923 22 187

Charges de personnel employé 5 644 11 517 11 978

Impôts et taxes 3 220 7 622 6 979

Autres charges groupe 59 016 105 089 99 834

Répartition des frais généraux 782 1 563 1 563

Total charges 87 791 163 351 153 612

Résultat brut d'exploitation 5 169 22 318 54 455

Dotations nettes aux provisions sur créances douteuses 15 245 44 342 69 932

Dotations nettes aux provisions pour risques et charges 915 2 358 2 358

Impôts sur les bénéfices 6 495 12 991 7 685

Participation des salariés 117 236 303

Résultat net d'exploitation -17 604 -37 609 -25 823

Résultat exceptionnel net 303 -4 -13

Résultat net -17 301 -37 613 -25 836

(1) 6 mois - (2) 12 mois - (3) reconstitué car les 4 DAS n’étaient pas encore totalement indépendants

Page 29: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 29 Partie : Annexes | Paragraphe : Comptes par groupe SIG

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Groupe 2 en K€ 2012 (1) 2011 (2) 2010 (3)

Produits sur concours à la clientèle 75 255 150 510 191 274

Résultat des opérations financières -9 722 -19 444 -24 070

Commission, conseil et honoraires 11 933 23 865 22 230

Produit net bancaire 77 465 154 931 189 434

Autres résultats d'exploitation 6 631 13 263 6 079

Produit général d'exploitation 84 097 168 194 195 512

Charges de personnels cadres 3 207 6 963 7 086

Charges de personnels gradés 6 128 1 287 1 576

Charges de personnels employés 367 688 799

Impôts et taxes 245 490 697

Autres charges groupe 4 116 8 232 7 622

Répartition des frais généraux 191 381 545

Total charges 14 254 18 042 18 325

Résultat brut d'exploitation 69 843 150 152 177 187

Dotations nettes aux provisions sur créances douteuses 44 209 88 419 120 313

Dotations nettes aux provisions pour risques et charges 19 589 39 179 30 291

Impôts sur les bénéfices 915 1 829 2 859

Participation des salariés 19 38 46

Résultat net d'exploitation 5 111 20 687 23 679

Résultat exceptionnel net 33 -5468 -13326

Résultat net 5 143 15 219 10 352

(1) 6 mois - (2) 12 mois - (3) reconstitué

Page 30: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 30 Partie : Annexes | Paragraphe : Comptes par groupe SIG

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Groupe 3 en K€ 2012 (1) 2011 (2) 2010 (3)

Produits sur concours à la clientèle 2 752 4 155 3 050

Résultat des opérations financières -699 -1 505 -993

Commission, conseil et honoraires 38 38 2

Produit net bancaire 2 091 2 688 2 060

Autres résultats d'exploitation 22 19 22

Produit général d'exploitation 2 114 2 707 2 082

Charges de personnels cadres 275 641 443

Charges de personnels gradés 184 368 292

Charges de personnels employés 46 92 177

Impôts et taxes 34 69 46

Autres charges groupe 145 257 226

Répartition des frais généraux 91 183 152

Total charges 775 1 610 1 336

Résultat brut d'exploitation 1 338 1 098 745

Dotations nettes aux provisions sur créances douteuses 183 321 236

Dotations nettes aux provisions pour risques et charges 11 18 37

Impôts sur les bénéfices 15 31 24

Participation des salariés 2 6 5

Résultat net d'exploitation 1 126 722 444

Résultat exceptionnel net 0 1 0

Résultat net 1 127 724 444

(1) 6 mois - (2) 12 mois - (3) reconstitué

Page 31: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 31 Partie : Annexes | Paragraphe : Comptes par groupe SIG

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Groupe 4 en K€ 2012 (1) 2011 (2) 2010 (3)

Produits sur concours à la clientèle 2 572 4 383 4 765

Résultat des opérations financières -612 -1 288 -1 505

Commission, conseil et honoraires 229 591 689

Produit net bancaire 2 190 3 686 3 949

Autres résultats d'exploitation 133 188 327

Produit général d'exploitation 2 323 3 874 4 276

Charges de personnels cadres 183 275 443

Charges de personnels gradés 674 1 348 1 693

Charges de personnels employés 229 459 665

Impôts et taxes 59 115 150

Autres charges groupe 286 545 465

Répartition des frais généraux 114 229 152

Total charges 1 546 2 971 3 569

Résultat brut d'exploitation 777 903 707

Dotations nettes aux provisions sur créances douteuses 7 694 23 585 30 730

Dotations nettes aux provisions pour risques et charges 1 913 3 944 5 906

Impôts sur les bénéfices 438 540 183

Participation des salariés 0 2 1

Résultat net d'exploitation -9 269 -27 168 -36 114

Résultat exceptionnel net 15 245 15327 36841

Résultat net 5 976 -11 840 728

(1) 6 mois - (2) 12 mois - (3) reconstitué

Page 32: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 32 Partie : Annexes | Paragraphe : Annexes aux comptes

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

4 - Annexes aux comptes La mise en oeuvre du projet d'entreprise : une amélioration en profondeur. Dans un contexte difficile pour les activités bancaires en France, la BCIF a continué de progresser en 2006 dans l'ensemble de ses métiers. Le groupe s'est mobilisé pour augmenter ses recettes et améliorer ses positions sur les marchés les plus rentables. Les activités de banque de proximité ont privilégié trois orientations pour améliorer le service à la clientèle : une politique dynamique et innovante dans le domaine des canaux de distribution et la création de nouveaux produits et services, par exemple Panama pour la gestion de patrimoine de la clientèle privée ; la poursuite de la professionnalisation des filières - entreprises, professionnels et particuliers - ; l'approfondissement du partenariat avec la Dresdner Bank, qui ouvre aux deux banques et à leurs clients des opportunités dans la perspective de l'Union Monétaire. Dans les métiers financiers, la BCIF a l'ambition, affirmée lors de sa privatisation en 1988, d'être un acteur majeur à l'échelle française pour la grande clientèle. Elle a poursuivi la mise en place de lignes de métier, et créé, au prix d'une vaste réorganisation, son pôle Banque et Finance qui rassemble ses activités financières, ses activités et son réseau, et ses équipes de grandes entreprises. Des investissements importants, en hommes et en informatique, ont été réalisés pour développer les activités financières. Des progrès substantiels ont été réalisés dans toutes les autres directions définies par le projet d'entreprise : maîtrise des frais de gestion, amélioration du contrôle des risques et du recouvrement de créances, modernisation de la gestion du bilan, mobilisation des ressources humaines et gestion solidaire de l'emploi. Au total, la modernisation de l'entreprise, indispensable pour faire face aux changements des métiers, des technologies, des marchés ainsi qu'à la montée de la concurrence, qui s'est accélérée en 2011.

Un dividende en progression de 1,5%. Le Conseil d'Administration a décidé de proposer à l'Assemblée Générale convoquée pour le 21 mai 2010, d'augmenter le dividende de 1,5% pour le porter à 0,60 €uros par action, soit 0,80 €uros par action, avoir fiscal compris. Les actionnaires pourront opter pour le paiement du dividende en espèces ou en actions du 12 juin au 3 juillet inclus. Les actions remises en paiement du dividende porteront jouissance du 1er janvier 2011.

Plan social

Un plan social portant sur la suppression de 21 postes en 2012 a été mis en place au cours de l'exercice. Son coût, évalué à 0,9 millions d’euros, a conduit l'établissement à constituer une provision qui figure pour ce montant en résultat exceptionnel. Ces suppressions de postes ne concernent que des départs en retraite ou préretraite.

Retraite

Une indemnité de maintien des droits liée au régime de retraite supplémentaire a fait l'objet d'une provision de 190.000 euros constatée en résultat exceptionnel.

Indemnités de fin de carrière

Les engagements contractés au titre de l'ancienneté acquise par le personnel à la clôture de l'exercice sont couverts par un contrat d'assurance groupe. Il a été versé, et ce pour la dernière fois, une prime de 350.000 euros.

Formation La formation joue un rôle essentiel dans l’entreprise ; son objectif est double :

• favoriser l’intégration de tous les collaborateurs afin d’échanger et partager le savoir, l’expérience et les projets de l’entreprise ;

• accompagner, par une formation continue, les orientations prioritaires de la politique de l’entreprise.

L’ensemble des personnes en contact avec la clientèle reçoit une formation qui lui inculque l’approche client ainsi qu’une bonne connaissance des produits. Parallèlement une politique de rémunération à la vente sera mise en place. En 2012, le nombre de collaborateurs ayant bénéficié d’une formation a augmenté de 10%, le nombre de journées de stage de 15%. Le budget de formation a représenté 3.74% de la masse salariale.

Page 33: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 33 Partie : Annexes | Paragraphe : Liste des stocks immobiliers

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

5 - Liste des stocks immobiliers L’ensemble des ces biens est la propriété exclusive de la BCIF du fait des défaillances de promoteurs clients. Dans le passé, la BCIF, grâce au DAS 4, a réalisé des ventes de 70.000 m² par an (vendu directement par les salariés de la BCIF ou par des intermédiaires : agent commerciaux et agences spécialisées). A ce jour toutes les provisions pour dépréciation ont été passées et ces immeubles sont libres de toutes hypothèques et prêts.

LIEU M² NOTES

Paris 16 ème 1500 Hôtel particuliers, bureau Paris 8ème 6500 Immeuble de bureau en rénovation livraison

janvier 2011. Le RDC de 1500 m² est situé en emplacement commercial de premier choix au 21 Avenue Champs Élysées.

Neuilly-sur-Seine 2600 Bureau et commerce Paris 20 ème 6800 Logements Gennevilliers 16000 Immeubles (4) neuf bureau Lyon 8ème 18000 Immeubles occupés en bureaux Paris 16ème 15000 Immeuble en cours de construction (rénovation) Courbevoie 9000 4 petits immeubles de bureau luxe vide en travaux

au cœur de La Défense Courbevoie 4500 Terrain à bâtir (permis accordé pour 17000 m²) Paris 19ème 1600 Bureau dans ancien luxe vide en rénovation Saint Denis 15000 Bureaux vides dans immeuble 1991 Rueil 2500 Bureau occupé Paris 6ème 1200 Bureaux de prestige rue Vendôme Bordeaux Lac 1500 Hôtel exploité Limoges 35000 Parc des Expositions loué à la municipalité Limoges 12000 Logements Puteaux 38540 IGH (immeuble de grande hauteur) de 42 étages Limoges 9000 Terrain à bâtir Paris 2ème 3000 Bureau vide Paris 2ème 1000 Bureau vide Rilleux (69) 7000 Bureaux Divers lot 87000 Bureau et habitation de moins de 1000m²

Page 34: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 34 Partie : Annexes | Paragraphe : Constitution du Comité des Prêts

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

6 - Constitution du Comité des Prêts Industries agro-alimentaires

Bruno Bonduelle Bonduelle Jean-Martin Folz Eridania Béghin-Say Patrick Ricard Pernod Ricard

Industries de base (énergie, chimie, sidérurgie, métallurgie, papier) Jean-Marc Bruel Rhône-Poulenc Alain Joly L'Air Liquide Alain Madec Total

Industries mécanique, automobile, aéronautique et maritime

Daniel Dewavrin Epeda Bertrand Faure Yves Michot Aérospatiale René Zingraff Michelin

Industries électrique, électronique et informatique, télécommunications

Pierre Faure SAGEM Robert Mallet IBM France Daniel Merlin Merlin-Gerin

Culture, communication, services

Nicolas de Tavernost M6 Nicolas Seydoux Gaumont Jacques Lehn Hachette

Environnement, bâtiment, TP

Martin Bouygues Bouygues Guy de Panafieu Lyonnaise des eaux Jean-Pierre Germot Poliet

Distribution, biens de consommation, logistique

Alain Breau SCETA Jean-Louis Dumas Hermés Jean Levy SANOFI

Santé, tourisme, hôtellerie

Patrice Jacquin de Margerie Hôtel Concorde Christian Pierret Accor

Immobilier

Bernard de Feydeau AXA Michel Pariat UAP

International

Jean-Pierre Capron RVI

Page 35: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 35 Partie : Annexes | Paragraphe : Questionnaires utilisés pour les enquêtes

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

7 - Questionnaires utilisés pour les enquêtes Questionnaires n°1 : les clients particuliers

Ce questionnaire est le point de départ d'une étude sur l'image de votre Banque. Pour que le traitement

statistique des réponses puisse être représentatif, merci de répondre sincèrement à toutes les questions. Si dans certains cas les propositions de réponses ne correspondent pas exactement à votre sentiment, cochez celles qui s'en approchent le plus. Remplir ce questionnaire devrait durer approximativement 10 mn. Nous vous remercions par avance de votre collaboration à cette enquête.

Le monde bancaire

1.Les banquiers en général sont-ils proches de vos préoccupations : ❍A11 Oui ❍A12 Non ❍A13 Ce n’est pas leur rôle ❍A14 Ne se prononce pas

2. Demandez-vous conseil à votre banquier ? ❍A21 Régulièrement ❍A22 Quelquefois ❍A23 Jamais ❍A24 Ne se prononce pas

3. Pour vous le rôle des banquiers dans l'information sur l’argent est : ❍A31 Très important ❍A32 Important ❍ A33 Peu important ❍ A34 Ne se prononce pas

4. Quelles sont les deux fonctions qui vous font penser à celles des banquiers ? ❍A41 Conseiller ❍A44 Scientifique ❍ A47 Huissier ❍A42 Vendeur ❍A45 Commercial ❍ A48 Charlatan ❍A43 Commerçant ❍A46 Juge ❍ A49 Ne se prononce pas

5. À votre avis, l'évolution des banquiers devrait se faire sur le plan : (2 réponses maximums) ❍A51 Technique ❍A54 Des formations ❍A52 De la communication ❍A55 La banque n'a jamais évolué ❍A53 Commercial ❍A56 Ne se prononce pas

B C IFB anq u e *d u *C omm erc e * In te rn ationa l* Fran ç a is

Page 36: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 36 Partie : Annexes | Paragraphe : Questionnaires utilisés pour les enquêtes

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

La Banque du Commerce International Français 1. Choisissez trois affirmations qui caractérisent le mieux la BCIF :

❍B11 Une banque dynamique ❍B14 Utile pour défendre votre argent ❍B12 À l'écoute des clients ❍B15 Cherche à gagner de l’argent sur le dos des clients ❍B13 Trop commercial ❍B16 Un fournisseur comme un autre

2. La communication de la BCIF envers ses clients vous paraît-elle : ❍B21 Dynamique et intéressante ❍B22 Inadaptée ❍B23 Mauvaise ❍B24 Ne se prononce pas

3. L'image de la BCIF est-elle plutôt : ❍ B31 Bonne ❍ B33 Insignifiante ❍ B32 Mauvaise ❍ B34 Ne se prononce pas

4. Les réponses à vos diverses demandes sont-elles généralement : ❍B41 Rapidement satisfaites ❍B43 Non satisfaites ❍B42 Moyennement satisfaites ❍B44 Ne se prononce pas

5. Quels moyens de communication privilégiez-vous avec votre banque ? ❍B51 Courrier ❍B52 Visite ❍B53 Téléphone ❍B54 Fax ❍B55 Minitel ❍B56 Service vocal ❍B57 Autres

6. À combien de banques confiez-vous votre argent ? ❍A61 À la BCIF uniquement ❍A63 Plus de deux ❍A62 Deux ❍A64 Ne se prononce pas Lesquels : _____

7. Y possédez-vous plusieurs produits ? ❍B71 Oui ❍B72 Non ❍B73 Ne se prononce pas

8. Ont-ils des taux plus intéressants ? ❍B81 Oui ❍B82 Non ❍B83 Si oui, quels sont les taux ? ___ ❍B84 Ne se prononce pas Votre agence BCIF

1. Combien de fois en moyenne allez-vous dans l’agence qui tient votre compte ? ❍C11 Plus d’une fois par semaine ❍C14 Une fois par mois ❍C12 Une fois par semaine ❍C15 Moins d’une fois par mois ❍C13 Deux à trois fois par mois ❍C16 Ne se prononce pas

2. Depuis que vous êtes client de votre agence, avez-vous des remarques concernant votre agence ? ❍C21 Oui ❍C22 Non ❍C23Lesquelles ________________________________________________________________________

Page 37: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 37 Partie : Annexes | Paragraphe : Questionnaires utilisés pour les enquêtes

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

3. Pensez maintenant aux services que vous rend le personnel de votre agence. Pour chacune des affirmations suivantes, indiquez si elle est toujours, souvent, parfois ou jamais vraie ?

Toujours Souvent Parfois Jamais

Le personnel s’occupe rapidement de vous ❍C31 ❍C32 ❍C33 ❍C34 Le personnel est aimable ❍C35 ❍C36 ❍C37 ❍C38 Le personnel connaît bien votre situation bancaire ❍C39 ❍C310 ❍C311 ❍C312 Le personnel est compétent et peut répondre à vos questions ❍C313 ❍C314 ❍C315 ❍C316 Le personnel vous propose spontanément des produits et services ❍C317 ❍C318 ❍C319 ❍C320 Les propositions de produits ou services correspondent à vos préoccupations

❍C321 ❍C322 ❍C323 ❍C324

4. Estimez-vous que l’aménagement des locaux de votre agence vous permet d’effectuer vos opérations correctement ?

❍C41 Tout à fait d’accord ❍C42 Plutôt d’accord ❍C43 Plutôt pas d’accord ❍C44 Pas d’accord du tout ❍C45 Ne se prononce pas

5. Globalement, êtes-vous satisfait de la qualité des services qui vous sont rendus par votre agence ? ❍C51 Très satisfait ❍C52 Assez satisfait ❍C53 Peu satisfait ❍C54 Pas satisfait ❍C55 Ne se prononce pas

6. Conseilleriez-vous votre agence à quelqu’un de votre entourage ? ❍C61 O ❍C62 1 ❍C63 2 ❍C61 3 ❍C62 4 ❍C63 5 ❍C61 6 ❍C62 7 ❍C63 8 ❍C61 9 ❍C62 10

Renseignements divers 1. Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ?

❍D11 Moins de 35 ans ❍ D13 Entre 45 et 65 ans ❍D12 Entre 35 et 45 ans ❍ D14 Plus de 65 ans

2. Quelle est votre activité ?

❍D21 Salarié à revenu fixe ❍ D24 À la retraite ❍D22 Salarié à revenu variable ❍ D25 Sans emploi ❍D23 Profession libérale ❍ D26 Autres_____________

3. Quelle est votre tranche de revenu annuel :

❍D31 Moins de 15.000 euros ❍D32 De 15.000 à 45.000 euros ❍D33 De 45.000 à 100.000 euros ❍D34 Plus de 100.000 euros ❍D35 Ne se prononce pas

4. Êtes-vous propriétaire de votre résidence principale ? ❍D41 Oui ❍D42 Non

5. Si oui, quel est l’état de l’éventuel crédit immobilier :

❍D51 Le remboursement est terminé ❍D52 En cours de remboursement ❍D53 Il reste combien d’année___________________

6. Possédez-vous une résidence secondaire ?

❍D61 Oui ❍D62 Non

7. Combien d’enfants avez-vous à votre charge, quel âge ont-ils ? ❍D71 Pas d’enfant ❍D72 1 enfants _______________ ❍D73 2 enfants _______________ ❍D74 3 enfants_______________ ❍D75 Plus____________________

8. Commentaires libres : D81 __________________________________________________________________________

Page 38: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 38 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

8 - Résultats détaillés3 de l’enquête

A. Tris à plat Les banquiers en général sont-ils proches de vos préoccupations : Oui 731 66% Non 254 23% Ce n’est pas leur rôle 100 9% Ne se prononce pas 25 2% Total 1110 100% Demandez-vous conseil à votre banquier ? Régulièrement 184 17% Quelquefois 506 46% Jamais 314 28% Ne se prononce pas 103 9% Total 1107 100% Pour vous le rôle des banquiers dans l'information sur l’argent est : Très important 21 2% Important 734 67% Peu important 190 17% Ne se prononce pas 155 14% Total 1100 100% Quelles sont les deux fonctions qui vous font penser à celles des banquiers ? Conseiller 723 67% Vendeur 618 57% Commerçant 460 43% Scientifique 194 18% Commercial 174 16% Juge 141 13% Huissier 96 9% Charlatan 77 7% Ne se prononce pas 56 5% Total 1079 235% À votre avis, l'évolution des banquiers devrait se faire sur le plan : (2 réponses maximum) Technique 655 60% De la communication 751 69% Commercial 114 10% Des formations 111 10% La banque n'a jamais évolué 208 19% Ne se prononce pas 78 7% Total 1088 176% Choisissez trois affirmations qui caractérisent le mieux la BCIF : Une banque dynamique 455 40% À l'écoute des clients 659 58% Trop commercial 140 12% Utile pour défendre votre argent 100 9% Cherche à gagner de l’argent sur le dos des clients 620 55% Un fournisseur comme un autre 0 0% Total 1137 174%

3 Une analyse précise de ces résultats vous amènera à demander des tris complémentaire et des tris croisés. Formulez vos demandes clairement dans votre rapport écrit. La correction tiendra compte de la pertinence de vos requêtes.

Page 39: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 39 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

La communication de la BCIF envers ses clients vous paraît-elle : Dynamique et intéressante 277 24% Inadaptée 760 67% Mauvaise 100 9% Total 1137 100% L'image de la BCIF est-elle plutôt : Bonne 477 42% Insignifiante 100 9% Mauvaise 560 49% Total 1137 100% Les réponses à vos diverses demandes sont-elles généralement : Rapidement satisfaites 99 9% Moyennement satisfaites 340 30% Non satisfaites 697 61% Ne se prononce pas 1 0% Total 1137 100% Quels moyens de communication privilégiez-vous avec votre banque ? Courrier 166 15% Visite 223 20% Téléphone 682 60% Fax 16 1% Minitel 16 1% Service vocal 17 1% Autres 17 1% Total 1137 100% À combien de banques confiez-vous votre argent ? À la BCIF uniquement 247 38% Deux 306 47% Plus de deux 71 11% Ne se prononce pas 31 5% Total 655 100% Y possédez-vous plusieurs produits ? Oui 340 100% Total 340 100% Ont-ils des taux plus intéressants ? Oui 340 100% Total 340 100% Quels avantages trouvez-vous dans les autres banques ? Accueil 227 62% Services comptes 25 7% Services clients 94 25% Autres 23 6% Total 369 100% Combien de fois en moyenne allez-vous dans l’agence qui tient votre compte ? Plus d’une fois par semaine 19 2% Une fois par semaine 269 24% Deux à trois fois par mois 194 17%

Page 40: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 40 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Une fois par mois 236 21% Moins d’une fois par mois 12 1% Ne se prononce pas 394 35% Autres 13 1% Total 1137 100% Depuis que vous êtes client de votre agence, avez-vous des remarques concernant votre agence

Oui 617 54% Non 520 46% Total 1137 100% Le personnel s’occupe rapidement de vous Toujours 375 33% Souvent 140 12% Parfois 195 17% Jamais 419 37% Total 1129 100%

Le personnel est aimable Toujours 409 36% Souvent 0 0% Parfois 197 18% Jamais 519 46% Total 1125 100% Le personnel connaît bien votre situation bancaire Toujours 273 24% Souvent 229 21% Parfois 196 18% Jamais 419 38% Total 1117 100% Le personnel est compétent et peut répondre à vos questions Toujours 410 37% Souvent 98 9% Parfois 100 9% Jamais 514 46% Total 1122 100% Le personnel vous propose spontanément des produits et services Toujours 693 61% Souvent 236 21% Parfois 198 18% Total 1127 100% Les propositions de produits ou services correspondent à vos préoccupations Toujours 395 37% Souvent 93 9% Parfois 190 18% Jamais 402 37% Total 1080 100% Estimez-vous que l’aménagement des locaux de votre agence vous permet d’effectuer vos opérations correctement ?

Page 41: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 41 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Tout à fait d’accord 171 23% Plutôt d’accord 323 44% Plutôt pas d’accord 97 13% Pas d’accord du tout 98 13% Ne se prononce pas 44 6% Total 733 100% Globalement, êtes-vous satisfait de la qualité des services qui vous sont rendus par votre agence Très satisfait 175 24% Assez satisfait 332 46% Peu satisfait 97 13% Pas satisfait 98 13% Ne se prononce pas 24 3% Total 726 100% Conseilleriez-vous votre agence à quelqu’un de votre entourage ? GLOBAL NPS** Oui, sans aucun doute (9 -10) : PROMOTEURS 187 29% Éventuellement (7-8) : NEUTRES 348 49% Non (0 à 6) : DETRACTEURS 182 25% Total 717 100% Conseilleriez-vous votre agence à quelqu’un de votre entourage ?** 0 12 2% 1 25 3% 2 24 3% 3 19 3% 4 32 4% 5 40 4% 6 30 4% 7 194 27% 8 154 21% 9 108 15% 10 79 11% Total 717 100% Dans quelle tranche d'âge vous situez-vous ? Moins de 35 ans 200 18% Entre 35 et 45 ans 480 42% Entre 45 et 65 ans 316 28% Plus de 65 ans 140 12% Total 1136 100% Quelle est votre activité ? Salarié à revenu fixe 501 44% Salarié à revenu variable 178 16% Profession libérale 99 9% À la retraite 358 32% Total 1136 100% Quelle est votre tranche de revenu annuel : Moins de 15.000 euros 80 8% De 15.000 à 45.000 euros 422 43% De 45.000 à 100.000 euros 464 47% Plus de 100.000 euros 0 0% Ne se prononce pas 24 2%

Page 42: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 42 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Total 990 100% Êtes-vous propriétaire de votre résidence principale ? Oui 616 54% Non 520 46% Total 1136 100% Si oui, quel est l’état de l’éventuel crédit immobilier : Le remboursement est terminé 339 47% En cours de remboursement 378 53% Total 717 100% Possédez-vous une résidence secondaire ? Oui 199 18% Non 937 82% Total 1136 100% Combien d’enfants avez-vous à votre charge, quel âge ont-ils ? Pas d’enfant 630 55% 1 enfants 361 32% 2 enfants 98 9% 3 enfants 36 3% Plus 12 1% Total 1137 100% Commentaires libres Oui 958 84% Non 179 16% Total 1137 100%

**Le NPS (Net Promoter Score) est une mesure de la satisfaction client sur la recommandation positive à un tiers (minoré de la recommandation négative). L’indicateur NPS a été introduit par Bain & Cie, en 2003 (article de la HBR “The One Number You Need to Grow”). Le NPS est une mesure efficace de la qualité de la relation client, et un indicateur de comportement des clients en trois groupes : les Promoteurs (clients extrêmement satisfait au point qu’ils sont prêts à racheter le ou l’un des produits de la marque et qui en plus vont en faire la promotion à leurs amis ou collègues), les Neutres (clients contents, qui vont peut-être racheter mais ne pas en parler), et les Détracteurs (clients pas vraiment ou pas du tout satisfait par leur expérience de consommation et qui vont faire du bouche à oreille négatif). Le score NPS est basé sur une réponse très spécifique, suivie d’une question ouverte : 1. Recommanderiez-vous notre entreprise ? 2. Pourquoi ? (réponse qualitative) La segmentation se fait suivant les scores ci-dessous : 0-6 détracteurs 7-8 neutres 9-10 promoteurs % de Promoteurs – % de Détracteurs = INDICE NPS Si l’indice NPS est négatif => Il y a plus de Détracteurs de l’enseigne que de Promoteurs Si l’indice NPS est positif => Il y a plus de Promoteurs de l’enseigne que de Détracteurs L’autre intérêt de l’indice NPS réside dans la question qualitative qui suit la question de recommandation et qui détermine les leviers de satisfaction des Détracteurs ainsi que les points forts évoqués par les Promoteurs.

Page 43: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 43 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Tris croisés Globalement, êtes-vous satisfait de la qualité des services qui vous

sont rendus par votre agence ?

À combien de banques confiez-vous votre argent ?

Très satisfait Assez satisfait

Peu satisfait Pas satisfait Ne se prononce pas

Total

À la BCIF uniquement 56 22.67%H 73.68%V

9.09%T

95 38.46%H 28.61%V 15.42%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

93 37.65%H 94.90%V 15.10%T

3 1.21%H

23.08%V 0.49%T

247 100%H

40.10%V

Deux 0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

208 68.20%H 62.65%V 33.77%T

88 28.85%H 90.72%V 14.29%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

9 2.95%H

69.23%V 1.46%T

305 100%H

49.51%V

Plus de deux 13 27.66%H 17.11%V

2.11%T

22 46.81%H

6.63%V 3.57%T

7 14.89%H

7.22%V 1.14%T

5 10.64%H

5.10%V 0.81%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

47 100%H 7.63%V

Ne se prononce pas 7 41.18%H

9.21%V 1.14%T

7 41.18%H

2.11%V 1.14%T

2 11.76%H

2.06%V 0.32%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

1 5.88%H 7.69%V 0.16%T

17 100%H 2.76%V

Total 76 12.34%H

100%V

332 53.90%H

100%V

97 15.75%H

100%V

98 15.91%H

100%V

13 2.11%H 100%V

616 100%H 100%V

Page 44: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 44 Partie : Annexes | Paragraphe : Résultats détaillés de l’enquête

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Globalement, êtes-vous satisfait de la qualité des services qui vous sont rendus par votre agence ?

Conseilleriez-vous votre agence à quelqu’un de votre entourage ?

Très satisfait Assez satisfait

Peu satisfait Pas satisfait Ne se prononce pas

Total

Oui, sans aucun doute 175 63.18%H

100.00%V 24.44%T

12 35.74%H 29.82%V 13.83%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

3 1.08%H

21.43%V 0.42%T

187 100%H

26.69%V

Éventuellement 0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

233 68.73%H 70.18%V 32.54%T

102 28.61%H

100.00%V 13.55%T

0.00%H 0.00%V 0.00%T

9 2.65%H

64.29%V 1.26%T

348 100%H

49.35%V

Non 0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

0 0.00%H 0.00%V 0.00%T

180 98.00%H

100.00%V 13.69%T

2 2.00%H

14.29%V 0.28%T

182 100%H

25.97%V

Total 175 24.44%H

100%V

332 46.37%H

100%V

97 13.55%H

100%V

98 13.69%H

100%V

14 1.96%H 100%V

717 100%H 100%V

Globalement, êtes-vous satisfait de la qualité des services qui vous

sont rendus par votre agence ?

Quelles sont les deux fonctions qui vous font penser à celles des

banquiers ?

Très satisfait Assez satisfait

Peu satisfait Pas satisfait Ne se prononce pas

Total

Conseiller 149 86.13%V

97 30.70%V

95 100.00%V

0 0.00%V

15 65.22%V

258 36.70%V

Vendeur 150 86.71%V

97 30.70%V

0 0.00%V

0 0.00%V

12 52.17%V

0 0.00%V

Commerçant 130 75.14%V

0 0.00%V

0 0.00%V

0 0.00%V

10 43.48%V

0 0.00%V

Scientifique 0 0.00%V

93 29.43%V

95 100.00%V

0 0.00%V

5 21.74%V

193 27.45%V

Commercial 0 0.00%V

86 27.22%V

85 89.47%V

0 0.00%V

3 13.04%V

0 0.00%V

Juge 19 10.98%V

119 37.66%V

0 0.00%V

0 0.00%V

3 13.04%V

141 20.06%V

Huissier 0 0.00%V

93 29.43%V

0 0.00%V

0 0.00%V

2 8.70%V

0 0.00%V

Charlatan 0 0.00%V

0 0.00%V

0 0.00%V

76 79.17%V

1 4.35%V

77 10.95%V

Ne se prononce pas 9 5.20%V

8 2.53%V

0 0.00%V

20 20.83%V

2 8.70%V

34 4.84%V

Total 173 100%V

316 100%V

95 100%V

96 100%V

23 100%V

703 100%V

Page 45: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 45 Partie : Annexes | Paragraphe : Le réseau

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

9 - Le réseau La BCIF a au moins une agence dans chaque département français (à l’exception de la Creuse et de la Lozère), ce qui représente un parc de 110 agences en France (toutes les agences à l’étranger ont été fermées en 1972). La taille des étoiles représente le nombre de personnes travaillant dans le département (quelque soit le nombre d’agence).

Le siège est situé à Paris 8ème, rue Tronchet, où la BCIF possède un immeuble de 5000m². La répartition des frais immobiliers liés au siège social est calquée sur les répartitions des frais généraux centraux (voir SIG des quatre groupes).

L’état du réseau est résumé dans le tableau ci-dessous. Les agences sont regroupées par région, sous l’autorité d’une agence centrale. La rénovation des agences est entreprise sous la responsabilité de l’agence centrale, et l’ensemble des agences d’une région sont rénovées dans la même année.

Région Année de rénovation

Coût de la rénovation4

Alsace 2001 30.000 € Aquitaine 2012 17.000 € Auvergne 1977 10.000 € Bourgogne 2003 29.000 € Bretagne 1982 51.000 € Centre 2000 17.000 € Champagne Ardennes 1983 31.000 € Corse 1999 5.000 € Franche-Comté 2005 14.000 € Île de France 2008 142.000 € Languedoc - Roussillon 1986 28.000 € Limousin 2003 14.000 € Lorraine 2001 17.000 € Midi-Pyrénées 2001 36.000 € Nord Pas de calais 2010 29.000 € Basse Normandie 1980 12.000 €

4 valeurs non actualisées

Page 46: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 46 Partie : Annexes | Paragraphe : Les produits et services de la BCIF

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Haute Normandie 1975 17.000 € Pays de la Loire 1998 13.000 € Picardie 2003 27.000 € Poitou Charentes 2011 28.000 € Provence - Alpes - Côte d'Azur en cours 39.000 € Rhône - Alpes 2008 49.000 € Dom-Tom 1999 60.000 €

10 - Les produits et services de la BCIF Le catalogue des produits et services de la BCIF est immense, si l’on ajoute les produits et services de toutes les filiales, c’est plus de 1500 possibilités que le client se voit offrir par le réseau BCIF. Nous avons dressé ici les plus utilisés par les particuliers et les entreprises, laissant de côté le spécifique.

Particuliers

Crédit Crédit permanent Prêt personnel Prêt immobilier Crédit revolving Découvert Prêt conventionné

Épargne Épargne à vue Livret jeune Compte sur Livret Épargne logement Compte Épargne Logement (CEL) Plan Épargne Logement (PEL) Épargne populaire : Gamme Plan Épargne Populaire (PEP) Épargne à terme Placement d'assurance-vie et de capitalisation Bons de capitalisation Valeurs mobilières OPCVM : Sicav et Fonds Communs de Placement (FCP) Autres formules de placement Plan d’Épargne en Action (PEA) Codevi Virement automatique d’épargne

Moyens de paiement Ouverture de compte Carte VISA Évolution Carte VISA Premier Chéquiers et renouvellement automatique Cartes Visa internationales à débit immédiat ou différé Compte productif d'intérêts Virement interbancaire Envoi de relevé de compte Chèque de banque Chèque de voyage

Conventions Convention "Béta" Convention Avantages Étudiants Convention au quotidien Option Liberté

Gestion de Patrimoine Service clientèle privée Gestion de Patrimoine Gestion Privée Souscription d’actions ou d’obligations

Achat vente d’actions ou d’obligations Droit de garde sur titres et dépôt

Antres services bancaires Service Vocal (36 68 00 00) 3615 BCIF Location de coffre-fort Ouverture de dossier de succession

Assurances Assurance des biens Assurance Multirisque Habitation Assurance des moyens de paiement Assurance des personnes Versement d'un capital Comptes parrainés PréviBCIF financement PréviBCIF prévoyance Versement d'une rente PréviBCIF éducation Assurance complémentaire santé Assurance protection juridique Assurance IARD5 Assurance DIR6 Assurance de compte Assurance cartes, clés, papiers... Assurance-Vie

Produits et services entreprise Compte courant Opération de caisse Chèque Virement Financement des ventes Crédit court terme Affacturage Prêts bonifiés LMT Crédit Bail immobilier et matériel Escompte Loi Dailly Crédit de trésorerie Mobilisation des créances Crédits d’équipement Facilité de caisse

5 IARD : Incendie et risque divers 6 DIT : Décès Invalidité, incapacité de Travail

Page 47: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 47 Partie : Annexes | Paragraphe : Pyramide des âges pour la clientèle particulier

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

11 - Pyramide des âges pour la clientèle particulier La BCIF compte 620.000 clients, certains ont jusqu’à une dizaine de comptes.

Sur les 620.000 clients seuls 335.000 sont actifs (plus de quatre opérations par mois sur l’ensemble des comptes détenus). Ci-dessous figure la pyramide des âges des 335.000 clients actifs.

Pyramide des âges

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20

0 à 5 ans

5 à 10

10 à 15

15 à 20

20 à 25

25 à 30

30 à 35

35 à 40

40 à 45

45 à 50

50 à 55

55 à 60

60 à 65

65 à 70

NB : à la place de « 65 à 70 » ans il faut lire : 65 ans et plus

Page 48: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 48 Partie : Annexes | Paragraphe : Part de marché dans le système bancaire français

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

12 - Part de marché dans le système bancaire français

Le tableau ci dessous montre à quel point le système bancaire français est concentré aux mains de quelques intervenants. La BCIF ne figure pas parmi les 20 premières banques françaises, donc ses parts de marché sont insignifiantes par rapport aux « grandes banques ».

Situation Dépôts Crédits

PDM en % 2011 2012 2011 2012 2011 2012

Les cinq premiers établissements

41 43 58 59 45 46

Les dix premiers établissements

54 57 73 74 61 62

Les vingt premiers établissements

65 67 80 81 74 75

Crédits à l’habitat Crédits consommation

Engagement clientèle

Les cinq premiers établissements

60 60 36 35 47 47

Les dix premiers établissements

80 80 57 58 59 60

Les vingt premiers établissements

86 87 71 73 68 70

Page 49: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 49 Partie : Annexes | Paragraphe : Le marketing direct bancaire

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

13 - Le marketing direct bancaire Un groupe de travail composé de personnes du guichet a été chargé de travailler sur le contact clientèle. Voici le fruit de plusieurs mois de travail. Le groupe de travail marketing a défini trois règles d'or du marketing pour la BCIF : • le dialogue permanent avec les clients, • l'association du consommateur à la conception des produits et, • l'exploitation de la technologie. Le dialogue permanent avec le client, tout le monde en parle, peu le pratiquent. Les banques ont deux moyens courants pour nouer ce dialogue : le contact au guichet et le marketing direct.

Contact au guichet Ce point est très complexe, il met en cause toute la politique de formation de la banque. Dans l’industrie du service c’est bien la valeur des hommes et des femmes qui fait la qualité du produit de notre entreprise. La bonne relation de nos clients (particuliers, profession libérale et entreprise) est un facteur clé de différenciation entre les banques. L'association du consommateur à la définition des produits se fait souvent dans l'industrie au moyen de la réunion de groupes de clients, des "focus groups", mais cette façon de procéder est très rare dans le secteur bancaire. L'exploitation des nouvelles technologies par les banques françaises est très avancée, et nous n'avons rien à envier dans ce domaine à nos confrères étrangers.

MD Pour revenir au marketing direct, je voudrais tout d'abord en donner une définition pratique, qui n'a rien de philosophique : c'est un processus de communication qui permet, à partir d'une base de données, élément fondamental, de créer un dialogue direct, personnelle et surtout mesurable dans ses résultats, avec une personne auprès de laquelle on tente de provoquer une réaction rapide. Il y a une condition première pour réussir : disposer d'une base de données fiable sur la clientèle, et cette base doit permettre d'enregistrer la réaction des clients aux offres qui leur sont faites, leur "comportement d'achat". Il y a aussi une condition qui concerne la profit de ces opérations de marketing direct : la possibilité de mesurer précisément les résultats des opérations, l'absence de mesure et d'interprétation de ces résultats étant une source d'inadaptation de l'offre et d'accroissement des coûts. Enfin il y a double contrainte : le quasi zéro défaut dans tout le processus, et la rapidité de réponse de l'établissement. Cette contrainte est imposée par la très grande volatilité de la clientèle obtenue en marketing direct.

Concurrence L'activité bancaire s'exerce dans le cadre d'une concurrence particulièrement acharnée pour deux raisons principales : d'une part le nombre et l'importance des réseaux bancaires en France, on parle de surbancarisation, et d'autre part la très grande facilité avec laquelle les produits financiers peuvent s'imiter, les techniques de gestion financière et informatique étant extrêmement évoluées. La conséquence de cette facilité, c'est la banalisation des produits, leur similarité d'une banque à l'autre. Se distinguer devient très difficile et, la concurrence s'acharne sur les taux de prêt pour les crédits, ou de performance sur les produits financiers. Il faut donc de grands efforts pour gagner un client, le coût d'acquisition d'un compte étant par exemple estimé entre 600 et 900 euros.

Objectif Le marketing direct aura donc en premier lieu mission de contribuer à réduire ce coût d'acquisition. Sa seconde mission sera de fidéliser des clients acquis aussi chèrement, au moyen d'une communication informative et, en favorisant les ventes croisées sur des produits que le

Page 50: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 50 Partie : Annexes | Paragraphe : Le marketing direct bancaire

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

client ne détient pas encore. Enfin la banque pourra tester des produits nouveaux et mesurer quel intérêt ils suscitent dans la clientèle. Le banquier est confronté, dans sa gestion courante, à une contradiction de fond entre la demande des clients pour plus de conseils, plus de contacts, plus d'écoute et même de pédagogie de la part de sa banque. Toutes les enquêtes d'opinion le montrent. Le banquier a, lui, un problème de maîtrise de ses coûts, et particulièrement de ses coûts de personnel. Il doit procéder à une allocation de ses ressources humaines et techniques en tenant compte des revenus générés par les différentes catégories de son personnel commercial et des coûts de traitement de chaque type d'opération. Pour simplifier, une gestion logique consistera à affecter un personnel très formé et sélectionné à la clientèle à patrimoine élevé et, à réduire la fréquentation aux guichets de la clientèle grand public. Pour celle-ci on mettra en place une communication en marketing direct et on l'incitera à utiliser les machines automates, dont tous les réseaux sont aujourd'hui équipés. De même en matière de produits : les produits lourds, très engageants pour le client, comme la gestion patrimoniale, les prêts immobiliers, les placements financiers seront traités en face à face, alors que les produits à faible valeur ajoutée, comme la carte bancaire ou les assurances IARD, seront plutôt traités en marketing direct. Au total, le marketing direct dans les banques se voit généralement attribuer cinq types de mission :

• L'appui au réseau des agences en contribuant à créer du trafic sur la base de campagnes de lancement de produits ou bien, plus finement, du traitement régulièrement distillé de groupes de clients spécialement segmentés dans la base de données.

• Des opérations de tests concernant des produits ou services nouveaux, l'avantage du marketing direct étant de pouvoir mesurer quantitativement l'intérêt de la clientèle.

• Une contribution à la fidélisation d'une clientèle à la fois coûteuse à acquérir, multibancarisée et donc volatile. Cette contribution est réalisée au moyen de lettres d'information et de propositions de produits ou services qu'on pourrait qualifier "d'environnant", tels que l'assistance, sous différentes formes.

• Le développement de la notoriété de la banque en pratiquant des opérations d'acquisition externe de clientèle, par exemple en combinant des annonces télévisées et des annonces presse, assorties de numéros verts ou de coupons. Les opérations sont assorties d'une offre forte de produits ou de services destinés à acquérir de nouveaux clients, ou à réaliser des ventes directes. Mais un objectif complémentaire est d'accroître la notoriété de la banque. Cet objectif conduit à faire généralement un abattement de l'ordre de 30 % dans le calcul du coût de ces opérations, lorsqu'il s'agit d'en déterminer la rentabilité directe basée sur les résultats chiffrés des campagnes. Ces 30 % représentent le coût du développement de la notoriété.

Le marketing direct peut être un facteur puissant d'amélioration de la qualité des processus internes de la banque. Pour qu'il soit couronné de succès, il faut non seulement qu'il soit intégré dans la stratégie générale de l'établissement et que ses actions soient coordonnées avec celles du réseau, mais aussi que le traitement des opérations purement bancaires soit rapide et fiable, et que les documents émis soient lisibles. Il s'agit là de la condition fondamentale pour que le client, qui n'est pas en face à face, ait confiance dans l'établissement et dans les propositions qui sont faites. De ce point de vue, le marketing direct doit avoir une action structurante sur l'organisation de la banque et sur la qualité des systèmes d'information. Enfin il faut souligner l'attachement des clients au choix du support de communication avec l'établissement. C'est ainsi que le marketing direct doit s'intégrer dans les systèmes de banque à domicile, et le client doit pouvoir choisir entre les différents canaux actuellement disponibles dans le système bancaire : le téléphone - on constate un fort développement par exemple des plates-formes téléphoniques centralisées - et l'écrit - dont le rôle ne diminue pas et qui s'avère même le complément indispensable de l'usage des moyens télématiques -, le minitel, qui en est à l'âge mûr et, le micro ordinateur mis en réseau dans les années à venir. En conclusion, nous pourrions dire que le marketing direct peut être la meilleure ou la pire des choses en raison des coûts qu'il peut entraîner. Il peut notablement contribuer à accroître la clientèle et, à en assurer la fidélité. Les conditions en sont le niveau adéquat des investissements à réaliser, notamment dans les systèmes d'information, l'intégration dans le concert des différents canaux de distribution et, une très bonne qualité interne du travail de la banque.

Page 51: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 51 Partie : Annexes | Paragraphe : Interview du responsable projet bankonline

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

14 - Interview du responsable projet bankonline Monsieur Hossard est en cours de recrutement pour s’occuper du projet de banque en ligne de la BCIF, voici quelques réponses qu’il a fournies lors de son entretien. « J’ai crée la banque Covefi en 1997 à l'initiative du groupe 3 Suisses International et de Cetelem qui détiennent aujourd'hui 100 % du capital de la structure. Après avoir orienté à l'origine son activité sur le crédit, cette banque à distance a obtenu un agrément bancaire en 2008 et n'a depuis cessé d'étoffer son offre. Revendiquant 240 000 clients à la fin 2000, Banque Covefi, qui emploie 240 personnes, a dégagé en 2008 un PNB (produit net bancaire) de 46,9 millions d'euros pour un résultat avant impôts de 6,86 millions d'euros. Je suis directeur général et je vais vous détailler le positionnement de la banque et l'utilisation d'Internet dans la stratégie du groupe. Covefi n'est qu'un canal supplémentaire de communication. Nous sommes avant tout une banque à distance et nous voulons donc utiliser tous les canaux pour toucher le client final. La majorité de nos clients actuels utilisent principalement le téléphone, le courrier et le minitel. Notre site, créé avec l'aide d’une filiale des 3 Suisses, n'est donc qu'un maillon supplémentaire de la chaîne, contrairement à d'autres banques en ligne qui se sont lancées l'an dernier. En revanche, il est clair que pour les clients de la banque Covefi depuis le début de l'année, les courbes d'utilisation du Minitel et Internet sont en train de se croiser. Mais nous ne privilégierons aucun canal au détriment d'un autre pour ne pas léser une catégorie particulière de clients. Nous sommes rentables car la stratégie a été basée sur la rentabilité immédiate et non pas sur une conquête de masse. Avec une banque à distance, la réduction des charges existe. L'absence de réseaux d'agences, la centralisation des informations, sont un ensemble d'atouts qui permettent de réduire les coûts. Seulement il ne faut pas rajouter des coûts supplémentaires comme le marketing. Nos budgets pour ce poste n'ont ainsi jamais flambé : ils restent constants depuis 2000. Je crois qu'une banque en ligne doit avant tout être pensée dans la durée. La confiance du client ne s'acquiert pas en une année et on ne doit pas faire des coups ponctuels. Je rappellerai par exemple que nous avons été les premiers l'an dernier à proposer un taux à 5,25% sur les livrets. Entre temps, beaucoup d'acteurs ont fait de la surenchère. Or si l'on regarde actuellement, nous sommes de nouveau le taux le plus avantageux. Toute mesure doit obligatoirement avoir été étudiée à la loupe. Cela passe par des enquêtes de satisfaction, des audits ou des propositions commerciales adaptées. En résumé, c'est paradoxalement dans la banque à distance qu'il faut être le plus proche du client. Tout dépend de l'investissement fait pour conquérir ce client. Avec un seul produit comme le crédit ou l'assurance, mon client est rentable quel que soit son profil. Tout simplement parce que l'investissement pour acquérir ce nouveau client a été calculé pour ne pas être supérieur à ce qu'il rapporte. Quant nous proposons le livret à 5,25%, nous ne gagnons pas d'argent mais nous n'en perdons pas non plus. Par ailleurs la Banque Covefi ne vend pas à ses clients une banque en tant que telle mais des produits. La banque à distance est un vrai métier de commerçant. Le client peut très bien être intéressé par le livret mais pas par l'assurance. C'est à nous de nous adapter. Je crois vraiment que les points d'entrée de la banque doivent être multiples. Nous avons fait nos enquêtes auprès de nos clients et ils se trouvent que la demande de bourse en ligne n'existait quasiment pas. Nous n'allions donc pas proposer un produit uniquement parce que la mode le commandait. Actuellement il y a effectivement un frémissement de la demande sur ce type de produit. Nous réfléchissons à l'opportunité de développer un service en partenariat avec un acteur du secteur ou, pourquoi pas, à procéder à une opération de croissance externe. Mais si cela n'apporte pas un service supplémentaire au client, nous ne le ferons pas. »

Page 52: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 52 Partie : Annexes | Paragraphe : Interview d’un responsable DigData

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

15 - Interview d’un responsable DigData Le secteur bancaire à l'heure du Big Data : et si on donnait envie aux consommateurs d'aimer à nouveau leur banque ? par Diane Jonet responsable Big Data dans une grande banque française. Il y a eu les statistiques, puis la Business Intelligence et à présent nous voilà dans le temps du Big Data! Au-delà des discours à effet marketing, il apparaît que les banques Françaises accusent un véritable retard dans la mise en place de réelles initiatives pour utiliser leurs données. Pourtant s'il est bien un secteur qui a l'opportunité d'interagir très régulièrement avec ses clients et de produire des données, c'est bien le secteur bancaire. Il y a encore quelques années, les rares échanges entre un établissement bancaire et ses clients se limitaient aux visites de ces derniers à son agence. Mais avec la démocratisation des centres d'appels, de la banque en ligne puis de la banque mobile, les clients sont plus que jamais connectés à leurs informations bancaires personnelles et toutes ces interactions représentent une montagne de données jusqu'à présent inexploitées par les banques car les banques ne savent pas forcément quoi en faire, ou ne sont pas forcément équipées pour gérer de telles quantités de données. Les usages potentiels sont pourtant nombreux: ces données peuvent leur permettre d'améliorer nettement leur connaissance client, de transformer ou adapter l'expérience proposée à ses derniers et surtout, de les fidéliser en anticipant leurs besoins, en proposant les services adéquats au bon moment et sur le canal approprié. Alors que les clients déclarent n'avoir jamais autant regardé ailleurs, ils se plaignent de n'avoir jamais été aussi mal conseillés et de se voir proposer des produits peu ou pas adaptés à leurs besoins. Ce qui vient généralement en premier à l'esprit des banques est d'utiliser ces données pour leurs établissements de crédit pour obtenir segmentations, scorings d’appétence, scorings d’acceptation, optimisation des processus agence et gestion du parc automates. Le Big Data se doit d'être utilisé par les banques pour initier, ou a minima accélérer leur transformation commerciale au travers : • du développement de la proximité client, • de l’amélioration des conseils, • et de la réduction des coûts, donc, des tarifs pratiqués aux clients. D'autres leviers de croissance sont à exploiter avec le Big Data tel que développer des offres adaptées et différenciatrices pour leurs clients commerçants au travers des transactions de paiement. En Australie, la CommBank l’a bien compris et a fait développer un terminal sécurisé et des applications innovantes à destination des petits commerçants (fleuriste, boulanger, coiffeur, restaurant...) : cette innovation en cours de déploiement depuis mars 2014 dans plus de 100 000 boutiques australiennes ouvre les portes de la connaissance consommateurs. Les profils type par âge, sexe, lieu de résidence sont dévoilés ainsi que le niveau de dépense moyen par catégorie. C’est une véritable mine d’informations que les banques peuvent proposer à leurs commerçants pour leur permettre d'exploiter ensuite, en ciblant mieux leurs actions. Dans son rapport sur la banque de détail à l'horizon 2020 outre-Atlantique, Accenture plaide d’ailleurs pour une banque plus personnalisée que jamais, avec des services "sur mesure". Pourquoi ne pas analyser aussi la fréquence des consultations des pages dédiés aux produits (prêts, assurances vie...) pour les proposer spontanément au client au bon moment ? Aux Etats-Unis par exemple, Wells Fargo a créé son propre Big Data Lab pour pouvoir bâtir de toutes pièces un modèle d'analyse de sentiment de sa clientèle et tenter de deviner ses prochains besoins. Quid de l'analyse des comportements passés d'un client sur les 24 derniers mois pour tenter de prédire les comportements futurs ? Capital One 360 (ex-ING DIRECT) propose désormais des promotions et des conditions avantageuses à ses clients sur mobile et via son application en fonction de ses achats des derniers mois. Jusqu'à quand ce tas d'or restera-t-il inexploité ? Avec une bonne utilisation de ce "tas d'or" à leur disposition, les banques ont à portée de main des systèmes d'offres commerciales dynamiques révolutionnaires et la possibilité de maximiser plus facilement le cross et l'up-selling. Des considérations importante à la lecture des parts de marché du secteur bancaire, qui n'évoluent quasiment pas d'une année sur l'autre : les banques doivent donc diversifier et optimiser le nombre de produits par client. Dans cette bataille, le BigData peut s'avérer un allié de choix pour renouveler le modèle de revenus des banques de détail. Un premier obstacle s'oppose à la démocratisation du Big Data: les problématiques de sécurité mais les technologies permettant de stocker et d'analyser ces gros volumes sont matures, sûres et efficaces. Beaucoup plus sensible, la question de la protection des données et de la vie privée reste un enjeu de taille : l’expérience d’ING, aux Pays-Bas,accusée de vouloir vendre des données personnelles de ses clients pour en tirer profit montre aussi les dangers de se lancer sur ce terrain si on n’en contrôle pas tous les moindres détails. Il y a donc une opportunité à saisir pour les banques les plus audacieuses, qui voit dans ces données un gisement potentiel plutôt que des risques additionnels. Le Big Data pour bâtir la banque dont vous avez rêvé Le Big Data diffère complètement des solutions traditionnelles d’analyse de traitement de données. Si la Business Intelligence analyse des tendances en utilisant des données riches en information, le Big Data, lui, va recouper des masses de données pour une analyse plus large et plus riche.. En toute logique, une mise en place efficace de l'exploitation du Big Data dans une banque passe par quatre étapes : • Un système d'acquisition des données efficace, capable d'enregistrer et de hiérarchiser toutes les interactions d'un client avec sa banque (web, mobile, agence...) • Une infrastructure cohérente des données (stockage, intégration dans les applications du SI...) • Une couche analytique pertinente, permettant des analyses agrégées et en temps réel • Une phase d'adaptation de l'organisation et par la suite des offres commerciales et de la formation des équipes, afin d'être plus agile et en phase avec les besoins actuels et futurs des clients.

Page 53: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 53 Partie : Annexes | Paragraphe : Stratégie de la Caisse d’épargne (PALATINE)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

16 - Stratégie de la Caisse d’épargne (PALATINE) La banque SanPaolo, filiale à 60% du groupe Caisse d’Épargne, a été rebaptisée Banque Palatine, elle cible principalement les entreprises et leurs dirigeants. Les clients sont divisés en 4 segments :

# Corporate (100 clients) # Large Midcaps (CA de 500 millions et plus) # Les entreprises structurées (entre 15 et 500 millions soit 15.000 entreprises cibles) # Les entreprises à taille régionale (CA inférieur à 15 millions soit 180.000

entreprises cibles Chiffres clés :

# Un portefeuille de 22.000 clients PME, # Soit un taux de pénétration de 12%. # Objectif de CA pour Banque Palatine est de 400 millions d’euros # Une ROE (rentabilité des fonds propres) de 7%. # Objectifs : 2500 clients additionnels par an # Gagner un point de part de marché par an # Force commerciale : 100 personnes en 2012 sera doublée sur 2013.

Cette restructuration et ce positionnement précis sont un succès et les objectifs sont atteints chaque année depuis la mise en place de cette stratégie en 2006.

devient

Page 54: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 54 Partie : Annexes | Paragraphe : Stratégie des banques au Québec

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

17 - Stratégie des banques au Québec

Les institutions financières se seraient-elles rendu compte qu'elles sont aussi des commerçants ? C'est ce qu'on pourrait croire, à voir les campagnes de publicité de plus en plus intenses de ces vénérables institutions, jadis si stoïques. Les exemples, en tout cas, se multiplient: que l'on pense aux milles Aeroplan offerts par la Banque CIBC, au iPod de la Banque TD offert en échange d'un transfert de compte personnel, du téléviseur que fait tirer chaque jour la Banque Scotia, des billets pour la Coupe Rogers de tennis de la Banque Nationale, des concours de type "Rénovez votre cuisine" contre un crédit à la Banque Royale. Et que dire du slogan "Ceci n'est pas une banque" des Caisses Desjardins ? Le groupe financier coopératif a aussi annoncé l'objectif ambitieux d'accroître ses dépôts et ses placements de 37% dans son réseau d'ici deux ans. Tout cela sans parler du porte-parole d'ING, qui tente de nous convaincre que les banques canadiennes, avec les taux d'intérêt microscopiques sur leurs comptes d'épargne, nous escroquent. La Banque TD, pratiquement indétectable au Québec il y a quelques années, qui commandite maintenant le Festival de jazz de Montréal et qui ouvre des succursales chez nous. Changement de culture : Les institutions financières utilisent de plus en plus des stratégies de mise en marché éprouvées dans le commerce. "Les banques ont fini par comprendre qu'elles vendent des produits comme les marchands vendent des vêtements", lance Danielle Coutlée, directrice soutien aux ventes chez RBC Banque Royale. Jamais un banquier n'aurait parlé de la sorte il y a quelques années. Mais cette affirmation est révélatrice du changement de culture qui s'opère dans le milieu financier depuis quelques années. Les institutions financières qui ont grandi dans un environnement oligopolistique, se font maintenant tirer dessus à bout portant. Et elles sont prêtes à laisser tomber leur traditionnelle réverse pour protéger leurs acquis, et même les accroître. "Historiquement, on ne se marchait pas sur les pieds dans cette industrie. Mais maintenant, on se marche sur les mains", affirme Jean Perrien, titulaire de la Chaire de management des services financiers de l'UQAM. L'intensité concurrentielle n'a jamais été aussi élevée. Et ce n'est pas fini; imaginez quand les banques pourront vendre de l'assurance dans leurs succursales !" Une concurrence féroce Les grands promoteurs de fonds mutuels comme Investors, AIC et AGF, les assureurs, les planificateurs financiers, les gestionnaires de portefeuille et de patrimoine, les banques étrangères comme ING et HSBC, les courtiers d'assurance devenus courtiers en services financiers, les courtiers hypothécaires, les conseillers financiers de tout acabit, etc., tout ce beau monde mène une concurrence féroce à l'ancien oligopole. Tout ça dans un contexte de faible croissance démographique. Et sans compter, dit Brigitte Roberge, directrice marketing de BMO Groupe financier, "que les produits sont similaires d'une institution à l'autre". "Il commence même à exister une concurrence entre les succursales d'une même institution financière, soutient Jasmin Bergeron, professeur en marketing à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM." Une variété de produits Pour réussir dans le milieu bancaire, il fallait être bon en finance. Aujourd'hui, il faut être bon en vente. "Tout le back office a été sorti des succursales des banques et a été remplacé par une force de vente, explique M. Perrien. C'est un changement de culture radical qui se reflète évidemment dans l'approche marketing et publicitaire." Mine de rien, une succursale de banque ou de caisse peut offrir entre 400 et 500 produits financiers différents. "Certains clients en savent plus sur un produit en particulier que tous les conseillers de la succursale", souligne Stéphane Gagnon, vice-président marketing de la Banque Laurentienne, qui va poursuivre sa stratégie d'ouvrir des cafés Van Houtte dans ses succursales. "La variété de produits nous oblige à communiquer beaucoup plus qu'avant", ajoute André Forgues, directeur communications et publicité institutionnelle au Mouvement Desjardins. Qu'on se le dise, les parts de marché obsèdent maintenant les banquiers autant que la gestion des risques.

Page 55: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 55 Partie : Annexes | Paragraphe : Concurrence en gestion privé (private banking)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

18 - Concurrence en gestion privé (private banking) Réunissant des activités de gestion privée (« private banking ») et de banque d'entreprise. Les particuliers concernés par ce type de structure sont ceux disposant d'actifs supérieurs à un million d'euros. L'accent est mis sur le suivi personnalisé du client. Le gestionnaire est ainsi assisté d'une équipe de spécialistes et le client reçoit des avis pour chaque opération et un relevé de portefeuille titres à intervalles réguliers

SG Private Banking se consacre exclusivement à la gestion du patrimoine de la clientèle fortunée. Jusqu'à présent installée à Paris uniquement, SG Private Banking a entamé l'ouverture d'agences de banque privée en région (Marseille, Bordeaux, Lyon). Elle propose à ses clients détenteurs d'au moins 150 000 euros de patrimoine des services sur-mesure tels que la gestion sous-mandat ou l'accès à l'ensemble des opcvm et placements du groupe. Enfin, le réseau SG Private Banking présent dans 22 pays permet de suivre un client qui s'expatrie.

Barclays a inauguré un centre Barclays Premier destiné à une clientèle très aisée, le plus souvent tournée vers l'international. Le centre met à la disposition des clients un concierge pour les accueillir et répondre à leurs demandes, un accès WIFI haut débit, un espace visio-conférence, un accès gratuit à Internet et aux imprimantes pour usage personnel, des salons et bureaux à usage personnel sur réservation, un espace enfants, un coin d'accueil avec boissons, journaux, chaînes TV internationales. LCL Banque Privée est accessible aux clients et non clients assujettis à l'ISF ou disposant d'avoirs financiers disponibles supérieurs à 300.000 euros. Les clients disposant d'avoirs financiers d'un montant de plus de 4 millions d'euros bénéficient de la structure GIP (Grands Investisseurs Privés). Les pôles LCL Banque Privée mettent à disposition de leurs clients un conseiller Banque Privée dédié appuyé par un gestionnaire de clientèle attitré, ainsi qu'une offre de produits et services exclusive : Assurance Vie (multisupport, multigestionnaire, dédié), OPCVM, produits structurés, gestion sous mandat, défiscalisation, immobilier, etc.

Page 56: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 56 Partie : Annexes | Paragraphe : Concurrence en gestion privé (private banking)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Au sein de Pictet, le conseiller est censé s'adapter aux spécificités de ses clients, et s'appuie si besoin sur des "boutiques" internes d'investissement sectorisées par stratégie et par types de mandats (actions, hedge funds, obligations). Si le client souhaite conserver la maîtrise de ses actifs, les conseillers spécialisés proposent alors un service comprenant des informations régulières sur les marchés financiers, des analyses permettant de prendre des décisions d'investissement ainsi que des recommandations tactiques. La clientèle qui bénéficie d'un accueil au sein des centres Premier de HSBC possède en général 75 000 euros d'avoirs au minimum. De plus, il s'agit régulièrement, d'une clientèle internationale. C'est pour cette raison que les centres Premiers sont présents dans de nombreux pays et que l'on y trouve des conseillers multilingues. Sur place, les clients bénéficient d'un confort certain avec une connexion Internet gratuite, la consultation libre de journaux, etc En plus d'un accueil privilégié, la clientèle de banque privée du CIC bénéficie également de services bancaires sur-mesure. Des experts sont ainsi disponibles sur de nombreuses thématiques : ingénierie financière, gestion d'actifs, immobilier, assurance vie ou encore transmission d'entreprise. Des conseils spécifiques en termes de fiscalité peuvent également être dispensés aux clients internationaux. De plus, le CIC fait bénéficier cette clientèle de ses partenariats avec des avocats, notaires. Enfin, des parutions rendant compte de l'actualité patrimoniale La Compagnie 1818 - Banquiers Privés est la banque privée du Groupe Caisse d'Epargne dédiée à la gestion de fortune. Elle possède un statut de banque et propose donc à ses clients chéquiers, carte Visa Premier ou Infinite remis en mains propres par leur banquier privé. La Compagnie 1818 tient également à la discrétion. Ainsi, les visiteurs peuvent se rendre au siège, avenue Montaigne à Paris, en voiture en empruntant un sous-sol et accèder directement aux salons privés. La Bred Banque Privée a créé le concept de Cercle Premier. Il s'agit d'une agence dédiée à l'accompagnement de clients aux actifs financiers supérieurs à 1 500 000 euros et/ou aux stratégies patrimoniales complexes, ou encore aux profils très particuliers (personnalités du monde politique, du monde du spectacle, sportifs).

Page 57: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 57 Partie : Annexes | Paragraphe : Analyse multidimensionnelle des banques françaises

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

19 - Analyse multidimensionnelle des banques françaises

N atio n a le

B C IF

AMEX

Barclays

CIC

La Poste

AMEX

SMC

Banque Populaire

Crédit mutuel

Caisse d'épargne

PARIBAS

SG

NSM

CL

BNP

Crédit agricole

AMEX

Le mapping ci-dessus est issu du dossier de Banking Consulting. L’échelle est logarithmique pour la taille des banques, ce qui fait apparaître les grandes banques à une taille représentable par rapport à la BCIF.

Ne sont pas représentées ci-dessus, les banques internet suivantes :

- Boursorama (filiale de SG)

- Fortunéo (filiale de Crédit Mutuel)

- eLCL (filiale de LCL)

- B for Bank Hello Bank (filiale de BNP)

- NICKEL : À voir sur www.compte-nickel.fr

Page 58: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 58 Partie : Annexes | Paragraphe : Services financiers en ligne Principaux résultats de l’enquête 2013 (Enquête internet, , tns-sofres, sur 1000 non-client)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

20 - Services financiers en ligne Principaux résultats de l’enquête 2013 (Enquête internet, , tns-sofres, sur 1000 non-client)

Appréciation des différents services proposés sur une plate-forme de banque à domicile sur Internet Service Très satisfait Satisfait Pas satisfait

Consultation de compte 70 % 24 % 6 % Virements internes 70 % 23 % 7 % Commande de chéquier 50 % 34 % 16 % Téléchargement d'extraits de compte 48 % 34 % 18 % Virements externes 47 % 28 % 25 % Achat et vente de titres 30 % 44 % 26 % Alertes par e-mail 25 % 33 % 45 % Commande de devises 18 % 43 % 39 %

L'appréciation des informations présentes sur le site des banques Types d'information Très satisfaisante Satisfaisante Pas satisfaisante Ne les lit pas

Sur les produits 9 % 42 % 19 % 30 %

Sur l'actualité financière et fiscale 5 % 28 % 25 % 42 %

Conseils en gestion/ placements 4 % 30 % 24 % 42 %

Dossiers spéciaux (retraite, etc) 3 % 30 % 26 % 41 %

Les services utilisés par les clients d'une plate-forme de banque à domicile sur Internet

Service Utilisé Consultation de compte 99 % Virements internes 96 % Virements externes 86 % Téléchargement d'extraits de compte 85 % Commande de chéquier 83 % Alerte par e-mail 67 % Achat et vente de titres 65 % Commande de devises 59 %

L'arbitrage des outils de contact Critères Téléphone e-mail Visite en agence

Obtenir un RDV 66 % 24 % 10 %

Suivre l'avancement d'une opération 35 % 48 % 17 %

Obtenir une documentation 13 % 57 % 30 %

Obtenir un conseil en placement 17 % 12 % 71 %

Obtenir un crédit à la consommation 13 % 14 % 73 %

Financer un achat immobilier 7 % 8 % 85 %

Page 59: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 59 Partie : L’art du Résumé Managérial | Paragraphe : Services financiers en ligne Principaux résultats de l’enquête 2013 (Enquête internet, , tns-sofres, sur

1000 non-client)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

VI. L’art du Résumé Managérial Définition(du(RM(

Le&Résumé&Managérial&(ou&executive&summary,&management&summary,&résumé&opérationnel)&est&le&rappel&des&principaux&points&du&dossier&et&des&recommandations&qui&sont&proposées.&C’est&une&synthèse&du&cas&proposé,&de&la&réflexion&de&l'étudiant&et&de&ses&recommandations.&&L'intérêt&d'un& résumé&managérial& est&de& fournir,& sur&une& seule&page,& la& vision&globale&d'une& série&de& couple&problèmeGsolution.& Le& résumé&doit&comporter&au&maximum&1700&caractères,&espaces&compris.&Il&doit&être&précis&et&permettre&de&comprendre&comment&le&sujet&est&abordé.&&C'est& aussi& le& fil& directeur& qui& permet& au& lecteur& d'apprécier& en& un& seul& coup& d'œil& le& bien& fondé& du& dossier.& C'est& la& page& du& roi.& Cette& page&explicative&est&placée&avant&le&sommaire,&pour&justement&servir&de&clé&à&la&lecture&du&document&complet.&

&

Les(quatre(parties(du(résumé(managérial((

(1/(Le(Contexte(

Éléments&principaux&des&points&forts&et&points&faibles&

Éléments&principaux&du&contexte&économique&

Fait&marquant&du&produit&Uniquement& les& éléments& qui& ont& un& rapport& direct& avec& la& future& stratégie,& par& exemple:& rien& ne& sert& de& rappeler& la& date& de& lancement& d'un&produit&sauf&s'il&est&question&de&son&relancement.&

(2/(L'objectif(et(système(d'objectifs(

Énoncé&de&l'objectif&principal&du&plan&&

Liste&rapide&des&objectifs&secondaires&

Sans&aucune&justification&

L'aspect&synthétique&ne&doit&pas&faire&oublier&les&chiffres.&Si&un&objectif&est&le&recrutement&de&nouveaux&utilisateurs,&il&faut&préciser&combien&et&dans&quel&laps&de&temps.&&

(3/(La(synthèse(des(plans(d'action(

Principales& lignes& des& plans,& principales& recommandations& d'actions,& chiffres& clés& du& budget.& Quelques&mots& sur& la& stratégie& générale.& C'est& le&moment&de&prendre&des&risques&et&d'évaluer&l'apport&chiffré&de&chaque&action&importante&:&"Le&lancement&de&X&apportera&dans&un&délai&de&deux&ans&15%&du&chiffre&d'affaires&de&l'entreprise&et&10%&de&la&marge&totale.&Les&retombées&de&ce&lancement&en&terme&de&contribution&concourront&à&la&baisse&générale&du&taux&de&frais&généraux&de&5%.".&Avec&cette& information& le&résumé&managérial& joue&son&rôle&d'incitateur&à& la& lecture&et&de&clé&d'entrée&pour&l'analyse&et&les&objectifs.&

Peut&être&écrit&en&dernier,&et&sert&de&résumer&à&ce&qui&va&suivre.&

C'est&le&fil&directeur&qui&permet&au&lecteur&d'apprécier&en&une&seule&lecture&le&bien&fondé&du&dossier.&C'est&la&page&du&roi.&

4/(Quelques(chiffres(

Quels&sont&les&chiffres&clés&de&votre&rapport&?&

Suivant&les&cas&il&peut&s’agir&de&ratios,&d’indicateurs&clés,&de&CA&ou&de&profit.&

&

Cas$particulier$du$RM$pour$le$business$plan$d’une$start$up$Le#titre#:#le#nom#de#la#société,#la#phrase#choc/slogan/pitch,#éventuellement#le#logo#et#la#situation#actuelle#(lancé#depuis#…,#en#projet,#déjà#créé#depuis#…,#avec#…#clients#et#…#de#CA,#etc.)#A#quel#besoin#cherchezCvous#à#apporter#une#réponse#?#Quel#est#le#problème#que#vous#résolvez#?#Quelle#est#l’épine#dans#le#pied#que#vous#cherchez#à#retirer#?#Quelle#réponse,#quelle#solution#souhaitezCvous#apporter#face#à#ce#ou#ces#problèmes#?#Vous#présentez#ici#votre#service#ou#produit,#sans#entrer#dans#les#détails#de#l’offre#commerciale.#Quel#est#votre#businessCmodel#?#Comment#gagnezCvous#de#l’argent#?#EstCce#par#abonnement,#par#vente,#par#la#pub#?#Quelle#est#la#structure#de#coûts#?#Quel#est#l’état#du#marché#?#Quelles#sont#les#grandes#tendances#?#Quels#sont#les#chiffres#les#plus#intéressants#pour#comprendre#le#marché#?#Qui#sont#les#concurrents#ou#produits#de#substitution#?#Comment#allezCvous#vous#faire#connaître#et#vendre#vos#produits#?#Il#est#temps#de#parler# ici#de#votre#plan#d’actions#commerciales#et#de#votre#plan#marketing#!#Comment# êtesCvous# et# allezCvous# passer# à# l’action# ?# Qu’avezCvous# déjà# réalisé# ?# Quelles# sont# les# grandes# étapes# à# venir# ?# Le# plan# d’actions#opérationnel#trouve#sa#place#ici#!#Quel# est# l’état# des# finances# ?# Combien# avezCvous# déjà# ?# Combien# pensezCvous# générer# de# CA# ?# De# résultat# ?# De# combien# avezCvous# besoin# en#financement#?#Faites#appel#à#vos#prévisions#financières#!#Qui#êtesCvous#?#Gardez#le#meilleur#pour#la#fin#et#dites#pourquoi#vous#êtes#les#meilleurs#pour#porter#ce#projet##&

Page 60: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 60 Partie : L’art du Résumé Managérial | Paragraphe : Services financiers en ligne Principaux résultats de l’enquête 2013 (Enquête internet, , tns-sofres, sur

1000 non-client)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

Exemple(

Faits(saillants(d’analyse(:(

L’entreprise&est&concentrée&dans&le&luxe&d’équipement&avec&un&taux&de&renouvellement&faible.&Le&marché&est&en&croissance&car&la&démographie&de&la&cible&est&positive,&mais&présente&un&risque&de&stagnation&avec&la&fin&de&la&croissance&des&pays&Profiter&des&nombreuses&opportunités&de&croissances&externes&avant&que&les&concurrents&ne&les&saisissent&(LVMH&ou&plus&certainement&PPR,&Coty,&Chanel…)&Objectifs(

Passer&dans&le&luxe&de&renouvellement,&démarche&entamée&avec&la&PAP&(Lancel,&Chloé,&Site,&licence&Coty&…)&mais&à&continuer&avec&les&boissons&pour&se&calquer&sur&le&leader&du&marché&:&LVMH&500M€&CA&dans&5&ans&dans& la&moyenne&basse&de& rentabilité&de&Richemont& (5&md€&de&CA&pour&1Md€&de&profit&soit&20%)&soit&entre&50&et&100M€&de&résultat.&&Stratégie(

Croissance&externe&(grâce&au&cash&flow&de&Richemont)&et&renforcement&d’une&marque&à&très&forte&image&de&luxe&et&positionnement&prix&très&élevé&&Utilisation& des& savoirGfaire& en& développement& des& produits& de& luxe& de& Richemont& pour& décupler& les&entreprises&achetées&(communication,&réseaux&de&distribution,&couverture&internationale,&réseaux…)&Après& trois& ans& de& croissance& externe,& développement& de& la& croissance& interne& par& synergie& entre& les&marques&et&ajout&éventuel&d’une&BRSA&pour&les&prémix&et&autres&cocktails.&Moyens&et&actions&Rachat&de&Château&Lagrézette&(2.8&M€&CA&acheté&20&M€)&Rachat&de&Jolivet&(9&M€&CA&acheté&25&M€)&Rachat&de&La&Sommelière&(14&M€&CA&acheté&3&M€)&Rachat&de&Lanson&International&(220&M€&CA&acheté&450&M€)&Rachat&de&Cognac&De&L'Houmade&et&du&Château&de&Richemont&(4&M€&CA&acheté&12&M€)&Total&CA&:&250&M€&pour&510&M€&d’acquisition&Management,&vente,&marketing,&communication&et&digital&marketing&intensifs&pendant&3&ans.&Lancement&d’une&BRSA&et&d’un&prémix&en&2013&Chiffres(clés(

CA&500M€&en&2017&soit&un&doublement&vs.&2012&avec&une&rentabilité&de&75M€&Investissement&marketing&de&200M€&cumulé&sur&5&ans&Capitalisation&de&BBU&à&1&Md€&en&2015&et&ROI&de&400%&en&5&ans&

&

Page 61: Banking consulting-sept 2014

PLAN DE DEVELOPPEMENT DE LA BANQUE DU COMMERCE INTERNATIONAL FRANÇAIS

PAGE 61 Partie : L’art de l’utilisation de PowerPoint | Paragraphe : Services financiers en ligne Principaux résultats de l’enquête 2013 (Enquête internet, , tns-

sofres, sur 1000 non-client)

Cas Banking Consulting – EMP groupe EFAP - © 2014

VII.L’art de l’utilisation de PowerPoint Voici&quelques&règles&simples&à&suivre&pour&votre&présentation&orale&:&&

1. La&personne&qui&parle&doit&avoir&ce&qui&est&projeté&au&tableau&sous&les&yeux&grâce&à&l’écran&de&son&ordinateur& et& ne& doit& jamais& se& retourner& pour& regarder& le& tableau& et& ainsi& tourner& le& dos& à&l’auditoire.&

2. La&personne&qui&parle&ne&lit&pas&son&texte&mais&regarde&l’auditoire&dans&les&yeux&en&cherchant&à&le&convaincre&

3. La&personne&qui&parle&se&charge&elleGmême&de&changer&de&diapositive&sur&l’ordinateur.&4. Le&discours&parlé&ne&doit&pas&être&la& lecture&de&la&diapositive&en&cours,&autrement&dit&PowerPoint&

n’est&pas&un&prompteur.&5. Toutes&les&diapositives&d’une&présentation&doivent&être&harmonisées.&6. Une&diapositive&ne&doit&pas&comporter&plus&de&5&points.&7. Chaque&point&ne&doit&pas&comporter&plus&de&20&mots.&8. La&taille&minimum&de&la&police&est&26.&9. La&mise& en& page& des& diapositives& doit& permettre& une& projection& dans& des& conditions& de& lumière&

imparfaite&(sans&éteindre&les&lumières).&10. Les&chiffres&sont&arrondis&en&K€&ou&M€&(sauf&pour&les&prix&unitaires).&11. Plusieurs&relectures&par&plusieurs&personnes&sont& impératives&avant&de&projeter&une&présentation&

(pour&les&erreurs,&fautes,&incohérences,&transitions).&12. Le&matériel&(ordinateur,&vidéoprojecteur,&câble&et&rallonge,&écran,&tableau,&lumière)&doit&être&testé&

avant& la& présentation.& La& présentation& doit& être& prête& à& démarrer& à& tout&moment& (même&15mn&avant& l’heure& prévue).& Éviter& les& fonds& d’écran& avec& une& multitude& d’icônes& et/ou& des& images&personnelles.&Évitez&aussi&les&programmes&de&chat&ou&de&messagerie&qui&pourraient&venir&troubler&votre&présentation.&

13. Les&téléphones&portables,&aussi&intelligents&soient&ils,&doivent&rester&éteints&ou&en&mode&avion&(pas&de&vibreur&et&encore&moins&de&sonnerie).&

14. Une&attention&bienveillante&sera&portée&à& la&personne&qui&parle&en&veillant&à&ne& jamais& lui&parler&inutilement&et&si&besoin,&indiquez&lui&à&haute&voix&la&limite&de&temps.&

15. La&personne&qui&parle&se&présente&toujours&avant&de&parler&et&indique&son&rôle&dans&l’organisation&et&le&plan&de&son&intervention&(avec&éventuellement&la&durée&de&cette&intervention).&Par&exemple&:&«&je&suis&JeanGClaude&Dusse,&j’interviens&en&tant&que&directeur&des&ventes&et&dans&les&3&minutes&qui&suivent,&je&vais&vous&présenter&le&plan&de&vente&par&région&».&&

Pour&conclure,&deux&«&maîtres&à&parler&»,&à&regarder,&écouter&et&copier&:&Al&Gore&(An&Inconvenient&Truth)&et&Steve&Jobs&(toutes&les&Keynote&d’Apple).&&