Bientôt la fin de l’année, et à l’approche des
Journal du lycée Saint-Exupery - bruit2couloir.free.fr - n°6 - Mai 2009
ON VOUS A RESERVE...
P. 18
Les p’tits
nouveaux
de la
cantine !
DOSSIER SPECIAL
Que vous soyez
"Accroc", "Ex-
Facebook" ou
carrément "No-
Facebook", vous
saurez tout sur
LE réseau social
du moment !
P. 8-11
Bruit de Couloir
vainqueur
du Concours
Varenne des
Journaux Lycéens
au niveau
académique !!!
P. 2
Le 1er Salon du Bien-Etre à St Ex !
A L’AFFICHE
La St Ex Academy !
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P. 3
SONDAGE :
� Lycéens et environnement p. 14
SOMMAIRE
DANS NOS MURS :
� Talents sportifs à St Ex p. 4 � Barbara, assistante d’Espagnol p. 4
� Théâtre au C.D.I. p. 5 � De la Plume à l’Oreille : rencontre avec un écrivain p. 5
L’HOROSCOPE ! p. 18
SOCIETE :
� Irlande du Nord : Sunday Bloody Sunday... p. 6 � Obama vs Bush p. 7 � La crise et les jeunes ? p. 14
CULTURE :
� Torey Hayden : des livres qui sauvent p. 15 � Mode : Gareth Pugh, l’ovni p. 16 � Ciné : Harvey Milk, gay leader p. 16
BILLETS D’HUMEUR :
� Entre les lignes… p. 12 � Le jeu de la pluie et du hasard p. 13
L’Edito...
examens, beaucoup d’entre vous sont plongés dans les révisions. L’équipe de Bruit de Couloir vous apporte une source d’amusement et de distraction bien méritée, sauf évidemment pour ceux qui vont louper leur bac parce qu’ils n’ont pas assez travaillé !
Bruit de couloir - Page 2
DANS NOS MURS !
Opération détente à St Ex : Le « Salon du Bien-Etre »
Déroulement du salon…
Afin de commencer la journée agréable-ment, nous avons accueilli les élèves au réfectoire « Terre des Hommes » où un petit déjeuner équilibré leur a été servi. Au menu, des céréales, des fruits frais, du pain, de la confiture, du miel, une salade de fruits frais, des boissons chau-des et des jus de fruits. Après ce délicieux petit déjeuner, les élèves ont été invités à remplir un ques-tionnaire afin de recueillir leurs habitu-des alimentaires, puis ils se sont amusés avec des psycho tests sur la connaissan-ce de soi. Ensuite, les SA1, SA2, SV1, SV2 ont dé-couvert différents ateliers qui avaient pour objectif d’apprendre à gérer son stress, se sentir bien dans son corps pour se sentir bien dans sa tête. Ainsi, ils ont pu être coiffés et maquillés par un pro-fesseur et des élèves de l’école EMA. Des maquillages très festifs !
Étaient proposés aussi un atelier « Relaxation », animé par Madame Vi-lotta, un atelier « Diététique » dirigé par une spécialiste et enfin un atelier « Sports » supervisé par Monsieur Boc-quillon.
Enfin, le jeudi après-midi, s’est déroulée une rencontre avec deux personnes de l’association Les Alcooliques Anonymes.
Elles nous ont raconté leur histoi-re, du jour où elles ont commen-cé à consommer (à notre âge) jusqu’à leur sortie de l’enfer… Elles nous ont confié ce qu’elles ont perdu ou failli perdre, les épreuves et les difficultés qu’elles ont rencontrées. Ces témoignages bouleversants ont été appréciés des élèves. Certains ont été intri-gués et ont interrogé les interve-nants.
Un seul regret : ne pas avoir pu proposer toutes ces animations à l’ensemble des lycéens ! Mais ne vous inquiétez pas : on essayera de faire mieux la prochaine fois !
La classe de 1ère Bac Pro
Service Accueil
L es 16 et 17 avril derniers s’est déroulé au lycée le « Salon du
Bien-être ».
Notre classe de Première Bac Pro Ser-
vice Accueil a travaillé six mois durant afin de réaliser ce projet élaboré dans le cadre du PPCP (Projet Pluridiscipli-naire à Caractère Professionnel), aidée par les Tle BPSA.
Nombreux sont ceux qui ont contribué à l’accomplissement de cet événe-ment, à commencer par l’École des Métiers d’Art de Saint-Raphaël, ainsi qu’une classe de bioservice du lycée Albert Camus de Fréjus, mais aussi une diététicienne et deux personnes de l’association des Alcoo-liques Anonymes ; sans oublier évidemment nos professeurs, Mmes Bétourné, Chettih, Go-letto, Menveux, Vilotta et M. Bocquillon, et l’infirmière du lycée, Mme Juan.
Tous les élèves de Se-conde Bac Pro ont été accueillis par nos soins, soit 120 personnes au to-tal (désolées pour tous les autres que nous n’avons pu inviter pour l’occa-sion..) ! Pendant ces 2 jours, chacune des clas-ses a eu droit à une « Journée Bien-Être » au lycée.
Et oui, c’est le grand jour pour les 1 BPSA , après 6 mois de préparation ! (photo : A.B.)
Atelier « Maquillage » pour se sentir bien dans son corps ! (photo : A.B.)
Petit déj’ équilibré obligatoire pour tous les 2ndes Bac Pro ! (photo : A.B.)
La diététicienne conseillant les élèves (photo : A.B.)
Le podium des gagnants : les Veggies, Mourad & Mohammed, Majid ( Photo : D.G )
Bruit de couloir - Page 3
Les gagnants ont mis toute leur énergie pour se distinguer :
- Dans la catégorie "groupe musical", les
VEGGIES, groupe de rock très énergique, ont mis le feu dès le début du spectacle. Ils ont gagné 200€ de bons d’achat dans un magasin ciblé musique.
- Dans la catégorie "chant", Mourad
accompagné par Mohammed, tous deux de 1 ère BPCO, ont interprété leur mor-ceaux de rap avec rage ! Ils ont gagné 60€ de bons d’achat.
- Dans la catégorie "danse", Majid a atti-ré l’attention de toute la salle avec son hip-hop de folie ! Pour lui aussi, un bon d’achat ! Les élèves de TBPC remercient le Provi-seur du lycée qui les a aidés à réaliser ce projet, et remercient aussi leurs profes-seurs pour leur grand investissement !!!
Quelques témoignages
d’élèves…
Jessica : "Très bonne expérience !" Christopher : "C’était très enrichissant, le
projet nous a permis d’être plus respon-
sables".
Et de professeurs...
Mme Pojaghi : "C’est beaucoup
d’investissement, d’énergie, mais
très intéressant et en plus, ça crée
des liens avec les individus".
Mme Ferrandi : "Très lourd et très
beau projet que ce PPCP qui fut
mené à bien par les élèves de
TBPC, et l’équipe pédagogique !
Beaucoup d’investissement et de
partage pendant tout le déroule-
ment du projet. Merci aux collè-
gues pour le temps et l’énergie, et
merci aux élèves pour leur dyna-
misme !!".
M. Gardes : "Nous avons cette
année eu la chance d’assister à un
spectacle de qualité, la St-Ex Aca-
demy est une excellente opportu-
nité pour les candidats de briller
différemment en dehors des com-
pétences scolaires. C’est égale-
ment un acte de courage que de
se dévoiler sur scène à un âge où
le jugement et le regard des au-
tres importent beaucoup. Encore
bravo aux participants et à la
classe organisatrice."
Nadia Soussani, 1 BP Co
D ans le cadre de leur PPCP (Projet Pluridisciplinaire à Caractère Professionnel), les élèves de Terminale Bac
Pro Comptabilité ont organisé avec leurs professeurs, Mme Pojaghi, M. Gardès et Mme Ferrandi, le projet intitulé « St Ex Academy ».
Ce spectacle avait lieu le jeudi 7 mai de 15h à 17h dans la salle Félix Martin à Saint Raphaël.
Salle bondée malgré ses 250 places assises, puisque environ 40 personnes se tenaient encore debouts au fond de la salle ! Même M. Falconnier, le Proviseur, n’a pu trouver une place assise à son arrivée !
Les spectateurs ont passé un moment très agréable à écouter les talents de la Saint-Ex Academy : plus de dix can-didatures au total dans les trois caté-gories : "groupe musical", "chant", et "danse".
Le groupe FireStorm sur scène. ( Photo : D.G)
Charlotte Mallet, accompagnée de sa guitare (Photo : D.G)
DANS NOS MURS !
La St-Ex Academy : réussite totale !
DANS NOS MURS Bruit de couloir - Page 4
Barbara : si tu veux que tes rêves se réalisent...
Vous l’avez pro-bablement re-marquée, sou-riante, se prome-nant souvent dans les couloirs du lycée : notre assistante de langues espagno-le, Barbara, Chi-lienne d’origine.
Petite présentation pour les lecteurs de B2C…
B2C : "Où vivez-vous au Chili ?"
Barbara : "Je vis à Viña del mar au cen-
tre du Chili, à 140 km de Santiago."
B2C : "Quel est votre métier au Chili ?"
Barbara : "Je suis professeur de musique
dans un lycée."
B2C : "Quelles sont les raisons de votre
venue en France ?"
Barbara : "Je suis venue pour mieux ap-
prendre le français et pour connaître la
réalité des lycées français. En y réfléchis-
sant, la situation est la même que dans
les lycées chiliens !"
B2C : "Quelle était votre image de la
France avant de venir ?"
Barbara : (Rires…)"Voyons, euh… Je
voyais la France comme un pays de di-
verses cultures, organisé, rempli de gens
gentils…"
B2C : "Et est-ce que cette vision concor-
de avec ce que vous avez vu depuis
votre arrivée ?"
Barbara : "En fait, pas vraiment (Rires) :
je pensais que les gens étaient plus so-
ciables, ils sont gentils mais pas aussi
sociables que je l'imaginais… J'espère
que je ne déçois personne en disant ça!"
B2C : "Quelles sont vos activités en de-
hors des cours ?"
Barbara : "Je fais du vélo, je partage
aussi beaucoup de choses avec les au-
tres assistants de langue que je connais
bien, dans d'autres établissements. Au
début on partage beaucoup, on est tous
aussi perdus… Sinon, je vais à la piscine,
et maintenant je commence à aller à la
plage. Je fais aussi de la musique et je
chante. Je joue de la guitare et de la
flûte traversière."
B2C : "Avez-vous une expression féti-
che ?"
Barbara : "Pas facile… Oui, c'est : Si
quieres que tus sueños se cumplan, tra-
baja mientras estas despierto, ce qui
veut dire : si tu veux que tes rêves se
réalisent, agis tant que tu es éveillé."
Merci Barbara, en espérant ne t'avoir pas trop déçue !
Mayla DIGARD
C haque d é b u t d ' a n -n é e ,
c'est pareil : les profs d'EPS nous parlent de l’As-sociation Sporti-ve du lycée. Mais quels sont les objectifs de cette associa-tion ? Et quels sont les projets réalisés cette année ? Réponses sur ces ques-tions avec M. DURAND, prof d'EPS… évi-demment ! "Cette association est mise en place pour
permettre aux élèves de pratiquer leurs
activités sportives préférées et pourquoi
pas, de devenir un jour des champions.
L’association comporte 300 licenciés,
Sport à St-Ex : que des talents ! filles et garçons, les compétitions ont tou-
jours lieu le mercredi après midi.
On peut pratiquer le volley-ball, le lundi de
17h à 18h30, le basket le mardi aux mêmes
heures, la gymnastique le mardi de 17h30 à
19h, et l'escalade le jeudi de 17h à 18h30. Il y
a aussi du tennis le mercredi de 14h à 15h30,
et du golf le mercredi également, de 13h30 à
16h.
Le football, le rugby, le handball et les sports
individuels ne fonctionnent que sur la base
des compétitions, les élèves doivent donc
composer leurs équipes.
Après plusieurs compétitions gagnées contre
les élèves des autres lycées au niveau régio-
nal, nous avons réussi à représenter le lycée
pour les Championnats de France :
- En Cross, le Championnat de France a déjà
eu lieu. C'était à Belfort, et deux équipes ont
représenté le lycée Saint Ex : l’équipe Cadets
Garçons qui a réussi à arriver 8éme du clas-
sement en équipe de France, et l’équipe
Junior Garçons qui est arrivée 14ème.
- l’équipe de Handball Cadets est quali-
fiée pour les finales qui se dérouleront à
Valence du 4 au 7 mai 2009.
- Concernant notre équipe de planche à
voile, ils ont bien réussi également, et
les finales vont se dérouler du 11 au 17
mai 2009.
- Enfin l’équipe de golf est qualifiée elle
aussi pour les finales du Championnat
de France prévues du 24 au 28 mai
2009 à Sablé/ Sarthe. "
Grâce à l’association, de nombreuses activités sportives sont offertes aux élèves tout au long de l’année aux élè-ves. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site du lycée !
Nadia Soussani, 1 BP Co
Heureusement, les profs de St-Ex ne sont pas tout à fait comme ça ! Source : bdthèque.com
Barbara, assistante chilienne (Photo : CD)
Pascale Maret, auteur de plusieurs ro-mans et nouvelles, s’est tout d’abord présentée, puis les questions ont com-mencé : "Dans quel but avez-vous écrit
ce livre ?", "Qu’est-ce qui vous a inspi-
ré ?", "D’où vous est venue l’idée d’écri-
re ?", etc. Elle a su nous répondre avec beaucoup d’engagement et parfois d’humour. Cet échange s’est terminé par une pho-to de groupe, marquant ainsi un mo-ment passionnant pour tous.
De la Plume à l’Oreille : à vos risques et périls... En décembre, nous étions invités par la Mé-diathèque à participer à leurs "Ateliers Litté-
raires", sous forme d’échanges autour des 5 romans de la sélection.
Le mardi 31 avril a eu lieu la rencontre avec l’auteur : nous avons été accueillis à la mé-diathèque par les bibliothécaires et par Pas-cale Maret, en personne ! Enfin nous allions lui poser toutes les questions que nous nous posions…
U ne île déserte avec 6 jeunes isolés du reste du monde, des missions, de l’argent… tels sont les ingrédients du roman
de Pascale Maret, "A vos risques et périls" étudié en classe par les élèves de SV1, l’un des cinq titres de la sélection "De la
Plume à l’Oreille" de cette année.
Pendant pratiquement un mois, la classe de SV1 a travaillé sur le roman afin de pouvoir être parfaitement prête à ren-contrer l’auteur. Au cours de ce mois, le travail était très diversifié: tout d’abord, il fallait évidemment que nous lisions le roman ! Puis une évaluation a été réalisée afin de valider nos connaissances. Par la suite, il y eut relectures, exposés, rédac-tions, un travail en classe qui nous a per-mis de nous emparer totalement du sujet.
Pascale Maret et les SV1 (photo : SR)
Bruit de couloir - Page 5
DANS NOS MURS
A tel point que certains d’entre eux ont vou-lu écrire quelques lignes dans B2C...
Christopher, TBPC :
« Que dire de Push ? Pièce bouleversante, qui
traite d’un sujet délicat, l’inceste… Un problème
qui pour certains n’arrive que dans les pays du
Tiers-Monde, mais qui existe en réalité partout et
même en France. Une pièce réservée à un public
averti. En effet, le sujet est grave et le personnage
principal, Precious Jones, 12 ans, est analphabète.
Elle est aussi mère d'un enfant et enceinte d'un
autre, deux enfants de son père violeur… Elle a
toujours vécu dans le ghetto d’Harlem, et raconte
son histoire de façon violente, fidèle à ce qu’elle a
vécu depuis sa naissance. Texte fort, puissant,
parfois grossier, pas destiné à un jeune public.
La comédienne qui interprète le rôle, seule sur
scène pendant
toute la pièce,
réalise une vérita-
ble performance
d’acteur, passant
d’un personnage à
l’autre sans qu’à
aucun moment le
public ne se sente
perdu…
Au contraire, elle
arrive habilement à tenir ce public en haleine.
Décor soigné, sans objet superflu, chaque élément
ayant son importance. Une mise en scène très
bien réalisée, une actrice fabuleuse qui occupe
tout l’espace de la scène, une réussite totale. Une
pièce à voir, âmes sensibles s’abstenir… »
Vivien, TBPC :
« En tant que journaliste, on m’a donné
pour mission d’assister à une pièce de
théâtre nommée « Push » représenté
jeudi dernier au centre culturel de Saint-
Raphaël, et de rédiger une critique par la
suite. Sachez, cher lecteur, qu’après avoir
vu cette pièce, j’ai refusé de compléter
cette mission, mais, par ordre catégori-
que de mes supérieurs, j’ai dû me plier à
cet engagement…
Cette pièce raconte l’histoire d’une enfant
de 12 ans habitant chez ses parents dans
un quartier pauvre. Elle raconte son en-
fance, sa vie, mais par-dessus tout ses
malheurs... Malheur d’avoir eu un enfant
à douze ans de son propre père, malheur
de ne pas avoir la moindre espérance de
profiter de la vie. Pourtant, cette enfant
va se battre, faire des rencontres, appren-
dre à lire, pour vivre, pour elle, pour son
enfant.
Cette pièce est émouvante, bouleversan-
te. Chaque spectateur se remet en ques-
tion à chaque scène… Et c’est pour cela
qu’en tant que professionnel, je ne sou-
haitais pas écrire cet article. Une histoire
aussi incroyable que vraie, une comédien-
ne aussi belle que talentueuse, tout cela
ne se raconte pas avec des mots, sur du
papier, mais avec ses émotions, son expé-
rience ! Un spectacle aussi vivant ne peut-
être partagé que par des échanges entre
êtres vivants, et non … avec de l’encre ! »
Dommage, vous avez raté la pièce… Il vous reste encore le livre !
La classe de Tle BPC
S i je vous dit « Push », ça vous dit quelque chose ? C’est un roman fabuleux, puissant, unique. Ecrit
par une auteure noire américaine, très engagée dans la défense des ghettos noirs américains. Ce formidable roman raconte l'histoire de Precious Jones, 12 ans, anal-phabète et mère de 2 enfants… de son père. Ecrit à la 1ère personne, dérangeant, parfois insoutenable, cette pièce a été adapté au théâtre par Jeanne MATHIS, et présentée le 29 janvier au Centre Culturel de Saint-Raphaël.
Quatre jours auparavant, le metteur en scène et sa comédienne, Sophia JOHN-SON, étaient accueillies au C.D.I. pour une "lecture-mise en scène" de plus d’une heure, suivie d’une discussion-débat pas-sionnante. Représentation privée en quel-que sorte, qui a bouleversé tous les élèves présents…
Push : une pièce surhumaine...
Jeanne Mathis, metteur en scène et Sophia Johnson, comédienne, au CDI le 24 janvier 2009 (photo : CD)
Cette rencontre a été enrichissante pour nous, mais également pour Pascale Maret, qui a pu voir ce que pensait la "jeunesse" de son roman. Les élèves, eux, ont pu avoir un vrai contact avec l’histoire et les détails du livre, et ce à travers son auteur. En un mot, ce fut un moment enrichis-sant, à refaire sans hésiter…
Pailler Morgane SV1
Bruit de couloir - Page 6
PAS SI LOIN ...
Irlande du Nord : mais que s’est-il donc passé ?
L e 9 mars dernier, on enten-dait à
nouveau parler de l’Irlande du Nord :
un attentat avait eu lieu contre une base militaire britannique, coûtant la vie à deux soldats. Face à ce genre d’informa-tions, on peut se demander qu’el-les en sont les raisons… A l’origine, à partir du XIIème siè-cle, l’Irlande était une colonie qui dépensait de la Grande-Bretagne. Le conflit s’est amplifié au XIVème siècle, lorsque Henri VIII déclara que la religion officielle serait dé-sormais le protestantisme, alors que la majorité des irlandais étaient catholiques. .. Par la suite, des rébellions éclatèrent pour de-mander l’Indépendance, qui sera en partie réalisée en 1921, avec la proclamation de l’indépendance du Sud de l’Irlande. Mais l’Irlande du Nord, quant à elle, reste sous domination britan-nique, et certains ont du mal à l’ac-cepter… A partir de cette période, des organisations armées paramili-taires commencent à mener des actions à l’encontre de l’Armée britannique. Actions symboliques pour la plu-part, elles visent à réclamer l’Indé-pendance de l’Irlande du Nord,
restée sous l’emprise des Anglais. La revendication principale est que les trou-pes britanni-ques se reti-rent.
Parmi les mécontents, on trouve l’IRA (Irish Republican Army), qui est prête à utiliser tous les moyens pour lutter contre cette domina-tion britannique, y compris des moyens non-pacifiques comme les armes. Mais d’autres prônent des moyens d’actions plus pacifiques, comme Gerry Adams, leader du parti politique catholique républi-cain nord irlandais Sinn Féin, consi-déré par certains comme la vitrine politique de l’IRA.
Sunday Bloody Sunday… Le groupe U2 l’a chan-té, mais de quoi s’agit-il ? Le 30 janvier 1972, tout bascule. Ce « dimanche sanglant » comme ils l’appellent sera le symbole de la résistance pour beau-coup de jeunes irlan-dais qui décident par la suite de rejoindre l’IRA. Ce jour-là, 13 manifestants pacifi-ques sont tués par des tirs de l’ar-mée britannique pendant une ma-nifestation pacifique… Mais le temps parfois apaise les choses : le 10 avril 1998 sont signés à Belfast les accords de paix nord-irlandais dits « Accords du Vendredi
Saint », qui mettent fin à trente années de conflit et de guérilla ur-baine entre les militants nationalis-tes irlandais et les loyalistes britan-niques. Neuf ans plus tard, le 8 mai 2007, deux hommes se serrent la main : Ian Paisley, chef de la communauté protestante, et Gerry Adams, an-cien membre de l'Armée Républi-
caine Irlandaise (IRA), chef des Ca-tholiques. Protestants et catholi-ques partagent désormais le pou-voir. La paix peut maintenant com-mencer à s’installer en Irlande du Nord… Malheureusement, la paix reste fragile, et les faits nous l’ont enco-re prouvé le mois dernier…
Siham Zaamy, 1ère STG 2
Source : eurocollec.info
« Sunday bloody sunday » : à Londonderry, 13 catholiques tués par l’armée britannique lors d’une marche pacifique… Source : bbc.co.uk
Couverture du livre d’Agnès Maillot Source : decitre.fr
Pour en savoir plus,
le documentaire d’Arte
« Dimanche sanglant,
plaie d’Irlande »
(Edition ARTE)
Ou le film « Le vent se lève »
réalisé par Ken Loach
Palme d’Or à Cannes en 2006
Obama VS Bush !
Barack Obama :
yes we can !
Who's that guy ?
Barack Hussein OBAMA was born in 1961 in Honolulu (Hawaii State). His father was Kenyan and his mother came from Kansas, so he clearly represents America’s multi-cultural aspect. He is married to Michelle Obama and has two chil-dren, Maila Ann and Natasha. Thanks to his determination, and an ingenious campaign, he be-came the first African-American president of the USA. He fulfilled what is called The American
dream (which is based on "Hope": anybody, by work, determination and courage, can become prosper-ous and break the glass ceiling).
Barack OBAMA graduated from Co-lumbia University and Harvard Law School. He became senator of the Illinois state in 2004, and three years later in 2007 he ran for the democratic nomination. He finally won the primary against Hilary CLINTON and proclaimed his official candidature in Denver on August 2008. Everybody knows the issue… He was elected on 4 November 2009 with 52,9%. On January 2009 he took the oath in the Capitol in Washington DC at 12h07 a.m. in front of a crowd of more than 2 million people who cheered him, hoping he will be the president of One America !
Thanks Mr Bush,
and… Goodbye!
If Barack OBAMA had to thank a single person for his amazing vic-tory, he should undoubtedly choose David AXELROD, his chief strategist, but on second thought, he should think of another man, who allowed his extraordinary as-cent for two years: George W. BUSH… For at least three reasons, the 43rd president of the United States paved the way to his victory!
If Hilary CLINTON had been elected, reelected even in 2012, it would have made not less than twenty eight years of political life domi-nated by two families. From then on, Barack OBAMA really symbol-ized “a new beginning”. On the other hand George W. BUSH really favorised the nomina-tion of Black people in the govern-ment, by choosing the African-American community to key posts (Condoleeza RICE, Colin POWELL). Finally George BUSH’s incapacity to curb the economic crisis inevitably urged hesitating voters to choose a candidate promising financial secu-rity.
Barack OBAMA remains neverthe-less a charismatic figure because of his bright studies and strong mind-edness, and the whole world ex-pects a lot from him !
Jim and Max, TL1
Game over… (Source : lesoir.be)
Bruit de couloir - Page 7
E t oui, un article tout en anglais… Bizarre, non ?
Et bien non, pas tant que ça : à la rédaction nous avons décidé de
compliquer un peu les choses.
Trop facile, tous ces textes à lire en français ! Simpliste, même…
Dorénavant, une page dans B2C sera réservée aux langues étrangères, his-
toire de vous faire réviser un petit peu.
The new hope…
Tableaux de l'artiste Shepard FAIREY utilisés en tant qu’"icones" de la campagne présidentielle américaine. (Source : agoravox.fr)
PAS SI LOIN ...
Bruit de couloir - Page 8
F acebook, véritable phénomène pla-nétaire, est un réseau social. Mais qu'est-ce qu'un réseau social me direz-vous ? Normalement, à moins
de vivre en ermite au fin fond d'une grotte, ou d'habiter en mobil-home (et encore), si vous avez un ordinateur et une connexion ADSL, vous DEVEZ savoir ce qu'est un "réseau social" ! A moins que vous n'utilisiez votre ordinateur uniquement pour travailler, ce qui arrive encore à quelques personnes… de moins en moins nombreuses !
Donc un réseau social (au sens "informatique" du terme, et pas "sociologique"), c'est "un groupe d'amis,
d'associés, ou d'autres individus qui utilisent
ensemble une variété d'outils, d'applications
disponibles sur Internet qui les relient entre
eux".
Facebook est un réseau social qui a vu le jour en février 2004. Il permet de rassembler des personnes, qu’elles se connaissent ou pas. Uniquement réservé aux étudiants d'Harvard au début, pour vérifier leurs adresses mail, il s'est développé très rapidement. En avril 2009, le site était disponible en 43 langues
(dont le basque et le catalan !), et [comptait plus de 200 millions de membres à travers la planète. Le fondateur du site, Mark ZUCKERBERG, un jeune étudiant américain de l'université d'Harvard à peine âgé de 24 ans, a ainsi créé la polémique en devenant "le plus jeune milliardaire du monde". Sa fortune s’est bâtie sur une idée très simple : le site permet d’in-teragir avec des personnes du monde entier, ou bien simplement avec des gens que l’on connaît mieux, et il évolue grâce à eux. Mais que trouve-t-on sur Facebook ? Le réseau met à disposition des informations concernant l’état civil, les études suivies ainsi que les "hobbies" de chaque personne. A noter que certaines informations de l'état civil peuvent, dans un but de confidentialité, ne pas apparaître. Les usages sont multiples : l’utilisateur trou-vera notamment une liste d’amis, des grou-pes qui peuvent supporter des "causes" qu'ils jugent importantes, une boîte pour accéder aux photos associées au profil de l’utilisateur, un "mur" personnel permettant de se laisser des messages entre correspondants. D'autres applications sont également possibles, dans des domaines aussi variés que la musique, les passions de chacun ou les personnalités - dont vous pouvez devenir "fan" en un seul click, et rejoindre ainsi le groupe des autres fans pour discuter avec eux. On y trouve également des jeux divers et variés tels que les tests de QI, des quizz sur tous les sujets, ou l'adoption d'un animal de compagnie, en passant par des présentations personnelles (tels que vos livres ou recettes de cuisine préférés), les voyages que vous avez faits, les cadeaux que vous voudriez que l'on vous
offre, et même "les choses que vous voudriez faire avant de mourir" ! Dans des "salons privés", l’utilisateur peut discuter, répondre à des questions de tout type sur ses correspon-dants, etc. L'originalité de ces applications, c'est qu'elles sont dans un système ouvert : vous pouvez, en tant qu'utilisateur de Facebook, proposer vous aussi une application ! En mars 2009, 9 millions de français sont présents sur ce site. D'après le journal Le Figaro, entre 2007 et 2008, Facebook aurait attiré 3,6 millions de visiteurs. Parmi eux, énormément de jeunes, premiers utilisateurs de FB, mais pas seule-ment. Pour en avoir la preuve, faites un petit sondage : demandez qui au lycée, n'est pas sur Facebook, et vous verrez… Tout le monde y est !! Enfin, pas tout à fait : l'équipe de rédaction est justement allée mener l'enquête dans le lycée. Elle a découvert qu'il y a certes les "Accrocs à Facebook", majoritaires, mais également 2 autres catégories qui commen-cent à apparaître parmi les lycéens : les "No-Facebook" et même les "Ex-Facebook" ! Ce qui confirmerait la remarque du Figaro selon laquelle on observait depuis quelques mois "un nombre croissant d'effacements
volontaires de profils"…
Interview exclusive pour les lecteurs de B2C de David, « No-Facebook » et Maxime « Ex-Facebook » (les prénoms ont été volontaire-ment changés, évidemment !)…
Max, TL1
Adoration Film canadien d'Atom EGOYAN, avril 2009
Adoration raconte l'histoire de Simon, un adolescent de 15 ans qui vit au Canada. Ses parents sont morts quand il était petit, et il est élevé depuis par son oncle, le frère de sa mère. Un devoir donné par sa prof de français va le pousser à se poser des questions sur le décès de ses pa-rents : de quoi sont-ils morts exactement ? Son grand-père a-t-il raison lorsqu'il sous-entend que son père a provoqué cette mort ? L'histoire qu'il va inventer est rocambolesque, mais plausible : elle parle de terrorisme, de bombe dans un avion… Il en discute avec ses amis et aussi sur le Net. Très vite, les frontières entre la fiction et la réalité se brouillent. Sur les tchats et les forums, l'histoire se répand, et tous s'emparent de cette histoire : ils jugent, commentent, condamnent, sans réellement savoir, et surtout sans s'occuper de Simon, de sa souffrance… Adoration est un film captivant sur la société moderne, sur l’effet destructeur que peut avoir la techno-logie face à certaines solitudes. Car dans ce film, la vie virtuelle occupe une place prédominante. Atom Egoyan, le réalisateur, nous propose une réflexion sur le monde virtuel et ses impacts dans le monde réel. Car si la puissance grisante d'Internet fait surgir des vraies questions, c'est bien en replongeant dans la vie réelle que Simon trouvera des réponses.
ZOOM SUR...
(Source : chess-and-strategy.com)
7 questions à David,
« No-Facebook »… B2C : "Es-tu inscrit sur Facebook ?
David : "Non, pas pour le moment."
B2C : "Quelle idée te fais-tu de ce site ?"
David : "Selon moi, c’est un grand site où
on peut faire beaucoup de rencontres,
mais aussi se divertir par divers moyens,
et où on peut partager des infos."
B2C : "Pourquoi n’es-tu pas inscrit sur
Facebook ? Qu’est ce qui t’as frei-
né jusqu'à présent ?
David : "Je pensais qu’il n’y avait pas
assez de monde que je connaissais, et
donc que si je m’inscrivais, ce serait pour
ne pas y faire grand-chose…. Mais je ne
connaissais pas toutes les applications du
site."
B2C : "As-tu changé d’avis ? Si oui, pour
quelles raisons ?"
David : "J'hésite encore, mais je pense
que je vais m’inscrire pour voir… J’ai dé-
couvert beaucoup d’applications qui
pourraient peut-être m'intéresser, comme
des jeux sympa, Tetris Friends par exem-
ple, ou des mini-challenges, Géo challen-
ge et d'autres. Dans ces jeux, ce qui est
intéressant, c'est le côté jeux en ligne, on
peut se surpasser, se comparer à ses
amis, mais ce n'est absolument pas spéci-
fique à Facebook, on peut faire ça ailleurs
sur Internet... J’aime aussi la possibilité
de mettre en ligne des vidéos ou des pho-
tos qu'on aime bien, et de pouvoir les
commenter entre amis. En fait, j’ai décou-
vert que beaucoup de personnes que je
connaissais s’étaient inscrites, donc que
je pourrais partager ce genre d’applica-
tions avec eux. Mais je ne serai pas ac-
croc, loin de là (rires) !"
B2C : "As-tu aussi décidé de t’inscrire
parce que tu te sentais un peu exclu des
conversations entres amis ?
David : "Oui, c'est vrai, un peu... Quand
on n'est pas sur Facebook, on loupe pas
mal de choses. On ne comprend plus les
remarques que les copains se font entre
eux. Dans les discussions autour de Face-
book, j'écoutais, mais je ne pouvais pas
m’exprimer…. Ca fait un peu "private
jokes", et on se sent vite largué. Mais ce
n’est pas ça qui m’a décidé à m’inscrire."
B2C : "A quelle fréquence penses-tu que
tu iras sur Facebook ?"
David : "Je pense que ce sera plutôt aléa-
toire, en fonction de mes envies, de mes
humeurs, des amis qui sont connectés, et aussi par
rapport aux applications et aux découvertes que je
pourrai faire sur le site."
B2C : "Dernière question : regrettes-tu de ne pas y
être allé plus tôt ?"
David : "Non, car j’ai découvert son « vrai » contenu il
y a peu de temps. En plus, selon moi ce n’est pas vital
(rires) ! C'est plutôt pour s’occuper quand on n’a rien à
faire, pour tuer le temps, en fait un besoin secondaire.
J’ai d’autres occupations, comme la pratique d'un
super jeu de cartes, très célèbre, qui s'appelle
« Magic the Gathering ». Par contre, je me dis que sur
Facebook, je pourrai peut-être partager ma passion
pour ce jeu et agrandir mon cercle d’amis. Mais j'ai
d'autres occupations, qui sont assez importantes pour
moi, comme par exemple les jeux vidéo ou les randon-
nées. Ce qui est sûr, c'est que je ne compte pas aban-
donner toutes ces passions pour Facebook !"
7 questions à Maxime,
« Ex-Facebook »…
B2C : "Comment as-tu connu Facebook ?"
Maxime : "Par une invitation qu'un ami m'a envoyée
un jour… Je me suis inscrit par curiosité." B2C : "Que faisais-tu sur Facebook ? Quizz, discus-
sions entre amis … ?
Maxime : "En général, c'était pour retrouver mes
groupes d’amis, pour discuter en ligne avec eux."
B2C : "Pourquoi as-tu quitté Facebook ?"
Maxime : "Je recevais trop de messages inutiles ou
carrément stupides ! J'arrivais à 600 "amis", c'était de
la folie. Même des gens que je ne connaissais absolu-
ment pas voulaient devenir mon "ami" (rires) ! C'était
l’effet "mode", tout le monde y était, et l'effet mode,
ça m'énerve assez vite (rires) ! En plus, je trouve que
les applications ne servent pas à grand-chose. Et on
peut utiliser d’autres supports, plus simples ou plus
conviviaux, pour écouter de la musique ou jouer à un
bon jeu… Surtout, je me suis aperçu que je ne faisais
plus que ça. C'était devenu un réflexe, je rentrais chez
moi, je m'y mettais tout de suite ! En plus, ça me pre-
nait un temps fou… Tout ce que j'aimais
était mis de côté, je n'avais plus de temps
pour autre chose !"
B2C : "Penses-tu que Facebook est un
phénomène de "buzz", qu’il s’épuisera
p r o c h a i n e m e n t ? " Maxime : "Oui, j'en suis sûr. Ca va retom-
ber très vite, je ne sais pas, dans 1 an maxi-
mum, peut-être même avant ! Ce n’est
qu’une mode qui perdra en intensité, tout
comme le phénomène des blogs. A une
époque, tout le monde avait son blog,
maintenant c'est complètement dépassé,
on a tous laissé tomber…"
B2C : "La grande majorité des lycéens
utilise Facebook, et toi non… Qu’est ce
que cela te fait ?"
Maxime : "Je me sens super bien (rires) !
On se sent moins dépendant à cet effet de
mode, on ne ressent plus cette "pression"
par rapport aux copains qui faisaient des
commentaires sur nous, nous jugeaient.
Comme par exemple dans l'application
"Compare" [application dans FB qui per-met de noter et de se faire noter par ses amis ; le plus beau, le plus aventureux… NDLR]. Et en plus, c'est super : ma messa-
gerie n’est plus saturée !"
B2C : "Penses-tu que Facebook peut avoir
une utilité sociale au travers des groupes
qui supportent des causes telles que
"la lutte pour l’environnement" ou "1
euro pour la lutte contre le SIDA" ?"
Maxime : "C’est toujours utile, mais je me
pose quand même des questions : beau-
coup de gens ne suivent pas les groupes
par réelle conviction, mais juste pour faire
comme les autres, par "effet-mouton".
Nombre de ces groupes ne réalisent pas
vraiment en quoi consistent ces événe-
ments. Mais d'un autre côté, le nombre de
personnes qui s'engagent augmente, alors
pourquoi pas ? Il faudrait qu'il y ait une
réflexion plus profonde sur les causes pour
lesquelles on aurait envie de s’engager.
B2C : "Penses-tu que Facebook peut favo-
riser les relations sociales (rencontres,
sorties …) ?
Maxime : "Oui, ça permet d'organiser des
sorties entre amis, mais Windows Live res-
te plus couramment utilisé pour ce genre
de choses. Pour les relations, non, aucun
intérêt… à moins que le ou la destinataire
recherche le premier venu pour un plan
"drague" (rires) ! Mais en général, tout le
monde le sait : les amis « internet », ça ne
marche pas vraiment !".
Propos recueillis par Robin JOUAN, 2nde
Questions par Dimitri GRILHERES, 1ère
S3
Source : ecrans.fr
Facebook, l’art de perdre son temps ? (Source : techbee.wordpress.com)
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FACEBOOK DANS LA VRAIE VIE !
Vous êtes-vous déjà demandé ce que Facebook pourrait donner dans la vraie vie ? Je veux dire, si un matin, quelqu'un qui se dit votre "ami" venait "poker" (non "toquer" en français) à votre porte ? C'est ce que des réalisateurs irlandais se sont amusés à filmer, et ça vaut le coup d'œil ! Délirant, mais pas si invraisemblable que ça !!!
http://www.koreus.com/video/facebook-realite.html Facebook dans la vraie vie !
(Source : koreus.com)
F acebook est un outil – presque – comme un autre, avec ses avan-tages et ses inconvénients. Plus que l'outil lui-même, c'est la
manière de l'utiliser qui peut être dange-reuse. Car comme tous les outils, il est dangereux si on l'utilise sans le connaî-tre… Les avantages sont évidents : communi-cation, partage, il rapproche les gens. Les inconvénients ? Ils sont nombreux, et sans tomber dans la paranoïa ou la diabolisation, il faut citer, dans le désor-dre : L'addiction qui fait d'ailleurs que de plus en plus de "FB addicts" se désabonnent, se rendant compte qu'ils y passent beau-coup trop de temps, au détriment d'une "vraie" vie, conviviale et constructive, avec des relations autres que virtuelles.
La manipulation, voire l'usurpation
d'identité : qui vous empêche de mentir sur la toile, de vous faire beau, intelli-gent (et modeste !), et si vous avez de mauvaises intentions, de manipuler les
autres ? Qui vous empêche de créer le profil de votre pire ennemi, et de le diffa-mer jusqu'à ce que mort s'ensuive ? Le non-respect de la vie privée, et l'utilisa-
tion de données personnelles à des fins
commerciales : quand vous signez la char-te (en général sans prendre le temps de la lire), vous accordez à Facebook tous les droits, et pour toujours ! Voici le texte : « vous accordez à Facebook
le droit irrévocable, perpétuel, non-exclusif,
transférable, et mondial (avec l’autorisa-
tion d’accorder une sous-licence) d’utiliser,
copier, publier, diffuser, stocker, exécuter,
transmettre, scanner, modifier, éditer, tra-
duire, adapter, redistribuer n’importe quel
contenu déposé sur le site »… Et c'est ainsi que vous vous retrouvez en-vahis par des publicités correspondant soi-disant à votre profil, mais que vous n'avez jamais demandées, pendant que Facebook s'enrichit en revendant VOS informations à des entreprises privées ! Il faut savoir que c'est Microsoft qui a racheté les 150 mil-lions de fiches actuellement sur FB (sur la base de 250 dollars par fiches, parce que 150 millions d'acheteurs potentiels, ce n'est pas rien !), devenant ainsi l'unique fournisseur de publicités de Facebook ! De plus, cette "licence perpétuelle" concerne tous les contenus, même ceux que vous avez supprimés ! Super de re-trouver sa photo de préadolescent acnéi-que ou d'une soirée très "arrosée" (avec gros plan sur le caniveau), sur le site d'un copain qui vous veut du bien, ou à votre 1er entretien professionnel !
Comment se protéger ? Le paramétra-ge de confidentialité ne résout pas tout. L'organisation MoveOn qui dé-nonçait le "viol de la vie privée des utilisateurs" lançait dès novembre 2007 une pétition en ligne. Sachez-le, le système Beacon, responsable de ces "viols", peut être bloqué sur Mozilla Firefox, simplement en téléchargeant l'extension ("addon") Blocksite et faire une manipulation simple, expliquée sur le site MoveOn.org.
Sinon, il vous reste encore le désabon-nement, simple, efficace, qui permet-tra aux plus "drogués" d'aller discuter avec leurs VRAIS AMIS et de "reprendre une activité normale" !
Sources : « Le site Facebook vend le profil de ses
internautes aux publicitaires », Le Monde, 10 novembre 2007 « Facebook peut utiliser toutes les don-
nées : choisissez vos amis ! » Rue89, 17 février 2009. « Vie privée sur Internet : La polémique
Facebook », Le Monde, 19 février 2009.
Big Brother
Vie privée des utilisateurs Facebook ? (Source : blogapart.info)
Facebook : espace de liberté ou espace surveillé ? (Source : blogdefred.com)
DOSSIER
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I l y avait l'addiction à la cigarette. Maintenant une nouvelle drogue a fait son apparition, et en France, ils sont actuelle-ment plusieurs millions à être collés à leurs ordinateurs dès que l'occasion se présente… Cette nouvelle drogue s'appel-
le Facebook !
De récentes études ont montré qu'un utilisateur "standard" de Facebook se connectait en moyenne 18 fois dans la journée ! Et dire que c'était un simple trombinoscope des étudiants de Harvard à l'origine. Voilà qu'il est devenu la drogue de tous les web-connected de la planète !
Comme il vaut mieux prévenir que guérir, voici un petit
test pour mesurer votre dépendance à Facebook. !
Répondez sincèrement à ces 11 questions :
1. Vous visitez Facebook plus de 10 fois par jour :
� Oui � Non 2. Vous avez plus de 50 amis :
� Oui � Non 3. Lorsque vous prenez une bonne photo, vous voulez immédiate-
ment la mettre dans votre profil Facebook : � Oui � Non
4. Vous faites partie de plus de cinq réseaux :
� Oui � Non 5. Vous avez créé votre propre réseau :
� Oui � Non 6. Vous savez qui est Mark Zuckerberg :
� Oui � Non 7. Vous avez forcé des amis à joindre la communauté Facebook :
� Oui � Non 8. Vous faites une mise à jour quotidienne de votre profil :
� Oui � Non 9. Vous écrivez au moins cinq commentaires par jour sur le
«mur» de vos amis : � Oui � Non
10. Vous utilisez davantage Facebook que le téléphone pour
communiquer avec vos amis : � Oui � Non
11. Vous utilisez Facebook Mobile :
� Oui � Non
C.D
• De 1 à 2 Oui : Bravo, vous résistez. Vous êtes sur Face-book mais pourriez vous en passer. Victime du phéno-mène de mode, vous êtes ce qu'on appelle un "petit consommateur". D'ailleurs vous envisagez d'arrêter car ça vous prend trop de temps et que vous n'arrivez pas à voir vos amis.
• De 3 à 5 Oui : Votre niveau de dépendance est relative-ment élevé. Vous avez du mal à tout faire, dormez mal, manquez de sommeil. Dès que vous avez un moment de libre, vous pensez à vous connecter, au CDI (mince, ils ont bloqué !), dans les 10 minutes qui suivent votre retour à la maison familiale… Vous installez toutes les applications qu'on vous fait parvenir, "juste pour voir" selon vous… Juste pour voir et puis on y prend goût. Ce que vous préférez, c'est voir ce que les autres pensent de vous, et tous ces compliments anonymes, qu'est-ce que c'est valorisant ! Facebook cultive votre côté nar-cissique et ça marche à fond ! Vous êtes surtout accroc au phénomène "jamais seul avec Facebook". C'est sûr, 1301 amis, c'est bien ! Dommage que vous soyez seul(e) dans votre chambre la majorité du temps… ! Un conseil : essayez les patchs et les marabouts avant de sombrer dans la dépendance totale.
• Plus de 5 Oui : Vous êtes en dépendance totale. Vous êtes capable de ne pas manger, dormir, subvenir à vos besoins vitaux pour gagner des "chips" sur votre comp-te de poker. Vous ne vous rasez plus, vous avez 55 ap-plications et vous êtes vraiment content de la nouvelle option de Facebook qui permet de classer plus claire-ment vos applications. Vous avez plus de 1301 "amis" que vous ne connaissez pas pour la plupart ! Vous exhi-bez fièrement les (faux) profils de vos nouveaux amis (Nicolas S., Carla B., et même Barrack O.). Les relations avec vos parents sont de plus en plus conflictuelles, ou plutôt non, puisque vous ne les voyez plus ! Vous ne vous lavez plus, vous mangez uniquement du liquide pour aller plus vite… Il va falloir vous couper l'électrici-té ! A moins que vous ne rejoigniez vos VRAIS amis qui eux ne passent pas tout leur temps sur FB !
Seul dans ma chambre… (Source : howies.co.uk)
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Entre les lignes ...
P arfois on écrit sans savoir pour qui ni pour-quoi… On veut juste dire ce que l’on ressent, mê-me si les sentiments sont difficiles à expri-
mer ou à expliquer, parfois même impossibles. On ouvre son journal, on trouve une histoire complè-te de notre vie avec tous les petits détails. Tout a été écrit de notre main et gardé dans notre esprit. A cha-que fin de journée qui s’achève on pense à la suivan-te qui s'annonce : comment sera-t-elle ? Bonne ou mauvaise ? Que va-t- elle nous apporter ? Une autre expérience de vie, positive ? Ou au contraire une oc-casion de se noyer encore davantage dans les contra-dictions de nos pensées et de repousser les rêves qu’on a envie d’accomplir ? A chaque fois que l’on franchit une étape, et avant même de sentir la joie de cette étape dans notre cœur, en regardant devant nous, on trouve des bar-rières qui nous semblent plus difficiles encore à dé-passer. Alors, pour se rassurer et garder malgré tout le moral, on se dit que demain, lorsqu'on ouvrira ce journal, on aura tout dépassé, que le rêve pourra devenir réalité… Souvent on dit que pour réussir dans la vie, il faut être cohérent avec ce que l’on "ressent", c’est-à-dire notre cœur, et ce que l'on "pense", notre esprit. C’est comme une équation, on doit toujours rajouter le même chiffre des deux côtés pour obtenir le bon résultat. Mais parfois on se trouve bloqué. On n’arri-
ve pas à prendre une décision, car il y a un grand écart entre ce que l’on ressent et ce que l’on pense… On ne sait pas qui suivre : soit prendre le risque d’al-ler à droite ou à gauche pour tout gagner ou tout perdre, soit rester au même point sans rien changer. C'est un peu comme l'expression « Il ne faut pas jouer avec le feu » : mais alors, comment faire des expériences dans la vie si on ne prend pas de risques, si on ne cherche pas à voir tout ce qui est caché der-rière les images ou derrière les mots que l’on tente de nous imposer ? Comment découvrir la beauté de ce monde, si on ne cherche pas à connaître ses ri-chesses ? Il y a des moments dans la vie où on doit passer par une grande évaluation, une sorte de "test" avant de pouvoir se diriger vers une destination précise. Mais si on n’a pas pris l’exemple des leçons que la vie nous donne, et si on ne corrige pas les erreurs faites, on peut tout perdre dès le premier test ! Bien sûr, on sait que la volonté doit nous accompa-gner, avec aussi une grande envie de réussir, sans penser aux obstacles qui ne manqueront pas de nous barrer le chemin. Mais tout en le sachant, parfois, on se sent perdu, un peu comme dans un grand désert, on ne sait pas où aller, quel chemin prendre, que faire pour atteindre son but. Il faut savoir que pour obtenir quelque chose dans la vie, quelle que soit sa valeur, il y aura toujours un prix à payer. On vit dans un monde où rien n’est donné : si tu ne donnes rien, tu n’as rien, un peu comme cette expression en anglais « Business Is bu-siness »… Ce qui peut nous faire mal parfois, c’est qu'on a le sentiment que la vie nous prend plus qu’elle ne nous donne. Et puis, dans ces moments de doutes et d'incertitu-des, on réfléchit, et on se dit que la vie, parfois très dure, reste malgré tout toujours belle, comme le so-leil qui brille en apportant la lumière et permet de vivre dans ce monde, comme les fleurs qui arrivent à faire naître la joie dans le cœur.
Nadia Soussani, 1BPCO
(Source : www.librededroits.com)
BILLET D’HUMEUR
BILLET D’HUMEUR
Bruit de couloir - Page 13
Le jeu du regard et de la pluie
Le 8 Mars 2009, lors d’une journée
chaude et ensoleillée...
I l existe un exercice étrange et amusant. Simplement s’assoir sur le rebord de la route, seul, et attendre…
Pour l’instant, rien de très excitant, et pourtant, quelques instants plus tard, le jeu prend une dimension beaucoup plus importante. Lorsque les gens commencent à sor-tir de chez eux - un parapluie à la main quand il pleut ou un éventail quand il fait trop chaud -, lorsque toute sorte de personnes défilent devant vous, alors l’exercice devient très intéressant : quel que soit l’en-droit où vous aurez décidé de vous placer, vous observerez que chaque personne est différente de la per-sonne précédente. Il y aura des blonds, des bruns, ceux aux cheveux rouges ou bien verts ; il y aura les gros, les maigres, les moins gros et les moins maigres ; il y aura les blancs, les noirs, les moins blancs et les moins noirs. Et malgré le fait qu’ils soient tous différents, ils se-ront tous passés devant vous, sans savoir pourquoi vous étiez assis là. Ils se seront tous levés ce matin-là, certains déçus de découvrir le sol mouillé par la pluie, d’autres trou-vant les reflets violets de l’eau bien jolis… Ils ne se douteront pas que cette personne assise en tailleur sur le trottoir mouillé les observe et prati-que un jeu exaltant. L’exaltation vient du fait qu’au bout d’un certain temps, les différences de chacun semblent plus évidentes, entre ceux qui sourient et ceux qui pleurent, les gens seuls ou les gens accompagnés, ceux qui travaillent et ceux qui n’ai-ment pas travailler…
Le fait de découvrir qu’il y a un nombre incroyable de différences entre chaque être nous fait com-prendre qu’il y a un nombre tout aussi important de différences en-tre ces personnes et NOUS ! Et pourtant, chacune de ses per-sonnes avaient au moins quelque chose en commun avec nous tous... Peut être ne le savaient-ils pas - peut être ne le savez-vous pas - mais au fond d’eux, ils auraient tous souhaité être heureux, être aimés, avoir assez d’argent pour ne plus penser qu’ils sont en train de dépenser, faire des choses plaisan-tes et agréables.
Je vois déjà ceux qui en lisant ces mots diront : « Je n’ai pas besoin de tous cela ». Et pourtant tout le monde en a besoin. Comment être heureux sans amour ? Sans satis-faction et sans envie ? Certains me répondront qu’ils ne veulent pas être heureux. Ces gens là sont des menteurs, ils disent ça car ils n’arrivent pas à être heureux et perdent espoir… Parmi tous les gens défilant devant vous, il y aura des gens heureux parce qu’ils sont aimés, des gens tristes parce qu’ils ne le sont plus, des gens riches et tristes à la fois, des gens pauvres et heureux.
Peut-être suffit-il de croire que l’on peut être heureux, que ce n’est pas si compliqué, et que chacun en a envie, pour réussir à l’être... Tout d’un coup, la pluie recommen-ce à tomber, mais il ne faudra pas bouger, car le jeu deviendra encore plus étrange : la plupart des pas-sants chercheront à ne pas être mouillés. Alors vous verrez : ceux qui n’oublient jamais leurs para-pluie, ceux qui rabattront tant bien que mal leur capuche trop petite, ceux qui ce matin pensaient que la pluie ne reviendrait pas, et qui n’auront ni parapluie ni capuche !
Mais il y aura aussi, par-mi eux, une personne qui se moquera complète-ment d’être mouillée, et qui continuera d’avancer tranquillement. Tout son corps se mouillera peu à peu, l’eau s’infiltrant sous ses vêtements trop fins pour la saison. A ce moment-là, cette person-ne sera la plus heureuse,
car elle ne pensera pas à ses che-veux mouillés, ou au risque de glis-ser sur les pavés trempés. Elle mar-chera tranquillement, comme tous les jours. Et tous les autres la regarderont du coin de l’œil, en se disant « Mais que fait donc cette personne ainsi sous la pluie ? Est-elle folle ? ». Non, elle ne l’est pas, elle est sim-plement VIVANTE et HEUREUSE. Et différente comme vous tous. Vous êtes tous fous pour les autres. Et pourtant votre air est le même que le leur !
Héloïse Prim
(Source : livrephotos.com)
Bruit de couloir - Page 14
L ’Atelier TerreAmie a lancé un sondage en avril auprès de 497 élèves du lycée répartis dans les différents niveaux de façon
équitable. L’objectif était de mieux comprendre comment les élèves se situent par rapport à la question de l’environnement, et comment ils agis-sent à leur niveau.
Le premier constat encourageant est que 53% se déclarent « concernés par ce sujet », avec comme raison pour 30% que « c’est pour notre avenir », et « avoir une planète propre parce-
que c’est là où on vit». Environ 40% agissent pour préserver l’environnement, surtout « en triant » (30%), « en faisant des économies
d’énergie et d’eau », et « en ne jetant rien par terre » (sic !).
Et à Saint Ex ?
Pour 70% des réponses, le tri est « un
geste quotidien facile », alors que les 30% restant trouvent que « c’est galère » ou « s’en fichent ».
Concernant la pratique du tri au sein du lycée, on constate que 38% des élèves ayant répondu, font bien la distinction
entre les différentes poubelles, alors que 34% non ! Le problème semble lié au code couleur pour certains et d’autres avouent ne pas faire attention.
Les idées pour améliorer la visibilité
des poubelles de tri sont les suivan-tes : 40% proposent « des poubelles aux couleurs flash », alors que 21% imagi-nent « des formes plus parlantes » (canettes, bouteilles…) avec « des textes explicatifs » pour 18%, ou « des logos clairs ». (Terreau d’un
projet en Arts Appliqués au LEP ?)
On constate que 20 à 40 % d’élèves savent que les poubelles jaunes ser-vent pour le recyclage des bouteilles plastiques, des canettes et du papier. Mais il y a quand même 17% qui jet-tent des emballages non recyclables dans les poubelles jaunes !! Progrès à faire… On peut dire en conclusion que beau-coup pensent que l’environnement est un sujet important mais que pas-ser à l’action est plus difficile… Nous espérons que petit à petit, nous allons progresser ensemble : “rien ne
se crée, rien ne se perd, tout se trans-
forme”….
Le club TerreAmie
Lycéens : des gestes pour l’environnement ? SOCIETE
La crise, plus qu’un cauchemar ! teurs d’activités en ont été boule-versés : bâti-ment, commer-ce, secteurs des services à la per-sonne ou encore métiers adminis-tratifs. Puis elle s’est étendue jusqu'à toucher finalement le monde entier.
Et les jeunes dans tout ça ? Les jeunes ont été les plus touchés par la dégradation éco-nomique en 2008. En ce qui concerne 2009, d’après un article publié dans le journal Le Figaro : « Le nombre de jeunes de moins de 25 ans inscrits au chô-
mage pourrait monter jusqu’à 650.000 en 2009, du jamais
vu depuis 1994 ».
Les jeunes sont donc les pre-mières victimes de cette crise. On peut donc deviner que l’em-ploi précaire des jeunes va être de plus en plus important, et ce malgré les dispositifs de forma-tion par alternance ou d’ap-prentissage. Certes, il ne faut pas oublier les interventions successives de l’Etat pour favo-riser l’emploi des jeunes, et ai-der les entreprises financière-ment. Mais malgré toutes ces dispositions, ne nous faisons pas d'illusions : les jeunes res-tent et resteront les premiers touchés par le chômage.
Nadia Soussani, 1 BP Co
L a fin de l’année 2008 a été marquée par une dégradation de toutes les activités
économiques, et soudain, on a commencé à entendre un mot que l'on connaissait déjà, mais employé de ma-nière un peu différente… Et ce mot, généralement, on n’aime pas l'entendre… Vous l'avez deviné, c'est le mot « crise ». Tout a été dit sur la crise : le pourquoi, le comment… On ne va pas tout reprendre. En résumant, la crise a com-mencé tout d’abord aux Etats-Unis par un krash boursier, et tous les sec-
Avec la crise, les jeunes auront encore plus de mal à grimper le mur de l'embauche… (Source : www.dessindepresse.com)
CULTURE Bruit de couloir - Page 15
Torey Hayden : une vie pour les enfants ...
C ertains d'entre vous ne connaissent pas Torey HAYDEN ; et pourtant… elle est reconnue interna-
tionalement, en tant que psycholo-gue pour enfants, et en tant qu'écri-vain. Née le 21 mai 1951 à Livingston dans le Montana, aux Etats-Unis, Torey HAYDEN est enseignante en éducation spécialisée pour des en-fants ayant des problèmes psycho-logiques, souvent issus de familles défavorisées. Elle a enseigné dans de nombreuses écoles, dans des classes spécialisées, mais pas seule-ment. Elle a travaillé aussi dans une clinique psychiatrique où elle soi-gnait des enfants perturbés. Au-jourd’hui, elle n’enseigne plus et vit au Royaume-Uni, mais travaille en-core bénévolement pour des asso-ciations, en tant que consultante
pour des enfants autistes, bru-taux, victimes de sévices, etc. Elle a été présidente de la "North Wales Childline", une association très connue qui s’oc-cupe d’enfants maltraités. Torey HAYDEN a aussi écrit une dizaine de livres. Quelques-uns sont des romans comme
La Forêt de Tournesols, mais la plu-part raconte son expérience en tant qu’enseignante spécialisée comme L’enfant qui ne pleurait pas, Kevin le
révolté ou L'enfant au chat. Ses livres sont passionnants parce que l’auteur raconte comment elle fait pour sauver des enfants qui sont exclus de la société. Le plus difficile pour elle est de rentrer en contact avec ces enfants qui ont souvent décidé d'arrêter complètement de communiquer. Dans ces récits, transparaît son dévouement envers les autres, et sa volonté de ne pas abandonner ces enfants en grande souffrance psychologique. Ce qui me passionne aussi dans ses livres, c’est qu’on sent qu'elle prend plaisir à faire ce métier et qu’elle cherche à avoir des nouvelles des enfants qu'elle a soigné, malgré les années passées ou le fait qu’elle ait fini son "travail" d'aide.
La fille du tigre (introuvable sauf au CDI du lycée, qui a réussi à trouver un exem-plaire extrêmement rare !), ra-conte la suite des aventures de Sheila, devenue une adolescente de 13 ans. Quand Torey retrouve Sheila, cette dernière a complète-ment oublié les séances avec la psychologue du temps de son enfance. A la fin du livre, on ap-prend pourquoi la mère de Sheila l’a abandonnée. Ces trois livres dont j’ai parlé sont des histoires vraies et il y en a d’autres. Au CDI, vous trouverez huit romans, sur les onze écrits par Torey HAYDEN. Pour en savoir plus, voici son site : h t t p : / / w w w . t o r e y -hayden.com
Lou GRAVEL, Tle ES 3
Kévin, le révolté, écrit en 1983, ra-conte l’histoire d’un garçon qui a arrêté de parler à l’âge de 9 ans. Il souffre de nombreux troubles du comportement,
tout en étant dangereux, pour les autres et pour lui. Abandonné par sa mère, maltraité, il s'est muré dans un silence qui le protège des autres mais l'enferme en même temps… Un extrait : "Il s’appelait Kevin mais
pour ses surveillants il était « Zoo
Boy ». Il ne parlait pas. Il se cachait
sous les tables et formait un rem-
part avec des chaises. Il n’était pas
sorti dehors depuis son arrivée qua-
tre ans auparavant. Il avait peur de
l’eau et refusait de prendre des dou-
ches. Il ne supportait pas d’être nu,
de changer ses vêtements. Il avait
presque 16 ans."
L’enfant qui ne pleurait pas est le premier livre de Torey HAYDEN, écrit en 1980. Ce livre raconte l’histoire vraie
de Sheila, une enfant de 6 ans qui a été abandonnée par sa mère quand elle était toute peti-te. Traumatisée pour de nom-breuses raisons, elle est accusée d'avoir kidnappée un enfant et d'avoir essayé de le brûler dans une forêt. Placée dans la classe de Torey HAYDEN avec des en-fants handicapés parce qu'il n'y a plus de place en hôpital psy-chiatrique, c'est l'enseignante spécialisée qui va, au fil de ces 5 mois, découvrir le passé de cet-te petite fille, les raisons de son acte, et son intelligence supé-rieure.
Bruit de couloir - Page 16 CULTURE
Mode
Gareth Pugh, la tornade des podiums !
G areth Pugh est un jeune styliste anglais qui gravit les marches du succès avec détermination. Son « Art » (et oui, le stylisme est considéré par certains comme un art…) est basé sur l’anti-conformisme, l’onirisme (ce qui
a un rapport au rêve), et la science-fiction. Il a un regard visionnaire sur la mode, s’inspirant du passé et se tournant vers l’avenir, ce qui provoque parfois chez les spectateurs un sentiment d’étrangeté, voir d’effroi... La marche saccadée des mannequins aux visages décomposés ou masqués ressemble à une danse macabre, digne des peintures de Francis Bacon ou des photos de Gottfried Helnwein. Il est digne des plus grands couturiers, et beaucoup de stars s’arra-chent ses créations. Il est toutefois regrettable que, probablement par complaisance, il utilise la fourrure, comme par exemple le vison. Il n’est malheureu-sement pas le seul dans ce cas-là, pas plus qu’il n’est le seul à em-ployer des mannequins anorexiques. Malgré ça, je vous invite à rentrer dans l’univers de cet “ovni de la mode”.
Morgane Clavel, 2nde
7
Gareth Pugh, OVNI de la mode (Source : http://www.style.com)
CINEMA
Harvey Milk ou l’icône sacrifiée de l’Amérique
C e film de Gus Van Sant relate l'histoire vraie d'un homme inconnu pour beaucoup, dont le nom est
Harvey Milk. C'est un homme politique américain, engagé contre tout type de discrimi-nation envers les homosexuels. Jus-qu'à ses quarante ans, il est « enfermé dans son placard » et n'ose pas s'assumer tel qu'il est.
Lors de son anniversaire, il fait une rencontre cosmique qui explose son inhibition psychologique, et fait de lui un homme engagé dans un long combat acharné, futur martyr de la cause gay. Après des années, et plu-sieurs échecs politiques consécutifs, il garde espoir et obtient finalement une place d’élu à la mairie de San
Francisco, premier homme politique ouver-tement gay. Sur fond d’opéra se déroulent des instants tragiques qui vont bouleverser sa vie à ja-mais. La mise en scène, les jeux brillants des acteurs rendent la perception du film enco-re plus poignante et réaliste. Sean Penn nous emmène dans l’univers de ce grand homme au-quel on s’identifie de plus en plus au fur et à mesure que le film s’é-coule. Il joue avec brio, on est sub-jugué du début à la fin par sa pres-tance et son charisme. Rien d’é-tonnant à ce qu’il ait reçu l’Oscar du meilleur acteur… Je vous invite à voir ce film, si vous décidez de « jeter vos préjugés à
la poubelle », si vous voulez être sur-pris, voire totalement dépaysé et chan-ger votre vision du monde pour tou-jours.
Morgane Clavel, 2nde
7
(source :http://www.bobtheque.com)
Bruit de couloir - Page 17 HOROSCOPE
Lion
(23 juillet-23 août)
Cœur : Vous ferez un peu l’impasse sur l’apparence pour vous concentrer sur ce que vous aimez vraiment. Travail : Votre capacité d’analyse est de plus en plus impressionnante. Santé : De l’énergie à revendre.
Verseau
(20 janvier-18 février)
Cœur : Vous trouverez un certain équilibre en famille et au sein de vos amis. Célibataires : le charme des Capricorne pourrait vous faire rencontrer la bonne personne … Travail : Vous utiliserez toutes les voies et op-portunités qui vous permettront de satisfaire vos ambitions.
Bélier
(21 mars-20 avril) Cœur : Vous n’avez pas besoin
d’en faire des tonnes pour être aimé, alors restez simple et naturel. Travail : Ne vous laissez pas abattre par les critiques. Santé : Vous êtes en bonne forme.
Gémeaux
(23 mai-21 juin)
Cœur : Vous ferez la sourde oreille afin d’agir comme bon vous semble, rien ne pourra vous détourner de vos projets et désirs. Travail : Vous utiliserez quelques fines stratégies pour que l’on vous fiche la paix, personne n’y verra rien. Santé : Soignez votre peau.
Cancer
(22 juin-22 juillet)
Cœur : Relation stable et saine, célibataires vous ferez
de nouvelles rencontres. Travail : Vous ferez des pieds et des mains pour montrer votre réussite, car pour vous cela est un signe de victoire. Santé : Votre forme remonte.
Taureau
(22 avr-22 mai) Cœur : On vous croit immobile
mais c’est mal vous connaître, en effet vos actes sont le fruit d’une grande et sage réflexion. Travail : On vous mènera la vie dure pour vous tester. Santé : Occupez-vous un peu plus de vous.
Balance
(24 sept-23 oct)
Cœur : Vous serez un peu sur la défensive et plutôt enclin à dire non pour éviter qu’on vous exploite trop. Travail : Vous êtes victimes de votre gentillesse, fixez-vous des limites ! Santé : Du mal à dormir, provoqué par votre très grande nervosité, dé-tendez-vous !
Le signe du mois
Capricorne
(23 déc.-20 jan.)
Cœur : Vous semblez parfois froid et distant mais subitement dans l’intimi-té vous devenez chaud et brûlant et exprimez sans aucun problème les sentiments les plus profonds. Travail : Tout ce qui mène à l’autono-mie et l’indépendance vous réussira et contribuera à votre équilibre. Santé : Forme excellente, vous vous sentez armé d’énergie.
Sagittaire
(23 nov.-22 dec.) Cœur : Faites un effort pour être plus
souple avec votre entourage, votre intolérance commence à agacer. Travail : Votre méthode de travail est bonne, vous progressez rapidement. Santé : Un peu de repos s’impose.
Vierge
(24 août-23 sept.)
Cœur : Vous dépasserez un grand besoin d’amour et cette libération vous rendra encore plus séduisant. Travail : Quelques petits détails viendront retarder vos projets, ne vous découragez pas. Santé : Vous retrouvez peu à peu la forme perdue au cours des derniers mois.
Astro : des signes encourageants !
Bruit de couloir
Directeur de la publication : Lycée Saint-Exupéry
Directrices de la rédaction : Christine DENEL, Florence
DELCLOS
Rédacteur en chef : Dimitri GRILHERES
Journalistes : Héloïse PRIM, Nadia SOUSSANI, Robin
JOUAN, Morgane CLAVEL, Lou GRAVEL, Max & Jim
TL1, Lilia EL ABED, Morgane PAILLER, Mayla DIGARD,
Dimitri GRILHERES, Siham ZAAMI, et les classes de :
TBPC, 1ère BP Accueil.
Correspondant en région : Maxime GAMMAIRE
Graphiste : Eymeric FAYOLLE (logo B2C)
Service Relecture : Véronique MORACCHIOLI
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Par respect, la reproduction de nos articles, et/ou du journal, sous quelque forme que ce soit, est interdite.
Scorpion
(24 oct. - 22 nov.)
Cœur : Arrêtez d’agresser votre conjoint avec des critiques et des
jugements, voyez ce qu’il y a de bon chez lui ! Travail : Apprenez à déléguer et faire confian-ce, cela ne pourra qu’avoir un effet positif. Cœur : La fatigue se fait sentir, prenez du repos.
Poissons
(20 février-20 mars)
Cœur : Assez pudique, vous préfé-rez faire des cadeaux plutôt que
d’exprimer clairement vos sentiments. Travail : Votre grande souplesse vous permet de vous adapter pour mieux réussir.
Par Dimitri GRILHERES
Bruit de couloir - Page 18
Les « p’tits nouveaux » de la cantine !
V ous vous rappelez ? Dans un des numé-ros précédents, nous avions mené l'enquête pour en savoir plus sur la cantine, cet endroit que certains fré-
quentent depuis bientôt 3 ans, de manière assi-due ! Cette année, vous avez dû le remarquer, les choses ont changé… Non, vraiment, vous n'avez rien remarqué ? Allons, faites un petit effort : des nouvelles têtes, et certains disent même des choses meilleures dans nos assiettes, ce qui n'engage qu'eux, bien évidemment ! Et oui, l'équipe a un peu changé. C'est pour cette raison que nous avons décidé de faire une nou-velle interview, (non pas la même que l'année dernière, aucun intérêt), pour mieux cerner cette nouvelle équipe. Nous avons passé un moment très agréable avec eux, un moment dynamique et enjoué, dans lequel aucun doute n'était permis sur leur motivation ! Si l'on rajoute à ça le nom-bre de personnes satisfaites par les repas depuis le début de l'année, c'est plus que positif ! Alors quoi de neuf en coulisse ? Nous allons vous faire découvrir tous les détails dans cette inter-view : Tout d'abord, 2 nouvelles têtes : Marc
GRANET, le Chef de cuisine, et Didier BARBOT,
nouveau cuisinier. Dans les anciens, Yvan TEIS-SIER, également cuisinier, aidé par Patrick BER-GEROT, magasinier. Et au service, 2 charmantes dames, toujours souriantes (à moins que vous n'essayiez de prendre plus de desserts que le nombre autorisé !) : Véronique CHAPELLE et Danielle PANCON.
B2C : "Les élèves sont très curieux de
connaître leur nouveau "Chef de cuisine".
Pourriez-vous, en deux mots, nous raconter
votre carrière ? " M. GRANET : "J’ai commencé par un ap-
prentissage en CAP cuisine, puis j’ai travaillé
15 ans dans une structure de vacances à
Boulouris. C’était une structure pour tous
les retraités des mines de charbon. Très
bonne expérience. Toute ma carrière s’est
faite dans le service public. Depuis 2007, ça
fait donc deux ans, j’ai commencé à travail-
ler pour le Conseil Régional. L’année derniè-
re j’étais au lycée Galliéni à Fréjus. Je suis
arrivé à St Ex à la rentrée… Mon but, c'est
vraiment de rester là, parce que l'équipe
est très agréable.
B2C : "Pourquoi avoir choisi ce métier ?"
M GRANET : " Bonne question (rires) ! Je
viens d’une très grande famille, j’ai aimé la
cuisine depuis tout petit en regardant ma
mère préparer les bons plats ! J’aime beau-
coup rester dans la tradition familiale, et
surtout… j’adore la cuisine (rires) !
B2C : "Avez-vous rencontré des difficultés à
votre arrivée en début d’année ?"
M. GRANET : "Non, je n’ai rencontré aucun
problème… Dès le premier jour il y avait une
bonne entente avec l’équipe, on a une très
bonne ambiance, on est soudés. On est
moins nombreux qu’au lycée Gallieni, on
peut mieux gérer les repas.
B2C : Nous avons entendu qu’un protocole allait
être signé avec le Conseil Régional PACA. En quoi
consiste-t-il ?
M. GRANET : "Il s’agit en fait de la mise en place de
repas bio, c'est-à-dire élaborés à partir de produits
issus de l’agriculture biologique, sans pesticides,
etc. 56 lycées de la Région PACA participent à cette
action. Dans le Var, nous sommes 9 lycées au total,
dont St Ex ! Le Conseil Régional nous propose plu-
sieurs menus-types parmi lesquels nous pouvons
faire des choix. Les objectifs sont nombreux, c'est
par exemple éduquer les élèves au goût et à la di-
versité culinaire, manger mieux en évitant les rési-
dus chimiques, en visant plus de vitamines et d'oli-
go-éléments, et de privilégier les produits locaux.
B2C : Mais cela ne risque t-il pas d'augmenter le
prix de la cantine pour les élèves ?
M. GRANET : "Non, l'objectif de ces repas bio et du
protocole, c'est de permettre aux élèves de goûter
des produits naturels, et de qualité supérieure. Ils
n’auront pas d’augmentation sur le prix habituel
car la Région aidera financièrement le lycée en lui
versant 1€ par repas !
B2C : "Si on revient à l'organisation globale de la
cantine, et de toute l'équipe, pouvez-vous nous
expliquer un peu comment s’organise votre jour-
née ?"
Toute l’équipe : "Nous arrivons tous les jours vers 6
heures du matin pour l’équipe de cuisine. Il y a plu-
sieurs étapes de préparation avant qu'on puisse
faire le service aux élèves, à partir de 11h30. On est
"sur le pont" depuis plusieurs heures quand le pre-
mier affamé arrive !
Patrick BERGEROT, le magasinier : "La veille, le chef
me fait la liste de tous les ingrédients dont il a be-
soin pour le repas du lendemain. Je sors tout et
ensuite chacun s’occupe de ce qu’il doit préparer, le
travail est réparti de manière très précise : le chef
prépare le plat principal, les deux cuisiniers s’occu-
pent des plats froids et moi des desserts et des fro-
mages."
[NDLR : C'est pratique pour les réclamations éven-tuelles, on sait à qui s'adresser !]
B2C : "Le métier de Chef de cuisine est une grande
responsabilité. Quelles sont les règles d’hygiène
que le personnel doit absolument respecter ?"
M. GRANET : "Toute l’équipe est formée.
Dans l'année, on assiste tous à des stages de
formation sur l’hygiène en cuisine. Ces stages
nous permettent de connaître les derniers
textes réglementaires en ce qui concerne les
normes, la cuisine, etc. Notre but, c’est de
travailler sans risque. On vérifie les tempéra-
tures de conservation des aliments, les tem-
pératures de cuisson, tout y passe...
Très important, l’hygiène corporelle ! Ça a
l'air un peu bête, mais si tu es cuisinier, tu
dois être propre (rires) ! Plus sérieusement, il
faut aussi savoir que tout est entièrement et
méticuleusement contrôlé dans les services
de cantine au niveau de l’hygiène, depuis la
livraison jusqu’à la fabrication ! En plus, un
laboratoire passe tous les mois pour contrôler
l'ensemble du service !"
B2C : "Combien de repas faites-vous dans la
journée en moyenne ?
M. GRANET : "Au début de l’année, on tour-
nait à 650 repas en moyenne. C’est sûr qu’on
ne prépare pas les mêmes quantités le mer-
credi que le lundi par exemple, car il y a
moins d’élèves dans le lycée. Il faut savoir que
le matin on ne sait jamais combien d’élèves
vont venir manger à la cantine… Quelquefois,
on se retrouve à faire une estimation, en
regardant combien de repas ont déjà été
servis, et combien d’élèves sont encore en
train de faire la queue (rires) ! En résumant,
ce n’est pas évident !
B2C : " Comment faites-vous pour choisir les
repas de chaque jour ? Tenez-vous compte
des idées ou des goûts des élèves ?"
M. GRANET : "Les menus sont faits en colla-
boration avec l’équipe et avec l’accord de
l’intendant, du Proviseur et de l’infirmière.
Pour les menus ce n’est pas évident, on es-
saye de varier, on ne peut pas toujours propo-
ser des pâtes ou des frites aux élèves ! On
évite de donner des boîtes de conserve et des
produits surgelés cuisinés… Notre objectif,
c’est un peu de redonner le goût aux élèves
de ce qu'on appelle "le repas traditionnel", en
opposition aux menus des fast-foods ou des
snacks qui ont tendance à se développer chez
les jeunes. On aimerait leur faire découvrir de
nouvelles saveurs, ou des saveurs anciennes
qu'il ont oubliées."
B2C : "Que pourriez-vous dire aux élèves et à
tous ces gens qui passent chaque jour à la
cantine ?" Toute l’équipe : "Ce que on peut leur dire ?
Euh, c'est par exemple qu’on les aime, qu'ils
sont très sympas, et qu'on est là pour eux !
Un message personnel à tous les élèves :
surtout bossez bien ! (rires) Ah oui, aussi,
qu'on les remercie beaucoup pour leur fidéli-
té… Notre rêve, c’est de les avoir tous à man-
ger à la cantine (grand rire de l’équipe) ! "
Nadia SOUSSANI
Didier Barrot, Yvan Teissier et Marc Granet (photo : N.S.)
INTERVIEW VIP