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ENTREPRISES COMMERCES

DOSSIER I P. 13

une publication de laENSEMBLE, LA CCI ET L’UPE 06 REPLACENT

L’ÉCONOMIE AU COEUR DU DÉBAT

L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 1 0 00

DES MUNICIPALES 2014

Trouvez le chemin le plus direct vers l’international :

passez par le guichet

GUICHET DEL’EXPORT

0810 19 20 21SIMPLIFIEZ-VOUS L’INTERNATIONAL

PROVENCE ALPES CÔTE D ’AZUR

N° 100 JAN / FEV 2014

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

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Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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contactez Michèle Dabbène au 04 93 13 73 93 ou par mail : [email protected]

ENTREPRISES COMMERCES

DOSSIER I P. 13

une publication de laENSEMBLE, LA CCI ET L’UPE 06 REPLACENT

L’ÉCONOMIE AU COEUR DU DÉBAT

L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 1 0 00

DES MUNICIPALES 2014

Je profite de la sortie de ce 100e numéro pour rendre hommage aux femmeset aux hommes d’entreprises qui font de ce territoire, une terre d’Innovation et decompétences, deux notions pour une terre pour entreprendre…

Après avoir été votre porte-voix sur les grands sujets d’aménagement ou de dévelop-pement économique des Alpes-Maritimes, 2014 sera placée sous l’angle de la proximitédes entreprises aussi bien géographique avec de nouvelles implantations sur nosbassins, qu’en terme d’accessibilité avec la CCI 24/24. Nous devons être encore plusproches de vous, développer des offres et solutions de services pour vous aider à passerces caps de conjoncture difficile.

2014, année de l’Innovation, le réseau des CCI se mobilise pour aider les PME et PMI àgagner en compétitivité, en jouant la carte stratégique de l’innovation. Dans ce numérovous découvrirez les plans d’actions « Innovation » mis en place par notre CCI mais aussinotre Campus Régional Apprentissage, ainsi que votre actualité très riche.

Enfin, le dossier spécial est consacré au Pacte ECO 2014. Ce programme commun, pourêtre en synergie avec notre Ecosystème, est porté et mis en place par l’UPE 06 et la CCINice Côte d’Azur. Nous nous attachons en questionnant les candidats, à remettrel’économie et les attentes des chefs d’entreprises au cœur du débat des prochainesélections Municipales. Nos équipes sont allées à la rencontre d’un grand nombre decandidats des Alpes Maritimes.

Je vous laisse découvrir toutes ces données et vous souhaite une bonne lecture.

Azur Entreprises I N° 100 I 3

Actu écoFormation n p.4/5

Campus régional de l’apprentissageInitiative n p.6/7

2014, année de l’innovation pour les CCIRendez-vous n p.8

La Nuit de l’Orientation 2014Investissement n p.10

BA Event : le marché de l’innovation azuréenne

Commerce n p.12Le Mercure d’Or pour la Maison Perrin

Le dossierPacte Eco 2014 n p.13/15

Place l’économie au cœur des municipales

Dossiers & thématiquesProximité n p.16

Plus de services, au plus près des entreprises

Création n p.18Créer son entreprise : 10 points essentiels

Observation n p.19Sirius, le baromètre économique du 06

La boîte à outils de l’entrepriseDéveloppement n p.20/21

PME Performance +Compétitivité n p.22

Diag Performance pour les TPE

Portraits d’entrepreneursMarks & Clerk n p.24

Theradis pharma n p.25Euro Konnection n p.26

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

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4 I Azur Entreprises I N° 100

Actu & rendez-vous

CAMPUS RÉGIONAL DE L’APPRENTI LA CCI, L’UNIVERSITÉ ET LE CESI SO

n FORMATION. LE CAMPUS RÉGIONAL APPRENTISSAGE OUVRIRA SES PORTES SUR 24 000 M2 AU CŒUR DE L’E POUR LA RENTRÉE 2018.

C’est l’un des grands projets à l’horizon 2018.Répondre aux besoins des entreprises, enmatière d’emploi, en insérant les jeunes dansla vie professionnelle grâce à l’orientation,l’alternance et l’apprentissage est l’une desmissions de la CCI Nice Côte d’Azur: le Cam-pus Régional Apprentissage ouvrira sesportes sur 24000 m2 au cœur de l’EcoValléeet de la Métropole Nice Côte d’Azur. Le 16décembre dernier, c’est un axe fort du voletpédagogique du futur Campus qui a étéscellé avec la signature d’une conventionentre la CCI Nice Côte d’Azur, le Cesi etl’Université Nice Sophia Antipolis. BernardKleynhoff, Président de la CCI Nice Côted’Azur, Vincent Cohas, Directeur général duCesi et Frédérique Vidal, Présidente de l’Uni-versité Nice Sophia Antipolis ont finalisé unaccord qui met en place le cadre pédago-gique du Campus Régional Apprentissage.

Le futur campus sera exemplaire en matière desynergie entre communauté de l’éducation etmonde économique. Ainsi, un comité depilotage aura pour mission de susciter des

projets de collaborations et de veiller à lacomplémentarité des projets de développe-ment. Cette réflexion pédagogique globalepermettra la création de cursus communs,débouchant soit sur des diplômes délivréspar l’Université Nice Sophia Antipolis, soitsur des diplômes CESI, soit encore sur desdoubles diplômes, des passerelles pour lesélèves, la mutualisation en particulier de tra-vaux pratiques, le partage des ressourcesdans le cadre du e-campus et de l’Institut Mé-diterranéen du Risque de l'Environnementet du Développement Durable (IMREDD) -déjà présent sur l’Eco Vallée - et le dévelop-pement d’une offre de formation continue.« L’université - qui implante un campus surl’éco-vallée - se devait de coordonner ses acti-vités avec les autres acteurs de l’enseignementsupérieur et de la recherche sur le site, sou-ligne Frédérique Vidal. La création de ce co-mité de pilotage contribue à uneharmonisation de l’offre de formation de nosjeunes au regard des besoins exprimés. La re-cherche, qui constitue l’actif spécifique de l’uni-versité, sera garante de la qualité des savoirs

dispensés sur l’Eco Vallée. La coopération avecla CCI et le CESI témoigne de l’attention quenous portons aussi aux compétences profession-nelles que doivent acquérir les étudiants et denotre volonté de participer par la qualité desétudiants formés au rayonnement de notre ter-ritoire». L'Université Nice Sophia Antipolisest intensive en recherche : classée dans letop 3 % mondial grâce à ses 50 laboratoires etses collaborations avec les grands orga-nismes de recherche, elle est présente surl’ensemble du territoire des Alpes-Maritimesavec 12 campus implantés de Menton àCannes. Elle accueille 26000 étudiants répar-tis dans 10 facultés, 3 instituts et une écoled’ingénieur. Son offre de formation regroupe275 diplômes de la licence au doctorat en pas-sant par les DUT et les diplômes d’ingé-nieurs. Avec ses 750 accords internationauxet 5000 étudiants étrangers elle est l’une desuniversités françaises les plus insérées dansles réseaux internationaux.Dans le cadre du campus, des échanges auniveau de la recherche seront d’ailleurs envi-sagés. La constitution d’une association sera

Troisième partenaire du projet et pionnier de laformation en alternance depuis 55 ans, le CESI(670 salariés, dont près de 300 enseignants,plus 2000 intervenants extérieurs) est au-jourd’hui un groupe de formation et d’ensei-gnement supérieur (école d’ingénieurs, écoleinformatique, formation continue) formantchaque année plus de 20000 ingénieurs, ca-dres, techniciens et agents de maîtrise pour6000 entreprises sur ses 21 sites en Franceainsi qu’en Espagne et en Algérie. Leader in-contesté de la formation d’ingénieur par l’ap-prentissage, l’école d’ingénieurs du CESIaccueille chaque année 1200 futurs ingé-nieurs sur 5 diplômes habilités par la CTI(Commission des Titres d’Ingénieur) et 650élèves en Mastères Spécialisés. VincentCohas, Directeur général, confirme: « Le Cesiest implanté en PACA à Aix-en-Provence, sonimplantation dans les Alpes Maritimes ayantété lancée récemment à Sophia-Antipolis. Ceprojet est donc une étape importante de notredéveloppement dans la région. Fort de notreleadership en apprentissage dans l’enseigne-ment supérieur, nous venons en complémenta-rité d’une offre de grande qualité proposée parnos partenaires ».

Un investissement de 85 millions d’euros. LeCampus Régional de l’Apprentissage intè-grera des formations du CAP à l’ingénieur etau Mastère Spécialisé. 3 volets composent ceprojet innovant et ambitieux, porté par la CCINice Côte d’Azur : les formations (du CAP àl’école d’ingénieurs avec 1800 apprenants sur16000 m2), les services aux entreprises (sur2000 m²) - dont un incubateur entreprisespour apprentis diplômés - plus des modulesd’hébergements comprenant une résidencesociale pour jeunes alternants et des loge-ments conventionnés (sur 6000 m2).Au total, le Campus Régional Apprentissagereprésente un investissement global de85 M€. Celui-ci est réalisé avec la participa-tion de l’Etat, à hauteur de 14 M€ dans lecadre du programme d’investissementsd’avenir « Investir dans la formation en alter-nance », du Conseil régional PACA pour 24,4M€ d’investissement, l’étude de faisabilité duprojet ayant été cofinancée par les fondseuropéens du FEDER. n

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l’un des piliers majeurs de ce pôle de réfé-rence en matière d’apprentissage sur la Côted’Azur.Pour Bernard Kleynhoff, « L’alternance esttrès clairement une voie vers la réussite profes-sionnelle. C’est un axe de compétitivité pour lesentreprises et donc le rôle de la CCI, de l’Uni-versité et du CESI est d’œuvrer ensemble pourun cadre pédagogique performant faisant duCampus Régional Apprentissage une référenceau niveau national ». Un projet qui s’inscritpleinement dans le rôle de la CCI, l’appren-tissage étant une mission historique deschambres de commerce et d’industrie. Dansles Alpes-Maritimes, le pôle formation de laCCI accueille 1500 élèves, apprentis, sta-giaires dans ses 3 centres de formation: l’IFA- Institut de Formation Automobile, l’IFPS -Institut de Formation Pharmacie Santé,l’IFAERO - Institut de Formation aux Métiersde l’Aéronautique. C’est aussi 2200 entre-prises accompagnées par le Point A (assis-tance et conseils, contrats d’apprentissage)et 750 accompagnements individuels et bi-lans de compétences réalisés.

Azur Entreprises I N° 100 I 5

SSAGE : NT PARTENAIRES

COVALLÉE ET DE LA MÉTROPOLE NICE CÔTE D’AZUR

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« L’alternance est unevoie vers la réussite pro-fessionnelle. C’est un axede compétitivité pour lesentreprises. »

Bernard Kleynhoff, Président de la CCI Nice Côte d’Azur.

Les apprentis et stagiaires de l’Institutde Formation Automobile (Nice), ainsique les entreprises qui les accueillenten formation, étaient réunis àl'Acropolis de Nice pour la remise desdiplômes. L’occasion de valoriser lesparcours des apprenants et de leurstuteurs ou maîtres d’apprentissage,tout en mettant à l’honneur les majorsde promotions et les success storiesréalisées par de nombreux apprenantsde l’IFA, établissement géré par la CCINice Côte d’Azur. Ainsi, GuillaumeDuroy de Chaumaray, lauréat de lasession BTS après-vente automobile aobtenu la meilleure note de tout le Sudde la France à son examen. Il estaujourd’hui technicien expert au seinde Mercedes, à Roquebrune surArgens. Autre belle réussite, Jean-Christophe Pedrosa, baccalauréat demaintenance automobile en poche,qui a créé sa propre entreprise : IDGarage, à Montauroux, en s’associantà son maître d’apprentissage.Les diplômes et trophées (réalisés pardes élèves de la section carrosserie del’IFA) ont récompensé les lauréats dechaque CAP, Bac Pro, MentionsComplémentaires, BTS et Certificatde qualification professionnelle. Tousont intégré des entreprises de larégion, à des postes où leur qualitéleur professionnalisme s’exercentdésormais. Un exemple de la relationfructueuse entre monde del’entreprise et communauté de laformation qui conjuguent leurs talentspour l’insertion professionnelle desjeunes ayant choisi l’alternancecomme voix de leur réussite.

En savoir + www.ifa-nice.com

LES ÉLÈVES DE L’IFA À L’HONNEUR

6 I Azur Entreprises I N° 100

2014, ANNÉE DE L’INNOVATION AVEC

n INITIATIVE. CAP SUR L'INNOVATION TOUTE CETTE ANNÉE ! L’ENSEMBLE DU RÉSEAU SE MOBILISE POUR AIDER DE NOUVEAUX CAPS DE COMPÉTITIVITÉ, EN JOUANT DE CETTE CARTE STRATÉGIQUE. LA CCI NICE CÔTE D’AZUR DE 7 GRANDS AXES D’ACTION.

Dans le réseau des CCI françaises, comme2013 avait été "l'année de l'industrie", 2014sera celle de l'innovation. Ce thème s’inscritd'ailleurs en plein, aussi bien dans les orien-tations stratégiques des CCI, que dans lespriorités affichées par le gouvernement qui aplacé l'innovation au cœur de ses préoccupa-tions (Banque Publique d’Investissement,Commission "Innovation 2030", pérennisa-tion du CIR, projets de la Nouvelle France In-dustrielle", création d'une filière SilverEconomie, ...).

L'innovation pour tous ! En prenant pour slo-gan "l'innovation pour tous", le réseau desCCI entend d'autre part porter un triple mes-sage. Un : l'innovation est protéiforme et nepeut se réduire à la seule dimension techno-logique. Deux : tout le monde est concernéquelle que soit la taille de son entreprise(TPE, PME, ETI ou grands groupes) et quelque soit son secteur (commerce, service, in-dustrie, tourisme). Trois : il est possible d'ac-compagner un très grand nombred'entreprises sur le chemin de l'innovation, ycompris dans des secteurs non réputés créa-tifs et innovants. Reste encore à s'entendresur le sens que l'on donne au mot innovation.CCI France a retenu la formule du manueld’Oslo de l'OCDE : "Une innovation est lamise en œuvre d’un produit (bien ou service)ou d’un procédé nouveau ou sensiblement amé-lioré, d’une nouvelle méthode de commerciali-sation ou d’une nouvelle méthode organisa-tionnelle dans les pratiques d’une entreprise,l’organisation du lieu de travail ou les relationsextérieures." Un champ donc très large.La CCI Nice Côte d'Azur s'attache aussi àcette approche globale. Désormais implantéedans les principaux foyers d'innovation du dé-partement (notamment Business Pôle à So-phia Antipolis et Nice Premium dans l’EcoVallée), elle met la dimension technologiqueà portée de main des entreprises qui veulentréveiller le potentiel d'innovation qui som-meille en elles. L'innovation sera le fil rouged'une bonne partie de ses actions en 2014. Se-ront particulièrement suivis les secteurs del'e-santé, du e-commerce, des smart cities ouencore de la fameuse silver économie, autourdes services aux seniors.

Sept grands axes d'action. Dans son plan d'ac-tion déployé en collaboration avec l’ensembledes acteurs régionaux de la chaîne de l’inno-vation, sept grands axes ont été retenus par

la CCI pour 2014. Tout d’abord, sensibiliseret stimuler par l'information et l'animation.S'inscrivent dans cet objectif le Club ActionBrevet sur la propriété industrielle, les confé-rences thématiques COMPETITIC autoursdes innovations numériques, l'animation duportail www.lenumeriquepourmonentre-prise.com, et celle des communautés innova-tion et e-commerce d'Ecobiz, la participationà des workshops avec des professionnels del'innovation et du numérique tels Orange,BA06, l’UPE06, Telecom Valley… Second point du plan, détecter les potentielsd’innovation dans les entreprises pour favo-riser l’émergence de nouveaux projets. pro-pose des prestations de diagnostics et deconseil individualisé pour accompagner lesPME dans leurs projets d’innovation. Elle en-tend aussi accompagner l’émergence et le dé-veloppement de nouvelles entreprisesinnovantes, en clair les fameuses start-ups.Les actions vont de l'accompagnement desporteurs de projets et créateurs d’entreprisesen relation avec les pépinières et incubateurs

(stratégie, financements, partenariats de dé-veloppement…) à l'organisation de manifes-tations avec les partenaires (SAME Start upsession, Venture Academy et Start-up Fac-tory avec Sophia Business Angels, etc.).5e point du plan CCI, initier des projets colla-boratifs territoriaux d’innovation et d’expéri-mentation, à travers la structuration etl’animation des filières économiques : filièreaéroportuaire ("ACA, aéroport du futur")etfilière spatial avec le Pôle Pegase, "EfficacitéEnergétique du Bâtiment", "Mécatronique",programmes Tourisme et TIC.Est également projetée la promotion des in-novations du territoire par des actions decommunication et d’organisation d’événe-ments. Ceci en co-organisation d’InnovativeCity Convention (Smarts city), des TrophéesPACA de l’Innovation, du Forum Microélec-tronique SAME, des Trophées de l’Economiedont Trophées des entreprises Innovantes. Enfin, 7e et dernier axe du plan d’action CCI,innover dans sa propre offre de services pourrépondre aux attentes des entreprises du dé-

Actu & rendez-vous

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LES CCI

LES PME-PMI A FRANCHIR MET EN OEUVRE UN PLAN AUTOUR

partement : démarche Rebond pour détecteret accompagner les entreprises en difficulté,offre d’auto diagnostics en ligne, PlateformeE DRH, PME Performance plus, mais égale-ment CCI Mobile, Task Force CommerceTourisme Fédé 2015, CCI InternationalPACA et de nouvelles actions qui seront lan-cées prochainement. La CCI compte bien ap-pliquer à elle-même la démarche d'innovationqu'elle soutient et va proposer quelques ser-vices particulièrement inédits. Rendez-vousau printemps ! n

En savoir +www.cote-azur.cci.fr

et sur la communauté innovation de Côte d’Azur Ecobiz : www.cote-azur-ecobiz.fr

Ask (Sophia Antipolis) équipe le réseau de bus de CasablancaL’entreprise azuréenne est désormais lefournisseur des bus M’Dina (plus de1,5 millions de voyages par jour)l’opérateur de bus officiel pour la villede Casablanca au Maroc. Avec plusde 350 millions de produits sanscontact en circulation dans plus de50 pays, ASK s’est imposé commeleader du sans contact.

Cleantuesday : le gaz en questionLes solutions économiques etécologiques du gaz naturel : c’est lethème abordé le 4 février dernier à laCCI lors d’une rencontre Cleantuesday, cycle réunissant inves-tisseurs, PME/PMI, acteurséconomiques publics et privés dansles éco-technologies avec uneprésentation de 4 entreprises ou start-up innovantes... Parmi les solutionsprésentées, celles d’Aqualia(Mouans-Sartoux) installateur depompes à chaleur à absorptionalimentées au gaz naturel et de GRDF(Le Cannet) sur les possibilitésd'utilisation du gaz naturel dans lestransports et le déplacement enentreprise.

Export : des azuréennes dans le Top 100 national

Quatre entreprises azuréennes figurentparmi les 100 champions français del'exportation dans le classement dumagazine l'Entreprise : Expressionsparfumées, à Mouans-Sartoux (17e)qui réalise 92,27 % de son CA (26,5M€) à l'international avec 48 salariés,Mane Fils à Bar-sur-Loup (19e),Robertet à Grasse (32e) et Virbac àCarros (34e).

Commerce : la fédérationniçoise s’ouvre à l’artisanat

La Fédération du Commerce Niçois etAzuréen, présidée par PhilippeDesjardins, fait peau neuve pour ses10 ans. Elle devient la Fédération duCommerce Niçois et de l’Artisanatpour un nouveau fonctionnementavec de nouveaux engagements.Aussi, si le sigle ne change pas, le "A"d'Azuréen devient le "A" d'Artisanat.Issue d'un regroupement desassociations et unions commercialesdes quartiers de la Ville de Nice, ellea entrepris une évolution de sonorganisation au travers du programme"Fédé 2015", mis en place par la CCI.

bref...en

Le Palais des Festivals et des Congrèsde Cannes a annoncé début février lessignatures de 6 nouveaux événementsmajeurs pour l’économie locale : - Congrès immobilier, du 30 au 31mars 2014, avec 2 500 déléguésattendus - Exposition ECOC, du 22 au 24septembre 2014, avec 4 500personnes, le plus grand événementeuropéen de communication optique, - 59e congrès Distripress, du 29septembre au 2 octobre, rassemblantplus de 1 000 professionnels - Salon C10, du 6 au 8 novembre 2014et réunira 1 200 personnes, premierréseau de distributeurs grossistes deboissons en France, - Convention Groupe GIF, les 10 et 11décembre 2014, avec près d’un millierde personnes, leader européend’installateurs de cuisine profes-sionnelle, - Congrès annuel de l’AMRAE, du 4 au6 février 2015, période tradition-nellement très calme, il accueillera 2500 acteurs majeurs des métiers durisque, pour sa 23e édition.

Ces événements viendront compléterles manifestations annoncées lors duPlan d’Actions Commerciales etMarketing 2014 et les salonsrécurrents, dont les retombéesirriguent l’ensemble de l’économiedépartementale et qui ont lieu chaqueannée à Cannes comme MIDEM,MipIM, MipTV, Festival de Cannes,Festival du Film Publicitaire, Festivalde la Plaisance, MipCOM, Tax FreeWorld Exhibition, Mare di Moda,MAPIC, ILTM, etc.

6 NOUVEAUX CONGRÈSPOUR CANNES

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Actu & rendez-vous

Depuis plusieurs années la commission du filmAlpes-Maritimes Côte d’Azur a renforcé ses ac-tions de promotion en faveur du secteur au-diovisuel, notamment durant le festival dufilm TV de la Rochelle, du MIP TV de Canneset en étant partenaire fondateur du Festival‘’les héros de la télé’’ à Beausoleil. L’arrivée

en 2013 de la réalisation de la série phare«Section de Recherches» - produite par au-teurs Associés et TF1 - est la conséquence deces actions.

Ainsi, en 2013, la 8e saison de la série a gé-néré 132 jours de tournages dans le 06 pour12 épisodes tournés, soit plus de 1200000 €d’injection financière directe. Les équipes deréalisation ont été composées à 75 % de pro-fessionnels locaux, impactant donc significa-tivement et pour une longue durée l’emploilocal. En présence des comédiennes et descomédiens de la série, le premier épisode decette 8e saison a donc été diffusé en avant-pre-mière le 21 janvier dernier à la CCI Nice Côted’Azur.Née en 1999 sur une initiative de la CCI NiceCôte d’Azur, la Commission du Film assure

la promotion du département des Alpes-Ma-ritimes en tant que terre d’accueil de réalisa-tions nationales et internationales. Membreagréé du réseau Film France est une Asso-ciation loi de 1901 reconnue d’intérêt général.Elle regroupe les villes de Cannes, Grasse,Antibes, Menton, Nice, La Colle sur Loup,Cagnes sur Mer, Villefranche sur Mer,Vence, Villeneuve Loubet, Théoule sur Mer,Beausoleil, Roquebrune Cap Martin, St Mar-tin Vésubie, la Communauté de CommunesCians/Var, La Communauté d’Agglomérationde la Riviera Française et la CCI Nice Côted’Azur. n

En savoir +www.filmcotedazur.com/

SECTION DE RECHERCHES : UNE SÉRIE TV TOURNÉE SUR LA CÔTE D’AZUR

Nouveau succès pour la grande soirée de ren-contre entre jeunes et entreprises du départe-ment. Quels seront les métiers et les secteursd’activités de demain? Quel profil, quelle per-sonnalité faut-il pour exercer ces professions ?Comment dénicher la filière de formation laplus adaptée? Un choix qui pose de nom-breuses questions et qui peut parfois devenirsource de stress pour les élèves, les étudiantscomme pour leurs parents. Le 7 février der-nier, la CCI Nice Côte d’Azur avait à nouveaudes airs de cour de récréation! Organisée pourla 4e année consécutive, la Nuit de l’Orienta-tion a attiré un large public et suscité des vo-cations. De 17h à 22h, près de 2500 jeunes etleurs parents sont venus questionner dans lecadre d’un speed dating très informel, des pro-

fessionnels issus de 190 métiers dans tous lessecteurs phares de l’économie azuréenne :tourisme, industrie, commerce, BTP, commu-nication et audiovisuel, mais aussi finance,droit, développement durable, aéronautique etnouveaux métiers de la filière verte. Egale-ment présents, plus de 50 experts de l’orien-tation répondaient aux questions pratiquespour réussir son orientation, plus des standsd’information, de documentation et un espacepour «profiler» les métiers pour lesquels onest fait ... Le tout dans un environnement festif,avec animations et musique, jeunesse oblige!Mais si l’ambiance était festive, sur le fond, lacuriosité et le sérieux des contacts étaient laréalité. Car la question de l’orientation n’estpas du tout prise à la légère par la jeune géné-

NUIT DE L’ORIENTATION : LES ENTREPRISES À LA RENCONTRE DES JEUNES AZURÉENS

ration qui entend s’informer avec précision surla réalité des métiers disponibles au sein dutissu économique azuréen; mais aussi mieuxcibler les attentes des entreprises pour leursrecrutements demain. «Développer l’apprentis-sage et l’alternance pour insérer les jeunes dansl’entreprise est un enjeu indispensable. Avec lesécoles que nous gérons, mais aussi par les évè-nements de proximité entre jeunes et entreprisesque nous créons, comme la Nuit de l’Orienta-tion, les Rencontres pour l’Emploi Industriel oule Bus de l’apprentissage, nous sommes actifs surce sujet» souligne Dominique Ivaldi, Membrede la CCI en charge de la Formation et de l’Ap-prentissage. n

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Réda

ction

Le département compte un nouveau Maître Res-taurateur. Le 17 février, Christian Estrosi, Dé-puté-Maire de Nice, Président de laMétropole Nice Côte d’Azur, et BernardKleynhoff, Président de la CCI, ont remis cetrès prestigieux mais exigeant label à Ber-nard Berthelot, dirigeant du restaurant «Ter-roir Divin» créé en 2011 à Nice. Etaientégalement présents Téo Mansi, chef de fildes Maîtres Restaurateurs du département etpremier à avoir reçu le label, ainsi que Hu-bert Boivin, Président de l’Union Patronaledes Cafetiers Restaurateurs Nice Côte d'Azur.Le titre a été créé par le Ministère des PME,du Commerce et de l’Artisanat par décret du

14 septembre 2007. Il récompense l’excel-lence des meilleurs professionnels de la res-tauration traditionnelle en valorisant leurcompétence et leur engagement en faveur dela qualité. Il est attribué à une personne phy-sique et non à une entreprise. A noter que la CCI Nice Côte d’Azur (quiédite également un guide des maîtres-restau-rateurs du 06) effectue gratuitement un pré-diagnostic auprès des restaurateursvolontaires. Ce travail préparatoire leur per-met d’évaluer leur établissement avant defaire appel à un cabinet certificateur indépen-dant. Elle informe également les demandeurssur les aides financières possibles. n

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photol’actu en

n RESTAURATION. LE PATRON DE «TERROIR DIVIN» (NICE) A REÇU LE LABEL, QUI DISTINGUE LES MEILLEURS DE LA PROFESSION.

BERNARD BERTHELOT FAIT MAÎTRE RESTAURATEUR

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Les Présidents des tribunaux decommerce de la Côte d’Azur ont étéreçus à la CCI le 10 janvier dernier.Jean-Claude Avelines (Grasse),Gérard Perugini (Antibes) et FabienPaul (Nice) sont venus travailler surl’action concertée de la CCI et de leurstribunaux afin d’aider les entreprisesrencontrant des difficultés. Parmi lespoints évoqués, le programmeRebond mis en place par la CCI, ainsique l’autodiagnostic Entreprises, quipermet de calculer le niveau de risquede votre entreprise en 10 minuteschrono sur www.cote-azur.cci.fr

LES PRÉSIDENTS DES TRIBUNAUX DECOMMERCE À LA CCI

1000 PERSONNES AUX VŒUX DE LA CCIC’est un rendez-vous très attendu : le 15 janvier dernier, la soirée des vœux de la CCI Nice Côte d’Azur a rassemblé de nombreuses personnalités mais également de nombreux chefs d'entreprise, renforçant la CCI comme LE lieu d'échanges du monde économique.

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Actu & rendez-vous

En dépit de fortes potentialités, les Alpes-Ma-ritimes passent à côté d’un développementéconomique innovant, durable dont l’ensem-ble des secteurs d’activités pourraient profi-ter. Une étude récente place en effet la régionProvence Alpes Côte d’Azur en 2e position(sur 22) en nombre de création d’entreprisesmais à l’avant-dernière place pour leur tauxde survie. Derrière ce classement c’est l’em-ploi qui est impacté. En cause : le manqued’investisseurs locaux ciblant principalementla phase d'amorçage. On estime que faute definancement, une centaine d’entreprises in-novantes du 06 « perdent » chaque année unmillier d’emplois.Il n’y a pas de fatalité. Participer au dévelop-pement économique dans les Alpes Mari-times, c’est possible. A condition de mobiliserles forces économiques et institutionnellesautour de cet objectif. Ce dispositif innovantet fédérateur existe depuis quatre ans: BA06Event. Cet événement a été créé par la com-mission Développement Economique et Du-rable de l’UPE 06, présidée par Georges Dao,avec le concours de nombreux bénévolescoordonnés par Vincent Garnier et Domi-

n INVESTISSEMENT. ACCOMPAGNEMENT, ÉCHANGES DES BONNES PRATIQUES, BUSINESS, FINANCEMENT… POUR PAR L’UPE06 LE 19 MARS PROCHAIN DANS LES LOCAUX DE LA CCI NICE CÔTE D’AZUR, DÉROULE LE TAPIS ROUGE À

BA06 EVENT : LE MARCHÉ DE L’INNOVATION AZU

« L’argent est le nerf de la guerre ». Cettemaxime est encore plus vraie dans la vie éco-nomique. Mais comment faire quand on estune très jeune entreprise pour attirer les inves-tisseurs ? Dans le 06, cette difficulté sembleencore plus prononcée qu’ailleurs. Convaincueque la solution devait être de proximité, com-binée à un volet de management entrepreneu-rial, l’UPE 06 a décidé de réagir avec lacréation d’un fonds d'investissement azuréen :le FCPR Fonds Entrepreneurial 06. Une initiative d’abord portée par une poignéed’entrepreneurs azuréens qui, pour convaincreles banques du bien-fondé de leur action, ontdécidé eux-mêmes de participer financière-ment à sa constitution. Rejoint par deuxbanques (Crédit Agricole et Banque Populaire)et l’UPE06, le fonds est aujourd’hui agréé parl’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et par-faitement opérationnel. Son objectif : investir en fonds propres dansune quarantaine d'entreprises pour un montantunitaire de l’ordre de 150 000 €. Le fonds aégalement prévu un accompagnement de sortie(LMBO, Bourse, rachat, ...) dès que les entre-prises peuvent continuer à se développer avecd’autres partenaires présents sur ce segment.Pour l’heure, le fonds vient de finaliser trois in-vestissements portant ainsi à quatre le nombred’entreprises innovantes financées depuis sa

mise en place : Vu Log, Solar Games, Acti-veEon et GreenLeaf. Pour Jean-François Herbert, co-fondateur et di-rigeant de Solar Games, cette levée de fond vapermettre à l’entreprise niçoise, spécialiséedans les applications multimédia pour la for-mation, «De réaliser un plan de recrutement enadéquation avec notre stratégie commerciale etles efforts de production qui en découlent.Mais aussi de commencer les développementsde la version 2 de notre gamme Altis et de fi-nancer un accompagnateur US pour testernotre concept sur le sol américain». Ces premières participations offrent de bellesperspectives de croissance avec des objectifsd’évolution dès 2016 de plus de 20M € deC.A/an, avec la création d’une centaine d’em-plois dans le 06. Ce n’est qu’un début : 8 nou-veaux dossiers sont d’ores et déjà à l’étudecette année. C’est pourquoi l’arrivée de nou-veaux souscripteurs est nécessaire pour répon-dre efficacement aux besoins de financementidentifiés par le fonds. L’avantage pour les fu-turs investisseurs ? Outre le fait de participerau développement de la richesse entrepreneu-riale azuréenne, les particuliers qui souhaitentrejoindre le FCPR Fonds Entrepreneurial 06 (àhauteur de 10 000 € minimum) bénéficientdes mêmes avantages fiscaux qu’un PEA : leurcapital n’est pas taxé à la sortie.n

FCPR FONDS ENTREPRENEURIAL 06 : QUATRE PARTICIPATIONS EFFECTIVES

Jean-François Herbert, dirigeant de Solar Games (Nice) qui fait partie des 4 PME-PMI ayant déjà bénéficié du soutien du

fonds entrepreneurial 06.

Azur Entreprises I N° 100 I 11

Et si les soldes n'étaient plus ce qu'ellesétaient ? Ces dernières soldes d'hiver,qui se sont terminés mardi 11 février ausoir, après les cinq semaines légales,laissent en effet un bilan mitigé. Rien àvoir avec l'engouement que l'on a puconnaître il y a des années. Notammentchez les petits commerçants, les ventesn'ont pas été très bonnes. En France,comme sur la Côte d'Azur, les soldes decet hiver n'ont pas tenu les promessesd'un événement commercial, pas plusd'ailleurs que ne l'avaient fait les soldesde l'été 2013. Une enquête menée par la CCI de ré-gion Paris-Ile-de-France révèle des chif-fres d'affaires décevants. Pour 72 % descommerçants interrogés la hausse duchiffre d’affaires observée pendant lessoldes ne dépasse pas 20 % de plusqu’un mois normal ; et 56 % des com-merçants ont enregistré une augmenta-tion inférieure à 10 %. Selon lescommerçants, la crise économique quiréduit les dépenses jugées non priori-taires des ménages (40 %), et la baissede la fréquentation (21 %) en sont lescauses principales. Ils sont par consé-quent 62 % à se déclarer insatisfaits dece résultat, est-il souligné.

Dans les Alpes-Maritimes, certains res-ponsables de boutiques sont mêmeallés à parler cette fois de soldes "catas-trophiques", notamment dans le secteurde l'équipement à la personne et plusparticulièrement de l'habillement. Phi-lippe Desjardins, président de la Fédé-ration du Commerce Niçois et del'Artisanat, a estimé entre 10 et 15 % labaisse d'activité par rapport à l'an der-nier. Des soldes d'hiver 2013 qui pour-tant, déjà, étaient en retrait sur lesprécédentes. Aussi, pour lui, le motsoldes est à la dérive depuis six ans.Vice-président de la Chambre de Com-merce et d'Industrie Nice Côte d'Azur,Laurent Lachkar met en avant plusieurscauses pour expliquer cette baisse d'en-gouement. "D'abord, la période de criseque nous traversons, avec des budgets deplus en plus serrés, a modifié les compor-tements des consommateurs. Ensuite, lapériode de soldes flottants, quand elle aété instaurée, a enlevé des repères avecdes semaines de soldes qui apparaissaienttout au long de l'année. Cela d'autant

SA 4E ÉDITION, BA EVENT, ORGANISÉE 45 START-UP PROMETTEUSES.

RÉENNE

n COMMERCE. LA CONJONCTURE ÉCONOMIQUE A PESÉ.

PREMIER BILAN MITIGÉ POURLES SOLDES D’HIVER 2014

nique Juge, de BA06 et avec les soutiens dela CCI Nice Côte d’Azur et de la MétropoleCôte d’Azur.

Sans contacts il n’y a pas d’opportunité. Enseulement quatre éditions, BA06 Event, estdevenu l’événement emblématique du mar-ché de l’innovation du département. Et pourcause. Non seulement, c’est le seul à ras-sembler autour de jeunes pousses promet-teuses l’ensemble de l’écosystème dusecteur : donneurs d’ordre, partenaires ins-titutionnels, structures accompagnantes etinvestisseurs. Mais aussi à jouer la carte duterritoire avec la volonté de dynamiser et depérenniser les relations business au seinmême des Alpes-Maritimes. Comment? En donnant la chance à 45 start-up azuréennes, dûment sélectionnées pourleur capacité innovante à fort potentiel decroissance, de présenter leur projet aucours de rencontres programmées. L'occa-sion pour elles de s'informer et de doperleur business au contact d'experts commed'entrepreneurs à succès et de nouer des re-lations fructueuses avec de grands comptes.Mais surtout de convaincre les investis-seurs présents pour une première levée defonds.

Savoir convaincre en 2 minutes. Auparavantla mise en ligne sur le site de BA 06 des« elevator pitch » des participants aura per-mis à chacun de mieux les connaître. Cesprésentations vidéo de moins de deux mi-nutes offrent un large panorama sur l'entre-preneuriat innovant dans le 06 et un aperçusur les différents concepts, produits et am-bitions qui bouillonnent dans le creuset azu-réen de l'innovation. A noter que lesmeilleures présentations seront retrans-mises au cours de la journée et les diri-geants retenus invités à renouvelerl'exercice devant le public. Que faut-il espérer de la cuvée 2014? Lemême succès que pour l’édition 2013. Aprèsles 500 rencontres de la journée marquéepour la première fois par la présence defonds d’investissement, 200 rendez-vous decontinuation ont eu lieu, certains débou-chant sur de réelles opportunités de busi-ness. n

En savoir + : www.ba06.com [email protected] ou [email protected]

p l u sque se sontmultipliées lesavant-ventes, les pro-motions et les ventes pri-vées. La disparition envisagéedes soldes flottants devrait rameneraussi un peu plus de clarté. Et puis, il y aévidemment le phénomène Internet".

L'e-commerce, certes, a été rattrapé luiaussi par la conjoncture. Mais dans unemesure bien moindre. Selon les pre-miers bilans, le nombre de transactionsa diminué, tout particulièrement dansl'habillement. Pour faire face à laconjoncture difficile, certains sites mar-chands sont allés, en dernière semaine,à proposer des rabais jusqu'à 80 %. Enrevanche, le panier moyen d'achat aprogressé, les clients se concentrant surdes biens de valeur. A noter aussi unetendance nouvelle et une polémique. Latendance est celle d'une montée desachats directement par le smartphoneou la tablette. La polémique a été lancéepar UFC-Que Choisir. L'association deconsommateurs a détecté un certainnombre d'abus et notamment deshausses de prix réalisées un mois avantque le produits ne soient soldés sur leNet. Elle l'a fait largement savoir.Mais ce phénomène Internet, pour Lau-rent Lachkar, se doit d'être pris enconsidération. Simplicité des com-mandes 24 h sur 24, fiabilité, livraison àdomicile, l'e-commerce est désormaisincontournable. "Il faut amener les com-merçants indépendants à se positionnersur la toile, à penser à développer des sitesmarchands, insiste-t-il. La CCI est làpour les aider. Quant à la disparition dessoldes flottants, elle devrait relancer l'in-térêt pour les soldes en boutique". n

En savoir + www.cote-azur.cci.fr

SOLDES

12 I Azur Entreprises I N° 100

Actu & rendez-vous

Les « Mercure d’Or » récompensent chaqueannée les meilleurs commerçants de Francedans différentes catégories. Ce grand chal-lenge national du commerce et des services- créé en 1974 par les chambres de com-merce et d’industrie françaises - est reconnupar le Ministère du Commerce, de l’Artisanatet du Tourisme. Le Mercure d’Or récom-pense ainsi les performances individuellesdes commerçants, le Panonceau d’Or, est dé-cerné pour les unions commerciales.

Cette année, 5 candidats azuréens avaient étéretenus par le jury des Alpes-Maritimes pourconcourir au Mercure d'Or 2013 et ont été of-ficiellement présentés lors de la Nuit du com-merce, à Nice le 2 décembre dernier. Parmieux, un seul est parvenu sur la plus hautemarche et s’est vu décerner un trophée na-tional dans la catégorie «qualité et innova-tion», le 3 février dernier au Ministère del’Economie et des Finances à Paris. Il s’agitde Michael Medina, dirigeant de l’entreprisePerrin Ravioli, qui fabrique des raviolis etdes specialites nicoises dans la plus pure tra-dition artisanale. Il a reçu son Mercure d’Or2013 en présence de la Ministre de l’Artisa-nat du Commerce et du Tourisme, SylviaPinel. Laurent Lachkar, Vice-président de laCCI Nice Côte d'Azur et Jacques Kotler, Pré-sident de la commission Commerce étaientà ses côtés.

LE MERCURE D’OR DÉCERNÉ À RAVIOLI PERRIN

n COMMERCE. LE 39e CHALLENGE NATIONAL DU COMMERCE ET DES SERVICES A RÉCOMPENSÉ UNE BELLE ENTREPRISE ANTIBOISE.

Ce Mercure d’Or vient couronner la réussited’une entreprise familiale et d’une repriseréussie en 2012. L’enseigne antiboise a su eneffet se positionner solidement dans le pay-sage gastronomique azuréen. Son nouveaudirigeant, expert-comptable et commissairesaux comptes de formation avec une expé-rience de 15 ans dans la distribution alimen-taire, a su mettre à profit ses compétencesen gestion d’entreprise. Soucieux de préser-ver l’ancrage local, le savoir-faire et le posi-tionnement premium tout en insufflantdepuis 2 ans un nouveau développementpour la marque autour d’un principe : uneidée neuve de la tradition. Ceci se traduit parde nouvelles recettes, valorisant les saveursdu terroir azureen, le lancement d’une offred’epicerie fine qui compte deja plus de 150references et pas moins de 5 boutiques à An-tibes, Vence, Cagnes sur Mer, Nice et Men-ton aux couleurs de la marque, quidésormais également présente en grandedistribution comme sur les grandes tables lo-cales. «Toute l’équipe de la Maison Perrin esttrès fière de faire partie des lauréats qui ontété distingués lors de la soirée. Cette reconnais-sance honore le travail quotidien realiseentierement a la main dans nos ateliers d’An-tibes, depuis 1948. C’est un bel encouragementpour continuer a defendre la qualite et la sa-veur des produits qui font la fierte de la cuisineazureenne», indique Michael Medina. n

Tourisme Côte d’Azur : 1,5 million de visiteurs en 2013Le cap historique des 1,5 million devisiteurs étrangers non européensdépassé. Pour la première fois, 3séjours étrangers sur 10 sont le fait declientèles non européennes. Selon leCRT, La Côte d’Azur (incluant Monaco)a stabilisé sa fréquentation touristiqueen 2013, atteignant de nouveau les 11millions de touristes français etétrangers, grâce à une bonne saisonestivale et à une croissance des séjoursen hébergements non marchands(parents et amis et résidencessecondaires). Sur ce total, l’Amériquedu Nord représente un tiers des séjourset la Russie près d’un séjour sur 5.L’Afrique devient le 3e bassin émetteurnon européen avec un séjour sur 10,tandis que la Chine a doublé sonémission en trois ans et dépassera pourla première fois les 100000 séjours en2014.

De leur côté, les retombées éco-nomiques liées à la dépense desvisiteurs, progressent à nouveau depuisle second semestre 2013. Sur l’annéeentière, la dépense moyenne par jour aainsi augmenté de près de 3 % à 82 €par jour et par personne, soit 538 €pour l’ensemble du séjour sur la Côted’Azur.Les dépenses liées au shopping restentimportantes, représentant environ lequart du budget total des visiteursavion. En 2013, 47 % des visiteursavion ont déclaré avoir effectué desdépenses de shopping, contre 53 % en2012, soit un étranger sur 2 et 39 %des Français.Certes, il ne s’agit pas encore d’unretour aux meilleurs niveaux deconsommation d’avant les années decrise, néanmoins ce rebond de ladépense moyenne des visiteurs permetle maintien de la consom-mationtouristique directe à environ 5 milliardsd’euros, générant un total de 10milliards d’euros en chiffre d’affaires.

Les visiteurs de la Côte d’Azur continuentà plébisciter les atouts de la destination,et se déclarent toujours, pour laplupart, très satisfaits de leur séjour.Grâce à la mobilisation desprofessionnels de l’Etat et descollectivités locales, la maîtrise de lasécurité rassure les touristes et parmiles 0,3 % de touristes qui se déclarentpeu ou pas du tout satisfaits, le motif«insécurité» n’apparaît, sur lesdernières années, qu’au 8e rang.

focus...

Michael Medina, dirigeant de l’entreprise,entouré de Laurent Lachkar, Vice-présidentde la CCI et de Jacques Kotler, Président

de la commission commerce.

Azur Entreprises I N° 100 I 13

: suite page 14

Dans la perspective des prochaines électionsmunicipales les 23 et 30 mars prochains, laChambre de Commerce et d'Industrie NiceCôte d'Azur et l'Union Pour l'Entreprise desAlpes-Maritimes (UPE06) lancent le PacteEco 2014, qui vise à interpeller les candidatsazuréens sur les enjeux économiques. «Nousavons demandé aux candidats de s'engagerconcrètement dans leurs programmes autour de27 propositions que nous leur faisons. Des pro-jets et actions en faveur de la vie des entrepriseset du développement du territoire des Alpes-Ma-ritimes » souligne Yvon Grosso, le présidentde l’UPE06. Un principe déjà mis en œuvreavec succès lors des élections de 2008 : 92 si-gnataires, dont 50 furent élus en mars de la

même année. Une trentaine ont par la suiterendu compte au cours de 2009, de leur avan-cement sur les engagements pris en signantce pacte de développement et d’aménagementdurables.« L’objectif, rappelle Bernard Kleynhoff, prési-dent de la CCI, c’est de mettre au cœur des dé-bats l’économie et les attentes des entreprises. Ils'agit d'un enjeu majeur : les maires ont entreles mains certains leviers économiques impor-tants. En lien avec les intercommunalités, lesmaires ont le pouvoir de définir les conditionsd’environnement favorables à l’activité des en-treprises, des commerces et à l’emploi dans lesAlpes-Maritimes. Or, les attentes des entreprises(qui sont aussi des électeurs) sont méconnues

des candidats, car le dialogue n’est pas naturel.Depuis son lancement en janvier, le Pacte Eco2014 est un succès, de nombreux candidats l’ontdéjà signé et nous notons des engagements forts,par exemple en faveur du logement des actifs,des transports et des terrains pour les entre-prises. Mais il faut noter des bémols sur les mo-dalités pratiques pour y parvenir... Par exemplela modification des périmètres des transports encommun».

Pour coller au mieux aux préoccupations sur leterrain, et ainsi remonter les attentes et propo-sitions des entreprises, la CCI et l’UPE ontlancé au cours des derniers mois une vaste

n INITIATIVE. PARCE QUE LES DÉCISIONS PRISES À L’ÉCHELON MUNICIPAL SONT SOUVENT

IMPORTANTES POUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE, LA CCI ET L’UPE 06 RELANCENT LE

PACTE ÉCO ET INTERPELLENT LES CANDIDATS.

ENTREPRISES COMMERCES

DOSSIER I P. 13

une publication de laENSEMBLE, LA CCI ET L’UPE 06 REPLACENT

L’ÉCONOMIE AU COEUR DU DÉBAT

L E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 1 0 00

DES MUNICIPALES 2014

Dossier

PACTE ÉCO 2014 : PLACER L’ÉCONOMIE AU CŒUR DU DÉBAT DES MUNICIPALES

14 I Azur Entreprises I N° 100

Dossier Pacte Eco 2014

opération de proximité auprès des TPE, PMEet PMI des Alpes-Maritimes. Un sondage a étéeffectué en novembre 2013 auprès de 600 en-treprises représentatives du tissu économiqueen termes de secteur d’activités (27 % de com-merce, 17 % d’industrie, 56 % de services) afind’identifier leurs priorités en matière de déve-loppement économique. Des avis et des idéesqui ont servi à cibler les demandes d'engage-ments inscrits dans le pacte. En 2014, l’accentest donc mis, avec 5 grandes thématiques(voir illustration dans ce dossier), sur la fisca-lité des entreprises, l’accueil et le développe-ment (foncier, formalités administratives,immobilier d’activités...), mais aussi les pro-blématiques -persistantes- de déplacement etde logement des actifs, d’environnement etdéveloppement durable, sans oublier l’emploi.

Les enseignements de l’enquête auprès des en-treprises?Celle-ci révèle que pour 79 % des en-treprises, la pause fiscale doit prioritairementporter sur la Contribution Foncière des Entre-prises (ou CFE, un des deux volets de laContribution Economique Territoriale - ex.Taxe Professionnelle - mise en place depuis2010). «La concrétisation des politiques en ma-tière de développement économique ne peut pasreposer que sur la seule fiscalité. Il y a d’autresleviers comme la baisse des dépenses publiqueset le financement de l’investissement», préciseBernard Kleynhoff.Concernant les transports, il est important desouligner que les entreprises, quel que soit lesecteur d’activité, donnent la priorité à la créa-tion de parkings relais à proximité des garesou des axes majeurs de transports en com-mun. Sans surprise compte tenu des pro-

blèmes de dessertes des zones d’activités, lesentreprises demandent une meilleure des-serte en transport en commun. En ce qui concerne l’accueil et le développe-ment des entreprises, les chefs d’entreprisesattendent surtout de leur Maire qu’ils facilitentles formalités administratives et développentdes services dédiés. Les commerçants quantà eux insistent plus particulièrement sur la sé-curité des biens et des personnes.Concernant le logement, une grande majoritédes entreprises considère que l’éloignementde l’habitat de leurs salariés est un problème.Elles privilégient donc l’accès facilité aux lo-gements sur la commune de l’entreprise pourleurs salariés (35 %) ainsi que les solutionsd’habitat à proximité des zones d’emplois(20 %), avec une attente particulièrement im-portante pour le secteur de l’industrie. Autreélément remarquable : une attente assez fortede la part des TPE (plus de 30 % des réponses)pour des logements à prix plus accessibles. En matière d’environnement, il faut noter que32 % des entreprises souhaitent que la fiscalitéliée à la collecte des déchets soit adaptée auxefforts de tri. Cette demande est particulière-ment marquée par les entreprises présentessur les zones d’activités, et notamment du sec-teur de l’industrie (42 %).

AntibesPIEL Gérard

Auribeau/SiagneVARRONE Jacques

BeausoleilSPINELLI Gérard

Berre les AlpesLAVAGNA Maurice

BiotDERMIT Jean-Pierre

BlausascLOTTIER Michel

BonsonAUDOLI Jean-Marie

BouyonMASCARELLI Jean-Pierre

CabrisBORNET Pierre

Cagnes/MerNEGRE LouisSANTINELLI Michel

CannesMAJRI Anne

CarrosCHARLES ChristineSCIBETTA Charles

ContesCARLES Marc-AndréCERAGIOLI ChristopheTUJAGUE Francis

CoursegoulesCoursegoules 2014

GattièresRENOUX Gilles

GuillaumesDAVID Jean-Paul

IsolaBOGINI Jean-Marie

La BrigueGASTAUD Bernard

La Colle/LoupBERKESSE Christian

La TrinitéPOLSKI Ladislas

La TurbieRAFFAELE Jean-Jacques

Le TignetSERRA Claude

LevensVERAN Antoine

Mouans-SartouxASCHIERI André

MouginsGALY RichardDE CONINCK Paul

MentonSCHENARDI LydiaGUIBAL Jean-Claude

NiceBETTATI OlivierPEYRAT Jacques

PéoneGINESY Charles-Ange

OpioOCCELLI Thierry

PeymeinadeDELHOMEZ GérardTROUCHE Eliette

Puget ThéniersVELAY Robert

Roquebrune Cap MartinCESARI Patrick

Saint BlaiseFABRE Jean-Paul

St André la RocheCOLOMAS André

Saint CézaireGOLETTO Jean-Pierre

Saint Etienne de TinéeBRUN GeorgesFABRON Colette

Saint-JeannetSEMPERE Jean-Michel

Saint Laurent du VarBENNE FrançoiseREVEL HenriSEGURA Joseph

Saint Paul de VenceISSAGARE Christophe

St Vallier de ThieyRICOLFI René

SospelTHOURET Marie-Christine

SpéracédesPASQUELIN Joêl

VallaurisGUMIEL AlainFALCOU Jean-Noël

VenceDOMBREVAL LoïcFIORI Jean-LouisLEBIGRE RégisPERRET PhilippeSATTONNET Anne

Villefranche sur MerMANGIAPAN Jean-Pierre

Villeneuve LoubetLETITRE Renaud

CANDIDATS,ILS ONT SIGNÉ LE PACTE ÉCO 2014

Liste non-exhaustive, établie au moment de l’impression du magazine). Retrouvez la liste à jour sur www.pacteeco2014.fr

Bernard Kleynhoff, Présidentde la CCI Nice Côte d’Azur etLaurence Chaleil, Vice-prési-dente de l’UPE 06 lors de laprésentation de l’opérationPacte Eco 2014.

« Nous demandons aux candidats de s’engager sur des projets et actions en faveur de la vie des entreprises et du développement du territoire des Alpes-Maritimes »

Yvon Grosso, Président de l’UPE 06.

ET JE DIVERSIFIE L’OFFRE EN

LOGEMENTS A DESTINATION

DES ACTIFS SUR MA COMMUNE

LES DÉPLACEMENTS ET LES TEMPS

DE TRANSPORT DES AZURÉENS

LA VIE ET L’ENVIRONNEMENT

DES ENTREPRISES ET DES COMMERCES

DE MA COMMUNE

A RENFORCER LA CONCERTATION

ET LA MUTUALISATION INTERCOMMUNALE ET

INTERCOMMUNAUTAIRE

UNE POLITIQUEEN FAVEUR DES

ZONES D’ACTIVITÉS

JE M’ENGAGEJE DÉVELOPPE J’AUGMENTE JE FACILITE J’AMÉLIORE

Azur Entreprises I N° 100 I 15

Afin d’informer et de motiver les candidatsazuréens aux municipales, la CCI et l’UPE06ont communiqué le dossier du Pacte Eco2014 à tous les maires sortants sereprésentant, ainsi qu’aux candidats sedéclarant. Mais aussi en informant via lesréseaux sociaux, en particulier Twitter. Unecampagne d’affichage a également étéréalisée durant une semaine en février,complétée par des encarts (voir reproductionci-dessous) dans la presse locale.

CAMPAGNE. LESCANDIDATS INTERPELLÉSDANS LA PRESSE

Pour Pascal Nicoletti, élu de la CCI référentpour le pilotage de l’opération, « Il ne s’agit pasd’enregistrer des déclarations de bonnes inten-tions. Pas du tout. C’est bien de dire... Mais en-core faut-il le faire! Ce Pacte Eco 2014 vapermettre une formalisation plus poussée, sonapproche sera très pragmatique. Par exemplesur la taxe du versement transport, dont bienpeu d’entreprises - qui pourtant la payent - sa-vent exactement à quoi elle sert...».Stéphane Grech, membre de la CCI soulignepour sa part le bilan fait après le premier PacteEco, en 2008 sur le volet de la création dezones d’activités: «Concernant l’Eco-Vallée etla relance de Sophia Antipolis, les procéduresde création de ZAC ont enfin été lancées récem-ment: les ZAC Grand Arénas et Nice Méri-dia/Eco Vallée, les ZAC des Clausonnes surSophia avec d’autres qui vont suivre (3 Mou-lins, Cité du Savoir…). Par contre, il y a tou-jours le parent pauvre du développementéconomique : la création de zones industrielleset artisanales, avec un faible nombre de projetsdéclaré. Depuis 2008 un seul projet a vu le jour,c’est l’opération AromaGrasse. Deux autres pro-jets sont en cours d’étude : la zone d’activité dela Sarée au Bar sur Loup et le vallon de Roguezà Nice sur la plaine du Var. C’est bien peu...»

La CCI et l’UPE06 ont donc pris leurs bâtons depèlerins au cours des dernières semainespour aller à la rencontre des candidats décla-rés, dans les grands comme les petites com-munes et les motiver à signer le Pacte Eco2014 en leur remettant le document officiel.Le Pacte Eco comporte donc 5 grands enga-gements (voir ci-dessus), détaillés en 27 pointsprécis.

Mesdames, Messieurs les candidatsaux élections municipales,

L’économie et l’emploi sont au cœurde vos préoccupations ?

Alors, faîtes des attentes et des besoins des entreprises une des priorités de votreprojet et engagez-vous en faveur du développement économique...

5 engagements :

1. Je facilite la vie et l’environnement des entreprises et des commerces de ma commune

2. Je développe une politique en faveur des zones d’activités3. J’améliore les déplacements et les temps de transport des azuréens4. J’augmente et je diversifie l’offre en logements à destination des actifs

sur ma commune5. Je m’engage à renforcer la concertation et la mutualisation intercommunale

et intercommunautaire

...détaillés en 27 propositions concrètes.

Signez le Pacte Eco pour les Alpes-Maritimes !

Yvon GROSSOPrésident de l’UPE06

Bernard KLEYNHOFFPrésident de la CCI Nice Côte d’Azur

� André Aschieri (Mouans-Sartoux) � Alain Gumiel (Vallauris-Golfe Juan) � Jean-Pierre Mangiapan (Villefranche-sur-Mer) � Antoine Veran (Levens)� Jean-Paul David (Guillaumes) � Michel Santinelli (Cagnes-sur-Mer) � Marie-Christine Thouret (Sospel) � Charles-Ange Ginesy (Péone) � Christophe Ceragioli (Contes)� Jacques Varrone (Auribeau sur Siagne) � Gilles Renoux (Gattières) � Georges Brun (Saint Etienne de Tinée) � Henri Revel (St Laurent du Var) � Régis Le Bigre (Vence)� Jean-Jacques Raffaele (La Turbie) � Honoré Colomas (St André de la Roche) � Jacques Peyrat (Nice) � Charles Scibetta (Carros) � Robert Velay (Puget-Théniers)� Jean-Pierre Dermit (Biot) � Ladislas Polski (La Trinité) � Richard Galy (Mougins) � Jean-Pierre Mascarelli (Bouyon) � Anne Majri (Cannes) � Philippe Perret (Vence)� Gérard Piel (Antibes) � Olivier Bettati (Nice)

pacteeco2014.fr

Ils ont déjà

signé...

Par exemple, dans l’engagement N° 1 « Je fa-cilite la vie des entreprises et des commercesde ma commune », il est proposé aux candi-dats de prendre position sur l’attractivité ducentre-ville et à développer des quartiers devie. Autre proposition, une nécessaire cohé-rence de l’action municipale pour l’attractivitéet la visibilité (haut débit, accès, hébergementtouristique, communication…), avec les orga-nismes départementaux ou intercommunauxchargés de la promotion. Dans l’engagement N° 2, « Je développe unepolitique en faveur des zones d’activités », lesaspirants à la magistrature municipale doiventmarquer leur volonté d’affecter et réserver dufoncier permettant l’accueil d’activités écono-miques productives, ou de soutenir la créationd’une société d’aménagement gérée par l’in-tercommunalité. « Il s’agit là d’une propositionmajeure. Sans maîtrise du foncier, il ne nousparaît possible de répondre aux besoins des en-treprises industrielles et artisanales, ni antici-per et préparer l’avenir», insiste Yvon Grosso.Mais aussi de s’engager à améliorer la des-serte, les déplacements tous modes, le sta-tionnement et les livraisons, comme desoutenir les actions en faveur du traitementdes déchets des entreprises. Enfin, il est à noter que la CCI et l’UPE06 fe-ront un bilan de l’ensemble des signatures descandidats recueillies et des réponsesconcrètes aux propositions avant le scrutin du23 mars. n

En savoir +www.pacteeco2014.fr

16 I Azur Entreprises I N° 100

Dossiers & thématiques

PLUS DE SERVICES, AU PLUS PRÈS DES ENTREPRISES

Etre toujours plus proche des entreprises. Ré-pondre à leurs attentes, Au plus près du plusgrand nombre d’entreprises : plus que jamaisc’est cela, le credo de la CCI Nice Côted’Azur. Dans ce contexte de guerre écono-mique et de fortes mutations, il est une évi-dence bonne à rappeler : la CCI est auservice des entreprises du 06. De toutes lesentreprises : petites, moyennes ou grandes.Qu’elles soient industrielles, des services, ducommerce ou de la construction. Or la proxi-mité n’a de sens que si elle est immédiate-ment accessible et pleinement efficace. C’esttout l’enjeu du programme « NouvellesProximités » qui a été mis en place : démul-tiplier les possibilités pour la CCI Nice Côted’Azur d’être en contact avec les entrepriseset pouvoir ainsi les servir au mieux.

Les sites CCI : « un redéploiement territorialprivilégiant la fertilisation croisée ». Premier

volet de cette politique : être partout où lesgrands enjeux économiques se jouent. Parceque le devenir de notre territoire seconstruit ensemble. «La CCI repense ses im-plantations en contribuant à l’édificationd’écosystèmes résolument tournés vers le déve-loppement économique», souligne Jean-PierreSavarino, Vice-président de la CCI.Ainsi, depuis son installation à Nice Pre-

mium au cœur de l’Eco-Vallée, elle forme au-jourd’hui avec la Métropole Nice Côte d’Azuret l’Institut Méditerranéen du Risque, del’Environnement et du Développement Du-rable (IMREDD) la première brique du futurEcoCampus de la Plaine du Var. Ses nou-velles installations qui s’étendent sur plus de1 400 m² accueillent notamment les pôlesDéveloppement Durable, Industrie et la Di-

n PROXIMITÉ. POUR SERVIR AU MIEUX TOUTES LES ENTRPERISES DU 06, LA CCI LANCE UNE NOUVELLE INITIATIVE.

Quatrième volet du programme NouvellesProximités et sans doute le plus innovant:la CCI 24/24. De quoi s’agit-il ? D’uneCCI réellement «multicanal»,multiformats et interactive, qui soitaccessible 24h/24 offrant le maximumde services aux entreprises grâce àl’utilisation des nouvelles technologiesnumériques qui seront mises à ladisposition des entreprises. Celles-ciauront à la fois la possibilité deconverser en direct avec les personnesphysiques, de « chatter », d’accéder àune e.bibliothèque CCI, de suivre dese.formations ou encore de participer àune e.manifestation. Quels que soientl’heure et le lieu, chacun se trouveraprojeté au cœur d’une CCI à la foisréelle et virtuelle et bénéficiera de latotalité des services. Ce service devraitêtre opérationnel dans le courant del’année 2014. Un beau rendez-vous en cette « Annéede l’Innovation dans les CCI » !

CCI 24/24 : « LA CCI DE DEMAIN, QUI COMMENCE...AUJOURD’HUI »

« La CCI repense sesimplantations en contribuantà l’édification d’écosys-tèmes résolument tournésvers le développementéconomique »Jean-Pierre Savarino, Vice-président dela CCI.

Azur Entreprises I N° 100 I 17

PLUS DE SERVICES, AU PLUS PRÈS DES ENTREPRISESÆ

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rection de la Formation Professionnelle et del’Apprentissage. A l’Ouest, sur Sophia Antipolis, la CCI enétroite concertation avec la CASA, a contri-bué à la création du Business Pôle. C’est enson sein que sont dorénavant installés pépi-nières, incubateurs, clubs d’entreprises,Pôles de Compétitivité et Prides (Pôles Ré-gionaux d’Innovation et de DéveloppementEconomique Solidaire). La CCI Nice Côted’Azur y a notamment installé ses expertisesen innovation, en veille et intelligence écono-mique et les équipes de CCI InternationalPACA. A Cannes, la CCI emménagera auprintemps au cœur de la pépinière de laTechnopole Bastide Rouge et y déploiera no-tamment son expertise en industrie del’image et de la créativité. A Antibes, dès lemois d’avril, la CCI Nice Côte d’Azur accueil-lera en son sein l’Office de Tourisme et descongrès et le service économique de la ville,

permettant ainsi d’œuvrer ensemble aurayonnement économique du bassin anti-bois. Enfin à l’Est du département, sur Men-ton, la concertation avec les acteurs locauxest en cours et devrait aboutir à une ap-proche analogue permettant de servir aumieux l’attractivité de ce territoire et le dé-veloppement des entreprises qui y sont ins-tallées.

CCI Mobil’ : la proximité en mouvement. Pré-sente dans les grands bassins économiquesdu département, la CCI a également crééune task force « volante » : la CCI Mobil.Couvrant l’ensemble des expertises de laCCI, cette force mobile a pour mission de sedéployer dans les zones où elle ne peut pasnécessairement proposer une implantationfixe afin d’aller à la rencontre des entreprisesqui y sont implantées. Une première opération s’est déroulée ennovembre 2013 dans la Vallée des Paillons.18 sociétés et commerces de tous secteursd’activités (industrie, commerces, restaura-tion et services) et de toutes tailles ont étévisités par une dizaine de conseillers CCI.Aussi bien des entreprises en pleine crois-sance que d’autres exposées à des difficul-tés. Chacune d’entre elles a bénéficié d’undiagnostic personnalisé faisant ressortir sesforces et faiblesses. Les dirigeants rencon-trés ont bénéficié d’un accompagnement im-médiat et, pour ceux qui le souhaitaient, ontpu prendre des rendez-vous dans les joursqui ont suivi. Ces entreprises feront bien évi-demment l’objet d’un suivi. La restitution dece travail a été faite devant une centaine d’en-treprises le 28 janvier à Blausasc, lors du lan-cement de la nouvelle association desEntreprises de la Vallée des Paillons (EVP).D’autres bassins économiques du 06 de-vraient bénéficier sous peu d’un déploiementsimilaire.

« Allo la CCI Nice Côte d’Azur ? »: le centre desolutions téléphonique. Avec plus de 50000appels dans l’année, le centre de contactclients constitue une pièce importante duprogramme Nouvelles Proximités. Entière-ment internalisé, le 0800 422 222 est ainsi lepoint d’entrée privilégié des entreprises au-près de la CCI.

En savoir +0 800 422 222

Expérience de la gestion decrise, du management, rigueur,habitude de la hiérarchie, capa-cité d’adaptation et sens de l’en-gagement... Les militaires ontdes compétences reconnues etdes savoirs être pour séduire lesentreprises de toutes tailles, enparticulier les PME/PMI. Alorsque 34 000 suppressions depostes sont prévues entre 2014et 2019 par le livre blanc de ladéfense, c’est une opportunitépour les entreprises et 10.000PME de tout l’hexagone sontdéjà en contact avec DéfenseMobilité, issue du regroupe-ment des services de reconver-sion des armées de Terre, del’Air, Mer. Car de nombreuxmétiers sont directement trans-férables en entreprise : électro-niciens, techniciens, cuisiniers,chauffeurs, spécialistes de la sé-curité... Mais aussi des ingé-nieurs, des spécialistes RH ouencore des juristes. La variétéest importante. En outre, les ar-mées sont engagées dans unprocessus d’équivalence des di-plômes civils depuis quelquesannées.«Si en entreprise on ne com-mande pas des hommes, mais onmanage une équipe, les mili-taires savent troquer avec effica-cité l’uniforme pour le costumecivil, souligne le délégué mili-taire départemental, le ColonelJean-Pierre Bédu, qui est lecontact de proximité dans le do-maine de la reconversion pourles entreprises du 06. Les ar-mées se sont calquées en partiepour certaines fonctions sur lesecteur civil avec par exemple descours de management. Cela faci-lite fortement l’insertion de noscompétences dans le tissu écono-mique». n

En savoir +04 93 62 78 [email protected]

L’ARMÉE A DESCOMPÉTENCESTRANSPOSABLESEN ENTREPRISE

focus...

Quelles sont les démarches à faire, lorsque ladécision est prise de créer sa propre entreprise?Car avant de se lancer, évaluer la faisabilité deson projet puis établir son business plan et choi-sir le bon statut ne s’improvise pas. De nom-breuses aides existent, tant sur le plan pratiqueque financier pour accompagner les porteursde projet, aussi il serait dommage de passer àcôté : pour cela, les experts du pole création-transmission-reprise d’entreprise de la CCIsont là, de même que pour vous guider dansles démarches administratives. Tour d’horizondes bonnes questions à se poser et descontacts à prendre.

1. Mon idée est-elle bonne ?L’idée peut sembler séduisante, mais avanttoute chose, elle doit être portée par un mo-dèle économique cohérent. Les premièresquestions à se poser sont : mon idée corres-pond à un véritable besoin ? En quoi se diffé-rencie-t-elle de mes concurrents ?

2. Ai-je les compétences nécessaires ?Le chef d’entreprise doit maîtriser l’activité,l’administration de l’entreprise, les achats, larelation partenariale, le commercial… C’est unmétier ! Aussi doit-il évaluer ses propres com-pétences et déléguer, s’associer ou suivre uneformation si nécessaire.

3. Le projet est-il réalisable ?Une véritable étude de marché est essentiellepour situer le projet dans son environnementéconomique. Elle permet de valider les be-soins, la cible client, la stratégie commerciale,la concurrence, le choix d’implantation. Ellesera également indispensable pour convaincredes partenaires financiers et les organismesfournissant des aides à la création.

4. Quel budget prévoir ?Etablir son budget, c’est quantifier les besoins

CRÉER SON ENTREPRISE : LES DÉMARCHES À FAIRE EN 10 POINTS ESSENTIELS

n CRÉATION. TOUT PROJET DE CRÉATION D’ENTREPRISE NÉCESSITE RÉFLEXION ET PRÉPARATION. TOUR D’HORIZON DU PARCOURS À SUIVRE POUR LANCER SON ACTIVITÉ.

du projet et réaliser une feuille de route pré-cise et réaliste : c’est-à-dire les objectifs prévi-sionnels chiffrés. Il faut donc calculer lescharges d’exploitation afférentes à l’activité,qui induiront le chiffre d’affaires minimum àréaliser pour les couvrir.

5. Comment financer mon projet ?Il s’agit de déterminer le montant total du be-soin, lequel va fixer la part d’apport personnelet celle de l’établissement prêteur. Encore unefois, un business plan solide est incontournablepour obtenir un prêt, quel qu’en soit le montant.

6. Quelles aides existent ?Il existe de nombreux dispositifs d’aide,comme le NACRE, l’ACCRE, la formation « 5jours pour entreprendre »… Tous sont surwww.les-aides.fr (voir ci-contre)

7. Quel statut juridique choisir ?Le statut juridique (EI, SARL, SA, SAS…) vadépendre de plusieurs critères : la taille duprojet, la volonté de s’associer, le risque en-couru. Les conseils d’un avocat spécialisé sontfortement recommandés.

8. Quelles formalités administratives remplir ?Mieux vaut être assisté dans les démarchesd’immatriculation. De nombreux dossiers sontrejetés faute d’être bien remplis, ou parmanque de pièces. Le Centre de Formalitésdes Entreprises de la CCI accompagne les en-trepreneurs et leur facilite toutes ces dé-marches avec des packs adaptés aux besoins.

9. Où s’installer ?Que l’implantation se fasse au domicile, en pé-pinière, en centre d’affaires, dans un local, elle

18 I Azur Entreprises I N° 100

La boîte à outils de l’entreprise

doit être adaptée à l’activité exercée. Pour uneimplantation commerciale dans un local pro-fessionnel, l’étude préalable de la zone de cha-landise est incontournable.

10. Que faire pour bien démarrer ? Si tout a été organisé, réfléchi, on est fin prêtau moment de l’immatriculation. La principalecause de fragilité de la jeune entreprise est liéeà un projet mal préparé et structuré. Une en-treprise sur deux seulement passe le cap des5 ans, dans notre département ! C’est pourquoi la CCI Nice Côte d’Azur, parte-naire de premeir plan des créateurs d’entre-prise, propose des conseils d’experts pourchaque étape clé mais va également mettre enplace un accompagnement post-création, pourles entreprises de 0 à 5 ans. A noter qu’elle met à votre disposition des ate-liers pour vous informer (atelier de la création,atelier auto-entrepreneur), une formation / ac-tion pour valider votre projet ( 5 jours pour en-treprendre), un accompagnement pourconstruire votre business plan, des aides pourla recherche de financement, une librairie etun réseau de partenaires spécialisés. Plus uneplateforme internet collaborative surwww.cote-azur-ecobiz.fr dédiée aux porteursde projets et créateurs, pour échanger, parta-ger vos expériences et développer vos réseauxprofessionnels. n

En savoir +CCI Nice Côte d’Azur

Pôle création-transmission-reprise d’entreprisewww.cote-azur.cci.fr

0 800 422 222

Très complet, le site d’information des CCIsur les aides aux entreprises permet auxporteurs de projet de disposer d’un outilpratique pour se guider parmi lesnombreuses aides disponibles, y comprisles aides européennes.

WWW.LES-AIDES.FRle site des CCI qui regroupel’info sur toutes les aides

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SIRIUS, LE BAROMÈTRE ÉCONOMIQUE DES ALPES-MARITIMES

n OBSERVATION. L’OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE ET TERRITORIAL DE LA CCI NICE CÔTE D’AZUR EST UN OUTIL INTERACTIF D’ANALYSE, À LA DISPOSITION DES ENTREPRISES ET ACTEURS ÉCONOMIQUES.

Depuis 25 ans, l’observatoire économiquedépartemental Sirius prend le pouls de l’éco-nomie du territoire des Alpes-Maritimes.Une dizaine de personnes se consacre àl’étude de l’économie azuréenne sous toutesses coutures : l’entreprise, la conjoncture, lesfilières et secteurs d’activité, ou encore letissu économique, ce par bassin géogra-phique, commune ou communauté. Parallè-lement, d’autres thématiques sont venuescompléter le champ d’observation de la CCI: le logement, les implantations commer-ciales, les zones d’activité et le foncier.

Un véritable outil d’aide à la décision pour leschefs d’entreprise, les collectivités, les parti-culiers et les partenaires de la CCI : les don-nées et analyses proposées par l’obser-vatoire constituent avant tout un outil d’aideà la décision pour mieux accompagner leursprojets. L’observatoire mesure le poids de fi-lières stratégiques, leurs forces, leurs fai-blesses, leurs caractéristiques ainsi que lesenjeux économiques du territoire. L’observatoire repose sur un ensemble debases de données qualifiées, L’observatoirerepose sur un ensemble de bases de don-nées qualifiées, portant sur le tissu écono-mique, l’emploi, certains secteurséconomiques spécifiques comme le nau-tisme ou les éco-entreprises, ou encore letissu commercial, avec notamment les com-merces de plus de 300m² et les projetsd’équipements commerciaux. Différentes méthodes sont employées pourdécrypter les activités économiques du dé-partement. Par exemple, le Système interac-tif de conjoncture analyse chaque trimestreles évolutions économiques des Alpes-Mari-times en interrogeant un panel de plus de2000 entreprises. Les données sont ensuiterestituées sous forme de tableaux de bord,portant sur plusieurs thématiques : l’entre-prise, l’emploi, les pôles de compétence tech-nologiques, le tourisme… Le systèmeprésente de nombreux avantages pour lesentreprises participantes : il permet de com-parer leurs résultats avec la conjoncture dé-partementale, de communiquer etd’échanger avec d’autres professionnels etd’évaluer leur environnement économique.

Des études sur-mesure sont également propo-sées. Elles sont destinées aux collectivités ougestionnaires d’équipements, comme lesports, les aéroports ou les palais descongrès, qui font appel aux services de l’ob-servatoire pour la réalisation d’études sur-mesure. Celles-ci permettent par exemple de

mesurer l’impact économique des infrastruc-tures sur l’économie locale. Enfin, des études plus spécifiques sont éga-lement menées sur des filières telles que lesindustries de l’image et audiovisuelles, lestechnologies de l’information et de la com-munication, les Entreprises à capitaux étran-gers, les éco-entreprises… Des zoomsterritoriaux peuvent être réalisés sur descommunes ou des bassins économiques. Au-tant de données du tissu économique azu-réen consultables ensuite sur le portail SIET(Système d’intelligence économique et terri-toriale), tout comme l’ensemble des publica-tions, près de 40 par an sont produites.

Une ouverture à l’échelle régionale a mêmeété engagée par l’observatoire, qui évolue aufil des années. Dans le cadre de la structura-tion des CCI à l’échelle régionale, la CCINice Côte d’Azur a été désignée pour menerdeux observatoires spécifiques en régionPACA. Opérationnel depuis début 2014, ledispositif 2SE PACA a pour mission de repé-rer et de prévenir les entreprises défaillantessur l’ensemble de la région. Par ailleurs, lesystème de conjoncture régionale permettra,courant 2014, d’analyser la conjoncture àl’échelle régionale. n

En savoir +www.cote-azur.cci.fr/economie06

[email protected] 800 422 222

Tous les deux ans depuis 17 ans, l’observatoire Sirius étudie les entreprises à capitaux étrangers (ECE).La Côte d’Azur est en effet une des rares régions françaises à accueillir autant d’ECE (1775), cesentreprises dont la participation étrangère provient soit d’une entreprise étrangère implantée enFrance, soit d’une entreprise française appartenant à un groupe étranger, ou dont l’actionnaire têtede groupe est étranger.Sortie en décembre 2013, la dernière étude révèle une augmentation du nombre d’ECE cesdernières années, avec 275 entreprises supplémentaires recensées en cinq ans. 60 pays y sontreprésentés, dont une majorité d’origine britannique et américaine. De nouvelles nationalités ontfait leur apparition: la Chine, Hong-Kong, l’Inde et le Mexique.Les secteurs d’activités les plus représentés sont les services (46 %) et le commerce (44 %), avecen tête, les TICS (Technologies de l’information et de la communication), les sciences du vivant,l’hôtellerie et l’habillement. A noter également l’arrivée récente de grands noms tels Samsung, Intel et Huawey qui ont punotamment reprendre des équipes de Texas Instruments. Une mauvaise nouvelle peut ainsi encacher une bonne !

ÉTUDE.ZOOM SUR LES ENTREPRISES À CAPITAUXÉTRANGERS DE LA CÔTE D’AZUR

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PME PERFORMANCE + : UNE QUATRIÈME VAGUE DE PME S’ENGAGE DANS LE PROGRAMME

n DÉVELOPPEMENT. DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, PME PERFORMANCE + EST CONÇU POUR LES ACCOMPAGNER VERS UNE NOUVELLEÉTAPE DE LEUR PARCOURS. AZUR ENTREPRISES DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT EN GAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

Le dispositif PME Performance + qui proposeun accompagnement personnalisé et innovantsur 18 mois aux dirigeants d’entreprises à fortpotentiel entame l’année sans temps mort. Va-lider le potentiel de nouveaux marchés pourmieux les conquérir, mobiliser ses salariésautour d’un projet, se donner des possibilitésà l’export, anticiper, faire face aux change-ments de l’environnement, des comporte-ments des clients… PME Performance +s’adresse aux dirigeants des PME et PMIazuréennes, innovantes, performantes.Celles en pleine « crise de croissance » maisaussi celles qui s’interrogent sur l’efficacitéde leur business model, souhaitent se diver-sifier, réorienter leurs activités ou encorerenforcer leur développement. Car face à un contexte économique tendu, lesPME et PMI ont plus que jamais besoin d’in-nover, de se structurer pour conserver leurcompétitivité et mieux révéler leur potentiel.Avec près de 55 entreprises participantes,PME Performance + a fait ses preuves.Chaque dirigeant a pu ou peut voir les résul-tats tangibles de cet accompagnement pascomme les autres, qui apporte un éclairage à360° sur son entreprise et des pistesconcrètes d’améliorations.

Comme on ne change pas une recette quimarche, le dispositif est reconduit avec unequatrième vague d’inscriptions. Et pour facili-ter toujours plus la vie des chefs d’entreprise,PME Performance + améliore encore sonoffre. La nouvelle formule a été pensée pouroptimiser le temps passé par le dirigeant etfaire en sorte que le travail des référents soitencore plus efficace. Dorénavant, un « pré-diagnostic » en ligne doit être préalablementrempli afin de préparer plus finement le ren-dez-vous de recueil d’informations. Son but :renforcer la pertinence des analyses tout enévitant de trop mobiliser le dirigeant danscette première phase. Les dirigeants d’entreprises ayant intégré leprogramme témoignent : ce sont eux qui enparlent le mieux...

Pierre Ippolito, co-dirigeant d’Azur Trucks -Groupe Ippolito (Villeneuve-Loubet)Un dirigeant de PME a bien souventconscience de la nécessité de remettre à platses process ou des actions d’amélioration àmener mais il n’en a pas forcément le temps,ni les moyens humains. Or en période decrise, ce sont les petits détails pour gagner lepoint ou le demi point de croissance qui fe-ront la différence. Dans ce contexte, l’appui

d’un intervenant expérimenté est inestima-ble. C’est l’avis de Pierre Ippolito, dirigeantdu groupe Azur Trucks-Ippolito : «Le diag-nostic de PME Performance + a mis en avantnos points forts qui sont la relation client et laperformance commerciale. Il a également en-tériné les points d’amélioration qui me préoc-cupaient depuis un moment, à savoir lemanque de veille économique, du moins sonmanque de systématisation et la difficulté pourles personnes externes d’identifier clairementla palette d’activité de notre groupe. Car de-puis sa création par mon grand-père en 1968,l’entreprise a bien évolué ! Un demi-siècled’existence marqué par une croissance internemais aussi externe avec des acquisitions et undéveloppement dans le Var.» Car si la PME fa-miliale reste le concessionnaire poids lourdsleader sur le 06 avec les marques RenaultTrucks puis Nissan, elle a également su sediversifier : vente de véhicules d’occasion(poids lourds, utilitaires), location, carrosse-rie, pièces détachées, mécanique et mainte-nance. Aujourd’hui le groupe Ippolitoreprésente près de 250 personnes répartiesdans une dizaine de filiales. Autant de déno-minations différentes venues enrichir le nomhistorique : SOMI Ippolito. «Une fois validépar le conseiller CCI, ce besoin de clarifica-tion s’est traduit par l’élaboration d’une iden-tité graphique commune et la création d‘unemarque unique : Azur Trucks – Groupe Ip-polito. «Actuellement, souligne Pierre Ippo-lito, nous menons un travail de réflexion surla mise en place d’une veille systématique avec

Pierre Ippolito,dirigeant d’Azur Trucks

- Groupe Ippolito.

Le Club PME Performance + réunit lesdirigeants d’entreprise engagées dans ledispositif, pour prolonger l’expérience dePME Performance +. Il est conçu commeun véritable laboratoire d’idées, un « thinktank » économique chargé de déployer sesbonnes pratiques innovantes et di-rectement opérationnelles. Pour favoriserles rencontres entre dirigeants, valoriser lesacquis dans tous les domainesd’organisation et de fonctionnement(innovation, recrutement, développementcommercial, International…) et renforcerles échanges et les rapprochements d’af-faires, des rencontres se dérouleront deux àtrois fois par an autour d’une conférenceanimée par un expert.

UN CLUBpour prolonger l’expérience

La boîte à outils de l’entreprise

« Le diagnostic de PME Perfor-mance + a mis en avant nospoints forts qui sont la relationclient et la performancecommerciale. Il a égalemententériné les points d’améliora-tion qui me préoccupaientdepuis un moment... »Pierre Ippolito,Azur Trucks - Groupe Ippolito.

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PME PERFORMANCE + : UNE QUATRIÈME VAGUE DE PME S’ENGAGE DANS LE PROGRAMME

n DÉVELOPPEMENT. DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, PME PERFORMANCE + EST CONÇU POUR LES ACCOMPAGNER VERS UNE NOUVELLEÉTAPE DE LEUR PARCOURS. AZUR ENTREPRISES DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT EN GAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

des alertes via sms ou mail. Je compte égale-ment avant la fin de cet accompagnementaborder un troisième grand chantier : l’unifor-misation de nos systèmes d’information».

Catherine Canivet, co-dirigeante d’OceanDrive (Golfe-Juan)Courtier en yachts de grande plaisance, l’en-treprise fondée en 1999 par les époux Canivetest aujourd’hui l'importateur exclusif de troischantiers navals d'exception : ArcadiaYachts, Pearl Motor Yachts et Cantieri DiBaia. «Nous représentons aussi le chantierMondomarine de Savone spécialisé dans laconstruction et rénovation de Superyachts,ainsi que OTAM, chantier spécialiste desyachts ‘Open’ indique sa dirigeante, CatherineCanivet. Chacune de ces références se dis-tingue par leur qualité et possède le plus quifait la différence : Cantieri di Baia est réputépour ses Opens rapides et convertibles, Pearlest renommé pour ses luxueux motor yachts« flybridge » aux finitions impeccables, Arca-dia privilégie les dernières avancées en ma-tière de respect de l’environnement…«J’avais déjà pu apprécier l’appui de la CCINice Côte d’Azur pour notre certification NFservices. Les petites entreprises comme la nôtreont besoin de savoir qu’elles ne sont pas seules.D’autant plus dans un marché aussi évolutifque notre activité qui n’a pas été épargné parla crise (hormis pour les grandes unités). Lediagnostic a révélé le bien-fondé de notre posi-tionnement haut-de-gamme mais a laissé ap-paraître des lacunes en matière de web

référencement, essentiel pour notre clientèle in-ternationale, et de veille. J’avais bien évidem-ment conscience de ces manques mais le faitqu’ils soient soulignés par un intervenant ex-térieur nous a confortés dans la nécessité deréagir. C’est ce que nous avons fait à notrerythme. C’est aussi une des qualités de ce dis-positif. Les TPE ne disposent pas du temps, desressources et des moyens des grands groupes.Ce dispositif laisse le temps de l’action. Nousavons commencé à travailler sur le référence-ment en faisant appel à des professionnels. Pro-chaine étape : une meilleure veille etarchivage. Et là encore je n’hésiterai pas à metourner vers mon conseiller pour trouver aveclui les meilleures solutions».

Cynthia Guittard, dirigeante de Meubles Molinello (La Trinité)On peut dire qu’avec plus d’un siècle d’exis-tence, la maison fait partie des meubles du06… Ça tombe bien, la vente de meubles estjustement son activité ! Pourquoi une entre-prise réputée décide-t-elle de rejoindre un

Réda

ction

dispositif qui semble a priori plus destiné àdes TPE innovantes? C’est le but recherché :avec son passé, Molinello a les qualités deses défauts. «Elle possède une réelle notoriétémais souffre aussi d’un déficit d’image auprèsd’un public plus jeune, admet Cynthia Guit-tard, sa dirigeante. Voici le message que noussouhaitons faire passer : une Maison anciennen’est pas une vieille enseigne. Mais pour cela,elle doit renouveler son catalogue, être dansl’air du temps et surtout se démarquer par rap-port à une concurrence toujours plus forte, no-tamment sur Internet. Ce constat a été partagépar le conseiller CCI qui a établi un diagnostictrès intéressant dans le cadre de PME Perfor-mance +. Cette analyse a confirmé l’ensemblede notre vision et nous a confortés dans notrevolonté de... tout revoir ! Depuis l’an dernier,nous avons entièrement rénové nos 1600 m2

d’espace de vente et avons réadapté notre poli-tique marketing. L’objectif : réorienter notresite vers la vente en ligne et d’incorporer auxmarques que nous distribuons des collectionsélaborées par des jeunes designers. L’idée est eneffet d’ouvrir davantage l’enseigne aux jeunescréateurs mais aussi de faire passer le messageque la qualité n’est pas synonyme forcément deprix élevé. Cet accompagnement dans toutesles phases de notre repositionnement est trèsfructueux et correspond bien à l’attente d’un di-rigeant de TPE vis-à-vis de sa CCI : l’épaulerdans son activité. Une qualité d’écoute et uneforce de propositions que j’avais déjà pu appré-cier au cours d’un précédent programme. LesPME ne doivent pas hésiter à profiter de cet ap-port extérieur. n

dossier de candidature à télécharger, plus d’informations

sur PME Performance + www.cote-azur.cci.fr ou au 0 800 422 222

« L’analyse du programmePerformance + a confirmél’ensemble de notre vision etnous a confortés dans notrevolonté de... tout revoir !»Cynthia Guittard, Meubles Molinello.

« Les TPE ne disposent pas dutemps, des ressources et desmoyens des grands groupes.Ce dispositif laisse le temps del’action. »Catherine Canivet, Ocean Drive.

22 I Azur Entreprises I N° 100

La boîte à outils de l’entreprise

n COMPÉTITIVITÉ. DESTINÉ AUX «POIDS LÉGERS» DU TISSU ÉCONOMIQU E, DIAG PERFORMANCE A MONTRÉSON EFFICACITÉ SUR TERRAIN. RETOUR D’EXPÉRIENCE.

Difficile pour le dirigeant d'une petite entre-prise de services, le commerçant ou le restau-rateur de s'extraire d'un quotidien de plus enplus pressant pour prendre un peu de hau-teur, faire un point d'étape et ajuster son pro-jet. Et pourtant, face à un monde qui changeà grande vitesse et à une conjoncture diffi-cile, l'exercice est nécessaire. Pour dévelop-per son activité et ses emplois ou mêmesimplement maintenir le rythme, il faut sa-voir revisiter son projet d'entreprise et revoirles moyens mis en œuvre pour les adapteraux nouvelles réalités économiques. C'est pour apporter une aide dans cet exer-cice toujours difficile que la CCI Nice Côted'Azur, avec le soutien et le financement dela DIRECCTE PACA, Unité Territoriale desAlpes-Maritimes, a lancé Diag Performanceen 2011. Ce programme global vise plus par-ticulièrement l'optimisation des ressourceshumaines des TPE mais passe également parl'amélioration de leur stratégie commercialeà travers un audit, des préconisations et despropositions d'accompagnement. Quelque 90 entreprises du département (10salariés maximum) ont pu en bénéficier.Pour elles, l'occasion d'un sérieux coup depouce, de surcroît gratuit. En deux ans, DiagPerformance a fait preuve de son utilité : nonseulement il a permis à des chefs d'entre-prise de prendre du recul, mais égalementde concrétiser les changements préconisés :stratégie commerciale, veille concurrentielle,organisation et communication interne, délé-gation, gestion des ressources humaines...Des dirigeants de TPE azuréennes ayant bé-néficié du programme témoignent.

Charlotte Lafeuillade (immobilier) : " Je souhaitais un regard extérieur "La particularité de SAVI, Société d'adminis-tration et de ventes immobilières fondée àNice en 1956, est d'être une affaire familialeavec plusieurs générations qui travaillent en-semble (5 personnes de la famille dans lessix salariés). L'entreprise a été fondée par lagrand-mère et c'est aujourd'hui la petite-fillequi en est la gérante. "Je souhaitais un regardextérieur, explique ainsi Charlotte Lafeuillade.Les remarques qui nous ont été faites ont étéprises en compte et il y a eu des changements.Dans le fonctionnement, chacun a eu une fonc-tion plus précise et nous avons pu stopper leconflit de génération. Dans l'image de l'agence,le site internet et le logo ont été revus."

David Mounou (web marketing) : le management optimisé"J'avais identifié des zones de fragilité sur leplan commercial, la communication interneet des points à améliorer sur la gestion descompétences, explique David Mounou, diri-geant de DPSO, agence de web marketing àNice, fondée en 2002 (3 salariés et 2 diri-geants). Expert de la communauté Ecobiz, ilconnaissait Diag Performance. Cela m'a ap-porté des lignes directrices. Il m'a été remis undocument relié que je reprends couramment.Des changements ont été apportés. En RH, j'aiajouté à l'entretien annuel une évaluation360° : j'ai demandé à mes collaborateurs dem'évaluer. La perception du management aévolué avec davantage de délégation. Des ins-truments de travail collaboratif ont été mis enplace. La stratégie commerciale a évolué."

DIAG PERFORMANCE : 90 TPE SUR LE CHEMIN DE LA COMPÉTITIVITÉIBM se relocalise dans l’Eco-Vallée en 2015Les activités présentes sur le sitehistorique de la Gaude (IBM s’y étaitinstallé en 1962) et leurs 650 salariésvont être relocalisés en 2015 au cœur del’Opération d’Intérêt National Eco-Vallée,à Nice Méridia. Le géant américain del’informatique (il a longtemps été lafigure de proue du développement deshautes technologies comme secondpilier économique du département)conserve ainsi une présence forte sur laCôte d’Azur, mais sans le Client center-showroom de solutions- qui lui, part àParis.

Un nouveau fonds d’amorçage en régionLe fonds d’amorçage R2V est destiné àsoutenir la création d'entreprisesinnovantes basées dans les régionsRhône-Alpes et Provence Alpes Côted'Azur. Objectif : investir dans unequinzaine de startups françaises pourdes montants compris entre 0,5 et 2,5millions d’euros. Déjà doté de 25millions d’euros, il s’appuie sur despartenaires institutionnels privés etpublics, au premier rang desquelsBpifrance à hauteur de 15 millionsd’euros, via le Fonds National d’Amor-çage (FNA), géré pour le compte del’État dans le cadre du Programmed’Investissements d’Avenir (PIA). LesRégions Rhône-Alpes et Provence AlpesCôte d'Azur, accompagnées par le groupedes Caisses d'Épargne, BNP Paribas,Une Rivière Un Territoire Financement(EDF), l'UIMM et plusieurs family officessont également partenaires.

Ecocir 06, nouvelle plateforme de mutualisationSuite au lancement re�ussi de la plateformeECOCIR 13 fin 2013, le Club Business 06,le Club des Entre-preneurs du Pays deGrasse, Initiative Terres d’Azur et laCommunaute d’Agglomeration du Paysde Grasse ont signe le 10 janvier dernierune convention avec Adonis Eco Conseil,officialisant l’ouverture du portaild’economie circulaire pour les Alpes-Maritimes : www.ecocir06.fr. La plate-forme permet d’acheter ou de vendre dumateriel d’occasion, des equipementsusages ou non utilises (mobilier,machine,..), des matieres residuelles,des sous-produits ; mais aussi demutualiser des prestations et services ouencore de louer ou mutualiser desmoyens.

bref...en

Diag Performance est terminé. Mais il débouche sur un autre programme : TPE Performance, offertégalement (financement par les mêmes partenaires) et ouvert à partir de fin février uniquementaux commerces, restaurants et entreprises de service qui se trouvent concernés par deux grandsaménagements urbains en cours : la ligne Ouest-Est de la future ligne du Tramway à Nice, et lelong du tracé du BHNS de Cannes (Bus à Haute Qualité de Service). Dans ces deux secteurs enprofonde mutation, l'objectif est d'aider les dirigeants d'entreprise à anticiper le changement queva induire la modification de leur environnement. Taillé pour 74 participants, TPE Performancedurera un an. Il ira au-delà des stratégies RH et commerciales pour prendre en compte l’analysedu secteur d’activité de l’entreprise, la cohérence entre la stratégie globale et les actions mises enplace ainsi l’exploitation en termes de pilotage de l’activité. L’objectif est d’apporter un regardextérieur, cerner les types de difficultés que l'entreprise pourrait connaître eu égard à la périodedifficile qu'elle a ou aura à traverser. Il sera d'autre part prévu un accompagnement sur 3 moisqui n'existait pas dans Diag Performance 1. Renseignements : 0 822 422 222

LA SUITE...TPE PERFORMANCE, POUR ANTICIPER ET S’ADAPTERAUX CHANGEMENTS URBAINS

Azur Entreprises I N° 100 I 23

n COMPÉTITIVITÉ. DESTINÉ AUX «POIDS LÉGERS» DU TISSU ÉCONOMIQU E, DIAG PERFORMANCE A MONTRÉSON EFFICACITÉ SUR TERRAIN. RETOUR D’EXPÉRIENCE.

DIAG PERFORMANCE : 90 TPE SUR LE CHEMIN DE LA COMPÉTITIVITÉ

Depuis le 1er février, le virement et le prélèvementSEPA (Single euro payment area) remplacent levirement et le prélèvement national pour toutpaiement effectué dans 34 pays européens. Lesentreprises doivent se mettre en conformité auplus vite, sous peine de voir leurs transactionsrefusées par les banques. Toutefois, une périodede transition supplémentaire vient d’êtreannoncée par la Commission européenne.Mais une mesure exceptionnelle permet auxpetites entreprises, associations, artisans,commerçants qui ne sont pas prêts, d’exploiter lesopérations au format national jusqu’au 1er août2014. Cependant, cette prolongation aura un coûtpour l’ensemble des parties prenantes(entreprises, banques, prestataires de services depaiement…). C’est pourquoi les retardatairesdoivent engager immédiatement leur migration.C’est également à partir du 1er août 2014 que lesopérations Sepa remplaceront définitivement lestransferts de fonds en euros au format national,pour les paiements nationaux et transfrontaliers(intra-européens ou internationaux). Avantage, lestransferts de fonds en euros se feront d’un compteà un autre au sein de l’espace Sepa avec la mêmefacilité, et au même prix, que les virementsdomestiques.

Pour Caroline Dadrier, responsable du départementBanques et Entreprises à la Banque de France àNice, «Les entreprises doivent dans un premiertemps se rapprocher d’un prestataire de servicepour vérifier que leur logiciel de trésorerie peutgérer les formats SEPA. Elles doivent ensuiteobtenir les coordonnées bancaires (BIC et IBAN)de leurs clients ou de leurs fournisseurs, puis,pour les prélèvements, demander un identifiantcréancier SEPA (ICS) auprès de leur banque.Celui-ci est attribué par la Banque de France,dans un délai de 3 à 15 jours. Elles doiventinformer leurs clients de ce passage au SEPA etleur communiquer leur ICS et les coordonnées encas de demande de modification du mandat oupour toute réclamation relative à un prélèvementSEPA. Pour les nouveaux clients, l’entreprise doitdemander un mandat signé, qu’elle conservera encas de contestation d’un ordre de prélèvement».

VIREMENT PRÉLÈVEMENT SEPA :SURSIS JUSQU'EN AOÛT

denis est ravi.EN INVESTISSANT DANS DES AMPOULES BASSE CONSOMMATION, CE CHEF D’ENTREPRISE RÉDUIT DE 15 % SA FACTURE D’ÉNERGIE. GRÂCE À CETTE ÉCONOMIE, IL A RÉAMÉNAGÉ SA SALLE DE RÉUNION.

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depuis un poste fixeVOUS ÊTES ÉCO-PATRON ET SOUHAITEZ TÉMOIGNER ? VOUS VOULEZ ENGAGER DES DÉMARCHES ET EN SAVOIR PLUS ?

Béatrice Caula (fleuriste) : " Tous lesconseils ont été mis en application ""Diag Performance m'a été très utile carj'ai pu bénéficier d'un audit complet surles ressources humaines en magasin, ex-plique Béatrice Caula, qui dirige Shop-ping Flor, un magasin de fleurs ducentre-ville de Nice employant 5 sala-riés. "J'ai pu avoir une vision plus globalesur les moyens d'une meilleure compétiti-vité. Ce qu'il fallait mettre en place pas-sait par les RH, la communication etl'équipe. Nous avons eu une véritableséance de travail, un cahier des chargesm'a été fourni ainsi que les outils pour lefaire avancer. Tous les conseils ont été

concrétisés : site Internet, réseaux so-ciaux, présence sur des salons, communi-cation par emailings, etc. Concernant lesRH, un entretien annuel a été mis enplace avec l'organisation de réunions plusformelles et préparées en amont. Pour lavente, de nouvelles activités ont été lan-cées (commercialisation au niveau desentreprises, gestion des anniversaires,etc.)". n

En savoir +www.cote-azur.cci.fr

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Charlotte Lafeuillade, dirigeante de l‘agence SAVI à Nice, a suvi leprogramme Diag Performance.

24 I Azur Entreprises I N° 100

Nouvelle entreprise ayant choisi la Côte d’Azurpour son développement, le réseau mondialleader du conseil en brevets et marques a im-planté à Sophia Antipolis en mai 2013 son 20e

bureau du réseau international et son seconden France. Créé en 2005, le cabinetMarks&Clerk France est composé d’unetrentaine d’ingénieurs et de juristes issus dumonde industriel et spécialisés dans les tech-nologies de l’information et de la communi-cation. Il accompagne groupes industriels,organismes publics de recherche, Start-up,PME, fonds d’investissement, pour faire fruc-tifier leurs propriétés intellectuelles.Fort d’un réseau international de 650 ingé-nieurs, juristes et autres personnels répartisdans 20 bureaux en Europe, Amérique duNord, Asie Pacifique, Marks&Clerk Franceconseille localement ses clients dans leursprojets innovants et met à leur dispositionsynergie d’expériences, outils et méthodolo-gies éprouvés à chaque étape de leur déve-loppement : gestion des marques et desbrevets, gestion des risques et litiges et éva-luation des actifs incorporels.«Nous gérons ainsi plus de 20000 brevets et endéposons plus de 1500 par an, indique le diri-geant du bureau azuréen, Christian NguyenVan Yen. Le métier de CPI se situe au carre-four du droit et de la science : nous sommes àla fois ingénieurs et juristes afin de pouvoirmener à bien leurs missions. Les CPI inter-viennent à plusieurs niveaux : stratégique(protection et valorisation des actifs immaté-riels, formation du personnel), juridique et ju-diciaire (en cas de litiges), économique(négociation et rédaction des contrats, audit et

MARKS & CLERK S’IMPLANTE À SOPHIA ANTIPOLIS

n IMPLANTATION. INTERVIEW DE CHRISTIAN NGUYEN VAN YEN, CO-MANAGINGPARTNER DE MARKS & CLERK FRANCE, CABINET DE CONSEIL EN PROPRIÉTÉ.

valorisation des portefeuilles de propriété in-dustrielle). Au sein de Marks&Clerk France,nous travaillons pour une clientèle variée : in-dustriels, PME et starts- up, fonds d’investisse-ment et organismes publics de recherche,français ou internationaux ; principalementdans les secteurs de l’électronique, de l’infor-matique, des télécommunications et de l’éco-nomie d’énergie».

Pourquoi le choix de la Côte d’Azur pour cetteimplantation? «L’ouverture de ce nouveau bu-reau à Sophia reflète la volonté deMarks&Clerk France de bâtir une structurequi offre à ses clients les services d’un groupeinternational à un niveau local. Nous avionsdéjà des clients implantés sur la Côte d’Azur,et souhaitions nous rapprocher d’eux. La créa-tion d’une antenne régionale est donc en par-faite adéquation avec cet objectif, nouspermettant d’apporter à nos clients une meil-leure qualité de service, et un conseil de proxi-

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

Portraits d’entrepreneurs

Team

Côt

e d’A

zur

mité. La création du bureau à Sophia renforcede plus notre positionnement sur le secteur dulogiciel, qui est un des axes de développementde Marks&Clerk. Enfin, en termes de res-sources humaines nous avons pu bénéficier,pour la composition de notre équipe, du vivierde doubles spécialistes (en propriété intellec-tuelle et des métiers du logiciel) déjà implantésdans la région». L’entreprise entend faire de son nouveau bu-reau azuréen un pivot important de son dé-veloppement : «Localement, le secteur dulogiciel est très dynamique et ne cesse de se dé-velopper: il est par conséquent particulière-ment porteur en termes d’innovations et debrevets. C’est un marché solide, dans lequelMarks&Clerk France souhaite se développerrapidement et durablement. d’ailleurs, Aprèscette première expérience réussie à Sophia,nous restons attentifs aux opportunités de dé-veloppement, et plus particulièrement dans lesautres technopôles français». n

Christian Nguyen Van Yenet son équipe.

Azur Entreprises I N° 99 I 25

F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rl ’a p p l i c a t i o n C C I

(Valbonne)

Quel est le profil de votre entreprise?Créée en 2006, Theradis Pharma est unesociété de services, intervenant en tantqu’opérateur logistique pour la recherchebiomédicale. Nous comptons 13 collabora-teurs et réalisons un C.A de 1,7 M€.

Quelle est sa valeur ajoutée?La flexibilité est notre atout majeur : nousproposons d’ailleurs des solutions d’ur-gence lorsque cela est nécessaire. Autrepoint fort, la réactivité. Nous sommes unestructure légère, qui sait s’adapter aux

demandes complexes et qui sait le fairerapidement. Enfin, l’expérience : notreéquipe est intervenue en France commedans le monde entier depuis 20 ans sur descentaines d’études de tout type, dans diffé-rents domaines thérapeutiques. De plus,nous avons un système assurance qualitétrès performant.

Quelle est votre vision de votre secteur d’activité, des tendances de votre marché ?Ce dernier est toujours en croissance : lasous-traitance est une solution idéale pournos clients souhaitant maîtriser leurs coûts.Sur notre créneau précis de la logistique etde l’activité pharmaceutique, nous sommesbien positionnés. Donc je suis optimistepour 2014, car nombre de projets suspen-dus l’an dernier chez nos clients devraientêtre mis en œuvre cette année.

Quels sont vos objectifs pour 2014 ?Récupérer notre chiffre d’affaire de 2012 !Nous comptons en outre mettre l’accent surnotre développement international après lesinvestissements faits en 2013 en termes derecrutements, de locaux, etc.

Quelle est votre priorité du moment?Nous sommes en pleine internationalisationde l’équipe : nous souhaitons recruter uncoordinateur de langue espagnole, unspécialiste en assurance qualité, mais aussiun technicien.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuitement entéléchargement.

CHANTAL RAFFY, DIRIGEANTE DE THERADIS PHARMA (CAGNES SUR MER)

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ UNE ENTREPRISEAZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.

Née de la rencontre dedeux passionnés del’art culinaire, créée enseptembre 2013 avecAudrey Massenet etimplantée à NiceNord, l’agence dereprésentation de lagastronomie françaisedirigée par StéphanePetroni, a su convain-cre sur un marchée x i g e a n t . «N o t r emétier est d’étudier etde maîtriser lesmarchés de nos spécialités en France,mais avant tout ceux des pays ciblespour optimiser la connexion entre nosfabricants et nos clients. Notre cœurde métier et notre objectif est d’être lemeilleur guide pour chaqueinterlocuteur : nous sommes à lacroisée des fabricants-producteursd’une part, et des clients etdistributeurs, d’autre part. En clair,notre plus-value en tant qu’inter-médiaire est d’apporter à chaquepartie notre expertise en termed’analyse de marché produit, deconstruction de gamme, d’élaborationd’offre et de suivi à chaque étape duprocessus... Ceci jusqu’à la com-mercialisation».

En atteste la présence de la jeuneentreprise avec un stand au salonGulfood à Dubai, du 23 au 27 févrierdernier, positionné comme le plusgrand rendez-vous mondial del'alimentation et des boissons, del'hôtellerie, de la réfrigération et desservices à la restauration, desfournitures et services pour hôtels, desmachines pour l'agro-alimentaire, de laboulan-gerie, de l'emballage... Et de ladistribution de produits gourmets.«Notre ambition est de faire partageren dehors de nos frontières, et aux

gourmets du mondeentier, les valeursd’un héritage duterroir. Notre forceest d’élaborer despartenariats exclusifsavec des fabricantsexperts dans cha-cune des spécialitéspour offrir auxmeilleures conditionsun florilège de sa-veurs sucrées etsalées. Notre expan-sion sur les marchés

australien et du Moyen-Orient nousamène aujourd’hui à rechercher denouveaux partenariats de distributionavec toujours la même approche : desproduits de qualité exclusifs,sélectionnés pour le savoir-faireancestral de leurs producteurs. ainsi,nous avons réorienté notre sourcingfabricant sur des produits deconsommation de tous les jours quioffre une plus value française etessentiellement régionale clairementsignificative pour le consommateur :comme la confiture provençale à lafigue rouge ou la clémentine decorse…», indique Stéphane Petroni.

Une création d’entreprise réussie, qui nedoit rien au hasard, puisque StéphanePetroni et Audrey Massenet ontbénéficié du dispositif NACRE (NouvelAccompagnement à la CréationReprise d’Entreprise). Accompagne-ment qui les a aidés à monter leurbusiness plan et leur a permisd’obtenir un prêt d’honneur. Et depuis,ils sont également suivis par la CCI enaccompagnement post-création, pen-dant 3 ans. n

Euro konnectioneurokonnection.net

Tél : 09 81 33 50 26

La bourse de cession-reprise de laCCI Nice Côte d’Azur présente

chaque mois une sélection d’offres.

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n COMMERCE

Boucherie, Charcuterie, Volaille, Traiteur Réf. CCO/1164

Centre-Ville Effectif : 2 + 1 temps partiel

CA : 365 000 € / Prix : 300 000 €

Départ à la retraite, cède fonds de commerce de boucherie,

charcuterie, volaille, traiteur créé en 1980. Au cœur d'une ville

touristique du littoral, le commerce est situé sur une rue

commerçante avec un parking à proximité. Le plus de l’entreprise :

la stabilité du CA.

Commerce autos, poids-lourds, pièces détachées Réf. CED/1152

Nice Ouest ZA Effectif : 6

Prix : 600 000 €

Proche retraite : cède fonds de commerces toutes activités

concernant secteur automobile, poids-lourds, pièces détachées.

Activités complémentaires possibles. Terrain 4 100 m², hangar 450

m², bureau 300 m². Loyer annuel HC : 65 000 €. Bail à renouveleren 2017.

Commerce de gros équipement CHR Réf. CCO/1136

& collectivités Effectif : 3

Zone industrielle

CA : 320 000 € / Prix : 100 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société,

spécialisée dans le commerce de gros d’équipement pour CHR et

collectivités.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1125

Centre-Ville Effectif : 0

CA : 110 000 € / Prix : 55 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter. Faible

loyer, bail renouvelé en 2013 (233 €/mois). Clientèle fidèle defemme appréciant les vêtements classiques, de qualité et de

marque française et européenne.

Torréfaction de cafés & thés Réf. CCO/1126

Centre-Ville Effectif : 0

CA : 60 000 € / Prix : 65 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce de torréfaction de cafés et

de thés, vente d’épices et de fruits secs, situé sur une zone

commerciale avec marché de fruits et légumes tous les matins.

Clientèle fidélisée et faible loyer.

Fournitures de bureau et de produits Réf. CCO/1142

pour matériel informatique Effectif : 1

Ville

CA : 245 000 € / Prix : 90 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce situé en ville. Bonne

notoriété acquise depuis 10 ans auprès d’une clientèle fidèle. Bail

neuf. Stationnements privés devant le magasin. CA stable.

Pâtisserie, Confiserie, Chocolaterie, Glacier Réf. CCO/1145

Ville Effectif : 3

CA : 172 000 € / Prix : 180 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de pâtisserie,

confiserie, chocolaterie, glacier racheté en 2009. CA en progression

constante depuis la reprise.

EURO KONNECTIONLA JEUNE SOCIÉTÉ SPÉCIALISTE DE L’EXPORT DE PRODUITSD’ÉPICERIE FINE D’ENTREPRISES ARTISANALES FRANÇAISESSE TAILLE UN BEAU SUCCÈS.

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Vous avez un projet de

création, reprise ou

transmission ?

Pour vous lancer, pour participer à un stage «5 jours pour entreprendre»ou à un atelier «Création / Reprised’entreprise» (dates sur www.ccinice-cote-azur.fr, rubrique agenda), prenezcontact avec les experts du pôlecréation, transmission & reprised’entreprises de la CCI Nice Côte d’Azur 20, bd Carabacel 06000 NICETél. : 0 800 422 222Fax : 04 93 13 74 [email protected]

26 I Azur Entreprises I N° 100

Epicerie fine spécialisée produits de luxe Réf. CCO/1147

Ville Effectif : 3

CA : 545 000 € / Prix : 585 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce d’épicerie fine, spécialisée

produits de luxe et dépositaire d’une marque renommée, crée en

2001. Bonne notoriété acquise depuis plus de 10 ans auprès d’une

clientèle locale, internationale, aisée et fidélisée. Très bonne

rentabilité.

Prêt-à-porter masculin féminin Réf. CCO/1121

Ville du moyen-pays Effectif : 1

CA : 330 000 € / Prix : 110 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

masculin féminin, salariée vendeuse/couturière expérimentée, 50 %

du CA réalisé avec des vêtements de travail de sociétés de transports

et collectivités.

Papeterie, fournitures de bureau et scolaires Réf. CCO/1110

Centre-Ville Effectif : 1

CA : 415 000 € / Prix : 250 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce de papeterie,

fournitures de bureau et scolaires, sous enseigne nationale à forte

notoriété. Etablissement implanté depuis près de 60 ans, clientèle

fidélisée composée de professionnels à 50 %.

Articles de bricolage, peintures, articles ménagers Réf. CCO/1082

Ville Effectif : 0

CA : 155 000 € / Prix : 90 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce (+ murs

commerciaux 200 000 €) d’articles de bricolage, peintures etarticles ménagers. CA stable, quartier en pleine dynamisation et

rénovation. clientèle de proximité et de quartier fidèle.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1036

Centre ville Effectif : 1 (+ 1 mi-temps)

CA : 200 000 € / Prix : 230 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

féminin, situé sur une rue commerçante. Clientèle femme de style

tendance et élégant, fidèle depuis plus de 30 ans.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029

Ville Effectif : 3

CA : 420 000 € / Prix : 120 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits et légumes,

épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville, dans un quartier

commerçant et touristique. Surface de vente de 60 m², réserve de

70 m².

Boulangerie artisanale Réf. CCO/1187

Quartier résidentiel Effectif : 4

CA : 475 000 € / Prix : 180 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de Boulangerie

artisanale, Pâtisserie, Epicerie, traiteur, reprise en 1992. Activité de

livraison (Ecoles, Cliniques, restaurants,…) et de dépôt de pain dans

des épiceries. Les plus de l’entreprise : situé dans un quartier

résidentiel, avec un parking (8/9 places) devant le magasin, faible

loyer.

Epicerie, alimentation générale, dépôt de pain Réf. CCO/1188

Village Effectif : 1 (+ 1 temps partiel)

CA : 265 000 € / Prix : 60 000 €

Départ à la retraire : cède fonds de commerce d’épicerie,

alimentation générale, dépôt de pain sous une enseigne connue,

créé en 2010. Le plus de l’entreprise : seule épicerie du village – CA

en progression constante depuis l’ouverture. Situé dans un village

dynamique, à proximité d’autres commerces et d’un parking public.

n SERVICES

Travaux forestiers et entretiens d’espaces verts Réf. CSE/1165

Périphérie de ville Effectif : 6

CA : 500 000 € / Prix : 350 000 €

Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une société

spécialisée dans les travaux forestiers (élagage, débroussaillement,

abattage) et l’entretien d’espaces verts (propriétés et domaines). Les

plus : récurrence du CA, obtention des appels d’offres pour

d’importants donneurs d’ordre publics et privés, entreprise certifiée

Qualiterritoire.

Formation linguistique Réf. CSE/1120

Technopole Effectif : 3 (+ les formateurs)

CA : 460 000 € / Prix : 300 000 €

Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialisée en

formation linguistique. Bonne renommée depuis plus de 15 ans

auprès d’une clientèle de professionnels. Profil du repreneur :

repreneur professionnel désirant élargir sa clientèle.

Entretien d’espaces verts Réf. CSE/1146

Ville Effectif : 8 + 3 apprentis

CA : 400 000 € / Prix : 180 000 €

Raisons personnelle : cède fonds de commerce d’une société

d’entretiens d’espaces verts créée depuis 30 ans. Clientèle de

professionnels (90 %) avec récurrence de l’ordre de 75 % du CA.

Activité transférable, potentiel de développement : forte demande de

la clientèle.

Dépannage, service après-vente TV et HiFi Réf. CSE/1072

Centre ville Effectif : 3

CA : 355 000 € / Prix : 50 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société de

dépannage, SAV, station technique TV et hifi, créée en 1999.

Clientèle de professionnels (70 %). Réparateur agréé auprès de

grandes marques et enseignes. Equipe expérimentée.

n HÔTELLERIE / RESTAURATION

Hôtel de charme avec petit déjeuner Réf. CHO/1090Ville Effectif : 0CA : 130 000 € / Prix : 349 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un hôtel de charmeavec petit déjeuner, dans maison bourgeoise fin XIXe siècle, classé2 étoiles. 10 chambres, jardin, parkings.

Crêperie bretonne Réf. CRE/1137Centre ville Effectif : 0CA : 120 000 € / Prix : 120 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de crêperie bretonne,créé en 1995. Clientèle fidélisée qui apprécie la qualité des galetteset des crêpes traditionnelles. Local situé en centre ville d’unesuperficie de 85 m².

Restaurant gastronomique et Hôtel de charme Réf. CHO/1102Village Effectif : 2CA : 320 000 € / Prix : 460 000 € Changement de région : cède parts sociales d’un restaurantgastronomique et d’un hôtel de charme, situé dans un village àproximité de grandes villes côtières.

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/0947Périphérie de ville Effectif : 3 (+ 1 apprenti)CA : 570 000 € / Prix : 450 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un restauranttraditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas. Bonnerenommée, clientèle fidélisée pour repas d’affaires, repas familiauxpour les fêtes. Salle de 200 m² (100 couverts), terrasse (30couverts)

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected]

Restaurant de spécialités italiennes Réf. CRE/1027Banlieue de ville Effectif : 0CA : 95 000 € / Prix : 115 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de restauration despécialités italiennes, service traiteur créé en 2005 et situé enpériphérie de ville, à proximité d’une zone industrielle.

Restaurant de cuisine niçoise Réf. CRE/1189Quartier résidentiel Effectif : 2CA : 195 000 € / Prix : 180 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d'un bar, restaurant,avec licence IV, créée en 1990 et situé dans un quartier résidentiel.Les plus de l'entreprise : restaurant référencé dans de nombreuxguides dont le Gault et Millau, un loyer faible avec appartement de3 pièces de 40 m2 environ compris dans le bail.

n INDUSTRIE / BÂTIMENT

Chauffage, ventilation, climatisation Réf. CBA/1177Ville Effectif : 62CA : 11 000 000 € / Prix : suivant proposition Départ à la retraite : cède parts (majoritaires) de quatre sociétésspécialisées dans le génie climatique. Entreprises et équipesstructurées avec récurrence de contrats d’entretien pour certaines.Ateliers avec bureaux et baux commerciaux en cours. Profil durepreneur : ingénieur avec compétences managériales ou dirigeantd’entreprise désirant se développer ou investisseur (groupe local ounational).

Fabrication serrurerie métallerie Réf. CIN/1118Zone industrielle Effectif : 7CA : 673 000 € / Prix : 350 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialiséedans la serrurerie et métallerie, coupe pliage de métaux ferreux etnon ferreux. Clientèle de professionnels exclusivement.

Marbrerie de décoration pour le bâtiment Réf. CIN/1112Zone d’activité Effectif : 0CA : 215 000 € / Prix : 116 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une sociétéspécialisée dans la marbrerie de décoration pour le bâtiment (sallede bains, cuisines). Stabilité du CA grâce à de nombreuxprescripteurs.

Fermeture du bâtiment Réf. CIN/1170Zone industrielle Effectif : 26CA : 5 000 000 € / Prix : 2 100 000 € Changement d’activité : cède parts sociales de deux sociétésspécialisées dans la fermeture du bâtiment, structure métallique etcharpente, serrurerie, ferronnerie d’art, aluminium cintré, reprises en2005 et 2009. Clientèle de professionnels à 60 %. Equipe detechniciens qualifiés. CA en progression. Positionnement sur unmarché de niche sur une des branches d’activité.

Terrassement, voirie et réseaux divers Réf. CBA/0807Proche ZI Effectif : 4CA : 560 000 € / Prix : 400 000 € (+ 200 000 € matériel) Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société deterrassement spécialisée dans les techniques de VRD. Clientèlecomposée à 80 % de particuliers et 20 % de professionnels(promoteurs, constructeurs, entreprises d’espaces verts). CA régulier.Potentiel de développement dans le secteur géographique.

Ferronnerie, métallerie, menuiserie alu PVC, Réf. CIN/1180automatisation Effectif : 4VilleCA : 320 000 € / Prix : 150 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de fabrication deferronnerie sur mesure, métallerie, menuiserie alu PVC,automatisation de portails, portes de garage, et volets roulants.Bonne notoriété acquise depuis 40 ans auprès d’une clientèle departiculiers haut de gamme et d’architectes. Le repreneur pourras’appuyer sur une équipe technique.

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