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AMAZONE
L’élégance à cheval P.12 Courses hippiques :les enfants en piste ! P.5
LES PAGES FFE
La fédérations’engage pourle développementdurable P.16-17
BIEN-ÊTRE
Place aux médecinesdouces P.20-21
L’Espagne, entreterre et mer P.24
TOURISME
Imprimé sur du papier recyclé, ne jetez pas ce journal sur la voie publique : donnez-le. Merci !
LE CLUB DU MOIS
Conches, l’équitationen grand P.25
SANTÉ
C’est la saisondes allergies ! P.18
GRATUIT- MAI 2011 - n°8www.atoutcheval.fr
Courses hippiques :les enfants en piste ! P.5
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Avis aux Intern@utes !Retrouvez Atout Cheval ! sur votre réseau social facebook.
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L’INTRO
LA PHOTO DU MOMENT
LA BD À TOUS CRINS !
L’ÉDITO
En France, l’équitation plaît. La FFEest en effet la troisième fédérationsportive par son nombre de licen-ciés. Pourtant dans les médias,exception faite des courses hip-piques, le cheval se fait plutôt rare.La télévision semble bouder lessports équestres, à la différence dufootball, première fédération en2011, du tennis, deuxième, ou en-core du rugby et de la natation quine se situent qu’en huitième etdixième positions. Conséquence dece défaut de médiatisation, on n’aencore jamais vu, en France, unStade de France comble pour unGrand Prix de saut d’obstacles…
Est-ce parce que l’équitation estsurtout, et avant toute chose, unsport de pratiquants ? Le cheval at-tire, mais on veut le toucher, onveut cette montée d’adrénalinelors des premiers obstacles fran-chis, on veut cette complicité despromenades en pleine nature.C’est une passion que l’on souhaitevivre pleinement. Pas de procura-tion possible ! Quoique…
À l’occasion du Saut Hermès, unjumping international cinq étoiles,la FFE a invité ses licenciés à assis-ter aux épreuves du vendredi 15avril. Une opportunité pour les pra-tiquants de devenir des supportersle temps d’une journée et de suc-comber aux émotions du sport dehaut niveau, vécues depuis les tri-bunes…
Photo : Apassionata.
Pour la première fois,Apassionata se produiradans la capitale. Deuxreprésentations de ceshow exceptionnel sontprogrammées pour le7 mai, à Paris-Bercy. Lespectacle « À la lumièredes étoiles » a déjàparcouru les grandesvilles européennes,de Berlin à Helsinki,en passant par Milan.
Denis Lynchaide les chevaux
abandonnésen Irlande.
04 LES ACTUSPar Anne-Claire Letki, Christian Taty et Marie-Anaïs Thierry - Photos : Scoopdyga, Sportfot.
Pablo Barrios, cavalier de haut niveau vénézuélien, n’a pas froidaux yeux ! À Wellington, à l’occasion du Winter Equestrian Festivalqui s’est achevé fin mars, il a franchi 2,21m avec son cheval G&CQuivola. La couple participait à une puissance pour laquelle la pre-mière barre mesurait déjà 1,83m. Avec une telle performance,Pablo et Quivola ont décroché la victoire !
Lorsque le couple s’est élancé au galop pour franchir le mur, lesspectateurs ne pouvaient apercevoir que la tête du cavalier tantl’obstacle s’avérait massif. « J’adore les puissances. Si j’ai un chevalqui me le permet, je ferai l’épreuve chaque année. C’est bon pourle public et bon pour le sport », a commenté Pablo Barrios. Le Vé-nézuélien a d’ailleurs fait des épreuves de puissance une spécia-lité, puisqu’il en a déjà remportées trois l’an dernier.
JUMPING
Un champion se mobilise poursauver les chevaux irlandais
Voilà un cavalier qui connaît le sens de l’engagement. DenisLynch, champion de saut d’obstacles international courant pourles couleurs de l’Irlande, vient de réunir 100.000 euros. Unesomme qu’il a reversée à l’ISCPA, l’équivalent de la SPA française,pour aider les chevaux en difficulté. En effet, conséquence de lacrise économique qui touche le pays, des milliers de chevaux ontété abandonnés, leurs propriétaires ne pouvant plus subvenir àleurs besoins, et errent dans la banlieue dublinoise. Touché parcette situation, Denis Lynch, récent vainqueur d’une étape de laCoupe du monde, a décidé de se mobiliser. Sur son site internet,
Un exploit à 2,21m !
C’EST DIT !« La colère est pareille à un chevalfougueux ; si on lui lâche la bride, son trop d’ardeur l’abientôt épuisé », William Shakespeare.
VU SUR LE FORUMd’AtoutCheval.frParis en lignePerle75 a lancé le débat. Puisque désormaisil est possible de parier en ligne sur les sportséquestres, qui est prêt à se lancer dans cetteaventure ? « Je trouve que c’est une superidée, ça va médiatiser le CSO et le horse-ballqui sont les deux seules disciplines équestressupports des paris sportifs », souligne l’inter-naute. Quant à Rodeooo, il a déjà son avissur la question : « Je pense parier sur le horse-ball. Je trouve ça plus facile de parier sur desmatches que sur des parcours de CSO où tousles cavaliers ont le droit à l’erreur et peuventfaire une barre sur le dernier par exemple.L’avantage du horse-ball est que certaineséquipes ont vraiment des statuts de favoris ».
Semence onéreusePilouette a posé la question : « Que pensez-vous du prix de la semence de Totilas ? ». Unprix qui s’élèverait à 5.000 euros la dose… Lesavis sont partagés. « Une nouvelle fois, lesgros éleveurs vont être favorisés, mettre unetelle somme d’argent juste pour la saillie, celame parait déraisonnable », soutient Pom’noi-sette. Quant à Julie22, elle trouve une ex-plication : « Il paraît que la vente de Totilas acoûté 15 millions d’euros ! Il faut bien que lespropriétaires trouvent leur compte ! ».
l’homme a fait un appel aux donations, etrégulièrement, lorsqu’il se trouve sur lesterrains des plus grands concours, il com-munique sur son opération. D’où cetterondelette somme de 100.000 euros qu’ila réussi à récolter.
Le cavalier a également lancé une actionavec son sponsor GPA. Dix casquesSpeed’Air sont en vente, accompagnésd’une photo dédicacée du champion. Latotalité des recettes sera reversée à l’as-sociation, qui en a bien besoin pour assu-rer les soins nécessaires à ces chevauxsouvent blessés et affamés.
Direction, rédaction, administration, publicité :ATOUT CHEVAL ! - Une édition de la SARL VOLTA Sports
109 / 111, avenue Gambetta - 75020 Paris.Contact : tél. : +33(0)1 43 15 26 26 - Fax : +33(0)1 43 66 40 23
E-mail : [email protected] de la publication : Vincent Goehrs.E-mail : [email protected] de la rédaction : Daniel Koroloff.E-mail : [email protected]
Rédactrice en chef : Anne-Claire Letki.E-mail : [email protected]
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Rédaction : Jeanne Ducousset - Daniel Koroloff - Sophie Lebeuf -Laure Lebigre -Benjamin Lehmann - Anne-Claire Letki -Geoffroy Soullez - Christian Taty - Marie-Anaïs Thierry.
Crédits photos :Apassionata - Marc Dietrich / Fotolia.com - Scoopdyga -DR - Jeanne Ducousset - Dozornaya / Fotolia.com -
Amazones de France - Jean-Paul Lambermont-Ford -Virginie Georges / Fotolia.com - FFE / Maindru - PSV Morel -
FFE / AL - FFE / PSV Morel - Ingriddeelen / Fotolia.com -K-Rouge - collections privées - JM Fotografie / Fotolia.com -
K.-U - Häßler / Fotolia.com - Anne-Claire Letki - Cheval d’Aventure -Village équestre de Conches - Bénédicte Gelé - Sportfot.
Réalisation graphique : Alexandre Cabanétos (directeur artistique).E-mail : [email protected]
Abderrahim Bayrouk - E-mail : [email protected] Bouhaddou - E-mail : [email protected]
Karim Elghazi - E-mail : [email protected] Samoud - E-mail : [email protected]
Directeur commercial : Fabien Gougeon.E-mail : [email protected]
Régie publicitaire : Jeanne Ducousset.E-mail : [email protected]
Damien Cayet - E-mail : [email protected] annonces : Alexis Geffroy.
E-mail : [email protected] : Grenz-Echo Printing (Belgique).Photos en couverture : Amazones de France,
Cheval d’Aventure, Collections privées, DR, Scoopdyga.Dépôt légal : deuxième trimestre 2011.
Documents non-contractuels.ATOUT CHEVAL ! est tiré à 70.000 exemplaires.
Ne pas jeter sur la voie publique. Date de parution : 15 avril 2011.Les photos publiées dans ATOUT CHEVAL ! sont reproduites
sous la seule responsabilité de leurs propriétaires ou de leurs auteurs.Reproduction même partielle interdite sans accord écrit de la Direction.
N°ISSN : 2112-1494.
“COURRIER DES LECTEURS” :Faites-nous part de toutes vos remarquesau sujet de votre journal ATOUT CHEVAL !
Nous les publierons dansnotre rubrique « Courrier des lecteurs ».
Et n’hésitez pas à contribuerau numéro 9 d’ATOUT CHEVAL ! en nous
envoyant vos témoignages pour notre rubrique :« UNE PHOTO, UNE HISTOIRE ».
Une seule adresse : [email protected]
Denis Lynchaide les chevaux
abandonnésen Irlande.
Pablo Barriosa gagné
la puissanceavec 2,21m.
www.AtoutCheval.frUne fois que vous avez dévoré Atout Che-val ! le journal, place à Atout Cheval !, lesite. Sur AtoutCheval.fr, retrouvez chaquejour des actualités sur le monde du che-val. Échangez avec des passionnés grâceau forum, mais aussi en participantà la rubrique « Une photo, une histoire ».Postez votre témoignage et gagnez descadeaux ! Le site vous permet égalementde consulter de nombreuses fiches pra-tiques, ou de publier vos petites an-nonces. Et bien sûr, c’est toujours gratuit!
Pablo Barriosa gagné
la puissanceavec 2,21m.
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E-Commerce :place aux points relais !
On connaissait les points relais desgrandes enseignes de vente par corres-pondance comme La Redoute. Désor-mais, ce système s’installe dans l’universdu cheval grâce à Esprit-Équitation, sitede e-commerce pour le matériel d'équi-tation.
Esprit-Équitation propose en effet à tousles professionnels du secteur – qu’ils’agisse des centres équestres, des haras,des élevages, etc. – de devenir des pointsrelais pour la sellerie en ligne. Pour eux,la mission est simple. Il leur suffit de re-mettre les colis aux clients qui ont choiside retirer leur commande en point relais.Le site propose une petite rémunérationpar colis distribué, ou, autre possibilité,les points relais peuvent cumuler cet ar-
gent pour ensuite passer commande surEsprit-Équitation.
Outre le fait que ce dispositif constitueune petite source de revenus pour lescentres, il est surtout un bon outil de pro-motion. En effet, les établissements pour-ront ainsi faire visiter leur structure auxclients du site, et peut-être ainsi séduirede nouveaux cavaliers. Quant à ces der-niers, il leur sera probablement plusagréable de retirer leurs achats dans unclub d’équitation, que de faire la queue àla Poste parce qu’ils ont manqué la livrai-son du facteur…
LES ACTUS
Le printemps est là ! Et avec lui, c’est le retour des balades. J’a-d-o-r-e ! Après de trop longues semainessans sorties à l’extérieur, nous sommes partis nous promener dans la forêt samedi dernier ! C’étaitextra, mais je ne sais pas si ma cavalière a autant apprécié que moi… Avec mes potes d’écuries, onavait envie d’en profiter, alors sitôt on a aperçu le long chemin des galops, on a démarré à fond lacaisse ! Romano s’est même fendu d’un petit saut de mouton. Heureusement, pas de quoi désarçonnerson cavalier. Sinon, on aurait dû rentrer plus tôt que prévu à la maison… La promenade a continué surle même rythme, c’était un peu à qui partirait le premier ! Ma cavalière commençait à se crisper à lafin, mais il faut qu’elle sache ! Ce n’était pas méchant, j’étais juste joyeux !
Par Anne-Claire Letki et Marie-Anaïs Thierry - Photos : Marc Dietrich / Fotolia.com, Scoopdyga.
EN BREF…Destination Londres !Envie d’aller soutenir les cavaliers trico-lores aux Jeux olympiques de Londresen 2012 ? C’est possible en posant desoptions sur les précieux billets. Il vousfaudra débourser entre 20 et 275 livres.Réservation possible jusqu’au 26 avril2011 sur www.tickets.london2012.com.
Problème de TVA.Aujourd’hui, la France applique la TVA à5.5% au commerce des chevaux, alorsque ceux-ci ne sont pas forcément des-tinés à la consommation humaine ouanimale, et qu’ils n’entrent pas dans unprocessus de production agricole. Mais,la Commission européenne a engagéune procédure contre le France. La TVApourrait augmenter, une mauvaise nou-velle pour le secteur équestre.
Liz Taylor s’en est allée.L’actrice Elizabeth Taylor est décédée àl’âge de soixante-dix-neuf ans. L’Améri-caine avait côtoyé les plus grands nomsdu cinéma comme Paul Newman. L’ac-trice était également une passionnée dechevaux. Une passion qu’elle a pu par-tager dans « Grand National », « Géant »et « Reflets dans un œil d’or ».
Toutes les informations surwww.esprit-equitation.com
INSOLITEVélo vs cheval. Qui dutrotteur ou du cycliste estle plus rapide ? Le 30mars, sur l’hippodrome deMarseille-Borély, le crackNatif de Gaprée étaitconfronté au coureurd’Astana Rémi di Grégo-rio. C’est le cheval qui l’aemporté mais la course
fut très serrée. Une course du même genre avait eu lieu à Amiens quelques se-maines plus tôt, et c’est encore le cheval qui était en tête !
LE CHIFFRE10 millionsC’est la dotation, en dollars, de laDubaï World Cup. Le 26 mars, onzePur-Sang ont pris le départ de cetteprestigieuse course – la mieux dotéeau monde – créée en 1996.À l’issue des 2.000 mètres, VictoirePisa et son jockey italien MircoDemuro se sont imposés devantTranscend monté par Shinji Fujita.À souligner également la belle perfor-mance du Français Mickaël Barzalonaavec Monterosso, troisième de lacourse. Ce podium international a étél’occasion de rendre hommage aupeuple japonais qui se remet difficile-ment du tsunami. En effet, les deuxpremiers chevaux au classement pro-viennent d’écuries nippones.
LE PRODUITPHARE ÉLU PARLES InTERnAUTES !
GILET HAUTE PROTECTIOn RXHORSE. Encapsulé dans une structurealvéolée gonflable extrêmementrésistante et ergonomique, elle-mêmeintégrée à une structure textileconfortable, vous serez parfaitementprotégé en cas de choc grâce au RXHorse gilet. Cette technologie permet,en cas d’impact, d’absorber cinq foisplus d’énergie que les gilets classiquesen plastique, et huit fois plus queles gilets en mousse. Tailles S, M, L, XLet XXL. Coloris unique noir et gris.Prix : 169 euros.www.rxrhorseriding.com
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le prochain produit phare !
08 CONSOMMATION
ON A TESTÉ
Par Jeanne Ducousset - Photos : DR et Jeanne Ducousset.
Alors que les températures sont variableset qu’il faut veiller à éviter le petit coup defroid, Jeanne et Chico Charlie ont testépour vous la couverture filet Back OnTrack.
« La couverture filet Back On Track est ré-volutionnaire par sa composition, en fibresde polyester et de polypropylène, fusion-nées avec de la poudre de céramique.Celle-ci procure au tissu sa propriétéunique, elle réfléchit le rayonnement in-
frarouge du corps lui procurant un effetanalgésique. Ce textile est issu de la mé-decine traditionnelle chinoise et de la re-cherche moderne.
J’ai testé cette couverture sous tous sesaspects afin d’évaluer ses effets. Je l’aid’abord utilisée comme chemise séchante,juste après le travail. Ayant un cheval quitranspire beaucoup, il lui faut un maxi-mum d’aération pour récupérer. Et je n’aipas été déçue, les mailles filet très espa-
La couverture filet Back On Track
BRIDOn CHESTER PRIVILèGE ÉQUITATIOn. Vous cherchez un filet pour les concours ? Le nouveau bridon Chester en clencher dorésera l’idéal. On aime son look mais aussi la qualité et la beauté du cuir anglais pleine fleur. Couleurs de cuir : marron, tabac, noir. Taille chevalet cob. Prix (muserolle combinée ou croisée) : 145 euros. www.privilege-equitation.fr
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OnGUEnT FLUIDE DU MARÉCHAL. L’onguent fluide du Maréchal est un soin du pied. Son application quotidienne contribue à prévenircertaines affections comme les bleimes, les seimes ou l’encastelure. Composition : huile végétale, huile de foie de morue, huile de laurier,goudron. Prix du pot avec pinceau 500 ML : 11,90 euros, 1L : 16,50 euros. www.gamme-du-marechal.com
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POLO BASUS. À mi-chemin entre la chemise et le polo, le « Basus » est en coton égyptien. Respirant et stretch, il est idéal pour monter àcheval mais aussi pour une soirée entre copains. Les plus observateurs découvriront quelques broderies discrètes. Sans doute, le « must have »de cette saison. Prix : 90 euros. www.basus.fr
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VESTE TEnTATIOn LADy GPA. Classe et élégance pour cette nouvelle veste GPA. Originale pour ce qui est de sa forme avec son coltulipe, cette veste peut se porter aussi bien en ville qu’en concours, elle offre un confort et une féminité intemporelle. Coupe cintrée avec uneseule fente dans le dos. Disponible en noir, du 34 au 46. Prix : 279 euros. www.gpa-nosewtechnology.com
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CHAP’7 GASTOn MERCIER. En cuir souple perforé sur un tissu en polyamide et élasthanne, la Chap’7 est une véritable seconde peau, tant ellese fait oublier. Le sous-pied élastique se met dans la chaussure et garantit ainsi une longévité bien supérieure aux chaps classiques. Six tailles ou sur mesure.Sept coloris. Prix : 110 euros. www.selles-gastonmercier.com
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cées semblent permettre un séchage op-timal. En revanche, en plein été, cettecouverture est peut-être un peu chaudepar rapport à un simple nid d’abeilles.
Je l’ai ensuite utilisée avant l’exercice etlors d’un transport pour une compétition,moment où elle doit réchauffer les mus-cles. Mon cheval semble l’avoir appré-ciée...
Je l’ai enfin testée comme chemise d’écu-rie sous les autres couvertures. Le rabatde queue et les sursangles croisées sontdes atouts. Le cheval reste protégé danstoutes les situations, sans aucun risqueque la couverture bouge ou se positionnemal. Par ailleurs, j’aime son design classeet sobre. Reste que son prix est élevé.Mais étant donné les multiples fonctionsde la couverture, un tel investissementpeut se justifier ! »
Couverture filet Back On Track
Coloris : noir.Taille : 115 à 165 cm.Prix de vente conseillé : 243 euros.www.backontrack.com
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09Les bons plans d’Atout Cheval !
Pour faire référencer votre activité dans les bons plans,n’hésitez pas à nous contacter
au 01 43 15 26 31 ou à [email protected] les bons plans d’Atout Cheval ! sur
www.atoutcheval.fr
LES + Voltige au Mans. La France accueillera du 15 au 21 août les championnats d’Europe de voltige. La ville duMans a été choisie par la Fédération équestre internationale pour recevoir ce rendez-vous à la fois sportif et artistique.La compétition s’annonce déjà très serrée entre les voltigeurs allemands, suisses et bien sûr, français.
LES - Jimmerdor blessé. Le crack Jimmerdor de Florys et son cavalier Antoine Laye ont dû mettre fin à leur saison.L’étalon poney s’est blessé. Verdict : lésion du suspenseur du boulet. Il faudra donc attendre la saison prochaine pourrevoir Jimmerdor sur la Tournée des As Poneys.
SPECTACLE
Le Puy du Fou sous« le Signe du Triomphe »Le dépaysement continue au Puy duFou. À partir du 13 avril 2011,les spectateurs pourront plongerdans l’ambiance des jeux du cirquegallo-romain : combats de gladia-teurs, courses de chars, attaques defauves… Le tout dans une ambiancesurvoltée et dans un décor impres-sionnant.
« Le Signe du Triomphe », tel est le nou-veau spectacle du Puy du Fou. En plusdes chevaliers, des vikings et des mous-quetaires, les visiteurs pourront désor-mais découvrir le monde des gladiateursà travers une fidèle reconstitution desjeux gallo-romains. Petit rappel histo-
DÉCOUVRIR UNE RACELe Pur-Sang arabeORIGInES : Des peintures découvertesdans la péninsule arabique et représentantdes Pur-Sang arabes laissent penser que sesorigines remontent à plus de 3.000 ans avantnotre ère. Ce sont des tribus bédouines quile domestiquèrent dans un premier temps,mais au cours de l’histoire, ces « rois du dé-sert » quittèrent leur Moyen-Orient natal pour
rique. Au IIIème siècle avant Jésus-Christ,le peuple gaulois subit l’occupation desRomains. Pour sauver leur peau,les prisonniers sont contraints de rempor-ter les jeux du cirque. « Le Signe duTriomphe » met en scène ce combat ha-letant entre deux camps, les Romains etles Gaulois, sous les yeux du gouverneur.Action et émotion sont au rendez-vous :les chevaux sont lancés au grand galop,les prisonniers se battent à l’épée, le pu-blic réagit… Des sentiments accentuéspar le rythme de la musique sympho-nique, composée pour l’occasion. En tout,quarante-cinq chevaux, quatre-vingts ac-teurs et une douzaine de fauves partici-pent au spectacle.
Un SHOW UnIQUE
Le Puy du Fou a fait les choses en grand.Le spectacle se déroule, en effet, dans leStadium gallo-romain, réplique du célèbreColisée de Rome. Il peut accueillir sixmille spectateurs par représentation.Grande nouveauté, l’arène est recouvertepar un velum, une toile qui se déploie au-dessus des tribunes. Une prouesse tech-nique et artistique lorsque l’on sait qu’ils’agit du premier velum construit depuisdeux mille ans. Plusieurs années de re-cherches et de tests ont été nécessairesà l’ingénieur René Chambon pour réaliserun tel système. De l’architecture du Sta-dium aux acteurs du spectacle, le Puy duFou s’entoure de professionnels derenom. Les fauves, intervenant tout aulong de la nouvelle représentation, sontdomptés par un dresseur reconnu,Thierry Le Portier. L’artiste a notammenttravaillé auprès de Ridley Scott dans« Gladiator » et de Jean-Jacques Annaud
gagner d’autres régions. Là-bas, les étalonsétaient utilisés comme améliorateur de race,apportant vitesse, élégance et robustesseaux autres lignées de chevaux, d’où l’appel-lation de « père de toutes les races ».
CARACTÉRISTIQUES : Avec sa tête trèstypée et son port de queue relevé, le chevalarabe est facilement identifiable. C’est unpetit cheval, mesurant entre 1,42m et 1,55m,
au regard expressif. Autres spécificités : desallures aériennes et relevées.
APTITUDES : Sa rapidité, sa maniabilité etsa résistance à l’effort en font un excellentpartenaire d’endurance. C’est un cheval po-lyvalent, il s’illustre en TREC, en saut d’obs-tacles et en attelage. Le Pur-Sang arabe estégalement apprécié lors de shows et deconcours de modèles et allures.
Plus d’informations sur :www.puydufou.com
dans « Deux frères ». Pas étonnant alorsque le Puy du Fou, avec ses acteurs, sesanimations et son cadre naturel, se classecomme le quatrième parc à thème deFrance. En 2010, 1.500.000 visiteurs ontvécu l’expérience vendéenne.
10 LES ACTUSPar Marie-Anaïs Thierry - Photos : Dozornaya / Fotolia.com, DR.
Amazones de Francewww.amazones-de-france.fr
Le calendrier :
Angers ....................... Dimanche 24 avril 2011Angoulême ........... Dimanche 24 avril 2011Bihorel les Rouen ........ Lundi 25 avril 2011Carpentras ............. Dimanche 24 avril 2011Chartres .................... Dimanche 24 avril 2011La Capelle .......................... Lundi 25 avril 2011La Teste de Buch ... Samedi 23 avril 2011Langon .................................. Lundi 25 avril 2011Les Andelys .......... Dimanche 24 avril 2011Loudéac ................... Dimanche 24 avril 2011Lyon La Soie ........ Dimanche 24 avril 2011Marseille Borély ....... Samedi 23 avril 2011Moulins ..................... Dimanche 24 avril 2011Orléans ................................. Lundi 25 avril 2011Paray Le Monial ............ Lundi 25 avril 2011Rânes (à Argentan) .. Lundi 25 avril 2011Tarbes .................................... Lundi 25 avril 2011
TRADITION
FÊTE
Amazone, retour en grâce
Tous au Pâquodrome !
Le 25 avril, les amazones ont rendez-vous au Centre équestre de Mériel,dans le Val d’Oise, pour une journéequi leur est dédiée. Alors que cettemonte traditionnelle semblait en perteen vitesse, elle attire aujourd’hui denombreuses cavalières en quête d’élé-gance. Découverte.
On croyait cette monte disparue, envoléeavec l’accession de l’équitation au rang desport mixte. Et pourtant, la France compteaujourd’hui quelque quatre mille amazones,des cavalières qui ont décidé de perpétuerla tradition et de continuer à transmettre unprécieux savoir. « Depuis les années quatre-vingt-dix, la monte en amazone séduit deplus en plus, notamment le jeune public »,soutient Béatrice Orsoni, présidente de l’as-sociation Amazones de France. Il faut direqu’avec plus de 80% de filles licenciées FFE,la cible potentielle est large ! « Cette monteattire beaucoup de jeunes femmes, car elleest synonyme d’élégance. C’est l’occasion
de mettre une robe, d’avoir du style à che-val », souligne Béatrice Orsoni. La monte enamazone répondrait ainsi à un désir de fé-minité de la part de ces dames équitantes…Ce qui n’est pas sans déplaire à ces mes-sieurs. « Lorsque je pars en promenade àcalifourchon, je dois m’écarter, je « gêne » ;en revanche, quand je suis en amazone, onme laisse passer, les hommes enlèvent leurchapeau. Je crois que l’amazone a rapportà la grâce », poursuit-elle.
De grâce, pas de doute, il en est bien ques-tion avec l’amazone. Mais de sport aussi.Les cavalières qui montent en amazone sontautorisées à participer à un certain nombrede compétitions dans des disciplines variées- dressage, saut d’obstacles, cross. Elles bé-néficient également d’épreuves qui leur sontréservées avec des championnats de Francequi se déroulent chaque année à la SEP(75). « Elles rivalisent avec les cavaliers à ca-lifourchon et s’invitent régulièrement sur lespodiums des épreuves classiques », précisela présidente d’Amazones de France. Lesamazones sont donc parvenues à se faireune place dans le monde des sports éques-tres. « Pourtant, il ne s’agit que d’une ma-nière de monter, et non d’une discipline »,
souligne Béatrice Orsoni. « Nous nous bat-tons pour qu’elle soit reconnue en tant quetelle, comme l’a été l’équitation western,même si notre statut actuel nous permet departiciper à de nombreux concours. »
Pour parvenir à une telle évolution, la monteen amazone devra résoudre un problème detaille : la selle. Celle-ci, très spécifiquepuisqu’elle est dotée de fourches pour pla-cer les jambes, s’avère coûteuse. Les cen-tres équestres en sont rarement dotés, etcela complique l’initiation à la monte enamazone. « La question du matériel peutêtre un frein au développement de l’ama-zone. Notre association en prête. On peutaussi trouver des selliers qui retapent d’an-ciennes selles », explique la présidente del’association.
Equipées et en costumes, les amazonespourront se retrouver au Centre équestre deMériel, dans le Val d’Oise, lundi 25 avril, pourla troisième édition de la Journée de l’ama-zone. Au programme, des compétitions, desdémonstrations et des baptêmes, le toutsous l’égide de Pierre Dargère, le directeurdu centre, également instructeur, et qui a lebrevet fédéral de la monte en amazone !Des hommes… en amazone… « C’est unemonte essentiellement féminine mais leshommes peuvent la pratiquer dans un butde formation », explique Pierre Dargère.Dans une société qui tend à rechercherl’égalité des sexes, la monte en amazonepourrait devenir mixte… Qui sait ?!
À noter dans vos agendas : à l’occasiondu week-end de Pâques (23, 24 et 25avril), dix-sept hippodromes en Franceorganisent une grande chasse aux œufssous l’impulsion de la Fédération natio-nale des courses françaises. Quelquemille trois cents chocolats seront parse-més dans les moindres recoins des hip-podromes pour le plus grand bonheurdes enfants. Et pour les cent cinquante
premiers d’entre eux, un panier en osiersera même offert afin qu’ils puissent ré-colter le fruit de leur chasse ! Et sur lapiste, bien sûr, petits et grands pourrontassister aux courses. Trot, galop ou obs-tacles : les trois disciplines sont au pro-gramme.
Pour plus de renseignements sur l’opéra-tion Tous au Pâquodrome :www.tousaupaquodrome.com
ET L’ÉQUILIBRE ?
La monte en amazone pose-t-elle desproblèmes d’équilibre ? Pas du tout !Contrairement à ce que l’on pourraitpenser, grâce aux fourches, l’assise dela cavalière est très stable. « En ama-zone, on ne tombe pas. On est assiscomme sur un fauteuil », souligneBéatrice Orsoni. La selle se situe plusen arrière sur le dos du cheval qu’uneselle anglaise. « Elle se trouve vrai-ment au niveau du centre de gravitédu cheval, et c’est plus confortable »,ajoute-t-elle.
LA JOURnÉE DE L’AMAzOnE.
Lundi 25 avrilCentre équestre de Mériel, dans le Vald’OiseEntrée libreÀ ne pas manquer : la Champagne’sCup. Il s’agit d’une reprise dispenséepar un instructeur, au cours de la-quelle les amazones tiennent un verrerempli d’eau. Celle qui conserve leplus d’eau à la fin gagne une bouteillede champagne…
Ci-contre :la selle d’amazone assurela stabilité, même sur le cross.
En bas :les amazones participentaux épreuves de saut d’obstacles,avec les cavaliers à califourchon.
L’amazone,une monte élégantepar excellence.
12 L’ÉVÉNEMENTPar Anne-Claire Letki - Photos : Amazones de France, Jean-Paul Lambermont-Ford.
L’amazone,une monte élégantepar excellence.
Ci-contre :la selle d’amazone assurela stabilité, même sur le cross.
En bas :les amazones participentaux épreuves de saut d’obstacles,avec les cavaliers à califourchon.
Une nouvelle discipline FFE
La discipline Sport et Loisir est constituée de deux tests.Un premier test dit d’éducation et un second dit testcombiné. L’objectif est de mettre en avant la polyva-lence, le dressage et le bon comportement des poneyset chevaux.
La réussite dépend du cumul des points obtenus auxdeux tests. Le cheval ou le poney se verra attribuer troisqualifications possibles : Excellent, Très Bon, Bon, ouaucune qualification si ses performances ne sont passuffisantes.
Le test d’éducation
Une série de dix-huit dispositifs répartis en cinq groupesest proposée. Ces dispositifs ont pour but de faire res-sortir chez le poney ou le cheval ses qualités de com-portement, franchise, disponibilité et dressage.
Parmi ces dix-huit dispositifs, cinq sont obligatoires. Etl’organisateur choisira parmi les autres pour proposerentre dix et douze exercices aux concurrents.
Concernant le groupe des tests obligatoires, le cava-lier devra faire une présentation en main au trot, pren-dre les pieds de son cheval ou poney, obtenirl’immobilité au montoir, enlever le filet et mettre le licol,monter et descendre son cheval ou poney dans un van.
Pour le groupe des tests de maniabilité, le coupledevra passer sous une branche basse, puis le cavalierdevra récupérer une veste posée sur un support à hau-teur et la reposer un peu plus loin sur un support iden-tique, il lui faudra reculer dans un couloir de barressurélevées à 20 cm, et enfin franchir une porte.
Le test combiné
Il a pour but de mettre en avant les qualités physiques,l’obéissance, la franchise et le dressage du cheval à tra-vers la réalisation d’un parcours mêlant évaluation deses capacités à l’obstacle et travail sur le plat.
Pour l’avant-première lors du Generali Open de France2011, un test combiné sera remplacé par le résultat ob-tenu sur le championnat d’une discipline olympique duGenerali Open de France, c’est-à-dire saut d’obstacles,dressage ou concours complet d’équitation.
Quant aux tests de franchissement, il s’agit pour lecavalier de réussir un passage difficile (changement desol, bâche, etc.), et de franchir un fossé, un gué et uncontre-bas.
En ce qui concerne les tests de ralentissement, lecavalier devra effectuer un arrêt d’urgence ainsi qu’unegalopade de 200 m.
Enfin, les tests surprise permettent d’évaluer la réac-tion du cheval à une surprise visuelle (drapeau, para-pluie, etc.) ou auditive (klaxon, sifflet, moteur, etc.).
PTrois finales sont programmées pour leGenerali Open de France 2011 : Club A etClub Poney lors de la semaine poney, Clublors de la semaine club.
P Le club pourra engager sur place, à l’ac-cueil du commissariat général au plus tard laveille de la première étape de chaque finaleà 12 heures.
PLe propriétaire de chaque poney / chevalayant obtenu une qualification se verraremettre un diplôme FFE QualificationAptitude Sport et Loisir du niveau correspon-dant.
PLa participation à une finale d’AptitudeSport et Loisir n’est pas comptabilisée dansle nombre de participations autorisées pourles cavaliers ou les poneys / chevaux surl’ensemble du Generali Open de France.
Infos pratiques
Photos : Virginie Georges / Fotolia.com ; FFE / Maindru, PSV Morel.
LES PAGES FFE 15
Objectif Lamotte !
À gauche : en 2011, le test combiné sera remplacé parune participation à un championnat d’une discipline olympique.Ci-dessous : enlever un filet fait partie des tests obligatoires.
Pour obtenir sa qualification, le cheval devrafranchir quelques obstacles, comme le gué.
À l’occasion du Generali Open de France 2011 aura lieu la première QualificationAptitude Sport et Loisir de la FFE. Cette opération servira de lancement à la nouvellediscipline Sport et Loisir qui verra le jour dès septembre 2011. Coup de projecteur surune finale qui mettra les poneys et chevaux sur le devant de la scène.
La Qualification Aptitude Sport et Loisir
16Photos : DR, FFE / AL, FFE / PSV Morel, Ingriddeelen / Fotolia.com, K-Rouge.
LES PAGES FFE
Selon la définition proposée en 1987 parla Commission mondiale sur l’environne-ment et le développement dans le RapportBrundtland, le développement durable est« un développement qui répond aux besoinsdes générations du présent sans compro-mettre la capacité des générations futures àrépondre aux leurs ». Il s’agit, en s’appuyantsur de nouvelles valeurs universelles, res-ponsabilité, participation et partage, prin-cipe de précaution, débat, etc. d’affirmer uneapproche double. Dans le temps, nous avonsle droit d’utiliser les ressources de la Terre,mais le devoir d’en assurer la pérennité pourles générations futures. Dans l’espace,chaque humain a le même droit aux res-sources de la Terre. Le développement du-rable repose sur trois piliers qui doivent êtrepris en compte simultanément : le social,l’environnement et l’économie.
Le développementdurable, kesako ?
L’équitation, parce qu’elle se pratique aux côtés d’un animal et souvent en exté-rieur, est naturellement proche de la nature, encore faut-il une vigilance de tousles instants pour préserver l’environnement en faisant la promotion des compor-tements éco-responsables.
C’est la démarche dans laquelle s’est engagée la FFE avec des actions significativespour inciter chacun à prendre en compte au quotidien l’avenir de la planète.
Pour la seconde fois en 2011, le FFE-CNTE s’est associéau ministère de l’Écologie, du Développement durable,des Transports et du Logement pour sensibiliser les ca-valiers à la protection de l’environnement. Ainsi, du 1er
au 7 avril, de nombreux clubs d’équitation ont participéà la Semaine du développement durable, qui cetteannée s’était donné pour leitmotiv : « Le développementdurable, c'est chaque jour plus concret.».
L’objectif de cette opération nationale est de sensibiliserles Français aux enjeux du développement durable etd’inciter chacun à adopter des comportements plus res-ponsables. En 2010, près de 3.700 participants avaientrépondu à l’appel à projets. Parmi eux, quarante-et-unétablissements équestres, qui avaient organisé des évé-nements dans un esprit de responsabilité, d’éducationet de sauvegarde de la nature.
Pour la FFE, il s’agit, grâce à son implication dans la Se-maine du développement durable, d’amener à faireprendre conscience de la situation actuelle et de l’im-portance du développement durable ; de promouvoir leschangements de comportement en faveur du dévelop-pement durable ; de favoriser le développement durabledans toutes les situations de la pratique de l’équitation;d’engager les clubs, les organisateurs, les cavaliers etleur entourage à modifier leur comportement de façonpérenne ; et de donner les moyens d’agir concrètementen faveur du développement durable.
Afin de récompenser les clubs qui se sont engagés dansle développement durable, la FFE a créé en 2010 unTrophée du développement durable, dont la secondeédition est en cours.
Tous les établissements qui ont inscrit une ou plusieursactions auprès du ministère de l’Écologie, du Dévelop-pement durable, des Transports et du Logement dansle cadre de la Semaine du développement durable peu-vent y participer. Chaque action doit faire l’objet d’undescriptif et d’illustrations, qui passeront au crible d’un
La Semainedu développement durable
Le Trophéedu développement durable
Ci-dessus: en juillet dernier,la FFE a été la première fédération à signer la Charte du sport
responsable. À droite : le Trophée du développementdurable a permis de récompenser trois clubs.
Développement durable
Photos : DR, FFE / AL, FFE / PSV Morel, Ingriddeelen / Fotolia.com, K-Rouge.
LES PAGES FFE 17
jury. Les lauréats seront récompensés à l’occasion du Salon du Cheval de Paris, endécembre 2011.
Les lauréats 2010
En 2010, huit nominés avaient été retenus, parmi lesquels le jury a désigné lestrois premiers lauréats du Trophée du développement durable :
Le Centre équestre Equi-Libre à Montreuil-Bellay, en Maine-et-Loire, profite de laproximité d'une déchetterie pour partir en guerre contre le gaspillage. Compost traitéen lombriliculture, fumier recyclé, ferraille récoltée revendue à un ferrailleur, entretiend’un jardin potager sont autant d’actions menées dans ce club.
L’École d’équitation de la Championnerie à Bec-de-Mortagne, en Haute-Normandie,a mis en place de multiples actions pour respecter l’environnement : promenade« nature propre » pour ramasser les déchets, covoiturage, tri sélectif, récupérationde l’eau de pluie, etc.
Les Sabots du Mas Massou, à Roussac, en Haute-Vienne, ont fait du crottin un bonusage. En échange du nettoyage des prés, les particuliers peuvent récupérer ducrottin pour leur jardin. Le reste est composté par le club pour fumer un potager to-talement bio.
« Être responsable ensemble, c’est :
P Rendre notre sport ac-cessible au plus grandnombre, en favorisanttout ce qui rapproche lesgénérations, l’univers desvalides et des personnesen situation de handicap,les catégories sociales etles différentes cultures.
P Promouvoir les valeursdu sport, en faisant par-tager aux pratiquants etaux publics ces vecteursd’éducation et d’épa-nouissement que sont lefair-play, le respect desrègles et de ceux qui lesfont appliquer, les valeursde l’effort et du dépasse-ment de soi.
P Sensibiliser les participants aux bons réflexes santé et sécurité, eninformant sur les bénéfices du sport pour une bonne hygiène de vie,sur la nécessaire vigilance contre le dopage, sur les précautions à pren-dre pour que les efforts physiques se fassent en toute sécurité.
P Adopter des pratiques éco-responsables, en les appliquant au seinde notre fédération, de ses clubs, et autour de ses événements afin demieux maîtriser les ressources et les énergies et de faire des choix res-ponsables pour nos matériaux et nos équipements…
P Faciliter l’insertion et la reconversion de nos sportifs, en les accom-pagnant dans un projet de carrière qui allie harmonieusement perfor-mances sportives et scolaires pour faciliter leur reconversion et leurinsertion professionnelle.
P Entraîner dans notre démarche nos clubs, nos sportifs, nos publicset nos partenaires.»
La Charte du sport responsable
À l’occasion de la Journée du sport responsable, le 8 juillet dernier,au cours de laquelle la FFE a été la première fédération sportive àavoir signé la Charte du sport responsable, Serge Lecomte, le prési-dent de la FFE, a rappelé : « notre fédération est déjà impliquée dansla préservation de l’environnement et la mise en place d’actions res-ponsables». Et pour cause. Voilà plusieurs années que la FFE s’en-gage pour la planète. Dès 2003, la fédération lance en effet unepremière grande action éco-citoyenne avec la rédaction d’un Codede bonne conduite et d’une Charte du cavalier de pleine nature. Deuxans plus tard, un kit nature, visant à développer la connaissance etle respect de l’environnement, est envoyé à tous les clubs. Puis, en2009, ils reçoivent des panneaux incitant à la préservation des res-sources naturelles et au tri des déchets. Enfin, depuis 2010, la FFEet son Comité de Tourisme s’associent au ministère de l’Écologie, del’Énergie, du Développement Durable et de la Mer pour participer àla semaine du développement durable(MEEDDM), début avril. L’ob-jectif ? Que les clubs mettent en place des actions de développementdurable spécifiques à l’équitation.
La FFE, un engagementcontinu pour l’environnement
Lors des promenades,il ne faut pas jeter
ses déchets dans la nature.
Le fumier peut avoirde multiples usages.
Développement durable
même si elle peut s’atténuer au fil du temps.
Pour traiter la dermite estivale, il fautd’abord soustraire le cheval aux piqûres d’in-sectes grâce à des insecticides répulsifs. On peutensuite associer des traitements locaux pour soi-gner les plaies et éviter la surinfection. On peutenfin administrer des anti-inflammatoires,puisqu’il s’agit en fait d’une réaction allergique,par voie locale et par voie générale si nécessaire.
Depuis quelques années ont été mis sur lemarché des compléments alimentaires qui pré-viennent la dermite. La formulation du produitrenforce les défenses de la peau et aide le che-val à mieux tolérer les piqûres d’insectes.
L’allergie aux poils de chevaux, çaexiste ! Est-il possible, malgré cettesensibilité, de pratiquer l’équitation ?
L’allergie aux poils de chevaux (en réalitéaux sécrétions sébacées déposées sur lespoils) est assez rare.
Les manifestations de l’allergie sont trèsvariées : conjonctivite, rhinite, problèmes cu-tanés (démangeaisons, urticaire, eczéma) et,plus préoccupantes, les manifestations respi-ratoires allant de la simple sensation de gênepassagère à la crise d’asthme sévère.
Il existe des traitements contre les mani-festations allergiques : locaux, avec des col-lyres et pulvérisations nasales antiallergiques,corticoïdes en inhalation et pulvérisationsnasales, bronchodilatateurs inhalés en cas
Le printemps arrive. Avec lui, le soleil,mais aussi quelques désagréments,comme les piqûres d’insectes. Certainschevaux y sont particulièrement sensibleset souffrent de dermatite.
La dermite estivale, ou dermatite, estune maladie de la peau qui est due à une hy-persensibilité aux piqûres de moucherons, lesCulicoïdes. Elle apparaît généralement au prin-temps, et connaît un pic estival.
Elle se manifeste par des croûtes qui se si-tuent le plus souvent sur la crinière, la queue,et parfois sur l’encolure, la croupe et la tête. Onobserve un prurit plus ou moins important.Le cheval peut subir une perte de poids. Les dé-mangeaisons sont intenses, le cheval se grattebeaucoup.
La dermite estivale touche principalementles poneys et les jeunes chevaux. Lors de la vi-site d’achat, le vétérinaire se montre attentif àcette affection, car elle est assez contraignante.La dermite revient en général chaque année,
Avec le Dr Sylvie Deniau,médecin de l’équipe de Francede saut d’obstacles.
SANTÉ CAVALIER
La dermite estivale
SANTÉ CHEVALAvec le Dr Sophie Paul,vétérinaire équin généralisteà la clinique d’Angers (49).
d’asthme ; général, avec un traitement defond antihistaminique. Enfin on peut envisa-ger une désensibilisation aux allergènes ducheval, mais le résultat n’est pas garanti.
Attention ! Certains médicaments contrele « nez bouché » (Actifed, Dolirhume, etc.)sont interdits en compétition, de même queles corticoïdes par voie générale, nécessaireslors de manifestations allergiques impor-tantes.
Il existe une race de chevaux, les Curly,dont le poil est hypoallergénique. C’est inté-ressant dans un cadre individuel, ou dans unclub si toute la cavalerie est de race Curly.
Les allergies
L’AVIS DU MÉDECIn
« L’une des rares contre-indica-tions à la pratique de l’équitationest une allergie sévère aux poils dechevaux qui serait résistante àtoute forme de traitement. Si l’al-lergie est contrôlée, la personnepeut pratiquer l’équitation. À ellede faire la balance entre le plaisiret les désagréments. »
L’ASTUCE
Certains propriétaires équipentleur cheval d’une couverture d’étéen toile afin d’éviter les piqûres.Celle-ci peut couvrir l’encolure.
TÉMOIGnAGE
« Ma visite chez l’allergologue a étépénible. D’une, j’ai appris que l’aller-gie aux poils de chevaux comptaitparmi les plus violentes, et deux,qu’il était quasi impossible d’y êtredésensibilisé. On m’a conseillé deporter des gants en latex et unmasque. Le système idéal voudraitque mon cheval soit déjà préparé etque je ne fasse que le monter, àl’extérieur de préférence, mais c’estcontraire à ma vision de l’équita-tion! » Hervé, 29 ans.
18Par Anne-Claire Letki - Photos : DR.
SANTÉ
Le cheval bénéficie,comme l’homme,des bienfaitsdes médecines douces.
Le cheval bénéficie,comme l’homme,des bienfaitsdes médecines douces.
Le cheval est un athlète qui,lui aussi, a le droit à des massages.
Quand les chevaux adoptentnos techniques de bien-être…Voilà déjà quelques années, voire quelques décennies, que l’homme songeà son bien-être. De multiples méthodes douces ont vu le jour pour rendrela vie plus agréable, plus confortable. La médecine allopathique continuede soigner les gros pépins, bien sûr, mais en parallèle nombre d’individusrecherchent des techniques naturelles pour soigner les maux du quotidien.Shiatsu, ostéopathie, phytothérapie, acupuncture, la liste est longue. Aujourd’hui ces noms sonnent également familier dans le monde du che-val… En effet, pourquoi ne pas appliquer à notre compagnon à quatre sa-bots ce qui nous fait tant de bien ? Désormais largement développée,l’ostéopathie équine a été rejointe par d’autres médecines qui fonctionnentbien sur le cheval. Présentation.
L’ostéopathie
Avec Isabelle Lussot-Kervern, vétérinaire-ostéopathe.
L’ostéopathie repose sur des manipulations qui visent à réparer des dysfonctions desvertèbres ou des articulations. Elle intervient en complément des traitements allopa-thiques, mais également à titre préventif. Les résultats obtenus sont flagrants : dansles minutes qui suivent la manipulation, le cheval va mieux.
Il existe diverses méthodes : l’ostéopathie structurelle (on agit sur les articulations avecdes flexions, des extensions), la fasciathérapie (on agit sur les muscles), l’ostéopathieénergétique (inspirée par la médecine traditionnelle chinoise) et enfin l’ostéopathieviscérale (les organes internes ou viscères et les membranes sont concernés).
Les ostéopathes équins soignent principalement des dorsalgies. Mais la douleur peutse situer à plusieurs niveaux - sur le garrot, à l’emplacement de la selle, sur les lom-baires. Ils réparent aussi l’articulation sacro-iliaque (bassin), souvent touchée.
L’ostéopathie équine est proche de l’humaine. Néanmoins, cette médecine exige uneconnaissance très précise de la physiologie et de l’anatomie. Or le cheval est un qua-drupède et l’homme un bipède, d’où quelques différences fondamentales… Quant àla tolérance du cheval à une séance d’ostéopathie, elle est très bonne, contrairementà ce qu’on pourrait penser. Le cheval se montre coopérant, et se laisse faire, parfoisbien plus aisément que l’homme.
L’étiopathie
Avec Valérie Pasco-Lebis, étiopathe.
L’étiopathie équine est une méthoded’analyse qui cherche à mettre en évi-dence les causes des déséquilibres queprésente le cheval, en particulier dans salocomotion. Il s’agit d’une approche glo-bale, qui considère le cheval dans sastructure et dans ses relations avec sonenvironnement. Dans son application,cette méthode comprend une analyse vi-suelle et une « écoute » manuelle, quis’ajoute au « profil » du cheval (âge, acti-vité, antécédents…). L’objectif est decomprendre comment les phénomènesconstatés s’organisent en une successionde causes-conséquences. C’est seule-
ment à partir de cette compréhensionqu’interviennent éventuellement les tech-niques manuelles de « réduction » : ré-équilibrage du cheval, dans le respectabsolu de son intégrité.
Le plus souvent, un propriétaire fait appelà un étiopathe parce que son cheval pré-sente une gêne au travail ou est devenuirrégulier dans ses allures. D’autres fois,il s’agit d’optimiser son adaptabilité avantune phase d’entraînement plus intense.
Les massages
Avec Cristina Galiano, masseur.
Le cheval profite des progrès de la mé-decine moderne, mais là où l’athlète hu-main a systématiquement son masseurkinésithérapeute, le réflexe est moins au-tomatique pour le cheval. Pourtant, leprincipe est le même. La principale causequi handicape le mouvement d’un orga-nisme est l’accumulation des déchetstoxiques. C’est ici que le massage inter-vient. Largement utilisé pour éliminer lestoxines et augmenter l’oxygénation, ilpermet un meilleur métabolisme et de cefait, augmente les performances et réduitle temps de récupération. Le massagesoulage également les chevaux stressés,en développant l’hormone naturelle« ocytocine ».
Effleurage, compression, tapotements,pression directe et frictions, il existe plu-sieurs techniques de massage. Maistoutes semblent appréciées par les che-vaux qui manifestent leur bien-être enbaillant, mâchouillant, somnolant… Ce-pendant, le massage équin ne pourraêtre efficace qu’à condition de trouver leproblème de fond. Si le problème revientaprès plusieurs séances, il faut alors re-garder le matériel utilisé sur le cheval etensuite contacter dentiste, maréchal, vé-térinaire ou ostéopathe.
Le shiatsu
Avec Opportune Coste, shiatsuki.
Le shiatsu agit par points de pression surles méridiens d’acupuncture, afin de ré-guler la circulation de l’énergie dans lecorps. La pratique est la même sur hu-mains et sur chevaux, mais ces secondsprésentent un avantage car ils n’opposentaucune barrière psychologique à l’actiondu shiatsu. Les chevaux, même stressésou nerveux, sont très réceptifs aux bien-faits du shiatsu. Ils se laissent faire et ilsmanifestent clairement leur plaisir ! Leseffets, immédiats, se concrétisent par unrelâchement des tissus musculaires etune grande relaxation nerveuse. Puis, letravail sur les différents méridiens permetde cibler la circulation de l’énergie dansune fonction physiologique (respiration,digestion, élimination).
Cette méthode peut être considéréecomme une médecine préventive. Enmédecine orientale, le but est de mainte-nir un état de bonne santé, avant de
20Par Sophie Lebeuf et Anne-Claire Letki - Photos : collections privées, JM Fotografie / Fotolia.com, K.-U. Häßler / Fotolia.com
RÉFLEXION
Le cheval est un athlète qui,lui aussi, a le droit à des massages.
MÉDECINES DOUCES
L’ostéopathierepose sur desmanipulations.
L’ostéopathierepose sur desmanipulations.
21RÉFLEXIONPar Sophie Lebeuf et Anne-Claire Letki - Photos : collections privées, JM Fotografie / Fotolia.com, K.-U. Häßler / Fotolia.com
Aujourd’hui, les vétérinaires ont tendanceà conseiller un suivi complémentaire parles médecines douces.
Quelle que soit la médecine douce pratiquée, ellene se substitue pas à l’intervention d’un vétérinaire.
chercher à soigner un désordre. Car undésordre énergétique précède l’apparitiond’un symptôme. Mais attention ! Si leshiatsu est une méthode de soins com-plémentaires extrêmement bénéfiquepour les chevaux ; il est évident qu’il nese substitue jamais à l’intervention du vé-térinaire.
L’acupuncture
Avec Delphine Armand, vétérinaire.
L’acupuncture est une branche de la mé-decine chinoise. Le concept est simple :comparer l’organisme à une carte de cir-cuit imprimé, parcouru par de nom-breuses connections lui permettant defonctionner harmonieusement. Lorsqu’ily a court-circuit quelque part, les aiguillesinterviennent pour rétablir une bonne cir-
culation du courant dans l’ensemble ducorps. Cette thérapie est particulièrementefficace pour les problèmes de locomo-tion qui ne présentent pas de modifica-tions osseuses profondes, les pathologiesarticulaires, musculaires et tendineusesou encore les troubles du comportement,les problèmes digestifs…
Le principe est le même que pour les hu-mains, mais le diagnostic est plus difficilesur les chevaux, soumis à des contraintesà prendre en compte, telles qu’un harna-chement mal ajusté, par exemple. La plu-part se laisse traiter très facilement. Lesmouvements des membres qu’ils peuventavoir au moment de l’insertion des ai-guilles sont dus à la surprise de la piqûre.L’acupuncture a toujours un effet immé-
diat, le symptôme devant être diminuéd’au moins 50% dans les secondes sui-vant le soin. L’acupuncture peut égale-ment être pratiquée à titre préventif.
D’une façon générale, il est bon de fairesuivre son cheval au moins une à deuxfois par an, quatre fois s’il sort régulière-ment en compétition.
Ostéopathe = vétérinaire ?
Peut-on pratiquer l’ostéopathie ou tout autre médecine douce sans le diplôme de vé-térinaire ? La question fait débat depuis plusieurs années dans le monde du cheval, etpourtant la loi a déjà tranché. Ne peuvent pratiquer la médecine et la chirurgie desanimaux que les vétérinaires, à l’exception des soins du pied dont s’occupe le maré-chal-ferrant. Reste alors à déterminer ce qu’implique la « médecine des animaux ».Une ordonnance du 21 janvier 2011 apporte quelques précisions. Il s’agit ainsi de« tout acte ayant pour objet de déterminer l’état physiologique d’un animal ou sonétat de santé, de diagnostiquer une maladie, y compris comportementale, une bles-sure, une douleur, une malformation, de les prévenir ou de les traiter, de prescrire desmédicaments ou de les administrer par voie parentérale ». Quid alors du travail desostéopathes ou des dentistes non vétérinaires, qui semble répondre à cette définition?Depuis la publication de cette ordonnance, ils se mobilisent pour défendre leur cause.
L’avis du vétérinaire.
« Ostéopathie, acupuncture, aromathé-rapie, etc., les médecines douces sonttrès intéressantes pour le cheval, et j’aitendance à les conseiller. Je pense d’ail-leurs que l’idéal pour la santé et le bien-être du cheval est de travailler encomplémentarité entre la médecineclassique, et ces nouvelles méthodesen plein essor. La seule mise en gardeque je ferais est que ces disciplines doi-vent être pratiquées par des gens quisavent de quoi ils parlent », insiste le Dr.Sophie Paul.
L’AVIS DU COACH
« Cette séance se destine à tous lescavaliers, et à tous les chevaux.Elle permet de mettre le couple enconfiance. Les cavaliers d’obsta-cles essaient toujours d’être per-formants, mais souvent il est utilede revenir aux bases, à l’essentiel.Cet exercice se veut facile pour lecheval, qui doit pouvoir l’effectuersans effort, en toute fluidité. »
22Par Anne-Claire Letki et Geoffroy Soullez - Photos : Anne-Claire Letki.
TECHNIQUE
Exercice utile pour réviser ses bases en saut d’obstacles, l’enchaînement de deux lignes,disposées perpendiculairement, et chacune composée de deux obstacles, exige la décontractiondu cheval et du cavalier. Voici les conseils de Geoffroy Soullez pour réussir cet exercice.
1. LES OBJECTIFS DE LA SÉAnCE
L’objectif de cet exercice est decontrôler la vitesse à l’obstacle. C’estpourquoi on débute par un saut au trot,afin que le cheval soit au galop sur unedistance assez courte. Il faut ensuite gar-der la même vitesse au galop de travailpour aborder la seconde ligne.
L’exercice demande au cavalier desauter sans avoir un contact fort avec labouche. Il recherche au contraire uncontact moelleux, afin d’avoir un chevaldécontracté dans la bouche, et qui ne tirepas vers le bas.
2. LES POInTS CLÉSDE L’EXERCICE
L’abord du premier obstacle au trotest important pour le contrôle de la pre-mière ligne. Le cavalier doit garder sesdoigts ouverts sur les rênes, afin de pren-dre progressivement le galop après lepremier obstacle.
Le travail de la courbe entre les deuxlignes est essentiel. Le cheval doit être surle bon pied, en équilibre, au petit galop.Pour aborder la seconde ligne, le cavalierdoit conserver ce galop de travail décon-tracté.
4. LES VARIAnTES
Pour augmenter la difficulté de l’exer-cice, on peut modifier le profil de l’entrée,et proposer plutôt un enchaînement oxer,puis vertical. Cela demandera au cavalierd’intervenir davantage.
L’exercice de base est composé depetits obstacles, voire des cavalettis. Maison peut monter les barres.
5. LES PRInCIPALES DIFFICULTÉS
La difficulté est de ne pas confondreun petit galop avec un galop pas assezactif. La décontraction n’est pas syno-nyme de manque d’activité, au risquesinon que le cheval s’arrête.
La difficulté réside aussi dans la posi-tion du cavalier. Souvent, il cherche à tropintervenir. Il faut qu’il s’oublie en selle.
Il est également possible de changerles distances entre les obstacles, pourque le cavalier intervienne davantage surle galop. Une fois qu’on a obtenu la dé-contraction du cheval, on peut rechercherune qualité de galop plus proche de celledu concours hippique.
3. LE DISPOSITIF
Les deux lignes sont composées d’unvertical, suivi d’un oxer. Le vertical permetde faire un petit saut pour commencer,puis l’oxer permettra au cheval de se re-culer un peu, de se redresser. Ce disposi-tif vertical puis oxer s’avère plus facilepour le travail du cavalier.
Il y a quatre foulées sur chacune deslignes. Il est possible de prévoir un autreréglage. Cependant, il ne faut pas mettreune distance trop longue, pour éviter quele cheval file. Et si la distance est tropcourte, le cavalier n’aura pas le temps dese remettre à sa place. Il faut que la dis-tance choisie permette un bon travaild’articulation.
Enchaînement de deuxlignes d’obstacles
Avec Geoffroy Soullez, diplômé BEES 2°,instructeur au Haras de Jardy (92),responsable de la formation BPJEPS.
1. En cas de boiterie d’un antérieur, àquel moment le cheval relève-t-il la tête ?a) Lors de l’appui du membre sain.b) Lors de l’appui du membre douloureux.c) À chaque appui.2.Comment se caractérise l’aubin ?a) Trot des postérieurs. Galop des antérieurs.b) Trot avec alternance des deux bipèdes latéraux.c) Trot décousu ou trot désuni :dissociation des bipèdes diagonaux.
Après la pratique,TESTEZ vos connaissances
théoriques…
Le QCM… spécial Galop 6 !3.Quel est le nom du ligamentqui soutient le boulet ?a) Rotateurb) Sustentateurc) Suspenseur4.Quel est le nombre de vertèbresdorsales chez le cheval ?a) 17b) 18c) 195.Comment définit-on la cadence ?a) Longueur de la foulée du cheval.b) Harmonie entre le cœur du chevalet celui du cavalier.c) Régularité avec laquelle un mêmemembre se pose au sol.
Réponses : 1.b - 2.a - 3.c - 4.b - 5.c
Le cavalier doit rechercher ladécontraction de son cheval.
Le premier obstacles’aborde au trot.
Les deux lignessont disposées
perpendiculairement.
Les cavaliers travaillentsur de petits obstacles.
Le cavalierdoit soigner
sa position entreles obstacles.
En bas :les cavaliers découvrentle patrimoine catalan,
ici les villages de pierre.
Ci-contre :le relief est montagneux,y compris en bord de mer.
Ci-dessous :sous un grand soleil,
les randonneurs partent à l’assautde la côte méditerranéenne.
L’Espagne :
Envie d’évasion et de nature ? Desti-nation la Catalogne en Espagne. Àdeux pas de Barcelone, découvrez lachaîne des Pyrénées, ses cols et seslacs naturels, le tout à cheval.
L’Espagne, Sébastien Magnier la connaîtbien. Guide de randonnées pour Chevald’Aventure, il parcourt plusieurs fois par anles chemins espagnols. Dernier voyage endate, la Catalogne, des Pyrénées à laMéditerranée. « C’est une randonnée ryth-mée. Elle alterne des passages monta-gneux, des forêts de pins et de chênes, desplateaux et des petits villages en pierres »,explique-t-il. Le point de départ de ce pé-riple de huit jours est fixé à La Palma, uneferme équestre située dans la région deBarcelone et de Gijon. Les cavaliers s’ins-tallent, s’imprègnent de l’ambiance et sepenchent sur l’itinéraire catalan. Le lende-main, ils font connaissance avec leur com-pagnon de route, en fonction des affinités.La randonnée peut commencer. C’est partipour six à sept heures de balade à chevalpar jour au cœur des Pyrénées.
Le rythme est soutenu. Mais cela n’em-pêche pas les cavaliers de s’accorderquelques moments de repos. « Tous lesmidis, en milieu de randonnée, on organiseun pique-nique », précise Sébastien. « Ona un cuisinier qui prépare des repas frais,souvent des salades, et des fois, des bar-becues. Grâce aux nombreux plans d’eaunaturels, on peut se baigner. Ce sont despetits coins de paradis. Pour se détendre,on peut même faire une courte sieste(rires) ! » L’après-midi, les cavaliers se re-mettent en selle pour de nouvelles décou-vertes. La randonnée met l’accent sur lepatrimoine naturel de la Catalogne, en par-ticulier, ses paysages montagneux et sespanoramas fabuleux. Les randonneurs lon-
gent des collines, franchissent des cols…Le soir, ils se retrouvent dans des aubergescosy, ambiance conviviale assurée.
Qui dit randonnée en Espagne, dit chevauxespagnols : les Andalous. « Ce sont deschevaux assez costauds. Ils ont une in-fluence arabe, ce qui leur donne plus desang. Ils sont à la fois calmes et agiles »,détaille le guide. « Les Andalous sont habi-tués à la montagne, ils ont le pied sûr.L’aisance des chevaux, c’est vraimentchouette. Lorsque l’on franchit un col, onse met en équilibre pour les gêner le moinspossible. Ils se débrouillent et trouventleurs marques tout seuls. Quand ça devientraide, on descend et on les accompagne àpieds », poursuit Sébastien. La randonnéeest intense, mais aussi variée. La mon-tagne catalane laisse souvent place à delarges vallées permettant de belles galo-pades. Le climat doux de l’Espagne permetd’apprécier au mieux ce voyage équestre.
La région, comparable au Vercors enFrance, propose des sites somptueux,entre terre et mer. Les chemins de randon-née emmènent les cavaliers dans des en-droits isolés et dépaysant. « Ces paysagesfont rêver, ça change de notre quotidien decitadins », affirme le guide équestre. Lemeilleur souvenir de Sébastien ? « Le pas-sage d’un col, au dessus des nuages. Audébut de l’ascension, on était dans lebrouillard, mais une fois au dessus, on a euun panorama sur la chaine des Pyrénées.Un grand moment de bonheur ! »
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L’Espagne :des Pyrénées
à la Méditerranée
LE CHEVAL ÉCOLO
Tous en voiture…hippomobile !
La Société des Amis des Haras Natio-naux lance, pour la seconde annéeconsécutive, le concours de création dela voiture hippomobile du XXIème siècle.Ce concours vise à mettre en valeur lecheval en milieu urbain et à proposerdes véhicules en phase avec le déve-loppement durable.Les candidats pourront proposer desversions en 2D ou en 3D de leur créa-tion jusqu’au 15 juin.Les résultats seront dévoilés en juilletau Haras National du Pin. Imagination,design et écologie sont les maîtresmots de ce concours pour le moins ori-ginal.
Le fumier, un nouveaugaz biologique.
Une curieuse usine verra le jour en2012 près de Fontainebleau. Sa futureactivité ? La transformation du fumierde cheval en gaz biologique grâceà un processus de méthanisation.En France, plusieurs usines ont déjà faitdu recyclage de fumier une spécialité,en revanche personne n’utilisait encorede fumier d’origine équine.Après plusieurs années d’études, leprojet prend forme. Les milliers detonnes de fumier produites en Seine-et-Marne seront ainsi plus facilementécoulées. Concernant l’usine, elle seraconnectée au réseau GDF et produiral’équivalent d’un million de litres de fioulpar an.
TOURISME
24 PLANÈTE CHEVALPar Marie-Anaïs Thierry - Photos : Cheval d’Aventure.
En bas :les cavaliers découvrentle patrimoine catalan,
ici les villages de pierre.
Ci-contre :le relief est montagneux,y compris en bord de mer.
Ci-dessous :sous un grand soleil,
les randonneurs partent à l’assautde la côte méditerranéenne.
Camille Delaveauet Eugénie Angot,instants de complicité.
À lire intégralementdans le numéro du mois
d’avril 2011 de
et retrouvez toute l’actualitédes sports équestres sur :
À Deauville, l’image a ému : la grande Eugénie Angot, fière comme jamaisd’être « battue » par sa fille, Camille Delaveau, dix-sept ans. Un bonheur in-tense pour la première, un challenge pour la seconde qui préférera à l’avenir,pour se réjouir vraiment, une épreuve à plus de 135. Rencontre avec unemère et sa fille, qui partagent la passion du jumping, mais aussi le fait, etparfois les jalousies, d’avoir des parents connus.
GRAnD PRIX : Eugénie, vous avez souvent dit que vous étiez certes la fille de votrepère, connu (le compositeur oscarisé Michel Legrand), mais aussi la fille de votre mère,moins connue : est-ce que ça a été difficile d’être « fille de… » et qu’on vous le répètesans cesse ? EUGÉnIE AnGOT : C’était évidemment ironique. Mon père est un person-nage connu, mais ma mère a eu une aussi grande importance dans ma vie, même si onn’en parle jamais. J’ai la chance d’être la fille de Michel Legrand. Ce qui ne l’est pas, c’estla jalousie d’autrui, qu’aujourd’hui je rencontre de nouveau, avec ma fille. Je continuede réaliser que la jalousie est une maladie très française. Dès qu’un gamin réussit, la
terre entière lui tombe dessus : on a ac-cusé mon père d’avoir payé le jury pourque je gagne, ça blesse un jeune…
G.P. : C’était l’une de vos craintes quandvous avez vu Camille se lancer dansun milieu où ses deux parents sont célè-bres ? E.A. : Comme dans n’importe quelmilieu, il faut se faire une place. Ce qui achangé depuis mon enfance, c’est peut-être que le monde équestre est un peumoins misogyne. J’avais envie de me fairemon propre nom et d’être reconnue entant que professionnelle et plus en tantque « fille de… ». Je pense y être arrivée.Quand Camille a commencé à bien mar-cher, j’étais tout de même loin d’imaginerqu’elle aurait pu en prendre autant. Toutest critiqué de toute façon : une sélectionest critiquée, une non-sélection est aussicritiquée. Je ne peux pas grand-choseà ses racontars, et quelque part, je plainsceux qui tiennent ces propos. J’ai alorsjuste demandé à Camille d’être elle-même,de ne pas se mettre de la pression parceque d’autres attendent d’elle d’être la« fille de… ».
G.P. : Quelle pression sentez-vous que Ca-mille se met ? E.A. : J’essaie de lui incul-quer la valeur de l’effort et du travail,quelle que soit la profession qu’elle choi-sira. On n’a rien sans rien. Je suis exi-geante sur pas mal de choses à la maison,
c’est vrai, mais plus par valeur que par am-bition ou rang à tenir. Elle s’est sans doutemis une certaine pression parfois, mais jecrois malgré tout, pas tant que ça. […]
Eugénie, Camille :mère, fille, mode d’emploi
Camille Delaveauet Eugénie Angot,instants de complicité.
27LE ZOOM GRAND PRIX MAGAZINEPar Daniel Koroloff - Photo : Edouard Ecary.
