Download - Anne-Marie JobinNote sur l’auteur Anne-Marie Jobin a une formation en travail social (UQAM) et en art-thérapie (Vancouver Art Therapy Institute). Elle a œuvré une dizaine d’années

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Le nouveau journal créatif est un outil d’exploration de soi qui allie avec originalité le monde de l’écriture, du dessin et du col-lage. Cette méthode s’appuie sur des notions de psychologie et d’art-thérapie, et s’inspire aussi de multiples techniques d’écri-ture créative. Grâce à un riche éventail d’exercices pratiques, appuyé par des exemples tirés de son expérience personnelle et de ses ateliers, l’auteur vous invite à ouvrir toutes grandes les portes de votre créativité. Aucun besoin d’être « doué » en arts ou en écriture pour en profi ter pleinement puisque cette ap-proche vise non pas le développement de capacités littéraires ou artistiques, mais l’épanouissement général de la personne. Une façon de vous reconnecter avec votre vie intérieure pour prendre de meilleures décisions, plus fi dèles à votre nature.

ISBN 978-2-89044-789-9

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Auteur de trois livres, Anne-Marie Jobin est aussi travailleuse sociale et art-thérapeute de formation. Elle a fondé en 2004 l’École le Jet d’Ancre afi n de former des professionnels à la méthode du journal créatif. Elle a formé également des intervenants en France et en Belgique.

Conception graphique de la couverture : Nancy DesrosiersIllustrations et photos : © ShutterstockPhoto de l’auteur : © Olivier Hanigan

Anne-Marie Jobin

Le nouveau

À la rencontre de soi par l’écriture, le dessin et le collage

journal créatif

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© 2010, Le Jour, éditeurdivision du Groupe Sogides inc., filiale du Groupe Livre Quebecor Media inc.(Montréal, Québec)

Tous droits réservés

Dépôt légal : 2010Bibliothèque et Archives nationales du Québec

ISBN 978-2-89044-789-9

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèqueet Archives Canada

Jobin, Anne-Marie

Le nouveau journal créatif : à la rencontre de soi par l’art, l’écriture et le collage

ISBN 978-2-89044-789-9

1. Art-thérapie. 2. Création littéraire - Emploi en thérapeutique. 3. Journaux intimes - Emploi en thérapeutique. 4. Introspection. I. Titre.

RC489.A7J622 2010 615.8’5156 C2010-940592-7

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L’Éditeur bénéficie du soutien de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec pour son programme d’édition.

Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) pour nos activités d’édition.

Révision et correction : Sylvie MassariolInfographie : Johanne Lemay

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ANNE-MARIE JOBIN

Le nouveau journalCRÉATIF

À la rencontre de Soi par l’art et l’écriture

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Note sur l’auteur

Anne-Marie Jobin a une formation en travail social (UQAM) et en art-thérapie (Vancouver Art Therapy Institute). Elle a œuvré une dizaine d’années en travail social auprès de divers organismes avant de s’orienter vers la pratique de l’art-thérapie. C’est en combinant sa passion pour l’écriture créative avec son expé-rience en art-thérapie qu’elle a élaboré la méthode du journal créatifMD. Elle donne des ateliers et des conférences sur cette approche depuis 1998, et a fondé l’École le jet d’Ancre en 2004 afi n de former des professionnels à cette méthode.

* * *

Pour joindre Anne-Marie Jobin :C. P. 13

Granby (Québec) J2G 8E2Canada

Téléphone : 450 372-4669Courriel : [email protected]

Site Web : http://www.annemariejobin.com

Avertissement

Les illustrations contenues dans ce livre proviennent de mon journal personnel, de celui de quelques participants et participantes à mes ateliers et à mes forma-tions, et fi nalement de quelques autres personnes qui ont bien voulu tester cer-tains exercices pour moi. Étant donné la nature personnelle de ces textes et de ces dessins, plusieurs ont été modifi és pour préserver l’anonymat de leur auteur et d’autres ont été dactylographiés pour la même raison. Les textes et les dessins sont néanmoins fi dèles dans leur essence au travail original. À noter que certaines fautes d’orthographe dans les textes manuscrits ou dans les dessins n’ont pas été corrigées. Toujours pour des raisons de confi dentialité, certains éléments des his-toires personnelles citées en exemple au fi l du texte ont aussi été modifi és.

A.-M. J.

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Il y a, au centre de nous-mêmes,une source de vie et de création

que rien ni personne ne peut nous dérober.

Que ce livre vous accompagnedans votre quête.

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Là où vous êtes,se trouve le point d’entrée.

KABIR

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I N T R O D U C T I O N

J’avais 13 ans quand j’ai écrit mon journal intime pour la première fois, 35 ans quand j’ai animé mon premier atelier du journal créatif et 41 ans quand j’ai commencé à former des intervenants à cette méthode. Que s’est-

il passé pour que mon journal prenne autant de place dans ma vie et devienne ainsi le cœur de mon travail ? Qu’est-ce que j’ai appris durant toutes ces années sur cette activité, mais aussi sur la créativité et sur le pouvoir de l’expression par l’écriture et par l’art ?

Dès les premières années, sans pouvoir mettre de mots sur mon expérience, j’ai ressenti que mon journal m’apaisait et participait à mon mieux-être. Il me soutenait et me consolait, il m’éclairait quand je me posais des questions ou que j’avais des choix à faire. J’ai ajouté graduellement le dessin à l’écriture et mon journal est devenu plus vivant, plus inspirant, plus profi table encore. Je tournais moins en rond, j’avais l’impression d’ouvrir des fenêtres sur du matériel plus frais, moins prévisible. Je sentais aussi qu’il m’aidait à soigner de vieilles blessures, mais surtout qu’il me guidait vers une source de sagesse intérieure dont j’avais ignoré l’existence.

Peu à peu, je me rendais compte que l’écriture m’accompagnait de façon bien concrète, alors que le dessin me permettait d’exprimer ce pour quoi je n’avais pas de mots et me livrait de puissants messages moins censurés par le mental. Je profi tais tant de cette activité si simple que j’ai poussé ma recherche, ma réfl exion et ma pratique jusqu’à créer de nouvelles façons de travailler avec cet outil. Par exemple, je me suis mise à inclure des techniques beaucoup plus

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ludiques et j’ai développé un rapport plus large au médium du collage. Inspirée par différents courants venant de l’art-thérapie et de la psychologie, de théories sur la créativité et d’approches spirituelles, j’ai élaboré de nouveaux exercices et élargi encore mon usage de cette méthode.

J’étais complètement conquise. Le journal est devenu ma pratique quoti-dienne, mon passage vers le centre de moi-même, mon allié dans tous mes pro-jets et mon guide personnel lors des crises et des transitions de ma vie. Écrire un livre sur le sujet a découlé tout naturellement de ce travail de recherche et d’en-seignement, parce qu’en tentant d’articuler tout ceci en méthode que je pouvais transmettre aux autres, j’apprenais encore davantage.

Le journal créatifMD, c’est la magie de l’interaction entre le désir d’être en contact avec soi-même et l’intervention de différents médias de création. Le fait d’être engagé dans ce processus vous animera, vous donnera de l’enthousiasme et de la vitalité. Pas besoin de talent particulier pour le journal créatif. Il ne s’agit pas d’écrire ou de dessiner selon des modèles prescrits, mais de plonger en soi-même avec honnêteté et courage. Le seul fait d’être en vie procure tout ce qu’il faut pour apprivoiser ce processus et en tirer des bienfaits. Chaque personne – y compris vous – possède une mine d’or au centre d’elle-même. Vous avez peut-être perdu le chemin qui y mène, mais derrière les broussailles, celui-ci vous attend. Peu importe où vous en êtes dans votre vie, c’est là, juste où vous êtes, qu’est la porte d’entrée. Vous pouvez retrouver le fi l de votre vie intérieure afi n que celle-ci vous guide vers la réalisation de votre potentiel.

Par ce livre, je vous invite aujourd’hui à plonger à l’intérieur de vous-même. Utilisez-le selon votre inspiration, à votre manière unique. N’oubliez jamais que les exercices ne sont que des points de référence, des suggestions. Modifi ez-les, utilisez d’autres sources, inventez, soyez spontané, amusez-vous. C’est votre cœur que vous devez suivre, pas une autre recette du bonheur.

DÉMARCHE PERSONNELLE

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai aimé dessiner. Malheureusement, comme beaucoup d’autres, vers l’âge de 10 ans, j’ai commencé à me comparer à mes pairs et à préférer le coloriage à mes explorations spontanées. Je croyais que la capacité de dessiner réalistement était innée, que certains en avaient le talent et d’autres pas. J’ai continué à dessiner et à gribouiller, mais modestement, sans

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jamais croire que ce médium était vraiment pour moi. Écrire était plus facile ; dès la première année à l’école, j’étais pressée de savoir lire et de pouvoir moi aussi tracer des mots. J’aimais écrire des histoires et des poèmes, je me débrouillais bien en français, ce médium était donc « pour moi ».

À 13 ans, on m’a offert un agenda et je me suis mise à y noter ce que j’avais fait dans la journée. Ce fut mon premier journal, qu’on ne peut qualifi er d’intime tant les notes étaient anodines. Pourtant, en rétrospective, je vois l’importance de ce premier cahier parce qu’il a préparé le terrain à ce qui allait suivre. Je me créais lentement un espace où me réfugier, où donner du poids à ce qui se passait dans ma vie. J’installais un petit rituel, un espace où explorer ma vie et me déve-lopper. C’est vers l’âge de 15 ans que, peu à peu, je me suis mise à noircir mes pages de sentiments : je laissais se déverser sur le papier rages et sanglots, peines et malaises. J’y revenais sans cesse parce que l’effet était immédiat : je me sentais mieux. Très vite, écrire est devenu un réfl exe, une habitude dont je ne pouvais plus me passer. C’était comme une hygiène de vie, une ancre dans les tempêtes, une façon de mettre de l’ordre dans mes idées ou dans mes sentiments et de voir clair dans ce que j’avais à faire.

Au début de la vingtaine, ma quête de mieux-être est devenue plus active et plus consciente. J’avais des insatisfactions et des questions qui restaient sans réponse, je cherchais le sens de ma vie, j’étais en quête d’un appel clair. J’ai consulté une psychologue qui m’a encouragée à écrire et à dessiner, et mon jour-nal s’est intensifi é. J’y ai fait un vrai travail de recherche personnelle, me relisant, analysant, poussant plus loin des thèmes. J’étais éberluée par ce que me révé-laient mes dessins maladroits. Parallèlement, je me suis inscrite à deux ateliers sur le journal intime intensif, selon la méthode d’Ira Progoff. Certaines techniques m’ont bouleversée, en particulier le dialogue. Ce processus de recherche a lente-ment porté ses fruits : ma vision s’est précisée, j’ai changé de cap et fait de grands changements. Le journal était mon allié le plus sûr, mais j’y utilisais encore prin-cipalement l’écriture.

C’est en bouquinant tranquillement que je suis tombée la première fois sur un livre portant sur le journal créatif1. L’auteure était art-thérapeute et proposait un outil de croissance personnelle basé sur le journal intime où le dessin et l’écri-ture avaient une place égale. Ce fut une révélation. J’ai fait gloutonnement tous

1. Lucia Capacchione, The Creative Journal : The Art of Finding Yourself, North Hollywood (CA), Newcastle Publishing, 1979.

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les exercices qu’elle proposait et mon journal a encore beaucoup changé. Je me suis enfi n autorisée à utiliser le dessin comme un langage expressif auquel j’avais droit… J’en ai été tellement inspirée que je me suis inscrite à une formation en art-thérapie, poussée par un désir ardent d’en savoir plus et peut-être de déve-lopper cette méthode. J’avais alors 28 ans.

Ma formation en art-thérapie m’a pourtant éloignée du journal créatif quelque temps, parce que je me suis concentrée alors sur le monde des arts visuels, sur la force des symboles et sur le pouvoir thérapeutique des images. J’ai plongé dans l’art presque aussi intensément que j’avais plongé dans l’écri-ture. Si je continuais à écrire régulièrement, je me suis toutefois mise à consi-dérer les arts visuels comme « meilleurs » ou plus puissants que l’écriture pour activer la force de guérison et de transformation de la psyché. C’est fi nalement à 35 ans que le pouvoir de l’écriture m’a saisie de nouveau, par la voie du fameux livre de Julia Cameron, Libérez votre créativité2. J’ai été absolument sidérée par l’effet de clarté que les pages du matin3 avaient sur ma vie à ce moment-là. J’ai retrouvé l’incroyable force de l’écriture que j’avais sentie pré-cédemment, et tout est tombé en place. J’ai compris que les arts visuels et l’écriture étaient des médiums aussi puissants l’un que l’autre, mais qu’ils opé-raient différemment et que de les utiliser conjointement donnait accès à davan-tage de portes pour entrer en soi-même.

L’idée de mettre sur pied des ateliers de journal créatif s’est alors imposée à moi et je me suis mise à la tâche. D’abord, je me suis appuyée sur le travail de Lucia Capacchione, puis j’ai consulté tout ce que j’ai pu trouver sur la pra-tique du journal intime, sur la combinaison de l’art-thérapie à l’écriture et sur l’écriture créative. Fortement inspirée par plusieurs auteurs étasuniens et me basant sur ma formation en art-thérapie et sur ma pratique du journal, j’ai conçu mes premiers ateliers, que j’ai offerts d’abord à certains organismes communautaires de ma région. J’ai animé mes premiers ateliers en 1998, puis, graduellement, j’ai créé de nouvelles techniques et de nouveaux exercices, m’éloignant de mes inspirations initiales pour élaborer la méthode que vous trouverez dans ce livre.

2. Julia Cameron, Libérez votre créativité : osez dire oui à la vie, Saint-Jean-de-Braye (France), Édi-tions Dangles, 1992.

3. Méthode proposée par Julia Cameron qui consiste à écrire trois pages d’écriture spontanée tous les matins au réveil.

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Au départ, je n’étais pas certaine que cet outil qui me plaisait tellement plairait aussi à d’autres. Je me disais que seuls les mordus de journal intime y trouveraient leur compte. Mais non, les portes se sont ouvertes. Les ateliers atti-raient de plus en plus de gens, créaient un engouement qui me surprenait et me dépassait. L’arrivée de la première édition de ce livre en 2002 a contribué à faire connaître la méthode et bientôt des gens ont communiqué avec moi pour y être formés. En 2004, j’ai fondé l’École le jet d’Ancre et commencé à former des animateurs.

Plus j’enseignais, plus la méthode se raffi nait et prenait de l’expansion ; je découvrais de nouvelles choses, je développais certaines techniques et j’appre-nais à clarifi er l’information afi n de la transmettre mieux. C’est ce qui a donné naissance au livre que vous tenez entre les mains : Le nouveau journal créatif. En effet, le contenu de la première édition a été entièrement mis à jour, des tech-niques, des thèmes et des exercices ont été ajoutés et vous y trouverez, entre autres, deux nouvelles parties, une sur la pratique du journal et l’autre sur le médium du collage.

À l’heure actuelle, presque tout mon travail tourne autour du journal créatif. Me revoyant à l’âge de 13 ans avec mon premier journal, je ne peux m’empêcher d’être étonnée… Jamais je n’aurais cru que cet anodin petit cahier me mènerait à ce travail qui a tellement de sens pour moi aujourd’hui. Il m’arrive de penser que j’aurais bien aimé avoir accès à cet outil plus tôt, que mes 15 premières années de journal auraient pu être plus fertiles si quelqu’un m’avait invitée à utiliser l’écriture de façon moins conventionnelle, à dessiner et à faire des collages sans me soucier de la technique. Cela est donc devenu l’une de mes motivations : vous offrir, par ce livre, la synthèse de toutes mes années de pratique et de réfl exion, en espérant que vous en profi terez et qu’ainsi vous aurez une palette de départ plus large et colorée que celle que j’avais.

DESCRIPTION GÉNÉRALE

Dans cette section, vous trouverez toute l’information nécessaire pour bien comprendre la méthode du journal créatif que je vous propose ; vous saurez d’où elle vient, quels objectifs elle permet d’atteindre ainsi que le matériel qui est requis.

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Un bref historique4

L’histoire du journal créatif est complexe parce qu’elle se ramifi e entre l’histoire du journal personnel centré sur l’écriture, l’histoire de l’art-thérapie, celle de l’écri-ture créative et fi nalement celle des théories sur la créativité. J’en ferai ici un simple résumé, prenant comme fi lon de départ l’histoire du journal intime écrit.

Même si l’acte d’écrire fut longtemps réservé à l’élite alphabétisée et qu’à plu-sieurs époques, on pouvait mettre sa vie en péril par le simple fait d’écrire librement ce qu’on pensait, certaines pratiques d’écriture personnelle assez anciennes ont tout de même été retracées. Tout d’abord, aux Ier et IIe siècles, certains intellectuels grecs et romains rédigeaient des hypomnèmata, genres de guides de conduite et de livres de vie servant à la réfl exion et à la méditation. Les Confessions de saint Augustin, qui datent des IVe et Ve siècles, fi gurent aussi parmi les ancêtres du journal parce que l’auteur cherchait un remède à son âme par l’écriture. Ce n’est cependant qu’au Xe siècle que l’on trouve les premiers journaux vraiment intimes, des carnets que des femmes japo-naises gardaient sous l’oreiller. Ceux-ci contenaient des événements de vie, mais aussi des explorations personnelles et même de la fi ction.

Au Moyen Âge, les écrits personnels, parfois vus comme des outils de sub-version associés à la sorcellerie, étaient brûlés, semble-t-il, lorsqu’ils étaient découverts. Ce n’est qu’à la fi n du XIXe siècle que le journal personnel est devenu une pratique connue, éventuellement même un genre littéraire, grâce à la publi-cation de journaux de gens célèbres. Au début des années 1900, l’idée que nous avons un inconscient s’est propagée, rendant le journal intime de plus en plus populaire, mais il faudra attendre le milieu du XXe siècle pour qu’il ait la popula-rité qu’on lui connaît aujourd’hui.

Parmi les facteurs qui ont contribué à faire du journal intime une pratique répandue, on note tout d’abord l’alphabétisation d’un plus grand nombre, mais aussi le travail de Carl Jung et de Marion Milner, et fi nalement la popularité de certains journaux publiés, notamment ceux d’Anne Frank et d’Anaïs Nin. Un des symboles de cet engouement pour l’expression intime est le petit journal de jeune fi lle fermant à clé apparu dans les années 1950. Si cette activité semble plutôt associée aux femmes, malgré le grand nombre d’hommes ayant publié

4. Pour cette partie, je me suis surtout inspirée des deux ouvrages suivants : Tristine Rainer, The New Diary : How to Use a Journal for Self-Guidance and Expanded Creativity, New Yord, Put-nam/Tarcher, 1979 et Malik Allam, Journaux intimes, une sociologie de l’écriture personnelle, Paris, L’Harmattan, 1996.

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leur journal, c’est, d’une part, parce que la sphère de l’intimité leur est tradition-nellement attribuée et, d’autre part, parce que ce fut longtemps le seul acte d’écriture permis aux femmes. En ce qui concerne l’expression par l’art, on ne peut passer sous silence les nombreux journaux d’artistes où se mêlent croquis, réfl exions, collages, gribouillis et œuvres plus travaillées. C’est tout de même au début du XXe siècle que se trouve le premier grand tournant, encore une fois grâce à la popularisation de la notion d’inconscient. Tant dans l’écriture que par les arts visuels, les artistes cherchent alors à se libérer des structures tradition-nelles pour laisser émerger du matériel moins conscient, nouveau. Le mouve-ment surréaliste en particulier, dans les années 1920, est un moment charnière dans le développement de l’écriture créative. À cette époque arrivent aussi cer-taines publications importantes sur les étapes du processus créateur, notamment The Art of Thought, du professeur britannique Graham Wallas.

C’est au milieu du XXe siècle qu’apparaissent enfi n toutes les thérapies et les méthodes de développement personnel basées sur l’expression, dont l’art-thérapie. Dans les mêmes années, on élabore aussi certaines théories sur les fonc-tions des hémisphères cérébraux, notamment grâce au travail de Roger Sperry. Tout ce foisonnement d’idées atteint un point culminant dans les années 1960 et 1970, et de nouvelles pratiques se créent et se ramifi ent. Un des pionniers impor-tants à cette époque, en ce qui a trait au journal personnel, est le psychologue new-yorkais Ira Progoff, qui crée la méthode du Journal intime intensif. Cette approche, basée sur la psychologie des profondeurs, s’est largement répandue.

C’est dans les années 1970 et 1980 que le marché est inondé de méthodes de croissance personnelle de plus en plus variées, dont certaines incluent des techniques créatives et font place au dessin et au collage. Méthodes de thérapie par l’écriture ou la poésie, journal visuel ou journal d’artistes, art-thérapie, journal créatif, méthodes pour dérouiller la créativité, chacun y trouve son compte. Fait intéressant, en 1989, le Dr James Pennebaker publie une recherche démontrant une corrélation entre l’écriture d’émotions diffi ciles et l’amélioration du fonctionnement du système immunitaire. C’est enfi n prouvé, le journal intime est bon pour la santé !

Quant à la méthode que vous trouverez dans ce livre, son assise la plus directe est l’approche élaborée par l’art-thérapeute étasunienne Lucia Capacchione, dont le premier livre a été publié en 1979. Le journal créatif s’appuie aussi largement sur l’art-thérapie et certaines approches en psychologie, notamment la psychologie des profondeurs, la gestalt, le dialogue intérieur, le focusing (focalisation) et la psycho-synthèse. Finalement, je me dois d’évoquer l’infl uence de nombreux auteurs tels

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Nathalie Goldberg pour l’écriture, Julia Cameron pour la créativité, Clarissa Pinkola Estés pour la créativité et les contes, Jill Mellick et Johanne Hamel pour les rêves.

Et l’histoire continue. De nombreuses personnes, formées au journal créatif, au journal intime intensif et à la journal-thérapie (Kathleen Adams) offrent des ateliers de toutes sortes, développant les outils à leur façon, explorant de nou-velles avenues. Par ce livre, je vous présente aujourd’hui où j’en suis dans le développement de cette méthode et je vous invite à participer à cette histoire.

Qu’est-ce que le journal créatif ?

Le journal créatif est un journal intime non conventionnel, un outil d’exploration de soi qui allie les mondes de l’écriture, du dessin et du collage de façon originale et créative. Cette méthode s’appuie sur des notions de psychologie, d’art-thérapie et de créativité ; elle s’inspire aussi de multiples techniques d’écriture créative.

Le journal créatif a pour objectif non pas le développement de capacités littéraires ou artistiques, mais le développement général de la personne. L’accent est mis sur le processus et non pas sur le produit, ce qui implique qu’il n’est absolument pas nécessaire d’être « doué » en arts ou en écriture pour en profi ter pleinement. C’est un outil concret et fl exible, facile à utiliser et accessible à tous.

Bien que cette méthode s’inspire de l’art-thérapie, elle n’est pas à propre-ment parler de l’art-thérapie parce qu’elle est utilisée en dehors du cadre théra-peutique, donc sans la présence d’un thérapeute. Elle peut cependant être combinée à toute démarche thérapeutique, offrant un soutien entre les rencontres et développant graduellement l’autonomie de la personne dans son processus.

Puisque l’écriture, le dessin et le collage sont trois modes d’expression différents qui se complètent et interagissent, la méthode du journal créatif ouvre de nombreuses portes et permet une exploration riche de la vie intérieure et de la créativité. Quand l’écriture se superpose aux images, ou que des taches de couleur jaillissent après les mots, il y a une synergie et une magie qui s’opèrent. C’est un mariage incroyablement vivant.

Les objectifs

L’objectif général du journal créatif est le développement personnel. Son objectif clé : jeter l’ancre vers le centre de soi-même, créer un espace pour laisser émerger les ressentis intérieurs et ainsi avoir accès à ses ressources personnelles.

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Introduction 17

Voici les objectifs spécifi ques :• Exprimer ses émotions et ses pensées ;• Clarifi er ses émotions et ses pensées ;• Mieux se connaître ;• Résoudre des problèmes ou des confl its ;• Faire de meilleurs choix et entamer des changements ;• Améliorer ses relations avec soi-même et les autres ;• Faire du ménage dans ce qui encombre sa vie ;• Donner du sens à sa vie, sentir ses passions ;• Stimuler sa créativité générale et surmonter les blocages qui y sont liés ;• Développer l’esprit du jeu et la spontanéité ;• Se détendre, diminuer le stress ;• Explorer différents médiums artistiques.

SCHÉMA SYNTHÈSE

JOURNAL CRÉATIF

Journal personnel

Objectif : développement personnel

Moyens : écriture, dessin, collage,

combinaisons multiples de techniques

Créativité

Objectif : stimuler l’énergie de vie

Moyens : techniques inhabituelles,

stimulation du mode droit, utilisation

de déclencheurs, jeux variés, etc.

La créativité dans le journal personnel rend le travail qui s’y fait dynamique et porteur

de vie. Les multiples techniques qui s’entrecroisent et les nombreux jeux de création font

du journal créatif un outil puissant, tant pour le développement personnel que pour le

déploiement de la créativité.

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Le matériel nécessaire

Pour vous lancer dans l’aventure fascinante du journal créatif, vous aurez d’abord besoin d’un cahier d’un format assez grand (9 x 12 po ou 23 x 31 cm) avec des feuilles non lignées. Un carnet de croquis, un cahier à anneaux ou un journal aux pages blan-ches conviennent, l’important étant que le format soit assez grand pour que vous ne vous sentiez pas restreint dans votre expression. La plupart des centres de photocopie offrent des systèmes de reliure abordables, ce qui permet de se confectionner soi-même un cahier à peu de frais. Notez qu’il n’y a pas de papier qui convienne à la fois à tous les médiums : vous devez donc faire des essais et voir ce qui vous sied le mieux.

En ce qui concerne le matériel d’art, une petite boîte de vos crayons de couleur préférés, des ciseaux et de la colle peuvent suffi re pour débuter. Ce que je recommande tout de même, c’est d’avoir éventuellement au moins un type de crayons offrant plus de contrôle (feutres ou crayons de bois) et un autre plus expressif (pastels secs ou à l’huile). Si vous voulez de la variété, un assortiment de types de crayons et de largeurs de pointes est intéressant. Voici ce que j’utilise généralement :

• Des crayons de bois de couleurs variées ;• Des feutres à pointe fi ne et à pointe large ;• Des pastels secs et à l’huile ;• Des ciseaux, de la colle, des magazines et des papiers divers pour les

collages.

Si vous le désirez, vous pouvez aussi constituer une banque de déclencheurs, c’est-à-dire un ensemble contenant différentes enveloppes d’images, de phrases et de mots prédécoupés. Vous pouvez y ajouter des catégories selon vos envies (thèmes, questions, images d’animaux, images de lieux, émotions, personnages, archétypes, villes, etc.). Cette banque est optionnelle, mais il est très agréable de l’avoir sous la main les jours où l’on est peu inspiré.

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P R E M I È R E P A R T I E

Quelques réfl exions

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Je ne pouvais présenter la méthode du journal créatif sans vous faire part de mes réfl exions sur plusieurs sujets qui y sont liés. Ces idées forment une partie de la base théorique sur laquelle je me suis appuyée pour mieux comprendre et déve-lopper cette méthode. Mon but ici n’est pas de vous donner un cours complet, mais de vous transmettre l’essentiel de mes réfl exions ou ce qui m’apparaît le plus important. Si je me suis inspirée de ma formation en art-thérapie pour une partie de ce travail, j’ai aussi observé durant des années mon propre processus dans mon journal et j’ai puisé dans le réservoir de connaissances issues du travail de plusieurs auteurs à qui je suis infi niment redevable et dont vous trouverez les ouvrages cités en bibliographie.

Cette partie est divisée en cinq chapitres, portant les titres suivants : la quête de sens ; le plus vaste ; une pratique ; les caractéristiques de l’outil ; journal créatif et société. Les idées qui y sont présentées s’appuient sur certaines prémisses que je résumerais ainsi :

• L’être humain a besoin de sentir que sa vie a un sens.• Actuellement, comme société, nous sommes en perte de sens.• Être en contact avec ce qu’il y a de plus profond en soi génère du sens.• Se « reconnecter » à soi-même n’est pas un but à atteindre, c’est une

pratique, un chemin.• Le journal créatif est un outil pouvant être utilisé dans cette optique.• L’art est un outil puissant pouvant aider chacun à entrer en contact avec

ses profondeurs.• Le fait de connaître le cycle de la créativité infl uence la pratique.• Le travail personnel a des répercussions sur la société.

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C H A P I T R E 1

La quête de sens

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir oppressé, courant d’un rendez-vous à l’autre, brandissant une liste de tâches qui n’en fi nissait plus ? Vous est-il déjà arrivé de vous sentir complètement aliéné devant la façon dont se

déroulait votre vie concrète ? de sentir que quelque chose n’allait pas tout en étant incapable de changer les choses ? Avez-vous déjà obtenu quelque chose que vous désiriez depuis longtemps, mais de vous sentir peu après toujours insatisfait ou même totalement vide ? Si oui, vous n’êtes pas le seul. Ces ex-périences sont presque universelles dans notre culture. Il semble que nous ayons du mal à résister à l’agitation ambiante, que nous soyons déchirés entre l’envie de faire toutes sortes de choses et un profond désir de mener une vie qui aurait plus de sens, où les choses pourraient être savourées lentement, où nous serions plus en contact avec ce qui compte vraiment… mais qui nous échappe souvent.

Un des problèmes actuels de notre société est cette perte de sens. Notre façon de diriger nos vies et le monde ne fonctionne plus et cependant nous en sommes dépendants, n’arrivant plus à nous arrêter, nous sentant de plus en plus aliénés et compensant le vide par davantage d’agitation, de consommation, de stimulations de toutes sortes. La perte de sens est un problème grave parce qu’elle est due à une déconnexion profonde d’avec le vivant : la nature, notre

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corps, l’écologie de l’ensemble de la vie. Les valeurs matérialistes issues de ce mode « déconnecté » ont conduit à une exploitation excessive des ressources naturelles à l’échelle planétaire, à un déséquilibre fl agrant dans la distribution des ressources au niveau international, et à une fragilisation des écosystèmes à un point tel que l’équilibre de la planète et la survie de notre espèce sont menacés.

Dans ce contexte, il est de plus en plus urgent de retrouver notre connexion au vivant et d’établir des liens plus harmonieux avec nous-mêmes et avec la vie, d’après des valeurs humaines justes et profondes. Sentant cette urgence mais toujours quelque peu hypnotisés par notre rythme effarant, nous sommes de plus en plus stressés et anxieux. Notre malaise collectif s’exprime, entre autres, par un taux de suicide élevé, une consommation excessive de médicaments, une hausse des cas d’épuisement professionnel et de maladies liées au stress, et par des problèmes chez les jeunes. C’est comme si le sentiment d’urgence, exacerbé par la menace qui plane sur nous, créait une pression tellement grande que les problèmes s’accentuaient. Paradoxalement, et c’est le côté positif de la crise actuelle, cette pression nous force à partir en quête de ce qui a du sens, accen-tuant ainsi le mouvement vers une vie plus saine, respectueuse de notre écologie personnelle et de l’écologie planétaire.

En d’autres mots, comme nous sommes de plus en plus nombreux à consta-ter que la consommation et l’agitation ne nous satisfont pas, n’étanchent pas la faim que nous sentons, nous sommes forcés de regarder ailleurs. Notre faim de vivant nous sert donc de moteur pour partir à la recherche d’une vie plus satis-faisante. Comme le faire et l’avoir ne nous remplissent pas, nous tentons de retrouver le fi l de notre être, de nous reconnecter à nous-mêmes, à la nature, à la vie dans son aspect le plus sacré. Mais comment faire, me direz-vous ? Comment sortir du mode « déconnecté » et nous rebrancher à notre être ? Comment recon-naître la voix de notre nature profonde à travers tout le reste ? Et où se trouve ce sens que nous cherchons ?

Pour retrouver le sens, la première chose à faire est de mettre en place les conditions favorisant la reconnexion, l’écoute de l’être. Nous avons besoin de pratiques, de façons simples de faire le calme et d’écouter ce que notre vie pro-fonde a à nous dire. Nous devons nous aménager des temps de réfl exion, de méditation, de prière ou de contemplation, trouver des façons de calmer notre mental et développer une présence attentive à ce qui se passe en nous. Nous devons faire de l’espace à l’expression de nos ressentis, à l’observation des mou-vements de notre vie intérieure. Plus nous faisons de place à ce calme et à ces

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Quelques réfl exions 23

observations, plus le chemin que nous devons prendre est clair et a du sens, puisque notre nature profonde est tout naturellement en harmonie avec la vie.

Le journal créatif est un outil qui va dans ce sens. En ouvrant votre cahier sur une page blanche, vous contemplez un instant le vide qui provient de l’arrêt momentané du tourbillon quotidien. En y posant vos mots et vos taches de cou-leur, quelque chose se déploie de l’intérieur de vous et prend forme devant vos yeux. Vous pouvez ensuite entrer en relation avec ce matériel et ainsi arriver à entendre ce qui monte de vos profondeurs. Le journal peut devenir alors un lieu privilégié de contact avec la vie intérieure. Vous pouvez y sentir vos appels, entendre les réponses à vos questions, entrer en contact avec votre vérité et votre vitalité. L’étape suivante sera de vous laisser guider pas à pas par l’information qui émane du centre de votre être, de tenter de vivre à partir de là, de mettre en œuvre des projets qui ont de l’âme. C’est ce qui donnera du sens à votre vie et participera à guérir la planète.

En résumé, nous sommes en quête de sens parce que nous sommes débran-chés de notre nature profonde, individuellement et collectivement, et cela menace notre survie. Pour retrouver le vivant, logé au centre de nous-mêmes, nous devons mettre en place les conditions favorisant l’émergence de cette voix profonde. Il nous faut créer le silence nécessaire à l’écoute de cet écho subtil. Le journal est un moyen parmi d’autres pour écouter jaillir du silence notre expres-sion unique et créatrice.

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Table des matières

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Démarche personnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Description générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Un bref historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14 Qu’est-ce que le journal créatif ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Les objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Le matériel nécessaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

PREMIÈRE PARTIEQuelques réflexions

CHAPITRE 1 La quête de sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

CHAPITRE 2 Le plus vaste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

CHAPITRE 3 Une pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

CHAPITRE 4 Les caractéristiques de l’outil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 L’approche spontanée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 L’aspect ludique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Le mode intuitif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 L’utilisation des arts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 La créativité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40

CHAPITRE 5 Journal créatif et société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

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DEUXIÈME PARTIELa pratique

CHAPITRE 6 Les ingrédients de base. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 La séquence de travail « optimale » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Prenez le temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Donnez-vous l’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 Installez un rythme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Passez à l’action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Prenez soin de vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

CHAPITRE 7 Les voies d’accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Le ressenti présent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60 Le corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 La vie courante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 L’état de relaxation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 Les rêves. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 Se souvenir de ses rêves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

CHAPITRE 8 L’exploration des créations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Les principes de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68 Le processus général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Les outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

CHAPITRE 9 Les obstacles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 Le syndrome de la page blanche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Le manque de temps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74 Le manque de « talent » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 Par où commencer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76 À quoi ça sert ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 La voix critique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 La peur du monde intérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 La peur d’être lu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

TROISIÈME PARTIELes techniques

CHAPITRE 10 Les techniques d’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85 L’écriture spontanée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 Les déclencheurs de l’écrit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

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L’écriture non linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 Le crayon fou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Le griffonnage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Les capsules . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 Le saut de bulles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 L’écriture en spirale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 Le calligramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 Le dialogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94 La lettre fi ctive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96 La liste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99 Les pierres de gué . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 La poésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Le récit de vie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 La métaphore . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108 Les personnages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 Les histoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 L’autre point de vue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116 Les affi rmations positives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117 Les diagrammes écrits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 Le diagramme en bulles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 Le diagramme en colonnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 122 Le diagramme en cercle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 Les jeux d’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

CHAPITRE 11 L’utilisation du dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129 Le dessin spontané . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130 Le gribouillis ou barbouillage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 Les déclencheurs du dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134 Le zoom et le zoom inversé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 La porte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 L’art positif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 La série de dessins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 La forme-symbole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 La silhouette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 Le mandala (cercle) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 Les jeux de dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

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CHAPITRE 12 Le collage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153 Le collage spontané . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154 Le collage d’images . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156 Le photocollage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 Le collage texturé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160 Le collage de formes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162 Le collage de mots . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164 Les jeux de collage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

CHAPITRE 13 L’association des médiums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 L’écriture après le dessin ou le collage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 Les réfl exions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170 La voix du dessin ou du collage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Le dessin ou le collage après l’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 Le dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Le collage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 Le zoom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Les combinaisons gagnantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 175 Les combinaisons simples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Les combinaisons fortes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 Un cas spécial : le mind mapping . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178

CHAPITRE 14 L’autre main . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181 Le gribouillis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 Le dessin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182 L’écriture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 Le dialogue à deux mains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184 Le diagramme à deux mains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 184

CHAPITRE 15 Sortir du journal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185 La création grand format . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 Les trois dimensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 Les combinaisons avec d’autres médiums . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187 Les rituels et la mise en action . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188

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QUATRIÈME PARTIELes exercices pratiques

CHAPITRE 16 Les grands thèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 L’histoire de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 La mission de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 194 Les projets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196 Le travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 La santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 Les relations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 La sexualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204 Les dépendances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

CHAPITRE 17 Les grands domaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 Le mental . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 211 La vision claire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 212 Le jacassement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 Le théâtre quotidien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216 Les obsessions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 218 Le physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 Le plaisir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221 L’inconfort et la douleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223 Le stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 La maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229 L’image corporelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231 Les limitations physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233 L’émotif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 234 Les émotions agréables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 236 Les émotions désagréables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 238 L’hyperémotivité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 Le gel des émotions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 Le spirituel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 La spiritualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245 Les pratiques spirituelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247 La sagesse intérieure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 La présence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252

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CHAPITRE 18 Les grandes vagues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255 Les crises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256 Les pertes et les deuils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256 Les crises relationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258 Les crises de sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 261 Les crises liées aux étapes de la vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263 Le grand départ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 265 Les états émotifs diffi ciles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268 La déprime/la dépression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 268 La colère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270 La peur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 273 La tristesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275 L’envie et la jalousie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277 Les blessures émotionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280

CHAPITRE 19 Les grandes questions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 Qui suis-je ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283 D’où je viens ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286 Où j’en suis ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288 Où je m’en vais ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290

Notes de la fin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Se relire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293 Tirer des apprentissages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 294 Conserver ses journaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296 Se regrouper . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297 Suivre des ateliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298 Se faire accompagner . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298

Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 301

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Le nouveau journal créatif est un outil d’exploration de soi qui allie avec originalité le monde de l’écriture, du dessin et du col-lage. Cette méthode s’appuie sur des notions de psychologie et d’art-thérapie, et s’inspire aussi de multiples techniques d’écri-ture créative. Grâce à un riche éventail d’exercices pratiques, appuyé par des exemples tirés de son expérience personnelle et de ses ateliers, l’auteur vous invite à ouvrir toutes grandes les portes de votre créativité. Aucun besoin d’être « doué » en arts ou en écriture pour en profi ter pleinement puisque cette ap-proche vise non pas le développement de capacités littéraires ou artistiques, mais l’épanouissement général de la personne. Une façon de vous reconnecter avec votre vie intérieure pour prendre de meilleures décisions, plus fi dèles à votre nature.

ISBN 978-2-89044-789-9

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Auteur de trois livres, Anne-Marie Jobin est aussi travailleuse sociale et art-thérapeute de formation. Elle a fondé en 2004 l’École le Jet d’Ancre afi n de former des professionnels à la méthode du journal créatif. Elle a formé également des intervenants en France et en Belgique.

Conception graphique de la couverture : Nancy DesrosiersIllustrations et photos : © ShutterstockPhoto de l’auteur : © Olivier Hanigan

Anne-Marie Jobin

Le nouveau

À la rencontre de soi par l’écriture, le dessin et le collage

journal créatif

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