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Angers19 novembre 2013
Gilles MERIODEAU
Histoire et évolution récente de la
mobilité face aux enjeux
environnementaux
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• Deuxième niveau• Troisième niveau• Quatrième niveau• Cinquième niveau
22
3
Survol historique de la mobilité
La mobilité a surtout été piétonne puis à cheval pour certains et en bateau
• À la FORD T industrialisée
• Au fardier de Cugnot (1769)
• De l’invention de la roue ( 3 500 ans avant JC)
4
XIXème siècle : industrie et transport
Grâce à la machine à vapeur et au moteur électrique …puis au moteur à combustion interne
• Premier train 1812• Premier camion 1898• Premier métro parisien juillet 1900La révolution industrielle s’appuie sur les
échanges et la spécialisation:– Culture du coton ici, tissage ailleurs,– L’acier là où se trouvent le charbon et le fer
5
Quand il n’y avait plus de voiture…
Quand il y en a trop ? …
Dessin : Patrick Larme
6
Paradoxe ?
7
Paradoxe ?
8
Mobilité dans le monde• Intimement liée au développement
économique• Modulée par
– les cultures, la géographie …• Exemples: Suisse, Japon, Etats Unis …
– Les ressources énergétiques• Loi de 1928 en France sur le pétrole
9
1,898 1,903 1,908 1,913 1,918 1,923 1,928 1,933 1,938 1,943 1,948 1,953 1,958 1,963 1,968 1,973 1,978 1,983 1,988 1,993 1,998 2,003 2,0080
50,000,000
100,000,000
150,000,000
200,000,000
250,000,000
Etats-Unis
Allemagne
JaponChine
Europe de l'ouest
Parc automobile des principaux pays équipés, 1898-2011
Etats-Unis France RFA, Allemagne Grande Bretagne ItalieEspagne Japon Corée du Sud URSS RussieBrésil Chine Inde Europe de l'ouest
année
véhi
cule
s
Automobile: son règne s’étend
10
01 0002 0003 0004 0005 0006 0007 0008 0009 000
10 000
1850
1870
1890
1910
1930
1950
1970
1990
AirPipelineFluvialRouteRailMaritime
TRAFIC MONDIAL DE MARCHANDISES :UNE INTENSITÉ MULTIPLIÉE PAR 1000
Source: Centre for Sustenaible Ttransportation (Canada).
De 10 t*km/an à 10 000 t*km/an par habitant en un siècle et demi !
t*km/habitant t*km/habitant
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1850
1870
1890
1910
1930
1950
1970
1990
11
LA MOBILITEen France
URBAIN 110 milliards de km
PERI-URBAINRURAL
220 milliards de km
LONGUE DISTANCE
110 milliards de km
12
LES TRAJETS EN VOITURE
DISTANCE MOYENNE JOURNALIERE : 40 km50 % DES TRAJETS INFERIEURS A 3 km
VITESSE MOYENNE : 36 km / h
20 % DES TRAJETS INFERIEURS A 1 km
10 % DES TRAJETS INFERIEURS A 0.5 km
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Masse en kg
14
Comportements d’utilisation de la voiture
En kilomètres
14020 13960 13820 13840 1393013670
1335013690
13340 1319012960 12890
1265012460
10000
11000
12000
13000
14000
15000
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Source : Parc Auto 2010 – TNS SOFRES ADEME
Baisse tendancielle du kilométrage annuel moyen qui s’accélère depuis 2002
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Age moyen du parc et durée de détention des véhicules
En années
6,1 6,16,4 6,5 6,6 6,6
6,9 6,97,1 7,3 7,3 7,3 7,4 7,6 7,7
7,98,2 8,1
3,8 3,84,0 4,1 4,1 4,1
4,3 4,3 4,4 4,4 4,3 4,5 4,6 4,6 4,7 4,8 4,9 4,9
3
4
5
6
7
8
9
1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
Age Moyen Durée de détention
Source : Parc Auto 2010 – TNS SOFRES ADEME
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• Deuxième niveau• Troisième niveau• Quatrième niveau• Cinquième niveau
1616
Mobilité sous l’angle SOCIAL• JP ORFEUIL, spécialiste du sujet observe:
– Les 30 glorieuses : conquête joyeuse de la mobilité autonome grâce à la voiture
– Les acteurs de l’urbain en tirent le parti– La décentralisation (1982) confie aux communes la maîtrise du sol– La capacité de mobilité automobile est la norme sociale
Français moyen : 40 km par jour ( 25 vie quotidienne, 15 longue distance)
Six fois plus qu’il y a quarante ans .3 800 €/an par voiture
5 500 €/an pour un ménage équipé
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• Deuxième niveau• Troisième niveau• Quatrième niveau• Cinquième niveau
1717
Caché derrière:– Un à trois millions d’automobilistes sont « hors
norme », faute de permis, d’assurance ou de contrôle technique
– Les contraintes horaires pénalisent certains emplois:• Le ménage des bureaux après leur
fermeture– Une charte propose ces tâches durant la journée
• Les caissières de grande distribution – …
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• Deuxième niveau• Troisième niveau• Quatrième niveau• Cinquième niveau
1818
TACT Doué la Fontaine (49)• L'association en chiffres
• 260 personnes ont utilisé le service depuis son démarrage.
• 76% de femmes, majoritairement de plus de 70 ans, sans permis ,ni voiture et à 80% habitant Doué la Fontaine.
• En 2010, 710 demandes de transport, 602 réalisées.
• A destination du canton de Doué (44%), Saumur (35%), Angers (19%)
• A ce jour, 50 chauffeurs dont 35 « roulent » régulièrement. Ils se répartissent les transports au départ de Doué La Fontaine et de Martigné Briand
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• Deuxième niveau• Troisième niveau• Quatrième niveau• Cinquième niveau
1919
Transport solidaire, conditions d’utilisation: Habiter les communes du canton de Doué La Fontaine Ne pas pouvoir utiliser d’autres moyens de transport (transport en commun, ambulance, taxi…) Les Déplacements sont occasionnels et concernent des rendez-vous médicaux, de travail , de formation, administratifs, ou bien de la vie sociale .A destination d’Angers, de Saumur… et sur le canton de Doué.Adhésion au service à partir de 5€. Coût du trajet entre 2€ et 20€.
20
LA MOBILITE, valeur motrice du développement
• les transports permettent l’échange, donc la spécialisation, la productivité,
… donc la croissance,
• la mobilité est perçue comme une valeur positive ...
alors les transports augmentent ...à n’importe quel prix ?
21
le bruitla sécuritél ’espace occupél ’énergie consomméela pollution de l’air, de l’eau, les déchetsla nature, les écosystèmes
ET L’ENVIRONNEMENT ?
?
22
• Les partisans de « plus de transport rapide peu coûteux, c’est plus de choix pour l’employeur parmi le
potentiel, c’est aussi plus de choix pour un acteur d’offrir ses services ( un salarié de choisir son
employeur, un savant son labo, un étudiant son école, etc…) »
LES TRANSPORTS ET L ’ENVIRONNEMENT Une problématique entre deux écoles :
• Ceux qui alertent , « au nom des coûts indirects insupportables » et proposent de limiter la
mobilité.
23
LA SECURITE ROUTIERE ?
1972 2 000 2 002 2 004 2 006 2 008 2 010 2 012tués
à 30 j 16 545 8 079 7 655 5 530 4 709 4 275 3 992 3 653
Un tiers des tués est lié à l ’alcoolémie du conducteur
France Métropolitaine
24
L’espace non segmenté et calme est une ressource naturelle que le développement
des infrastructures menace par fragmentation, consommation, et altération.
L’ESPACE N ’EST PAS INFINI
En ville, la concurrence des usages est forte :
commerce, résidence, loisirs, déplacements, transport de
marchandises ...
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010 20 30 40 50
CONSOMMATION D'ESPACE
Autobus 1,6 m²*h
Vélo 14,2 m²*h
Voiture 48 m²*h
m²*h
VOYAGEURS, POUR UN TRAJET DE 5 km
Source P.MERLIN// L. MARCHAND/A.SCHIMIDER
26
CONSOMMATION D'ESPACE, VITESSE ET DISTANCE DE FREINAGE
44 25
33 14
25 8
16,5 3,5
8,5 1
0 10 20 30 40 50 60 70
distance d'arret (m)
80
60
45
30
15
vitesse du véhicule(km /h)
Distance de réaction Distance de freinage
TOTAL
9,5 m
20 m
33 m
47 m
69 m
Source C. LAMURE INRETS
27
URBANISME ET CONSOMMATION
D’ENERGIE:
Source NEWMAN & KENWORTHY
1 à 5
Densité (Hab/ha)
80
GJ/ha
0 50 100 150 200 300 350
80
Consommation Transport
0
Houston
Phoenix
Denver
Los Angeles San Fransisco
BostonWashington DC
Chicago
New York
Detroit
TorontoPerthBrisbane
MelbourneSydney
Hamburg FrankfurtZurich
BrusselsStockholm
ParisCopenhagen
London Munich
ViennaTokyo
SingaporeMoskow
Amsterdam WestBerlin
70
60
50
40
30
20
10
0
Adelaide
1 à 2
1 à 2
Consommation transport GJ/hab
Densité hab/ha
Hong Kong
UN LIEN IMPORTANT
28
La pollution de l’air
Un thème à la mode ?
« Dès que j’aurai laissé derrière moi l’oppressant air de la ville et les puanteurs des fumantes cheminées qui, une fois leurs feux allumés, vomissent toutes les pestilentes fumées et suies qu’elles contiennent, je me sentirai tout à fait un autre homme . »
Sénèque le philosophe, 1er siècle après J.C.
29
EFFET SUR LA SANTE
320 00032 000 10(à 78 ans)x
DES ORDRES DE GRANDEUR QUI POSENT QUESTION
160 00040(à 40 ans)
4 000 x
30
POLLUTION URBAINE DES TRANSPORTS :
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
à tr
aver
s Pa
ris
bd c
ircul
aire
bd p
érip
hériq
ue
banl
ieue
auto
rout
e
à tr
aver
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bd c
ircul
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banli
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à tr
aver
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ircul
aire
banli
eue
zone
pié
tonn
e
à tr
aver
s Pa
ris
bd c
ircula
ire
banli
eue
ligne
1
ligne
6
RER
A
RER
B
médiane moyenne centile 25 centile 75 centile 90
Source LHVP/LCPP
MONOXYDE DE CARBONE (mg/m3)
NIVEAUX D’EXPOSITION AUX POLLUANTS ATMOSPHÉRIQUES POUR DIFFÉRENTSTYPES DE DÉPLACEMENTS DANS L’AGGLOMÉRATION PARISIENNE
LES POLLUEURS SONT LES PLUS POLLUÉS!
31
1%12%
13%
22%
24%
28%Transports
Résidentiel Tertiaire
Industrie manufacturière
Transformation d'énergie
Agriculture Sylviculture
Autres
Source: CITEPA / coralie / format SECTEN
0204060
80100120140160
180200
1960 1980 2000
Tendances de 1960 à 2000
TRANSPORTS
• 2050 : baisse de 75% des GES
(Pour limiter le réchauffement à +2°C )
Emissions globales de CO2 en France
32
Le concept de coût externe
Coûts non monétaires inconvénients (temps perdu, inconfort, nuisances, accidents)
Ces inconvénients occasionnent des dépenses ou des manques à gagner réels (dépenses de santé, diminution de la productivité)
Ils sont supportés par les exploitants et usagers des moyens de transport mis en cause, et par les agents économiques non usagers.
Coûts externes
Coûts privés : pris en charge par celui qui en est à l'origine
Coût socialensemble des coûts pour la collectivité
Externe à la sphère marchandeExterne à l ’agent responsable
33
Méthodes d’évaluation monétaire
II. Coûts externes
Les méthodes des préférences révélées : révéler le prix des biens à travers le comportement des agents économiques.
Les méthodes se référant aux comportements de protection : évaluer des coûts d’isolation ou des coûts de modifications visant à réduire les nuisances subies).
La méthode des prix hédonistes : déduire la valeur attribuée à une certaine nuisance par l’observation du prix de biens comparables exposés ou non à cette nuisance.
La méthode des coûts du déplacement : estimer la valeur attribuée par les usagers aux sites naturels par le calcul des frais de voyage supportés pour les atteindre.
34
Méthodes d’évaluation monétaire
II. Coûts externes
La méthode des préférences déclarées ou des évaluations contingentes : questionner les individus sur la valeur qu’ils seraient prêts à payer (consentement à payer) pour éviter la nuisance ou prêts à recevoir (consentement à accepter) pour la supporter.
La “ méthode des précédents ” : monétarisation qui s’appuie sur les décisions judiciaires relatives aux dommages causés à l’environnement par les transports.
Les “ méthodes indirectes ” qui comportent deux phases : apprécier les conséquences de la nuisance en termes physiques (par exemple, la détérioration d’immeubles ou la destruction de la flore) ; évaluer les dommages correspondants, à travers les évaluations du marché pour les biens détruits ou le coût de remise en état ou bien par des évaluations de nature plus subjective (par ex. valeur de la vie humaine).
35
Poids des externalités selon les méthodes
d’évaluation
509
35
50
52
32
47
36
55
14 4
3
467
357
624
1 297
CoûtsDirects Accidents Pollution Effet de
serre Bruit Consom.d'espace Temps
Répartition
Utilisation
Capacité
Rapport Boiteux 99
Rapport Boiteux 94
Rapport Quin
Note SNCF
Calcul direct
36
LES MARGES à 2050face au facteur 4
La technique50%
Les véhicules, l’énergie …
L’organisation50%
L’urbanisme, les choix de modes, la gestion de la
mobilité
37
• Consommation• Se déplacer d’un point A à B à la même altitude ne nécessite pas
d’énergie potentielle : toute celle consommée ne sert qu’à vaincre des frottements et finit en chaleur dans l’atmosphère
La technique : Les véhicules, l’énergie …
Premier objectif : alléger, limiter au
vrai besoin
38
Emissions CO2, ventes en France
Signal bonus-malus, ça marche !
39
Consommation , ventes en France
40
Énergie
• Chacun pourra contribuer, dans sa limite
• Attention aux effets rebonds
• Pas de miracle
À côté du pétrole ( gazole, essence)
• Les gaz: GPL, Naturel, biogaz
• Biocarburants• Electricité ( nucléaire,
renouvelable…)• Hydrogène ( vecteur)
41
Organisation : remplir les voitures, varier les modes
• Aménager , Urbaniser autrement
42
• Partage, intermodalité …
43
• Règlementer, tarifer, informer…
44
Le continuum de la voiture au tram
VP
Trajets partagés
covoiturage
Minibus(van pool)
Véhicules partagésLibre service automatisé
Location courte durée
Auto partagée
USAGE
individuel
Semicollectif
collectif
particulier association entreprise service public
INSTITUTION GESTIONNAIRE
TC
Nouveaux usages des taxis
Taxi multiservices
Taxi collectif
45
L'HERITAGE DE 30 ANS DE NON URBANISME
A 863 bis
ROCADE 1
ZUP DES PINSONS
HYPER +
GEANTPLUS
CAMPUS LA PRAIRIE
RADIALE C 24
RADIALE B 12
ICI BIENTOTMEGA STORELOGISTIC !
FUTUR A 987
TECHNOPARKCENTREUROP
46
DENSITE ET TYPES D'HABITATSN'EST PAS LE PLUS DENSE
CELUI QU'ON PENSE !
COS global 0,11 km² : 2 500 hab.
COS global 11 km² : 25 000 hab.
COS global 3,4 1 km² : 85 000 hab.
PARIS HAUSSMANIEN
GRANDSENSEMBLES
LOTISSEMENTS PAVILLONAIRES
47
LES EFFETS DE L'URBANISME EXTENSIF :L'APPROVISIONNEMENT HEBDOMADAIRE DE 200
MENAGES
1 fois 30 kg10 km
SCENARIO 1 : HYPERMARCHE DE PERIPHERIE
Source Ademe 1997
Par tournée PVU :8 clients livrés
30 kg/clientSCENARIO 3 : SCENARIO 2
+ livraison à domicile
10 km 500 m5 fois6 kg
SUPER PLUS !
SCENARIO 2 : SUPERMARCHE DE PROXIMITE
48
UN EFFET DESASTREUX SURLE BILAN ENERGIE
NUISANCES
4 kep
CO² Polluants
12,6 kg 760 m².h
Bruit
~ 10 voit.0,3 kg
251 kep
CO²
12 300 m².h
Polluants
773 kg 29 kg
Bruit
200 voit.
SCENARIO 1 : HYPERMARCHE DE PERIPHERIE
SCENARIO 2 : SUPERMARCHE DE PROXIMITE
Source Ademe / IMPACT 1997
200 MENAGES
SCENARIO 3 : SCENARIO 2 AVEC LIVRAISON A DOMICILE
19 kep
CO² Polluants
60 kg 1305 m².h
Bruit
~ 35 voit.2,2 kg
49
LE VELO200 300 400 500 6000 100
vélo 6,5 km/h
vélo 16,5 km/h
marcheur 6,5 km/h
joggeur 16,5 km/h
scooter 32 km/h
auto 48 km/h
train 48 km/h
CONSOMMATION EN kcal/km
PALMARES DES CONSOMMATIONS
50Banlieue Groningen – Source : Anca Duguet IAU-ÎdF
Dessin : Patrick Larme
Le vélo
Dessin : Patrick Larme
Voirie favorablePriorité, largeur…
Services associés (stationnement,
stations … )
51
Le covoiturage
Faire un km seul(e) en voiture c’est gâcher des ressources rares
52
1- Rapprochement offre/demande : document papier, courriel, SMS ou téléphone, petites annonces. -sites Internet (locaux ou nationaux) : en grand développement. Combinaison des solutions souvent souhaitable.
La jonction avec un système d'information sur les horaires de transport en commun peut constituer un service complémentaire appréciable, voire nécessaire à l'avenir.
Cinq composantes d’un système de
covoiturage
2- animation, communication et information : le dispositif de mise en relation n'est efficace que s'il est connu et accessible. Il est donc primordial de prévoir un plan d'animation (rencontres publiques, dans les entreprises, sur les marchés...) et de communication (affiches, flyers...) avec un partenariat entre les collectivités locales, les associations locales, les travailleurs sociaux, les entreprises, des groupes d'habitants.
53
Composantes covoiturage• 3- les aires et parkings de covoiturage : o les aires sont des lieux sécurisés et identifiés où les covoitureurs peuvent
se poster pour attendre leur conducteur, ou pour pratiquer l'auto stop.o Les parkings permettent de se retrouver également et d'y laisser une
voiture, de sorte à ne prendre qu'une voiture pour plusieurs personnes. o Une jonction avec les lignes de transport en commun peut s'avérer utile. Il
est possible de rendre l'aire ou le parking identifiable en y installant une borne ou tout autre signalétique visible de loin.
Les Départements investissent dans ces deux axes (mise en relation et aires de covoiturage).Les sites internet sont moyennement efficaces: covoiturer, c’est faire entrer un inconnu dans « la sphère intime ».
54
• 4- aspects juridiques et règles de fonctionnement :
o contrairement aux croyances, le covoiturage n'entraîne pas de risques juridiques particuliers. L'organisateur de la mise en relation ne peut pas être tenu responsable en cas d'accident. Le conducteur et le passager sont soumis sensiblement aux mêmes engagements que pour un trajet hors-covoiturage. Les règles de fonctionnement se construisent autour d'une charte de bonne conduite, d'une identification des covoitureurs (permettant ainsi d'éviter l'anonymat qui effraie), du montant de la participation aux frais etc.
• 5- les incitations au covoiturage : o l'accès gratuit aux parkings souterrains, l'accès gratuit aux réseaux de
transports collectifs peuvent être des avantages proposés aux personnes pratiquant le covoiturage.
Composantes covoiturage
55Dessin : Patrick Larme
Le périurbain est une réalité complexe qui poursuit son développement.Par son caractère diffus, il exacerbe les enjeux de la ville en plaçant au coeur des réflexions l'articulation des politiques d'urbanisme, de déplacement et d'aménagement de la voirie.En se structurant et en s'autonomisant, il pourrait devenir une composante d'une métropolisation durable. CERTU 2012
Le périurbain et ses risques
56
0
10
20
30
40
50
6090
F /
m²
80 F
/ m
²
75 F
/ m
²
60 F
/ m
²
50 F
/ m
²
80 F
/ m
²
75 F
/ m
²
60 F
/ m
²
50 F
/ m
²
LOCATAIRES PROPRIÉTAIRES
% Dépenses de logements % Dépenses de TransportSource : A. POLLA CHINI & J.P. ORFEUIL « Les budgets logement et transport en Ile de France»
LOGEMENT, TRANSPORTS & REVENU DES MENAGES :IMPACT SUR LA QUALITÉ DE VIE
57
Part modale d'un territoire périurbain en fonction de la longueur du déplacement(Enquête Nationale Transports Déplacements, 2008, aires urbaines de plus 100 000 hab) Graphique : Florian Vanco Certu
Mobilité périurbaine
58
Rapport CAS sur périurbain
59
Rapport CAS sur périurbain
60
Rapport CAS sur périurbain
61
Rapport CAS sur périurbain
62
Rapport CAS sur périurbain
63
Rapport CAS sur périurbain
64
65
PARKING OFFERT ET CHOIX MODAL
REPARTITION MODALE SUR LES TRAJETS
DOMICILE-TRAVAILSELON LA
POSSIBILITE DE STATIONNER SUR LE LIEU DE
TRAVAIL
Source INRETS
-90 -70 -50 -30 -10 10 30 50 70
11%
9%
14%
66% 44%
28%
11%
17%
VOITURE
TRANSPORTS COLLECTIFS
2 ROUES
MARCHE A PIED
VILLES FRANCAISES
66
Étapes du changement de comportement *
SensibleAlternative
Volonté changementPassage à l’acte
Pérenniser
* Une théorie mais il y en a d’autres …
67
Persuasion et sensibilisation sont nécessaires
mais pas suffisantes
L’apport de Lewin
La théorie de l’engagement
D’après M Fabien GIRANDOLA
68
Le changement de comportement
Contexte de l’étude de LEWIN
- Aux Etats-Unis, pendant la seconde guerre mondiale- Les efforts de guerre impliquent des contraintes sur l’économie
nationale- Le gouvernement demande aux familles américaines de
consommer des produits moins nobles de boucheries (abats) mais permettant d’éviter les problèmes de malnutrition et de carence alimentaire
- Appel aux spécialistes des sciences du comportement de l’époque: le groupe de travail dirigé par LEWIN (Michigan State University)
D’après M Fabien GIRANDOLA
69
Deux stratégies de changement sont utilisées
1- La stratégie « classique » de persuasion
Il réunit les jeune femmes et demande à un conférencier de s’appuyer sur des arguments pour les convaincre de l’intérêt à cuisiner des abats
Le débat terminé, les jeunes femmes se disent prêtes à servir des abats et sont convaincues de la nécessité de le faire
Interrogées trois semaines plus tard, seules 3% déclarent avoir servi des abats. Presque personne, donc.
D’après M Fabien GIRANDOLA
70
2- La stratégie d’engagementCette fois, un animateur a pris la place du conférencier. Il a pour consigne de faire valoir les mêmes arguments auprès d’autres ménagères réunies aussi en petits groupesS’il se doit favoriser les échanges entre les participantes, il se doit surtout de leur demander, au terme de la séance, de lever le bras pour indiquer qu’elles sont volontaires pour servir des abats. Les bras se lèvent…interrogées trois semaines après, 32% d’entre elles affirment avoir servi des abats
Deux stratégies de changement sont utilisées
D’après M Fabien GIRANDOLA
71
Votre santé
L’organisation mondiale de la santé recommande de marcher rapidement 30 minutes par jour Cela suffit pour
diminuer de 50% les risques de maladies cardiovasculaires
72
Votre argent
La perception du coût réel de la voiture n’est pas courante
73
Votre temps
La perception et la maîtrise du tempsne sont pas les mêmes selon les modes
74
En ville, la voiture n’est pas toujours la plus
rapide !
Merci de votre attention .
Le bateau,si, … parfois!
75
Ego-mobilité !
Mais c’est une voiture électrique!
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