UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA
FACULTE DES SCIENCES APPLIQUEES
DEPARTEMENT DE GENIE DES PROCEDES ES
Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine Science et Technologie
Spécialité : Génie des Procédés
Option : Génie d’environnement
Présenté par :
Benguettane Halima Hadbouli Kheira
Thème
Soutenu publiquement le : 31/05/2016
Devant le jury composé de :
Melle
khadidja BOUZIANE Maitre assistant- B UKM, Ouargla Présidente
Mr. Ahmed Abdelahafid BEBBA Maitre de Conférences UKM, Ouargla Examinateur
Melle
IZZA Hidaia Maitre assistant- A UKM, Ouargla Examinatrice
Melle
Yasmina MOKHBI Maitre assistant- A UKM, Ouargla Promotrice
Année universitaire : 2015/2016.
Analyse des eaux industrielles de la station
déshuilage de la zone HBK
DEDICACES
Nous dédions ce travail à :
Mes très chère mères qui mes toujours
Apportée son amour et son affection
Mes cher pères, qui mes toujours
encourageons,
Conseillée et soutenue dans notre
travail
Mes très chères sœurs
Mes très chers frères
Toutes mes familles
Mes très chers amis
Halima et Kheira
Remerciements
Au terme de ce travail nous remercions
D’abord -Allah-qui donné le privilège et La chance de l’étude et de
suivre le chemin de la Science.
Aux joyaux de nous vie "nous parents" qui sont La source de notre
réussite, nous souhaitons qu’ils Trouvent à travers ce mémoire le faible
témoignage De leurs efforts et sacrifices.
Nous adressons nos sincères remerciements
À notre enseignante et encadreur Mlle Yasmina MOKHBI, Maître
Assistante A du Département des Génie Des procèdes ; Faculté des
Sciences appliquées, Université K M d’Ouargla, pour ses nombreux
conseils, Son aide précieuse et sa compréhension Durant l’élaboration
de ce travail.
A Melle khadidja BOUZIANE Maître Assistante B au Département
Génie des procèdes; Faculté des Sciences appliquées U K M d’Ouargla
d’être président de jury de ce mémoire.
A Mr. Ahmed Abdelahafid BEBBA, Maître de Conférences, Du
Département Génie des procèdes; Faculté des Sciences appliquées U K
M d’Ouargla d’avoir accepté d’examiner ce travail.
A Mlle IZZA Hidaia Maître Assistante A, Du Département Génie des
procèdes; Faculté des Sciences appliquées U K M d’Ouargla pour sa
disponibilité, et pour avoir accepté de juger ce thème.
Une motion particulière est faite à toute la promotion de 2èmeMaster
génie d’environnement, ainsi tous les enseignants. Collègues et amis.
Tous ceux qui de près ou de Loin ont contribué à l’élaboration de ce
travail.
Liste des abréviations
ASTM American Society for Testing Material
BKH Benkahla
CE Conductivité électrique
CFP compagnie française de Pétrole
COT Le carbone organique total
CP I Corrugated Plate Interceptor
DBO5 Demande biochimique en oxygène de cinq jours
DCO Demande chimique en oxygène
FTU Formazine turbidity unit
GLA Guellala
GPL Gaz parfait liquide
HBK Haoud Berkaoui
HC teneur des hydrocarbure
HCP hydrocarbure pétrolier
JTU Jackson turbidity unit
MES matières en suspension
ANRH Agence Nationale des Ressources Hydraulique
NTK Azote Kjeldahl
NTU Nephelometric turbidity unit
O2diss Oxygène dissous
PPE Puits production d’eau
Ph Potentiel d'Hydrogène
P.P.m Partie par million
SONATRACH Société Nationale pour la Recherche, la Production, le Transport, la
Transformation, et la Commercialisation des Hydrocarbures
TAG Trias Argilo Graisseux
Liste des tableaux
N° Intitulé Page
I-1 Les normes des effluents rejetés en Algérie 8-9
III-1 méthode d’analyse pour le contrôle qualité des eaux des stations de
déshuilage
23
III-2 Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer les MES 24
III-3 Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer le HC 25
III-4 Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la DBO5 27
III-5 Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO3- 27
III-7 Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO2- 28
III-6 Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la PO43-
29
IV-1 Les résultats d’analyse d’eau huileuse de station de déshuilage HBK. 31-32
Liste des Figures
Figure Intitulé Page
I-1 Dégrilleur 10
I-2 Ouvrage de dessablage-déshuilage combinés 11
I-3 Bassin de traitement biologique 12
I-4 Bassin de désinfection 13
II-1 Station de déshuilage du champ de Haoud Berkaoui 15
II-2 Ballons de flache 16
II-3 Bac tampon S-101 17
II-4 La cuve de floculation S-103 17
II-5 Cuve de flottation S-104 18
II-6 Cuve d’eau traitée S-106 19
II-7 Schéma représentatif d’une station de déshuilage 20
II-2 Coagulation floculation 21
II-3 Emprisonnement des particules dans les flocs pendant la décantation 22
IV-1 Variations de Potentiel d'Hydrogène de la station- HBK 33
IV.2 Variations de la température de la station- HBK 33
IV-3 Variations de la matière en suspension de la station- HBK 34
IV-4 Variations de la teneur d’hydrocarbures des eaux usées à l’entrée et à la
sortie de la station- HBK.
34
IV-5 Variations de la de turbidité des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la
station- HBK.
35
IV-6 Variations d’O2 dissous des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la
station- HBK.
35
IV-7 Variations de DCO des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station-
HBK.
36
IV-8 Variations de DBO5 des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station-
HBK.
36
IV-9 Variations de conductivité électrique des eaux usées à l’entrée et à la
sortie de la station- HBK.
37
IV-10 Variations de nitrate électrique des eaux usées à l’entrée et à la sortie de 37
la station- HBK.
IV-11 Variations de concentration de nitrites des eaux usées à l’entrée et à la
sortie de la station- HBK.
38
IV-12 Variations de concentration d’orthophosphates des eaux usées à l’entrée
et à la sortie de la station- HBK.
38
Table des matières
Remerciements
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des Figures
Table des matières
Introduction générale 1
Chapitre I : Généralité sur la pollution des eaux industrielles
I-1-Introduction 2
I -2-Eaux usées 2
I-3-Origine ou les types des eaux usées 3
I-4-Caractéristiques des eaux usées 4
I-4-1-Les paramètres physiques 4
I-4-2-Paramètres Organoleptiques 5
I-4-3-Paramètres chimiques 5
I-5-Norme de la qualité de l’eau 8
I-6.Les différents types d’eaux résiduaires industrielles 9
I-7-Traitements des eaux usées 9
I-7-1-Les prétraitements 9
I-7-2-Les traitements primaires 11
I-7-3-Les traitements secondaires ou les traitements biologiques 12
I-7-4-Les Traitements tertiaire 12
I-8-Réutilisation des eaux usées traitées 13
Chapitre II : Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
II-1-Introduction 14
II -2- Présentation générale de la région de HBK 14
II-3- Protection de l’environnement à Haoud Berkaoui 15
II-4-Schéma du procédé de traitement 15
II-4-1-Equipement de traitement 16
II-5-Techniques de traitement des eaux huileuses 20
Chapitre III : Matériel et méthodes
III-1-Introduction 23
III-2-Mesures in situ 23
III-3-Mesures au laboratoire 23
III-3-1-Procédure d’analyse des eaux « MES » 24
III-3-2-Matériels et les réactifs utilisés 25
III-4-Détermination de la teneur des hydrocarbures (HC) 25
III-5- Demande biochimique en oxygène (DBO5) 26
III-6-Demande chimique en oxygène (DCO 27
III-7- Dosage des nitrates 27
III-8- Dosage des nitrites 28
III-9-Dosage des ortho phosphates 29
III-10-Turbidité 30
Chapitre IV : Résultats et discussion
IV -1-Introduction 31
IV-2-Résultats d’analyses des eaux huileuses 31
IV-3-Evaluation de la qualité de l’eau produite 32
IV-10- Variations de concentration de nitrates 31
Conclusion générale 40
Références bibliographiques 41
Annexes 43
Introduction générale
Introduction générale
1
L‘eau disponible pour les humains, et aussi pour le reste de l‘écosystème, représente
moins de 1% du volume total d‘eau douce sur terre. La qualité de la partie disponible et
potentiellement utilisable par l‘homme (0,1%) n‘a cessé de se dégrader et parfois d‘une
manière irréversible. La capacité génératrice est dépassée à cause de nos rejets toxiques
liquides, solides ou gazeux, de plus en plus importants [1].
Le traitement ou l’épuration des eaux usées a donc pour objectif de réduire la charge polluent
qu’elles véhiculent par conséquent elles devraient être dirigées vers des stations d’épuration
dont le rôle est de concentrer la pollution contenue dans les eaux usées sous la forme d’un
petite volume de résidu, les boues et de rejeter un ‘eau épurer répondent a des normes bien
précises [2].
La protection de l’environnement et la remédiations des problèmes environnementaux
sont des défis majeurs pour une amélioration effective de la qualité de vie et pour un
développement durable. L’eau est utilisée dans de multiples activités humaines telles que
l’usage domestique, l’agriculture et l’industrie. Au niveau mondial, 70 % des consommations
d’eau sont pour le secteur agricole, 11 % sont pour répondre aux exigences urbaines et 19 %
sont pour les besoins industriels [3].
L’objectif de notre stage de fin d’études consiste à analyser et contrôler la qualité de
l’eau usée de station de déshuilage de la zone Haoud Berkaoui et d’évaluer les paramètres
physico-chimiques reflétant la qualité de cette eau.
Ce mémoire de fin d’études est scindé en deux parties, la première partie comprenant
deux chapitres sera consacrée à :
Une revue bibliographique où seront décrites les eaux usées, la qualité des eaux
industrielles et une étude générale sur la station de déshuilage HBK (présentation, technique
d’analyse,….).
La deuxième partie est consacrée à la synthèse expérimentale et qui comprend les analyses
physico-chimiques de l’eau à l’entrée et à la sortie de station, que nous avons effectuées
au sein du laboratoire de « Contrôle Qualité Des Eaux Traitées De Stations De Deshuilage De
La Région De HBK »
et laboratoire de L’algérienne des eaux (Ouargla). Il est suivi d’une
discussion.
En termine par une conclusion générale.
Chapitre I Généralités sur la pollution
des eaux industrielles
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
2
Chapitre I : Généralité sur la pollution des eaux usées
I-1-Introduction
La variété des eaux usées industrielles est très grande. Certains de ces eaux sont
toxiques pour la flore et la faune aquatiques, ou pour l’homme. Il faut bien distinguer les eaux
résiduaires et les liquides résiduaires de certaines industries
I -2-Eaux usées
Les eaux usées sont toutes les eaux des activités domestiques, agricoles et
industrielles chargées en substances toxiques qui parviennent dans les canalisations
d'assainissement .Les eaux usées englobent également les eaux de pluies et leur charge
polluante, elles engendrent au milieu récepteur toutes sortes de pollution et de nuisance
[4].
La pollution de l’eau s’entend comme, une modification défavorable ou nocive
des propriétés physico-chimiques et biologiques, produite directement ou indirectement
par les activités humaines, les rendant impropres à l’utilisation normale établit.
I-3-Origine ou les types des eaux usées
Selon l’origine et la qualité des substances polluantes on distingue quatre types d’eaux
usées :
I -3-1-Les eaux usées domestiques
Pour une habitation, il existe deux types d'eau à évacuer : les eaux usées ménagères,
ou eaux grises, et les eaux vannes, ou eaux noires. Les eaux ménagères proviennent de la
cuisine, de la salle de bains (baignoire, douche, lavabo, bidet) et de la buanderie. Les eaux
vannes sont essentiellement les eaux des WC. Elles présentent une charge bactériologique très
élevée caractérisée par les germes de la flore intestinale, de l'ordre de 10 milliards de germes
tests pour 100 ml [5].
I-3-2-Les eaux usées industrielles
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques
varient d'une industrie à l'autre. En plus des matières organiques, azotées ou phosphorées,
elles sont chargées en différentes substances chimiques organiques et métalliques. Selon
leur origine industrielle elles peuvent également contenir :
-des graisses (industries agroalimentaires, équarrissage) ;
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
3
-des hydrocarbures (raffineries) ;
-des métaux (traitements de surface, métallurgie) ;
-des acides, des bases et divers produits chimiques (industries chimiques divers,
tanneries) ;
-de l'eau chaude (circuit de refroidissement des centrales thermiques) ;
-des matières radioactives (centrales nucléaires, traitement des déchets
radioactifs) [6].
Dans notre mémoire nous somme basé sur les analyses des eaux usées industrielles,
mélangées avec des hydrocarbures qui sont des composés organiques contenant des atomes de
carbones (C) et d’hydrogène (H).
Le terme « hydrocarbure pétrolier » (HCP) est un terme générique qui désigne les
mélanges de composés organiques présents dans des matières géologiques comme l’huile, le
bitume et le charbon ou dérivés de ces matières [7].
I-3-3-Les eaux agricoles
Ce sont des eaux qui ont été polluées par des substances utilisées dans le domaine
agricole. Dans le contexte d’une agriculture performante et intensive, l’agriculteur est conduit
à utiliser divers produits d’origine industrielle ou agricole dont certains présentent ou peuvent
présenter, des risques pour l’environnement et plus particulièrement pour la qualité des eaux.
Il s’agit principalement :
Des fertilisants (engrais minéraux du commerce ou déjections animales produites ou
non sur l’exploitation)
Des produits phytosanitaires (herbicides, fongicides, insecticides,..) [8].
I-3-4-Les eaux pluviales
Les eaux ruissellement (Eaux pluviales, eaux de lavage de la voirie, eaux du lessivage
des sols et des surfaces imperméables (parking, etc.), des stations de lavage se mélangent aux
eaux résiduaires.
Les eaux ne pourront être rejetées dans le milieu naturel qu'après contrôle de leur
qualité et si besoin après traitement approprie, les eaux pluviales doivent respectées certaines
valeurs limites fixées et les règles liées au raccordement a une station d'épuration collective
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
4
Les réseaux de collecte des effluents doivent séparer les eaux pluviales et les diverses
catégories d'eaux polluées [5].
I-4-Caractéristiques des eaux usées
Les normes de rejet des eaux usées, fixent des indicateurs de qualité physico-chimique
et biologique. Ce potentiel de pollution généralement exprimés en mg/l, est quantifié et
apprécié par une série d’analyses. Certains de ces paramètres sont indicateurs de
modifications que cette eau sera susceptible d’apporter aux milieux naturels récepteurs. Pour
les eaux usées domestiques, industrielles et les effluents naturels, on peut retenir les analyses
suivantes :
I-4-1-Les paramètres physiques
1-Température
Elle joue un rôle important dans la solubilité des sels et surtout des gaz (en particulier O2)
dans l'eau ainsi que, la détermination du pH et la vitesse des réactions chimiques. La
température agie aussi comme facteur physiologique sur le métabolisme de croissance des
microorganismes vivants dans l'eau [9].
2-Le pH [10] :
La mesure de pH doit s’effectuer sur place de préférence, par la méthode
potentiométriques. La mesure électrique quoique délicate peut seul donner une valeur exacte
car elle est indépendante du potentiel d’oxydoréduction, de la couleur du milieu, de la
turbidité et des matières colloïdales.
La différence de potentiel existant entre une électrode de verre et une électrode de
référence (au calomel saturé à (KCl) plongeant dans une même solution, est fonction linéaire
du pH de celle ci.
3-Les matières en suspension (MES)
Les matières en suspension (MES) sont exprimées en mg/l. Ce sont les matières
non dissoutes contenues dans l'eau. Elles comportent à la fois des éléments minéraux et
organiques. La plus grande part des microorganismes pathogènes contenus dans les eaux
pH =log1/ [H+]
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
5
usées, est associée aux (MES). Elles donnent également à l’eau une apparence trouble et,
souvent, un mauvais goût et une mauvaise odeur.
I-4-2-Paramètres Organoleptiques
1-La couleur
Une eau pure observée sous une lumière transmise sur une profondeur de plusieurs
mètres émet une couleur bleu clair car les longueurs d’ondes courtes sont peu absorbées alors
que les grandes longueurs d’onde (rouge) sont absorbées très rapidement [11].
La coloration d’une eau est dite vraie ou réelle lorsqu’elle est due aux seules
substances en solution. Elle est dite apparente quand les substances en suspension y ajoutent
leur propre coloration [10].
2-La Turbidité
Selon [11], la turbidité représente l’opacité d’un milieu trouble. C’est la réduction de
la transparence d’un liquide due à la présence de matières non dissoutes. Elle est causée, dans
les eaux, par la présence de matières en suspension (MES) fines, comme les argiles, les
limons, les grains de silice et les microorganismes. Une faible part de la turbidité peut être due
également à la présence de matières colloïdales d’origine organique ou minérale. Les unités
utilisées pour exprimer la turbidité proviennent de la normalisation ASTM (American Society
for Testing Material) qui considère que les trois unités suivantes sont comparables :
Unité JTU (Jackson Turbidity Unit) = unité FTU (Formazine Turbidity Unit) = unité
NTU (Nephelometric Tirbidity Unit).
I-4-3-Paramètres chimiques
1-L’oxygène dissous(O2diss)
L'oxygène représente environ 35 % des gaz dissous dans l'eau. Les teneurs en
oxygène sont déterminées principalement par :
la respiration des organismes aquatiques,
l'oxydation et la dégradation des polluants,
l'activité photosynthétique de la flore,
les échanges avec l'atmosphère.
Ces derniers sont fonction de la température de l'eau et de l'air, de la pression
atmosphérique et de la salinité de l'eau. Les résultats sont exprimés soit en teneur en
oxygène dissous (mg/l), soit en pourcentage de saturation. Ce dernier exprime le rapport
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
6
entre la teneur effectivement présente dans l'eau et la teneur théorique correspondant à la
solubilité maximum pour une température donnée. Le stock d'oxygène dans l'eau est très
limité et par conséquent très fragile [12].
2-La Demande Chimique en Oxygène DCO
C'est la mesure de la quantité d'oxygène nécessaire qui correspond à la quantité des
matières oxydables par oxygène renfermé dans un effluent. Elles représentent la plus part des
composés organiques (détergents, matières fécales). Elle est mesurée par la consommation
d'oxygène par une solution de dichromate de potassium en milieu sulfurique en présence de
sulfate d'argent et de sulfate de mercure II (complexant des chlorures), à chaud pendent 2h
[9].
3-La demande biochimique en oxygène DBO
La demande biochimique en oxygène d’un échantillon est la quantité d’oxygène
consommée par les micro-organismes aérobies présents ou introduits dans cet échantillon des
conditions données et sur une période fixée à cinq jours pour réaliser la dégradation des
composés biodégradables présents. Il s’agit donc d’une méthode d’évaluation de la fraction
des composés organiques biodégradables, donc plus restrictive que les méthodes basées sur
l’oxydation chimique et catalytique de toutes les matières organiques oxydables.
Le rapport DCO/DBO5 permet d'évaluer le caractère biodégradable de la matière
organique [13].
4-Conductivité électrique (Ce) :
La mesure de la conductivité électrique, est probablement l’une des plus simples et
plus importantes pour le contrôle de la qualité des eaux résiduaires. Valeur inverse de la
résistivité, paramètre très largement utilisé en hydrogéologie, la conductivité est fonction de la
concentration en espèces ionisés, principalement de nature minérale. Elle est exprimée en
Siemens/cm [13].
5-Le carbone organique total (COT)
La mesure du carbone organique total permet de donner une indication directe de la
Substrat + micro organisme + O2 → CO2 + H2O + énergie + biomasse
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
7
charge organique d'une eau. Les composés organiques sont d'une part les protéines, les
lipides, les glucides et les substances humiques et d'autre part, les substances organiques
carbonées élaborées ou utilisées par l'industrie chimique, pharmaceutique, pétrolière... [14].
6- L'azote (N)
L’azote est présent dans les eaux usées sous les différentes formes chimiques
suivantes : ion ammonium N-NH4+, ion nitrite N- NO2
- et ion nitrate N-NO3
-.
L'azote hydrolysable et l’azote ammoniacal constituent l’azote Kjeldahl NTK qui est
la somme de Norg. + N-NH4+. Dans l’azote organique (Norg.) sont inclus ceux des amines, des
amides, de l’urée, de l’acide uréique etc [4].
7-Nitrates (NO3-)
Les nitrates constituent le stade final de l'oxydation de l'azote. Leur présence dans
l'eau, si la source est organique, atteste que l'autoépuration a joué. Ils proviennent du
lessivage des engrais et des rejets urbains et industriels. Les nitrates sont l'un des éléments
nutritifs majeurs des végétaux. Leur présence associée aux autres éléments nutritifs, stimule
le développement de la flore aquatique. Le développement excessif des végétaux aquatiques
s'observe au-delà de 2 à 5 mg/l. [12]
8- Nitrites (NO2-)
Les nitrites NO-2 ou azote nitreux, représentent une forme moins oxygénée et moins
stable. C’est un passage entre les nitrates et l’ammonium, c’est une forme toxique. Les nitrites
sont répandus dans le sol, les eaux et dans les plantes mais en quantités relativement faibles
[14].
9-Azote ammoniacal
Pour désigner l’azote ammoniacal, on utilise souvent le terme d’ammoniaque qui
correspond au formes ionisées (NH4+) et non ionisées (NH3) de cette forme d’azote.
L’ammoniaque constitue un des maillons du cycle de l’azote. Dans son état primitif.
L’ammoniac (NH3) est un gaz soluble dans l’eau, mais, suivant les conditions de pH, il se
Azote global = Azote Kjeldahl + Nitrites + Nitrates.
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
8
transforme soit en un composé non combiné, soit sous forme ionisée (NH4+). Les réactions
réversibles avec l’eau sont fonction également de la température et sont les suivantes [11].
10-Le sulfate
La présence de sulfate dans l’eau est généralement due a des rejets en provenance d’ateliers
de blanchiment (laine, soie, etc.), d’usines de fabrication de cellulose (pate a papier, etc.) et
d’unîtes de déchloration. Sont utilisées, par ailleurs, les propriétés réductrices des sulfites
dans les eaux de chaudières pour éviter la corrosion liée a la présence d’oxygène dissous ;
l’injection dans le circuit se fait habituellement en continu a la concentration de 20 mg/L.
Cependant un excès d’ions sulfites dans les eaux de chaudières peut avoir des effets néfastes
car il abaisse le pH et peut alors développer la corrosion. En cas de rejet dans
l’environnement, les sulfites se combinent a l’oxygène en donnant des sulfates [5].
I-5-Norme de la qualité de l’eau
L’eau est le fluide vital de la vie sur terre et constitue un aliment fondamental, assez
rare dans notre pays, qu’il faut protéger contre toute forme de pollution. La préservation de ce
facteur exige un contrôle continu pour le comparer avec les normes nationales.
Tableau (I-1) : les valeurs limites des paramètres de rejets d’effluents liquides industriels
[15] :
Paramètres Unité Valeurs maximales
Température oC 30
pH - 5.5-8.5
MES g/t 25
DBO5 g/t 25
DCO g/t 100
Azote total g/t 20
Huile et graisse mg/l 15
Phénol g/t 025
Hydrocarbure g/t 5
NH3 +H2O → NH4OH→ NH4+ + OH-
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
9
Plomb mg/l 1
Chrome3+ / 0.05
Chrome 6+ / 0.1
I-6.Les différents types d’eaux résiduaires industrielles [16].
Les eaux résiduaires industrielles se différencient, en diverses catégories selon
l’utilisation de l’eau :
I-6-1-Eaux générales de fabrication ou de procédé
La plupart des procédés conduisent à des rejets polluants de diverses natures.
I-6-2-Eaux des circuits de refroidissement
Ce sont des eaux abondantes et généralement non pollués, car elles n’ont pas de
contact avec les produits fabriqués. Elles peuvent être recyclées.
I-6-3-Eaux de lavage des sols et machines
Le degré de pollution et le débit des eaux de lavage sont très variables et
particulièrement importants en fin de journée, au cours des nettoyages de week-ends, et des
périodes de congés.
I-7-Traitements des eaux usées
Il y a Plusieurs filières de traitement des eaux usées utilisent le niveau primaire et
secondaire et quelques installations utilisent le traitement tertiaire. Le type et l’ordre de
traitement peuvent varier d’une usine de traitement à l’autre.
I-7-1-Les prétraitements
Le prétraitement a pour objectif l’extraction des matières les plus grossières
(brindilles, feuilles, tissus, …) et des éléments susceptibles de gêner les étapes ultérieures du
traitement. Il comprend :
1-Le dégrillage
Il constitue le premier poste de traitement, indispensable aussi bien en eau de surface
qu’en eau résiduaire. Son rôle consiste à :
Protéger les ouvrages aval contre l’arrivée de gros objets susceptibles de provoquer
des bouchages dans les différentes unités de l’installation,
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
10
Séparer et évacuer facilement les matières volumineuses charriées par l’eau brute, qui
pourraient nuire à l’efficacité des traitements suivants, ou en compliquer l’exécution. [16]
Figure (I-1) : Dégrilleur
2-Dessablage
Les matières minérales grossières en suspension tels que les sables et les graviers, dont
la vitesse de chute est inférieure à 0,3 m/s, susceptibles d'endommager les installations en
aval, vont se déposer au fond d'un dessableur par décantation. Il faut 60 secondes à l'eau pour
traverser le dessableur et éliminer 90% du sable qui ensuite récupéré par un râteau mécanique
et poussé dans un contenaire d'évacuation [9].
3-Déshuilage (dégraissage)
Le déshuilage (dégraissage) se rapporte à l’extraction de toutes les matières flottantes
d’une densité inférieure à celle de l’eau. Ces matières sont de natures très diverses et leurs
quantités s’estime par la mesure des « matières extractibles par solvants ». La teneur des eaux
usées en matières extractibles est de l’ordre de 30 à 75 mg/L. Néanmoins, certains rejets
industriels (abattoirs, laiteries...) peuvent élever ces valeurs à 300-350 mg/L.
Les huiles et graisses, lorsqu’elles ne sont pas émulsionnées, sont séparées sous forme
de boues flottantes dans des ouvrages comportant une zone d’aération où les bulles d’air
augmentent la vitesse de montée des particules grasses et une zone de tranquillisation où
s’effectue la récupération. Le temps de séjour dans ce type d’ouvrage est de 5 à 12 min. Le
débit d’air insufflé est de l’ordre de 0,2 m3 par mètre cube d’eau et par heure.
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
11
Le plus souvent, les fonctions de dessablage et de déshuilage sont combinées dans un
même ouvrage qui met en œuvre les principes de fonctionnement cités précédemment. [17]
Figure (I-2) : Ouvrage de dessablage-déshuilage combinés
I-7-2-Les traitements primaires
Le traitement "primaire" fait appel à des procédés physiques naturels, filtration
et décantation plus ou moins aboutie, éventuellement assortie de procédés
physicochimiques, tels que la coagulation- floculation.
Il s’agit le plus souvent d’une décantation qui permet d’éliminer les matières en suspension
décantables en deux heures. L’utilisation de réactifs chimiques pour éliminer des particules
plus fines constitue un traitement physico-chimique. Ce traitement permet donc
essentiellement l’élimination de la pollution particulaire et d’une partie de la pollution
organique sous forme particulaire (de l’ordre de 65 à 80% de la DCO avec un traitement
physico-chimique) [11].
Les matières en suspension sont en majeure partie de nature biodégradable. La plus
grande part des microorganismes pathogènes contenus dans les eaux usées est transportée par
les MES. Elles donnent également à l’eau une apparence trouble, un mauvais goût et une
mauvaise odeur. Cependant, elles peuvent avoir un intérêt pour l’irrigation des cultures [18].
L’élimination des MES peut également être réalisée par flottation naturelle (particule
naturellement plus légère que l’eau) ou provoquée (l’injection de microbilles d’air qui se
fixent sur les particules réduit leur densité apparente). Ce procédés appelé flottation est
principalement utilisé dans le traitement des eaux résiduaires industrielles (élimination des
MES sur les effluents hautement fermentescibles, ex : agroalimentaire), pour l’élimination des
graisses au niveau du prétraitement, ou encore pour la concentration des boues biologiques
[10].
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
12
I-7-3-Les traitements secondaires ou les traitements biologiques
Ce type de traitement crée un environnement idéal pour les micro-organismes qui
assurent la dégradation de la matière organique (Figure I-3). Les conditions idéales pour le
traitement à boues activées sont :
- Une quantité suffisante d’oxygène (1 à 2 mg/l) ;
- Une température comprise entre 25°C à 30° C ;
- Un pH variant entre 6.5 et 8.5 ;
- L’eau usée ne doit pas contenir des produits toxiques.
Figure (I-3) : Bassin de traitement biologique
I-7-4-Les Traitements tertiaire
Appelés aussi les traitements complémentaires qui visent l’élimination de la
pollution l’azotée et phosphatée ainsi que la pollution biologique des eaux usées
domestiques, ayant déjà subit au préalable des traitements primaires et secondaires qui
s’avèrent insuffisants pour arriver au bout de ces polluants. Pour cela les traitements
tertiaires s’imposent et deviennent plus que nécessaires, afin de garantir une meilleure
protection des milieux naturels récepteurs.
Les traitements tertiaires souvent considérés comme facultatif ou complémentaire
permettent d’affiner ou d’améliorer le traitement secondaire. De telles opérations sont
nécessaires pour assurer une protection complémentaire de l’environnement récepteur ou une
réutilisation de l’effluent en agriculture ou en industrie. Les traitements tertiaires visent à
améliorer la qualité générale de l’eau. Leur utilisation s'impose lorsque la nature des
milieux récepteurs recevant l'eau dépolluée l'exige. On y distingue généralement les
opérations suivantes :
Chapitre I Généralités sur la pollution des eaux usées
13
la nitrification-dénitrification et déphosphatation.
la désinfection bactériologique et virologique. [4]
Figure (I-4) : Bassin de désinfection
I-8-Réutilisation des eaux usées traitées :
La récupération et la réutilisation de l'eau usée traitée, s'est avérée être une option
réaliste pour couvrir le déficit et les besoins croissants en eau dans les pays hydro
sensibles.les principales utilisations des eaux usées traitées dans le monde sont les
suivantes :
Utilisations urbaines : arrosage des espaces verts, lavage des rues,
alimentation de plans d'eau, auxquelles on peut ajouter une utilisation
périurbaine qui se développe comme l’arrosage des terrains de golfs ;
Utilisations agricoles ; irrigation.
Utilisation pour la lutte contre les incendies.
Utilisations industrielles : cette réutilisation est importante en raison du
recyclage fréquent des eaux de procédés qui est souvent justifiée par la
réduction des consommations mais aussi par la récupération des sous-
produits. Mais elle peut aussi concerner les eaux de refroidissement. La
qualité de l'eau réutilisée dépend de l'industrie ou de la production industrielle
[4]
Chapitre II Station de déshuilage champ
Haoud Berkaoui
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
14
Chapitre II : Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
II-1-Introduction
La Direction Régionale de Haoud Berkaoui représente l’une des principales zones de
production d’hydrocarbures du Sahara algérien ; elle se situe à une trentaine de kilomètres au
sud ouest de la wilaya d’Ouargla. Le développement important de l’activité industrielle a
conduit à un accroissement démographique, qui génère une production importante d’eaux
usées [19].
II -2- Présentation générale de la région de HBK [20] :
Les études géologiques réalisées à Ouargla ont permis de connaitre l’existence de trois
Importantes structures appelées Haoud Berkaoui(HBK), Benkahla(BKH) et Guellala (GLA).
En mars 1965, un gisement d’huile fut localisé dans la série inferieure, Trias Argilo
Graisseux (TAG), plus exactement à Haoud Berkaoui, par la compagnie CFP (compagnie
française de Pétrole). Le champs de GLA a été découvert et mis en production par
SONATRACH en 1971.
En 1967 le champ de Haoud Berkaoui commence à produire, ayant atteint en
septembre de la même année une production de 3684 m3 /jour.
La région de Haoud Berkaoui d’une superficie de1600 km2 avec une production
cumulée depuis l’origine(1967) est de 97 million m3 pour des réserves globales en place de
472 million m3,est parmi l’une des principales zones de production du bassin de Oued Maya
qui se situe au Nord du Sahara Algérien.
La région de Haoud Berkaoui est située à 772 Km environ au sud-est d’Alger, à 100
Km Ouest de Hassi Messaoud et à 30 Km sud-ouest d’Ouargla.
A ce jour elle a exploité 159 puits répartis sur l’ensemble des champs dont :
04 puits producteurs d’huile(PPH) dont : 73 puits en gas- lift et 31 éruptif.
27 puits production d’eau(PPE).
28 puits réinjection d’eau, pour le maintien de pression.
Les activités principales de la région (HBK) se résument essentiellement en :
Centres de production et traitement du brut.
Unité de récupération des gaz torchés avec production de : Gaz -lift, GPL, condensat
et gaz de vente.
Stations de réinjection d’eau.
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
15
II-3- Protection de l’environnement à Haoud Berkaoui
Dans le cadre des objectifs fixés par le groupe SONATRACH en matière de protection
de l’environnement, la Direction de Haoud-Berkaoui a réalisé trois (3) stations de déshuilage
pour les principaux champs de Haoud-Berkaoui(HBK), Guellala(GLA) et Benkahla(BKH).
Les trois stations d’une capacité de traitement (4800 m3/j) sont en service depuis
septembre 2000. Le projet consiste à récupérer toutes les eaux huileuses de rejets industriels
des champs précités et de les traiter de manière à ramener le taux d’hydrocarbures à un niveau
inférieur à 5 g/t et les MES inférieures à 25g/t
-La capacité de traitement de la station de Haoud Berkaoui est de 100 m3/h.
Figure (II-1) : Station de déshuilage du champ de Haoud Berkaoui.
II-4-Schéma du procédé de traitement [21]
Le schéma de traitement employé au niveau de la station présentée sur la figure (II-2)
montre que l’élimination des hydrocarbures et des matières en suspension (MES) est effectuée
par des méthodes purement physicochimique au niveau de la cuve CPI. Les particules fines
sont séparées par coagulation et floculation. L’huile surnageant est récupérée par le déshuileur
à disques rotatifs MS-126 à 5m3/h et 4 bars puis envoyée vers la cuve d’huile S-108 par les
pompes p-104 A/B à raison de 100 m3 /h. Les matières solides régénérées sous forme de
boues sont déshydratées puis enterrées dans des tranchées de décharge de boues
imperméables.
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
16
II-4-1-Equipement de traitement
Les caractéristiques principales et le fonctionnement des équipements de la station sont
résumés dans ce qui suit :
Ballons de flache
Ce séparateur d’une Capacité de 40 m3 / h reçoit les eaux huileuses Des séparateurs de l’unité
de production haute-moyenne-base pression et de bac de stockage. Les eaux huileuses
dégazées à la pression d’un bar sont dirigées vers le bac tampon et le gaz dégagé sera brûlé à
la torche
Figure (II-2) : Ballons de flache
Bac tampon S-101
Ce bac de 12 m de diamètre et d’une capacité de 500 m3/h, reçoit les effluents du ballon
de flache. La couche d’huile qui surnage est extraite de l’eau au moyen des patins racleurs.
Elle est envoyée ensuite vers la cuve d’huile. Un racleur de boues MS-101 collecte les boues
qui seront envoyées vers la cuve à boues S-107 à travers la vanne automatique XV-101
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
17
Figure (II-3) : Bac tampon S-101
La cuve de floculation S-103
Figure (II-4) : La cuve de floculation S-103
Cuve d’une capacité de 25 m3/h recevant l’effluent du S-102 auquel sont additionnés un
coagulant (silice activée) à la sortie de la CPI et un floculateur (kurifix) à la sortie de
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
18
floculateur. Ces deux agents chimiques sont fournis par les unités de dosage chimique MS-
112 et MS-113
Cuve de flottation S-104
Figure (II-5) : Cuve de flottation S-104
Cuve d’une capacité de 75 m3/h et de 5 m de diamètre. Le fluide arrivé du floculateur
subit un traitement physique avec saturation par air comprimé (une partie d’eau traitée est
recyclée à travers un saturateur d’air).Cette eau libère les bulles d’air qui en remontant en
surface entrainent les Matières légères agglomérées sous formes de mousses, ensuite raclées
en surface et déversée dans une cuve à boue à travers la vanne automatique XV-103.Les flocs
décantés sont raclées Et dirigés vers la cuve à boues. L’eau traitée est envoyée vers la cuve
d’eau traitée S-106
Cuve d’eau traitée S-106
Cuve (2,5 x 5,5 x 2,5) d’une capacité de 34 m3/h. Elle est composée de deux
compartiments, chacun d’eux est muni de deux pompes. Les P-101 A/B refoulent l’eau traitée
vers les puits injecteurs d’eau. Les P-102 A/B recyclent une partie de l’eau traitée vers les
ballons des aturation à air R-103, pour être mélangée au fluide sortant de la cuve de
floculation S-103
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
19
Figure (II-6) : Cuve d’eau traitée S-106
Cuve d’huile S-108
Cuve (2 x 2,75 x 2) d’une capacité de 11 m3/h alimentée par les déshuileurs à disques
rotatifs MS-106 et MS-107 respectivement du bac tampon S-101 et de la CPI S-102. L’huile
récupérée est recyclée par les pompes P-104 A/B à 10 m3/h avec une pression de 2 bars vers
les bacs de stockages.
Cuve à boues S-107
Cuve (2 x 2,75 x 1,5) alimentée à partir des vannes automatiques XV-101, XV-102 et
XV-103 respectivement des fonds des S-101, S-102 et S-104 .Ces boues sont refoulées par les
pompes P-103A/B à 10 m3/h et 1,5 bar vers l’épaississeur de boues S-105.
Cuve d’épaississement de boues S-105
Les boues issues des différentes cuves sont rassemblées dans la cuve S-105 dans lequel le
racleur MS-105 assure l’homogénéité de la concentration des boues à envoyer vers la
centrifugeuse MS-110 par les pompes P-105A/B à 6m 3/h et 2,5 bars pour être déshydratées.
Centrifugeuse MS-110
Assure la déshydratation des boues qui seront récupérées par la pelleteuse à 4m 3/h et
envoyées à l’extérieur du hangar H-101 pour être ensuite enterrés dans des tranchées
imperméables S-111A/B/C.
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
20
Station de préparation et dosage de la silice activée SAC MS-112 .1/2
Comporte le stockage, la dilution et le mélange des réactifs. L’acide sulfurique
(H2SO4) et le silicate de sodium (Na2SiO3) sont dilués séparément dans les cuves S-112/1 et
S-112/2 et envoyés vers la cuve S-112/3 qui se compose d’une cuve de réaction, d’une cuve
de maturation et d’une cuve tampon. La silice activée est pompée à un débit de 360l/h vers la
cuve de floculation S-103.
Figure (II-7) : Schéma représentatif d’une station de déshuilage
II-5-Techniques de traitement des eaux huileuses
Le procédé de traitement appliqué au niveau de la station de déshuilage comporte un
ensemble de techniques de traitement combiné physique et chimique dont les étapes sont les
suivantes:
II-5-1-coagulation – floculation
Sous le terme de coagulation - floculation, on entend tous les processus physico-
chimiques par lesquels des particules colloïdales ou des solides en fine suspension sont
transformés par des floculant chimiques en espèces plus visibles et séparables (les flocs). Les
flocs formés sont ensuite séparés par décantation et filtration puis évacués. Les coagulants
inorganiques tels que l'alun donnent les résultats les plus satisfaisants pour la décoloration des
effluents textiles contenant des colorants dispersés, de cuve et au soufre, mais sont totalement
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
21
inefficace pour les colorants réactifs, azoïques, acides et basiques. Par ailleurs, la coagulation
- floculation ne peut être utilisée pour les colorants fortement solubles dans l’eau.
D'importantes quantités de boue sont formées avec ce procédé : leur régénération ou
réutilisation reste la seule issue mais demande des investissements supplémentaires [22].
Figure (II-8) : Coagulation - floculation
II-5-2-La coagulation [9]
Le mot coagulation vient du latin coagulare qui signifie « agglomérer ». La
coagulation consiste à ajouter à l'eau un réactif permettant la déstabilisation des particules en
suspension par la neutralisation de leurs charges négatives qui sont à l'origine du maintien en
suspension stable c'est-à-dire à l'annulation du potentiel zêta.
Il faut noter que la coagulation n'est correcte qu'à l'intérieur d'une zone de pH bien
déterminée (un pH supérieur à 4 pour les chlorures de fer et un pH compris entre 6 et 7 pour
le sulfate d'aluminium); elle demande aussi une dispersion immédiate du coagulant dans l'eau
afin que les charges électriques des colloïdes soient déchargés uniformément, cela permet aux
particules de s'agglomérer et de décanter plus rapidement .Quatre mécanismes sont proposés
pour expliquer la déstabilisation des particules et leur agglomération :
•Compression de la double couche : coagulation non spécifique ou électrostatique par
diminution des forces de répulsion électrostatique, provoquée par des électrolytes
quelconques, qui compriment le nuage ionique autour des particules.
•Adsorption et neutralisation des charges : coagulation par adsorption d'ions de signe
contraire fortement chargés, qui diminuent le potentiel à la limite de la couche de STREN.
Chapitre II Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
22
•Emprisonnement des particules dans un précipité, présenté sur la figure (II-3)
coagulation par entraînement "Sweep coagulation", pour les suspensions diluées dont les
particules sont captées et entraînées dans un précipité de formation rapide.
Figure (II-9) : Emprisonnement des particules dans les flocs pendant la décantation
•Adsorption et pontage entre les particules schématisé sur la figure floculation ou
adsorption de macromolécules ou de poly électrolytes, susceptibles de former des ponts inter
particulaires.
II-5-3-Floculation
La floculation est le processus de grossissement et d'uniformisation des petits flocons
formés lors de l'introduction du coagulant. Elle a pour but d'augmenter la probabilité des
contacts entre les particules colloïdales déstabilisées et leur agglomération, pour accroître son
volume, sa masse et sa cohésion. Une bonne floculation est favorisée par :
-Une coagulation préalable aussi parfaite que possible ;
-Une augmentation de la quantité du floc dans l’eau ;
-Un brassage homogène et lent pour tout le volume d’eau ;
-L'emploi de certains produits appelés floculats ou adjuvants de coagulation.
II-5-4.Décantation
La décantation est utilisée dans pratiquement toutes les usines d'épuration et de
traitement des eaux, c’est un procédé de séparation des matières en suspension et des
colloïdes rassemblés en floc dont la densité est supérieure à celle de l'eau ; elle s’effectue
selon un processus dynamique, en assurant la séparation des deux phases solide-liquide de
façon continue. Les particules décantées s'accumulent au fond du bassin, d'où on les extrait
périodiquement. L'eau récoltée en surface est dite clarifiée.
Chapitre III Matériel et méthodes
Chapitre III Matériel et méthodes
23
Chapitre III : Matériel et méthodes
III-1-Introduction
Nous avons effectué les analyses physico-chimiques des eaux usées industrielles à
l’entrée et à la sortie de la station de déshuilage HBK pour pouvoir juger de la qualité d’une
eau et son degré de pollution, on fait appel à une série d’analyse .Et afin de déterminer la liste
des analyses a effectuer nous nous sommes référés à la décision portant fixation des rejets
d’effluents liquides industriels.
III-2-Mesures in situ
La température, le pH, la conductivité électrique et l’oxygène dissous ont été mesurés
in situ (sur site) à l’aide d’un appareil digital (Multi paramètre de terrain de type cyberscan
waterproof). En effet, ces paramètres sont très sensibles aux conditions du milieu et sont
susceptibles de varier dans des proportions importantes s’ils ne sont pas mesurés in situ.
III-3-Mesures au laboratoire
Les méthodes d’analyses utilisées par le laboratoire de contrôle qualité de HBK sont
les suivantes :
Tableau III-1: méthode d’analyse pour le contrôle qualité des eaux des stations de
Déshuilage
Paramètres de
contrôle
Concentration des
hydrocarbures Teneur en MES Turbidité
Méthodes
d’analyse
Spectrophotométrie
UV-Visible
Filtration sur
filtre en fibre de
verre
Turbidité-mètre
Les autres analyses (DBO5, DCO, NO-2, NO
-3, PO4
-2) sont effectuées au niveau du
laboratoire de «L’algérienne des eaux (ANRH (Ouargla)). Les échantillons des eaux sont
analysés au laboratoire en se référant aux méthodes d’analyse chimique décrites par Rodier
[23].
Chapitre III Matériel et méthodes
24
III-3-1-Procédure d’analyse des eaux « MES »
Les solides en suspension totaux sont obtenus en faisant passer une portion
d’un échantillon à travers un filtre préalablement séché à105°C et pesé. Les solides
retenus sur le filtre sont séchés à105°C, puis pesés de nouveau. Le poids des solides en
suspension est obtenu en faisant la différence entre le poids du filtre et des solides séchés
et le poids initial du filtre tout en tenant compte du volume filtre.
III-3-2-Matériels et les réactifs utilisés
Tableau (III-2) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer les MES
Matériels utilisés Réactifs
- Rampe de filtration sous vide.
- Balance de précision.
- Etuve (0-105+/-5 0c).
-Filtre en fibre de verre 74 mm (degré de
filtration 25 μm).
- Eprouvette en verre de classe à de
diverses capacités
- Nacelle en aluminium.
- Pince à extrémités plates.
- Dessiccateur à cilicagel.
- Pissette d’eau distillée 100 ml.
- Spatule.
- Cristallisoir en verre (100 ml).
- eau distillée
III-3-3-Mode opératoire
1-On met le filtre dans l’étuve 105°C, puis on laisse l’échantillon au repos à la
température ambiante. Après on retiré le filtre de l’étuve et on met dans un dessiccateur,
on prend le filtre, et on pèse la masse m1.
2-mettre en marche le dispositif de filtration sous pression. On verse la prise
d’essai (100mg) sur le filtre Puis on lave le récipient et le filtre avec l’eau distillée .Après
on Sèche le filtre à l’étuve à 105°C pendant 30 minutes .On met le filtre à refroidir au
dessiccateur puis peser soit m2.
Chapitre III Matériel et méthodes
25
3-Expression des résultats
Le taux des matières en suspension exprimé en mg/l est donné par la formule
𝑀𝐸𝑆 = ((𝑚2 − 𝑚1)/𝑣) ∗ 1000
Avec :
MES : matière en suspension.
m2 : masse du filtre après filtration.
m1 : masse du filtre avant filtration.
V : volume de l’échantillon filtré.
III-4-Détermination de la teneur des hydrocarbures (HC)
III-4-1- Méthode Spectrophotométrique
Dans le cadre du contrôle qualité des eaux des stations de déshuilage, les analyses
journalières de la concentration en hydrocarbures sont effectuées à l’entrée et à la sortie :
• Mesurer la concentration des hydrocarbures dans les eaux huileuses et les eaux traitées.
• Extraction liquide-liquide des hydrocarbures libres et en émulsion de l’échantillon d’eau par
le solvant 38, qui permet de dissoudre la quasi –totalité des molécules organique grâce à son
pouvoir d’extraction important (l’appareil DR 2000 nous donne directement la concentration
en hydrocarbures).
III-4-2- Matériels et les réactifs utilisés
Tableau (III-3) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer le HC
Matériels utilisés Réactifs
- Spectrophomètre DR2000. UV- Visible
- Flacons d’échantillonnage.
- Une ampoule à décanter de 500ml.
- Une éprouvette de 50 ml.
- Becher de 250 ml.
- Becher de 100 ml.
- Solvant 38
- Eau distillée : rinçage de la verrerie.
III-4-3-Mode opératoire
La méthode consiste à extraire un volume d’échantion dans 10% de son volume de
solvant 38,soit :35ml de solvant pour 350ml d’échantion .
Chapitre III Matériel et méthodes
26
Selon la richesse de l’eau en hydrocarbure , on procédé ‘ une dilution de la prise d’échantion.
A- dilution de la prise d’échantion
1- On prend 100ml de l’échantion d’eau analysée dans une burrette et transvaser dans
l’ampoule à décantation .
2- On rince la burette par 250ml d’eau distillée (par portion de 50 et 100 ml ),et transvaser
l’eau de rincage dans l’ampoule de décantation
B- extraction et décantation
1- On ajoute 35ml de solvant 38dans l’ampoule de décantation.
2- On ferme et agite l’ampoule pendant 2 minutes .
3- On laisse un temps de séparation de 10 minutes .
4- On placer un coton dans le robinet de décantation de l’ampoule et l’ouvrire doucement
pour séparer la phase solvant dans un récipient
C- mesure de la concentration des hydrocarrbure extraits ( par le spectrophotométre
DR2000)
1- On à choise la méthode 410 et régle la longureur d’onde à 450nm.
2- On utilise des cellules de mesure lavées et séches .remplir une cellule de 25 ml de solvant
38.insérer la cellule dans le DR2000et appuyer sur ( Zéro).
3- On va remplir la cellule avec 25ml du solvant extrait de l’ampoule et appuyersur (read)
4- la tenuer de l’eau en hydrocarbures (en ppm) est égale à :
La valeur indiquée par le spectrophotométre*3.5
III-5- Demande biochimique en oxygène (DBO)
Le dosage de la DBO est effectué en incubant un échantillon d’eau dans le flacon de
l’appareil manométrique (DBO mètre) à l’abri de la lumière et maintenu pendant 5 jours à
20°C. Lors de la biodégradation des matières organiques, les micro-organismes consomment
l’oxygène de l’air contenu dans le flacon et libèrent le CO2. Ce dernier est adsorbé par les
pastilles de soude. La mesure est effectuée à l’aide d’un appareil manométrique de DBO
mètre.
Chapitre III Matériel et méthodes
27
Tableau (III-4) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la DBO5
Matériels utilisés Réactifs
Incubateur
Flacon d’échantillons bruns en verre de 500
ml de capacité
Barreau magnétique d’agitation
Dispositif d’agitation
Pastille de soude caustique (NaOH)
Eau distillée
III-6-Demande chimique en oxygène (DCO)
C’est la quantité d’oxygène consommée par les matières contenues dans l’eau et
oxydable dans des conditions opératoires définies. Ceci concerne toutes les matières
oxydables aussi bien organiques que minérales par la méthode volumétrique de bichromates
de potassium.
III-7- Dosage des nitrates
Tableau (III-5) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO3-
Matériels utilisés Réactifs
Spectrophotomètre type DR850
Cellules en verre de 25ml de capacité.
Gélules de nitra ver 5(réactif HACH)
Mode opératoire
Mettre en marche le DR850 en appuyant sur la touche Exit.
Entrer le numéro de programme pour la mesure de nitrate.
Presser 50 puis la touche Entre.
Remplir un flacon de 25ml avec l’échantillon à analyser.
Ajouter le contenu d’une gélule de réactif nitra ver 5.
Remplir un 2ème
flacon avec l’eau à analyser ( sans réactif le blanc)
Chapitre III Matériel et méthodes
28
agiter les deux flacons pendant une minute.
Presser la touche Time pour avoir le temps de réaction.
Lorsque le minuteur, placer dans le puits de mesure et fermer le capot ; appuyer sur la
touche Zéro
L’affichage indique 00mg/l de NO3-
mettre le 1ére
flacon dans le puits de mesure et fermer le capot , appuyer sur la touche
Read pour lire la concentration des nitrate (NO3- ) en mg/l
III-8- Dosage des nitrites
Tableau (III-6) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO2-
Matériels utilisés Réactifs
Spectrophotomètre type DR850
Cellules en verre de 25ml de capacité.
Gélules de nitra ver 2
Mode opératoire
Mettre en marche le DR850 en appuyant sur la touche Exit.
Entrer le numéro de programme pour la mesure de nitrate.
Presser 60 puis la touche Entre.
Remplir un flacon de 25ml avec l’échantillon à analyser.
Ajouter le contenu d’une gélule de réactif nitra ver 2.
agiter le flacon pendant une minute.
Presser la touche Time pour avoir le temps de réaction.
Lorsque le minuteur, placer dans le puits de mesure et fermer le capot ; appuyer sur la
touche Zéro
L’affichage indique 00mg/l de NO2-
L’affichage indique 00mg/l de (NO2-)
mettre e flacon analysé dans le puits de mesure et fermer le capot,
Appuyer sur la touche Read pour lire la concentration des nitrites (NO2-) en mg/l
Chapitre III Matériel et méthodes
29
III-9-Dosage des ortho phosphates
Tableau (III-7) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la PO43-
Matériels utilisés Réactifs
Spectrophotomètre
Gélules phos ver 3 (réactif HACH)
Eau distillée
Mode opératoire
On a mettre en marche le DR850en en appuyer sur la touche Exit .
entre le numéro de programme mémorisé pour le phosphore presser 79 puis Entre
l’affichage indique PRG79mg/l PO43-
.
Ensuite remplir un flacon avec l’eau à analyser .
ajouter le contenu d’une gélule de réactif phos ver 3.
agiter pour bien mélange.
Un signal sonore est élis enfin de cette duré ; le temps de réaction de 2 minutes
s’affiche et doit être confirmé par pression sur la touche Entre.
remplir un 2éme
flacon avec l’eau à analyser sans réactif (le blanc).
placer dans le puits de mesure le blanc, fermer le capot.
lorsque le signal sonore placer les échantillons préparés dans le puits de mesure et
fermer le capot.
presser READ, attendre l’affichage puis le résultat en mg/l de PO43-
.
III-10-Turbidité
Le turbidimètre que nous avons utilisé est de type (HACH 21000 AN IS
TURBIDIMETER)
Nous avons réalisé les mesures dans des cellules spéciales.
On rempli la cellule à la ligne (environ 15 ml).
On essuyé la cellule avec le morceau tissu pour enlever les traces d'eau et les
empreintes.
On pressé le bouton I/O pour allumer le turbidimètre et placer la cellule.
On pressé le bouton « READ»
Chapitre III Matériel et méthodes
30
La turbidité est exprimée en NTU, lire la valeur après l'extinction du symbole de la
lampe
.
Chapitre IV Résultats et discussion
Chapitre IV Résultats et discussion
31
IV -1-Introduction
Dans ce chapitre pour évaluer l’efficacité de la station de déshuilage HBK, nous avons
effectué un ensemble d’analyses pour présenter la qualité des eaux usées dans la station de
déshuilage HBK et on interprète les résultats obtenus pour les paramètres de pollution (pH,
T, MES, HC, turbidité, O2 dissous, DCO et DBO5).
IV-2-Résultats d’analyses des eaux huileuses
Les analyses pour déterminer le pH, les matières en suspension (MES) et la teneur en
hydrocarbure (HC) à l’entrée et en sortie sont journalières afin de répondre aux conditions
réglementaires, ces résultats d’analyse sont regroupés dans le tableau (IV-1) effectue en
niveau de laboratoire contrôle qualité de HBK.
Tableau (IV-1) : Les résultats d’analyse d’eau huileuse de station de déshuilage HBK.
pH T(C°) MES
(mg/l)
HC (ppm) Ce
µs/cm
O2
dissous
(mg/l)
Date
01/01/2015
Entrée 6.27 23 210 307 2390 1.73
Sortie 6.33 20 18 4.5 2380 4.84
Date
02/01/2015
Entrée 6.19 20 176 267 2650 1.16
Sortie 6.38 20 20 4.8 2450 4.6
Date
03/01/2015
Entrée 6.23 20 190 329 2550 0.99
Sortie 6.37 20 17 5 2510 4.75
Date
04/01/2015
Entrée 6.25 19 174 209 2350 2.92
Sortie 6.32 19 18 4 2430 4.4
Date
05/01/2015
Entrée 6.28 20 160 224 2400 1.95
Sortie 6.34 20 19 4.5 2340 3.65
Date
06/01/2015
Entrée 6.23 20 160 203 2370 2.83
Sortie 6.38 19 15 5 2320 5.1
Date
07/01/2015
entrée 6.28 21 180 225 2490 0.6
sortie 6.37 20 19 4.5 2470 3.83
Date
08/01/2015
entrée 6.29 20 166 314 2590 1.45
sortie 6.35 20 17 5 2560 3.39
Date entrée 6.32 22 236 285 2610 1.98
Chapitre IV Résultats et discussion
32
10/01/2015 Sortie 6.39 21 19 4 2580 3.2
Date
11/01/2015
Entrée 6.37 20 190 308 2810 1.01
Sortie 6.48 21 18 4.1 2590 2.84
Date
12/01/2015
Entrée 6.39 21 290 319 2700 1.45
Sortie 6.45 22 19 4.4 2580 3.56
Date
13/01/2012
Entrée 6.42 22 235 196 3010 1.25
Sortie 6.44 22 18 4 2970 3.44
Date
14/01/2015
Entrée 6.45 21 342 1163 257.67 1.61
Sortie 6.53 20 17 4.2 2515 3.97
Date
15/01/2015
Entrée 6.41 20 342 187
Sortie 6.49 19 18 4
Date
16/01/2015
Entrée 6.35 22 303 145
Sortie 6.42 21 16 4.8
Date
17/01/2015
Entrée 6.36 20 232 185
Sortie 6.47 20 18 4
On remarque d’après le tableau (IV-1) que les résultats obtenues (pH, T, MES, HC, Ce
et O2) sont variables et dépendent des conditions d’exploitations des puits et des unités de
traitements des hydrocarbures à s’avoir :
pH : selon la maitrise du procédé de traitement.
T : selon le climat.
Matières en suspensions (MES) : dépendent de la quantité et de la qualité des eaux
huileuses à traiter (puits, séparateurs, bac de stockage, etc…).
Hydrocarbures (HC) : dépendent de la fiabilité du process.
Ce : dépendent de la quantité des sels. Les eaux industrielles généralement
caractérisées par une conductivité électrique élevée.
O2 dissous: dépendent de la quantité des matières organiques.
IV-3-Evaluation de la qualité de l’eau produite
Pour évaluer la qualité de l’eau rejetée on a vérifié les paramètres d’eau produite
durant du moi de janvier 2015
Chapitre IV Résultats et discussion
33
IV-3-1-Variations de pH
Les résultats de l'évolution de pH sont donnés sur la figure (IV-1):
Figure (IV-1) : Variations du pH des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station- HBK.
Le graphique de pH, établi pour les 16 échantillons prélevés à l’entrée et à la sortie de
la station de déshuilage des eaux usées montre que la variation du pH est légèrement faible à
l’entrée de la station. Elle est de l’ordre de 0.3. Les valeurs de pH ainsi sont comprises entre
6.19 et 6.49 tandis qu’à la sortie de la station, les valeurs de pH varient entre 6,32 et 6.49. Ces
valeurs sont agrées de les normes de rejet des effluents rejetés en Algérie que le pH dans
l’intervalle 5.5-8.5.
IV-3-2-Variations de Température
Les courbes de la figure (IV-2) donne l’évolution de la Température en fonction de
jours.
Figure (IV-2) : Variations de température des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station-
HBK.
Chapitre IV Résultats et discussion
34
On remarque d’après la figure (IV-2) que sur les16 échantillons prélevés de part et
d'autre à l’entrée et à la sortie de la station de déshuilage des eaux usées, on constate que les
valeurs de températures varient avec le climat et on remarque qu’elle n’a jamais dépassé les
valeurs normes.
IV-3-Variation de MES
Les résultats de l'évolution de MES sont donnés sur la figure (IV-3):
Figure (IV-3) : Variations de MES des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station- HBK.
Les eaux usées industriels renferment une quantité de MES ne dépassant pas 30 mg/l.
A la sortie de la station, cette valeur est réduite à une valeur comprise entre 17 et 20 mg/l.
Après le traitement, la concentration en matière organique répond aux normes relatives aux
rejets.
IV-4-Variation de HC
Les résultats de l'évolution de HC sont donnés sur la figure (IV-4):
Figure (IV-4) : Variations de la teneur d’hydrocarbures des eaux usées à l’entrée et à la sortie
de la station- HBK.
Chapitre IV Résultats et discussion
35
A l’entrée de la station, on constate que les teneure des hydrocarbures dans les eaux
industrielles ont atteint des valeurs de 1000 mg/l qui sont largement supérieures à la norme
requise (20 mg/l). A la sortie de la station, ces concentrations sont réduites jusqu’à 4 mg/l. les
valeurs nettement inférieures à la norme requise (20 mg/l).
IV-5- Variations de turbidité
Les résultats de l'évolution de la turbidité sont donnés sur la figure (IV-5):
Figure (IV-5) : Variations de la de turbidité des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la
station- HBK.
A l’entrée de la station déshuilage, on constate que les teneurs de turbidité dans les
eaux huileuses ont atteint des valeurs de 540 NTU qui sont largement supérieures à la norme
requise). A la sortie de la station, ces teneurs sont réduites jusqu’à moins de 20 NTU. Les
valeurs nettement inférieures à la norme requise (80 NTU).
IV-6- Variations d’O2 dissous
Les résultats de l'évolution d’O2 dissous sont donnés sur la figure (IV-6):
Figure (IV-6) : Variations d’O2 dissous des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station-
HBK.
Chapitre IV Résultats et discussion
36
A l’entrée de la station, les teneurs en Oxygène dissous dans les eaux usées sont
comprises entre 0.6 et 2.83 mg/l. tandis qu’à sa sortie elles sont augmente à 5.1 mg/l et par
conséquent répondent à la norme requise (6 mg/l). La teneur en oxygène dissous enregistrée à
la sortie de la station répond de la norme requise.
IV-7- Variations de DCO
Les résultats de l'évolution de DCO sont donnés sur la figure (IV-7):
Figure (IV-7) : Variations du DCO des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station- HBK.
Les résultats de la demande chimique en oxygène mentionnés dans la figure (IV-7)
présentent une diminution presque complètement. Ce phénomène signifie la dégradation
presque entièrement des matières oxydable par les techniques de traitement des eaux
huileuses au niveau de station
IV-8- Variations de DBO5
Les résultats de l'évolution de DBO5 sont donnés sur la figure (IV-8):
Figure (IV-8) : Variations du DBO5 des eaux usées à l’entrée et à la sortie de la station-
HBK.
Chapitre IV Résultats et discussion
37
On remarque que la station assure toujours la quantité de DBO5 nécessaire à la
dégradation de matières organiques.
IV-9- Variations de conductivité électrique
Les résultats de l'évolution d’O2 dissous sont donnés sur la figure (IV-9):
Figure (IV-9) : Variations de la conductivité électrique des eaux usées à l’entrée et à la sortie
de la station- HBK.
Nous avons remarqué d’après la figure (IV-9), que les valeurs de conductivité
électrique observée dans les eaux huileuses sont très agréable que les normes algérienne
(2500 μS/Cm). Les valeurs de la conductivité électrique (Ce) se situent entre une valeur
minimale de l’ordre de1290μS/Cm observée au niveau de la station et une valeur maximale
de l’ordre 1410 μS/Cm, enregistrée dans la station.
IV-10- Variations de concentration de nitrates
Les résultats de l'évolution e nitrates sont donnés sur la figure (IV-10):
Chapitre IV Résultats et discussion
38
Figure (IV-10) : Variations de la conductivité électrique des eaux usées à l’entrée et à la
sortie de la station- HBK.
A l’entrée de la station de déshuilage, les résultats obtenus montrent que les quantités
des ions NO-3 présentes dans l’eau varient entre 3.4 et 14 mg/l et largement inférieur à la
norme requise (40mg/l).
IV-11- Variations de concentration de nitrites
Figure (IV-11) : Variations de la concentration de nitrites des eaux usées à l’entrée et à la
sortie de la station- HBK.
Les résultats obtenus montrent que les quantités des ions NO-2 présentes dans l’eau
usée, que se soit à l’entrée où à la sortie de la station de déshuilage, sont largement inférieures
à la norme requise (2.8 mg/l). La valeur maximale enregistrée à l’entrée de la station est de 10
mg/l alors que la minimale enregistrée à la sortie est de 0.006 mg/l.
IV-12- Variations de concentration d’orthophosphates
Figure (IV-12) : Variations de la concentration d’orthophosphates des eaux usées à l’entrée et
à la sortie de la station- HBK.
L’examen de la figure (IV-12) permet de constater que les teneurs des orthophosphates
sont variables d’un jour à un autre et dépassent la norme d’algérienne (15 mg/l). La valeur
Chapitre IV Résultats et discussion
39
maximale est de 5.4 mg/l enregistrée dans la station. La valeur minimale est enregistrée dans
la station (2.15mg/l).
Conclusion Générale
Conclusion Générale
40
Les effluents industriels sont multiples, les normes de rejets, de plus en plus strictes et
la réduction des empreintes environnementales, est devenue une priorité pour la
réglementation Algérienne.
Les analyses physico-chimiques des eaux usées industrielles après leur traitement
physique au niveau de station déshuilage HBK a pour but d’évaluer qualitativement ces eaux
tout en déterminant les différents paramètres tels que : le pH, la température, la conductivité,
la matière en suspension, teneur en hydrocarbure, demande biochimique en oxygène (DBO5),
ainsi que demande chimique en oxygène (DCO), etc.
Ces analyses sont effectuées selon les normes et les techniques réglementaires et ce
depuis l’échantillonnage jusqu'à l’obtention des résultats.
D’après les analyses que nous avons effectuées sur les rejets liquides à l’entrée et à la
sortie de la station de déshuilage, nous avons remarqué que les résultats obtenus
correspondent généralement aux normes adoptées par la réglementation Algérienne.
Les pH des eaux rejetées par la station sont dans les normes car selon la
réglementation ce dernier est fixé entre 6,5-8,5 ;
les valeurs de la DCO sont inférieurs par rapport à la norme qui est fixée de 120mg/l
cela indique que la DCO est fixée à la norme ;
Nous avons remarqué une forte conductivité dans la sortie ;
ainsi que les analyses des eaux rejetées montrent que ces eaux sont chargées en
hydrocarbures à l’entrée par contre à la sortie sont dans la norme ;
Il est remarquable que les valeurs de la matière en suspension à l’entrée est supérieure
qu’à la sortie sont à la norme exigée de 25mg/l.
Même les valeurs de la DBO₅ à l’entrée est supérieure qu’à la sortie sont à la norme
exigée de 25mg/l.
Finalement en peut dire que les résultats des analyses obtenus à la sortie de station
donnent une eau pouvant être rejetée sans danger pour le milieu naturel, conformément aux
normes de rejet (une faible teneur en hydrocarbures et concentration des particules en
suspensions) ou bien être réutilisée à des fins industrielles.
Références bibliographiques
Références bibliographiques
41
[1]- CHEBLI Derradji Traitement des eaux usées industrielles: Dégradation des
colorants azoïques par un procédé intégré couplant un procédé d’oxydation avancée et
un traitement biologique ; Thèse de doctorat, Université Ferhat Abbas, (2012).
[2]- Kafi Nassima Traitement des eaux usées de Touggourt par l’argile de Bildet
Omar; mémoire de master, Université Kasdi Merbah Ouargla, (2013).-[3]- Ridha Djellabi
Contribution de la photocatalyse à l’élimination des polluants industriels ; Thèse de
doctorat, Universite Badji Mokhtar – Annaba,(2015).
[4]- Metahri Mohammed Saïd élimination simultanée de la pollution azotée et phosphatée
des eaux usées traitées par des procédés mixtes. Cas de la step est de la ville de Tizi-
Ouzou ; thèse de doctorat, Université Mouloud Mammeri De Tizi-Ouzou, (2012).
[5]- Mancer Halima analyse du pouvoir épurateur de quelques plantes macrophytes dans
les régions arides ; Mémoire de magister. Université Mohamed Khider – Biskra (2010).
[6]- Belahmadi Mohamed Seddik Oussama Etude de la biodégradation du 2,4
dichlorophénol par le microbiote des effluents d’entrée et de sortie de la station
d’épuration des eaux usées d’ibn Ziad ; mémoire de Magister, Université Mentouri-
Constantine,(2011).
[7]-Bouderhem Amel. Utilisation des souches Bactériennes telluriques autochtones dans
la biodetection et la bioremediation des sols pollues par les hydrocarbures ; mémoire de
magister, Universite Kasdi Merbah-Ouargla,(2011).
[8]-Grosclaude G. L’eau usages et polluants. Ed INRA, Paris, tome II, (1999).
[9]- Faiza Mekhalif, Réutilisation des eaux résiduaires industrielles épurées comme eau
d’appoint dans un circuit de refroidissement ; mémoire de Magister, l’Université du Août
1955 SKIKDA, (2009).
[10]- Rodier J, Bazin C, Broutin J.P, Chambon P, Champsaur H et Rodi L L’analyse de
l’eau : eaux naturelles, eaux résiduaires, eau de mer ; Ed Dunod Paris,(2005).
[11]- Rejsek F Analyse des eaux aspects réglementaires et techniques, Centre régional de
documentation pédagogique Aquitaine ; France,(2002),
[12]- Patrick GIRGENTI, PARAMETRES D’ANALYSES
Références bibliographiques
42
[13]- Mouni Lotfi Etude et caractérisation physico-chimique des rejets dans l’oued
Soummam ; mémoire de Magister, Université Abderrahmane MIRA de Bejaïa, (2004).
[14]- AISSAOUI Azzeddine Evaluation du niveau de contamination des eaux de barrage
hammam Grouz de la région de Oued Athmania (wilaya de Mila) par les activités
agricoles ; mémoire de magister, Université Mouloud Mammeri De Tizi-Ouzou,(2012).
[15]-Journal officiel de la republique Algérienne N° :26 .23/.4/2006
[16]- Menouer Souad et Taibi Soumia, Étude de la qualité des rejets liquides industriels en
aval du complexe GL1/Z, mémoire master, (2013)
[17]- Abdelkader Gaïd Traitement des eaux usées urbaines.,(1993).
[18]- DJEDDI Hamsa Utilisation des eaux d’une station d’épuration par l’irrigation des
essences forestière urbaine ; mémoire de magistère, Université Mentouri Constantine,
(2006).
[19]- KHALLEF .S1, BNEKARA Mostefa .L2, ATTAB.S1 Etude De La Qualité Physico-
chimique Et Bactériologique Des Rejet Domestiques Bruts De La Direction Régionale
De Haoud Berkaoui ;1er Séminaire International sur le Dessalement des Eaux SIDE’ 2016
Ouargla, Algérie Du 05 au 06 Décembre 2016. Université de Ouargla, (2016).
[20]-CHIHANI Imane Etudes des procédés de déshuilage des eaux huileuses issues des
centres de production des hydrocarbures de SONATRACH (Régions Haoud Berkaoui et
Oued Noumer) ; mémoire de master, Université Kasdi Merbah Ouargla. (2013).
[21]- Z.Chaich : optimisation de procédés de déshuilage dans le région Haoud Berkaoui ;
Mémoire de master, Université Kasdi Merbah Ouargla.2012
[22]- Alaounia Nadjette. Dégradation photocatalytique de polluants organiques (Méthyle
orange, Pentachlorophénol et Acide benzoïque) en présence du dioxyde de titane
nanocristallin élaboré par la méthode sol-gel ; mémoire de magister, Université Badji
mokhtar-Annaba, (2009).
[23]- Jean Rodier, Bernard LUGUBE, et al. L’analyse d’eau. 9e édition. DUNOD.
2009
Annexes
Annexes
43
Annexe N°01 : Mesure de pH et conductivité et O2 dissout
Mesure de pH et conductivité et O2 dissout
Matériels -pH mètre
-conductimètre
-Oxymétrie
-les béchers
Mode opératoire -Laver l’électrode de pH mètre a l’eau
distille
- on descendre l’électrode de pH mètre dans
le bécher qui contient une quantité d’eau
usée et en lire directement le donne par le pH
mètre
Même principe que la mesure de la
conductivité et l’O2 dissout
N°01 : Appareille multi paramètres (Mesure de pH, conductivité et O2 dissout
Oxymétrie)
Annexes
44
Annexe N°02 : Procédé de traitement de la station de déshuilage du champ de H.B.K.
Annexes
45
Annexe N°03: Eau huileuse : avant et après le traitement
Annexe N°04 : Rejets eaux huileuses après le traitement
Annexes
46
Annexe N°06
Spectrophotomètre DR 2000 Colorimètre
DBO mètre Turbidimètre utilisé
Résumé :
La pollution de l’environnement est l’un des problèmes majeurs et urgents de ce temps, cette
pollution est liée principalement aux rejets industriels. L’industrie des hydrocarbures un secteur très
important et la pollution générée par ces différents activistes constitue une menace permanente de
dégradation de l’environnement.
L’objectif de notre travail consiste a analyser les eaux usées industrielles de la station de
déshuilage HBK pour pouvoir juger de la qualité d’une eau et son degré de pollution avant de les
évacuer a la nature. Pour cela, nous avons effectue des analyses des eaux à l’entrée et à la sortie de
la station de déshuilage HBK.
Mots clés : analyse des eaux, Haoud Berkaoui, Ouargla, DBO5, DCO, Eaux industrielles.
Abstract
The environmental pollution is a major and urgent problem of that time; this pollution is
mainly related to industrial waste. The oil and gas industry a very important sector and the pollution
generated by these activists is a permanent threat of environmental degradation.
The objective of our work is to analyze industrial wastewater from the oil removal HBK
station to judge the quality of water and its degree of pollution before discharging to nature. For this,
we performed analyzes of water at the entrance and exit of the oiling HBK station.
The Keywords: analyze the water, Haoud Berkaoui, Ouargla, DBO5, DCO, industrial wastewater.
.
ملخص
صنبعت النفط . البٍئً هى الوشبكل الشئٍسٍت والولحت فً رلك الىقج، وهزا الخلىد حخعلق أسبسب النفبٌبث الصنبعٍتد الخلى:
.والغبص قطبع ههن جذا والخلىد النبجن عن هؤالء النشطبء هً حهذٌذ دائن هن الخذهىس البٍئً
. إصالت النفط للحكن على نىعٍت الوٍبه ودسجت الخلىد HBK والهذف هن عولنب هى ححلٍل هٍبه الصشف الصنبعً هن هحطت
.قبل حصشٌفهب إلى الطبٍعت .HBK لهزا، أجشٌنب ححبلٍل للوٍبه عنذ هذخل وهخشج هن هحطت الخضٌٍج
.لخحذٌذ قبئوت هن الخحلٍالث أننب ال الوشبس إلٍهب فً القشاس الوحذد لخصشٌف النفبٌبث السبئلت الصنبعٍت السبئلت
الطلب الكٍوٍبئً , الطلب البٍى كٍوٍبئً لألكسجٍن لوذة خوست أٌبم, وسقلت, حىض بشكبوي, ححلٍل الوٍبه:الكلمات المفتاحية
.لألكسجٍن
Top Related