REPUBLIQUE DU SENEGALUNIVERSITE CHEIKH ANTA DIOP
Gm 0001ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
Centre de Thiès
Département Génie Mécanique
PROJET DE FIN D'ETUDESEN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME D'INGENIEUR DE CONCEPTION
Titre:Analyse conceptuelle d'un système
d'information en vue du développement d'unprogiciel de gestion de la maintenance assistée
par ordinateur (G.M.A.O.) : Cas de laCompagnie Commerciale et Industrielle du
Sénégal (C.C.LS.).
Juillet 2005
Auteur. M, Omar KINDO
Directeur. M, Ngorr SARR
Codirecteur. M, Oumar NIANG
Directeur externe. M, Magatte DIOP
(j)P'(j)l CYlcruJe dedie ce travail
;J ~a :Mère,
)1 :MOf1 (Père,
Pour tous leurs sacrifices el inlassables efforts qu'ils ne cessent de déployer afin que jeréussisse cl que je mcpanouissc .
;4 :Mon Ç,'rand- q'rèrc et :Mes Ç,'randt:s Sœurs,
Pour km soutien moral cl matériel afin quc~ jaccèdc ù une bonne formation.
Après avoir rendu Louanges il Dieu. pour mavoir donné 1c courage el ln grâce
d'accomplir ce travail qui est certes le fruit d'un effort personnel. mais auss. de lnppm el dL's
conseils d..., plusieurs personnes el institutions envers lesquelles je tiens Ù témoigner toute ma
profonde ~rlllilll(k,quil mc ."(lit permis de remercier parti .... uliercmcnt
• Monsieur Hrahim nElnVlCHE. Sous-directeur de Id t' t" I.S. de mavcir accepte dans
leur entreprise, ainsi que toutle personnel ndministratif;
• Messieurs Ngur SARR (Professeur :lITSr. mon Directeur de projet), Oumar NIANG
{Professeur à rFSr. mon Codirecteur) ct Magatte IlIOP (Responsable dela maintenance
el de la Production J ...' la l'.C.I.S .. mon directcur ..."Lerne) pour leur en cadrement. leur
disponibilite d leurs conseils ~
• Monsieur 1\-1 ou 0;,."''' YAZL pour son soutien mural ct materiel Indispensable afin que je
parvienne à un t,' formation Je qualité Jans de meilleures conditions ~
• Messieurs Makhrar NDIAYE (Responsable adjoint Je la m.untcnancc Je la C.C.I.S,l.
Aristide h:OlJASSI (Informaticien de l:t C.C.I.S.l Cl Souicymane IlIALI,O (Operateur
de '><l1';I ...' ;'[ la c.c .l.S.) pour kw disponibilite et leur collaboration. ainsi qu...' !lHI\ le
personnel dL' la c.( .r.s. ;
• Tous ceux qui, Je prl'~ ou de loin. on! contribue fi luccomplissement de ce travail.
particulièrement tout le personnel de l'ESP ct les camarades de promotion.
"'
Le but de Cl: travail esL de faire une analyse conceptuelle d'un service Je ld
mauttcnancc afin de fournir lin cahier des charges ct les clements pcrmcuant de developper un
progiciel de gôlit1n de la maintenance assis téc pm ordinateur (Cî,iv1.i\.O.) Celle élude est
effectuee pour le L';IS Je la compagnie commerciale ct industrielle du Sénégal (CCl.S.).
l.a maintenance dCCLJr..: une place primordiale dans une entreprise de production.
L'cpcmlnnt. il y a d'Innombrables informations il saisir. Ù traite- el ù analyser. II faudrait avoir
Uil omil fiable Cl L'IT1C;1L'C d'nidc ù la gestion pour atteindre les objectifs elu sen icc de la
mtnmcnnnrc. Ct'st lobjer des progiciels de gestion de maintenance assistee par ordinateur
(U.M./\.U.). Depuis ~O()J. ln l',l',LS, scst lancée dans le développement d'un progiciel de
(j},.I.A.O. en interne. Il s'esl avéré qUl: ln première \',crvion de cc progiciel ne reponde ras ù
toutes les nücmcs du service de la muintcn.nu-c.
Sur la hase Je la théorie de la maintenance. il élait question danalyscr la maintenance
a la CCI.S. afin de proceder à un audit du progicic! cxist.uu cl d..: toumir un cahier des
charges qui repondrait aux exigences du service. La methode \lF)~lS[: pcrmcnrnit de faire
une analyse du futur progiciel et de donner les differents rnndclcx indispensables au
developpement de la hase de données.
Le progiciel existant a été édite sans cahier des dl(\r~l'S ct ne comporte aucune anal ys.:
de gestion ni aucun indicateur, Sur la base des besoins du service. la méthode Mr.RISr. a
permis de donner les modeles dunalysc rc!x que ks diuprammcs UC Synthèse. les modèles
conceptuels de données cl des traitements. le modele logique des données el des indications
sur les autres modeles. Dans cc mémoire, lin cahier des charges a été defini toul en donnant
Lou Les les méthodes de calcul ou d'evaluation des indicateurs tels que les indicateurs 1'"..\11.8.
(Fiabilité. Maintcnahilitc. Disponihilité l ou [es indices LO.S.Q. (incidence directe sur la
qualitc ). luc analyse financière a permis LI..: reveler que le developpement du progiciel Cil
interne est moins coûteu.... que lachur des progiciels modulaires disponibles sur le marché.
!\ lu suite Je cc travail, des recommandations sont formulées parmi lesquelles, la
sensibilisation de !I)US les acteurs quant ,'1 l'importance d'une Ci.M.I\.U" Je développement en
interne du progicicl l11Ul ,'11 respectant correctement le l'allier des charges ct les modèles dl'
lanalysc. De meme 1" nomination d'un chef de projet pour la (i.M.AO. sc' révèle
indispensable.
r-,:Iots clés: l',l'.I.S. - Maintenance - (i.M.A,C>. - Cahier UCS charges - Indicateurs de
pcrfcnnance - S:- stèmc d'information - Ml-RfSf Men MC r Ml.l).
Tahle des matières
Page
Dédicaces
Remerciements
Résume
"lablc des m.nières
.i-re des ligures
.istc des sigles ct abréviations
A vant propos
Introduction
Chapitre 1 : La théorie sur hl maintenance
Lfnrroduction
Î Définitions - Généralités
~ l.es différentes tonnes d'actions d lin service maintenance
al La maintenance corrective
hl l.u maintenance préventive
4. LèS principaux besoins Cil information de la fonction maintenance
< La fonction maintcnnncc ct luuormatiquc
Il
111
1\
,
.\1
:\11
,,
)
)
7
II
JO
nl LL'S options de mise en œuvre d'un système de gestion dela maintenance assistee par ordinateur Il
ii) La standnrdismion [~
hl Les classes des outils de gestion de la maintcnunvc assisteepar ordinateur 1~
l) Générulirés sur l' insr.tilation d'une gestion de ).1
mamlcuancc i.lssi"ll'l' par ordinateur 1J
"
6. Conclusion 14
Chapitre 2 : La théorie sur ln méthode \1 ERISE 15
r Introduction 15
3. Definitions ct généralités sur la methode MERiSE l(i
4. Les trois cycles de la !TIl't1WJ<..' .\-1UUS[ 17
a) Le cycle de vie l~
h) l.c cycle de décision l~
c) Le cycle d 'abstract ion 1~
5, Les trois niveaux J "ahxtraction dl' la méthode 1\.-11, IHSl- r9
,1) Le formalisme conceptuel 19
hl Il' fonnulismc organisationnel nulogique
c} l.c fnnnalisme opérationnel ou physique
(J. Conclusion
Chapitrc.3 : La maintenance à la Compagnie Commerciale d lndusn-icllc duSènègal (C.c.I.S.)
I\J 1ROJJIIl'IION
1. Présentation de 1· entreprise
l ,1 l'rësentation générale
1.~. Le système de production
1.2,1. 1,3 Iuyautcnc
Î Î L'Injection
.2.3, La gtunulurion
::'.4 r .cs unlrtarrcs ct les .1l1l1<..'\eS
21
22
",.,
2J
"--'
,-, ,
24
24
,-,),--'.)
,--)
26
'i
I.~.I. L'organisation du service de lamaintenance
J.2. Les uüributions des intervenants duservice de ln maintenance
1.-+. Ouclqu ...·s r(:gles de gestion de la maintenance
Il. .tudc du s\slème de gestion Je [a maintenance assiste par ordinateurexistant
2.1. Présentation du progiciel
28
2S
CONCLl.SION.
, ,Les iusulfisanccs du progiciel actuel
a) l.es insuffisances conceptuelles
h) 1 cs insuffisances de type structurel
d) Les axes d'amelioration
19
29
:;0
30
31
Chapitre" : Analyse conceptuelle du futur progiciel, ni.'; de la CompagnieCommerciale et Industrielle du Sènègnl (c.el.s.)
lNIRODl:C·llON
1. Les differents diagrnnuucs de synthese
1.1 La matrice des flux de donnéc-,
[1. l.es besoins du service de la maintenance en terme de gestion
') ') 1.cs besoins dl' type fonctionnel
al Les ordres dl' travaux
b} La gestion des equipements
c) La gestion des stocks
dl La gestion des approvisionnement',
34
.16
17
)7
\11
el La gestion du personnel
f} Ln gestion financière
g) Les indicateurs de performance
î) l.cs indicateurs I~.M D.
ii) 1.cs indicateurs dactivitc
iii) Les coûts
Ill. Inventaire des entites et des propriétés Dictionnaire des donnees
IV Les différents formalismes
4.1. l.c formalisme conceptuel
a. Le modèle conceptuel Je donnees
h. l.c modèle conceptuel des traitements
..L2. Le formalisme cuganisationncl
a l.c modèle logique des données
b. LI..: modele organisationnel ÙI..:S traitements
4.3. Le formalisme opérationnel
a. Le modele physique des données
il Le modèle opérationnel des traitements
V. Le cahier des charges
:' 1. Le périmètre informatique
.5.2. Les exigences organiques
5 J. Les exigences Je fonctionnelles
VI. 1 "analyse financière
6.1. Le coût du developpement du progiciel en interne
6.2. Le coût des logiciels disponibles sur le marche
6.3 La comparaison des coûts.
~1
42
42
42
~~
45
4"
45
~7
~7
~R
49
49
511
51
53
54
54
\"111
['1 1 dL \·1 (lilIal ,,['JIll) 1llpl<'I\l' ,1' [lI~i'IlC'"r d-:.l 'Ollc'c_ilU"I\. lJ~I\I<; l.lcclrun'''''1l1qllê 1·" l' l'~I1II~ de '1'1"",
Conclusion ct Rccommnnd.nions
CONCUISION GENEIULE
BlIlLlOl:RArHIE
ANNEXES
55
57
5k
60
l' 1 l, lk \1 (J,",,, ,,[Nll() [),p['.m" Li'lllg~llI"lIl ,k( '''"cL'l'lin'l ('~IlIC 1 kCIf\1Il1CGll1lljllC' l "l' ("'nlr~ (k l'lm',
Liste des tableaux
1.1. Les niveaux de maintenance
2.1. 1 e'< ruvcuux dahsuucriou UC la methode \lrJ~IS}-
3.1. L..::; h11'CL'::;, les faiblesses ct les axes dnmcliorattou du progiciel existant
('3.1. Table de calcul rh- I·J D,S.(),
C-t1. Table dévutuauon dl' la cri Licité
CS.I. 1 \11 dl: Pareto pour le stock
('5.2. Exemple d'application de la classification ABC
D.I.I. Dil!1111l11<llrL' dc-, donnees
F.l.l. Propriétés des nssocintions
Page
19
44
51
5.:1
XXXIII
XXXIII
xxx \'] 11
x1i i i
x
Liste des tigures
1.1. Graphes des di ffcrcntes formes Je maintenance
2.1. Schematisation de différents S)_Sl~IlICS
2.2. Schematisation des Lrols cycles de la methode !\·11,J{]SE
23. Elérueut- du modèle conceptuel des donncc-,
2A. Elements du modèle conceptuel des truitcmcms
3.1. Schema d'une ligne de production de tuyaux
J.2. Schéma du processus dinjcction
)
]ô
] )
èO
11
14
.13. Orgunigruntmc du service dl' maintenance de la C.c.r.S.. DépartementProduction '[ uyautcric 26
.... 1. Diagramme de flux de donnees
....2. Graphe de dependance des documents
....3. Schéma directeur du svstèrnc dinloruuuiun
CI.1. Graphe des Icmp...;
C.6.1 Constitution ÙU cout de possession dun matériel
LI. Modèle conceptuel des donnees.
36
\XIX
\XXI\'
xlii
XI
Liste des sigles et abréviations
A: annuite (iL' lnmorusscrucnt (f (TA ./ ail).
:\1\1· Agent de maintcnan....c.
A.F.I.\l.: Association Française de l'Industrie Mécanique Association Française des
Ingénieurs ct responsables de Maintenance.
AFNOR: Association française de normalisation.
A!\1DF,C : Analvse des modes dl' défaillances. de leurs effets et de leur criticitc
BL· Hon de livraison.
BRYl . Bon de réception magasin.
HS HIlI1 de ....I.:f\I,'C.
BSM : Bon de sortie magasin.
Hl' BOil de travail.
CCI.S. ( orupagmc Commerciale Cl Industrielle du S0nq!~1J.
CEM : Chef d'équipe de maintenance.
CETE : Centre d'Etudes .lccbniqucs de l'Equipement.
C!\1D : Commandes.
CR: criticitc.
CTI : Centre .lcchniquc d'lntonnuuque.
D"p : Disponibilite operationnelle.
1), -r, . Disponibilite résultante.
DA : Demande dachat.
nAv : Demande d achat validé.
OC Demande de cotation.
n.l.e. : Diplôme d'Ingénieur de Conception.
O.I.T. : Diplôme J'Ingénieur 'J cchnologuc.
nR: Direction.
DS : Demande dl' service.
0.11.1'. : Diplôme l ruvcrsitaire dl' Technologie.
E..'l.S.E.P,T, . l-cofc 'vanonalc Supérieure des lnscignam-, ct PWkSSl'UfS Techniques.
E.;'\l.S,Ll', . Lcolc Nanunalc Supérieure l .nivcrsitaire cl 1echnologiquc.
E.P,T, : Ecole Polytechnique de Thiès.
ERP: Entcrprisc rcquiremem planning.
E'I": Ltats (II s'agit des étals - sitll<llilmS - qui resument le Ioncrionucmcnt du service).
E.S,P.: lcolc Superieure' Polvrechniquc.
F CFA: Franc de la Communauté Irnnchc de l'Afrique.
:\ L1
l' 1-' l ,k \ ..1 (JIl,al ,,[NI)(' Il'l'i'·'''Ll' tI-I"~~nrclir tk l "llI:"I'!I"" ('~Il'C 1kc'nllllCC""llI'LC.1 ~ l' (CIllll d" ["ll"
FL : Facture de livraison.
FLE: l-ucturc pour livraison effectuée.
FlFO : First in first out (Premier entrée premier sortie J.
F.M.D. : l-iabilitè Maintcnabilité - Disponibilité.
FR: Fournisseurs.
l'SE: raclure pour service effectué.
G.M.A.O. : Gestion de la maintenance assistee par ordinateur.
h : heure.
IDSQ : indice d'incidence- directe sur la qualite.
lM: Indice de maintenance.
IQ : Indice de qualité.
IS: Indice de sécurité.
ISO: International Standard Orgunization (Organisation Internationale de normalisation).
kVA: kilo Volt-Ampère, unité de puissance apparente.
L.ce. : Iile cycle cost (coùt de possession).
LlFO: l.ast in first out (Dernier entré premier sortil.
MAJ . Mise àjour.
MAO: Maintenance assisté par ordinateur.
MeD : Modele conceptuel des données.
MCr : Modèle conceptuel des traitements.
MOT: Modèle organisationnel des traitements
MC . Magnvinicr.
\1LI> : Modèle logique des donnees.
\lTA : movcnnc des temps d'arrêts.
M.T.H.F. . Mean timc bctwccn failurc. Moyenne des temps de hon fonctionnement.
M.T.T.R. : Mean rime tu repair. Moyenne des temps techniques de réparation
Il: la durée normale d'utilisation (années] i nombre doccurrcncc.
OB : Objectifs. prévisions.
OFP : Offres de produits.
ors: Offres de service.
OPS : Opérateur de saisie.
os . Ordre de service.
OPS : Operateur de saisie.
01' : Ordre de travaux.
PE : Polyethylene
PF.IID : l'olvéthylèuc haute densité.
PF$ : Prix dl's déments en stock.
P,F.F:. : Projet de fin d'études.
P,G.I. : Progiciel de Gestion Industriel.
P,I.F..li, : Pannes. lmponance. Ltat ct Utilisation.
PME: Petites ct Ilh1YCIlIlL-'S entreprises.
PMI: Petits ct moyens investissements.
PMP: Prix moyen pondéré.
PMS : l't'ix 1110yen simple.
l'NE: Prix des nouvelles entrees
PLI: Prix unitaire.
PLJMP: Prix unitair ...· moyen pondéré.
PVC : Puiychlorurc de vinyle.
Qté Quantité.
H.A. : Rapport d'activité.
RI: Rapport dinvcntairc.
R.IH: Releve d'identité bancaire.
RSM : Rcsponsahlc du service de la maintenance (ml son assistunt}.
RT . Rapport de travail.
SE:'JELEC: la Sénégalaise dclélcctricitc
SAF: Service achat et facturation.
SP : Service de production,
ST : Sous-traitants.
TO : Temps d'ouverture.
TA: I cmp-, durrèr.
TBF: l'emps de: bon foncuouncrucnt.
TTR : Temps technique de reparation.
llML: L'nificd Modcling Language
Vo: 18 valeur doripinc du matériel (coût ducquisition. )'<-'[-.\ 1.
VE : Va km de (lIulL's les entrées durant la période considérée.
VSI . Valeur du steel, initial.
XI\'
}levant propos
Pourquoi ce projet?
1994. lcx-f. '\.S l.! ') .. l't':\-r PT.. l'e\-f N.ST.P.T
Lill' l'sI rnuuchcc ;j rt 'niverxité Cheikh Anl;} Diop de Dakar cr comporte deux centres: le
centre de Dakar CT le centre cie "l'hies.
L'L.S.P. est constituée dl' cinq départements repartis dans lex Jeu" centres comme suit:
• Centre de Dakar:
,. Dèpurtcmcnt du Génie Chimique ~
,. Département du Genie Civil (Ionuation continue) ~
,. 1répartement du Génie Electrique :
,. Département du Génie Informatique :
,. Département du Genie Mécanique (D.lI.!".) ~
• Centre dl' Thiès :
,. Département du (renie Civil ([UI. l. el D.I.C):
,. Departement du Genie Mécanique (D.I.l'.)
1 T.S.P. a pour vocation la formation de techniciens superieurs (D.ll, Li. dingénieurs
technologues (O.I.T.) cl dingcnicurs Je conception (D,I.l'.) mais aussi la recherche ;', travers
Ull troisième cycle. l.cs durées de Ionuation sont de deux ans pour le D.lJ.T. de trois :JnS el
demi en formation continue pour le 0.1.1. et de trois ans pour le D.l.l' .
.\ Id lin du cycle d'ingénieur de conception. lclcvc ingenieur est appelé ~\ mener Lill
projet cil' tin dctudcs. connue celui-ci. SOliS la direction de s-:s professeurs el éventuellement
des perSOI1JlL'S L'\LCl"IIcs. Cc projet lUI pcnucnrait de meure Cil application les différentes
connaissances Iheoriquex d pratiques acquises lors J~ son (:...:1...::.
•
•INTRODUCTION
ia lcnction maintenance occupe une place capitale dans L1IlC cntrcpnsc 1out 'n111111c 1.1
fonction production. elle a un caractère prodnctif: die il pd ur taches d'assurer la continuite ct
la qualité de la production. la sècuruc du matériel d du personnel. LI\: 1lI01l1c que sa Iiahilité cl
sa disponibilité.
AJil1 daneindrc ses ob;cctif.". j'agent de maintenance doit rnaitri scr quatre (4)
dOnlain;;s: I"obS-.T\atjOll. l"an:llysL', ln communication cl b determination des actions
priùl·j(~lirt-'s. De c..' Lût. la ln:." grand -: L/u'll1tile d'tnformatinn Ù saisir. ù traiter cl ù analyser
ohlige ù moir un ou/il d'aide a ln gestion ~1,SCi' fiable cr efficace. Ccsl l'objet tlc-, progiciels
de C.r-..·L\.O. {Geslit)n de la Maintenance Assisll'C par Ordinateur).
Dans la démarche de mise en place d'une Ci.M.AJL il y 1.1 deux optionx ; la
standardisation qui consiste ù ladoption des progjcic!s modulaires disponibles sur le marche
ou lindividualisauon par laquelle l'entreprise mobilise ses pwpres O10:"2ns pour I'unalyse cl
le dé\c\oppl'l11cnt en interne du progiciel.
C est cette denucrc option que la c.el.s. (Compagnie comuu...rcialc· ct industrielle du
Sé."Ill;g:ll) a adoptee. Suite ù sa certification ISO <)000 Version 2000. la CC.I,S. scst lancee
dan" le developpement de son propre progiciel. Lu première version de cc progiciel ne
repondait pus totalement aux aüeutes du service de lu maintenance. Elle a été éditée S<ln"
cahier des charpcs ct révèle beaucoup dinsulfisnnccs tant sm le plan conceptuel, structurel
que fonctionnel. ;\ titre indicatif ce progiciel ne comporte aucune analyse Je gestion el aucun
indicateur de pcrtonuancc.
Cene étude consiste donc il laire une analyse du service de la maintenance de 1"
C.l .l.S .. Ù 1~111"l: une ur.alvsc conceptuelle du futur progiciel <:1 Ù définir un cahier d...-s charges.
tout en donnantles méthodes de calcul et dcvaluauon Ùl':-i parumctres L:JlILlIlI dans la gestion
de la ruuintcuancc. L'objectif de cc travail est d..., fournir une documcnuuion sur la hase de
laquelle il serait possible dl: developper un prugi..:id de gestion de la maintenance assistee par
11 rd inatcur.
. 1-- --- - ---- ----,---
•
•1)<.' ce rail. L11X' allah sc du service de la IndillIL'Il;lIlce hû:i<.\.' "ur la t/1coric JI.' la
maintcnancc xirnpose Cette (lI)~lly"c permettrait de Juire un <luJi! du prllgicid existant «lill
d en ressortir ses forces. SèS fuiblcsscs et le:> principaux axes d nmél in)':llion. r;)k' permet :lUssi
dl' définir les besoins permettant dl' repondre aux exigences du service Je la maintenance de
ia c.e.l.s. Partant de ces bcsuins et des r0g'c'> de gestion de cc service. 1;> méthode (L1J:aJ",:iC
Cl de conception des systèmes dinformation. tvlER1SE. j-errncurait de donner lès differents
modeles indispcusablex au developpement du progiciel ct de fournir un cahier des charges.
l'Ill: analyse financière permcura de cOn1p:.J.rcr les coûts du developpement du progiciel en
interne ct lacquisition d'un progiciel disponible sur le marché.
Ce sera JtHK une prcscnt.iüon ClJ quatre (-fJ chapitres. le premier por-e sur ILl théorie dl' la
mnintcnance :;ll1Jis que le second trafte de la théorie clc la méthode :'vlLKISL. (Juant au
troisième. il sem axe sur l"é-wde de la ntaiutenancc Ù 1,1 C.C I.S. Lnfin. le: dernier chapitre sera
consacré ,) l' a.inlvsc conceptuelle du (u/ur progicie, appliquee HU cas de [.t c.el.s.
•
Chapitre 1 . La théorie sur la maintenance
1. Introduction
L.: terme maintenance il son origine dans le- vocabulaire militaire. dans le sens
(, maintien dans des umtés de com bal. Je lcffcctifct du matériel :1 lin niveau cousunu ». C":sl
ver" 10:'\u que ce terme vu son apparition Jans lmdustrie aux l.tats-Unis J'Amérique.
Cependant- il CXISto.: une arnuiguùé entre le tenue "entretenir"
Entretenir lIll matériel. par exemple. c'est subir la panne Je celui-ci, alors que le maintenir
ccst Ic maîtriser. De ce fait. la réalisation des objectifs Je la fond ion maintenance dans une
entreprise de production passe par la cormmxsance Cl la maitrisc dl' certaines rcglc-, de gestion.
l'Dire certaines aides Ù la gestion
L"objet dl' ce chapitre est de donner certaines définitions ct généralités sur la
maintenance LlVdl11 dubordcr les differentes formes dactions C1Ul1 service Je maintenance
puis le ... principaux besoins en infonnat.on de la fonction maintcuaucc. l.a dcmicrc partie de
Cl: chapitre portera sur la l"on([1011 maintenance vt îintonnutiquc.
2. Définitions - Généralités
:)'aprè ... la définnion littérale. la maintenance est définie comme" ensemble de tout CL'
qUI permet Je maintenir ou Je rétablir un système en étal de lonctionnerncnt : (Dictionnaire
Larousse 2004 J, Une définition pl Us complète ct mieux adaptée L'SL celle donnee par l AFNOR
(NI" X ü()-O!Oj qui est la suivantc : h ensemble dc-, actions pcnncnant de maintenir ou de
rdahlirun [ucn Jan ... un ("[(Il spccili0 ou en mesure d'a.sslircl lIll senile: dctcrminc.»
l.c tenue "maintenir contient la notion de "préveruion" sur un "J'si ème cl son
Ioncuonncmcm: "rétablir" contient lu notion de "corrccuou consécutive à une pc rte de
fonction , "étal spécifie ou "service déterminé unpliquc la prcdétcuuiuation des objectifs :i
aueindrc. <J\'C": quantification des niveaux c.uucténstiques. Mai" cette définiuon ch.' l'Al-'i\'()R
" ignore" l'<lSP"'ct economique. I~KUlK ..:ombke (1<1n:-. Il' dOi,;UlIlcnl J';n/l'OJuuilm '\ ôO-O()(l:
Cl''; :lcl;O)).". POUVOII l',)l1uôkiSnn !()j'u;ol1ilcmenL ~1J1lil.:jpcr .~ur se~ pannes; l'L' qui pellllL'l
ainsi de l'n]1SCIVer cou rnlL'nlid pour assurer ln continuité C\ hl qualite dl' 1;1 producuon. De CL'
- :; -
fait. la fonction nuuntcnance a un caractère productif car. comme la fonction fabrication. (,IlL'
a pour I,kh...' d'assurer la continuite cl une qualite optimale Je la producnon.
cs principaux objectifs de la fonction maintenance sont
optimiser ia fiabilité du materiel ;
assurer continuellement le non etat dl' marche du IWllLTil'l
augmenter la productivite en augmentant b capacité de production par la modification
ou l'installai ion de nouvelles infrastructures:
assurer lcxploitation des installations de production ct de distribution des utilites
(énergie. fluides. ctc.j :
nrucliorcr la sccurité du travail
former le personnel dans les spécialités specifiques il la ntaintcunncc :
conseiller b direction de l'vntrcprisc l'lia production .
optimiser le coùt de la maintenance.
Globalement. duprcs ces objectifs. les tâches ~lssignél'sù la fonction maintenance peuvent
êlre regroupées comme suit'
• les méthode- :
• les etudes damélioration el les travaux ncuts :
• 1;1 preparation dutruvail :
• lordonnanccmcm el le lancement :
• lcxécution du travail :
• le controle du travail :
• la gestion des stocks :
• ]:1 comptabilite ct la gl'slinn financière de la mamtenancc :
• lcxploiration des utilités,
CL' qui rail upparaltrc quarre (4) principales sous fonctions de 1<.\ fonction maintcnancc :
• la Ioncuou !:2-CSlII)/1: elle consiste il taire dc-, choix. :1 dégager des priorites
d'action, ô optimiser les ressources matérielles ct financièrcc :
• 1;) tonction methodes : qui a pour rôle principal ln préparation bisant appel <1
une grande qualite dnbscrvanon ct d'unalysc :
• III fonction ordonnanccment : qUI <l pour rôle principal la coordination
nécessitant donc nue bonne quulué de conuuuuicatio» :
• b fonction cxccution : qui concerne l'intervention sur il" mntéric! d'où
l'exigence J'une compétence professionnctlc (fonnntion. expérience.... ).
- -1 -
Il CSl donc nécessaire que lugent de m.nntcrumcc maîtrise quatre (4) dcmainev :
lobscrvation. l'unuiysc. kt communication cr la détermination des actions prioritaires,
r L'observation. qui esi l'etude attentive d'un évcncmcut. participe a la connaissance
du matériel (comportement du man'ricl. loi d'usure. "J, preside .tu diagnostic. ;\
lcxpcrti:,c. et commande Il' d0pannagc· ct Id réparation li est recommande li ..:
nohservcr qu'une seule chose ,i la lois c'cxt-ù-dirc separer les ]1J.rJ.lT12lreS pour etudier
indi viclucIlemcn! le urs effets. U'()hservcr tout. cl'observer S,HlS juger ct de toul noter.
r L'analyse c'est la dccumposition d'un ensemble plu,~ ou moins complexe 1.'11
clèrnents aussi simples que poxsihlc. l.lic permet dl' distinguer les élcmcuu, ct de
comprendre la nature dcs liaisons qui existent entre eüx. Generalement. on procède à:
l'analyse des I..'llùts . c'est un outil de gestion permettant au responsable JI.:
la maintenance de décider ,\ partir des donnees techniques ct économiques ;
lunalyse UL'S délais (temps) qui pc1'Ilh.'1 dévalucr les échéances d venir.
donc de chiffrer les li.-lchcs préparées el dl.' les ordonnancer ~
lunulvsc morphologique ou groupement en ramille pcnucnant de regrouper
de:" pièces el des equipements druigincs differentes. de formes ou dl'
l'onctions semblables :
l'analyse du deroulement qui permet de mettre L'Il évidence les phases
SlleCI.:SSlVeS U un Pfl.lCCSSLIS opcrtuicnncl alin de le critiquer el de
l'umèliorcr :
lnnnlysc dl' i<l valeur qUI permet d'améliorer la conception uctucilc d'un
produit (OU une structure) par un groupe pluridisciplinairc :
lanalvsc des défaillances qui sintéressc au comportement du materiel
1~.vllJ"C. l'ARllU. ).
r La communicariun : dans 1 entreprise. c'est llil lien indispensable entre linfonuation.
la decision ct lnction. LIll' peut se laire sous 1()]'111e oru!c, ecrite. graphique ou
audiovisuelle. Les imprimés (supports dl' papier) ét.:.lllt la forme la plu'> répandue
meute si celle-ci tend il ctrc négligée sous prétexte de manque clctficacité. i\UCUJle
acuon importante ncst possible si 1.;'11-: n'est pas définie. situee. programmée el
enregistree xur imprimes. L'Infonuarisanon modifie la «formc » dçs imprimés ruais
ne remet P'IS leur existence en cause ~ l'Ile permet un traitement accéléré Je
j "infonuation ainsi que son stockage sur des supports plus fiables ct plus réduit que
l'archivage classique. LH communication en entreprise tend de plus en plus à ctrc
- :." -
intégrée dans LIll systeme d'information. 1.·cllica(iLé de l'C'S systèmes sobscrvc :;urtOLII
en cas de \'.\CiJl1L'eS du rcsponsablc : [oules les infonuutions doivent continuer Ù
circuler.
, La dèrcrmmariun des actions prioritaires; il s'agit de dégager limportant. le
principal d'une masse dinfonuation. de raire appuraitrc objectivement C\: qui est
confusément pcrçu : elle constitue aussi lunc des premieres préoccupuuons du
gcsuonrmnc. Il existe plusieurs outils rncthodolopiqucs. Ids que les graphes PARfTU.
L'ufficacité J'un service de maintenance. il faut le souligner. dépend du système de
maintenance ad<lpté rcemralisè. par secteur, par dcpanemcnt l cl Je ia politique de
maintenance instituéc qui sc décident au niveau de la direction du service ct doivent erre
compris ct admix par les responsables de la production.
Les principales tâches d'un service de la rnuintenancc se composent des actions
menees sur le P:l[C matériel. Ces acnons sont (lassées en Jeux tortncs : corrective Cl
preventive.
- 6 -
3. Les différentes formes d ' ... etions d'un service maintenance
l.es differente- tormcs J·,U.:LIOlb d'un service nunntcnancc P'::lI\L'I1\ L'Il':: representees
pm le graphique suivant.
[LJ\',IUX neufs 1
RénovauouMainL'::Il,UIL'L' du
pan: materiel[[econs Ir uc LIIIIl
Modern isntionD0faillillll<':,
Sous-uaituncc 1
SubieCORR!c('!1VE
Fortuite, après uél~lillanc.::
l'AI 1 ivnvr.Dépannage
CORRH' Il V1-,Réparation
De routine1).:: surveillance
De rondeDe conduite
Connue
ProgramméeSYSTL'MAll<.lL'I'
Planifïée
Inconnue
Scion lctat.< On conditionne ))
CON J) ITI0 1'1' El, r. r.Prédicuu VI..'
1)' .·\M! '!,IORAIIONCorrective
,')'Ol/rcc . ,HOVe!!}" Fruncois : "La fonction tnaintcncmcc.formation il lu gestio/l de la I/W;I1/CllllI7U' IIll/m/nelle III
Ces actions conduisent ô distinguer cinq (5) niveaux de muintcnuncc (d'après la norme
A!I\OR X (,0 01 1)
7
Tablcl-lu 1.1 l.cs niveaux de maintenance
f---+~-Travaux de rènov auon. Je rccons
1
5""'" vu Je réparation importantes CI\l1
un atelier rcutrul atelier central
-
iPersonne!Moyens
d' intervcn ti(ln. Outillage legerle
,,défini dans les
nes! instructions
lage 1 l '..xpioitant sur placecl "urilisation
ncn L'i(manuels duconstructeur]
mdIdem. plus pièces
(lU Tcchnicic n hahilcré.de rechangetrouvées ù
n;lJll'e SUI' placeproximuc. sans
delaiTcchu icicn Ourilluge prévu
pannes. xpéciulisè. sur place plus appareils den'es ou en local JL' mesure. hanc ,
maintenance d' essai. contrôle-
1l-quipc encadrée par Outillage generalancc LIll lcclinicien plus spécialisé,
sp":ci,lIis0, cn atelier matériel (1' essais.cenrrnl (Il' controle. 1
1 1mution Equipe complete. ! Moyens proches ,
li~ç.'i a polyvalente. Cil de la fabrication
Rég[agl's simples prévus purconstructeur au moyen d' orga,\l'cl'ssd-,les sans aucun demon
clequipement ou échanue délér
acces-dblcs en toute securite
'j'J<I\,lIlX Importants de mainten
corrective ou prèvcmivc
lxplications
Dépannages par echange standdclémcnts prée us à cet c flet
d' opérauuns mut ..-urcs de maintepreventive
Identification ct diagnostique desréparations rnécaruquc s nunet
[ ~[
~ ICIlK,
4'''"'':
,""Ol/I'CC ,\/( ),\'( '1n' l-runcais 'f il tsntction maintenance. [armcnion il /11gestion de ta 11101I1h'/l0I/(, industrielle. " Il]
Il :.- ,1 lieu de définir [cs lieu" formes Je maintenance. cl savon LI maintenance
correct ive cl la mamtcnancc prcv cm ivL',
a) LI mairrtcnaucc cor-rective
i-'.lle est définie comme « une opération effectuée après défailluncc \\ (norme A[:NOR
X-6(l-(llO}
L, mnintenuncc COITeel1\-': correspond ~1 une allllllde de défense dun" l'attente d'une
J...-Iaillancc Iortuirc : c'est une nuuude caractérisée par ïcmrcncu traditionnel.
El!c debouche sur dCIL" types diutcrvcntions :
IJ. maintenance palliativc : les depannages. lc,; remises en étar Je hon
fonctionnement effectues III situ, parfois s;lns interruption du
fonctionucrnem de lcnscrnblc conccmé : ils ont un caractère provisoirc :
[a maintenance curative : les repartuions faites in situ ou en atelier centrai.
peu-fois après depannage : clics ont un caractère définit! L
- X -
h) LI1 maintenance prévcnuvc
Selon la IWfl11t' i\l'NOR X (jO-O 1O. lu maiutenunce préventive est définie comme une
« maintenance effectuee dd\l'" luucruiou dl' I.....'du1 re LI probabilite de défaillance (fun bien ou
la dcur.nlution d'un service rendu \'. ("l'sl une m.untenunce prévue. préparée el programmée
avant 1;1 date pnlhdhll' dnpp.uition d'une défaillance
flle est cuructérisér par lk.'. vixitcx preventives périodiques. lorsquelle existe en l'Ill'
scull'. qui permettront (IL- surveiller rélilt du nuuéncl ..:1 surtout de meure en mémoire de"
iutonuatiuus pcuurttam de connaitrc lev lOIS dl' J''::,!,r~lJ;Jtl'Jlb cl les seuils d'admissibilité.
L\lrsqll\'lk l'si combinee il UIlC comuuxsancr du comportement du matériel avec des
interventions ~I courtes trcqucnc cs. on parle de »uuntcnancc svstérnutiquc. Lorsque le matériel
est mis sous surveillance continue (par des systèmes d'ucquisiuons de données), on parie de
maintenance conditionnelle l'ur. dans ce cas de ligure. une nenon peul être déclenchée à toul
moment lorsqu'un seuil de defaut fixé au préalable est uüciut.
Cependant. aussi PUUSSél' que suit le niveau du preventif mis en o-uvre. il existe une
complementarite quasI permanente entre la maintenance prévenuve et la maunenance
curative.
4. Les principaux besoins en information de la fonction maintenance
l.a gestion de la muiuteuance mène à des prises de décisions en connaissance de CilUSC'.
Celle tâche necessite la connaissance cl ln maîtrise de certains paramcu'cs permettant d'vtnblir
un tableau de bord el certains ratios tels que ceux de lanalysc PAIŒ 1'0, les indicateurs
l'.M,D,, de COÙlS el d'activité. Dans cette optique. les principales donnees necessuire-, ;'1 ln
gestion du service de maintenance peuvent èn'c répertoriées comme SUIt
les données sur les activités de la muirucnance : les types dinterveution tcurntives.
prèvcntivcs), les types (il' pannes. les coûts des interventions cr des picccs utilisees. les
Lemps standards ctles Lemps (j'exécution. les iutcrvcnants :
les données sur les matériel ... : la codification. ln c1n<.;si ficnuon. lex historiques de
defaillances. les C(lIlSOI11111,lllllllS ruuhtaircs ctpicccs de rcchangc ) :
les donnees SUl lc-, stocks l'l les approvisionnements . la nomenclature. les rèlérenccs des
fournisseurs cl des fabricants. k's coordonnees des fournisseurs, les paramètres de gestion
(stock minimal. pouu de conuuunde. qU;II1tit2 economique à cornrnaudcr. crc.). les
mouvements de stock. la valorixanou du stock
- \) -
les données financières: IL', coùts darrct machine. des consommables. des utilitaires. de
1" mnin d'lL'lI\TC cl de Jl),lintL'lUlh:l' (corrective. préventive. sous-truitance. gros travaux L
lL's \ oleur-, elu matériel :
ks donnee- sur le personne! lidentificution. la qualification. le [,lUX horaire. les
interventions. [;;L structuration du service
[1 esL ~l 1111LL'1 que ces données ne son! p"s cxhnusuvcx. mais definies il ture indicatif
Ch<lLJuC service es! un cas particulier quil faudrait etudier. Cependant la démarche est 1(1
même quelles que soient lu vocation cl la dimension de lentreprise. li s'agit dl' sc pose-r Ics
trois principales questions suivantes :
• Quels indicateurs sont utiles pour décider. nméliorcr. orienter. L'lL'. ')
• Quelles donnees pcnucücnt de constituer ccs indicnrcurx '?
• C1l11l1l1cnL où. sur quoi est-il possible de recueillir d saisir Cl'S données
("esl dans cette aide ,1 la gestion que l'Informauque excelle avec les progiciels dl:
(Î.\L\.O, L'outil de (i.M.AU. sc cur.ntcrisc pm cinq Ionctionnalucs principales :
la gestion des activités du service de la maintenance c'est-à-dire des interventions
preventives cl curatives SUl' iL's ruachincs :
hl gestion du personnel dl' maintcnancc : planning. affectations des taches aux
pcrsonuc-, :
la gL'slioll des stocks de pièces detachees contrôle des slne).:s en magasin. alertes sur
seuil. l'~'ccpllnll de pièces:
lu gestion des achats: édition des commandes. gestion des fournisseurs cl de leur prix,
facturation :
la Illl'SUI"C dl.' Id qunlitc de la maintenance ù P:1ILII" de certains indicateurs.
:". La fonction maintenance et l'informatique
1,,1 masse des iuformnrions Ù saisir. Ù stocker. àIraiter <:1 ù cxpkutcr dans le cadre de LI
ge-non de la maintenance. rend l outil informatique indispensable voire capital pour la henne
gcsuon de cette dernière.
M0111l: si peu douvragcs parlent de lmformatique dans la fonction maintenance. vu
lnvanccc des technologies de linfonuation ct de la commuuicution. hl tendance de nos jours
rend cet ouul incontournable.
Cvprndunt. il faut distinguer deux types du...age de Linformauquc duns la fonction
mu]menancc
- 1[} -
.... la i\.li\U (Maintenance a""ist(-l.: par ordinateur] appelée uussr 'i svstème
expert li qUI l'st une mise en plucc de sysrèm..:s capables de diagnosuqu:...·L de
reconfigurer un équipement l'Il cas de déluilluncc. votre dintcrveuir
(maintenance corrcctivc ) : Cl' JOI1l;iIl1C est plutôt rnuaché a la robotique. par
exemple. le rob,! ISIS qui. ml cœur d'un reacteur nucleaire est capable dl'
centaines taches de surveillance ct de rcparution allant jusquà lcxécuuon J..:
soudure .
.... la (J.M.i\.O. (Gestion dl' 1,1 maintenance assisté par ordinateur} qui est Lill
systeme informatique de management de ftl maintenance défini comme
etant : i< un prtlh'lCIl.:] organisé (luiour d une b~l.sl· de donnée pcnucu.mt dl:
programmee ct de SUiHC SU us les Iroix aspects. rcchnnlngique. budgetaire el
orgmusationucl. toutes les activités dun service de maintenance ct les objets de
cene activité (services. lignes. ateliers. équipements, sous-ensembles.
pièces... ) il partir de terminaux dissémines J,lIlS les bureaux techniques.
atclivrs. Ilhl~,\..,jI1S ct bureaux dapprovivionnetucnts. HI
C'èSt de cdle dcmicrc application quil s'dgt[ ici. Dans cc qUI suit. il sera Jonc presente
successivement les différente" oplil11ls de mise en CCU\TC d'un .svxtcmc de Ci.M.A.O., la
clav.ificnuon des progiciels l'[ UL"S generalites sur la mise en (t'U\TC dune CI.M.AU.
<1) Les options dt' mise en 11'UHt' d'un système de G.M.A.O.
LI G.r-...1.A.O. s'inscrit dans un projet d'amélioration dl' j<'l productivité grace aux points
»riucipaux suivants :
I'amèhorution de 1;1 disponibilité des equipements :
la proI0I1!,.':IlI)()11 de la durée Je vic des machines.
l'amélioruuon du taux de ch:Jr~t' cil' l'equipe mauucuancc
l'amélioration du partage dl' l'information, "lIppres.slun Jes (( moyens non
indispensables ii ,
l'amélioration LIL' Li sécurité des cquipcmcnts :
la rnuitri:,c des coûts de maintenance.
standards de l'entreprise. (\:ci est d'autant plus ncccsvairc que certaines fonctionnalités
, \1~1 tcumc! cr Y. l'illHlI .,' ,1/0IllklhIllC,' ,'\\/1/,:<" /'<11' or'/lli,/kllf : 1 dlllul) ~1;I"()I1. [<)8.'
11 -
présentées ci-dessus peuvent être déjà prises en charge par d'autres applications !l)glclelks dl'
l'entreprise.
PPur lu mise Cil œuvre dun système de gestion de 1:.1 maintcnnncc assistee par urdiruucur.
il sagun d'lill choi-e. guide par ln démarche lcntrcprisc. entre lmdividualisation el la
standard IS;11ion
i) L'individualisation
L"individualisation sc definit par J'analyse. hl conception cl limplérncutation du
proeiric! de (i \-f..\ () ClI interne. L'entreprise mobilise ses propres moyens pour
l'élaboration du cahier J cs chargcs mais aussi pour la programmation du progiciel (\'11 l'
option a lavantage. lorsque toutes les étapes de mise en œuvre sont respectées. dètrc
facilement exploitable el moins coûteuse n long ternie. Cependant. sa mise en œuvre nécessne
une grande implication J\' Lous les acteurs ct prend beaucoup plus de Lemps. 11 umvc aussi
souvent que l'nnalysc ct [a progrurnmmion soient confiées à un bureau d'étude Cl Je
realisation. Cene option il linconvéni crn dèlcvcr le coût de mise Cil œuvre.
ii) La standurdisatiou
l.a standardisation consiste en une adoption des progiciels vendus qui sont la plupart
du Lemps, sous Iouuc modulaire (cxcrnplcx : SIR.LO('. CUS\VIN. MA1NlA. ... ). Cette
solution semble 1<.1 plus rupidc. mais O:·CSL sans compter le temps dapprcntissagc dcs
utilisateurs. 1[ est aLl,;SI frequent Je voir [a structuration el le mode de fonctionnement de
lcutrcprisc changés partiellement voire totalement afin Je s'adapter <Hl progiciel ct cela
pourrait entraîner des dysfonctionnements qui sont. dans beaucoup de cas, Ù J'origine de
icchcc de la mise en place d'un svstcmc de Ci.M.i\.O
h] Les classes des outils de G.M.A.O.
[cs progiciels de CdvLi\.O. existent en :
1ll0110!Wste :
multipostcs client/serveur ~
rnuhisitcs :
globaux integres Jans un P.C;.!. (Progiciel de Gestion industriel ou UZI').
- 12 -
Dan" k'" trois derniers cas. ils doivent s'intégrer dan:' un cxi stam le systeme
d'cxplouarion J ..: l'ordinateur (Windows. l'nix... ) \'oirc.,,'ii s'agit d'un logiciel dédié à la
maintenance. ù s'intégrer avec ceux existant en pince tels que les P.ÙI.. les logiciels de
comptabilité. de gestion du pervonncl. de gestion de la ...licntèlc. etc
Î mis classes de progicic!s Je t;.\L\ O. sont à distingucr:
, la classe 1 : produits ucncrnicmcnt construits autour d'une hase dl' données /\CCESS :
il s'agit des produit-; d'entrée de gummc à destination des PMLiPfv11 qui ont un hullg ...-t
ou un bcsoi» ilillil(' UIj\/U)wj.!('I" Bureau Conseils & Scrvice-; : Mistvr ,I/aint
lnlorm.uique Technique ct Maintcnancc : .\"<:11' A/uint Contrinfur: (Juri,H(' l.lta
"y-;l":"11lL'S: (J//lil/winl: Apisoft : lribotilm : Tribofihn : ... l :
, la classe Il : produits client/serveur dl'di ...;s <l1I:\ SYSll'J1lCS de gestion de base de
J~H1I1CeS (Oracle. Sybasc. ctc.I offrant une plus grande stabilité ct de possibilités.
nornmment au niveau des indicateurs (( 'osswin Sivcco Group: ('(/1'/ Marster S.I.
Group: AI'enlv.l' AM: lnctorv system: .. ) :
, III classe III : module gestion Jc 1;1 mauucnancc d'un logiciel global de gestion
industriel (jÎu/u,I(I'l'rllII Datasrrcam S/\: ./D/;' .IU lidwarcls : :-\1l1xill1o MIU)
Software corpor.ruon : I!uw.\': lntcntia : .";AP: ~AP: .. ).
l') Géll('r:llités sur l'installation d'uuc G.M.A.O.
Prculuhlcmcnt Ù linstallnuon d'une (i.1\-1 A.O .. il est utile dl' SL' PPSèl' 411e1qUC:-' questions à
savou
quelles sont les attentes de la production vis-u-vis du sen/lee de maintenance et de
l'entreprise en général ?
quelles SOIll les difficultés internes aux servie ...s ,)
l'équipe de maintenance cvt-cllc prête: ,) (connuissunces. compétences, etat d'esprit)
quel est Il' budget alloue '.l
csl~iJ possible d'initier lin module sous Excel l1\1 Acccss ')
les ressources disponibles sont-elles suffisantes '.1
qUl'lle" sont les (·cbeances il venir (audit. nouvelle li",.Jle. el c. l '
[ 'impf -: arion du personnel concerné doit être forte. l''t:sl principalement ,1 eux de
definir leurs besoins Cil terme de :
maintenance preventive :
gestion des interventions :
gestion dcs stocb dc pit:ces de rt'L'h,mg-: (etat. <Khat. paiement. crc.) :------
l' 1 1 de' \ ..1 ()lllar KI'-'I)(l.lllpl<ill1t ,l'll1g<:l1ltllrdt ("IK~r(I"ll {;~nL, l'b;IIL\lIl"~L"llIL'" l "1' (''''iTl' dl' 1hll"
gestion des equipes :
gestion dcc flux cl information.
l.u rl'lIssilc d'une (J.M.A.O. dépend principalement dl' sept condurons .
• b qualite du cahier de .... charges fonctionnel
• Id pertinence du choix Pli du developpement du progiciel (l'':pond .11lX attentes. interface
graphique cl j"PI1l'Il\)IlS ergonomiques cl intuitives. intégration si necessaire aux outils
e\lsliln!S) .
• 1 implication Jl.;S concepts de la gestion de la maintenance :
• "imphcnuon forte des pl:I""OIlI1CS concernees n I'étude de besoins:
• la lonuation elu personnel
• la qunlirc du paramcu-age initiale du progiciel
• l'application effective d..:s saisies régulières dc-, informations à rentrer par le personnel.
Selon une étude réalisée pm l'A,I'. 1. 1\..1. (Association Française Je l'Industrie \10C<HllQUCJ en
200.1, les principaux effets de la Cd'vl..·\.O. dans les entreprises l'ayant mise en oeU\TC sont
lumèlioration du retour d'experience :
l'amélioration du suivi dc-, coùt-. :
lamélinratinn des Lemps dl' mnmtcnuucc :
lamcfioration de la planification .
lamclinration dl: la g.l'sti()l1 des s!pcb
laugmcutation de ln li<lbilitL' :
lnugntcntation de LI disponibilité de-, machines
b reduction dl''> coûts dl' nt.ncriclx .
id reduction de la l1laill-Ù'OCU\TI:.
6. Conclnsion
L'etude dl' la théorie dl' la maintenance montre IlUIl seulement limpcrtancc que cette
dcnuèrc n dan" une entreprise de production mais aussi b nccc....site de meure en place un
svstcmc de gestion efficace el fiable tels que les progiciels dc' (1.1\1.:\ D.
Il a l..'l0 aussi montré qu'il existe deux options lors de ln nnsc en n:\I\1"1..' d'une Cj 1\-1.1\<) la
standardisation el liudividnalisution.
1.": developpement dL..'s progiciels de (j 1\1.:\.0. necessite 1,1 conn.ussunce el la ntaimse des
méthodes dl' mise en œuvre des sy'>tèlllcs dinfonuaunn. 1I.::"i.,lI..' plusieurs méthodes dont la
plu." connue est Id methode MERISE ùont Lt tlll;orie l,ilL 1 ubjl..'l du pmdwlll chapitre.
- 14 -
Chapitre 2 : La théorie sur la méthode MERISE
1. Introduction
1,<1 masse dintormauonx quotidiennes disponibles dans Lill :'Cr\'IL'l' de maintenance et
leur s)nlh":s..: impliquent une saisie. Lill vrcckagc. lin uuitemcnt cl une analyse trop souvent
ardus pour lagcnt de maintenance. L'outil informatique Iouruit une aide nssez fiable et
efficace P,1r le biais dl'S sysl~lllC:' dinfonuation (1.: gestion (1.: la maintenance Cependant. la
mise en œuvre de ces systèmes dintormation. ~\ l'aide des progicic!v dl' C; ..\L\.O, demande
une .utalysc complete du systeme ,'\ informatiser. 11 Iuudruit determiner les données ct
l' organisation du sen ice.
Il existe plu'iièUrS méthodes dunalvsc ft ML 1\.1FRISI.') mais la plus répandue t'sI la
méthode l'\:IUZISL ; ccst ccüc dernière qui sera utilisée dans le L'min: de L'L'ltL' étude.
Duns cc chapitre. Il sera question de définir cc qU\:SI uu systeme dinlonnufion. de
donner quelques généralités el definition, pour ensuite evoquer les trois cycles dL' b methode
1\1U~.lS!':. Les trois niveaux daurnction de la méthode t\1ERISl..: runsutucront la dernière
parue de cc chapitre.
2. Qu'est cc quun système d"information '!
lin système est un ensemble d'éléments materiels ouimmateriels (houuucs. machines,
methodes. règles. etc.) en interaction transformant par Ull processus des éléments (les entrées)
cu d'autres clements (lL'S sorties).
Dan..., toute structure orpanisèc. on distingue .
le svvrcmc physique nu syslL'nlc opérant (outil', de producuon I qui Iouctionuc en \lIL'
de la réalisation de L'L'nains objcctif-, :
le système dl.' gL'sLioll appelé aussi systeme de pilotage qui procede au pilotage à la
règulution ct au contrôle du système opérant. en décidant du comportement de celui-ci
en Ioncuon des objccf l\. li:x0:- ;
le systeml' dinlonuatiun : le système de pilotage rcçort dcs informations sur 1'('lul du
SYSt0l1ll' opérant et reagit pu" des decisions ::;lll' Je proCCSSU'> lui permettant de l'L'ajuster
les ccurts eventuel, par rapport au.... objectifs par une régulation des Ilux : il apparaît
donc entre les deux SVStClllL'S b [10t10I1 diuformurion qui peut suvércr souvent tiC"
1~ -
complexe, J'ou la nécessite d'un système information pour assurer efficacement
lintcrfacc entre l'CS deux systèmes
Figun' 2.1. ; Schl~mdlis;llillll de différents systèmcs '
l S . d il ,Lvskme e pl otage
1 Svstème din.ormauon1
1
Svstèmc oréranl~.J
tin S).qèllle dintomunion est compose de divers éléments (employes. ordinateurs, règks
ct methodes.... l. Il est Ch<lJ::;l~ de stocker l'I de traiter les informauonx relatives au système
opérant afin de les mettre ô la disposuion du système de pilotage.
3. Définitions el généralités sur la méthode MF:RISE
réalisation de systemes diuformatiou 1" lit, dale de 19n-1979 el rJil suite à IIIlC consultation
nationale lancée en 1977 raI' Je ministère de l'industrie fl<I11Ç,llS dans le hut de choisir des
sociétés dl' conseil en uuonuntiquc afin de definir une méthode de conception standard des
syslèllles d'informuuon. Les deux principales sllcièlès ayant mis au point cette méthode sont le
C llr Ccutrc Technique d'lnformatique l charpc dt: gà\:l le projet. ct Je Cr. lb (l'entre d'ltude-,
1ccluuqucs de l'Lquipcmcnn.
La methode rv1EI{ISr. est hnscc sur la separation des donnees L'l des lrailCITKI11s a
cffccruer selon plusieurs modèles conceptuels ct physi...jlJL'S. Cette separation assure une
longévité JIl modele. Ln effet. l'agencement des dUnlll:l'S 11';1 pnv n être souvent remnnir. l~mllJs
qtu- les traitcmcrus le sont plus fréquemment
l-n tant gue methode. l\-1LRISE sc caracterise rar une double démarche, pm niveau el
par étape, mais nusst par Hile demarche qui part des visions parcellaires el personnalisées de ....
acteurs (\)\1 \ ixion... l·'lcml'';) pour aboutir ù une vision svnthètiquc cl globale de lcntrcprisc
lHI du service.
11-0.:.., liglllo.:~":1 Ic\ lilbkilU\ dom le, ~~~.:~ Il~ ~olll pas illdiqLlees. rlOVicllllcnl LI.: nOlis.
- 16 -
l' 1 l ,k \1 (1111'li "1:-J11(1.Il'I'I,'"1( ""lIl,',l'ill"'" ,k ( '''l~,'pl''''l. {j,l1l~ 1 k~lf""'cU"''IllL 1. '; l' ("ill~ dL 1'IIIL'- _.-
La démarche par niveaux .t pour objectif la formulisutio» du futur S)SL~IllC SOLIS ses
differents aspects (contribmjonx il Id stratégie de lentrcprisc. mise en œuvre des règles dl'
gestion. ,lspecls organisationnels et technique) tandis que ln demarche par étape. quant à elle,
a pour objectif b hiérarchisation des décisions Jans le cvctc de vie du système dinformaüon.
L·c(lî..:acILL; de ces deux approche," l'q duc cu grande partie au rait qucllcs tirent partie
des principes de la svstèmique. Cl: qui LÜI que la méthode MhlZlSE est classée dans les
methodes de type systemique dont clle est l'un des représentnrules plus siglliliL'.llils.
La demarche definie par la méthode \H-::RISr: L'..,t constituee dl' lrois cycle::. qui
IXfI11L'lIl'l1l dl' situer ll-s ètapcs concourant <1 lctudc ..:L au développement de tout SYSklllL'
dïn(nrn1<lliul1 , le cycle de vic. le cycle de décision clic cycle dabstraction.
4. Les trois cycles de la méthode MERISE
Les Irois eveles de ia methode 1\-1ERISl:, peuvent être rcpréscnté-, par trois axes :
laxc du cycle dl' vic ayant pour sens le tcmps .
iaxc du L'J'l'le de décision oyant pour sens la hiérarchie des décisions uprendre
lors dl' l'etude cl du développement :
luxe dabstraction ~lJJ~lJ1t du moins abstrait (1(/ l'Jali'':) au plus ah:·m:lit (le
lIIodJle).
l out projet dinfonuatisation part de: j'origine où aucune decision na dé prise, 111 aucune
ahstraction effectuee.
Figure 2.2. : Schematisation des trois cycles de la méthode tv1ERISF
Abstraction
--_. -- --------~
VIl'
Decision
....../ll(rc(' . ,tf(JlU.,:J(),:\i José : ""-\lFRI.r.;r'.'plll'! 'cscmptc . [51
17 -
a) Le cycle dl' vit,
Cl' cvc!c permet. comme son nom lmdiquc. dl' décrire la vic du système
dmfo-mation composee de plusieurs periodes allant de sa conception ù sa maintenance. en
passant par une description des spécifications fonctionnelle- èl techniques. la réalisations de
procédures dc truiremeru el des interfaces utilisateurs en accord ;1\TC les specifications
précédentes.
On distingue principalement nuis grandes periodes :
la conception qui l'sI la période d'étude dl' l'exisl;Jlll puis du systeme u mcürc
l'Il plncv :
la rcnlivntion qui couvre la mixe en œuvre et 1 cxploitation :
la maintenance qui devrait permettre au système d'évoluer ct de sudaprcr aux
modifications de lenvironncrucnt ct aux nouveaux obic..:liL'i jusqu'nu moment
où il ne sera plus capable de sadaptcr ct devrait clone laisser la place ù lin
nouveau svsrèmc.
b) Le cycle de décision
Il concerne les differentes décisions ct choix qui sont effectues tout au long du Cycle
de \ ic Ces décisions sont eénéralcmcnt structuree-s ct hiérurchisccs "':(11l1111e suit:
le clccoupagc du système diufornuuion en domuincs :
les grandes orientations en marier........1....' gestion, dotgunisation cl de solutions
tcchniqucs :
la planification du developpement :
la suucrurarinn.
cl Le cycle d'abstraction
Il offre les concepts punr pouvoir décrire les différents éléments du monde réd qui
seront présentés dans le syslème dinlormation. L'l'sL Ji1n~ l'l' cycle lJlIC Fon trouve les trois
niveaux dabstrnction qui 1~1I11 la lorce ct la renommée de la méthode MERISE Il' niveau
conceptuel. le niveau il1gi411l' ct le niveau phvsiquc......1 cela (am pour les données que pour les
1rni tc III L'Il ts .
- 1X -
5. Les trois niveaux d'abstraction de la méthode MEl{ISE
Les trois niveaux dabstraction constituent 1<.1 demarche par mvcaux citee
precedemment. lls som l'lin des points torts de la méthode MERISE ));Ir rapport aux autres
methodes. Il S"<lt'II du niH'1l1J conceptuel. du niveau nrpnnisuuunncl Ill] !,\,:!i'lue et ou niveau
opérationnel ou physiquv. Cette demarche conduit Ù disposer pnncrpalcmcnt. Ù des lin:"> de
progression :
d'un modèle conceptuel J\.' donnees cl dun modclc conceptuel des traitcmcnts :
d'lin modele logique des donnees cl dun modèle organisationnel des traitcrucnts :
dun modele physique des données cl dun modele opérationnel des traitement
D"autres mode les viennent com pk-re r ceux-c i tout en Il" etant pas trcs ind ispcnsablcs.
Tableau 21 . [ C'i ni \ caux dnbstruction de lu méthode MfRlsr, , . . . , , ,
1- ---- ----
~ïl'CllUXModèles
Choix- - .1
Donnée, Traitements
1
--- , ----
ConceptuelModèle conceptuel de Modele conceptuel des
1)e ge"tilll11 données traitements
--- ----
LogiqueModele logique des
Î\-l(ldékou
donnees(lrt:dJlJsatillJ1llel de-, J)" (1 rg.m i"al il1n
! Organisationnel tr.utcmvuts-- ---
! PhysiqueModèle rhYSJI]UL' IlL- Modèle npcruuonncl,
Techniquesoudonnees des traitements
; Opérationnel
Source: .HAnlL"R(),\' Jvon t'ntrick: "('01111",('11<11'(' ,l-lFRISr (Julils conceptuels," (!1>~tllIl.ltlli(}lI}Jcll''' r) 1
,1) Le Iermalisme conceptuel
i.e niveau conceptuel consiste à penser Je systeme J'information sans envisager un
quelconque concept lié il j'organisation" tunt ou point Je vue des données que celui des
trnitcmcntx. Il s"ag.it oc sc poser la question (( ()l!OI',')i c'est-à-dire « t..!lIO[ l'A/RE '.1)) L'I
i, ,\VI.e ()ll!,,! !.FS [)O:--.JNFS? » On ne préjuge en allCUI1L' maniere du matériel utilisé ni de
lorgcuusution du travail. Cette première pmtic constitue IJ dcscripuo» la plus stable du
systeme car hl finalite de lorganisation est plus rarement remise en cause que ces modalités
de fonctionnement.
Fn terme Je données. cette description utilise le lormnlisauon entite - relation IlU
individuel et sc- tmduit dunc pan en entités de hase ou individus. ,-'1 daurrc part. en relations
entre ccv entites. :\ chaque entité sont associés des attributs ou propriétés.
- 19 -
Du point Je vu JL'S truncntcnts. CL'S entités vont être décrites par leurs sollicitations uu
par les réactions qu'elles déclenchent de la pan du système d'information, donc 1'.11' les
traitements dont elles sonl la C,ILlSC UU les conséquences. Ccci serd l':1il en tenue
(.1" evenements. de svnchronisation ct d opcranons.
l-n tenue dt' modulisarion. la méthode MERISI: unlise des éléments dont ceux du
modèle conceptuel sont mcontoumablcs. Pour re qui est du modèle conceptuel des
traitcmcrns. un assiste de plus l'Il plu", ft son fL'jel au selune! plan compte tenu du lait de sun
aspect dynamique mais aussi ou bit que. la plupart Ou lemps. les Ingicicis de progrummution
illL-:grenl des fonctionnalites qui permettent de réaliser les truitcmcrus désirés cl dl' IL'.~
modifier assa facilement.
Figure 2.3. : Éléments du modèle conceptuel des etonnees
LN1Tl E A : III
prop i1S'i 1
(J 1)
,-------~
LNlllC~.H# rd entite U110111 L'IlIÎl<: B
Sur CL' schema il fuut divringucr les éléments suivants :
les entités uu individus (EN ITI'!:__:\ ct ~':NT1Tr:_n) qui sont une representation
d,IIlS IL' systeme dinformation d'un objet materiel ou immatériel de lunivcrs
cxtéricur: toute entité doit avoir un identifiant unique qui permettrait de:
distinguer, de manière singulière, cette entite de même que toutes les
occurrences de celle-ci :
lc-, ussociutions ou relations (association ,1 ) qui representent 1;] prise en charge
par le systeme diulonuation du fait qu'Il existe L11ll: ::lssLlciati~1I1 entre des
objets de l'univers c-ctcncur: une relation peur avoir des propriétés comme elle
peul ne pas l'Il disposer:
les cardinalitc-, III : n) cl (0: 1li qui definissent les rèplcs de g.cslifltl ct ks
conuuintcs dintcprité ; on dislin~uL' la cardinalité minimnlv (IL' prvnucr terme
dl' la parcnthcsc l qui peut ctrc () nu 1 ct la cardinulitr' maximale (le second
rcrmc j qui peul érrc 1 ou Il.
- 20 -
Figure 2A. : Elements du modele conceptuel des traitements
lvvcncrucuts contributifs
Dossierouvert
Rapport superieurhicrarc hiq IIC
r~7.---
S vnchron isat ion(Regles dactivntion!
u
Règles d 'émission
Opérations
.- - - --- _.- - - - - -Avis
dér~\, i.lrubk
lxaruen du dossier
,\ \'isfavorable
,--------"-----'. - - - - - - - -
Promotion<H:COrLil\'
Promotionrefusée
l-vènements internesproduits
NB: Cd exemple fuit référence Ù un nuitcrucnr \'is;Jj){ ù aüribuer une promotion.
Dnns cette figure. il y a lieu de définir
les événements qui sont un compte rendu au svsrcme d informution du rail que
quelque chnsc sètait produit dans l'univers extérieur llli Jans le système
dinfonuution lui-rnèmc : un cvcucmcnt peut être porteur de propriétés qui son!
en bit des mouvements mais contrairement au .\1CD. les evenements n'ont pus
besoin didemifiant :
une opcration : ccst un ensemble ductions accomplies par le système
dinformation en réaction ,1UIl cvéncrncnt ou n une conjoncLion d'evenements
les opérations produisent des résultats qui sont soumis à des règles d'émission:
la svnchronisation d'une opèrauon qui marque Il: rendez-vous des evenements
cCllltrihutih qui doivent arriver aV;II11 de déclencher l'opération scion Lille
propostuou logique (011 et F'Tl traduisant les règles ductivation. c'est-ù-dire
les règles de t'-eslion que doivent verifier les évcnemerus contributifs pour
declencher les actions.
h) Le for-rn •• lismu organisationnel ou logique
l.c niveau orgunisntionncl consiste à integrer ù l'analyse les entercs liés à
lorganisanon. Il ~'agir;) ici de poser les questions suivantes « Qtrl ? >i, « OU ? II sans aucune
distinction. Cl'S questions permettent de structurer les tâches entre l'homme ct la machine du
point de vue des traucmcrus.
- :2 1 -
l' 1 1 de' ~1 <. itlo:" h,1l"1)1) 1!l1'h"ll~ d'IIl~Cllltlll lk l dlHXrllOIl. {"nlc 1 k':lrnmù"nlLlil( 1 "~I' (e'l'lI~~<~I<~I~I"~",--- _
Concernant les donnees. II: formalisme organisationnel SC traduit par un modèle- (le modele
ICli;iquc) qui cst une représentation du svstcutc d'Information en gardant luptiquc de
l'utilisateur sans ignorer les contraintes duuuucricl cl du logiciel de developpement.
P;Jr rapport à la modelisation au niveau orgnnisationuel. il n'existe pas de standard
unanimement reconnu. fi s'agit d'une adoption dl' la méthode la mieux adaptée tOUT en
respectant les règles Je passage du modèle conceptuel nu modele logique. pour les donnees. Cl
ml modele organisationnel pour lex traitements.
c) Le formalisme opérationnel ou physique
l.c niveau operationnel ou physique consiste à apporter dl' solutions techniques au
problème. Il répond principalement ù la question « CO!'vli\-ll',l\T ""
Du point de \'lIC des données (modele phvsiqueI. on L'II\:CLLlC des choix sur les
Illl~lhndcs de stockage d d'accès.
Pour le traitement (modèle opcratiounclI. on procede au découpage du progiciel.
lr'uucmanièrc gènèrnle. on envisage ILS contraintes dutilisation dcs ressources physiques,
6. Conclusion
La methode !\-·ll::RISL est une méthode systémique dunalvse cl de conception des
systèmes dinformntion. I~JJe offre une demarche permettant une 11l1Sl' Cil œuvre partant du
plus abstrait au concret.
11 e:-;f :1 noter cependant que lapplic.nion de cette methode necessite une l'ililk
pré,llahk du svstèmc a informatiser. CLLLe ~,tlIdt: doit. entre autres. permettre de définir un
cahier des charges servant de hase ,t lanalvsc conceptuelle. C'est de cette étude que le
prochain chapitre parle. Ù savoir celle de la maintenance ù la Compagnie Commerciale Cl
Industrielle Ju Sénégal
·22-
Chapitre 3 : La maintenance à la Compagnie Commerciale
et Industrielle du Sénégal (C.c.l.S.)
INTRODUCTION
La Compagnie Curnmcrctalc cr Industrielle du Sénégal (c.el.s.) cxt une entreprise
productrice de tuyaux en PVC et PL La maintenance th.:CU!1C une place très importante dans
Je processus dl' production.
Cc chapitre rune sur dcuv volets :
la presentation J ..: lcutrcprisc cornportnnt une préseuuuion générale. un aperçu
du svvrcmc de production suivi de lu description de lorganistnion ct Je
quelques règles de gestion de la maintenance;
létudc du progiciel de G ..\I./\.O. existant puur ressortir les principaux axes
Li' ume! ior,\!in11
J. Présentation de l'entreprise
Cette partie comportera une présentation gcnérule de lcntrcprise dune description du
SYSIL'IlH.' de production el dt' l'organis;llion suivie de quelques règles dl' gestion.
1.1. Prèsentnrion générale
Cn':':,-' 1.:11 1972, la C.C.l.S est une structure familiale qui S,-' SI[W.: SUf la route du front dl'
terre il j'angle de la rue du Service geographique ,'1 Dakar ll.mn au Sénégal. C'est une société
anonyme au cupitnl dl" 1 9ô9 55u ()OO HTA.
LI C.C'.I.S . est L1IlC compagnie transformatrice de polvmcrcs FIl...: produit Lille gamme
complete des tuyaux PVC ,-'1 Jl'S tuyaux PL du diarnctrc ~IÎ mm au diamètre 400 mm pour
lirrigation. lnssainisxement. les tclcconununicatioux, ...:1..:. Elle produit aussI JJ matière
utilisée clans lu fabrication des chaussures en plastique (granulation) ct dispose également
d'un département Injection.
1,;1 capacité cie production de l'usine atteint ù cc I(lur
• l) onu tonnes de tuyaux jlVC :
• 1 OOU tonnes de tuyaux PL: ;
• 2 non [[)1111l'S 1.1...: compound.
'i _
LI CCI.S. est présente sur 1~ marché local. mais ègnlcrncnt L'xpnn-: vers des pays de la
sous région kls 'Iut' le Mali. la Côte d'Ivoire, la Mauritanie. la (iuincc Conakry, la Sierra
l.conc. le C<1['J Vert. etc.
C'est une: compagnie certifiée Qualité lSO l)OOI Version 2()(J() ct l.nvirouucmcnt ISO
]4()O] Version J<J')ô.
1.2. Le système de produeüon
l.u production regroupe la tuvnutcric. linjcction. la granulation. les utilitaires ct les
annexes.
1.2.1 La tuyauterie
La production de tuyaux est lu principale activite de la C.c.r.S. le département
dispose dun parc machine compose essentiellement de huit (X) Iipnes de production. l.c
schéma d'une ligne de production est le suivant.
Figure J.J.: Schéma d'une ligrn- de production de tuyaux
-Reception des Contrôle . 1 Mélangeur lauères premières qualité
Bac deBac de calibrage . Jill l Extrudeuse
1ra id1Ssem en t--
lBref
Tireuse
'lulipeuse (PVC)Contrôle
ckagcqualité
OUL _____ ~mouleur (PUID)
Marqueuse
S'ource: livre! d 'uccnci] de la C crs.:-J.B. : La description dl' chaque l'tape de la production sc trouve en annexes (Annexe AI J.
----
1.2.2 L'injection
Le département Injection comporte. en tout, sept (7) machines dont quarre sont
opcruuonucllcs. Il s'occupe de LI Iubrtcation des bouchons ct des accessoires dl' tuyauterie en
plastique (coudes. raccurt..ls. ctc.) La m.uicrc utilis(-c est soit du PVC soit du PL ou du
« compound » granulé. Une machine dinjccuon est composee d'un bac de matière première.
d'une presse <"1 injecter avec des resistances chauffantes en bout el d'Lm rnou!c rOUI" don uer la
forme désirée.Figure 3.2. : Schéma du pn.h.:CSSU" d injection
-1Réception de Bac de matière PI'
atièrcs premières 1 prenuere ln--
esse à
iecter
Slockage I3ac de produitJ..'----Ifini
~_.---
N.n. : l.a description de chaque etape de ln production se trouve en annexes (Annexe A1).
1.2.3 L:l gr-anulation
C'--' département se charge de la production dc« compound » uulisé dans Id fabrication
des chaussures en plilSIIl]UL' et eventuellement le PVC utilisé par l'rnjcctinn. Il comprend
essentiellement le système dnlimcnration. le mélangeur, la trémie dalimcntation de
lcxtrudcusc. la granuleuse. le système de refroidissement CL l'ensachage. Cependant. Cl'
departement n'est pas fonctionnel actuellement. Certaines de sc-; installations sont daillcurv
1'!1 phase de liquidation (abandon de la production rom des raisons de baisse de la demande CL
de montee Ju cours du pétrole donc de la matière première). Cela Lut que la granuhnion n'u
p~jS réellement dimpact sur le fonctionnement actuel de lentrcprise. la description du
1.2A Les utilitaires ct les uuncvcs
LI production. pour fonctionner normalement. a besoin dcncruic. d'L'au froide et d'air
comprimé. Pour cela. la compagnie dispose de deux groupes Froid qui fournissent de lcnu il
des rcrnpératurcs convenant au departement concerné cl des compresseurs d'air pour assurer
lu fourniture en air comprime. rom la fourniture l'Il 0iL'l:tricilé, la c.e.l.s. exploite le réseau
"- _:' -
de L.l SI-::'-J 1-:1 ,1-:('. un groupe électrogène de S(j() kV,\ en continu ~t deux groupes électrogènes
(~()O ~VA ..:t .~() ~V/\) en service secours,
La C.CLS. dispose aussi d'un broyeur cl d'uil microniscur pour Id recuperation cles dechets ù
des lins dcxporuuion. d'un atelier de soudage el de menuiserie Cl d'un atelier de mécanique
nutomohi le.
1.3. L 'urganisutlon de r'entreprtse
La C.e.l S L'st structurée l'Il plusieurs directions hiérarchisées. l "orgnnigrammc donnant
l'organisation générale de l'entreprise sc trouve l'Il annexe (Annexe HI).
Dans IL' cadre dl' celle étude. il sera plutôt question Je lorguuisation du service de la
maintenance avec la description dc , differents ~)I'l)l'L'SSl1S dL' cc service,
1.3.1. L'organisation du service de la maintenance
Il l'st dévolu ml service de la maintenance Je la ('.('.l.S .. la maintenance des
équipemenh,iusqu'aullivc;nllrois (3) dans la classification selon la n0I111l.: AFNOR X 60011
[1 L'si divise SL'l\)J1 le,__ différents ateliers de l'entreprise, L'organiprarnme suivant donne Sd
structuration
Figure :tJ. : Organigramme du service dl' maintenance dl' 1;.1 C,( ,LS,.Département Production "['l1yall1LI1L'
Responsable de Il~J
~I-Sl'llllM unucunncv ,
r Maréue l roulant 1 Chaudronnerie Il r-.ke>ll1iqul' J 1 l-lecnirite 1 1 GM,\!)
1Magasin 1 Opémreur
Menuiserie , de saisieMétallique l "IL'~"lIicIIIL , Mecanique
1lnut lk (hurl
I~ \lellui~'-'II'-'~_ Ih)l~ J
1 11
1Fb:lt'i(il~' l:lèClI'lCllc'
l.qurpe J (} LIr j k 1)ll;lrll-dicrc,
r~1.I,111lL-1 ~,lIl Cl:t urauve
- ~6 -
N.l3. : Le département Inj ...'crion dispose (fun responsable de m.nnlcnancc ct quelques ugent-,
de maintenance (vurtour pour lentretien des moules). C t,'pcudunt. lesscmiel de la
ma11l1CJlJ1Kl.: des equipements est assure par le service de b 11111inll'1Hll1CC du département
Production tuyauterie.
1.3.2. Les artrihutions des intervenants du service de (<1 maintenance
Les principales atu'ibutions des intcrvcnnuts du service de la maintenance sont:
l.c responsable du scrvrcc : il assure la fonction de directeur ct de planificateur.
l'nssistnnt l'aide dans ses tâches ~
1 "entreprise loucuonnc 21 feu continu selon la demande. CL' qm 11l1pOSe une
strucunation en une équipe de jour (heures normales douvcrturcI et Jes equipes de
quart (711 -1~IL 15h - 2311 ct ~3h - 7h). I. ...'s ;l~CJllS sont chargés de routes les raches
de maintenance (corrective et prcvcruivcj. de lu rédaction des rapports Je quart cl
juumalicr. Ils l'uni ou transrncttcnr des dcrunndcs de travaux. ont accès aux
historiques de'> interventions eL ,HL\ fiches techniques des équipements cl font de'>
l.es autres services qui niutervicnncnt pas directement dans Il' cycle de production
(Chaudronnerie. Menuiserie. Matériels roulants) fonctionnent generalement en
equipe de jour.
Le magasinier est chargé de la sortie el de la réception des pièces L'I des
consornmablcs : il rédige les bons de sortie ct d'entree du magasin : il participe Ù la
gestion du stock.
L'operateur de saisie se charge de ln mise ajour de la hase de donnée du service de
hl muiurcnancc (Ordre de rruvunx , BOil cutrécs/sonics du magasin); il soccupe.
SOIiS lu supervision du responsable de LI maintenance. de léruission ct de l'étude des
demande." dl' cctuuon (offres de produits ou de service).
1.4. Quelques règles de gestion de la maintenance
Ces règles defini .....seur les procédures principales dans Je service maintenance. l'"l'st ainsi
quon peut citer .
Règle 1 un ordre Je unvuil peul être dccicnché Ù tour montent par un chef de quart.
un cher déquipe. lopcr.ucur dl' saisie. le rcsponsablc dl' la maintenance ou son
assistant :
Règ:le 2 : UI1l: tache de maintenance ne peut être effectuée que par un employe
h,lbililL' ,1 lu faire (compctcnc ....S d,ms le domaine) cL seuls le responsable du service
- ~7 -
de la maintenance. sou assistant. k~ chefs de quart ou k~ chel:" d'équipes sont
habiletes Ù assigner une tâche :
Règle 3 : une sortie J'un dément on stock peut être fuite à tout 1110m..:nt suite Ù un
ordre dl' irmail. mais seulement aux heures normales dl' service pour d'autres
Règle -t: Lille reception au magasin ne peut eue faite que par le magnsmrct uux
heures normales de service :
Règle:' 1111 élément (en quantité) rCLIL erre stocké dans plusieurs casrerx cl dans
plusieurs tuauasins. mais llll casier ne peul contenir qu'un seul type élément ,
Règle (l : une demande tjc cotation l'Si luite suite ~'l un ordre de travail rais<lnt appel il
L1J1 clement qui ncxrstc pas en stock. l'Il \LIe JL' l'acquisition d'UHlIOUVe) élément ou
en vue Li une mise ùjour des prix .
I{t-~ie 7 : une demande d'nchat se Iait toujours suite ~i une demande Je cotation ayant
une suite, snufen l:US d'urgcucc :
Règle S: une demande de votation peut faire l'objet dl' plusieurs réponses J'un
même JULl11lis::>CUL il faut. pour celu. inscrire la dale :
Ri'g-h.' 9 : une demande Je cotation ou une commande (demande d'achat validée) ne
peut erre cnvovéc i un fourni-seur bloque jusqu'a CI:: qu'il soit actif":
Règle 10 . seuls le responsable elu service de la maintenance ct SOli assistant ont ln
p()s,~ibililé dl' faire des prévisions budgétaires.
Il c;)t il noter que ces règles Ile 'sont pas exhaustives. mais resument les principales
procédures du service.
II. Etude du système de gestion de la maintenance assistépar ordinateur existant
Cette etude comportera une présentation du progiciel suivie d'une analyse cruique de
Sl',) dilfércutcs fonctinnnulitcs au regard Je 1,1 specificite Je la c.el.S, ct des règles de gestion
d'un service de la muinrcnaucc définies par la théorie de la Ioncrion maintenance. Il sera donc
donné les différentes insuffisances de cc progiciel
2.1. Préscnranon du proglctct
Depuis 4UeILJUe:; annees (2001-:200:2), la CC,LS. S'C::-l lancée d:ms une intomuuisation dl'
la gestion de l'entreprise en gcncrni. ct particulièrement du service de 1(1 maintenance. ceci
sune a la certification lSO qui 111l[111S<: certaines exigences au service.-'K- ----
l.c progiciel 1 C";1 edite par luuormaticicn de lu CCr.S., avec le logiciel J..:
developpement Windcv. Il est sous lenvironnemcnt Windows. el.' qui Il' rend ,1SSL'/ convivial
ct ergonomique. C'est un progiciel de classe Il
II est principalement utilise r:1r l'opérateur oc saisie. rarement par le responsable du
service de la maintenance ou sun adjoint ct souvent par le directeur technique. l.c seul poste
LIUl lui est alloue principnlcmcnr est lordinatcur de lopératcur oc saisie.
Les principaux documents de nuvail sont .
l'Il entrée. les bons dl.' sortie-entree magasin (manuels). lev otfrcx de services ou
de produits. les rapports Je maintenance ;
en sortie. les demandes oc cotation. les inventaires des équipements (outillnges
cl machines! et des pièces Je rechange l'Il stock.
l.u principale torce de cc progiciel est --,1 capacité dnrchi , age, ses vues externes Cl ses
2.2. Lcs Insuffisances du progiciel actuel
l.cs insuffisances du progiciel actuel sc t'ont de types conceptuel (dordre général).
structurel ct fonctionnel. A lï;-;su de cette classification, un tableau sera dressé. donnant lev
forces Cl les faiblesses de ce progiciel el, par la meme occasion, IL'.,> axes duméliorution.
a) Les insuffisances conceptuelles
LI principale cl ln plus capitn!e insnûisuncc de cc progiciel rcsid.., au niveau de la
conception. l-n effet. lon, de l'edition de cc progiciel. il n'y J pus L'U de cahier des charges. II
n'~- ~l aucun document rcl.nifù l'unnlvsc de cc progiciel. CL' manque révèle en partie que lc-,
règles d'analyse cl de conception des sy:.10mL'~ dinformation n'ont pas été respectees. De
plus. aucun nudir approfondi ne pourrait sc faire. lex seuls outils etant le progiciel exécutable.
En outre. peu dactcurs du service de b mauucnance ont de impliqués lurs de l'élaboration du
" cnhicr des charges ". TOLHes les fondions éditée', proviennent Cil général des réflexions Je
liuformuticicn qui, Cil fuit. n'a aucune compétence en terme de maintenance indusrricflc.
Cene insuffisance. en elle seule, constitue lin handicap rnujcur menant II la révision totale du
, Il c .,1 ,:) noter ljlll' 11('1I~ ;I\(1I1., cu d travailvu ~'III~. 'lIll<'I'ielll'l'Il1l'IlI.;1 ..1..'\1\ ll(Gl.,iOI1S 'III l'l' .l'f<I>::Ic id ' la P!c micrcloi, lor-, dc nolil' ~l<l"'''' de [II) de cycle Je DU l (':01)::') ct Id dcuvrcmc lor, li lill "!<Igl' Jur<lllll\<)lre c yclc Je ole(?1I0;)
- 29 -
h) Les insufflsauccs de type structurel
Il est prauqucmcnt impn-vib!c de elire quel type de programmation il l'Il' appliqué lurs
de 1 édiuon de CI.: prouicic! C'c~L LIlle combinaison de programmation structuree ct modulaire.
linlonuancicn faisanr Lin aller-retour entre ks differentes fonctions relativement aux données
qu'il souhaiterait Insérer.
Mèmc s'il cst multipostc dans sn structure interne. sur 11: plan cxplouauon. (C progiciel
l'si [1IT"qul' monopo-,tc. l-n l'llel. seul lopcr.ucur de saisie dispose d'un PC qui est alloue
principalement ù IcI (j.:\'I.A.O. l.c responsable du S<..'l vice de la maintenance. son assistant elle
directeur technique l'ont des visites rares Ù partir de leurs postes.
l'our ce qui est des utilisateurs. le progiciel n'a que deux niveaux daccés : UI1 niveau
udrninisuuteur cl un niveau utilisateur simple
c) Les insuffisances de type fonctionnel
Sur Il' plan Ioncüonncl. la seule force de cc progiciel est le stockage des données. A ce
JOUr. même les nu-e- Ù jour du stock Cil t'01H::Jll)l1 des emrée-, ct dc-, sorties q' font
manuellement. c'est-à-dire que lor" d' une sortie de pu-cc. il faudrait taire le calcul
manuellement et saisir la nouvelle quantité l'Il stock.
l.a notion de tableau de bord. qui est en luit Fun des principaux objectifs d'un SYStCl1ll'
Je gestion de la maintenance. est quasi incxivr.uue dans ce ])mglc:d. Pour preuve. les seuls
indicateurs du service de la muintrnancc sont des indicateurs energetiques (consommation
délecuicuc ct consommation en cau). Les règles de priorité dans Id t:l'stion proviennent
principalement de lcxpèriencc des acteurs. Uuant au stock dl' piècès, il ne rait lobjct
d'aucune analyse. Il c.sL possible de dire Lille Ce progiciel de gestion n'est uulisc qun des lins
dc srockngc de donnees.
l-n ten-te dinsuffisances fonctionnelles. il CImvicnt au",-i de citer les ('. excès »)
Ionctionnc!s. Ln clf ct. k.. progiciel révèle plusieurs fonctions qui sour inutrlcs ù ce jour. parmi
lesquelles tigurcnt les calendriers d'acquisition de donnees l'Il vue d'un traitement duns le cas
de la muinrcnunce conditionnelle. Cependant. il faut noter qua cc jour, la C.C I.S ne pratique
aucune surveillance continue, la seule muirucnuncc preventive dan! la mumtcuance purement
preventive (ronde" quotidiens} et fi lu rigueur la maintenance syo,\~mdLiqLlI.:.
d) Les axes damèlinration
Aprè-, Ct~LLe analyse du progiciel CXi"{'II1[. les principales Iorcc-, 1.'[ faiblesses de Cl'
dernier peuvent être rcpertorièes dans un tableau. Dans ce qui suit. Il sera de même indiqué k's
principaux axes damèliortuion.
- lO -
Tableau ~ 1 . 1cs lorce- les faiblesses Cl ks 'l\:":s J" ..uuéliurution du progiciel existant.. , ,
1
, --------------- -- - ------- - --------- --
Les éléments LIe 1
Forces Faiblesses Axes d'amélioration1
,1 l'existant
, Manque de concertation Intégrer toutes les partiesl.a conception
,, -
des concernes prenantes
Cahier dt'" cl1:ngcs lne xistant relire un cahier des charges-------- ------ - -- --
1)OClII11CIl r.u ion - 111'--'\l ,;L~II11L's Fournir LIlle documentation
l'vl\lJc J" ,h..'Cl'S Hien ,SCCUrls(' l.imné (deux niveaux)Augmenter les 11 1veauxdacccs
-- ---- ----- -----------_ .._---- ---- -- - -
J )lllll1l'C;-;BIen suuct tlI"L'('S.
lncumplctc-, Completer les donneesstockage efficace
,Compléter les traitements.
1 r,l1remenr» Fiables. rapides Incomplets. manuelsautomatiser certains
-- - -- 1
Vues externesConviviales. - -
-- - -----_crgonon~!.9~~~_
-- ---- -_. --------------- ---- -------------
l "tilisation Fréquente 1. iIII irée Recommander des VU les de
plus grande~i.U_sation_____0-' __• ____
Mouvements de stock Inexistant. manuel '.Les intégrer dé maniere
- • automatiq ucModule Gestion OU Archivage Non exploite en terme Indiquer des methodesmatériel efficace de gestion li' expioita\1UI1
Module gestion des ArchivageNon exploité en terme Indiquer des methodes
stock. / efficace. ..'I.'>SCI dede gestion" Li' ex ploi l,Il ion" donner des
i\ ppro-, -i sionnerncn1 donneesregularisation des stocks indic.ucur-. uutomatiscr 1<1
, manuelle rèeulnrisutiun dès stock----, . - ,=------
Module gestion desDonnées superfl nes. Eliminer les données
Bien structure aucune analyse de excedentaires. élaborer destravaux
gestion indicateursIndicateurs de
Inexistants Intégrer d ..s indicateursJl,:r_!()l'nlallees
-- - ---, .. - ---------------- 1 - J
CONCLUSION
Cc chapitre a pcrmiv cil: présenter la C_C.LS. dans sa globalite rnuis ;lllSS! l'lill rapport ,'1
SUII svstèmc de production ct son service de maintenance. C..: sen n-e- uulicc un progjcic! Je
(i.M,;\.O. édité en interne.
L'audit tic ce progiciel montre que cc dernier comporte plusieurs insuffisances qui
font qu"il ne reponde pZ1S totalement aux uüeutex du service de la maintenance. Les différents
,1'\CS dnmclioration ctahlis d partir de ces insuffisances permettent d'orienter l'étude pour le
developpement d'un progrcic! de G.tvLA.O. qui repondrait aux attentes du service de la
maintenance de la <. .c.r.S. ('"~"l lobjer du dernier chapitre qui comporte principalement
r,m;lly"" conceptuelle du futur progiciel.
- 31 -
Chapitre 4 : Analyse conceptuelle du futur progiciel,
cas de la Compagnie Commerciale et Industrielle du
Sénégal rc.cr.s»
INTRODUCION
La gestion d'un service de IJ maintenance rait souvent appel ù lutihsution des outils
J'~lllk ,'1 lu gl'sti\\11 \l:b que les progicic!v ..01..: (1.1\1.A.O, La mise en œuvre de l'èS tllltil." pa.",sc
pur tint' etude giohalc du service afin de définir les besoins du service. Sur !il base dl' I.:ClL\-Cj
cl des rcglc-, de gestion de la maintenance. il esl possible dl' faire une analyse conceptuelle du
svstcmc diuformution pcrrncuant Je gérer la O,lS(' dl' données pocu- constituer le progiciel.
Cc dernier chapitre traite essentiellement de cette question. Il y sera présenté les
différents diagrammes dl' synthèse. les besoins du S,--'IY Îcc de la maintenance l'Il tenue de
gestion, l'inventaire des donnees. les differents formalismes, le cahier des charges el j'analyse
financière.
1. Les différents diagrammes de synthèse
POUl' définir les différents diagrammes de synthèse, on devrait definir d'nbord les
Les differents acteurs du service liL' I:j maintenance peuvent être regroupés en acteurs
a] les acteurs internes
Le.... acteurs internes sont les principaux intervenants du service (IL' la maintenance qui
sont des l'll,plo)'L';'; L1c lcnuvprisc. 011 peut citer
IL responsable du service de maintenance cl son assistant:
les chels dcquipcs de maintenance :
les agellls de maintenance :
j'operateur tic saisie:
o le mugnsinicr :
c le service production :
o le service Achat Cl l'ncturution :
c la direction.
, 31 ---------- ._--=-----------
h} Les acteurs externes
1,12" acteurs externes sont:
les fournisseurs :
1.1. La matr-ice des Ilux de données
La matrice des flux de données répertorie les principaux échanges entre les acteurs,
ainsi l[l\I': le dialogue quasi permanent qui existe au sein meme du service de la maintenance.
avec les service.') annexes, la direction elles acteurs externes.
Tableau .-1-.1. : Matrice des flux de donnees
':s1
RSM CE\l AM OPS VIG sr SAF DR FR ST.dc. --
[JA ,[JC DSRSM IH III []SM Ill. 1 RA Cvlll HSOS i
--_ ..
('EM RT HI []SM 1
JAM RT ln BSM
1
- --
ors 1: 1 DC DSCMD-
VIC RI BSM IJRMIJRM
SP IH IH DT i 1;
SAF DAV
-
DR OB DC DS
,,-- - -
0[-'1' 11
rt 1'1.1',
FR ,Il. 1
--
i Ol'S,
ST I( 1 l'sr,
- _...., -
1.2. Le diagr-amme des Ilnx de données
l.e diagramme des flux de données a l'avantage de laire apparaître les acteurs ainsi
que lès flux échangés sous forme graphique. Le rôle de chaque acteur ainsi que sn pince dans
le domaine som exprimés plus clairement.
Figure .1.1. : Diagramme de flu-e de données
DR
FR
OCl'MD
De
01 P
ri.OC
l'MD
OB
,~-- ----,
RA
DS
orsln
DS
Ils
ST
DS
IlRM
DAV
,
SAF :, ,,----- -------,
D/\OS
BI
ln
BI
RT
IlS'v1
RSM
ln
RT
CEM
ors
DT
IJSMIlR'v!
oCJ-------,,, ,,-------
Acteurs externes:
Acteurs internes (appartenant au service Maintenance) ~
Acteurs appartenant'> ù lcntrcprisc mais pas au service Maintenance.
1.3. L~ graphe de dépendance des documents
l.e diagramme de flux de données élaboré précédemment permet J' <.\\ oir une idee
assez précise des principales fonctions ct relations existant non seulement au sein Ju :-el"\ ice
de la maintenance. mais aussi entre le service el certains intervenants principaux. Cependant.
l'l'lie vision n'Integre pilS I"~lspl'd temporel. qui est POllI13J)1 preponderant dans certaines
opérations. C-esl CCl aspeci que Je grnphc dl' dcpvmkutcc des documents introduit. Cela donne
LIlle vision scqucnticllc pcrrncttnnt lrinilialisel' les modèles de traitement. notaruruent les
modèles concepruc! cf orgarusurionncl dl' traitement.
Hgun' -"2. . Graphe de dépendance des documents
[CL
T~cp
~-- --"
- 15 -
os
7ilS
(C)FS'.- "
C) 1Iocumcnts tntcrncx ;
'- ,: UOCLlIlK'J1h externes.-- - --
Il. Les besoins du service de la maintenance en terme degestion
l.cs bcsoin-, du service dl' la maintenance l'Il tenue de système de gestion en général el
Disponibilités
Fournisseurs
Sous-n'ai tances
M <1 in [L'I1JI1CC
préventive
Acteursexternes
Activités demaintenance
Systèmedinformurion
Maintenancecurauve
['quipcmcntsMachines
Magasins(Pièces &
Ourilluges}
l Iistoriquc
l-ichestechniques
Approvisionncrucnts
Sorties
Analyse de gestion(Tableau de bordj
li sera donc défini principalement les objectifs generaux cl les bL'Sl)jn,,,; Je lypl',>
fonctionnels.
2.1. Les objectifs généraux
[In progiciel de gestion du service de la maintenance doit permettre :
Ln gestion dcv travaux curatifs Cl prc\t:nlir" (pl;mlllngs. prcparatioux.
lancement. clôture el archivage). des gros travaux d des sous-Iraitanccs :
l.u gestion du matériel et de l'équipement (codification. historiques des
interventions. etc.) :
1.<1 gcsuon de" c Ck·clIts (compétences. cl ispon ibi Jilé. pet" Ionnancc. etc. )
[.<1 .~e.'ili(ll1 des pic...c s de rechange cl des outillages (codification. stock.
approvisionneruent. touruisseurs. etc) :
- 36 -
[.;1 gestion des eoùts de maintenance par machine. r~Jr équipement. par
nature de travaux. par service. dl'. :
La gestion financière (budgetaire. economique. investissements) :
1.' établ isscrncnt des tableaux dl' bord donnant les incl icatcurs (indicateurs
F.tI.1.D. et indicateurs d',lCli\ itésl. les COÙh directs et indirects de
mai ntcnancc.
2.2. Les besoins dt, type fonctionnel
Ccuc partie definit les principaux traitements ct données que devrait gL;t'er le futur
systême duuonuarion l'Il partant de Fuctivité principale du sen in' maintenance. lcntrcticn
des cquipctuctus. plli~ les différentes parties iutervenuut directement ou implicitement.
Il est a noter qUL' ks méthodes de calcul ou dupprcciatiou de certaines propriétés seront
spécifiées en annexes (Annexe (.").
a) Les urdres dl' travaux
lin ordre de travail regroupe la demande de travail. le bon de travail ct le rapport. DL'
Cl: luit. un ordre de travail doit comporter globalement :
les références dclordre de travail : numéro. date de création ct de fermeture. l'état
(Ouvert. Ln cours. l-crmcj. le type de travail (Préventif Cnratif} et sa spécificité
(Prédéfini ou '\lOUVCClU). le degrés durgcncc (Prioriuurc. Urgent. A planifier,
Entretien) :
léquipcmcnt : sa nature (Machine. Outillage. Autres). son code. sa désignation,
"(l11 crnr (a lnrrct, donner cloue l'heure durrct. ou en marche). la nature de lu panne
(ù choisir ou ù définir] :
le demandeur .- le service demandeur. la personne ct Je centre dimputation .
lcxccution du trnvail :
la main d'œuvre intcrnc : Je nom de l'executant. la tache confiee. j'heure: el
1,1 date de déhm et de fin (donc la durée). le COll! :
les prestations externes .- référence du prestataire (eude LI désignation). la
tache confiée. l'heure et la date de debut L'I de lin, le cout de hl prestation :
l' les dispositions particulières: la securite (Hon de feu. Echafaudage.
Echelle. Ceinture. Masque. li,m/:';, Lunettes. ("aden:lss:l~C). les consignes
de coupure (Elccu-icitc. l-au. Air comprimé. Fuel). la logistique (Camion.
Remorque. 1l'Jeteur. Manitou. Pulun. Voiture. Grue. Pont ronlunt. Tire
fon) :
") 7 -
'_.' lcstimation elu lemps dcvécuuo» :
[es pièces consommées: les références, la quantité utilisée Cl les valeurs (unitaire
ct totalcl ;
le rapport de l'ordre de travail récapitulatifdes coûts (main œuvre. sous-traitancc.
pi~CL'S consommees ct LOln1), date cl heure dl' remise l'Il marche ou dl' disponibilité.
libelle du rapport ct les remarques eventuelles.
h] La gestion des équipements
[.('S cqutpcmcuts doivent être structurés en lignes dl" production J"L'!:!.rllUpl'CS en
familles.
l Jne larn t Ile Je 1ignes comporterai l essen riellernent Il' nom comme pro prié Lé ,
SL'S references (1e code cl la désigna Lion. l'urinee de mise en service) .
sa classification: type de ligne (production. annexes 011 administration). SDn él,ll
(operationnelle ou pas) dia famille dappartcnancc :
sa composition théorique el réelle.
Uni.' ligne. duns cc contexte. L'st un ensemble de machines agencees ics 1I11('S après [cs autres
ou regroupées indilfèrcmmcnt ct uvant Ull objectif L'~111l1ll1l11 ou utilisant Lille ressource
commune. Dl: même que lc-, lignes. les machines, (OU equipement) devraient être regroupée
en familles de machines.
] .cs attributs d'une famille de machines seraient principalement son COÙl: ct sa désignation.
l.cs machines sonl definies par
les références de la machine : le code. la designation. la référence fournisseur ct
Iabnctuu (Li marque. le modèle le numéro de série. le fabricant). la date
dacquisition el de mise en service. 1,\ photographie numérisée. la famille de
machines. la ligne dappartcnancc. [a localisation dan-, I·USÎllo.::. le fournisseur:
un volet Outillages donnant le code ct [a désigna Lion des outillages liés à cette
machine :
un voler comptabilité précisant 10.:: COltL clacquisition. b duree durilisation prevue.
l' échéance de la garantie, le type d' amnrtisxcmcm (1 incairc. ~k:;rcssiL accélérc ).
un volet l'OÙlS de maintenance donnant les coùts dl' rnniutcn.un-c preventive cl
curative. les sous-Iruitances ;
un volet consommables énergétiques ct urilituircs : la ressource (electricite. cau,
froid, air. mélange, luc! ct autre] èl 10.:: pourccntapc :
- lX -
lin volet fiches techniques: les schemas clcctnqucs. le principe de fonctionnement,
lc, fiches de maintenance préventive (journalière. hebdomadaire. mensuelle. ctc.L
les fiches de reglages. les ordres de travnuv relatifs il la machinc :
un \\)Il'l Qualité permettant de determiner l'impact de la machine sur la qualité dl'
la production: il sngjra de- l'evaluation de- l'indice I.D.S.l). (Incidence Directe Sur
Id QllJlillo) :
un volet criucitc mesurant les conséquences des dysfonctionnements de
lcquipcmcm sur le fonctionnement de lcntrcprisc : il sngira de l'évaluation de
lindicc P.ll::.U. (Pannes. Importance. LUl ct Utilisation)
lL's remarques eventuelles sm la machine.
1.;) maintenance preventive nquicr! LI definition nu préalable des tâches ù effectuer sur
les cquipcmcntv. C'LSl :linsi qu'une liche d'une actiou preventive comportcrair :
les references dl' lcquipcmcnr : code Je ligne. code de machine, désignation:
la tâche : la désignation de la tâche. le temps standard:
la périodicité (Journalière. Hebdomadaire. Mensuelle. Bimestrielle, Trimestrielle.
Semestrielle, Annuelle, Conditionnelle). la date de la dernière exécution ct dl.' la
prochaine echeance.
c] La gestion des stocks
ct de, outillages, mais aussi la gestion de I'uspacc de stockage ct linvcutairc.
'n clement cu stock est defini pal"
sa nature (Pièce, Outillage ou Consommable). S()11 etat (Neuf. Occasion ou
Rccupérationj ct sa catégorie (classement ABC) :
ses références: la désignation ct il: code. la référence Ju fournisseur è\ du
fabricant. le dessin ou la photographie. le code barre, le (PU le~) fournisseur avec le
prix unitaire associe :
son appartenance: la ramille délcmcntx. la famille dl' machine de destination. 1,1
machine de destinai ion :
son interchangeabilite i.1VL'C d'nutrcs cléments en stock ou non :
llll yolet stockage comportant: l'unité de quanfilicuuon tende cl Jesign,)liDll), l,)
valeur unitaire ct totale, le secteur de stockage. le (pu leS) casier ou le (ou ILS) lieu
de rangement (definis par leurs cocles el leurs désignations). la quantité en stock
par casier ou lieu de stockage. L1 d.ue de 1~1 dernière mise en stock :
- 39 -
un volet prevision avec: le seuil minimum de stock. la quantité économique a
commander. les réservations (avec definition des motifs}, les quantités
co mrnandccs
LIlle entree LHI 1I1h.' sortie du mugasiu doit aussi raire l'ubjct (fun cnregisu'cmcut. Cd
enregistrement sc rail S()lIS lin bun de sortie magasin (HSM) DU lin bon de réception au
magasin (BRM),
lin bon de sortie mnguxin comporterait
les références du bon: lidcnüfiaut. la date ct l'heure :
lobjet du bon (au cas où c'est un DT. donner les réfcrcuccs de I·OT) :
la liste des éléments sorties: leurs codes. leurs désignations ct les quantités :
les intervcuants : les réfcrcuccs de celui qui ;1 effectué la sortie et de celui qUI
reçoit la sortie.
Un bon de réception au magasin comportcruit :
!>..'S references du hon : lidcntitinnt. la dure et l'heure:
..:\cntucllcmcut. les references du hon de commande:
les références du bordereau de livraison: le numéro, hl dure. le fournisseur
tin \UICl rnngcmcnr qui devrait raire appel à lentitè LkIl1l,'J11 en stock [out en
gardant un lislin!!- des éléments avec le code. la designation. le cout unitaire el
total. les quantites L'I le lieu de rangement.
LI..: progiciel doit permettre aussi dl' raire Iinvcntairc périodique du stock mec
possibilite dejustcr les quantités en cas d'ecarts constates. Celle mise ù jour doit sc luire
directement sur le casier concerné en lui nlfcctnnt automatiquement la valeur ajustée,
l.n gestion des approvisiouncmctus comporte essentiellement l' émission L't IiI
reception des dcmundcs de cotation (offre de pri-e). C'est aussi par ce biais que se fait
l émission et la reception des commandes,
ltuc demande de cot.nion comporterait :
scs rctcrcnccs : le code, lobjccuf (stock. U'J. do Ill" les references de lO'F. I\'L\.I),
Sdn état (1 ;,11 cours. Annulée. Valider. Relance J, la date d' ouverture :
les motifs de la demande (Pièce. Outillage. Consommable. Machine) : le code, les
références (fournisseur. fubncant). la dèsignation ct la quantite.
- 40-,,
De môme. une fiche de réception d'une cotation comporterait:
ses références: le code de la demande de cotation :
les offres comportant: les références du fournisseur. la date (par fournisseur) la
nature des éléments (Type exacte ou Equivalent). les références. la désignation, le
prix unitaire. la quantite ct le prix total :
eventuellement des remarques sur IL's offres.
Afin d'assurer une gestion optimale. il faudrait pouvoir creer un fichier répertoriant tous les
fournisseurs. Une liche d'un fournisseur comporterait :
vcs references : le code ct la désignation. la raison sociale. ladrcssc. le numéro de
lux:
les contacts avec option de prendre les références de trois contacts : la civilité. le
nom cl prenom. hl fonction. le numero de telephone cl de portable ct
éventuellement dnutrcs informations sur le contact ;
la date de la creation de hl fiche el de la dcruicrc modification:
IL's références bancaires : code bancaire el domiciliation. numéro de compte cl
RIH du comptc :
J'élut du loumisscur: actifou bloque. donner dans cc cas le motif du blocage.
l.n gestion des approvisionnements s'occupe aussi des demandes d'achat. l Jne demande
duchnt comporterait:
les références de la demande: \:1 dale, le service demandeur. le numero de la
demande de cotation, le libelle de la demande. 1.: responsable de la demande.
l'imputation. le fournisseur.Je lieu crachat (local ou étranger}:
les conditions de livraison: le degre d'urgence (lrnrnédiat. { lrgeut. Très Urgent.
Normal), le mode de règlement (Espèces. Credit. Chèque. Autrcl. le mode de
livraison (Bntcau. ROUIC, Avion. -1 ruinl. le délai de livraison:
les clements commandés: les références fournisseurs. le code. la désignation. la
quantite. le prix unitaire ct total par éléments, le montant total de la commande :
l'etal de la demande (En cours. Annuler. Valider}:
des notes particulières.
c) Lu gestion du personnel
La gestion des effectifs doit permettre d'optimiser l'utilisation des ressources
humaines. de connaître leur" compétence', cl leur disponibilité et de quantifier leur-s
performances. Le point de depart serait donc lcmployc qui serait défini comme SUil :
- 41 -
son idcntifiruuon : sun rnutriculv. son nom L't pn'nom. ses competences Cl Je mode
dacquisiuon (Fornuuion. Experience. Stllge. CIC.). le domaine où il est prctcrc :
la date Je son arrivée ù lusine. son grade. son taux horaire el son équipe de
travai 1 :
les tâches qui lui sont allouées: elles doivent avoir un rapport direct avec les
ordres de travaux.
1) 1,.1 gestion financière
Cl' module pcnncürait cie fixer les montants prévus pour les différents centres
dacuvité du service de la maintenance, Les montants sont determines soit par la direction,
soit par Jes calculs prévisionnels, soit par dautrcs moyens propres au service cl au
responsable de 1,1 maintenance.
Il devrait erre possible :
de choisir ou de créer un centre d'activité: Maintenance Curative. Maintenance
Préventive. Renouvellement du Parc Machine. Pièce de rechange. Consonuuublc.
Sous-traitancc. etc. ;
de fixer le montant prévu;
de: fixer la periode dl' validité (date de début ct de: lin).
De meme le module gesli(lJ) liuuncicrc pcrrncnrair de fixer les "::OÙb des
consommnhlcs et dautrcs charges nfin de les \ cntilcr sur les equipements. II serait donc defini
le code Je la ressource. la désignation. b valeur mensuelle.
g) Les indicuteurs lIl' performance
C'est le module Iondaruenta! du progiciel. meme si lessentiel des données est issu des
résultats des nuitcments effectues sur les propriétés definies ci-dessus. C' est surtout la rl'YUC
des dilfcrcuts indicateurs : 1-".\11.0.. :\l'li\'itL's L'\ COLltS.
i) Les indieateurs F,M,D,
Les indicateurs 1.M.D. (Fiabilité. Muintenabilité. Disponibilité} sont définis comme suit:
• la fiabilité : ccst la probabilité de bon fonctionnement qui est évaluée par la
moyenne des temps de hon fonctionnement (M [HF):
• la mainrcnabilirc : ccsr la probabilite de durée dunc bonne réparation qui est
evaluee rm lumoyenne des temps techniques de réparation (t-.1TTRl:
• la disponibilité : ccst la probabilité d'assurer un service requis: elle est
évaluée ~1 partir des deux critères précédents.
l 'c <emit donc une dctcnninauon de ces critères par ligne, par machine el par outillage (code
cl d0"i bJ1 <ll l ll n ) ~l partir des donnees tirées des ordres de travaux. Il devrait être possible aussi
de les trier scion les critères
l.·l"\ill11illillll SL' rail IXH déral\\ SUI' tome ln duree de vic de lcquipcutcru , cependant. il doit
eue pllssihle de fivcr ln pcricdc dcvaluation.
li) Ll'S indicateurs d'nctivité
• Les Laux de maintenance préventive cl Je maintenance curative qui sont
évalués ù partir des ordres de tmvnux. L1Ill' representation graphique e~l
recommandée. Ils sont évalués globalement. pur lipne. r,n machine ct pm
outillage.
• l.c taux des prestations extérieures. évalue ,'1 partir des ordres de travaux,
• La performance des cmployéx de la maintenance qui seran une moyenne de"
rapports entre le temps mi" pour executer une tâche cl Je lemps standard de
celle-ci.
•
•
•
La frequence des pannes par type (une représentation graphique est
recommandée l.
Le clas-cntcnt des Ioumissvur- (Cil pourccntngc l selon Je nombre de demandes
de cotution l<.'l de réponses Ù une demande dl.' cotation. le nombre de
commandes.
Le classement des 0!L'IIlL'nls en stock selon le nombre de sortie et la quantite sur
une periode prédéfinie.
•
iii) Les coûts
• Le COCll des ;\clil)])s curtnives el des actions preventives, Je meme que km."
pourcentages globalement. par ligne. par machine -.-1 par outillage. avec
possibilité dl' définir la periode.
• Le coùt de:-i prestations externes et leur pourcentage. globalement. par ligue LI
par ouullagc.
• l.c elus-emeut dex déments ell stock selon le coût des sorties ct le pourccmngc
sur Lille periode prédéfinie.
• l ".mulvsc Pareto.
• L'ne évaluation Jl.'S marges ou des dépassements sur les budgets prevus par
centres d':lCli\il<..' (en valeur cl en pourcentage) selon ks différentes
structunnions l Ligne. Machine. etc. l.
l' cout de possession d'un matériel.
- cJ..' -
Le volet indicateurs de performance esl aussi une aide fi. la décision, Il duit donner une
classification :
des demandes de travaux suivant les indices LD.S.Q. ct P.l.E.U. des
équipements concernés:
des equipements suivant les indices I.U.S.Q. L'1 P.LE.ll .. hl date dacquisition.
la date de mise en service. lechèancc de la garantie, le nombre de pannes
(globalement L'1 par type). le coût de possession :
des employés par taux d'occupation L'1 par taux d'efficacite.
[] doit aussi permettre de suivre l'évolution des différentes demandes en instance
(demandes d' achat. demandes de travaux J-
III. Inventaire des entités et des propriétés - Dictionnaire des données
"inventaire des entités et des propriétés permet de répertorier toutes les donnees que
le futur progiciel devrait manipuler. mais aussi d'eviter les synonymes ct les polysémies.
Celle étape est souvent combinee ù la définition des données. de leur type. dl' leur dimension.
de leurs formats et des rl'gles éventuelles de calcul ou dintcgritc : cc qui donne le dictionnaire
de données. Pour des raisons dl' commodité, il sera aussi associé la définition des idcntifiants
des entités.
Vu la taille du dictionnaire des donnees. seule une partie de Cl' dernier figurera dans ce
paragraphe, le reste se trouvant en annexes {Annexes Dl.
Tableau 42 - Dictionnaire des données tronqué. . . . .r-
I RèglesEntités Propriétés Significanun Type Tailll' Inti'grité
i Remarques-- -------
# llluu_fam_ligLe numéro de la
1\ 5 /\ créerfamille de Iiunc0 !
FA'V! LIGNE' ...
-designation dl' la
devie 1~11llJig A'\ 50 ;\ créero. famille de ligne. -_._--- -------
# rcf_l'quipcLa référence de
,\'i 15 A creer 1l'équipe !
EQUIPES
dcsig__equipeLa désignation de
AN ' . i\ créer.,l'équipe !
..
L. ---- .. -- -- ---- -_._.-
. .j.j .
IV. Les différenls formalismes
La méthode d'unulysc cr de conception MERISE utilise des tonualismcs pour parfaire
son approche, [1 "",11,:11 du Iormulismc conceptuel. organisationnel ct operationnel.
-u. Le formalisme conceptuel
].1..' I1I\èi\U conceptuel correspond a la formalisation du svstcmc dinformari.m
independante de toute contrainte organisationnelle. C esL la réponse à la question " Ot i()J '.' 'i.
[[ faudrait distinguer la formalisation des données mémorisées du système d'intorm.nio»
tMcD. n-q-ect statique) de celle des traitements réalisés par le processeur du systeme \;\1lT.
:Isp,--'cl dynumiqucI.
a. Le modèle conceptuel de données
l.c modele conceptuel de donnees formalise les donnees qui seront utilisees dans le'
"YS1~lllC dintormation. Sa mise en œuvre necessite le respect de certaines règles cl contramtc-,
imperatives pour répondre correctement aux attentes du systeme dinformation. Il xc hase
surtrnu xur les règles de gestion nu sein du système operant pour definir les conuuiutcs
dimcgrités qui existent entre les entités. CesL à cc stade quon Il'1:1..'. p~.u- exemple, si le
système dinformauon pourrait accepter qu'un élément suit stocké dans plusieurs casiers.
En raison de sa taille. il cxt difficile. voire impossible. de le faire llgurer ici. ("'esl pour
cela qu "i1est entièrement mis l'Il annexes (Annexe l},
Les nssociaticns cl les proprietes qui decoulent du \lel) xun! definies en annexes
(Annexe l').
b. Le modèle conceptuel des traitements
lc modele conceptuel des trnitcmcntx répond ;'1 la question ~i Ql'Ol [;A1RE',))) après
avoir defini « QliOI TRAITLR')" tlcs Jllnlll;"j. II exprime CL' qnil faut f:J:rl' S;lI1S indiquerqui
doit le laire ni où, quand ou CllmJ1WIl! II faut IL' faire.
[1 sc hase en grande partie slIr les r0gle" de gestion du service il infonuauscr. ici le service de
la maintenance.
,\ l'el effet. certains traitements sont de simples calculs (dont les formules sont définies
en Annexes C) aSSL'/ faciles ù implémenter dans un progiciel. De plus, le modèle conceptuel
- 45 -
l' 1 l ,1..: \1 (lnL:lr KI~I)(). 1)lpILlll1~ ~ III~(I"(L" d,'r "JI'LPIH,,,.I;~'I"·1·i..:ci"""CC""hILlC· 1 ~ l' (("i'~ ,k l'hl~'
des traitements tient beaucoup dcs contraintes IIll[JU:>\.:\.·s [Jar le logiciel dirnplémcntntion de ln
hase de données devant materialiser le svstctuc li intortuation.
II sera dune question ici des traitements plus ou moins complexes. Afin de présenter
un Mt"! asset clair. il sem scindé Cil procédures. très souvent imbriquèes entre clics. Il est
represente l'Il Annexes (Annexe l}.
·t2. Le formalisme organisationnel
:\IOl"S qu'nu niveau conccpmcl. il s'agissait d'exprimer la réalité perçue par Je service dans
son ensemble. le niveau organisationnel exprime cette meme réalité telle qu'elle esl vécue par
It:s acteurs quels qu'ils soient. De même. on distingue le modele "urguuisatiun»cl" Jes
donnees appelé modèle logique de données (Ml.D) el le modèle nrgal1lsatHll1llci l.Jes
irai tcmcms.
a, LI,;' modèle logique des données
l.c modele logique des données permet de transcrire Linfortnution uéccssairc :"1 un
acteur du service S<1 representation fait appel ù une technique de renrésent.nion relationnelle.
l'Il réseau, hiérun.hiquc voire ... implc fichier dcpcndammcnt de la solution d'organisation des
donnees euvisngèc. Pour Cl' ('IS, il l'sI adopte la rcprcscnnuion relationnelle.
Les règles de passage du MCD au MLD.
1- loutc entite cxt lr<llbJIIlI1l":l' l'Il table [cs proprietes de lcntité deviennent les attributs
de la rub!c 1.-ldtl11111aiH Je 1"l"lIt1 LL' devient la clc primaire de [a table,
~- Rcluuun binaire (.. Il) - ( 1) 1<1 clé primaire de lcntité portant (. ; Il) devient
clé l'lr;jng~l'e dt: lcntité reliét.: par (. : 1).
:1- Relation lunaire ( () : 1) tl : 1) : la cie' primaire de lentité reliée par (0: 1) devient cie
etrangere dl' lvntit..... reliee par (1 . Il
4- Relation binairect ternaire (. ; n} t . nj : on erce une table supplémentaire ayant
connue clé' primaire une clé composée des clés primaires des deux entités en relation.
Lorsque la relation contient elle-même des propri ..... ll;". celles-ci deviennent attributs de
la table.
)- Î outc relation avant des propriétés est transformee en tnblv dont lu cIL" prnnnirc csr
composée des clés primaires des entités qu'elle l'l'lie: sc., prtlpril'll's deviennent lk~
uuributs de lu lubie.
- 46 -
La construction du 1\11 [) s..: lait ~i partir Ju /'v1LD":11 respectant L'CS regles Je passage. LI: MLD
du présent système d "intonuariou est donne en DIlIl('\('S (\11I1('\('S r 11
b. Le modèle urganisationncl dcs traitements
l.c modèle organisationnel des tr.utcmcnt-, xauachc .'1 decrire IL' système dinlormation L'ri
répondant aux questions Il Olil ?)) , « Oll) " . (( Ql ,\t'.;[)') Il,
Ici, lu contrainte temps n'est pa:-; significnuvc Jdl1S II-' Ioncuonncmcnt Ju service de LJ
maintenance. Il est possible pnr exemple qnunc sorne clc stock soir L'i1L'CIll0.:: ù23 Il Ill! un
ordre de travail luit à:2 h du matin, sachant que letureprisc Ioncuonne a leu continu.
Dl' nième la contrainte « 0LI '.)) est cnticrcmcur SI-;Jl:": par le mode J'.lL'L'l'S uu S)St<':lllC
d'information qui devrait être contrôle par des noms dutili-cueur '-1\ ec dcx 1ll~\ts de passe
Pour cc qui est de la question ( O[I'? », lcuscrnblc du service est implante dans un seul
bureau à Fcxception dl' ladministratcur du systeme (le progranuucur). du dit ...retour technique
cl probablement du magasinier. Les principales tâches sont faites dans le bureau. cc qUI fait
qUI: le lieu n'est pas aussi significatif Il PI.:UI être éventuellement pris "::11 compte pal le
controle des accès au système dinfonuation.
-I.J. Le formalisme opérationnel
Le niveau opérationnel s'intéresse aux questions techniques. II définit les moyens qui vont
être effectivement mis en œuvre pour gérer les données ou activer les traitements. Il rait
directement appel au logiciel de prugranuuation cl demande une connaissance parfaite des
fonctions. des opportunités et des contraintes que présente ce Ingicic'l Il relève donc en partie
du programmeur qui doit travailler en parfaite cnllaborauon avec les utilisateurs.
Cl' qui Ülil quI.: cc niveau sort presque du endre de celle élude qui est de faire une analyse
globale pcrmcüant de taire la prugrarnmation d'un progiciel JL> Ci.Ï\-L-\.O. répondant aux
besoins du service de la maintenance.
II sera donc question ici (il: quelques recommandations sur les differents modèles.
- -J 7 -------------- --- -- -
l' 1 1 dê \1 (Irn"1 f..11\'1)() [J1l'1,'mê d'lllg~lll~lIl de lUIlLXI'II\lrl (iêlll~ i-keIH1I1Wê'1I11'1l1ê l "P (enllr dl' l_h~I"_' _
a. Le modèle physique des données
l.c modèle physique des données est le résultat du pa,,'-;,)gl' dunc classe Je solution Ù
un produit de celle solution. dom: la rraducuon du modèle lopjquc en LIli modèle physique
particulier. Ainsi. par exemple. un modèle relationnel "e traduira-t-il par lutilisauon d'un
système de gestion de buse de donnees rclnrionncite tel que D82. Oracle. etc .
.\ titre indicatif. une Iorruc captivante cl simplifiée des vues externes tp.u dl..:'i mises en
forme L'I des CIH1ICllr\ narticulicrcs I faciliterait beaucoup lurilisarion du progiciel. De même
une svrubuli-cuion des diffèrvntcs <.I ...tions (suppression. modification. 'ÜOUL _) permettrait de
se srrucr facilement. [ "integration des diagrammes est aussi d'une grande utilité dans hl vision
des ensembles cl des Liehee:; J .: ruamtcnancc.
h. Le modèle opèratinnnel des traitements
l.e modèle operationnel des traitements décrit l'architecture des programmes qur vont
activer les différentes tâches dévolues au progiciel. Le plus souvent. ses constituants sonr
traduits en composants structures (sequence dinstruction. choix simples (HI multiples.
rcp....tirion dinsuucrion.. _).
Il serait preferable que le propivicl sc»! COlllPUSÇ de quatre modules principaux:
un module Equipements permcnanr de gc'rer lex equipements. les ordres de travaux Cl les
clfccufs :
un module Stock pour b gestion des Sl<.Kks :
un module Approvisionnement pour LI gestion des approvisiounemems :
un module Analyse pour la gestion budgétaire ct 10.: tableau de bord.
De môm ...'. il' progiciel doit être programmé de telle sone que toutes les actions puissent ètre
opuonncllcs dépcndanuncnt du niveau d'accès. C"c-n all1<.;] qu'il pourrait ctrc ù cinq profils
d utilisateur avec des mols de pnssc :
un niveau Administrateur (niveau :-.Jo 1) charge dl' Id !!1'<.;11l11l du progiciel en terme
d'evolution Cl de maintenance : il doit avoir aLL~'; fi tons les modules du progiciel.
raire toutes les actions possibles ct acceder eventuellement a la partie
programmation et configuration pour un utilisateur qui s'y connait (par exemple
cet utilisateur pourrait èrrc le concepteur du progiciel ou le rcsponsuhlc
lnformutique de J'entreprise}:
- 48 -
un niveau Responsable Technique (niveau N()~) qui peut être idlou0 par exemple
iHI directeur technique ou au responsable de la maintenance : il doit avoir acccs il
toutes les rubriques du progiciel l'aire toutes les actions possibles "ans POUW)H
accéder aux codes sources ct aux paramètres de coufigurntion :
L' un niveau Superviseur Technique (niveau N"3l permettant par exemple de Illettre à
[our le stock. fixer les stocks dl' -,ccuritc : C,-' niveau peut èu'c alloue ù ludjouu UU
responsnhlc de 18 maintenance :
un niveau Opérateur UC saisie (niveau N°4) permcunnt. conuuc sonnom lindiquc.
de raire les saisies quotidiennes :
,) un niveau Agent de maintenance (niveau \:"5) Ot1, pur exemple. seule 18 saisie des
rapports des DT ou b visualisation de certaines rubriques telles que les l<.ilh..:s
81Io11-:CS ou les performances des clfcctils sont autorisees : aucune modification ou
suppression n'est permise j Cl: niveau.
V. Le cahier des charges
.\prt's uvoir etudie Je progiciel existant ct effectue une analyse conceptuelle du Iutur
progicic! de (j.M.A.U, pour ln CCLS., il est possible maintenant de définir un cahier des
charges pour le dévclopperneut de ce progiciel en interne.
Il est à noter que ce cahier des charges reprendra en grande partie (l'nains éléments dl'
'annlvsc conceptuelle. Ce sera donc une presentation du périmètre informatique du progiciel.
suivi des exigences organiques puis des exigences fonctionnelles.
5.1. Le périmètre informatique
Ln terme de perimetre inlonnatiquc. le progiciel duit remplir tes conditions suivantes :
être CIl programmation structurée ou modulaire:
être multiposrc. en rés cau <,<VCl' des terminaux ou des PC assignés ù la G,J\l.\.U.,
<l\TC possibiliLé d'accès simult.mc Ù la hase de données (au minimum dix
utilisateurs);
avoir une architecture de hase LiL' donnees du lyp..: client/serveur sur une plate
lorme JI.' travail sous Windows (prll!,'il'icl de Classc [1. uu mininuun: :
avuir des possibilirév de sauvegarde régulières toutes les ~4 heures au ruaxuuum
SUI' des supports de stockage physiquement indépendants:
- 49 -
l' 1- l ,k ,\-, ()'I\;II !-.l'<[ l( 1 11'l'k1l1l" .rtnccmcm d~ tonccpuon. t.cmc t.rccuomec.enquc l' 'i l' l~lltl~ (,,,_,",,",,"', _
ètrc ergonomique ct conviviale (menu déroulant. fenêtres. liens d) namique-, entre
les louerions. ]1(lssihililé d'Inserer le logo de lcntrcprisc.. ,.) :
aSSUfL'r lirucvracc avec d'autres systèmes de gestion de base Je données :
disposer J'une aide sur le progiciel accessible a tout urstant cl ~t Lous les niveaux
OOI1l1ilIlL des directives et aussi 1'(JI,.:œs aumanuc! dutilisutcur
disposer d'un moteur de recherche rapide intcgn..; surles dil1-':renLcs rubriques selon
les principaux attributs des entités:
avoir la possibilité Je gérer les acccs dutihs.ncurs ;1\ L'L' lks noms durilisatcurs et
des mots de rasse:
avoir les possibilites de nusc à JOur c-t dl' visualisation lk" données (Ajouter.
Modifier. Supprimcr.Xoom) :
être c'ctcnsihle.
5.2. Les exigences organiques
l.c rrogicicl doit s'occuper de la gestion des activites dl' maintenance. Je la gestion
de du matériel. de la gestion des stocks et des approvisionnements. de la gestion des effectifs
ct de la gestion fin.mcicrc.
Il peut être structure au minimum L'Il qu.urc i-j.) modules principaux (Voir le modèle
opérationnel des üaitcmcms l :
un module Equipement
un module Stock
un module Apprtn isiormemcnt .
un module Analv,,c.
l'es modules peuvent constituer les menus principaux en plus Je certains menus el
sous-menus complementaires. La structure donnée dans le tahlcau vnivnul peul être miliscc.
.. 5U ..
Menus
Lign~s
Sous~mcnu;-I
Familles de lignes -1- 1
Lignes
LquipcmcutMachines
Ordres cic~"~rr-"-"'tlll'
Famillc;, de nuu..hincs
Machines
MAJ des éléments en stock
Stock Mouvement de stockns 11,'1
I3RM
Inventaire
[)onnéc_,__._~ _ J'---'-~
(l <l rous -- -
inncmcnt Demandes d' achat/commandesDemandes dachar "----
Reception de commande"- ""- "--
Par J .igne1.\1.Ll. -c---- "
l'dl' Machine/out! liage
Aeli\ il0sr'I~L maintenance
; l lnsscmcnts-
Des activi tes dl' maintenanceCoûts
De possession ct \1l1 matériel
Sur les activités--
Analyse Pareto ----------
Sur ks c<.\LJLs1
f-_. -
PrevisionsBudgetaire -
Evaluation
("'): CL' module doit donner acccs <.t toutes les donnée'> (cntitc-, (lu progiciel avec une
11llS.~ihili!é de mise àjour.
L'uccès du progiciel doit être securise conformement aux différents niveaux J'accès
indiqués dans lnnalysc (Modèle operationnel des traitcmcutl.
- 51-
5.3. Les exigences fonctionnelles.
Les exigences fonctionnelles constituent l'une des panics la plus importante dans le cahier
des charges. Llles sont fondees sur les besoins du service de b maintcnaru-e précédemment
definis. l.c progiciel dlJiL comporter
en termes de données: les en. les lignes ct [es ramilles dl' lignes, les machines el les
familles de machines. les éléments en stock. les zones de stockage. les mouvements de
stock. les cotations L'lies demande -, dachat cl les ncicurs du services «(1". le." besoins de
l) pl' Iorctionncl. dictionnaire des donnees \'1CI) el MIJ) donnés dans cette étudc ) :
en termes dl' traitement. les dil"t<";rcnls mouvements de stock. les indicateurs. les
p.uumctrcs de la maintenances (cf. les besoins de IYpC fonctionnel. !\nIK'\C C Mr 1
donnés dans cette étudc ) ;
en termes de sortic : un listing (;1\C( certains paramètres} par entités de toutes les
donnees contenues dans IL' progiciel. les UI". les fax pour les demandes de cotations ct
les commandes. les nSM ct BR:""1. les analyses effectuées.
Ces clements n'ont pas dé repris lei pour non seulement éviter une répétition quasi
inuti!c mais êlu<.;"i pour des contraintes rédactionnelles.
Afin de bien mener ce developpement. les clilférctus modeles dormes [lm; de r:1J1[1\~c;l...'
conceptuelle doivent dètrc utilistis
VI. L'analyse financière
Celle nnalvsc pcrmcürait no» seulement de donner. a Iur... indicatif. un coùt de réalisation
dl' l'l' progiciel JUil" l entreprise. mais ,HlS,,1 J ..: faire une comparaison. sur Je plan ":ULIL uvee
ks différents progiciels de (dl:l.i\.O, existant sur le marché. Elle purtera seulement sur les
coûts dl' developpement ou dacqnisirion du progiciel, considérant que les benefices CI les
coùts des machines restent identiques quelle que soit l'option.
Il sera donc donne la methode d'évaluation de 1,1 realisation de cc progiciel, puis des
exemples dl: prix de progicid de C1.M.:\.n. i.a comparaison entre lachar l'lit' developpement
en interne constitue la troisième section de cette P;lrLÎC.
(1.1. Le coût du développement du progiciel en Interne
Il L'Si ,l noter que l'elude actuelle a été menee dans le contexte d'un developpement
entièrement en interne, c'est-à-dire que létude préalable. le cahier des charges el le
dcvclopp...'ment sont faits pur des agents habilites de lcrurcprise. L'évaluation est faite pour
un progic!c! de classe II.
i.e coût du développement du progiciel en interne comporterait les éléments suivants :
le CUll1 dachat du logiciel de developpement : cc ":UlÜ l'sI rclutiverueut variable cn fonction
du logiciel et de 1<1 elusse du progiciel ù developper
Il' (111urCCnL<I!,'.c roulaugmctuation de snlairc I du prngr.numcur :
les Irais detude préalahlcs :
les consommables eventuelles (papier. impression, ,. J.
Pour crttc etude. il cs! possible Je fixer les cléments suivants :
• le logiciel de développement (avec la liL'L'll":C) : Windcv H :
• le progrummeur avec un developpement complet pendant :'i mois Cl un salaire
moyen de ~()() oon [: CFA par muis :
• les frai.'> d'élude prealable pris ,'t deux mois de salaire 1l1llYL'H. soit :100 ()()O rC1,I:
• les cnnsomrnnulc-, estimes :t 30U O()O F Cri\. :
- 5 ~ -
l' 1 l ch- ~1 [)lllar f..1:-J1)() Il'l'l'il1l'- (1 Il';:''IlI~,,rd~ 1."""'llll"II. ('''Ille' l_k(lmIlICl"""IIK 1 \ l' (Lnlle' ,le' 1hl~'
T:lhleau 4.4. : Lstiruation du COÙl du développement du progiciel
ToLal '---~
6.2. Le coût des logiciels disponibles sur le marché
Sur le marche. les prix des progiciels sont tres variés, Selon Je guide de lïnliJrmalique",
un ordre de valeur peut ctrc donne ,-'Il fonction de la classe. Ces valeurs sont reprises dans Je
tableau surv.uu.
THbleau -t5. : Plages des prix des progiciels selon Li classe
1 C1a,'>c -- rPlage de prix en Fer1Classe 1 656000 a 9840000 _IllY"" Il =1" 9 840 OOO~:i9 360-000'1Clussc III _ Plus de 39360000
--- ._- ----
6.3. Ln comparaison des coûts
II est ù rappeler que cette analyse financière ne tient P,lS COl11pk' des retombées cl des
avantages qu'induisent Li mise l'Il place d'une CJJvl An. On peut considérer quiis seront du
1110111e ordre quelle que soit Id méthode udoprée. la seule difference r':,'>ide au niveau du taux
dl' réussile.
Il apparaît que le developpement en II1Lerm: du prug,iciel est largement moins cher
financièrement. ()Il~\I1L Ù lachat d'un progiciel modulaire. il fait intervenir des frais de
maintenance (souvent assuree par une entreprise C:-.:1Cll1C) ct dl' suivi qui font alourdir les
dépenses.
l ';OllITC: h([p,"'\\\\\\.~lc~Un,I·I·'pl·slll't"larir.hllll
~p_ III, \\ .guideiufurmat il[ uc.com.N 1 \\' SI:J.I V93 .h~J_"__- 5~ -
Conclusion ct Recommandations
La mise' en place d'un système de (j-t'vt.A.O, nécessite une étude préalable du systeme
Cl informatiser. II s'agiss,\il ici dl' faire une uuulvsc conceptuelle complète J'un système
d'information qui permettrait de developper Lill progivic] de Ci.M.:\.O. qui repondrait aux
besoins du service JL' la maintenance de la C (' l.S.
Dans le endre dl' L'l'He etude. jj J été question dnbord Je lctudc du service de la
muuucnancc dl' la C,l',l.S. puis du progiciel dl' (j.J'vlA.U. existant. ensuite dl' l'unalv....c
conccptueiic basée sur ln methode \'llRISE du futur progiciel pour terminer avec
l ' étahl issernent cl "lin L',lh iCI" des charges.
Le progiciel déjà existant révèle beaucoup de manquements. tan! sur le plan
conceptuel que foncuonncl. qui font qu"il ne ré po nue ,lUX attentes du service Certaines
lacunes. lL"b que le manque diudicatcurs de performance ou le manque total J~
documentation. poussent en eûct il la révision complete de (.;~ progiciel.
Sur la base des notions sur hl theorie (il' la maintenance Cl de certains progiciels du
m,l1"I:JK~, il tl été procédé ù "etude du service de la muintcuaucc de t,l c.e.l.s .. y compris le
progiciel existant. A lissuc de cette etude d de lapprochc COnCl..'pILll'1Je, il a dé elabore Il's
besoins qUJ pvrrncuraient de repoudre aux exigences du service de la mamtcnance de la
C.e.1 S. De même toutes ks procédures Je calcul ou les methodes d'évaluation de certains
paramètres entrant dans la gestion du service. tcl , que les indicateurs H\lf). les indices PIUI
ct IDSQ, 1 unalvsc Pareto, ctc., ont L'le données dans cette etude.
Les trois niveaux dubsuuction de la méthode MERISE ont permis de ressortir les
differents modèles indispensables pour le développement du futur progiciel. A l'issue Je cette
analyse. il a etc spécifie 1111 cahier des charges regroupant les principaux resultats.
Luc analyse financière conduit il \.\ conclusion que le dévcloppcrnem L'li interne du
progiciel eSl moinv coûteux que i'uchat d'un progjcic l modulaire du marché. l.c seul
inconvénient csr que cette option prend beaucoup plus de temps. mais Je" taux de réussite ct
dadoption après la mise Cil place effective du progiciel sont plus élevés.
- S5 -
Il raut noter .1\1\\1 que- les progiciels vendus amcncnt une dépendance vis-u-vi, de
lcdncur cu tenue de maintenance el Je mise à jour, cc qui est souvent un handicap de ruille
pouvant paralyser le système. La conception dun progiciel de CI.M,A,n. en interne semble
ètrc plus compliquee cl plus longue que ladoption des progiciels modulaires ~e trouvant sur
11.: marché. CeUe npprchcusion ne tient pas compte du fait que ces progiciels sont souvent
difficilement adaptables. vu leur approche très générale ct glub,11c du service de maintenance
qui est. en luit. très particulier en fonction de la vocation de lcnrrcprise. LI mise en place
d'un progiciel de (i.M.A.O. nécessite un engagement total de hl direction générale de
lcntrcprixc car ellenecessite un certain nombre dl' Il1UYL'!lS matériels ct humains.
C'':SI (lIIISI. qu a l'Issue de celle étude. pour la c.eI.S .. il peUl eue recommande ce qui
suit:
1.
J.
5
(,
7.
sensibiliser lLlUS I..:s acteurs de J entreprise quant ù 1:1 nécessité {fun progiciel pour
la gestion de la maintenance ;
développerun progiciel en interne':
respecter le cahier des charges lors de la programmntion tout en laissant des traces
de 101l\CS ic-, modificurions effectuees :
faire la conception L'I Ll programmation en parfaite coflahorauon avec les acteurs
du service de la maintenance :
faire LIlle première version d'cvaluutiun :
nommer UI1 chef de projet ayant de très bonnes notions sur lu maintenance mais
aussi sur le.'; prngicil'ls de ('.M.A,O., ,\ defunt sm linfonuutique et les systcrnc-,
dinfonuntion :
former parfaitement tous les utilisateurs du progiciel in situ. c'est-à-dire après
liurégrarion ct la configuration de l'application.
CONCLUSION GENERALE
l.a Ci.i\l.,'\.(), est un domaine ..:11 pleine expansion mar, dont peu dopcratcurs
industriels sont conscients de luuporlancc dans Lt qualité et la fiuhilité dH servic-e.
Cette etude nous a permis JI;' 111L'lU'C l'Il application certaines de nos connnissunccs
acquise" lors de notee formation. A travers CL' travail nous avons pl! developper beaucoup de
nos aptitudes tuiles ,', l'entreprise. (j'enrichir nou-e culture scientifique cl Je renforcer notre
experience du secteur professionnel LOUI Cil etant étudiant. Il nous a 1"(.;\0\': [oules les
difficultés qllïi y .r Ù mener une étude de bout en bout, surtout celles lices a la compréhension
L'l à la maîtrise des théories 3nl11[ toute application. Une: importante partie de Cl: travail <1
nécessite des dcplnccmcms réguliers sur le terrain. Dl' cc tait. il 1ll11IS était souvent difficile de
Il est {-\ noter que la principale fore ...' de la methode MLRISI'. reside dans Id
modelisation conceptuelle LJLii procede à ];J scparnuon des traitements ct des données.
Toutelois u.:H..: séparation pllse LIll problème evident : il n'est pas toujours possible de scpar..:r
complètement les U~11l110.:s ct les traitements «11' I.:":S derniers sont le~ manipulateurs des
premières. La conception des systèmes d'informution suivant la methode MERrSF suppose
d'nilicnrs une contrnntation cntr...' le modele conceptuel des traitements d le modèic,
conceptuel dl';'; donnees.
De cc ÜÜL comme tonte œuvre scientifique de recherche. même si celle-ci n'en CS! pas
une proprement dite. cc travail comporte cenaincmen! LI.:s insuffisances. Il conviendrait alor-,
de parlair...' cette etude cu menant en application le cahier des -:hilrg.-:s ct les différents modèles
donnes dans cette étude. ['n progiciel issu dl' celte élude permettrait dapportcr des
corrections significatives, de valider les données Cl les traitements.
Il serail aussi interessant de faire une approche dl' l'analyse \.I\"\.'I.: la methode lJvll . et
compar...-r lclficacitc Je ces ..leu-c methodes d'nnalv sc ct de conception.
-~-- ,::' 7 -
BIBLIOGRAPHIE
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hIl p:,' 'WW\\ logiCicl-rna inrcnancc.com/
hun //WW\\. ingcxpcrr.com/
hüp ,li\\\\w.<lpisofLli·,'
hnp :/iw \v\\ .groupesnlu tion. fi'/MA]:\']'LNA~'C J"MaintenanccN%H()~,pdf
hltr:/ vv \\ \\ .mcd inter .nct/in gcnicrie/elevelopperncnt/gmao.huu
hrtp.. in\-\ \\ . SI \ C\,:U, COll1
hnp.. \\ \H\. itm. fr
[HlP: 1/\\"\\ \\- guidel nformatiq uc .com/N 1 \VS,'EI.] V9l, hl 111
- :'9 -
ANNEXES
I\N~I':XF A J : 1)0Iini\Î\1Il du processus de production de Lu.... nux
ANNI:::XE A2 : Définition du pni":èssllS diuicctiun
,\NNcXI: [JI .. Organigramme de la l'.lIS
ANNEXE Il' .. Organigramme du [kpancmellilaoricaliollinjeuion
N-J,,"I\I' [J4 .. l-iche de maintenance préventive de la c.eLS.
.\NNEXL B:, : Bon de sortie magavm de la ce.1.s.
ANNI·:XE B.7. : Vues du progiciel existant il la t'.C.1.S. (1 J.,
i\NNEXL 3.8. : Vues du progiciel cxistunr à la C.C.l.S. (2)..
A'\\1:.:\1:' CI: Formulaire Cl indications.
ANNr~XE Dl : Dictionnaire des donnees
ANNLH. te : Modèle conceptuel des donnees ..
\NNEXI·: 1'1 : Propriétés des assnci.uions .
AI\I\FXI (i 1 : Modele conceptuel des traitements.
- ()O -
ANNEXE Al : Définition du processus de production de tuyaux
(cl FiJ.:ul'e 1.2.1 . S'ource. !.il'I'et d'accueil dl! lu (' (' !.,)'.)
• l.a Reception des l11<.ltières premieres: un contrôle quantitatif el documentaire est
erree tué polir verifier la conformite de la matière aux liches techniques. La matière
première est ensuite stockée selon des emplacements définis par le plan dl'
stockage.
• Le I\:klangl' CVlélangcur}: en fonction de la qualite du tuyau à fabriquer. 011
détermine la composition du mélange, la quantité de rvc en poudre el la quantité
des additifs (stabilisants. colorants. agents modificateurs. lubrifiant. ctc.) Les
divers constituants du mélange som introduits dans un melangeur qUl, grâce a un
brassage intense. donne une poudre homogène. de consistance ct de couleur
requises: le Drv-btcnd. Le me/ange est ensuite mis en caisse, définie par rypc de
tube ct par rypc de machine. Chaque caisse comporte des indications précises sur
son contenu afin d'assurer la traçabilité du produit. Elle est déposée au pied des
machines en fonction des fiches de réglages afin qu'elles soient alimentées grâce à
un système automatique.
• L"extrusion: le Dry-blend est stocké dans des silos intermédiaires il partir desquels
les extrudeuses sont alimentées. Celles-ci sont équipées chacune de deux vis
Iouruant en sens inverse et d'un fourreau cylindrique chauffé par des résistances
electriques. l.a matière est chauffée. plustifiéc cl poussée "crs la sortie de
lcxuudcusc où est montée une filière de diamètre sensiblement supérieur au
diamètre du tuyau que l'on désire fabriquer.
• La calibration: la préforme du tuyau sortie de la filière de l'extrudeuse entre dans
un bac de calibrage dan" lequel on crée le vide grâce à une ou plusieurs rompes à
vide ayant pour anneau fluide l'cau qui circule dans le bac. (idee à la difference
de pression cvistanr entre J'intérieur du tuyau (pression atmospherique) ct la
pression dans le bac (pression inferieure ù la pression atmosphérique. en
l'occurrence le vidc L le tuyau sc dilate. cc qui garantit au tuyau une parfaite
cv JJnL! rie i té.
XVI
1':11 fonction du \ ide dans le bac ct de la vitesse de tirage du tuyau. on regle
l'épaisseur Ju tuyau, (101lC son diamètre interieur (le diumctrc extérieur l;t;1I1I
déterminé par la filicrcl.
• Le rèfr0iJissement : le tuyau sorti du bac Je calibrage est encore chaud ù l:;IUSe de
la vitesse dcxuwsion : il CSt refroidi dans un autre bac dans lequel circule (il' leuu
de refroidissement qru est pulvérisée sur le tube.
• Li marqucuse: tous les tubes de la c.el.s. sont marqués ct identifiés (C.c.l.S ..
DKR, diamètre. nom du cticnt. date ct heure de fubricution .... ) afin de garantir une
trnçabilitc plHIJ' le ...licnt.
• l.a tirclhc : die définit hl vitesse (l'avance du tube. l ln équilibre entre l'die-ci cf le
lkhit de l'extrusion définit l'epaisseur du tuyau (débit faible. vitesse rapide. tuyau
lin. ct vice-versa).
• l.a se il: : IL' tuyau c:::.t coupé ,i la longueur requise par le cahier des churucs du client
ou de la norme selon la longueur standard de six mètres. En meme temps que iL'
tuyau c...,t coup':'. il est biseauté ;11111 de faciliter son emboîtement.
• L'enrouleur (IlY.): les tuyaux P.I:, sont enroulés suivant des standards de 50.100.
150.200. -'OU metres ou suivuutla commande UU client. Les tourets peuvent varier
suivant le diamètre du tube. Chaque rouleau est muni d'une étiquette pour
lidcutification. comportant le diamètre. CCI.S. el eventuellement le nom du
client.
• Ll: lulipa!.!,e (P.V.C.): l'extrémité non biseautee du tube est chauffée puis agrandie
afin de garantir lcmboîtcmcnt.
• Le contrôk Uualité : à chaque étape de la fabrication dun tuyau. le systeme
Qualite l'st présent ct suit des règles prcdcfiuics appelees Plan Contrôle. li procede
aussi Ù 1,1 vérification dt.' la conformité des matières pI'Cmi(TL:S cl du produit fini.
• I.e stockauc : le service !llgistique gère le stockage ..:.k's proL!uib finis dans des
(llnditÎllllS optimales garantissant nue bonne qualité.
ANNEXE Al : Définition dn processus d'injection
tet. Figure /.].] : Source, Sous nÛnlei
• LI réL'.:;pLiol1 des 111<:lliL'rL's prem!~TCS : ceue phase est idcutiquc ;\ celle du processus de
fabrication de tuyaux ~ l'Ill' est d'nifleurs -::rlc'CLLH:C par il: même service cl dispose des
mêmes IOC~Hl:\
• Le hac de m'ltiL.'rL' première: la machine d'Injection dispose d'tm bac permettant
dulirncnter la presse ù injeucr. l.c remplissage de ....c bac sc lait généralement
ruanueilcmcnr pOl' des opcr.ucurs qui s'occupent du processus Je tabricarion.
• L1 presse Ù injecter: ccst une extrudeuse dola d'un système hydraulique permettant
dinjcctcr la maucrc plastifiée dans le moule. Les deux vis de l'extrudeuse font circuler la
matière le long du fourreau chauffé par dl' colliers chauffants. ce qui permet de plastifier
le P.V.CO ou Il' P.E. Selon un cycle prédéfini. le sysl0JllL' hydraulique fait IWl1sJaIL'l" le
fourreau el la matière est injectee dans Je moule.
• Le moule : cest un des éléments principaux de l'injecrion. hl fonction dutype d'élément
fi fabriquer (coude. Lé, bouchon de sécurité.... ) LIll moule est monte Ù 1.\ Sll]"[ÎC du fourreau.
Il est composé géncrutcmcnr de deux parties relices ~l un systeme hydraulique permettant
d'evacuer ri us facilement lèS éléments. [1 est refroidi par de ]'C<ILI froide qui circule Jans
dcx conduites incorporées dans le moule afin Je maintenir la lorme donnée.
• l.a réClIpér'lliol1 du produit lini : une rnis le produit refroidi. il est chassee du noyau et
récupéré dans un bac placé sous le moule'. Après LIll contrôle qualite. le produit mis dans
des sacs en vudètrc stocke ou livré.
• I.e stockagc: de môme que pour la tuyauterie. les produits finis de liujcction som stockes
pur IL service logistique dans des conditions optimales de qualite.
xvm
RH/55/S001
ORGANIGRAMME
" ..,., , - ,,' ,"" ,.,.-"'- '"' ,
SMQ/SME
Département Fabriçation-Inîect:ion
=---,----t( 5MINJ
Entretien Moules
Produetion Injection '--
il 1
-[ . Equipe I •..~ L--I--i 1
1 r Equipe 2 . 1
1 L Equipe3 11
Date 17/05/04
Rev : 06 ",,'-,,- ,~-- 1/1
CCI5URG.ENce
ORDRE DE TRAVAILSERVICES ou ATELIERS CONCERNES
1
i OT N" ISldEXECU~ON
r ~ 3 •BUREAUXD'ElUDES
CHAUDRO UECAN ELECTRI,
WET BOIS /,lEC our HEC TUlFlEGULA. 1 "0
NATURE DES TRAVAUX
DESTINATION OU AFFECTATION DES TRAVAUX
cs /1-'1
t~r- Ji Jv--o.
1 •'2' b'"1 G--
,
1
~I1-:-----.1 1
"'AIN·O'ŒUV!1E.- =
:OlJT OEf'NITlf
FOURNITURE _ F
D1~ERS _
CEINTURE
IolASOUES
LUNETTES
GRUE
FOURCI-IETT~~ONT ~OUL,l.NT
nse "01'1
VOITURE
F TOTAL
CI~ERS _
TOUL
SECURITE
BON DE FEU hECIiAFAUDACE 1 ;'-,ECHELLES LJ
MANUTENTION
CAMION RREMOROUE
1
TRACTEUR 6"AMITOU
PALAN
ii
0'CODE
CODE
TRAVAUX
~~-"J(0'/;)':: (;202
OESCRIPTION OES
CONSIGNES "ART1CULIERES COUP\JRE1 Document' Joints: et Vis2Is
.!f2 _
ELKrRlClTE
ARRfT Eu')
ARReT scœ §ARRET '.tAPEUR n'ARI'l. Il<R CON. i=1!ARRET ~EL U 1
1 + -1, ,rr -
-"
SEMAINE 'l" 1
il MIM JIV'SIQI
,.. 1 Malriculli
Visa Cher de Ser... ica
Noms el Pr'noms
,-.---.---t----I-
Pointage 0 ~ jSEIolAINE N
NQms et Préncrne MatriculeL M M J V S 0
~.._- .- - -
rf------+--- f-- ---- ~-~-.-_+--I-++_l-+_t-
--+-++++-t-l1-----------1---1-I--i--+-+-+.f-----t----I--I--+-+-+-+-+--
," l-~---+-+- -TOTAL
:---++-+--1.- - - '--TOTAL
f------j---+++-.. -t-++_l
If---~----_+_---+-+-+-+~1 --
SEMAINE W
f--
NQrns et Prenoms, SEMAINE "1" 1
1 ....'''e'''' , ' , , , r;:11 ;lIMI~:JiV:SlE-;
~._------ ~ - .. ----j i i i ! , .1---------I-----f------+---.- --r----t --- t--
·----+---tt· --;-r-+ '-t-I-----~---__t-- -t-: --l--I--- ii -'
LMMJVS\O
- -~--++-t__t
Matricule l-rr-v-v-r-f-rr-'i
--f-+-H
Noms ~1 Prénoms
l'======t== -+-+++-+--1li-I------------'--~-- - - ~
TOTAL
1
-r rTOTAL i ll , -
SMA-751-E009FICHE SEME5n<IELLE DE MAINTENANCE PREVENTIVE SQE
LIGNEf--- --
OSS5
nCHE SEMESTRIELLE
N° Semaine
Equipements 1Code[XTRUnEl.JSE 1~--1--
DescriPtion des actions 1 Affectations
f----------.- -- ~-- ----------1.- -----------1-------
._----------------+-------------
RA, D vtns: '---+-------------- ---1--------
------------1
1--------
lue S \'IDE__ • o. __ L __-I \ ,"nti~!..!=:, JOIIII' ~~:<;.JlLlI1eS de vrsuc _
Cullm'Iier k, J\lIIilS
L __-I Vernier I~·~ J(~!_lt ....des p~nes de \'I<;I1e'
(',,1I1u'lier lé" 1'111115
MA~QI [l,Sff----/--;:;;;;-;-:-,---,---t-----------I----- -----1
----------
---
+-------- _.-_.-.- -------------
L __-', Re-mplacer l'huile du cl"llrr~l~ h~~r;lu!iqllc_ ___
/--- -- .....----.--~,- ---------1
-« Il
rr 1 IPf 1 ~f -----.--_._------ ---
-------1---_.- -----------,------- --
-_ ..-------
----- -.+-'----_..._------1-----t
-------
-_ ....._------------ -----.. __._--- -------------
Ob~cn ations -----
--_ .._--- ------------ --------------_.
-- -----------
1---------------- -_.--- -
DATE 05/0l/01,EV 00 PAGE. 1/1
C.C.I.S. BON DE SORTIE MAGASIN N"
DATE' __ , ._.f . ,., .../.. N" G.T..EMETTEUR - • .
Oantüè Désionation Code
.
OBSERVA.TION
•,
Visa Magasinier: Visa demandeur .. " , ...
----------------------------------------C.C.I.S. BON DE SORTIE MAGASIN N"
DATE: __i,. 1 W OT:
EME'tTEUR: •
Oantitè Dés.onatron Code
O~SERVATION
.
Visa Magasinier ..... ...................... ," Visa demandeur: _. ' .- '
cers CJ8ht/~ fiCHE: OE SUI'';I OES ARRETS MACHINE .s...A"'A,I~'-~C"".~ s,
••v..a ...;x>t'Ii&~I'-cc
0.10. 15I'I-'J)
~e;KF ..w'....P,hlS!.U ~ln61 ' '~:rA "~~ , ..- G" ~.: \ hoU n .w' • GU PO: , .
L.ocaIJ5OI11(ln HE FPANN HE RI::. OE NI HEURES 0 ANNanne " "
," " " " " " ."
AJlm~ru...llOll
1
EX!fudeuu
~o
" ur.,Til'
aa" ....Id. n' v» , "
BaC$ VIde /l'
Bacs ,
Up'f:J\Qn,
Mar~u,ul8
1Tlreuu
Sel.
r--l'ullp9\.lSe
FroId,
Cornpruuur ,1
Group.S'"_I.e
OESCRIPTION DES TRAVAUX DESCRIPTION Di:S TRAVAUX DESCRIPTION DES TRAVAUX
nav..ux }~ /.t ,"",-"", ""'" J:..vJJ."",JiU<.uQ&lIb M' . ,J,,).ZM6Z-h: Z3~:wh" ,l,.ir.::::;' ~7~" 1'~P(;Jf'-
Trevaux • ' :"3' "~r.l'lulvr..
~c 1. k Ai<.o\ -Conllllnnrelevén
PJSUtlonl .o.cO'~(I'"Pli ~li<r."oo, ~e<OyL'" _. .... ''',.Con A'o""~e. pu ""'"GaL»n,
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Annexe /-3.7. Viles du progiciel existant il la (',c.I.S. (J)
f .n." le
!!I lhM'I15IHZ!:! !!!!!!!!",,,,,,,,';,ii'C·_~ _
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Vues du progiciel existant il la c.er.s. (:2)
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li'IJ'-:"-,", O. c-" '"'..-r,1 1> JI:.aO'Ud'''''''"'' de l'"hl,..,--~--~-.-----,--
XXVI
;I:N1fEXPSC
ANNEXE Cl Formulaire et indications
t. Les amortissements
L'umortisscmcnt (lis":;ll) est une écriture comptable qui permet de répartir les COÙb
d'acquisition d'un actif SUI' ":1 durée de vie afin de mieux faire coïncider les revenus ct les
JépensL's encourues. DUII" la fonction maintenance. il intervient dans lcvnluarion du COllL de
possession d'un matériel (connu '!\lUS le nom anglais L.ee. : life cycle cosu.
On distingue trois (3) modes de calcul de lurnortisscmcnt : lineaire. d0grc-.;si 1" L'[ accéléré.
a) L'amor-tissement linéaire
Ce type damortisserncm csl aussi appelé amortissement constant. Pour ct' mode.
l'nmortisscmcm ln première année est calculé au prorntn tcrnporis cl la dernière est egale à la
valeur nette comptable (la valeur résiduelle) si cette dernière est inférieure ù l'annuité de
lamortisscmcnt.
Cependant. dans le cadre de lévaluauon du coût de possession Li un nunéricl. lumortisscmcnt
sera considéré comme constant <:L est égal n I'unnuitc déterminée.
Soient:
A: annuité de lamortissemcnt (fCFA ,i an):
VO: la valeur dorigiuc durnatéric! (coùt d'acquisition, rCT/\) ;
n: la duree normale d'utilisation (années) :
1'(1j=- (1.1)
"
f =n
h) L'umurttssemenr al'l'l'Iérl'
1.1..' code des impôts sur le revenu prevoit : I( pourront Faire l'objet J'un amortissement
accéléré, les matériels cf outillages neufs remplissant à la Ibis la double fonction :
être utilisés exclusivement pour les opérations industrielle" de fabrication, de
manutention. de transport ou J' exploitation agricole :
erre utilisables cinq (5) ans au plus.
XXVJJ
Pour ces cléments dactifs. le 111011«.lI1L dl' la première annuité comprendra une annuité réduire
calculee au prorata tcmporis plus une annuité complète: la durée dutilisation prévue se
trouve réduite d'une unncc complete. l.cs annuités se calculent de 1:'1 même manière que pour
l'amortissement linéaire.
el L"amm-nssemcnt dégressif
11 peut (-LI.,,: utilisé pour les biens d'equipement neufs ct autres sauf les immeubles
dhubitation. les l'han Liers ct les locaux servant il l'exploitation de ICI profession, acquis ou
lubriques depuis le l'" janvier 19R7 par les entreprises industrielles.
le montant de I'umonisscmcnt est obtenu par lupplicatiun d'un taux constant :] la valeur
résiduelle. Ce taux est obtenua partir du taux linéaire affecte d'un coefficient égal ~l :
Î si hl durée n01l11::l1c dutilisation CsL Je cinq (5) ans:
1.5 lorsque la durée normale d'utilisation est comprise entre cinq (:'i) cl dix (1n) uns.
l.a première annuité doit être reduite nu prorata tcmporis en panant du mois de mise en
service. Lorsque lumortisscmcnt calculé ~\ punir du taux dégressif devient inférieur au
quotient de la valeur résiduelle sur le nombre d'année d'utilisation normale restant à couvrir.
IRil convient de terminer l'amortissement en prenant des annuites constantes egales à :
fi'
Ol1 VI~ estla valeur résiduelle et n' le nombre d'année normales d'urilivation restantes.
2. Les indicateurs r.M.D.
Les indicateur F.\'1.D. (Fi<1bdlté. Maintcnahilitc. Disponihilité ) som définis comme
SUIt
•
•
•
la fiabilité : c'est ln probnhilitc de bou fonctionnement qui est évaluée par b
moyenne des temps dl' hon lourtionneruent (M'FBf ) :
la maiurcnabilité : c'est ln probabilite de durée d'une bonne reparation qui est
évaluée par la moyenne des temps techniques de reparation (MTTRI : vu que
les temps techniques de réparation son: peu differents des temps J'arrêts, on
asxumle la moyenne des temps techniques de répnrution j la IIhlYl'lllll' des
tl'l11p'" dnrréts :
l:.l dispunibilitc : c cst la probabilité d'assurer un service requis: l'Ile est
evaluee à partir dL'S deux critères précédents. Il sngira de déterminer la
disponibilite operationnelle. c'est-à-dire PllUI chaque équipement. cl la
XX\111
disponibilité résultante en rapport avec. par exemple. toute Ll Jlgne Je
production.
Soient:
Tll: le temps d'ouverture :
TA: le temps darrèt :
l'Hl: : le temps Je bon fonctionnement;
1 IR : le temps technique de réparation:
vllA : movcnnc des temps darrôts :
1\·1 [HF : moyenne de~ temps de bon fonctionnement ;
MITR : moyenne des temps techniques de réparation :
n,,1' : disponibilité opérationnelle :
D,(, : disponibilite résultante:
Il: nombre d'occurrcncc :
Figure CI.I : Graphe des temps
111\ml' TlJF
~0:::/ >y~ Il:"L K'~J 1
lA
([(j
)
,\OIlf'Cl' ' :'\10.\-'( 'Hr Francois , ., Lu fonction maintenance,
Formation Ù la gestiun de la maintenance industrielle" l J J
l " l "M[IR=- )[IR ~MIA=-'IA I~.I)
L...J 1 L,n ,_1 11 ,_1
MTIlI' = ~ f IIJF [2,2)~ ,
n ,_1
J)'l'
M IIJI'
MIIJI' + MTTR(2.3 )
1 "J) ="-)[) ('A)
le, L...J "l'"n,
XXI"-
l' 1 1 de ....1 (llll;iI f..INI)( J. 1)'1'I'\In~ J 1"'~e'''\.·'11 Jc l "lIêcl't"'II. (,CIIIC l'Icl:tH"llCCanl(llI~. l',~ l' ('~Il(rc de 1111'"
3. L'indice d'incidence directe sur la qualité (IDSQ)
L'indice diucidcncc directe xur Lt qualité est le résultat de la réponse à trois (3)
qucsuons :
• L"équipement genere-t-il des non qualités uvee repercussions sur le client?
---+ 1<) .. ludicc Je qualité :
• L"action Lk la muinrcnance ugn-eile sur les non qualJtc-s
-> l!'".[: Indice de mnintenance :
• I·\:islc-l-ll Lks risques associes ù léquipcmcnt ,)
----7 IS: Indice de securite :
Selon la reponse (notee de 1 il 4 selon l'echelle definie au tableau C.3.1.) donnée ,:1 chacune de
ces questions. on évalue lincidcncc directe sur lu qualité par rnuhiplication ou pu!" addition
des valeurs prises par les réponses.
IDSQ JQ, I~·I , IS IJ 1)
IIJSQ ~ IQ + lM ~ IS 13.1)
T ... blcau C.3.1. : Table de calcul de l'I.n.s.Q.
,Dési gnut ion Nnk: Libclk
Indice de1 'vcnpcndrc pas de non qualités, Non uuulitc non perçue par le client (gène)
qualite] Non qualité perçue pur le client (déclassement)
(IQi4 Non qualité (hors cahier des charges ct/ou spécifications)
Indice de1 Les <Jetions de maintenance IlC peuvent pas agir sur la non qualité7 Les actions Je rnumtcnancc IK'U\'Cllt corriger ln non qualité
maintenance,
,Les actions de mniutcnancc pcuv eut prévenir la non qualité
Il vi),4 Les actions de mamtcn.mcc suppriment la non qualité
Indice de1 Sans risque pour les hommes, les biens cl lcnvironnerncnt
- ,
7 Avec risques presumes1 securite -
1
,Av,:~ risques dej.] identifies
IlS) "
---~-- -
4 BG:ns classer à haut risque !- -
Sonn:c, L1liS.'! ) 1'('.\ cr flFRRL-'(HL· lzrick: "..\!OIIllCJWI1Ce cr lIsslf/'uncc d,' 1" tjlhilif(;,
guide prctnqnc ,. /11
Pius lindice LO.S.Q. «st eleve. plus léquipemcnt il unc incidence sur la qualité plus
sign ificati vc.
xxx
4. L'indice de cri licité (P.I.E.lI.)
La criticitc JllL'~1I1l' les conséquences des dvsfonctionncmcms dl' l'équipement sur IL'
fonctionnement g~nér;ll (\-0 lcntrcprisc. Elle est mesurée <1 partir des quatre (4) critères
suivants:
1~I critère . JI - Incidence de r.\t<NFS
JI s'agil de refléter les répercussions rnnt icchniqucs qu'economiques. sur l'environnement
nu kt sécuritc des personnes Ct des biens, autrement dit. la gravité prévisionnelle associée
Ù lappurition d'url dvsfonctionnement.
~'~II'<: critèrc : 1- Il'vrrORTANC'!": de léquipcrncnt
L'importance caracterise linfluence J'UIl dysfonctionnement sur j"acllvill: productive de
l' entreprise.
3'~"'" critère J' - li AT de j'équipement
Il est lié ,1 [',Igl' du matériel. sa precision. son lISUI\:. SDl\ implantation (ambiance
poussiereuse, abrite ou 11l1J1. ), Il peut se déterminer globalement d'uprcs l"aspect
generai. l'état des organes de travail, le niveau de vétusté et dobsulcsccucc des
equipements de contrôle et de commande électrique.
4"'"'' critère li - Taux d'UTILISATION
JI s'agit du rapport entre le temps d'utilisation de léquipcmcnt L't le temps d'ouverture.
Un poids, comportant quatre niveaux dl' zéro (0) Ù trois (3), est JssociL; il chacun de ces
critères. JI pcnueurait lévuluation ct 1<J notation de chaque équipement.
l.c tableau l' .-L l . permet d'attribuer les niveaux.
xxx 1
TabJrllu L'A.t. : Table d'ûvaluannu de la criticttè
-------.. - J~~~-ilj~-I--- 0 1 2 3Critères ----- - ,--- -- ----- --
Repere 1\S,>10n '> Répc'll: US,,] on"Aucune®INClll]]\CI: cravc-, sur hl sur la qualité RetouchesP DES PANNIS qualité ct/ou avec génération possibles
répercussion
r environnement de rebutssur la qualité
0°.'- -
Stratégique, pas Important, pasoIMPORTANCE
de délestage sur de délestageSecondaire.
une <lUIH: sur L1IH: autredélestage Equipement de 1
machine, sous- machine. sous- secoursu'aitancc uuirnncc
possible
, impossible possible. -
(~}IAI A rénover ou àA réviser A surveiller
1
A l'étatréformer spécifier
__0.
,@lAI!XU [J-UTILISA IlONSaturé Eleve Moyen faible
~,)'ource f-:/V1N:/ ho'Cs & rF:RRL'C1Œ Erick: "Maintenance et assurance
de la quali/(;, gllide pra/illlle" 121
i\ partir de ces appreciations. la criticitc CR se calcule. equipement paf equipement. en
multipliant entre elles les valeurs Je chaque critère.
I.~. 1 )
Avec ce principe de notation. plus lu valeur de CR est faible. plus la criticitc est importante.
Un équipement <nec criticité l'gille à zero (0) l'st "super criucité". On observe qu'une seule
appréciation de niveau zéro ((l) pour J'lin des quatre cnteres entraîne ln supL'r criticité d'un
équipement.
li est souvent recommandé de clnsscr les cquipcmcntx en trois cutégories :
• Ceux qui sont " super cruiqucs» : CR - 1) :
• Ceux qui sont critiques (par exemple ()...:. CR.::: 3);
• CCLI\: qui sont ordinaires (CR> J),
XX\:J]
5. L'analyse Pareto
L'unalvse Pareto. connue aussi sous le nom (.i'amdys..: ABC ou de la loi ::W-XO, c,,[ une
methode dl' choix. daidc à la décision. permettant dl' deceler. entre plusieurs problèmes. ceux
qui doivent étre .thordcs en priorité, ou entre plusieurs déments ceux qui meritent une
attention particulière. ou des questions de nature similaire.
Elle perme! au gestionnaire de l'aire une première selection cl cil' ne pa.'i SL' luixscr accaparer
pm des travaux certes utiles 1Jl;lis de Luble importance par rapport au volume des autres
travaux pal' exemple.
Pour illustrer la méthode. il sera utilisé uu exemple baxc SUI' la gestion UL'S stocks, pour les
autres cas, il SI.-'l(l precise seulement les grandeursà prendre 1..'11 compte.
Pour la gestion dt' -nock. il sera luit n'ois classes :'\. H l'\ C.
. --.. . . . .,% en Nombre 1 (~/o en valeur {'Ia~~
5 il 2U 70 il 80 A- --
30 ù ..Hl 15 ù 20 Il- f-60 il 70 5 Ù 10
--
Tableau C ::i l 'loi de Pa 'do peur le stock
.\'O/ll"C{" .~>lRR ;\'J-:UI" "Notes de ('Olln (;estio/l des Operations et ,h' luProdllctio/l" j 31
Application à un cxl'mpk
Tableau CS.2. : Exemple d'application de la classification AH{,
Article Qté PLI Valeur 'Y,IOté%) l 'Yr, IO/o
ClasseValeur Qtè Valeurs
PALSKF045 5 "5 000 12.-) non n.29]% 28.420% 0,29;% 28.42()"ü A
'tlfi6O(C -1 =+=- -
4/ 30000 12UU(JO U,2H% 27,284 ll1l (),52k'Yo 55.704%)+ io,---
HI- (SKI/30') " "7 000 54 000 0,117% 12.27W~'~ U.645% 67,982% 1 A--=- c-- - _.- - -'--
n cs 1OA-, 200 150 30 000 11,723%) 6,821 ';';, 12,368% 74,802% /o,1
VISI-nR.\'tI2x20x 12 JOU 100 30 000 17.585% (1.821 (Jo 2L),9SJ'!() 81.623% Il.t« )."J(rRM 1Ox26.'(3 ,ns 4.:'1 19575 25.498% ..1.4) 1°/11 }'1.451 1% Xô.074'Vo H1C 1(lillM 10,8, 7 250 75 18 750 l '-1-.654°;() 4.:26]'~'ÎJ 70, \06% 90.337% l'
- -
Tlil·lPt\-18x250 7 :2 SOI} 17500 0.410% 3,979(% 70,516"1;1 1.)4.~16%, ('
RO)\' PI.~112x26x2 jOO 35 ] 7500 2lJ.J08"Ü 3.lJ79% 99.824°0 98.2lJ5"i) C- - - - --
F(IRl'yn ," 500 7500 i 0.176°,) 1,705% 10O~r, lOon·o C,
Total 1 706 - 439825 \llO~ " 1OO(~/ÎI - . -
------- -----------------------:cX.'..;XIIl
l' J- 1 d" "'1 (Jlllar "'l,Ile). 11Ipl"'I1" d Ill~""'~lI'- dc: touccpuon ("'''Ie' 1 kTt".''''~'''"llqllC: , 1 ~ 1_''c('c'""'~"c"O"c'"h",(c' _
Figure C.S.l. : Courbe lie classification ARC
J ooooo-,
()O,üo'Y<,
XO,()()%,
70,()()'!/',c
"ID b().()()'V"
ro> ."iO,OO'}'oCID
;f,--+O,oo'x,
0
30,00'%
~(UJO'~(l
BJ ().OO'~"
(),Oü'Yo --
" '<: ,'" '" - ~ t i; :::e; 0' " f-- " ô' s,
p: " jt & 8 .~ eC 8 ir '"
re: .f,~ ce cl Pi Ir, R " 8'- Ir, ~ "
l~) en Quantité
Celle analyse devrait <;1: faire pour
• Les travaux sur ks heures d'interventions par type de P;\l1Ill'S, sur les types de
pannes par nombre de fois;
• Les équipements: sur les heures l\':lrrêt par équipement. surle coût de possession
par cquipcmcru :
• Les ~iêl1l,-'lltS en stock : sur le nombre de rotations par élément. sur ln valeur par
quantité. sur le prix unitaire par élément.
6. Le coût de possession d'un matériel
Le cout de possession J'un matériel perme! ulnt~'grl'I' les depenses de maintenance ù 1<1
gestion du cycle de vie dun bien industriel. Il comprend normalement 1I:s depenses relatives ~\
la possession du materiel et Ics recettes qu'il procure.
e\.'S! un outil d'uidc il la decision dutahlcau Je bord qui peut être cvnluc par Illois cl par an.
XXXJ\
Figun' C6.1.: Constitution du coût de possession d'un matèrtel
CL1CI\ dl' possessiond'un materiel
LkpL'nSL'S rL'L'11 es
IIIvcsu sscmcnt
1I1J!isdli0]1
CoùL dedéfai llancc
l
, . {[lniqUC'vcrscmcntEchclonné
l l-mprunt {Tot~ll Parlle!
fCd LJ l'; du personne!d' c-; Ploiunion
l(',llûtS des consommationv(energie )
{
CoCl1 direct
Coù! indirect
Recelles{
Factura tion du service rendu
Estimation
Sourcc. MUY( 'I /J' J"\'(:,,\'. " /,U [onction maintenance. Fonnution (', luge.\/ioll de lu maintenance indus/rie/le" II J
~.H. : Dans le cas où lcvaluation d'une valeur est fastidieuse. il est possible de luire une
estimation nu d'ignorer cette donnee tout en prenant soin de travailler sur ln même busc pour
tous les equipements.
Le eClS le plus Fréquent est la prise en compte des donnees suivantes:
les amortissements;
les COÙIs dcs consonuuations (energie. utilitaires) :
7. La valorisation du stock
Le prix (ou le C(111) du» clement l'Il stock peut scvalucr "elon plusieurs règles en
fonction de son utilisation rl liL':. rvplcs de gèsLi~lIl. 1\ILll" CI,;' qui L'st de lcvaluation des coûts
pour la gestion dt' Id mainte-nance. on peur errer le plix movcn simple. le prix movcn
pondéré. le prix FIFU. iL' prix] ]1-0.
a) Le prix moyen simple
Le prix moyen simple Se calcule sans tenir compte des quantités en stock el des quantites
entrées.
Soient :
P~1S : Il' prix moyen simple:
PES . le prix des cléments en stock :
l'NE: le pnx J c's nouvelles entrees.
PMS = PFS.+P:\L (71)
"
h) Le prix moyen pondéré
l.c prix moyen pondéré sévulue en tenant cnmpte de quantite
Soicnt :
PMIl : le prix moyen pondéré :
PhS: le prix des déments en stock ;
P\H" : le prix des nouvelles entrees :
Oté .sTock : ln quantité en stock "
Qré entree : la quantité entree.
QLé_-,-~~~__ x Pr.Sstock + VIC entree
+QLé entree_________---'-=-- x PNL
Ql~_SIOck + Ote entrée(7.1)
c] Le prix unitaire moyen pondéré
Il est calculé l'Il lin dl' periode : lu périodicité étant fixée nu prealable par le gestionnaire
dl' ~LO\:k.
Pll\1P : Ll' prix unitaire moyen pondéré:
VS! : la valeur du stock initial :
VF. : la valeur de toutes ks entrees durarulu periode considérée :
()ll~ SI: le stock initiul (en qunntiré) :
Qté TI,.: la quantité de toutes les entrees durant la période consideree :
rl,MI'~ VSI+VI·:()lé_SI + o« 11-
(7.3 )
\:X>.:Vl
d) Le prix FIFO
.c terme rJFO l"a LIll unglicivmc qUI signifie (( Fits! ;1/ tirst 0111 .) autrement dit
Premier entrée prcnucr sorne. Cc concept est utilise. en tenue dévaluation de prix. pour
signifier par exemple que le stock est évalue au prix des premiers clements entrés en stock.
(" es! pourq uo i CL'((e rnét hede est aussi appc kL' méthode de 1" épui semen Lsuccessi f des stocks.
l') Le prix UF'O
Ll l O est aussi Ull dl1~.'Iicisl1H.' signifiant (( Las! infirst rJIII ». nernier entré premier sorti.
Avec cc concept un clément L'Sl é\~dll": au prix des derniers cléments entrés en stock.
:\.\X\]J
"" ,k'" ""'" t.L .','" "'l'"" " ",', """,1' ..,'l"" ",,,-, """"",,,,,,,,,' , " ""',, ""
ANNEXE: DI: Dlcuounatrc des lIl,"I1~~·,'
r-..li., l Inn., Ië d'd,n,,,, .. "',' ,1,-, ,l''I'I'''~', k~ ;,k"lol;~"h J~', l'lLlIk' ~()Il! r~I'~I'I"I'I~' par 1;'1 1111'" "1) 1.1[',IIl' "'1 ;tli" cl plcddé, Liu ~'~11~
l ,c' ah,.é",,,l'n"~"'l\';lrtln ""11 1I1,I"éc,
;\ alphabéuqoc
,\N "II'I"'"""'CII'IIL,'
N 1)111Jj':II<,I\".'
M ""'lll'I'''I'
1" l'Jllk Il,,I''ILIe le "","h'T de e"rtLcl~I~'
"]'al1l"0111 D.I.I. 1llC'I'L'IIIl."''-C- dc-, d"ILlll'''>
R.'glc,
Fnlili'~ J'n'l'l'ktt", ~igllilk;lrinn T~l'" r"iU,' Intcgrlté
1{"IIl""'IU"s
# l'd' »t !":dàerll't: de l',,,,l,-~ ,k II<J\',,,I ,,,N ','1 ,\ ,,-ùr
cI"k " -t 1Jal,- J~ ~r~ai,' "1 ,le 1','ldr~ de tl ''l',,,l Ibk t\~'cn I.U HHII 'l'l'l")
d"k ,," ,,' IJ"k d'''II\~rIUr~ Je 1"'l',lre de truv.ul Ihlt' · A,r~cl (li mm """'1.11.'état ,le- I-""lre ,le 1,,,,,,i1
'" Sélccl"Hl~tLI ,,' ,"(()un)fL ln ~"I'h i '." rII~ r )
J,LI" " ot Date de klln~llI'c Jc l'',,-,\,-e de uuvuil Ilak · Il crécr (jjmm a;';';I'
(\ l'v tra\,,11 Le tvpc ,le lI;I\ "LI {l'rcvcntt 1. Cllr~tlJ: N'''I''-~:I'' 1 A 10 Séiccüon
'l',xIIÎtc Ir:l\:I11 l ,,. 'p~uticllé du tr.rvuil (Prédèfuu :-j"I'\'~'''',11 ,\ 1" Sélection
dt'~t~ , , l ,c J~~ré d'urgence dc l'ordre d~ 1"",,,1\ 1" Séic~tl<'n
Il'w.rLt,,irc, \ 'rg~111. ,\ plal'iiiel. 1:-1111 L'l1e'111 i
1"," leu r'Jc~c,,;tc un hon de 1~1I I( lUI l'l,,,,l A .1 /\ ~"dl~r
~dHlI NCl',"",iIC uu ccbul.unluuc (( lui. N'"II l, 1 /\ ~nch~r
~ehdlc N",'~,,;1<' une ~~bdle (Ou; NOII) A \ ,\ ~\,dl~1
ccuuurc j'Jé"""" une ceinture I(lu; No,,:' A j ...\ ",dl~1
Ill"squ~ N"'~"lIc \LI', 111'''' \LC rO\,i,']'i<'111 A 3 ,\ ,'"d1Cf
g"nts N""""l1e dc~ g:rl)h 1(1111 1.j"Il)
" 3 :\ ,'t\~licr
1Jlllllll.s11Lllcttes l";éc~"Il~ d~, IUl1'-I!c's ',l )111 N"II) .A , :\ ,,,,h~r
IR\\'All.\",dc',,,',,,,c' ]..;c~~";k ,le ~"dl-";""'g~ 11 1"1 N"II) ." , /, 'lJ~b"l
d",tll~lk C"'p"r l'electricite Il lill r';""i "\ A ,,"cb"l
""" C"lIp~r l'cau (UlLl };"II' l' , i\ cocher
'lIT comp C'<'lII'Cf l'"", ~\l]"I'''t,,~ I,OlLi ]\"111 '. , i\ l'<,,,J.~1
1-",' 1 Couper le Illcll( 'UI Nl\n) ,1 1 /\ l'<,dl~r
,,,,,,, ,." Nccc,"'k \", ,';""'"'' (OIl;,N""J '. 1 /\ cuchet
rt:nH'I''1l1 C r'k~c"lr" \lll~ l''rll,,rqu,, I( lur N'HI) ,1 1 .-\cochertracteur Nt"'ê";lc "rr tracteur rOur.Nom , , i\ C<'CbCf
mannou '-J~Cl""tc "" 1",,,"t"I' ((JILl N"II) A , il. e"dl~r
1',,1a1l \j c-.-,""; 1<- lLlI l'~brliOll' ;.J,,") A 1 A cocher
"",1 ur" N~c~"ik "II~ \'ll;l"'~ 1(Jill Nnn) A \ /\ cochergruc Nc,'c"ltc UIlC grue ((lu, ~J""1 ,\ l /\ ~lKh~1
1"'111_ n iulunt NClT"itc l'Il pont ["1111111111,11'1 N""I ,\ , A cocher
1\IC fort N,,(~,,;tc lin 111'( t"rl (()\l,l',,,nl ,\ .1 A c,och,,!
di,!,,, 1 a cl"", d 1'ilelLlT d~ di,p"llib,llIc' 1>al<-i\~léc,-(hb llHIl ,,,' ·\l'l1lm'-'~~'-')
l'al' ut 1 ibcllé du 1"'1'1'011 ct rvnmup'v ,\N 21111 1\ ,,,;,il
Il nUIU 1;1111 li:! 1 c numcrudc la lunul!c de ltgrl" , ,1\"\I'rll"tlq1l~[ ..\\1 L[lir-'il'
d~"g tam k L\,:,ign"l'''11 clc la l'LJlIIlk de hgll" AN "il :\n<:<:r
1 li (·o.k Iii-: COlk J'c 1" l'g''c AN " 1\ uccr' i\i\i\NNN 1
dcslg li~ l " d~'lg'Hli',"<l de 1" II~I" AN :'S !, ,rc~'
I.\( iN l' 111<,'" -crv Ihtc dc 1])1',' vn ;~f\''',' D,,1c · A cr~~l !JI mm '''''''' f
1\ re IL~1 ~ "pc d,' ligll" .- 1:i S"k,,;tl!'"(1',-odul'IlC'll, ,\1\llc' C·' Ad lilLILI ,Iral;' 'li i
l'l,LI hg 1 rgnc "1'"r;t1i"III,clk 1(ILll Nl>Ll) A .1 ,\ <:l)dl~r
ri mUlli m~ch Ihco Numero dc la maclunc liJénl'l'lIlt: \ o AutomatiqueMi\CIIINI , 1 III i )
,1c'" ~ 1l\",11 llic" rk,,,~,,,,IL"1l dc 1" mnclnnc théonc IIC " 50 Il creer
l'AM \1-,,('11 ri "",h' l'mu utach C"d~ ~k h hrllllic- ,k Il,,,clllIlC AN 1" Il né~1
dcsl!" l'''B 1IIlld, U~"cll"tion de la famille de Illll~hlll~ /\N 511 /\ cré~r
" "''''
"'"U ~"' \1 ',' ."1" ",1 '''J'c'" , '" ""!l,',, '" l"", '"''1''' ,l, Il,,,''
Rt'~k"
Elltit,', l'n,wi':'tl's Sie:lli Ii.:a (i, '" l"r1w T "iII,- illli'crili'
R~tllanIU"~
U t',,,l,' 111;1<"11 C,,,k ,k 1" 111<LC'llln~ ,\N 20 1\ ~r~~,
Li~sl~ nuuh 1k"~r1""')11 de la maclll"~ AN S(I 1\ ~r~<:1
rcl' I"u, Illach k0tc'~'''''' du 1''''''"'~eILr AN 21 1 Acr 'T'rd !ab mach I~ckrcn,c ,lu Inhncnnt AN 2[1 .'\ '10er
",arq tIlach 1" Illal'lll~ Licb ",,,~hlIlC AN 21l ..\ ..-0c·'
nHldC'l~ Ilwdl I.~ Illmkic (k la m.uluuc /\:-1 2il 1\ ",':'cr
num '~T'lC ""LcI, Le numero .le ,,;m- Je" la )',1"..:IuLie AN zn A .1'0<:1I;,b " L",;1i Je t"hnc"ant de lu 111;1<;11111" AN 2(\ A creel
d"l-; "~'1 "',L.1i J"" d"l~ cI'al'quisl("'" ,le '" m".b'lle 1ru, 1\ cre~r UI,mlTl a"",,)d;lIc' Sel"'- """h 1,:1 date de IllIS" ~!1 ,~,'.',~ de 1" m.n.hiuc l'J''I~ /\ creer ui. mm a""a}
ph"I" 1l1'L'f, Ln l'h''(l'gl'aj1hi~ cie la machtnc I",,,~ !\ "1'Ù~1
t'-.l,'\ClII)\'I'S ~"'I\ ""'1 m.nh 1c cnnt J'a"'llil'i[I"1l de la machine M ,,, /1. créer
dUI' "",ch L" duree d'''I,I'''''!L'''1 pre, Ile " ; Aneel (en "nll"~~)
ccb eur.m mal il ,'~ ..h0,,,,,,, ,k 1" !,,,rantle 1)"Të - il, lT~~r IJI nuuu.o,r:
ma.h,-" 1\,'" ,j'a'''''fl'''L'n~lll :'l'pliqne
'\ '" S"k,f""\ll "p~ '''IlL'<1i ,Il,,-'" rc'. l)"l!-lc",,,i Aü~kre)
\ :LI "1 mach Valeur d~ 1'""IlLe ,k quulué N , S0k< IlL"1\':.1 Il[l [lL""h Vale'LH Lk l"IlLi,~" ,k 1ll.1I11tÇll""" N , S0k"'''''1
l"" 1 " m,,, li V"I~LII d~ l'iudrccdc ""III "é- N 1 Sel"l"t"'":,1 ". 11IadJ l',,,J, J~ l'lllllJL"~~ ,ks P:II1IK' Il , 'kle,'II"'L,,,1 " 1ll,,,11 1",I,ce d'importance , , Sdnlio'l
,,,1 I~ mach I!lJL<:~ de l'etat de la machine N , Séfcctinn,al n 1ll,,~h TJl"~ d'HtilislLlj"il .le la IlWdLl[lC N 1 Sc'ke'tlon
rvnurrqucs mnch 1__", rcmanJlI~' ""~nhLellc, "LI ln machine Al\' li 10 A "''''I# rd" Ik-hc main p1" AN Iii ,\ "c'c'
I'cnodrcnc ,k '" ,u'''''''"'''-LlleC rr"v~ntIH
~''\nJ r- ,\NII'II' 1" rJournahcrc Ikl"\",,,;,,I,,,,,," r-,'Îell"L"Ik.l'cn,,di,'ik ,11"'11 l'la " " SdeLtI""
JlLllI~,tndk 1[llIIL"'[Ic',k Sc'III~,tllLllc
AlllllLdlc. C'\lldi'l<nllldIL'j ,Il num bd", "Il' Numcn-dc la L'II'ire Llc'''c'i1alT~ " "' A\ll''''l'Ltiql,e
1"'\CI IFS J:1.1 ' ,k",' 1""hL de 1)[;,ign<ltiLHllk b t",:h~ ~le[]\~"lair~ :\N 50 An~~l,,, -, ["cile ~k I.~ lc11lp' vtundurd J~ b tache clémcut.un- N j /\ C[ÙT (En hCllll'~J
» ,·,"1' fit-hr- t ....h Li ,~klC"'''''' ,le la lil"h~ technique ,'\N 21' Acr0nI:ICI [1' ii Cil J~SI>! JI~Il~ (nh [k'L~II;d"'"de la liche tcclHl'q<J~ l'.N sn 1\ n~e'
lien lidl<' [~~Ii ,,,1;~11 J""""I,t Lln'e' a la lidw tcdl1l1L1i1(' AN i' dctuur
1:,A, vi ,1 1ft c"d~ r"lll dt I,e' 1l1l'"U,' cl" 1:1 lanlL11" ,1'~lelll~111 N '" ..'\ "';';[
d~Sl~ 1,,,11 dt .l'·'II,:I'''ILL.11 ,k leI lanllilc J'~lclll~nt ,'\N ~II i\ "l'~l
il rd" ,,' ~tnd, l~etët""u:.Ie l'ckll\""I~" 'Ine k , 25 AIlI"l11all'lLJ~
,k"g clement l ,a d~s'>!n"I"'" de l'dcl1ll'-l[ .\\1 'ill ,\ "ë-el
d~'IIL'I(Li' nnturc .rc l'clement
" S,'k~'H'"",,((J'ieL~" ()L1tlll,,>:~. C,ljh"llllll;lblci
.,rd t,'", ,1 Reference du 1"1I1'1Ii."~L11 AN lU 1\ ~r~~r
rd Eth " Iktë[~nl~ du iabricant .\N 2(1 i\ creer1,1 MI'"~J" ST()ll-:: p\wlL ) " r ,,!,h(J("gr"l'lll~ .le l'd~IJl~1l1 11ll"~ A msércr
ê(\d~ burre " 1 ~ code harre de 1"~I~nl~lLt .\N 111 i\ cren
-nock m'Il 1~ ,'\\'c'k 1I111lill1(Hli N ,.. ,\ ué~1'
'Ile renno ,"'lil""Tlk ~~""""'''I''c io c.uum.uulcr N ,,, l\ ,1'<:,'1,"nln,k <1'l'\'"h."li,," ,Ill 1"'\IHL ,;1 c'I :L 1"'1': (Pri-e m,,:-rn '1<1IJ'k. \'11.\ IIh'H'1L Pondere. l'I'L': .. 2(1 S~kê!l"11
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Annexe Gl Modèle conceptuel des traitements
a) Mouvements de stock
Nott.: : Nouveau stock Ancien stock + Quantité entrée
nu
Nouveau stock -. Ancien stock - Quantité sortie
Sortie JeStock
•Ou
Entrée JeStock
Analyse JlI stock
Elémeruexistant
Mise àjourJlI stock
l\1isc Ù jourdu stock
Elémcrumanquant
Créai ion de ficheJ'un élcmcru
Entrée deStock
Et
Vériflcation de zone Je stockage
Zone existantePlace disponible
Rangement
Zone inexistante ouPlace non disponible
Création de zonede stockage
xl iv
Sortie deStock
Verification du stockQuantité Quantitédisponible non disponibl
Approvisionnement
b) Inventaire de stock
Sortie(Slock)
Rangement(Stock)
Analyse ABCValorisation du stock
Toujours
Mouvementenregistré
Inventaire Ecart sur lesqualités
Saisie nouvelle valeur
Toujours
Quantitécomgec
xlv
ltN1v'EX1:S J{
Annexe Hl : Modèle logique des donnèes
Le modele logique des donnees est présente :'iOUS forme relationnelle. Les ch.'..
primaires sont precedees du signe # ct sont en gras. Les cks étrangères sont en plus mises en
Italique
spccifite__ travail. dl'gn.:_OL. bonfeu, echnf. t'chelle. ceinture. l1l:.±sque. gants. lunettes.
cadcnnssagc. electricite. C<lU. air camp. fuel. camion. remorque. tracteur. manitou. palan.
voiture. grue. pourroulant. tire Tort. dispo 01. rap_ll1. #uJtle_Hwcll. #TefJicll{!_mainJ}/a.
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