Annexes 236
A-1 : Confort Thermique
L’atmosphère environnante a des incidences à la fois physiques et affectives
sur l’homme, donc elle occupe une place centrale dans la conception des bâtiments.
La mission principale du dessinateur est de créer un environnement intérieur et
extérieur tel qui soit adapté à toutes les activités humaines qui, probablement, y auront
lieu.
Le confort pourrait être défini comme la sensation de la santé physique et morale
absolue. Par conséquent, selon la définition ci-dessus, le contrôle que le dessinateur
peut avoir est limité. Les caractéristiques biologiques, affectives et physiques de
l’habitant entrent aussi en scène.
Ainsi, si un groupe de personnes s’expose au même climat, il est impossible
que tous soient satisfaits en même temps. Le concepteur doit se donner comme
objectif la création d’un confort thermique optimal pour le groupe, c’est à dire qu’il
doit assurer des conditions dans lesquelles la plupart des personnes constituant le
groupe se sente à l’aise.
La neutralité thermique, pendant laquelle l’homme ne désire pas un
environnement plus chaud ou plus froid, est une condition nécessaire pour le confort
thermique. Cependant, l’obtention de la neutralité thermique ne garantit pas le
confort. Par exemple, une personne exposée à un champ d’émission asymétrique,
pourrait se trouver dans un état de neutralité thermique mais pas de confort thermique.
Dans la majorité des cas ces deux conditions coïncident. L’obtention du confort
humain est particulièrement importante pour les bâtiments à éclairage naturel. La
façon dont l’énergie solaire est accumulée, stockée et distribuée, peut avoir une
grande influence sur le confort des habitants.
Le bilan des échanges thermiques entre le corps humain et l’environnement
s’exprime ainsi :
crrespevapdifM QQQQQQ +=−−− (2.3)
où
QM est la chaleur métabolique
Qdif est la diffusion par la peau
Qevap est l’évaporation de sueur
Annexes 237
Qresp est la chaleur latente de la sudation
Qr est les pertes thermiques par rayonnement de la surface extérieure d’une personne
habillée vers l’environnement
Qc est la chaleur convective vers l’environnement
A-1.1 Facteurs qui influencent le confort thermique
Le corps humain transforme l’alimentation en énergie. Le rythme suivant
lequel cette transformation a lieu dépend surtout de l’intensité de l’activité. L’énergie
produite est dispersée par le corps sous forme de chaleur qui est utilisée pour le travail
extérieur. La sensation de confort dépend, en grande partie, de la facilité avec laquelle
le corps peut obtenir l’équilibre entre la consommation d’énergie et le bénéfice
thermique, d’un côté, et de la perte de chaleur, de l’autre de façon que la température
intérieure du corps soit maintenue autour de 37°C.
Les facteurs qui influencent le confort thermique peuvent être divisés en
variables personnelles (telles que l’activité et l’habillement) et variables
environnementales (telles que la température de l’air, la température radiante
moyenne, la vitesse d’air et l’humidité de l’air). Ce deuxième groupe dépend
directement de la conception du bâtiment ainsi que des systèmes de chauffage et de
refroidissement.
Les facteurs ci-dessous affectant le confort ainsi que la température effective
(combinaison de la température de l’air et de la température radiante moyenne) sont
discutés en plus détails dans les paragraphes suivants.
Travail mécanique. L’énergie libérée par le corps humain pendant qu’il produit du
travail mécanique est généralement considérée comme nulle pour la plupart des
activités menées dans des bâtiments résidentiels.
Habillement. La perte de chaleur par évaporation a généralement lieu par diffusion
de vapeur d’eau au travers de la peau, évaporation à sa surface, transport de la chaleur
à travers les vêtements par diffusion, et rayonnement de la surface de la personne
(peau – vêtements) vers les surfaces voisines (fenêtres, murs etc.). De plus, la surface
des vêtements et celle de la peau échangent aussi de la chaleur par convection en
fonction de la température et de la vitesse d’air. En d’autres termes, l’habillement est
l’isolation thermique de l’être humain.
Annexes 238
Température d’air. La température de l’air de la zone occupée d’un espace est
importante pour l’équilibre thermique et le confort des habitants. Pour les gens qui
restent assis la plupart du temps, c’est la valeur moyenne de la température de l’air à
partir du sol jusqu’à une hauteur de 1.1m, qui est considérable. Dans ces cas, on
propose de faire les mesures à une hauteur de 0,6m à partir du sol.
Température radiante moyenne. La température radiante moyenne est la
température moyenne des surfaces environnantes : murs, plafond, sol et fenêtres. Elle
détermine la perte de chaleur du corps par rayonnement vers les surfaces voisines, et a
d’importantes répercussions sur le confort humain. En saison de chauffe, pour
maintenir des conditions de confort thermique pour des individus qui ont des activités
sédentaires la différence de température entre la surface interne des fenêtres et celle
des murs verticaux froids doit être maintenue inférieure à 10 °C et la vitesse de l’air
doit rester inférieure à 0.15 m/s [ISO-7730].
Température operative. La température de l’air et la température moyenne émise
sont souvent considérées comme un paramètre connu sous le nom de température
sensible ou température de fonctionnement. Pour des vitesses d’air peu élevées (c’est
à dire <0.2m/s), la température de fonctionnement est la valeur moyenne de la
température de l’air et de la température moyenne émise.
rc
acmrtro hh
ththt
+⋅+⋅
= (2.4)
où
ta est la température d’air, °C
tmrt est la température radiante moyenne, °C
hc est le coefficient des échanges convectifs, W/m2C
hr est le coefficient des échanges radiatifs, W/m2C
Vitesse de l’air. La vitesse de l’air influence la perte convective de chaleur de la part
du corps. L’air à une vitesse plus élevée semblera plus froid. Par conséquent, il est
indispensable que la vitesse de l’air reste peu élevée en hiver pour que le confort
thermique soit obtenu à la plus basse température possible. Des gens qui exercent un
métier sédentaire sont particulièrement sensibles aux courants d’air, c’est à dire un
refroidissement local indésirable. L’enveloppe attentive de l’équipement de gestion
est indispensable pour éviter des vitesses de l’air exagérées. Il faut accorder une
importance particulière à la pose et à la taille des ventilateurs. Une mauvaise isolation
Annexes 239
des bâtiments disposant de grandes façades froides et des pièces à haut plafond ont
tendance à créer des champs de flux d’air indésirables.
En augmentant la circulation d’air autour du corps, les pertes thermiques élargissent
aussi. Dan ce cas, la tolérance à la température ambiante s’agrandi, par conséquent la
sensation de confort est réelle dans les températures relativement plus hautes. La
circulation d’air peut être réalisé avec des systèmes passifs (ventilation naturelle) ou
des systèmes de ventilation hybride (ventilateurs). Les ventilateurs de plafond, en
particulier, qui permettent la circulation d’air parallèle au corps humain, augmentent
la zone de confort en été, en permettant des conditions de confort à des températures
plus hautes. En contraire, en hiver les courant d’air peuvent augmenter les pertes
thermiques du corps humain, en provoquant l’insatisfaction.
Humidité relative de l’air. A des températures moyennes (15-25 °C environ), dans
des conditions stationnaires (c’est à dire si une personne reste dans le même espace
pendant longtemps), l’humidité relative de l’air à une influence faible sur la sensation
de chaleur : une augmentation de l’ordre de 10% de l’humidité relative aura la même
incidence qu’une augmentation 0.3 °C de la température de l’air. Pourtant, dans des
conditions transitoires (c’est à dire si une personne se déplace de l’intérieur à
l’extérieur ou d’un espace à l’autre ayant une humidité différente) l’incidence
thermique du changement en termes d’humidité pourrait être 2 ou 3 fois plus grande.
Quand la température dépasse les 30 °C, l’influence des changements de l’humidité
relative peut avoir des incidences considérables sur le confort thermique. De hauts
niveaux d’humidité provoquent, par exemple, des problèmes d’électricité statique, le
développement de micro-organismes et de moisissure. Le maintien de l’humidité
relative entre 30%-60% va limiter les problèmes de ce genre.
Indices de confort thermique. Le Vote Moyen Prévisible (PMV) et le Pourcentage
Prévisible d’Insatisfaction (PPI) sont des indices qui permettent de vérifier si un
environnement thermique donné amene au confort thermique. L’indice PMV prédit
l’appréciation moyenne du confort par un grand nombre de gens situés dans le même
environnement.
La norme ISO-7730 propose les indices PMV et PPI comme moyen d’évaluer
l’environnement thermique pour diverses combinaisons de l’habillement et de
l’activité, avec quatre variables d’ambiance (température d’air, température radiante,
vitesse de l’air et humidité relative).
Annexes 240
Pour employer les indices de confort dans l’évaluation de projets, il faut donc d’abord
estimer les niveaux d’habillement et d’activité des occupants, en tenant compte de
l’usage prévu des pièces. Les valeurs PMV et PPI peuvent alors être calculées par un
logiciel basé sur l’équation de Fanger (2.5):
( ) ( ){ } ( ){ }
( ) ( ) ( ) ({ }( )
⎥⎥⎥⎥⎥⎥⎥⎥
⎦
⎤
⎢⎢⎢⎢⎢⎢⎢⎢
⎣
⎡
−−
+−+×−−−−×−
−−−−−−×−−
= −−
−
4434421
4444444 34444444 2144444444 344444444 21
444444444444 3444444444444 21
4444 84444 764444444 84444444 7648476
Convection
aclccl
tRayonnemen
mrtclcl
spiration
aa
nEvaporatio
SudationonPerspirati
a
eMetabolism
tthf
ttfTMPM
WMPWMWM
L 448
Re
5
3
2732731096.3340014.05867107.1
15.5842.099.657331005.3
)
)
( 028.0303.0 0036.0 +×= − MeLVMP (2.6)
Où
Pv = pression de vapeur d’eau, mmHg,
ta = température d’air, °C,
tcl = température des vêtements, °C,
Icl = isolation thermique des vêtements,
fcl = coefficient d’augmentation de la surface du corps à cause de vêtements,
tmrt = température moyenne de rayonnement, °C,
hc = coefficient des échanges convectifs, W/m2C,
V = vitesse d’air, m/s
( ) ( ) ( )[ ] ( ){ }aclcclmrtclclclcl tthfttfIWMt −++−+×−−−= − 448 2732731096.3155.00275.07.35
Si Icl ≤ 0.078 [m2K/W]: fcl = 1.00+1.290 Icl
Si Icl > 0.078 [m2K/W]: fcl = 1.05+0.645 Icl.
Si 2.05(tcl-ta)0.25 ≤ 10.4V0.5 : hc = 10.4V0.5
Si 2.05(tcl-ta)0.25 > 10.4V0.5 : hc = 2.05(tcl-ta)0.25
Annexes 241
-3 -2 -1 +1 +2 +30
froid frais Neutre légèrementtiède
légèrementfrais tiède chau
d
-0.5 0.5
10% d’insatisfaits
Figure A-1.1. Lien existant entre la valeur du PMV et PPI
Le PPI est un indice associé au PMV. D’après Fanger [Fanger, 1970] et
l’analyse statistique des données qui ont été collectées des plusieurs expériences, une
équation de PPI a été désignée. ([ 24 2179.003353.095100 PMVPMVePPI +−−= )] (2.8)
A-1.2 Confort adaptatif
En raison de l'interaction thermique entre l'enveloppe des bâtiments, les
occupants et le système auxiliaire, les conditions d'état d'équilibre sont rarement
atteintes dans les bâtiments. En particulier, la température intérieure dans des
bâtiments ‘free-floating’ libres est loin d’être régulière. La surveillance des bâtiments
solaires passifs avec le point de réglage constant, a prouvé qu'il y a des fluctuations de
la température intérieur importantes l’augmentant entre 0.5 et 3.9 °C, comme effet du
système de contrôle, (Madsen, 1987). Ainsi, la connaissance du confort thermique
dans des conditions transitives est nécessaire.
Des études sur le terrain et la recherche de base de confort thermique,
(Humphreys, 1975), a prouvé qu'il y a un désaccord important des modèles
stationnaires particulièrement pour les zones où aucun système mécanique n'est
appliqué. C'est principalement dû à la variation temporelle et spatiale des paramètres
physiques dans le bâtiment, (Baker, 1993). En fait, les occupants vivant en
permanence dans les espaces conditionnés développent des exigences pour de basses
températures et une ambiance homogène et sont critiques quand les conditions
intérieures varient de cette zone. Au contraire, les gens qui vivent dans les bâtiments
naturellement aérés peuvent contrôler son environnement et deviennent familiers à la
variabilité de climat et à la diversité thermique. Ainsi, leurs préférences thermiques se
Annexes 242
prolongent à un éventail de températures ou de vitesses d'air. Une telle adaptation à
l'environnement thermique a été étudiée et documentée, (Nicol et autres, 1995, Brager
et De Dear, 1998, 2000, De Dear, 1998, De Dear et Brager, 1998, Rijal et autres,
2002).
Les enquêtes de champ ont vérifié que la température de confort est connecté à
la température intérieure moyenne, (Nicol et autres, 1999, McCartney et Nicol, 2002).
Nicol et Humphreys ont suggéré qu'un tel effet puisse être le résultat de la rétroaction
entre la sensation thermique des sujets et leur comportement.
Le principe adaptatif a été également vérifié par le projet de recherche
PASCOOL. Basé sur les travaux précédents, le groupe s’occupait du confort
thermique de ce projet, (Baker, 1993, Baker et Standeven, 94, Standeven et Baker,
1994), a effectué des mesures sur le terrain pour comprendre les mécanismes par
lesquels les gens se sentent confortablement à des températures élevées. On a constaté
que les individus sont en situation confortable à des températures plus élevées
qu'attendues, alors que l'on observe un certain nombre d'actions adaptatives pour se
déplacer dans des parties plus fraîches de la salle.
Des autres études diverses de recherches ont vérifié l'approche adaptative de
confort. Klitsikas et al., (1995), ont réalisé des études de confort dans des bâtiments
de bureau à Athènes, pendant la période d'été. On a constaté que presque toujours la
valeur théorique de PMV est plus haute ou égale le vote thermique mesuré de
sensation, et les sujets ont une sensation de confort plus élevée que prévu par la
théorie de PMV. Lin Borong et al., (2003), ont réalisé des études de confort dans les
bâtiments naturellement aérés. Ils ont conclu que la variation de la sensation
thermique des personnes a une gamme plus étendue que celle correspondante à un
environnement stable. Des comparaisons ont été effectuées et ils ont conclu que le
modèle de PMV appliqué à l'environnement thermique transitoire ou normal pour
évaluer la sensation thermique des individus a besoin de correction. Des résultats
semblables ont été trouvés pendant une enquête de confort dans des conditions
chaudes et arides en Israël, (Becker et autres, 2003), à Singapour, (Hien et Tanamas,
2002), en Indonésie, (Feriadi, 2002), en Algérie, (Belayat et autres, 2002), et au
Bangladesh, (Mallick, 1994).
Humpherys et Nicol, (2002), et Parsons et al., (1997), ont fourni quelques
explications pour les erreurs dans la théorie de PMV. Selon les auteurs, le PMV est un
modèle stationnaire il y a une contradiction théorique entre les hypothèses de base du
Annexes 243
modèle et le déséquilibre présumé si le corps n'est pas en situation confortable. Une
autre raison est liée à l'incertitude de calculer exactement la chaleur métabolique et le
pouvoir isolant des vêtements.
Des recherches importantes ont été effectuées afin de développer une norme
de confort adaptative. L'analyse des données incluses dans la base de données
d'ASHRAE RP-884 impliquant les données des enquêtes de confort menées autour du
monde, (De Dear et Brager, 2002), a montré que tandis que des prévisions de PMV
s’accordent très bien avec la préférence des occupants dans des bâtiments, les gens
préfèrent des conditions qui reflètent plus étroitement les modèles de climat extérieur.
Les mêmes conclusions ont été reportées par de diverses études sur le terrain de
confort, (Webb, 1959, Nicol, 1973, Humphreys 1975, Busch 1992, Nicol et Roaf,
1994, Matthews et Nicol, 1995, Sharma et autres, 1999, Taki et, 1999, Nicol et autres,
1999, Bouden et Ghrab, 2001). En raison des études sur le terrain, il a été proposé que
la température optimale de confort soit une fonction de la température extérieure, et
peut être prévu par des équations de la forme suivante, (Humphreys 1978, Auliciems
et 1986 deDear, Nicol et Raja, 1995) :
bTaT outacomf +⋅= , (2.9)
où Ta,out est la température d’air extérieure moyenne. Ainsi, après (De Dear et Brager,
2002), ont proposé l'expression suivante :
8.1731.0 , +⋅= outacomf TT (2.10)
Tandis que Humpreys (1978), Humphreys et Nicol (2000), et Nicol, (2002) ont
proposé une expression presque similaire
9.11534.0 , +⋅= outacomf TT (2.11)
Les normes de confort adaptatif et de la température de confort pour les
bâtiments conditionnés peuvent avoir comme conséquence la réduction de la
consommation d'énergie pour le refroidissement. (Auliciems, 1990, Milne, 1995 ;
Wilkins, 1995 ; Hensen et Centrenova, 2001). La réduction d'énergie estimée de plus
de 18 % d'excédent que d'employant une température d'intérieur constante sont
rapporté (Stoops et al 2000), alors que l'épargne correspondante d'énergie pour des
conditions en Grande Bretagne a été estimée de près de 10 %.
Annexes 244
A-2 : Les Périodes Expérimentales
Période 2 (26/6/01 –29/6/01) – Stratégie 2
La deuxième période expérimentale, qui n’a duré que 3 jours, peut entre
considérée comme la suite de la première, puisqu’elle a été réalisée dans des
conditions d’environnement identiques avec le même choix d’état de vitrage. Plus
précisément, les températures de l’environnement intérieur et de l’environnement
extérieur ont varié de 23 °C à 31 °C et de 28 °C à 32 °C respectivement (figure A-
2.1).
Pourtant, dans ce cas, il y a eu l’expérience de la première période
expérimentale avec la participation de tout l’équipement. Dans ce cas aussi, la même
variation journalière du rayonnement solaire et de l’éclairement a été répétée (figure
A-2.2).
19
21
23
25
27
29
31
33
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
température inttempérature ext
Figure A-2.1. Température intérieure et température extérieure pour la période 26/6/01 – 29/6/01
Annexes 245
0
10
20
30
40
50
60
1 21 41 61 81
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
0
200
400
600
800
1000
1200
radi
atio
n so
laire
(W/m
2)
temp ext vitrage temp int vitragetempérature extradiation solaire
Figure A-2.2. Température de surface extérieure et température de surface intérieure du vitrage
ainsi que le rayonnement solaire pour la période 26/6/01 – 29/6/01
0
100
200
300
400
500
600
700
1 21 41 61 81
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000lu
min
ance
(cd/
m2)
plan utile frontplan utile backluminance ext
Figure A-2.3. Niveaux d’éclairement intérieur et luminance extérieure pour la période 26/6/01 –
29/6/01
Annexes 246
Les niveaux de rayonnement solaire et d’éclairement enregistrés ont atteint les
1000 W/m2 et 48000 lux respectivement. Les mesures du capteur d´éclairement près
de la fenêtre ont varie de 50 à 600 lux (figure A-2.3).
Cette phase expérimentale montre un comportement semblable au cas
précédent. En fait les différences de la température entre les températures de l'air
externe et interne ont suivi le même modèle (~ 31 °C). Le même type de performance
est également répété avec la température de surface du vitrage. Cependant, le niveau
d'éclairement moyen est légèrement inférieur à celui du cas précédent. Ceci a eu
comme conséquence un meilleur de niveau de l’éclairement intérieur qui n'a pas
excédé 650 lux près de la fenêtre.
Période 4 (9/7/01—16/7/01) – Stratégie 2
Cette période a recouvert 7 journées d’expériences dans des conditions
d’environnement similaires à la précédente mais avec un état de fenêtre différent (état
coloré). Les températures extérieure et intérieure de l’air ont varié de 23 °C à 34 °C et
de 31 °C à 36 °C respectivement. Ces valeurs rendent compte du chauffage de
l’espace intérieur de la chambre d’essais à des niveaux plus élevés que les
températures extérieures (figure A-2.4).
19
21
23
25
27
29
31
33
35
37
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
température inttempérature ext
Figure A-2.4. Température intérieure et température extérieure pour la période 9/7/01 – 16/7/01
Annexes 247
Cependant, le rayonnement solaire, qui a présenté de petits variations à cause
d’une nébulosité locale pendant la deuxième, troisième et quatrième journée, a varié à
des niveaux relativement élevés, de 850 à 950 W/m2 (figure A-2.5).
Les capteurs d´éclairement ont fait preuve d´un comportement correspondant,
enregistrant des valeurs maximales journalières de 50000 à 55000 lux et de 400—600
lux pour les capteurs extérieur et intérieur (2000 lux près de la fenêtre) respectivement
(figure A-2.6).
D’après les figures ci-dessous l'effet du vitrage coloré a produit de nouveau la
même performance puisque les différences des températures de l'air intérieur et
extérieur et de la surface du vitrage étaient presque identiques à celles réalisée dans
les périodes expérimentales 1 et 2.
Le même comportement a régné avec des niveaux d'éclairement mesurés près
de la fenêtre (à l'intérieur de la cellule d'essais) aussi bien qu'en dehors de la cellule.
Ainsi, les niveaux d’éclairement réalisés étaient semblables à ceux des périodes
expérimentales 1 et 2 pendant lesquels le vitrage a été maintenue dans l'état coloré.
0
10
20
30
40
50
60
1 21 41 61 81 101 121 141 161
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1000
radi
atio
n so
laire
(w/m
2)
temp ext vitrage temp int vitragetempérature extradiation solaire
Figure A-2.5. Température de surface extérieure et température de surface intérieure du vitrage
ainsi que le rayonnement solaire pour la période 9/7/01 – 16/7/01
Annexes 248
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 21 41 61 81 101 121 141 161
temps (heures)
ecla
irem
ent (
lux)
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
lum
inan
ce (c
d/m
2)
plan utile frontplan utile backluminance ext
Figure A-2.6. Niveaux d’éclairement intérieur et luminance extérieure pour la période 9/7/01 –
16/7/01
Période 3 (2/7/01 – 6/7/01) – Stratégie 1
Cette période expérimentale, qui a duré 4 jours, a été réalisée pendant la
période la plus chaude de l’année, mais pendant une grande partie de sa durée le
temps a été localement nuageux. Plus précisément, les températures intérieure et
extérieure de l’air ont varié de 26 °C à 33 °C et de 21 °C à 32 °C respectivement
(figure A-2.7).
Ces valeurs sont considérées comme normales pour cette saison et pour la
région d’Athènes. Le rayonnement solaire a présenté une variabilité grande les deux
premiers jours pendant lesquelles il y a eu une forte nébulosité, présentant une
variation entre 200 et 900 W/m2 aux heures de grand ensoleillement (figure A-2.8).
Annexes 249
15
17
19
21
23
25
27
29
31
33
35
0 20 40 60 80 100 120
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
température inttempérature ext
Figure A-2.7. Température intérieure et température extérieure pour la période 2/7/01 – 6/7/01
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
1 21 41 61 81 101
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
0
200
400
600
800
1000
1200
radi
atio
n so
laire
(W/m
2)
temp ext vitrage temp int vitragetempérature extradiation solaire
Figure A-2.8. Température de surface extérieure et température de surface intérieure du vitrage
ainsi que le rayonnement solaire pour la période 2/7/01 – 6/7/01
Pendant les deux dernières journées de l’expérience, les variations ont été
limitées et le rayonnement maximal a approché la valeur des 1000 W/m2. Les capteurs
Annexes 250
d’éclairement ont fait preuve d´un comportement similaire, présentant une variation
importante les deux premiers jours (10000-55000 lux pour le capteur de luminance
extérieur et 800-2000 lux pour le capteur de luminance intérieur près de la fenêtre)
(figure A-2.9).
L’état de la fenêtre pour ces expériences était blanchi, ce qui a aidé à
l’enregistrement de grands changements au rayonnement solaire (de 200 W/m2 à 800
W/m2) par les capteurs intérieurs sans influence essentielle du vitrage.
0
500
1000
1500
2000
2500
1 21 41 61 81 101
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
lum
inan
ce (c
d/m
2)
plan utile frontplan utile backluminance ext
Figure A-2.9. Niveaux d’éclairement intérieur et luminance extérieure pour la période 2/7/01 –
6/7/01
Bien que le niveau de la température extérieure ait été plus bas que ceux des
deux courses expérimentales précédentes, la température intérieure a augmenté de
manière significative (approchant 33 °C). Ceci a été prévu d'autant plus que le vitrage
électrochromique a été maintenu dans l'état blanchi. Le même effet a été également
identifié sur la température de surface du vitrage qui dans ce cas-ci est avérée
inférieure à la température de surface mesurée les deux périodes expérimentales
précédentes.
Il est important de noter que l'effet du vitrage sur l'éclairement est évident
puisque les niveaux d'éclairement mesurés à l'intérieur ont des valeurs inacceptables
Annexes 251
(près de la fenêtre). En conséquence, la performance du vitrage dans ces conditions
environnementales ne peut pas être considérée comme satisfaisante.
Période 6 (7/1/02 – 29/1/02) – Stratégie 1
La deuxième période des mesures recouvre une durée de 22 jours à partir du
7/1/02 jusqu’au 29/1/02. Pendant cette période, les températures moyennes
journalières ont suivi une courbe ascendante partant de 3 °C et aboutissant à 20 °C
environ, valeur qui est caractérisée comme particulièrement élevée pour la période de
l’hiver (figure A-2.10).
En ce qui concerne le rayonnement solaire, il faut noter la grande variabilité
des intensités enregistrées pendant la première partie des mesures (12 journées) où les
valeurs maximales dépassent les 600 W/m2 alors que les minima ont, à la limite,
atteint les 100 W/m2. Cette grande variabilité, associée au type d’expérience choisi, a
mis en relief le problème des températures maximales qu’on peut observer (même
dans un espace thermiquement isolé) qui ont dépassé, dans certains cas, les niveaux
souhaitables pour le bien-être des personnes (figure A-2.11).
0
5
10
15
20
25
0 100 200 300 400 500 600
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
température inttempérature ext
Figure A-2.10. Température intérieure et température extérieure pour la période 7/1/02 – 29/1/02
Annexes 252
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
1 21 41 61 81 101 121 141 161 181 201 221 241 261 281 301 321 341 361 381 401 421 441 461 481 501 521
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
0
100
200
300
400
500
600
700
radi
atio
n so
laire
(W/m
2)
temp ext vitrage temp int vitragetempérature extradiation solaire
Figure A-2.11. Température de surface extérieure et température de surface intérieure du
vitrage ainsi que le rayonnement solaire pour la période 7/1/02 – 29/1/02
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
1 31 61 91 121 151 181 211 241 271 301 331 361 391 421 451 481 511
temps (heures)
écla
irem
ent (
lux)
0
20000
40000
60000
80000
100000
120000
140000
160000
lum
inan
ce (c
d/m
2)
plan utile frontplan utile backluminance ext
Figure A-2.12. Niveaux d’éclairement intérieur et luminance extérieure pour la période 7/1/02 –
29/1/02
Annexes 253
Pendant la dernière partie des mesures, la température et le rayonnement
solaire ont suivi un modèle plus classique, présentant une variation journalière plus
uniforme. Ce comportement est confirmé aussi par les mesures de l´éclairement qui
ont suivi la même logique que celle du rayonnement solaire et de l´observation de
l´exposition directe du capteur, placé près de la fenêtre, mention identique à cella de
la période précédente (figure A-2.12).
D’après les figures ci-dessus les mêmes conclusions générales peuvent être
tirées que pour la période expérimentale précédente. Ceci était prévisible puisque les
conditions environnementales et l'état du vitrage électrochromique étaient les mêmes
pour les deux périodes.
Annexes 261
A-4 Description de RADIANCE pour l'unité de double vitrage
Electrochromique (EDGU)
Le logiciel RADIANCE est un logiciel rayon-traçant fortement précis pour des
ordinateurs d'UNIX. Le logiciel RADIANCE a été développé avec l'appui primaire du
ministère de l'énergie des Etats Unis et l'appui additionnel du gouvernement fédéral
suisse. Il est garanti les droits d'auteur par les Régents de l'université de la Californie.
Le logiciel RADIANCE est une suite des programmes pour l'analyse et la
visualisation d’éclairement dans la conception. Les fichiers d'entrée déterminent les
conditions de l’espace : la géométrie, les matériaux, les appareils d'éclairage, l'heure,
le date et le ciel de scène (pour des calculs de la lumière du jour). Les valeurs
calculées incluent le rayonnement spectral (luminance + couleur), l'irradiance
(illumination + couleur) et les index d’éblouissement. Des résultats de simulation
peuvent être montrés comme images de couleur, valeurs numériques et parcelles de
terrain de découpe. L'avantage primaire d'un calcul plus simple d'éclairage d'excédent
du logiciel RADIANCE et des outils de rendu est qu'il n'y a aucune limitation sur la
géométrie ou les matériaux qui peuvent être simulés. Le logiciel RADIANCE est
employé par des architectes et des ingénieurs pour prévoir l’éclairement, la qualité
visuelle et l'aspect des espaces innovateurs de conception, et par des chercheurs pour
évaluer de nouvelles technologies d'éclairage et de lumière du jour.
La première étape du procédé est d'estimer la couleur coordonne de la transmittance et
de la réflectivité (avant et arrière). Depuis notre fichier de données spectral a contenu
l'information pour la transmittance seulement, tandis qu'une réflectivité gris-colorée
étaient employées. Pour exécuter le procédé mentionné ci-dessus nous devons
employer une base de données au sujet de la transmittance normale spectrale. Par
exemple un tel fichier a pu être le spectral.dat contenant deux colonnes. Le premier
est la longueur d'onde en nm (360-830) tandis que la seconde est la transmittance.
385 0.5
400 0.7
…… ….
…… ….
Annexes 262
Le fichier cieresp.cal est distribué entre d'autres divers fichiers .cal avec la
distribution principale de RADIANCE. Ainsi l'évaluation des valeurs R, G, B peut
être effectuée comme suit :
rcalc –f cieresp.cal –e ‘ty=triy($1);$1=ty’ –e
‘$2=$2*trix($1);$3=$2*ty;$4=$2*triz($1)’ –e ‘cond=if($1-359,831-$1,-1)’
spectral.dat | total –m | rcalc –e ‘X=$2/$1;Y=$3/$1;Z=$4/$1’ –e
‘$1=X/(X+Y+Z);$2=Y/(X+Y+Z) | rcalc –f rgbnew.cal >results.dat
Le fichier Rgbnew.cal est seulement une modification du rgb.cal existant :
{Description de rgbnew.cal}
x=$1;
y=$2;
red=1.73*x-0.48*y-0.26*(1-x-y);
green=-0.81*x+1.65*y-0.02*(1-x-y);
blue=0.08*x-0.17*y+1.28*(1-x-y);
$1=red;$2=green;$3=blue;
{fin de description}
Selon le calcul ci-dessus les coordonnées de couleur étaient :
Etat Blanchi: R=0.356, G=0.307, B=0.341
Etat Coloré: R=0.28, G=0.30, B=0.41
La transmittance normale photopique est 0.513 pour l'état blanchi et 0.335 pour l’état
coloré. Ainsi les valeurs ci-dessus calculées de RGB devraient être ajustées sur la
transmittance photopique totale:
Etat Blanchi: R=0.567, G=0.489, B=0.543
Etat Coloré: R=0.30, G=0.33, B=0.45
La réflectivité relative (transmittance) est définie comme rapport de réflectivité
angulaire (transmittance) à la réflectivité normale (transmittance). Les valeurs
Annexes 263
utilisées pour la création des graphiques ont été estimées en employant la WINDOW
4.1.
Appliquant la régression polynôme nous obtenons les équations suivantes :
Trelative_vis_bleached=-0.01612+1.6296*Rdot –0.113*Rdot2-0.5132*Rdot
3
Trelative_vis_colored=-0.0149+1.5466*Rdot +0.0832*Rdot2-0.6224*Rdot
3
Rrelative_vis_bleached_back=7.571-28.59*Rdot +51.59*Rdot2 –45.63*Rdot3+16.022*Rdot4
Rrelative_vis_bleached_front=8.394-33.443*Rdot +62.463*Rdot2 –55.608*Rdot3+19.19*Rdot
4
Rrelative_vis_colored_back=9. 171-34.52*Rdot +61.066*Rdot2 –53.01*Rdot
3+18.253*Rdot4
Rrelative_vis_colored_front=10.409-43.42*Rdot +81.881*Rdot2 –72.94*Rdot
3+25.03*Rdot4
Où Rdot est le cosinus de l'angle d'incidence. Toutes les équations ci-dessus ont un R2
égal à 0.99.
# Description de RADIANCE d'EDGU (état blanchi)
8
void BRTDfunc glazing
10 rrho grho brho
rtau gtau btau
0 0 0
glazing_bleached.cal
18
0 0 0
0 0 0
0 0 0
Front_normal_refl_red Front_normal_green_red Front_normal_refl_blue
Back_normal_refl_red Back_normal_green_red Back_normal_refl_blue
Transm_normal_red Transm_normal_green Transm_normal_blue
{EXAMPLE}
void BRTDfunc glazing
10 rrho grho brho
rtau gtau btau
Annexes 264
0 0 0
glazing_bleached.cal
18
0 0 0
0 0 0
0 0 0
0.119 0.119 0.119
0.132 0.132 0.132
0.567 0.489 0.543
swift-wp1-nkua_D1.5_final_report page 9 of 9
{END OF EXAMPLE}
Glazing polygon asde
00
12
x1 y1 z1
x2 y2 z2
x3 y3 z3
x4 y4 z4
{ début de glazing_bleached.cal }
rbase=if(RdotP,10,13);
Rred=arg(rbase)*CrP;
Rgrn=arg(rbase+1)*CgP;
Rblu=arg(rbase+2)*CbP;
Tred=arg(16)*CrP;
Tgrn=arg(17)*CgP;
Tblu=arg(18)*CbP;
Tclear=-0.01612+1.6296* Rdot –0.113* Rdot 2-0.5132* Rdot 3 ;
{si l'état coloré est alors modelé une autre fonction est choisie}
Rclear=if (Rdot P, (8.394-33.443* Rdot +62.463* Rdot 2 –55.608* Rdot
3+19.19* Rdot 4 ),
(7.571-28.59*Rdot +51.59* Rdot 2 –45.63* Rdot
3+16.022*Rdot 4 ))
Annexes 265
rrho=Rred*Rclear;
grho=Rgrn*Rclear;
brho=Rblu*Rclear;
rtau=Tred*Tclear;
gtau=Tgrn*Tclear;
btau=Tblu*Tclear;
{fin de glazing_bleached.cal}
Annexes 266
A- 4.1 Conservation d’énergie pour l’éclairage
La lumière du jour qui entre dans une pièce dépend de deux facteurs : à la distribution
et la géométrie de luminance du ciel et aussi aux propriétés photométriques des
surfaces environnantes. Ces facteurs sont pratiquement indépendants de l’un l’autre.
Considérant que le deuxième facteur est pratiquement constant, l’illumination dans un
point changerait proportionnellement à la variation de luminance du ciel.
L’illumination à l’intérieur n’est pas également sensible à la luminance des différentes
parties de ciel. Quelques parties du ciel, en particulier ceux qui sont vues à travers une
ouverture, contribuent à la lumière interne plus que d’autres dont la contribution est
seulement par réflexion. Par conséquent, il est nécessaire d’étudier la contribution de
chaque partie du ciel à l’illumination intérieure. Un système exemplaire de division
du ciel est illustré à la table A-4.1.1.
Zone Hauteur Angulaire de
centre de zone
Nombre de
parties de zone
Différence de
l’azimut
Angle solide
de partie
1 6 30 12 0.0435
2 18 30 12 0.0416
3 30 24 15 0.0474
4 42 24 15 0.0407
5 54 18 20 0.0429
6 66 12 30 0.0445
7 78 6 60 0.0455
8 90 1 360 0.0344
Table A-4.1.1. Système exemplaire de division du ciel aux 145 parties.
Le facteur de lumière du jour dk est défini, pour un point donné dans la pièce, comme
le rapport de l’illumination Ek, au point considéré, sur le produit de la luminance Lk,
de la partie du ciel k multipliée par l’angle solide αk sous-tendue par cette partie du
ciel :
kk
kk L
Ed
α=
Annexes 267
Le ciel peut être divisé en zones d’altitude et d’azimut, et le facteur de lumière du jour
peut être calculé à chaque zone. Puis l’illumination totale à un point d’une salle peut
être calculée par l’expression :
∑=
=rtieducielnombredepa
kkkk dLationillu
1min α
Apres l’approche du facteur de lumière du jour, le calcul d’inter-réflexion est effectué
une fois pour chaque zone. Il n’est pas nécessaire de répéter le calcul si la distribution
de luminance du ciel change. L’avantage de cette approche est que des calculs
horaires d’éclairage intérieur dans un bâtiment, pendant une année, peuvent être
exécutés plus rapidement sans répéter des calculs d’inter-réflexion. En plus, le ciel
étant traité comme un ensemble de sources ponctuelles, la contribution de la lumière
direct et réfléchi dans l’éclairage intérieur peut être facilement déterminée en ajoutant,
à la zone du ciel où se trouve le soleil, une luminance supplémentaire qui est égale à
l’illumination solaire normale divisée par l'angle solide de la zone.
L’approche Monte Carlo, qui est une sorte de trace des rayons inverse, est utilisée
pour calculer les facteurs de lumière du jour. Des rayons sont émis du plan de
référence vers des directions prévues par la distribution de probabilité de la lumière
reflet par la surface.
Chaque rayon émis a un premier poids égal à l’unité. Après chaque réflexion ou
transmission le poids de rayon est multiplié par le coefficient de réflexion ou de
transmission de la surface correspondant. Si la valeur calculée est plus basse qu’une
valeur limite prédéfinie le procède entier est répété. Dans le cas opposé le rayon est
considéré d’être absorbé.
Cette méthode développée peut traiter une grande variété des modèles de réflexion.
En particulier, la méthode considère des verres spéculaires, diffus, spéculaires et
diffus, réflectives et diffusants. Le modèle considère le sol comme une autre surface
avec une réflectivité égale à 0.2. Pour tous les rayons qui n’entrecoupent pas le sol un
coefficient de lumière du jour réfléchi est calculé.
Le modèle de Perez, utilisé pour calculer la conservation d’énergie pour l’éclairage,
est illustré ci-dessous (figure A-4.1.1). La figure montre deux manières de calculs de
l’éclairage horizontal total et diffus. Dans la première méthode on multiplie les
résultats du modèle avec l’efficacité lumineuse afin d’obtenir
Annexes 268
Multiplier avec l’Efficacité Lumineuse (lm/W)
~ 100 lm/w
Illumination Horizontal Total et Diffus (lm/m2=Lux)
Positionnement du soleil
PEREZ Modèle de Distribution de luminance (cd/m2)
Illumination Horiz. Total et Diffus à n’importe quelle orientation (lm/m2=Lux
Figure A-4.1.1. Méthode de calcul des valeurs d’éclairage
l’illumination horizontale totale et diffuse. L’autre méthode résulte de la distribution
de luminance exprimée en cd/m2. Puis on calcule l’illumination horizontale totale et
diffuse par le logiciel Passport-Light (Tsangrassoulis et al. 1997). On a utilisé la
deuxième méthode. Les résultats acquissent ont été servi comme des données d’entrée
pour les simulations réaliser en utilisant le logiciel TRNSYS 15.
Les données d’entrée nécessaires du modèle sont les rayonnements solaires total et
diffus, qui sont des produits de l’archive climatique typique. Pour la région d’Athènes
la probabilité que le niveau d’illumination est plus grand qu’une limite certaine est
illustrée ci-dessous (figure 14) :
Le modèle de Perez n’est pas local. C’est à dire que pour l’application de ce modèle à
chaque emplacement on a besoin des ensembles de paramètres différents.
Le modèle a été comparé avec des mesures actuelles d’un grand réseau des stations
météorologiques. Plus de 1600 distributions de luminance ont été incluses à
l’ensemble primaire des mesures.
Annexes 269
Figure A-4.1.2. La probabilité que le niveau d’illumination est plus grand qu’une limite certaine.
Le modèle de Perez calcule pour chaque heure les valeurs de la luminance à chacun
des 145 parties du ciel. Donc les valeurs horaires sont calculées dans les deux points
dans la pièce des expériences et on prend les valeurs moyennes Les figures A-
4.1.3a,b,c,d montrent la luminance calculée, pendant une année, par le logiciel
PASSPORT-LIGHT (Tsangrassoulis et al. 1997) dans l’espace des expériences pour
l’état blanchi et l’état coloré du vitrage électrochromique. Les points 1 et 2
correspondent aux deux endroits ou les capteurs de luminance sont placés au plan de
travail éloigné de la fenêtre et près de la fenêtre respectivement. Les figures A-4.1.3
a,b,c,d correspondent à l’état blanchi du vitrage électrochromique alors que les deux
autres figures se référent à l’état coloré du vitrage.
Annexes 270
Illu
min
anc
e(l
ux)
Temps (heures)
État Blanchi
État Coloré
Point 1 Point 2
Illu
min
anc
e(l
ux)
Temps (heures)
État Blanchi
État Coloré
Point 1 Point 2
Figure A-4.1.3a,b,c,d. L’illumination calculée à deux points dans l’espace des expériences
Dans ces figures on observe dans la pièce des expériences des niveaux d’éclairage
plus bas en été qu’en hiver. Ceci est du au fait qu’en été, du a la géométrie de
l’ouverture, qui crée un système d’ombrage, le rayonnement direct n’entre pas dans la
pièce. Ceci n’est pas le cas en hiver, où la trajectoire du soleil est plus près à
l’horizon.
Annexes 271
A-5: Résultats des simulations de SIBIL 107 de toutes les
stratégies
Stratégie 1 (état 'blanchi') : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 2 (état 'coloré') : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 272
Stratégie 3a (Tout ou Rien (500 lux) ) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 3b (Tout ou Rien (400 lux) ) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 273
Stratégie 3c (Tout ou Rien basé sur la radiation ) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 4a (état coloré pour les heures 11:00 - 15:00) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 274
Stratégie 4b (état coloré pour les heures 12:00 - 16:00) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 5 (contrôleur PID) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 275
Stratégie 6a (système de la logique floue I) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 6b (système de la logique floue II) : Température intérieure (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 276
Stratégie 1 (état 'blanchi') : Température intérieure (été)
0
10
20
30
40
50
60
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 2 (état 'coloré') : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 277
Stratégie 3a (Tout ou Rien (500 lux) ) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 3b (Tout ou Rien (400 lux) ) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 278
Stratégie 3c (Tout ou Rien basé sur la radiation ) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 4a (état coloré pour les heures 11:00 - 15:00) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 279
Stratégie 4b (état coloré pour les heures 12:00 - 16:00) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 5 (contrôleur PID) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 280
Stratégie 6a (système de la logique floue I) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Stratégie 6b (système de la logique floue II) : Température intérieure (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans charges avec charges
Annexes 281
A-6: Résultats des simulations de SIBIL 107 de toutes les
orientations
Orientation Sud : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Orientation Est : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 282
Orientation Ouest : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Orientation Nord : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 283
Orientation Sud : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Orientation Est : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 284
Orientation Ouest : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Orientation Nord : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 285
A-7: Résultats des simulations de SIBIL 107 des 4 différents
types de vitrage
Vitrage 1 : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Vitrage 2 : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 286
Vitrage 3 : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Vitrage 4 : Température intérieur (hiver)
0
5
10
15
20
25
30
35
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 287
Vitrage 1 : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Vitrage 2 : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Annexes 288
Vitrage 3 : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
Vitrage 4 : Température intérieur (été)
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
0 500 1000 1500 2000 2500
temps (heures)
tem
péra
ture
(C)
sans chargesavec charges
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