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.VILLE DE DIJON

AGENCE INTERCOMMUNALE ü'URBANISME

DOCUMENT NON PUBLICB. R. G.

-6.JUIL.1984BIBLIOTHÈQUE

ÉTUDE HYDROGÉOLOGIQUE ET

GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE

DU QUARTIER DE POUILLY Ä DIJON (21)

C. RÉMOND

84 AGI 138 BOU JurN 1984

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE

RÉGIONAL

BOURGOGNE

32 Boulevard Maréchal Joffre - 21100 DIJON

Tél. (80) 72.42.31

Télex : BRGMDIJ 350443F

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ÉTUDE HYDROGÉOLOGIQUE ET

GÉOTECHNIQUE PRÉLIMINAIRE

DU QUARTIER DE POUILLY À DIJON (21)

AGI 138 BOU

R É S U M É

En Février 1984, la Mairie de DIJON demande au B.R.G.M. (Service GéologiqueRégional de BOURGOGNE) d'apporter son expérience à l'Agence Intercommunaled'Urbanisme qui procède à l'élaboration des études préliminaires ayant traità l'aménagement d'un quartier (Clos de Pouîlly), d'une superficie de l'ordrede 270 ha, situé au Nord de DIJON.

La mission du B.R.G.M. est reprise ci-dessous :

- Etablissement d'une carte d'orientation gêoteahnique

- Avis sur les potentialités géothermiques du secteur

- Avis sur les problèmes d'alimentation en eau d'un bassin de rétentiondes eaux pluviales (Est de la zone).

L'étude s'est déroulée d'Avril à Mai 1984. Les résultats obtenus sontles suivants :

- Carte d'orientation géotechnique :

Quatre zones bien distinctes sont mises en évidence :

. Marnes oligocènes (à l'Est)

. Conglomérat oligocène (au Centre)

. Alluvions de la vallée du Suzon (en bordures Sud et Est)

. Calcaires jurassiques karstiques (couvrant 8 ha environ sur les 270 ha,au Nord-Est).

Il s'agit de sols dont le comportement géotechnique ne devrait, a priori,pas poser de problême de portance pour les grands projets d'aménagement.

- Potentialité géothermique du secteur :

Les réserves en eaux superficielles (dans les alluvions du Suzon essentiel-lement) sont limitées, notamment en ce qui concerne l'implantation de pompesä chaleur eau-eau nombreuses, destinées au chauffage de l'habitat pavillonnaire,

Cependant, il n'est pas utopîque de penser trouver des magasins aquifères,en profondeur (quelques centaines de mètres) qui justifieraient l'installationde pompes à chaleur eau-eau dans des conditions économiquement rentables.

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- Bassin de rétention des eaux pluviales - Alimentation et tenue du niveau

Ce bassin devant servir tout à la fois de bassin de rétention et de bassind'agrément, la question se pose de son alimentation en période sèche et dela tenue du niveau du plan d'eau.

Ce projet semble, a priori, réalisable.

NOTA :

II s'agit d'un étude essentiellement documentaire3 dont les élémentsd'information et les suggestions sont fournis à titre purement indicatif.Cette synthèse reflette assez bien l'état limité des connaissances sur lesecteur ; la précision des renseignements, suffisante dans le cadre d'unschéma directeur d'aménagement, est très incomplète pour la définition d'uneopération ponctuelle.

RESPONSABLE DE L'ETUDE. C. REMOND

Dessin : J.C. FORTE - Secrétariat : R. MATHIEU -

Outre ce résumé, le rapport contient : 1 sommaire - 13 pages de texte - 1 annexe

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S=O=M_M_A=I=R_E

Pages

1 - IMIBQDyGIIQSJ2 - Q|QLQ||E 2

21 - ZONE Ac : CONGLOMERAT SAUMON OLIGOCENE22 - ZONE Am : MARNE OLIGOCENE 223 - ZONE B : PLAINE ALLUVIALE DU SUZON 324 - ZONE C : CALCAIRES JURASSIQUES 425 - CONTACT ENTRE LES ZONES C ET A 4

3 - bYQBQG|QLQQI| 4

31 - COMPLEXE SEMI-PERMEABLE Ac - Am 432 - PISCINE, FONTAINE ET NAPPE DES CHAMPS REGNAUD 4

33 - AQUIFERE ALLUVIAL B 534 - ZONE KARSTIQUE C 6

4 " IQIffiQLiiQïlQymQyi 6

41 - ZONE Ac : TERRAIN CONGLOMERATIQUE HETEROGENE, 6INDURE, RESISTANT, A COUVERTURE MEUBLE, HETEROGENE,REDUITE

42 - ZONE Am : TERRAIN MARNEUX COMPACT ET RELATIVEMENT 7HOMOGENE, A COUVERTURE MEUBLE ARGILEUSE, PLUSDEVELOPPEE ET HUMIDE

43 - ZONE B : TERRAIN GRAVELEUX AQUIFERE HOMOGENE ET 8PEU COMPRESSIBLE DANS L'ENSEMBLE, A COUVERTUREMEUBLE TRES HETEROGENE

44 - ZONE C : TERRAIN CALCAIRE, KARSTIQUE, MONOCLINAL, 8A COUVERTURE MEUBLE TRES PEU EPAISSE

5 - BQ||I|iLiTE|g:i^L^IônQLOi=EQ^P||=A=QbôkiyB=iày=iây 9

51 - RESSOURCE SUPERFICIELLE 952 - RESSOURCE PROFONDE 9

6 - EBQaiî9|iA|SIMQ|B|îiSnQMQ||=|ôyLEkyïI^ii=âyi 10

61 - APTITUDE GEOLOGIQUE DU SITE 10

62 - CONDITIONS HYDROGEOLOGIQUES LIMITES 11

63 - SUGGESTIONS POUR UNE RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE

COMPLEMENTAIRE 12

7 - CONCLUSION 13

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La ville de DIJON envisage de procéder à l'aménagement du quartier du

"Clos de Pouilly" situé au Nord de l'agglomération. Au stade de l'avant-

projet sommaire, elle souhaite disposer d'une analyse générale du sous-sol.

Elle a demandé au BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES (Service

géologique régional de Bourgogne) d'apporter sur cet aspect particulier son

expérience à l'Agence intercommunale d'urbanisme, qui procède actuellement à

l'élaboration des études préliminaires.

La mission confiée au Service géologique régional est la suivante :

- Etablissement d'une "carte d'orientation géotechnique" en couleur

accompagnée d'une notice,

- Evaluation des possibilités géothermiques (implantation de pompes à

chaleur eau-eau),

- Etude géologique et hydrogéologique préliminaire sur la faisabilité du

projet d'implantation d'un bassin de rétention des eaux pluviales de

2,5 ha à l'Est du quartier (secteur de la "piscine" des champs Regnaud)

Le présent rapport a pour objet de répondre à ces trois questions,

traitées dans cet ordre et précédées par une présentation géologique et

hydrogéologique du quartier.

La carte de zonation, jointe en annexe, permet de localiser tout à la

fois les entités géologiques, hydrogêologiques et géotechniques du quartier.

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- 2 -

Z -

Le sous-sol du "quartier de Pouilly" couvre quatre types de terrain

qui peuvent être assimilés à 4 zones hydrogéologiquement et géotechnique-

ment différentes et dont les contours ont été approximativement délimités

sur la carte annexe 1.

21 - ZONE Ac : CONGLOMERAT SAUMON OLIGOCENE

La colline qui occupe le centre et le Nord du quartier est

constituée par le "conglomérat saumon" oligocène (zone Ac). La formation

est très hétérogène, comporte des blocs calcaires de tout calibre (plusieurs

m3 parfois) et des passées graveleuses, plus ou moins cimentées par une

matrice gréso-marneuse de couleur saumon ou rose, ainsi que des lentilles

de sédiments moins grossiers (grès, marnes gréseuses etc.)- Globalement

elle s'affine progressivement vers l'Est.

L'épaisseur du conglomérat est inconnue mais vraisemblablement très grande

(plusieurs dizaines de mètres) sur l'essentiel du secteur considéré. Sur le

conglomérat, les formations superficielles résiduelles ou colluviales sont

argilo-caillouteuses. Leur épaisseur n'est que de un à quelques décimètres

dans la zone Ac. Elles sont un peu plus développées en bas de versant et

dans le fond des petits vallons. La zonation Aie - A2c schématise cette

augmentation d'épaisseur mais la couverture meuble n'excède pas un à quel-

ques mètres en zone A2c.

22 - ZONE Am : MARNE OLIGOCENE

La zone située à l'Est de Ac - Ale - A2c appartient encore à

l'Oligocène mais la granulométrie des sédiments s'affine considérablement.

Il s'agit essentiellement de marnes plus ou moins gréseuses, jaunâtres.

Cependant on y trouve encore sporadiquement des lentilles de grès et de

conglomérats. Comme la formation Ac, la formation marneuse Am est très

épaisse. Plus vulnérable à l'érosion, le terrain donne des reliefs moins

marqués.

La nature du contact entre les terrains Ac et Am, tracé très

approximativement sur la carte annexe 1, reste à définir. Il peut s'agir

en fait d'une zone de passage progressif d'un faciès à l'autre ou bien

d'un contact par faille.

Sur les marnes oligocènes les formations superficielles, argileuses,

sont plus largement développées. Leur épaisseur (quelques décimètres à quel-

ques mètres) est probablement un peu plus importante en Alm et surtout en

A2m.

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- 3 -

23 - ZONE B : PLAINE ALLUVIALE DU SUZON

La zone B correspond à la plaine alluviale du Suzon. Une couver-

ture argilo-sableuse et plus ou moins graveleuse de 0,7 à 1,5 m, rarement

plus, surmonte un mélange de sable, gravier et galets calcaires. Les galets

sont peu arrondis et les éléments grossiers, décimétriques.

Dans l'axe de la vallée du Suzon l'épaisseur de ces alluvions

est de 6 à 10 m. En limite sud du quartier (Gendarmerie) elle varie entre

5 et lu m.

A l'Ouest les sondages ont montré que le dépôt, relativement

"propre" dans le tiers supérieur, s'enrichit en matrice argileuse jaunâtre

en profondeur. Les observations faites dans la cave du chateau de Pouilly

et dans un chantier de fondation, place St Exupéry, laissent supposer que

cette matrice gagne toute la hauteur de la formation dans ce secteur de

bordure du dépôt.

Les alluvions anciennes du Suzon sont encaissées au NW dans les

calcaires jurassiques et au Sud dans les marnes et conglomérats oligocènes.

Selon les sondages effectuées au Sud du quartier, le substrat est essen-

tiellement marneux entre la route de Langres et l'Avenue de Stalingrad.

En réalité il faut s'attendre à trouver des profils de sondages

bien différents dans les premiers mètres en raison de la présence de

multiples remblais effectués dans d'anciennes gravières et sur des empla-

cements d'activité industrielle et militaire. Le repérage des remblais sur

la carte annexe 1 est loin d'être exhaustif. D'ailleurs, à l'Est, des

installations militaires américaines ont couvert une grande partie des

zones B et Am.

La limite nord de la zone B, entre la route de Langres et l'avenue

de Stalingrad,est très incertaine et doit être précisée par sondages.

24 - ZONE C : CALCAIRES JURASSIQUES

En limite ouest du quartier apparaissent sporadiquement des

affleurements de calcaires calloviens et oxfordiens. Leur observation est

malaisée car la base du versant de Fontaine est encombrée de colluvions

argilo-caillouteuses (limons de solifluxion, éboulis cryoclastiques etc).

Sur le versant de la décharge d'ordures (au NW) la couverture argilo-

caillouteuse, peu épaisse, surmonte une série plus ou moins alternante de

bancs de calcaire dur et de calcaire argileux altérable et délitable,

inclinés vers 1'Est.

• • • f m • •

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25 - CONTACT ENTRE LES ZONES C ET A

De longue date on sait que dans l'agglomération dijonnaise

les formations jurassiques et oligocènes sont en contact par faille

mais au Nord la nature de ce contact reste à définir. Les observations

que nous avons faites le long du chemin de la Charmette nous conduisent

à prolonger la faille dans ce secteur, où les calcaires oxfordiens sont

intensément fracturés et semblent affectés de déformations en crochon

de faille.

3 - QBQQIQLQQII31 - COMPLEXE SEMI-PERMEABLE Ac - Am

Très hétérogène,le conglomérat saumon a une perméabilité qui

varie considérablement latéralement et verticalement. Il doit constituer

globalement un aquifère médiocre, composite, discontinu, difficile à

caractériser et à exploiter. Des lentilles marneuses peuvent arrêter

localement l'infiltration et retenir des petites nappes perchées.

En sondage le terrain est sec ou bien des suintements ou des venues

d'eau plus importantes se produisent à des profondeurs diverses, impré-

visibles.

En surface l'altération engendre des colmatages qui peuvent

localement favoriser le ruissellement et l'écoulement "hypodermique"

dans le manteau des formations superficielles.

A l'Est,le sous-sol marneux Am est beaucoup moins perméable

et l'essentiel de l'écoulement doit être "hypodermique". Le terrain

agricole, humide, a été drainé par des fossés et des canalisations

enterrées. L'eau des puits du versant nord de la piscine est permanente

et proche de la surface en temps normal.

32 - PISCINE, FONTAINE ET NAPPE DES CHAMPS REGNAUD

D'après notre enquête,la piscine, creusée bien avant 1926,

n'a jamais manqué d'eau et son trop plein coulait pendant la sécheresse

de l'été 1976. La fontaine située à 150 m en amont alimente la piscine

sauf en saison d'étiage où elle cesse de couler mais ne tarit pas. Quant

à la rigole qui remonte vers l'Ouest, elle n'est active qu'en saison

humide. Il semble donc que la piscine soit alimentée aussi et en per-

manence par le fond.

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Ces observations et celles du comportement hydrogéologique du

versant peuvent conduire à supposer l'existance d'une nappe (ou d'un ruissel-

lement hypodermique) qui s'écoule dans le manteau limoneux, sur les marnes

oligocènes très peu perméables et émerge dans le talweg à partir d'une cote

fluctuant d'amont en aval selon la saison climatique. Le bassin versant topo-

graphique de la piscine a été délimité sur la carte Annexe 1. Mais, au niveau

de la zone conglomératique Ac, en raison de son hétérogénéité, des alimentations

souterraines plus ou moins indépendantes de ce bassin versant peuvent se

produire. Le bilan hydrique n'est donc peut-être pas simple à établir.

Les points d'eau mesurés sont trop peu nombreux pour établir une carte

piézométrique. Seule la courbe 250 a été tracée approximativement pour l'esquis-

ser et faire apparaître la concordance probable entre les surfaces topographiques

et piézométriques (forme et cote très voisines).

33 - AQUIFERE ALLUVIAL B

La vallée du Suzon joue un rôle de drain du karst, au Nord, en période

de hautes eaux. Elle draine également les formations oligocènes peu perméables,

au Sud. Vers le centre de l'agglomération dijonnaise, les alluvions du Suzon

et celles de l'Ouche constituent à leur confluence un magasin aquifère largement

développé, bien alimenté, intéressant du point de vue de la ressource en eau.

Mais, dans le quartier de Pouilly, situé en limite nord de ce

réservoir, la ressource devient aléatoire. En effet :

- entre le chemin de la Charmette et l'Avenue de Stalingrad, l'écran des

formations oligocènes remonte vers le Nord, puis affleure,

- au NW, dans la vallée du Suzon, le réservoir aquifère n'est plus alimenté

par le karst, mais est drainé par ce dernier en saison sèche : les sondages

de 5 à 10 m effectués en Septembre 1970,en période d'étiage, par le

Laboratoire des Ponts et Chaussées d'AUTUN, étaient secs, alors qu'en

saison humide, l'eau peut être proche de la surface du sol.

Quant au Suzon, il draine lui-même 1'aquifère B ou est drainé par lui

et par le karst loin vers l'amont.

Les réserves en eau de la zone B sont, a priori, très fluctuantes,

selon la saison ; elles peuvent être médiocres à nulles à l'étiage.

Les seules mesures dont nous disposons actuellement sont celles des

• • • / • • •

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niveaux d'eau repérés dans les sondages effectués dans la zone des

immeubles de la Gendarmerie et de la Caisse d'Epargne et dans les

puits du Chateau de Pouilly. Elles ne sont pas isochrones. A la fin

de l'année 1963 l'eau était entre 4 et 8 m de profondeur sous la

Gendarmerie, soit une épaisseur d1alluvions mouillées de 1 à 6 m. En

Avril iy70 on comptait environ 5 m d'alluvions mouillées et 5 m d'allu-

vions sèches et de remblais sous l'immeuble de la Caisse d'Epargne. Enfin

le 20 Avril 1984 l'eau était à 6 ou 7 m.de profondeur dans les puits

de 9 à 12 m du Chateau de Pouilly.

A l'extrémité sud-est du quartier l'eau serait sensiblement

plus proche de la surface, au moins en hiver : selon le Promoteur de

l'ensemble immobilier de la rue Raoul Follereau, les venues d'eau dans

les fondations à 2 m de profondeur ont nécessité un dispositif d'assai-

nissement particulier. Mais l'épaisseur des alluvions doit être réduite.

Un sondage situé au Sud a atteint le substrat marneux à 5,4 m.

Variable selon la saison et le lieu, la hauteur d'eau peut donc

être très réduite, et même nulle à l'Ouest. Quant à la perméabilité, elle

doit être relativement faible dans les zones de dépôt riches en matrice

argilo-sableuse (cf. § 23). Le comportement du puits de la ferme du

Chateau de Pouilly semble traduire une perméabilité de l'ordre de 10"4 m/s

34 - ZONE KARSTIQUE C

Les terrains calcaires C, perméables en grand par fissuration

et karstification, sont secs en surface et ne doivent pas poser de pro-

blèmes particuliers en période de crue dans ce secteur de faible relief

et bien drainé par la vallée du Suzon.

4 -

La zonation géotechnique du quartier de Pouilly peut être directement

calquée sur la zonation géologique et hydrogéologique.

41 - ZONE Ac : TERRAIN CONGLOMERATIQUE HETEROGENE, SEMI-INDURE,RESISTANT, A COUVERTURE MEUBLE, HETEROGENE, REDUITE

La zone AC se caractérise par un matériau hétérogène : conglomérat

à matrice argileuse ou sableuse. Globalement, cette formation constitue

un massif résistant et peu enclein aux tassements différentiels, dès lors

que le substratum est sec.

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La présence de lentilles marno-argileuses d'extension non négligeable et celle

de petites nappes perchées, éléments défavorables mais non rédibitoires, est

cependant à prévoir.

Cette zone Ac ne devrait pas poser de problèmes particuliers de ter-

rassements, tant pour la construction de bâtiments légers ou lourds que pour

le creusement de niveaux souterrains. Mais, dans la zone ouest, le conglomérat

comporte des blocs calcaires très volumineux et le recours à l'explosif peut

être nécessaire.

Il est probable qu'un épaississement général de la couverture meuble

argilo-caillouteuse se rencontre en pied de versant (zones Aie et A2c).

Rappelons que la limite entre Ac et Am n'a pu être localisée avec

certitude. Par contre, la limite ouest de Ac indiquée sur la carte annexe 1 est

relativement précise.

42 - ZONE Am : TERRAIN MARNEUX COMPACT ET RELATIVEMENT HOMOGENE, ACOUVERTURE MEUBLE, ARGILEUSE, HUMIDE ET PLUS EPAISSE

En bibliographie, le terrain marneux Am est décrit comme "dur"

ou de "plus en plus dur en profondeur". Il doit pouvoir être comparé aux marnes

gréseuses du parking de la Place Grangier, de bonne tenue et favorables à la

réalisation de niveaux en sous-sol.

Lors de l'étude de fondations profondes, pour bâtiments lourds

implantés dans ces marnes, il conviendra de garder en mémoire que le matériau

est hétérogène dans sa texture ; des variations latérales de faciès sont à

envisager. Par ailleurs, ces marnes sont très vulnérables à l'eau ; elles

s'altèrent rapidement sous l'effet des infiltrations.

Les sondages de reconnaissance devront descendre à une profondeur

supérieure ou égale à 10 m.

Une attention particulière devra être accordée dans cette zone à

la présence d'ouvrages de fondation enfouis, aux remblais (plateformes de

stockage de matériel militaire, voies renforcées, fossés de drainage comblés,

e t c . ) , qui peut induire une confusion dans l'interprétation des résultats

lors des reconnaissances de sol.

• • • / • • •

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43 - ZONE B : TERRAIN GRAVELEUX AQUIFERE HOMOGENE ET PEU COMPRESSIBLE DANSL'ENSEMBLE, A COUVERTURE MEUBLE TRES HETEROGENE

Dans l'ensemble, les alluvions graveleuses de la zone B sont suffisam-

ment homogènes, épaisses et peu compressibles pour recevoir les fondations de

constructions légères ou lourdes. Le facteur essentiel de variation de faciès

est le pourcentage de matrice argilo-sableuse, mais cette variation semble

progressive et la matrice, uniformément répartie dans le mélange galets-graviers-

sable. A une profondeur de l'ordre de 10 m, le substrat marneux ou conglomératique

oligocène, semi-induré, est en général très peu compressible. Les sondages de

reconnaissance des bâtiments lourds auront donc pour but de confirmer l'absence

de lentilles de sédiments de texture différente et compressibles, interstratifiées

dans le gravier,et de zones de moindre compacité dans le substrat.

Le problème spécifique de la zone B est posé par l'hétérogénéité du

terrain de couverture et par la présence de la nappe. La reconnaissance de

la couverture (argiles, cailloutis, remblais divers, anciennes maçonneries,

etc..) nécessite une prospection générale de faible profondeur mais à maille

serrée (par pelle mécanique, par exemple, moyen d'observation efficace, suffisant

et peu onéreux). La sujétion sera évidemment plus lourde à l'emplacement des

anciennes gravières, parfois très profondes (9 m) et dont on ignore la nature

du remblai.

La présence de la nappe ne devrait pas susciter de problèmes majeurs

pour les constructions légères sauf, peut-être, à l'extrémité sud-est du

quartier où l'eau peut être proche de la surface. La réalisation de remblais

sous radiers est à envisager éventuellement pour palier aux phénomènes de

sous-pressions. Mais, pour les constructions lourdes, il sera toujours du

plus grand intérêt de connaître les battements de la nappe et la perméabilité

du terrain (la meilleure méthode étant l'interprétation du pompage d'essai

et l'enregistrement piézométrique).

44 - ZONE C : TERRAIN MARNO-CALCAIRE, KARSTIQUE, MONOCLINAL, A COUVERTUREMEUBLE TRES PEU EPAISSE

La zone C ne présente pas, a priori, de problèmes particuliers en

ce qui concerne les travaux légers. Mais les excavations d'une certaine

importance nécessiteront dans la plupart des cas l'emploi des explosifs.

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Par ailleurs, les projets de constructions lourdes devront tenir compte

des risques engendrés par la présence de vides karstiques ou de poches d'argile.

L'hétérogénéité de l'assise oxfordienne, marno-calcaire, monoclinale et faillée

(série alternante de bancs de dureté et de résistance à l'érosion différentes,

inclinés et très fracturés) peut, en surface, poser des sujétions lors de

l'étude des fondations. Toutefois, cet inconvénient est limité dans la mesure

où, en profondeur, les calcaires doivent être beaucoup plus compacts et plus

durs qu'en affleurement- Quant à la zone de contact entre C et Ac, elle ne

se singularise pas par une discontinuité lithologique nette, mais par sa

texture "cahotique" (calcaires très fracturés et bréchifiés contre le conglomé-

rat calcaire très grossier également fracturé...).

5 -

51 - RESSOURCE SUPERFICIELLE

La seule zone que l'on peut retenir a priori pour l'implantation

de pompes à chaleur eau-eau sur puits peu profonds (10 m) est la zone aquifère B.

Mais les quelques observations ponctuelles dont nous disposons montrent que

cette ressource est très limitée (cf. § 33) et plus encore qu'ailleurs dans

cette plaine alluviale ; l'interaction des puits de pompage peut être sensible

et gênante, ce qui est un élément restrictif pour envisager la multiplication

des pompes à chaleur eau-eau. Dans la vallée nord-ouest, à l'aplomb du

substrat karstique C dans lequel est emboîté le remplissage alluvial B, certains

puits, même profonds, seront peut-être secs une partie de l'année. Par contre,

en limite sud du quartier, il doit être possible d'obtenir, à peu près partout,

2 à 4 m3/h en saison de chauffage. Aucune précision supplémentaire ne peut

être apportée sans étude hydrogéologique de la zone B, avec tests et suivi

piézométrique.

52 - RESSOURCE PROFONDE

La recherche d'eau tempérée en profondeur peut être envisagée,

en particulier dans les calcaires jurassiques karstiques et à proximité de

la faille Est.

Faute de forages profonds dans ce secteur, il est difficile d'établir

une coupe prévisionnelle précise : aussi la recherche par sondage (à une ou

plusieurs centaines de mètres de profondeur) d'un réseau actif à débit suffisant

présente un risque géologique.

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La découverte par sondage profond de circulations d'eau au niveau

de l'accident tectonique qui sépare les compartiments C et Ac n'est pas une

utopie. En effet, le décalage par faille des terrains et la mise en contact

de couches de perméabilité différente provoquent un effet de barrage. L'eau

du puissant aquifère karstique ouest rencontre à l'Est les terrains oligocènes

peu perméables et, en profondeur, des aquifères en charge sous ce remplissage

tertiaire. Plusieurs sources sourdrent à proximité de ce contact, le long de

la Côte au Sud et au Nord de DIJON ; certaines d'entre elles sont tempérées

(14 à 18° C). Il doit donc être possible de trouver, à moyenne profondeur,

des conduits actifs.

Un examen comparatif des débits et des températures de la nappe de

la zone B, de part et d'autre de la faille, devrait permettre de savoir si

des venues d'eau se produisent à ce niveau.

6 -

L'Atelier d'urbanisme de la ville de DIJON envisage l'implantation, près

de la "piscine" des Champs Regnaud, d'un bassin de 2,5 ha et de 2,5 m de

profondeur.

Plusieurs questions sont soulevées à cet égard : où exactement placer cet

ouvrage ? Comment le réaliser ? Son alimentation naturelle sera-t-elle suffi-

sante pour qu'il joue, en tout temps, le rôle de bassin d'agrément ?

Deux problèmes sont donc soulevés, l'un ayant trait à 1'hydrogéologie du

site, et l'autre au bilan hydrique de l'ensemble bassin-versant et bassin de

rétention.

Les informations géologiques et hydrogéologiques dont nous disposons

sont beaucoup trop ponctuelles et disparâtes pour qu'une réponse certaine

soit donnée actuellement. Cependant, l'étude précédente permet d'estimer

a priori la faisabilité du projet et de définir les données à acquérir pour

la préciser.

61 - APTITUDE HYDROGEOLOGIQUE DU SITE

Du point de vue hydrogéologique, le projet devrait être réalisable

si la prospection du terrain confirme les descriptions faites plus haut et

les indications de la carte annexe 1. Trois conditions s'imposent :

•••/•••

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- creuser le bassin le plus possible dans l'axe du vallon entre lafontaine ouest et l'Avenue de Stalingrad,

- adopter la cote de plan d'eau de la "piscine",- ne pas colmater le fond et les bords du bassin, sauf à l'aval.

Ce dispositif pourrait drainer, comme la piscine actuellement, lanappe du manteau du versant marneux peu perméable Am, laquelle serait alimentéepar le manteau et peut-être par quelques venues plus profondes du versantconglomératique Ac.

Dans le cas de figure de la carte annexe 1, le "seuil" qui sépare cebassin versant et la zone graveleuse perméable B est naturellement à préservercar cette dernière est un "drain" dont il faut éviter le contact.

62 - CONDITIONS HYDROLOGIQUES LIMITES

Le bilan hydrique est difficilement controlable, compte-tenu du

rapport qui peut être entrevu entre l'alimentation et 1'evaporation. A l'heure

actuelle (début Mai 84),le débit du trop-plein de la piscine est évalué à 1,8 1/s,

Si l'on considère le trop-plein comme représentant la totalité de l'exutoire

du bassin versant, et le débit comme débit moyen pour l'année (compte-tenu de la

sécheresse relative du printemps 1984), le volume d'eau annuel disponible

serait de l'ordre de 58 000 m3 . Supposons que l'évaporation à la surface

du bassin soit de l'ordre de 600 mm par an. Sur 2,5 ha le volume évaporé

s'élèverait à un peu plus du quart de l'alimentation, soit environ 15 000 m 3 .

L'excédent de 40 000 m3 obtenu doit être considéré comme une marge de sécurité

faible en raison des approximations d'une telle estimation, et surtout du

fait qu'en général l'évaporation est maximale lorsque l'alimentation est

minimale, en période estivale. Le moindre risque du projet est donc celui

de variations sensibles du niveau du plan d'eau.

Compte-tenu des données ci-dessus, la durée du remplissage du bassin

(62 500 m 3 ) , serait de Tordre de 1,5 à 2 ans.

Ces calculs ne prennent pas en compte les transferts hydriques

qui se produisent, en fait, à la base du manteau. Un creusement du bassin

à une cote un peu inférieure à celle du fond de la "piscine" et un étanchement

transversal du vallon dans le manteau à l'aval augmenteraient l'apport en eau.

• • • f t

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Le bilan hydrique théorique du bassin versant paraît relativement

positif : compte-tenu de sa surface évaluée à 75 ha (cf. carte Annexe 1 ) ,

dans l'hypothèse d'une pluie efficace annuelle de 190 m m , et si toute l'eau

de ruissellement est captée par le manteau, le volume drainé par le vallon

au niveau de la piscine peut être de l'ordre de 140 000 m 3 . Ce résultat

est donc environ deux fois supérieur à celui du calcul du débit annuel du

trop-plein de la "piscine". Il convient de le minorer du fait que la moitié

du bassin versant est constitué par le conglomérat oligocène Ac, nettement

moins perméable que les marnes Am. Une partie des eaux météoriques peut se

perdre par infiltration en profondeur, l'inverse peut se produire pour ce

qui concerne les venues d'eau.

63 - SUGGESTIONS POUR UNE RECONNAISSANCE HYDROGEOLOGIQUE

II convient de confirmer les caractéristiques hydrogéologiques des

terrains par une campagne de sondages et d'établir un bilan hydrique.

Les sondages auraient trois objectifs :

- confirmer la présence d'un manteau semi-perméable, éventuellement d'une

"nappe de subsurface", et d'un substrat très peu perméable,

- établir une piézométrie et suivre son évolution,

- étudier les conditions du maintien à niveau du plan d'eau par la

réalisation de tests de perméabilité.

Rappelons qu'il conviendrait également de confirmer que le système

aquifère centré sur le vallon de la piscine est isolé de celui de la zone B.

L'adaptation du projet aux conditions météorologiques exceptionnelles

(gros orages, sécheresses, e t c . . ) nécessite une étude documentaire sur les

variations climatiques du secteur pendant un grand nombre d'années (consulta-

tion des archives de la météorologie nationale).

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La précision des informations géologiques et hydrogéologiques de cette

étude concernant le quartier de Pouilly est suffisante dans le cadre de

l'établissement d'un A.P.S. ; elle permet d'avoir une idée générale sur les

caractères géotechniques des divers terrains rencontrés, les possibilités

d'implantation de pompes à chaleur et les conditions particulières du

secteur concerné par le projet d'installation d'un bassin de rétention d'eaux

pluviales.

Dans chacun de ces trois domaines, cette connaissance est beaucoup trop

imprécise pour permettre des études préliminaires détaillées.

Aucun problème majeur ne semble s'opposer aux projets de constructions

lourdes, mais chaque type de terrain a ses "anomalies" ponctuelles qu'il

convient de déceler, qu'il s'agisse par exemple des vides karstiques de la

zone C, des lentilles sablo-argileuses plus compressibles de la zone B, ou

de la couverture meuble et humide de la zone Am...

L'implantation de pompes à chaleur sur nappe alluviale paraît possible

en limite sud du quartier, mais non sans étude hydrogéologique préalable

pour définir le maillage adéquat, compte-tenu des limites et des fluctuations

de la réserve.

Quant aux projets d'exploitation de la ressource profonde, difficile

à localiser et à quantifier précisément a priori, il n'est pas utopique

d'envisager trouver des magasins aquifères à quelques centaines de mètres

de profondeur. Un risque géologique est à prendre. Il pourrait éventuellement

être pris en charge partiellement par l'A.F.M.E. selon une procédure définie.

Le site géologique de la "piscine" des Champs Regnaud paraît convenir

à l'implantation d'un bassin de rétention des eaux pluviales, mais le bilan

hydrique théorique alimentation-evaporation donne quelques inquiétudes, ce

qui incite à effectuer une surveillance hydrologique et une étude climatique

préalable.

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRESETABLISSEMENT PUBLIC A CARACTERE INDUSTRIEL £T COMMERCIAL

Service Géologique NationalSGR/BOURGOGNE

à

SGN / DOC

DIJON, le 29 JUIN 1984

Veuillez trouver ci-joint, pour attribution, 2 exemplaire(s)

du rapport :11 84 AGI. .1.38 BOU. »

Vous en souhaitant bonne réception,

(Prière de nous retourner un exemplaire du présent bordereau dûment signé)

B . R . G . M . — Service Régional de Bourgogne32, BdMaréchaIJoffre (ImmeubleCalssed'Epargne) / B.P.36 /21100DIJON /Tél.(80)72.42.31 /Télex :BRGMDIJ350443F

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