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Antiquité :

Moyen âge :

XVI° siècle :

XVII° siècle :

XVIII° siècle :

50 romans incontournables 2/10 50 romans incontournables 1/10

- Iliade d’Homère (entre 850 et 750 av. J-C): épopée (long poème

qui raconte les exploits d’un héros ou d’un peuple), qui constitue

l’ancêtre du roman. L’Iliade est composée de 24 chants qui

relatent six jours de la Guerre de Troie (Ilion), alors que celle-ci est

entamée depuis 9 ans. Les Achéens (parmi lesquels le roi

Agamemnon, son frère le roi Ménélas, Ulysse et Achille) affrontent

les Troyens (dont le roi Priam et ses fils Pâris et Hector) ; les dieux

interviennent dans cette lutte et l’Iliade s’achève sur les funérailles

d’Hector, tué par Achille.

- Odyssée d’Homère (fin VIII°s av J-C) : contient le récit du

cheval de Troie qui permit aux Achéens de remporter la

guerre et de détruire Troie. L’Odyssée relate le voyage de

re retour vers l’île d’Ithaque où l’attendent sa femme, la reine

Pénélope et son fils Télémaque. Son voyage dure 10 ans et il doit

affronter de nombreuses créatures telles que les Cyclopes ou les

sirènes.

- Tristan et Iseut: (roman de chevalerie) Tristan, héros

loyal et vaillant, se met au service de son oncle le roi

Marc, qui le charge d’aller chercher sa future épouse, la

princesse Iseut, en princesse Iseut, en Irlande. En chemin, les jeunes gens boivent un

philtre d’amour qui les lie à jamais. Après de multiples épreuves,

Iseut est sur le point de le rejoindre, mais Tristan s’est laissé mourir.

Elle se suicide pour le rejoindre.

- Pantagruel de Rabelais (1532): roman qui relate

l’éducation et la vie d’un géant nommé Pantagruel, fils de

Gargantua. Dans ce récit comique, Rabelais défend une

v

vision humaniste du savoir, par opposition au M-A obscurantiste.

- Gargantua de Rabelais (1534) : Ce géant bon vivant, entre en

guerre contre son voisin querelleur Picrochole ; une fois victorieux, il

récompense ses compagnons, dont le frère Jean des

Entommeures, pour qui il fait bâtir l’abbaye de Thélème. Dans ce

lieu idéal vit une communauté harmonieuse (utopie).

- Don Quichotte de Cervantès (1605-1615) : c’est une

parodie de roman de chevalerie. Le roman relate les

aventures d’Alonso Quichano, un hidalgo (gentilhomme),

obsédé par les romans de chevalerie, au point qu’il finit par se

prendre pour le chevalier errant Don Quichotte. Il prend les moulins

à vent pour des géants envoyés par de méchants magiciens et

croit qu’une paysanne de son pays, Dulcinée du Toboso, qu’il ne

rencontrera jamais, est l’élue de son cœur ! Rentré chez lui, il

abandonne la lecture des romans de chevalerie et il retrouve la

raison. Il meurt entouré de l’affection des siens.

- L’Astrée d’Honoré d’Urfé (1607-1625): c’est un roman

pastoral (qui représente la vie champêtre et les mœurs des

bergers). Le berger Céladon aime la bergère Astrée, mais

leurs leurs familles se détestent et la jalousie d’un rival vient les séparer.

Après bien des épreuves, ils ne parviennent pas à se révéler leurs

sentiments et ils sont disposés à mourir. Mais la fontaine de Vérité

d’Amour découvre les cœurs et scelle le mariage.

- Le roman comique de Scarron (1651-1657): c’est une

parodie burlesque. Un jeune aristocrate, Destin, et sa

fiancée, L’Étoile, se sont joints à une troupe de comédiens

pour échapper aux persécutions d’un jaloux puissant.

Noud Scarron s‘amuse à rompre l’illusion romanesque : le récit est

interrompu par des histoires annexes et par des commentaires de

l’auteur sur l’action.

- La Princesse de Clèves (1678) : c’est un roman classique. A

la cour du roi Henri II, Mlle de Chartres accepte d’épouser

le prince de Clèves, mais peu après tombe amoureuse du

du

duc de Nemours. Le prince, follement jaloux, se laisse mourir. La

princesse refuse de céder au duc (pour respecter la mémoire de

son mari) et se retire dans un couvent.

- Les Lettres persanes de Montesquieu (1721) : c’est un

pamphlet satirique. Deux persans, Usbeck et Rica, quittent

leur pays pour visiter l’Europe. Leur correspondance permet

de critiquer le mode de vie des Européens.

© Diane-Audrey Carlier © Diane-Audrey Carlier

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XIX° siècle :

- Manon Lescaut d’Abbé Prévost (1731) : un roman de

formation. Renoncour, un « homme de qualité », retrouve,

après deux ans, le chevalier Des Grieux et lui fait raconter

ses

- Le Rouge et le Noir de Stendhal (1830): un roman de

formation. Julien Sorel, cultivé et intelligent, rêve du destin

de Napoléon qu’il idolâtre. Il devient le précepteur des

enfants

des

ses aventures. Le jeune homme, alors âgé de 17 ans, a rencontré à

Amiens Manon, une jeune fille de 16 ans. Ils s’enfuient à Paris.

Manon, incapable de vivre dans la pauvreté, cède aux avances

d’hommes riches. Les deux amants s’enfuient et Manon, épuisée,

meurt dans les bras de son amant. Il revient en France et mène une

vie de vertu.

- Vie et opinions de Tristram Shandy de Sterne (1760-1770) :

roman parodique et fantaisiste. Le récit est une fausse

autobiographie de Tristram Shandy ; rapidement l’histoire

est

est marquée par de nombreuses digressions et par l’omniprésence

des membres de la famille Shandy. Texte humoristique qui dresse la

satire de Swift et de Pope et qui s’inspire notamment de Cervantès

et de Rabelais. Diderot s’en inspira pour Jacques le Fataliste.

- Les Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (1782) :

roman épistolaire libertin. La libertine Mme de Merteuil

demande à son complice, le vicomte de Valmont, de

séduire Volanges

séduire la jeune Cécile de Volanges. Celui-ci accepte et tente en

même temps de séduire la prude Mme de Tourvel. Valmont est tué

en duel par le fiancé de Cécile ; Mme de Tourvel meurt de honte

et de chagrin ; Mme de Merteuil est soumise à l’opprobre public et

Cécile rentre au couvent.

- Jacques le fataliste de Diderot (1773) : roman

philosophique. Jacques est un garçon de la campagne,

qui s’est mis au service d’un maître. Lors d’un voyage

qu’ils

qu’ils effectuent ensemble, Jacques entreprend de raconter ses

amours avec une fille d’auberge. Mais le récit est constamment

interrompu par des discussions philosophiques, des anecdotes…

- Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre (1788) : roman

sentimental et moralisateur. Virginie et Paul sont élevés

ense ensemble sur l’île Maurice. Ils vivent heureux (utopie), mais Virginie

part pour la France. Après 3 ans, elle revient en bateau, mais ce

dernier coule sous les yeux de Paul, impuissant. Il meurt peu après.

enfants de Monsieur de Rênal, le maire de Verrières. Il séduit son

épouse et provoque un scandale. Il veut épouser à Paris la fille du

marquis de la Mole, Mathilde, mais Mme de Rênal l’en empêche. Il

tente en vain de l’assassiner, et est condamné à mort.

- Notre-Dame de Paris de V. Hugo(1831) : un roman

historique. Le sonneur de la cathédrale Notre-Dame, le

bossu Quasimodo, tente d’enlever la bohémienne

Esméralda sur les ordres de l’archidiacre Claude Frollo, mais elle est sauvée

par le beau capitaine Phoebus de Chateaupers. Esméralda

tombe amoureuse de lui, mais Phoebus est poignardé par Frollo

qui est aussi amoureux d’elle. Elle est accusée du meurtre et

condamnée à mort. Quasimodo se suicide pour la rejoindre.

- Le père Goriot de Balzac (1835): un roman de formation.

Dans la pension Vauquer à Paris, le jeune provincial

Eugène Rastignac qui est venu étudier le droit, rencontre

le père Goriot. Il apprend le secret de ce dernier : ses filles l’ont

renié pour faire des mariages avantageux. Le père Goriot meurt

seul et Rastignac l’accompagne au cimetière ; là il se fait la

promesse de conquérir Paris.

- Illusions perdues de Balzac (1837-1843) : étude de

mœurs. Lucien de Rubempré est un jeune provincial

qui veut connaître la fortune en devenant imprimeur.

Il va cependant échouer; les « illusions perdues » sont donc celles

de Lucien face au monde littéraire et à son avenir, mais aussi

celles de sa famille envers ses capacités et ses qualités humaines.

- La Chartreuse de Parme de Stendhal (1839): roman de

formation. Fabrice del Dongo rejoint l’armée de

Napoléon. Il séduit une actrice et tue un rival. Il est

emprisonné

emprisonné à la citadelle de Parme ; sa tante le libère. Tombé

amoureux de Clélia, la fille de son geôlier, il la rejoint. Celle- ci

donne naissance à un enfant mort et meurt. Il intègre la chartreuse.

© Diane-Audrey Carlier © Diane-Audrey Carlier

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- La Dame aux camélias de Dumas fils (1852) : étude de

mœurs. Armand Duval, jeune bourgeois, tombe amoureux

d’une courtisane, Marguerite Gautier. Il obtient d’elle qu’elle

renonce à sa vie tapageuse pour vivre à la compagne avec

lui

- L’éducation sentimentale de Flaubert (1869): roman de

formation d’un anti-héros. Fasciné par Marie Arnoux qu’il

rencontre sur un bateau, Frédéric Moreau, bachelier de

18

lui. Le père d’Armand demande à Marguerite de rompre avec son

fils, car sa fille doit épouser un homme de la bonne société.

Armand pense qu’elle l’a trahi pour un autre et Marguerite meurt

seule de la tuberculose. Le roman fait allusion à Manon Lescaut.

- Madame Bovary de Flaubert (1856): roman réaliste qui

parodie le romantisme. Emma Rouault, fiche d’un riche

paysan, a accepté d’épouser Charles Bovary, un médecin

sans

Rapidement elle s’ennuie, car sa vie ne ressemble pas aux livres

romanesques qu’elle a lus dans sa jeunesse. Elle va prendre des

amants : d’abord Léon, puis Rodolphe. Entraînée dans des

dépenses inconsidérées, elle se suicide pour échapper à la honte.

Charles meurt peu après de désespoir.

- Les Misérables de V. Hugo (1862) : roman historique qui

appartient au romantisme. Jean Valjean, après avoir

passé vingt ans au bagne pour le vol d’un pain, revient à

Paris Paris. Il devient M. Madeleine, un maire et un bienfaiteur. Il vient en

aide à Cosette, une enfant confiée aux cruels et cupides

Thénardier. Mais son identité est découverte par le policier Javert

qui le pourchasse. Il retourne au bagne et s’en évade. Cosette ne

découvrira la grandeur morale de Jean Valjean que sur le lit de

mort de celui-ci, après la confession des Thénardier.

- Guerre et Paix de Tolstoï (1863-1869) : œuvre russe,

roman historique. L’action prend place entre 1805 et 1820

et relate les conflits franco-russes et en parallèle, la vie

mondaine moscovite. mondaine moscovite. Les événements obéissent à une forme de

fatalité historique.

- Crime et châtiment de Dostoïevski(1866) : roman

psychologique russe. Raskolnikov, un étudiant sans le sou

décide

décide d’assassiner son usurière ; il commet sans le vouloir un

double meurtre. Il sera hanté par ses crimes jusqu’à ce qu’il avoue,

c’est son châtiment psychologique.

18 ans, cherche à la revoir. Elle se refuse à lui ; il échouera dans

toutes ses relations amoureuses et ne participera pas à la

révolution de 1848, préférant rester avec une courtisane. Au final,

le personnage est passé à côté de sa vie…

- Le Tour du monde en quatre-vingt jours de Verne (1873) :

roman d’aventures et d’anticipation. Phileas Fogg, un

gentleman anglais, fait le pari de faire le tour du monde en

qu

quatre-vingt jours. Son serviteur français, Passepartout,

l’accompagne dans cette course autour du monde. Ce voyage

extraordinaire se clôt par un dénouement heureux : Phileas Fogg

gagne son pari et a trouvé l’amour en chemin avec Mrs Aouda.

- L’Assommoir de Zola (1877): roman naturaliste & fresque

du monde ouvrier. A Paris, Gervaise, une blanchisseuse

travailleuse et jolie, vient d’être quittée par Lantier, dont elle

a deux enfants : Claude et Etienne. Elle se marie avec Coupeau,

un ouvrier zingueur et ils ont une fille : Nana. Coupeau se met à

fréquenter « l’Assommoir », un café qui vend de l’alcool fort. Ils

sombrent tous deux dans l’alcoolisme et la misère, avant de

mourir. - Une Vie de Maupassant (1883): roman réaliste qui

donne une vision pessimiste du monde. Jeanne, une

jeune fille de dix-sept ans quitte le couvent et rencontre

Julien Julien de Lamare qui, très vite, la demande en mariage. Julien est

un mari volage et Jeanne se consacre entièrement à leur fils Paul.

Julien meurt et Paul, devenu adulte, ruine la famille par ses

frasques. Paul meurt à son tour et laisse à Jeanne une petite fille,

dernière lueur d’espoir.

- Germinal de Zola (1885) : roman naturaliste qui décrit

l’univers des mineurs. Etienne Lantier se fait embaucher à

la La mine du Voreux à Montsou. Le roman relate la lutte épique

menée par les mineurs pour obtenir de meilleures conditions de

travail. La grève se termine mal : le Voreux s’effondre et il y a de

nombreux morts. Etienne part pour Paris.

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XX° siècle :

- Du côté de chez Swann de Proust (1913): autofiction (fausse

autobiographie). Le narrateur raconte son enfance à

Combray, sa relation proche avec sa mère. Des souvenirs

- Voyage au bout de la nuit de Céline (1932) : roman

picaresque d’un anti-héros. Au début de la guerre de

1914

sont ressuscités grâce à la dégustation d’une madeleine, qui va lui

rappeler celles que lui donnait sa tante dans son enfance et qu’il

trempait dans du thé. Le narrateur se souvient également de son

premier amour, Gilberte Swann, qu’il n’a pas réussi à conquérir.

- Les Faux-monnayeurs de Gide (1925) : roman de

formation. Un groupe d’adolescents de bonne famille

souhaite, à travers diverses expériences, dont celle de

l’amour

l’amour, accéder à l’émancipation. Le héros principal est un

romancier qui écrit un roman ayant pour titre le livre que nous

lisons, ce qui crée une mise en abyme qui détruit l’illusion

romanesque.

- Le Procès de Kafka (1925): roman existentialiste qui met

en scène l’absurdité du monde. Joseph K. est arrêté chez

lui, mais il ignore pourquoi. Le lecteur se retrouve plongé

dans un univers absurde, où l’accusé n’a aucune chance

de

de se défendre, prisonnier d’un système judiciaire corrompu et

illogique. Joseph K. se fait poignarder par deux hommes dans une

carrière en dehors de la ville.

- Nadja de Breton (1928): récit autobiographique qui

annonce le surréalisme. L’auteur réfléchit sur son identité

et relate dans ce but une série d’anecdotes, de

rencontres ;

rencontres. Sous la forme d’un journal, il raconte comment il a

croisé Nadja dans la rue et comment il se découvre fasciné par

elle. L’aventure s’achève peu avant que Nadja soit internée.

- Le nœud de vipères de Mauriac (1932) : roman sous la

forme d’une lettre (1° partie) puis d’un journal (2° partie).

Louis, vieil homme malade, adresse une lettre (destinée à

être posthume) dans laquelle il confesse sa volonté de

déshé

déshériter sa famille, dont il se sent exclu et qu’il juge cupide. Mais

Louis va se tourner vers la religion et il meurt en paix avec lui-même.

1914, le héros/narrateur, Ferdinand Bardamu est envoyé au front.

Blessé, il est réformé. Il s’embarque pour l’Afrique puis l’Amérique,

avant de rentrer en France. Il devient médecin de banlieue puis

médecin dans un asile psychiatrique où il assiste à l’assassinat de

son ami Robinson. Le roman possède un style révolutionnaire :

Céline y emploie un langage souvent populaire mais inventif.

- L’espoir de Malraux (1937) : fresque épique sur la

guerre, roman engagé. Le roman relate le début de la

guerre d’Espagne en 1936. L’intrigue est centrée sur le

camp

camp républicain et sur la manière dont il s’organise et dont il

obtient des soutiens extérieurs. L’œuvre contient une méditation

sur l’homme : comment concilier la nécessité d’agir et de se

battre avec la préservation des valeurs humaines ?

- L’étranger de Camus (1942): roman de l’absurde.

Meursault, un employé de bureau, mène à Alger une

vie monotone, à peine distraite par sa relation avec

émotion,

Marie. Après avoir enterré sa mère sans grande émotion, il va tuer,

sans vraiment le vouloir, un arabe sur la plage. Il est jugé et

condamné à la peine capitale. Etranger à lui –même, le

personnage s’est retrouvé victime d’une société absurde.

- Ravage de Barjavel (1943) : roman de science-fiction et

dystopie. L’électricité disparaît de la surface de la planète

Et plus aucune machine ne fonctionne. Le monde sombre dans le

chaos. Un groupe de réfugiés, menés par un étudiant en chimie

agricole quitte Paris pour la province afin d’y survivre. L’auteur

exprime ici son pessimisme vis-à-vis de l’utilisation de la technologie

par les hommes.

- La Peste de Camus (1947) : roman engagé. Une

épidémie de peste se déclenche à Oran dans les

années 1940

1940. Les habitants sont mis en quarantaine et doivent lutter contre

le fléau. Cette épidémie a une dimension symbolique : elle

représente la lutte contre l’oppression nazie.

© Diane-Audrey Carlier © Diane-Audrey Carlier

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- L’écume des jours de Vian (1947) : roman surréaliste. Les

personnages évoluent dans un univers étrange mais

poétique et empreint de musique (Vian était fan de jazz).

C’est

- La modification de Butor (1957): « nouveau roman ».

Léon Delmont, 45 ans, prend un train de la gare de

Lyon à destinaion de Paris

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C’est avant tout une histoire d’amour entre Colin et Chloé qui vire

au drame lorsque Chloé se retrouve atteinte d’un nénuphar dans

le poumon. Colin va tout tenter pour la sauver, mais il assistera,

impuissant et ruiné, à son agonie.

- Un roi sans divertissement de Giono (1947) :

détournement des codes du roman policier. L’action

se déroule dans les massifs alpins, sur une période d’environ cinq

ans. Un tueur mystérieux y sévit et le gendarme Langlois mène

l’enquête. Il finit par l’abattre et il s’installe dans le village. Fasciné

désormais par la vue du sang sur la neige, il se suicide avant de se

mettre lui-même à tuer. Le roman est innovant car il comporte de

multiples narrateurs et donc de multiples points de vue.

- Vipère au poing de Bazin (1948) : roman

autobiographique. Jean Rezeau, dit Brasse-bouillon,

raconte son enfance et son adolescence en évoquant

parti

particulièrement ses relations conflictuelles avec sa mère, Paule

Pluvignec, dite Folcoche. C’est un huis-clos dans lequel une mère

indigne maltraite ses trois enfants, pendant que le père,

démissionnaire, refuse de voir la réalité. En grandissant, les enfants

s’émancipent de leur mère et obtiennent une victoire morale.

- 1984 de G. Orwell (1949): roman d’anticipation et

dystopie. L’action se déroule à Londres en 1984 :

Winston est un employé du Ministère de la Vérité, d’une

société totalitaire. Chaque individu est surveillé en permanence

par « Big Brother », via un système de « télécrans ». Winston devient

un opposant politique et il est capturé et tué. Le roman dénonce

la menace du totalitarisme

- Le vieil homme et la mer d’E. Hemingway (1952): roman

psychologique. L’histoire relate la lutte épique d’un vieux

pêcheur face à un gigantesque marlin. Le pêcheur

l’emporte

l’emporte, mais sa proie est dévorée par les requins. Le livre

célèbre la courage et la dignité de l’homme face à l’adversité.

© Diane-Audrey Carlier

La gare de Lyon à destination de Rome. Il doit y rejoindre sa

maîtresse, Cécile à qui il veut annoncer sa décision de quitter sa

femme. Il change cependant d’avis en court de trajet et fait demi-

tour. Ce roman vouvoie le lecteur, ce qui le fait se glisser à la place

du personnage, dans cette quête psychologique.

- Zazie dans le métro de Queneau (1959) : parodie de

roman d’apprentissage. Zazie, enfant terrible de 9 ans,

veut absolument voir le métro parisien, elle qui vient de

la

sa province. Mais le métro est en grève et Zazie va devoir

surmonter de nombreuses péripéties, aidée par son oncle Gabriel.

Finalement elle reprend le train sans avoir vu le métro. Le récit est

constitué d’une succession d’événements burlesques.

- Vendredi ou les limbes du Pacifique de Tournier (1967):

roman d’apprentissage et philosophique. Après le

naufrage du navire Virginie, Robinson se retrouve seul sur

une

Une île du Pacifique. Il sauve un jeune Indien, Vendredi, à qui il va

tenter d’enseigner la civilisation. Mais celui-ci refuse d’être

« domestiqué » et il apprend à Robinson à être libre et insouciant.

Lorsqu’un navire anglais accoste, Vendredi embarque mais

Robinson refuse, préférant rester avec un jeune mousse sur l’île.

- Cent ans de solitude de G. Garcia Marquez (1967): épopée

qui mêle réalisme et merveilleux. Il s’agit du parcours de la

famille Buendia sur six générations, habitant le village

imagin imaginaire de Macondo. Ils sont condamnés à vivre 100 ans de

solitude par la prophétie du gitan Melquíades. Ils vont traverser les

guerres colombiennes.

- La Disparition de Perec (1969) : lipogramme : roman écrit

sans la lettre « e », appartient à l’OuLiPo. La disparition de la

lettre est associée à celle du personnage principal : Anton

Voyl

Voyl (voyelle sans le « e »). Ses amis partent à sa recherche, mais

disparaissent à leur tour…

© Diane-Audrey Carlier