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22e édition des Semaines polonaises

du 25 au 29 mars 2013

Expressions du réalisme socialiste

dans les lettres et les arts en Pologne

 Exergue  :  « Le réalisme socialiste, étant la méthode fondamentale de la littérature et de la critique littéraire soviétiques, exige de l’artiste une représentation véridique, historiquement concrète de la réalité dans son développement révolutionnaire. D’autre part, la véracité et le caractère historiquement concret de la représentation artistique du réel doivent se combiner à la tâche de la transformation et de l’éducation idéologiques des travailleurs dans l’esprit du socialisme. » L'article n°1 des statuts de l'Union des Écrivains Soviétiques, 1934

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Socrealizm

Expressions du réalisme socialiste dans les lettres et les arts en Pologne

I n t r o d u c t i o n L’édition 2013 propose une rencontre des arts autour du réalisme socialiste, devenu une doctrine esthétique officielle en vigueur en U.R.S.S. à partir de 1934, étendue après 1945 aux pays soumis à son hégémonie politique, dont la Pologne. Le réalisme socialiste exige de l'artiste une représentation véridique, historiquement concrète de la réalité qui doit contribuer à la transformation idéologique et à l'éducation des travailleurs dans l'esprit du socialisme. Son statut d’unique méthode de création va de pair avec le statut d’instrument idéologique développé par la propagande du parti communiste. Les postulats de la conformité de la vision du monde avec les thèses du marxisme, privilégiant la thématique du travail et de la tradition du mouvement ouvrier, se révèlent à travers l’art pompeux, sinon pompier : peinture emphatique, sculpture monumentale, affiche propagandiste, architecture grandiose, littérature édifiante et militante, musique exhortant le chant de masse et cinématographie glorifiant les héros du peuple. Aujourd’hui, presqu’un quart de siècle après la chute du communisme et après la disparition de la censure imposée par le régime totalitaire, il est possible de poser un regard distancié et critique sur cette période durant laquelle tant les artistes que les institutions culturelles - musées, théâtres, cinémas - étaient soumis à la surveillance du Parti. Comme ce contrôle s’étendait sur l’ensemble de la création artistique, le programme de l’édition 2013 comprendra, en plus des journées d’études dont l’objectif consistera à analyser le concept du réalisme socialiste, l’illustration du phénomène par différents modes d’expression artistique : peinture, sculpture, littérature, musique, film documentaire et de fiction, mais aussi architecture, arts urbains, affiches et couvertures de magazines. Le domaine qui a subi l’influence drastique de ce diktat, officiellement annoncé lors du Congrès des Écrivains polonais en 1949 à Szczecin, est la littérature. Le canon du « socrealizm » s’est introduit dans les œuvres des auteurs les plus remarquables, appelés par Staline ingénieurs de l’âme humaine, qu’ils soient romanciers comme Ścibor-Rylski, Kazimierz Brandys, Tadeusz Konwicki, ou poètes comme Leopold Lewin, Adam Ważyk, Władysław Broniewski... Du fait de l’impact puissant exercé par l’image, les arts visuels étaient une source de propagande particulièrement exploitée. Il s’agissait le plus souvent des portraits de leaders du parti, des scènes de la vie et du travail des ouvriers et des paysans. Cependant, malgré le caractère apologétique de la doctrine, on déchiffre chez certains artistes l’influence du cubisme et du postimpressionnisme. De son côté, l’architecture « socrealistyczna » renouait avec le classicisme ; principe de symétrie, ampleur somptueuse, colonnades et pilastres monumentaux, vastes artères, places étendues avec statue du héros prolétaire au centre, cités prétendument fonctionnelles (cf. Palais de la Culture, Place du Sauveur à Varsovie, cité de Nowa Huta, près de Cracovie). Quant à la musique, elle devait être mélodieuse et accessible au peuple. Les « cantates » étaient les plus appréciées et c’est bien sûr le texte qui était porteur des messages populistes et idéologiques. Plusieurs compositeurs, Sygietyński, Lutosławski, Szpilman, Panufnik créaient dans cette veine, mais pour certains, Tadeusz Baird, Kazimierz Serocki ou Jan Krenz, l’adhésion à ce courant est devenue « l’infâme épisode » de leur vie. Rien d’étonnant aussi à ce que le cinéma, art le plus médiatique et le plus populaire, soit devenu un instrument favori de propagande. Pour autant, le canon du « socrealizm » qui s’est immiscé dans les œuvres des cinéastes polonais les plus remarquables, tels qu’Aleksander Ford, Andrzej Munk, Jerzy Kawalerowicz ou Andrzej Wajda, n’a pas réussi à altérer la valeur artistique de leurs films.

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C a l e n d r i e r

 

   lundi – 25.03 13h00 : Fabrique culturelle – la Scène – UTM

-­‐ projection du film : L’homme de marbre, A. Wajda 17h00 : Fabrique culturelle – la Galerie – UTM

-­‐ exposition d’affiches – Galeria socrealizmu, Musée Zamoyski de Kozłówka 17h30 : Atrium – Bibliothèque Centrale – UTM

-­‐ exposition de dessins de Tadeusz Kulisiewicz et de Stefan Żechowski – Galeria socrealizmu, Musée Zamoyski de Kozłówka

mardi – 26.03 15h30 : Cinémathèque de Toulouse (petite salle)

- projection de courts métrages (A. Munk, T. Wiszniewski) – présentation de K. Joucaviel 21h00 : Cinémathèque de Toulouse (grande salle)

- projection du film : Les tribulations d’une amoureuse sous Staline, B. Lankosz, mercredi – 27.03 12h45: Fabrique culturelle – la Scène – UTM

-­‐ concert : Chœur de chambre Collegium Musicum de l’Université de Varsovie sous la direction d’Andrzej Borzym

-­‐ concert : Trio jazz de Krzysztof Herdzin 19h00 : Cinémathèque de Toulouse (grande salle)

- projection du film : Les tribulations d’une amoureuse sous Staline, B. Lankosz

jeudi – 28.03 9h00 : Maison de la Recherche – D29 – UTM

- conférences toute la matinée 15h00: Fabrique culturelle – la Scène – UTM

-­‐ conférence et projection du film : Un homme sur la voie, A. Munk -­‐ conférence et projection de courts métrages, T. Kieślowski

19h30 : Musée des Augustins - concert de clôture : Chœur de chambre Collegium Musicum de l’Université de Varsovie

sous la direction d’Andrzej Borzym - concert : Trio jazz de Krzysztof Herdzin

vendredi – 29.03 9h00 : Maison de la Recherche – D29 – UTM

- conférences toute la journée précédées par la projection du film documentaire : Zabawki (Les jouets), A. Wolski

18h00 : Librairie Ombres Blanches - table ronde autour du thème : Le réalisme socialiste dans les lettres et les arts en

Pologne.  

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I n t e r v e n a n t s        Conférenciers Jolanta Studzińska – Université de Valence (Espagne) Tadeusz Lubelski – Université Jagellonne – Cracovie Daniel Artymowski – Château Royal – Varsovie Beata Artymowska – Château Royal – Varsovie Catherine Depretto – Université Paris I Panthéon Sorbonne Ewa Izabela Nowak – Université Paris I Panthéon Sorbonne Agnieszka Grudzińska – Université Paris I Panthéon Sorbonne Małgorzata Kobierska – Université Paris V Descartes Andrzej Wolski – cinéaste Andrzej Dudziński – Université Toulouse I Capitole Maciej Urbanek – artiste violoniste Dagmara Szlagor – Université de Toulouse II-Le Mirail Kinga Joucaviel – Université de Toulouse II-Le Mirail Responsable scientifique Kinga Joucaviel – Université de Toulouse II-Le Mirail

Exposants Sławomir Grzechnik – Galeria Socrealizmu, Musée Zamoyski de Kozłówka

Artistes Chœur de chambre Collegium Musicum de l’Université de Varsovie sous la direction d’Andrzej Borzym Trio jazz : Krzysztof Herdzin, Robert Kubiszyn Cezary Konrad  

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• C o n f é r e n c e s – d é b a t s Au cours du colloque de deux jours seront abordés les thèmes suivants :

- définition du champ sémantique du terme « socrealizm » : • contexte historique - genèse • définition et postulats • principaux motifs (pouvoir du prolétariat, scènes de la vie des prolétaires, stakhanovisme, lutte contre

l’impérialisme, amitié avec l’URSS…) • réactions et déclin

- « pouvoir et art » : • littérature • musique • architecture et art urbain • arts visuels : peinture, film, photo, affiche.

28 mars - Maison de la Recherche – UTM - salle D29

• conférences 09h00 – ouverture colloque par E. Garnier, directrice du laboratoire LLA- CREATS Modérateur : A.  Grudzińska 09h15 – C. Depretto : Le « réalisme socialiste » soviétique : cadre institutionnel et pratiques artistiques 09h45 – M. Kobierska : Dynamique sociale du stalinisme et son imaginaire 10h15 – discussion 10h45 – pause Modérateur : C. Depretto 11h00 – A. Dudziński : La production culturelle, un moyen de mobilisation dans une économie centralisée 11h30 – E.I. Nowak : L’analyse de l’art dans un contexte sociopolitique 12h00 – discussion 28 mars - Fabrique – UTM – La Scène

• projection de films et conférences 15h00 – projection du film : Un homme sur la voie - A. Munk

16h30 – conférence /commentaire du film par T. Lubelski 17h00 – courts métrages de K. Kieślowski

17h30 – conférence / commentaire des courts métrages par D. Szlagor 29 mars - Maison de la Recherche – UTM – salle D29

• conférences 9h00 – accueil colloque 9h15 – projection du film : Zabawki (Les jouets) - A. Wolski 10h15 – pause Modérateur : E.I.  Nowak 10h30 – A. Wolski : Conférence /commentaire du film « Les jouets » 11h00 – D. Artymowski : Réalisme socialiste et les artistes dans la perspective de la Revue Artistique (1948-1955) 11h30 – B. Artymowska : Le réalisme socialiste dans la reconstruction de Varsovie – scénographie du pouvoir 12h00 - discussion 12h30 – pause Modérateur : K. Joucaviel 14h00 – A. Grudzińska : Le réalisme socialiste et les écrivains. Pourquoi y adhéraient-ils ? Les cas d’Adam Ważyk et de Tadeusz Konwicki 14h30 – J. Studzińska : Le réalisme socialiste dans la peinture polonaise (1949-1955) 15h00 – M. Urbanek : La résonance du réalisme socialiste dans la musique polonaise 15h30 – discussion et conclusion du colloque 16h00 – fin du colloque 29 mars - Libraire Ombres Blanches

• Table ronde : 18h – Le réalisme socialiste dans les lettres et les arts polonais – avec la participation de : M. Kobierska, A. Grudzińska, E.I. Nowak , T. Lubelski, M. Urbanek

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E x p o s i t i o n s

Galerie d’art du réalisme socialiste à Kozłówka

Le palais Zamoyski Le palais Zamoyski est sans doute l’une des résidences aristocratiques les mieux conservées en Pologne. Le musée Zamoyski abrite de précieux vestiges du passé glorieux de la Pologne - portraits, sculptures, mobilier – datant du XVIIe siècle. C’est dans le pavillon nord de l’ancienne remise à voitures qu’a été installée, en 1994, la Galerie d’Art du réalisme socialiste, unique en Pologne et en Europe. Le contraste provoqué par ce voisinage surprenant de l’art issu de la tradition judéo-chrétienne ou gréco-romaine et de celui issu du dictat idéologique du régime totalitaire, traduit la volonté des fondateurs de transmettre un message aux jeunes générations d’artistes : l’art doit être libre et affranchi de toute contrainte politique. En même temps, la Galerie rappelle que l’art du réalisme socialiste fait également partie du patrimoine artistique de l’Europe, secouée par des guerres, des dictatures et des régimes totalitaires…

Galerie du « socrealizm » La collection d’objets exposés comprend quelque 1700 pièces : tableaux, sculptures, dessins, affiches et films, réalisés par les meilleurs artistes polonais des années 50. Parmi les dessins, se distinguent les travaux de Tadeusz Kulisiewicz et de Stefan Żechowski. Le cycle « Les soldats de la Révolution et de la Paix » de Kulisiewicz obéit aux postulats thématiques du réalisme socialiste, mais ses réalisations, à peine esquissées et inachevées, ne correspondent pas vraiment aux canons esthétiques obligatoires. Il en est de même pour Żechowski ; bien que son cycle de dessins « Le nouveau entre dans nos campagnes » prône le dur labeur des travailleurs agricoles, les portraits de ces derniers paraissent déformés et à la limite du grotesque. Quant à l’affiche, elle était considérée comme art utilitaire et n’atteignait pas le rang artistique des dessins. Elle disposait, en revanche, d’une plus grande souplesse stylistique. Paradoxalement, l’impératif de simplicité et de lisibilité de l’expression artistique a incité certains graphistes à élaborer de nouvelles formes issues de métaphores, concises mais expressives. On peut citer parmi eux : Tadeusz Trepkowski, Henryk Tomaszewski, Józef Mroszczak, Waldemar Świerzy et Roman Cieślewicz, devenus précurseurs de la fameuse école de l’affiche polonaise.  

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C o n c e r t s  Chœur Collegium Musicum de l’Université de Varsovie

Andrzej Borzym Fondé en 1994 par un groupe de choristes chevronnés issus de la Chorale Académique de l’Université de Varsovie, Collegium Musicum a renoué avec la tradition médiévale des chœurs universitaires. Le chœur est composé de 25 personnes, anciens étudiants et personnels de l’université. Il chante a capella ou accompagné d’instruments, sous la direction d’Andrzej Borzym. Ce dernier est non seulement le chef de chœur, mais également compositeur, auteur d’arrangements et pédagogue. Depuis 2001, le chœur est dirigé par son fils, Andrzej Borzym junior. Le répertoire du chœur, concentré tout d’abord sur la musique classique ancienne (Wacław z Szamotuł, Mikołaj Gomółka, J.S. Bach, J.F. Haendel, A. Charpentier, W.A. Mozart, H. Purcell, Th. Tomkins), s’est progressivement diversifié et tourné vers la musique classique plus récente (K. Szymanowski, H. M. Górecki, F. Liszt, J. Brahms, C. Franck), puis plus populaire (cantiques, chansons du Cabaret « Starszych Panów »), et ensuite, vers les chants de masse de l’époque du réalisme socialiste (W. Lutosławski, T. Sygietyński, K. Serocki, A. Panufnik et W. Szpilman). Le chœur collabore avec d’autres chœurs ou orchestres et avec des musiciens présentant différents styles et sources d’inspiration (Adolfo Tanzi, Cristian Carrasco, Magda Umer, Irena Santor, Maryla Rodowicz, Grzegorz Turnau et Krzysztof Herdzin). Collegium Musicum a enregistré de nombreux disques et donné des concerts dans plusieurs villes en Pologne (le plus souvent à l’occasion des cérémonies universitaires de remise de distinction honoris causa) et dans le monde, en Espagne, Italie, France, Lituanie, Hongrie, Slovaquie, Norvège, Allemagne, en Islande, en Egypte et en Amérique du Sud. Discographie sélective :

• Johann Adolf Hasse - Miserere (2010 ) • Szymon Kuran - Requiem, Post mortem, Um nóttina (2007) • Kolędy – Cantiques (2004) • Haendel, Charpentier, Bach – oeuvres vocales et instrumentales (2003) • Aus dem Himmelreich des Barock – musique baroque – enregistrement du concert à Stuttgart

(2003) • Chansons „Piosenki Starszych Panów” (2002) • Balladyna – opéra – Polskie Radio BIS (2000) • Cantiques „W dzień Bożego Narodzenia” - avec Michał Bajor et Katarzyna Groniec (1999) • Musique de l’époque des rois Vasa (1999)

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Trio Krzysztof Herdzin

Robert Kubiszyn, Krzysztof Herdzin, Cezary Konrad Né en 1970 à Bydgoszcz, Krzysztof Herdzin est à la fois musicien classique et jazzman. Il est pianiste, saxophoniste, flutiste et vocaliste, mais aussi compositeur, arrangeur, chef d’orchestre et enseignant au Conservatoire Supérieur de Musique de Bydgoszcz où il a fait ses études auparavant. À l’âge de 20 ans, il donnait des concerts classiques en tant que soliste sur des scènes polonaises et allemandes. Très rapidement, il s’est tourné vers le jazz pour intégrer différents groupes : de Zbigniew Namysłowski, de Jan Ptaszyn Wróblewski, de Kazimierze Jonkisz et beaucoup d’autres. Il a donné des concerts, classiques et de jazz, dans presque tous les pays d’Europe, mais également au Canada, aux USA, au Mexique, en Chine et au Japon. Il est lauréat de nombreux prix et détenteur de 2 disques de platine et de 11 disques d’or. Il a également participé à l’enregistrement de quelque 170 disques CD. Ajoutons qu’il est l’auteur de l’orchestration de la musique du film " Finding Neverland " de Jan A.P. Kaczmarek, récompensée par un Oscar en 2005. En 2004, Krzysztof Herdzin crée un trio de jazz avec Cezary Konrad et Zbigniew Wegehaupt, puis enregistre avec eux le premier disque collectif "Live in Tygmont". Depuis, la composition du groupe a changé pour devenir aujourd’hui le trio : Herdzin, Konrad et Kubiszyn. Les trois artistes s’inspirent des mêmes sources et constituent un „corps” dont les membres résonnent à l’unisson. Krzysztof Herdzin Trio: Krzysztof Herdzin : piano Robert Kubiszyn : contrebasse, guitare basse Cezary Konrad : percussion Discographie sélective : Krzysztof Herdzin

• Being Confused (1997) • Dancing Flowers (2005) • Belcanto Semplice (2008) • Fantazja Sur le thème de IVe quatuor à cordes de Grażyna Bacewicz (2009) • Symphonicum (2010) • Looking For Balance (2011)

Krzysztof Herdzin Chopin Quintet • Chopin (1995)

Krzysztof Herdzin Trio • Almost After (2000) • Live in Tygmont (2006) • Capacity (2011)

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Programme du concert

titre interprète 1 To idzie młodość (Marche de la jeunesse) Collegium Musicum 2 Trzej Przyjaciele z boiska (Trois copains du stade) Trio K. Herdzin 3 Pieśń Traktorzystów (Chant des conducteurs de tracteur) Collegium Musicum 4 Żelazny marsz (Marche de fer) Collegium Musicum 5 Pieśń o planie (Chant de la planification) Collegium Musicum 6 Czerwony autobus (L’autobus rouge) Trio K. Herdzin 7 W Wiśniowej Woli (À Wiśniowa Wola) Collegium Musicum

8 Pieśń Zjednoczonych Partii (Chant des Partis unis) Collegium Musicum 9 Piosenka o karabinie (Chant de la carabine) Collegium Musicum

10 Naprzód idziemy (Nous allons de l’avant) Collegium Musicum 11 Karuzela (Le manège) Trio K. Herdzin 12 Parasolki (Les parapluies) Trio K. Herdzin 13 Wyszłabym ja (Je me marierais) Collegium Musicum

14 Serduszko puka w rytmie cha-cha (Le petit coeur qui bat au rythme du cha-cha-cha) Trio K. Herdzin

15 Crazy Girl Trio K. Herdzin 16 Nóż w wodzie (Le couteau dans l’eau) Trio K. Herdzin

Trio K. Herdzin 17 Miliony rąk (Des millions de bras) Collegium Musicum Liste de chants du réalisme socialiste : To idzie młodość (paroles: Ludwik Starski / musique Tadeusz Sygietyński) Naprzód idziemy (Jan Brzechwa / Witold Lutosławski) Wyszłabym ja (Leopold Lewin / Witold Lutosławski) Żelazny marsz (Stanisław Ryszard Dobrowolski / Witold Lutosławski) W Wiśniowej Woli (Maria Lasek / Władysław Szpilman) Piosenka o karabinie (Stanisław Zielicz / Witold Rudziński) Pieśń zjednoczonych partii (Leopold Lewin / Andrzej Panufnik) Pieśń traktorzystów (Zygmunt Kaczorowski / Kazimierz Serocki) Pieśń o planie (Kazimierz Nowacki / Henryk Czyż) Miliony rąk (Krzysztof Gruszczyński / Edward Olearczyk)

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F i l m s  

 Andrzej Wajda :

• Człowiek z marmuru (L’homme de marbre), 1977, 2h40

Après avoir découvert dans les archives d’un studio cinématographique abandonné la statue de marbre à la gloire d’un maçon stakhanoviste des années cinquante, une jeune réalisatrice de télévision, décide d’en faire un reportage. Elle enquête sur le destin de cet ouvrier modèle, tombé depuis en disgrâce, et veut connaître la vérité. Scénario : Aleksander Ścibor-Rylski Musique : Andrzej Korzyński Scénographie : Roman Mann Acteurs : Krystyna Janda, Jerzy Radziwiłowicz, Tadeusz Łomnicki, Krystyna Zachwatowicz Andrzej Munk :

• Człowiek na torze (Un homme sur la voie), 1957, 1h25

Une catastrophe ferroviaire a été évitée grâce à la mort d’un vieil employé des chemins de fer, retrouvé sous les roues d’un train. Accident, suicide, meurtre, sabotage ? S’ouvre alors une discussion animée dans le bureau d’un chef de gare pour déterminer les responsables de ce drame. Le spectateur découvre au fur et à mesure les différentes versions qu’il doit recouper afin d’approcher la réalité. Un Munk acerbe pour son premier film de fiction… Scénario : A. Munk, Jerzy Stefan Stawiński Scénographie : Roman Mann Acteurs : Kazimierz Opaliński, Zygmunt Maciejewski, Zygmunt Zintel, NB, VOST. Andrzej Munk (courts métrages) VOST :

• Kierunek - Nowa Huta (Direction – Nowa Huta), 1951, 13’ • Pamiętniki chłopów (Mémoires des paysans), 1952, 13’ • Kolejarskie słowo (Parole de cheminot), 1953, 22’ • Niedzielny poranek (Un dimanche matin), 1955, 19’ • Spacerek Staromiejski (Promenade à la Vieille Ville), 1958, 18’ • Polska Kronika filmowa n°52 (La chronique cinématographique polonaise n°52),

1959, 17’

Wojciech Wiszniewski (court métrage) VOST : • Opowieść o człowieku, który wykonał normy 552% (Histoire de l’homme qui a

réalisé 552% de la norme), 1973, 25’

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Krzysztof Kieślowski (courts métrages) VOST :

• Murarz (Le maçon), 1973, 16’ • Życiorys (Curriculum vitae), 1975, 29’ • Z punktu widzenia nocnego portiera (Du point de vue d’un portier de nuit), 1977, 15’

Andrzej Wolski :

• Zabawki (Les jouets), 2011, 52’, VOST

Film de la série des quatre documentaires sur la vie des Polonais à l'époque communiste, produit par l'Institut Adam Mickiewicz de Varsovie. L'histoire de la créativité enfantine face au ralentissement de l'industrie du jouet. Borys Lankosz :

• Rewers (Tribulations d’une amoureuse sous Staline), 2009, 1h40, VOST,

L’action de cette comédie se déroule dans les années 50 à Varsovie. Trois générations de femmes vivent ensemble dans un petit appartement au cœur de la ville. Marier la plus jeune, timide et toujours célibataire à 30 ans, devient l’objectif principal de la mère et de la grand-mère. L’apparition du prince charmant bouleverse la vie de ces femmes et ne tarde pas à dévoiler leur nature obscure… Scénario : Andrzej Bart Musique : Włodzimierz Pawlik Acteurs : Krystyna Janda, Agata Buzek, Anna Polony, Marcin Dorociński.                          

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 Partenaires institutionnels Université de Toulouse-Le Mirail : Section de Polonais, Centre d'Initiatives Artistiques du Mirail (CIAM), Inpec'Art, Conseil Scientifique (CS), Equipe de recherche en Langues, Littératures et Arts (LLA), Institut de Recherches pluridisciplinaires en Arts, Lettres et Langues (IRPALL), Centre de Promotion Scientifique (CPRS), UFR de Langues, Département des Langues Etrangères, Relations Internationales (RI),

• Université Jagellonne de Cracovie • Conservatoire Supérieur de Musique de Bydgoszcz • Université de Varsovie • Université de Valence • Université Paris I Panthéon-Sorbonne • Université Paris V Descartes • Université –Toulouse I Capitole • PRES - Université de Toulouse • Musée Zamoyski de Kozłówka – Galeria Socrealizmu • Ministère des Affaires Etrangères – Pologne • Ambassade de Pologne à Paris • Consulat Général de Pologne à Lyon • Institut A. Mickiewicz – Varsovie • Institut Polonais – Paris • Association - Stowarzyszenie Wspólnota polska • Château Royal – Varsovie • Telewizja Polska – Varsovie • Filmoteka Narodowa • Wytwórnia Filmów Dokumentalnych i Fabularnych • Conseil Régional Midi-Pyrénées • Ville de Toulouse • Musée des Augustins – Toulouse • Cinémathèque nationale de Toulouse • Librairie Ombres Blanches –Toulouse • Banque Populaire Occitane • Associations La Semaine polonaise, Les Amis de la Pologne, Apolina

   

Lieux du déroulement des manifestations

• Université de Toulouse II-Le Mirail : Maison de la Recherche (salle des actes), Fabrique culturelle, Bibliothèque Centrale – 5, allées A. Machado, Toulouse

• Cinémathèque de Toulouse – 69, rue du Taur, Toulouse • Librairie Ombres Blanches – 50, rue Gambetta, Toulouse • Salon Rouge du Musée des Augustins – 21, rue de Metz, Toulouse • Forum des Cordeliers – 15, rue des Lois, Toulouse

Contacts • Association la Semaine Polonaise de Toulouse [email protected] • www.semainepolonaise.fr, [email protected] (Kinga Joucaviel) • relations - presse : 06 79 38 08 95, [email protected], (Karolina

Kunicka-Guérin) • dîner de clôture - sur réservation : 06 77 90 06 90 (Pierrette Calmel)

 

ENTREE LIBRE à

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Entrée libre à toutes les manifestations, à l’exception du film Les tribulations d’une amoureuse sous Staline de Borys Lankosz projeté à la Cinémathèque.    

La Semaine Polonaise de Toulouse est une association réunissant étudiants, anciens étudiants et enseignants de la Section de Polonais de l’UTM. Depuis plus de vingt ans, elle organise des manifestations appelées Semaines polonaises qui ont pour vocation de présenter au public universitaire et extra-universitaire les différents aspects de la culture polonaise : la littérature, la musique, le théâtre, les arts plastiques et le cinéma. Chaque édition des Semaines Polonaises fait référence à l’actualité littéraire et artistique en Pologne ou commémore des dates importantes ayant trait à la culture et à l’histoire de la Pologne. Au fil des années, cette manifestation est devenue une plate-forme d’échanges entre enseignants, étudiants, artistes et sympathisants français et polonais très appréciée.  

 

Rappel des 21 éditions des Semaines Polonaises 1992 – « Clin d’œil au cinéma polonais » 1993 – « Gombrowicz passionné par Gombrowicz » 1994 – « Eros et Thanatos – Jarosław Iwaszkiewicz » 1995 – « S.I. Witkiewicz – insoutenable étrangeté de l’être » 1996 – « Bruno Schulz, témoin d’un temps révolu » 1997 – « Wisława Szymborska, portrait au féminin » 1998 – « Adam Mickiewicz – bicentenaire de la naissance » 1999 – « Andrzej Wajda, paysages romantiques de l’existence » 2000 – « Chopin toujours » 2001 - « Cracovie, mémoire vivante. L’espace et le temps dans le théâtre de Wyspiański, Kantor et Mrożek « 2002 – « Quo vadis - contexte historique, littéraire, philosophique et artistique du roman de H.Sienkiewicz » 2003 – « L’art pour l’art – l’art pour l’âme. Pulsions inspiratrices du décadentisme Littérature -–St. Przybyszewski. Musique – I.R. Wieniawska » 2004 – « Trans-Atlantique. Gombrowicz, un sarmate européen » 2005 – « Paradis perdu des poètes disparus ; A. Mickiewicz et Cz. Milosz » 2006 – « Kultura ou la voie/x de la liberté ; J. Giedroyć, J. Czapski, K. Jeleński » 2007 – « Joseph Conrad Korzeniowski. Altérité / Identité. » 2008 – « Entre science et conscience » Réflexion sur les limites épistémologiques, éthiques et esthétiques dans l’œuvre de Stanislaw Lem 2009 – « Zakopane, genius loci du modernisme polonais 2010 – « Chopin – correspondances » 2011 – « Jean Potocki – pérégrinations » 2012 – « L’art minimal, l’art conceptuel et les avant-gardes polonaises »          

Livret rédigé par Kinga Joucaviel Conception graphique Benoît Colas, CPRS - UTM/UMS838