REICHSTETT Friche industrielle
Brownfield r l'ancienne ra
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Fermée depuis 2011, l'ex-raffinerie Pétroplus vient de"trouver un repreneur, la société Brownfields. L'affaire a été conclue grâce au projet partenarial de reconversion du site avec le soutien et l'implication· financi~r~ de la eus, du Départementet de la Région.
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Le devenir de l'ancienne
· raffi. nerie de Reichstett, plus grande réserve foncière de la eus, était en
suspens depuis 2011, date de sa ferm~ture. A l'issue de négociations ouvertes depuis quelques mois, ·la, reconversion du site est d~sonnais possible. . Jusqu'à fin septembre, le mandataire chargé du dossier avait reçu trois offres pour la ré prise d'une partie de l'ancienne raffinerie de Reichstett. Finalement, c'est l'offre de la société Brownfields qui a été retenue. Celle-ci s'engage dans le projet de dépollution du site, grâce à un partenariat avec les collecti~ ( ·~s localès (CUS, Départe-, \ .. .:nt et Région) qui, en 2015, vont racheter 360' hectares de terrains non industrialisés. Le démàntèlement et la· dépol-1ution,, · le coût est de l'or-. dre d'' lions d'euros; dè-vfÎiè .. . éalisés par phases entre 2015 et 2020.
Répondre aux enjeux Après la reprise en février 2013 d'une première partie de l'emprise de l'ex-raffinerie Petraplus de Reichstett.par Wagram Terminal, le tribunal de grande instance de Strasbourg a autorisé, le 30 octobre, la reprise par cette société des 450 hectares restants du site. Dans un communiqué diffusé
Une zone économique pourràit être implantée sur l'ancien site de la raffjnerie de Reichstett. PHOTO ARCHIVES DNA-' LAUREf\IT RÉA
hier, la . communauté urbaine de Stràsbourg, la }lMion,l\lsace, le Département àu Bâs~Rhin et l'État, se félicitent de cette décision qui va permettre de reconvertit le site et ainsi de répondre aux enjeux environnementaux, de santé publique et de développement économique du territoire: «Cette décision a .été rendue possible grâce à l'implica.tion volontariste des collectivités, qui soutiennent le projet de la société Brownfields en achetant près de 360 hectares de
terrains non .industrialisés, la communauté urbaine de Strasbourg ayant assumé les négociations pour leur compte. L'État a également joué un rôle déterminant dans l'aboutissement de cette solution. » Robert Herrmann, présidènt de la communauté urbaine, Philippe Richert, président du ,conseil régional d'Alsace, ancien ministre, Rémi Bertrand, viceprésident du conseil général du Bas-Rhin en charge du Pôle développement des territoires, et Stéphane Bouillon, préfet de la
Région Alsace, préfet du BasRh~p., doivent présenter les termes et les conditions de ce partenariat, ce mardi 4 novembre, en présence de Patrick Viterbo, président de Brownfields. Les deux communes directement concernées par l'avenir du site, Reichstett et Vendenheim (sur laquelle se trouvent les deux tiers de l'emprise du site), sont favorables à l'idée de l'implantation d'une zone économique sur l'ancien sife de la ràffinerie. 111
V. B.
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· La raffinerie cède la place
Un opérateur privé, Brownfields, ·va engager la dépollution et la conversion en zone d'activités , économiques du site de la raffinerie de Reichstett, désaffectée depuis 2011. La Communauté urbaine, le conseil général du Bas~ Rhin et le conseil régional se sont associés à l'opération. PAGES 13 ET 38 1
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Les installations de raffinage couvrent 80 des 450 hectares du site qui vont changer de main. PHOTOS DNA - LAURENT RÉA
30 millions d'euros vont être nécessaires pour démonter la raffinerie de Reichstett et traiter le sous-sol, extrêmement pollué.
IL EST DES LIEUX RARES, à nul autre pareil. Une raffinerie désaffectée comme celle de Reichstett fait partie de ceux-ci. Désertée par les ouvriers depuis trois ans, elle est livrée à la nature. Des tuyaux, des kilomètres de conduites de tous les diamètres possibles courent à travers le site, longent le sol, s'élèvent au-dessus des allées, partent par brassées vers les hauteurs, zigzaguent par à-coups comme des formations de reptiles fous. Des escaliers rongés par la rouille s'en vont" se perdre dans des étages métalliques qui dominent le site et depuis ces hauteurs, le promeneur égaré peut contempler le spectacle d'artères vides que plus personne ne fréquente, bordées d'herbes folles et qui se perdent au loin entre les alignement~ de réservoirs géants. On pourrait croire que la nature reprend ses droits, mais elle semble avoir du mal à s'exprimer. L'herbe n'est pas belle. Il faut dire que le site est pollué. Très pollué. Une fine odeur d'hydrocarbure, à mi-chemin entre le goudron et le gazole, plane au cœur
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-Quatre années pour dépolluer un site
400 kilomètres de pipeline courent sur le site. PHOTO DNA - LAURENT RÉA
des installations : réminiscence d'un passé révolu. Brownfields, qui va racheter le site, a prévu d'investir 30 millions d'euros
·· --dans des opérations de dépollution qui vont durer quatre ans, peut-être cinq. Il va d'abord falloir démolir les installations. Les désamianter puis
les mettre à bas. Récupérer ce qui est possible, le métal est dominant ; le valoriser. Il y aurait près de 400 kilomètres de conduites. Beaucoup
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servaient à faire circuler de l'eau chaude et de la vapeur. D'autres acheminaient le pétrole et ses dérivés. Il y a des dépôts, dans les conduites, dans les réservoirs. Autant de matière à récupérer et traiter. Ensuite, il faudra s'attaquer au sol et au sous:soL Quelque part sous les installations, à quelques dizaines de mètres des tours de distillation et du réacteur de craquage catalytique, il y a ce que .les spécialistes appellent « la
. lentille ». · À deux ou trois mètres de profondeur, flotte en effet sur la nappe phréatique une couche d'hydrocarbures en forme de lentille. Elle s'étend sur quatre hectares, disent les connaisseurs. D'après Brownfields, son épaisseur atteint 60 centimètres en son centre. n ·faudra excaver, descendre jusqu'à la nappe, nettoyer, trier. « Il faudra excaver 120 000 m3 de terre pour. atteindre les parties polluées, explique Abdelkrim Bouchelaghem, directeur général de Brownfields. Il y a à peu près 50 000 m3·à traiter ». L'eau de la nappe est polluée. Elle est déjà pompée et traitée pour qu'elle ne parte pas plus loin. )3rownfields s'engage à rendre potable l'eau de la nappe« en bordure du site» à l'issue des travaux. Le chantier pourrait débuter à l'été 2015. 1 ·
O.C.
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L'ex-raffinerie Petroplus, à cheval sur les bans communaux de Reichstett et Vendenheim, va ~tre transformée en zone d'activités par la société Brownfields. Les travaux débuteront l'année prochaine.
L'occasion de faire, en images, le tour d'un site hors du commun (Lire également en pages région) . ... ................... ................ ................................. ......... ; ......... .. ......................... ....................... ................... .................. ...................................... ................. .............................................. .............. ........... ...... .................. .
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Toutes les installations qui ne sont pas occupées aujourd'hui par Wagram Termi11al seront démontées et céderont la place à des entreprises, vers 2021. '
La raffinerie employait 260 personnes.
Le site a été mis en service en Une partie des tuyaux servait 1963. à acheminer eau et vapeur.
Il faudra quatre ans pour démonter les installations et dépolluer les sols.
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ENVIRONNEMENT Site de l'ancienne raffinerie de Reichstett
Un nouveau départ L'une des plus grosses friches industrielles d'Alsace, la raffinerie de Reichstett, polluée et désaffectée, va être reconvertie en zone d'activités économiques. Un partenariat He le groupe privéBrownfields à la eus,~ la Région et au ~épartenient.
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l fST A'AFFiNlRIE nsha ZONE: N'AlllREUE SUD f40 ha'
la raffinerie de Reichstett, au nord de la communauté urbaine de Strasbourg. DOCUMENT REMIS
C ' est un montage complexe
qui va permettre d'écarter la menace de voir un site extrêmement pollué laissé
en déshérence. . Car depuis la faillite de Petroplus et l'arrêt des activités de raffinage en 2011, se pose la question de l'avenir de cette friche à l'extrêm{! nord du territoire de la communauté urbaine de Strasbourg. Une petite partie du site a
\ été rachetée début 2013 par Wagram Terminal, qui y stocke actuellement
350 000 mJ d'hydrocarbures, et par Butagaz, qui a installé un dépôt. Dans le cadre de la liquidation des actifs de Petroplus à Reichstett, le tribunal de grande instance de Strasbourg a autorisé la semaine derf\ière la vente des 450 hectares restant à la société Brownfields pour un euro symbolique. Ces 450 hectares se décomposent en trois parties, en couleur sur la carte. La partie bleu foncé représente 85 hectares qui couvrent la zone même des
anciennes installations de raffinage et qu'il convient de dépolluer. Il est question de 30 millions d'euros de travaux de dépollution pris en charge par Brownfields (lire ci-dessous). ·Cet opérateur, créé par d'anciens cadres de Suez il y a huit ans et qui compte notamment dans son capital la Caisse des dépôts et la Banque euro- · péenne d'investissement, revendra ensuite les parties Est (bleu clair) et Sud (en vert), pas ou peu polluées, aux trois collectivités qui vont s'associer dans
La société Brownfields va acheter le site; le dépolluer et le revendre, pour · partie aux collectivités et le reste en zone d'activités·. PHOTO DNA- LAURENT RÉA
une structure ad hoc : il s'agit de la CUS, du conseil général et de la Région. Chaque étape de dépollution de la zone raffinerie déclenchera la revente partielle des terrains Est et Sud aux collectivités pour un total de 11,4 millions d'euros . Pour Robert Herrmann, le président de la eus, ce mécanisme qui conditionne l'entrée en propriété progressive des collectivités à la dépollution totale de la zone « raffinerie » est « un mécanisme garantissant la bonne fin des opérations de dépollution, un mécanisme donnant, donnant ». Après la dépollution des 85 hectares de la zone raffinerie, qui devrait prendre quatre ans, Brownfields y procédera à des travaux d'aménagement classiques avec revente des lots et rétrocessions aux collectivités des voiries. La fin de l'opération pourrait intervenir à
l'horizon 2021. Les collectivités ercy.isagent de créer également des zones d'activités économiques sur la zone Est, à moyen et long terme. Pour ce qui est de la zone Sud, à vocation de zone naturelle, elle pojlqait être gérée par le conservatoire des sites alsaciens. C'est ce qu'a indiqué Philippe Richert, le président du conseil régional d'Alsace, hier à l'occasion d'un point presse qui réunissait tous les acteurs du dossier. Le président de Brownfields Patrick
' Viterbo s'est dit impressionné' par l'entente qui règne entre les acteurs du dossier, des collectivités aux services de l'État. Les maires des communes de Reichstett et Vendenheim, sur les bans desquelles s'étend le site, ont dit leur soulagement face à « l'amorce d'une solution». L'opération ne fait que corn-mencer 1
OLIVIER CLAUDON
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REICHSTETT Nouveau véhicule communal
Utilitaire avant tout Une petite manifestation a eu lieu récemment aux ateliers municipaux pour réceptionner un nouveau véhicule.
EN PRÉSENCE DU MAIRE Georges Schuler et du directeur général des services Christian Gebel, élus et personnel communal ont pu en apprécier sa fonctionnalité. Patrick Eckart, l'adjoint au maire responsable des équipements et du service technique, et Vanessa Wolff, des services de la mairie, en ont présenté les di~férentes caractéristiques.
Rustique, robus~e, fonctionnelle Avant tout, cette voiture, un pick-up modèle Dokker, est destinée à être utilitaire. De marque Dacia, du groupe Renault et Nissan, fabriquée en Roumanie, elle remplira bien sa fonction. Relativement rustique, elle est tout à fait adaptée à l'usage prévu : transport de poubelles, salage, déplacements pour petits travaux. Maniable, elle circulera aussi bien côté baignade
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L'adjoint au maire responsable des équipements et du service technique, Patrick Eckart, a présenté le nouveau véhicule. PHOTO
DNA
que dans les petites ruelles et auprès des écoles. En outre, on peut apprécier son plateau de chargement bien protégé par un solide revêtement plastifié. Doté d'un moteur diesel de dernière génération, dévelop- . pant 90 chevaux, le véhicule ne consommera que 4 à 5 litres 9e gasoil aux 100 km,
et sera économique à l'usage. Sans compter les trois années de garantie. « Sur ses flancs, il portera aussi le logo des trois libellules, rappelant que Reichstett a été labellisé p01.~r son respect de l'environnement, avec .zéro pesticides », a tenù à compléter le maire. •
R.W.
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Gros plan sur Alessia Gillig (CS Reichstett) /
Alessia, made in Reichstett \ Après un excellent début de saison, le CS Reichstett, s• du classement de N2, a subi le poids des blessures, mais est en phase avec son objectif de maintien serein. Alessia Gillig lui apporte sa frai-cheu'r. ·
D'ELLE, SON ENTRAÎNEUR, Cécile Rouillon ne dit que des choses positives. «C'est une fierté pour le club. Alessia est depuis toujours à Reichstett, elle symboli· se bien l'état d'esprit qu'on veut installer.» Alessia Gillig est une vraie Reichstettoise, de ballon et de vie, elle qui a grandi là et passé beaucoup de temps du côté de la zone sportive, pas loin de la gravière, là où il y a de l'espace et des terrains de sport pour se défouler. Et même si c'est d'abord le football qui a eu ses faveurs, son père Patrick, entraîneur et joueur au • club, n'y étant pas étranger. «Je faisais du foot et un jour j'ai vu un match ·de hand de ma sœur Priscilia. J'ai eu envie de faire comme elle. Résultat, elle a arrêté et moi j'ai continué. Depuis, le handball, c'est toute ma vie.»
«Je voulais devenir comme les filles que je voyais» Les quelques mètres séparant le terrain de foot du gymnase ont · été allègrement franchis à 7 ans, sans regret. «J'ai tout de suite bien aimé, c•e·st un sport de contact, j'aimé bien ça. Au début, je voulais toujours faire des matches, rigole-t-elle. Maintenant, je saïs que les entraînements servent ·aussi à quelque chose.» Avec patience et application, . Alessia -un prénom d'origine italienne, comme sa maman
Dans la balance, c'est le ballon de hand qu'a .choisi Alessia Gillig. PHOTO DNA-CH. A.
Maria- va franchir les échelons. «Je venais voir les matches de la ''une", je voulais devenir comme les filles que je voyais sur le' terrain, jouer dans cette équipe dès que je pourrais. C'est quand même une fierté d'y arriver.» Alessia Gillig a débarqué sur la pointe des pieds et, à 17 ans, sait mieux que personne qu'elle est encore en apprentissage. «Je joue demi-centre ou arrière. En ·18, j'aimais bien faire le jeu, en "une", j'ai encore un peu peur de mal faire et je préfère que les filles viennent me dire quoi faire, elles me donnent de bons conseils. Au début, je n'osais pas trop parler, maintenant, je me sens mieux, J'ai plus confiance en moi cette saison, il y a moins de stress, j'essaie de faire ce que je sais faire en espérant m'améliorer.»
Face aux défenses adverses, cel· le qui prépare un Bac Pro "commerce", doit aussi faire avec sa taille q'1m58. «Parfois, .j'aimerais avoir quelques centimètres de plus, mais ·pour compenser, j'essaie d'être dynamique, rapide. Et je ~ais que les grandes ont souvent du mal à défendre sur les petites. Je dois encore progresser en défense et travailler mon tir "au travers".»
«On a toutes confiance les unes dans les autres » Comme toutes ses coéquipières, Alessia Gillig savoure cette saison qui se révèle bien plus enthousiasmante que la précéden' te. «On a bien commencé et gagné pas nial de matches en se montrant combatives et mati· vées . J'ai l'impression qu'on est
plus dedans, qu'on arrive à faire des choses qui ne marchaient pas avant. On a toutes confiance les unes dans les autres et j'espère que ça va continuer comme ça, car la priorité, c'est le main· ·tien.» Et si elle va tous les dimanches supporter les footballeurs de Reichstètt, c'est bien le hand· bal! qui remplit la vie d'Alessia Gillig. Au point de l'intégrer à ses réflexions avant de faire un choix de métier pour écarter les horaires incompatibies. «Je n'ai surtout pas envie d'ar-
. rêter le handball. Ça me "déstresse", j'oublie tout . J'aime trop! » , Le CS Reichstett n'a pas fini de pouvoir compter sur elle ... 1
CHRISTI,NE ANDRÉ
J Reichstett- Échalas, sam.edi 20h .1
BRH-SBR 01
Conseil municipal
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C'est la période. Lundi dernier, les conseillers municipaux de Reichstett ont pris part au débat d'orientation budgétaire. Entre autres .
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a séance du conseil municipal de lundi dernier s'est ouverte par une minute de silence suivie
d'un bref rappel. rendant hommage à l'ancien maire Claude Marty, décédé le 4 décembre dernier. Le maire Georges Schuler a ensuite ouvert le débat d'orientation budgétaire en mettant l'atcent sur lés mauvais chiffres des chômeurs et sur la dette... au niveau national. Au niveau dela eus, il a rappelél'arrêt actuel de l'usine d'incinération, et sa répercussion, les pertes sur le chauffage de plusieurs quartiers. Là aussi, la dette a été évoquée, différente selon qu'on yinclut la CTS ou non. En estimant : « Il va être très difficile de ne pas augmenter les taxes à ce niveau-là. »
« Une situation financière enviable »
Pour finalement revenir à Reichstett : « Nous présentons un budget ambitieux, et tous nos investissements doivent avoir pour objectif de réduire le coût de fonctionnement. Cela nous permet de conclure, prudemment, que nous aborderons le prochain mandat sans trop de difficultés. » Avis partagé par Christi.an Geissmann, président de la commission des finances; L'adjoint délégué aux .finances, Julien Keller, a cité la baisse des dotations, historique, prévue par
la loi de finances 2ot5, et les leviers possibles pour compenser cette baisse :impôts, frais de personnel, autres charges, investissements. Mais s'est voulu rassurant dans ce. contexte national morose : « Reichstett dispose d'une situation financière enviable; avec une trésorerie au plus haut (3,6M€), un autofinancement aussi au plus haut (600 K€), et un endettement supportable et en baisse (1,5 M€). Reichstett n'aura pas besoin d'augmenter les impôts pendant l'intégralité du mandat. Les recettes futures de la ZAC lui permettront même de ne pas les augmenter lors du mandat suivant si les dépenses sont·maîtri-
sées. Cette situation permet à la municipalité de prendre des engagements forts pour l'avenir, de. poursuivre la baisse de l'endettement et d'accroître .le patrimoine de la commune. Avec la préservation de l'environnement (zéro phyto, partie boisée de la raffinerie, éclairage public faible consommation), et encore des projets à étudier:. parcours sportif intergénêrationnel, terrain· synthétique de football en intercommunalité, petit skatepark, guichet unique d'aide aux démarches administrativès, relais d'assistantes maternelles, augméntation de la capacité d'accueil de la maison de retraite. >>
Pour finir, Patrick Eckart, délégué à la gestion des équipements, a communiqué le résultat de la consultation d'entreprises par procédure adaptée, concernant la rénovation de la salle des fêtes. Partant de l'avant-projet de 1 253 549 €, on arrivait avec les sociétés les mieux-disantes à 1180 136€. Par ailleurs, Patrick Eckart informaitde)'étl!de pour la réalisa. tion d'une salle de dojo près de la halle des,, sports. Une consultation d'entreprises d'assurances, permèttant une économie à la commune entre 43 et 50%, et une meilleure couverture est égaIement en cours. 1
R.W
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Une crèche de Noël africaine dans l'église de Reichstett, avec des personnages en ébène venus du Togo. PHOTOS DNA - MICHEL FRI SON
~ A Reichstett. Ce sera un Noël aux couleurs africaines cette année, à l'église SaintMichel. Cette paroisse, qui a pour habitude d'alterner les crèches traditionnelles de régions différentes selon les
'1 - . l'. . . . annees, a pns Initiative d'installer une crèche avec des personnages en ébène, tout droit venus du Togo. « Depuis que je suis arrivé dans cette paroisse, il y a trois ans et demi, cette idée me trotte dans la tête », explique Albert Nouati, le curé de Reichstett et de Souffelweyersheim. «À chacun de mes v.oyages dans mon pays d'origine, je ramenais donc un personnage dans mes valises. » Une idée qui a eu du succès auprès des paroissiens. « Nous sommes allés en voyage au Togo récemment, avec quelques fidèles . Nous en .avons profité pour ramener les personnages manquants. » Urie crèche où ont été ajoutés deux person-
« Ces deux personnages sont des gen,s pauvres. Ils sont là pour symboliser les éléments de la pauvreté que Jésus a assumée en arrivant sur terre . Il porte avec nous la pauvreté et la souffrance». La crèche vivante, qui se déroulera dm;ant la messe du 25 décembre, à 10 h, est également aux couleurs de l'Afrique. La pièce écrite par Christophe Jeunesse, un paroissien très actif, retranscrit l'histoire de la naissance du Christ dans un village d'Afrique. « C'est une façon d'aborder, avec les enfants, l'universalité du message de Noël. Noël, c'est partout dans
.le monde. Ca permet en plus d'intégrer les enfants dans la célébration. »
nages. Deux petits nouveaux. une femme qui porte uri bébé Le succès des crèches dans le dos et transporte de vivantes l'eau sur la tête. Et un chas- Des crêches vivantes qui sont seur, sabre à la main, gibier toujours autant appréciées sur l'épaule, et chien au pied. par les fidèles. La plupart des
paroisses de Strasbourg et de ses alentours en organisent une pour les messes de Noël. C'est par exemple le .cas à l'église Saint-Pierre-le-Jeune, où une trentaine d'enfants et un bébé ont pris place dans le chœur hier, à 17 h (DNA d'hier). À Souffelweyersheim aussi, une crèche vivante a été organisée hier, durant la messe de minuit, où Raphaëlle Meyer a chanté l'évangile. Dans le même temps, des enfants ont mimé les scènes. Et qu'elle soit vivante ou non, « l'étable où est né Jésus est devenue un endroit d'accueil, en toute simplicité. C'est le lieu de l'acceptation », explique Jacques Ledermann. Un endroit anodin qui est devenu un symbole. 1
. GABRIEL ZIGNANI
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