Service d'orientationet carrières
À VOS MARQUES !Guide d’introduction aux études universitaires
Edition 2019
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TABLE DES MATIÈRES
I. Etudier : un métier 3
II. Apprendre 5
III. Se motiver 8
IV. Gérer son temps 11
V. Fixer des priorités 14
VI. Se concentrer 18
VII. Prendre des notes 20
VIII. Lire efficacement 24
IX. Travailler après les cours 26
X. Mémoriser 27
XI. Préparer les examens 29
XII. Gérer le stress 33
XIII. Mémento de l’étudiant·e 35
XIV. Mettre l’informatique à votre service 36
XV. La BCUL, votre bibliothèque en un coup d’œil 39
XVI. Orientation, aide aux méthodes de travail 41
XVII. Aides financières, logements, petits jobs 42
XVIII. Faire corps avec sa tête 43
XIX. Activités culturelles 44
XX. Apprendre les langues à l’unil 44
XXI. Accueil Santé 45
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I. ÉTUDIER : UN MÉTIER
« Pour réussir, il faut comprendre les codes du travail intellectuel, cristallisés dans un ensemble de règles souvent informelles et
implicites, être capable de voir la praticabilité du travail demandé, et savoir le transformer en savoir pratique. » Alain Coulon
Bravo, vous arrivez à l’Université, la maturité en poche, après toutes ces années d’école. Vous y avez gagné l’habitude du travail
scolaire, des examens et, peut-être, quelques solides amitiés. Vous avez choisi votre filière et allez commencer avec enthousiasme
votre nouvelle vie. Et puis il y a tout le reste : de nouveaux amis, un sentiment de liberté et le statut d’adulte. Tout cela assorti
d’une légère inquiétude : allez-vous vous adapter et passer le cap de la première année ? Devenir étudiante et étudiant implique
de nombreux changements : quitter sa famille, son canton, ses ami·e·s pour certaines ou certains ; le sentiment d’être perdue
ou perdu, n’être qu’un numéro, anonyme et sans repère quant au travail à fournir. L’objectif de ce guide est de vous indiquer
quelques méthodes, techniques et ressources pour faciliter la transition entre le gymnase et l’Université.
Au début, la forme de la pédagogie universitaire aura de quoi vous surprendre : larges auditoires, professeur·e·s éloigné·e·s,
jargon scientifique, etc. Vous découvrirez différentes expériences pédagogiques : des cours « ex cathedra », des travaux pratiques
(TP) ou des séminaires, voire parfois des cours d’appui ou de mise à niveau offerts dans certaines branches. L’étendue de la
matière couverte et les méthodes d’évaluation des connaissances pourront vous paraître floues, et même le rester jusqu’aux
premiers examens. En outre, la compétitivité de la première année au contenu général, peu concret et, parfois, sans lien évident
avec votre motivation de base pour votre voie d’études, pourra entamer votre enthousiasme. Et comme votre présence aux cours
n’est pas contrôlée (sauf dans certains séminaires ou travaux spécifiques), vous devrez également vous prendre en charge et
vous organiser de façon réaliste pour atteindre vos objectifs. En somme, vous devrez apprendre à devenir étudiante et étudiant.
1. DEVENIR ÉTUDIANTE, DEVENIR ÉTUDIANT
Votre métier d’étudiante et d’étudiant débute par connaître l’institution et les ressources qui sont à votre disposition. Posez
des questions aux services étudiants, aux conseillères et conseillers aux études, aux associations estudiantines, ainsi qu’aux
membres du corps professoral et aux assistantes et assistants. De plus, les facultés fonctionnent de façon différente sur bien
des points (délais, règlements et inscriptions aux examens). Certaines informations ne peuvent donc pas être données de façon
globale. Vous devrez alors les chercher et comprendre les règles inhérentes de l’institution.
Devenir étudiante ou étudiant signifie également d’être lucide sur son propre
style d’apprentissage. Qu’est-ce qu’étudier implique pour moi et où cela va-t-il
me mener ? Comment est-ce que j’apprends le mieux ? En solitaire, en groupe,
le matin ou le soir, à la dernière minute ou longtemps à l’avance ? Comment
savoir ce qui est important ou non ? Comment s’adresser à un·e professeur·e ?
Que peut faire un·e assistant·e pour m’aider ? Réfléchir sur votre propre activité
et ajuster celle-ci en fonction de contextes variés vous permettra d’optimiser
vos apprentissages. En développant un regard critique sur votre pratique et vos
propres méthodes, vous deviendrez plus autonome et plus efficace.
A l’Université, vous allez donc devoir réapprendre à apprendre, vous forger de
nouveaux outils d’acquisition des savoirs différents de ceux utilisés jusqu’ici.
Même si on ne devient pas étudiant·e en un jour, plus vite vous maîtriserez ces
outils, plus vite vous vous adapterez à la vie universitaire.
Comme d’autres avant vous, vous pourriez passer dans les mois à venir par une période de découragement ou douter de votre
choix. Ne prenez pas de décision hâtive, discutez de ces difficultés avec des personnes de confiance de votre entourage. Ne
vous isolez pas, renforcez vos contacts et partagez vos soucis. Vous découvrirez vraisemblablement que d’autres étudiantes et
étudiants sont dans la même situation.
N’hésitez surtout pas à demander de l’aide en cas de besoin. Vos enseignant·e·s, assistant·e·s et collègues d’études sont là pour
vous aider. Les conseillères et conseillers aux études de votre faculté et le Service d’orientation et carrières sont aussi là pour
vous aiguiller si vous rencontrez des difficultés.
LES DIX TÂCHES DE L’ÉTUDIANT·E·
Découvrir son lieu d’études
Recréer son cadre de vie
Gérer son temps
Se faire des ami·e·s
Saisir la culture de l’institution
Devenir autonome
Construire un projet de vie
Construire son identité
Obtenir de bons résultats
Entretenir sa santé physique
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2. S’INTÉGRER
Présentez-vous à vos camarades : venez tôt et brisez la glace en discutant du cours précédent ou restez plus tard, parlez du
cours qui vient d’être donné autour d’un café. Vous constaterez que les contacts sont généralement aisés.
Formez un groupe de travail1 : trouvez des collègues qui partagent vos objectifs d’études et qui ont la même volonté de
travailler.
Travaillez à la Bibliothèque cantonale et universitaire2 : vous y trouverez des espaces propices à l’étude, une documentation
de qualité et des bibliothécaires qui vous accueilleront et vous guideront dans vos recherches.
Trouvez-vous un mentor : ayez votre coach personnel, une personne en qui vous avez confiance, par exemple une étudiante
ou un étudiant plus avancé. Il vous donnera votre kit de survie (qui fait quoi, où, quand et comment). L’association d’étudiant·e·s
de votre faculté vous aidera à trouver un mentor.
Informez-vous sur la vie du campus : l’Uniscope et l’Auditoire sont deux sources d’informations indispensables. Mieux encore,
écrivez et participez à la rédaction. Suivez également l’UNIL sur les réseaux sociaux (www.facebook.com/unilch, instagram.com/
unilch, twitter.com/unil) pour découvrir la vie du campus et dialoguer avec des étudiantes et étudiants avancés.
Fréquentez le Centre sportif3 : pas besoin d’être une ou un athlète pour avoir du plaisir à bouger, jouer ou se muscler.
Conserver sa forme est indispensable pour mener à bien des études et gérer le stress.
Engagez-vous dans les associations d’étudiant·e·s : impliquez-vous dans la vie universitaire, rencontrez d’autres personnes
plus avancées dans leurs études et vous apprendrez beaucoup sur votre faculté et votre cursus. La liste des associations se trouve
sur www.unil.ch/associations.
Rejoignez les groupes culturels4 : club photo, ciné-club, orchestre, chœur, improvisation, club de débats, ateliers à la Grange
de Dorigny, de nombreuses activités sont offertes sur le campus. La liste des groupes se trouve sur www.unil.ch/associations.
Utilisez les Services aux étudiant·e·s qui sont à votre disposition toute l’année :
• Orientation et carrières5 : informations sur les études à l’UNIL, les méthodes de travail et les perspectives professionnelles, soutien en cas de difficulté d’adaptation aux études universitaires -> www.unil.ch/soc
• Affaires sociales et mobilité étudiante6 : logement, travail, social, mobilité, culture -> www.unil.ch/sasme
• Immatriculations et inscriptions : changement de faculté, inscription, exmatriculation -> www.unil.ch/immat
• Centre informatique7 : help desk, cours, rabais sur des logiciels et du matériel -> www.unil.ch/ci
• Accueil santé8 : aide en cas de soucis de santé sur le campus -> www.unil.ch/accueilsante
• Médiation : aide en cas de conflit, discrimination ou harcèlement -> www.unil.ch/dialog
• Egalité des chances : garderies, soutien aux carrières académiques féminines -> www.unil.ch/egalite
1 Voir chapitre XI, point 1 : Travailler en solitaire ou en groupe, page 29.2 Voir chapitre XV : La BCUL, votre bibliothèque en un coup d’œil, page 39.3 Voir chapitre XVIII : Faire corps avec sa tête, page 41.4 Voir chapitre XIX : Activités culturelles, page XIX : activités culturelles, page 44..5 Voir chapitre XVI : Orientation, aide aux méthodes de travail, page 41..6 Voir chapitre XVII : Aides financières, logements, petits jobs, page page 42.7 Voir chapitre XIV : Mettre l’informatique à votre service, page 36.8 Voir chapitre XXI : Accueil santé, page page 45.
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II. APPRENDRE
Vous voici à l’Université. Vous avez peut-être une idée de ce qui se passera dans vos classes ou laboratoires. Vous avez peut-être
aussi une idée de la façon dont vous allez travailler pour réussir vos études. Peut-être que non. Et si vous avez une idée, celle-ci
est peut-être juste ou tout à fait fausse. Dans cette section, on vous expliquera ce qu’est l’apprentissage et quelles méthodes
sont les plus efficaces à l’Université. Vous vous dites peut-être que vous avez déjà une idée de ce qui vous permet d’obtenir de
bonnes notes. Toutefois, il est fort probable que vous ayez passé plus de douze années à apprendre sans que l’on ne vous ait
jamais vraiment expliqué ce qui se passe dans votre cerveau quand vous apprenez.
On pense parfois que l’apprentissage est le simple résultat de l’enseignement. Ainsi, l’enseignante ou l’enseignant n’aurait pas
à se poser de questions : le simple fait de parler aux étudiantes et étudiants leur permettrait d’apprendre. Du coup, pour ces
derniers, leur simple présence en classe leur permettrait d’absorber le savoir dispensé. Et bien, dans la réalité, les choses ne se
passent pas tout à fait comme cela.
1. QU’EST-CE QUE L’APPRENTISSAGE ?
Le psychologue et chercheur genevois Jean Piaget a décrit l’apprentissage par l’entremise de deux processus : l’assimilation
et l’accommodation9. Il explique que notre cerveau passe inévitablement par l’un ou l’autre des deux processus lorsque nous
apprenons.
L’assimilation consiste à associer une idée nouvelle à des connaissances qui existent déjà dans notre cerveau. Voici une
idée toute bête : vous connaissez les vaches fribourgeoises (arborant des taches noires et blanches). Imaginons que vous
apercevez des vaches montbéliardes (arborant des taches brunes et blanches). Puisque vous n’en aviez jamais vu auparavant,
votre cerveau analyse cette nouvelle race de vaches à l’aide de ce que vous connaissez (les vaches fribourgeoises). Vous en
déduisez qu’il s’agit de deux races de la même espèce animale puisqu’elles se ressemblent étrangement mais que l’une d’elle
arbore du noir tandis que l’autre arbore du brun. Vous avez donc assimilé la vache montbéliarde à la vache fribourgeoise pour
stocker cette nouvelle information dans la catégorie appelée « vache » dans votre cerveau. La même chose se produit dans
l’apprentissage universitaire. Vous serez constamment appelé à analyser de nouvelles informations à l’aide d’informations
existantes et parfois, comme dans ce scénario, vous pourrez ajouter des informations dans une catégorie existante (une sorte
de tiroir de votre cerveau).
Le processus d’accommodation survient quant à lui lorsque l’assimilation échoue, c’est-à-dire lorsque nous ne sommes
pas en mesure de relier un élément nouveau à des connaissances existantes. Nous devons alors créer une nouvelle catégorie
d’informations (construire un nouveau tiroir dans notre cerveau). C’est la partie la plus difficile de l’apprentissage, celle qui
nous donne souvent des maux de tête et celle devant laquelle nous baissons parfois trop rapidement les bras. Reprenons
notre exemple zoologique : vous connaissez les espèces animales « vache », « cheval » et « tigre ». Vous apercevez un étrange
animal, que vous ne sauriez assimiler à quelque chose que vous connaissez déjà. On dirait un cheval, mais c’est trop court sur
patte. On dirait un tigre car il arbore des rayures, mais ce n’est pas un félin. On dirait une vache car il est coloré de noir et de
blanc, mais n’a pas du tout la forme d’une vache. Puisque vous ne pouvez placer cette nouvelle information dans l’une ou
l’autre des catégories existantes, vous devez en créer une nouvelle qui s’intitule « zèbre ». Dans l’enseignement universitaire,
ceci veut dire que vous allez rencontrer des situations où vous ne serez pas en mesure de comprendre simplement à l’aide de
ce que vous connaissez déjà. Vous allez devoir réorganiser vos idées, ce qui n’est pas facile. Mais si vous baissez les bras, vous
ne comprendrez rien. Alors, comment faire pour comprendre ce qui vous apparaît incompréhensible ?
9 Piaget, J. (1969). Psychologie et pédagogie. Paris : Denoël-Gonthier ; Piaget, J. (1972). L’épistémologie génétique (2e éd., coll. Que sais-je ? Vol. 1399). Paris : Presses Universitaires de France.
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2. COMMENT APPRENDRE À L’UNIVERSITÉ ?
Apprendre est donc parfois relativement simple, mais à d’autres moments, cela peut être compliqué. Et c’est à ce moment qu’il
est crucial de choisir des méthodes d’apprentissage, des méthodes d’étude, qui vous permettront de franchir les obstacles.
Si vous faites l’exercice de vous remémorer un épisode de votre vie d’étudiante et d’étudiant durant lequel vous avez eu le
sentiment de bien apprendre quelque chose, il est fort probable que vous vous remémoriez une situation lors de laquelle vous
étiez « actrice » ou « acteur » de votre apprentissage. Ceci veut dire que, plutôt que d’être en situation d’écoute « passive », vous
étiez probablement en train de poser des questions, d’échanger avec quelqu’un, de défendre un point de vue, de comparer
vos idées. C’est que l’apprentissage, particulièrement l’apprentissage de type accommodation, requiert une implication
individuelle, le fait de chercher à comprendre. Cette implication passe souvent par des interactions avec d’autres personnes :
votre enseignant·e, l’assistant·e du cours, vos collègues d’études ou encore des connaissances ayant suivi le cours avant vous.
On peut donc distinguer deux approches de l’apprentissage, deux façons d’étudier en vue d’apprendre dans le cadre des
enseignements suivis.
Méthodes pas très efficaces Méthodes bien plus efficaces
• Accumuler des informations sans chercher à les comprendre
• Se remplir la tête et simplement mémoriser
• Recopier ses notes et apprendre par cœur
• Oublier le lendemain de l’examen
• Chercher à comprendre en puisant dans ses connaissances
• Réfléchir à ses apprentissages
• Discuter avec l’enseignant·e, l’assistant·e ou les étudiant·e·s
• Chercher à transférer à d’autres situations
3. ET MOI, COMMENT J'APPRENDS ?
Au-delà des conseils sur l'attitude générale à adopter à l'université, la prise en compte d'un élément supplémentaire vous
permettra d'accroître vos chances d'avoir du succès dans vos études : vous. L'acquisition de méthodes d'apprentissage efficaces
et de postures intellectuelles menant à la réussite universitaire passent par une bonne connaissance de soi. A ce titre, soyez
à l'écoute de votre manière de fonctionner et découvrez rapidement quel est votre profil de motivation et votre profil de
compréhension.
Certaines personnes vont être motivées à apprendre lorsque le cours n'est pas trop abstrait et qu'il permet de faire des liens
avec la pratique ; pour d'autres, le moteur va plutôt reposer sur la qualité (oratoire, pédagogique, etc.) de l'enseignant·e. Nous
ne fonctionnons pas tous de la même manière et identifier les différents ressorts (ou freins) de votre engagement peut vous
permettre d'améliorer votre capacité à vous mettre au travail et à trouver de l'intérêt à apprendre.
Par ailleurs, certains individus seront sensibles au langage, aux mots et aux discours du professeur·e, indiquant qu'ils
appartienennt à un profil de compréhension « auditif », alors que d'autres seront davantage réceptifs·ves aux images, aux
schémas et aux supports proposés par l'enseignant·e, renvoyant cette fois à un profil de compréhension « visuel ». Nous
pouvons également citer le profil « kinesthésique », qui désigne des personnes apprenant bien lorsqu'elles peuvent se mouvoir
en même temps qu'elles étudient, de même que celles devant impérativement passer par l'écrit (mémoire graphologique) pour
retenir une information. Soyez donc attenfifs·ves aux différents paramètres qui favorisent votre apprentissage !
Profils de motivation Profils de compréhension
• Utilité d'un enseignement, application concrète
• Développement de connaissances, soif d'apprendre
• Qualité de l'enseignant·e
• Enseignement bien structuré
• Auditif
• Visuel
• Kinesthésique
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4. VOTRE RÔLE DANS L’ÉVALUATION DES ENSEIGNEMENTS À L’UNIL
L’UNIL valorise l’enseignement et soutient activement le corps enseignant dans le développement de leurs compétences
d’enseignement. Pour ce faire, elle a depuis plusieurs années mis sur pied le Centre de soutien à l’enseignement (CSE). Il
offre différentes formations pédagogiques, conseille les enseignantes et enseignants sur tous les aspects liés à la pédagogie
et les aide à obtenir des informations pertinentes sur leurs cours grâce à l’évaluation des enseignements par les étudiantes et
étudiants. Cette forme d’évaluation vous permet de donner votre avis sur un cours de manière anonyme, par l’entremise de
questionnaires. L’évaluation des enseignements pratiquée à l’UNIL vise avant tout à permettre aux enseignant·e·s de comprendre
ce qui fonctionne bien dans leurs cours et ce qu’ils pourraient améliorer. Ainsi, vous pourrez donner votre avis plusieurs fois par
semestre grâce à des questionnaires.
A l’UNIL, ce sont les enseignant·e·s qui sont responsables des évaluations et ce sont donc eux-mêmes qui vous distribueront les
questionnaires à remplir. Il leur est demandé d’évaluer au moins un de leurs enseignements tous les deux ans. Les assistantes
et assistants sont également encouragés à procéder à l’évaluation de leurs enseignements.
Les questionnaires d’évaluation des enseignements sont diffusés sous un format papier-crayon, une méthode qui garantit de
bons taux de réponse et par conséquent une bonne représentativité des avis exprimés. Les questionnaires comportent des
questions fermées et des questions ouvertes. Ces dernières vous permettront de donner votre avis personnel par écrit. Elles
sont très utiles aux enseignant·e·s car elles leur permettent d’appréhender votre expérience d’apprentissage de manière précise,
mais également d’obtenir des solutions et des pistes d’amélioration concrètes. Il est donc particulièrement important que
vous exprimiez votre avis lorsqu’on vous propose de le faire. De plus, le CSE encourage vivement le corps enseignant à utiliser
l’évaluation des enseignements pour amorcer un dialogue avec leurs étudiantes et étudiants, n’hésitez donc pas à saisir cette
opportunité de vous faire entendre.
Pour garantir l’anonymat de vos réponses, il est demandé aux enseignant·e·s de remettre les questionnaires remplis à l’un
d’entre vous qui se chargera de les apporter au CSE pour y être encodés et traités (tous les commentaires écrits sont retranscrits
électroniquement). Le CSE se situe au deuxième niveau du bâtiment Anthropole, bureaux 2122 à 2127 (côté Genève). Les
résultats de l’évaluation leur sont ensuite remis de façon confidentielle.
Lorsqu’un enseignement est évalué par plus de 25 étudiant·e·s, le CSE procède à une analyse détaillée de tous les commentaires
écrits pour aider les enseignant·e·s à extraire les aspects les plus importants des réponses. Le CSE encourage également les
enseignant·e·s à donner un feed-back à leur·e·s étudiant·e·s sur les résultats d’évaluation – en cours de semestre si les délais
le permettent, ou sinon par des moyens électroniques ou au tout début du semestre suivant. De plus, les enseignantes et
enseignants de l’UNIL sont tenus de rendre régulièrement un rapport d’auto-évaluation sur leurs activités d’enseignement, de
recherche et d’administration. Dans ce document, ils doivent expliquer comment ils ont utilisé les résultats de l’évaluation pour
travailler sur leurs enseignements. Ainsi, la prochaine fois que vous remplirez un questionnaire, vous saurez avec certitude que
le temps que vous y consacrerez sera un investissement utile : pour votre enseignante ou enseignant, mais également pour
l’ensemble des étudiantes et étudiants.
N’attendez pas forcément le moment de l’évaluation pour signaler à vos enseignantes et enseignants que vous éprouvez de la
difficulté dans un cours. N’hésitez pas non plus à leur demander de procéder à une évaluation si vous ressentez le besoin de
formuler des propositions d’amélioration qui vous paraissent essentielles à la réussite de vos examens.
Si vous souhaitez obtenir davantage d’informations sur cet
aspect important de votre parcours à l’UNIL, consultez le
site du CSE : www.unil.ch/cse.
La procédure complète est également rappelée dans
toutes les salles de cours de l’UNIL sur
des panneaux rouges.
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III. SE MOTIVER
Réussite se conjugue avec motivation, car on ne fait vraiment bien que ce qu’on aime. Le bon choix de la voie d’études est
donc un élément capital de la réussite. Il est certainement judicieux de vous poser de temps en temps la question de savoir si
vous êtes dans la bonne orientation ou si vous êtes capable de mener à bien votre formation. De même, pour franchir le cap
de la première année souvent très théorique, il est souhaitable de pouvoir vous projeter. Il ne s’agit pas de choisir en fonction
de perspectives professionnelles difficiles à prévoir, tout au moins quantitativement, mais en fonction de vos goûts et de vos
capacités.
Cependant, le résultat de cette réflexion sera très différent si vous orientez vos pensées positivement ou négativement. Penser
négativement relève d’une attitude qui ne tient compte que des aspects négatifs de soi, des autres ou de la situation. Cette
manière de faire induit toute une série de distorsions de la réalité qui peuvent modifier fondamentalement les conclusions
auxquelles on arrive. Cela déprime, immobilise et ne permet guère d’actions correctrices. Penser positivement ne signifie pas
faire preuve d’un optimisme béat, qui négligerait faiblesses ou difficultés. Au contraire, il s’agit d‘une attitude cohérente et
équilibrée, qui prend en considération les aspects positifs et négatifs d’une situation. Cela permet de mettre au point un plan
d’action.
1. STIMULER VOTRE MOTIVATION
Pour être une bonne étudiante ou un bon étudiant, il faut tout d’abord croire que vous pouvez le devenir. Ce qui différencie
souvent les bons des moins bons, c’est qu’ils considèrent que l’objectif qu’ils se sont fixés est réaliste et leur correspond, que
les efforts à fournir sont maîtrisables et en valent la peine (apprendre à rechercher les documents de manière efficace en
bibliothèque, rédiger des rapports, se lever régulièrement le matin, avoir un plan de travail). En outre, une bonne étudiante
ou un bon étudiant estime disposer des ressources suffisantes pour faire face aux difficultés qui surgiraient en cours de route.
Pour stimuler votre motivation :
• Faites des liens entre vos études et vos intérêts personnels.
• Définissez un but en transformant vos intentions en un projet de formation ou professionnel.
• Fixez-vous des objectifs atteignables et récompensez-vous une fois ceux-ci atteints.
• N’étudiez pas toujours de la même façon, en lisant, relisant et relisant encore la matière. Variez vos méthodes de travail : travaillez en groupe, faites des schémas, etc.
• Revenez de temps en temps sur ce que vous avez appris, de façon à mieux suivre vos progrès.
• Organisez-vous différemment si c’est surtout le temps qui manque. Renoncez à une activité annexe. Dans la mesure du possible, ne prenez pas de petit job qui vous occupe plus de 10 heures par semaine durant cette première année.
• Cultivez votre curiosité, essayez de découvrir des réponses aux questions qui se posent dans le domaine étudié. Questionnez vos camarades, les assistant·e·s et les enseignant·e·s.
• Inventez-vous des exercices, manipulez les idées, jouez avec, amusez-vous à apprendre et ne considérez pas les études comme une pénitence.
• Expliquez à vos proches ce que vous étudiez : le meilleur moyen d’apprendre est d’enseigner.
2. FAIRE UN BILAN
Après 3 ou 4 semaines, dressez un premier bilan à l’aide du schéma ci-dessous. Posez-vous des questions sur vos intérêts, sur vos
projets, sur vos attitudes et sur vos méthodes de travail. Discutez-en avec vos camarades, des personnes de confiance ou qui vous
connaissent bien. Com parez vos observations aux suggestions que nous vous proposons. Si vous constatez des écarts, demandez-
vous s’il est nécessaire de les combler et si oui, quand et comment.
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INTÉRÊTS ET APTITUDES
Goût pour la réflexion intellectuelle et
la résolution de problèmes abstraits.
Plaisir d’étudier des théories. Se sentir à
l’aise avec la complexité. Intérêt pour la
recherche. Sens critique et curiosité.
PROJET
Avoir des objectifs de formation et
professionnels réalistes et motivants,
qui tiennent compte des intérêts
et des capacités.
MÉTHODES
Savoir gérer son temps et organiser son
travail. Savoir distinguer l’essentiel de
l’accessoire et l’important de l’urgent.
Savoir prendre des notes utiles.
Savoir rechercher des informations ou de
la documentation. Savoir choisir, lire et
résumer un livre. Savoir exprimer sa pensée
oralement et par écrit.
AUTONOMIE
Autodiscipline. Aimer
travailler en solitaire. Savoir
dire non aux sollicitations
dérangeantes.
COLLABORATION
Aimer partager ses idées.
Savoir travailler en groupe.
PARTICIPATION
S’impliquer dans ses études.
Tirer le maximum d’un cours.
Connaître les ressources
du campus.
ATTITUDES
Si vous doutez de votre choix ou de votre motivation, demandez à voir une conseillère ou un conseiller du Service d’orientation
et carrières (www.unil.ch/soc).
3. L’ABANDON
Il arrive que des personnes abandonnent leurs études faute d’un intérêt actif porté aux études choisies ou d’un projet à long
terme. Les causes d’un abandon peuvent être personnelles, institutionnelles ou sociales.
Causes personnelles
• Absence d’objectif professionnel, d’études, et incapacité à s’en fixer un.
• Doutes de la nécessité d’une formation universitaire.
• Doutes de ses capacités à réussir des études universitaires.
• Mauvaise tolérance à la frustration due à des cours qui ne leur plaisent pas immédiatement.
• Absence de demande d’aide, ni auprès des conseillères et conseillers, ni auprès du corps enseignant.
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• Pas de questions posées pendant les cours, pas de réponses à celles des professeur·e·s, par crainte de révéler son ignorance.
• Situation d’isolement à l’université, car toute la vie sociale se passe ailleurs.
• Impression qu’en disposant de plus de temps une amélioration surviendrait, même sans agir différemment.
• Absence de construction de relations avec les camarades d’études, jugés seulement intéressés par leurs études.
• Fatigue et abandon interviennent rapidement lorsqu’un travail qui demande un effort prolongé est entrepris.
• Le travail se commence avec énergie et passion, puis progressivement survient une perte d’intérêt à l’étude, retard aux cours et rendez-vous, report des échéances, cours manqués et finalement abandon.
• Temps insuffisant consacré aux études.
Causes institutionnelles, sociales et familiales
• Règlements et plans d’études méconnus ou peu explicites.
• Encadrement insuffisant dans la filière d’études.
• Difficultés financières ou/et de logement.
• Domicile trop éloigné de l’université (temps de déplacement excessif).
• Sentiment d’isolement ou de compétition.
• Trop d’engagements familiaux, sociaux, sportifs ou professionnels.
• Travail trop important à l’extérieur pour compléter leurs revenus.
Quels sont les comportements les plus fréquents ?
Le filtrage : on ne considère que les aspects négatifs d’une situation et on les exagère, tout en omettant les aspects positifs
(« Je n’ai pas pu m’intéresser à ce cours car la professeure avait une position politique opposée à la mienne »).
La polarisation : la pensée s’exprime en noir ou blanc, sans nuance (« Soit ça m’intéresse et je travaille, soit ça ne m’intéresse
pas et je ne travaille pas »).
La généralisation abusive : on tire des conclusions générales à partir d’un simple incident ou d’une parcelle de la réalité (« Si
j’échoue à cet examen, je suis totalement nul »).
Le catastrophisme : on attend le pire et uniquement le pire (« Pendant le séminaire de M. X, je ne prends jamais la parole, car
je suis quasiment sûre de dire des bêtises et de passer pour le pire des idiots »).
Les « devrait » : on a toute une série d’exigences sur la manière dont soi-même ou les autres devraient se comporter (« Les
professeur·e·s devraient vouloir la réussite de toutes leurs étudiantes et tous leurs étudiants »).
Les comparaisons systématiques : on se compare continuellement aux autres, en ne considérant que leurs points forts (« Je
suis vraiment le plus nul, tous les autres sont mieux préparés que moi »)
Vous pouvez changer de faculté au début
de l’année académique, la date limite est
fixée au 30 septembre.
La demande doit être effectuée auprès
du Service des immatriculations
et inscriptions :
www.unil.ch/immat
.
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IV. GÉRER SON TEMPS
Les études universitaires se caractérisent par une apparente liberté d’organisation : les devoirs hebdomadaires disparaissent ou
se limitent à quelques enseignements, aux lectures et aux travaux pratiques. Dans certaines facultés, les contrôles intermédiaires
de connaissances sont systématiques, dans d’autres, ils sont peu fréquents. A l’exception de quelques cas (TP, séminaires), les
absences ou les présences ne sont pas contrôlées. Et, dans certaines facultés, vous devez vous inscrire vous-même aux sessions
d’examens.
Par rapport au gymnase ou au lycée où l’unité de travail est souvent la semaine et parfois le mois, les études universitaires
s’organisent plutôt semestriellement. C’est pourquoi vous devrez tout d’abord vous organiser en planifiant votre travail sur de
longues périodes et en définissant les moments-clés de vos études.
1. PLANNING INDICATIF DE LA PREMIÈRE ANNÉE
Cette planification annuelle constitue une base, inspirez-vous en pour établir votre programme en l’adaptant aux exigences
spécifiques de votre faculté, notamment en matière d’examens, de délais d’inscription, etc.
Septembre
1er semestre, rentrée le 17.9
Octobre
Cours
Novembre
Cours
- Participez au cours « A vos marques » et à la Journée d’accueil. Lisez attentivement la documentation reçue.
- Allez à la séance d’introduction spécifique à votre faculté.
- Repérez les locaux importants et consultez régulièrement les panneaux d’affichage.
- Construisez votre programme de cours avec l’aide des assistant·e·s ou conseillers·ères aux études et inscrivez-vous aux enseignements.
- Etablissez un emploi du temps de travail personnel.
- Validez votre mail étudiant pour avoir accès aux ressources informatiques.
- Expérimentez votre plan de travail personnel, modifiez-le au besoin.
- Familiarisez avec la bibliothèque.
- Vérifiez que vous avez pris note des cours offerts à la BCU, au Centre de langues, au CI ou au Centre sportif.
- Repérez des étudiant·e·s avec qui il vous serait possible de travailler.
- Adaptez vos méthodes de travail si besoin : participez aux ateliers réussite du SOC pour les améliorer (www.unil.ch/reussir/ateliersreussite).
- Soutenez votre motivation en travaillant en groupe, en participant aux activités étudiantes ou en envisageant des objectifs professionnels.
- Mémorisez les notions absolument fondamentales de chaque cours (vocabulaire, concepts, formules).
- Si votre faculté organise des examens à blanc ou des tests, préparez-vous à les passer.
- Participez aux ateliers réussite du SOC pour améliorer vos méthodes de travail (www.unil.ch/reussir/ateliersreussite).
Décembre
Fin des cours le 20.12
Janvier
Session d’examens entre le 10.1 et le 01.2
Février
2e semestre, reprise des cours le 17.2
- Vérifiez que vos notes sont complètes et de qualité.
- Profitez des dernières semaines de cours pour poser toutes les questions utiles.
- Faites un 1er bilan : matières où vous êtes en difficulté, matières que vous assimilez bien, somme de travail pour chaque discipline. Sur cette base, élaborez un plan détaillé de révision (dates, matières, chapitres).
- Assurez-vous d’avoir bien saisi les objectifs, la portée de chaque cours et la manière dont ils vont être évalués.
- Si vous avez besoin d’aide (stress, méthodes de travail, etc.), contactez le SOC.
- Ayez le numéro de téléphone de camarades qui pourraient vous aider le cas échéant.
- Prenez quelques jours de vacances à Noël, puis commencez vos révisions.
- Organisez votre session d’examens.
- Fixez-vous des objectifs de travail raisonnables
- Donnez le meilleur de vous-même aux examens.
- Si vous avez besoin d’aide (stress, méthodes de travail, etc.), contactez le SOC.
- Reposez-vous aussi avant la reprise des cours.
- Décidez de votre horaire de travail pour le semestre de printemps.
- Tâchez de réviser le matériel du 1er semestre avant la reprise des cours.
12
Mars
Cours
Avril
Cours
Mai
Fin des cours le 29.5
- Assurez-vous de respecter votre horaire de travail.
- Participez aux ateliers réussite du SOC pour améliorer vos méthodes de travail (www.unil.ch/reussir/ateliersreussite).
- Prévoyez du repos et des loisirs, mais ne vous laissez pas déranger lorsque vous avez décidé de travailler.
- Travaillez en groupe, mais soyez sélectifs·ves et ne vous laissez pas distraire ou retarder.
- Décidez de l’organisation de votre session d’examens.
- Commencez à préparer vos examens, fixez vos priorités.
- Prenez garde aux délais administratifs. Ils sont souvent plus courts qu’on ne le pense.
- Vérifiez que vos notes sont complètes et de qualité.
- Participez aux ateliers réussite du SOC pour améliorer vos méthodes de travail (www.unil.ch/reussir/ateliersreussite).
- Profitez des dernières semaines de cours pour poser toutes les questions utiles.
- A l’approche des examens, maintenez une bonne hygiène de vie (activité physique, sommeil, nourriture adaptée, travail régulier, détente, etc.).
- Si vous commencez à stresser ou paniquer, faites-vous aider (amis, SOC, etc.).
Juin
Session d’examens entre le 08.6 et le 4.7
Juillet
Session d’examens, vacances
Août
Session d’examens entre le 17.8 et le 5.9
- Organisez de votre session d’examens.
- Fixez-vous des objectifs de travail raisonnables
- Donnez le meilleur de vous-même aux examens.
- Si vous avez besoin d’aide (stress, méthodes de travail, etc.), contactez le SOC.
- Reposez-vous.
- En cas d’échec, contactez le SOC pour faire le bilan de votre première année. Selon les conclusions, inscrivez-vous à la session de rattrapage, redoublez l’année ou envisagez une réorientation.
- Si vous devez refaire un examen, assurez-vous d’avoir compris les corrections à apporter à votre préparation.
2. FAIRE SON HORAIRE
En début d’année ou de semestre, une des premières étapes consiste à établir un horaire équilibré qui tienne compte à la fois
des exigences académiques, de vos besoins physiologiques, de vos loisirs et de toute autre activité vous concernant.
Constituez votre horaire hebdomadaire en y inscrivant :
- les cours, séminaires, exercices et travaux pratiques ;
- les déplacements et les repas ;
- le travail personnel (lecture, révisions, etc.) ;
- vos éventuelles activités professionnelles ou domestiques ;
- vos loisirs et vos activités sportives.
Prévoyez une marge de sécurité ainsi qu’une zone de « bilan » pour évaluer ce qui a été fait et ce qui manque.
Pour les moments de travail personnel10 :
• Tenez compte des moments propices à la concentration.
• Réservez les moments de moindre concentration aux tâches mécaniques, de rangement ou de classement. Les moments de grande tranquillité doivent être réservés à l’étude proprement dite.
• Soyez spécifique dans votre emploi du temps : définissez la tâche et l’objectif à atteindre.
• Commencez par les tâches difficiles.
• Reposez-vous entre chaque activité, n’attendez pas de ressentir de la fatigue. Lorsque le temps d’étude s’étend sur plusieurs heures, prévoyez des pauses et des objectifs intermédiaires.
• Prévoyez un horaire différent pour les semaines de cours et celles de révisions avant les examens.
10 Voir chapitre VIII : Travailler après les cours, page 26.
13
3. S’ORGANISER
Pour beaucoup, le matin est plus propice aux activités d’analyse, de réflexion ou d’apprentissage. L’après-midi devrait plutôt
être consacré à des travaux en groupe ou à des activités systématiques (classement, recopie, mise à jour, etc.). Fixez l’heure de
fin d’une activité et ne la dépassez qu’exceptionnellement. Evitez de vous laisser entraîner au-delà du raisonnable.
• Gérez votre temps selon le principe de Pareto : 20% du temps investi produit 80% du résultat.
• Fixez-vous des échéances et des délais réalistes. N’oubliez pas qu’un bon plan est un plan qu’on peut tenir.
• Identifiez les chronophages comme le manque d’ordre, les téléphones intempestifs, le manque de prévision, les pauses trop longues, etc.
• Etablissez chaque jour une liste des choses à faire.
• Réfléchissez sur l’urgence et l’importance d’une tâche avant de l’entreprendre. Respectez les priorités que vous avez définies.
• Protégez votre temps, apprenez à dire non.
• Ne faites qu’une chose à la fois.
• Donnez-vous des conditions matérielles adéquates.
• Contrôlez le déroulement de vos activités et tirez les conséquences des erreurs de planification.
La valeur de ces suggestions dépend de votre propre style cognitif (manière de traiter les informations et de résoudre les
problèmes). Très souvent, elles s’adressent aux cerveaux gauches, c’est-à-dire aux personnes analytiques et structurées aimant
établir des listes, des plans et traiter des détails. Ces conseils peuvent donc ne pas fonctionner avec les cerveaux droits, à savoir
les personnes intuitives, qui voient l’ensemble plus que le détail et qui sont essentiellement visuelles.
Si vous n’aimez pas faire des listes, voici quelques conseils qui pourraient vous être utiles.
Découvrez vos valeurs : au lieu de gérer votre temps en minutes ou en heures, voyez votre vie ou tout au moins vos études
comme un tout. Considérez ensuite le temps que cela va vous prendre pour atteindre vos objectifs. Afin de stimuler votre
réflexion, demandez-vous comment vous voudriez passer à la postérité, quelles contributions vous aimeriez apporter. Si cela
vous semble trop étranger, écrivez juste un petit paragraphe qui décrit vos valeurs et le style de vie que vous désirez mener.
Périodiquement, demandez-vous si ce que vous êtes en train de faire contribue à ces objectifs.
Faites-en moins : gérer son temps, c’est aussi bien savoir supprimer des activités sans valeur qu’en ajouter de nouvelles. Ce
qu’on vous propose, c’est de vous défaire des tâches qui, effectuées ou non, ne changent rien à votre situation. Etablir une liste
des choses à ne pas faire ou à ne plus faire sera probablement plus facile qu’établir une liste des choses à faire.
Ralentissez : quelquefois, il est nécessaire de se dépêcher. D’autres fois, se hâter ne sert à rien. Demandez-vous ce qui se
passerait si vous atteigniez votre destination plus tard que prévu. Gagner quelques minutes ne vaut pas toujours le stress
occasionné.
Concentrez-vous sur les résultats : au lieu de vous attacher à planifier chaque étape de votre travail, visualisez-vous à l’aide
d’une image vive en train d’atteindre vos objectifs. Notez le plaisir que vous procure l’achèvement de votre travail. Répétez
régulièrement cette visualisation pendant plusieurs semaines.
Choisissez une unité de mesure simple : comptez le nombre de pages que vous devez étudier ou apprendre et divisez-le par
le nombre de semaines dont vous disposez. A la fin de chaque semaine, regardez où vous en êtes. Si vous respectez ce simple
plan, vous ne pouvez pas vous tromper.
Agissez : plus vous aurez de tâches commencées mais inachevées, plus forte sera votre tendance à temporiser ou à repousser
au lendemain. Faites les petites choses immédiatement et ne les laissez pas s’accumuler.
Oubliez le temps : fixez chaque jour un moment pendant lequel « vous n’y êtes pour personne » et vous n’avez rien à
accomplir. C’est un moment où vous vous autorisez à perdre votre temps, avec délectation et sans culpabilité.
14
V. FIXER DES PRIORITÉS
En général, nous faisons ce qui va vite avant ce qui prend du temps, ce qui est facile avant ce qui est difficile, ce qui est familier
avant ce qui est nouveau, et ce qui est urgent avant ce qui est important. Fixer des priorités doit vous permettre d’exécuter les
tâches planifiées ou urgentes, maîtriser les dérangements et vérifier les urgences.
Apprenez à vous fixer des priorités en vous aidant de la grille ci-dessous :
PAS URGENT URGENT
IMPO
RTA
NT B. Activités
Planification
Développement
Réflexion
A. Activités
Gestion de crise
Problèmes pressants
Projets avec délais stricts
PAS
IMPO
RTA
NT
D. Activités
Certaines conversations
Certaines lectures
Pertes de temps
C. Activités
Interruptions
Appels téléphoniques
Certaines réunions
Cadran A : activités importantes et urgentes
Vous y noterez toutes les activités qui doivent être réglées la journée même. S’il est presque impossible de ne pas avoir d’activités
A, il faut en réduire le nombre sous peine d’être affectée ou affecté par du stress, une fatigue excessive, voire par des sentiments
d’incapacité ou de doutes sur soi.
Cadran B : activités importantes et non-urgentes
Dans ce cadran, ce n’est pas le temps mais la tâche que vous valorisez. C’est le cadran de la prévention des crises plutôt que
celui de leur gestion. Inscrivez-y les tâches importantes de la semaine, qui est une bonne unité de gestion du temps. Y noter des
activités devrait vous conduire à réfléchir sur vos objectifs ou vos projets, leur cohérence, et l’équilibre entre vos différents rôles
dans l’existence (études, amitiés, loisirs, etc.).
Cadran C : activités non-importantes et urgentes
Notez-y tous les dérangements (téléphone, ami, SMS, réseaux sociaux, etc.) que vous n’avez pu éviter et qui vous éloignent de
votre travail (activités A ou B). Là encore, il est difficile de ne pas avoir d’activités C. Toutefois, si elles sont trop nombreuses, vous
vous y prélassez. Peut-être même aimez-vous le dérangement. L’illusion d’être très occupée ou occupé (mais par des activités peu
utiles) va de pair avec la perte du contrôle de votre temps.
Cadran D : activités non importantes et non-urgentes
Notez-y toutes les activités qui constituent une perte de temps, car elles ne sont ni urgentes, ni importantes. Si votre grille
comprend surtout des activités C et D, posez-vous des questions sur votre sens des responsabilités et sur vos chances réelles
d’atteindre vos objectifs académiques.
15
Vous pouvez utiliser cette grille de différentes manières :
Utilisation « in vivo »
L’objectif est de permettre un choix conscient et lucide de vos activités. Il faut systématiquement vous demander, avant
d’entreprendre une activité, si elle est urgente et importante (cadran A), non urgente et importante (cadran B), urgente et non
importante (cadran C) ou non urgente et non importante (cadran D).
Utilisation comme bilan quotidien
Vous notez les activités d’une journée au fur et à mesure que vous les effectuez. A la fin de la journée, vous les répartissez dans
les quatre cadrans. De cette façon, vous pouvez avoir une vue d’ensemble et contrôler les événements qui perturbent votre
planification.
Utilisation comme outil de planification
Au début de chaque semaine, faites la liste des tâches que vous aurez à mener à bien et répartissez-les dans les différents cadrans.
C’est le secret d’une planification réussie et le meilleur moyen de prévenir le stress.
Et quand tout va mal ? Posez-vous les questions suivantes :
• N’y a-t-il pas une chose que je peux faire pour avancer dans ma tâche ?
• Ne suis-je pas trop sévère avec moi-même ? Ne suis-je pas perfectionniste ?
• Est-ce que je me donnerais un salaire pour ce que je suis en train de faire maintenant ?
• Ne puis-je pas faire encore une chose ? Comment est-ce que je viens de perdre mon temps ?
• Est-ce que je ne pourrais pas trouver le temps si je le désirais vraiment ?
• Ne suis-je pas au centre de multiples sources de distraction ou de dérangement (nourriture, souvenirs, photos, musique, désordre, réseaux sociaux, etc.) ?
1. LA PROCRASTINATION
Reporter au lendemain ce qu’on pourrait commencer ou faire le jour même est une procédure de gestion du temps utilisée
par de nombreuses étudiantes et de nombreux étudiants. Accumuler des retards peut être une stratégie permettant d’éviter
certaines peurs et anxiétés majeures, telles que la peur de l’échec ou de la réussite, la peur de subir l’emprise de quelqu’un, la
peur de l’isolement ou la peur de l’intimité. Certaines personnes perfectionnistes estiment inacceptable d’aborder un travail qui
ne sera pas d’emblée parfait. D’autres ont besoin du stress de l’urgence pour être efficaces.
Pour découvrir la signification personnelle de votre habitude de tout remettre au lendemain, procéder à votre auto-analyse :
Le perfectionnisme : si vous considérez que votre valeur est synonyme de performance sans faille, l’ajournement constitue
une mesure de prévention du risque d’échec.
Le besoin de reconnaissance : si vous considérez que les gens ne peuvent vous aimer que si vous excellez, l’ajournement vous
évite le sentiment de rejet.
Le pessimisme : si vous ne voyez que les aspects négatifs d’un engagement, l’ajournement vous épargne l’anxiété.
L’auto-dépréciation : si vous considérez manquer de compétences ou que vous êtes exces sivement sévère à l’égard de vous-
même, l’ajournement vous protège de la honte ou de sentiments de dévalorisation.
La faible tolérance à la frustration : si vous astreindre à une activité difficile ou déplaisante vous donne l’impression de
gâcher votre vie, l’ajournement vous permet de vous concentrer sur ce qui vous plaît.
L’hostilité : si vous éprouvez de la déception de ne pas recevoir ce que vous attendiez (par exemple des cours ou des enseignantes
ou enseignants de qualité), l’ajournement est un moyen de rébellion.
16
Les fausses excuses comme :
• L’ignorance : « Je ne savais pas que je devais le faire ».
• L’habitude : « J’ai toujours fait comme ça, c’est trop difficile de changer ».
• L’inertie : « J’ai toujours de la peine à démarrer » ou « Je n’arrive pas à travailler le matin ».
• Une mémoire défaillante : « J’ai oublié ».
• Le manque de compétences : « Je ne savais pas comment faire » ou « Je n’ai pas compris la consigne ».
• Un problème physique : « Je n’ai pas pu le faire, j’étais malade ».
• Le rythme personnel : « Je ne peux pas me motiver sur commande, je dois attendre le bon moment ».
Les stratégies les plus fréquentes comme :
• Repousser simplement à plus tard.
• Attendre quelque chose : « J’attends encore des explications de la ou du professeur·e pour commencer mon travail ».
• Répondre favorablement à la première invitation plaisante.
• Rêver à ce qu’il faudrait faire mais qu’on ne fait pas.
• Commencer par lire le journal, se faire un café, ranger sa chambre, etc.
• Travailler d’autres sujets sérieux, mais n’ayant pas la même priorité.
• Téléphoner aux camarades pour leur demander où elles et ils en sont.
La procrastination peut détériorer votre qualité de vie en induisant des sentiments de culpabilité, d’anxiété, de frustration
et de dévalorisation de soi. La difficulté à respecter les horaires peut tourner au retard permanent, vous faire manquer des
opportunités ou échouer aux examens. Elle génère une insatisfaction perpétuelle. Bien que la manœuvre d’évitement d’une
activité puisse apporter un soulagement immédiat, à long terme elle s’avère contre-productive.
Rappelez-vous que la première question à se poser n’est pas de se demander quand un travail doit être fait, mais s’il faut vraiment
le faire. Même si un certain degré d’ajournement n’est pas toujours évitable, peu de personnes ajournent systématiquement
leurs obligations. On tend plutôt à sélectionner les choses. En outre, on ne parle d’ajournement nuisible que lorsqu’il s’applique
à des obligations de haut niveau de priorité.
2. LUTTER CONTRE LA PROCRASTINATION
De nombreuses méthodes sont très efficaces à condition que vous les mettiez en pratique. Cependant, se débarrasser de la
procrastination est un travail progressif qui exige un réel effort de longue durée. Pour commencer, cherchez les motifs de
votre attitude. Vous pourrez ensuite apprivoiser le temps et apprendre à le gérer. Vous allez également apprendre à agir sur la
motivation et notamment travailler avec les pensées irrationnelles et toxiques comme :
• « Je dois viser la perfection en toutes choses ».
• « Je ne peux jamais rien réussir ».
• « Je n’ai pas les compétences nécessaires pour faire la tâche ».
• « Tout ce que je fais ne devra me demander aucun effort ».
• « Je choisirai de ne rien faire plutôt que de mal faire quelque chose ».
Le travail sur vos pensées vous permettra d’adopter une attitude positive et de renoncer au négativisme. Reformuler votre
discours interne vous stimulera à l’action et estompera progressivement la procrastination.
Fixez des priorités. Plutôt que de dire : « Je ne sais pas par quoi commencer» ou «je dois tout faire sinon ça ne jouera pas »,
dites : « Ce qui est important, c’est de choisir un thème ou un projet sur lequel je vais me concentrer ».
Divisez la tâche en petites unités. Plutôt que de dire : « Il y a tant à faire, c’est compliqué. Je suis dépassé·e par la somme
de travail », dites « Je ne dois pas tout faire à la fois. Il y a différentes étapes qui peuvent être effectuées indépendamment les
unes des autres ».
Faites des percées dans la tâche. Plutôt que de dire : « Pour ce soir, je dois avoir choisi tous mes ouvrages de références »,
dites : « Aujourd’hui, je discute de mon sujet avec une étudiante ou un étudiant plus avancé ».
17
Astreignez-vous à effectuer la tâche difficile 10-15 minutes par jour. Plutôt que de dire : « Demain, je travaille 6 heures
sur ce mémoire », dites : « Demain, je travaille 15 minutes sur mon mémoire et ensuite je décide si j’y travaille encore 15
minutes, et ainsi de suite ».
Fixez-vous des objectifs précis et limités. Plutôt que de dire : « Je dois écrire ce rapport dans les 2 mois qui viennent »,
dites : « Si j’écris 2 pages par jour, de lundi à vendredi, j’aurai terminé dans 1 mois. Il me restera un mois pour revoir mon texte
et le compléter ».
Alimentez votre motivation, offrez-vous des récompenses. Plutôt que de dire : « Je ne verrai personne avant d’avoir
terminé », dites : « Je travaille une heure à fond et j’appelle un ami ».
Sachez compter le temps. Plutôt que de dire : « Faire cette recherche bibliographique ne me prendra qu’une heure. Je n’irai
à la bibliothèque que ce soir », dites : « Faire des recherches bibliographiques me prend toujours plus de temps que je pense.
J’irai à la bibliothèque tôt le matin ».
N’attendez pas, démarrez ! Plutôt que de dire : « Je ne peux pas commencer ce travail, je n’ai pas d’inspiration », dites :
« J’écris ce qui me vient à l’esprit, j’améliorerai ensuite ».
Soyez réaliste. Plutôt que de dire : « Je devrais pouvoir rédiger tous mes rapports, voir plus souvent mes amis, améliorer ma
condition physique sans que cela crée des problèmes », dites : « J’ai des limites. Je peux faire moins de choses tout en éprouvant
du plaisir ».
Soyez attentif à vos progrès. Plutôt que de dire : « J’ai à peine commencé mon travail », dites : « J’ai revu mes notes et lu 3
chapitres. C’est encore insuffisant, mais c’est plus que ce que j’ai fait hier ».
Ne catastrophez pas. Plutôt que de dire : « Je suis vraiment nul·le, tout le monde avancent et moi pas », dites : « Il est vrai que
j’ai des difficultés à me mettre au travail, mais ça ne signifie pas que je suis nul·le. J’ai quand même réussi mes études jusqu’à
présent ».
Soyez organisé·e. Plutôt que de dire : « Si je suis en forme demain, je commencerai mes statistiques », dites : « Demain, je
commence par les statistiques. Je travaillerai une heure sur le chapitre 2 ».
N’ayez pas honte. Plutôt que de dire : « Je reste dans mon coin. J’évite de parler de mes difficultés », dites : « Je sais que j’ai
de la peine à m’organiser. Je vais demander à un camarade de m’aider à tenir les délais fixés ».
Gérer son temps
Chaque semestre, le SOC organise un
atelier pour apprendre à mieux gérer
votre temps, établir un planning réaliste
et identifier les moments
propices à l’étude.
www.unil.ch/reussir/ateliersreussite
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VI. SE CONCENTRER
La concentration, c’est le fait de ne penser qu’à une seule chose à la fois. Elle permet de s’abstraire des perturbations extérieures
et d’éliminer les pensées parasites. Elle peut s’entraîner et est facilitée par des conditions spécifiques :
• Connaître votre état d’activation physiologique. Pour la plupart des personnes, les meilleurs moments sont le matin et entre 17h et 21h. Les pires se situent après le repas de midi et au-delà de minuit.
• Choisir un lieu propice à l’étude où vous n’aurez pas de dérangements. Terminer ce que vous devez faire avant d’étudier (achats, courrier, etc.).
• Utiliser un bloc-notes pour y consigner tout ce que vous devez faire à mesure que les idées arrivent pour éviter d’y penser constamment.
• Créer un climat favorable en dégageant votre bureau des objets de distraction (téléphone portable, photos, revues), tout en gardant sous la main des objets utiles à l’étude (crayon, gomme, ouvrage de référence, etc.).
• Avoir de la régularité dans l’organisation de votre travail (mêmes heures, mêmes lieux).
• Fixer des objectifs d’étude en notant le temps à consacrer à l’étude, les mini-objectifs de cette période de travail et les résultats obtenus. Par exemple, des tranches de 30 minutes avec un objectif à atteindre.
• Varier les activités en alternant les tâches faciles et difficiles, les tâches intéressantes et répétitives. Ou, de temps en temps, lire à voix haute. Prévoir des petites pauses ou des récompenses après chaque plage horaire ou objectif atteint.
• Minimiser verbalement une tâche déplaisante (par exemple, « ça ne prendra que »).
Les obstacles majeurs à la concentration sont souvent liés à des préoccupations personnelles. L’émotionnel l’emporte sur le
rationnel, l’affectif sur l’intellectuel ; cela signifie concrètement que si vos préoccupations ont une résonance émotionnelle
importante, positive ou négative (deuil, séparation), elles auront tendance à perturber votre concentration.
1. AMÉLIORER SA CONCENTRATION
Pour vous aider à vous concentrer, utilisez une des trois techniques ci-dessous qui s’apparentent à la relaxation et la visualisation.
1. Les yeux fermés, imaginez une double rangée d’arbres de chaque côté d’une route. Regardez les arbres les plus proches de
vous et suivez du regard ces 2 rangées jusqu’à ce qu’elles semblent se fondre en un seul point à l’infini.
2. Les yeux fermés, imaginez un enfant sur une balançoire. Suivez le mouvement de la balançoire qui devient de plus en plus
lent jusqu’à l’arrêt complet.
3. Les yeux fermés, imaginez-vous écrivant sur un tableau noir le mot PARIS. Quand vous le voyez bien, vous effacez
successivement le S, le I, le R, le A et le P.
19
2. FAIRE LE POINT
Complétez la grille ci-dessous en répondant aux questions pour chaque cadran :
Je veux Je ne veux pas
Je f
ais
1 3Je
ne
fais
pas
2 4
« Que ne fais-je pas
dans ma vie et que
j’aimerais faire ? »
(ex. : cesser de
fumer, travailler plus
régulièrement, faire plus
d’exercice physique).
« Que fais-je dans la
vie qui me plaît ? »
(ex. : cours de yoga,
promenades dans
la nature, aller aux
cours de math).
« Qu’est-ce que je
ne fais pas et que je
n’aimerais pas faire ? ».
(ex. : ne pas devoir
déménager, ne pas
devoir vivre chez
mes parents).
« Que fais-je dans
ma vie que je n’aime
pas faire ? » (ex. : me
disputer avec mon
ami·e, vivre loin de
ma famille).
Une fois ce travail fait, regardez attentivement les réponses des cadrans 2 et 3, c’est là que se trouvent les situations
problématiques. Peut-être occupent-elles et épuisent-elles votre esprit ? Si tel est le cas, cherchez des solutions temporaires
ou durables. Lorsque vous avez identifié la préoccupation qui vous obsède, adoptez l’attitude qui consiste à vous dire : « C’est
vraiment un problème, mais je ne peux pas m’en occuper maintenant, car je dois lire, écrire, résumer, etc. Je me réserve donc
une heure, de 17h à 18h par exemple, où je ne penserai qu’à ça. Mais pas à un autre moment ! ».
20
VII. PRENDRE DES NOTES
A l’Université, votre présence attentive aux cours et les notes que vous y prenez constituent le matériau de base du travail de
compréhension, d’assimilation et d’apprentissage des enseignements. Prendre des notes fait partie d’un processus complexe
comprenant l’écoute, la sélection des informations, la prise de notes et leur révision. Des notes claires, utiles et bien organisées
diminuent le temps que vous devrez passer à étudier et vous faciliteront la vie lorsque viendra le temps d’étudier pour vos
examens. La prise de notes favorise donc la concentration et fixe les apprentissages.
Comme il existe autant de méthodes que d’étudiantes et d’étudiants, l’objectif de ce chapitre est de vous rappeler quelques
principes, vous donner des conseils pratiques et vous fournir des éléments pour réfléchir à la façon dont vous prenez des notes.
1. L’ÉCOUTE ACTIVE
Comme il est impossible de tout noter pendant un cours, vous devrez pratiquer l’écoute active. Cela signifie être intellectuellement
alerte pendant les cours pour optimiser votre prise de notes, réduire le temps de travail à domicile et stimuler votre motivation.
En vous concentrant sur les idées principales et les exemples développés par l’enseignante ou l’enseignant, vous arriverez à
sélectionner les informations importantes et qu’il s’agira de consigner sur vos notes.
Avant d’assister aux cours
• Prenez rapidement connaissance du contenu du cours (si vous avez un polycopié ou des slides à disposition) ou relisez les notes du cours précédent.
• Familiarisez-vous avec le vocabulaire.
• Posez-vous des questions sur les idées qui seront développées pendant le cours.
Pendant le cours
• Si vous vous laissez facilement distraire ou si votre motivation est faible, évitez les lieux bruyants, la proximité des fenêtres ouvertes ou des couloirs, etc.
• Asseyez-vous à une place d’où l’on voit clairement et entend distinctement.
• Repérez les mots-clés, les répétitions de mots, le développement de concepts par des exemples ou les changements d’intonation pour distinguer l’essentiel du discours.
• Cherchez à découvrir le mode de pensée de l’enseignant·e (sa manière d’exposer le sujet, de faire une démonstration, les questions qu’elle ou il se pose).
• Anticipez les conclusions, la suite du raisonnement de l’enseignant·e. Découvrez ses intentions.
• Mettez en relation ce qui est dit avec vos propres connaissances, expériences et lectures.
• Concentrez-vous sur ce qui est dit et non pas sur les capacités pédagogiques de l’enseignant·e, pas besoin d’aimer un enseignant·e pour apprendre quelque chose d’elle ou de lui.
• Sachez être une bonne interlocutrice ou un bon interlocuteur, stimulez l’enseignant·e en lui posant des questions.
• Ne laissez pas votre esprit vagabonder à propos de chaque expression frappante saisie au passage.
2. SUR PAPIER OU SUR ÉCRAN ?
De plus en plus d’étudiantes et d’étudiants utilisent un support électronique en cours. La prise de notes n’est pas meilleure sur
écran que sur papier, elle doit avant tout correspondre à votre manière d’étudier.
Si vous préférez le papier, utilisez des feuilles plutôt qu’un cahier et choisissez un format unique, par exemple A4 quadrillé. Vous
pourrez ainsi mieux reclasser les informations et y insérer des compléments. N’écrivez que d’un seul côté (recto), vous pourrez
étaler le tout devant vous et utiliser le verso pour des rajouts ou des notes personnelles. Enfin, adoptez une mise en page aérée
en utilisant des retraits, des espacements ou des couleurs pour bien faire ressortir les titres des sections et des sous-sections.
21
Si vous utilisez votre ordinateur ou une tablette, utilisez des logiciels conçus spécialement pour la prise de notes. Mais ne
perdez pas l’habitude d’écrire à la main, cela peut vous jouer des tours lors d’un examen. Prendre des notes sur ordinateur peut
vous permettre d’organiser la matière, d’y insérer des images, des diagrammes, de faire rapidement un croquis ou faire des
recherches dans tout le document. Certains logiciels traditionnels comme Word ou Powerpoint ont des modes ou fonctions
dédiées à la prise de notes. Il existe aussi des applications qui permettent le partage de vos notes avec vos camarades (Evernote
OneNote, etc.). Dans tous les cas, prenez le temps de vous familiarisez avec ces outils pour ne pas perdre du temps en cours.
3. LA PRISE DE NOTES
Prêtez donc attention à ce qui est dit et à ce que vous écrivez, tout particulièrement au début du cours (annonce du plan) et à la
fin des cours (conclusions, récapitulations et synthèses). Prenez vos notes vous-même et ne comptez pas systématiquement sur
celles de vos camarades, chacun ayant sa méthode, ses abréviations, sa manière d’écouter et de résumer. Par contre, les notes
des autres peuvent être utiles pour des compléments ou des corrections, mais choisissez bien leur auteur·e.
Avant le cours
Soyez prête et prêt intellectuellement en relisant les notes du cours précédent : prendre des notes est plus aisé si on connaît
les thèmes qui seront abordés. Préparez votre matériel à l’avance en notant sur chaque page l’intitulé du cours (en abrégé), le
numéro de la page et la date. Laissez des marges relativement larges pour les ajouts (illustrations, schémas, définitions, mots-
clés, références bibliographiques, etc.).
Pendant le cours
Prenez les notes directement au propre, les recopier occasionne un gaspillage de temps. Ne cherchez pas à tout noter, apprenez
à distinguer l’essentiel de l’accessoire et à repérer les mots et les phrases-clés. Utilisez des abréviations ou des symboles pour
les mots et les concepts qui reviennent souvent, mais sans en abuser. Enfin, notez les démonstrations ou les exemples faits en
cours, cela peut être utile comme aide-mémoire.
A la fin du cours
Posez des questions précises à l’enseignant·e ou à l’assistant·e afin d’éclaircir les points que vous n’auriez pas compris ou que
vous n’auriez pas eu le temps de noter.
Après le cours
Prenez 15 à 20 minutes le jour même du cours pour vous assurer que ce que vous avez écrit a du sens. Comparez vos notes à
celles d’une ou d’un camarade pour vérifier que vous comprenez la matière et que vos notes sont complètes. Lisez et relisez vos
notes, complétez les blancs, apportez de la structure pour faciliter leur révision. La meilleure façon de mémoriser quelque chose,
c’est de le répéter. Plus vous relirez souvent vos notes, moins grande sera la quantité de matière que vous aurez à étudier à la fois.
Prendre des notes
Chaque semestre, le SOC organise
un atelier pour évaluer votre propre
prise de notes, distinguer les éléments
importants d’un cours et
structurer vos notes.
www.unil.ch/reussir/ateliersreussite
22
4. MÉTHODES DE PRISE DE NOTES
Plusieurs méthodes de prise de notes existent, mais aucune ne répond à tous les types d’enseignement que vous allez rencontrer
durant votre parcours universitaire. Si connaître ces méthodes permet de les utiliser en fonction de vos besoins ou de développer
votre propre technique, elles ne remplaceront jamais la qualité de l’écoute, la participation aux cours et le travail à domicile.
Approche classique
C’est l’approche la plus fréquemment et la plus
spontanément utilisée. Elle se fonde sur les fonctions
analytiques du cerveau, mais elle n’est pas efficace en
toutes circonstances.
Elle est adaptée à des professeur·e·s ou des cours structurés
car elle rend compte d’un propos suivi de manière linéaire.
Par contre, elle ne donne pas une vue d’ensemble de la
matière.
Mind map ou schéma arborescent
Cette approche offre une vue d’ensemble d’un sujet
ou d’une situation et permet d’utiliser les fonctions
globalisantes du cerveau. Le schéma arborescent permet de
définir clairement l’idée principale et d’indiquer clairement
l’importance relative de chaque idée.
Ce qui est im portant est près du centre, ce qui l’est moins
est placé en périphérie. Enfin, la structure même du schéma
obtenu facilite l’introduction d’idées nouvelles.
Embranchement des oppositions structurantes11
Cette méthode permet de prendre des notes claires quand
des théories ou des opinions opposées sont présentées.
Elle révèle la structure par le jeu des comparaisons et des
oppositions. De plus, elle stimule la motivation car elle
oblige à une écoute active et structurante. Mais elle ne
convient pas à tous les types de contenu. Les oppositions
les plus fréquemment utilisées sont :
- quantitatif/qualitatif -apparence/réalité profonde
- évolutif/stable - général/particulier
- faits/opinions - court terme/long terme
- causes/conséquences - objectifs/moyens
11 Il est souvent impossible de noter l’ensemble d’un cours selon ce modèle, il ne faut donc pas vouloir l’utiliser à tout prix.
Qualitatif
Quantitatif
Avantages
Inconvénients
Stable
Evolutif
Court terme
Long terme
ETC!...
page A4 page A4
?
!!
Notes
Commentaires
Notes Schémas
Commentaires
23
Les grilles
L’utilité première des grilles est d’apporter immédiatement de la structure à ce qui est lu ou entendu. Elles offrent un canevas
idéal pour la rédaction d’un rapport ou la préparation d’un exposé et peuvent également servie pour faire des résumés. De
nombreuses grilles existent, en voici deux exemple :
Méthode des 8 questions Grille IMMRID
Pour faire un inventaire rapide et complet :
• Quoi ?
• Quoi ? C’est quoi (état) ? Fait quoi (action, objet) ?
• Où (lieu) ?
• Quand (temps) ?
• Pour quoi (but) ?
• Comment (moyen) ?
• Pourquoi (cause) ?
• Avec quel effet (conséquence) ?
Pour rédiger un rapport scientifique :
• Introduction, intérêt
• Matériel utilisé
• Méthode utilisée
• Résultats obtenus
• Interprétation des résultats
• Discussion sur la portée, les limites de l’expérience et ses applications possibles
5. ÉVALUER LA QUALITÉ DE SA PRISE DE NOTES
Pour évaluer la qualité de vos notes et améliorer votre méthode, analysez-les selon la méthode des cinq C.
Vos notes sont-elles :
- Complètes ? Tout ce qui est important devrait avoir été noté.
- Correctes ? Aucune erreur ne devrait avoir été notée.
- Compactes ? Les notes devraient être synthétiques.
- Compatibles ? Les notes devraient correspondre à votre façon de relire et d’étudier.
- Comprises ? Le message devrait être reformulé avec vos mots.
24
VIII. LIRE EFFICACEMENT
Durant l’année, de très nombreuses références bibliographiques vous seront proposées par les enseignantes et les enseignants.
Mais il est impossible de lire ou d’acheter tous les ouvrages indiqués. Dès lors, vous devrez sélectionner ceux qui sont importants
pour la ou le professeur·e et pour la compréhension du cours. Les assistantes et les assistants ou vos camarades plus avancés
vous seront d’une grande aide pour l’établissement d’une bibliographie de base. Des autres ouvrages, vous ne lirez qu’un
chapitre ou deux ou alors vous vous en servirez pour la présentation d’un séminaire ou la préparation d’un travail pratique.
N’oubliez pas que les bibliothécaires vous aideront à faire vos recherches dans les différents catalogues disponible à la BCU12.
Un livre peut être lu de manière approfondie, le crayon à la main et faire l’objet d’un résumé ou d’une fiche de synthèse. C’est
le cas des manuels propres à chaque discipline. Il peut également être lu en diagonale ou survolé de façon à avoir une idée de
son contenu et de son importance. Parfois, seul un chapitre peut être lu pour le mettre en relation avec le contenu du cours ou
pour y rechercher des renseignements. Différents types de lecture existent selon l’usage que vous ferez de l’ouvrage, en voici
quelques-uns.
1. LA LECTURE MÉTHODIQUE
Avant la lecture
• Sélectionnez et décidez en fonction des objectifs : le texte est-il à lire et comment ?
• Posez-vous les questions suivantes : que faut-il lire ? Que dois-je lire en totalité ? Que veux-je lire en totalité ? Que dois-je faire de cette lecture ? Que puis-je lire plus tard ? Qu’est-ce que je n’ai pas besoin de lire de toute façon ?
• Donnez-vous un temps de lecture ou évaluez le temps dont vous disposez. Donnez-vous de bonnes conditions matérielles : lumière, calme et silence, ne soyez pas couché, mais assis sur un siège plutôt dur, ayez à portée de main papier, crayon, dictionnaire, etc.
• Groupez les lectures courtes pour les traiter en bloc. Groupez les lectures sur un même thème, pour comparer les points de vue.
Pendant la lecture
• Posez l’œil à 2 cm du début du texte et relevez-le 2 cm avant la fin de la ligne.
• Evitez les retours dans le texte et les subvocalisations.
• Adaptez votre vitesse de lecture à la difficulté du texte.
• Augmentez votre maîtrise du vocabulaire. On lit plus vite ce qui est compris.
Après la lecture
• Etablissez une fiche résumant brièvement le contenu et renvoyant aux chapitres particulièrement intéressants.
• Répétez dans votre tête et avec vos propres mots les notions importantes que vous avez lues (2 idées par paragraphe, chapitre).
• Une fois le livre terminé, relisez-le en 10-15 minutes afin d’en fixer le contenu dans votre mémoire.
2. LA LECTURE DE SURVOL
Comme nous l’avons vu, la question du choix des ouvrages à lire est primordiale lorsqu’on est face à une bibliographie. Classez
donc chaque livre avant de les lire, selon ces trois niveaux d’intérêt :
- A = livre à lire méthodiquement et dans le détail.
- B = livre dont il faut lire un ou deux chapitres choisis (bons exemples ou bonnes définitions).
- C = livre à laisser de côté.
Vous éviterez de perdre du temps ou de vous disperser dans des lectures intéressantes certes, mais éloignées de l’objectif
prioritaire fixé.
12 Voir le chapitre XIV : La BCUL, votre bibliothèque en un coup d’œil, page 39.
P = livre à laisser de côté.
25
Pour tirer le maximum d’un livre en quelques minutes et déterminer s’il correspond à vos besoins, analysez-le selon ces différents
points.
- Le format (où vais-je le lire ?) - La notice biographique de l’auteur·e (qui est-ce ?)
- Le nombre de pages (en combien de temps ?) - L’édition (quelles publications d’habitude ?)
- Le titre (à quoi cela me fait-il penser ?) - La collection (à quoi est-elle consacrée ?)
- Le sous-titre (quelles sont les intentions de l’auteur·e ?) - La date de copyright (est-ce encore d’actualité ?)
- Le nom de l’auteur·e (je le connais ou pas ?) - Le nombre de rééditions (ce livre a-t-il eu du succès ?)
- Ses autres ouvrages (quels sont ses intérêts, son domaine ?)
- Le prière d’insérer (quels sont les arguments utilisés pour me faire lire et en vérifier la véracité ?)
Ensuite :
• Lisez la table des matières.
• Lisez cinq ou six phrases au début et à la fin de chaque chapitre.
• Lisez les exergues et les résumés de chapitres.
• Regardez les illustrations, les graphiques, les tableaux et parcourez les index.
3. LA LECTURE RAPIDE
La lecture rapide est une technique qui s’apprend et qui s’entraîne. En lisant par grappes de mots, la lectrice ou le lecteur rapide
se fatigue moins, car ses mouvements oculaires sont rationalisés. Et contrairement aux idées reçues, le lecteur rapide comprend
souvent mieux que le lecteur lent. Il a une idée relativement précise du contenu de l’ouvrage, connaît l’importance relative des
différents chapitres.
Le lecteur lent, même en lecture silencieuse, met en mouvement, sa langue, sa mâchoire, ses cordes vocales et son oreille
intérieure.
Lecteur lent : Ce qui différencie un lecteur rapide c’est le nombre de points de fixation.
Lecteur moyen : Ce qui différencie un lecteur rapide c’est le nombre de points de fixation.
Lecteur rapide : Ce qui différencie un lecteur rapide c’est le nombre de points de fixation.
On estime qu’une lectrice ou un lecteur rapide lit entre
500 et 900 mots par minutes.
Pour progresser, mesurez ponctuellement votre vitesse
de lecture en utilisant cette formule :
nombre de mots X 60 / le temps en seconde = nombre
de mots par minutes
26
IX. TRAVAILLER APRÈS LES COURS
Selon les filières d’études, le temps consacré aux travaux personnels, que ce soit à domicile ou à la bibliothèque, varie considéra-
blement. D’après l’enquête « Comment allez-vous ? »13, une personne en première année est occupée à ses études près de
40 heures par semaine : 21 heures sont consacrées aux cours, séminaires et laboratoires et 17 heures et trente minutes aux
révisions.
Le contenu du travail personnel varie également : relecture et mise au net des notes de cours, exercices exigés comme les
problèmes ou les traductions, rédaction de rapports, lectures, ou encore recherche documentaire.
1. LES NOTES DE COURS
Comme nous l’avons vu, le principe d’une bonne prise de notes est d’avoir des notes complètes et de ne pas laisser des lacunes
derrière soi14. Il est donc indispensable de retravailler vos notes en complétant les blancs, en réécrivant les mots illisibles et en
corrigeant les erreurs. Cherchez ensuite à comprendre ce qui a été dit et à compléter les connaissances qui manquent, à la
bibliothèque ou avec d’autres étudiantes et étudiants par exemple. Cherchez également à retrouver la structure, le plan et les
articulations des thèmes du cours. Enfin, relisez vos notes avant le prochain cours.
Apportez de la structure aux notes à l’aide de mots-clés et symboles inscrits dans la marge, de couleurs ou soulignements, de
schémas complémentaires et de résumés. Mais ne faites pas de vos notes des œuvres d’art impérissables (réécriture, couleurs
innombrables, etc.), elles doivent avant tout vous être utiles, donc complètes, lisibles et compréhensibles.
Relisez systématiquement vos notes à l’aide de la méthode des 8 questions (qui, quoi, où, quand, pour quoi, comment,
pourquoi, avec quel effet)15. Ces questions vous aideront à construire un résumé de cours ou de lecture, mais n’oubliez pas que
selon la matière que vous étudiez, il n’y a pas de réponse à toutes les questions.
2. LES EXERCICES
Faites régulièrement les exercices pour vérifier si vous maîtrisez un sujet ou non et pour deviner quels pourraient être les thèmes
d’examens. Mais ne les faites pas systématiquement en groupe, cela peut être trompeur. Apprenez à les résoudre de manière
autonome. Enfin, demandez de l’aide à vos camarades si vous êtes face à un blocage insurmontable.
3. LES LECTURES
Cherchez à repérer à la bibliothèque les documents dont les références bibliographiques vous ont été données pendant les
cours. Apprenez dès le début à maîtriser la recherche documentaire en suivant une des formations dispensées par la BCU16,
vous gagnerez beaucoup de temps.
Effectuez les lectures obligatoires ou indispensables en faisant systématiquement des notes et fiches de lecture. Notez les
références précises (auteur, titre, lieu et date d’édition) pour retrouver facilement le document par la suite.
13 Effectuée par le SOC chaque année auprès des nouveaux étudiants de l’UNIL (www.unil.ch/soc -> Publications -> Comment allez-vous ?)14 Voir chapitre VII, point 5 : Evaluer la qualité de sa prise de notes, page 23.15 Voir chapitre VII : Les grilles, page 23.16 Voir chapitre XIV : La BCUL, votre bibliothèque en un coup d’œil, page 39.
27
X. MÉMORISER
La mémoire est un phénomène complexe, qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Si le principe C.I.A. (Concentration, Image,
Association) est la base de la mémorisation, mémoriser ne veut pas dire apprendre par cœur. C’est une technique qui s’apprend
et qui s’exerce car on mémorise mieux ce qui a du sens ou qui a une signification émotionnelle (la madeleine de Proust).
Processus de mémorisation :
1. QUELQUES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DE LA MÉMOIRE
La loi de la répétition : c’est dans les heures qui suivent l’apprentissage que la perte est la plus importante. Faites une première
répétition après 10-15 minutes et une deuxième répétition un jour plus tard. Ensuite, reprenez après une semaine, un mois et
un semestre.
La loi du sur-apprentissage : après une semaine, le taux de mémorisation tombe de 90% à 10%. Pour maintenir le taux à
30% ou 40%, il faut continuer à apprendre ce que l’on sait.
La loi de la distribution de l’exercice : plusieurs courtes périodes de travail sont plus efficaces qu’une seule de longue durée.
L’apprentissage global ou partiel : la subdivision d’une tâche ou non dépend de la structure de la matière à étudier. On a
souvent recours à des méthodes mixtes.
Les points d’ancrage de l’information : on se souvient mieux du début et de la fin, il est donc utile de sur-apprendre les
éléments du milieu.
L’utilisation simultanée de plusieurs canaux sensoriels : on se souvient de 10% de ce qui est lu, de 50% de ce qui est
écouté et vu et de 90% de ce qui est fait.
La récitation : c’est une des techniques les plus efficaces. 60% du temps d’études passé à réciter double presque la quantité
mémorisée.
2. LES MOYENS MNÉMOTECHNIQUES
Les moyens mnémotechniques permettent de mémoriser l’information par
association d’idées. S’il n’existe pas une méthode meilleure qu’une autre, c’est
parce que les meilleurs moyens mnémotechniques sont ceux que vous créez.
Néanmoins, voici quatre techniques qui semblent être les plus efficaces chez un
maximum de personnes. Testez-les et choisissez celle qui vous convient le mieux.
N’oubliez pas qu’elles demandent toutes un certain entraînement avant de pouvoir
être pratiquées avec aisance. N’ayez donc pas peur de perdre du temps au début,
cela peut constituer finalement un bon investissement.
Mémoriser
Chaque semestre, le SOC organise un
atelier pour apprendre à mémoriser la
matière et améliorer la qualité
de votre mémorisation.
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Le maillon central du processus de
mémorisation. Condition préalable à
l’enregistrement, l’attention est soutenue
par les intérêts et la motivation.
La concentration est indispensable à
l’enregistrement. Elle permet de sélectionner
ce qu’on veut retenir et d’organiser
sa pensée.
28
La méthode des lieux
Celle que les sénateurs romains utilisaient pour mémoriser leurs discours. Inventez un parcours avec des étapes successives (par
ex. les différentes pièces de son appartement) et y « déposer » des mots ou des noms propres à raison d’un mot par étape. Pour
rechercher les mots, refaites le parcours en sens inverse.
Les enchaînements thématiques
« Mais où est donc or ni car », « Viens mon chou sur mes genoux », etc.
Les mots-clés
Associez les chiffres d’un nombre ou d’une date à apprendre avec des mots-clés permanents.
1. Parfum 6. Saucisse
2. Nœud 7. Chaussette
3. Roi 8. Truite
4. Théâtre 9. Bœuf
5. Zinc 10. De profundis
Ensuite, à partir de ces associations, créez des images. Par exemple, 1914 : parfum bœuf parfum théâtre. Le parfum du bœuf
n’est pas le parfum d’un théâtre. Il est préférable de se constituer une liste jusqu’à 100, car elle permet de découper les
nombres de différentes manières et de choisir la meilleure.
Les initiales
En biologie : RECOFGEI = Règne, Embranchement, Classe, Ordre, Famille, Genre, Espèce, Individu
En histoire : W. PANRU = Les traités de Louis XIV : Westphalie / Pyrénées / Aix-la-Chapelle / Nimeg / Riswig / Utrecht.
Pour développer votre technique,
demandez à vos camarades comment
elles et ils apprennent et quels sont
leurs trucs pour mémoriser.
Travaillez à deux pour vous faire
réciter. Quand on est seule ou seul,
on ne peut souvent se poser que les
questions dont on connaît la réponse.
29
XI. PRÉPARER LES EXAMENS
Les révisions pour un examen ne se font pas dans les deux dernières semaines avant la date fatidique. C’est une préparation
à long terme qui nécessite d’abord d’assister aux cours et de prendre des notes, puis de les réviser et de lire les ouvrages de
référence. En travaillant régulièrement, vous assimilerez et mémoriserez mieux la matière. Planifier les révisions en fonction du
travail à fournir vous permettra d’aborder vos examens sereinement. Cela vous donnera également un cadre pour réviser, un
programme pour les journées de révisions.
Durant la période de cours, relisez vos notes, complétez-les, organisez-les
et comparez-les avec celles de vos camarades. Lisez les ouvrages et articles
recommandés et faites les exercices demandés. Assurez-vous d’avoir bien saisi
les objectifs, la portée de chaque cours et la manière dont ils vont être évalués.
Profitez des vacances pour faire des fiches de révision. Si vous avez pris vos notes
sur ordinateur, imprimez-les.
Pendant les révisions, établissez un planning en fixant des objectifs de travail réalistes. Variez les lieux d’études et veillez à votre
équilibre général en vous octroyant des pauses ou des récompenses.
1. TRAVAILLER EN SOLITAIRE OU EN GROUPE
Si le travail personnel en solitaire est indispensable pour certaines tâches (lectures, préparations, révisions, apprentissage par
cœur), il peut être utilement complété par un travail en petit groupe (3 ou 4 personnes au maximum). Partager ses compétences
et ses ressources permet de varier le mode d’apprentissage et donc de mieux apprendre. Essayez de trouver des partenaires
qui ont les mêmes objectifs que vous, mais qui n’ont pas les mêmes méthodes de travail ou les mêmes styles d’apprentissage.
Avantages Contraintes et défauts
• Plus grande efficacité liée à la division du travail
• Economies effectuées sur les achats de livres ou de revues
• Contrôle de l’exactitude des notes et l’enrichissement de celles-ci
• Contrôle de la compréhension des notions abordées et des objectifs du cours
• Dépassement des questions difficiles sur lesquelles on bloque
• Stimulation par encouragement réciproque, aide pour tenir les délais et lutter contre l’ajournement
• Possibilité de se faire réciter les cours
• Possibilité de se critiquer mutuellement, car soumettre son travail à d’autres permet d’en tester la cohérence
• Se trouver des camarades avec qui on a des affinités
• Avoir des objectifs et des échéances communs
• Avoir une volonté commune de travailler et de collaborer, répartir les tâches précisément et équitablement
• Se discipliner pour ne pas avoir la cafétéria comme seul lieu de travail, mais viser aussi les salles de discussion des bibliothèques
• Respecter le programme de travail et l’emploi du temps définis en commun, organiser des séances de travail
• Ne plus faire l’effort de réfléchir seule ou seul, de s’accrocher à une difficulté pour la résoudre
• Avoir l’illusion de comprendre (ou de savoir), car il y a presque toujours quelqu’un qui donne une idée pour dépasser la difficulté
Préparer ses examens
Chaque semestre, le SOC organise un
atelier pour apprendre à réviser vos
notes, gérer le stress et garder le cap
avant les examens.
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30
2. CONNAÎTRE LES ATTENTES
Savoir ce que l’on attend de vous fait aussi partie votre métier d’étudiante et d’étudiant17. Les objectifs des cours, les modalités
d’examens, les modes d’évaluation et les règlements sont souvent donnés au début de l’année. Interrogez vos professeur·e·s
et leurs assistant·e·s pour connaître ces informations. Et en cas de doute, ne vous fiez pas aux rumeurs, faites confiance aux
enseignant·e·s, ce sont eux qui évalueront votre travail.
Avant de commencer à travailler, il est donc nécessaire de savoir ce qui est attendu de vous et comment vous serez évaluée et
évalué. Pour mener cette réflexion, posez-vous des questions en fonction du modèle de la pyramide d’apprentissage.
DEGRÉ DE MAÎTRISE DES APPRENTISSAGES
CONTEXTE GÉNÉRAL
IDÉES PRINCIPALES
IDÉES SECONDAIRES
DÉTAILS Reconnaissance Mémorisation Compréhension Application➂ ➃➀ ➁
➀Le niveau reconnaissance implique simplement la capacité à reconnaître des termes, des concepts et des relations lorsqu’ils
sont rencontrés à nouveau. Mode d’évaluation : certains QCM, questions vrai/faux.
➁Le niveau mémorisation implique la capacité à se souvenir de ce qu’on a appris. Mode d’évaluation : réponses courtes,
phrases ou formules à compléter.
➂Le niveau compréhension implique la capacité d’expliquer une notion ou un concept avec ses propres mots, de comparer
et de critiquer des idées. Mode d’évaluation : dissertations, problèmes.
➃Le niveau application consiste à utiliser ce que l’on connaît et que l’on comprend pour approfondir son savoir, découvrir
des faits nouveaux ou résoudre des problèmes. Mode d’évaluation : travaux de recherche, mémoires, certains problèmes.
Lorsque vous travaillez un cours ou un livre, posez-vous systématiquement les questions de savoir à quel niveau d’apprentissage
appartient le chapitre ou la page que vous lisez et quel degré de maîtrise vous devez en avoir. Mais sachez qu’en première
année, le niveau « application » est rarement caractéristique des examens, et qu’il est tout aussi rare d’avoir des examens qui
n’impliquent que le niveau « reconnaissance ».
17 Voir le chapitre I : Etudier : un métier, page 3.
31
3. L’ANALYSE CRITIQUE
Une des caractéristiques de la formation universitaire est l’apprentissage de l’analyse critique. Dès le début des études, mais
surtout à leur terme, on attend de vous de savoir porter un jugement sur ce que vous observez ou ce que vous lisez. Le tableau
ci-dessous propose des exemples de questionnement permettant la formulation d’un jugement ou de nouvelles hypothèses.
OBSERVATION ANALYSE CRITIQUE APPROFONDISSEMENT
QUI ? - Qui est le personnage principal
de cette action ?
- Qui se comporte ainsi ?
- Pourquoi est-ce cette personne qui tient ces propos ?
- Qui soutient ce point de vue ? - Que se passerait-il si… ?
QUOI ? - Quelles sont les idées
principales qui se dégagent de ce texte ?
- Quelle est la portée de ce fait ?
- Pourquoi l’accent est-il mis sur ces faits ?
- Que se passerait-il si je mettais l’accent sur tel fait ?
OÙ ?
- Quelle est l’étendue de la maladie ?
- Où produisait-on ces marchandises ?
- Pourquoi est-ce à cet endroit que ce phénomène est apparu ?
- Les choses seraient-elles plus claires si on attribuait plus d’importance au lieu où cela s’est produit ?
QUAND ? - Quand ce phénomène est-il
apparu ?
- Pourquoi à ce moment-là ?
- Quand a-t-on commencé à en parler ?
- Quelles auraient pu être les consé quences si cela s’était passé à un autre moment ?
COMMENT ?
- Comment ce fait est-il analysé par l’auteur·e ?
- Comment procédait-on à cette épo que ?
- En quels termes ces éléments sont-ils présentés ?
- Pourquoi produisait-on de cette manière ?
- Quels seraient les avantages ou les inconvénients si l’on procédait d’une autre manière ?
COMBIEN ? - Combien de personnes ou de
choses sont-elles concernées ?
- Dans quelle mesure ces chiffres sont-ils fiables ?
- Ces deux séries sont-elles cohérentes ?
- Les effets seraient-ils différents s’il y avait plus ou moins de... ?
4. MOTS-CLÉS POUR LES EXAMENS
Afin de répondre précisément à la question posée, il faut comprendre les termes qui la constituent. Le nombre de ces termes
n’est pas illimité. On les retrouve sous des formes similaires dans toutes les disciplines.
Voici quelques mots-clés utilisés dans les questions d’examens.
Analyser (discuter, évaluer) : donner le pour et le contre de la question, mentionner les limites et les avantages de chaque
facteur ; donner son opinion ou l’opinion d’expertes et d’experts du domaine. Trouver les idées principales et montrer comment
elles s’articulent.
Définir : donner la signification, le sens précis d’une notion ou d’un mot, et si possible, ajouter un exemple.
Décrire : énumérer les caractères de quelque chose ; esquisser ou relater des événements dans un ordre logique, chronologique
ou sous forme de récit (selon la branche d’études).
Comparer : trouver les ressemblances et les différences entre deux ou plusieurs choses ; mettre en évidence les points similaires
et les différences.
Commenter : faire des remarques et des observations, interpréter, critiquer, dévoiler les multiples sens possibles d’une question.
Critiquer : examiner (un texte, une théorie, etc.) pour en faire ressortir les qualités et les défauts.
Enumérer : faire une liste de noms, de faits, de caractéristiques, les uns à la suite des autres, le plus souvent en les numérotant.
32
Expliquer : énoncer et interpréter clairement les faits relatifs à un incident. Montrer logiquement comment un concept ou une
notion s’est développé. On répond à ce genre de questions en utilisant les mots suivants : qui ou quoi, comment et pourquoi.
Illustrer : clarifier en donnant un exemple, en faisant un dessin ou un graphique. Il est également possible d’utiliser la
comparaison ou l’analogie (« c’est comme »).
Prouver : établir la véracité de la proposition en apportant des preuves, des faits, des arguments clairs et logiques.
18 19 20
ATTENTION AU PLAGIAT !
Avec Internet, il est parfois difficile de délimiter ses sources et influences. Il est pourtant
indispensable de respecter les règles de la propriété intellectuelle et de citer vos sources. La
charte de l’Université de Lausanne18 définit entre autres sa mission comme suit :
« L’UNIL vise à produire et transmettre des savoirs validés par des mécanismes collectifs
de vérification, qui impliquent à la fois honnêteté, indépendance, interdisciplinarité,
débat et transparence ».
Ceci vaut aussi bien pour la recherche que pour vos travaux personnels. Sachez que des
facultés disposent de logiciels pour repérer les plagiaires. Un code de déontologie (que
vous allez devoir signer en signe d’acceptation) en matière d’emprunts, de citations
et d’exploitation de sources diverses a été édicté19. Nous vous invitons à méditer ces
documents en détail, et leur portée pour vos travaux de mémoire par exemple. Des
sanctions sont prévues en cas d’entorse, qui peuvent mener à votre exclusion.
Pour éviter les soupçons de plagiat, citez vos sources de manière correcte et exhaustive. Que
ce soit en copiant tel quel un passage ou que ce soit en reprenant une idée (reformulation), il
est indispensable d’indiquer en note l’auteur·e, le titre, l’édition et l’année de la publication
d’origine. Les citations de documents dans un travail académique doivent être cohérentes
et suivre les usages en cours dans votre domaine : référez-vous à votre enseignant·e ou à
votre faculté pour connaître leurs exigences en la matière.
18 Disponible sur le site www.unil.ch > L’UNIL en bref > La charte de l’Université de Lausanne19 Disponible sur le site www.unil.ch > Sous Interne > Documents - Formulaires > Textes légaux > 4. Recherche > Directive 4.2.20 Pour en savoir plus : www.bcu-lausanne.ch > Sur mesure > Etudiant
33
XII. GÉRER LE STRESS
Le stress est un état de défense usuel de l’organisme réagissant à des menaces sur son bien-être, utilisant toute son énergie à
se protéger, produisant différentes réponses : accélération du rythme du cœur et de la respiration, tensions dans les muscles.
Mais aussi augmentation du nombre d’erreurs dans l’exécution d’une tâche, baisse du rendement dans le travail, détérioration
des relations interpersonnelles ou trous de mémoire lors d’examens.
Il existe des différences individuelles dans l’intensité et les réponses au stress. Si, dans une situation donnée (examen, test,
etc.), les personnes ont souvent des résultats semblables aux mesures physiologiques, leurs pensées, leurs émotions et leurs
comportements peuvent varier, de l’adaptation à l’inadaptation.
Etudiant·e·s peu sensibles au stress lors des examens Etudiant·e·s sensibles au stress lors des examens
- centrent leur attention sur la situation et les moyens d’y faire face,
- sont actrices et acteurs dans leurs apprentissages,
- pensent à la résolution du problème et sont actives et actifs,
- estiment avoir les compétences nécessaires,
- vivent la situation dans son présent,
- portent des jugements spécifiques sur la situation,
- leurs émotions sont perçues comme de l’énergie et sont dirigées vers la résolution du problème,
- se représentent mentalement les moyens de faire face à la situation.
- centrent leur attention sur ce que les autres vont penser d’eux et anticipent une évalua tion négative,
- sont dans l’observation d’eux-mêmes et de la situation,
- pensent à leur malaise et sont passives et passifs,
- estiment manquer de compétences,
- pensent au passé ou anticipent l’avenir (plutôt négativement),
- portent des jugements globaux,
- leurs émotions sont perçues comme un signal de détresse, centre de leurs préoccupations,
- leurs images mentales constituent une représentation de soi négative.
1. COMMENT LUTTER CONTRE LE STRESS ?
Pour gérer le stress, il faut identifier les facteurs et prendre les mesures en réponse. Celles-ci relèvent de plusieurs domaines
de l’existence. Elles sont de l’ordre de l’hygiène de vie (sommeil, nourriture, loisirs), de l’organisation du travail (planification,
délégation, fixation de priorités) et du contrôle des pensées et des émotions.
Saisissez-vous du problème : Analysez, réfléchissez à des solutions, définissez des priorités et des objectifs. Planifiez et
n’hésitez pas à demander de l’aide et des conseils aux autres.
Gérez vos pensées et vos émotions : Confiez-vous à quelqu’un, stoppez les pensées négatives, déculpabilisez. Faites
attention aux petits mots comme « toujours », « jamais » ou « il faut ».
Utilisez les méthodes de détente : Pratiquez des activités qui engagent physiquement et mentalement comme la relaxation
ou la méditation.
Occupez-vous de vous : Faites des pauses quand c’est nécessaire. Offrez-vous un cadeau ou un repas avec des amis ou un
week-end de détente.
Soignez votre alimentation : Mangez des fruits et des légumes frais chaque
jour, réduisez votre consommation de sucreries. Diminuez votre consommation
d’alcool, de café, de tabac ou de tout autre excitant.
Modifiez votre environnement : Réaménagez votre chambre, choisissez une
chambre plus vaste ou plus près du lieu d’études.
Gérer le stress
Chaque semestre, le SOC organise un atelier
pour apprendre à détecter le stress, le gérer
et remobiliser vos ressources dans
des périodes chargées.
www.unil.ch/reussir/ateliersreussite
Rerouverez toutes les ressources disponibles
pour lutter contre le stress sur le site:
www.unil.ch/nostress
34
2. FAIRE UN BILAN PERSONNEL
PHASE 1
- Vous avez beaucoup d’énergie et d’enthousiasme.
- Vous êtes surmené·e et trop consciencieux·euse.
- Vous avez des sentiments d’incertitude.
Attention si :
- Vous ne prenez du repos qu’avec réticence.
- Vous n’avez pas assez de temps pour votre vie privée.
- Vous êtes déçu·e de vos résultats.
PHASE 2
- Vous avez de courts accès d’irritabilité.
- Vous ressentez fatigue et anxiété.
- Vous avez l’impression de faire du surplace.
- Vous faites des reproches à votre entourage.
Attention si :
- Vous êtes incapable de faire face à la pression de vos responsabilités.
- Vous travaillez sans interruption.
- Vous n’arrivez pas à gérer correctement votre temps.
- Vous prenez trop d’engagements.
PHASE 3
- Vous n’êtes satisfait·e de rien et votre ressentiment augmente.
- L’estime que vous vous portez diminue.
- Vous vous sentez de plus en plus coupable.
- Vous êtes apathique.
Attention si :
- Vous n’avez plus de joie de vivre.
- Vous êtes complètement épuisé·e.
- Vous vous sentez peu concerné·e par ce qui se passe autour de vous.
PHASE 4
- Vous abdiquez.
- Vous tombez malade.
- Vous avez un sentiment d’échec.
- Vous êtes dans un état de détresse morale.
Attention si :
- Votre absentéisme augmente.
- Votre isolement augmente.
- Vous présentez des troubles physiques.
- Vous absorbez trop d’alcool ou prenez trop de médicaments.
Si ces conseils ne suffisent pas, il peut être difficile de faire
face au stress sans l’aide de personnes extérieures.
N’hésitez pas à contacter le Service d’orientation et carrières,
des psychologues formé·e·s pourront vous aider à résoudre
ce type de difficultés.
www.unil.ch/soc - [email protected] - 021 692 21 30
35
XIII. MÉMENTO DE L’ÉTUDIANT·E
DO’S DON’T
• Donnez-vous le temps de vous intégrer à un nouvel
environnement et à de nouveaux programmes
d’études.
• Acceptez de ne pas maîtriser la matière enseignée
immédiatement, mais efforcez-vous de comprendre ce
qu’on attend de vous.
• Saisissez toutes les occasions de mieux connaître vos
camarades d’études. Efforcez-vous de rencontrer de
nouvelles personnes.
• Familiarisez-vous avec la géographie du campus.
• Cherchez rapidement de l’aide si vous éprouvez des
difficultés (académiques, relationnelles, personnelles
ou financières).
• Ayez une vue d’ensemble de chacune de vos
disciplines : objectifs, exigences et délais.
• Mettez-vous rapidement au travail, de manière
régulière et systématique.
• Organisez-vous de manière à respecter les délais dans
lesquels vous devez rendre vos travaux.
• Vérifiez la qualité de votre prise de notes.
• Faites des révisions régulières.
• Cherchez à travailler certains sujets en groupe.
• Trouvez un équilibre entre vos loisirs, votre vie sociale
et vos études.
• Utilisez les ressources et les services du campus.
• Ne vous laissez pas trop vite décourager par les
premières difficultés rencontrées.
• Ne reportez pas tout à la dernière minute.
• Ne vous obstinez pas à vouloir tout faire en solo.
• N’ayez pas peur de discuter de vos difficultés
avec vos camarades, vos assistant·e·s et vos
professeur·e·s.
• Ne craignez pas d’approcher vos camarades, vos
enseignant·e·s et le personnel administratif ou
technique pour leur demander des informations
ou des renseignements.
• Ne vous comparez pas constamment aux autres.
• N’abandonnez pas vos études avant d’en
avoir discuté avec un·e enseignant·e ou avec
quelqu’un du Service d’orientation et carrières.
• N’attendez pas tout de vos professeur·e·s, ce
sont des femmes et des hommes comme les
autres.
• N’attendez pas de votre première année
d’université qu’elle comble tous vos désirs ou
qu’elle soit un antre de la culture et du savoir.
• Prenez patience. A l’Université, l’intérêt et la
passion se développent souvent avec le temps.
36
XIV. METTRE L’INFORMATIQUE À VOTRE SERVICE
L’Université de Lausanne vous offre une large palette de prestations informatiques pour toute la durée de vos études (plus six
mois après les avoir terminées : pensez à sauvegarder vos données pendant ce temps). La liste complète et tous les détails s’y
rapportant se trouvent sur le site du Centre informatique. Plus d’infos : www.unil.ch/ci > Services aux étudiants
Le Centre informatique de l’UNIL publie également un magazine en ligne « CiNN » qui paraît trois fois par an. Un ton léger
au service d’un contenu accessible et bien illustré : CiNN, c’est le monde bouillonnant des technologies de l’information vu à
travers les yeux et les réalisations de l’équipe du Centre informatique. Plus d’infos : www.unil.ch/cinn
1. ACTIVER VOS ACCÈS INFORMATIQUES
Au début de vos études, vous recevez un courrier vous attribuant un nom d’utilisateur et un mot de passe. La première
étape consiste à activer vos accès informatiques (www.unil.ch/ci > Accès-comptes-identités). Ensuite, vous pourrez utiliser ces
données pour accéder à tous les services informatiques et pour vous inscrire aux examens dans certaines facultés.
2. CARTE D’ÉTUDIANT·E CAMPUSCARD
Vous recevez lors de votre immatriculation une carte d’étudiante et d’étudiant : la CampusCard. Vous devez la valider chaque
semestre en l’introduisant dans l’une des bornes disponibles sur le site (après paiement de vos taxes d’immatriculation).
Elle vous servira de :
• pièce de légitimation pour les cours, séminaires, travaux pratiques et examens, ainsi que pour obtenir des rabais (cafétérias, cinémas, etc.) ;
• porte-monnaie virtuel pour payer aux cafétérias et aux guichets de l’UNIL ;
• carte d’accès pour utiliser PrintUNIL et pour accéder à certaines salles ou laboratoires ;
• carte de lecteur pour la BCUL.
En cas de perte ou de vol, vous pouvez bloquer votre carte depuis MyUNIL, afin d’éviter toute utilisation abusive.
Plus d’infos : www.unil.ch/campuscard
3. MESSAGERIE ÉLECTRONIQUE
Vous disposez d’un email dont la forme est « [email protected] » que l’UNIL utilisera pour vous envoyer des informations
officielles (ou votre faculté, les associations étudiantes, les services aux étudiants, etc.), vous devez donc le consulter
régulièrement. Plus d’infos : owa.unil.ch
4. PORTAIL : MY.UNIL.CH
MyUNIL offre un accès rapide et personnalisé à de nombreux services et à de nombreuses sources d’informations de l’UNIL :
• MailUNIL : la boîte de réception de votre compte email « @unil.ch »
• DocUNIL : Les documents stockés sur votre espace partagé (1 Go)
• MYAGENDA : vos horaires de cours ainsi qu’un agenda personnel en ligne
• Votre dossier administratif
• Les inscriptions aux examens et les résultats (certaines facultés n’utilisent pas encore cette fonction)
• Des supports de cours
• Et bien d’autres choses, comme le solde de votre CampusCard, l’annuaire électronique de l’UNIL ou le Petit Robert en ligne.
Plus d’infos : my.unil.ch
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5. SALLES D’INFORMATIQUE, BORNES INTERNET
Si vous n’avez pas d’ordinateur, l’UNIL vous invite à vous rendre dans ses salles informatiques où vous trouverez des machines
équipées de tous les logiciels nécessaires à vos travaux académiques. Pour un accès rapide à Internet, des bornes sont disponibles
dans tous les bâtiments de l’UNIL.
6. WI-FI
Avec votre portable, smartphone ou tablette, vous pouvez accéder à Internet en Wi-Fi partout sur le campus.
Connectez-vous au réseau « eduroam » avec votre nom d’utilisateur UNIL suivi par «@unil.ch» (exemple: [email protected]) et
votre mot de passe UNIL. Votre machine se connectera désormais automatiquement à ce Wi-Fi de l’UNIL, de l’EPFL, des autres
universités, et même, des aéroports dans plus de 100 pays.
https://www.eduroam.org/where/
7. COURS D’INFORMATIQUE
Des cours d’informatique gratuits sont dispensés au début de chaque semestre (bureautique, systèmes d’exploitation,
internet). En supplément, un outil d’E-learning, accessible en tout temps, vous propose des vidéos de formation en ligne.
Plus d’infos : www.unil.ch/ci/cours-etudiants & www.unil.ch/ci/e-learning
8. IMPRESSIONS PRINTUNIL
Des imprimantes multifonctions, disponibles dans plusieurs quartiers de l’UNIL, vous offrent les fonctionnalités suivantes :
• Impression et photocopie noir et blanc, impression et photocopie couleur (devant la Reprographie, Anthropole)
• Photocopie noir et blanc
• Scan couleur avec reconnaissance optique des caractères (envoi automatique sur votre email UNIL)
• Impression depuis les bornes InternetUNIL, votre ordinateur portable, votre smartphone, votre tablette ou certaines salles informatiques
Vous disposez d’un quota initial de 300 crédits offerts par l’UNIL : le système est donc immédiatement utilisable. A chaque
début de semestre, une recharge de crédits vous sera également offerte. Si vous n’avez plus de crédits, vous avez la possibilité
d’acheter des recharges en ligne, au help desk ou à la Reprographie. Plus d’infos : printunil.unil.ch
9. LA REPRO
La reprographie, située au niveau 2 de l’Anthropole, vous propose :
• Impression couleur et reliure de qualité pour vos mémoires, thèses, séminaires, etc.
• Vente de polycopiés, de livres et supports de cours
• Vente de matériel de reliure et de crédits PrintUNIL
• Impression grand format (posters)
• Conseils, support PAO
Plus d’infos : www.unil.ch/repro
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10. HELP DESK
Situé dans le bâtiment Amphimax, le help desk vous aide à résoudre vos problèmes informatiques :
• Tout type de problème sur votre ordinateur personnel, en relation avec vos travaux universitaires
• Installation des logiciels
• Récupération de données
• Résolution des problèmes de mots de passe
• Informations et conseils
• Support pour la CampusCard
• Vente de crédits PrintUNIL
← Genève/Berne
Lausanne-Sud →
Lausanne/Flon →
Allée de D
origny
Route de la Sorg
e
Rue
du
Lém
an
Route de la Chamberonne
Route Cantonale
Avenue du Chablais
Ave
nue
For
el
Route de la Grange
Route de Chavannes
← Morges/Genève
Route de la Sorge
N
O E
S
Extr
anef
Biophore
AmphipôleAmphimaxCubotron
Bato
chim
e
Génopode
Anthropole
InternefUnithèque
Unicentre
ISDC
Géopolis
IDHEAP
Synathlon
Châteaude Dorigny
Vieuxpressoir
Fermede Dorigny
ThéâtreLa Grangede Dorigny
Archivescantonales
Vortex
Fermede la Mouline
Annexe
Bergerie
Serres
Beach-volleyTerrain St-Sulpice
Stade
TerrainChamberonne
TerrainMorges
Terrain Léman
TerrainLausanne
TennisPiste finlandaise
Villades Sports
Centrenautique
Vestiairesextérieurs
Centre sportif universitaire Dorigny
SOS2
SOS1
CSS
m1UNIL-Mouline
m1UNIL-Chamberonne
m1Bourdonnette
m1UNIL-Sorge
m1EPFL
701 – Dorigny
701 – Bourdonette
701
701 – Champagne
701 – Pâqueret
705 – Argand
701 – Piccard
701 – EPFL
Bus 31Mouline
Bus 31UNIL-Sorge
Bus 31 – Argand
Chamberonne 2
Centre
Sorge
Blevallaire
Chamberonne 3
Géopolis
Mouline
Chamberonne
Grange
Lac
la Sorg
e
la Mèbre
la Chamberonne
Lac Léman
Forêt de Dorigny
Quartier Chamberonne
Quartier Centre
QuartierMouline
Quartier Sorge
Ch.
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A. P
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Ch. des Alambics
Rte des NoyerettesRte des Noyerettes
Ch.
des
Mac
hine
s
Pl. M. Cosandey
m1Bourdonnette
701 – Bourdonette
Lausanne/Flon →
Accueil/Information
Parking payant
Parking abonné-e-s
Parking autorisation spéciale
Parking mobilité réduite
Station de taxis
Métro
Bus
Bus
Mobility
Publibike
Vélo Station
Borne de recharge
La Poste
Cafétéria
Restaurant
Entrée
Entrée et accès mobilité réduite
Espace livraisons
TAXI
Commerces• Katia Créa’Tif – Coiffure• Librairie Basta ! – Librairie• Épicentre – Épicerie• Papeterie Ennas – Papeterie• STA Travel – Agence de voyage
Kiosque
Théâtre
Bibliothèque
Infirmerie
Défibrillateur
Garderies
Bornes Campus Card
Accueil santé
Banque BCV
Bancomat
Postomat
Bureau du stationnement
Ascenseur
Liens UNIL des coordonées GPS :www.unil.ch/access/campus
Retrouvez le plan du campus et d’autres infos utilessur notre application iPhone « Smart Campus »À télécharger dans l’App Store.
Plan
ète
UN
IL v
ersi
on 2
017-
2018
Help Desk
Amphimax, niveau 2
+41 21 692 22 11
Lundi au vendredi 8h-17h
Reprographie
Anthropole, 2088 B
+41 21 692 23 30 / 39
Lundi au vendredi
8h-11h30/12h30-16h30
= Zone d’impression PrintUNIL
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XV. LA BCUL, VOTRE BIBLIOTHÈQUE EN UN COUP D’ŒIL
Sur le campus de Dorigny
Au centre de Lausanne
Unithèque
Collections universitaires de SSP, lettres,
biologie, théologie, géographie et sciences
de l’environnement. Manuscrits et réserve
précieuse.
Internef
Collections universitaires de droit et
sciences économiques.
Riponne
Collections générales, de musique et
documentation vaudoise.
Dépôt légal vaudois.
1. S’INSCRIRE
Lors de votre première visite à la bibliothèque, confirmez votre inscription en vous présentant avec votre carte d’étudiante ou
d’étudiant au guichet du prêt.
2. CHERCHER DES DOCUMENTS
Attention, il est souvent nécessaire de consulter plusieurs catalogues, en particulier :
• L’outil de découverte Renouvaud, pour trouver les documents de la BCUL -électroniques ou imprimés- (livres, articles, revues, films et documentaires, journaux, partitions).
• Les bibliographies et bases de données spécialisées pour repérer plus d’articles scientifiques.
• Google Scholar, Web of Science etc., selon la discipline d’étude.
3. EMPRUNTER - RESTITUER - PROLONGER - RÉSERVER
Empruntez jusqu’à 30 documents pour une durée de 28 jours. Restituez vos livres à l’un des guichets de prêt de nos sites.
Prolongez jusqu’à deux fois vos documents en ligne depuis votre dossier lecteur si personne ne les a réservés. Pour une
prolongation supplémentaire, présentez les documents au guichet du prêt.
Réservez un document du catalogue Renouvaud déjà emprunté au moyen du bouton «Demande». Vous recevrez un courriel
vous avertissant qu’il est au guichet du prêt pendant 10 jours.
4. À DISTANCE
Interrogez les divers catalogues sur le site www.bcu-lausanne.ch. Accédez aux bases de données, revues et documents
électroniques en vous connectant via CRYPTO crypto.unil.ch.
Utilisez le bouton « Demande» dans Renouvaud pour faire préparer les documents des magasins fermés et pouvoir les retirer
dans les 4 jours à l’un des guichets de prêt BCUL.
Faites venir un document n’existant pas à la BCUL, grâce au service de prêt entre bibliothèques (service payant).
Dans votre Dossier lecteur Renouvaud, contrôlez les échéances de prêt, vérifiez vos demandes en cours et prolongez la durée
de prêt de vos documents.
40
5. À VOTRE SERVICE SUR LE CAMPUS
Horaires d’ouverture
• BCU Dorigny-Unithèque : lundi-dimanche 8h-23h.
• BCU Dorigny-Internef : lundi-vendredi 8h-22h et samedi 8h-18h.
Ouvertures supplémentaires en périodes de préparation d’examen. Voir le détail des horaires sur www.bcu-lausanne.ch.
Prêt
Du lundi-vendredi, de 9h à 18h. Une borne automatique pour l’emprunt des documents du libre-accès et une armoire de retour
sont également disponibles durant les heures d’ouverture de la bibliothèque.
Des questions ?
Les bibliothécaires sont à votre disposition pour tout renseignement sur place au guichet d’information (Info+) ou par mail à
Formations
Les formations sont pour la plupart intégrées aux cours académiques.
Bibliothèque cantonale et universitaire
Unithèque - Quartier Centre
1015 Lausanne
Tél. : +41 21 692 47 00
www.bcu-lausanne.ch
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XVI. ORIENTATION, AIDE AUX MÉTHODES DE TRAVAIL
Vous doutez de votre choix d’études ? Vous vous demandez quelles sont les perspectives d’emploi après votre formation ? Vous
éprouvez des difficultés à adapter vos méthodes de travail aux exigences universitaires ?
Le Service d’orientation et carrières (SOC) est ouvert à toutes les étudiantes et tous les étudiants de l’UNIL. Il vous offre diverses
prestations pour vous aider dans votre parcours d’études et vous soutenir dans votre passage à l’emploi à la fin de vos études.
Les prestations présentées ci-dessous concernent spécifiquement un public débutant dans les études universitaires. Plus
d’informations : www.unil.ch/soc.
1. PERMANENCES
Si vous êtes à la recherche d’informations sur les différents cursus d’études à l’UNIL ou si vous vous posez des questions sur les
perspectives professionnelles, les permanences vous permettent de rencontrer sans rendez-vous une conseillère ou un conseiller
du Service pour une durée de 15-20 minutes. Vous pouvez également venir poser vos questions relatives à vos méthodes de
travail ou tout autre point concernant vos études.
Horaires : lundi, mardi, jeudi, vendredi 10h-12h et 13h30-15h30, mercredi 13h30 à 15h30.
2. CONSULTATION INDIVIDUELLE
A la recherche d’un soutien personnalisé pour progresser dans vos études ou pour améliorer vos méthodes de travail, ou
pour discuter de votre orientation d’études, vous pouvez solliciter un rendez-vous individuel directement sur place (bâtiment
Unicentre) ou par téléphone au secrétariat du Service.
3. ATELIERS RÉUSSITE
Le SOC propose chaque semestre une série d’ateliers sur les méthodes de travail afin de vous aider à partir du bon pied dans
vos études universitaires. Mêlant théorie et exercices pratiques et concrets tout en laissant une large place à l’interaction entre
étudiantes et étudiants, les ateliers réussite s’adressent à toute personne inscrite en première année de Bachelor à l’UNIL.
Thèmes abordés à l’automne (variant légèrement pour le semestre de printemps) :
• Prendre des notes
• Gérer son temps
• Découvrir le mind map
• Mémoriser
• Préparer ses examens
• Gérer le stress
Plus d’informations :
www.unil.ch/reussir et www.unil.ch/reussir/ateliersreussite
4. CENTRE DE DOCUMENTATION
De nombreux ouvrages et documents sont à emprunter ou à consulter sur place. Vous pouvez également parcourir les
nombreuses revues professionnelles pour vous tenir au courant de l’actualité d’un secteur professionnel. Des ordinateurs sont
également à votre disposition pour la navigation Internet.
Service d’orientation et carrières
Unicentre - Quartier Centre
1015 Lausanne
Tél. : +41 21 692 21 30
Horaires en période de cours :
tous les jours 10h-16h
Horaires hors périodes de cours : tous les jours 10h-12h30 et 13h30-16h
42
XVII. AIDES FINANCIÈRES, LOGEMENTS, PETITS JOBS
Le Service des affaires sociales et mobilité étudiante (SASME) vous soutient dans différents aspects de votre vie étudiante, que ce
soit pour trouver un petit job à côté de vos études ou pour répondre à des problématiques financières diverses.
1. AIDES FINANCIÈRES
Une demande d’aide financière ponctuelle ou pour une plus longue période peut être soumise auprès du SASME à tout
moment de l’année. N’hésitez pas à prendre contact avec une conseillère sociale ou un conseiller social si vous avez besoin de
plus amples informations sur le sujet.
2. LOGEMENT
Lausanne ne possède pas de campus universitaire et il vous appartient de vous trouver un logement. Le SASME gère plusieurs
bases de données afin de vous aider dans votre quête d’un logement. L’offre est réservée aux personnes inscrites à l’UNIL.
Plus d’informations : www.unil.ch/sasme/logement
3. TRAVAIL
L’UNIL tient à jour une base de données qui répertorie toutes les offres d’emplois destinés aux étudiantes et étudiants. Cette
base n’est accessible qu’aux personnes régulièrement inscrites à l’UNIL car vous devrez vous identifier à l’aide de votre accès
personnel21 (identifiant et mot de passe).
Plus d’informations : www.unil.ch/sasme/travail
4. ÉCHANGES UNIVERSITAIRES
Concernant la mobilité, le SASME s’occupe notamment de la gestion des
échanges (IN et OUT), de l’accueil des personnes en échange à l’UNIL et de
la promotion des échanges.
Plus d’informations : www.unil.ch/sasme/echangesuniversitaires
5. SOUTIEN PSYCHOTHÉRAPEUTIQUE
En cas de difficultés personnelles, vous pouvez faire appel à la consultation psychiatrique et psychothérapeutique de l’UNIL.
Il s’agit d’une prise en charge ambulatoire de durée limitée (hors urgence) sous forme d’entretiens avec une consultante ou
un consultant du département psychiatrique du CHUV soumis au secret médical. La première consultation est gratuite et les
suivantes sont à la charge de l’assurance de base. Les entretiens peuvent avoir lieu en français, anglais ou italien.
Plus d’informations : www.unil.ch/sasme/psy
6. ASSURANCES
Les réponses aux questions que vous pouvez vous poser sur les différentes assurances à contracter : maladie et accidents, RC/
ménage, AVS, incendie (ECA).
Plus d’informations : www.unil.ch/sasme/assurances
21 Voir chapitre XIII : Mettre l’informatique à votre service, page 35.
Service des affaires sociales et mobilité étudiante
Unicentre - Quartier Centre
1015 Lausanne
Tél. : +41 21 692 21 13
Horaires : lundi au vendredi 10h-17h
43
XVIII. FAIRE CORPS AVEC SA TÊTE
« L’Université est traditionnellement vouée à l’élaboration et la dissémination des connaissances. Il faut pourtant plus que des
connaissances pour faire un universitaire. Les employeurs sont les premiers à le souligner : autant ou plus que les connaissances
acquises et les capacités intellectuelles, ce sont les capacités sociales, l’équilibre personnel et l’aisance relationnelle qui
déterminent l’employabilité. Alors si le côté nord de la route cantonale est essentiellement réservé au cerveau, il est heureux
que le côté lac de notre campus soit dédié non pas seulement aux muscles et au corps mais plus fondamentalement à l’homme
et à son équilibre. » Jean-Pierre Danthine, professeur à l’UNIL
Harmonie, équilibre et bien-être : trois valeurs indissociables et importantes pour le maintien d’une bonne santé.
Pour conserver ces valeurs, l’activité corporelle a toute son importance et doit être orientée sur l’entraînement du système
cardiovasculaire et de l’appareil locomoteur. Cette activité, accompagnée d’une alimentation saine, vous donnera des outils
intéressants et variés pour mieux gérer votre stress et améliorer la qualité de votre sommeil, signe d’une bonne récupération.
Faire corps avec sa tête, c’est opter pour une hygiène de vie qui comprend une activité physique quotidienne de 30 minutes
au moins.
Le Service des sports UNIL-EPFL vous offre un éventail de plus de 120 disciplines qui vous permettront de stimuler :
- votre endurance cardiovasculaire
- votre force musculaire
- votre mobilité
- votre coordination psychomotrice
Ces quatre aspects, qui sont les piliers d’une condition physique saine et équilibrée, devraient être sollicités entre 2 et 3 fois par
semaine. Votre centre sportif vous attend et se réjouit de vous accueillir.
« La santé n’est pas tout, mais tout n’est rien sans la santé », Schopenhauer
Service des sports UNIL - EPFL
Quartier Lac
1015 Lausanne
+41 21 692 21 50
sports.unil.ch
44
XIX. ACTIVITÉS CULTURELLES
Le Service Culture et Médiation scientifique offre une multitude d’activités touchant à divers domaines faisant appel à votre
créativité. Ateliers ou stages de théâtre, de musique, de danse, de beaux-arts ou encore d’écriture vous sont proposés à côté
de vos études (offre pouvant être payante).
Plus d’informations sur les activités proposées : www.unil.ch/scms
1. THÉÂTRE LA GRANGE DE DORIGNY
Programmation de spectacles tout au long de l’année, organisation de festivals (Point.Virgule, Fécule), offre de stages et ateliers
multiples.
Plus d’informations : wp.unil.ch/grangededorigny
2. LE CABANON
Le Cabanon est un espace d’exposition dédié à l’art contemporain à l’UNIL, affilié à la section d’histoire de l’art de la Faculté
des lettres. Les objectifs du Cabanon consistent à concilier les recherches théoriques à l’expérience pratique et à encourager le
dialogue entre les artistes et les universitaires.
Plus d’informations : lecabanon-unil.ch
XX. APPRENDRE LES LANGUES À L’UNIL
Le Centre de langues propose des possibilités d’apprentissage, parallèles ou intégrées à votre programme d’études, pour
l’acquisition de compétences en langues adaptées au milieu universitaire et utiles pour l’avenir professionnel. La transparence
des formations au niveau international et la cohérence des objectifs d’apprentissage et des niveaux sont assurées par la mise en
relation avec des standards européens - notamment par l’utilisation du Portfolio européen des langues - Education supérieure.
1. OFFRE DE FORMATION
Toutes les informations sur les langues enseignées et les différents modules
proposés sont disponibles sur le site du Centre de langues. Vous avez
également la possibilité de passer à la réception du Centre de langues pour
poser des questions et éventuellement rencontrer une ou un enseignant·e.
Plus d’informations : www.unil.ch/cdl
2. INSCRIPTION
Au début de chaque semestre, vous pouvez vous inscrire au module de votre choix directement sur le site du Centre de langues.
Il s’agit d’une préinscription, qui ne garantit toutefois pas que vous aurez une place dans un groupe (cela dépend des horaires
et de votre niveau). Avant de vous inscrire, vous devrez passer le test de placement, sauf si vous êtes débutante complète ou
débutant complet dans la langue choisie.
Les horaires et les groupes sont formés au plus tard une semaine avant le début du module, en fonction des disponibilités des
participantes et des participants et de leur niveau. Si aucun groupe ne vous est attribué, n’hésitez pas à passer à la réception du
Centre de langues, où vous pourrez certainement trouver une solution ou une alternative de formation.
Centre de langues
Anthropole 1065 - Quartier Dorigny
1015 Lausanne
Tél. : +41 21 692 29 20
45
3. PROGRAMME TANDEM
Vous avez la possibilité de rencontrer des personnes qui travaillent ou étudient à l’UNIL pour vous aider à perfectionner vos
connaissances de leur langue maternelle. Le Programme Tandem propose à deux personnes de langue maternelle différente de
s’engager à communiquer régulièrement pour s’enseigner leur langue. L’organisation des rencontres est autonome. Une séance
d’information et de formation des tandems a lieu au début de chaque semestre. Plus d’informations : www.unil.ch/tandem
4. COURS SATELLITES
L’Ecole de français langue étrangère (EFLE) organise des cours satellites, destinés aux personnes non francophones. Ils offrent
différents enseignements de soutien en français écrit et oral afin de systématiser et d’approfondir les connaissances en français.
Plus d’informations : www.unil.ch/fle > Allophones UNIL > Cours Satellites
XXI. ACCUEIL SANTÉ
Une bonne santé est essentielle pour le bon déroulement et la réussite de vos études. La mission de l’Accueil Santé est
d’accompagner le public estudiantin dans le maintien de sa santé et d’aider à favoriser un environnement propice aux études
et à l’enseignement à l’UNIL. Vous pouvez ainsi bénéficier de consultations gratuites et confidentielles en cas de soucis de
santé, de questionnements au sujet de diverses consommations, de conduites à risque, de recherche d’un soutien, de besoin
d’orientation bio-psycho-sociale, etc.
Tout au long de l’année académique, de nombreuses activités et ateliers vous sont proposées : massages assis, relaxation
dynamique, yoga du rire, gestion du stress, etc.
Plus d’informations et programme des activités : www.unil.ch/accueilsante
Accueil Santé
Anthropole 1056 - Quartier Dorigny
1015 Lausanne
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