Zuccaro Idea de Pittori

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Zuccari, Federico. L'Idea de'pittori, scultori et architetti, del cavalier Federico Zuccaro, divisa in due libri.... 1607. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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Zuccari, Federico. L'Idea de'pittori, scultori et architetti, del cavalier Federico Zuccaro, divisa in due libri.... 1607.

1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de laBnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 :  *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source.  *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produitsélaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit :  *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sansl'autorisation préalable du titulaire des droits.  *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèquemunicipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateurde vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de nonrespect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

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~4~ 4&<M~~4&~4&< 4&~&~

L' 1 DEA

||DE PITTORI,

SCVLTORI, f f

ff E T A R C H 1 T E T T 1.^t

f<DEL CAFALIEJ^FBDEJUCO ZVCCA7&.§S

Diuifà in due LibrisSSr

AL SERENISSIMO CARLOEMANVEL J|g

JC?A DVCADI SAVOIA, PRENCIPEDI PIEMONTE,&c. À'^î

3p&IN ^ORINO> e2>eresfgoftimDi([erolio.cId dcvii. ^§

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IM D E A

DE* PITTORI, SCVLTORI, ET ÀRCHITETTl,

DEL CAVALIER FEDÇRICO ZVCCARO.

Capirolo Primo.

2\£t/ quaïel'AutortmoBr*hcccUcn^â,&Umctjjiti dît Dijfegmtmcrnoi0* e&emo>&tordine,t modo,chctientneltrait arne.

Avendo ioj>cr longa ifpcricnzanella profcAfione dcl Diflegno, & della Pittura conofciuto

qu^intofia neccllària ali'huomoJ'inceliigcn^adiquello, checgiivuoioperarc,&:chefcu2aqucftaînrplljo-enzae#li nonpùoffiaanai operarbene i &

fe opérajcio fa.à cafoj &fenza fondamento & ordine alcunoho fempreproeurato, per quantomiè lïato potfibilc,l'intclJigé-ziy&cia cognicionedeJi'aperemic^anzincIi'Acadcmiadi Roma,

iuiper gliiludijrioftri in comimriâta,procurai non folo di co-nolccrc io madifar conofceje akrui, chç€o(aiîa DiiTegnoin

gcncrc,& ip fpecicfjjn.brdincallenobiliffinacprofeflioQiftttpmiScultura,& Architcttura, lc^uali èéc quefto dipendoho, co-me da eaufa dt cuteel'operarioninoiirci àcintorno à queilQfu-

rono ancoda me nel tempo^cheg:ouerj3aiquetI'Acadeniia,prjO-r

polli mokiauertimend vrili,& neceflarijigli StndioGdi quelle

profeflioni i qualifi cornefuranodi .lingolaVjgiouajtnento.adalcuni, cosifarebbono ilati à molti, fcfbiïe fcguitatâ qucll'Acîa^demia comefî conueniua Et iè beneallhqr*.nonCi puôte peçniancanienti humani ièguire, corne C defideraua quel tanroches'era propôfto tuttauiaio apportai la cognitione di qu&fto

DifTcgnoin quelrniiglïormodo,cbe allhora mif ùconceflb perla breuitàdcl tempo,promettendofarûe più c^aro^epiu.com*

pitoDifcorib inaltro tempo, j -F.-• ..orlrpn ^» '.i;ii, )ii

Et hora per oflèruarcla promctfa^cccoiniaccinro à fcriucxP

quelio, chediportandomitalhoraco' i Jil^rihàracjoiiato. . i

Sàbene,chc fi comeque*dotti Theolog^&FèlofonVàquaildû>

<ii partedi q(tomiocôcertoà-prin\a facciainis'oppdfcro cavairjA argo-

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ârgomcnti &ragioni cosi hora non cimancaranno di quclliche non pcnetrando l'intclligenza,di quefto concerto dira n no

ccnto,c millevarie cofe. Et il corneall'apparir di nouaCometa

ogn'vno vuoi dir'il fuo parère-,cosi all'apparir di quefto Libro

ogn'vno vorrà difeorreruifopta,, &chine parlerain vn modo,&chiin vn'altro; ma mi redocertoc ficurojche fi cornequeiDotti

tofto c'hcbbero penetrato l'interno del mio penfiero, non foJo

Japprouarono,& come cocettopellegrinolo comendarono ma

mi fauorirno ancora di fomminiftrarmi molti bei penfieri,ac-cioche venendonella luce del MondocompariiTeveftito cofor-

mcalla grandezza fua :Cosi quandoi Lettori hauranno ben'in-

tefo queûo concetto ne rimarranno non folopaghi econtenti

ma neloderanno fo.mmaincntc.l'Autore Ec io percheciafcunp

lopoflâfadlmcntc intendere ecapirc ne ragioncro con qwella

maggior facilità,chcfiapoflibifo, ôccon la gratia cheilSignorcfi degnarà conccdermi,ccrcaro darne altrui la compita cogni-tione,& procurarofa rgli intenderequeftoconcecto,non quantoalla fuperficie,checosiècofa facilea,conofcerlo?ma quantoallaibftanza,& Icuandogli la feorzagli ritrouarô l'anima,accioche

effipoflànoben guftarlo E<jueilaè vn'imprefadigniilima &

neceflarijffimaà tutti gli.StudiofidéliaPittura Scultura & Ar-

chitettura/,pofciacheprima d'ogn'altra cofa deuono diligente-

metc inueftigarequeftoDiflègnopermoltc,&varie ragioni,co-m'appretfodiremo^ in particolare,perch'egliè caufad'ogni no-

ftra tntelligenzaj&operatione,non pur allumandociA facedoei

la feorta nellcnoûre operationi di Pittura ma anco illuftrando

ogni altro eleuatoingegno nell'opcrehumane fpeculatiue^eprat-tiche-,onde per dar qualchefottisfattione à moltiLetreratidella

noftra profeifionediro anco qualchecofa del DùTegno,ch'io ho

imparato da diuedi gran Filofofi,eTheologi. Sochealcuniakvi

hâno trattato di queftoDifTeeno^eprocurato di dichiararlo<,mà

sobenanco chenon hanno detto cofadi mokafo(tanza,rjctoç-

cato il ponto, comeûfuoldire disialto, cnobilefoggetto per

nonhauer loro fatto qûella diligcnza ,che fi conueniua,&an-co per non hauerc quclla {pccuktionc ch'è neceflariaà crac-

ttr di quefto foggetto & queito pur troppo fi feoperfenci

t>pur tropl

difcoril

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difcorfi fatti nelrAcadcmiadi Roma; ond'io faroproua di dirnecofa di più foitanza ,&di maggior compiméto,& fe non potrointicramcntcdifcorrcrne,almeno aprirô la porta àbelliingcgni

Volendo dunque tratrarc & dïfcorrcrc dclDiflegno, corneciuià, & rcgoladelJ'ordinc,c douerech'iô ne ragioni con ordi-nc; & perô leguendo l'orme de'Filofofï>&parricolarmentcd'A-rirtotele^chec di cominciar fcmpredalliprincipijprimi,&gene-rah & poi palfariaileconclufioni dcllecofe chcfi trattano in

parricolarc difcorrerodel Diffegnoprima in génère quanto alnomeJalladiffinitione, &fueproprietà; poimiriftringcrôà trac-tar di lui in fingolare cioè di quai(î vogliaforte di DiiTegnro,moltrando anco laneccffità^ladiffinitionc,ôiqualitàdi ciaTcuA

JDiflegnoin Tpecie-,poicheintendocratrar dcl Diflegnoin quan-ro chefi troua in tutte le cofeihcreate^&creàrc,inuifibiJi& vi-

-iibilijfpirituali,&corporalii fe bene poi ncll'vltimomiftringc-ïoà ragionarc difufamente del Diflegnohumano prattico in

quanto pertienealle hoftre noBiliffimeprofeflîoni,Pittura,Seul-.tura, &Architcttura fèndoclicqueftoci"iiitenromioprfftdpa-Jc. Et per proccderccon ordinc?«loibfica,.& ancoperlïiaggiôtchiarezza, &Ccapacità.di quelli e-hauerannbgullo di Jeggercqueft'opera mia,iQl'ho voluta

diuidierc in.duc Jibri,&queitiia.Càpitoli.. ,i m •>; ;j -U»,o!f:;j il .*> :j.v. ::> :r'

NclprimoLibromollrol'cflcnzaipropriecài &operationcdel

Diffegno interne in commune;çpoimpaTrtkolàre., r..v EcrieJ (ècondoLragionodcl Diflegnocfterno maflînicdcl

Diflegno chcà Eictori Scokoiiv-&Architetti è generale &

~t0~10.eI'i ~`si: :C:i3:Etin quefli càpitoli cercarpconquella' iriaggior chiarezza~i:in qudli capi~ice~c~~O,'cO~9ucUa:n:fa¡gior~~jar~2;za')chc il lu menaruralc*anzi l'ifteifyDiflegno miporgeri, di mo

ilrarc ch'egli c il lumqgénérale iioh iôld éélkhoitrc cognitio-4W.,&coperationi ;mad'ognl: altr^fcicnzaVi&pratka Et iàro-più breuc, chc.&Lpoffibile,apportandofôlo-le cofeneceflâ'ric,*uggendokfuperîfoiti,& lafciandole parole fcolafticheài piùdatti:v& mi contentaro d'i{j>jimcrcil 3nfofconcertocon quellaiimpljcïtà diparolcjchel'ingcg^b miamilporgc,&chc lacapa-citidi quelli, à qualiragiono,c,omp9rtai.^ib

A x Capi-

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L A

Capitolo II. <

Chtcofas'inttndtfer (jucflo nomedi Dîfegnointerne

A primachcfi rratti diquaifi vogliacofa è necef-

fariadichiararc ilnomciuo^com'infcgnail Prcn*

cipe.de.FilofofiAriftotelerielTafuaLogica, alrri-

rnente fàrebbevn caminare'pec'vnaftradainco-

gnicâ)fenza guida-,6 entrar «cl/Laberinto di De-

dalofcnza filo. Pcro cominciandoda queftocapo dichiararo,chc cofa iointenda perquefto nome Diifegno intcrno,& fegue-<iola cbmmune-IntcJ/igtnzacosi apprefTode Dotti, cornedel

vulgo^diro.,che per Difiègnairîterno incendoil concertofor-

mato.nellamence4ioftra.pcr'pôcereconofeerquaiii vogliacofaJ& operaredi.fuori;conformealla cofa intefa, in quellamaniera

chenoi airri Pittori volendodiflegnare odipingere qualchede-

gnaiftoria, corneper effempioquelladélia Salutatione Angelicatatta à MAç.i Ai Veî^giN'Ei «^uandoilMcfTaggiercelettegliannuncioclie {àtefcrbôinadre^-DiOyformiamo prima nella

mente noftra vnconcetfô dirqwaritoallhoïa potiamo penfarc^ch'occorrefïecosi in^Cido coaïe in Terrajsida.1canco^iëll'An-

gclo legatoycomcïdaquclîbidljM'ÂRi a Vergine> iacui^faccua legationc &da quello di D i o che fù il legantftv;$ài

conforme à^ueft&ç&eetw^^ la: IbJ~fottna-

do, e diflegnaridQitn.^A'rta'î^pçiccr'penoslitjpGoloriin reja^oîiiïmif o cojorando jBeïi'syerQjiche;perqudlo ûojnejdiOifFe^nointernQ,iq non;iorch40/oian3e»tQil,cpnccctdinièrQafijrmàtbnellamentedel Pittore-,maanco quel concetto,cheformaqyal ([VPgliai&teJletterfe b^iTCipcooiaggior&hikrèzza,j & capacitade'

iniej Çôprofeflbri.iiOjfo^irtïl(jôiiijcipipÀifbiiaratoqueitôiîOHite

dc\ Qiiic^iQÂmcrivi>inooifolr,aha,le vogliarricipià compitati^-tç> çpQinjunçmcAtCidichiarareil nomediqueiè&ûiffegtioiii¥-

teçnp^KftnOjch^ilcébncctta^llIdeajcIiiipqi^ôiMbfc^rô^oprarç fQrïpacbi ûQt.iEr sJïcblniijuefla tçactajfeTagionodÉapu^fto

.<bopttointerno fomiato(iaxhi fia loccotnome:particolare di

.-=~uper,~9.'in.terno.,ff).mâtQda-ch.

i'~

(i~!ot~Otn:ome:'par,tiC<1I~re~iPiiïegnp,e non v{b^inooi^;d^©a^r)£4jcobiriadoprandi L&-

gici, e Filofofi;o di ci&mpJMc~QIde~~coni~~i~pLiTi~ô~;gici e Filofofij o di cfïèmplaiEc,qIdea^coaiU^àa^piiT|ie<3dogi>;queito

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A

aueftoe, perche10trattodi cio cornePittorc &ragionoprin-cipalmcnrcà Pittori,Scultori,&Architetti,à qualiè necdlanala

cognitione,efcortadi queito Diflègnoperpotëreben'operareEtlannotutti giï intendenti,chcfï dcuonoviareinomï confor-me alléprofcilionidi cuifi ragiona. Niunodûqucfi mérauigiifcla.lcia.ndoglialcrinomi à Logici,Filofofiy&Theologi^doproqueitodiDillegno,ragionandoconmieiCôprofeïïbfi mafac-cumopaflàggiodal ùgniiicaro dclnomealTeflenzadéliacofa.

«'

Capitolo III.

TDtffinithnïdclD'tfiegnomtrnoin genèrî* rr: r>;>?

Vppo sTA l'intelligcnza dcl nomedeliDiÇegndinterno in gcncralc, ap ~artola diEEmci4~<i'e'~

pur in comune poichcl'ordine ricerca ch&4°?àil fignificato del nomefi dical'efircn2a4*iia'»oTa.t

Erprincipalmête dico che Ddflcgnonôèmàttèfe»

non c corpo, noneaccidcncc di follanra**c*i**<i.y m*è forma,idea,ordine, regola termine,CeoggettodeH'intelletCOjmCUifo-no efprcfleJe cofeintefe &queftofi troua in runcieicoieeSer-ne tanto diiunc, quanto Kumanc corne apprçflodichia*a*remoiHora(èguendo la dotrrina de' Filoiofidicayche il Di%gTïoin-terno in généraleè vna Idca & forma nell'iptelletroTappiîifai-.tante cfprcnrameute,&diftintamence:k coiàintefadft/q»clio,ciie

pure è termine, &oggetto dilui. Et per-mtglioanccf empire

<jueftadiifinitionefi deu&offeruare,chciendouiduélfôïti d'op^-nationi,cioèaltrc efterne com'ildi/ïegnare, itlinéaie^ifl forma*re, il dipihgere lo fcolpire, il ^bricare £t altre interne yçojnel'intendere, &il volercyficome è ncceirano^chcrutteiropciatisd-»-n iefternehabbiana vn termine accioenio(lanô compicc,«perTfetce,cheè la cofa operata, cornedcl diflèg.haïe^&dcfdipingjçjrctermine c la figurafattà,e coloriradcllo fcuîpirciliîîolofïbfob-mato^ddffabricare,ilPala2ZOj,il TempioyoâLTeatrb-iCosiancoè ncccflariochel'operationi iater nehabbianovjxiterimne^jtddo^che fîano anch'cflfecompite^eipcrfette Il qùàl termiiicafcro^n»c chelacofàintefà corneperiffcmpià)5'u>vogho mtedderc^he

cofafla.ilLeonc,è neccfïàrio,chcil &oh£d&jnc cojnofciu£Q £%ter-

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terminedi queftamia intcllcttionc non dico il Leone,,checorre

per la felua,6cdà la caccia à gli altri animalipcr foftentarfi che

qucfto c fuora di me madico vna forma fpiritualcformata nel-J'intcIJetcomio,che rapprefeota la natura &cforma del Leone

efprcflàmcntc>&diftinramente ad eflbintelletto, nellaquai for-

ma,© idolo déliamente, vedc,& conofcechiaramentel'intellct-to non pure il Leone fempJkcnellaformate natura fua-,ma anco

tuttiiLeonijiapprcfcmandaqueftak natura communeà tutti iLeoni :&di qui fi vedenonpur la conuenienza fra leoperationicfternc,& interne; cioc, chi'ambeduehanno vn termine appar-

tato,acciochcïîanô cofhpite, e perfctte-,ma anco in particolare,più.à prôpofitDnoftfd la jiifferenzaloro &oue il termine dell*-

©pwationceftcrna.ècofà materiale, corne la figuradifTegnataOdipiatay la ira tua, iJ tempio ioil ceatro il terminedell'opera-tibneilïKfernadell'inteJlettoè vnà fbuna fpirituale rapprefentan-tediftinjtamtnjccla ediaintefa. Etdi più,oue gli efFettimateriali

Çfodoctip* h>.ojpf'^ioni effierneibno termini çh'efprimonoiettiinliGementclafoiariadcHaçofa mtefàncll'intcllctto GliefFet-

ti ffntrituali iiQ&pure fonoterminçterminandolacognition di

queUoxintornoa quefta ôc ncmzAaltra cofa ma anco dipiùioho©ggtPti conofciutiyne*quali ifisonofce la cofaintefa &.di^eftojiavotievoglioappoxtarc vn bdliffimo efTcmpio mercèdel mjale©g1nimcdioCiîoiiitdligenre dcllenoftreprofeffionipuo-trà&cilmente intendere qùahto fî èàctto3ôc quantohâno detto

ipiù dôitiHklfQfi coprendo la- verità, permaggior.igrandezzaJoro,fotto vclamediparoleofeure, àedi fenfi impchetra,bili lo

dicoicJrcfbfi poneyriDfjieeohiodi£niflîmo criftallo,chcfia gra-dL©in:ytiar-fala.ordata:dipictua:ccccellcnti Sedi ftatuemaraud

cHofe/thiara coik cl; die mTando;io l'occhioin quellonon mires^lictprmibeaçJjuip veaere^ma anço oggetto rapprefen tantechiatàm'eilre^i&diftintamenteTutte quelle pitturejeiratueà gti©£shrmidi:, pure in )qucUonon(on oquéllepitture^equelle-ita--tocrieepj^o laaimatem4cfoltanzaloroj ma iolo in lui rilucono

cofonèzodiffHelor'fiqrmefoiritua-jiCosi deuono filofofarquelli,jc]beyc>^liondi«iéçndecô>enecofàfiaDiflègno in générale cio c

iàagina^tche ficohïelo^cccHiD.è termine, & oggetto delvc--T* ?"

" "dere,

<t

Page 9: Zuccaro Idea de Pittori

A*r? &in lui fivc££on le cbfcrifpfendere Cosîil Diflegnoè

termine &oggetto conofciuto entro ai cjuale conoicelmtel-

ktto lecofein lui rapprefentates ~=

Capitolo I I I I»

QuântefirtidiDijfcgtùinttrmfi troumol

LDiflcgno dunepaeinterno, in génère &in vni-

ucrfale e vnaIdea,& vna forma nell'intclJettorap-

prefentante diilintamente &veramente là côfâ

intcfa. Et perche -non ci è vn'intelletto folô nel

Mondo ma molti. Iddio creatore &cfacitôre di

tutte le cofe.GliAngioli prime,& nobiliiïïmecrcaturc,a <|Uahio

gue l'Huomo in nobiltà,& granddzzàvè anco neceffarioche tre

ibrri di Diffegnointernofi trôuino, cioc )jl' 1

DiïTcgnodiuino^Difregno Angelico,&Diflègnohumaiïo.Et queitetrefoftanze inteliéftiue, &conbfcitmc

Dio, Angelot, & Huomo.non fono d'vna iftefTavirtù intellettiua nein vnoifteflo modo

intendono-,mahannopotenza intellettiua afTaididerfain fim-

plicità,in nobiltà,& in capacità.Et fonotàntodiuérfi ^uefti dil^

iègni interni Diuino, Angélico, &Humano.Tx

cheil Diffegno interno Diuino ècosi diftantcdalDiflTegne^An-

eelico ôi Humanojcomc la cofainfinka è diftante dalla fiiiita.

Et ilDiflegnointerno dell'A«gioloè taiito fuperioteal Diflegno

interno dell'Huomo,auant©è il Gieloalla Terra. Ma dellevarie

proprietàdiqueftitre DifTcgniinterni, ne ragionàraàppatrata-

«ïence,&ne difeorrero conordinesi per maggiorchïarezza &

facilita, sianco percheralhorai nôftri Gômprofcuon disialte,

e fublimi propoite attonitî non fi-ritirafleroà dietro, &. ricu-

fandol'intelligenz* di quefti jprirfiftpfincîpijtanto neceflarij

non reftafferopriui délia cogfeitibneprincipale délia loro pro-

feflionc.EtcotoinciarodarDiuin^/ £ x-r–––-

Capitolo

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A, Capitolo V. -h' I -•>

7)il D'<fcg»Qinternoin Dio} .

E L trartarcdiqucfto Dnfegno,io non intendo cn-

crarcnclIaSacraTheoJogiajComeinvn'altro Cielo

empirco inTerra^edifccrrcredelgra mifterodella

SantiflîmaTrinità3Padre,FigIio,e SpiritoSanrojtre perfone,& vn foloIddio, vna forcffcnza,vna

ol foftanza vna fol diuinità ne intendo difcorrereTheolo-

gicamencecome Ja fécondaperfona,cioè il figliuolofia verbo,&, concetto generaço dall'inticlîettopaterno pofciache troppoardirci, non intendendo io cjuejftialcimiftcrij,ma credendoh in-

^ubitatatncnte con fedccerciflima, corneiî conuicncrederliperintencjçrii & per poterli poi faperc in Cielo quando faremo

beati, checosipiacciaà Dioi 6cdubitarei, chenon aueniffeà me

quelloych'duicncà chi con temetario ardirc fifTalo fguardo ncll"infiammaii*iuum.UclSole, che non folo refta abl>agliatoncllo

fplcndor di quello mas'açcjeca pucrochc nella caduta non

imitaffi Icaro quando iftrurtCj&abbrucciatcl'alidcJ temerariofuo ardiïe mifcramcnte caddè. Et perche il DifTegno o Ideanon è Ce non dcllccofe create io ragionerô di quello Diffegnodiuino interno co*i Filofofï feguendo in particolarePlatone, èc

dirô, ch'effendoIddio faciçgrcdelMondo, &di'tutte le cofe,che

in elfoij cpnrengono(bpreme>mezane,& inferiori,in Dio fonoanco di tutre qucftecofei'Idee;. Etfebene Platone fù da alcuni

impugnatoa&in particolare dall'ifteffoAriftotele fuodifeepolointorno à quefta dottrina dell'Ideej non fono peromancati alrri,

i qualihanno prefo à diffenderlo: y&dimoftrare che non pur'èvera maveriflîma &che falfa èquellainterpretatione,ch'alcu-ni diedeçoalladottriiia di Piatoneidicendojch'egliponeffequelleIdée nclconcauo dellaLuna/o in altiaparte del Monda & colàsù foffeper efTempiovn Leone^ch'^Leone,per fçftefifo & è ca-

gione à Leoni.dellagenerâtionede glï altri £,eonijcôsi vn'huo-

mo, chefol'èhuomb,6c c cagipnedélia generâtionedi noi altrihuomini. Platonc dunque poic

l'Idée in Dio, nella mente, U––nell':

Page 11: Zuccaro Idea de Pittori

MclhntcJlctfo iuodminoronde eglxfolo intcndctutte le forme

rapprelèntanti quai fi voglia cofa del Mondo Ma.è ti'aucrtirfî

intornoàqucfto,acciochctalhoraanco noinoncadciiiuioin er-jore, & peggior di tjuello che PJatone non pofe Mdcc,^ forme

rapprefentanti tutte lecofè in Dioxine in luidii\intef£gw&di

quelle, che fono nell'intelletto creàtOj Angelico, o huŒjstno•; m«

per quelte Idee inteîè i'iltefla naruiàdiuinaja quale à guifa di

Ipccchio da te ilefifa,corne actopuriiîîmôrapprefenta tu tte Je ca-fé più chiaramente, &perfettamente^ chc-non Con&rapprefenr^-teîenollreal fènfb. Erqueftainterpretawone èJâpiù dôtta3&la più vera Si che trouandofî in Dio J -Idée, ancoin S.D.M^eftàil trouail DiOegno interne Et pitre Icfauétorirà flloforîcèeU'<î-durro quello che dà 'Vhcohgi mi fù nioftra.to effèpftatô ftiitro^all'A ngelico Dottore S.Thomafo nelk^prima pàïtc aJla qUeftio>-ne

i j-rricoIoprinio^iôiejCh'èiiécdffâWo poner Jildcé rièlilamentediuina “ il che confirma

3ànt>Âgôtlino^el:lib>rodéîle^ue-ftioni 83. dicendo tarifa fprza èïipofta neliïdee, âléfc^uefteno

s'intendono niuno pùo êHèr /àpidrtfè; pdlciache-I^èâ ï^lklià-gua greca/uona l'ifteflb, chcforma neriàpatina on^e1ijJeï 1-Idee

s'intendono le formerealme'nte diftjinrcr^â^Uelle'ééféiebe fbriô«ffiftçnti in fe fteflfe:i • Er-<jùéfte|ormç feiio hccetoi'e^fétfdo^hbin tutte lecofe, chenon fono generare à cafo, è necefTacfeiiâfof-niaellcr fine délia generatione perche l'agence non opera per laformate non in cjuanto^Ià fittiilkqdï&c della forma è in eflb.Il che auiene in due modi perche in alcuni

agenti Ci troua Ja for-ma délia cofa, c^iihààiàre_,fecô«^o\fèrfè1ëaturalc3 corne m

«juelli,ch'operano per natura, fi corne J'huomogênera l'huomo,-&'il fuoeoil fuow:'-•' •; o-, iJo?;$riÀ.> ;• ^0,

~àlcuiiialtr" ff-trIr: l'~ ').°""

Jn alcuni akrifïttouz fècondoI'cflère ifiteîligirirj^c^is ta

•^ueili^ch'dpranopepri«teile«o, fi corné- la fi^iilitul^cdeJîïi câ-ia (Hnella mentedelMdifieafore

jEt'cjuefta fi'puocÉ|feàWïdâidélia cafa perche l^rrcficc intendd ^flofriiglm^ la^Sa^r-<Wia,ch'eglihàinmdnèer."<'• '< .j'io .-•>•.: ^it ? c oni^ii-c

° Hora percheil Mondo non è-^&èâfattdi èaio'^ÎSt^ô cfaDio pet -l'intelletto 'ente é necefsàfib^e heMnièWé1tfin0ibioffe k forma alla etrifimilitadine /àfa^ôil Méfltto^nefô <ju^c~l _h."

miran-

Page 12: Zuccaro Idea de Pittori

tnirando Iddio corne Pittore,Scukorc,& Architctro (pcrragîo-tiar di S.MaciHà modo noftro)crco diftinfc & formé cjucitoMondo Et febcncà Oionon fi dà tempo nel creare percheadvn cenno furono fatte tutte lecofe-,in quclJ'jihntc nondimenochccrcôtuttclc cofc,non lecrcoàcafo; maçon fapienzain finira,&con ogni perfcrtioned'ordinc,c mifiira/ Ecfe primanonfof-fe ftaro ilconcerto, l'Jdca ,& ilDifTcgnoneilainentediuina &C

l'ordine nel fuo inteJIcttofàrebbeitacaopéra à cafo-,rra cio non

il puo penfare né credere poiebenelcafo non è fapienza pi u-denza,ragione ,nè perfertionc

Et da quanro hodetto fi vedela neceflîcà4&pcifettione del

DiHègnoinrerno in Oio col qualc incendccuttele cofc creare»

diftingue, 5c ornaqueftovniucrfo,coni'oggetro,& terminerap-

prcfcnrancccutte le cofeal fuo diuino inteiietto ,ilquale non é

diltintodaJui-,ma I'iitcfTo.chclui^ncrcarOjcd eterno Ecquc-ftobafti à noftri Comprofèfïoriper potere con l'intelligenzadi

que_ftoinuiarfîpiufaciliîicnteal]açognitione del Diflegno no-

ftro humanOjCipo, &ombradi quel diuino Ma per ofTcruare

l'ordinc propolro,& pcr dar qualchcgufto à curiofi vuo anco

dirui qualciîecofàdel DifTcgnoAngelico pofciacheancoquerfto apruiriutcUctto à capirc quanto Pitfcgno dirui in epeitotrajùtp> '.

• -.i Capitolo V I.

“ ;v TïclDfffegnointtrwdcll'zsJrtgtlo.»,

H E gli Angioli rano creature tutte fpirituali in*-

corporec,incorruttibili,ed itnmortali,&: coJlQca-te (bpratuttele créature, queftolo lafcieroprouarcà SacriTheologi-,ma per.~cruail'ordine ftabilito,,

& ^ratrar.xon qualche coçtpitezza del DifTcgnointerno difeorrero come quelti ancora formino enrro di Jo?iîo

<ya.f\)-©iflcgi^i &comc,&di che forte,edi che qualità Et co-

ini.nciarpdi.^ui. BeilUïima,& dottiilima èqueila fpeculationedi

S^nt'AgoJti^Ojchepur cijcccfoio fçruirmi dilui^fè voglioT".}:^ "dir

Page 13: Zuccaro Idea de Pittori

direofa di foftanza in fimilcprojpofïto &parJarchiaro perche

©gnivno m'intenda ,quando cfponendoqocifochediccHgrari

Cronifta dclMondo Mosc ncloriacipio dclla Gcnefi cioèdie

Iddio nclprincipiodel tempo in icigiorni diuife,dift in(èy&creo

tutte lecofc,chcin queftamachina del Mondo fitroiùno dice

chc non foloIddio fommo Artefice,cPittorecreo,diuifc,& orno

quello MondoA quanto in cflbficontiencncllo fpatio dcllifei

giorni fudetti-,màanco creo,dipinfe,&orno vn'altro Môdo,ipi-

ritualmentc nellamétcdcll'Angelo-,&çfi cornecreoilCiclofarte

fuperioredel Mondo,& la Terraparteinferiorefublunayeiècoda

TefTerloro reali Cosi creomoite formefpirituali rapprefciita»;ti tutte queftecofe,&l*imprc(Tcnella meutedegli Angelû Qucro

diciamo,chc fi cornecreo iCieli,glielemenri,lecofeclcmentate,

le pictre,le piante, gli arbufti,l'herbe,i fibri, gli ^nimali glîhào-tmini, &tutre quefteçpfèdiftinfè ôcdiflecentipdi fpecioydj §ca

nerc,& difFcrcnzav&lutte quefte abbçUi%otnoa&refe à meca-

uiglia vaghe,&quelloin feigiorni cosiconcieotali t'alrrc fbr*;

me fpirituali rapprcfcntanti tutte quefte cofoiii générale, &-io

particolare&quefte poi infufe, & quafimcûo ne.gl'infellet-

ti angelici-, &in fci giorni appunto y ciqè.diftiniïr quefte ot-me nellementi angeliche,xappre(èntantiIci ordinidi cofe co-

mequelSanto piùallungo àcienuo. Ec.Iaucceflîcà diqœftoEu,

ch'eflèndogli Angiolipuri fpiritifenzamateria e fcnza<coirpocornediccuo & perciô fenzà fenficfternL,& interni non haue-

rebbono potuto acquiftare le formelapprcfcntantitutte le cofe

cre.ite,conîiefacciamonoiateri huomihi nehauerebbonp.potu-

to inreudcre,nè operare,che(ènzaquefte,ofimili formenon fpècreatura alcunaintendcre,fi checffi,chefonofoftan^càMnpitif«-

{ime,&peifettiflîmequantoalla natura ,farebbonaftatciitiper-fètciiîiménell'intendere &nell'opccarc. PeroIddio Agcnrcfco-

pittfifimo,accioquellifofferoperfetti,non folo quantoalla natu-

ia,mà anco nell'intendere ,&neiroperarc fi comecreoiincfTerc

rcalc,vifibile,&fenfibilcquefto Mondo; cosiné creoyn'altrb in

eiTercfpincuale,màfolointelligible neljamenteangelica, ondej?

qfto fi dice l'AngelocflTercfra tutte le créaturepiù fimile à Dio^

non pureperla rtaturafua {piritualc,ii?tcllcttuale»&fcmpiternaima

Page 14: Zuccaro Idea de Pittori

ma a~co percher cotriold~dioha nela mente fua ilMonde tuc~ta fpirituaîrncntc,non pcrodiftinto dalkfua fofta nza cornedi-

ceuonelcapitolo prcccdenccîcosiPArigelohà l'ilïeflo Mondo-inentre fpiritualcimi diilinro da Juipcrquefteformeconcreatclchc hànell* mente fua. ,i.>

Et eccoui feopertala neceflità chc hàl'Àngelo diquelle for-mefpirituaiiperpoter intendcre,&conofcerelecofeda Dio crea-tefuoridiiuù

Horadaqucftiprincipij argumenro, che cncccfTarioprimachcJ'Angelointendacompitamcnte^chcnon pur vagheggique-fto Mondo intelligible jC'hi in luimcdcfimo, Serurte lecofè

rappr^lcntanti per ^uefte fpecie madipiùraccioche l'opcratio-ireiua{iaterminafa,&perfetta^ebe mirandoqueftecofe^ormiiafeileflb vn'ldolo,St vn Difleg no dilbro,ncIquale,&ilquaJcin-i

tcndcwdojiàcompiraxognicioncdiqûeÛcvpetche febenequelleforme nelhntellctto angcJicorapprofeniaJk)tutte lecofe. non

pero cosi dj&ifltamente e chiararnçn-Td,chefianorermine,&og-gè«t) dcUU*nelligcnfea<{ilui, ûcome noi cfpfcrimentiamocheCe

Bcnc.lîabHamoatquiJlai:oûiolrc,é varie cofeda diuerfefarfnc!&qudfbi^fta©oièniprenelia nolhamente^neliioitrointelktto;

Wti^uîaicvogliamo>coiiofccrequa.lchecofaèneceflario, cheinpoi formiaino vn Idolo', Jtfn^concetco,jpnii DifTegnoper potercÙiîQi>derbcnequella coia pamcolare &cquandovogliamodarcadiotendere qualchccofàaii airri', Cifcruiamodi finulidiflegni,dicciidogliiimaeinatcui ktalcofà

Aggiongô, chc nonYoloJ'Angelohànece/ïîrâ<liquefto Dif^

fcgOQpejintendercperia ra^ione detta maancoperoperarejperchenôfipuoopéra r<i al4tïuori fenza primamirar neJkmc-iteil DifTegriodi qua ntb fihà daoperare* »

Et perchedi quefti fpiritUlcunilono depurarialla euftodiadeglihuomini>&non ehuomo,chc non habbia v n'Angejoper cn^ilodc^difènfarcvEralrrifono mandatiadaltri erTettijaei Rco-ni,acllePrôwncic, ôcnclleCittà ,icomcfi Jeggenelleferitture facre

in infiniti Jùqghi i qualipreferocorpi formatià fimilitudineàcnoilri maaereipcro yondcg\i huomwilicredeuanoche fo/Terô

corpili~mani~~<:omcfi ~lc:ggedGJJ:AngeJo:R.afae1e) checondoScTo-

Page 15: Zuccaro Idea de Pittori

B

Tobiâ aJRcgnodcMcdi,&IoriconduflGa^kprôpria.cara n on

cflèndada quclio conofciato per Atigclo-,roi <. redutovng ;ou aine pccl'opèrehumane,ch'cgiifaceuaJEneceflario, chcin le Ilefil

ibrraino alcuni diflegni per potete<conofcere&©<perare Ma

nclformarc queftifuoidiflTcgnifono gh Angeii aiTairaferion à

Dio-,poichenon vn foi DHFcgnoincreatoy&ercrno3comcDiomàaJmcno di due(brti vc ne producono^vnoncll'inrcndcrc,l'altroncli'opcrarc.

o.îrr^ .ci»" '>

£c quefto, perchefotio créature dix^)gmtk»nc,&d'opéradonefinitCj&terminatc. a> :rn( «:b oc.

Machcmerauigîia çhc'I'AngeioàDio^la.creatura-alGrcatorc

inqucftoceda/egliccdciatutcelcaltrccofe? :"0 ;T:.v;rHaurei campodi trattarancodelLt.drucrficidel Diflègnodel-

l'Ang«Jo/peculatiuoi&:praticosi in vûiuer{àle,comein partica-

larq-, maperchéncJiiicguenticapicoiitrarcairodi queltc diferen-.

zc^mcnepaflbalDiflcgnoHumano;io>3îin a ,o¡ v v.I..),i.i~L~7/Ii,.LL~

<,A'CàIHtolo ~VILo.¡.' !J~H

,r.n'JO0; ,:>>1n 1.:HJ:Y¡;Ji: · »i'?'?~~a~:f". -rr .4

j.UpiFt :V •1^ •».•.. ••• %'WiiV',-i;i:ilt;i:i:

~ou<h {' MM~M, e?' ~F:prDprÃ~~4.;PnL 5

•' l i ,» *

~JOR;)0~ '¡¡ft_i~i1!>IJ:.¡"'c.i~.=:`:1:'·rCe o fattala ftrada3 &apenala porraà i profef-fori dclDiflcgnoperpotfirc à frcrtolori-paflî ca-mioare allacognitionedd Dîffegnohumano &>

penewarck ûaturajla. nçcc^tà, §f proprietàdi lui;6cfé J?cncàqualchViîoiqucftiptrirnitxrincipijpa-

rerannaaiTaidifialiynondimcnofeleggèndoattentamencei fc-guenti capicoli oiTcsuacàiqocllocheio.ciTiil conrienc crouaràe

Ucilcil caibino ^i'iatcuot kcogn|ciDne,&non fob approucràla,uejdeHiddi quetta îcagmtionc dciDtffegno inrernohuauno;

maitDolrrcJaauciàgttfto grande, cdilettodi^ueftacognidoncmàiparlianiodel loggctto.!;•' .ni v -u-<

Dïcqdonquc>chfciitoraclddio oaifttaimaflîrno, &fbprcma«a.u(àd'iognicofapqrlopcçajrcaldi fuori.iiectciTariamentemira,&:

*i%uarda JincerapJMçgnQ^nciqi^tlconofcc tutte lecofèfftttçchc

Page 16: Zuccaro Idea de Pittori

chc fà, chcfarà,&chcpuo farecon vn Colofgaardo,& tpicfto co-ectto, entro ai qualcintende, c l'jftcfloin foitanza chclui,poicia-chein luinon è « ne puoefTcreaccidente, cflèudoatto purillïmoCosi haucndoper fuabontà ôcpermoit rare in picciolorttrattol'ecccllcnzadcli'artc fuadiuina,crcato l'huomo adimaginc,& Ci-militudinc fua quancoail anima dandogii iôttanza. immarc-

rialc,incorrottibiJe,&lepotcnzedell'inccllctco, &dellavolontàcon lequali fuperalTc &(îgnorrggiafTetutte l'altrecreaturedet

Mondo,ccccttoJ'Angclo Aifoilccjuafî Tn fecondo Dio, voile

ancodarglifacoltà di formarein femcdefïmo vn DifTegnoin-ternointdlcttiuo acciochecol mezo di queftoconofccfsc tuttele créature & formaifem Cellc(Tovisnouo Mondot&c interna-mente in elferifpirituaiehaucflc,&:godeffequello,ch'citcrnamé-tein elîcrc naturalcgoiic)& domina à: in olrre accioche con

queftoDifegno quali nnitando Dio,& craulando la Nacurapo~tefTeprodurrc infinite cofeartificiali(îmili allc naturali, & colmezodellaPittura,&dellaScoltura,farcivederein terra noui Pa-radifi Ma l'huomonel fprrnar cjucftoDiflègno interno è molcodifferenteda Dio percheoue Iddio hà vn folDiflcgno quantoallafoftan^a compitiJfsimo,compren{îupdituttclecofè, il qualenon c dirTcreritédalùïjperchetutto cio, cîi'èin Dioè Dio l'huo-mo in feftefïbforma varij Diflègni fecondochefonodiftinte lecofeda luiinte(c,cperoai fuoDiflègnocaccidente-,oltrcil chchà

l'originefua.baflà,cioèdaifirnfi, comediremopoi-,anzi|>erquc-fte iftelîc ragionicafloi mancantedcllc pcrfcttioni, chehail Difc

gno interno Angclicôisipecrorigine/xomc per la mo&itudinc.Màlafciando noi quofto parangoncfrà il Diflègno intcrno

Diuino, Angelico3&Humano diciaanoi'ccccllcnzcfuc;•< ¡

Quefto Diflègno interno humanoiî chiamaoggetto attuale,& immatcriale d'vna o di pmforme efpTclTçdéliacofainteiaond'io colconfcgliodeDotti lo chiarnainelhbro dcU'Addcn^ia

diRomaScintilla dclk Diuinità-,perchel'huomo moiformarc

queftointerno Difsegno firafsomiglia à Dioproduccntc in ioftefso il fùoconecttointerno che nel refto fc intcndc&it^uciro

Difsegno efsetScintitiavdcUaDiuinità cioèparte dclh fditanz»

DiuinajOaccidenteai qucJlajhjaurcidcttPawalcpperleragioni fo-' pra

1 .J J

Page 17: Zuccaro Idea de Pittori

B z

pra addotte,m particolare percheIddio è icmplicmimOjCpurifll-mo atto foftâtiale.EnelTiftcflblibro dcll'Academiadiroma,cli'è

pofto inluce,chiamaianco quefto Di(ègnoLucedcll'inrelierto,ôcCaufadell'intelligcnze>&operationinoftre,cdi quefteiftcflfeRc-

gola,c Meta.E Cequefto Difegno non mouette &ammaeftrafle.l'inrelJettonoftro in particolareilprattico,equefto non mouefie,cioè no guidaflelavolontà noftra, c queftapoi non cômandafTeailenoftrevirtù,cporéze inferiori,&allcparti del corpo,in parti-colareailemani, non fi trouarebbeordine ne modo di operarererramenteencrodinoi; né fuori di noi fi vedrcbbono operesibeJle,&merauiglio{è,comefi veggono.

Ecco in breuedifcorfo riftrettelecofeprincipali &le primeconditioni delDifegno internohumano incommune,hora fcen-diamoà ragionar di lui in particolare.

Capitolo VIII.

Dtlîâ D'mi/tonidclP'tfegnohumânoiut*moinfpeculdtiuoeprétticocm

Ulorodifférence.

A quanto fi èdetto nelprecedenteCapitolo firac-

ËS ^^Kb coglic,che è neceflariodiuidereilDiicgno huma-

iH ¥&&) Jnom ^uc forti^cioèinDifcgnofpeculatiuo,cprat-

mS H&K^ tico vno neceflarioperintenderc, l'alcroper ope-in i bb rare. Etneaddurroancopermaggior chiarezzadi cio ilvero fondamento,& èqucfto,percheinnoi fonodue in-

cellettiCebenepero diftinti folamentedi nome, chenel reflofo-nol'iftefTo.VnochiamatodaiFilofofi intelletto fpeculatiuo, ilcui fine proprio,eprincipaleè rintendercfolamente.L'alti-0chia-mato prattico, ilcui fineprincipaleèroperarc o perdir meglio,cuerprincipiodellenoftre operationi Si chefe è neceffarioche

ogni noftra operatione interna habbia qualche termine da Ici

prodotto,ncl qualcpofla vedercciochedefidcrafaperc Bifognapernecefliràconchiudcre,chcanco fian due iconcettij'vno ipe-culatiuo,incuil'intcllcttoe/preflamenteconofeecio, chebrama;&Paltroprattico, nelqualemcdcfîmamcntcdifponc &ordina.

«iftintamenteciô, chcintcndcoperare non chcancol'intelletto

prat-

Page 18: Zuccaro Idea de Pittori

prattico non conofca, perchenon potrebbecfcgûire,né ordina-*

«quelle cofeche intendc.opcrare fe prinianon le~otr~e cono-feercy&giudicarc: maqueftodico, percheil fineluoprincipalcnon è

fermarfi Jiellefpcculationidcllccofcintcic}rnàinuiarfipiùoltrcalleopcrationi di quelle, oucl'inrcJJctrofpcculatiuos'accoiitenta i'olodi conofccrc,&vagheggiarcquelloachencl fuo Dife-

gnoapparc,c fplcndc.Et di quihàoriginela diftintioncdéliefcienzein /pcculatiuc;e

prattiche..Le feienzefpcculatiuc^comelaMetafificaja Mathcmatica,&

la Fificafi fermano & fi compiacciononellafpecularionefôla

pergufto dell'animo,il,qualein queftotroua la fuaprincipalper-fcttionejCgode vna fclicitàla maggiorc^chefiain terra, & mag^giormente nella contemplationc délie fcicnzefuprerne,&peroiprczzalacognitione de'fingolari materiali, comedi cofe cor-ruttibili, &attende allacognitione délievarie fpeciedelle cofenaturali, &anco dellecofefmgohri maimmateriali deincor-

ruttibili^coîncfonogli Angeli, e Dio.

Lefcienzepratticheattendonoprincipalnîcnteall'operationi,& intorno

àqueftes'afFatdcanoperpoterconfeguire il fîneloro-,& perointorno aile attionifoggette, & materialihanno ogni lo-ro operatione,corneintorno à proprioberfaglioperoperarequatopiùponnoperfcttamente. Perchefi comenon èdegnodi Io-

de quel Medicojchehàla Teoricafola,emanca dellaprattica.nelfaperapplicareimedicamentiall'infirmità;Cosinelle nollre pro-feiïîoni nôfarà maiperfettoPittore^Scultore^oArchitetro^chinosàporrc in effecutioneleregole &iprecetti imparati in TeoricaJanzi èindcgnodi queftinomi. E kbene quelleprimeprofeflîo-ni,chefonointorno al Difegnointerno fono più eccellcntiiper-cheprocacciano vna felicitàgrandeall'huomo-,tuttauialepro-,feflioniprattiche anch'effeprocacciano all'ifteflbhuomovn'al-tra forte di félicita humana^enaturalc, checonfîftenell'artione/:diquefta ci contcntiaflionoi PirtoriScultori,& Architetti,hono-rando gl'intcllctti(pccuJatiuijegodendo noil'vtile,&il bene,chenellcfloftre attionitrouiamo, c fi cornedi quelledue forelleRa-chelô>e-Lia.ftachelccrabclliffima,egratiofiiÏÏmajmàinfeconda*c Lia haueua gli ocefoiofeuri mafcconda .

"~ï »T Cosl

Page 19: Zuccaro Idea de Pittori

B ?

Cosileicien2cprattichc,fcbenenon fono cosibelle fonoperôfccondc«cioèvtiliA non foloaparticolari maallcfami^licîallcCirtà,&aiRcgni.

RcplicocheledifFcrenzcprincipali dclDifsegnohumano/o-no fpeculatiuo,&pratrico, &chefi come del Difsegnofpccula-tiuo parteè la fcicnzafpcculatiua,laqualepoifi diuidein fcienzaragioncuolc-,cosidaiLogicichiamata-, percheordina immedia-tanientel'opcra dcllaragione, chefono trc.

Semplicecognitionc dei primiprincipij.La compofitionc,o diuifioncdilci, quando forma vna pro-

pofïtioncafErmatiua>oncgaciua.Et il difcorfo quandovn principio conofcitiuodcducclac5.

clufione.Et in fcicnzarcalc^comclaFifîca, chcconofcelccofematc-

riali,laMatcmatica,la Gcometica &l'Aritmctica, che confide-rano laquantkà,o difareta,o continua, &la Metafifica,cheipe-cula le cofelontane dallamareria^&corrurrione.

Che

Cosi del Difsegnoprattico fonofigliuolclefeienzeprattichc, le

quali fono tanto necefsarienel Mondo chenullapiu,& efsean-cora fi diuidono in moitefpecie,comehora vedreçc .Y

Capitolo 1 X.

Ddâ D'twfimtdtl Difignointernoprattito in <*•

drtificiale.

I comenci précédentecapitolo hâbbiamodiuifoilDifsegnohumano interno in prattico, & fpcculatiuo cosianco è necefsariodiuidereil Difsegnoprattico ncilefucfpecieparticolariper meglioditerentiarlo, &acciochecol limitarloin queito mo-1 r

do trouiamoil Difsegnointernohumano,chc è proprioàtutte lenoftrenobilifsimcprofefsionidiPittura, Scoltura, &Architcc-tyra..

IlDifsegnodunquepratrico fi diuidein moralc,& artificialc« lebciicparechimerica,o alœcno noua quella diuiiionc è no-

dimeno

Page 20: Zuccaro Idea de Pittori

dimetkovera ,& arnica prciso de Filofoh m©raii«. Il Diicgno

moraleègcnitore,per cosidirc,ditutte levirtù,& delbene sipro-.

prio,come commune. Il Difègnoartificiale ègçaitoredicuttc

leopcreaxtificiali, c diJcrtoditucri, &:vaghezzadéliaiileflkna-

lura, *

L'inrcllettcdunquehiimanopratrico, delqualchabbiamoia*

gionatodi (bpra,non foloconofcc-,ma è caufaprincipaledifpo-iiciua, Scordinanuadiducforridi operationi, ai quelle chefonoda Filofofichiamatevirtuoie^fianomo interne^odefternç,corne

dei penficri,,delicparole, & dei ratti vimiofî ôcdi quellechefo-

noeniamateopère artificiali^siinternejconïecftcrnejcomerinttédercla ia.gionedeJdipiogcrcydellofcolpirc^ôcdell'cdificare 6c

poialdifuori colpennellopingere, &cô lo fcarpellofcolpire,5cton alcri iftromcnti edificarc. Perlochcil Difegn o formata in

queftointcllccto,ècaufadiogni virtù ,& di ogmnoftro bcnc^fia

moparticokrCjO Commune-,&per loDiiègno pur formatoia

lui mcdcfimoinordincsdk fécondeoperationi, è caufadcJJecofo

artificiali, chetanto gradifeonoà gli occhi humani,ornando la

Nacora, &abbellendo ilMondo.Il fineproprio dellaFilofofiamoraleè di confideraretutte la

operationihumane interne,& efterne,chefianoordinate à qual-chc finevirtuofo particolarc, o commune; i ô^perconfèguirtalfineprima è neceflariointenderequelleopere &il fine, al qualcfonooxdinate, &come (ïdeuonoordinare, & cosi formate vn

Difegnointerno pratico, &conformea quellooperare fi corne

il Capitanovolendocombatterecol nemico, o à campo aper-to, ooattendolaCittà di lui, per otrciiere la Victoriaperlaquic-te,& felicitàpoliticadelfuoStato, primadeueconfiderardiligen-tememe tutte le cofencceflarieàquelfine &cin fèfteflo mirareii

modi,c mezi, h progreifi,i pcricoli,&fîmili,formandone vn Di-

fegno, & poi conformeà quelloordinarel'eiercito,mouerlo,far-lo marciare 3cornbattere & vincere; &col mezodi queftocon-

cetto pratico moralenou purPhuomo opéravirtuofamente•, mianco accluiflaj'habito délia virtù,come il Capitanopermoitea t-tioni iàttc ncllabattaglia acquiftaJaforcezza,non dirôdelcoîpofoio jjnà deil'animo ondenelcc inuiao e vaiôroibyne fuggs

– «a qua

Page 21: Zuccaro Idea de Pittori

quai (î vôgliaimportanteimprefa,&cio, chcio dico-delCapita-«o,&dclJa virtù déliafortczza,fipuo dire di ognihuomo, &di

ognialtra virtù morale.

ouindi fifcorge,che quefto Difegno non folo c neceflari jf-fîmo aJlçoperationimcntali, odiciamo virtuofe-,màanco fi fco-

^rcdi quaicognitionecgîi fia termine ceoggctto,cioè,chc non

e oggetto, 6 terminedellacognitione fpccuîatiua-,poi chequellaè non caufàdella virtù morale conciofia che queftaattende fo-lo allacontenipktioncdelJccofc in générale-,& non alleopcra-tioni particolari intorno ailequalifitroua lavirtù-,ne anco pro-priamenteè termine, &oggctto dellacognitione pratica in ge-Derale,cheanco queftapoc6 gioua aile virtùper lïftcflà ragione;ma è termine,& oggetto dellacognitionc prattica^particokrc,&{îngolare, cheà dirncil vcro s'vnovonràdiuenta^rvJttgofb co^meper efcmj>iopudico,c cafto;nulla^opoco gli gkMtïiï cfTercMetafifico, oMatcmatico 6 Fifico ôLogico &ttçn foi acci-dente; cosi pocogligioucra il fapercin commîmesc/iç cofa fiavircù,checoiaoperationc virtuoia ,ch®cxjfepadkitia^ caftità i

maquandointorno à quefte andaràin particolarc|foi'ma|ido vnconcetro,& poi conforme al concettorormato infcftcfio|>rati-cando àll'horadiuerravirtuofo acquifterà lîhabitovif tuofô &fecondo queftooperarà.. o r

Per.queitodicono i Filofofimorali chela fcienzapratica mo-raleè tanto piùpcrfetta quanto più intornoà qaelio chcfi dcfi^derafi pratica ,&confèguentcmcntc quanto in quefta feienzail

Difegnoèpiùparticolare^limitatOj&riftretto, tanto più c per-fetto à congiongerç j'opèrevirtuofe Horpalfikmo piùoJtrc. r

Capitolo X. •

' -

DetDifigutiuurn immânofrmicotrtfciéde, &fi»é propriété

T Haucndonel precedenteCapitolo moftratoI*6cce/-leazadel Difcgnopraricomorale, dicendo<:hciè cau/àdi ogni noftra operatione morale horadieo*hcJ'arti^

wiafec«auta dcil'opcratioaiartificialiMfebcne alwmi&im&wï• chc

Page 22: Zuccaro Idea de Pittori

cliccaufadcll'operationiartificialifial'artefola corne Tartedcl

dipingere caufadeldipingcrc, & quefta artionc poi caufa della

figura dipinta, non è pcrocosi\mà all'operationearti6ciale,&al-

la produttionedellccofèartificiali,concorrono &il Difegnoin-terno, &l'arte,anzi qucftonel principloècaufadelTartc,&Tarte

poi ne! progreflbè aiutantc «cJToperare Dichiaro iltutto. La

ueceffità dell'arteall'operareè manifefta percheIci equella,che

guida l'intelletto pratticonellefueoperationi, accio fenzaerrori

poflfaperuenireaffine intento cornevcdiamo,chefanno tutte le

ard-,onde Ariftotelcdifinifeel'artcin queilo modo L'arteè vn!

habitooperatiuo, il qualehà retta ragione, & ordine delleco(cfattibili La neceflitàpoidelDi(cgnointerno in tutte quefteo-

perationi fi conofcedi qui ch'eflèndol'arte vnprincipio; maco-.

mune,& generalead operareal di fuori,fenon haueffeilDifegno,chedetermina in particolare,&quellochefi deueoperare,&co-

mcfi deueoperare,Tartenon potrebbeprodurrepiù quefto, che

quelTalrroeffetto Ondeefpcrimentiamonoialtri Pitcori,che fè.

bene habbiamoacquiftar ocon molta fatica ,.& molra ifperien-za Tartedeldipingere-,nondimeno,fc vogliamo pingerequai-che cofa in paracolare è neceflano formare nelTintelîetto

Bollro qualcheDifegnodi quellacofa & cofifan notutcel'arti,cheoperano al di fuori; &quefti Difegnialcunili chiamanono-

ue inuentioni. Et ficomequeftoDifegno interna cosiformato

da gTArreficiprouerti aiuta Tartc,noncorneiftromento, o caufainterioredi Ici ma corne oggetto, & caufa formale mouenteTintcllertoprattico all'operare;cosiprima,chcalcunoacquifti q-fia noftra arte, fa bifbgnoichcacquiili ilDifegnOjComccaufa^ôc

genitore dellearti perchel'artenon fipuogenerarc in noi, e fia

qualfi voglia,bcnchcfacile,(ènon per.moltiatri,comcdiceAri-

ftotele,&:Peiperimcntiamoogni giorno,cheprimachevn Difce-

polo fappia formarevna'figura confumeramillefogli,c milleef-

lèmpi Ogni atto poi eftcrnooperatiuohàoriginedall'attoinrer-

no dcll'incellcttopratticoi

Donquc ilDifegno ncll'in^Ucttonon pur aiuta Tartcficcad

operarci maè cau(adcll'artcîltefla Pcro difleroalcunifericcoridelle operatioui ddl'arcc #ebet&f&fe foao mje^neccjîlviçpc?

pro-

Page 23: Zuccaro Idea de Pittori

produire gli eftcttiiuoi, dequali.

La prima è laconfiderationediquelle, chehà da operarc.La lèconda,l'operationcdi leiintorno allamateria cflerna ai-

ta à produirecjueglieflfetti. io-,

La terza la produttione diqucgli effetti Et laprimacohdit-

tioneè operadelDifègno interno,& raltredue lono poidiJsbjp-

priecon lafcorta, eguida perodell'iftcflbDifègnoSicheconcludendo,diremo chequancoalJaproduttione dél-

Jecofeartificiali, fianodi qualfi voglia forte,l'Arcec cauià fècô-

daria, &il Difegno interno caufaprimaria, 3 comeanco diremo,chelïntelletto prattico è principaleordinante l'operationi 5ôdla

volontàparticolare, cauià principalemouen te l'interioripotcn-ze & lepotenzedelcorpo; cioèlemembra caufeiftromentaJi de

glieffcttL i

Da quefto difcorfopotiamo noi intendere, &dichiarare queldetto diAriftoteletanto iàmofo.Chel'arteè imitatrice dellaNa-tura.

Il quaidettofù d'alcuni intefo in «jucftomodo, cioe Che dcornenellaNatura fono Cieli démenti,&cofè clemehtate pie-tre, arbori, animali, &huominircosi Parteimitandoforma col

mezode colori,eCicli,&elementi & (imili &quefto limitaro-

no foloall'artedellaPittura,&non ad altre arti

Mà piùaltamcnte fi deueintcndere quefiodetto di Ariftotele;

pero diremo noi ilfcnfbfuoproprio,& neaddurremoh propria,

ragionc.Quando ilFilofofodilTel'A rte imitala Natura, volkdire, che

fi cornela Natura, &eflènzadelle cofe materiali confifte nellamateriapropria &propria forma porchele cofe materialinonfono fcmplici forme,comegli Angeli-,ma comportedimatetia,cdi forma.,comcl'huomodi corpo,& di animaiDtcllertiua,gliani-malidi corpo,& dianima fenfitiua;le piantedicorpbiedi anima

vegeratiua &lepierredi corpo, &di forma fempliccimnirirara,cosiglielementi, &cosiiCieli, fe benquefti fràl'aktecofèma«terialihanno,e materiaincorrottibile,c formafemplicet

Htcomelefcienze naturalisa Fifica, la Medicina,&le a Jrrc à

Icifottopoflej&fubalternatc confideranacon fok> la formama

Page 24: Zuccaro Idea de Pittori

maanco lamateriadellecofe naturali, infino pero ad vn ccrto

termine-,cioc"in quanto quellaè capace, e foggetta di quellafôr-

ma; cosi l'arteconfidcra nô folola forma dclk cofeartificiali;màanco laniateria di quclla in quanto cheè foggetta di qucllafor-ma. Parimenteall'artenoftra del dipingereappartienenon folo

la cor. fîdcradoncdcllacofadipinta in muro, o in tela ma ancola confidcrationedcll'ifteffatela,emuro,matcria di quellaforma,in quanto perofono maceriecapaci,e foggette dellapirtura La.

ragione poi perchel'arteimiti la Natura c;percheilDifègnoin-ternoartificiak^el'arteiftciTaG.muouono ad operarenclkjpdut-tioncdcllc cofeartificialialmodo, cheoperala Naturaifteflà. £>fc vogliamo anco fapercperchela Natura,fia imitabile è perchela Natura c ordinatada vn principio intellettiuo al fuo proprio£ne,& aile fueoperationi; Onde l'operafua èopéradell'intelli-

genza nonerrantc,comc dicono i Filofofi poi cheper mezior-

dinati,& cerciprofeguifleil.fuofine; & perchequefio fteflboffer-

ua i'artcncll'operarc con l'aiuro principalmente di detto|Difè-

gno perOjCquellapuô efferda queftaimitata,& quefta puo imi-tar quella; Mafebencl'artc in quefto modo è imiratrice, &emu-

la,per cosidire,dellanatura;maiperopuôvguagliarfi à queila;ol-trc che folopuô imitare in quell'operenaturali,nellequaliil prin-

cipio attiuo precedenellamateria,enon vniuerfalmcntein tutte*^cioè in quelle,ilcui principioè fuori; chebene el!aporrà imïtarlancl dar la ianitàad vn corpo;perchela fanita puo effereintrodot-ta dalprincipio attiuo naturale, cheè il calornaturale ma non

puoformarc, ogenerarevn'animale perche lageneratione di

quefto hàvn principiofuori dellamateria,cheè l'animalgenera-te. Seben parc cherimitincl dipingcre, àfcolpire vn'animale,chenô é peroimitarlopropriamcnte,màpiù tofto ritrailo, o fcol-

pirlo & di quefton'è caufa la differenza, chefi troua frà l'artc

Diuina producente le cofenaturali, & l'arte noftra producendole cofeartificiali,chequellaépiù perfetta,generale,&divirrùin-

£nita,condittioni,che mancanoalTartenoftra ilcheè anco ca-

gionato dalladifferêzadelDiicgnoDiuino,&humano-,chequel-lo cperfettiffimo,àcdi virtù innnita;&il noftroè imperfetto Se

pero ouciJnoftro puo cfièrcaufàdialquanti ciferri minori e di<

poco

Page 25: Zuccaro Idea de Pittori

poeomomento;qtielio ccâufadiefFcttigrandi/ïimi,&impor-ta nti/fimi.Eccolecccllcnza,&infïcmcla nccc/îîci &vtilitàdcl

Diicgnoinretnohumanopratcico,dcttodanoiarcificiaic

y Capitolo X I. t

Cornefi formiil D'tftgtuhumânointtruêfcttuléum,t prâttico.

Ncccfiàrioper intelligenzamaggiorcsidelkcoCc

prcdcctc,comeancodi quellechchabbiamoàdi-renei feguenriCapitoli trattareinqueitp luogodelleformationi dei Difegnohumano intcrnocosiprattico,comcfpeculatiuo moftrandol'ori-

gine di lui, comeh formi, cchccola neceflariamente concorrealla fua formationc ,&altrc cote fimili:& cosifperiamoin que-fto

Capitoloapporrarluceà tutta l'opéra prefente & dar cogni-tione (enon compita, almcn fufficientc,pçrporcre icggçrc/cnzarincrclcimcnco,&facilmenteintendere^uanco£i è dette, et Cihaà dire.. ;• :rr.

Sideuedunque faperc,chetutte le cofe chefono ne! Mondo,opraDofccondolaconditioocdclla Naturaloro,hauut*in varijmodi dal SommoFacicorcà compimcnto,ç bcllczzadetl''vniucr-fo; oucchcfc l'huomoama^edcfideraprofèguircilpropirio benc

coçcognitionccompita,c libcramentci percheè creatura. ragio*ncuolc &libéra L'animalea ma &deiîdcraprofcguiic ,e go-dercilfuobenccon lafcorta delfcnfofolomoflodal natu raie,&çanimaleiltinto & laPietra fimoueal centre fenzacognicionedi

quai fivoglia&>rte,,&fcnzaniuno appetitoanimale, mafolamc-te moflfada naturalcibchnatiom:.& cosiiî puodifeorrercdi tuttelealtrccofePiance.j£ldheiiti^CicIi>&Angioli &quefta c ladi-

chiarationcdeldcttodelfapicnte^chelddio çrco tutcclecofe in

pc(ô,nunicro c mifiira cioèdonandoà quelle varie inclinationia i proprijoggctti,e bcni,cdiuerfîmodi diprofeguirqucHi,&zac-

quiftarli.NclJeopération i dcll'huonio,cfÇcodoegli non di natura tutta

§>irituale cornefooo gli Angioli,nondinaçuxatucta corporalc,v. "r çosi

Page 26: Zuccaro Idea de Pittori

corne in génère fonotutte lealtrecoie-,madi nàturawezana co-4

me Orizontcde! Modo,cioè di anii*ia,ch'ètuera %iritoi n>matc-

riale^incorporca^ncorruttibil^&iWeflenaafefinwJtagl'Angc^e dicorpo materiale, e corrutibilcfimileall'altrc cofeinferiori,fc

benepero di miglior ,c piùnobilecompleflionc e fenzaparan-

gonemegiio organizaco:fi che Tenon era l'animal'huomocra

tn'animale & lenon cra ilcor|>o,«(ïraquafivn^ngelp-y& vn

Dio terreno Eper quefta mirabilecôgtutionetèceilupirei~ii~Dioterreno Eper quefta mirabilc cogiûtioncfeceitupirei

DotciFilofofi-,OndeMctcurioTrimcgiftolo chiamaMag

mirabilc anconcU'operatiorii dellthuomo,dico çhe concorde.1

corpo con l'anima jn modo tale;che anconellepiù nobili oçera^tioni ddl'aniffia, camenelhritcndcrc,è-neccffarioil concorio^ct

corpo &coslicolmezodcllepotcnzpfcnfitiaeellaforma îi fuof

Difegno interno,& poiintcnde,giudica3difcorre,evuole^poico^

manda, mout,goucrna, 6cinlomma domina in queito fua ïeh-

crflimotcgno. li•».*»«»• ·<~

'NQWgjàchcl-anima^odiciamôrhuomo^chenell'vno ,e nel-l'altrocnodo fi puo dircoperi.&intenda nel modoftcflb^chefan-

no gli animalieftcnormcntcnel vedere,vdire,odorare,guftarev&-

%occxtt(ê incernamemefecondoilfenfocommune«, la farrtaïîa,

Ircogfeariuaj &la memoria, Êioè-adoporandoin tuteequefte^ationi g^i&à)iïscnticorpôfaifiOCchi,drecchiCinafojlingua, &khâ

Hiedbwi^efqHequeJJoèvnmodo &roperaœdî^aeH'anim»tfcn4

fitiuâj chcsti^ÉceiCmuvffenell'ifteiïkManiera-,raà percheneflioyoa

rar fuo«wcjcnbiinpaiticolaréoellintcdctc^hàoifôgiw>:de-glrog*

gctri délietoCecorporali>diôèdôllcïpocierpiijtuaitifiipprefèheani^

ti le CôfccorporalichefeîizUqticftaieilanon puôeâpirc,^ ope*

xarevequefto^onpuohaMcirçfenzata iuto del<c«rpb,delle poten-ze defenfi incerni,&eilerni Eq»«ftac ladiaVenza»trà l'Ange*

lo^l'aninia^chcouc^lbf crintenderehif çeÏÏbdife le forme

fpiriruaMirapprcfentantitùnelccofctJi quëftoMôndo,perdono

di-DiafiitfCteatoreç-qweftae crcatadall'iftdfe Dipfenza-quefte

forme ferricualirapprejenrancilecofè; $i.pciciànQiî pyo int^n»

dere fenzail mezodelfenfo. Pero Ariftotcle conofeendoquefta

vetïtà,diîHè,cricl'animanoil«a nontutta,cioc fecondcrtuctclefuc

pattijotvffwv m» fccondo &^1.);" gine,

Page 27: Zuccaro Idea de Pittori

C Mi

ginc,c Iuoffoproprio delleforme fpirituâ Ji rapprefcntantituttc le€oCt; mache peroella nclla fuacrcatioae

nohàpreflbdi fe qucftcformera pcr mc2ode'fènfiJ'acquifta,ela raflbmigliaad vn'am-

pio; e poliro quadrodinoi altriPittori prcpaiacop riccueretutte

quellehgure,chegli (àranno dipintc^madaicftcffa niuna formacd ombra di forma ricicnc Sichcfi vede cheJ'aaimanourâ ne!

principio dellaiua creationec fupcriorcaJi'animadi quai fivogliaanimalc,ancorchenclfiiogcncic pcrfettiifîmo, perchenon dipe-de dal corpovmadaDiojcnon habifogno nelljopcrarc,inquantointellettiua 1 altro,chedi fe ftefla, cornequcJJa,chein fecontiencanco l'anima vegetatiua, c fcnfitiuaiComeaifermail filofofo-,màha bifogno degli oggetricofporaliin cïTcrcfpirituali delle fpeck

lpirituali rapprefencantilccote corporeejcqualipoifenzagli or-gani corpôrei,cfenzai fenfi nonpuo acquiftare.

Ecco]a neceffità,cherienc l'anima noftra dei fenfî perinten-

dere,c principalmentepcrformarcil fuo DifègnointernoE perchegli eflcmpijfacilicanole cofe,io apporteravn'eflTem-

pio in chemodo qcUslmct\tenoftra fx fordii il Difcgno,J

Perodico, chefi corneper-formareil fuacoil rocile batte la

pierra,dallaPietran'cfconfauiUeJefauilleaccendonl*cfca-,poiap-

prefTandofiall'efcai {blfarellis'accendela liicerna $Cosliavirtuintellettiuabatte lapietra de i conecttinellamente humana &ilprimo concetto.,chesfauillaaccendcl'efcadelfrmaginationc, &:mouei£mtafmi,&:imaginationiideali>ilquai primo conecttoèinterminato, e confufo nedalla fàcoltàdell'anima o intellctto

agentepoflîbileè intefo Maquefta fauilla diuiencà pocoàpo-co forma,idea,efantanfmatereale,e fpirito formato di quclJ'ani-ma fpeculatiua, c formatiua; pois'accendonoi fcnûàguiÙLdilblfanelli,&accendono la lucernadcH'intellettoagenteepo/Tibi-le, laqualeaccefadiffondeilfuo lumein l^cculationc, ediuifio-ne dituttele cofe; Ondene nafconopoi Idee piùchiarc, cgiudi-tij più certi preflbde qualicrefee l'intelligézaintellettiuanefl'in»tellettoallacognitione, eformationc delkcofe^cdalleforrnena-fce l'ordine,&la regola,& dall'ordincA regolaI'cfpcrien2a,&l*

pratticazecosivienfattaluminofà^echiara quefta luçcraa del^l'intclletto.

Page 28: Zuccaro Idea de Pittori

II

Ma dtcûmo mcgliô,cpiufondat*mcntc,comeh toffiti in noi

quclto Difcgno noapaitcndofi puntodalla Dottnnad'Ariitd-

tclc,ilqualein qucftoparticoJarcnàccccdutotLitti glanticlii Fi-

lofofï, ccihàfacto conofcerecomptramentenoi ftcffincll'inrcr^

noycdi più fcrucndofidcll'clpofïtionidegl'intcrprcti dikii_,edci

piùecceilcntiMa primadichiariamocon la Dottrina dcU'iftcfToFilofofo,

dichcquaKtàfianoi quattro fcnflintçrni ncceltanj à formar que

fto Dikrgnoin terno bumano-,& di piuquadecforci d'intcllcttim

noi fiano^e cornediferenci.•Ilprimo fenfointerno hàJ'organofuo nclk primaparte dcl no-

ilro capo,ilqualeèprii>cipio,ccentred'alcri cinquefenfi eflerni;ouccutcihannoccrci neruetr, corne fannoiSignoriAnocorniiti,cheterminano àqueftofenfo commune,peri qualipaflàno quel-

le formefpintuali particolari accioche fiano anco conofciutcda quefto fenfocommune Quefta conçfce perle fpecicacqui-ilaté delli dnqpcfenfi cfterni turte le dqj[ciconofciutcda queftifendredipiù.condfcàk «iifferenzedi^ueftiienfî, de i loro ogget-ti, e deUcloro operationi intornoà gli oggetti corne;Rettore, e

Giudiccloro.Il fccondo fcafointernofi chiamafantafia,,&hà l'organe fuo

nellafecodaparte delnoftro capo vicino àquellodcl fenfocom-mune Quefto perl'ifteffefpecieacquiftate,eformate primada.i

cinqueienix eftcrni3epoi conofciuttdal fenfocomune,e perl'al-tre ibxmatcdal fenfocommune nellacogniti'one,giuditio,eco-

paratione di quellefpecic,riceucin fefteilb^econlcrua^fimiical-lô fcrigno delPrcncipe,ouelecofepretiofefirinchiudono, &in

o[trcqueue infiemecompone formandone noue fpecierappre-fentanticofe noue, corne noi efperimendamone i fogni, ch'ha-oendo veduto perefsempiomonti^fîumi^piantejhuoniini,&oro

s'infogniamo vedercmonti d'orOjfiumi^cfontid'oro3eSimili.

Qoefto fenfodunque non pur conofcelecoie conofciuteda

•glialcrifènfîpamcoiarieiternij e dal fenfocommune col mezo

jdeflçfpeciclord f rni di più confèruaquellefpecie,eneforma dinouoalcune piàgcncrali che rapprefcntanolecofttucce mate-

riali^fcnfibili,&:l'altreformate da lui.

Page 29: Zuccaro Idea de Pittori

C Z CO*

iirerssoicniou cmamacogitatma,la qualc è di maggior virrùchetutti gli altri fenfi;poicheconofcetutte lefpeciefpirituali,chcfono.alferuitiodi Icirifcruate nellafantafia, & di piu forma no-ue fpeciepiùfpiritualidiquelle, chc rapprcïcntanok cofeinfen-iaredi quelleconofciiircdagli altri fènhpcr le forme fpirituali,corne

pcrefTcmpio.Sel'occhio,ilfenfocommunie lafanrafia r>erquellafpecie hannoconofciutoil Cane, &

ilLupo;l'imaginatiuaperquellefpeciedi nouo da Iciformate conofce di piùla fedeltàdelCane,la voracitàdel Lupo,&anco l'inimicitia che tràdi lo-ro. Et quefto fcnfocnecclTarijflîmoàglianimali, & àgli huomi-ni per conofcerecôqueftefpecieinfenfate(cofidette,percherap,prefentano cofenon fenfibilià i fenfi efterni)le cofegioueuoli^onociue febenperoèpiù eccellentenell'operarenegli huomini,cheneglialtri animali,cheoue neglianimali conofcequefto &quell'animale,cometerminedellafuaoperatione,ilLupo, comevorace.,ilCane comefedcle i ucll'Jiuoinonon pur queftecofeco-noice;madi più conofcequeftoLupo,comc indiuiduo della{pc-ciedeLupi,cquefto Can^ome indiuiduo à*U*fpeciedé Cani& febeneellanon conofccla fpecie e lanatura délie cofein ge-nérale ycornefà la ragione conofeeperogli indiuidui di quellafpecie,comeindiuidui diquella,&intorno à quelladifcorre, for-mando di quellaalcune proporrioni particolari. Oucanco fonodifferentidi nome edi attributi quefteduevirtù nell'huomo, enell'animale,be«cheperfcrto-,perchcneglianimalifi chiamaefti-matiua^eneglihuomini cogitatiua equellamouegli animalial-ramore,all'odio,allafuga, ôallaperfecutionefenza altro difcor-fo,enell'huomocoldifeorfbprecedente,oucro ragione, &intcl-letco:ctutto quefto auieneperl'affinità &approflîmationc, chequeftohacon l'intelletto^cfTendofupremafia levirtù apprenfi-ue,ecogitatiue Lvltimo fenfohal'organo nell'vltimaparcedelcaponoftro3e{îdiccmemoria, e queftaè come vn' altro Guar-darobba del fenfo y

Oltrcqueftiquattro Gmfiintçrni in noineceflàrijper intende-real modo dichiaratoc anconeceflario principalmente hauerlacofainaûd,c la

formadi quella fi come v ediamo, che al vede-xcè neceflàrio chevi fia l'oggetto dell'occhio cioè la cofa

Page 30: Zuccaro Idea de Pittori

coloratà bcdi più la forma fpintuafe di quclla nell'occhio;

perchelecofeintefè, cornematerialinon pohno fecondo la lora

«attira cflerenell'intelletto noftro,&perconfcguenza non pon-nocagionare, corne fpecienell'intelletcorapprefcntante quelkcofa in générale E necelfariodunque cheper operadell'iiitel-

letto agentequeftecofefiano entro l'anima.

ïn uueitouïodouunqueflujrrni in noi il Difegno inteîîctti-

uo,o{peculatiuo, oprattico. Primaifcnfîeitcrni, quafiMer-

canti3etraficantiapporcanoài {èn{îinterni3cioè al fenfoconi-

.mune tutte le fpecie fpirituali parricolarmenterapprefentantileco(e fenfibilifingolari 3&queftepoi fono dal fenfo conferua-te nella fantafia o ima^inatiua cornein vna fecretaGuarda-

robba.

Daquefia la cogitatiua cauale fpeciefingolari rapprefentan-tile conditioni dellecoferapprcfenrate,&le riponenellamemo-

ria,oreminifcenza,comeentro advn'altra Guardarobbapiù fe-

crera^edimagg-iorltimaipoi foprauenendo illume dell'intellet-to noftro agétc illuminaquellefpecie,e(ênfàtc,&infenfate, & in

quelleall'occhiodell'intelletconoftro cognofcitiuofà apparerevn'oggerto diquellevniuerfaliforme; il qualeforma fubito vnconcetto dellacofa,chevuoleintendere,o della qualehaappreflbdi lela formatecosi inquellovedechiaramente, ediftintamente

quanto fi contiene,&intendecdifcorre,e giudica,cfi fà fcientia-

tOjdottOjeconipiro, e comeprima fi chiamaua intellettopof-fibilesperchepoteua intendere,& non intendere fi chiama poiintelletto in atto fcientiato Ecco il modo veramente meraui-

gliofo, cornein noi fi formi ilDifegnointellettiuo, cagione di

ogni noftro intendere délie feienze &dell'operationipratti-,c~i

.– ill~~n~~Ic.dcllc fcicnzc. ~opcIatiolii prarri-che. -–

Capi-

Page 31: Zuccaro Idea de Pittori

9. 3

Capitolo X 1 ï

1)d D'tfeçHohumâttofinfitiuo &*comifi formi ,&4ifUMufim&*cornee Hectjfârh,dcetochettmcUtttofirmimfe fttjfs ilfiiê

Vtjegno <&&addiéce>»' *Uffaut diHintton$w; dttDtfegtwintetno.

v

'4'

£ Hmegliotrattare di qucfta formatioiifrdçlDife^

gnohumanointerne in commune, voglio dimo-

Itrare comeè neceflario acciochequeftoil formi

neJl'intdfetto noftro, che anco il ftnfo interna,cioè lafantalïa.e la cogitatiuancll'iftcflômonicn-

to formino arich' effei loto Difcgniinterni fimili à qiicfto;&kfie

poi û vedràchiatamëtc,chcci fonoaltri Difcgnifuoâ dell'eftcr-

no, &dell'intcrnointcJlctto,ccheperdiui^ére fufikicntcflnfcnte^c

compitamenteil Difegno, è neceflariodoj>poJ'iiaueilo primadi*-

uifo in interno3&efterno diuiderIoanV*>jît»*îfttcïnôfcr*fibijc,&intellcttualevccheficorne qito li tornaà-âiuiderein fpccùJatiuoc prattico,cosiiliendbilc fideue foctodimderein fenfibilc,ff nta-

ilicoyc cogicatiuo.Diuifionc,chefor{cpareranoua,e più coflotrouata dai cApriccio,chcdaila verità;nôaimenonel prefêntciàiCcoz& nemoftranola verità, laiieceffirà & k fuaproprictà c Corne

i'ifteflb FilofofoneJ libro dcll'anirnain/êgno<|ucfta bcikDoc-irina. J i

Supponiamo dunque in prima pef bafe; &: fondarnenrodi

qucltoediriciojchc l'inteJJettonoitro nacuralmcnrenon pao at-

tendere quaifi vogliacofà non pur ncl princJpio quaridoc©-minciaà conofcere,efarfi fcientiati ; maancodoppol'acquiftodéliefpecieintelligibili>&déliefeienzefenzailfen^) j»terno<det-la fanca(îa;&dellacogitatiua, &quefto-èchmoper i'efpiericnza,poiche vediamo;cheoiïèfigli organi di quefliiducfcnfijfiupmo

rclta impotentenon foload impararc3maanco ad operarc ca-me vediaxnonclli freoetici ,chefianno perfaumorfoprabondan-

te quegliiorganiimpedicijOJnqueUià che hânnohauuto qualciiepcrcolfain capo/e fono orTefiinparec^oin tutti i luoghipre^ctei.

Et

Page 32: Zuccaro Idea de Pittori

Ecqucfto non pur'ecagionato in noi dal peccacocommcflo

dal noilroprogcnitorc,quan4o rrafgœdlil Diuin prccctco,comchanno credutoalcunr,màè naturalcin noim queitoftato, men-

tre l'anima,informa queftocorpoàlci&i£ttrjjmcnte congionco-,& fel'huomp non ImucfTepcccato foiTc wiUsoncltemifoe Pa-

radifo,viuen4ofènïadplorc,& lcnxamOntc^ inund contcnti,cfélicita comeinfegnala vcra fedc>in.queito ifteflo modocglihaucrebbeintcfo,imparato &adoprata la fuafcienza & di cio

Xic6a jJiQuairrefragabilcAriftotclejil quale f^ipnuodclJano-

Xfcrafcdcjncmai feppel'iftofiadelpeccato ii A4amo, nechc co-

fa foiTcpcccatooriginale &affcirno qucftaPottr Aa dicendo

cheè nec^flanoà çl^i vuolintenderçilvolgçcfLallifantafmi cioè

à quelle fpecic} Uformefcnfibilifpirituali3 lé qualifono in queidupfcn/i incerniprifieip^li &è ccçtoprdTodr wttigli çfpofïto>-ri fuoî^cegliieiodiCÇigwidatodaiJuflifiliatwalc ^ragionc-uoieiia Dioin noi iaîprcflo fcn^ala fcotu di altrolumc fopuna.-turaipdifcâç i SicbeguiçftâQpinion^coariucrcnza dichiJatro*.

uo,nohhà ni enrcti?!probabilc màlçpiùtotto contraria allavo-ra JFilofofiadiAriftpîiRlcJE,tlaverai^gionc è qucUa^chciFilofo£

Paiapa,ïetictverifeguaci^cdiotcrprcti diAriftotcIeJbaanowcaço,

à: è^ciclaclç cofe,le quftli eonofccimturalmcntc,cdirrett^racn-te I'ibrcilcttonoftro fpnole natured elle cofcmaterialt la naxuca.

dt,'Ctcii,quelladeglielemçnti,cqucJIa.dellecofeclemencatCjPiev

trc^Heibe Ar bori, AniraaiijC Huominijequali nature nonfi rrouano feparateda fuoi indiùidui comevogliono alcuni, chete^neiTer-Plaçoneil diuinq in cjllçfucpoj(itiQpi4cll'Idcc,màfono inicakâiblaiHçntcin queftifuppq(jti(iog©Iari perchenonJe l'Iiu-niaB&ajipnon in qùcfti,|c in quelli(îpgQlaii & non.è la nàtura

«klJf«*riçic noninrijiiçfti, ô{qwlliLeqni,s cosidell'alternatiuc;

&perconfcqucnzaq««ftcnac.U|c delîe«orenon fi ponnocom^picaœciwcconoiccre, fc nonconofciwtequantofono in auciliîîngolat^ciTendocasdeueefler proportionc trà le coicinteic &

l'iocciletta! ebcintcndc,ojidcè neccfïinOjChcl'intelletto intenda

xjualfi vogladi quîftç «aoiuematc^rialiin quancoibno ne fued

intiwifdui;;&fingcJairivUeîiQeglinon puofarc fenzaiLminiiler©

di ^ut^iiduc IcûTi inf «ni ptiaapali "or «?« >.

>3 7~3" Bi-

Page 33: Zuccaro Idea de Pittori

fliiognaaunquciinaginariijeheii cornein qucfta machin*

cclcfte,dalla qualctuctc le cofefublunarifoaogouernarc,c mof-,fc, & da cui vengono gl' influiEtanto gioueuoJià qucftccofc il

primo,cfuperiorCielomouendofi>cgirando vciociifimamcntccol moto îuo moucanco,c tica fecol'akrcsfcrcinfcrioii chcco-rme talifono ncccilîtatcvbidirlo, come Dcglihoiologiivediamochcleruoteminori rutte fimuouono,cgirano ai moto dcllemaggiori, c fuperiori',Cosi eflendoin noile virtù, cpotenzefenficiuçinccriori,&efl;cxiojri,eprincipalmcnBcle foprcmc,&maggiori in*clinatcnaturalmcntcad vbediteall'intcJleito comepartedi vir-tù,c di potenza in noi

maggiorc, &à fcrukJo, acciochepoflain-

Kndcrc^difcorïcrCagiodicaic^liisegnarCjacquiftarcfciézae fer-

uirfidell'acquiftaiavçglimiroucrpcchionoftro, ( vagliaqueftoeflempioquantopoopcrintclligéza dciicn>plici)àvedercîi tut*to,& leparti,pcr poterepoilui conofccrc,c giudicare^hecofa fiatvna,e l'altra cote,&porreIçdi^ci»nia;frabro: pero volendolui

iormare il fuo Difegnointerno §»«:uktitto,cpr a trico,comman-da primaalk

famaMaAallac^carhu^b^^ww^anojC formi*no i proprij,Diftgni da quclioV-4daqucLfingoJarèdi qualunquefpccie>comecdiijucftoCanejc4iqueHiUpo>dellafcdcH.di que-lto,della Yoxacitàdi q«cliQjco»Qpcra!»doanch'cgli forma ilpro-piio Difegnodiquette CQ%n3^croittvoiucrfalc.t Ecèd'auertirfi,che fi comciijapiltofenfo cftcrnoconofcegUaccidenti folo dclle cofeinquaijto Ibnoin qvtçlle,epur quellenoconofce, fi comel'ocehio noiiro vedpicplotivarij in quantofo-no ncJ pomo,nelquadro,& ncl muro-, &purponvcdel^foftan-

za nâfcofta fottoqùei colori^çhc queftamlamcnrcçonofccl'in-tellctto,cosiaU'opipofitonoftè inconijçnientc.,çhcl'intellettonoftro^mentrèforma ilfuo dUç^nô^vcgg^ çonofçala natura ditpilfi vogli^co(à,comçciïift<ïntç ne'pattjçoUri-9 benche queiparticolan non conofçai rnà/folp.fianpçonQ&iutjdalla fantafia,^dalla-co^tatiua. •,jrj.JÎ?r: liy.i Siche,quldofi dicc,chcl'intcllctto noftro èonofee lanatura diquàichccofa ne'fingolari,nonc^ch'egliqjUcooofca in qudli,coxncincoia»da lui conofciuta-, michciractrequcifcnfi internico-

nofconoquç^ogolarc^cglicono^U^atiija Joio.yniuerfalci&in

Page 34: Zuccaro Idea de Pittori

& in che modo qucJIanatura a in quelli(ingobn Et qucfto c

certo, &ogni vnodinoi l'cfpcrimcnta in feftcflb, chcquando

v ogliamointcndcrcqualchecofa, primacerchiamodi formare

nellafanrafia qualcheDifegnopcrmodo dicflcmplarc colqua-Jepotiamo poi incenderc quantofidefidera,e fimilmentequan-do noi vogliamo darcad intenderequalchccofaadalcuno,e far-

ghelacapir bene,(effendolui dcbolc,ogroflo d'ingcgno, ) gli fo-

gliamodarqualchc ciTcmpiocfterno proportionato allacofadi

cuiragioniamo^ccioçhc con queita fcorta pofla^ formando in

fc ftefïovn Difegnonclla fua fcmtada) capire poi ncirintcllctto

quantogli moftriamo.; ..<

Ecco leproue Ecco le ragionipcrdimoftrare^chcmail'iotcl-

letto noftro formaentrodi fequalchcDifegno vniucrfale fean-

co primajOinfîemcqudili duc fend in terni non formano ipro-

pnj Difcgni particolari.io.<~ Ben'c vero,chedopp6^che4*intcllcttondftro hain qucfto mo-

do cominciato ad intendere quakhecofa c, di lei acquiftatalafcicnza,ô puredopfn pofto in cife<jualchefpccicacquiftatc, &

la fcienzailteffa^formaancoic fcfteflb varij Difcgni rapprefen-Cantiquelparticolareprima conofciutopéril fenfovperchefi^co*

mcinpnmacghdirittamcnte conofeeiolo la natura commune

dcllccofey&cpoi indircttamente ,equafi reflettendofifoprâdi fcmedcfimo,côfidçrando, e lafpecic,conlaqualeprimoconobbe,

6cl'opérationecon laquai conobbe3 conofce anco ilfingolaredal qualedetta fpeciein qualchemodo fu cagionata Cosi non

potendolui in alcunmodo,o compitamente, oincompita menteintendere fenzaDi/ègno>forma anco di quel ilngolarevn Dife-

gnoincerno in feftcflo Si chc intendendonoi quai fivoglia co«

la, primala fantafia 3&cla cognitionc dei fingolaridiquellafor-

mano due concctci,vnofenfato^ÔCl'akro infenfato, poil'intelJet-

to diritcamente intendendoy formail Difcgnointer nocommu-

ne rapprefentantequellacofain generalc^quantoalla naturacô-

munc,in vltimo indirittarnente difeorrendo neforma va'altro

Difegno particolarerappreientando i fingolari di quellanarura».

Doue cheoltreil Difegnointellcttiuo, fpcculatiuOjCprattico,gc-neralc Separticolare fi trouanoin noiducalcri Diiegniinternine~c,

& ~I!D~tègnlrcu1tcrnt(cn-

Page 35: Zuccaro Idea de Pittori

leni~riu~rnbXc~~totrija~tidal fenfàpareic©1~arc;.mâ~rnoforma-to dalla fantafia,& J'altrodallacogitatiua Vno rapprefencan-te qualchecofaparticolare ma fenfara l'altroqualchefingoia-re,ma infenfato*&tucèifono neceflarijallaformationedelDile-gno interno intcllettiuo. Et quefta diftintione l'habbiamorifer-uatain fineà qucftoluogo,percheprimanonfi poteuatrattare.,edichiarare. :î:t - < •.w

Da quefto fipuo facilmente conofccre quai forte dihuominifia più atta allacognitione 0allaprattica; poichefapendo noi,chequefti duefcnùinterni fononeceflàri; adintehdere,(eflfendochela fcienzafpecuiatiuaattede foloallacognitione dellecofe,elapratticaall'operatione) qutll'huomo, che hauràmiglior cogi-taciua, fenfoprincipale^&più fpiritualefrà tutti gli altri, faràpiù difpofto aile fcienzeipeculatiue,equello che haurà migliorfanta(]a,oue fono ripoftele fpeciefenfatedéliecofe,&nellaqualefi compongono, & dihuouofi formano varie fpeciefenfate,fa-ra piu actoailefcienzeprattiche:&queftofi puo col fenfocono-feercdalladifpofitione & formarione delcapov (coaici giudi-ciofiMediciA Anotomifti ad vnfolguardo che

diano à que-fta principalparte dell'huomo,conofeono) febenefi deue ancoanertirc cheilgiudiciomaggiore Jkmiglioreintorno aile cofefatribili,& nell'arteprattica principalmente vienedalla cogni-tione fingolareintellettiua & non fenfitiua, poichequefta hàpiù.delficuro^ôccerto,come operadi virtù 'à epotenzafuperiore,Seper confequenzapiùcerta neleonofeere &giudicare Ondeconchiudiamoanco, cheil Difegnointernointellettiuo fingola-reè piùpropriodellenoftreprofefïioni,Pittura Scoltura,,& Ar-chircttura,ccosidéliealtreartioperantial difuori cheilDifègnoiiiterno lenfitiuo febenanco quefto aiuta aflaialla formationediquello3&allaoperationeefterna Ma diquefto habbiamodet-to aflai. •

Hora potreidiredi quell'altromodo col qualel'anima no-"ftra forma il fuo Difegnointcllcttiuo fenzal'aiuto, 36neceffitàdi formari Difegniinterni fenfitiui Ma fendo quefta dot-trinaThcologica,la voglio lafeiarea SacxiTheologi fi corneglulafcio anco il difcorrere dcl Difegno noftro formato con la

feor-

Page 36: Zuccaro Idea de Pittori

icorUidçlu tcdcquaginiotCïM, ^coJlumçdclUglom Ja snin

Çldo,

Capitolo XIII.

ffjlfUdUftdifcwrt, cmt il V'tfignointimefît formé, &ldt4ef-

prcffiuadciïamm*$Meiïeinua,cheallumal'ihutUiiQÀiiéiiêh ffxculttkm, 0*prâftkbc,

A y £Np p £ji qui difcorfodi queftoDifcgno in-

terne humano in tanti modici reftadichiararc,corneeglifia forma cfpreflîuadell'animanoftra :achcallumal'intclletco à tuttc J'intelligcnze^,eprat-tiche &per fapcrqueftociconnien prima fapere

a a a s s

ehccofaè Anima cornein/egna Ariftotclc^acciochenoi cami-

uiamoconqiialchçordine,crcgolaacccctaca, &approuata dal

FiloCofoj ièpcDenon tuttiJinoilri ComprofelTonpocrannocosifacilmemc g«fl;arçccrtc/pcculationidcîi'an^ma comçcofa che

non iftimano necefiaiia 6cforfi fuperflua Mànon la ftimino

talc;perchenon folo conuien faperela {çmpliceprattica ma ha.

uer la cognitione più intima àciîn^olar délie cofe,chcprofefla-no, 6cgli raccordo chel'intellettonoftro fempredefideradi fa-

pere, nemais'accjuetafenon nellaverità, & in quellaparticolar-mente firallegra perpè coÙldegna di millelodiil fapere;nefcn-

za difcorfo fipuo intendere 3&ilfapermolte cofe dcllanatura&il filofofarefopra le proprieprofeflïoni fàl'arteficevniuerfàle

copiofo,&dotroja cui filofofia, &difcorfi rendono femprel'in-reiiigenza,&ila pratticapiù (icura,ecerta.

Hora volendo noi difcôrrercintorno aU'animaper intendere,& çapirequcfto Difcgno ,& conofccreintieramentechefia; di-

remo prinçipalmente con Arillotelc che l'Animaè atto primo,àcforma fbftantialcdelcorpo Fifico,&organico, & vna perfct-tioney &a,tto,chehi potenza aU'intenderetutte lecoie_,àccorne

l'ifteiToFilofbfodiec è il luogocjellcforme, chequeftoèànoftro

prppofitp> Çiiuvn certo modo l'animaè ognicofa, U intende

ogiii cofa>ofia fenfibile,6 intelligible,v Ma

Page 37: Zuccaro Idea de Pittori

Mi perdittingti£0quefto Diicgtto,& caccoglicrcIc.cjutlitàcf-(corialidi cflâan ima/: gli cfrctti &qualitàfue c le ibe potenzedai Filofoforaeffequahinconfufbydircmochc fcbenelfanimaè

ulc, nondimcào non intende,& non capiflefenaaiantafîa Pc-

xo raccogliédônoi inficmctutte lecofc iopradctcc^dircmoJ'Ani-ma noftra ei&rfoftanza fèmpikc^ciiTdiisîûbile.chJchacognirio-nedi tutte Je cofc^pcrchccorneil Filofafovuoiç>noi ftamo à vn

certomodoognjcofa. >

Quandaauitta-, &anima c vitaychcdamoto,c/pirito quan-do diicorrc, e forma!in fèftdTail Difcgnoc mente ouandoin-tendeè intelierco;quahdo Iccofcintefegiudka ègiudiçio:quan-.do vede,&fentelecofefcnfîbili,ela confçruae*momorid:e quâ-do elegge,&rifiuta,èvoloatà Et di queftamanieradiciajno chel'Anima è ogni cofa, quanto aU'opcraffe;fy fî corneil coQjohu-inano hàpotenza,& atto a tutte leoperationi con le mctTibrafueàfe ftcflbvmcë^manïjbratxiaiptcd^ganibiîiftQmaco^itbiiOCchi,nafo, bocca, & orecchic*&tutte queft^parti^ncorche diftincei,non fono {epxratcmavflicc in v«oacopo^«bac: VJosile Fuddct-cefacoltàj&cpotenze dell'anima fonocon l'iftefïaanima fuppo-ficalmcntetanto vnire, & congionte, chefenzadi Icihon ponnooperare; £tCicorneil corpo humano è corpoperfetto, médian-te lemembra fuevnite:cosil'anima raciohalcè intierajnenteper-fetcanellefueoperacionicon lefudetterpotézc,&:facoltaà feftc(llà vnice.E quello noftro penfiero lo trouiamoancoprc/To SantoAnfelmonel librodellaconcordia dcllagratia del liberoarbitrio

cap. 19. oueegli dice le potenzeciTerncll'anima cornefono le

membra ne! corpo. i '';>;Diciamo ancora fentimenti dcl corpoeflèr pactey cfacolcà

dcU'Anima^pereflerlei layiUL}&cla caufa dei icntinxétivitalipcrviuificarceflbcorpoicperà efïb corpo operatutte quefte cofeperi ièntimcnti fuoi, fente, vedeièdora, guila, palpa,ai tocca & fa

ognialtra attione mediante gli fpiritivitali fenaa de qualinon

puo operarecofa alcuna: &le benedorme ftandoiaièrattalamé-te,& haucndqoccupatoi{ènfi,non per queftorcûaJ!£nimadief«ierglivita, vigilando Icifemprein fbgni & vifioni ybc'mbrcue^>atiodi tempo gli rkoraa ifcnfi, &H mota*onde puovederc,

fen-

Page 38: Zuccaro Idea de Pittori

fêntirt,garlare,&opcrarctuttc lecèfc leqtiaWonoèctoal!uïna-tc,& guidatedal concetto delDifcffJioincclJettiao/ormafinget-larcdell'anima, &vktù chela fàdifcorrere & intendere corâpv-tamente, &colqualemaggiormente partecipadcll'imagine di-

uina in noi imprefla^poi^hecJdca/pincoimprclTiuo,'t: tormati-u&âi tutte lecofein tioi. corneconcetto di tutti i concetti, forma

di tutte leforme, Idea di tutri i peun'en,perlo quale tutte lecofe

fono ncll'animanoftra,come digià habbiamoprouato-,&cjuefto

intendiamonoielTcrequdla virtu^ potenza, che ilFilofofo dicee(Terluogo dclleforme,& cjuellavirtù inccllettiua,chctutti i Filo-

fofi pongono nell'animanoûradalla qualchannoorigine quel-

4copération!chej(bno. co ù- “ .- i-j-irL.

Apprenfionc• J'n i s i.: :ul

Çompofîcione)& Diuifîone. t i

Etdiîcorfo.

Stando dunquequeftecofécoldetto ordine l'anima noftracomequcll'attoprimo deleorpo quellofpirito femplicechedà

il moto vitale eue«làvitaal corpoè in potenzaà tutte lecofe fu-

el ette si mapero in primoeflere nonintende, non comprende,& non sàalcuna cofa; fi cornevediamo dell'huomoin etàpueri-le,chehàanimavita e fcnfo; ma non difcorre ne giudica né

-intende, ne xomprendc s &hàbifognoprima d'apprendere permczo de i fcnfile formedellecofe, ô naturali, o artificiali, &in

oltrehà bifognod'iftromcntijCforme, fantafine Ideali &Dife-

gno intellettiuo, &prattico in quaifi voglia maniera, cheinte-

riormente àcefteriormenteformi, & dimoftri Cosifàinten-

dere, e fà capireil tutto &pero conuiene che quefto Difegnointcllettiuo & formatiuo nell'anima fiaquellavirtù c qualitàfemplice,edichiaratiuadell'anima, &dell'intellettonellalua fe-deperallumare, &alimentarela fcienza,&il fenfo Peroche il

fentimentodell'animaè quello checapifee 'e puocapire Et le

cofenon fononell'anima ma benfi leloroforme come la forrma del fcrro,& dellapietra lequali fono Difegno mecaforico& Idéale &ilDifègno è forma & figura y comegia habbiamodichiarato. » c:

Et queftpè quello cheAriftotcle nomino col nome di for-

me

Page 39: Zuccaro Idea de Pittori

A

me; ma in fommac quello, cheegli vùole chefia nelranimain forma &:idcafcnzamatcna per intcndere,&capirc.

Dunque ilDifegnoè forma,èconcetto, c Idea,eluceall'intel-

letto,&ailepotenzc fuc alPintêdercy&al capirc,eleprime intcl-

lettioninon fohofantafmaci ma non ibno fenza fanrafmati-,

perciocheifantafmati, corne il Fiiolbfovuole, ionocofè fènfï-

bili concetciformati Ideali. Dunque ilDifègnoè forma for-

mata, & imaginata ncll'anima,enell'iritellctto,epero vuole che

l'anima noftra,e l'inccllcttofianel fudetto modo<juafivn' iftelTa

cofa^ecome mano chepiglia l'ilhomento dcgl'iitrométii il fen-

foapporta gli oggetci >Sile formefenfibili allaparteintellettiua

dell'anima & l'intellettopigliala forma delleforme, cioè ilDi-

fegno formatodall'iftcfla fpecie,&cosiapprende^intende,e co-

nofce,equeftifono atti,& operationii&pero chi non fentealcu-

na cofa,nienteintende (corneeglidice)nepuointenderc oca-

pire.Cosi diciamo,cheilDifegno fpcculatiuo,e prattico cIdeaà

far intendere, èccapirctutte lecoteall'iileffaanima, edall'ifi:ef-

h intelletto Et in fomma corneoriginediognipenfïerojèpri-ma luce, & qualità fingolaredell'anima corne oggetto di ogniintelligenza.,eprattica.

Et perchemegliofiaconofciuto quefto concetto interno St

Difegno eiterno in fuaeflènza &porenzain atto prattico ver-

remoalladiftintione, &dichiaratione di luipiù (ènfibilmentcnel librofecondo Hora pailïamoàgli altricapitoli

Capitolo X I I I I.

Ne!fit ah/tmofiratcheUfc'ttn^efptcuUtmcràgktituoli« tuli fin§fykcdcl'pifegM.

Er fcguirl'ordineincominciato hora ci conuicn

ragionarcdelle fcienzefpcculatiucprime,cpiù ca-re figliuoledel Difegno &perche quelle fono

molte, &didue forti ,Reali,&Ragioncuoli,io nointcndo difcorrcredi tutte; màfolodélieprincipa-

li Ettralafeiandola Grammacica,&la Rcttorica,&le altre lot-

to

Page 40: Zuccaro Idea de Pittori

to d, loro contenu*non perche anche

eue non 11.no »~

Sifcgno-,chenond fipipbbcra^onar^mcn^comemfc.

eiu UGramnutica, ne cloquenrçmente corne mlcgnalaRetto-

5c./cpnmabn«toonon"Éoppfccflc queftecofe,

d.eOc nô

'ne forJU vn Difcgno “* perche lonopn. lotomod, di J-

pere o iftrompciper acquiltar je icicnzc^nc U;ic»i« <j--»»-»

S dalla Logica "perchele bene anch'efla da aicuni è itara ft,ma-

ta p'ùtollo modo &Utromento d! fapcre,che

fcienza tuctauu

ba' péi,6pu del fciennfiço,

p

W^lâiïCSSi^Sbricu, aalhncellcno che no

conuac» le cplc dT^ucitovniucrfo fecoodo la natura,e propnc-

r,loro,comCl'huoa;o,gl.animal,,&iC.elr,makCondoalcum

actiibun intcnnonali ,chea quelle conuengono,in quanto pri-

n* Suclk'fonocoDotciurc fecondo la natura U propneça loro ])

Je perefcmpioincendendo il Mettfifico la natura dell'huo-

n.o.cpcrod.rEnendo, chcèanimalcragioncuolc,acui poi con-

)J1Clle,JCO,ÇproJ>rkrà l'ellère vi{ibile; t1Logico chiama quellz

«acura di Iîn,ra fccie pc, v^.rU in quel «^«1^ com-

^uneàmoltifingolariic la primaparte della diffimcione chia-

ma genere; perchevede c(Tcreactriburo commune à gl.huo.1.1 m,

&atl,animAliî&U|ccondapaitcdclUdiffininoncchiamad:t.ferenza perche è ouella

che diffcrcoza l'huomoda gli animale oc

la vifib.lcadi lui chiaaia proprio; perche conuiene à tutti gli huo

mini & (olo à gli huoniim Intorno dunque quefto ente fabri-

cato dall'intcllctto lolo cioè che non ha altra clillcnza che

ncll'intcllctto folo negotûndola Logica fecondo tre opera-

,t~oni.

primafi chiama fcmpliccapprcnfionc,& è quando l'intcl-

letto confidera vna cofa Cola,corneil génère, o la diff«cnza,o la

fpecic,ai (iniili. *• jLa fécondaf> chiama compoGrione,o

dmilione^ &e quando

J'intcllerto coirpooen.oltc cofe iemphci inficnie,olclcpara, >

èc quando for,T.ala propofirionc,dncgatiua,oaftcriiiatiua.La terza fi chiamaDifcorib,* c quandoda vnacola da pnn-

cipiocQnofciuta va intendendo le colcicgucnti,&le conclu-

fioui.Et

Page 41: Zuccaro Idea de Pittori

A x

Et hàtre parti. Vna che gli efcorta ,'eguidaagoucrnarbcncla prima opcrationc, &Ja compofeAriftotelc

detta deprcdica-mcnri,che fono dicci capi o corne dicc lui gencri,à i quah Ciri-

ducono tutte le coic,che fono nel Mondo,& fbno quefti.Softanza. Quantità. Qualità. Rclatione. Attione. Pafïîonc.

Sito. Luogo. Hauere. Quando.L'Huonio quanto alla fua natura,è nella fbftanza.

Quantoalla fuagrandezza,è nella quantità.

Quanto al colore ,6 rirtù 0 ricchezza, &flmili3c nella qua-lità.

Quantoall'cflèrePadrc, oFiglio: Signore, oScruo, è nella

Relatione.

Quanto ail bperarein quai Gvoglia modo, ènell'attionc.

Quanto al patire^ènella pailîone.

Quanto all'eflerein luogo, o come in vna cofa continente il

corpo, &eftrinficamente mifurandolo,è ncl luogo.

Quanto all'efrerein qualche luogo, nel qualevi e\ rurroil cor-

po,che occupa tutto illuogo, e leparti,chehanno iptoprij,epar-

ticolari luogiin quello,è nel (ito.

Quanto all'cflcr veftito, che folo à lui fra tutti gli animali co-

uiene,è nell'hauere. >

Quanto all'efTeremifurato dal tempo,è nel quandoLa feconda parre,che gli è regola à gouernare la feconda ope-

ratione, la conipofe l'iilello Anilotele,&:/a chiamo Periermenia,ouetratra dellapropofitione in generale, & in particolare conla quale fi formano fcnzaerrorelecompoiïtioni & diuifioni.

La terza parte co cui gouerna la terza operatione fù compo-fia dall'illeflo Ariftotele, &chiamata Silogiftica ô giudiciale, o

giudicatiuajouetratta del ïllogifmo;côla cuifèorta ienza errorc

da i principij fi deduconoleconcluront.

Hora,perche il Difegno Logico in tre maniere, 6 in tre forti

formato,ècau(adi queile tre parti della Logica,numerate,&dialtre fotro quelte contenureà gli treerTettiannouerati; r dice,cheegli è Padre, &la Logica fua figlia, & fe bene quefta c mi-nore dellealtre, è nondimenocfperra, &induftrioià, & aiuta

quellenell'operc loro,ma (i come eflàaiuta le fuêforelle maggio-ri i

Page 42: Zuccaro Idea de Pittori

sU cosie.aiutatada vn'altraiua f orcUagênent jUU'jtteUoDi-

fegno,& nata dalhfteflamadrela Ragionc, &quctfarlaPocfia

Et jèbene la Logicapcr.farci ^onofeerc la verità &lafatfîtà in

tuttejcçofc vàordinandojetre jiomjtf areopérationi conle fuc

profeflioni La Poefîaperocon fintioni gratiofe va çfprimjcn-jdo &laverirà & la falfirà concofe fcn.fatc &cosi più fa-

cilmcntçmuouc]'A»imoppftroal fc^uirlaycrità^& fuggirc la

falfità,Ne pure con.quefla mogliedella Ragionc,perrosi dite, il

.DifegnogêneralaLogica &.laPoefia3 &.alcrc%lic iîmiJi ;nu

genera vn' alrraproiepiù degna,piùilluftrc,edi maggiorgratia,c beltade ôcèquelladellefcienzefpçcwlatiuercali, cioclaFifica^

la Matematica',&laMetafiGcacon altreforellelorominori^et-te dalpijofofolèienzc/iibalcernate,cornedagli oggetti, & ope-xationilorp,fi puô facilmçnteconofcere.

La fifica inprima haper oggettofente reale, &è nobiliflïma

queftafeienza percjieyà/peçjuJandolutte le cofedelMondo ii

Cieli glielemcnti,lccofeelementatc,&hanno l'efferefemplice-mente cornele piètre, ô cheoltrel'cflferehannoancolavita ^eo-xnelepiante, ooltredi queftailfcnfo,comeglianimali, 6 di piuchehannoancol'intelletto, cornel'huomo, e fin qui gionge la

fua fpcculationc,&di qui au uicne, chc ellacôfiderandoancora

la materiain commune,la forma in vniuerfàle,elapriuationein

generale,comcprimiprincipij,vàpoi feorrendo, &internamen-te fpeculando,&la natura ftefla &lecaufetutte &iltempo,&

il luogo,&ilprimomotore &cogni cofa in fommapertinenteà

quefto vniuerfo.

Quefta poihàfotto di fe,cornefueDamc alcune altrefcienze

bellillimc,ècgratiofîilîmcjqualialleua,nodrifce, &ammaeftra

in altrieffercitij chedi Donne. La Medicina tanto neceffaria

al Mondo, checon l'ammaeltramento di queftaconfidera la

natura ,&çomple(ïionede i corpi noftri la virtù delleherbe,

piante, c piètre,gli influfsiçelefti,accipche pofTaintroduire, oconferuarcin quefti la fanità, tantoda

noibramara & fcaçciar

lainfirmitàfuanemica, tanto à tutti i viuenti odiofa &quefta

poi hàaltrefcicrize &arti inferioriàfuoiferuigij,de qualiiareb-“ bc

Page 43: Zuccaro Idea de Pittori

Wtioppotengoîlditeorrcrc mparticto&rc WaltrarDamanonfeeii.WWgratiofa lia- la Filofofiachtfcl'AftrologiaJa^aairtta •ii curadéliecofe quagiù ma e foloiatoma alla confîdceacib-ifede i Côxçicclcft^cômepiu nobili;&peroqueftaconglieftro-kb&can i compaflî,i&conaltri iftromenti va conofccndo i fîti,tediftanzc diquci corpi. de i nianctiy ditattc leflcllc,inosîi,& i

npfeuJoiîaJctongiontioniyJcoppofiiiQnJ^cqucJio, chepiuim-pOrtagliioflu/EJoio, cofa in vero mcrauigJiofa & ànoi moltogioucuolepergoderc molti commode &fcliiffarcmoki incom-«ttodi: &queftanà ancofoctodifcmokçfcruc., qualitrakfcio,psrchc non: vorrci cflfcr troppo longo. i> .-n^KiEecocome dali'opcra di quefta Filofofeinaturalcyj&daglioggcwiiiiDi,•&dallefuc Wllc Damc^ fçejcfi cono/cclagra*flczzadel^ifcgnoFifîçodcïfuodominio^&cccelicrajza^ J•f^AUaRfca fcguela Machcmatica,&«ucqilaèfcanpjr immer-

Unclla maccria quefla à guifadî ArmcaiaocandicMmo chciuggc ogniimmôdimper oon imbrâtmrft non vublcimpcdirfidi cofematerialiviIiâl

paratrgone déi£lioï<»ggfca%&pcEôatten-deiqlo a fpccolarcquciJccofc, chc.fefecnc-nàn ponpoceflercicnonnclla materk}

liponnopcrocdnQ&ciiBfëôiZakmateria^eo-mela quantità o continua o diferctà ,Ja qualcièbenc^ioh puitrouarfiic non in qualchcoggetto yçfloncio^ccidciitcj côccatiiapuo confidcrarfi fenia quella^poichcJa imfcria fcnfibllccùùc^la ch'è foctopoftaallcqualitadinaturalisa faiidità^ àffigiditàk àhumidità^àficità,àodorc, àfetorc, &mfomnia à mutationcj &corruttionc &cqueftaMatcmaticaabftracridodallc qualkàica-fibilihà tanta certezza chediconotutti i:©otti vnitatbenfc,cheottieneil primo luogo in certezzafrà tutte Iç feienze,*poiefaclecofe ch'ellainfegnàfono, cchiarc.dla ragionc, emanifefte al

L'vnlepo^chcciaDportàqucfla feienza èinenarrabil^comfc•fi cfperimcntanon foloperle fueprofeffioniparticbkri,cûcfonola Geometrica, la qualconfidera la quantità' continua^I/Arit-metic^che confidera la quantitàdifereta, cioèi numeriima an-«oddlc

fcienzeàleifottopoftc, &àlcifcruicmiicômel*Miiil-*a,&altrc.

D 3 Ecco

Page 44: Zuccaro Idea de Pittori

Eccocôtncil Difcgnointcllcttiuo rpeculatiuogen^rî^ft*+ nohililfima fcicnza della Matcmatica, &apportitantoWitefli

Mondo con leminori fcienzeda queiiacirroiurc. '->bs.»i>j ù

Mi di quelle fcienzeè fuperiorcJa Metafifica alla qualtqueue fono ordinare interne con raltre-congiontc fecdj&letffatfriconofee alrra fcienzanaturaJe fuperiorc,&perô il chiaraa moi

ritamcnteSjgnora,&rRcginadicutteJ'aJtrcCcicnzc,chcproKXjàjp.chiara cdincndc i pnmipnnapij dell'aJtrcinfegno dicanc*(u%

preminenza. •• ' •=._ :i .r.iw^Qs

Qucfta con fideranon puretutte le cofenaturali $Cartifici**

li maancodi più i motoride i CkliâgkA*igeîi &-Dk>ftcflfo^Quefta dichiara tutti i terminicotnmuni acciochcdia tittcélli-

Çenzaall'altre feienze queftafeguepoïàconfiderarfrwatttlecçt»

ie,chc fono;ne i predicamenti^nà perôcoMumcmaggiob^cheè

contcmplandole, «.qoaatoalla verità,& tealtà, àcaricb icèon-dala noftxaragioneaftrate dalla matcriaper nôhaiicrin Ceom«

bra,d'incertirudine.,d1infiabilità, &di mutationc qûeftaceicidi fapetcquante fono lefoftanze immateriafi quali Tonole fue

propricrà &per fineproua, cheviè vuDio(blo chccreo cire

gouerna te conferuarutte le cofegôidi quefto narra gharrri*buti,&proprietà^ oueche il Difegnonotfroin teliettjuo, come

ancodi queita Padrc,fcuopre in gencrarla tûtta laviitu, &forza

fua^ôcètantodcgnoin quefto modo confiderato chcnellaxo-

grurionc_>&:contemplationedcllc cofein lui diitintamenterap-prcfentaitciiFilofofitutti Peripateticibanno cpllocata la noftrafélicitanaturalc Se beneperovn'akra félicitamaggiore fi troua,cheè quellachela facraTheologia ci promette & allaqualeellà

ci ordina,&iduia,facendo{i anco laîcorta,poiche oue la Meta-fifica conccmplandole coie dette eccedel'acre (cienze naturali

fjpeculatiue^queftaauanza anco quella poiche cofemaggiorici

faconofeerc totalmente eccedentila virtù noftra nacùraledeU

rintcllettOjchefonotutti i facrimifterijdellànotlra fede ,degrripiù toftodtvcneraticaic, &ammiratione^chedinarrationc,6cinpaidcolare cifà conofcereIddio vno in eflcnza &rrinain pec-Fona^ di ptà DioftdTofatto huomo 3cofechenon fiponnoca-pirc mabifogna crederki&pero inch'io nucrente,coprcndol»-c- –

––.–

col

Page 45: Zuccaro Idea de Pittori

fâ ido dcïuknno, mquelle nori diroàltro y baftando hauorlc

teetnnate vrDirobcncchc anco per quefta £ vedeJ'ecccJlcnza.»

4<$Diïegno noftroimcllccciuo,chc fi formanon pur colJumc

natUtalc-,maancoibtto lume fopranaturak dordincdiuino,chc

pcp&infc coït vnionemirabiio con modo in efprefïïbiic contione tutte le condiwioai tutte lepropriétédell'altre fciézcinfcno~

ri^fianomô,or4gioncuoii,6rcaii, ofpèculatiue^opracùchc;o di

akra forte»fi corneancoil SoleViccgcrcnccdélia pnmacaufa^ecàtilkdi wtte lecofequàgiù in fc hacon modocccellcnreJ&iiic>

iïUiigiiofolctjuaJitàloro.>

f m?;Jh->JMadi cjue{tcfeienze habbiamodetto à baftanza;paili4niopiù

'eKtë~t.j;)1:)qC'J1.(Jq"{; 1 ,j~

•nofro«7.î»j.-iicng-;iîClijCapi!tolaiJ'4X-Vvf|-j!vii;, . • .> ¡-ioaoj ,(- i.'j -int iâjrriior.sini !i -.ro'b/ -f-; <>. ,?. r?y,

-"tftlptUfimftr* **&le yittà msrâlictfcrfyUedel 7>ifi&nï.)0 I;J iS.'l~iiSi/t_rp.t., ta!~· ~9f:Y'~tl~··.t(r1~f.t.t~i.)! .t'<J.7,. 'itJJ.

R!I~A c~~pa~antopiù olfre Ëdeucauejrticc~che

ij~tet fonodi (lue, fbrti i~cco tcienze pt~tCKhe')E&0!~t~icrcaritP'ani<ih~~&]cmo~a1ifonotrc~

Btic~ Ecbnoirnca ~Po~nit~~cornene"jn1ègna.~An~M'eIc~La:piim8!ay~~r4aï~c~i~e~'o La fe-

cftndala propria-cafa.Latexzà la Citcà,& JaRepubiica,;; L'Eticac'infogna agouernarnoi ftdÛi iftordineal fin propjrio

Vittuofonoipenficri,nellcparole^ ndl'aitioni,acciactic û veg-

ga difFerenzafiànoi^eglianimaii^cb'o^ialiiàfolo. pet iftinto diRatura. ••"• •' "•'

• •• r^<]i.V.-jï: i.h •: •: ;•-r L'Economica ammaeftral'huooioàgoucrnàrcolmczô dçl~l'ifteffavirtù prudetemételafamigliajequeftac neccfTariaaiI^a-

dn,$caile Madri &à quelli,<:he eouernanole café: &perque-fta vediamotante fùmiglie,e CofiegideReligtofiviuerccofi fe-licementc, &all'incontro fcnzadi queftainfinité fainiglieviuerccorne in vn'infernodiriire,&didifcordie. • L ] r. ouz:y:%

Lapoliticainfegna all'huomoà gouernarle Citra, JcRcpubli-<h€,&iRegni con l'ifteflbm^zodcDa jrudcpzaja q^aleèxapo*)?

gouernatrice di tutte l'alrre xiàvuEt qfta jtcrza eccedei'Econp-

mica^chcèotdinataadvJliîncpiùnobilc^uivnbenecomunc,.u'ad

Page 46: Zuccaro Idea de Pittori

*d vna fdickà piû vniuerûk &c nccrtun»A rroicipi, g*

altrLchcgaucrnaDoJcC^tii.Gndcrilcggcy^uandQ*^mani fx goucrnaronopofataunen» foggi^aatoil Mo^itf t*fcto j5c hcbbcrola maggior Mona^hia^haroàfcfofifeal Monde*

n*' quando per contrarioin ctôcçunihciaronoia rcgnarc i mfi1·-1: l'y,xritia~ ~lari~tu~elc~lal~b~c~,r'~i priIJcipaJÎ"comel'a tnbitione>. !'auarit~~5'la:aU4ik.ltà"lalibid.ïr;ne, pcwicCTcrolaMpwrchiaA diuc»tatofio%geW2 >c icQ1*^

dialcre barbare narioni, -o •' ^;rr V^Il*Etl'vfo ycrodimicftcw fcienze moralinafcc^alla tfxm*

tionçcompitadcl Difcgno, chc ènon folbiloroCcBitorC:^

{cofta) guid~) crcg.ol&~'&qua;noo.OmJIlCltc~1,U10,q-AOrG

nafee £ vno di queftiduc capi Suppcftopcrochchabb»**

feienzancceiraria pcr potere^perarc^o dalDifcgno mterno

non

formato CompitamCnrC,chcne il fine,nei mezi, ne l'altrecondi-

rioni cocorrenti àt^goncunafi fo»o,conw fi M|4 c<^o«iu-

tc, & confiderate, oucroperchepet inaucrtcnza,oaltra cauia oc-

CcIrreotP nonû ponciiiatto^ in tffocio, chcpW**«afotmàf

to ncN*mente .Sianodicio «otatdiffimi tflôtn^l a noi nelfrgt

litica belJica,Annibalc AAidTubai^fratclliGapi^ni foW%

f»mi dciGartagincfi Annibalcouandopc^tanti aMni g«g^

gioin Italia moftïàfcmpïc pruidenza cdeiénza pél«K:ab^Bfc*

mcrauieliofa nel formarcilfiioi Difcgnb,chc»oomcnarrai^

Scrittori Ain particolarcPlutanco^peua.tuctol'arri,tuttele

tfcra^

fa^çrne bclJiçhe,tutti i rhodidicombatterccontro iRomaoi'.m*

non foggiogomai l'Italia anzi con poçofoo honore cmplt^

dano fu sforzatoda queftapartirfene perchenelporreil fuoDi-

{cffnoinciTccirtioncnon auiicrtîuagli accidenti, chelo potcano

impedire permecténdochc'fi fncrualïe, &indcbolifTetroppoUimpedirc, permétténdo cPc1i.:fnc~uafi'eJ&indeboIitfctroppOil

fuocflercitonellaCittàdiCap^ia à^uci tempifamofa, & delmo:

fa &quefto auucnricyperche anch!cflofu vintodaile dcliuc<U

quciluogl>i,AfdrBbalcpiàifuvintaAvccifocÔtuttoleffcrci^

perchenon prcuidctutti i pericoli chc fopraftauanoailemilmç,

%i nonforxnando prim^m^adifequanto conucniua ncaiba-

ftaoïadifcgnando^avidac fopragiontoaltmmeairimpxo««o

dal îicmico fuo dilui jwf ptudente, &dimaggior'arte bclheajClaudioNcïônc^&vinfe^vccilc. <

>-• r Sono

Page 47: Zuccaro Idea de Pittori

aononunqucnccciianj ad operare rettamentc con quelle

fcicnzeprattichemorali primail Difegnocompito fcdoppoladiiigenza ne! porrein efecutioncquanto fi èdifcgnato

Maperche peroperarecon quelletre fcienzemoralifono an-

coneceffariele virtu, e Je feienzefpeculatiuc che ouequelle fen-za dellevirtùhannoJe fueoperationicompite, e pertettiflîme

quefte fenzal'aiuto,& il mezodcllevirrù nôponno operarc^co-mefi deue; Perocosibreuemcnrefarcmo vn difcorfodi luoro,

pcrpotermoftrarepiùcompiramcntc^comequeilefticnzeopc'rino

Ariftotele nell'Eticanumeraquattro virtù moralineceflarieà

qucitoerTetto^chefonoperôgenerali, e contengono fotto di femoltcaltre piùparcicolari e dependentidaquelle^ fono Pru-

denza^Giufticia^Fortezza,e TemperanzaLaPrudenza è vn'habito, o vircù, la quale è nell'intelletto

prattico, conla qualel'huomotroua, eritrouati i noftri mezigliordinaal defiderato fine^cheperciocon tal nomefi chiamaPru-denza, cioèquelk virm chedi lontano vede, e prendequeftonomedallaprouidenza, cheè la fuapiù nobil parte eflèndocheogni fuaattione, & operatione è ordinare con ragione tutte lecoiz noftre al proprio fine.

La fecondavirtù moraleèla Giuftitia,laqualenonè virtù in-tellettualepropriamcnte,màmorale, & non per eftenfione fola-mente,comelaPrudenza, laquai pereflèrnell'inteliettopratticoformalmcnteè virtù intellettuale;ma perchemoue l'altrevirtùchefono nell'appetitofi dicemoraleper eftenfionc^oucilFilofo*fo ponela Giuftitianellavolontà, comenellapropria fede, &ladiffinifec^cheè vnhabito, fecondoilqualel'huomo rende à cia-fcunoquello,cheèfuo. Virtù tanto neceuaria al viuerciuilc epolitico.

Fortezza,Laterza e Fortezza, &anch'effaèvirtù moralefemplicemcn-te manon è cosiilluitrc^comelaGiuftitia^noneffendonellavo-lontà,comc è quella nemenoiiaucndo vn'oggetto^e finetantonobile cornelei,cheèdi rendereàtutti cio che!egli deue; ma hapiù baffofoggetto^ch'èl'appetitofcnfitiuo^chefe ben queftoap-pemo negli animalinonpuôcflferfoggetto di virtù alcuna,non

cllcn-

Page 48: Zuccaro Idea de Pittori

cflendolui atto ad vbidire alla ragione tuttauia nell huomoper

la vicinanza, &congiontione con l'intelletto, & appetito ragio-

ncuole è vbidienteàquella cpcro hà bifogno di qualche virtù

per poter nicglio vbidirgli onde il Filofofo diuidendo quefto

noftro appetito in duei'orti in irafcibile, cconcupifcibilc: nell'i-

rafcibile pofe la virtù della fortezza

Hà poi oggetto,tcrmine,e fine più riftrctto,pcrchcè circa i ti-

morée l'audacie,cioe ftabililec quefto appetito accioche l'huo-

mo, ne per timore fi ritiri àdietro, e lafci d'operare virtuofame-

te ne per audacia ecceda i termini della ragione Si cheoue la

fortezza corporale confïfte nelle membra, quefta confifte nella

moderatione de i timori,e delle audacie.

L'vltima virtù morale è la Temperanza quiète dell'animo ,c

freno del fenfo cofa difficile; perche per efperienzafi vede che,

molti i quali ne i gouernifono prudenti, giuft i Giudici,corrag-

giofi,e forti Capitani,fono poi foggiogati, & tiranneggiati dal-

le libidini e d'altri diletti -fcnfuaJi quefta virrù dunqtie rego-

la,e frena lepaffioni noftre tendenti à i diletti ,&quefta conducc

feco vna belliffimacompagnia d'altre virtù, corne l'Aftincnza,

la Sobrietà, la Caftirà ,1a Pudicitia, l'Honcftà, &Cmili lequali

pero non ponnoleuar del tutto le paffioni all'huomo, perche ci-

fendoeglicompofto di ragione, cdifcnfo,ficorne la parte fupe-

riore fi diletta dei benifpintuali cosil'inferiore cioèil fenfo fi

compiace dellecofccorporali, corne à fe naturali e fe intorno a

queftenon eccedc i termini della ragione non commette errore,

ne offende Iddio.Da quefto difcorfo dunquefi vede, che il Difegno humano

intellettiuo prattico,e morale, è caufa déliefeienze morali,e delle

Virtù moralijchc feruono à quelle.

Ca-

Page 49: Zuccaro Idea de Pittori

Capirolo X V I.

JUd^uâUjtdtfcorre ftpr* te zsirù *nch't([cfigl'te delD'tftgnotmoflrân-

do tbc Jono jette 1 da necejjttk Uro

l corne ne î precedétiCapitoli ho apportata la di-

uifione delle (cienze fpccuJatiue, û dellcpratti-che e deiJcvirtù niorali,lcgiiendo la Dorcrina di

Anilorcle &dcip ù Dorti E{j3ofirori;hora non

hauendo Jafcorta.o la euida d'alcunDotto, di-

rôqucllochciJrnio giudicio mi ibmminiftraràinficincco'llu-

iiic del Difegno arnhcialc

E cominciandoda piùaltoprincipio,dico,chc fùantica ,&:famo(à cjueltione f rà1 Filofofigcmihjc la Natura fi dcbba chia-

n;arc Madre,ô pur Madregna di noi & vna gran parte tennero,ch'clJacifia Madregna in con parationeàgli altri animaJi;per-che vediamoper ejperienza, chcglianiiïîaii à pena nari t ogui'z^

zanoper l'onde ,o.volanopcr l'aria pçorrono,ôcaminano, c

(altano, non hanno bifogno di veftuncnti non hanno faflidio

iiifabncar(iitanzc,ca(c,palazzi,non (bnoafhettià nauigare>à

i:ar Junghivraggi con tanti pericoli pcrtrâficarc,e di lonrano re-

ta.rni iuoi bilogni,che J'iftefïi Narura,che liproducc fubiro

gli prouede de i piopnj cibi non fabricano armeper diftenderfî

daiuoi nemici; perchei'iilefîà gli hàarnuri, chi di corna, chi di

ciciit],chidi vnghie, chi di artigJi chi di fquâme, & di mille altre

conforme alla hatura,e proprieraloro-, c fepcrcafo sanmialano,

ilcheèdirarOjpernacuraliltincofknno, che rnedicamcnrogli è

proporcionaro,ebiiono,&: fan no anco trouarlo da Ce, fènza chc

alrncel'in/ègnino. Dairaltrocantol'huonionafceignudoain-erne,dcbole,che nonpuô mouerfi, che non sa fare altro, clic

piangcrleluemiterie, allec|ualiè nato, hàbilbgno dialimentodalla Madre per molto tempo &:doppo con tanti itenti fi pro-caccia il vitto,coltiuando continouamcntela terra pcr trarne il

formentoje viti per trarne il vino,fcorrcperlefcluecon pericolo

grande per vccidereglianimali,accioche Iccarnilorogli iTano

cibo, &uihora lepeliiper veitimenti okrc tante altre f àttichcche

Page 50: Zuccaro Idea de Pittori

ch'eglifàperviuere,& veftirc •,&gli èinco ncccffarioper l'im-

temperie dell'aria fabricarfi le cafe e per viucrc conformealla natura fua etfendo animal fociabileè aftretto à -fabri-car Ville,Caftclli,Cirtà,eFortezze-, &ancoperafïicurarfi me-

gliocontroifuoi nemici,chcfonoglihuomini ftefll,farfoldati,viucr' in armi, combattere,fpargereilfangue, & viuervitaften-tata oltre chcè tanto debole che ogni cofa glifafaftidio,per

ognipiccioldifordincs'inferma oue anco coniungoftudio fi

affattica, e fudaper conofcerelecaufedellevarie intirmità, che

gli occorrono & i medicamenti proportionati le virtùde glianimali, delle piante, dell'herbe,déliepictre, dcllcacque, e dimillealtrecofe,il che ricerca lungolludio, efpcrienza, e fattea

infoportabile.

Quefto è il lamento di quelli che(îdolgono dellanatura, &T

quefte fono leloro ragioni, perlequali la chiamano Madregnadcll'huomo ebenigna madré deglianimali. Altri poipiùgiu-ditio(î,chcmegliohannoconofciuro la natura dell'huomo Se

contrapofte con megliorgiuditio tutte lecofe,chehàdato la na-tura à glianimali & negacoall'huomo, hanno detto chelana-tura e ftara & è veraMadre dell'huomo,& in rifpettoà lui Ma-

dregna à gli animali,e ne hanno anco addotte buonirïime ra-

gioni,che non foloprouano quefto maanco, rifoluonoquelle,Jchefurono apportate contra guetta verità Non è,dicono que-fti chclaNatura all'huomofia partialechc eglinafca ignudo,debole, incrme,impotenteperallhoraal caminare,&al correrc3

bifognofopermoltotépodellattc-,màpiù tofto, percheèfàuo-rito dallanatura, la qualevolendoglidonar vna natura più no-

bile, vn corpo chefoffeanimato da vna forma tanto nobile, co-meè l'Anima intcllcttiua,&che ancoàqucllafoflc ftromentoal-

l'acquifto déliefcienze, &proprieperfettioni, non doucua for-mar queftocorpo di natura, ecomplefiionccosiferigna efelua-tica con pelli,piume,fquâme,dentidifïbrmi,artigli,c fimilr,maben sidi vna compleffionedelicata ,gcntilc eproportionata a

quella.formatantodegna; epcronclprincipio,chc fofle debo-

le cchchaueffebifognodilungonutrimcntomaterno,edigracura Et perquefta iftefTaragioncl'huomo facilmcntccafcain

in-

Page 51: Zuccaro Idea de Pittori

E

înfirmità, chce più facileînfermariï vu corpo delicato, ch'vnochefiadi compleflïoneferigna,e beilialc:Sichetutte quellecote,J

chciprinii ftirnarono mifèrie,quefti diconoproueniredalla na-

tura ranto nobilcdell'huomo, epero quando eglihaueflcquelle

proprieràdeglianimali,chclorochiamanodoni grandi dellana-

tura,foggiongono,che farcbbcinfclicepiù d'ogn'akro animale.

Etfèbeneconchiudono quefti,per prouar'anco meglio i lor'in-

tcnti,& perribattere ogni argomenco fatto da i contrarij che

pare, che moltecofe chemancanoagl'huomini habbiano na-

turalmenccglianimal^comcilcibo^il vefticoj'armija cognitio-ne dellemedicine,cfimiJiituttauiapcrcheàJuilanacura,oi'Autordellanatura,chein quefto luogo é l'ifteflTo,hà dato l'inrelletto &la ragione con laqualepuo con più cômodi fenza comparationeprocacciarfi tuttequefte cofecol mezo delTartipratiche;per que-ûo lanatura è veramadre di lui, & matrigna., in comparationedi luiàgli altri animali Da queftabelliflimacontrouerfia natafra Gentili,i qualicornepriuidella lucedellano/lra ficurifiima,&fantiff'lmafede non intefèromoitenoftre mifericeflercagio-nate dal peccatodelnoftro Progenitoxe,edallacompita folurio-ne d'effacontrouerfia apportara dalli fecondi io deduco, pertornare di donde feci partita &laneceffirà, àcilnumero dell'-Arti prattichein quello modo.

L'Huomo per la ragion naturale addotta,hà bifogno di ciboconformcallanatura fua delitato,& vario,cdi veftito siperl'in-temperiedell'aria,siancoper l'honeftà,& in oltrehabitationeperla falutepropria,ôcper eftereanimale folo

fragl'altri tutti,politi-co efociabile eflèndoche puo cadere in qualche infîrmità permoite caufe, eper la malitiahumana puo patireinfulti,pericoli,&ofFefcdenemici Hà di più, corneperaccidenrebifogno, edimedicamenti,c d'armi^difortezze^dimilitie-,e perchepuo conl'aiutodell'arti prouedere à tutti quefti mali, gh fono neceflarictuttel'arti. Le quali dal Verforio nel principiodellaLogica fo-no diuife in fetre, cioè, Lana^ofcareccia^Milida^autica,Agricoltura,Medicina,&arte

Fabrile,com'egli dicein queiducverfi. La»atNemtutMilestcft Nautic^T^.Medicina

His ars Fjubrtlkconnumerandé>emt.

Per

Page 52: Zuccaro Idea de Pittori

Pcrprocacciarli in primailvitto domcftico^naturale^ioe il pa-ne, & il vinogli c bifogno dcll'artcdell'Agricoltura feanco poinon contento di quefto perpiù delitiare vuole altri cibi,corne

frutti varij & animali diuerh,gli è neccifarial'artcbofcareccia

poichefcorrendo fra lefeluetroua frutti, pigliavccelli, & vccide

animali, &ne i laghi,e fîumiprende pefci Pcrveftirfipoi g!i èneceffarial'arrcdellaJana,cioètutte quell'arti,&eflèrcitij,cheat-

tendono à tagliar la lana dagli animali, o lauarla, o filarla ô or-

dirla, o tefferla, tagliarne di queftavarievefti &ornarle, e rica-

jnarle,e feruirfeneper neceflità,&ornamento dilcorpo Peredi-

ficarecafeperfe,e perla fuafameglia,gli è necefTariaî'artefabrile

prima quelladell'Architettura,poiquelladegli fabricierimanua-

Ii,de i ferrari,dei legnaiuoli,e fimili Perprocurarfi la fanità ef-

iendo infermogli e neceflarial'artedellaMedicina Perdiffen-

derfi da nemicihàbifogno dell'artemilitare. Et perchedélieco-

fe, chefanno bifognoall'huomo,talhora ce n'ègran careftia,oa*

egli fï troua, è neceflarial'artc dellanauigatione col mezodella

qualefi prouededi quâto glibifogna. Si cheà tutti i bifogni dell-

huomo fi prouedecolmezodell'arte,anzi dell'ifteflbhuomo,ef-

fendo egliMnuentoredellearti à feneceflarie-,cheperôdiflèil Fi-

lofofo chenoi altri huomini fiamo il finepropriodi tutte lecofe

artificiali. E per maggior intelligenzade' femplici, che ben so

che gli intelligenti hanno di fubito intefo il concetto,ridurro

tutte l'artià queftefette accennate»

Agricoltura Bofcareccia.Arte di Lana.Architettura.Medi-

cina. Militia. Nauigatione.All'Agricoltura fi riduconol'arti deBifolchi,degl'Hortolani,

de Vignaruoli,ediquelliche fanno gl'iftromenti loro.

AllaBofcarecciafi riduccquelladePaftori,deCacciatori, Vc-

latori,Pefcatoii, qllich'amaeltranocani,vcelli,echefanno iftro-

menti per gouernare gl'animali domeltici,e préderei feluatici.

All'artedellaLana fi riducel'artediquellichela tagliano, chela lauano,gouernano,filano,teflbno,purgano,tingono,

fanno

veftidi varieforti, ricamano, etutti gl'altri ch-operanointorno a

quai fi vogliadrappo,ô facendolo,o ornandolo.

AU'Artedell'Architetturaferuono i Fornafari,i Piccapietre,i-d"legnai-

Page 53: Zuccaro Idea de Pittori

aE

]cgnaiuoli,i fcrrari &altri che fbfjo mcri miniftri fcruicnciaJIc

fabrichc

All'artc della Medicina fi riducono i Chirtirgi Speciali,Bar-

bieri,Sturfaruoli,SimpIicifti,Hcrbolarij,cAnotomiili.All'arte della Miliciafi riduce quella de i domaron de Caualli

deMarefcakhi,Ferrari^elJari,fabricatqrid'Artiglieric,Ingegnie-ri di Fortezzc, Bombardieri,& fimili

All'arte della nauigatione, tutti quelli che concorrono al far

Barche,Naui,Galere,Vele, corde, ferramenti, carra da nauigare,buffolo,efimili

Ecco conic formandofi varij difegni intellettiui, pratici, arti-

ficiaJi in ordinealla neceflîtà,c'hà l'huomo per viucrc,per ve-

ftirc per habitare per conuerfare per conferuarfi in pace &in fanirài non purfi conofccla neceflità,l'vtilirà,& il numéro

dell'arti;madipiù fiformano varij ordini,emodi per fàpere,oferuire, o farfi feruireda quelle per vfarle come conuiene alla ne-

ccflïtà noftra conforme alla ragionc.

Capitolo X V I I.

Nel çuale stmyugn&nole ttiffimtionidel dtfsegnoda altri ajdolte ferefserfalfe (P la Itérafi confirma

A quefti capitoli paflati, ne cjualiho con ogni dili-

gcnzapofïibileccrcatodimanif"e(lare,checo{àfia

Difegno in générale, & in parricolarediffiniëdo-Io, e diuidendolo, accioche fi Cappia, che cofa é

quello che noi Profeffori di Pittura Scultura &

Architctturahabbiamo per Duce,guida, e cagionedell'arti no-

ftre, e con l'aiuro di Dio credo hauerlo trouato fi fcuopre co-me molti di quelli c'hanno ragionato di quefto Difegno, nonpur hannoerrato nel mododel trattarne, non feruando il vero,ôc fcientifico modo di procedere in cosi alto foggetto ,infè-

gnaro pur da Filofofi e dalla ragione iftefla cioè comin-ciando dalle cofe piùgencrali, e communie poi reftringen-dofi con le diuifioni ailecofepiù particolari, com'io credo d'ha-uer offeruato efTendoquelli nel bel principio corfi alla confi-derationedi detto Difegnofcnz'altro principio, o introduttiône,

nu

Page 54: Zuccaro Idea de Pittori

~naanco M. ~nincatione,chemolto importa e neuauaurrc

1.4diffinitionediquello, ch'edimaggionmpor.anza.

Efe ben'ionon apporteratutti iloro erron intornoacio.che

far« troppo lungoïenza neccflîta.ô vtihta alcuna; tuttauune

Iddurro aluniprincipalicon maggiorchurczWjch.ononfec

ncll" Acadcmianoftra di Roma, per hauerhora pofto pnne W

fermùe fodi, perpotermeglioribattercquelh erron.equefto lo-

10, perche™JJfi difcernailverodal faWb,&à maggior .ftrut-

tione denoftri Comprofeffori,chccosi feceroanco gli antichi

Filofofincifoegetti.dequalitrattarono.Il Vafari per cominciarda lui, nelk fuevitedePittori,Scul-

mi.Sc Architetti.cosi diffinifcequeftoD.fcgno.Il

Ojfcgnoevn'apparente efprcflione,edichiarationcdel concetto,ch'erapri-

ma nell-animo.cdiquello,ches'era primaimaginato nellamen-

te ,e fabricato ncll'Idea

Vn certo Giouan Battifta Armellinodice che il Difegno e

vnafeienzadi buona ,e regolata proportionenellecofevifibili

con ordinato componimento.Altridifferocffercvnafacolddideterminareperfettamencelc

proportioni diquantità nellecofe vifibili.Altri c(Tcrfpeculatione

dellamente con artificiofainduftria

aell'intelletto col metterein atto lefuejeofeconforme all'Idea

DifEnitioni tutte tanto lontancdalla verita quanto e la Terra

dal Cielo. i t j iGraueè l'errore del Vafari,percheproponendodi

«attardel

Difeeno,ch'è principalmenteconfideratodallenoftre nobililii-

me Profeffioni,edall'akreAèneccfTar^moftranelbclpnnci.

pio di non intendere i termini &in vecedi diffinircil Difegno

interno, chequeftoè ilprincipalenell'acquifto e ncll'opcrationi

dell'arti, comc di foprahabbiamopropofto, eprouato, diffinifee

il Difegno efterno fenz'anco dichiarare la qualità fua vifiua

cfternaartificiale-,olcreil dire,cheilconcetto deUamente non Ga

il vero,eprincipal Difegno; e non ponendodifferenzatra ilDi-

fegno tottrno imagi»«°'c fantaftico e quelloformato nella

mente, e pervltimo non intendendo checofavoglia

direIdea

€hcnonfi forma nellldca il Difegnomiho

lldeafte^ofolodiffç-

Page 55: Zuccaro Idea de Pittori

différente daquclla per noftraintclligenzâ,c cognitionc.

Non minorerrorefù quello di Gio.Battifta Armellino,ilqualcmoftrando di non fapere ,onon fapendo ladifferenza fràl'arte J

c'JDifegno laquale è talc e tanta, com'io diceuo di fopra che

quella di quefto c fîglia e nell'operare di quefto hà bifogno per

fcorta,e guida, in luogo di diffinire ilDifègnohà portataladif-

finitionedell'arte,fcpur'anco quefta fi puoeon ragione afcriue-re à quella, ch'io per hora non voglio difputarlo E fealcuno in

diffeîi di quefti due Scrittori di Pittura, ôprofeflbri del Difegno

repIicafTe,che quefti hebbero intentione di dichiarare, o diffini

nonil Difegno interno; ma l'artc del Difegno efterno-,e cheperôio non hô penetrato l'intention loro né con chiaro giudicio im-

pugnato le loro diffinitioni. Auertifca bene, ch'io non fono in

errore poiche effiprometteuano di trattare del Difegno princi-

palmcnte neceflario à Pittori, Scultori, & Architetti e quefto,corne noi habbiamodi fopra prouato è il Difegno interno in-

tellettiuo prima^caufa, che.noi Profeffori di quclVartc operiamecon ragione e non guidati dal fènfo folo 6 dalla Natura fbla

E la ragionenon puo efTerretta, ne operar rettîmente, e confor-

me à quanto intende fenza l'arte, eprincipalmente fenza il Dife-

gno internointellettiuo. Hora, fia corne fi voglia io intendo

impugnareilfuono,e l'apparenza diquefte diffinitioni ,e non

m'impedifeo nel refto,comeanco fece Ariftotelequandoimpu-

gno cosi al longo la propofitione di Platone;dell'Idee. Et Vi-truuio nellefue regole d'Architettura, quando riprefè Pithio Ar-

chiretto, ilqual voleua,che l'Architetto fofle dotato di tutte l'arti,e dottrinc ,al paro di quai fi voglia alcro eccellente fcientiato.

E con queftaifteflaragione,c'habbiamoimpugnato la difE-nitione del Difegno trouato dah'Armelino, potiamo ribattere,& atterrare l'altre feguenti

Et in quella, chedice il Difegno eflèrfpeculatione della mentecon arcificiofa induftria dell'intelletto co'l mettere in atto le fuecofe çonforme aU'Idee^ofTeruotre errori.

Che il Difegno fia fpeculatione della mente, ecco il primo.Che vi concorra artificiofa induftria dell'intelletto, ecco il t,Che

ponga in atto lecofe conforme ajl'ldea ,eçco il 3.Il primo

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1II primo crrorcè, ch'egli non pone diftercnza tra la ipccu iauo-

ncs& il Difeeno ,c pur vi è gtandiflïma poichcla fpeculanone e

vn'opera dcfi'intellccco,&ilDifcgno è terminedélia f peculat.onc.

& quefto errore s'accofta à quello d'alcuni Filofofi annchi,. quali

nonponeuano differenza fraiconcetti,el'operationi,non po-

tendocredcre tanta diuerfità e diftintione nell'anima nofha,e

filofofando di queft'animadiffero chè anco l'intelletto iftcdo no

cradiftintodall'anima, & il concetto dall'operationi,&alcrecofe

fimih.Malapiùdottafcuola,ela più commune ponedifteren.

zafràtuttequefte cofe,e non folofecondoilnortro modod m-

tendere mareale Siche altra cofa è l'anima, che e foftanza Ipi-

rituale femplice, &incorruttibile altra cofa l'intelletto o cono-

fcitiuo,ô agente,che fono accidenti,e proprietadcU'anima-,altra

cofa l'vna, e l'ait» operatione,chefono effettidi quellepotenze,

e momentanei,che fubitofinitoquellid'operarefuamicono;&

altra cofa Difegno, Ucocetto, cheè termine &oggetto di qud-

la potenza cognofcitiua il quale è da Ici intefo e ncl quale ella

intende, ciô checonofce, com'habbiamo prouato di fopra

Il fecondo errore è dire con artificiofainduftriadcllintcllctto

per hftcflà ragionehor'hora addotta; poicheintendendo per que-

fto ô l'arte,ch'è principio dell'opcrare ,ô pure che non ogni co-

gnitione ,e fpeculationefia Difcgno maquella che emduftna

gnitione,cffia Difegno; ma quella che e induitna

incorrcncgl'iftcfliinconucnicntigiàoffcruau.Il terzo errore è il dire che ponga in atto lecofe conforme ail

Idea perche non è operationedel Difegno quefta, porre in arto

efterno lecofe prima in lui dall'intelletto intefe o pur'cflcr prin-

cipio motiuo dell'altre potenze inferiori,e delleparti corporee,

accioche quellepongano in atto; perche com'habbiamooflcrua-

to l'intelletto, & il giudicioè quello che perle cofe conolciutc

nel Difegno, muoue la volontà, cioè l'ordina, e gli e fcorta, mo-

ftrandoçli quanto deue operare per produrre qualche cola, o farr

qualche opc»tionc,&ellacosi ammaeftrata, e guidata

da quelli

muoue l'altre potenzehumane inferiori, e quefti la mano iltro,

mento de gl'Htro mentià produrre

le cofe artificiali Non fono

dunqucvcic.c proprie quelle diffinitioni del Difegno & aie

iimili addotte daaltri, che-per breuità tralafeio-, poicbccono^fcit2ti

Page 57: Zuccaro Idea de Pittori

fciutigli crron di queltc ii conoicatio anco gii ciron dcU'aitrc.

Mala vcra e la rcal diffinitioncè quellaapporratadi fopra nel

capitolo fecondo, che il Difegno incerno eforma, & oggettodelTintellectoin cui fono cfprefTclecofcintefe E quefto è quâ-to ho giudicato douerfî dire per intelligenzadelOifègnointer-no, dal qualehora me nepalferoalDilegno efterno apportan-do cofechc faranno e d'vciie^edidilettoàtutti i miei Compro-feflbri.

1 N TORINO,

PerAgoftinoDiflèrolio Con licenzade'Superiori

Page 58: Zuccaro Idea de Pittori

I NDI-

INDICE DE CAPITOLI

Che nel prefente Libro ficontiene.

I.

t.

r

1 dichiaral'EcceBen^a,eneceffitàdel Difegnointerno,

& efierno,el'ordmc,e'tmododel trattare. à car. i

Quecpfas'intendeper qucftc nomedi Difegnointer-

no. à car.4.

Délia dffinkionedel D'tfcgnomtcrnoingentrc c.s.

4. QuJMeJorttdi Difegttointernojttrouttno. c.j.

TfelDifegnointcrnotnDio. c.

6, Del DifcgnoInternaAngeltco.. r. 1o.

7. T>dDtfegnointerna huma»o,efucpropriété. c. 13.

g. Dell* dtwfiontdel DifegnointernahumânojnfptcuUùuo,iprattico

e le lorodtffcrcnçe. c. 15.

9. Délia dtwftoncdelDifegnointernapruttico3 in morale, & artifiaa-le.

1 o. 32'^Difegnointernahumanoartifciale, e fuepropriété c. 19.

i 1 Qomefi. formail Difcgnohumanotnterno^pecuUùuoprattico.c. z3

lz. DelDifegnojutmanofc»fetiuo,cdiquantc font t cornec nectjiario

che l'inteuemformiin fefteffo il fuo Difegno. c.zy.

13. Si difcorrt corneil Difegnointernocforma Jded efpreffiuadcll' ani-ma elucedeli'tntelletto c. 34»

1 4. Si moHr* chele feien^efpeculat'meragioneuolirealifonofiglie del

Difegno. c. 37,

5."Si moftra,comeleVmùmoraliancheejfefonofigliedelDifegno,c.4 3·

16. Si difeorrefepral'arti ancheepefigliedelDifegno t cornefonojette

elaloroneceffità. «-47.

17. S'impugnanole diffinhionidelDifignoda altriaddotteper ejferfalfe,

&lavera fi confirmé. c. 51.

Page 59: Zuccaro Idea de Pittori

Çhetinteïïett»humantnon pubintenderh\nefarfifcUnÙ4tofcn^Ail/en-

fo internodéliafanta/ia edéliacogitatiua. c. i 9.

'Qualiforti d'bmminifonopiùattiredi/poftiallefcien^efpccuUt'iue?quali

allefciençeprattichc? ^33^

'QuaUtàdeft animaintettettiuafecondoAriftotcle. 34

lientimenti delcerpoefierep*rte,efacoltàdcll'antmd. e.35.

Il DfegnointernoformaIdea,~ virtû intellattiaa~<<W<M«cHela fa

difcorrerc,&intenderecompitamentetuttelecofoco'lfutlemaggtor-

mentepdrtecipddeŒimag'mtd'mma. c.$6

Çhelefciençetutte fpeculaiiucragtoncuoli erealifonofglie del Dife-

gno. c$j.

I diecigenerideapredtcament'td'Ariftotele,àqualifiriduconotutte le cofeïHefononelMondo, C.39.

Le facoltàpartkolaridéliefeiençefpeculatme Wi henefictjtcheneap-

portano. c.42.Délieyirtù moràl'tcth'uâ économie*,c Politica i c quelchenetnfegna*

no. f- 43-

EÇcmpionotabilenellapoliticAbeÏÏicAmAnnibale &*Afâruhale eU

caufadeltaloroperdita. c.44.DeSaprudet)ça,gtufiitia,forte?z*>« tempérant*l c.4 5i

Di tutteParti»come le principal*fin fette > la loronecejfttà c.47.

Famofa ^uejiionedeFilo/ofigentili fe la natura fi deutchiamarema-

dré 0 madregnadelthuomo c.47.

Chehuomoi il finepropriodi tuttelecofeartificiel/ c. 50.

TDtchiarationedallefette értt principalinecejfarieaû'huomo',c ledepen-den^eà quelle. c. So.

Erron del VafLaridi Çi'ouanÏÏatti/la ArmeUjno &altri ntUadifini-

ùoneclclDtfcgno. f>jz.

Page 60: Zuccaro Idea de Pittori

INDICE

Délie cofe più notabile

prefentante. c.6,

TrofortideDifigniinternifi trouéno diuino^Angelko/Shumano. c.7.Deli'/deeinDtofccondoPlatone e.S.

Chinonè capaeedeU'ldeeneUamentenonpubefferefapiente e. 9

^BeUtfftmadottrinadi Sam'J^oftinonellaformttnne delDifignointerne

degUAngeli.. c 1 1,

QnegltAngeUpiglidnotdlhoréfîrm* di eorpihumânipâipûhili e.11.

Varie propriétédelDifegnointernahumano c. 15.

Che neltbuomofonodueinteSetti,e dueeoneettiperimendere ,&?ope-râre. c. 15.

Qualtfono<Hpiùfo(ld»z*>cmAggtorgufloytleneficb^lefiien^efpecola-

tiue,oleprattiche. c.\G,Jl Difegnomoraleegenitoredituttele v'mu, e'iDifegnoartificialehgeni-

toreditutte l'opèreartificiali. c. xg.

Errori di qutUithe (îtmano, chel'arte fia caufadeiïoperationiartifi-ciali* c. 2.0.

DefnitionedeltartefecondoAriftotele. e.zo.

Trecofefononece/farieaU'arteperprodurregliaffetùlorù. c. 2.1.

[orne s'intendetchetarte fia imitatricedelànatura c.2.t.

La miralile congiontionedeQ'huomoin anima, e corposecornepinten-

dere tolère &operareglt eneccfiarioil Difegnointerno c.z4.La neceffitàcheha l'anima de gli oggetti,edefenfi perintendere, e

capirle. c. 2,y.

Ejfempioin cbemodoncïïa mentehumanafformiil Difegno. c.zf.Di the qualitàfonoi Quattro[enfi intérêtnecejfarijàformareil Difegno

interna. c. 16.

Cbe