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RENTRÉE 2012 BON DÉBUT DE SESSION! La Ligue Universitaire d’Improvisation de Trois-Rivières débute la seconde moitié de sa saison 2011-2012. Voici un bref aperçu du classement ainsi qu’un avant- goût des matchs spéciaux auxquels la LUITR participera. Le tableau du classe- ment de la Ligue Universitaire... ACTUALITÉS CIIU : MÊME MISSION, PLUS DE PROJETS C’est un vent de fraicheur qui tend à souffler sur le Comité d’intégration inter- national universitaire (CIIU). En effet, le 9 décembre, de nouveaux étudiants ont été élus au sein du CIIU lors d’une Assemblée générale. Le président actuel, Ababacar Thiam, n’hésite pas à affirmer qu’il... ARTICLE COMPLET EN PAGE 10 Par Mélissa Beaupré Par Demmi Dolbec ARTS LUITR : TRIPLE ÉGALITÉ ARTICLE COMPLET EN PAGE 6 Édition du 9 au 22 janvier 2012 | Volume 7, numéro 9 | 20 pages | Bimensuel gratuit | www.zonecampus.ca

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RENTRÉE 2012

BON DÉBUTDE SESSION!

La Ligue Universitaire d’Improvisation de Trois-Rivières débute la seconde moitié de sa saison 2011-2012. Voici un bref aperçu du classement ainsi qu’un avant-goût des matchs spéciaux auxquels la LUITR participera. Le tableau du classe-ment de la Ligue Universitaire...

ACTUALITÉSCIIU : MÊME MISSION, PLUS DE PROJETS C’est un vent de fraicheur qui tend à souffler sur le Comité d’intégration inter-national universitaire (CIIU). En effet, le 9 décembre, de nouveaux étudiants ont été élus au sein du CIIU lors d’une Assemblée générale. Le président actuel, Ababacar Thiam, n’hésite pas à affirmer qu’il...

ARTICLE COMPLET EN PAGE 10

Par Mélissa Beaupré

Par Demmi Dolbec

ARTSLUITR : TRIPLEÉGALITÉ

ARTICLE COMPLET EN PAGE 6

Édition du 9 au 22 janvier 2012 | Volume 7, numéro 9 | 20 pages | Bimensuel gratuit | www.zonecampus.ca

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9 au 22 janvier 20122 ACTUALITÉS

Pavillon Nérée-Beauchemin

3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7

Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414

Publicité: (819) 376-5011 poste 3409

Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le

campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières.

«L’année à venirn’existe pas. Nous ne

possédons que le petitinstant présent.»– Mahmûd Shabestarî

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

David Ferron | [email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Demmi Dolbec | Actualité[email protected]

Claudia Berthiaume | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Marie-Michèle Caron | Arts et [email protected]

Magalie Chauvin | Sports [email protected]

Maxime Pronovost | Sports [email protected]

Maxime Bilodeau | Chroniqueurmaxime.bilodeau1@@uqtr.ca

Jean-François Veilleux | [email protected]

Marie-Andrée Gauthier | [email protected]

Michaël Magny | [email protected]

Simon Fitzbay | [email protected]

Hubert Samson | [email protected]

Sébastien Dulude | [email protected]

Mathieu Plante | Infographe et [email protected]

Photographe | Dany [email protected]

Les textes publiés n’engagent que

la responsabilité de leurs auteurs.

SOMMAIREACTUALITÉS 2-6

Carnaval étudiant 3

Génie Mécanique 4

Frais Institutionnels Obligatoires 5

SOCIÉTÉ 7-9

ARTS ET SPECTACLES 10-14

Forêt transparente 11

Nuits polaires 12

Ciné-pêche 13

Exposition Duplessis 14

SPORTS 15-19

Profil de Marie-Michelle Lapointe 15

Soccer 16-17

Hockey 19

Cela fait maintenant neuf mois que les officiers de l’AGE UQTR sont en poste, ce qui signifie qu’ils termineront leur mandat bientôt. Le Conseil d’administration (CA) enclenchera donc le processus électoral dès le 29 janvier prochain en annonçant la nomination du prochain Directeur gé-néral des élections (DGE).

Tâches et responsabilités du DGE Le Directeur général des élections est le président du comité électoral, au sein duquel on retrouve aussi un secrétaire d’élections et trois étudiants. Comme on peut le lire dans la Politique Électorale (PA01) de l’Association Gé-nérale des Étudiants (AGE), disponible sur le site Internet de celle-ci, le DGE est responsable du bon fonctionnement des élections. Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas là d’une mince tâche.

Le poste de Directeur général des élections nécessite une implication active et beau-coup de minutes de cellulaire, car le DGE doit fournir ses coordonnées aux candidats, en cas de question. Il se doit d’être présent à chaque étape du processus pour veiller au respect de la politique et du calendrier électoral. Il valide les candidatures et assure la disponibilité de tous les documents dont les candidats pourraient

avoir besoin. Il coordonne toute la logistique et s’occupe de faire la publicité pour la cam-pagne électorale, afin d’inciter un maximum d’étudiants à se saisir de leur droit de vote. À la suite du dévoilement des résultats, le DGE doit remettre un rapport au CA de l’AGE UQTR, auquel il est redevable, résumant l’ensemble du travail du comité électoral. Le comité électoral demeure autonome dans ses actions et ne peut en aucun cas être influencé par des officiers ou administrateurs de l’AGE lors de la prise de décision. Si jamais une plainte venait à être formulée contre le co-mité électoral, c’est le secrétaire général ou le président de l’AGE qui la recevrait et prendrait action. Ah oui, j’oubliais, le poste vient avec une bourse d’implication de 300 dollars.

Il faut noter que la politique électorale est présentement révisée par le comité des affaires institutionnelles de l’AGE, et que des modifi-cations seront adoptées lors de la prochaine rencontre du CA. En effet, des recomman-dations ayant été faites par la Directrice des élections de 2011, Madame Carol-Ann Rouil-lard, sont à l’étude. Mme Rouillard avait mentionné, lors de la remise de son rapport, le peu de pouvoir dont disposait réellement le DGE lorsque venait le temps d’imposer des sanctions aux candidats qui commettaient des infractions à ladite politique. Rappelons-nous que les élections 2011 avaient attiré passable-ment l’attention des étudiants, qui étaient présents en grand nombre au débat des candi-dats, et qui ont voté en masse par la suite.

Modalités et dates importantes Tous les étudiants membres de l’AGE UQTR peuvent postuler pour le comité électoral. Les intéressés doivent envoyer leur candidature au secrétaire général à l’adresse suivante : [email protected]. Les prétendants au poste de DGE devront également se présenter à la séance du CA de l’AGE du 29 janvier prochain où les ad-ministrateurs éliront le comité. La campagne électorale débutera officiel-lement le lundi 27 février avec l’ouverture de la période de mises en candidature pour les postes d’officiers, ce qui laissera un mois au co-mité électoral pour tout préparer.

ÉLECTIONS 2012 DE L’AGE UQTR

Directeur général des élections recherché

CLAUDIABERTHIAUME

Actualités

L’an dernier, près de 2000 étudiants ont voté pour élire le présent conseil exécutif de l’AGE UQTR, un taux de participation record de 20%.

Photo : Archives

La campagne électorale débutera officiellement le lundi 27 février avec

l’ouverture de la périodede mises en candidature.

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3www.zonecampus.ca

ACTUALITÉSACTUALITÉS

Photo: Archives

Voilà un spectacle de musique qui promet pour l’édition 2012 du Carnaval : le groupe trifluvien Atomic Baobab en première partie des musiciens éclatés du quintette Misteur Valaire. C’est un rendez-vous le 24 janvier au 1012 Nérée-Beauchemin, à partir de 22 heures.

Atomic Baobab L’aventure d’Atomic Baobab a débuté en 2009 pour quatre musiciens qui exploitaient un style jazz-funk instrumental. Un cinquième membre s’est ajouté à la formation l’année sui-vante, et le groupe a pris un tournant davantage funk-rock. Atomic Baobab s’est notamment fait connaître dans la région en remportant l’édition 2010 des Mardis de la relève du Gambrinus. La même année, le groupe raflait la seconde po-sition du concours Microsonic organisé par le Broadway Pub de Shawinigan. La formation, qui chante habituellement en anglais, a eu droit à sa part de marché sur les ondes de NRJ grâce à une chanson enregistrée en français, réalisée par Antoine Gratton. Cette chanson, de même que cinq autres, sont disponibles pour l’écoute sur le MySpace du groupe : www.myspace.com/atomicbaobab.

Misteur Valaire Ce groupe électro-jazz, originaire de Sher-brooke, compte cinq musiciens détenant tous une formation musicale en jazz classique. Le

quintette, qui manie aussi bien les tables tour-nantes que les cuivres, en est à son troisième disque, depuis ses débuts en 2005. Fait inté-ressant, Misteur Valaire a été un des groupes retenus pour faire une prestation lors des Jeux Olympiques de Vancouver en 2010. La même année, la formation lançait son troisième album, intitulé Golden Bombay, et partait en faire la promotion en Europe. Plusieurs milliers de copies ont été vendues jusqu’à maintenant au Canada seulement. Le groupe a d’ailleurs été récompensé au dernier Gala de l’ADISQ en remportant le Félix de l’album électronique de l’année. Une nomination dans la catégorie groupe de l’année lors des Juno Awards de 2011 démontre bien le rayonnement national de la formation.

À l’UQTR Misteur Valaire n’en sera pas à sa première visite à l’UQTR le 24 janvier prochain. La ma-jorité s’en souviendra certainement, le groupe faisait partie du spectacle de la rentrée or-ganisé par l’AGE UQTR en 2010. Tout comme cette fois-ci, le groupe sherbrookois avait par-tagé la scène avec Atomic Baobab. Le public était au rendez-vous au 1012 en 2010; le comité du Carnaval étudiant n’en espère donc pas moins pour 2012. Rappelons que vous devrez porter votre chandail du Carnaval pour assister au spectacle, sans quoi vous devrez payer des frais d’entrée de 10 dollars. (C.B.)

C’est maintenant confirmé, les étudiants de l’UQTR pourront assister au spec-tacle de l’humoriste Guillaume Wagner le 23 janvier prochain dans le cadre de la soirée d’ouverture du Carnaval. Le tout se déroulera au 1012 Nérée-Beauchemin, dès 22 heures.

Parcours Diplômé de l’École nationale de l’humour en 2006, Guillaume Wagner s’est vite fait con-naître en remportant les prix du public et du jury du Festival d’humour de Val-d’Or l’année suivante. Depuis, il n’a cessé de se démar-quer sur scène et à la télévision. En plus de ses nombreuses apparitions dans plusieurs festivals québécois et étrangers, il a fait la pre-mière partie du spectacle de Jean-François Mercier pendant deux ans. Wagner collabore également fréquemment à l’émission Un gars le soir, animée par «Le Gros Cave», sur V-télé. Récipiendaire du «Nez d’Or» lors de l’édition 2010 du Grand Rire de Québec, le jeune humor-iste a été sacré «Découverte de l’année» lors du dernier gala des Oliviers. Il est aussi la révéla-tion du 29e festival Juste pour rire (2011). Wagner ne manque pas de culot et ce, au-tant sur le plan langagier que dans le choix de ses sujets. Bon nombre d’entre vous con-naissez certainement déjà le fameux numéro traitant de la superficialité de notre société, qui a été présenté à Juste pour rire l’été dernier (Gala Jean-François Mercier, 2011). Si cela ne vous rappelle toujours rien, j’ajouterai deux mots pour vous rafraichir la mémoire : Twilight, Douchebag. Guillaume Wagner est un artiste engagé, qui critique beaucoup l’actualité : son implication au sein du nouveau parti Option nationale de Jean-Martin Aussant est aussi connue de plusieurs. La critique le considère déjà comme un des humoristes les plus prometteurs de la relève québécoise. Wagner prépare son pre-mier spectacle solo pour l’automne 2012. Voici ce qu’on en dit sur le site de la production (Avanti) : «Un spectacle brutal d’honnêteté qui ne fait surtout pas dans la complaisance. Préoc-cupé par l’individualisme grandissant qui nous

caractérise, il rit de nos travers avec une préci-sion hors du commun. De manière parfois crue et directe, il nous renvoie le miroir de qui nous sommes individuellement, dans le but de tracer un portrait de ce que nous devenons collective-ment. Réputé pour son aplomb et son audace, il y fait un bilan courageux de ses défauts, de nos défauts, en évitant le piège du cynisme. Un humour trash, tout en finesse!»

Carnaval Guillaume Wagner foulera donc les planches du 1012 dans le cadre du Carnaval étudiant de l’UQTR le 23 janvier. La première partie sera assurée par Philippe Boisclair et possiblement un autre artiste qui n’était pas confirmé au mo-ment de l’écriture de ces lignes. Si vous n’êtes pas déjà inscrits au Carnaval, vous devrez dé-bourser 5 dollars pour assister au spectacle. Un conseil, arrivez tôt! (C.B.)

CARNAVAL ÉTUDIANT 2012

Deuxième visite deMisteur Valaire à l’UQTR

Guillaume Wagnerà l’UQTR

Photo : Courtoisie

Photo : Courtoisie

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9 au 22 janvier 20124 ACTUALITÉS

Une entente de partenariat a été prise, le 14 décembre dernier, pour une durée de trois ans, entre l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et le Comité de protection des œuvres d’Ozias Leduc (CPOOL). Les deux parties ont ainsi officialisé la rela-tion d’entraide qu’ils entretenaient depuis quelques années.

Le CPOOL s’engage à prêter à l’UQTR l’église Notre-Dame-de-la-Présentation de Shawinigan pour la tenue d’événements spé-ciaux. Le Comité collaborera avec les professeurs et étudiants qui souhaitent réaliser des projets pédagogiques, de recherche ou des travaux uni-versitaires en lien avec les activités du CPOOL. Aussi, le Comité pourra accueillir des stagiaires ou embaucher des étudiants de l’université. L’UQTR, de son côté, devra promouvoir l’entente auprès des membres de la communauté universitaire pour qui cet accord aura des avan-tages et informera les étudiants et professeurs des activités réalisées en collaboration avec le CPOOL. L’UQTR s’engage également à mettre des ressources à la disposition du CPOOL pour la

création et la gestion d’un nouveau site Web. «Nous sommes vraiment très heureux de profiter de l’expertise des professeurs- chercheurs de l’UQTR et de leur permettre de profiter de la nôtre, se réjouit la directrice du CPOOL, Lise Racine. Nous croyons fermement qu’une université doit être ouverte sur son milieu et que les recherches empiriques doivent être pensées avec le milieu.»

Le directeur du Service du partenariat et du soutien au développement universitaire de l’UQTR, Jacques Bégin, a affirmé que cette en-tente allait renforcer les liens qu’a l’UQTR avec la communauté : «Ce partenariat enrichit notre réseau d’échanges et encourage le partage des connaissances, permettant ainsi que les ac-tivités d’enseignement et de recherche puissent générer des retombées positives dans la collec-tivité.»

Le Conseil des ministres a procédé, le 14 décembre dernier, à la nomination des administrateurs qui siégeront au Con-seil d’administration de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

La présidente, Michèle Laroche, et le vice-président, Yves Tousignant, sont à nouveau nommés membres du conseil d’administration de l’UQTR. Parmi les nouvelles têtes du Conseil, Johanne Giguère, directrice des services admi-nistratifs, Annie Pagé, directrice des services juridiques et conseillère en relations de travail, Annie Villemure, associée, Sylvain Beaudry, professeur, Jacques A. Chauvette, directeur régional – Mauricie et Centre-du-Québec et directeur – Production – Des Cascades, et Vin-cent Guay, directeur général. La présidente, Mme Laroche, le recteur par intérim, André Paradis, et la direction de l’UQTR tiennent à souligner le travail accompli

par les membres du Conseil d’administration dont le mandat venait à terme, soit Richard Boucher, Louise Deshaies, Louise Trudel, Mo-nique Savignac, Denis Pettigrew et Nicole Poirier.

Par qui sont-ils nommés? Le Conseil d’administration de l’UQTR est composé de 16 membres nommés par le gouvernement du Québec, sur la recomman-dation de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp. Plus spécifique-ment, il se compose comme suit : le recteur de l’université, deux personnes exerçant une fonction de direction, trois professeurs, deux étudiants, un chargé de cours, un diplômé de l’UQTR, une personne proposée par les collèges d’enseignement en plus de cinq personnes parmi celles proposées après consultation des groupes les plus représentatifs des milieux so-ciaux, culturels, des affaires et du travail. (D.D.)

Les étudiants finissants en génie mécanique de l’Université du Québec à Trois-Rivières ont présenté, le 16 décembre, le résultat de leur cours Projet de conception en équipe. Et qu’est-ce que ça donne? Rien de moins qu’un véhicule de plaisance à motricité hu-maine pour personne à mobilité réduite. On est loin de la petite école...

Le mandat est donné par le professeur titulaire au Département de génie mécanique de l’UQTR, Demagna Koffi. «Le cours est très populaire, j’ai même des étudiants qui sont venus de France pour le suivre. On a, par le passé, gagné plusieurs prix au niveau du Québec et du Canada», ajoute fièrement le professeur. Tous les ans, les étudi-ants du cours sont confrontés à une simulation qui a pour but de les préparer à ce qui les attend à leur sortie de l’université. «J’agis à titre de client avec mon étudiant au doctorat, c’est vraiment comme sur le marché du travail», continue M. Koffi. Cette année, la simulation avait pour but de créer un véhicule de plaisance pour personne à mobilité réduite qui devait être tout terrain, avoir comme première priorité la motricité humaine et être d’une capacité minimale de deux adultes, tout ça avec un budget de 4 000 000$ pour 1000 unités. Les obstacles à ce projet ? «Les difficultés sont immenses, s’exclame M. Koffi, à commencer par aller chercher les données de départ. Quelles sont les normes du gouvernement pour de tels véhicules?» Ce n’est que la première partie du défi. Ensuite,

vient la recherche pour savoir si un autre véhicule du genre a été produit : «On ne veut pas de copies, alors cette recherche est importante, continue le professeur, et, bien sûr, la limite budgétaire devait être respectée. En tant qu’ingénieurs, nous vou-lons créer des machines réalisables et donc pas trop coûteuses.» Malgré la taille du défi, toutes les équipes, composées de quatre étudiants, ont réussi en y mettant au moins trois heures par se-maine.

«Tadam!» Tenues au secret tout le temps de la con-ception, les équipes ont enfin pu déballer ce sur quoi elles ont travaillé durant 15 semaines. Le dévoilement s’est bien déroulé, selon M. Koffi. «On ne peut pas fabriquer un prototype des vé-hicules pour une raison de moyens! Ça coûterait 4 000$ ou même plus pour chaque projet.» Tous les résultats sont donc présentés sous forme de maquettes numériques et chaque équipe a 15 minutes pour expliquer son véhicule de plaisance. Le professeur dénonce cependant le fait que les médias étaient moins présents que les au-tres années. «Ce sont des projets qui attirent les médias; les années passées, il y avait TVA, Radio-Canada, mais cette année, les médias n’étaient pas vraiment présents. Peut-être que le thème des véhicules pour handicapés a été moins, di-sons, accrocheur. Je trouve ça déplorable.» Les maquettes des étudiants peuvent être, dans l’avenir, achetées par des compagnies ou les finissants peuvent eux-mêmes fonder une entre-prise et produire leur véhicule. «Mais ce n’est plus de mon ressort», ajoute M. Koffi en riant. (D.D.)

CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’UQTR

De nouvelles nominations

DÉPARTEMENT DE GÉNIE MÉCANIQUE

Ils inventent et innovent

DEMMIDOLBEC

Actualités

Le professeur Demagna Koffi (à gauche) accompagné de son étudiant au doctorat et de quelques membres des équipes pendant la présentation de leurs projets.

UQTR ET COMITÉ DE PROTECTIONDES ŒUVRES D’OZIAS LEDUC

Ils forment unenouvelle alliance

«Nous sommes vraiment très heureux de profiter de l’expertise des professeurs-

chercheurs de l’UQTRet de leur permettre de

profiter de la nôtre.»– Lise Racine, directrice du CPOOL

Photo: Courtoisie

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ACTUALITÉS 5www.zonecampus.ca

EN PLEINE FACE

Souhaits denouvelle année

SIMONFITZBAY

ChroniqueurL’AGE UQTR vient d’arriver à une entente avec l’Administration de l’UQTR dans le fameux dossier des frais institution-nels obligatoires (FIO). Les étudiants ont finalement obtenu ce qu’ils avaient de-mandé en Assemblée Générale (AG) le 28 septembre dernier. Voici les détails de l’entente.

Rétrospective Rappelons les faits. Pendant les sessions d’été 2008, 2009 et 2010, l’UQTR avait chargé à ses étudiants des frais institutionnels obligatoires supérieurs à la limite permise par le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). L’Université était donc dans l’illégalité et devait obtenir une entente avec l’Association Générale des Étudiants (AGE UQTR) afin de remédier à la situation et de s’entendre sur les dispositions qui seraient prises pour redonner l’argent aux étudiants. Il faut savoir que si les deux joueurs ne s’entendaient pas, l’argent était récupéré par le MELS, puis versé dans son programme d’aide financière aux études (AFE), sans garantie de re-mise aux étudiants de l’UQTR spécifiquement. L’Administration de l’UQTR a donc fait plu-sieurs propositions à l’AGE, dont une plutôt alléchante qui visait à investir dans les rénova-tions de la Chasse-Galerie et à augmenter le budget du Service aux Étudiants (SAE) dédié aux activités étudiantes. L’AGE avait refusé toutes les offres de l’UQTR, et les étudiants ont claire-ment signifié à l’exécutif en Assemblée Générale qu’ils ne souhaitaient rien de moins qu’un rem-boursement individuel des trop-perçus. C’est que dans toutes les propositions de l’Université, il y avait la phrase suivante : «l’AGE UQTR ac-cepte rétroactivement les FIO chargés en trop aux étudiants», que plusieurs n’étaient pas prêts à cautionner. Concrètement, cela vous intéressera peut-être de savoir ce que représentent les FIO. Ils incluent plusieurs choses qui se retrouvent sur votre état de compte trimestriel : les frais d’inscription généraux, les frais technologiques, Copibec (droits d’auteur) et les fonds dédiés aux activités étudiantes (SAE et CAPS), notam-ment.

Proposition de l’UQTR Ce que M. Claude Arbour, vice-recteur aux finances et à la vie étudiante, a proposé à l’AGE

UQTR le 30 novembre dernier a semblé réjouir tout le monde. Malgré le lourd travail adminis-tratif que cela demande, chacun des étudiants ayant payé des FIO excédentaires sera rem-boursé individuellement. Donc, pour tout étudiant toujours inscrit à la session d’hiver 2012 ou ayant une dette envers l’Université, l’argent sera versé sous forme de crédit au compte. Pour ceux qui auraient quitté les murs de l’UQTR, l’Administration leur émettra un chèque, si le montant perçu en trop est su-périeur à 2 dollars, frais financiers obligent. Ces derniers auront six mois pour réclamer leur chèque. Une fois ce délai atteint, le montant résiduel sera versé à l’AGE, qui s’en servira pour un programme de soutien financier spécifique à ses membres. Les modalités du soutien finan-cier n’ont pas encore été déterminées.

Dans les détails… Il faut également savoir que cette entente ne s’applique pas aux étudiants hors-campus qui s’étaient déjà entendus avec le prédéces-seur de M. Arbour en 2008, M. René Garneau. À l’époque, l’argent avait été retourné dans un fonds pour les activités des étudiants hors-campus. Les étudiants du campus trifluvien avaient également bénéficié d’une augmenta-tion du budget du SAE, sans toutefois signer quoi que ce soit avec l’Université. Tout en rappelant que l’UQTR compte parmi les universités québécoises avec les FIO les moins élevés, M. Arbour précise qu’il n’a jamais été question que l’AGE entérine rétroactive-ment la hausse, mais plutôt que celle-ci soit d’accord avec la compensation financière qui était proposée. «Je crois que cette partie des autres propositions a peut-être été mal com-prise, il ne s’agissait que d’accorder une sorte de pardon à l’Université, pas de créer un précé-dent», mentionne-t-il. «Nous tenons à nous assurer que les étudiants obtiennent de bons services tout en payant des frais corrects», a ajouté le vice-recteur. En termes de chiffres, cela représente 98 428 dollars de FIO excédentaires répartis de manière inégale sur les trois ans. L’entente touche 4247 étudiants qui recevront entre 0,88$ et 143,45$ chacun. Il est impossible de déterminer quelle clientèle étudiante sera la plus touchée par la mesure. Par exemple, ce ne sont étonnamment pas tous les étudiants aux cycles supérieurs (qui doivent maintenir leur inscription en continu) qui bénéficieront d’un remboursement. Les calculs sont complexes, mais l’entente semble convenir aux deux par-ties. En-fin!

FRAIS INSTITUTIONNELS OBLIGATOIRES

Les étudiants seront remboursés

CLAUDIABERTHIAUME

Actualités

Comme vous le savez bien, chaque début d’année nous offre la chance de manger de la bonne dinde et du ragoût bien gras, en plus de prendre un petit coup bien agréable. C’est également l’opportunité de prendre de nouvelles résolutions et d’offrir nos souhaits de nouvelle année aux gens qui nous sont chers. Cette année, j’aimerais les of-frir à nos chers politiciens que nous aimons tant détester.

Débutons par le politicien favori de tous : Jean Charest. Eh bien, je souhaite à ce cher ti-Jean une bonne réélection cette année puisqu’il risque de remporter haut la main la prochaine élection qu’il déclenchera probablement cette année, avant ou pendant la Commission d’enquête sur la construc-tion. Faute d’adversaire digne du nom (voir la suite de cette chronique), l’organisation libérale, avec l’homme de campagne hors pair qu’est Jean Charest, ira sans grand pro-blème chercher les votes nécessaires pour former le prochain gouvernement. Je sais, c’est frustrant. Le suspense consiste à savoir s’il s’agira d’un gouvernement majoritaire ou minoritaire. Je souhaite à Pauline une bonne seconde retraite de la politique. Quelques uns d’entre vous se souviennent que l’impératrice Pauline avait sauvagement claqué la porte du Parti québécois et de la politique provinciale lorsqu’elle avait perdu la course à la chefferie contre André Bois-clair en 2005. Elle y est bien sûr revenue en 2007 pour son couronnement, faute de candidats valables à la chefferie du parti souverainiste. Par contre, un remplaçant potentiel à Mme Marois est disponible depuis le 2 mai. En effet, le nom de Gilles Duceppe est sur toutes les lèvres depuis la défaite crève-cœur du Bloc québécois lors de la dernière élection fédérale. On se demande s’il peut sauver le PQ de Pauline et aider l’option sou-verainiste à rester à flot dans ces moments de tourmente et de remise en question de la souveraineté elle-même. Pauline Ma-rois s’accroche, souhaite plus que tout au monde devenir la première femme à oc-cuper le poste de première ministre, mais risque également d’écorcher grandement les membres de son parti qui ont une obses-sion beaucoup importante à leurs yeux que le seul pouvoir. Souhaitons seulement que ti-Gilles saura sauver ses troupes du dés-astre que le Bloc a vécu le 2 mai dernier. Parlant des souverainistes, souhai-tons également à Jean-Martin Aussant d’augmenter la visibilité d’Option nationale partout dans la province. L’arrivée officielle de Lisette Lapointe (et l’appui officieux de Monsieur) risque d’intéresser les plus de

trente ans à son parti qui, avouons le, re-groupe surtout les jeunes souverainistes pour le moment et n’offre pas une alter-native directe aux propositions du Parti québécois. Québec Solidaire a fait bonne figure lors de l’élection partielle de Bonaventure en se classant troisième devant l’ADQ. Cette percée en région est presque inespérée pour ce parti que l’on identifie généralement à sa base montréalaise. Je souhaite donc à Amir Khadir d’avoir d’autres collègues de son parti à ses côtés à l’Assemblée nationale cette année. Françoise David a tant travaillé pour ce parti, elle mériterait de se trouver un comté afin de se faire enfin élire cette année. J’offre mes condoléances les plus sin-cères à Gérard et ses petits amis de l’ADQ. Faute d’avoir trouvé un chef qui savait ce qu’il faisait, le parti d’amateurs qu’était l’ADQ est mort dans l’indifférence la plus totale à la fin de 2011. M. Deltell, avec autant de charisme qu’une boîte de carton, a sabordé son parti afin de rejoindre le pire des arriviste : Fran-çois Legault et sa CAQ... Je souhaite donc à la CAQ de se définir un peu. C’est bien la première fois que les Québécois se disent prêts à voter pour un parti avec des positions aussi floues que celles de Legault et sa bande, qui n’existe pas encore. Reste à voir si Monsieur «On verra» pourra intéresser autant les à Québé-cois à un parti formé de vraies personnes plutôt qu’à cette simple idée d’un parti di-rigé par sa personne. Le programme de ce parti reste inexistant et ses donateurs, encore très obscurs. Le chef nous donne vaguement l’impression de ne pas toujours savoir de quoi il parle et les candidats po-tentiels se font attendre. De plus, on sent un manque d’expérience flagrant chez les quelques nouveaux membres de la CAQ. Pour faire de la politique et diriger un pays, il faut plus que des candidats vedettes, il faut aussi des politiciens qui connaissent les rè-gles du jeux. Ce n’est sûrement pas avec les naufragés de l’ADQ que Legault formera un cabinet fantôme digne de ce nom. En terminant, j’aimerais offrir mes meilleurs vœux de nouvelle année à Ste-phen Harper. En fait, je souhaite que notre Premier Ministre obtienne un cœur dans la prochaine année. Son obsession à envoyer les jeunes en prison tout en détruisant le registre des armes à feux a démontré cette année une absence totale de logique et de compassion chez notre Premier Ministre. Notre Gouvernement Royal refuse égale-ment de reconnaitre le réchauffement de la planète pour ne pas nuire à nos précieux sables bitumineux, je lui souhaiterai donc d’apprendre à lire et d’accepter du même coup les conclusions des scientifiques sur les changements climatiques. À vous, chers étudiants, je vous souhaite la meilleure des sessions, ainsi qu’une petite grève contre le dégel au printemps. Il est temps que vous appreniez comment ça se fait respecter, des droits.

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9 au 22 janvier 20126 ACTUALITÉS

C’est un vent de fraicheur qui tend à souffler sur le Comité d’intégration in-ternational universitaire (CIIU). En effet, le 9 décembre, de nouveaux étudiants ont été élus au sein du CIIU lors d’une Assemblée générale. Le président actuel, Ababacar Thiam, n’hésite pas à affirmer qu’il veut «redorer l’image du CIIU».

«Nous voulons impliquer davantage les étudiants québécois et canadiens dans les activités du Comité», explique M. Thiam. L’équipe du CIIU compte maintenant un membre québécois, Karina Tardif. La popula-tion de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est bien représentée, selon le prési-dent, et l’équipe comprend aussi des membres sénégalais, camerounais, tunisiens et congo-lais. Le CIIU souhaite relancer certaines ac-tivités, comme le tournoi de soccer qui ne se faisait plus depuis quelques années. Le Comité cherchera aussi à améliorer certains clas-siques comme la Semaine multiculturelle ou le Gala des cinq continents. M. Thiam travaille déjà pour obtenir des conférences de la part de certains professeurs de l’UQTR qui ont dif-férentes nationalités. Rappelons que le CIIU a pour mission d’accueillir et d’intégrer des étudiants et étu-diantes étrangers dès leur arrivée au Canada. Cette intégration se fait en partageant discus-sions et activités avec les étudiants canadiens, mais aussi en faisant découvrir et en en-courageant la participation à la culture et à la société québécoise. «On encourage vrai-ment le partage des cultures. Les étudiants étrangers qui arrivent doivent s’intégrer à ce nouveau pays qui leur a ouvert les portes et les étudiants d’ici gagnent à connaitre les cultures

d’autres pays autour du monde», illustre le président. Le CIIU se charge aussi d’aider ceux et celles qui souhaitent faire des échanges in-ternationaux.Concrètement, environ 800 étudiants de l’UQTR viennent de différents pays. De la France au Japon en passant par le Mali et l’Île de la réunion, certains arrivent comme rési-dents et d’autres ont seulement un permis d’études en main. Dans les deux cas, le CIIU les prend en charge. Le Service aux Étudiants (SAE) de l’UQTR est une ressource importante pour le Co-mité; lorsqu’un immigrant arrive à l’aéroport de Montréal pour étudier à l’UQTR, le SAE peut envoyer quelqu’un accueillir ce nouvel arrivant. Le CIIU prend ensuite le relai pour soutenir l’étudiant s’il en ressent le besoin. L’Association générale des étudiants est aussi partenaire du Comité. «Nous voulons aussi nous autofinancer, ajoute M. Thiam, avec des sponsors par exemple.»

Si Ababacar Thiam parle d’intégration, il n’est pas du tout question de racisme : «Je ne veux pas aller par là [le racisme], pour moi il s’agit vraiment d’un manque d’intégration. Les différentes cultures doivent seulement se cô-toyer pour se connaitre et s’apprécier.» Le président du CIIU tient aussi à lancer un appel aux étudiants et à l’administration de l’UQTR : «Venez collaborer avec nous au profit de tous. Nous invitons l’AGE et toutes les asso-ciations à bien vouloir nous accompagner dans notre mission. Ne ratez pas ce rendez-vous qui sera déterminant pour votre cursus uni-versitaire et votre culture personnelle. Nous comptons sur vous!»

COMITÉ D’INTÉGRATION INTERNATIONAL UNIVERSITAIRE

Même mission, plus de projetsDEMMIDOLBEC

Actualités

Voici la nouvelle équipe du CIIU : Billy Mouen, Christelle Peyo, Dahlia Mayouya, Ababacar Thiam, Khaoula Haddaoui, Karina Tardif et Abdoulaye Kante.

Le président actuel,Ababacar Thiam, n’hésitepas à affirmer qu’il veut

«redorer l’image du CIIU».

Pour plus de renseignements sur le CIIU et ses activités,rendez-vous au www.uqtr.ca/ciiu

Photo: Courtoisie

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7www.zonecampus.ca

SOCIÉTÉSOCIÉTÉ

MARIE-ANDRÉE

GAUTHIERChroniqueuse

Je vous le concède, je débute l’année 2012 en force avec un tel titre, mais ce n’est pas de ma faute! Simplement que durant les vacances des Fêtes, j’ai eu quelques temps libres pour mettre à jour mon corpus de littérature féministe... et puis je suis tombée littéralement par hasard sur des textes qui convergeaient tous vers la même idée principale : éliminer les hommes. Je vous jure que je n’ai pas fait exprès...

Bien entendu, j’ai été surprise par de telles thèses! Je me suis de prime abord dit qu’elles ne représentaient pas réellement des propositions réalistes, menant à la construction d’un monde égalitaire. Puis, après réflexion, pourquoi pas? Peut-être que c’est un peu extrémiste, mais bon. Et je suis bien gentille, altruiste et humble, car j’ai décidé de partager avec vous les pro-tagonistes que j’ai découvertes.

Lesbos Île grecque où naquit Sappho, poétesse de l’Antiquité. La ville la plus connue de Lesbos est Skala Eressos, ville native de Sappho. Cette dernière écrivait une langoureuse poésie où l’on devinait facilement les femmes s’adonnant à au moins l’un des sept péchés capitaux. L’on sait qu’elle agissait à titre de représentante offici-elle et qu’elle avait plusieurs disciples, fidèles...

Un petit goût de revenez-y, faut croire! Certains et certaines disent qu’à une certaine période les femmes auraient trouvé refuge sur cette île puisque les Grecs voulaient bâtir leur monde idéal. Vous vous êtes faits avoir, messieurs! Car selon les légendes, ces femmes étaient loin de s’ennuyer! Dorénavant un des lieux touristiques les plus prisés par les lesbiennes du monde en-tier. Il paraît que c’est bien beau la Grèce... il faudrait bien que j’aille y jeter un coup d’œil!

Les Amazones Peuple de guerrières de la mythologie grecque, les Amazones tuaient leurs enfants mâles ou les rendaient aveugles ou boiteux pour ensuite les utiliser comme serviteurs. En les attaquant de la sorte, les Amazones croyaient empêcher toute violence masculine ou abus de pouvoir que les hommes auraient pu véhiculer. Question de reproduire leur troupe, elles acceptaient de s’accoupler une fois l’an. Les Amazones sont également recon-nues pour se couper le sein droit afin de leur permettre de s’adonner librement à la pra-tique du tir à l’arc. Les Grecs avaient horreur de cette société matriarcale qui était en train de s’instaurer. Êtes-vous en mesure d’imaginer une meute d’Amazones partant au combat? Moi oui!

Valérie Solanas Andy Warhol, vous connaissez? Et la femme qui essaya de le tuer? Par un beau jour, Valérie Solanas en a eu ras-le-bol d’essuyer le mépris de l’artiste à l’égard de ses textes; elle prit un flingue et tenta de l’atteindre à trois re-prises. Warhol conserva pour le reste de sa vie les séquelles de cette attaque. Mais revenons à

l’instigatrice de ce geste, disons osé ou plutôt politique au final. Il s’avéra que Valérie So-lanas ait agi ainsi pour en finir avec l’artiste qui, avoua-t-elle, avait transformé sa vie, la façon de voir le monde...

Mais si on pousse plus l’analyse de son geste, il s’avère être à teneur féministe. Hé oui! Rien de moins : flinguer Andy Warhol, un homme qui révélait la surconsommation américaine aux moyens de procédés artis-tiques novateurs, pour dénoncer sa popularité d’artiste mâle qui critiquait un système patri-arcal. Une franche contradiction aux yeux de la jeune auteure. Mais cet évènement qui fit connaître fi-nalement son travail d’écrivaine n’était qu’une mince caractéristique de son féminisme. Avec son manifeste, Scum Manifesto, Valérie Solanas fut une féministe radicale qui fait maintenant partie des figures de proue en littérature. Son pamphlet est un symbole violent en réaction à la violence faite par les hommes, qu’elle qualifie de crasse et de racaille. Un texte qui se révolte, qui propose l’élimination du gène dominant et la castration du mâle. Provocateur, excessif, outrageux? Peut-être. Pas. En tous les cas, certainement pas pour l’auteure qui avoue

s’être fait violer par son père, avoir entretenu de mauvais rapports avec son beau-père et finalement avoir été élevée par un grand-père violent et alcoolique. «Vivre dans cette société, c’est au mieux y mourir d’ennui. Rien dans cette société ne con-cerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu’à ren-verser le gouvernement, en finir avec l’argent, instaurer l’automation à tous les niveaux et supprimer le sexe masculin.» La découverte de Valérie Solanas semble franchement correspondre aux féministes radicales. Ces femmes qui luttent corps et âmes contre le patriarcat et le sexisme afin de vaincre l’ostracisme sexuel et qui refusent tout pouvoir ou plaisir aux hommes. Et, automa-tiquement, je fais le pont vers les lesbiennes politiques. Ces femmes qui ont choisi comme priorité sociale et politique le bien-être des femmes. Un radicalisme qui indique évidem-ment une préférence sexuelle, mais aussi un choix politique. Une prise de conscience qui se reflète quotidiennement, un mode de vie, quoi, qui vise à prendre conscience de soi en tant que femme et de la solidarité qu’il peut y avoir entre femmes. Logiquement, une lesbienne politique affirme qu’il est impossible de coucher avec son oppresseur et de tenir une réunion le len-demain avec lui et d’avoir à se battre avec lui pour ses droits. Finalement, je ne me suis vraiment pas en-nuyée durant les dernières semaines! Et je ne vous ai même pas encore touché mot de la célèbre essayiste queer Monique Wittig qui affirmait que les lesbiennes ne sont pas des femmes...

SANS MERCI

À bas les hommes!

• J’ai parfois certains problèmes. D’autresme diraient : tu penses trop. •Jesuisbilingue.Uncancre,comparéàunEuropéen. •Ilmesemblequej’ail’âged’avoirdesbeauxsouliers. •Êtreplus féministeque95%desfemmesque je connais. •DitesunefoisdeplusqueTintinestgay:vous êtes officiellement inapte à toute sémio-tique. • Les statuts Facebookdecertainsdemesamis ont plus de sens que les nouvelles. •J’auraisaiméavoirluHunterS.Thompsonavant que le film Rhum Express ne sorte. •Çavaàdesvernissages.Çacomplimente

poliment les nouvelles croutes de l’artiste. C’est même pas capable d’aller écouter un show de musique un peu différente. Ça trouve ça bruyant. • Tchekhov, Gogol, Tolstoï, Dostoïevski,Tourgueniev, Pouchkine, Asimov, Bakhtine, Gorki, Khlebnikov, Maïakovski, Soljenitsyne,Nabokov; les Russes ont clairement une plus grosse équipe que nous, même avec des Ducharme, Godbout, Tremblay, Aquin, Vanier et Miron en grande forme. Mais on a du cœur. On devrait peut-être essayer Hamelin dans les goals, Thériault a fait son temps. •«OnaétévoirPinkFloyd/Onamangédeshotdogs / J’bois d’la robine / pis j’rêve à Joplin». Il faudra bien cesser de dire que Lucien Fran-coeur est un grand poète. • Québécois moyen, commence par allervoter, et tu chialeras ensuite. En attendant, ta yeule, c’est de ta faute. •Uneévidence : si leQuébecétaitunpeumoins «rock progressif» et un peu plus «vote progressiste», on serait indépendant. Même

que Serge Fiori aurait une job de ministre. •Prouveràmamère,sonchumetleurs7,5millions de voisins que je peux faire un doctorat sur un livre intitulé Le clitoris de la fée des étoiles. •Mesvêtements,mescheveux,mesacces-soires, tout mon paraître qui te dit : tu ne sauras pas qui je suis. •«Ilyaceuxquiregardentlaparadeetilyaceux qui sont dans la parade.» Je me câlisse des parades. •Faiscequetuveuxdemoi,LanaDelRey. •Presqu’àchaquefoisquej’essayeunnou-veau sport, je me casse de quoi. Plus personne ne veut jouer contre moi à Trivial Pursuit. • Lire Le grand cahier vers 12 ou 13 ans et mieux réfléchir au problème de l’intimidation. • Impossible de me départir de ce légerstress quand je remplis un chèque. • Nostalgie d’une époque où on pouvaitséduire quelqu’un en lui offrant une compil’. • Pizza pochettes. Tic-tac-toe.Du changepour un cinq. Pas doubler son primaire. Cuisse ou poitrine. Séparer le blanc des couleurs. Bob

l’éponge et son ami Patrick. Le Sélection du Reader’s Digest. Avoir chaud l’été. Changer la litière. Ingrid St-Pierre. Des affaires pas compliquées. • Conseil aux auteurs-compositeurs-inter-prètes : tout le monde peut jouer de la guitare mais pas tout le monde veut t’entendre.

• Le premier hit deVincentVallières a été«Faut que tu fesses fort dans vie». Ça aurait été une bonne occasion de passer à un autre appel. • Entenduen2032 : «Tu te souviens-tudeKarkwa?» – «Ouf, c’est loin, j’écoutais ça quand j’ai commencé l’université. Ça pis Lost Fingers.» •Avant,onnedisaitpas«ado». •LOListhenewFTWgraffitésurunecase. Bonne année. xx

VA VOIR AILLEURS (J’Y SUIS)

Liste de choses à vous direSÉBASTIENDULUDE

Chroniqueur

Impossible de me départirde ce léger stress quand

je remplis un chèque.

Je suis tombée littéralement par hasard sur des textes

qui convergeaient tous vers la même idée principale :

éliminer les hommes.Je vous jure que je n’ai

pas fait exprès...

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SOCIÉTÉ 9 au 22 janvier 20128

Grâce à ma formation de philosophe et d’historien, j’ai toujours senti le besoin d’évaluer les choses, de poser des valeurs à mes actions, à celles des autres et à orienter ma façon de vivre dans une vision communautaire. Profitant de la tradition des Fêtes qu’est la prise de résolutions du Nouvel An, voici un petit aperçu de mes propres décisions à long terme et quelques souhaits pour l’avenir qui sauront peut-être influencer votre manière de vivre…

1. Tout d’abord, vous connaissez mon éternel combat pour la survie de la langue française en Amérique. À des fins politiques et sociocul-turelles, ma principale résolution sera donc de purifier mon langage en réduisant au maximum l’utilisation de termes anglais dans ma façon de parler. Plus jamais de «cool, good, fuck, yeah, hot, break, e-mail, showbusiness, band, yes, bullshit, downloader, chick, slut, goodbye, stické, remake, week-end, flush(é), cruiser, fair, checker». Plus jamais de c’est vedge, shot, nice, weird, oh my god, fucked up, etc. Je vous lance également le défi! 2. À un niveau plus intime, ma deuxième grande résolution sera d’apprendre d’un nouvel instrument de musique, afin de valoriser cet art supérieur considéré comme thérapeutique à plusieurs niveaux. En plus de maximiser les ca-pacités de la mémoire (prévient l’Alzheimer) et de faciliter la communication entre étrangers, la musique est un langage universel que chaque être humain devrait pratiquer, comme à l’époque

hellénistique (Grèce). Comme disait Nietzsche, «si la musique n’existait pas, la vie serait une erreur». Ainsi, je vous incite à vous familiariser avec un instrument (flûte, harmonica, djembe, guimbarde, cuillère même!), n’importe quoi qui se traîne partout et fera danser vos proches et vos familles. 3. Poursuivant dans le même sens culturel, j’ai décidé de n’acheter avant tout que de la musique québécoise. À mon avis, il est bien plus grave de télécharger des artistes d’ici et c’est pourquoi je vous encourage à consommer localement non seulement de façon alimentaire, mais aussi culturellement. En attendant que messieurs ChARRÊT et Art-peur encouragent véritable-ment les milieux artistiques, il est de notre devoir de soutenir les artistes du Québec qui font un ex-cellent travail de création, reflétant notre unicité au sein du cœur du monde. Que ce soit en lit-térature, en musique, en humour, en cinéma, en théâtre ou en danse, les potentiels étonnants qui émergent de notre savante nation francophone démontrent notre savoir-faire impressionnant et si savoureux. 4. En quatrième lieu, je tâcherai de lire au moins un livre par semaine, sinon plus, afin d’apprécier davantage le monde des idées dans lequel nous baignons, noyé par la vague reli-gieuse du Dieu dollar héritée des États-Unis avec leur devise «In GOLD We Trust»… 5. En dehors des plaisirs de l’esprit, il y a évidemment les plaisirs du corps. Profitons de 2012 pour faire l’amour, pour apprivoiser la sen-sibilité humaine en totale adhérence avec les émotions de l’épiderme. «Jouir, faire jouir et s’en réjouir», disait Montaigne! 6. En cette nouvelle année qui commence – puisque l’humain est responsable de ses actes et de son devenir – plusieurs activités et occasions sur le campus universitaire devraient être privilé-giées pour entamer et assumer cette implication

d’envergure de l’humanité. Laquelle? La revalo-risation d’une conscience collective à propos de l’importance de la coopération entre les diverses communautés; une vision véritablement dirigée versunavenirencommunoùl’égoïsme,lemen-songe et la concurrence n’existent pas.

7. Engagez-vous auprès de l’AGE UQTR et du mouvement étudiant contre la hausse des frais et pour des États généraux sur l’éducation (non tenus depuis les années 1960) ou auprès de CFOU pour faire la promotion d’une radio uni-versitaire de qualité au 89,1 FM! Autrement, chez les Artisans de la Paix, au Comité de Solidarité de Trois-Rivières, à la Société Saint-Jean-Baptiste, Moisson Mauricie, etc. Impliquez-vous! 8. Cette vision communautaire mentionnée en introduction est indéniablement ancrée dans une histoire remplie de nombreux succès mais aussi d’échecs. Désormais, nous devons assurer que notre mémoire historique ne souffre pas da-

vantage d’amnésie et que vive enfin, pour de vrai, notre devise nationale «Je me souviens». Je revi-endrai sur ce point dans une chronique ultérieure. 9. En ce sens, je souhaite la fin de ce gouver-nement libéral ultra-corrompu (garderies, gaz de schiste, contrats de construction, vente à ra-bais de nos ressources naturelles, soumission au gouvernement fédéral, laisser-faire en matière linguistique, alouette!) et que le Québec puisse enfin avoir les dirigeants qu’il mérite, c’est-à-dire au service du peuple et de ses institutions, en français et rien d’autre. 10. Au niveau économique, je souhaite non seulement que notre gouvernement se tienne debout face aux banques qui accumulent des profits sur le dos des citoyens en refusant de payer la dette mais qu’également nos riches con-tribuables québécois fassent vraiment leur part. En effet, le total des 17 plus grandes richesses en 2011 atteint 30 milliards de dollars, c’est-à-dire autant que la moitié du budget annuel du gouver-nement du Québec… En 2012, ça bougera assurément au Québec car l’heure est à parachever la Révolution tran-quille. D’ici là, je vous souhaite un excellent début de session. Soyez tous très fiers de vivre car nous n’avons qu’une seule chance d’exister et de laisser sa trace dans l’histoire. À vous de prendre la place que vous désirez dans ce monde infini. À votre santé!

JEAN-FRANÇOISVEILLEUX

Chroniqueur

JE ME SOUVIENS... AU POUVOIR, CITOYENS!

10 résolutions et souhaitspour le Nouvel An 2012

Engagez-vous auprès de l’AGE UQTR et du mouvement étudiant

contre la hausse des fraiset pour des États généraux

sur l’éducation.

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9www.zonecampus.ca SOCIÉTÉ

Le FantasquePar Hubert Samson, étudiant à la maîtrise en Études québécoises à l’UQTR

Le Québec a bien mauvaise mine.C’est le Far West au nord.

Tandis que le gouvernement vend lesressources minières pour une poignée de dollars,

les sévices environnementaux se multiplient.Au creux des mines à ciel ouvert,le Québec s’enlise et s’embourbe.

Et il fait sombre dans la caverne de Platon,pour qui se laisse leurrer par les apparences.

Mais ce n’est pas de la fiction, c’est une trou story.

Avec le lancement du Plan Nord, il devientimpératif de réviser les lois sur l’exploitation

minière au Québec, pour que tous les Québécoisprofitent des richesses nationales, et ce,

sans saccager l’environnement.Pour l’instant, il va falloir plus que des

pansements pour cacher les cratères quiparsèment le territoire saigné à blanc.

JEUXJEUX

Horizontalement :1. Être en pourparlers Agence France-Presse2. Mettre au parfum Apôtre de Jésus frère de Pierre3. Partie de l’avion ou touche sur le clavier Unité monétaire de la Bulgarie École nationale d’ingénieur4. Prénom féminin Caractère de ce qui est piquant au goût5. Côte à côte et dans le sens inverse l’un de l’autre Électronvolt6. Iridium Qui a fait son temps7. Terres incultes Étain8. Rejeta comme faux Rhode Island Communauté économique européenne9. Ligue nationale d’improvisation Stressé10. Abréviation de complément d’objet direct Chose très simple, très facile à faire Signe de vieillesse11. Rivière de l’ouest du Canada Pronom personnel12. Épure le sang Parachutisme

Thème : Volatiles (8 lettres)

Verticalement :1. Épreuve olympique Transport en commun2. Filer à l’anglaise Esclave3. Destination non recherchée Apôtre de la non violence4. Régal canin Ville de Belgique Tout un calendrier5. Porter aux nues Plomb6. Réaction violente Dans l’uniforme de l’homme-sandwich7. Sa maladie est folle École de technologie supérieure8. Roulement de tambour Appellatif affectueux pour un garçon Kansas9. Ver marin Protège-matelas10. Largement fixé sur le pied du végétal Compositeur russe (César)11. Panier-égouttoir La dernière chose, la dernière fois12. Symbole de Île-du-Prince-Édouard Situation qui prend une importance démesurée

Su

do

ku

Mo

ts cro

isés

AigretteAlbatrosBalbuzardBasse-courBisetCanardChanteursChoucasCisticoleColombierCorneilleCrête

Mots mystères

DiurnesEnvergureÉtourneauFaisanGangaGélinotteGouraGrimpeursGrueKéaLinotteMauviette

MigrationNocturnesOiseletParadisierPerroquet PerrucheRossignolRouge-queueSacreSansonnetSizerainTroglodyte

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9 au 22 janvier 201210

ARTS ET SPECTACLESARTS ET SPECTACLES

La Ligue Universitaire d’Improvisation de Trois-Rivières débute la seconde moitié de sa saison 2011-2012. Voici un bref aperçu du classement ainsi qu’un avant-goût des matchs spéciaux auxquels la LUITR parti-cipera.

Le tableau du classement de la Ligue Univer-sitaire d’Improvisation de Trois-Rivières affiche un pointage plutôt serré après la première moitié de la saison. En effet, on remarque une triple égalité entre l’équipe des Verts, des Rouges et des Oranges, lesquelles possèdent chacune deux victoires et une défaite en trois matchs. Quant à l’équipe des Bleus, ce sont les défaites qu’elle accumule depuis le début de la saison qui la plongent à la toute fin du classement. Louis-Étienne Villeneuve, président de la LUITR a émis quelques commentaires sur cette situation : «Le classement nous révèle que la compétition est serrée au sein de la ligue. Évidemment, les trois défaites des Bleus pèsent lourd, mais depuis quelques semaines, ils font régulièrement des pratiques...» Reste à voir si

le capitaine Laurent Constantin et ses joueurs seront de retour en force en 2012. Ces derniers n’auront pas la tâche facile puisqu’ils devront composer avec le départ de la joueuse Sarah

Kelly. En ce qui concerne les matchs spéciaux, la LUITR devrait affronter la Kocus de Sher-brooke au cours de la saison, ainsi que la Ligue d’Improvisation Mauricienne lors de la Coupe de Trois-Rivières. Fidèle à ses habitudes, la LUITR se promènera également un peu partout en province afin de représenter l’UQTR, notam-ment lors d’un match à Lévis contre le Paradoxe ainsi qu’à Ottawa contre la LIEU. Finalement, ils seront au rendez-vous lors de la Coupe Uni-versitaire d’Improvisation (CUI) au printemps prochain et espèrent bien ramener la coupe à Trois-Rivières. Ne manquez pas le premier match régulier de l’année 2012 qui opposera l’équipe des Bleus à celle des Rouges. C’est un rendez-vous le lundi 30 janvier 2012, dès 20h, à la Chasse-Galerie de l’UQTR.

MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

Dès le premier mardi de l’année 2012, les spectacles live du Gambrinus débutaient. Jusqu’à la fin février, pas de relâche pour le café bistro qui offre une programma-tion plus qu’intéressante aux Trifluviens.

Le 10 janvier, ce sera 35mm, musique de film suivi de l’excellent Francis d’Octobre le 17 janvier. Une semaine plus tard, le 24 janvier, un hommage à Bob Dylan acoustique charmera le public. Enfin, pour clore ce premier mois, l’équipe du Gambrinus a invité un de ses grands vendeurs, Vincent Vallières. Ce spectacle est une représentation supplémentaire ajoutée à la suite du succès de son passage le 13 décembre dernier. Par contre, comme lors de ses cinq dernières visites, le spectacle est déjà complet plusieurs semaines à l’avance. Le 7 février, un deuxième spectacle qui en attirera plus d’un, celui d’Harry Manx. Pour la St-Valentin, les artistes de la relève québécoise Marcie et Klô seront en prestation. Ensuite, le 21 février, la formation victoriavilloise Audionaute

sera de retour après avoir récemment remporté les Mardis de la Relève au Gambrinus. Le mois de février se terminera avec un vibrant hommage à Pink Floyd le 28. Dès le début du mois de mars, les Mardis Live laissent la place aux Mardis de la Relève. De nouveaux talents auront la chance de venir montrer leur savoir-faire à chaque semaine. Les finalistes seront sélectionnés peu à peu avec des quarts de finale, des demies-finales et une finale. La notoriété des Mardis de la Relève croît d’année en année, c’est donc un honneur de remporter cette compétition. Tous les spectacles débutent à 21 h et les billets sont en vente à la porte. Par contre, quelques-uns ont des sièges réservés, Harry Manx par exemple. Il faut donc acheter les bil-lets au Gambrinus.

LIGUE UNIVERSITAIRE D’IMPROVISATION DE TROIS-RIVIÈRES

Triple égalité au classement

«Le classement nous révèle que la compétition est serrée

au sein de la ligne…»– Louis-Étienne Villeneuve,

président de la LUITR

Puisque le classement de la LUITR est jusqu’à maintenant très serré, les prochains matchs de la saison seront décisifs pour les équipes.

Photo : Courtoisie

PROGRAMMATION DU GAMBRINUS

Réservez vos mardis!

MARIE-MICHÈLECARON

Arts et spectacles

Photo : Courtoisie

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www.zonecampus.ca ARTS ET SPECTACLES 11

Nous étions impatients d’assister au tout premier one man show d’Eddy King. L’humoriste qui était de passage à la salle J-Antonio-Thompson de Trois-Rivières en décembre dernier a présenté avec brio un spectacle biographique aux blagues hila-rantes.

C’est dans une ambiance décontractée que l’humoriste a présenté quelques bribes de sa vie devant un public qui le connaissait à peine. Nouveau dans le domaine de l’humour au Québec, plusieurs personnes voyaient pour la première fois l’humoriste, sans trop savoir à quoi s’attendre. Néanmoins, on peut dire que le public a rapidement été conquis par l’humour ef-ficace d’Eddy King. D’origine congolaise, Edgar (Eddy) King a grandi en France et s’est établi au Québec avec sa mère dans les années 1990. D’ailleurs, les anecdotes sur la mère de l’humoriste prennent une place très importante dans le spectacle. La première partie est consacrée aux origines d’Eddy King et de son enfance en Europe. Des parallèles avec le Québec sont constamment apportées, ce qui donne un petit quelque chose de bien intéressant au spectacle. Quant à la deuxième partie de la soirée, Eddy y parle de son arrivée au Québec et des change-ments culturels assez importants auxquels il a fait face. Plusieurs sujets sont abordés par l’humoriste, que ce soit la politique, les mœurs familiales ou le racisme. Le tout, dans un décor à son nom et utilisant peu d’accessoires, si ce n’est un gigantesque iPad qui a bien fait rire le public. Eddy King aborde également le monde du rap, univers dans lequel il s’est fait connaître alors qu’il animait des soirées du genre. Lors de cette portion, l’humoriste se replonge dans ce monde en offrant une courte prestation empreinte de poésie au public. Eddy King, une belle révélation dans le monde de l’humour au Québec, où le stand up prend une part impor-tante dans la performance de l’artiste.

Lors d’un vernissage le 16 décembre dernier, le Centre culturel Pauline-Julien a lancé sa toute nouvelle exposition qui se poursuivra jusqu’au 15 janvier prochain. In-titulée Forêt transparente, cette exposition est un projet réalisé par les participants de l’atelier Transparence de La Fenêtre, Centre d’immersion aux arts.

Centre d’immersion aux arts La Fenêtre est un organisme qui a pour mis-sion d’offrir un service d’ateliers d’art adaptés aux besoins spécifiques des personnes handicapées, tout en développant l’entraide et leur épanouis-sement personnel. Les participants peuvent donc s’exprimer de façon artistique dans un enca-drement stimulant. En plus des arts visuels, ils explorent également le théâtre, le chant choral et la danse. Les artistes en devenir ont la chance de pratiquer leur passion dans un endroit adapté pour eux. L’adaptation s’applique à plusieurs niveaux, tant dans l’aménagement des lieux et des équipements, dans les procédés sécuri-

taires de manipulation que dans les méthodes d’enseignement et de formation.

Forêt transparente L’exposition à laquelle ils ont travaillé est le fruit d’un processus de création qui s’est échelonné de janvier à décembre 2011. Une quinzaine de par-ticipants se sont réunis autour de ce grand projet collectif soutenu par Geneviève Ouellet, artiste pédagogue et par Solenne Nivet, artiste sculpteur. L’objectif principal de ce projet était de leur faire vivre une expérience artistique professionnelle à l’intérieur d’un processus de création collective qui se déploie à long terme, tout en approfondissant de nouvelles connaissances techniques. Le travail a débuté par des réflexions, et de celles-ci sont nées les esquisses préparatoires pour sculpter le bois. Ils ont ensuite organisé l’espace sculptural, assemblé le verre avec le bois et réalisé toutes les étapes du projet jusqu’à son aboutissement : l’exposition des œuvres. De plus, leurs créations respectent les valeurs écologiques, sociales et humaines défendues par le projet. Cela ajoutait au beau défi artistique de ces participants.

Ces œuvres nous impressionnent, nous touchent également. On peut y voir tout le cœur qu’ils y ont mis et surtout les nombreuses heures consacrées au projet. Les participants de La Fenêtre ont fait un travail remarquable. C’est une grande fierté pour tous ces artistes de pouvoir présenter leurs résultats au Centre Cul-turel Pauline-Julien de Trois-Rivières. Vous êtes donc invités à aller découvrir le talent des partici-pants du Centre d’immersion aux arts, La Fenêtre, d’ici le 15 janvier prochain. L’entrée est gratuite et les heures d’ouverture de l’exposition sont du jeudi au dimanche de 13 h à 17 h. (M.-M.C.)

Le 19 janvier prochain, la délégation des Jeux de la communication 2012 orga-nise un party de financement des plus spéciaux. Dès 22 h, les gens sont invités à aller fêter à l’Embuscade, au centre-ville de Trois-Rivières, sous le thème du «Full Moon Party». L’extravagance, l’originalité et les couleurs fluo seront à l’honneur !

Une semaine après le retour à la vie sco-laire, les étudiants impliqués dans les Jeux de la communication souhaitent faire vivre toute une soirée à leurs invités. «Nous avons choisi le thème du ‘’Full Moon Party’’ parce que l’on voulait avoir une soirée spéciale avec une ambi-ance des plus festives. Avec cette thématique, nous voulons que les gens se sentent dans un autre monde et lâchent leur fou le temps d’une soirée», explique Sarah Beaupré Quenneville,

organisatrice du party. À l’origine, le Full Moon Party est une soirée qui se déroule à la pleine lune de chaque mois de l’année en Thaïlande. Cette fête ras-semble plus de 20 000 personnes sur la plage Haad Rin et encore plus en saison touristique. Les gens sont habillés en fluo et certains se mettent de la peinture sur le corps. L’effet de groupe est flamboyant, c’est l’image attendue pour le party à l’Embuscade. Pour une ambi-ance des plus électrisantes, le bar sera équipé de «black lights» pour la soirée. Aussi, lors du partyenThaïlande,lafaçonlapluscourantedeboire est dans un «bucket», de l’alcool dans un seau avec des pailles. Une idée de consomma-tion originale sera également mise de l’avant à l’Embuscade pour cadrer encore plus avec la thématique. L’organisatrice de la soirée s’attend à en-viron 200 personnes, ce qui constitue un

objectif raisonnable puisque cela se rapproche des résultats recueillis lors d’un party précé-dent. Aussi, des étudiants de sept universités offrant le programme de Communication sont invités. Le coût d’entrée est fixé à 5$, en ce qui concerne les consommations, les gens peuvent s’attendre à des spéciaux sur la bière et à des shooters girls.

EXPOSITION D’ARTS VISUELS

Forêt transparente

PARTY À L’EMBUSCADE

«Full Moon Party»COMPTE-RENDUDE SPECTACLE

Eddy King a assuré

MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

Sur l’île de Koh Phangan en Thaïlande,Full Moon Party, 17 mai 2011.

Œuvre de l’exposition Forêt transparente.

Photo : Courtoisie

Photo : Courtoisie

Page 12: Zone Campus 9 janvier 2012

9 au 22 janvier 201212 ARTS ET SPECTACLES

Nouvelle année rime avec nouveaux spectacles. Voici les quatre artistes que j’aurai la chance d’aller voir pour la saison d’hiver et qui feront l’objet d’articles dans votre journal Zone Campus. Pour l’occasion, humour et musique seront au programme.

La Corporation de développement culturel de Trois-Rivières propose une programmation très diversifiée pour l’année 2012. Soulignons l’importance de groupes et d’artistes émer-gents qui figurent dans cette programmation. Parmi les spectacles qui feront l’objet d’un compte rendu cette saison, notons tout d’abord la traditionnelle revue de l’année des Zapar-tistes. Le groupe d’humoristes était de passage au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières le 6 janvier dernier. Bien que l’événement soit déjà passé, notons que les Zapartistes proposent chaque année un spectacle où les événements de l’actualité de l’année précédente sont présentés avec beaucoup d’humour. Un résumé plus détaillé de cette soirée est prévu dans le prochain numéro du Zone Campus.

Côté musique, le nouveau spectacle d’Alfa Rococo sera à notre agenda. Le duo composé de Justine Laberge et de David Buissière sera à Trois-Rivières le 26 janvier prochain à la salle Anaïs-Allard-RousseaudelaMaisondelacul-ture. Ils présenteront les chansons qui figurent sur leur dernier album Chasser le malheur, paru en novembre 2010. Alors que cet album se caractérise par un son beaucoup plus électro pour la formation, il sera fort intéressant de voir comment Alfa Rococo adaptera ce nouveau son sur scène.

Artistes émergents Quand on parle d’artistes émergents, le prochain sur notre liste figure parmi ceux qui piquent de plus en plus notre curiosité : So-called. Il s’agit d’un artiste multidisciplinaire

montréalais, à la fois pianiste, compositeur, arrangeur, rappeur, chanteur, journaliste, pho-tographe, magicien, auteur de bande dessinés et marionnettiste. Il est également réalisa-teur et cinéaste, ce qui justifie la projection du documentaire Socalled, le film qui aura lieu le 23 février à la salle Louis-Philippe-Poisson. L’entrée est libre et s’inscrit dans le cadre des Nouveautés de l’ONF. Tout de suite après, rendez-vous à la salle Anaïs-Allard-RousseauoùSocalledseproduirasur scène pour la première fois à Trois-Rivières. La première partie sera assurée par Capitaine Soldat (Jean-Sébastien Massicotte-Rousseau), un autre artiste de la relève qui travaille l’échantillonnage dans le style du hip-hop. Certes, ce sera toute une soirée de découverte. Finalement, le dernier spectacle de ma liste est celui d’un artiste qui a figuré parmi nos coups de coeur en 2011, celui d’Alex Nevsky. L’auteur-compositeur-interpète sera de retour à Trois-Rivières afin de présenter les chansons de son premier album. Rappelons qu’Alex Nevsky était venu nous rendre visite l’an dernier à la salle Louis-Philippe-Poisson. C’est maintenant dans une salle beaucoup plus grande, soit la salle Anaïs-Allard-Rousseau que le chanteurpourra présenter son matériel et, qui sait, peut-être de nouvelles chansons. Bref, une belle série de spectacles s’annonce pour la saison d’hiver 2012. (M.B.)

La 6e édition des Nuits Polaires aura lieu du 19 au 22 janvier 2012. La chouette est de retour et vous convie à une program-mation très intéressante qui combine la culture et les plaisirs de l’hiver. Relevons ici les programmations «En Ville» et «Au Chaud» qui attirera certainement plusieurs personnes.

Les Nuits Polaires reviennent encore une fois cette année au centre-ville de Trois-Rivières et ce, au plus grand bonheur de tous. En effet, l’événement qui aura lieu pour une sixième édi-tion attire de plus en plus de gens de tous âges grâce à une programmation toujours plus inté-ressante chaque année. Pour la prochaine édition des Nuits Polaires, l’équipe de programmation de l’événement a une fois de plus relevé un défi de taille en vous proposant une fin de semaine qui vous réchauffera le coeur. Pour les plus courageux qui oseront défier les soirées froides de Dame nature, ce sera l’occasion de profiter de la pro-grammation «En Ville» qui propose plusieurs activités sportives. Parmi celles-ci, on note une soirée de soccer sur neige, où plusieurs équipes s’affronteront dans une compétition amicale. Également, la S3 Classique Open 2e édition Ski ainsi que la S3 Classique Open Snowboard qui seront présentées à l’extérieur, sur la rue Hart. Du côté des spectacles en plein-air, le groupe Kaïn sera en performance le vendredisoir sur la Scène Cogeco de la rue des Forges. Des prestations de PatK7, du Trio Ripé et de DJ Survolté seront également à l’honneur lors de l’événement. À ne pas oublier également, l’incontournable feu d’artifice présenté au Parc portuaire de Trois-Rivières.

Pour les plus frileux En ce qui concerne les activités «Au Chaud», les plus douillets auront la chance d’assister à des activités des plus diversifiées tout en se protégeant des froideurs de l’hiver. D’abord,

le Centre d’Exposition Raymond-Lasnier vous offre une visite gustative dans laquelle il est possible de combiner arts visuels et plaisirs gourmands. Au coût de 25$, il sera possible de goûter à des bouchées de style «comfort food» créées par des chefs de la région et qui offriront un visuel recherché en lien avec les œuvres présentées dans les expositions La Quête-Histoire d’équilibre et Érosion. Le Centre d’Exposition Raymond-Lasnier propose égale-ment des visites nocturnes afin de voir les expositions en cours d’un tout autre oeil. Toujours pour les amateurs d’art, l’Expo Givrée de l’Embuscade présentera une série de photos en lien avec la thématique de l’hiver. Les gagnants des meilleures photos seront an-noncés lors de l’activité de clôture des Nuits Polaires, soit le 22 janvier. En ce qui concerne les spectacles en salle, vous pourrez voir les performances de Fanny Bloom, ex-membre de la défunte formation La Patère Rose, ainsi que Mara Tremblay qui présentera un tout nouveau spectacle : Récital. Au moment d’écrire ces lignes, les program-mations des activités «En Famille» et «Tout Autour» n’étaient pas encore dévoilées, mais vous avez suffisamment de bonnes raisons d’assister à la prochaine édition des Nuits Po-laires, laquelle s’annonce fort intéressante. À ne pas manquer au centre-ville de Trois-Rivières du 19 au 22 janvier.

LES NUITS POLAIRES

Chouetteprogrammation

MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

La chouette est de retour pour une 6e édition des Nuits Polaires, du 19 au 22 janvierprochains.

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.

ArtistesBravofunkenLes Vulgaires MachinsKarim OuelletGalaxieJérôme MinièreBrady CardieBiobazarJérôme Dupuis-CloutierPanachePeter Peter

ArtistesThe Rural Alberta AdvantageMan ManThe KooksBraidsFinal FlashBlack LipsWilcoHooded FangThe Gaslight AnthemBran Van 3000

PiècesStampKnuckle DownIs It MePlath HeartThe AwakeningModern artI MightLaughingBring It OnYou

PiècesCœur RubikEt même siMétéorePiste 1Des pieds et des mainsEt si jamaisMoon Queen (radio edit)Johnny MalaiseBouvier bernoisRéfractaire

1.2.3.4.5.6.7.8.9.10.

Rétrospective de l’année 2011Les jeudis à 14h et les vendredis à 17h à CFOU

SPECTACLES À VENIR

De belles soirées en perspective

Socalled se produirasur scène pour la première

fois à Trois-Rivières.

Alex Nevsky sera en spectacle à Trois-Rivières en mars prochain.

Photo : Courtoisie

Logo : Courtoisie

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ARTS ET SPECTACLES 13www.zonecampus.ca

Le Festival de la pêche aux petits pois-sons de chenaux en collaboration avec Travelling, les films qui voyagent et la tournée Par::court lance la première édition du concours de création vidéo in-titulé Ciné-Pêche. Depuis le 6 décembre et ce, jusqu’au 1er février 2012, vous pouvez envoyer une vidéo de trois minutes et tenter de remporter les divers prix du concours.

Il s’agit d’une belle initiative du Festival de la pêche aux petits poissons des chenaux de Ste-Anne-de-la-Pérade pour promouvoir son événement du 28 janvier au 12 février 2012. L’organisation invite les amateurs de création vidéo à réaliser une œuvre d’un maximum de trois minutes sur le thème de la pêche. Les par-ticipants peuvent être professionnels, amateurs

ou étudiants de niveau collégial ou universi-taire. Bien sûr, les professionnels seront jugés dans une catégorie à part. Tous les genres sont les bienvenus : fiction, documentaire, animation, etc. Ceci laissera place à beaucoup de créativité et exposera une belle diversité lors de la présentation des résultats. Il sera d’ailleurs possible de voir ces réalisations le 11 février, dans le cadre du festival, à l’espace Ciné-Tente Télé-Québec. Les courts métrages du concours seront ac-compagnés de la programmation régulière de Par::court. Plusieurs prix très intéressants inciteront les gens à s’investir dans leur projet. Tout d’abord, le premier prix du volet professionnel (Prix du jury Télé-Québec) remportera une bourse de 500$. Pour le volet amateurs et étudiants, le meilleur film recevra le Prix CKOI-Rythme FM Mauricie qui comprend deux iPod d’une valeur de 250$ chacun. De plus, ceux qui auront réussi à séduire le public remporteront le prix Coup de cœur et pourront profiter d’une soirée de ski au Mont-Carmel pour deux personnes. Il y aura

En ce début d’hiver 2012, le temps est venu d’entamer une nouvelle session, à cela s’ajoute une nouvelle saison pour le Zone Campus. Reconnue pour être une saison «morte» dans le monde de l’hôtellerie, du magasinage et de la restauration, l’hiver annonce une programmation de qualité pour le volet culturel.

Le 14 janvier, la charmante Cœur de pi-rate sera en prestation au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières. Un spectacle qui s’annonce inspirant et qui nous permettra de connaître davantage les pièces de son album Blonde. Dès le début février, j’irai couvrir trois spec-tacles de différentes envergures, mais qui me semblent tout aussi intéressants. Le 2 février à la Maison de la Culture, ce sera le spectacle de Peter Peter et Monogrenade, de belles dé-couvertes musicales qui ont récolté de bons commentaires pour leurs albums respectifs. Quelques jours plus tard, le talentueux Benoît Brière jouera les textes d’Yvon Deschamps

dans la pièce Le boss est mort présenté à la Salle J.-Antonio Thompson. Le 10 février, le Théâtre du Cégep de Trois-Rivières s’enflammera par la présence de l’excellente Pascale Picard et son band. Son deuxième album, A Letter To No One, dont les critiques sont élogieuses, sera à l’honneur lors de ce spectacle. Un mois de mars tout en musique s’annonce pour 2012. Tout d’abord, la populaire comédie musicale La mélodie du bonheur mise en scène par Denise Filiatrault sera certainement à la hauteur des attentes. Finalement, le 31 mars, un gros party est prévu avec la venue du groupe Les Cowboys Fringants à la salle Thompson. Leur nouveau spectacle inclura plusieurs pièces populaires, en plus des nouveaux morceaux de l’album Que du vent sorti en novembre 2011. Bien sûr, j’ajouterai à cela des articles qui couvrent des expositions d’art visuel, du cinéma, des lancements d’album, des événe-ments locaux, de l’improvisation et d’autres spectacles dans différentes salles de la Mau-ricie. (M.-M.C.)

SPECTACLES À COUVRIRPOUR LA SESSION D’HIVER

À venir en 2012…

CONCOURS DE CRÉATION VIDÉO

Ciné-Pêche, à la recherche de talents!

Ciné-pêche laissera place à beaucoup de créativité et exposera une belle diversité lors de la présentation des résultats.

MARIE-MICHÈLE CARON

Arts et spectacles

également plusieurs prix de présence offert par la boutique S3. Pour les personnes intéressées au concours, il faut d’abord s’inscrire à l’adresse [email protected] et tous les détails et règlements du concours se retrouvent sur la page Facebook Ciné-Pêche.

La pêche aux petitspoissons des chenaux La 74e saison de pêche sur glace à St-Anne-de-la-Pérade devait débuté officiellement le 26 décembre dernier. Le dévoilement de la

programmation à la mi-décembre proposait une année qui met l’accent sur le volet famille. Lors d’une entrevue accordée au quotidien Le Nouvelliste, M. Massicotte, président des pourvoyeurs de pêche aux petits poissons des chenaux a déclaré : « Ce qu’on veut, c’est que les gens qui viendront au festival puissent dire, j’ai fait une bonne pêche et je me suis aussi bien amusé avec les activités.» Les organisateurs espèrent que leurs nouvelles activités, comme le concours Ciné-Pêche, auront du succès pour qu’elles puissent faire partie des festivités de la 75e saison l’an prochain.

Le 31 mars, un gros party est prévu avec la venue des Cowboys Fringants à la salle Thompson.

Photo : Courtoisie

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9 au 22 janvier 201214 ARTS ET SPECTACLES

Depuis un peu plus d’un mois, une nouvelle exposition temporaire loge au Musée québécois de culture popu-laire (MQCP). «Duplessis donne à sa province» pose un regard sur un aspect bien particulier dans la carrière de Mau-rice Duplessis : le marketing politique.

Le titre de l’exposition reprend le slogan de l’Union nationale. En effet, «Duplessis donne à sa province» a été appliqué vers la fin des années 1940. L’exposition présentée au MQCP pose un regard sur les stratégies politiques et commerciales mises en œuvre lors des mandats de Maurice Duplessis. Nous pourrions parler de «propagande», bien que ce mot possède une connotation plutôt péjo-rative aujourd’hui, mais il s’agit vraiment d’un marketing comme on retrouve dans le com-merce. Duplessis et l’Union nationale ont été parmi les premiers à appliquer cette façon de faire en politique québécoise. Alain Lavigne, professeur en communica-tion de l’Université Laval, est l’instigateur de cette exposition, laquelle nous offre un par-cours en trois étapes. D’abord, un regard sur

la propagande présente avant l’arrivée de la télévision. Une grande sélection de photos prend place aux côtés d’objets à l’effigie de l’Union nationale et de son chef : buste, cendriers, porte-clés, etc. Il est également possible de voir comment Maurice Duplessis transmettait ses idées politiques. La radio était le moyen de prédilection puisqu’à l’époque la presse était libérale, ce qui ne laissait aucune place aux idées de droite de l’Union nationale.

La seconde section de l’exposition pose un regard sur cette mise en marché de Duplessis. On découvre alors l’importance de J. D. Bégin, l’homme derrière l’image de Maurice Duplessis, lequel avait toujours une grande liberté dans son travail afin de faire mousser l’image du chef. Finalement, la troisième section de l’exposition permet de mieux com-prendre tout le travail de marketing en temps d’élections.

Une exposition surprenante L’exposition «Maurice Duplessis donne à sa province» surprend par le nombre im-portant d’informations qu’elle contient et où les thèmes sont très bien répartis. En effet, l’exposition n’a rien de trop lourd, tant dans le visuel que dans les textes. De plus, l’histoire de Duplessis et de ses mandats au sein de l’Union nationale est expliquée de manière à ce que les moins informés sur le sujet soient tout de même capables de se retrouver. Bien que Maurice Duplessis prônait des valeurs assez conservatrices, caractérisées par une grande vague de censure et d’une peur du communisme, le spectateur découvre à quel point le chef de l’Union nationale et son équipe ont innové en ce qui concerne le mar-keting politique en appliquant des méthodes plutôt avant-gardistes. De plus, c’est un re-gard différent que l’on pose, un regard qui s’éloigne un peu de celui que l’on porte trop souvent face à la «Grande noirceur» et aux côtés négatifs de cet homme marquant de la politique québécoise. L’exposition «Duplessis donne à sa province», une façon intéressante de plonger dans l’histoire du Québec des années 40 et 50 tout en abordant le marketing politique surprenant de l’époque. À voir au Musée québécois de culture populaire jusqu’au 9 septembre 2012.

MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

EXPOSITION AU MUSÉE QUÉBÉCOIS DE CULTURE POPULAIRE

«Duplessis donne à sa province»

Une grande sélectionde photos prend place

aux côtés d’objets à l’effigiede l’Union nationale et de

son chef : buste, cendriers, porte-clés, etc.

Vous pouvez visiter l’expositionau Musée Québécois de culturepopulaire, du mardi au dimanche

de 10 h à 17 h, jusqu’au 9 septembre.

Photo : Courtoisie

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15www.zonecampus.ca

SPORTSSPORTSLE PROFIL SPORTIF DEMARIE-MICHELLE LAPOINTE

Une Patriote trifluvienneexcelle en soccer

Opérée à la hanche en juin dernier, cette vétérante de 24 ans a effectué un re-tour en force sur le terrain de soccer à l’automne 2011 et a contribué au succès offensif de l’équipe de soccer féminin. À l’approche de la saison hivernale de soccer intérieur, place au portrait de Marie-Michelle Lapointe.

Si vous êtes de ceux qui croient que Marie-Michelle pratique ce sport depuis longtemps et qu’elle possède un parcours étoffé en soccer, vous vous mettez un doigt dans l’œil. Le soccer n’était pas la discipline chouchou de l’attaquante Lapointe. Cette Trifluvienne était avant tout une joueuse de basketball : «Au cégep, j’ai joué pour l’équipe de basketball AAA des Diablos de Trois-Rivières.» Il faut remonter en 1999, aux Jeux du Québec d’été à Alma afin de revoir Marie-Michelle sur un terrain de soccer. À son arrivée à l’Université du Québec à Trois-Rivières, cette kinésiologue de formation a décidé de se retirer du monde du sport et a pris une année sabbatique. Le plaisir de la com-pétition a vite refait surface lorsque ses amies l’ont convaincu, l’année suivante, de tenter sa chance au camp d’entraînement de soccer des Patriotes. La tentative s’est avérée fructueuse puisque la Trifluvienne œuvre au sein de l’équipe depuis maintenant 4 saisons et occupe le poste d’aide-capitaine. Marie-Michelle a entrepris sa maîtrise en sciences de l’activité physique en septembre 2011 et aimerait prolonger ses études au doc-torat afin de faire des interventions auprès d’athlètes ou encore de la recherche dans le domaine de la psychologie du sport. L’équipe de soccer féminin pourra donc miser sur sa présence au cours des prochaines saisons.

D’ailleurs, vous pourrez la retrouver sur le terrain du Centre Alphonse-Desjardins le 15 janvier prochain. Vous pourrez voir une joueuse fougueuse, offensive et qui a pour mission de concrétiser les passes de ses coéquipières en buts. Cet hiver, elle espère que son équipe puisse se classer au sein des quatre premières positions du classement.

Le sport fait indéniablement partie du che-minement universitaire de Marie-Michelle Lapointe et il sera difficile pour elle de mettre une croix sur le soccer une fois la maîtrise com-plétée. Elle aimerait donc continuer à œuvrer dans le milieu du soccer en tant qu’entraineuse et continuer à pratiquer ce sport de façon récréative.

MAGALIECHAUVIN

Sports

«À son arrivée à l’Université du Québec à Trois-Rivières,

cette kinésiologue de formation a décidé de se

retirer du monde du sport et a pris une année sabbatique.»

Soccer masculin

Dimanche 15 janvierà 16h vs. Sherbrooke(Centre Alphonse-Desjardins)

Dimanche 22 janvierà 16h vs. l’Académie de l’Impact(Centre Alphonse-Desjardins)

Soccer féminin

Dimanche 15 janvierà 14h vs. Sherbrooke(Centre Alphonse-Desjardins)

Hockey

Vendredi 13 janvierà 19h vs. Ottawa(Colisée de Trois-Rivières)

Mercredi 25 janvierà 19h vs. Concordia(Colisée de Trois-Rivières)

Mardi 31 janvierà 19h vs. McGill(Colisée de Trois-Rivières)

Marie-Michelle Lapointe.

Le Centre de l’activité physique et sportive de l’UQTR arbore maintenant un nouveau nom. Le 8 décembre dernier, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et la Fondation de l’UQTR ont rendu hommage à un donateur important, M. Léopold Ga-gnon. Le CAPS se nommera désormais le Centre de l’activité physique et sportive Léopold-Gagnon.

Léopold Gagnon œuvrait au sein du conseil d’administration de la Fondation de l’UQTR depuis plusieurs années et occupait officielle-ment le poste de président avant de décéder subitement en 2009. Cet homme dévoué avait à cœur la vie universitaire. Après son décès, M. Gagnon a légué un don majeur d’un mil-lion de dollars à la Fondation afin de favoriser l’accès aux études universitaires et le dével-oppement des compétences des étudiants. La famille de M. Gagnon était présente lors de la soirée hommage. Sa conjointe, Mme Lise Guy, était très touchée de cette attention. Elle a tenu à adresser un mot en souvenir de son dé-funt mari : «Léopold était un homme humble et discret et ne recherchait pas les honneurs. Tout ce qu’il a accompli pour la Fondation et les étu-diants, il l’a fait avec son cœur.»

Pour remercier M. Gagnon de sa grande générosité, le CAPS portera son nom pour une période de dix ans. Une plaque de bronze sera prochainement installée à l’entrée du pavillon afin de se souvenir de ce généreux donateur. (M.C.)

HOMMAGE À LÉOPOLD GAGNON

Nouvelle appellationpour le CAPS

Photo : Patriotes

Photo : Daniel Jalbert

À l'avant Lise Guy, épouse de feu Léopold Gagnon, et M. André Paradis, recteur par in-térim de l'UQTR. À l'arrière : Nicolas Gagnon, Mathieu Gagnon, Jean-Guy Paré, président du CA de la Fondation de l'UQTR et Jacques Bégin, directeur de la Fondation de l'UQTR.

Page 16: Zone Campus 9 janvier 2012

SPORTS 9 au 22 janvier 201216

La saison hivernale de soccer intérieur des Patriotes débutera le 15 janvier prochain

au Centre Alphonse-Desjardins. Pour ceux qui sont moins familiers avec le soccer in-térieur, sachez que la compétition et les enjeux restent sensiblement les mêmes qu’à l’automne, mais il y aura certaine-ment quelques ajustements à faire au sein des équipes de soccer de l’UQTR.

La saison d’hiver, quoique plus courte, est une opportunité pour les équipes de soccer des Patriotes d’essayer de nouvelles stratégies et permet à l’assistance d’apercevoir de nouveaux joueurs sur le terrain. Pierre Clermont, entraî-neur de l’équipe de soccer masculin, trouve que la saison intérieure laisse plus de latitude

aux équipes : «À l’hiver, nous pouvons faire plus d’essais, nous courons plus de risques et tentons certaines combinaisons. Nous avons la chance de connaître davantage nos joueurs recrues.» Les joueurs ne sont pas trop dépaysés de se retrouver à l’intérieur puisqu’ils œuvrent à nouveau sur une surface de jeu synthétique. Le nombre d’arbitres, le nombre de joueurs, les di-mensions du terrain, la durée des parties; tout est sensiblement pareil. Le nombre de change-ments de joueurs n’est cependant plus limité. Lorsqu’ils sont à l’extérieur, les entraîneurs ne peuvent pas effectuer plus de six changements par partie alors qu’à l’intérieur, aucun règle-ment ne s’applique. Cela permet de faire jouer davantage de joueurs lors d’une même une rencontre.

Au centre Alphonse-Desjardins, les joueurs ont également un temps de repos plus restreint entre les deux demies. Ils bénéficient d’une courte pause de cinq minutes au lieu de quinze. Les conditions météorologiques sont aussi plus clémentes pour les joueurs, mais aussi pour les spectateurs qui pourront encourager les Patriotes dans le confort et sous la chaleur du centre. Les équipes universitaires ne s’affronteront qu’une seule fois lors de cette saison et il n’y a pas de championnat canadien. Chaque formation est assurée d’accéder aux séries éliminatoires, mais la compétition est tout aussi féroce puisque la place à laquelle l’équipe se positionne détermine les affrontements finaux. Si l’on regarde les résultats de l’équipe mas-culine à l’hiver 2011, tout porte à croire que les hommes de Clermont sont destinés à repartir avec les honneurs. Ils avaient accédé à la finale des séries éliminatoires et remporté le titre à l’hiver passé. Le même scénario est envisagé en 2012. Comment expliquer ce succès intérieur alors que la saison automnale a été quelque peu décevante? Pierre Clermont croit que le nombre de parties disputées joue un rôle. «Il y a beaucoup moins de matchs à l’hiver et les joueurs sont plus reposés et motivés à jouer lorsqu’il n’y a qu’un seul affrontement par se-maine.»

DÉBUT DE LA SAISON HIVERNALE AU SOCCER MASCULIN

Les Patriotes : plus performantsau soccer intérieur?

MAGALIECHAUVIN

Sports

«À l’hiver, nous pouvonsfaire plus d’essais, nous prenons plus de chance

et tentons certaines combinaisons. Nousavons la chance de

connaître davantagenos joueurs recrues.»

– Pierre Clermont

Ce sera un rendez-vousle 15 janvier prochain, alors

que les Pats affronterontl’Université de Sherbrooke.

Page 17: Zone Campus 9 janvier 2012

17www.zonecampus.ca SPORTS

C’est pendant la saison froide que plus-ieurs des golfeurs des Patriotes ont pris un peu de repos en famille, pendant que quelques-uns ont voyagé jusqu’en Floride, plus précisément à Tampa, pour frapper un bon nombre de balles, question de ne pas perdre l’élan, le swing, et bien évidem-ment pour profiter du beau temps du sud des États-Unis. Qu’ils aient emprunté les habits de fêtards ou le traditionnel polo durant le temps des Fêtes, un événement pourrait les réunir tous au print-emps. Il s’agit d’un rendez-vous par excellence réunissant plusieurs universitaires canadiens au championnat national du très authentique club de golf Cordova Bay de Victoria en Colombie-Britannique, qui aura lieu du 28 mai au 1er juin prochains et qui, naturellement, réunira les gol-feurs universitaires de partout au pays. Frédérick Sirois, finissant au baccalauréat en communication sociale, prendra part à ce championnat. Sirois qui a terminé au 7e rang du classement universitaire l’an dernier s’attend à y vivre une expérience gratifiante. L’occasion de participer à l’événement interuniversitaire en Colombie-Britannique pourrait éventuelle-ment lui permettre d’atteindre l’objectif qu’il s’est fixé à la fin de la plus récente saison, soit de terminer parmi les 5 meilleurs golfeurs du

circuit universitaire à sa dernière saison au sein des Patriotes. Fait à noter, le joueur origi-naire de Matane a ramené un impressionnant résultat de 69, le 3 octobre dernier au Club de Golf Royal Québec. Également questionné à propos de la saison qui approche, Pierre-Marc Gagné, étudiant de deuxième année au baccalauréat en sciences comptables, s’attarde plutôt à s’entraîner phy-siquement pour les même raisons que ses compatriotes : «Pour l’instant je reste assez tranquille, je m’entraîne physiquement une fois de temps en temps pour garder la shape et on peut toujours aller frapper des balles au CAPS, ça aide à garder le swing.» Selon lui, l’entraînement physique lors de la saison morte ne peut qu’être bénéfique pour son rendement sur le terrain. Le fait de pouvoir exercer son élan pendant l’hiver dans les sous-sols aménagés du Centre de l’Activité Physique et Sportive est nécessaire dans l’optique d’avoir une amélioration constante pour débuter la prochaine saison en lion, normalement prévue pour le mois d’avril. Gageons que Luc Rochefort aura du pain sur la planche dans les mois à venir pour préparer convenablement les 15 golfeurs et golfeuses qui se dirigeront vers les divers tournois et cham-pionnats qui débuteront d’ici quelques mois. (M.P.)

Les Patriotes de l’équipe de soccer féminin ont mené de belles batailles à l’automne dernier et ont démontré qu’elles étaient capables d’obtenir de bons résultats. Compte tenu de la forte pression, elles n’ont pas accédé aux séries élimina-toires et ont tiré quelques leçons de cette expérience. Les joueuses de Ghyslain Tap-soba sont donc prêtes à reprendre le jeu dès la mi-janvier.

Le but pour la prochaine saison : atteindre une position au sein du carré d’as, soit l’une des quatre premières positions, et vaincre l’équipe de l’Université Laval. Cet objectif est tout à fait réaliste selon l’entraineur-chef de l’équipe de soccer féminin de l’UQTR, Ghislain Tapsoba : «Les filles sont reposées et plus préparées à l’hiver. C’est en quelque sorte le prolongement de la saison automnale. Elles ont appris à travailler ensemble lors de la saison précédente et seront certes mieux outillées.» L’entraineur de l’équipe est donc confiant et croit que ses joueuses se-ront à la hauteur des attentes. L’entraîneur de l’année 2011 aussi sera plus en contrôle de la situation alors qu’il entamera sa deuxième saison hivernale au sein de l’équipe

sportive des Patriotes. Il s’y connait davantage dans la gestion de groupe et se dit très bien épaulé par son adjointe Mélissa Lesage.

Les Patriotes féminines connaissent leurs ri-vales universitaires et souhaitent garder la même approche que lors des deux saisons précédentes. Il n’y a pas de championnat canadien à l’hiver. Le calibre de jeu est parfois moins élevé à cette saison puisque ce sont davantage des équipes tournantes. L’entraineur Tapsoba mise sur un jeu moins passif et beaucoup plus offensif : «Depuis l’année passée, nous sommes une équipe qui subit et qui regarde. Nous allons travailler sur la cohésion et le fait de produire du jeu. Nous sommes chanceux puisque nous avons tout de même une bonne fiche à l’attaque.» L’objectif premier pour cette équipe est de performer et de se préparer à la prochaine saison automnale.

Vent de changement Les partisans auront aussi la chance de voir de nouvelles filles faire leur apparition dans la forma-tion des Patriotes en janvier. Six joueuses ont dû quitter l’équipe à la fin de la session automnale, mais seulement trois des six membres de l’équipe étaient de l’alignement partant à l’automne. Cela permettra aux recrues de se faire valoir et de bénéficier de plus de temps de jeu. De plus, en soccer intérieur, l’entraîneur a l’opportunité d’habiller 20 joueuses plutôt que 18.

Les filles ont repris l’entrainement trois semaines avant les vacances de Noël et ont fait relâche durant la période des Fêtes afin de retourner dans leurs patelins respectifs et faire le plein d’énergie. Elles seront de retour dès la mi-janvier. Si vous souhaitez voir cette nouvelle formation à l’œuvre, vous êtes conviés au Centre Alphonse-Desjardins le 15 janvier 2012 alors que les Patriotes féminines affronteront les étudiantes sher-brookoises.

PLACE AU SOCCER INTÉRIEUR

Saison hivernale prometteusepour le soccer féminin

MAGALIECHAUVIN

Sports

GOLF DES PATRIOTES

De Tampa à Victoria

«Depuis l’année passée, nous sommes une équipe qui subit

et qui regarde. Nous allons travailler sur la cohésion et le fait de produire du jeu. Nous sommes chanceux puisque

nous avons tout de même une bonne fiche à l’attaque.»

– Ghislain Tapsoba

Photo : Archives

Page 18: Zone Campus 9 janvier 2012

SPORTS 9 au 22 janvier 201218

D’UNE FOULÉE À L’AUTRE

Le succès en cinq (plus un) points

C’est tout sourire que les joggeurs vêtus de rouge ont couru le 20 décembre dernier dans Trois-Rivières, pour la traditionnelle course des Pères Noël du CAPS. Le départ avait lieu à midi où une vingtaine de coureurs habillés en Pères Noël à pantalons moulants et à chaussures

sports ont été aperçus sur le boulevard des Forges et au centre-ville, brandissant des cloches et exclamant des «ho, ho, ho!» tout au long du parcours, sous un soleil rayonnant et une température des plus convenables pour l’occasion. Pour une 10e fois, la course a fait réagir les passants, décroché les sourires et soulevé les questionnements des spectateurs en cette période de l’année où l’ambiance féérique est à son paroxysme.

Le chemin qui mène un athlète à la per-formance et, parfois même, à la victoire en est un long et tortueux. Lorsqu’on s’engage dans celui-ci, c’est littérale-ment un contrat que l’on signe avec soi-même.

Contrairement au monde du sport d’antan, où une bonne dose de talent était suffisante pour atteindre la plus haute marche du podium, la réalité moderne du sport de haut niveau impose non seulement un contrôle maniaque de tous les détails, mais également (et surtout) une incroyable force de caractère. La relation entre cette fameuse force de caractère (ce que Bob, alias Marc Messier, dans le film Les Boys nomme «la dureté du mental») et le succès est loin de nous être inconnue. En effet, je dirais même qu’elle relève purement et simplement du sens commun. Toutefois, la tâche se com-plique lorsque vient la temps de le décrire, de lui coller des attributs, de la décortiquer, quoi! Afin de pallier ce déficit, voici pour vous ce que je considère comme les cinq (plus un) principaux traits qui caractérisent le cham-pion. 1. La motivation : Le préalable numéro un à toute démarche, qu’elle soit sportive, artistique ou personnelle. Concrètement, la motivation est ce qui détermine nos actions. Pour l’athlète, c’est la raison pour laquelle il s’adonne fondamentalement à son sport. La motivation peut être intrinsèque, c’est-à-dire internalisée et fondée sur le désir de se réaliser ou de simplement tripper dans sa discipline sportive, ou extrinsèque, c’est-à-dire provenant de l’extérieur et fondée sur des récompenses et la reconnaissance du grand public. On associe généralement le premier type à une longue et fructueuse carrière alors que le second est davantage synonyme d’épuisement athlétique et de contre-performances. 2. La confiance : En lien direct avec l’estime de soi, la confiance est cette foi parfois pédante (mais indéniablement puis-sante) qu’un athlète entretient vis-à-vis de ses capacités. Elle repose sur la conviction que rien ni personne ne pourra venir perturber sa performance, qu’il se situe dans une zone où il ne peut être infecté par le monde extérieur. La présence ou, au contraire, l’absence de confiance peut littéralement métamorphoser un sportif. 3. La discipline : C’est bien beau la volonté et l’optimisme, mais seuls, ils ne font malheureusement pas aller plus haut, plus loin, plus fort. Pour être rentables, ils doivent irrémédiablement s’inscrire dans une struc-

ture rigoureuse où rien n’est laissé au hasard et tout est pensé en fonction de la pratique sportive. C’est dans ce contexte bien par-ticulier que la discipline s’inscrit. En fait, si on voulait coller une définition unique à la discipline dans un contexte sportif, celle-ci ressemblerait à «la capacité qu’a un athlète à se soumettre aux nombreux ‘’à côtés’’ (ou activités auxiliaires) ayant pour but d’amener sa pratique sportive à un autre niveau». Concrètement, cela signifie qu’un athlète discipliné en est un qui ne néglige pas sa récupération, son alimentation ou son som-meil. 4. La concentration : Peu importe la na-ture et le niveau de difficulté des objectifs de performance qu’un athlète se fixe, ceux-ci sont généralement définis des mois (si ce n’est des années) à l’avance. Vous com-prendrez donc qu’il est facile pour un athlète un tant soit peu indécis ou tête en l’air de se perdre dans un des nombreux détours qui jalonnent la route menant à l’atteinte de ses objectifs. Vous comprendrez également que l’habileté à se concentrer longtemps et de façon soutenue est fonction de l’importance que revêt l’objectif pour un individu. Autre-ment dit, un athlète concentré est un athlète affamé et qui désire ardemment réussir.

5. La patience : Combien de temps s’écoule-t-il entre le moment où un individu débute la pratique de son sport et le moment où il y connaît la consécration? En d’autres mots, combien de temps cela prend-t-il pour passer du statut de néophyte à expert? Il se trouve certains auteurs pour avancer le chiffre de 10 ans, ou 10 000 heures, de pra-tique intense et de sacrifices pour atteindre le pinacle d’une discipline sportive. Bien que ce chiffre soit tout à fait arbitraire et approxi-matif, il a le mérite de non seulement nous donner une idée de la capacité d’attente dont un athlète doit faire preuve, mais également de la sagesse qu’il doit manifester pour es-pérer goûter à l’excellence. 5 (plus un). La chance : La question vaut la peine d’être posée : pourquoi inclure la chance, qui relève purement et simplement de la superstition, à cette liste de traits de caractère? Pour la simple et excellente raison que le succès dans le sport, comme dans la vie, se fonde en partie sur la capacité d’être à la bonne place au bon moment. Toutes les grandes victoires ont en commun un apport plus ou moins grand de ce facteur chance que l’on pourrait également nommer momentum.

MAXIMEPRONOVOST

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TRADITIONNELLE COURSE DES PÈRES NOËL

Une 10e éditionqui fait sourire

Photo : Courtoisie

MAXIMEBILODEAU

Chroniqueur

La réalité moderne dusport de haut niveau

impose non seulement un contrôle maniaque de tous les détails, mais également (et surtout) une incroyable

force de caractère.

Photo : Courtoisie

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www.zonecampus.ca 19SPORTS

Deux défaites lors des deux derniers mois. C’est ce que les Patriotes affichent au moment de débuter la deuxième moitié de saison.

En observant les statistiques de la pre-mière moitié de saison de la division Est de la Ontario University Athletics, nous en venons à diverses conclusions. L’Université McGill règne en tête du classement général avec 28 points. Les Patriotes sont en deuxième posi-tion avec 27 points, et assument pleinement leur rôle de bête noire auprès de McGill en ayant affligé 2 des 3 défaites aux Montréalais cette saison, ce qui est excellent pour une équipe dont la moitié des effectifs est com-posée de recrues. Pour tout amateur de hockey, il est inté-ressant de voir deux équipes au sommet de leur art ayant des styles de jeu totalement dif-férents. Comparons les statistiques de McGill à celles des Patriotes. L’Université McGill n’a alloué que 37 buts en 16 parties, alors que Trois-Rivières en a accordé 65 en 19 rencon-tres. Les Redmen sont défensifs, semblent avoir une paire de gardiens se chamaillant pour l’obtention du poste avec un vétéran qui

a 9 parties de jouées contre 7 pour la recrue, et ont des trios d’attaquants efficaces en zone défensive et en zone neutre. Dans le cas des Patriotes, il est important de noter le bon travail devant le filet de la recrue Guillaume Nadeau, ex-gardien des Voltigeurs de Drum-mondville de la LHJMQ, qui présente une moyenne de 2,90 buts alloués en 16 matchs.

Pour ce qui est du style de jeu des Patriotes, nous en conviendrons, la principale qualité de l’équipe se situe en attaque, avec l’aide d’un bon appui des défenseurs comme Pierre-Luc Lessard qui a cumulé 21 points en 18 parties, ce qui contribue énormément au rendement de l’équipe. D’ailleurs, lorsqu’on parle d’une attaque très productive, les joueurs de Trois-Rivières dominent au classement des équipes ayant le plus grand nombre de buts comptés cette saison, avec 86. L’UQTR est suivie des Stingers de Concordia qui en a produit 79 et des Lakers de l’Université Nipissing de North

Bay avec un total de 72 buts. Le talent de l’UQTR se fait particulière-ment sentir en constatant la productivité des joueurs puisque Alexandre Demers, Félix Petit, Pierre-Alexandre Joncas, Pierre-Luc Lessard et Jean-Sébastien Breton font partie des 20 meilleurs pointeurs de la division où évoluent les Patriotes. L’UQTR peut aussi compter sur la recrue s’étant le plus illustrée dans la ligue jusqu’à présent avec l’attaquant Olivier Ouellette. Le numéro 58 comptabilise 18 points depuis le début de la saison.

Le meilleur est à venir Pour le mois de janvier, les Patriotes reçoi-vent l’Université Carleton le 6 janvier au Colisée de Trois-Rivières. L’Université d’Ottawa sera présente le 13, toujours au Colisée. Par la suite, le 18 janvier, la troupe de Jacques Laporte se dirigera à Montréal afin de tenter de battre Concordia. Le 22 janvier, les Patriotes poursui-vent leur voyage à Ottawa. Concordia sera de retour à Trois-Rivières le 25. La dernière partie du mois aura lieu le 31 janvier alors que McGill viendra se mesurer à l’équipe de l’UQTR.

UNE PREMIÈRE MOITIÉ DE SAISON EFFICACE

Les Patriotes à un point de la tête

Lorsqu’on parle d’uneattaque très productive,

les joueurs de Trois-Rivières dominent au classement des équipes ayant le plus grand

nombre de buts comptés cette saison, avec 86.

MAXIMEPRONOVOST

Sports

Photo : D. Janvier

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