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UNE PREMIÈRE À LA HAUTEUR DES ATTENTES La saison de la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR) ne fait que commencer et on ne peut que leur souhaiter que ça continue ainsi. Lors de la deuxième partie qui avait lieu lundi le 3 octobre, plus de 150 personnes étaient présentes à la Chasse-Galerie afin... C’est sous les cris des 350 partisans que la formation de hockey des Patriotes a remporté sa première partie à domicile. Alors qu’ils ne pouvaient offrir une partie plus divertissante, les protégés de Jacques Laporte ont eu le dernier mot sur les Stingers de Concordia par la marque de 3 à 2. Le désespoir se faisait sentir dans les es- trades alors que les Patriotes s’inclinaient par deux points en fin de deuxième période. Après avoir connu une première période remplie de revirements, les Trifluviens ont débuté le second tiers avec vivacité. Dominant au niveau des lancers, les Pats ont raté plusieurs occa- sions tandis que le gardien de Concordia, Peter Karvouniaris, effectuait tous les arrêts clés. «Les gars essayaient de précipiter les choses et ils prenaient des chances au filet, mais le gardien des Stingers défendait bien son but», explique Jacques Laporte... ACTUALITÉS ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CHARGÉE ARTICLE COMPLET EN PAGE 19 Gouvernance universitaire, hausse des frais de scolarité, frais institution- nels obligatoires (FIO) et stationnement étaient à l’ordre du jour de l’Assemblée générale annuelle de l’AGE UQTR qui se tenait au 1012 Nérée-Beauchemin le 28 septembre dernier. L’Assemblée, qui... SUITE EN PAGE 11 Par Marie-Michèle Caron Par Claudia Berthiaume ARTS LA LUITR SÉDUIT LE PUBLIC SUITE EN PAGE 3 Édition du 17 au 30 octobre 2011 | Volume 7, numéro 4 | 20 pages | Bimensuel gratuit | www.zonecampus.ca Par Joany Dufresne

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UNE PREMIÈREÀ LA HAUTEURDES ATTENTES

La saison de la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR) ne fait que commencer et on ne peut que leur souhaiter que ça continue ainsi. Lors de la deuxième partie qui avait lieu lundi le 3 octobre, plus de 150 personnes étaient présentes à la Chasse-Galerie afin...

C’est sous les cris des 350 partisans que la formation de hockey des Patriotes a remporté sa première partie à domicile. Alors qu’ils ne pouvaient offrir une partie plus divertissante, les protégés de Jacques Laporte ont eu le dernier mot sur les Stingers de Concordia par la

marque de 3 à 2. Le désespoir se faisait sentir dans les es-trades alors que les Patriotes s’inclinaient par deux points en fin de deuxième période. Après avoir connu une première période remplie de revirements, les Trifluviens ont débuté le second tiers avec vivacité. Dominant au niveau des lancers, les Pats ont raté plusieurs occa-

sions tandis que le gardien de Concordia, Peter Karvouniaris, effectuait tous les arrêts clés. «Les gars essayaient de précipiter les choses et ils prenaient des chances au filet, mais le gardien des Stingers défendait bien son but», explique Jacques Laporte...

ACTUALITÉSASSEMBLÉEGÉNÉRALECHARGÉE

ARTICLE COMPLET EN PAGE 19

Gouvernance universitaire, hausse des frais de scolarité, frais institution-nels obligatoires (FIO) et stationnement étaient à l’ordre du jour de l’Assemblée générale annuelle de l’AGE UQTR qui se tenait au 1012 Nérée-Beauchemin le 28 septembre dernier. L’Assemblée, qui...

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Par Marie-Michèle Caron

Par Claudia Berthiaume

ARTSLA LUITR SÉDUITLE PUBLIC

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Édition du 17 au 30 octobre 2011 | Volume 7, numéro 4 | 20 pages | Bimensuel gratuit | www.zonecampus.ca

Par Joany Dufresne

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17 au 30 octobre 20112 ACTUALITÉS

Pavillon Nérée-Beauchemin

3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7

Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414

Publicité: (819) 376-5011 poste 3409

Télécopieur: (819) 376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le

campus de l’UQTR et dans la région de Trois-Rivières.

«Il s’agit moins depenser davantage quede penser autrement»

– Jean-Marie Domenach

François-Olivier Marchand | Directeur géné[email protected]

Andréanne Martin | [email protected]

Audrey Tremblay | Rédactrice en [email protected]

Guillaume Rivest | Actualité[email protected]

Claudia Berthiaume | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Marie-Michèle Caron | Arts et [email protected]

Joany Dufresne | Sports [email protected]

Maxime Bilodeau | Chroniqueurmaxime.bilodeau1@@uqtr.ca

Jean-François Veilleux | [email protected]

Marie-Andrée Gauthier | [email protected]

Michaël Magny | [email protected]

Simon Fitzbay | [email protected]

Hubert Samson | [email protected]

Sébastien Dulude | [email protected]

Mathieu Plante | Infographe et [email protected]

Photo de la une | Dany [email protected]

Les textes publiés n’engagent que

la responsabilité de leurs auteurs.

SOMMAIREACTUALITÉS 2-7

Manifestation étudiante 4

Démission à l’AGE UQTR 5

Bourses universitaires 6

Semaine de réduction des déchets 7

SOCIÉTÉ 8-9

JEUX 9

ARTS ET SPECTACLES 10-15

Galerie d’art du parc 10

LUITR 11

Projection de courts métrages 13

Vieille prison de Trois-Rivières 15

SPORTS 16-19

Happening Patriotes 16

Soccer 17

Hockey 19

Dorénavant, tous les étudiants de l’UQTR qui ont un emploi au sein de l’Université, que ce soit pour l’institution même (CAPS, École internationale de français, support informatique) ou pour un professeur (as-sistanat de recherche, correction, travail en laboratoire, etc.), feront partie de l’Association Syndicale des Travailleurs Étudiants de l’UQTR (ASTRE UQTR). Cela a été officialisé le 27 septembre dernier lors de l’Assemblée générale de fonda-tion du syndicat étudiant, qui est affilié à l’Alliance de la Fonction Publique du Canada (AFPC).

Assemblée et comités Environ une vingtaine d’étudiants étaient présents au local 1806 du pavillon de la Santé lors de la création du syndicat étudiant. Lors de l’Assemblée, une version préliminaire des statuts et règlements généraux (SRG), calquée sur ceux de l’Université du Québec en Outa-ouais, a été adoptée. Il reste encore plusieurs modifications à apporter aux SRG, et la nouvelle version devrait être adoptée lors d’une autre As-semblée générale à l’hiver 2012. Le conseil exécutif du syndicat a également été élu. Tous les candidats ont été nommés par acclamation à leurs postes respectifs. Voici donc la composition du conseil exécutif : Hugo Loranger à la présidence, Guillaume Sirois à la vice-présidence, Frédéric Déru au secrétariat et à la trésorerie, Simon Fitzbay est le responsable des relations de travail et, finalement, Véronique Veilleux est la responsable de la mobilisation. Après d’interminables élections (protocole de l’AFPC oblige), la composition du comité de négociation a été connue. Il s’agit d’Hugo Loranger, Louis Lacroix, Jolianne de Tonnancourt et Simon Fitzbay. Les quatre élus proviennent du domaine des sciences humaines (incluant ad-ministration). Il faut néanmoins mentionner qu’il ne semblait pas y avoir beaucoup d’étudiants du domaine des sciences dans l’assistance. Le comité de négociation devra préparer un mandat de négocier qui sera approuvé par

les membres lors de la prochaine Assemblée générale. Une fois cette étape franchie, le syn-dicat pourra s’entendre avec l’administration de l’UQTR pour la négociation d’une convention collective. Il a également été question de choisir les délégués syndicaux pour quelques départe-ments, en fonction des gens présents. La dernière étape de l’Assemblée consistait à choisir les modalités de cotisation des membres. Il a été proposé et adopté de percevoir une co-tisation immédiate s’élevant à 1,85% du salaire des employés-étudiants. Cet argent sera utilisé, jusqu’à la signature de la convention collective, pour aider au démarrage du syndicat. Lorsque la convention collective entrera en vigueur, l’ASTRE UQTR devra envoyer environ la moitié du montant prélevé aux étudiants à l’AFPC.

Pourquoi un syndicat? L’idée a d’abord germé dans la tête d’Hugo Loranger après qu’il ait été approché par cer-tains étudiants qui vivaient des frustrations dans leur travail. Il faut mentionner que M. Loranger n’est pas le dernier venu en matière de syndicalisation. En effet, il possède dix ans d’expérience dans le domaine. Il est actuelle-ment le président du Syndicat Québécois des Employées et des Employés de Service (SQEES), un syndicat affilié à la FTQ. Il est diplômé du collège FTQ-Fonds et a de l’expérience dans la négociation de convention collective, ce qui est un avantage pour les étudiants de l’UQTR, selon ses dires. Sur le plan académique, il est titulaire d’un baccalauréat en ressources humaines et

est actuellement en train de faire une maîtrise en relations de travail. Lors de la tournée des départements que M. Loranger a effectué au cours de l’été dernier avec des représentants de l’AFPC, plusieurs problématiques ont été soulevées par les étu-diants rencontrés. Notamment, des difficultés en ce qui a trait à la signature des contrats de travail, des paies reçues tardivement, des in-justices quant à l’échelle salariale, des cas de non-respect de la propriété intellectuelle, du travail non-déclaré, l’état délabré de certains locaux, et j’en passe. Évidemment, tous ces points serviront de bases pour entamer les négociations avec l’administration, qui semble très ouverte, selon le président de l’ASTRE. Un sondage a également été mis sur pied et a été envoyé à l’ensemble des travailleurs-étudiants dans les dernières semaines pour aider à con-naître la réalité de tous les étudiants. Il semble que la majorité des gens rencon-trés lors de la campagne de syndicalisation étaient contents d’avoir un porte-parole qui les représenterait. En effet, plusieurs étudiants doivent composer avec la dualité professeur/employeur. «Ils sont conscients de la chance qu’ils ont de travailler, mais ils ne veulent pas nuire à leurs études et hésitent parfois à le dire», explique M. Loranger. Par contre, la délégation a été mal reçue dans d’autres départements, souvent par peur de représailles, selon le pré-sident. Pour en savoir plus, et connaître vos représentants étudiants, présentez-vous à l’Assemblée générale qui aura lieu à l’hiver 2012.

Dernièrement, Isabelle Pagé a reçu la prestigieuse bourse de formation de maî-trise pour les détenteurs d’un diplôme du Fonds de recherche en santé du Québec.

Diplômée du doctorat de premier cycle en chiropratique et étudiante à la maitrise en sciences de l’activité physique, Isabelle Pagé effectue un important projet de recherche qui se nomme ainsi : Rôle des facteurs neuroméca-niques dans l’évolution de la lombalgie chronique non-spécifique chez les travailleurs de bureau. Autrement dit, elle étudie, auprès d’un

groupe de sujets atteints de douleur chronique au bas du dos, les adaptations neuromécaniques présentes. Dans cette visée, elle souhaite être capable de mieux identifier les personnes qui sont plus susceptibles de connaître une amé-lioration de leur condition, celles qui sont plus à risque de rechuter ou celles qui risquent de conserver une douleur chronique. La prestigieuse bourse obtenue par Mme Pagé est d’une valeur moyenne de 25 000$ par année. Elle vise à encourager les détenteurs d’un diplôme professionnel en santé à pour-suivre leurs études et, dans cette optique, à

acquérir une formation en recherche dans le cadre d’un programme universitaire de maîtrise ou de doctorat. Considérant le prestige de cette bourse, notre établissement d’enseignement doit être fier de compter, parmi ses étudiants, Mme Pagé. C’est connu, l’obtention d’une bourse ap-porte souvent une motivation à poursuivre sa lancée et à déployer le maximum d’efforts pour atteindre le but fixé. Dans cette optique, Mme Pagé a maintenant les outils et les ressources pour réaliser un projet de recherche à la hau-teur de ses ambitions. (G.R.)

ISABELLE PAGÉ ET SA RECHERCHE SUR LES MAUX DE DOS

Une grande boursière trifluvienne

CRÉATION DE L’ASTRE UQTR

Les employés étudiantsde l’UQTR se syndiquent

Le conseil exécutif de l’ASTRE UQTR.

CLAUDIABERTHIAUME

Actualités

Photo : C. Berthiaume

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3www.zonecampus.ca

ACTUALITÉSACTUALITÉS

Gouvernance universitaire, hausse des frais de scolarité, frais institutionnels obligatoires (FIO) et stationnement étaient à l’ordre du jour de l’Assemblée générale annuelle de l’AGE UQTR qui se tenait au 1012 Nérée-Beauchemin le 28 septembre dernier. L’Assemblée, qui a débuté avec une heure de retard, le temps d’avoir le quorum, a duré près de quatre heures.

Positions Il a d’abord été question de la gouvernance des universités. Le président de l’AGE, M. Hugo Mailhot Couture, a présenté le projet de loi 38, présentement tabletté, qui vise à inclure plus

de gens de l’externe et du privé sur les conseils d’administration universitaires. «L’ensemble des acteurs du milieu de l’éducation s’oppose au projet», explique-t-il. «Les syndicats des professeurs et des chargés de cours, même la Conférence des Recteurs et des Principaux des Universités du Québec (CRÉPUQ) ont pris posi-tion contre le projet de loi», rappelle M. Mailhot Couture. L’Assemblée Générale des Étudiants a donc pris une position «contre toute loi modifiant la gouvernance des universités avant la tenue d’états généraux sur l’éducation». Ce libellé n’est pas sans rappeler la position de l’AGE sur la hausse des frais de scolarité, qui est, rap-pelons-le, contre toute modification apportée aux frais de scolarité avant la tenue d’états gé-néraux sur l’éducation. Ensuite, les actions contre la hausse des frais de scolarité ont justement été amenées sur la table. Après une plénière de vingt minutes sur le sujet, il a été décidé que l’AGE soit présente à la manifestation régionale qui

se tenait le 4 octobre dernier (voir autre article pour les détails) et à la manifestation natio-nale qui aura lieu à Montréal le 10 novembre. De nombreuses actions ont par la suite été proposées, dont une plutôt farfelue provenant d’étudiants en ingénierie. Il a été suggéré de payer les frais de scolarité avec des sous noirs, non roulés, lors de la date limite de paiement. Néanmoins, une seule proposition est passée à majorité : celle de la tenue d’une As-semblée générale spéciale (AGS) dans les prochaines semaines afin de tenir un vote de grève pour participer à la manifestation natio-nale du 10 novembre. Ladite AGS aura eu lieu lorsque ces lignes paraîtront, puisque la date est maintenant connue : le 13 octobre. Le troisième point décisionnel pour l’Assemblée était le cas des frais institutionnels obligatoires (FIO). Comme plusieurs d’entre vous le savent peut-être déjà, l’Université avait outrepassé la limite légale qu’elle pou-vait faire payer aux étudiants en FIO pour les sessions d’été 2008, 2009 et 2010. Il fallait donc que l’UQTR s’entende avec l’AGE pour décider ce qui serait fait avec ces trop-perçus. L’Administration avait déjà fait quelques propo-sitions : augmenter le budget du Service aux étudiants (SAE) dédié aux activités étudiantes, participer financièrement aux rénovations de la Chasse-Galerie, etc. Toutefois, chacune des offres de l’UQTR contenait la phrase : «L’AGE UQTR accepte rétroactivement les FIO chargés en trop aux étudiants.» C’était le grain de sable dans l’engrenage. Les étudiants n’étaient pas prêts à avaliser cette illégalité, et ont plutôt choisi cette posi-tion : «L’AGE UQTR exige le remboursement des étudiants lésés par les hausses des FIO, tout en refusant de cautionner ces hausses.» L’Assemblée générale a même décidé d’appuyer un recours collectif provenant des étudiants, afin que ceux-ci puissent ravoir leur argent si l’UQTR n’était pas d’accord avec la première ré-solution. Finalement, les étudiants ont voté en faveur du retour du budget du SAE à soixante

mille dollars, plutôt que de l’amener à trente-cinq mille dollars, comme il était proposé par l’UQTR en cas de refus par l’AGE d’avaliser les hausses. Reste à voir si tout cela leur sera ac-cordé, rien n’est moins sûr. Alors que la moitié de la salle avait quitté, il restait le fameux point du stationnement à débattre. Hugo Mailhot Couture a expliqué la situation aux étudiants, et il a fait part des principales revendications de l’AGE au comité de stationnement. L’Assemblée générale a choisi d’appuyer quatre positions. Première-ment, les étudiants souhaitent que la priorité des stationnements leur soit donnée (malgré les conventions collectives des professeurs et autres membres du personnel), puisque sans étudiants, il n’y aurait pas d’université. Plus encore, ils veulent que la priorité soit donnée aux étudiants qui covoiturent et à ceux habi-tant à l’extérieur de Trois-Rivières. Ensuite, il a été proposé de donner au moins une vignette par appartement, pour les étudiants des rési-dences. À ce moment, il était près de cinq heures, la levée de cours tirait à sa fin et le quorum a été perdu. Certaines personnes dans la salle sont allées chercher des gens à la Chasse-Galerie afin de terminer l’Assemblée. Le processus était douteux, les gens étaient fatigués et le tout s’est terminé un peu dans le chaos.

PLUSIEURS DÉCISIONS IMPORTANTES ONT ÉTÉ PRISES

Une Assemblée généralechargée pour l’AGE UQTR

CLAUDIABERTHIAUME

Actualités

Photo : D. Janvier

Photo : D. Janvier

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17 au 30 octobre 20114 ACTUALITÉS

C’était le 4 octobre, dès huit heures, dans le stationnement du Ludoplex sur le boule-vard des Forges. Au son de la musique des Cowboys Fringants et de Loco Locass, les étudiants mauriciens se sont rassemblés et ont manifesté pour montrer leur désac-cord envers la hausse des frais de scolarité prévue pour l’automne 2012.

Plan de match Ce n’est qu’une heure plus tard, vers neuf heures, que la manifestation a finalement dé-marré vers le centre-ville. Ils étaient environ cent cinquante étudiants provenant des cégeps de Shawinigan, Trois-Rivières et Victoriaville et de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Le plan : descendre le boulevard des Forges, jusqu’au bureau de la députée de Trois-Rivières, Mme Danielle St-Amant, puis terminer la marche devant les locaux de Radio-Canada avant de re-monter au Ludoplex. Une fois au centre-ville, des représentants étudiants devaient prendre la pa-role : un pour les trois cégeps, et le président de l’AGE UQTR. Il faut savoir que cette manifestation régio-nale s’inscrivait dans un mouvement national.

En effet, entre la fin septembre et la mi-octobre, des étudiants de tous les coins du Québec ont manifesté contre la hausse des frais. De plus, les étudiants ont pu compter sur plusieurs appuis de taille pour leur mouvement : des professeurs des cégeps de Shawinigan et Trois-Rivières, un représentant de la CSN, Armand Vaillancourt (sculpteur engagé reconnu mondialement), et le très médiatisé Léo Bureau-Blouin (président de la Fédération Étudiante Collégiale du Québec) étaient sur place. Mentionnons également que seuls les étudiants du cégep de Shawinigan avaient ob-tenu une levée de cours pour être sur place.

Le message «On veut démontrer que la région est unie pour la même cause, et que ce n’est pas seule-ment à Montréal que les gens se mobilisent, mais que c’est à la grandeur du Québec que les étudiants croient à l’accessibilité aux études», explique Hugo Mailhot Couture, président de l’AGE UQTR. Éloïse Lara Desrochers, présidente de l’Association Générale des Étudiants et des Étudiantes du Cégep de Victoriaville (AGEECV) ajoute que cette manifestation est une action symbolique pour prouver que les étudiants iront jusqu’au bout et qu’ils vont intensifier la pression dans les rues. M. Armand Vaillancourt, qui est âgé de quatre-vingt-deux ans, est connu pour s’être en-gagé dans de nombreuses causes sociales. Il était sur place «pour appuyer les revendications des jeunes, parce qu’ils sont notre avenir», nous a-t-il mentionné. «L’éducation devrait même être gra-tuite, pour que nos jeunes puissent aller à l’école sans être obligés d’avoir trois emplois, et qu’ils puissent entrer dans la vie sans dettes», ajoute-t-il. Est-ce qu’il croit que ce discours va convaincre la majorité des payeurs de taxes québécois qui semble favorable à la hausse des frais? «Si on ne fait rien, il n’y a pas d’espoir. Si on bouge, et qu’on prend position, ça va avancer! Il faut se mobiliser, ça nous regarde, c’est dommage que nous vivions dans une société d’égoïstes qui manquent à leurs devoirs», répond-il. Le président de la FECQ, M. Léo Bureau-Blouin, rappelle quant à lui qu’il s’agit de la plus importante hausse de frais de l’histoire du Ministère de l’éducation. «Le Québec a besoin de travailleurs, on ne peut pas se permettre de

perdre un seul étudiant sur les bancs d’école à cause de la hausse des frais», explique-t-il. «Et ce ne sont pas les prêts et bourses qui vont tout régler», ajoute M. Bureau-Blouin.

Résultat C’est donc sous escorte policière, ac-compagnés d’un camion plateforme pour la sonorisation, que les cent cinquante étudiants ont marché vers le centre-ville. La députée St-

Amant étant absente, une lettre a tout de même été déposée à son bureau. Les étudiants ont passablement perturbé la circulation au coin des rues des Forges et Royale, de même que la quié-tude des bureaux en scandant bruyamment leurs slogans. La prochaine étape de la mobilisation aura lieu le 10 novembre prochain, dans le cadre de la manifestation nationale, sans bannière, contre la hausse des frais de scolarité prévue dans le dernier budget Bachand.

MANIFESTATION CONTRE LA HAUSSE DES FRAIS DE SCOLARITÉ

Les étudiants sortent dans la rueCLAUDIA

BERTHIAUME

Actualités

Un étudiant arborant fièrement unereprésentation des singes de la sagesse,version Jean Charest.

Tribune libre accueillait le 5 octobre dernier deux étudiants au doctorat en sciences politiques. Eric Martin et Simon Tremblay-Pépin de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques ont échangé avec les personnes présentes sur la question : Faut-il vraiment augmenter les frais de scolarité?

Les manifestants lors de leur arrivée au centre-ville.

Photo : C. Berthiaume

Photo : C. Berthiaume

Pour percer, s’établir et s’épanouir dans le domaine qui nous passionne, le ré-seautage peut être fort utile. Plusieurs individus l’ont réalisé. D’autres personnes peuvent craindre le réseautage. Pourquoi? Comment vaincre cette peur?

Par définition, le verbe d’action réseauter dé-signe le fait de se créer un réseau de relations qui pourraient être utiles et profitables sur le plan professionnel et personnel. D’ailleurs, le réseautage permet, notamment, de faciliter les relations d’affaires, d’obtenir des conseils et des références, de créer des partenariats durables, de promouvoir ses services ou de se trouver un emploi. Cependant, le réseautage peut faire peur. Il peut créer des inconforts. Ce n’est pas inné, chez chaque individu, d’entrer en contact avec tous les individus qui se retrouvent dans une salle. Pourtant, le réseautage, ça se développe et, bien entendu, ça se pratique. L’idée, c’est de briser la glace et de vaincre la peur de la fameuse première fois. Pour ce faire, il faut se préparer. La Jeune Chambre de commerce de la Mauricie a créé le guide inti-tulé Réseautage Full Contact. Dans ce dernier, différents trucs et astuces sont énumérés. Une personne qui désire se créer un réseau doit

apprendre à se présenter de façon courte et na-turelle. La poignée de mains est d’une grande importance. Pour bien débuter le développement de son réseau, il peut être utile d’avoir quelques ques-tions brise-glaces pour facilement engendrer une conversation. Sans tomber dans le ridicule des questions en lien avec la météo, les ques-tions brise-glaces peuvent concerner l’actualité, le réseautage ou la profession. Aussi, il est es-sentiel d’avoir des cartes d’affaires, que vous soyez à l’emploi, aux études ou à la recherche d’un emploi. Votre carte d’affaires permettra, notamment, à vos interlocuteurs de se souvenir de vous, d’associer votre nom à une discussion ou à un événement, en plus d’avoir facilement vos coordonnées. D’ailleurs, divers logiciels ou sites Internet vous permettent de créer des cartes d’affaires rapidement et à peu de frais. En terminant, il faut savoir que plusieurs or-ganismes, dont la Jeune Chambre de commerce de la Mauricie, organisent une pléiade d’activités et d’ateliers pour faciliter le réseautage et les rencontres professionnelles. En y adhérant, vous pourriez bénéficier, par le fait même, d’une gamme de services. Informez-vous. Site Internet de la Jeune Chambre de com-merce de la Mauricie au www. jccm.qc.ca. (G.R.)

LE RÉSEAUTAGE

Parce que les relationsprofessionnelles, ça rapporte!

Tribune librePhoto : A. Tremblay

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ACTUALITÉS 5www.zonecampus.ca

EN PLEINE FACE

Être consciencieuxde son image

Le 4 octobre dernier, se tenait, à l’atrium Paul-Émile-Borduas un évènement de re-connaissance pour souligner la généreuse contribution de deux donateurs à la campagne majeure de financement de la Fondation de l’UQTR pour 2009-2014.

Donateurs La Ville de Trois-Rivières et l’entreprise Marmen ont effectivement choisi de «s’investir pour le savoir», à la hauteur de 1,5 million et 100 000 dollars respectivement. «Nous remer-cions sincèrement ces deux partenaires qui, par une contribution financière majeure, viennent encourager la réussite étudiante et appuyer les efforts de développement de notre univer-sité. L’UQTR constitue un fleuron unique pour notre région, transmettant le savoir, stimulant l’activité économique et les valeurs sociales et enrichissant la culture et la création. Il demeure capital, voire essentiel, de contribuer à son essor en participant à cette campagne», de déclarer M. Jacques A. Chauvette, coprésident du cabinet de campagne, directeur régional

Mauricie et Centre-du-Québec et directeur Pro-duction–Des Cascades chez Hydro-Québec.

Objectifs Des vingt millions que la Fondation souhaite amasser, environ dix-sept sont déjà promis ou dans les coffres. Mentionnons que 2,8 millions proviennent de la communauté universitaire, c’est-à-dire des étudiants, professeurs et em-ployés de l’Université. Le reste sera recueilli auprès d’entreprises et de partenaires de l’UQTR. «Un don à la campagne majeure de financement de la Fondation de l’UQTR représente donc un appui concret aux générations actuelles et fu-tures d’étudiants et de chercheurs», peut-on lire dans le communiqué envoyé aux médias. Plus précisément, cinq millions iront en bourses, douze en recherche de tous les do-maines, 1,2 million ira pour l’acquisition et le renouvellement des équipements de la biblio-thèque et, finalement, 1,5 million est réservé pour la construction et l’aménagement de pavil-lons (le tant attendu pavillon à la vie étudiante et l’École d’ingénierie). (C.B.)

Après près de trois ans de travail au sein de l’Association Générale des Étudiants de l’UQTR (AGE UQTR), M. Frédéric Déru quittera le navire le 30 octobre prochain lors de la réunion mensuelle du Conseil d’administration.

En effet, M. Déru, qui occupe actuellement le poste de vice-président aux affaires socio-politiques, a remis sa démission au président de l’AGE UQTR vers la fin septembre. L’annonce en a été faite aux administrateurs lors du CA du 25 septembre dernier, puis à la communauté étudiante lors de l’Assemblée générale du 28 septembre. Des raisons personnelles ont été évoquées par M. Déru, notamment le désir d’accorder plus de temps à ses études.

Parcours Frédéric Déru est arrivé au Québec en 2008 et il s’est tout de suite impliqué dans son as-sociation départementale. En effet, il a occupé les postes de vice-président aux communica-tions et vice-président aux finances au sein du conseil d’Ingénierie Trois-Rivières (ITR). Il est arrivé à l’AGE UQTR à l’automne 2009, élu en Conseil d’administration, pour reprendre le poste de vice-président aux affaires internes, en remplacement de Marie-Andrée Gauthier. Bien vite, M. Déru a dû assurer l’intérim de la présidence, à la suite de la démission de Joanie Pothier. Il a été réélu aux élections générales de 2010, à la présidence cette fois. Lors des élections de mars dernier, il avait choisi de se présenter à la vice-présidence externe et de

concentrer ses efforts sur la lutte à la hausse des frais de scolarité.

Élections Afin de ne pas laisser le poste vacant, le secrétaire général de l’AGE, Anthony Des-haies, l’a directement rouvert lors du C.A. de septembre. Cela permet à tous les étudi-ants désireux d’occuper ce poste de poser leur candidature en remplissant un formulaire disponible dans les bureaux de l’AGE (1001-b Nérée-Beauchemin) et ce, dès maintenant. Les élections partielles se tiendront en Conseil d’administration, le 30 octobre. Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à commu-niquer avec le secrétariat général à [email protected].

CLAUDIABERTHIAUME

Actualités

Photo : Archives

ÉLECTIONS PARTIELLES LE 30 OCTOBRE

Démission à l’AGE UQTR

1,6 MILLION DE DOLLARS DEPLUS DANS LES COFFRES

Dons majeurs faits à laFondation de l’UQTR

Le vice-président aux affaires sociopolitiques démissionnaire, M. Frédéric Déru.

Cette année, certains groupes d’étudiants ont promis de faire en-tendre leurs voix contre la hausse des frais de scolarité. Comme la hargne est généralisée dans plusieurs départe-ments et campus du Québec, les journalistes seront présents. Ils sont là lors des Assemblées générales, pendant les grèves et les manifesta-tions. Cette visibilité est idéale pour ceux qui veulent que leur message soit entendu. Malheureusement, les étu-diants font souvent mauvaise figure dans les médias à cause de coups d’éclat et d’excitations générales. Il y a donc place à amélioration dans ce domaine afin de gagner le cœur de la population. Il serait important de soi-gner notre image publique quelque peu.

À la manifestation Prenons la manifestation comme exemple. L’important n’est pas seulement de se faire entendre, mais également de démontrer notre intérêt ainsi que notre en-gagement à la cause que l’on soutient. Il faut non seulement y croire, mais aussi con-vaincre les autres du bien-fondé de notre mouvement. Il va donc sans dire qu’il faut se rendre approchables et civilisés afin de présenter notre point de vue. Il faut faire du bruit et déranger tout en ayant l’air co-hérent. Rien ne sert de se cacher le visage ou de scander mille et un slogans. Mieux vaut se concentrer sur la cause que l’on défend et mobiliser le plus gens possible afin de se faire entendre. Il ne s’agit pas seulement de protester pour protester, mais aussi d’être informés et concernés. Nous avons eu la chance de voir une manifestation bien organisée qui s’est déroulée le 4 octobre dernier. Les membres des différentes organisations impliquées se sont présentés à 8 heures (félicitations) dans le stationnement alternatif afin de descendre vers le centre-ville. Ce fut un bon coup, médiatisé avec des activités pro-posées intéressantes. Mis à part les deux jeunes femmes qui textaient pendant la marche ainsi que le choix discutable de dif-fuser la pièce La manifestation des Cowboys Fringants, c’était réussi. Soulignons, par contre, la faible représen-tation des étudiants universitaires. On parle d’une trentaine de personnes présentes sur plus de 150 participants. Ce n’est pas une grande surprise puisque l’on sait tous que les revendications sont généralement l’adage des associations cégépiennes et qu’ils font leurs classes pendant ce genre d’évènement. Il est regrettable de ne pas

avoir eu la chance de voir la maturité uni-versitaire mise en œuvre dans cette marche régionale.

Les imbéciles Ceci dit, ce n’est pas tout le monde qui sait se tenir lorsqu’il est temps de se faire entendre. Il se trouve des imbéciles par-tout et dans tout genre de circonstances. C’est le cas de la manifestation nationale de l’année dernière. Un autre bel exemple de l’imbécilité de certains est survenu le 22 septembre lorsqu’une petite bande de l’ASSÉE s’est invitée sur le Club des EX de RDI (en direct de l’UQAM) pour dénoncer la hausse des frais de scolarité. Ils ont paralysé le plateau de l’émission pendant près de quinze minutes et ont envoyé Xavier, un type à la calotte croche, pour exprimer le point de vue des étudiants. Wow! Quel coup! Paralyser le plateau d’une émission d’affaires publiques qui s’était spéciale-ment déplacée afin de prendre le pouls des étudiants. Vous comprendrez que ce genre d’évènement n’a pas rallié l’opinion publique du côté des étudiants. Bien au contraire, à lire les auditeurs de Radio-Canada le soir même, les étudiants ont eu l’air d’enfants gâtés qui, à la place de passer leurs points de vue par la discussion et le débat, ont pris d’assaut un plateau télévisuel. Et ces commentaires venaient d’auditeurs anarco-felquistes de gauche qui adorent Marx et Jaurès (si on se fie aux faits que nous rap-porte Éric Duhaime). C’est ce genre d’image de râleurs qu’il faut éviter. N’auraient-ils pas mieux fait de demander la parole comme l’ont fait tous les autres étudiants présents pour passer leur message? Le coup d’éclat n’est pas l’unique alternative, surtout lorsque la chance de dis-cuter s’offre à nous.

La confiance Malgré tout, je reste confiant que les étu-diants de l’UQTR vont bien se tenir et même se démarquer par leur civisme et leur habi-leté à discuter. Savoir se tenir debout et se tenir droit pour ce que l’on croit est quelque chose qui s’apprend. En ayant l’air de gens concernés plutôt que consternés, les mani-festants et autres grévistes auront la chance de s’attirer également la confiance de la population qui, à la place de juger aveuglé-ment, seront prêts à les écouter et peut-être même les appuyer dans leur démarche. Nous ne sommes plus des cégépiens et encore moins des enfants. Nous sommes des adultes, universitaires. Nous sommes le fleuron du Québec moderne et la figure de proue du système d’éducation. Nous devons nous faire respecter et diffuser de façon responsable nos idées. Sans ça, le mou-vement étudiant restera définitivement associé à la ritournelle : «À la manifestation c’est vrai qu’on n’a rien changé. On a causé un bouchon de circulation ça fait toujours bien ça de gagné.»

SIMONFITZBAY

Chroniqueur

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17 au 30 octobre 20116 ACTUALITÉS

Chaque année, la Fondation de l’Université du Québec à Trois-Rivières offre, grâce à de précieux donateurs et partenaires, plusieurs bourses d’études. Plusieurs con-cours se sont terminés le 30 septembre dernier. Heureusement, une nouvelle vague de concours de bourses s’effectue présente-ment jusqu’au 31 octobre prochain.

Tous les concours sont diffusés sur le site In-ternet de l’UQTR. Des bourses peuvent s’adresser aux étudiants d’un programme d’études spécifique ou à l’ensemble de la communauté uni-versitaire. Aussi, il faut considérer que différents types de bourses sont offerts. À ce sujet, vous pourriez obtenir une bourse pour votre excellent dossier scolaire, pour vos implications dans la vie étudiante trifluvienne, pour vos talents sportifs ou pour vous aider à poursuivre vos études si vous éprouvez des difficultés financières importantes. Si vous aimeriez obtenir une bourse d’études, vous êtes fortement invités à consulter les dif-férents concours rapidement. Dès que vous réalisez que vous répondez aux critères établis,

tentez votre chance en soumettant votre candi-dature. Ce geste simple pourrait vous rapporter beaucoup. Pour soumettre votre candidature, la majorité des concours exigent que vous remplissiez le for-mulaire unique disponible sur le site Internet de l’UQTR. Ce formulaire vous demande, notam-ment, d’inscrire vos renseignements personnels et d’expliquer pourquoi vous méritez la bourse pour laquelle vous soumettez votre candida-ture. Si vous postulez pour une bourse dédiée à soutenir un étudiant en situation financière pré-caire, vous devrez remplir une section concernant votre budget. Par ailleurs, vous devrez être appuyés par deux répondants. Un répondant est une personne qui peut vous évaluer au point de vue académique. Ainsi, vos professeurs et vos chargés de cours sont les mieux placés pour effectuer cette évaluation. Assurez-vous d’inscrire des répon-dants qui vous connaissent bien, étant donné que leur appui joue un rôle important dans la décision du comité de sélection. Fait à noter, si vous débutez vos études à l’UQTR et que vous considérez que vos professeurs actuels ne vous connaissent pas suf-fisamment, vous pouvez désigner les enseignants de votre formation collégiale à titre de répon-dants. Considérant que vos répondants doivent

compléter leur formulaire avant la date de ferme-ture du concours, vous devez préalablement vous assurer qu’ils sont disponibles pour compléter les différentes questions. Si vous hésitez encore à soumettre votre can-didature, sachez que vous avez tout à gagner de foncer et d’effectuer l’ensemble du processus. D’ailleurs, vous pourriez même être très surpris du résultat. Qui sait, vous serez peut-être l’un des boursiers de la prochaine cérémonie offici-elle de remise de bourses. Aussi, il faut savoir que l’obtention d’une bourse, indépendamment de son type ou de son montant, est un honneur qui mérite pleinement d’être ajouté à votre curriculum vitae. Pour obtenir du soutien dans la réalisation de votre candidature pour une bourse universitaire, vous pouvez vous adresser au Service des bourses universitaires de l’UQTR. Une équipe dévouée pourra vous conseiller et vous guider dans le pro-cessus. Cependant, ne tardez pas. La date limite approche à grands pas. Effectuez une recherche dans les différents concours dès maintenant et, surtout, soumettez votre candidature.

Récemment, M. Simon Grenier-Michaud a obtenu, pour ses travaux de recherche dans le cadre de sa maitrise en sciences in-firmières, le prix ACFAS-Desjardins 2011. Pour mieux le connaître, Zone Campus vous dresse le portrait de cet étudiant à l’avenir prometteur.

L’Association francophone pour le savoir (ACFAS) est un organisme qui vise à promouvoir l’activité scientifique, à stimuler la recherche et à favoriser la diffusion du savoir. Cette association regroupe, d’ailleurs, plus de 6 000 scientifiques. L’ACFAS a tenu, le 29 septembre dernier, son 67e gala au Centre des sciences de Montréal. Lors de cette soirée haute en couleurs, plusieurs prix et distinctions ont été remis à des étudiants et à des chercheurs. Parmi ceux-ci, elle a décerné le prix ACFAS-Desjardins 2011 à M. Simon Grenier-Michaud. Cet honneur lui a été décerné afin de souligner l’originalité de son projet de maitrise. Le récipiendaire de ce prix vise, par l’entremise de son projet de recherche, à réviser les pro-cessus liés au délai porte-électrocardiogramme à l’urgence. Fait à noter, il s’est, par ailleurs, vu offrir une bourse de 5 000$ en guise de félicitations. M. Grenier-Michaud s’est particulièrement distingué, considérant que ce prix pancanadien s’adresse à toutes les disciplines universitaires. En plus, selon le principal intéressé, «c’est assez rare de voir parmi les récipiendaires un projet de recherche en sciences infirmières». D’abord diplômé du DEC-BAC en sciences in-firmières de l’UQTR, M. Grenier-Michaud est, en plus d’étudier à la maitrise, infirmier à l’urgence du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières (CHRTR). Son projet de recherche est donc in-timement lié avec son travail, considérant qu’il s’intéresse, à ce même endroit, au délai porte-électrocardiogramme (ECG) chez les personnes présentant un syndrome coronarien aigu. L’ECG, c’est, en fait, l’examen permettant d’identifier les situations nécessitant un traitement d’urgence. «L’objectif de mon étude réalisée au CHRTR consiste donc à évaluer l’évolution du délai porte-ECG en marge d’une modification de la structure et du processus. Au niveau de la struc-ture, on réfère à l’ajout d’un appareil ECG à la salle d’urgence. Quant au processus, on s’appuie sur une nouvelle ordonnance collective qui permet au personnel infirmier de l’urgence d’initier l’ECG selon certains critères, à l’aide notamment d’un code d’appel, avant même la consultation au-près du médecin», souligne le récipiendaire en entrevue pour le journal Entête de l’UQTR. Âgé de 24 ans, le récipiendaire de ce prix a un horaire assez chargé, considérant qu’il est également membre de l’équipe du Labora-toire de recherche en santé cardiovasculaire et métabolique. En plus, il est chargé de cours à l’UQTR où il enseigne, notamment, les soins d’urgence en traumatologie. M. Grenier-Michaud effectue son projet de maitrise sous la direction de Mme Lyne Cloutier, professeure en sciences infirmières. Cette dernière n’avait que des bons mots pour son étu-diant. D’ailleurs, elle a récemment souligné que «ce prix est un levier formidable pour la pour-suite de sa carrière». Maintenant, il lui suffit de poursuivre en ce sens afin d’avoir un avenir à la hauteur de ses aspirations. (G.R.)

PRIX ACFAS

Simon Grenier-Michaud est l’heureuxrécipiendaire

BOURSES UNIVERSITAIRES

Il faut oser s’inscrire!GUILLAUME

RIVEST

Actualités

Pour en savoir plus sur les bourses universitaires : www.uqtr.ca/bourses

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ACTUALITÉS 7www.zonecampus.ca

Dans le cadre de la Semaine Québécoise de Réduction des Déchets, le Bacc Vert de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) propose, du 17 au 20 octobre pro-chain, différentes activités thématiques pour vous aider à réduire, à réemployer et à recycler.

La Semaine Québécoise de Réduction des Déchets se déroule, à travers le Québec, depuis maintenant onze ans. Au fil des différentes édi-tions, des municipalités, des écoles, des cégeps et des universités ont joint cet important mouve-ment de sensibilisation et de promotion afin de réduire pour agir. À l’UQTR, c’est le Bacc Vert qui s’occupe des nombreuses activités entou-rant cet événement à saveur écologique. Le Bacc Vert, c’est un comité formé d’une quinzaine d’étudiants de l’UQTR qui vise à pro-mouvoir le développement durable, les initiatives écologiques et la protection de l’environnement.

Les activités offertes Tout d’abord, vous vous demandez com-

ment composter, maintenant que vous habitez un logement trifluvien? Si oui, vous avez un nouveau rendez-vous à votre agenda. Lundi le 17 octobre, entre 10h et 14h, le Bacc Vert propose l’activité intitulée «Je composte en apparte-ment». Lors de celle-ci, quelques bénévoles de ce comité offriront des conseils, des trucs et des astuces pour composter, efficacement et rapidement, en appartement.

De plus, mardi le 18 octobre prochain, de midi à 15h, les étudiants et le personnel de l’UQTR sont invités à venir transmettre leurs initiatives en matière de recyclage, de réutilisa-tion ou de récupération. Le Bacc Vert aimerait, par l’entremise de cette activité, dresser une liste exhaustive de mille idées. Allez-vous y contribuer? Si vous aimez le café, vous serez bien heureux d’apprendre que le Bacc Vert, en collaboration avec le Café-Bistro La Chasse-Galerie et Sodexo, offre, le mercredi 19 octobre prochain, un café gratuit à tous les étudiants

qui apporteront leur tasse réutilisable. «Cette activité vise, bien entendu, à récompenser les étudiants qui adoptent des gestes écologiques au quotidien», souligne Virginie Carignan, organisatrice de l’ensemble des activités et membre du Bacc Vert. Fait à noter, cette distri-bution de café gratuit se déroulera, de manière simultanée, au Café-Bistro La Chasse Galerie et à la cafétéria du pavillon Albert-Tessier et ce, de 8h à midi. Enfin, le Bacc Vert vous convie, pour bien clôturer cette Semaine Québécoise de Ré-duction des Déchets, à un kiosque nommé «L’écoresponsabilité pour les nuls», le jeudi 20 octobre prochain de 11h à 14h. Lors de cet ate-

lier, vous pourrez participer, notamment, à des jeux écologiques, à des activités interactives et à un quiz sur l’environnement. Il faut souligner que tous les kiosques précédemment expliqués se tiendront, aux heures indiquées, près de la cafétéria du pa-villon Albert-Tessier. En d’autres mots, vous avez, par l’entremise des activités proposées par le Bacc Vert lors de la Semaine Québécoise de Réduction des Déchets, plusieurs opportunités de vous ren-seigner et d’adopter des comportements simples et écologiques dans votre quotidien d’étudiants occupés et branchés. Osez : soyez verts!

SEMAINE QUÉBÉCOISE DE RÉDUCTION DES DÉCHETS

Agir, un geste à la foisGUILLAUME

RIVESTActualités

À l’UQTR, c’est le BaccVert qui s’occupe desnombreuses activités

entourant cet événementà saveur écologique.

Photo : A. Tremblay

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17 au 30 octobre 20118

SOCIÉTÉSOCIÉTÉ

Avis à tous les nouveaux et même an-ciens étudiants, professeurs, collègues, lecteurs, historiens, il est toujours fas-cinant de constater à quel point nous connaissons à peine, la plupart du temps, la ville qui nous accueille pour continuer nos études. Voici la deuxième partie d’un panorama historique sur la chronologie trifluvienne.

1852 : Trois-Rivières, qui dénombre un peu moins de 5000 habitants, devient le siège d’un évêché. S’ensuivra jusqu’à nos jours une longue et décisive influence de la tradition religieuse catholique, dont la fondation du Collège des Trois-Rivières (Séminaire Saint-Joseph) par Jo-seph-Édouard Turcotte [1808-1864], avocat et maire de Trois-Rivières (1857-1863), avec Mgr Cooke en 1860. 1880 : L’abbé Napoléon Caron [1846-1932], chanoine de la paroisse Immaculée-Conception de Trois-Rivières est impliqué dans la créa-tion de l’hymne «Ô Canada», car c’est lui qui envoya une lettre à la Société St-Jean-Baptiste afin de doter les Canadiens français d’un hymne national, pour la Convention nationale des Ca-

nadiens français, du 23 au 25 juin à Québec, devant réunir des délégués du Canada et des États-Unis. La SSJB instaure alors un concours d’où émerge un «chant national» composé par Calixa Lavallée sur le poème français «Ô Canada» écrit par Adolphe-Basile Routhier. 22 juin 1908 : Alors que Québec fête son tricentenaire, Trois-Rivières brûle presque en-tièrement à cause d’un incendie violent s’étant déclaré dans le quartier des affaires. La majeure partie de la vieille ville est détruite, n’épargnant qu’une dizaine de bâtiments datant du régime français comme le monastère des Ursulines et le manoir de Tonnancour. 7 août 1936 : Élection du gouvernement du trifluvien Maurice Duplessis avec son parti l’Union Nationale, qu’il a créé un an aupara-vant. Après une absence au pouvoir de 1939 à 1944, son parti reprend le pouvoir pour quinze années consécutives (quatre mandats majori-taires), un record dans l’histoire du Québec. Par la suite, Duplessis adoptera plusieurs mesures nationalistes : Loi des pensions de vieillesse, installation du crucifix à l’Assemblée natio-nale dès 1939, récupération du fédéral de près de 50% de nos impôts, électrification des campagnes et adoption du fleurdelisé comme drapeau national officiel, le 21 janvier 1948. Au Canada, il faudra attendre 1965 pour l’adoption d’un drapeau officiel! Duplessis restera en poste jusqu’à sa mort, le 7 septembre 1959, lors d’un voyage à Shefferville sur la Côte-Nord. 1959 : Les armoiries de la ville de Trois-Ri-

vières sont adoptées pour remplacer celles de 1857 qui ne respectaient pas les exigences de l’art héraldique. Le chevron et la devise sont hérités des armoiries du célèbre gouverneur Pierre Boucher [1622-1717] qui habitait déjà Trois-Rivières en 1635 : Deus nobiscus quis contra (Dieu est avec nous qui est contre), issue de l’Épître de St-Paul aux Romains aussi connue dans sa version biblique : «Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous?» Cette devise est égale-ment toujours celle du 12e régiment militaire actuel de Trois-Rivières.• Le fond est bleu azur, comme la fleur de lys.• Le chevron et les trois poissons sont argentés.• Le castor est brun et les feuilles vertes.• Les trois poissons symbolisent les trois rivières. Ils sont aussi le totem des premiers occupants des lieux, des Indiens attikameks.• La fleur de lys indique les origines françaises de la ville.• Les feuilles d’érable soulignent l’appartenance canadienne.• Le castor représente l’esprit industrieux des habitants de Trois-Rivières. 24 juillet 1967 : Le général Charles de Gaulle, premier souverain d’une telle envergure à venir au Québec, invité par le Premier ministre de l’Union Nationale, Daniel Johnson, longe le Chemin du Roy et s’arrête à la Basilique du Cap puis à Trois-Rivières dès 13h, encourageant le peuple à «devenir maître de lui-même». Automne 1969 : Alors que la première uni-versité d’État officiellement laïque est créée

à Montréal (l’UQAM) dans le cadre du pro-gramme instauré par l’Union Nationale pour stimuler l’enseignement postsecondaire franco-phone (fondation du réseau des Universités du Québec en 1968), Trois-Rivières fonde l’UQTR. Octobre 1970 : Tout comme près de 500 autres victimes de la Loi des mesures de guerre proclamée par le gouvernement libéral Trudeau, des trifluviens sont arrêtés : Marcel Desjar-dins, le futur député péquiste Gérald Godin, sa femme la chanteuse Pauline Julien et sa fille Pascale Galipeau, ainsi que quelques militants péquistes de Shawinigan dont Gilles Toupin et Robert Lafrenière. La plupart des arrestations concernaient des citoyens considérés suspects (comédiens, professeurs, chanteurs, poètes, écrivains, journalistes, syndicalistes, étudiants, imprimeurs, avocats), surtout des indépendan-tistes, une injustice historique qui jalonne la longue liste des attaques contre la population du Québec. 30 octobre 1995 : À l’occasion du deuxième référendum sur l’indépendance du Québec, Trois-Rivières vote en faveur à 55,64 % sur un total de 34 739 votes, c’est-à-dire 92,94 % de la population. 2009 : «Avec ses artistes, écrivains, poètes, créateurs; avec ses salles de spectacles, mu-sées, galeries d’art, ateliers d’artistes, orchestre symphonique, festivals variés, troupes de théâtre, Trois-Rivières s’est mérité le titre de Capitale culturelle du Canada» pour la célébra-tion de son 375e anniversaire de fondation.

Je suppose que la plupart d’entre vous ont délaissé comme moi les lieux de culte, les rituels, se moquent des témoins de Jéhovah, des sectes et des superstitions de nos grands-parents (sans le faire devant eux, par respect bien sûr). Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander ce que nous y avons perdu? Si tant de gens, pendant si longtemps, ont pratiqué reli-gieusement la communion, la prière et la croyance aux porte-bonheur, peut-être n’était-ce pas sans raison. Voyons voir.

Socialement d’abord, la pédophilie de cer-tains prêtres, l’avarice de certains rabbins, le terrorisme de certains imams et le harem de certains gourous sont suffisants pour inspirer une méfiance entièrement justifiée envers les regroupements religieux. Par contre, ces rassemblements religieux, lorsqu’ils étaient di-rigés par un homme sage, avaient l’avantage

de proposer une saine discipline de vie puis de l’imposer (c’est certainement ici ce que nous leur reprochons) aux ouailles qui y adhéraient. Cette imposition n’avait rien de mal en elle-même, tant qu’elle laissait deux libertés fondamentales : celle de penser / parler, et celle de partir. Penser et parler pour améliorer la dis-cipline imposée, ou partir sans conséquences si nous étions obligés de commettre des gestes qui nous apparaissent intuitivement horribles ou ab-surdes. Le danger n’est pas tant dans le culte que dans l’adhérence aveugle. Même si toute personne en bonne santé mentale est psychologiquement capable d’autodiscipline, pour une obscure raison, plusieurs d’entre elles ne le font pas. Plusieurs aussi préfèrent que quelqu’un réfléchisse à leur place afin de se déresponsabiliser, de pouvoir dire «Je n’ai fait que suivre les ordres». Qu’arrive-t-il aux hommes moutons lorsqu’ils sont privés d’un berger? Le crime, l’aide sociale, le carriérisme, mais dans tous les cas, une vie plutôt vide et né-faste pour la société, privée de sens parce que l’individu, perdu dans sa propre tête, aurait be-soin d’un guide ou du moins d’une carte pour s’y retrouver. Pensez-y deux fois avant de dire «ce n’est pas mon cas», je crois que l’individualisme fait plus de victimes qu’il n’y paraît.

Puisque nous voilà en psychologie, restons-y un peu. Que vous nommiez cette action prière, méditation ou introspection, même s’il y a quelques nuances de l’une à l’autre, j’ai ouï-dire que ces activités étaient très saines autant pour le corps que pour l’esprit. Il suffit de prendre le temps nécessaire, relatif à chacun, pour déstresser, se détacher de nos préoccupations, établir clairement dans notre esprit ce que nous désirons (grand avantage de la prière qui nous oblige à formuler une demande) et accepter que nous n’aurons pas toujours ce que nous voulons, mais que ce n’est pas la fin du monde. Pas besoin de prendre des vacances aux îles Fidji ni d’aller vous confesser, imaginez-vous sur la plage ou devant quelqu’un de confiance, et le résultat sera le même. Être zen, c’est dans votre tête que ca se passe, et votre tête, vous la trainez toujours avec vous (j’espère). Les superstitions et les porte-bonheur sont une manière artificielle mais non moins efficace de vous rendre zen, ou plutôt rassuré et confiant. Si vous croyez, peu importe l’absurdité de votre raisonnement, qu’une patte de lapin ou une griffe d’ours vous porterait chance, gardez-en toujours une sur vous. Dur de prouver objective-ment que ceci améliore vos chances de succès, mais ça ne peut clairement pas vous nuire, et

peut-être que le petit sentiment de sécurité que votre grigri vous procurera est tout ce qu’il vous faudra pour être plus performant. Les symboles ont autant de force que nous leur en accordons collectivement ou personnellement, à vous de vous entourer d’objets qui ont de la valeur senti-mentale. Pour finir, parlons maintenons du plus gros morceau : Dieu. On peut facilement donner des dizaines de définitions du mot «divin», mais aucune d’entre elles n’est jamais appropriée (à moins de le décrire comme ce qui est indescrip-tible, mais il s’agit alors d’une contradiction). Je vous propose alors cette piste de réflexion : ce qui est clair, c’est qu’il y a des choses plus puis-santes que vous : par exemple l’armée. Il y a aussi des choses plus puissantes que l’armée : peut-être la société, ou l’humanité, ou la na-ture. Continuez ce raisonnement et vous finirez immanquablement par trouver quelque chose dont vous ne pourrez pas imaginer entité plus puissante. Considérez ceci comme votre dieu, espérez que cette chose vous soit favorable, et vous allez vivre la foi, mais sans gourou d’aucune sorte. Peut-être rencontrerez-vous des gens qui «divinisent» la même chose que vous, ce qui pourrait être le début de quelques grandes his-toires…

10 dates importantes à savoir dans l’histoire de Trois-Rivières – partie 2

JEAN-FRANÇOISVEILLEUX

Chroniqueur

LE REVERS DE LA MÉDAILLE

Vie spirituelle : à quoi bon?

MICHAËLMAGNYChroniqueur

Page 9: Zone Campus 17 octobre 2011

9www.zonecampus.ca SOCIÉTÉ

JEUXJEUX

Horizontalement :1. Relatif à un écrit grossier où il est question d’excréments2. Plante potagère - Sigle de République fédérale d’Allemagne3. Pratiquerai une intervention chirurgicale - Passés sous silence4. Monnaie de la Roumanie - Compartiment servant au lestage et à l’équilibrage d’un navire (anglicisme)5. Rendre moins massif - Orient - Pronom personnel6. Enlevons - Manifesta son mécontentement par des plaintes7. Victoire de Napoléon - Période de l’ère tertiaire8. Canevas d’une pièce - Agence spatiale européenne9. Or - Chandelles10. Ville d’Afrique du Sud - Société française spécialisée dans les sondages d’opinion11. Attache - Garde en sa possession12. Danseuse autrichienne (1810 - 1884) - Ville d’Italie

Thème : Le monde animal (5 lettres)

Verticalement :1. Susceptible d’être scolarisé2. Touffe de tiges ou rejets de bois sortant du même tronc - Rocher à fleur d’eau3. Substance protéique de réserve de graines de nombreuses plantes - Issus4. Pour la troisième fois - Étais utilisé dans le bâtiment5. Ville de Suède - Rivière de France6. Prendra connaissance du contenu d’un texte - Ver marin7. Outil - Infinitif8. Servent à faire cuire à vif un aliment - Ici est enterré9. Conifère - Cheminée - Observa10. Substances hallucinogènes - Équidés11. Profitables - Du verbe avoir12. Obtenus - Lanthane - Itou

Su

do

ku

Mo

ts cro

isés

AcareAgneauAurélieBêteBoucBoxerBrontosaureCesteChienÉlanFaucheurHolothurieHoméothermeHybrideHydreLamieLapin

Par Hubert Samson, étudiant à la maîtrise en Études québécoises à l’UQTR

«Il faut armer d’acier les vers de notre temps.»– Nguyen Ai Quo

L’éducation accessible pour tousdevrait être une priorité pour la société.En effet, l’école produit davantage que

des diplômés ou des techniciens.Elle forme des citoyens et elle fonde l’humanité.

Dans ces conditions, l’équité sociale etl’égalité des chances sont donc nécessaires.

En haussant les frais de scolarité, le gouvernementpénalise les étudiants qui sont déjà confrontés

à une réalité économique précaire.Aujourd’hui, le Parti libéral du Québec croule sous

les pressions populaires en raison de son intransigeance.Les étudiants contre-attaquent,

la guerre ne fait que commencer.

Le Fantasque

Mots mystères

LarveLévrierLimnéeMaïaMilléporeMuletNécrophageOieOiseauOnguligradeOphiureOursinOvoviviparePédimanePoulePulmonéRaceur

RatonRenne SingeSpermophile TotemTrombidionVolatile

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17 au 30 octobre 201110

ARTS ET SPECTACLESARTS ET SPECTACLES

En ce moment, trois expositions sont présentées à la Galerie d’Art du Parc de Trois-Rivières. En attente de déplace-ment de Jean-Pierre Gaudreau et Frozen in Time de Nathalie Daoust logent à la galerie jusqu’au 30 octobre, alors que l’exposition Greffons 2011, en col-laboration avec la Biennale nationale de sculpture contemporaine (BNSC) pourra être vue jusqu’au 27 novembre prochain.

La Galerie d’Art du Parc est donc l’hôte d’une série de trois expositions à l’intérieur de ses murs historiques. Au rez-de-chaussée, on retrouve l’exposition En attente de déplace-ment de Jean-Pierre Gaudreau. Les oeuvres de l’artiste, majoritairement des sculptures,

sont conçues avec des matériaux associés au thème du déménagement, tels que des boîtes, papier d’emballage, carton, caisses et plusieurs autres. L’exposition présente des sculptures insolites aux noms originaux. Dans le cadre du Festival international de la Poésie de Trois-Rivières, les oeuvres de Jean-Pierre Gaudreau ont d’ailleurs inspiré le poète André Barette dans la création de poèmes en lien avec celles-ci. Au deuxième étage de la galerie d’art, on retrouve les oeuvres de Nathalie Daoust sous le titre Frozen in time. Elle présente une série de photos noir et blanc prises à la caméra ob-scura et colorées à la main. Le résultat est fort intéressant sur le plan de la couleur, en plus de présenter des personnages en décalage com-plet dans un monde qui semble irréel. C’est un sentiment à la fois de liberté et d’inquiétude qui se dégage des oeuvres de Nathalie Daoust, lesquelles sont accompagnées des poèmes de Pierre Labrie. Un beau mélange entre art et

poésie aux deux premiers étages de la Galerie d’art du Parc, jusqu’au 30 octobre prochain.

Greffons 2011 L’aventure de Greffons 2011 a débuté en juin dernier alors que l’équipe de la BNSC et la Galerie d’Art du Parc ont lancé cette activité-bénéfice. Plus de 200 artistes, organismes et entreprises ont reçu un quartier de bûche sur lequel ils devaient y greffer des objets quel-conques, en lien avec leur domaine d’activités. L’exposition est très variée, car les participants ont mis beaucoup d’efforts à la réalisation de leur bûche. Le concept de Greffons 2011 permet non seulement la présentation de cette expo-sition fort intéressante, mais également une levée de fonds afin de soutenir la création d’activités artistiques. M. Pierre Landry, président de la BNSC, était très satisfait de l’exposition et du travail des artistes et artisans qui y ont participé : «Le résultat est tout simplement spectacu-

laire et renversant! C’est génial, chacun a mis en oeuvre sa créativité et son ingéniosité.» À découvrir, jusqu’au 27 novembre prochain, au troisième plancher de la Galerie d’art du Parc.

La transformation en comédie musicale de la légendaire pièce de théâtre Les Belles Sœurs de Michel Tremblay était présentée le 1er octobre dernier à la Salle J.-Antonio Thompson de Trois-Rivières.

Un texte fort du populaire dramaturge, des mélodies intelligentes et inspirantes comme Daniel Bélanger sait si bien le faire et une bril-lante mise en scène de René Richard Cyr, il n’en fallait pas moins pour que le résultat soit impec-cable, nous faisant même oublier la déception à la suite de l’annonce de l’absence de quelques actrices connues dont Guylaine Tremblay. L’œuvre est incroyablement divertissante dans son ensemble, et tout est bien pensé, de la plus petite partie de décor emprunté aux an-nées 60, aux costumes colorés, en passant par les partitions de musique et l’appui omniprésent des belles-sœurs dans chacune des chansons. Des comédiens bien rodés qui maitrisent l’art du chant, des chorégraphies, de l’histoire, une petite touche d’humour : tout y est pour passer une agréable soirée. La pièce raconte, à la façon colorée de Michel

Tremblay, l’histoire de Germaine Lauzon qui vient tout juste de gagner un million de timbres-primes, les Air miles des années 60 en quelque sorte, et voit du coup sa vie chamboulée. Elle invite donc ses sœurs et ses voisines à une «veillée» de collage de timbres entre femmes. Les belles sœurs, ce sont quinze femmes dégourdies qui interprètent avec l’appui de 4 musiciens une quinzaine de chansons drôles, émouvantes et parfois un peu farfelues. Marie-Thérèse Fortin et ses acolytes Anka Rouleau et Maude Guérin mènent le bal de manière très convaincante tant au niveau théâtral que mu-sical. Il faut dire qu’Anka Rouleau, dans le rôle de Rose Ouimet, est en fait la deuxième substitut du personnage à la base interprété par la populaire Guylaine Tremblay. Elle a brillé durant toute sa performance puisque rien n’y paraissait. La troupe de théâtre sera de retour en sol trifluvien les 21 et 22 février prochains, soit un mois à peine avant que la pièce se transporte en France pour une grande première à l’occasion de la Journée de la femme le 8 mars. (A.T.)

Les Belles Sœurs :une pièce incontournable

GALERIE D’ART DU PARC

Trois expositions à voirMÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

L’exposition Greffons 2011 regorge d’objetsinusités fabriqués à partir d’une simple bûche.

Photo : Courtoisie

Photo : M. Beaupré

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www.zonecampus.ca ARTS ET SPECTACLES 11

L’artiste Benoît Rocheleau a récemment lancé son album à Montréal et le lendemain à Trois-Rivières. Le chanteur trifluvien présentait l’album qui porte son nom mercredi le 5 oc-tobre dernier au Café-bar Le Zénob.

Benoît Rocheleau était en écriture de cet album depuis 2001 et c’est depuis un peu plus d’un an qu’il a sérieusement entamé le projet d’album en débutant les enregistrements en studio. Le chanteur qualifie sa musique comme du pop-rock québécois, mais avec son style particulier bien à lui. Lors d’une entrevue accordée à CFOU 89.1 FM, il a expliqué ses influences musicales : «Ça vient principalement de mon enfance avec Gilles Vigneault, Félix Leclerc et Claude Léveillée. Ma musique peut avoir des ressem-

blances avec Zébulon ou Vallières puisque je travaille avec des musiciens qui ont déjà col-laboré avec eux.» Malgré le fait que l’artiste soit de la région, il se disait plus inquiet de son lancement à Trois-Rivières que celui à Montréal puisqu’il n’avait pas une équipe aussi complète pour l’entourer lors de l’événement au Zénob. En ce qui concerne ses projets à venir, le mois de décembre ne sera pas consacré à un début de tournée. Étant directeur musical de la production Les Zapartistes, il passera les prochains mois à mettre ses énergies pour ce spectacle qui sera d’ailleurs présenté le 14 jan-vier à la salle J.-Antonio-Thompson. Il faudra donc attendre au début 2012 pour voir la car-rière du chanteur Benoît Rocheleau prendre son envol. (M.-M.C.)

La saison de la Ligue universitaire d’improvisation de Trois-Rivières (LUITR) ne fait que commencer et on ne peut que leur souhaiter que ça continue ainsi. Lors de la deuxième partie qui avait lieu lundi le 3 octobre, plus de 150 personnes étaient présentes à la Chasse-Galerie afin d’applaudir les équipes des Verts et des Oranges.

Les capitaines Maxime Tanguay (Oranges) et Dave Belley (Verts) ont présenté leur nou-velle formation qui est aussi prometteuse d’un côté comme de l’autre. Maxime Tanguay a pour sa part choisi entièrement de nouvelles recrues pour faire partie de son équipe. Les Oranges sont constitués d’Alex Drouin, ancien animateur et ancien joueur de la LUITR dans les années antérieures, Miguel Fontaine, joueur à la LIM et Magali Brousseau-Arcand. Du côté des Verts, Dave Belley a premièrement choisi de conserver la joueuse Laurence Gélinas dans l’équipe des Verts, et a ajouté Simon Charron, anciennement joueur des Bleus et la nou-velle recrue Alexandre Laramée-Zoueki. Les

deux équipes se démarquent par leur bonne construction des improvisations, leur humour et leur originalité. La partie était arbitrée par Rémi Francoeur, joueur à la LIM et joueur lors du match promo-tionnel de la LUITR au tout début de la saison. Il a tout d’abord proposé un échauffement avant de commencer le match, ce qui a été extrêmement bien reçu par le public étant donné la qualité des nombreuses fusillades. L’arbitre Francoeur a ensuite laissé place à plusieurs bons thèmes, certains accompagnés de catégories telles que Sans paroles, À la manière d’un réalisateur au choix, Poursuite et même Fantasme de joueur. Difficile de passer à côté du bon nombre de pénalités qui ont été données au cours de la partie, certaines ont été contestées plus que d’autres, ce qui a donné lieu à de très bonnes interventions. Le nouvel animateur, Mathieu Roy, sélec-tionné par la Ligue à la suite de son animation lors du match du 12 septembre n’a pas déçu le public de la Chasse-Galerie. La deuxième partie du match a débuté avec l’incontournable Impro UQTR qui propose à un étudiant de soumettre un thème en lien avec son domaine d’études ou une association étudiante. C’est Pierre-Luc Bel-lemare du bac en histoire qui a lancé «La chasse en 1633». Deux bonnes improvisations ont fait suite à ce thème. C’est finalement l’équipe des Verts qui a remporté les honneurs au compte de 9 à 7 sur

l’équipe des Oranges. La première étoile a été remise à Maxime Tanguay, la seconde à Dave Belley et la troisième au joueur Alex Drouin. Le capitaine de l’équipe victorieuse affirme qu’il est content des résultats, mais que ce n’est pas

terminé, la chimie va continuer de se construire au cours de l’année. Pour voir les équipes en action, rendez-vous tous les lundis soirs dès 20h à la Chasse-Galerie de l’UQTR.

La 15e édition des Journées de la culture s’est déroulée les 30 septembre, 1er et 2 octobre dernier dans 345 municipalités du Québec. Encore une fois cette année, c’est sous le thème Culture à volonté que l’événement a permis à la popula-tion de faire le plein de culture à travers l’expérimentation de plusieurs activités.

Chaque année, les Journées de la cul-ture permettent aux Québécois de plonger dans le monde des arts et de la culture en profitant d’activités gratuites. La diversité des activités fait la renommée de cet événement qui privilégie la culture accessible à tous. Dans son communiqué de presse, la présidente-directrice générale et fondatrice de l’événement, Louise Sicuro, a souligné avec fierté l’importance de cet événement annuel : « À l’occasion de ce 15e anniversaire, je salue avec émotion les ar-tistes, artisans et travailleurs culturels qui nous donnent encore une fois rendez-vous. C’est une promesse de rencontres privilégiées avec l’imaginaire, la créativité et la passion. Les leurs et les nôtres». Pour l’occasion, la ville de Trois-Rivières a offert une programmation fort diversifiée qui a permis de faire honneur au mandat des Journées de la culture. Tout au long de la fin de semaine,

la population a eu droit à des activités telles que des journées porte ouverte du Conservatoire de Musique de Trois-Rivières et de la Maison de Radio-Canada Mauricie. De plus, l’initiation à plusieurs formes de pratiques artistiques était au programme, dont l’initiation aux arts du cirque, au tricot, à l’aquarelle et plusieurs autres médiums. La présentation de la pièce L’amant du village avec la troupe Multi Visage ainsi qu’un spectacle-laboratoire d’improvisation sur la spontanéité offert par la Ligue d’Improvisation Mauricienne étaient également au programme. C’était une très belle fin de semaine où les arts et la culture étaient à l’honneur et où le public a pu constater tout le travail qui se fait dans le domaine au sein même de la ville de Trois-Rivières. (M.B.)

IMPROVISATION À LA CHASSE-GALERIE

La LUITR séduit le publicMARIE-

MICHÈLECARON

Arts et spectacles

Les deux capitaines, également les deux premières étoiles du match, Maxime Tanguay etDave Belley.

Photo : M.-M. Caron

LANCEMENT D’ALBUM

Benoît Rocheleauprend son envol

LES JOURNÉES DE LA CULTURE

Culture à volonté

L’événement est une fin de semaine remplie d’activités artistiques et culturelles offertes gratuitement.

MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

Logo : Journées de la culture

Photo : A. Tremblay

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ARTS ET SPECTACLES 13www.zonecampus.ca

Lors de sa deuxième visite à Trois-Rivières, David Jalbert a invité ses fans au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières. Malgré une assistance incomplète, l’artiste a donné tout un spectacle le 8 octobre dernier.

L’auteur-compositeur-interprète a dé-montré beaucoup de générosité à l’endroit de son public, sur la scène comme à l’extérieur. En plus d’offrir ses meilleurs succès tels que Voyage, Shérif du village et Souvenirs d’enfance, il a joué la chanson qui a obtenu le plus de votes sur sa page Facebook comme étant «la préférée du public», la pièce Envoye-donc!. Au début, à l’entracte ainsi qu’à la fin du spectacle, les spectateurs pouvaient échanger avec le chanteur, écouter certaines de ses histoires et poser des questions. Son altruisme épatait les gens et les encourageait à aller vers lui. Dès le début du spectacle, David Jalbert a présenté une chanson qui se retrouvera sur son prochain album qui sortira en octobre 2012. Cette nouveauté a été très bien accueillie par le public. L’artiste a aussi présenté, en première partie, sa chanson préférée de ses deux al-bums, Raison. Il a réussi à faire lever son public et à les faire participer pratiquement toute la soirée. Sa joie éprouvée lors de son interpré-tation de cette chanson se ressentait dans la salle. Il a qualifié la deuxième partie du spec-tacle comme étant un hommage aux enfants. On a d’ailleurs pu entendre son premier ex-trait radio Les fantômes ainsi que la pièce P’tit homme. Tout au long du spectacle, il s’est montré très énergique, il avait un franc plaisir à présenter ses nouvelles compositions ainsi que

ses chansons plus connues. Une relation très amicale se dégageait avec son équipe de trois musiciens qui l’accompagnait aux instruments et à la voix.Même s’il n’a pas fait salle comble à Trois-Rivières, l’artiste explique attirer des foules très nombreuses dans les régions plus éloignées. Il s’est d’ailleurs produit devant 10 000 per-sonnes lors d’un spectacle à Cap-d’Espoir en Gaspésie. Les gens lui ont avoué que la dernière personne à avoir rassemblé autant de gens dans leur patelin était le célèbre Robert Charlebois. La carrière de David Jalbert se porte à merveille, il se réjouit d’être nominé pour une première fois au Gala de l’ADISQ. En effet, il s’y retrouve avec son plus récent album, dans la catégorie «Album de l’année-Folk contempo-rain», aux côtés de Jimmy Hunt, Martin Léon avec Les atomes, Douze homme rapaillés chan-tent Miron de Anse aux corbeaux et Richard Séguin avec son album Appalaches. La tournée Le journal de David Jalbert se poursuit pendant toute l’année à travers le Québec.

Le Centre Pauline-Julien a lancé le jeudi 6 octobre la première soirée d’une série d’événements mettant en vedette plu-sieurs courts métrages professionnels québécois. Les projections nommées Les p’tites vues proposent six à huit courts mé-trages de genres variés par représentation.

En collaboration avec l’organisme trifluvien de distribution Travelling, les organisateurs de la série Les p’tites vues avaient comme objectif premier de faire découvrir au grand public des courts métrages de qualité dans une ambiance conviviale. Les gens ont, en effet, apprécié leur soirée; les films présentés étaient de styles différents, drôles, touchants et originaux. Le co-ordonnateur Olivier Letarte se dit satisfait du nombre de répondants à l’événement et souhaite que les gens qui ont apprécié en parlent ouverte-ment. La soirée d’une durée de deux heures présen-tait six œuvres; La machine à laver, Le poids du vide, L’homme et la bête, Marius Borodine, Les travers de la route et Faits divers. Pratiquement tous les films mettaient en vedette au moins un artiste connu du milieu québécois. Par exemple, les co-médiens Réal Bossé, François Létourneau, André Sauvé, Vincent Graton et Juliette Gosselin y par-ticipaient. La caractéristique d’avoir un visage connu dans son projet le rend certainement plus accrocheur. Les courts métrages, qui duraient en moyenne une quinzaine de minutes, avaient des scénarios bien rédigés et donnaient un produit

très bien réalisé. Ce sont des films qui méritent l’attention du public québécois. Comme ce sera le cas à chacune des projec-tions, un artisan du milieu qui a participé à un film présenté au cours de la soirée était présent à la fin pour des discussions et échanges. C’est la pro-ductrice du film Faits divers, Sandra-Dalhie Goyer qui partageait son expérience lors de la première soirée. Elle expliquait que même si le produit final est plus court qu’un long métrage, le processus est le même, la construction d’une équipe de pro-duction est longue, tout comme la recherche de comédiens, les répétitions des scènes, etc. En ce qui concerne Faits divers, l’écriture a été un travail de longue haleine qui s’est poursuivi pendant quatre ans. Le tournage s’est échelonné sur six jours pour finalement produire un film d’une valeur de 215 000$. Ce sont des jeunes qui sont à l’honneur dans cette œuvre; pour le réalisateur Patrick Goyette et la productrice, c’était un grand plaisir et un défi de travailler avec des adolescents qui ont réellement 14 ans (contrairement à ce qu’on peut voir dans certains téléromans). Le produit final qui se promène depuis maintenant un an et demi est intéres-sant et véhicule un message concret auprès des jeunes. Les projections à venir sont jeudi 17 novembre 2011 à 19 h 30, jeudi 16 février 2012 à 19 h 30 (Spécial courts métrages d’animation, en parte-nariat avec Les Nouveautés de l’ONF), samedi 17 mars 2012 à 10 h (Spécial courts métrages pour enfants) et jeudi 5 avril à 19 h 30. (M-M.C.)

La Corporation de développement culturel de Trois-Rivières en partenariat avec Télé-Québec Mauricie a récemment annoncé qu’un nouveau prix s’ajouterait à ceux remis lors de la soirée des Grands Prix cul-turels de la Ville de Trois-Rivières.

C’est en mai 2012, à la Maison de la culture de Trois-Rivières, qu’aura lieu la 19e cérémonie où une récompense sera remise pour une première fois aux artistes œuvrant dans le multimedia. Le Prix des arts médiatiques récompensera les cinéastes et autres artistes œuvrant dans ce do-maine. Il s’ajoute donc à neuf autres, tous remis dans le but de souligner le travail de ceux qui se seront démarqués dans leur catégorie au cours de l’année.

Comme on peut le lire dans la description des prix sur le site de la Ville de Trois-Rivières, «le Prix des arts médiatiques sera remis à un artiste, un groupe d’artistes ou un organisme résidant à Trois-Rivières, pour un court métrage ou un long métrage tout genre confondu (fiction, animation, documentaire, expérimental, etc.), une web-série, un vidéoclip, ou la portion vidéo d’un projet artistique, à condition que cette portion soit une œuvre autonome (qui peut vivre d’elle-même), réalisé, produit et diffusé entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année de référence, soit 2011 dans le cas de la prochaine édition.» Pour soumettre une candidature ou pour ob-tenir tous les détails concernant les Grand Prix culturels de Trois-Rivières, vous allez sur leur site internet www.culture.v3r.net. (M.-M.C.)

GRANDS PRIX CULTURELSDE LA VILLE DE TROIS-RIVIÈRES

Un nouveau prix s’ajoute

PROJECTION DE COURTS MÉTRAGES

Des œuvres de qualité!

Image tirée du court métrage Ça prend des couilles de Benoît Lach, à l’affiche bientôt.

MUSIQUE QUÉBÉCOISE

David Jalbert en spectacle

L’artiste David Jalbert en tournée pour son album Le journal.

Photo : Courtoisie

Photo : Courtoisie

MARIE-MICHÈLE CARON

Arts et spectacles

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17 au 30 octobre 201114 ARTS ET SPECTACLES

L’auteure-compositrice-interprète Chloé Lacasse a lancé son tout premier album le 27 septembre dernier. Grâce à son talent et à sa voix unique, elle vous présente de magnifiques chansons teintées d’un soupçon de groove signé Antoine Gratton.

Chloé Lacasse a plus d’une corde à son arc. Auteure-compositrice-interprète, pianiste et comédienne, elle ne cesse d’épater les cri-tiques depuis environ deux ans. Car avant de lancer son premier album homonyme le 27 septembre dernier, il y a eu la sortie de deux EP, une tournée dans l’est du Québec ainsi qu’une première position lors de la dernière édition des Francouvertes. Depuis, les affaires vont bien pour elle et risquent de continuer dans cette voie puisque son premier album est charmant. Douze titres figurent sur ce nouvel opus, lesquels offrent des pièces qui sont franche-ment variées, tant au niveau des textes qu’au niveau des sonorités. On passe du piano/voix à des styles beaucoup plus rock, jusqu’à des mélodies un peu plus électro ou simplement teintées de violons. Le tout sur des textes sim-ples, mais accrocheurs et vrais. Coup de coeur pour la première pièce de l’album, Tout va bien, qui débute bien l’écoute de cet opus et ce, de façon énergique et rafraîchissante. Mention également pour la dernière pièce de l’album, Café, une chanson beaucoup plus douce et qui présente la voix de Chloé Lacasse d’une tout autre façon. La réalisation de l’album est signée An-toine Gratton et on remarque très facilement quelques sonorités qui lui appartiennent sur le plan du style. Que ce soit dans des arrange-ments un peu plus groovy ou dans l’utilisation

du piano, le style de Gratton se remarque à plusieurs reprises sur l’album de Chloé Lacasse, notamment dans l’excellente chanson Pyromane. Aucun reproche à faire de ce côté, puisque cette touche particulière d’Antoine Gratton donne un petit plus à l’album de la jeune chanteuse. Il offre donc un peu plus de pétillant à des chansons qui, à la base, n’étaient jouées qu’au piano et voix.

En spectacle bientôt Habituée des spectacles grâce à sa partici-pation au Festival de la chanson de Granby de 2008 et au concours Ma première Place des arts en 2006, Chloé Lacasse entreprendra bientôt une tournée afin de présenter les chan-sons de son premier album. Elle sera de passage dans la région, c’est-à-dire le 10 décembre pro-chain au Centre Culturel Pauline-Julien. Une salle tout indiquée afin de connaître le travail de cette auteure-compositrice-interpètre en formule intime, à la fois pour écouter la beauté de ses textes, mais également pour assister à une formule plus rock de ses chansons. À ne pas manquer.

Si vous lisez chaque jour Le Nouvel-liste, vous aurez immanquablement remarqué l’infatigable chronique «Gens d’ici», tenue par un authentique jet-setter trifluvien, spécialiste des 5 à 7 et de toute évidence nostalgique de Miami Vice, alors qu’un veston pastel seyait à tout pantalon blanc. Tchin-tchin, mon Roland!

Inscrite dans une longue tradition de chro-niques mondaines depuis que la presse écrite existe, «Gens d’ici» est feuilleton quotidien destiné à offrir un clin d’œil connivent aux gros et moyens bonnets de la Chambre de com-merce, aux bonnes blagues d’un député lors d’un souper-spaghetti, aux nouveaux retraités propriétaires d’un Winnebago, ou à l’auteur du dernier trou d’un coup au Métabéroutin. Rodger Brulotte tient pareille chronique dans le Journal de Montréal («Tout partout en ville»). S’il y a une chose que je souhaite, c’est de ne jamais voir mon nom figurer dans ces pages navrantes. Néanmoins, le pastiche est tentant, et je m’offre ici le vieux fanstasme de rédiger une telle chronique, en ne me privant pas de la subvertir à qui mieux mieux.

Gens d’ici tout partout qui disentdes affaires et qui font des choses Gaston Bellemare, président du Festival in-ternational de la Poésie, s’est dit extrêmement satisfait du bilan de son 27e événement, lors de son passage à la Première chaîne de Radio-Canada le 10 octobre. Qualifiant la poésie de «médicament pour l’âme», il s’est montré très ouvert à la poésie écrite par des enfants, des aînés, des cégépiens, des analphabètes et des handicapés mentaux. Par ailleurs, au sujet du OFF-Festival de la poésie, M. Bel-lemare maintient la ligne dure : «C’est leur affaire à eux. Notre festival est sur invitation, pourquoi on s’en occuperait?» Peut-être parce qu’ils mettent en valeur les prochains poètes publiés? Peut-être parce que des poètes invités au Festival y assistent?

*** Toujours au sujet du OFF-Festival de la poésie, la première édition du Iron Slam s’est avéré un véritable succès et a couronné le slameur Frank Poule, de Sherbrooke. Seules ombres au tableau, un malin avait cru drôle d’installer dans les toilettes du Mot-dit une af-fiche qui narguait: «Ivy vous surveille» et Mike McNeil, slammestre de Slam Mauricie, n’a mal-heureusement pas pu assister à l’événement. Notons par ailleurs qu’il n’avait pas été retenu pour y participer par les organisateurs.

*** Le restaurant Le Faste fou, «le fast food chic au décor chaleureux» est toujours aussi populaire auprès des Trifluviens, particulière-ment pour les groupes festifs et affamés. La

clientèle y apprécie les burgers variés, les pizzas sympas et les frites belges. Personnelle-ment, je ne supporte plus leurs viandes dont la cuisson s’échelonne de «très sec» à «trempé dans le fond de l’assiette», les assaisonne-ments loufoques, les frites d’un gras indigeste qui insulteraient un Belge et leur choix de bières digne d’une taverne à vidéo poker. Non merci, à ce prix-là, je mange mieux toute une semaine chez Sodexo. Salut, mon Jean-Guy !

*** On apprenait récemment que le café-bistro La Chasse-Galerie allait connaître d’importantes modifications, souhaitant s’agrandir pour offrir plus de confort aux étudi-ants qui désirent y travailler, en plus de fournir des services alimentaires. Excellente initia-tive! J’espère toutefois que l’AGE UQTR ne retiendra pas de nouveau les services de la designer Danièle Gravel, qui avait piloté les travaux de rénovation de la Chasse il y a 4 ou 5 ans. Gravel, dont le slogan est «Elle casse la baraque!», avait eu la très clairvoyante idée d’utiliser un matériau robuste et approprié

pour un bar étudiant : l’aluminium. Résultat : portez attention aux luminaires baroques qui pendent du plafond et à la rampe métallique qui borde la scène. Effectivement, la baraque a cassé.

*** Autre fait à noter à l’UQTR : le Service de protection publique de l’UQTR a maintenant sa page Facebook. Soyez le premier à liker la page et remportez un extincteur! Presqu’aussi hot que la fan page de la Bibliothèque! Décidé-ment, nos gestionnaires passent beaucoup de temps sur Internet. Merci, frais afférents!

*** Il y aurait tant à dire sur tout ce qui se passe sur le campus de l’UQTR : arrivées de nou-veaux profs, départs à la retraite, nouveaux couples, décès… Mais pour un chroniqueur mondain, les principes sont les principes : si t’organises pas de 5 à 7, t’auras pas ton nom dans ma chronique. C’est ainsi. De toute façon, il se fait tard, je dois aller me coucher, il est 19h30 et j’ai tout dépensé mes ti-coupons de vin blanc.

VA VOIR AILLEURS (J’Y SUIS)

Tchin-tchin! : chronique mondaine

SORTIE D’ALBUM

Chloé Lacasse MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

L’auteure-compositrice-interprète ChloéLacasse a lancé son premier albumhomonyme le 27 septembre dernier.

Photo : Raphaël Ouellet

SÉBASTIENDULUDE

Chroniqueur

Page 15: Zone Campus 17 octobre 2011

ARTS ET SPECTACLES 15www.zonecampus.ca

Même si l’automne signifie l’arrivée de la saison morte, il n’en est pas ainsi du côté des arts et de la culture. Voici un avant-goût de ce qui s’en vient pour les mois d’octobre et de novembre quant aux spectacles et nouveaux albums à venir.

Plusieurs spectacles intéressants seront présentés à Trois-Rivières au cours des pro-chaines semaines. Du côté de la chanson, un vent d’air frais tout droit venu de la France s’amène le 19 octobre prochain alors que Grand Corps Malade sera de passage à la Salle J.-Antonio-Thompson. Le slameur à la voix grave y présentera alors son spectacle 3e temps dans lequel il interprètera les chansons tirées de son dernier album du même titre.

À ne pas manquer également, le spectacle de la charmante Ingrid St-Pierre, le 28 octobre à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la Culture de Trois-Rivières. Malgré le fait que l’auteure-compositrice-interprète s’est produite plusieurs fois en sol trifluvien depuis la dernière année, il s’agit d’un nouveau con-cert pour son album Ma petite mam’zelle de chemin, paru en mai 2011. La salle Anaïs-Allard-Rousseau accueillera, quant à elle, Dumas le 4 novembre prochain. Ce dernier présentera son spectacle Comme un train dans la nuit dans lequel on retrouvera les meilleures chansons de l’artiste. Seulement trois musiciens accompagneront Dumas sur scène afin d’offrir un spectacle intime et na-turel, mais toujours avec la fougue de l’artiste. Du côté des sorties d’album, le groupe Or-ange Orange lançait le 11 octobre dernier leur deuxième album intitulé Tropical Passion. Le premier extrait, Wannabe DJ tourne beaucoup ces derniers temps et son côté rafraîchis-sant représente bien le style de ce deuxième album pour le groupe formé de Dom Hamel et de Sabrina Sabotage. On attend également le prochain album de Catherine Major intitulé

Le Désert des Solitudes. L’album sortira le 18 octobre prochain. Si la tendance se maintient, nous aurons également droit à de nouveaux opus de la part d’Antoine Gratton et de Cœur de Pirate au cours du mois de novembre.

M pour Montréal Qui dit automne et bonne musique dit M pour Montréal, l’incontournable événement qui aura lieu cette année du 16 au 19 novembre prochain. Pour sa 6e édition, M pour Montréal a rassemblé plusieurs artistes émergents qui se produiront dans les différents lieux associés à l’événement. D’autres groupes et artistes un peu plus connus de la scène musicale québé-coise seront également à l’affiche, notamment le 19 novembre à 14h au Café Campus lors de l’événement Franco M. Plusieurs noms se-ront au programme, donc ceux d’Alexandre Désilets, d’Alfa Rococo, de Fanny Bloom (ex-membre du groupe La Patère Rose), Peter Peter et plusieurs autres. Quant à la soirée M pour Métropolis, également le 19 novembre, on peut s’attendre à un spectacle renversant. Sur scène, voyez les prestations des groupes Galaxie, Karkwa, Random Recipe et de Marie-Pierre Arthur. (M.B.)

De la mi-octobre jusqu’à la fin du mois, la Vieille Prison de Trois-Rivières se trans-formera en Asile Arkham. Un parcours des plus effrayants vous attend lors de cette activité hors du commun. L’Asile Arkham tire ses origines du célèbre jeu vidéo Arkham Asylum. Il s’agit d’un endroit isolé où le célèbre personnage de Batman y en-ferme ses ennemis les plus dangereux. C’est donc à partir de cette histoire que le Musée québécois de culture populaire et la compagnie de création d’événements immersifs Hérole ont mis sur pied les soirées Prison-Asile Arkham sur le site de la Vieille Prison de Trois-Rivières. L’intrigue se passe alors que la ville de Trois-Rivières se transforme en Gotham City et que Batman ramène le Joker à sa prison. Dès lors, le public est invité à participer à un parcours d’une durée de 45 minutes afin d’affronter les crimi-nels et les psychopathes de l’asile et où l’on

promet une expérience à glacer le sang. Des personnages inquiétants donneront des indices afin de permettre aux visiteurs de sortir de l’asile sains et saufs, tout en déjouant le Joker. Cette activité aura lieu tous les jeudis, ven-dredis et samedis du mois, entre les 13 et le 29 octobre. Un départ est prévu toutes les 15 min-utes entre 18h et 23h15 et le coût du billet est de 15$. Un prix modique pour une véritable soirée d’épouvante. Pour plus d’informations ou pour l’achat de billets, rendez-vous au Musée québé-cois de culture populaire.

L’activité est accessible aux personnes de 16 ans et plus. À tous les amateurs de DC Comics qui connaissent sur le bout des doigts l’histoire et les personnages fous de l’Asile Arkham, vous serez servis. Et pour tous ceux et celles qui ne sont pas familiers avec l’univers de Batman, il s’agit d’une expérience que vous n’oublierez pas de sitôt. (M.B.)

VIEILLE PRISON DE TROIS-RIVIÈRES

Arkham Asylum en octobre

Le public est invité àaffronter les criminelset les psychopathes de

l’asile et où l’on promet une expérience à glacer le sang.

À VENIR

Automne musical

M pour Montréal propose uneprogrammation fort intéressantepour sa 6e édition.

Logo : M pour Montréal

Photo : Courtoisie

Qui dit automne et bonne musique dit M pour Montréal,

l’incontournable événement qui aura lieu cette année du 16 au 19 novembre prochain.

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ArtistesLes Vulgaires MachinsMarc DérySalomé LeclercBravofunkenGalaxieRenard FrakMalajubeAntoine CorriveauMonogrenadeGatineau

ArtistesThe KooksThe Pack A.D.Elliott BroodLibrary VoicesDan ManganYoung GalaxyMan Man WilcoFriska ViljorOkkervil River

PiècesIs It MeHaunt YouNorthern AirIf Raymond Carver Was Born in the ‘90sOh, FortunePeripheral VisionariesKruckle DownI MightLarionovRider

PiècesEt même siWelcomeTourne encoreCœur RubikRequin TigreLe Sale WaveSangsuesDistance usuelleImmobileDe l’importance d’être constant

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Semaine du 10 au 16 octobre 2011Les jeudis à 14h et les vendredis à 17h à CFOU

MÉLISSABEAUPRÉ

Arts et spectacles

Page 16: Zone Campus 17 octobre 2011

17 au 30 octobre 201116

SPORTSSPORTS

Le premier Happening des Patriotes avait lieu le 30 septembre dernier dans le cadre des rencontres des équipes de soccer de l’UQTR et de l’Université McGill. Pour l’occasion, plus de 200 personnes se sont jointes aux festivités. Le succès de ce premier évènement Patriotes s’est avéré prometteur pour le reste de la saison.

Un succès sur toute la ligne L’ambiance était à son maximum sur le ter-rain du CAPS lors de ce premier d’une longue série de Happenings Patriotes. «Plus de 200 personnes ont répondu à l’appel. Les gens ont vraiment participé et on voit qu’ils sont de plus en plus intéressés», affirme avec enthousiasme l’agent de communications des Patriotes, Cé-dric Pinard. Les spectateurs ont eu droit à tout un spectacle alors que la formation féminine des Patriotes a révolutionné son histoire. «C’était la première fois depuis la création de l’équipe qu’elle battait McGill. C’est une victoire histo-rique par la marque de 3 à 0 en plus. C’est un phénomène», ajoute Pinard. En plus de ce gain des filles sur les Martlets, la formation mascu-line a elle aussi épaté la galerie. Les amateurs de soccer présents ont assisté à la première victoire des Patriotes sur les Redmen avec un pointage final de 3 à 1. Le soccer était à l’honneur lors de cette journée. Les joutes des Patriotes étaient précé-dées par un tournoi de soccer s’inscrivant dans la Coupe des associations. Au total, neuf associations étudiantes ont participé à cette deuxième activité de la compétition inter-as-

sociations. «On est satisfait de la participation des étudiants malgré le fait que certaines as-sociations inscrites ne se sont pas présentées», confie Ann-Julie Durocher, vice-présidente aux affaires socioculturelles à l’AGE UQTR. Ce sont les grands gagnants du Carnaval 2011, les étudiants au baccalauréat en enseignement secondaire (BES) qui sont sortis vainqueurs du concours sportif. «Les personnes présentes nous ont dit avoir aimé l’activité qui différait des jeux habituels d’alcool», renchérit Durocher.

«On a connu un gros succès. Tout s’est bien déroulé», confirme Cédric Pinard. Ce constat a notamment été possible à la suite de l’instauration d’un casse-croûte et d’un bar sur le site. «Quand on s’attarde juste à la vente de bière et au nombre de participants, on en déduit que nous avons connu une très bonne soirée», explique l’agent de communication. À la suite du succès de ces installations, les Patriotes ont décidé de renouveler l’expérience pour chacune des compétitions locales. Il y aura donc un casse-croûte et un bar disponibles à toutes les parties locales des équipes de soccer et à toutes les compétitions de volleyball et de natation que le CAPS accueillera. Il demeurera toutefois impossible pour les Patriotes d’offrir leurs propres commodités lors des joutes locales de l’équipe de hockey. «Pour l’instant, il y a une entente signée avec la ville et le Caron et Guay. Nous allons essayer de rapa-trier une partie de cette entente, mais ça ne se fera pas avant l’an prochain, c’est certain», commente Pinard.

L’heure était au verdict pour l’équipe de cross-country des Patriotes le 8 oc-tobre dernier, alors qu’elle participait à la deuxième compétition du calendrier sur les plaines d’Abraham à Québec. Alors qu’elle tentait de grimper au classement, la formation trifluvienne a offert une belle performance chez les hommes.

Pour l’occasion, les entraineurs Fran-çois Trudeau et Jean Lemoyne souhaitaient prendre les devants sur les équipes mas-culines de Concordia et de l’UQÀM après s’être classés derrière eux à la compétition de l’Université McGill. Grâce aux performances de leurs athlètes menés par Frédérick Mont-plaisir, les Patriotes ont atteint leur objectif en se positionnant au quatrième rang entre Con-cordia (3e) et l’UQÀM (5e). «Le parcours de 8km des plaines d’Abraham est certes le plus difficile du réseau universitaire québécois, af-firme les isntructeurs. Nos coureurs ont trimé

dur lors des dernières semaines et ils étaient prêts à affronter la boucle de 2km proposée par l’Université Laval.» Montplaisir a connu le meilleur temps de sa formation en terminant au 20e rang avec un temps de 28 minutes 47 secondes. Non loin derrière avec deux minutes de plus à son temps, Charles St-Pierre s’est classé à la 34e position.

Du côté des filles, les coureuses de l’UQTR participaient pour leur part à la première com-pétition de l’année. La formation féminine qui était complète pour l’événement s’est méritée une sixième position précédant l’UQÀC. Elle a conclu le 4 km avec un retard de sept points seulement sur l’UQÀM qui les devance. La re-crue Marie-Ellen Côté a été la meneuse chez les Patriotes avec un temps de 17 minutes 10 secondes qui lui a valu le 36e rang.

Les nageurs du club de natation des Pa-triotes entamaient la nouvelle saison 2011-2012 le 7 octobre dernier lors de la première coupe universitaire qui se déroulait à l’Université de Montréal. C’était l’occasion pour les recrues de faire leurs preuves dans le réseau univer-sitaire tandis que la vétérante Caroline Lapierre-Lemire a continué sa montée vers le sommet.

«Neuf recrues ont fait leur entrée dans l’équipe cette année et cette première compé-tition permettra d’évaluer leur potentiel dans le très élevé circuit universitaire québécois. Nous avons un groupe très engagé et avec 15 na-geurs, nous formons une vraie équipe», affirme l’entraineur de la formation, Martin Gingras. Participant à plus de 17 épreuves, les Pa-triotes se sont classés en quatrième position sur une possibilité de 5. Seule Lapierre-Lemire s’est méritée une place sur le podium. Avec sa performance de 25;88 sec au 50m libre, l’athlète de 21 ans a terminé au premier rang de cette épreuve. Elle a d’ailleurs reçu le titre d’athlète féminine de la rencontre. Cette performance inaugure bien le début de la saison pour Lapierre-Lemiere, elle qui a connu une première saison universitaire hors du commun l’an dernier en se classant parmi

les meilleures nageuses du Québec. Cette compétition agissait aussi à titre de préparation pour cette dernière qui participera dans les pro-chaines semaines aux Jeux Pan-Américains qui se dérouleront au Mexique. (J.D.)

BELLE PERFORMANCE À QUÉBEC

Les Patriotes à la deuxième compétition de cross-country

LAPIERRE-LEMIRE TOUJOURS AU SOMMET

Première compétitionpour le club de natation

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«Nos coureurs ont trimédur lors des dernièressemaines et ils étaient

prêts à affronter la bouclede 2km proposée parl’Université Laval.»

– François Trudeau

Les Patriotes participaient à leur première compétition.

Photo : Patriotes

UNE PREMIÈRE RÉUSSIE

Le premier Happening des Patriotes a connu tout un succès

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«On a connu ungros succès. Tout

s’est bien déroulé.»– Cédric Pinard

Photo : Ann-Julie DuRocher

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La formation de soccer féminin des Pa-triotes a marqué l’histoire le 30 septembre dernier. Pour la première fois depuis la cré-ation de l’équipe en 1986, les Patriotes ont vaincu les Martlets de l’Université McGill. Pour l’occasion, les joueuses de Ghislain Tapsoba ont connu toute une partie en la remportant par la marque de 3-0.

«C’était un moment vraiment euphorique, rapporte la cerbère trifluvienne Stéphanie Rousseau. C’était sensationnel. Nous étions toutes contentes de notre effort et d’enfin ré-colter un bon et gros résultat. C’est ce qu’on désirait depuis longtemps.» L’ambiance était à son comble sur le terrain synthétique de l’UQTR alors que les Patriotes ont dominé leur adver-saire jusqu’à la toute fin. Dès le début de la partie,

les Trifluviennes se sont imposées démontrant ainsi leur passion aux joueuses montréalaises. La recrue Annick Maltais s’est faufilée jusqu’au filet de Shimone Slomowitz à deux reprises pour donner l’avance aux siens. L’attaquante Audrey-Ann Garceau a été l’instigatrice du dernier but des Patriotes concluant ainsi la marque. «Le résultat final représente bien la partie, car nous les avons vraiment dominées et il n’y a eu au-cune chance là-dedans. Nous avons travaillé de la première à la dernière minute», assure Rous-seau. Malgré l’offensive sans faille des Pats, il faut notamment souligner l’excellent travail de la défensive. Tout spécialement Stéphanie Rous-seau qui a offert une prestation sans pareille alors qu’elle doit composer avec une sévère blessure. «J’étais contente de ma prestation, car avec ma blessure, je ne peux pas toujours jouer comme je le souhaite et faire les mouvements que je veux», dit-elle. La gardienne des Patriotes a d’ailleurs livré une autre belle performance deux jours plus

tard lors de leur rencontre contre les Stingers de Concordia. À la suite de l’expulsion d’Annick Maltais qui a écopé de deux cartons jaunes, les joueuses de Ghislain Tapsoba ont dû se défendre à 10 contre 11. Résolues à ne pas se laisser abattre, les Patriotes ont tout donné. La vétérante Jessica Lavallée a trouvé le fond du filet donnant ainsi une partie à son équipe. Ce résultat a permis aux Patriotes d’ajouter un point de plus à leur fiche, conservant ainsi

leur quatrième position au classement. Avec un total de trois victoires, deux défaites et trois verdicts nuls, les Pats connaissent un de leurs meilleurs débuts de saison depuis longtemps. «On a de bons résultats et c’est juste un début!», exprime avec confiance Stéphanie Rousseau. Il ne reste plus que si parties à la formation de Tapsoba avant le début des séries éliminatoires. Si elles continuent à cette cadence, les Patriotes s’assureront d’y participer.

Le tourment que vivait l’équipe masculine de soccer des Patriotes a enfin cessé. Les hommes de Pierre Clermont ont mis la main sur leur première victoire de l’année lors du premier Happening des Patriotes contre McGill. Soulagés, ils ont récidivé deux jours plus tard contre Concordia pour ainsi acquérir six précieux points au classement. Passant du dernier au quatrième rang, les parties restantes seront déterminantes pour les Patriotes.

Le moral des joueurs était plutôt bas depuis quelques semaines alors qu’ils espéraient tou-jours pouvoir obtenir leur premier gain de la saison. Les efforts de ceux-ci ont toutefois porté fruit le 30 septembre alors qu’ils affrontaient à domicile les Redmen de l’Université McGill. «La progression qu’on a eue dans les dernières se-maines a paru sur le terrain. On a joué un match impeccable», révèle l’entraineur. L’intensité était au rendez-vous alors que les Patriotes ont pris les devants dans la partie dès la 24e minute de jeu grâce à un but de Seifeddine Dhaoui. C’est ce dernier d’ailleurs qui a confirmé la victoire pour les siens en trouvant de nouveau le fond du filet à la 46e minute. Abdoulaye Kante a été l’autre buteur dans la partie qui s’est finie par la marque de 3 à 1. Toujours fébriles à la suite de leur première victoire, les Patriotes sont entrés sur le terrain le dimanche 2 octobre avec un peu plus de nervosité contre l’Université Concordia. «Les attaquants étaient plus nerveux, confie Clermont. Ils avaient hâte de marquer le premier but pour assurer le résultat.» Une agitation qui n’avait pas lieu d’être vu la domination des Trifluviens sur leurs adver-saires. Seul trois tirs de la formation montréalaise qualifiés d’anodins par Clermont sont parvenus au filet du cerbère Raphaël Bélanger Vaillancourt. Par le pointage de 2 à 0, les Patriotes ont acquis

leur deuxième victoire à la suite des buts des re-crues Sullivan Burtier et Guillaume Surot.

L’équilibre atteint Si les victoires ne venaient pas aux Pa-triotes, ce n’est pas sûrement pas à cause de l’acharnement des joueurs. Travaillant sans cesse, ceux-ci ont cependant mis l’accent sur leur dévouement. «Les victoires viennent du travail, mais de l’engagement aussi. C’est quand ça ne va pas bien qu’on reconnaît les vrais et je peux dire que j’en ai 24 vrais. Jamais les gars n’ont perdu confiance en leurs moyens», affirme Clermont. Avec plus de huit nouvelles recrues au sein de l’équipe, l’entraineur soutient que sept parties représentent le temps qui a été nécessaire pour solidifier la chimie entre les joueurs. Chacun se devait de comprendre son rôle au sein de la formation. Il y a eu beaucoup de travail effectué du côté du leadership par le défenseur Jean-François Fournier, alors que d’autres vétérans tels que Philippe St-Laurent, Nouhoum Namaké Samake, Yannick Fournier, Abdoulaye Kante et Marc-Antoine Simard ont aussi mis leur grain de sel pour aider l’équipe. «C’est important en ce moment d’avoir ces joueurs-là bien en place. Ils ont très bien travaillé. On avait besoin aussi que les recrues accompagnent les vétérans et qu’ils n’attendent pas après eux pour jouer», dévoile Clermont. Avec seulement cinq parties restantes au calendrier, les Patriotes n’auront guère le choix de poursuivre leur série de victoires s’ils veulent s’assurer d’une place en séries éliminatoires. «On connaît une belle progression en ce moment et ça va bien. On est quatrième présentement au classement, mais avec huit points, c’est une quatrième place qui est précaire. C’est certain qu’il va falloir continuer de travailler pour les cinq prochains matchs», conclut l’entraineur. (J.D.)

FIN DU CALVAIRE POUR LE SOCCER MASCULIN

Les Patriotes ont enregistré leurs premières victoiresde la saison

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SOCCER FÉMININ

Les Patriotes marquent l’histoire

Audrey-Ann Garceau lors de la rencontre contre les Stingers de Concordia.

Photo : Patriotes

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SPORTS 17 au 30 octobre 201118

D’UNE FOULÉE À L’AUTRE

Le dopage démystifié

Le mois dernier, un joueur de l’équipe de l’équipe de football des Carabins de l’Université de Montréal (UdeM) a été déclaré positif à la suite d’un test anti-dopage. Cet autre cas positif de dopage au football universitaire vient encore une fois renforcer nos croyances rela-tivement à cette épidémie. Voici, sous forme de mythes et réalités, quelques-unes de ces croyances déboulonnées.

Mythe # 1 : Il est difficile d’avoir accès à des produits dopants. Si un athlète veut avoir recours à ceux-ci, il devra être très perspicace et motivé pour dénicher des fournisseurs et se les procurer. Par conséquent, s’il se fait prendre la main dans le sac, c’est parce qu’il l’aura cherché. La réalité : Dans les faits, il semblerait qu’il soit très facile de se procurer des produits permettant d’améliorer ses performances athlétiques. Si l’on se fie à l’enquête menée par la police relativement au cas des neuf joueurs de football de l’Université de Wa-terloo épinglés pour dopage en 2010, ceux-ci se procuraient les substances interdites par l’intermédiaire d’un de leurs coéquipiers, au sein même de leur vestiaire. Selon un ancien joueur de football universitaire canadien interviewé par Radio-Canada, cette pratique serait très répandue dans le milieu. Toujours selon ce même joueur, il se faisait souvent proposer toute la panoplie de stéroïdes et dérivés anabolisants. Ce témoignage vient corroborer celui d’une multitude d’autres athlètes qui, sous le couvert de l’anonymat ou à la retraite, affir-ment que la pratique dopante est très présente dans leurs sports respectifs. Prenons par exemple Floyd Landis, champion déchu du Tour de France 2006 qui a été contrôlé positif à la testostérone, qui a affirmé l’année passée que son directeur sportif l’a familiarisé très tôt au début de sa carrière avec la prise, entre autre, d’érythropoïétine (EPO). C’est donc se leurrer de croire qu’un joueur pris la main dans le sac l’a bien cherché. Dans cette omni-présence et cette simplicité d’accès, il est très facile de succomber à la tentation. Mythe # 2 : Le dopage est un phénomène propre au monde sportif professionnel. Il est très rare au niveau amateur et il n’existe sim-plement pas en dehors de l’univers du sport. La réalité : Le cas du football universitaire canadien relaté ci-haut nous démontre bien qu’il est faux de croire que ce ne sont que les athlètes évoluant au niveau professionnel qui sont susceptibles de se doper. Bien que l’appât du gain et la peur de la perte soit significativement plus élevés qu’au niveau amateur où, en théorie du moins, on fait du sport pour d’autres raisons que l’argent et la gloire, il semblerait tout de même que le do-page existe et soit répandu à ce niveau. De la même manière, il n’est pas nécessaire

de pratiquer un sport pour avoir recours à des substances destinées à accroitre ses perfor-mances. Prenez-en à témoin ces étudiants en médecine de l’Université de Sherbrooke qui consomment du Ritalin pour espérer ob-tenir de meilleurs résultats à leurs examens ou encore le cas de chefs d’orchestre et de musiciens de classique consommant des bé-tabloquants pour pouvoir soutenir le rythme effréné qu’impose l’interminable enchaîne-ment de concerts. Le dopage n’est donc pas seulement l’apanage du sport professionnel. Il n’en est, avec ses salaires se chiffrant en millions de dollars, que l’exemple le plus fla-grant.

Mythe # 3 : Tous les athlètes qui se dopent sont des tricheurs et sont de par leur person-nalité inclinés à avoir recours à ce type de produits. La réalité : J’aimerais ici vous référer au cas de l’ex-cycliste québécoise Geneviève Jeanson. Ceux qui ont suivis cette intermi-nable saga peuvent en témoigner : bien qu’elle ait eu tort d’avoir recours à de l’EPO, celle-ci est une bonne personne issue d’un bon mi-lieu. En fait, Geneviève Jeanson, comme tous les footballeurs universitaires canadiens et, à la limite, tous les athlètes reconnus coupables de dopage, est davantage une victime d’un système qui ne tolère pas l’échec et qui ne valorise qu’une seule et unique chose, soit la victoire et la réussite. Et, malheureusement, c’est dans ce même système que nous gravi-tons tous. Que ce soit à l’université, dans nos emplois respectifs et même dans nos loisirs, nous sommes constamment poussés à per-former et à connaître du succès. Nous sommes tous susceptibles en tant que membres de ce système de succomber à la tentation d’emprunter un moyen détourné et pas toujours recommandable pour arriver à nos fins. Et ce, même si nous devions mettre notre santé en jeu. La meilleure manifestation de ce constat réside dans notre comporte-ment de tous les jours. En effet, remarquez comme nous, universitaires de tous genres, sommes enclins à boire une ou plusieurs tasses de douce liqueur caféinée lorsque nos cours nous poussent plus ou moins forte-ment dans les bras de Morphée. Cet exemple, quoique banal, nous montre toutefois que le recours à des substances destinées à ac-croître artificiellement et passagèrement nos possibilités physiques est ancré en nous et ce, même si ces dits produits ne sont pas nuisibles pour notre santé. Il est donc faux de croire qu’il existe une «race» de tricheurs.

MAXIMEBILODEAU

Chroniqueur

Remarquez comme nous, universitaires de tous

genres, sommes enclins à boire une ou plusieurs tasses de douce liqueur

caféinée lorsque nos cours nous poussent plus ou moins fortement dansles bras de Morphée.

Soccer masculin(CAPS de l’UQTR)Dimanche 30 octobreà 13h vs. UQAM

Soccer féminin(CAPS de l’UQTR)Dimanche 30 octobreà 15h vs. UQAM

HockeyMercredi 26 octobreà 19h vs. Carleton(Colisée de Trois-Rivières)Vendredi 4 novembreà 19h vs. Nipissing(Aréna de Trois-Rivières-O.)Samedi 5 novembreà 14h vs. Ryerson(Colisée de Trois-Rivières)Mercredi 9 novembreà 19h vs. McGill(Colisée de Trois-Rivières)

Les Patriotes ont participé au Championnat provincial universitaire du Québec les 3 et 4 octobre derniers au Club de golf Royal Québec. Les Trifluviens se devaient de maintenir leur troisième position au classement s’ils voulaient se tailler une place pour le Championnat ca-nadien universitaire de la Royal Canadian Golf Association (RCGA) en mai pro-chain. Grâce aux performances de Francis Marcoux-Rouiller, Frédérick Sirois et Noémie Chapdelaine, il n’y a maintenant plus d’inquiétude quant à leur participa-tion à ce prestigieux tournoi.

L’entraineur de la formation de golf des Pa-triotes, Luc Rochefort, n’a aucun doute sur ce qui a propulsé son équipe au troisième rang : «La force de mes joueurs, c’est leur mental. C’est sûr qu’il y a une partie du succès qui relève du talent, mais je dirais que c’est dû à 80% au mental et 20% aux habiletés.»

Ne pouvant choisir plus de cinq golfeurs pour représenter l’université à chacun des tour-nois, Rochefort avoue avoir porté une grande confiance en Frédérick Sirois et Francis Mar-coux-Rouiller. «Ces deux golfeurs sont dans une classe à part», exprime-t-il. Sirois a terminé meneur de sa formation avec une 9e position totalisant 443 points en quatre tournois et une moyenne de -24. Quant à Marcoux-Rouiller, il s’est positionné derrière son compagnon avec

un pointage et une moyenne identique. En ce qui concerne les golfeuses membres de son équipe, l’instructeur s’étonne devant les succès de sa protégée, Noémie Chapdelaine. «Elle s’est classée parmi les huit meilleures joueuses du circuit universitaire québécois et ça ne fait que quatre ans qu’elle pratique ce sport, c’est exceptionnel», affirme-t-il. Chapde-laine a pour sa part conclu la saison avec 504 points et une moyenne de -59.

Une première expérience formidable Ne sachant toujours pas s’il sera à la barre de la formation lors du Championnat de la RCGA en 2012, Luc Rochefort dit avoir connu une première saison extraordinaire avec les Pa-triotes. «J’étais entraineur dans le programme Sports-Études aux Estacades avant. J’étais ha-bitué de travailler avec des jeunes de 14-16 ans. Là je devais composer avec des jeunes adultes, la communication n’est pas pareil du tout», confie-t-il. La poursuite ou non de son chemine-ment avec les Patriotes sera un dossier à suivre.

VERS LE CHAMPIONNAT CANADIEN DE GOLF

Les Patriotes se qualifient pour les nationaux

JOANYDUFRESNE

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«La force de mes joueurs, c’est leur mental. C’estsûr qu’il y a une partie

du succès qui relève dutalent, mais je dirais quec’est dû à 80% au mental

et 20% aux habiletés.»– Luc Rochefort

Frédérick Sirois.

Photo : Courtoisie

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C’est sous les cris des 350 partisans que la formation de hockey des Patriotes a remporté sa première partie à domi-cile. Alors qu’ils ne pouvaient offrir une partie plus divertissante, les protégés de Jacques Laporte ont eu le dernier mot sur les Stingers de Concordia par la marque de 3 à 2.

Le désespoir se faisait sentir dans les es-trades alors que les Patriotes s’inclinaient par deux points en fin de deuxième période. Après avoir connu une première période remplie de revirements, les Trifluviens ont débuté le second tiers avec vivacité. Dominant au niveau des lancers, les Pats ont raté plusieurs occa-sions tandis que le gardien de Concordia, Peter Karvouniaris, effectuait tous les arrêts clés. «Les gars essayaient de précipiter les choses et ils prenaient des chances au filet, mais le gardien des Stingers défendait bien son but», explique Jacques Laporte. Cette énergie dégagée par l’UQTR s’est rapidement dissoute à la suite des deux buts inscrits par les Montréalais. La domination des Patriotes sur les Stingers n’était plus, lais-sant même à un instant leur cerbère Guillaume Nadeau affronter seul quatre joueurs de Con-cordia se dirigeant vers lui. Fort heureusement pour les Patriotes, l’attaquant Pierre-Alexandre Joncas a redonné la cadence à ses équipiers en inscrivant le premier but des siens en avantage numérique avec une minute et demie de jeu restante à la deuxième période. Il n’a suffit que trois minutes au retour de l’entracte pour que les hommes de Laporte égalisent la marque. Sur une passe d’Emmanuel Boudreau et de Jean-Sébastien Breton, le capit-aine de la formation Alexandre Demers a glissé le disque à la droite du gardien des Stingers, rat-trapant ainsi le retard de son équipe. Ensevelis sous les encouragements de la foule, les Pa-triotes ont retrouvé l’autorité dont ils faisaient preuve au début de la rencontre. Le vétéran

de cinquième année, Jean-Sébastien Breton, a profité d’un retour de Karvouniaris pour donner la victoire à son équipe avec sept minutes à jouer à la partie. Les «Go Pats Go!» ont retenti dans le Colisée à la suite de cette première victoire à domicile. Pour l’entraineur Jacques Laporte, il ne fait aucun doute que le soutien des parti-sans s’est canalisé en énergie pour ses joueurs : «La paie de mes joueurs, c’est les encourage-ments des spectateurs. Il n’y a rien de plus gratifiant pour un athlète qu’être appuyé par la foule.» La rencontre qui correspondait avec le deux-ième Happening des Patriotes a attiré plus de 140 étudiants au Colisée de Trois-Rivières. Le nouvellement formé Booster Club des Pa-triotes était d’ailleurs présent au désagrément de l’équipe montréalaise. «Des amateurs de hockey à Trois-Rivières, il y en a. Il suffit juste de les attirer», affirme Laporte. Selon lui, il n’y a aucune raison pour que les fanatiques de ce sport ne soient pas intéressés par les joutes de la formation universitaire. «Mes joueurs ont livré tout un spectacle. Il y avait de l’intensité,

de la virilité… que demander de plus?», ajoute-t-il. Alors que les prochaines rencontres des Pa-triotes se dérouleront à l’aréna Jérôme-Cotnoir à Trois-Rivières-Ouest, l’organisation triflu-vienne espère bien être en mesure de remplir l’enceinte.

Le CAPS de l’UQTR s’est métamorphosé au courant des derniers jours. Il arbore maintenant les toutes nouvelles oriflammes des Patriotes. Ce nouveau décor a pour but d’augmenter la visibilité des Patriotes sur le campus. Comme l’explique Cédric Pinard, agent de communication des Patriotes : «On voulait être identifié autant à l’extérieur qu’à l’intérieur du CAPS. C’est le début d’un projet qui consiste à identifier le CAPS de l’UQTR comme étant la maison des Patriotes. Ça fait partie de notre plan stratégique d’augmenter cette visibilité-là.» (A.T.)

Les Patriotesaffichent leurscouleurs

20e Salon des vins des Patriotes

Photo : D. Janvier

Photo : A. Tremblay

La 20e édition du salon des vins des Patriotes a eu lieu le 28 septembre dernier au CAPS de l’UQTR. Au moment d’écrire ses lignes, les résultats finaux n’étaient pas disponibles, mais selon Jacques Laporte il pourrait s’agir d’une année record. L’évènement a attiré une foule considérable à la dégustation de vins et à l’activité sur l’accord entre mets et vin qui mettait en vedette deux restaurateurs de la région. Par cette occasion les participants ont contribué au financement des Patriotes de l’UQTR. (A.T.)

Les Patriotes de l’UQTR ont ouvert leur saison 2011-12 sur la route en disputant 2 rencontres les 7 et 8 octobre derniers et ils ont divisé les honneurs.

Les hommes de Jacques Laporte se sont d’abord inclinés par la marque de 5 à 3 à Wa-terloo contre les Warriors. «On a un peu

manqué de jus vers la fin. Cette rencontre-là, on l’a perdue dans les matchs hors-concours avec les suspensions que nous avons eues qui s’apliquent toutes lors du premier match. On a joué avec un alignement réduit, donc ça n’allait pas bien.» Le lendemain, les Patriotes ont défait les Griffons de Guelph 7 à 3. «Les nouveaux ont été bons samedi. Nos recrues se sont affirmées rapidement, mais il faut leur laisser un temps d’adaptation […] Avec 13 nouveaux dans le line-up, c’est pas du jour au lendemain que tout se met à rouler comme sur des roulettes.» Au niveau des gardiens de but, Jacques Laporte semblait satisfait du travail effectué :

«St-Laurent ne se joindra pas à nous, c’est Guil-laume Nadeau qui a gardé les buts pour les 2 matchs et, honnêtement, il s’est bien débrouillé. C’est clair que présentement il a une petite avance sur Lamontagne.» Les Patriotes accueillaient deux nouveaux joueurs au sein de leur alignement pour leur premier voyage. Il s’agit de Jonathan Pa-risien, récemment libéré par les Mooseheads d’Halifax : «Il a eu de bons matchs. C’est un défenseur de gros gabarit, on a va avoir besoin de lui dans la saison c’est sûr», ex-plique l’entraineur chef. L’autre joueur est Louis-Michel Lafrenière qui évoluait avec les Dragons du Collège Laflèche l’année dernière.

HOCKEY

Ouverture de la saison 2011-2012

Photo : D. Janvier

AUDREYTREMBLAYRédactrice en chef

UNE PREMIÈRE À LA HAUTEUR DES ATTENTES

Les Patriotes vainqueurs de leur première rencontre à domicile

JOANYDUFRESNE

Sports

Le Booster Club des Patriotes.

Photo : D. Janvier

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