Zonage agroclimatique des sultures de riz pluvial, de coton et ......ILBOUDO...
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BURKINA FASOUnité-Progrès-Justice
MIN1STERE DES ENSEIGNEMENTSSECONDAIRE, SUPERIEUR ET DELA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE POLYTECHNIQUE DEBOBO DIOULASSO
INSTITUT DU DEVELOPPEMENTRURAL
MINlSTERE DES ENSEIGNEMENTSSECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL DE LARECHERCHE SCIENTIFIQUE ET
TECHNOLOGIQUE
INSTITUT DE L'ENVIRONNEMENT ETDES RECHERCHES AGRICOLES
l\1EMOIRE DE FIN D'ETUDES
Présenté en vue de l'obtention duDIPLOME D'INGENIEUR DU DEVELOPPEMENT RURAL
OPTION: AGRONOMIE
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ZOMAC~ ACRO~LIMA"IQU~ "P~5 ~UL"UR~5"P~ RIZPLUVIAL. "P~ ~O"ON ~""P~ MAï5 "PAM5l'OU~5""PU
BURKINA
Directeur de Mémoire
Docteur ZOMBRE Prosper
Maître de stage
Docteur DEMBELE Youssouf
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TABLE DES MATIÈRES
REMERCiEMENTS 111
RÉSUMÉ ..................................................................................................................... V
ABREVIATIONS ET SiGLES VI
LISTE DES CARTES VII
LISTE DES FIGURES VIII
LISTE DES TABLEAUX IX
INTRODUCTION 1
PREMIÈRE PARTIE: REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE 1 : LES RELATIONS EAU-SOL-PLANTE-CLlMAT 3
1.1. LES FACTEURS DE L'ALIMENTATION HYDRIQUE DES CULTURES 31.1.1. Les facteurs liés au climat. 31.1.2. Les facteurs liés au sol. .41.1.3. Les facteurs liés à la plante 4
1.2. LANOTION DU BILAN HYDRIQUE 51.3. L'IMPACT DU DËFICIT HYDRIQUE SUR LES CULTURES 61.3.1. Les conséquences du déficit hydrique sur la croissance et le rendement. 61.3.2. Les mécanismes d'adaptation de la plante à la sécheresse 71.3.3. Les méthodes de lutte contre le déficit hydrique , 9
CHAPITRE 2: CARACTÉRISTIQUES DES TROIS CULTURES ÉTUDIÉES 11
2.1. LE RIZ PLUVIAL. 112.2. LE MAïs 112.3. LE COTONNIER 12
CHAPITRE 3: LE CONTEXTE DE LA ZONE ÉTUDIÉE: LA RÉGION OUEST DU BURKINAFASO 13
3.1. LE CADRE PHySIQUE 133.1.1. Le climat. 143.1.2L Les sols ; 183..1.3. La végétation 203.1.4. Le réseau hydrographique 20
3.2. LES POPULATIONS ET LEURS ACTIVITÉS 213.2.1 ..Les populations : 213.2.2. Les principales activités 213.3. LE CONTEXTE DE LA PRODUCTION DES TROIS CULTURES ÉTUDIÉES DANS LA REGION
OUEST OU BURKINA FASO 22
;:;:~: t: ~zaf~~.~.i~~:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::~~3.3.3. Le cotonnier 24
DEUXIÈME PARTIE: MATÉRIEL ET MÉTHODE
CHAPITRE 4: SIMULATION DE LA SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DESCULTURES 26
4.1. LE MODÈLE DE SIMULATION UTILISÉ : SARRA 264.1.1. Le module SARRAMET. 274.1.2. Le module SARRAZON 274.1.3. Le module SARRABIL 27
4.2. LES PARAMÈTRES D'ENTRÉE DU MODÈLE SARRA 284.2.1. Les paramètres liés à la culture 284.2.2. Les paramètres liés au réseau climatique 304.2.3. Les autres données d'entrée 32
4.3. LESVARIABLES DE SORTIE DU MODÈLE SARRA. 344.3.1. Nature et caractéristiques des variables de sortie 344.3.2. Les variables de sortie retenues 35
CHAPITRE 5: SIMULATION DES RENDEMENTS ESPÉRÉS 37
5.1. COLLECTE ET EXPLOITATION DES DONNÉES DES TESTS AGRONOMIQUES EN MILIEUPAYSAN 37
5.2. DÉTERMINATION DES RENDEMENTS ESPÉRÉS DES TROIS CULTURES 375.2.1. Détermination de l'IRESP 385.2.2. Calcul des rendements espérés 38
TROISIÈME PARTIE: RÉSULTATS ET DISCUSSION
CHAPITRE 6 : ZONAGE PAR CULTURE 1
6.1. ZONAGE DU RIZ PLUVIAL. 406.1.1. Période optimum de semis du riz pluvial de 90 jours .406.1.2. Période optimum de semis du riz pluvial de 100 jours 466.1.3. Conclusion sur le zonage du riz pluvial. 526.2. ZONAGE DU COTON 536.2.1 Périodes optimum de semis du coton de 135 jours 536.2.2. Période optimum de semis du coton de 160 jours 596.2.3. Conclusion sur le zonage du coton 646.3. ZONAGE DU MAiS 656.3.1. Période optimum de semis du maïs de 90 jours 656.3.2. Période optimum de semis du maïs de 110 jours 706.3.3. Période optimum de semis du maïs de 130 jours 756.3.4. Conclusion sur le zonage du maïs 80
CHAPITRE 7: LES RENDEMENTS ESPÉRÉS 81
7.1.IRESPDURlZPLUVIAL. , 827.2. IRESP DU COTON 867.3. IRESP DU MAïs 90
CONCLUSION GENERALE 95
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 98
Il
REMERCIEMENTS
La réalisation du présent mémoire a été rendue possible grâce à l'appui et à la
contribution de plusieurs personnes. Il a été produit sous le couvert de la station de recherche
de l'INERA de Farako-Bâ. Qu'il nous soit donc permis d'adresser nos remerciements les plus
sincères à tous ceux qui, d'une façon ou d'une autre, ont contribué à la réussite de ce travail.
Nos remerciements s'adressent particulièrement:
• au Dr TRAORE Séydou, Délégué régional du CRREA de l'Ouest et Chef de la
station de recherche agronomique de Farako-Bâ pour nous avoir accepté comme stagiaire
dans sa station;
• au Dr BADO Vincent, Chef du Programme GRN/SP pour nous avoir accueilli au
sein de son programme;
• au Dr DAKUOU Dona, Chef du Programme riz pour les facilités qu'il nous a
offertes dans la production de notre document final;
• au Dr DEMBELE Youssouf, notre maître de stage pour son encadrement
exemplaire et ses riches conseils scientifiques durant tout le sage. Il nous a accordé une
attention particulière et a été d'une contribution très forte dans l'adoption du plan de notre
mémoire et dans sa correction. Sa contribution à la réussite de ce travail mérite une gratitude
particulière. Il a également su se présenter comme un aîné soucieux de l'avenir de son cadet
en nous accordant son soutien moral et matériel dans la mesure de son possible, pendant nos
moments difficiles;
• au Dr ZOMBRE Prosper. Nos travaux sous sa direction ont bénéficié d'un
encadrement scientifique de grande qualité. Ses remarques et suggestions ont produit un
impact certain sur la qualité de notre document. Sa constante disponibilité et son soutien
matériel nous ont donné beaucoup plus de courage dans notre tâche;
• au Dr TRAORE Doulaye, Chef du Programme coton à qui nous exprimons notre
profonde gratitude. Notre travail n'aurait pas pu finir dans les délais sans sons concours. En
effet il nous a accordé l'ensemble du matériel logiste nécessaire et ce tout au long de notre
stage;
II[
• au Dr SANOU Jacob (Sélectionneur maïs du Programme céréales traditionnelles),
au Dr SIE Moussa (Sélectionneur riz du Programme riz et riziculture) et à M. COULIBALY
Bazoumana (Agronome du Programme coton). Ces chercheurs de l'INERA nous ont
conseillé et guidé dans le choix des données relatives aux trois cultures de notre étude. Leurs
appréciations sur les résultats que nous avons obtenus nous ont permis de mieux les exploiter.
Nous les prions de trouver ici l'expression de nos sincères reconnaissances;
• à M. OUEDRAOGO Lucien, Géographe-chercheur à l'INERA (CREAF
Kamboinsin) à qui nous témoignons toute notre gratitude. Son intervention dans la conception
des cartes a été d'un apport inestimable pour nous;
• au Dr BACYE Bernard, Chef du Département Agronomie de l'IDR et au Dr
ILBOUDO Jean-Baptiste, enseignant-Chercheur à l'IDR. Leurs remarques et leurs questions
pertinentes nous ont permis de mieux orienter notre étude. Nous leur sommes également
reconnaissant pour leurs conseils et les corrections qu'ils ont apportées au document;
• à M. BARON et à M, REYNIERS, chercheurs du CIRADlMontpellier qui, malgré
leurs multiples tâches, ont bien voulu répondre à nos courriers électroniques. Leurs réponses
nous ont permis de mieux nous familiariser avec le logiciel SARRA. Merci également pour
leur conseil dans le choix des variables d'entrée du logiciel;
• à tous les enseignants de l'IDR pour leur encadrement technique et scientifique au
cours de notre formation;
• à tous les chercheurs et techniciens de Farako-Bâ, principalement ceux du
Programme coton dont la contribution et l'ambiance créée autour de nous, nous ont été d'un
grand recours ;
• à M. MUGHUSAWIMANA pour son amitié, son soutien et ses conseils;
• aux collègues stagiaires pour tout ce que nous avons surmonté ensemble.
A tous nous réitérons nos remerciements.
IV
RESUME
La région Ouest du Burkina Faso qui constitue le grenier du pays, subit, à l'instar de
l'ensemble des pays sahéliens, une forte variabilité spatio-temporelle des précipitations.
L'ampleur des modifications récentes du climat, a occasionné une dégradation des conditions
de production en agriculture pluviale, rendant ainsi difficile et aléatoire la décision de la
période des semis.
L'utilisation d'un modèle de simulation du bilan hydrique des cultures, qui intègre des
données sur le climat, les cultures et le sol, a permis:
de préciser, dans chaque zone agroclimatique de la région Ouest du Burkina Faso, les
dates de semis optimum du riz pluvial, du coton et du maïs, et d'en déduire les variétés
qui s'y adaptent le mieux.
de déterminer les indices de rendements espérés pour chacune de ces variétés
De cette étude il ressort que les variétés à cycle long, qui s'adaptent mieux dans la partie
australe de la région Ouest du Burkina Faso, doivent être semées plus précocement que les
variétés à cycle court. Ces dernières sont mieux indiquées dans la partie septentrionale de la
région, mais elles constituent les meilleures spéculations dans la partie Sud, en cas
d'installation capricieuse des pluies. La réserve utile en eau du sol est apparue importante
dans l'étude car elle contribue
Mots clé : Zonage agroclimatique - Simulation - Riz pluvial - Coton - Maïs - Bilan
hydrique - Dates de semis - Indice des rendements espérés - Région Ouest du Burkina Faso.
v
ABREVIATIONS ET SIGLES
ADRAO Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l'ouest
BIP Bilan hydrique des Plantes
BUNASOL Bureau National des Sols
CEMAGREF Centre de Machinisme Agricole. génie rural en eau et forêt
CIRAD Centre de Coopération Internationale de Recherche pour le Développement
CIRDES Centre International de Recherche-Développement sur l'Elevage en zone
Subhumide
CRPA
CRREA
DRA
ETM
ETP
ETR
FAO
FIT
IDR
INERA
IRD
IRESP
ORSTOM
PAFR
PSSA
RU
SARRA
SOFITEX
TSBE
Centre Régional de Promotion Agropastorale
Centre Régional de Recherches Environnementales et Agricoles
Direction Régionale de l'Agriculture
Evapotranspiration Maximale
Evapotranspiration Potentiel
Evapotranspiration Réelle
Food and Agriculture Organazation of the unated nations
Front Inter Tropical
Institut du Développement Rural
Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles
Institut de Recherche pour le Développement
Indice des rendements espérés
Office de Recherche Scientifique des Terroirs d'Outre Mer
Plan d'Action pour la Filière Riz
Programme Spécial pour la Sécurité Alimentaire
Réserve Utile
Système d'Analyse Régionale du Risque Agroclimatique
Société des fibres textiles du Burkina Faso
Taux de satisfaction des besoins en eau
VI
LI5TE.DE5 CARTES
Carte 1: La zone Ouest du Burkina Faso et stations prises en compte dans l'étude 13
Carte 2: Pluviométrie d'occurrence 8 ans sur 10 de la normale 1969-1998 16
Carte 3: Pluviométrie d'occurrence 8 ans sur 10 de la décennie 1989-1998 17
Carte 4: Sols du Burkina 18
Carte 5: Repartition spatiale des postes pluviométriques 31
Carte 6: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux. Phases critiques, variété
de 90 jours RU = 120 mm/m 45Carte 7: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux. Phases critiques, variété
de 90 jours, RU = 90 mm/m 45
Carte 8: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux phases critiques, variété
de 100 jours, RU = 120 mm/rn 51
Carte 9: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux phases critiques, variété
de 100 jours, RU = 120 mm/m 51Carte 10: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de
135 jours, RU =120 mm/m 58
Carte 11: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de
135 jours, RU =90 mm/m 58
Carte 12: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de
160 jours, RU = 120 mm/m 63Carte 13: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de
160 jours, RU = 90 mm/m 63Carte 14: Taux de satisfaction des besoins en eau du maïs aux phases critiques, variété de
90 jours, RU = 120 mm/m. 69Carte 15: Taux de satisfaction des besoins en eau du maïs aux phases critiques, variété de
90 jours, RU = 90 mm/m 69Carte 16: Taux de satisfaction des besoins en eau du maïs aux phases critiques, variété de
110 jours, RU = 120 mm/m 74Carte 17: Taux de satisfaction des besoins en eau du maïs aux phases critiques, variété de
110 jours, RU = 90 mm/m 74Carte 18: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours, RU = 90 mm/m 84Carte 19: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours, RU =120 mm/m 84
Carte 20: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 100 jours, RU = 90 mm/m 85Carte 21: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 100 jours, RU = 120 mm/m 85
Carte 22: Indice de rendements espérés du coton de 135 jours, RU = 90 mm/rn 88
Carte 23: Indice de rendements espérés du coton de 135 jours, RU = 120 mm/rn 88
Carte 24: Indice de rendements espérés du coton de 160 jours, RU = 90 mm/rn 89Carte 25: Indice de rendements espérés du coton de 160 jours, RU = 120 mm/rn 89
Carte 26: Indice de rendements espérés du maïs de 90 jours, RU =90 mm/m 92Carte 27: Indice de rendements espérés du maïs de 90 jours, RU = 120 mm/rn 92
Carte 28:'lndice de rendements espérés du maïs de 110 jours, RU = 90 mm/rn 93Carte 29: Indice de rendements espérés du maïs de 110 jours, RU·= 120 mm/m 93Carte 30: Indice de rendements espérés du maïs de 130 jours, RU = 120 mm/m 94
Carte 31: Indice de rendements espérés du maïs de 130 jours, RU = 120 mm/m 94
VII
)
LISTE DES FIGURES
Figure 1: schématisation de Kc en fonction du temps 30
Figure 2: Période optimum de semis du riz de 90 jours, RU = 120 mm/m .42
Figure 3: Période optimum de semis du riz de 90 jours, RU = 90 mm/m .43
Figure 4: Période optimum de semis du riz de 90 jours, RU = 60 mm/m .44
Figure 5: Période optimum de semis du riz de 100 jours, RU =120 mm/m .48
Figure 6: Période optimum de semis du riz de 100 jours, RU = 90 mm/m .49
Figure 7: Période optimum de semis du riz de 100 jours, RU = 60 mm/m 50
Figure 8: Période optimum de semis du coton de 135 jours, RU =120 mm/rn 55
Figure 9: Période optimum de semis du coton de 135 jours, RU =90 mm/rn 56
Figure 10: Période optimum de semis du coton de 135 jours, RU =60 mm/m 57
Figure 11: Période optimum de semis du coton de 160 jours, RU =120 mm/m 60
Figure 12: Période optimum de semis du coton de 160 jours, RU =90 mm/m 61
Figure 13: Période optimum de semis du coton de 160 jours, RU =60 mm/m 62
Figure 14: Période optimum de semis du maïs de 90 jours, RU =120 mm/m 66
Figure 15: Période optimum de semis du maïs de 90 jours, RU = 90 mm/m 67
Figure 16: Période optimum de semis du maïs de 90 jours, RU = 60 mm/m 68
Figure 17: Période optimum de semis du maïs de 110 jours, RU =120 mm/rn 71
Figure 18: Période optimum de semis du maïs de 110 jours, RU =90 mm/m 72
Figure 19: Période optimum de semis du maïs de 110 jours, RU = 60 mm/rn 73
Figure 20: Période optimum de semis du maïs de 130 jours, RU =120 mm/m 77
Figure 21: Période optimum de semis du maïs de 130 jours, RU =90 mm/m 78
Figure 22: Période optimum de semis du maïs de 130 jours, RU =60 mm/m 79
ÉiguF@ i.a~ I~ɧf3 èll fi2 è~ ~§cfl~ur5~lJi@é14~CflIDKYm:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::§§
Figure 25: IRESP du riz de 90 jours, RU de 90 mm/rn 83
Figure 26: IRESP du riz de 100 jours, RU de 90 mm/rn 83
Figure 27: IRESP du coton de 135 jours, RU de 120 mm/m 87
Figure 28: IRESP du coton de 160 jours, RU de 120 mm/m 87
Figure 29: IRESP du coton de 135 jours, RU de 90 mm/m 87
Figure 30: IRESPdu coton de 160 jours, RU de 90 mm/m 87
Figure 31: IRESP du maïs de 90 jours, RU de 120 mm/m 91
Figure 32: IRESP du maïs de 110 jours, RU de 120 mm/rn 91
Figure 33: IRESP du maïs de 130 jours, RU de 120 mm/m 91
Figure 34: IRESP du maïs de 90 jours, RU de 90 mm/m 91
Figure 35: IRESP du maïs-de 110 jours, RU de 90 mm/m : 91
Figure 36: IRESP du maïs de 130 jours, RU de 90 mm/m 91
VIII
LISTE DES TABLEAux
Tableau 1: Superficies et consommation des principales céréales au Burkina 22
Tableau Il: Production des cultures céréalières et cotonnière de la région Ouest.. ..24
Tableau III: Evolution de la production nationale cotonnière du Burkina 25
Tableau IV: Longueur de cycle et phases de développement des cultures en jours 28
Tableau V: Vitesse racinaire du riz pluvial.. 29
Tableau VI: Coefficients culturaux décadaires du riz pluvial 29
Tableau VII: Coefficients culturaux du maïs et du cotonnier par phase 30
Tableau VIII: Durée des phases physiologiques des variétés de riz pluvial, de
cotonnier et de maïs 35
IX
INTRODUCTION.
La région Ouest du Burkina Faso est une zone vitale pour l'agriculture du pays. En
effet, sur moins du quart du territoire national (58000 km") et avec seulement 21 % de la
population du pays, cette région fournit 29 % des productions céréalières et 90 % de la
production cotonnière (Dakouo, 1994). Les potentialités physiques de la région Ouest,
couplées à une mécanisation partielle de l'agriculture (favorisée par la culture cotonnière) font
d'elle ce que l'on a souvent appelé «le grenier» du Burkina Faso. L'excédent céréalier produit
par rapport aux besoins vivriers locaux permet une exportation de certaines céréales dont le
maïs et le sorgho vers d'autres régions déficitaires du pays, et le niébé vers certains pays
limitrophes (lNERA, 1994). L'importance de la région Ouest pour l'agriculture burkinabé est
attribuable surtout à ses potentialités pédo-climatiques qui sont parmi les meilleures du pays.
Elle a une moyenne pluviométrique qui varie de 750 mm au nord à 1200 mm au sud (Dakouo,
1994) et des sols relativement profonds. Elle constitue ainsi la zone la plus arrosée du pays.
A l'instar de l'ensemble de l'Afrique soudano-sahelienne, l'Ouest du Burkina subit
depuis la fin des années 1960 une péjoration climatique. La pluviométrie accuse une tendance
à la baisse et devient de plus en plus aléatoire (Guinko, 1989 ; Somé, 1989 ; Dembélé, 1995 ;
Mugishawimana, 2000). Somé (1989) a montré à travers une analyse fréquentielle des pluies
décadaires, non seulement une régression des moyennes enregistrées durant les périodes de
1950-1968, 1950-1987,1969-1987, mais aussi un arrêt brutal des pluies qui survient d'autant
plus tôt que l'on va du sud vers le nord. Le nombre élevé d'enregistrements de «trous
pluviométriques» de trois à dix jours successifs a été mentionné par l'auteur. Ces trous
pluviométriques peuvent coïncider avec les périodes sensibles des cultures. Les conséquences
d'une telle situation sont:
• une réduction de la longueur de la période favorable à la croissance des plantes;
• une réduction des périodes favorables aux semis;
• une augmentation du risque d'apparition des poches de sécheresse.
Le résultat global de cette situation est une baisse de la production
Ainsi, et de manière générale, on peut dire qu'au Burkina Faso la difficulté de satisfaire
les besoins en eau des cultures est très souvent majeure, parmi l'ensemble des contraintes qui
-affectent l'activité agricole. Néanmoins, avec Je temps et l'expérience, et avec l'aide de la
recherche agronomique, les agriculteurs ont appris à vivre avec cette contrainte en mettant au
point des systèmes de cultures, et plus généralement des stratégies permettant de limiter les
risques attenants à la limitation et au caractère aléatoire de la ressource pluviométrique.
Face à la persistance du phénomène, il devient urgent d'adapter les systèmes et les
pratiques agricoles aux nouvelles conditions agroclimatiques du milieu. Une des stratégies
repose sur le calage judicieux du cycle agricole. L'utilisation d'un modèle de simulation du
bilan hydrique des cultures est un procédé qui permet la réalisation d'une telle stratégie et
aussi de mieux gérer cette ressource. Ainsi, la présente étude porte sur la simulation du bilan
hydrique des cultures du riz pluvial, du maïs et du cotonnier et l'analyse des risques
climatiques auxquels elles peuvent être soumises.
L'objectif est d'aboutir à une meilleure connaissance des dates optimales de semis et
des rendements espérés (ou de leur indice) en fonction de la variété (longueur du cycle), du
type de sol (réserve utile), etc. selon les localités. Des études similaires ont déjà été effectuées
par Somé (1989) sur l'ensemble du territoire national (sorgho, maïs et mil), et par
Mugishawimana (2000) sur la zone cotonnière Ouest (maïs et coton). Tous ces deux auteurs
ont utilisé le modèle de simulation BIP (bilan hydrique à la parcelle).
Dans la présente étude intitulée: «Zonage agroclimatique des cultures de riz pluvial, de
coton et de maïs dans l'Ouest du Burkina Faso», nous utiliserons le modèle «Système
d'analyse régionale des risques agroclimatiques» (SARRA) qui est une version améliorée du
modèle BIP.
Le zonage divise une aire en unités plus petites selon des critères de distribution des
sols, de morphologie et de climat. Son but, lorsqu'on la pratique pour la planification de
l'utilisation des terres en zones rurales, est d'identifier les zones homogènes en potentiels et
en contraintes de développement. Il est dès lors possible de formuler les programmes
spécifiques les plus efficaces pour chaque zone (FAO, 1997)
Ce mémoire comprend trois parties:
.la première partie qui est une synthèse bibliographique sur la connaissance des cultures
étudiées, traite des généralités écologiques du milieu et permet de mieux cerner
l'importance et les conditions actuelles de la production agricole notamment des trois
cultures;
.Ia deuxième partie est relative à la démarche adoptée. Elle fait une description détaillée
. des méthodes et des matériels utilisés tout au Jong de l'étude;
.la troisième partie est consacrée aux résultats et discussions.
Une conclusion générale est réservée aux résultats obtenus et sera l'occasion pour nous
d'envisager les perspectives possibles pour une amélioration de l'étude.
2
CHAPITRE 1 : LES RELATIONS EAU-SOL-PLANTE-CLIMAT.
L'alimentation en eau est considérée comme un facteur essentiel pour la croissance, le
développement et le rendement de beaucoup de cultures. En effet, une déficience en eau
survenue pendant les périodes critiques cause des chutes de rendements le plus souvent
irréversibles même si la situation hydrique s'améliorait après. L'alimentation hydrique peut
être influencée dans le continuum sol-plante-climat par un certain nombre de paramètres
climatiques, pédologiques ou liés à la plante.
1.1. LES FACTEURS DE L'ALIMENTATION HYDRIQUE DES CULTURES.
1.1.1. LES FACTEURS LIES AU CLIMAT.
Selon Reyniers et Forest (1990), l'évapotranspiration potentielle (ETP) ou demande
évaporative et les régimes pluviométriques sont les deux éléments du climat qui conditionnent
les flux hydriques dans le continuum sol-plante-atmosphère.
L'ETP est théoriquement la quantité d'eau que cède à l'atmosphère, par transpiration de
la plante et par évaporation du sol, une culture de végétation abondante, en pleine croissance,
couvrant totalement un sol largement pourvu en eau (Soltner, 1992). Elle est souvent
assimilée à ETo ou évapotranspiration de référence. C'est un facteur dont la valeur sera
d'autant plus élevée que l'air environnant est sec et chaud et le vent fort.
Lorsque les quantités d'eau disponibles permettent de satisfaire entièrement les besoins
de la culture, la consommation en eau de celle-ci atteint une valeur limite appelée
évapotranspiration maximale(ETM). Mais, dans les conditions réelles, la plante subit des
contraintes qui diminuent sa consommation en eau et on obtient une réduction
l'évapotranspiration par rapport à l'ETM, valeur maximale qu'elle pourrait atteindre en
l'absence de toute'contrainte. On obtient une valeur de l'évapotranspiration appelée alors ou
évapotranspiration réelle (ETR).
La pluviométrie constitue en culture sèche (ou pluviale), l'offre principale pour
l'alimentation hydrique des plantes. La durée du cycle des précipitations commande chez le
producteur le choix des variétés et des dates de semis, afin de prévenir tout risque de stress
hydrique en cours de végétation et, principalement, pendant les phases critiques.
3
1.1.2. LES FACTEURS LIES AU SOl.
En ce qui concerne l'alimentation en eau des plantes, le sol joue le rôle d'un réservoir
étanche qui ne laisse prélever l'eau que sous certaines conditions (d'At de Saint Foule, 1967).
L'analyse de ce réservoir sol donne deux valeurs de références de son humidité
(CEMAGREF, 1990) :
• une borne haute dite «capacité au champ». Elle correspond théoriquement à un
sol plein d'eau;
• une borne basse dite «point de flétrissement». Elle est atteinte lorsque l'eau
restant dans le sol n'est plus accessible à la plante.
Entre ces deux extrêmes on distingue la réserve utile (RU). La structure, la texture, la
profondeur et la matière organique du sol conditionnent l'importance de la réserve utile et
présentent une forte variabilité dans les champs (Reyniers et Forest, 1990). La réserve utile
racinaire (RUR) correspond à la valeur de la RU sur la profondeur de sol colonisée par les
racines. Ce facteur intègre des éléments liés au sol et à la plante et se définit comme étant le
volume du réservoir à eau du sol exploité par les racines de la culture.
Enfin, les propriétés hydrodynamiques conditionnant l'infiltration des eaux de pluies et
d'irrigation, les remontées capillaires et l'accessibilité de l'eau aux racines, sont à considérer.
1.1.3. LES FACTEURS LIES A LA PLANTE.
L'alimentation correcte en eau d'un couvert végétal, à partir des réserves en eau du sol,
doit permettre d'assurer à l'ensemble des plantes de ce couvert un état hydrique satisfaisant
malgré les pertes d'eau par évaporation (sol) et par transpiration (plantes) dont ce couvert fait
l'objet sous l'action du climat (Thevenet et couvreur, 1978). Les quantités d'eau ainsi cédées
par le sol et les plantes sont fonction de la demande climatique qui les engendre et de
l'approvisionnement en eau du sol.
L'eau absorbée par un végétal est donc non seulement nécessaire pour son alimentation
hydrique et le transport des substances minérales de la sève brute et des substances organiques
de la sève élaborée, mais également pour la régulation thermique de la plante. Elle est presque
entièrement évaporée au niveau des feuilles pour répondre à la demande climatique.
Le rôle de l'enracinement comme facteur déterminant de l'alimentation hydrique, a été
confirmé par beaucoup d'auteurs (Baldy, 1985 ; Doorenbos et Pruit, 1986). Les
caractéristiques de l' enracinement (extension horizontale, profondeur, densité, etc.) sont
déterminées par les caractères génétiques de la plante (espèce et variété) ainsi que par la
texture et la structure du sol, la présence ou non de couches imperméables, la profondeur de la
nappe phréatique, le niveau de l'eau disponible dans le sol au moment du développement des
racines, etc. On constate donc que les conditions de cultures peuvent également influencer
l'enracinement, notamment par la modification de la structure du sol.
D'autres caractères génétiques influencent également les besoins en eau des cultures. En
effet, plus les feuilles de la plante sont larges et abondantes, et le nombre des stomates élevé,
plus ces besoins sont importants.
La durée du cycle et celle des différentes phases de développement des plantes influent
également sur leur alimentation hydrique. Une variété tardive aura plus de difficulté qu'une
variété hâtive à boucler son cycle en cas d'installation capricieuse des pluies. Par ailleurs, il
existe, au cours du cycle, des périodes dites critiques pour l'alimentation hydrique des
cultures et dont la longueur varie en fonction de l'espèce et de la variété cultivée (Soltner,
1990 ; Angladette, 1966).
La période où une sécheresse peut perturber le plus la mise à fleurs, la fécondation et
donc le rendement, est dite période critique. Elle est d'autant plus courte que la plante n'émet
qu'une seule inflorescence ou épi (cas du maïs) et d'autant plus longue que sa floraison est
étagée (sorgho, cotonnier). Elle correspond à des stades végétatifs différents suivant les
espèces. La période critique n'est pas celle où la plante consomme le plus d'eau, mais celle où
elle ne peut pas supporter un déficit hydrique. On observe sans que l'on puisse l'énoncer
comme une règle stricte que:
• pour les plantes dont on récolte le fruit (certaines cultures maraîchères, banane,
agrume) ou la graine (céréales), la période de formation des ébauches florales
correspond à une période critique;
• cette période critique est suivie d'une période plus ou rnoms sensible (nouaison,
grossissement du fruit ou du grain).
1.2. LA NOTION DU BILAN HYDRIQUE.
Le bilan hydrique correspond à la somme de tous les gains et de toutes les pertes d'eau
se produisant pendant une période donnée dans la zone racinaire. Sa connaissance permet de
déterminer la pluie utile, c'est-à-dire celle réellement mise à la disposition des cultures. Somé
(1989) la schématise à l'échelle de la parcelle de culture comme étant égale à la quantité
totale de pluie reçue moins la partie ruisselée en dehors du champ, moins la partie infiltrée au-
5
delà du front d'enracinement de la culture, plus le ruissellement en amont. La pluie utile
renseigne sur la quantité d'eau qui servira à l'alimentation hydrique des cultures et est
caractérisée par l'ETR. Le bilan hydrique s'estimera donc en faisant la balance entre les flux
entrants (apports) et sortants (pertes). Ceci va être représenté par:
• des apports qui correspondent aux précipitations, aux remontées capillaires et aux
ruissellements en provenance de l'amont;
• des pertes qui sont le drainage, le ruissellement en aval et l'évapotranspiration
1.3. L'IMPACT DU DEFICIT HYDRIQUE SUR LES CULTURES.
L'eau absorbée par une plante n'entre pas entièrement dans sa constitution. En effet,
l'essentiel (98 %) de l'eau consommée est rejetée dans l'atmosphère par transpiration
(Ministère français de la coopération, 1979).
La sécheresse correspond à un déficit hydrique qui affecte la production de la culture et
qui se traduit par une chute de rendement. Du point de vue agronomique, il y a sécheresse dès
lors que l'eau devient un facteur limitant de la croissance et du rendement d'une culture. Le
stress hydrique désigne un ensemble de symptômes morphologiques, physiques et
physiologiques décelables sur la plante et consécutifs à un déficit hydrique plus ou moins
prolongé. D'une manière générale, un végétal subit un déficit hydrique lorsque le flux d'eau
entrant dans ses feuilles est inférieur au flux d'eau qui en sort par transpiration (Zomboudré,
1991).
Très souvent, le manque d'eau agit défavorablement sur la mise à fleurs, en limitant le
nombre d'ébauches florales formées ou le nombre de fleurs fécondées. Tout se passe comme
si la plante atteinte par la sécheresse limitait d'elle-même les fleurs, donc les futurs fruits ou
grains qu'elle aura à nourrir (Soltner, 1987).
1.3.1. LES CONSEQUENCES DU DEFICIT HYDRIQUE SUR LA CROISSANCE ET LERENDEMENT.
Le jiéficit hydrique au niveau d'une culture peut être estimé à partir de
l'évapotranspiration. Selon Somé el al. (1994), l'ETR traduit la quantité d'eau qui a
effectivement passé par la plante vers l'atmosphère, au niveau de l'interface entre le couvert
végétal et l'air ambiant. L'ETM correspond à l'ETR dans les conditions d'une alimentation
hydrique sans contrainte. Darpoux et Debelley (1967), citant Robelin (1963) indique que pour
une espèce donnée, la réduction du flux de vapeur d'eau et de gaz carbonique est le même; il
en résulte que les phénomènes d'évapotranspiration et de photosynthèse apparaissent comme
proportionnels:
(MSo - MS) / MSo = (ETM-ETR) / MS
Avec
MSo : production de matière sèche à l'ETM
MS production de matière sèche à l'ETR
ETR évapotranspiration réelle
ETM : évapotranspiration maximale
Il existerait donc une corrélation entre la transpiration de la plante et la quantité de
matière sèche formée. Le rendement d'une culture est d'autant plus élevé que l'ETR est
grande. Il atteindra son niveau maximal lorsque celle-ci sera égale à l'ETM. Le déséquilibre
qui résultera d'un manque d'eau, provoquera la fermeture progressive des stomates, laquelle
entraînera une réduction de la photosynthèse. La croissance des plantes et le rendement des
cultures en sont d'autant plus affectés que le déficit est prononcé. Cette réduction du
rendement par manque d'eau est variable selon la période végétative. Elle est plus grave si le
déficit hydrique coïncide avec une période critique. Il existe par ailleurs des périodes de
moindre sensibilité, au cours desquelles l'effet sur le rendement final, d'un rationnement en
eau, est également important, mais de façon moindre (Robelin, 1963 et1983, cité par Sanou,
1991 ).
1.3.2. LES MECANISMES D'ADAPTATION DE LA PLANTE A LA SECHERESSE.
Le manque d'eau peut entraîner un changement comportemental chez la plante qUI
cherche alors à s'adapter à cette nouvelle condition environnementale. Pour les cultures dont
les fruits constituent les produits recherchés, Soltner (1986) indique qu'elles ont de faibles
possibilités de rattrapage du rendement, même si une période humide succède à une période
sèche 'frappant la plante en période critique, car la sécheresse aura perturbé non seulement la
croissance mais aussi le développement même des organes floraux. Par contre, d'autres
cultures ont de bien meilleures possibilités de rattrapage: ce sont soit les plantes qui ont une
floraison étagée, soit celles dont on récolte non pas les graines mais les organes végétatifs.
La réponse de la plante au stress hydrique se présente sous des formes variées en
fonction des caractères génétiques de la plante et de l'intensité du déficit. Tuner (1986), cité
par Raissac (1992), identifie trois grands types de réponse à la sécheresse : l'esquive,
l'évitement de la déshydratation et la tolérance ~ la déshydratation.
ï
1.3.2.1. l'esquive.
Les plantes pouvant esquiver la sécheresse ont la capacité de réaliser leur cycle complet
avant la manifestation d'importants déficits hydriques du sol (Annerose et Cornaire, 1991). La
précocité constitue un phénomène d'esquive bien souvent retenu dans les critères de sélection
des variétés par rapport à la sécheresse. La plasticité de développement des plantes cultivées
peut également conduire à une meilleure coïncidence entre les besoins en eau de la plante et
les apports hydriques
1.3.2.2. L'évitement de la déshydratation.
L'évitement consiste, pour la plane, à maintenir un état hydrique interne satisfaisant en
présence d'une contrainte hydrique externe. L'évitement se présente sous deux formes:
• le maintien de l'absorption malgré le déficit hydrique.
Cette forme comprend aussi bien l'augmentation de la profondeur et de la densité
racinaire que l'augmentation de la conductance hydraulique (force de succion élevée).
L'importance du système racinaire est reconnue par Soltner (1992) qui soutient que les
conséquences du manque d'eau dépendent aussi de l'aptitude de la culture à puiser l'eau dans
le sol;
• la réduction des pertes d'eau.
Un contrôle stomatique de la transpiration, une résistance cuticulaire élevée et la
possibilité d'une réduction plus ou moins réversible des surfaces transpirantes et des
radiations interceptées constituent les principaux mécanismes adaptatifs permettant à la plante
de réduire les pertes d'eau. Cette partie comprend la fermeture des stomates, l'enroulement ou
la chute des feuilles pour réduire la surface transpirante et l'épaississement de la cuticule.
1.3.2.3. La tolérance du déficit hydrique.
Elle permet il: la plante d'assurer normalement ses fonctions physiologiques malgré une
dégradation de son état hydrique interne consécutive à la sécheresse. Sur le plan agronomique
où la préservation de l'état productif est primordiale dans le mécanisme d'adaptation à la
sécheresse, seuls les mécanismes d'esquive et de maintien de l'absorption d'eau présentent un
intérêt. Par contre, les phénomènes de réduction des pertes d'eau, d'ajustement osmotique et
de tolérance à la dessiccation, qui entraînent une réduction de la photosynthèse, ne sont pas
automatiquement transposables dans le cadre agronomique.
1.3.3. LES METHODES DE LUTTE CONTRE LE DEFICIT HYDRIQUE.
L'alimentation en eau selon Baldy (I985), doit être assurée sans défaillance. Pour ce
faire, on doit améliorer la mise en réserve de l'eau dans le sol et favoriser sa mise à la
disposition des plantes, en appliquant des techniques culturales appropriées, et un assolement
économe de l'eau.
La diminution de la demande climatique (ETP) et l'augmentation de l'offre en eau
(ETR) qui dépend surtout du bon approvisionnement en eau de la plante constituent pour
Darpoux et Debelley (1967) des moyens de lutte contre le déficit hydrique. A ces propositions
on peut ajouter la sélection variétale.
1.3.3.1. La diminution de la demande climatique.
Bien qu'il soit difficile d'agir sur le climat, il existe quelques moyens pour abaisser
localement la demande climatique. Il s'agit:
• des brise-vent: le vent a généralement pour effet, comme le soutient Ducrocq (1990),
de favoriser l'évaporation, particulièrement en remplaçant l'air humide situé au contact des
surfaces évaporantes par des masses d'air plus sèches. En diminuant la vitesse moyenne du
vent, et par la même voie le renouvellement de l'air humide par de l'air sec, un brise-vent
permettra de réduire nettement l'ETP pendant les mois chauds et secs. Cette réduction peut
atteindre 30 % à proximité du brise-vent et on évite ainsi une ETP trop élevée (Castellanet,
1992).
• des cultures associées: composées de plantes à enracinement et à "étages" de feuilles
différentes, cette technique décrite par Ducrocq (1990) se fonde sur la réflexion suivante: les
réserves en eau des différentes couches de sol sont mieux utilisées, ce qui augmente en
particulier la transpiration des plantes "basses", avec une diminution du pouvoir évaporant de
l'air pour les étages les plus élevés, Cet effet a été observé par l'auteur dans les oasis entre les
cultures maraîchères et les palmiers.
1.3.3.2. L'augmentation de l'offre ETR.
L'augmentation de l'ETR passe par un ensemble de pratiques culturales qui améliorent
la rétention en eau du sol par une réduction du ruissellement et une augmentation de
l'infiltration de l'eau dans le sol et qui permettent un enracinement profond et étendu. Baldy
(1985) note qu'il es.t possible de parvenir à une augmentation de l'ETR en utilisant des
pratiques permettant d'économiser de l'eau par une réduction de l'évaporation au niveau du
sol.
Tout ce qui favorise le développement du système racinaire (Ducrocq, 1990) aura des
effets bénéfiques sur l'absorption de l'eau par les plantes. Par exemple:
-le désherbage et le démariage, pour éviter entre les racines une concurrence trop forte
autour de l'eau;
-le labour profond, le sous-solage, le défrichement: ces travaux ameublissent le sol en
profondeur, éliminent les racines des mauvaises herbes et facilitent ainsi la
croissance des racines "utiles" ;
-la confection de cordons pierreux et de diguettes pour améliorer le stockage et
l'infiltration de l'eau de pluie;
-le binage pour diminuer les pertes par évaporation à partir du sol nu ;
-les techniques de paillage, d'aération et d'ameublissement du sol obtenus par les
labours.
Une toute autre technique qui permet une augmentation de l'ETR est l'irrigation de
complément. Ce type d'irrigation encore appelé irrigation d'appoint, est pratiquée contre les
aléas des pluies (Zomboudré, 1991). Elle permet ainsi de sécuriser les rendements et de
minimiser les effets néfastes de la sécheresse sur les cultures. Elle comble le déficit hydrique
créé au niveau de la plante et du sol. C'est une technique qui présente un intérêt particulier
dans les zones à pluviométrie erratique mais dont les disponibilités en eau permettent dans
une certaine mesure l'exploitation de cette ressource pour les cultures pluviales strictes.
1.3.3.3. La sélection variétale.
Selon Sanou (1991), les sélectionneurs (Blum, 1983 ; Rosenow, 1983) et les
physiologistes (Bidinger et al., 1982, cité par Ludlow et al., 1990 ; Garrity et al., 1982)
pensent en effet qu'il est nécessaire d'identifier et d'utiliser les gènes impliqués dans les
caractères de tolérance ou de résistance étudiés en physiologie afin d'entreprendre avec de
fortes chances de succès la création de génotypes adaptés à la sécheresse. Des sélections ont
déjà été réalisées sur cette base (Dabiré, 2000). Ces sélections sont surtout basées sur la
recherche de variétés plus ou moins résistantes à la sécheresse selon les différents concepts
exposés plus haut. Cela permet aux cultures de maintenir un niveau de production encore
acceptable.
10
CHAPITRE 2: CARACTERISTIQUES DES TROIS CULTURESETUDIEES.
2.1. LE RIZ PLUVIAL.
Le riz appartient à la famille des graminées et au genre Orysae. On distingue 2 espèces
cultivées qui sont Oryza glaberrima et Oryza saliva. (qui comprend les sous espèce 0.
japonica et 0. indica). Selon Doorenbos et Kassam (1987), en règle générale, le riz 0. indica
est cultivé sous les tropiques humides tandis que le riz 0. japonica convient mieux aux
climats tempérés et subtropicaux.
La période végétative totale est d'environ de 90 à 150 jours selon la variété, la
température et la sensibilité à la durée du jour.
D'une façon générale (Mayer et Bonnefond, 1973) on peut admettre comme ordre de
grandeur de l'évapotranspiration du riz 700 à 850 mm d'eau (ce qui interdit la culture du riz
pluvial sous les isohyètes inférieures à 950 mm) dans la mesure où toute la pluie tombée n'est
pas profitable pour la culture. Au Burkina Faso, les variétés de riz pluvial de 90 et 100 jours
peuvent être cultivées dans les zones où la pluviométrie est supérieure à 800 mm.
2.2. LE MAïs.
Le maïs appartient à la grande famille des graminées (Darpoux et Debelley 1967), au
genre Zea et à l'unique espèce Zea maïs .. c'est une plante dioïque à fécondation croisée.
La longueur du cycle varie de 75 à 84 jours pour les variétés hâtives, de 95 à 110 jours
pour les variétés à cycle intermédiaire et est supérieure à 110 jours pour les variétés tardives.
Au Burkina Faso, les besoins en eau du maïs sont estimés à plus de 600 mm pour une
variété de 120 jours. Ces besoins varient en fonction de la variété. En raison de ses exigences
en eau, le maïs est surtout cultivé dans la région Ouest du pays (Somé, 1989; Dabiré, 2000)
La période critique de sensibilité à la sécheresse du maïs comme l'indique Soltner (1990) se
situe 15 jours avant et 15 jours après la floraison. En effet, selon cet auteur, près de. 45 % des
besoins en eau sont absorbés pendant cette période.
II
2.3. LE COTONNIER.
Le cotonnier est une plante dicotylédone dialypétale. Il appartient à l'ordre des
Malvales, à la famille des Malvacées, à la sous famille des Hibiscus et au genre Gossypium L.
I! existe quatre (4) espèces cultivées, mais au Burkina c'est essentiellement Gossypium
hursitum qui est exploitée. Les trois (3) autres espèces sont G. arboreum, G. herbaceum, G.
barbadense.
Le cycle de développement des cotonniers, actuellement vulgarisés implique une
possibilité de récolte entre 110 et 120 jours après le semis. Au 150ème, 160ème jour, toutes les
capsules sont ouvertes. La zone de production du coton au Burkina s'est déplacée des régions
du centre vers celle de l'Ouest où le régime pluviométrique se présente mieux (Dakouo,
1994).
Selon le climat et la longueur du cycle végétatif, les besoins en eau du cotonnier se
situent entre 700 à 1300 mm d'eau. Les besoins en eau de la culture sont importants pendant la
période de la floraison, quand la surface foliaire est à son maximum, et représentent quelque
50 à 60 % des besoins totaux (Doorenbos et Kassam, 1987).
12
CHAPITRE 3 : LE CONTEXTE DE LA ZONE ETUDIEE: LA REGIONOUEST DU BURKINA FASO.
Le Burkina Faso est un pays situé dans la zone soudano-sahelienne de l'Afrique de
l'Ouest. Il est compris entre les latitudes 9° et 15° nord et les longitudes 6° ouest et 20°30 Est.
La présente étude porte sur la région Ouest du pays.
3.1. LE CADRE PHYSIQUE.
La région Ouest est située entre les latitudes 9° nord et 13°30 nord. Elle correspond à la
zone couverte par les activité du CRREA. de l'Ouest et couvre les régions agricoles
suivantes: la région de la Comoé, des Hauts Bassins, du Mouhoun (les provinces du Sourou
et du Nayala exclues) et du Sud-ouest (carte 1). Elle occupe une superficie de 58000 km2 et
regroupe 15 provinces.
Cartel: La zone Ouest du Burkina Faso et stations prises en compte dans l'étude
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3.1.1. LE CLIMAT.
L'ensemble du pays se situe en région tropicale dans la zone à pluviométrie comprise
entre 250 et 1200 mm par an. Il est sous l'influence de deux zones de hautes pressions ou
anticyclones. La première, centrée sur le Sahara génère une masse d'air chaud et sec de
novembre à avril (harmattan de direction nord-est). La seconde, centrée sur l'Atlantique sud
apporte sur le continent de l'air frais et humide de mai à octobre (mousson de direction sud
ouest). Le climat de la sous-région est fonction de l'interaction de ces deux masses d'air (zone
de convergence) et du front inter tropical qui correspond au tracé au sol de la rencontre entre
l'anticyclone du Sahara et de Saint Hélène (FIT).
Tout cela traduit sur le pays un contraste climatique saisonnier qui impose et rythme les
activités agricoles (Somé, 1989).
La région Ouest du Burkina est couverte par deux zones climatiques (INERA, 1994) :
• la zone nord -soudanienne comprise entre les isohyètes 600 et 900 mm. Cette zone
occupe la moitié Nord de la région avec une saison des pluies de 4 à 5 mois (de
fin mars à début octobre)
• la zone soudanienne délimitée par les isohyètes 900 et 1200 mm. Elle appartient à
la partie la plus humide du pays avec une saison des pluies qui dure 6 mois et avec
des maxima pouvant aller jusqu'à 1200 mm d'eau par an (de fin avril à début
novembre).
3.1.1.1. Les précipitations.
A l'instar de J'ensemble du pays, la région Ouest se caractérise par une seule saison
pluvieuse et une seule saison sèche. La saison pluvieuse débute de façon progressive du sud
vers le nord. Ainsi, selon Diop et al. (1999), la saison des pluies s'installe entre le 24 avril au
Sud et le 24 mai au Nord de la zone, une année sur deux. De même, une année sur deux, la fin
des pluies intervient entre le 15 novembre au sud et le 10 octobre au Nord.
Le volume pluviométrique présente également une régression du sud vers le nord. En
moyenne (50 % des cas), cette pluviométrie décroît de 1100 mm au sud à 750 mm au Nord.
Les mois les plus pluvieux sont juillet, août et septembre. Au-delà de ces mois, les
précipitations régressent, ce qui donne à la pluviométrie de la région son caractère unimodal.
14
L'essentiel de l'activité agricole a lieu pendant l'hivernage. La durée de cette période
est relativement courte et décroît du sud vers le nord: 175 jours à Batié, 170 jours à Bobo et
115 jours à Bomborokuy (Somé et Sivakumar, 1994)
Le cycle des cultures pluviales pratiquées dans chaque localité de la zone doit tenir
compte de ces variables.
3.1.1.2. L'humidité et le vent.
L'humidité relative diminue du sud au nord suivant ainsi l'évolution de la pluviométrie.
Elle est faible pendant la saison sèche (décembre à mars) où elle descend entre 10 à 40 %.
Elle s'élève pendant la saison pluvieuse où elle atteint 60 à 90 %. L'humidité relative
moyenne de l'air est de 50 %. Elle atteint son maximum (80 %) en octobre et son minimum
(18-20 %) en janvier, février.
La vitesse moyenne du vent est relativement faible. Elle oscille entre 1 et 3 mis pendant
toute l'année. Elle est généralement réduite entre juillet et septembre.
3.1.1.3. L'insolation et la température.
Pour l'ensemble de la zone, les valeurs de l'insolation moyenne restent voisines de 8
heures par jour sauf en juillet, août et septembre où elles sont pratiquement inférieures à 7
heures par jour.
La température moyenne est de 27 "C avec une amplitude thermique annuelle de 5 oc.Par exemple les écarts diurnes à Bobo Dioulasso varient de 7°8 en août à 14°4 en janvier.
3.1.1.4. La péjoration climatique.
Selon Dakouo (1994), on peut dire que les quantités d'eau tombées annuellement dans
l'Ouest du Burkina (principalement dans sa partie sud) sont suffisantes pour assurer une bonne
production cotonnière et céréalière. Mais la mauvaise répartition des pluies en début et en fin
de saison pluvieuse compromettent fréquemment les productions agricoles.
La tendance générale de l'évolution climatique est souvent reflétée par les variations
des fractions pluviométriques. Ainsi, l'analyse de l'évolution des fractions pluviométriques
sur la. période 1922-1987 a révélé que si les pluies inférieures à 20 mm n'ont .pas subi de
variations notables durant cette période, celles qui sont supérieures à 40 mm ont connu par
contre une forte diminution très bien corrélée à la diminution du total pluviométrique annuel
(Somé,1989; Albergel et al, 1985 cités par Dembélé, 1995).
15
Une autre analyse plus récente réalisée par Mugishawimana (2000) dans la région
Ouest du pays confirme cette tendance de l'évolution climatique. Les cartes 2 et 3 qui
représentent respectivement la pluviométrie d'occurrence 8 sur 10 ans de la série 1969-1998
et la pluviométrie d'occurrence 8 sur 10 ans de la décennie 1989-1998, illustrent les résultats
qu'il a obtenus.
Carte 2: Pluviométrie d'occurrence 8 ans sur IOde la normale 1969-1998
BURKJNA FASO
DIRECTION MmOROlOGIE HATlQt"L.l.J..E
IG
Carte 3: Pluviométrie d'occurrence 8 ans sur IOde la décennie 1989-1998
BURKINA FASO
DlRfcrl(,)roo lioETEORQl.OG~NA~
Dans la décennie (Carte 3), la récession des conditions pluviométriques et la grande
variabilité spatiale dans la zone d'étude sont remarquables. Bagassi et Boromo encadrés par
les isohyètes 700 et 750 mm dans la série (Carte 2), se retrouvent entre les isohyètes 650 et
700 mm dans la décennie. On remarque une grande progression latidunale vers le sud de
l'isohyète 850 mm, ce qui met Sidéradougou, Banfora et Kampti entre les isohyètes 800 et
850 mm alors qu'ils sont entre 850 et 900 mm dans la série.
Les conséquences d'une telle situation pour la production végétale sont si énormes qu'il
faut un changement d'attitude dans les itinéraires techniques des cultures et dans les
comportements vis à vis de l'environnement pour assurer le maintien de ces productions.
17
3.1.2. LES SOLS.
Les études pédologiques réalisées et publiées sur le Burkina Faso (BUNASOLS, 1985)
présentent les principales familles de sols de la région Ouest. Ces études ont permis de
réaliser la carte pédologique du pays. On dénombre au total huit unités de sols (Carte 4).
Carte 4: Sols du Burkina
o 50-. .....o.~ rr.or- ........ """"'''. (I~I.A .. I ...... ...-..0""0 .. tCCIO·O·Q·I .
~ $01"1 I\,C'O~t~ •• "'j.....;"p.,., .. â" ~;:"7 lu' """'0'1"'10 ... ~ ' .. 1 POl';'
o s..::- t.,JoO--. ..... ;-"'I-=-= .h..,cl .." ,~(I~'. Soor.1l ...., "'-31."01,1 0"9''O-a.ab1c.., .. à ...e~"\l1
La région Ouest du Burkina Faso est caractérisée par la prédominance des sols
ferrugineux sur matériaux variés, les sols hydromorphes et les sols bruns eutrophes.
Les sols ferrugineux occupent presque toute la partie Sud, Sud-Est et Est de la région.
Les sols hydromorphes se rencontrent surtout dans la partie Ouest de la région, le long des
cours d'eau (vallées alluviales, bas fonds), principalement sur la Boucle du Mouhoun et les
grandes plaines déprimées. Les sols bruns eutrophes occupent l'extrême est de la région et
une portion de la partie centrale. Des enclaves d'autres types de sols sont également
observables (lithosols, vertisols sur alluvions ... ).
Dakouo (1991) et Somé (1992) ont réalisé des études qui ont permis de déterminer les
caractéristiques de ces sols.
3.1.2.1. Les caractéristiques chimiques des sols.
Les sols situés en position d'interfluve sont pauvres en matière organique, ce qui a des
conséquences néfastes sur la nutrition azotée mais également sur les propriétés physiques de
ces sols.
Le complexe d'échange des sols ferrugineux est faible en raison de la présence d'argiles
de type kaolinitique à faible capacité d'échange et la pauvreté de ces sols en matière
organique. Ce sont des sols qui apparaissent généralement neutres en condition naturelle mais
qui sont susceptibles d'être rapidement acidifiés par l'utilisation inconsidérée d'engrais
chimiques (à cause de leur faible capacité d'échange).
Les sols bruns eutrophes et les vertisols sont chimiquement riches du fait de leur forte
capacité d'échange. Ils sont caractérisés par une importante proportion en minéraux argileux.
gonflants (argiles montmorillonitiques). Néanmoins, les sols bruns eutrophes se différencient
des vertisols par les horizons moins compacts, une faible teneur en argile, une teneur en
matériaux grossiers plus élevée et une meilleure porosité. Ces sols constituent les meilleurs
sols du Burkina.
Les sols hydromorphes ont généralement des propriétés héritées des matériaux déposés
(influence des sols situés en amont). Ils sont, lors des premières pluies, enrichis
superficiellement en matière organique par l'apport de pailles et de débris végétaux variés qui
jonchent les sols des interfluves en fin de saison sèche.
3.1.2.2. Les caractéristiques physiques des sols.
Les sols peu évolués sont souvent associés aux sols ferrugineux. Leur profondeur est
variable avec une carapace qui apparaît souvent vers 40 cm, limitant l'enracinement et la
réserve utile en eau du sol. Il existe fréquemment un gradient de profondeur utile et donc de
réserve en eau du sol en fonction de la position dans le paysage ; les sols situés en bas de
pente sont plus profonds.
19
Les sols bruns eutrophes et les vertisols ne présentent pas de problème de ce genre. Par
contre, dans les bas fonds (solshydromorphes), la profondeur utile est limitée pour les
cultures courantes par la présence d'une nappe phréatique superficielle en saison des pluies.
La texture des sols ferrugineux (riches en sables fins et en limons) les rend suscepti_bles
à la fois à l'érosion pluviale et à l'arrachement des particules. La réserve en eau est également
influencée par la texture. En raison de leur nature sableuse, ces sols sont plus faciles à
travailler-que les sols argileux (sols bruns eutrophes et vertisols) mais le drainage peut y être
excessif. Les sols argileux ont par contre une infiltration limitée et sont plus difficiles à
travailler.
3.1.3. LA VEGETATION.
Guinko (1989) a proposé un découpage phytogéographique du pays qui situe la région
Ouest dans le domaine soudanien et la subdivise en secteur soudanien septentrional et en
secteur soudanien méridional.
La végétation de la région (sa partie sud notamment) est la plus dense du pays. Il s'agit
d'une savane comportant tous les sous-types, depuis la savane boisée et la forêt claire jusqu'à
la savane herbeuse. Les essences ligneuses qu'on y rencontre sont essentiellement Acacia
albida, Adansonia digitata, Butyrospermum paradoxum, Parkia biglobosa, Tamarindus
indica, Isoberlinia doka, Anogeissus leiocarpus, Acacia polycantha, Lannea microcarpa, etc.
La strate herbacée est dense et continue. On y distingue des espèces telles que Andropogon
gayanus, Loudetia togoensis, Cenchrus Nf/orus, etc.
Cette végétation (Somé, 1989) soumise à une intense dégradation par les feux de
brousse, les surpâturages et le déboisement anarchique lié à la pression démographique,
n'arrive plus à l'heure actuelle, à jouer pleinement son rôle dans l'équilibre écologique du
milieu.
3.1.4. LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE.
La région Ouest possède les points les plus élevés du Burkina Faso et est par ailleurs la
plus arrosée. Cette situation lui confère un important réseau hydrographique. Les principaux
cours d'eau du pays prennent leur source dans cette région constituée par les bassins versants
du Mouhoun, de la Comoé et de leurs affluents.
20
Le Mouhoun prend sa source sur le versant Nord des falaises de Banfora et reçoit au
delà de Dédougou, le Sourou, son plus grand affluent (présentement, les eaux du Mouhoun
sont détournées pour assurer la vie des aménagements sur les rives du Sourou).
La Comoé, dont le bassin couvre 18000 km-, prend sa source également dans les
falaises de Banfora. Son cours, coupé par des rapides et des chutes, communique avec des
mares permanentes situées au pied des falaises de Banfora (le lac de Tingréla, de Karfiguèla
et de Lenouroudougou.)
Les rivières de la région, dont la plupart ont un écoulement permanent, offrent des sites
favorables à la création d'aménagements hydre-agricoles destinés à l'irrigation, donc au
développement de culture irriguée principalement la riziculture. Avec un développement des
moyens financiers et techniques, on pourrait envisager leur exploitation pour une irrigation de
complément des cultures pluviales strictes, situées en bordure des cours d'eau. Ceci pourrait
être envisagé pour résoudre les déficits hydriques intervenant surtout pendant les périodes
critiques. Mais sachant que la mobilisation d'une ressource complémentaire en eau présente
un coût, il faudra d'abord chercher comment raisonner l'acquisition de cette ressource au
regard de l'augmentation attendue de la production.
3.2. LES POPULATIONS ET LEURS ACTIVITES.
3.2.1. LES POPULATIONS.
L'Ouest du Burkina est habité par une mosaïque d'ethnies autochtones. En outre, attirés
par les énormes potentialités agroclimatiques, de nombreux agriculteurs et éleveurs des zones
les moins favorisées du plateau central et du Nord s'y sont installés. C'est ainsi qu'on y trouve
une diversité ethnique encore plus grande comprenant les Bobo, les Bwa, les Mossi, les Peul,
les Samo, les Dagara, les Dioula, les Lobi, les Sénoufo, les Dafing, les Natioro, les Gouin, les
Toussian, etc.
3.2.2. LES PRINCIPALES ACTIVITES.
La' principale activité économique est constituée par l'agriculture pratiquée par les
populations sédentaires. Elle se pratique essentiellement pendant l'hivernage sur les terres
hautes et des bas-fonds (aménagés ou non). En saison sèche, elle se poursuit dans les
périmètres irrigués (vallée du Kou) et les jardins maraîchers.
L'élevage, surtout pratiqué par les paysans semi-nomades peuls, arrive en deuxième
position.
21
La production agricole de la région est généralement excédentaire et est parfois
exportée (excédent céréalier) vers les autres régions du pays mais aussi vers d'autres pays. La
région réalise à elle seule 90 % de la production cotonnière nationale.
L'activité agricole présente le niveau d'intensification le plus élevé du pays en raison de
la pratique de la culture cotonnière. Elle bénéficie par ailleurs d'un important encadrement
technique avec la présence de structures de recherche (INERA, CIRDES), de vulgarisation
(DRA, DRRA, SOFITEÀ') et de différents projets qui interviennent dans le domaine de la
gestion du terroir et des cultures irriguées (PSSA, PAFR)
3.3. LE CONTEXTE DE LA PRODUCTION DES TROIS CULTURES ETUDIEESDANS LA REGION OUEST DU BURKINA FASO.
3.3.1. LE RIZ PLUVIAL.
Le riz occupe la quatrième place parmi les céréales cultivées au Burkina (Tableau 1 et
II) après le sorgho, le mil et le maïs, tant pour la superficie que pour la production. Il en est de
même de son utilisation puisque, selon une étude de l' ADRAO (Séré, 1996), les 179 kg de
céréales consommés en moyenne par habitant et par an se composent de 155 kg de sorgho et
de mil, de 13 kg de maïs et de Il kg de riz.
Cependant, le riz est une céréale qui est d'une importance économique considérable
pour le pays. En effet, selon Zomboudré (1991), la demande de riz ne cesse de croître au
Burkina Faso tandis que la production nationale stagne, voire régresse. De ce fait, les
importations pour satisfaire cette demande s'accroissent de façon vertigineuse. L'insuffisance
de la production a conduit le pays à importer pour 14,8 milliards de francs CFA de riz en
1986 (Séré, 1996).
Tableau 1: superficies et consommation des principales céréales au Burkina
ConsommationCéréale Superficie (%)
Kg/an/habit. %
Sorgho 51,6
Mir 36,4155 86,6
MaTs 09,6 13 07,3
Riz 02,4 11 06,1
Source: Projet BFK 89/023
22
Le riz pluvial concerne le mode de production pour lequel l'alimentation en eau est
assurée exclusivement par les eaux de pluies. Il ne s'agit pas d'un mode traditionnel de
culture au Burkina Faso. En effet, le riz pluvial a été introduit au début des années 1970 par
l'INERA dans les régions où les pluies atteignent ou dépassent une hauteur annuelle de 800
mm.
Dans la région Ouest où la pluviométrie est satisfaisante pour les variétés à cycle court
proposées par le Programme riz de l'INERA, il existe de grandes superficies cultivées en
coton. Or cette culture est reconnue comme étant un bon précédent cultural pour le riz pluvial.
Les tests réalisés par le Programme riz de l'INERA et l'engouement des paysans de la zone
pour le riz pluvial augurent d'un avenir certain pour ce type de riziculture. Selon Zomboudré
(1991), ce mode de production du riz constitue un moyen de freiner les sorties de devises. Il
viendra certainement en complément à la riziculture irriguée d'autant plus que celle-ci est
confrontée à des coûts élevés des aménagements et de l'énergie, à l'exiguïté des ressources en
eau du pays, à la diminution des débits des cours d'eau du fait de la baisse de la pluviométrie.
Par ailleurs la riziculture irriguée est reconnue comme nécessitant beaucoup d'eau.
Le tableau II montre que c'est la région des Hauts Bassins qui offre les plus fortes
productions de riz pluvial
3.3.2. LE MAïs.
Selon le Programme Céréales traditionnelles de l'INERA (1994), 70 à 80 % des
superficies et des productions du maïs sont faites dans l'Ouest et le Sud-Ouest du pays où les
conditions de sa production sont les plus favorables. La région des Hauts bassins apparaît
comme celle qui fournit la plus grande partie de la production nationale (tableau II). Il est
également cultivé autour des cases sur le plateau central, et dans les rares bas-fonds de la zone
sahélienne.
D'après les estimations du service des statistiques agricoles du Ministère de
l'agriculture (2000), la production nationale de la campagne 1999-2000 s'élève à 468900
tonnes et.présente un accroissement de 24 % comparativement à la campagne précédente.
Cette céréale occupe le troisième rang parmi les spéculations céréalières du pays, après le
sorgho et le mil (tableau 1 et II).
21
Tableau il: Production des cultures céréalières et cotonnière de la région Ouest
CAMPAGNEREGION Sorgho Mil Maïs
RizCotonAGRICOLE pluvial
.Mouhoun 238389 187210 38482 8804 53018
Sud-Ouest 78329 45250 25017 5971 117401996-1997
Hauts Bassins 81870 15533 125637 17298 85118
Comoé 18550 8764 44735 7751 18278
Mouhoun 168417 124242 40161 2436 101300
Sud-Ouest 75393 47627 39038 4571 205831997-1998
Hauts Bassins 84028 11728 179403 20945 142131
Comoé 17881 5655 56094 5462 38680
Mouhoun 205167 144657 43974 4786,6
Sud-Ouest 76690 55920 42295 51581998-1999
Hauts Bassins 76982 8995 158871 11820
Comoé 15284 4537 52729 4806
Mouhoun 202980 157154 44890 44314
Sud-Ouest 101732 57111 59934 208351999-2000
Hauts Bassins 102971 19489 183573 103407
Comoé 17073 4337 67296 48723
* : comprend le riz pluviaJ de bas-fond et le riz pluvial strictSource: Direction des études et de la planification 1Services des statistiques agricoles 1M.A.
3.3.3. LE COTONNIER.
Importante source de revenu monétaire pour les paysans et de devises pour le pays, la
culture cotonnière occupe une place de choix dans l'économie du Burkina Faso. Selon le
Programme coton de l'INERA (2000) près de 200000 exploitations agricoles sont
productrices de coton. Le coton occupe 5 % des superficies cultivées du Burkina Faso, mais
représente 40 à 50 % des exportations totales du pays. Il représente plus de 50 % du produit
intérieur brut (PIB). Les évolutions de la production cotonnière, des superficies emblavées et- -
.des rendements obtenus en coton de 1993 à 1998 sont présentées dans le tableau III.
Si le cotonnier est cultivé pour sa fibre qui est essentiellement exportée, la graine qui est- -
un sous produit joue un rôle important dans l'alimentation humaine et animale. Le grain de
coton se retrouve dans les utilisations suivantes:
-alimentation humaine (amandes broyées très fines) sous forme de farine huilée
(Romain et Thiornobiga, 1990)._
• alimentation animale. A ce niveau il faut noter que le grain de coton à une valeur de 1,04
UF et 131 g de matière protidique digestive par kg de matière sèche ; 21,6 % de
matière grasse (Mémento de l'agronome, 1991)
.le grain de coton se retrouve également dans les usages suivants: semence, huile, et
engrais après compostage des graines déclassés (Romain et Thiomobiga, 1990)
Pour Lendres (1992), les CRPA des Hauts Bassins et du Mouhoun ont assuré à eux
seuls 97 % de la production nationale en 1990. C'est néanmoins la région des Hauts bassins
qui est présentement la principale productrice (tableau II)
Tableau Ill: Evolution de la production nationale cotonnière du Burkina
CampagneProduction superficie Rendement
coton graine T (ha) (kg/ha)
1992-1993 163301 176900 923
1993-1994 116598 152100 767
1994-1995 143080 184000 778
1995-1996 154854 160000 968
1996-1997 214353 195730 1095
1997-1998 338141 295198 1145
19998-1999 285039 355436 802
Source: INERA-Progamme Coton
25
CHAPITRE 4: SIMULATION DE LA SATISFACTION DES BESOINSEN EAU DES CULTURES.
Face au caractère erratique et précaire des conditions actuelles de la production agricole
en culture pluviale stricte, l'adaptation des pratiques agricoles à cette donne apparaît comme
la voie de sortie pour une agriculture dominée par des pratiques rudimentaires.
A présent, il s'agira de mettre en évidence une méthodologie permettant de définir, pour
diverses longueurs de cycles de cultures (maïs, coton et riz pluvial), et pour différentes
réserves utiles en eau du sol :
.les périodes optimales de semis permettant d'identifier pour les cultures concernées,
les variétés les mieux adaptées aux conditions pédoclimatiques de chaque zone de la
région;
.les rendements auxquels on peut s'attendre dans ces zones et dans les conditions
optimales de cultures.
Pour ce faire, l'étude s'appuie sur les valeurs fréquentielles du taux de satisfaction des
besoins en eau des cultures aux phases critiques (début épiaison et pleine floraison) et sur les
indices de rendement espéré. Elle se fonde sur l'utilisation d'un modèle de simulation du
bilan hydrique des cultures pluviales.
Partant des potentialités agroclimatiques, cette étude nous permet de réaliser le zonage
des cultures de maïs, de coton et de riz pluvial pour la région Ouest du pays. Pour cela, on
collecte divers types de données climatiques et agronomiques requises par le logiciel utilisé.
4.1. LE MODELE DE SIMULATION UTILISE: SARRA.
Le modèle SARRA (Système d'Analyse Régionale du Risque Agroclimatique)
développé par le CIRAD (1996) dérive du modèle BIP (bilan hydrique à la parcelle)
développé par Franquin et Forest (Somé, 1989). Il comprend les trois modules suivants:
• SARRAMET : pour l'analyse des données climatiques;
• . SARRAZON : pour l'analyse du bilan hydrique des réseaux agroclimatiques
(analyse spatiale) ;
• SARRABIL : pour l'analyse du bilan hydrique des cultures (à la parcelle).
26
4.1.1. LE MODULE SARRAM ET.
Ce module a été utilisé pour la gestion des données pluviométriques. Un fichier a été
créé pour chacune des stations pluviométriques retenues. Les données de toutes les années
sont stockées dans le même fichier. Le logiciel prend également en compte les coordonnées
géographiques de la station (latitude, longitude, altitude).
Il peut servir pour le calcul de l'ETP ; si l'on dispose des données journalières sur la
température, la vitesse du vent à deux mètres, la durée d'insolation et l'humidité relative.
Mais ne disposant que des données décadaires de ces paramètres, nous avons donc utilisé
pour le calcul de l'ETP, le logiciel CROPWAT développé par la FAO (Smith, 1992). La
formule utilisée est celle de Penman qui est la référence le plus souvent retenue (Dancette,
1991) et qui intègre le plus de données sur le climat: température moyenne en degré Celsius,
vitesse du vent en m/s, insolation en heure/jour, humidité relative de l'air en pourcentage.
4.1.2. LE MODULE SARRAZON.
SARRAZON est un logiciel qui permet de résoudre, à pas de temps journalier, les
différents termes de la relation empirique d'Eagleman (1971). Ses présupposés sont:
• un réservoir sol unique dont le volume est modulé par l'avancée du front racinaire ;
• la non séparation des phénomènes d'évaporation du sol et de la transpiration de la
culture;
• la prise en compte du ruissellement par la méthode seuil ou ORSTOM.
Ce module a permis de créer d'une part un fichier culture pour les données relatives aux
cultures et d'autre part un fichier Pluie/E'TP définissant un réseau climatique. Les éléments de
ces fichiers correspondent aux paramètres d'entrée du modèle. Il a été utilisé pour le zonage
par culture à l'échelle régionale. Nous l'avons utilisée pour effectuer des simulations du bilan
hydrique du maïs, du coton et du riz pluvial dans vingt cinq (25) stations de la région Ouest et
sur trente huit (38) années consécutives (de 1961 à 1998).
4.1.3. LE MODULE SARRABIL.
Ce module présente les mêmes caractéristiques que le module SARRAZON. Mais
contrairement à ce dernier qui est utilisé pour une analyse régionale du. bilan hydrique des
cultures, SARRABIL :est indiqué pour l'analyse du bilan hydrique des cultures à ['échelle de
la parcelle. Il a été utilisé pour la détermination des indicateurs hydriques dans les parcelles en
milieu paysan (calcul de l'IRESP).
27
4.2. LES PARAMETRES D'ENTREE DU MODELE SARRA.
4.2.1. LES PARAMETRES LIES A LA CULTURE.
La longueur du cycle, la vitesse racinaire et les coefficients culturaux constituent les
paramètres d'entrée relatifs aux cultures.
4.2.1.1. La longueur du cycle.
Pour ce qui est de la longueur du cycle, la saison végétative totale a été divisée en
quatre phases de développement (Doorenbos et Pruitt, 1986 ; Brouwer et Heibloem, 1987) :
-la phase initiale: c'est la période qui s'étale depuis le semis ou le repiquage jusqu'à
ce que la culture couvre environ 10 % de la surface du sol;
-la phase de développement: cette période commence à la fin de la phase initiale et se
termine quand la couverture totale du sol est réalisée (couverture du sol de 70 % à
80 %). Cela ne signifie pas nécessairement que la culture a atteint sa taille
maximale;
-la phase de mi-saison: cette période commence à la fin de la phase de développement
et s'achève à la maturation. Elle comprend la floraison et la formation du grain;
-)a phase d'arrière saison: cette période commence à la fin de la phase de mi-saison
et se termine au dernier jour de la récolte. Elle comprend le mûrissement.
Le tableau IV indique les différentes longueurs de cycles que nous avons retenus au niveau de
chaque culture et la durée de leurs phases de développement.
Tableau IV: Longueur de cycle et phases de développement des cultures en jours
Culture CyclePhases de développement
Initiale Développement Mi-saison Arrière-saison
90 20 20 30 20Riz pluvial
100 20 25 35 20
90 20 30 30 10
Maïs 110 20 30 50 10
130 20 35 45 30
135 20 45 45 25Cotonnier
160 25 45 50 40
28
4.2.1.2. La vitesse d'enracinement.
Trois options de vitesse racinaire sont offertes pour modéliser l'avancée du front
racmaire :
• la première option permet de définir trois périodes successives caractérisées par des
vitesses racinaires différentes (« trois phases »). Cette option a été utilisée dans le cas du
riz pluvial et les données utilisées sont indiquées dans le tableau V, (Ces informations ont
été fournies par Monsieur Reyniers 1. N. du CIRAD (Montpellier-France)).
Tableau V: Vitesse racinaire du riz pluvial
Période 1 2 3
Vitesse (m/j) 10 15 10
Durée (jours) 20 20 20
Ces valeurs de la vitesse racinaire correspondent à une croissance moyenne des parties
aériennes d'un riz pluvial.
• la seconde option consiste à fournir une vitesse moyenne, unique, d'avancée du front
racinaire (evitesse unique») ;
• la dernière consiste à indexer cette avancée sur celle du front d'humectation, en dehors de
toute considération liée à la plante (cfront d'humectation»). Nous avons choisi ce dernier
cas dans la simulation du bilan hydrique du maïs et du cotonnier. Ce choix s'impose car
nous ne disposons d'aucune information sur la croissance racinaire du coton et du maïs.
4.2.1.3. Les coefficients culturaux.
Le modèle propose deux options pour le choix des coefficients culturaux (Kc) :
• l'option Kc décadaires qui utilise un Kc pour chaque décade du cycle de la culture. Elle a
été utilisée dans le cas du riz pluvial sur la base de résultats obtenus par Dancette au- -
Sénégal et par Kalms en Côte d'Ivoire (Forest et Reyniers, 1985)
Tableau VI: Coefficients culturaux décadaires du riz pluvial
Décades 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Riz 90 jours 0,40 0,78 1,00 1,20 1,25 1,30 1,35 1,20 0,90 0,90
Riz 100 jours 0,40 -0,78 1,00 1,20 1,25 1,30 1;35- 1,35 - 1,20 0;90 0,80
• l'option phase de Kc pour laquelle l'opérateur doit fournir les valeurs initiale (Kc[1]),
m-aximale (Kc[2]) et finale (Ke[3]) du coefficient cultural; de même que les durées des
29
phases [1], [2] et [3]. Ces.phases correspondent respectivement aux phases initiale, de
développement et de mi-saison de chaque culture représentée dans le tableau IV. La durée
de la dernière période est déduite de la longueur du cycle (figure 1). Pendant les phases
ascendantes et descendantes les valeurs journalières de Kc sont interpolées. Cette dernière
option a été retenue dans le cas du maïs et du cotonnier (tableau VII).
Figure 1: Schématisation de Kc en fonction du tempsfficient cultural
Kc[3]
cycle e la plantephase [1] phase [2] phase [3]
Tableau VII: Coefficients culturaux du maïs et du cotonnier par phase
Coefficients culturauxCulture
Kc[1] Kc[2] Kc[3]
Maïs 0,40 1,15 0,70
Cotonnier 0,45 1,15 0,75
Source: Brouwer et Heibloem (1987)
4.2.2. LES PARAMETRES LIES AU RESEAU CLIMATIQUE.
4.2.2.1. Les données pluviométriques.
La région Ouest du Burkina dispose d'un important réseau. de postes pluviométriques.
Pour assurer une couverture spatiale représentative de la région, 25 postes pluviométriques
incluant les cinq stations synoptiques de la région ont été retenus. Les critères de sélection
sont fondés- sur l'existence de séries de données pluviométriques journalières présentant peu
de données manquantes et couvrant une période de 38 ans allant de 1961 à 1998. La carte 5
situe bien les différents sites et révèle une bonne répartition géographique de ceux-ci dans
toutes les zones agroclimatiques de la région. Ce qui permet une prise en compte de la
variabilité climatique dans l'espace et dans le temps.
30
La collecte des données à été réalisée auprès de l'IRD, qui dispose des relevées
journalières de la pluviométrie de chaque station du pays, de sa création à 1980. Ces données
ont été complétées à partir des postes pluviométriques des DRA de la région. Nous avons
néanmoins noté des années pour lesquelles les données sont absentes ou incomplètes pour
certaines stations.
Carte 5: Repartition spatiale des postes pluviométriques
~Tana:::enzo Déd~:::~né
.t. Ouakoye &.Dionkélé Boramo
& Bé.réba·'Boundé.
(samo~uan
Bobo.Orodara
~nfo1SidéradOUqOU. - .~ti.
~o 2040
4.2.2.2. Les autres données climatiques.
D'autres données climatiques ont été nécessaires pour l'étude. Il s'agit. des données
décadaires sur la durée d'insolation, l'humidité relative de l'air, la température moyenne de
l'air et la vitesse du vent à 2 mètres au-dessus du sol. La collecte de ces données a été réalisée
auprès dela Direction de la météorologie nationale, de la direction régionale de l'hydraulique
des Hauts-Bassins, de l'INERA (station de Farako-bâ) et à la bibliothèque de l'IDR.
Ces données ont été nécessaires pour calculer l'ETP. Nous avons utilisé, les séries
décadaires de 1981 à 2000 des quatre stations synoptiques de la région (Bobo, Gaoua,
Boromo et Dédougou) et de la station agroclimatique de Bérégadougou. Seules ces stations
disposent de ces types. de données. Cependant, au niveau de Bérégadougou, nous n'avons
31
disposé que de dix années de données pour la vitesse du vent et l'humidité relative de l'air.(1991-2000). Dans la suite du travail et pour les besoins de l'étude, nous avons affecté aux
restes des stations les données de la station (synoptique) équipée la plus proche.
La série chronique de la pluviométrique journalière des différentes stations étudiées et
les données sur les ETP décadaires (calculées à partir des données climatiques décadaires des
stations synoptiques de la région) coristituent donc les paramètres climatiques d'entrée.
La création de lien entre stations a consisté à relier chaque station pluviométrique (qui
sert de référence géographique) à la station synoptique la plus proche (qui dispose des
données sur l'ETP), pour l'ensemble du réseau pluviométrique. Seules les années complètes
et communes (pluie + ETP) sont retenues par le logiciel pour l'analyse du bilan hydrique.
4.2.3. LES AUTRES DONNEES D'ENTREE.
Outre les caractéristiques des fichiers Culture, Pluie et ETP, les simulations ont
nécessité les informations complémentaires suivantes:
4.2.3.1. La profondeur maximale d'enracinement.
C'est la profondeur au-delà de laquelle, toute l'eau est considérée comme du drainage
lors du remplissage du réservoir sol. L'enracinement de la plante est bloqué s'il existe un
horizon induré. Les profondeurs retenues tiennent compte des indications de Doorenbos et
Kassam (1989), mais aussi des résultats des travaux de Chopart (1980) et de Somé (1989).
Généralement, la limite du front d'enracinement des cultures annuelles pratiquées au Burkina
Faso ne dépasse guère les 100 cm de profondeur (Nicou et al., 1987). Les valeurs retenues
sont de 60 cm pour le riz et 90 cm pour le coton et le maïs.
4.2.3.2. La réserve utile (RU en mm/ml.
Il existe fréquemment au niveau du Burkina Faso un gradient de profondeur et donc de
réserve d'eau du sol en fonction de la position dans le paysage. Le niveau de la réserve utile
varie avec la toposéquence. Généralement faible en haut de pente (inférieure à 60 mm/m), la
réserve utile peut dépasser 150mm/m dans les sols alluvionnaires le long des cours d'eau
(Dembélé et Somé, 1991). Girard et al. (1994) ont défini, pour les pays sahéliens, quatre
niveaux de réserve utile maximale des sols de la région. Dans la présente étude, trois niveaux
de RU ont été retenus pour tenir compte des informations obtenues dans la littérature, mais
aussi des types de sols rencontrés dans la région: 60 mm/m, 90 mm/rn et 120 mm/m.
32
4.2.3.3.Le ruissellement.
Pour cette étude, la méthode ORSTOM a été retenue (la seconde méthode étant la
méthode seuil). C'est une méthode empirique qui a été calibrée et validée en conditions
soudano-sahélienne, en Afrique de l'Ouest (Casenava et Valentin, 1989). La valeur du
ruissellement journalier est calculée à partir de la hauteur de la pluie (P) et de l'indice de pluie
antérieur (IK). Cet indice itératif rend compte de l'état d'humectation de la surface du sol de
manière quotidienne. La relation est du type
RJ = Al.PJ + A2.lXJ + A3.P.J.lXJ + A4
Avec
lIU : 0,606 (IKI_l + PI-1 )
RI ruissellement du jour ;
Pl pluie du jour;
IKI indice de pluie antérieur au jour;
IKI _! indice de pluie antérieur au (jour - 1) ;
PI -} pluie du (jour - 1) ;
Al, Al, A3 et A4 : coefficients.
Quatre niveaux de ruissellement sont proposés par la méthode: ruissellement faible,
ruissellement moyen, ruissellement fort et le niveau personnalisé. Les trois premiers niveaux
correspondent aux équations de référence fournies par Casenave et Valentin (1989). Ils
tiennent compte de l'état de surface du sol. La demière option permet à l'utilisateur d'entrer
ses propres coefficients de ruissellement, si des études spécifiques ont été menées localement.
Nous avons retenu l'option de ruissellement moyen du fait de la faiblesse de la pente générale
du pays, quoique le sol soit très sensible au ruissellement et à l'érosion (Somé, 1989).
4.2.3.4. Les dates de- début et fin de la simulation-Les dates-de semis.
Les dates de début et de fin de simulation ont été respectivement fixées au 1er avril et au
30 décembre.
Les dates de semis ont été choisies sur la base de celles proposées par l'INERA. Nous
avons essayé de prendre en compte les dates de semis précoces habituellement réalisés par les
paysans-et les semis tardifs qui sont systématiques-en cas d'installation tardive des pluies. Les
dates de semis vulgarisées par la recherche se situent dans les périodes suivantes:
• du 15 au 30 juin pour le riz pluvial;
-. du 15 juin au -15 juillet pour le maïs;
JJ
• et du I" au 15 juin pour le cotonnier.
Dans la simulation, les dates de semis ont été fixées entre le 1et" mai et le 05 août à
intervalle de dix jours. Entre les dates de début de simulation et les dates de semis, le modèle
tient compte des apports en eau (pluie, ruissellement) et de la demande climatique (ETP) pour
calculer l'évaporation du sol nu et l'état du stock hydrique du sol.
La date de début de simulation suppose que la saison pluvieuse n'est pas encore
effective; ce qui nous permet de fixer le stock d'eau initial dans le sol à zéro millimètre.
4.3. LES VARIABLES DE SORTIE DU MODELE SARRA.
4.3.1. NATURE ET CARACTERISTIQUES DES VARIABLES DE SORTIE.
SARRA offre la possibilité d'analyser 23 variables qui sont soit des données en entrée,
soit des variables calculées par le modèle. Les résultats de l'analyse proposée ne font pas
référence aux dates calendaires mais au nombre de jours avant ou après semis. Ainsi, il est
possible de comparer des situations agropédoclimatiques variant tant sur les dates de semis
que sur les longueurs de cycle. Ces analyses peuvent être effectuées sur différents pas de
temps:
- plusieurs jours: option jours
- regroupées en quatre phases aux choix de l'opérateur: option phase
• par cycle: option cycle
L'option phase et cycle ont été utilisées dans la présente étude. L'option phase demande
la division du cycle de la culture en quatre phases et la définition de la durée de chacune des
phases envisagées. Cette option permet une meilleure approche des besoins en eau des plantes
surtout pendant les périodes critiques qui déterminent la réussite de la culture. En effet, elle
permet de caler la durée de chaque phase et de délimiter ainsi les périodes pendant lesquelles
le déficit d'eau est préjudiciable à la production finale. Nous avons alors retenu la subdivision. -
du cycle selon les quatre phases physiologiques suivantes (Somé, 1989; Bacci et Reynier,
1998) :
-la phase IDV correspond à la période de croissance végétative, allant du semis à
l'initiation paniculaire du riz et du maïs et de la lévée.à l'ouverture de la première
fleur pour le cotonnier;
34
- la phase Fi commence au début de l'épiaison à environ 50 % de la floraison du riz et
couvre la période de la floraison mâle du maïs. En ce qui concerne le cotonnier, elle
va de l'ouverture de la première fleur à l'ouverture de la première capsule;
-la phase F2 couvre la période pleine floraison-début maturation dans le cas du riz.
Elle correspond à la floraison femelle au niveau du maïs. Pour le cotonnier, cette
phase va de l'ouverture de' la première capsule à l'ouverture d'environ 50 % des
capsules;
-la phase MATU va du début de la maturation à la récolte pour le riz et le maïs, et de
l'ouverture de 50 % des capsules à l'ouverture de l'ensemble des capsules pour le
cotonnier.
La durée de chacune de ces phases est indiquée dans le tableau VIII
Tableau VIn: Durée des phases physiologiques des variétés de riz pluvial,
de cotonnier et de maïs
Culture Cycle (jours)Phases physiologiques
IDV FL1 FL2 MATU
90 20 20 35 15Riz pluvial
100 20 25 35 20
90 30 20 15 25
Maïs 110 40 25 20 25
130 60 20 20 30
135 65 50 10 10Cotonnier
160 70 50 20 20
4.3.2. LES VARIABLES DE SORTIE RETENUES.
Une option obligatoire «choix des résultats» permet de sélectionner dans la liste des
résultats d'analyse (parmi les 23 variables) ceux que l'on veut visualiser. Nous avons alors
retenu deux variables:
• ETR/ETM : ce ratio caractérise le taux de satisfaction des besoins en eau de la culture
conditionnant le rendement espéré en matière sèche;
.ETR qui correspond à l' évapotranspiration réelle de la culture.
Ces variables ont été traitéesfréquentiellernent en assimilant fréquence observée et
probabilité d'occurrence. Ainsi, le niveau de fréquence 80 % (occurrence 8 années sur 10) a
été retenu. On estime donc que le niveau d'alimentation en eau de la culture est satisfaisant
35
aux périodes critiques (début épiaison, pleine floraison) dès qu'on obtient ETRIETM ~ 0,8.
Une représentation graphique du taux de satisfaction des besoins en eau selon la date de semis
permet de déterminer la période favorable de semis.
Le calcul de l'ETR de la culture utilise la relation empirique d'Eagleman validée pour
un grand nombre de type de sol et de culture à travers le monde.
A la sortie, SARRA propose des résultats géo-référencés exportables vers d'autres
logiciels.
36
CHAPITRE 5 : SIMULATION DES RENDEMENTS ESPERES.
5.1. COLLECTE ET EXPLOITATION DES DONNEES DES TESTSAGRONOMIQUES EN MILIEU PAYSAN.
Des données sur le rendement des trois cultures étudiées ont été nécessaires pour la
détermination des rendements auxquels on pourrait s'attendre 8 années sur 10.
Ces données proviennent des résultats de divers tests démonstratifs conduits en milieu
paysan par trois programmes de Recherche de l'INERA basés à la station de Recherche
agronomique de Farako-bâ. Il s'agit des Programmes Riz et Riziculture, Coton, Céréales
Traditionnelles. Un certain nombre de variétés de riz pluvial, de cotonnier et de maïs ont été
proposées aux paysans par la recherche agricole. Les travaux ont été assurés par des paysans
avec l'assistance technique des chercheurs, du semis à la récolte. Ces tests avaient pour objet:
• d'évaluer en milieu réel les performances des variétés dans les conditions écologiques
de la région, pour une meilleure diffusion des acquis de la recherche;
• de sensibiliser les producteurs et les vulgarisateurs à "l'application de l'itinéraire
technique recommandé sur chaque culture.
Les résultats obtenus permettent à la recherche de juger de l'intérêt du producteur pour
ces nou~elles variétés (taux d'adoption) et de leur potentiel d'adaptation en situation hors
station. Ces résultats ont été estimés à partir des carrés de rendement, ce qui ne permet pas
toujours de quantifier les rendements réellement obtenus par l'agriculteur.
Les données ont été obtenues uniquement que sur cinq types de variétés : le riz de 90
jours et de 100 jours; le maïs de 90 jours et de 110 jours et le coton de 135 jours.
5.2. DETERMINATION DES RENDEMENTS ESPERES D~S TROIS CULTURES.
De nombreuses études ont montré la pertinence des indices de satisfaction des besoins
en eau (ETR/ETM) sur l'ensemble du cycle et la phase de floraison pour l'explication du
rendement des céréales en Afrique de l'Ouest (Somé, 1989; AfTholder, 1991 ; Samba, 1998).
L'indice de rendement espéré (IRESP) est le plus explicatif à cet égard, car il permet de
prendre en compte le niveau de la biomasse et la production potentielle de l'épi (Gi~ard et al.,
1994). La relation qui lie le rendement à cet indice est généralement de la forme:
Rendement = a.ffiESP + b
a et b représentent des coefficients qui sont fonction du niveau d'intensification de la culture.
37
5.2.1. DETERMINATION DE L'IRESP.
Dans la présente étude, nous avons retenu comme indice du rendement espéré (IRESP),
celui qui associe l'ETR au cours du cycle (ETRc) avec la plus petite valeur du taux de
satisfaction des besoins en eau de la culture (ETRlETMpc) aux phases critiques (Fil et Fl2) :
IRESP == ETRqde X ETRlETMphllSC.'S critiques
En effet, la phase sensible correspond à la période floraisonfiuctification, pour laquelle
l'indice calculé est minimum. Cette phase marque mieux le niveau du stress hydrique de la
culture. En effet, les pertes de rendements dues à un déficit hydrique sont d'autant plus
prononcées que le stress hydrique survient à la période d'initiation et de formation du produit,
c'est à dire à la période de l'épiaison floraison ou au début du remplissage des grains (Somé,
1989). Les variables ETRc et ETRlETMp.; ont été obtenues dans la simulation des semis pour
le zonage des cultures..Le calcul de l'IRESP (historique) a été fait avec le tableur EXCEL.
5.2.2. CALCUL DES RENDEMENTS ESPERES.
Pour le calcul du rendement espéré, 8 années sur 10, dans la région Ouest du Burkina,
nous avons simulé, à l'aide du module SARRABIL, les semis des tests démonstratifs en
milieu paysan. Ce module utilise les mêmes données d'entrée que le module SARRAZON.
Ainsi, pour le paramètre pluie, nous admettrons que la pluviométrie des parcelles où les tests
ont été menés est assimilable à celle de la station pluviométrique la plus proche en l'absence
de données de ce type sur place.
L'analyse a été réduite à la réserve utile de 90 et 120 mm/m.
Cette simulation a permis d'estimer l'indicateur hydrique IRESP (ETR.c x ETRlETMpc)
pour chaque test. Ensuite, les fonctions de production ont été calibrées par comparaison des
productions mesurées en milieu paysan avec les indicateurs hydriques simulés:
Rendement = a.IRESP + b
Cesfonctions de production ont été utilisées avec les IRESP historiques pour extrapoler
les rendements potentiels 8 ans sur 10.
38
CHAPITRE 6 : ZONAGE PAR CULTURE.
Pour déterminer la période favorable de semis, nous avons calculé les valeurs
fréquentielles du taux de satisfaction des besoins en eau (TSBE) aux phases critiques (début
épiaison et plaine floraison). Nous avons donc simulé des semis tous les 10 jours à partir du
mois de mai pour la série chronologique 1961-1998. Les périodes optimales de semis sont
précisées à la fréquence de 80 % (8 années sur 10) du TSBE. Des dates de semis extrêmes
sont fixées à la fréquence de 70 % du TSBE pour tenir compte des semis précoces ou tardifs
réalisables. En effet, l'expérience acquise permet de préciser qu'il ne faut pas descendre en
dessous d'un taux de satisfaction de satisfaction de 70 % au moment de la floraison (Poss et
al., 1988).
Le zonage permettra de préciser pour chaque zone agroclimatique de la région, les
cycles de cultures les mieux adaptés.
Les résultats qui sont présentés portent sur 3 cultures représentées par leur longueur de
cycle. Il s'agit du riz pluvial (cycle 90 et 100 jours), du coton (cycle 135 et 160 jours) et du
maïs (cycle 90, 110 et 130 jours). L'étude a été menée sur l'ensemble des 25 stations en
prenant en compte trois niveaux de réserve utile (RU) en eau du sol (60 mm/m, 90 mm/m,
120 mm/m). Les figures (2 à 22) qui montrent les périodes favorables à la réalisation de semis
ont été établies à partir des courbes de satisfactions des besoins en des cultures (annexes la à
7b) aux cours des phases critiques Fil et F12.
39
6.1. ZONAGE DU RIZ PLUVIAL.
6.1.1. PERIODE OPTIMUM DE SEMIS DU RIZ PLUVIAL DE 90 JOURS.
Les figures 2, 3 et 4 permettent de distinguer 3 zones IPour la production du riz de 90
jours (carte 6 et 7) :
• Bomborokuy, Dédougou, Nouna, Ouarkoye et Tansila constituent la première zone. Dans
ces sites, les conditions pluviométriques sont très faibles pour permettre une satisfaction des
besoins en eau du riz 90 jours et cela quel que soit le niveau de la réserve en eau du sol (RU).
Ce type de variété ne devra donc pas être vulgarisée en culture pluviale stricte dans ces
localités situées au nord de l'isohyètes 750.
• Banfora, Béréba, Éatié, Boromo, Gaoua, Houndé, Kampti, Mangodara, Duo, Safané,
Sidéradougou et Solenzo qui constituent la deuxième zone offrent des conditions de
satisfaction des besoins en eau inférieures à 80 % (80 % <TSBE< 70 %) pour la RU de 120
mm/m. A la RU de 90 mm/m, les sites de Béréba, Safané et Solenzo se trouvent dans des
conditions hydriques insuffisantes à la culture de cette variété de riz. L'ensemble des sites de
cette zone ne trouve plus les conditions optimum de production du riz 90 jours à la RU de 60
mm/m.
• La troisième zone est constituée par les sites de Bobo, Diébougou, Dionkélé, Loumana,
Niangoloko, Orodara et Samorogouan dans lesquels le taux de satisfaction des besoins en eau
est supérieur à 80 % à la RU de 120 mm/m. Pour ces sites, les semis doivent commencer dès
la cinquième pentade de juin à l'exception de la zone de Bobo où ils doivent débuter une
pentade plus tôt et de.Diébougou où ils doivent se réaliser dans la deuxième pentade de juillet.
Les semis s'arrêteront dans la deuxième pentade de juillet, dans la -région de Dionkélé,
Orodara et Samorogouan. A Bobo, Loumana et de Niangoloko, ils peuvent être poursuivis au
cours de la troisième pentade. A la RU de 90 mm/m, seuls les sites de Dionkélé et de
Samorogouan offrent des conditions de réalisation du riz 90 jours au TSBE de 80 % (8 années
sur 10). Les semis devront donc s'effectuer entre la cinquième et la sixième pentade de juin
pour la zone de Orodara et dans la sixième pentade du même mois à Samorogouan. On se
contentera d'un TSBE compris entre 70 % et 80 % dans le reste des sites de la zone.
40
A la RU de 60 mm/Ill, aucun site de la zone ne réunit les conditions optimum (TSBE >
80 %) de réalisation de la culture du riz de 90 jours. Bobo, Dionkélé et Loumana permettront
cependant sa réalisation au taux de satisfaction de 70 %. Dans ces conditions, les semis se
feront impérativement entre la sixième pentade de juin et la deuxième pentade de juillet à
Dionkélé et Loumana et dans les deux secondes pentades de juillet à Bobo.
41
Flgur.02 : Pirlod. f.vor.bl. d•••ml. du riz80 Jou"" RU -120
Dat.d•••ml. 1~1 ~I 2~mal 3lHnll1 100000·n 10- ·n 11Uoon 2O-ion 2~ n î3iMJ n D~ul 1O-U1 1~1 I~I 2~ul
St.lIon.~.BANFORA
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Figura 03 : P'rloda favorabla da aamla du riz 80 [cure, RU .80
Data da aaml. 1~1 2~i 2>mai 3lHnal 0>' 'n 1(~,"n 1M,in 2O-iJn 2> Lin 30-iJin 0> '1 10- '1 1:Hu1 20-iLii 2>iJlStationa
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Flgur.04 : Pirlod. favorable de aemi. du riz 80 Jours,RU. 60
Date de semis 15-mai 2O-mai 25-mai 3O-mal 05-iLin lG-iuin 15-iin 2O-i in 25- "n 3O-k.j" 05-iuil 10-" l 1f>.iuil 20-iuil 2f>.iuilStation.BANFORA
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BEREBA
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L.W.wll _.emi. favorables 6 80% ~ semisfavorables6 70% c:::=:J semisnonfavorabie$
Carte 6: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux. phases critiques, variétéde 90 jours RU = 120 mm/m
Carte 6 : TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU RIZ PLUVIAL
AUX PHASES CRITIQUES, VARI ETE DE 90 JOURS ( RU = 120)
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Carte 7: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux. phases critiques, variétéd~ 90 jo.urs, ~l} =90 mm/m
Carte 7 : TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU RIZ PLUVIAL
AUX PHASES CRITIQUES, VARIETE DE 90 JOURS ( RU = 90)
Légende
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~:lW8:81~aeecec.
~o 20 40
6.1.2. PERIODE OPTIMUM DE SEMIS DU RIZ PLUVIAL DE 100 JOURS.
Du point de vue de l'alimentation hydrique, la satisfaction des besoins en eau des
variétés de riz pluvial de 100 jours (figures 5, 6 et 7) permet une subdivision de la région
Ouest du Burkina en 3 zones comme l'indique les cartes 8 et 9.
• La première zone regroupe les sites qui ne réunissent pas les conditions optimum de
réalisation de la culture des variétés de riz de 90 jours auxquels- s'ajoute Safané. Dans cette
zone qui se situe au nord de l'isohyète 900, il sera difficile de produire également du riz de
100 jours en culture pluviale stricte, même à un TSBE de 70 % et dans les meilleurs sols (RU
de 120 mm/m). Les variétés de 100 jours sont donc à déconseiller dans la zone.
• Par contre, dans la zone de Bobo, Dionkélé, Loumana, Niangoloko, Orodara et
Samorogouan, les besoins seront satisfaits au moins à 80 % à la RU de 120 mm/m. Ces sites
constituent la deuxième zone. Cette opportunité se retrouve seulement à Loumana à la RU de
90 mm/m. Ainsi, à la RU de 120 mm/m, les semis s'installeront dès la quatrième pentade de
juin à Bobo, Dionkélé et Samorogouan et une pentade plus tard à Loumana et Niangoloko.
L'arrêt des semis doit se faire à la fin de la première pentade de juillet à Dionkélé, Loumana et
Samorogouan et se poursuivront par contre dans la deuxième pentade du même mois à Bobo
et Niangoloko. Dans la région de Orodara, les semis se concentreront entre la dernière
pentade de juin et la première pentade de juillet. A Loumana, on peut également semer à la
RU de 90 mm/m, dans la dernière pentade de juin. Les autres sites de la zone n'offrent plus
alors qu'une satisfaction à 70 % des besoins en eau de la culture à ce niveau de la RU. Bobo,
Dionkélé, Loumana et Samorogouan réunissent également cette dernière condition à la RU de
60 mm/m.
• Le reste des sites de la région Ouest situés entre la ligne Ouarkoye-Banfora et l'isohyète
900 (carte 8) constitue la troisième zone. Dans cette zone, le riz de 100 jours se contentera
d'une satisfaction à 70 % de ses besoins hydriques en culture pluviale stricte. Aussi, à la RU
- de 120 mm/m, faut-il réaliser les semis à partir de la troisième pentade de juin Gaoua ; dès la
quatrième pentade de juin à Banfora, Houndé, Kampti et Sidéradougou. On attendra la
cinquième pentade pour réali-ser les premiers semis à Diébougou et Mangodara et la dernière
pentade de juin pour les régions de Batié, Béréba, Boromo, Dano et Ouo. Les semis
s'achèveront également avec la deuxième pentade de juillet sur les sites de Banfora, Béréba,
Boromo et Houndé. Il faudrait éviter les semis après fa troisième pentade de juillet dans les -
4f>
régions de Dano, Diébougou, Gaoua, Kamptiet Sidéradougou. TI en sera de même après la
quatrième pentade de juillet à Mangodara et Quo. Pourtant, on pourrait semer à Batié la
pentade suivante. A Solenzo, les semis s'étaleront entre la dernière pentade de juin et la
première de juillet. A la RU de 90 mm/m, les régions de Batié, Béréba et Solenzo n'offrent
plus de conditions qui permettent d'atteindre un TSBE de 70 %. A partir de la RU de 60
mm/m l'ensemble des sites de ce groupe se retrouve avec un TSBE < 70 %.
47
Figure 05 : P6rlod.I••oroblo d...mi. du riz 100 Jaure, RU • 120
Oat.de ••mi. l~i 2O-ma1 2~1 ~I OM.in 10- n 15- 'n I~n 25- n î30=ii.Tn 05-iLil 10- 1 15-iLi1 2G-1Li1 25-i..i1Stotlon.
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Carte 8: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux phases critiques. variétéde 100 jours. RU = 120 mm/m
Carte 8 : TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU RIZ PLUVIAL
AUX PHASES CRITIQU ES ,VARIETE 100 JOURS ( RU = 120)
Mrloba1 Hound4i.
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Carte 9: Taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial aux phases critiques, variétéde 100 jours. RU = 120 mm/m
Carte 9 : TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU RIZ PLUVIALAUX PHASES CRITIQUES, VARIETE DE 100JOURS ( RU = 90)
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Légende
·0 60-70 %o 70 -80 %
o Plusdc 80%
51
6.1.3. CONCLUSION SUR LE ZONAGE DU RIZ PLUVIAL.
Les périodes optimum de semis présentent une variabilité dans l'espace qui s'accentue
avec la baisse de la réserve utile du sol. Ainsi les semis débutent d'autant plus précocement
qu'on se déplace du nord vers le sud. La période de semis est plus étalée dans le sud que dans
le Nord de la région Ouest. Les zones situées plus à l'ouest présentent généralement les
meilleures disponibilités pour la culture du riz pluvial. Les semis optimum sont à réalisés
entre mi-juin et mi-juillet.
Le riz de 90 jours offre des périodes optimum de semis plus longues aux producteurs
que le riz de 100 jours. Cependant les semis se feront plus précocement avec les variétés de
100 jours, Pour ces deux types de variété, les semis seront d'autant plus précoces et plus
étalés que la RU est élevée. Toute technique culturale qui favoriserait un accroissement de la
RU du sol est donc à conseiller dans les zones à risque. Le producteur réalisera alors ses semis
de préférence dans les sols profonds et assez argileux pour permettre un enracinement profond
et une plus grande capacité d'exploitation de l'eau du sol.
Le taux de satisfaction à 80 % des besoins en eau du riz pluvial est atteint, 8 années sur
10, essentiellement dans la moitié sud de la région étudiée mais plus précisément dans la
partie sud-ouest. Des semis favorables au TSBE de 70 % sont possibles. Cependant, il faudra
se conformer aux limites de la période favorable pour éviter des stress hydriques déjà
imminents avec un tel taux.
52
6.2. ZONAGE DU COTON.
6.2.1 PERIODES OPTIMUM DE SEMIS DU COTON DE 135 JOURS.
• Les figures 8, 9 et 10 montrent que quelle que soit la RU du sol, il est difficile d'avoir une
situation optimum pour la culture du coton de 135 jours dans la zone de Bomborokuy,
Dédougou, Nouna et Ouarkoye (cartes 10 et Il). En effet, dans cette zone, il est impossible
d'obtenir une satisfaction, même à 70 % des besoins en eau de la culture en raison de
l'insuffisance de la pluviométrie et ce, même dans les meilleurs sols. La même situation
s'observe à Béréba et Tansila sur les parcelles où la RU est de 60 mm/m. On déconseillera
alors la vulgarisation de ce type de variétés dans les régions situées au-dessus de la ligne
Boromo-Ouarkoye.
• A la RU de 120 mm/m comme l'indique la carte 10, le coton de 135 jours trouve les
conditions hydriques favorables à Banfora, Bobo, Dano, Diébougou, Dionkélé, Gaoua,
Houndé, Kampti, Loumana, Mangodara, Niangoloko, Orodara, Ouo, Samorogouan et
Sidéradougou. Le TSBE dans cette zone située au sud de l'isohyète 900, dépasse la valeur de
80 %. Ainsi, les semis peuvent commencer dès la première pentade de mai dans la zone de
Dionkélé, Lournana et Niangoloko et à la pentade suivante dans la zone de Bobo et
Samorogouan. A Gaoua, Orodara et Sidéradougou, ils débuteront à partir de la troisième
pentade de mai. Dans la zone de Dano, Diébougou et Kampti, les producteurs patienteront
jusqu'à la quatrième pentade de mai avant de réaliser les premiers semis. Dans certaines zones
où le TSBE atteint les 80 %, le producteur ne dispose que d'une pentade en mai pour réaliser
des semis optimum. Il s'agit de Banfora (pentade 5), Houndé (pentade 4), Mangodara et Ouo
(pentade 6). Le coton de 135 jours ne doit plus être semé au-delà de la cinquième pentade de
mai à Dano, Diébougou, Dionkélé, Samorogouan et Sidéradougou. Les semis s'arrêteront
plus tôt à Gaoua (pentade 4). Par contre, les semis pourront se poursuivre dans la sixième
pentade de mai dans la zone de Bobo et Kampti. Il en sera de même à Loumana, Niangoloko
et Orodara jusqu'à la fin de la première pentade de juin.
A la RU de 90 mm/m (carte Il), les facteurs pédoc1imatiques ne permettent plus une
satisfaction. à 80 % des besoins hydriques de la culture dans les zones suivante : Banfora,
GaouaHoundé et Ouo. Dans ces zones, et à la RU de90 mm/m, le producteur se contentera,
8 ans sur 10, d'Une satisfaction des besoins en eau de sa culture inférieure à 70 %. Les semis
seront alors plus étalés mais bien sûr avec plus de risques pour l'alimentation hydrique de la
plante (TSBE < 80 %). Cependant, dans .les zones de Bobo, Dano, Diébougou, Dionkélé,
53
Kampti, Loumana, Niangoloko, Orodara, Samorogouan et Sidéradougou, le TSBE de la
culture de coton 135 jours atteint toujours 80 %. Pour profiter de cette situation, les semis
devront se faire de la première à la cinquième pentade de mai à Dionkélé, Loumana et
Niangoloko ; de la deuxième à la cinquième pentade du même mois à Bobo et Samorogouan ;
de la troisième à la quatrième pentade à Orodara et Sidéradougou ; de la quatrième à la
cinquième pentade à Diébougou et Kampti et, enfin, dans la cinquième pentade à Dano.
A la RU de 60 mm/m et pour un TSBE > 80 %, les semis se feront impérativement de la
deuxième à la quatrième pentade de mai dans la zone de Bobo, Dionkélé, Loumana et
Niangoloko. On sèmera de la deuxième à la troisième pentade de mai à Samorogouan.
• Batié, Béréba, Boromo, Safané, Solenzo et Tansila n'atteignent qu'un taux de 70 % à la
RU de 120 mm/m. Les semis sont alors réalisables à ce taux, dans les deux secondes pentades
de mai à Safané, Solenzo et Tansila. Ils débuteront à partir de la troisième pentade de mai à
Batié et Béréba et pendront fin dans la sixième pentade à Béréba et à la pentade suivante à
Batié. A Boromo, on les réalisera de la deuxième à la cinquième pentade de mai. A
l'exception de Boromo, Solenzo et Tansila, ces périodes de semis seront réduites d'une à deux
pentades dans les autres zones de ce groupe pour la RU de 90 mm/m. A 60 mm/m, Batié,
Béréba, Safané et Tansila n'offrent pas une possibilité de satisfaire à 70 % la demande en eau .
de la culture. Cette opportunité est cependant observable à Solenzo (pentade 3 de mai) et
Boromo (pentades 3 et 4 de mai).
54
Flgur.08 : P6rlod. favorabl. d. a.mla du colon 13Sjoura, RU 8120
Date d. leml. üt-mel Of>.mal 1Q-mai 1f>.mal 2Q-mal 2f>.mai 3D-mal Of>.' 'n 1Q-ün 1f>.luin 2D-juin 2f>. n 3D- ln Of>.ülSI.lion.
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Flgur.08 : Pérlod. ' ••or.bl. d•••ml. du colon 13S Jour., RU. 80
D.I.d•••ml. 01-ma1 05-mal Hl·mal 15-m.1 2O-mal 25-mal 3O-mal 1000000n 1~n '~n 2O-Iun 2:>1u1n IJO-Iu'n 00'k.1
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Figura 10 : Pérloda favorabla da aamia du coton 135 joura, RU' 60
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Carte 10: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de135 jours, RU = 120 mmlm
Carte 10: TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU COTON
AUX PHASES CRITIQUES. VARIETE DE 135JOURS( RU = 120 )
Légende
o 60·70%o 70 -80%
EJ Plusde 80 %
e!E::J02040
Carte Il: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de135 jours, RU = 90 mmlm
Carte 11: TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU COTON
AUX PHASES CRITIQUES, VARIETE DE 135JOURS( RU = 90 )
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Légende
D 60-70%
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801_"1:0 Satan'• OUakoy...
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58
e!:E:::Jo 20 40
6.2.2. PERIODE OPTIMUM DE SEMIS DU COTON DE 160 JOURS.
• De prime abord, les figures Il, 12 et 13 permettent de constater que les sites de
Bomborolcuy, Dédougou, Nouna, Ouarkoye et Tansila n'offrent pas les conditions hydriques
optimum à la production du coton de 160 jours et cela quels que soient la date de semis et le
niveau de la RU (carte 12 et 13). Batié, Béréba Boromo, Safané et Solenzo se retrouvent dans
le même cas de figure dès que l'on descend à la RU de 60 mm/m. A ce niveau de RU seule la
zone regroupant Bobo (pentade 1 de mai), Loumana et Niangoloko (pentade 1 et 2 de mai)
offre la possibilité de satisfaire les besoins en eau du coton de 160 jours à 80 % pendant la
deuxième pentade de mai. Dans le reste des sites, ces taux de satisfaction des besoins en eau
sont compris entre 70 % et 80 %.
• A la RU de 120 mm/m (carte 12), on réalisera les semis optimum, à 80 % de TSBE, en
une pentade à Dano et Diébougou (pentade 3 de mai), à Mangodara et Ouo (pentade 4 de
mai). Le producteur dispose de deux pentades pour les semis à Gaoua (pentade 1 et 2), à
Kampti (pentade 3 et 4) et à Sidéradougou (pentade 2 et 3). A Bobo, Dionkélé et
Samorogouan on sèmera de la première pentade à la troisième pentade de mai ; de la
deuxième à la quatrième pentade du même mois à Orodara et enfin de la première pentade à la
cinquième à Loumana et Niangoloko. A Solenzo, on sèmera dans la première pentade de mai
tout en restant réduit à un TSBE de 70 %. Il en sera de même à Banfora (pentade 1 à 5), Batié
(pentade 2 à 5), Béréba (pentade 2 à 3), Boromo (pentade 1 à 3) et Houndé (pentade 1 à 4).
• A la RU de 90 mm/m comme l'indique la carte 13, les périodes favorables pour des semis
à 80 % du TSBE (cas de la RU de 120 mm/m) se maintiendront à Bobo, Dano et Diébougou.
Par contre, la fin de la période des semis sera réduite d'une pentade à Dionkélé, Kampti,
Loumana, Niangoloko, Orodara et Samorogouan. Gaoua, Mangodara, Ouo et Sidéradougou
descendent àun TSBE de 70 %. Cette tendance dans la réduction de la fin de la période
favorable des semis s'observe également dans les zones qui permettaient d'atteindre un TSBE
de 70 % .à la RU de-120 mm/m, exception faite de Safané et Solenzo où les semis peuvent
toujours Se réaliser dans les mêmes délais.
59
Flgur.11: P6rlode favor.ble d•••mi. du colon 180 jour., RU-120
O'lle de semi, 01-mai O~mai Hl·mal l~i 2O-mal 2~1 3G-mal 05=ITn lG- 'n 1~' 'n 2G-itin 2~ltin 3G-ltin œ-ltil
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Sialion,BANFORA ::~~::::::~:::::::::::~~X:=.::?:::::~
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,Carte 12: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de160 jours, RU = 120 mm/m.
Carte 12; TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU COTON
,AUX PHASES CRITIOUES, V ESDE 160 JOURS(RU = 120)
Légende
o 60 ·70 %070 . 80%
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Carte 13: Taux de satisfaction des besoins en eau du coton aux phases critiques, variété de160 jours, RU = 90 mm/m.
Carte 13 : TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU COTON
AUX PHASES CRITIOUES, VARl ET DE 160 JOURS( RU = 90 )
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63
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6.2.3. CONCLUSION SUR LE ZONAGE DU COTON
Les semis optimum du coton sont à réalisés, 8 ans sur 10, dans le mois de mai et ce,
quelle que soit la variété. fis doivent commencer plus tôt avec les variétés tardives pour faire
coïncider leur phase sensible avec la période où l'offre en eau est optimum. Dans tous les cas,
c'est dans la partie sud et sud-ouest de la région étudiée (située sous l'isohyète 900) que la
culture du cotonnier paraît la mieux indiquée. Ces résultats confortent ceux obtenus pat
Mugishawimana (2000) qui était parvenus aux mêmes conclusions dans l'Ouest du Burkina.
Les bonnes terres (réserve utile élevée) permettront alors de mieux optimiser ces semis.
L'utilisation de terres à RU faible nécessitera d'envisager des techniques agricoles qui
permettent d'accroître la rétention en eau du sol et de parer au stress hydrique dans la phase
critique de la culture.
64
6.3. ZONAGE DU MAIS.
6.3.1. PERIODE OPTIMUM DE SEMIS DU MAÏs DE 90 JOURS.
• Le maïs de 90 jours trouve dans l'ensemble sites les conditions optimum pour la
satisfaction à 80 % de ses besoins en eau à la RU de 120 mm/m comme l'indiquent la figure
14 et la carte 14. Le temps dont dispose l'agriculteur pour réaliser les semis varie entre 25
jours et 75 jours. La période favorable de semis la plus longue s'observe à Bobo, Loumana et
Niangoloko. Dans ces zones, on peut semer de la cinquième pentade de mai à la première
pentade d'août. La période favorable de semis la plus courte se rencontre à Ouarkoye où les
semis sont à réaliser entre les troisièmes pentades de juin et juillet.
• A la RU de 90 mm/m (figure 15 et carte 15), une différenciation des stations s'observe
dans la satisfaction des besoins en eau de la culture du maïs de 90 jours. En effet, à cette
réserve utile, tandis que la plupart des sites permettent une satisfaction à 80 % de
l'alimentation hydrique de la culture, la zone de Nouna perd ces conditions et n'offre à la
culture que 70 % de ses besoins en eau. Aussi, doit-on s'empresser de semer dans cette zone,
entre la troisième pentade de juin et la quatrième de juillet.
Dans la quasi-totalité des sites restant, les semis commenceront avec un retard d'une à
deux pentades par rapport à ceux réalisés sur les sols où la RU est de 120 mm/m. De même,
l'arrêt des semis y sera plus précoce avec un décalage du même ordre que celui qui est
observé en ce qui concerne le début des semis.
• A la RU de 60 mm/m (figure 16), on observe également la même tendance dans la
réduction de la période favorable de semis sur tous les sites. Six sites n'offrent plus, à ce
niveau de la RU, les conditions optimum de réalisation de la culture et s'apparentent ainsi à la
zone de Nouna. TI s'agit de la zone de Bomborokuy, Dédougou, Ouarkoye, Safané, Solenzo et
Tansila. Les semis débuteront alors dans la deuxième- pentade de juin à Dédougou, Nouna,
Solenzo et Tansila et à la pentade suivante à Bomborokuy, Ouarkoye et Safané. On devra
avoir tertniné les semis en fin juin à Ouarkoye, dès la première pentade de juillet à
Bomborokuy, Dédougou et Tansila, une pentade plus tard à Nouna et à la troisième pentade
de juillet à Safané et Solenzo.
65
Figure 1" : Période de .emi. flvorlblel du ml"'.&0jour., RU. 120
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légende
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69
6.3.2. PERIODE OPTIMUM DE SEMIS DU MAl"S DE 110 JOURS. ;
Deux zones se dégagent des l'analyse des figures 17 et 18 et des cartes 16 et 17.
• La première zone.. située au dessus de la ligne Solenzo-Ouarkoye, est constituée par les
stations qui ne réunissent pas les conditions hydriques d'une satisfaction à 80 % des besoins
du maïs 110 jours à la RU de 120 mm/m. Ces stations sont: Bomborokuy, Dédougou, Nouna,
Safané et Tansila. Les semis doiventy être réalisés de la troisième à la cinquième pentade de
mai pour être sûr d'atteindre au moins un TSBE de 70 %. En fonction des stations de cette
zone, la fin des semis sera réduite d'une à deux pentades à la RU de 90 mm/m (figure 18).
Cependant, les semis débuteront pratiquement à la même période que ceux réalisés sur les
parcelles à RU de 120 mm/m. Il en sera de même à la RU de 60 mm/m par rapport à la RU de
90 mm/m. Nouna se retrouve ainsi dans des conditions défavorables à la culture du maïs de
110 jours (figure 19).
• La seconde zone comprend le reste des sites situés au dessous de la ligne Solenzo
Ouarkoye. Dans cette zone, le maïs de 110 jours peut être produit sur les sols à RU de 120
mm/m avec l'assurance que le TSBE dépassera 80 %. Les semis s'étaleront alors de la
cinquième pentade de mai à la troisième pentade de juillet dans les meilleurs cas (Loumana et
Niangoloko). Ils se limiteront de la troisième à la cinquième pentade de juin dans les zones
difficiles (Solenzo, Béréba). A Ouarkoye, le producteur ne pourra semer que dans la troisième
pentade de juin (figure 17).
A la RU de 90 mm/m, le TSBE dans cette localité baisse à 70 %. Dans les autres sites de la
zone, on peut toujours semer au taux de 80 %. Cependant, on réduira d'une à deux pentades,
le début et la fin de la période favorable (figure 18). Cette logique dans la réduction de la
période favorable de semis en fonction de la baisse de la RU s'applique également à la RU de
60 mm/m. C'est ainsi que certains sites perdent les conditions d'une satisfaction à 80 % des
besoins en eau du maïs de 110 jours 'et se retrouvent ainsi avec un TSBE de 70 %. Il s'agit de
Batié, Béréba, Gaoua, Kampti et Solenzo (figure 19).
70
Flguro 17 : P'rlodo do oomlo foyoroblo du moïo110 Jouro, RU .120
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Flgur.18 : P'rlod. d. a.mlafavorabl. du moïa110Jour1l. RU. 80
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Carte 17: Taux de satisfaction des besoins en eau du maïs aux phases critiques, variété de110 jours, RU =90 mm/m
Carte 17: TAUX DE SATISFACTION DES BESOINS EN EAU DU MAIS
AUX PHASES CRITIQUES, VARIETE DE 110 JOURS ( RU =90 )
LégendeD 70-80%
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72
...
6.3.3. PERIODE OPTIMUM DE SEMIS DU MAïs DE 130 ~OLlRS~
On distingue trois zones dans la spatialisation du TSB~ du maïs de 130 jours.;
• La première zone correspond à la région de Nouna' qui n'offre pas les conditions
hydriques nécessaires à la culture de ce type de variétés de maïs, quel que soit le niveau de la
RU. Pour une RU de 60 mm/rn, cette zone s'étend aux régions de Bomborokuy, Dédougou et
Tansila.
• La deuxième zone réunit les régions qui, à défaut de permettre une satisfaction de 80 % de
l'alimentation hydrique de ce type de variétés, autorisent leur culture au taux de 70 % : les
semis débuteront dans la cinquième pentade de mai à Bomborokuy et Tansila, et dans la
pentade suivante à Béréba, Dédougou, Ouarkoye, Safané et Solenzo. La fin des semis
interviendra dans la première pentade de juin à Bomborokuy, dans la deuxième pentade à
Dédougou et Ouarkoye et dans la troisième pentade de juin à Safané et Tansila. A Solenzo, on
ne sèmera plus au-delà de la quatrième pentade de mai et après la cinquième pentade pour ce
qui est de Béréba (figure 20).
Dans cette zone, le passage d'une parcelle à RU de 120 mm/m à une autre dont la RU
est de 90 mm/m se traduit par une réduction du début et/ou de la fin de la période de semis
optimum de deux pentades au maximum. La zone est agrandie d'abord par la région de Ouo à
la RU de 90 mm/m (figure 21) puis par celles de Banfora, Batié, Boromo, Diébougou, Gaoua,
Houndé, Kampti, Mangodara et Sidéradougou à la RU de 60 mm/m (figure 22). Cela en
raison de la chute du TSBE de la culture (de 80 % à 70 %) à ces différentes RU du sol.
• La troisième zone regroupe les régions qui sont aptes à la production du maïs 130 jours
avec un TSBE de 80 % (RU de 120 mm/ml. Il s'agit des sites situés dans la moitié sud de la
région Ouest (Banfora, Batié, Bobo, Dano, Diébougou, Dionkélé, Gaoua, Kampti, Loumana,
Mangodara, Niangoloko, Samorogouan et Sidéradougou) auxquels il faut adjoindre quelques- -
sites austraux de la moitié nord (Houndé et Boromo). Le début des semis ne se présente pas
de façon homogène dans toute la-zone. fi se situe entre la deuxième pentade de mai et la
troisième pentade de juin en fonction des sites. Par exemple, les -semis débuteront à la
troisième pentade de mal à Niangoloko tandis qu'à Boromo il faudra attendre la deuxième
pentade de juin. Parcontre, la fin des semis se présente de manière assez -homogène dans la
quasi-totalitéde la zone: Elle se situe aux alentours de la sixième. pentade de juin (figure 20).- .-
- - .
Cette zone se réduit à la RU de 90 mm/m car la zone de Ouo ne satisfait plus qu'à70 %,- -
les exigences hydriques de la" culture. A cette réserve utile également, te début des semis est
75
plus hétérogène en fonction des sites que la fin. Il se situeentre la troisième pentade de mai
et la quatrième pentade de juin. Ce qui traduit une réduction d'au moins une pentade dans1,
toute la zone. Quant à la période de fin de semis, elle se situe-autour de la quatrième pentade
de juin (figure 21). On remarque alors une réduction également d'au moins une pentade dans
la fin des semis.
A la RU de 60 mm/m, seuls sept sites constituent cette zone comme le montre la figure
22. Les semis peuvent débuter à partir de la cinquième pentade de mai à Dionkélé, Loumana
et Samorogouan et à la pentade six de mai à Bobo. Les semis prendront fin avec la quatrième
pentade de juin à Bobo, Loumana et Samorogouan et avec la troisième pentade de juin à
Dionkélé. Les semis se feront en deux pentades à Dano, Niangoloko (pentades 2 et 3 de juin)
et Orodara (deux premières pentades de juin).
76
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Figure 20 : P'rlod. d. a.mlafavorabl. du maïa 130JOu", RU. 120
Dat.de ••ml. O>mal 10-mal 1>mal 2o-mat 2>mat Jo-mai O>ün 10- n 1>' n 20- in 2>ün Jo-ün O>juit 10-tuil t> "1
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OUARKOYE ~:::::::::::::::::::~:::::::~:::::::::::::~:::~::~~3
DUO ~~:~::;:::::::;::::::~~:~;::::::~:::~:::~f~:::::::::::::::::::r.:::::::::: :::::::~;:::::::~::::~:::::::::~:~~:::::::r.;:::{;:::;:::{::::::~~-::::{:::~~x::::::~~~::::~::r:::::":::::;:::::::::::::::::::::::::::~
SAFANE ~::::::::;::::::::::::::::::::::::::::::::::::::~:::::::~:::::::::::::::?::::~~::?::~:::~::::~::::::::::~:a
SAMOROGOUAN r:~:::::::::;:::::::~:::::~ :{:?::;;::::::::'i:::::~
SIDERADOUGOU' ~:~:?:::::;~::~.;::,:;:~:::~:;:::::~:::::::::::::::::;::::::::::::::::-~:::::?:? :~:::{::::::~]::r::;:a
SOLENZO ::::::::~::::::t:::::":::::::::::'::::X:%:::::;::t"{:;:r:~%{:;;::r:::::;~[::::~;:;.:::::=t7~
TANSILA ~:::::~:::::::::::::::::;::::::::::;::?:::::~??:"{:::::~~:::::::::::::::::-:?:~~
l.ilI.iJJü 1IIlIIIIIIIIIIIIIIIIIsemis favorables é 80%· ~Ir0rIf] semisfavorables' 70% ~ semi6nonfevoreb&e6
Figure 22 : Période de .eml. Iavorable du m.... 130 joure, RU. 60
Date de aemis 05-mal 1o-mai 15-mal 2().mai 25-mal 3G-mal 05-n lG-' 'n 15-luin 2G-' n 25-iuln 3G-juin 05-' Il 1G-juil 15-juH
StationsBANFORA ~::;~::~::~:::::::::::::~~;:-?:::;::~X~:::{::{:~:"~~~::(:~:~:~:::~:: :~::::::::~::::::::::::::::::::~:~.:~r::::::?~:>~:"f.'::::~$.:f:t::~:a
BATIE ~~{f.'W?:Z-Wf.t::t;r:(:~:(::r:;~l:'f.:t.~
BEREBA r::::~:~:~~:;::~~::~;:~:::::.:::(:~(:::::::r:$
BOBO ;::r:~:r:f~~~::r:~:r?~r(~(:[:(:;.~::::~m~:(:(:(:(:::f:'{f.::f~:(:::::::: ~W::::%f.::~~::::~~
BOMBOROKUY
BOROMO J:::r:::r::::;~:~:~:~:::::::~:::::~:;:::~:::;:(:~:(:~r:(:f::?::::;m:;1.
DANO ?::::::W~:::::i:m r::::(:::::&$~
DEDOUGOU
DIEBOUGOU ::::::::::;:::::::{::::::{::::::::::::::::::::::::::::::::::;-~::::::::::::::::::::::::::::::m:I$?:::::: ..m:r::?::-r&1'::::.w:~f.:::;:f.
DIONKELE %f(:f:::~:::::~:(:::~:(:r{:::::(:::~:: ::(:*~%~-r~r::::~f:~
GAOUA ?:::::~:::~~::::::::::::::::::::::::::~:::::::~::~::~?:::::::::::::::::{::::::~:;:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::r{:r::?::~::::::::m~{,~?::f:;:::;:t:::~:::::::;:~
HOUNDE ?~;:*~:~:;:(:::i:rf:;~:;:;:::t:::::;:::(:~:::~:~:;:::::~~:::~:;:~:~:1.(:~t:~~:%"f:::::~::::~.~::"~f.$
KAMPTI ~r::;::::{::~::::::::::.t::-::::::::::::::::::::::;:?::::::::::;:::;::~:::::;:::::::::::::r::::::~::::::r::::;:::::::::~r:~*:::::::::::;W'::::::::::?~:{:::~:X:::::::;::::~~
LOUMANA r{;::::?::r:::r:f::~:::::t::(:::::(:::~:;:~~ :::::~::*:~::::~:(:::~:::;:::~:::(:(:~~r:;s'
MANGODARA ~::::;::::::::::;;::::::::::::::;:~::::::::~:::::~:::::::::::~~r:::~:;::::::::::r::::::?~r:::;:~::::::::::::::f{:::~:::::::::::::r:::t~:::~::::~:::::::::::;:~
NIANGOLOKO f::::::~::::~:~r::~(:::t{:::::(:::::::::~:::::: ?::::::(:::::f:::t"~r:::~:;f:~~r:far::?
NOUNA
ORODARA }:~:::::::(:::::r::::::~::r:::fi~:~:~::::::::;:~~:::~:::(:~:::::::~: ~:~:$.:::::r~::..r:(:~~?::::r:::~:~::::::~OUARKOYE ~:::::::::::;:::::::::;"~
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SOLENZO ~~:::f~~:~:::::::(:::~:::::t::f::::(:::::~~r~~:::~:m:~:;:~:~
TANSILA
~ 1II11111111111.sam!s favorables 6 80"4 IffW:~lm~~; semisfavorables 6 70°.4 c==J semisnonfavorllbles
6.3.4. CONCLUSION SUR LE ZONAGE DU MAïs.
Les besoins en eau du maïs peuvent être satisfaits dans la quasi-totalité des sites étudiés
surtout si les semis sont réalisés sur les bonnes terres (RU ~ 120 mm/m). Cette opportunité
s'amoindrit avec la baisse de la réserve utile. Elle s'améliore cependant si on produit des
variétés à cycle court. Les périodes favorables pour des semis du maïs vont de mi-mai à fin
juillet, mais sa durée réelle dépend surtout de la longueur du cycle de la variété et du niveau
de la RU du sol.
Contrairement aux cultures de riz et de coton, le maïs semble plus adapté à la région
Ouest du Burkina qui correspond à notre zone d'étude. En effet, même les variétés à cycle
long (130 jours) ont généralement une période favorable de semis plus longue que les variétés
à cycle court du riz pluvial et du coton. Cela signifie que le producteur pourrait avoir plus de
temps avec le maïs pour réaliser des semis optimum voire les reprendre en cas de besoin
qu'avec le riz pluvial ou le coton.
80
CHAPITRE 7 : LES RENDEMENTS ESPERES.
Les fonctions de production déterminées à partir des indices de rendements espérés des
tests démonstratifs et les rendements correspondants ont fourni des coefficients de
détermination très faibles, de l'ordre de 0.003 à 0.14 (annexe 15) pour l'ensemble des trois
cultures. Ce qui signifie que le facteur alimentation hydrique explique au maximum à 14 %
les rendements de la zone.
De tels résultats pourraient se justifier par l'origine des données pluviométriques
utilisées, mais aussi par celle des rendements obtenus. En effet, les données pluviométriques
utilisées pour le calcul de 1'IRESP ont été relevées sur des stations parfois éloignées de la
parcelle. Vu la variabilité de la pluviométrie à l'intérieur d'une même zone climatique,
1'IRESP estimé avec des données de ces stations pluviométriques pourrait être assez
différente de celui que l'on peut estimer avec des données recueillies sur le site du test. Par
ailleurs, les rendements des tests ont souvent été estimés à partir des carrés de rendement, ce
qui ne fournit pas nécessairement les valeurs réellement atteintes.
En raison donc de la faiblesse du coefficient de détermination, on ne pourrait pas utiliser
les relations obtenues pour calculer les rendements espérés. Aussi se limitera-t-on à la
présentation des résultats des IRESP auxquels on peut s'attendre, 8 années sur 10, dans la
région Ouest du Burkina. En effet, l'IRESP permet d'avoir une idée sur le potentiel de
production des cultures.
81
7.1. IRESP DU RIZ PLUVIAL.
La variation de l'IRESP en fonction de la date de semis dépend de la variété cultivée, de
la localité et de la réserve utile du sol. En effet, dans la région Ouest, la valeur maximum
atteinte, 8 années sur 10, est plus élevée avec le riz de 100 jours que le riz de 90 jours. Ces
valeurs correspondent à des semis réalisés aux meilleures dates. Cependant, lorsque les semis
arrivent tardivement, l'IRESP affiche ses meilleures valeurs avec la variété de 90 jours (figure
23 à 26). La tendance s'inverse si les semis sont précoces. Les écarts entre les variétés
augmentent du nord vers le sud. Le riz de 90 jours a des IRESP proches de ceux du riz de 100
jours au nord, alors qu'au sud de la région, l'écart entre les IRESP ces deux types de variété
se creuse. Ainsi, pour des semis réalisés entre le 25 juin et le 05 juillet à Nouna, la différence
entre le riz de 90 jours et celui de 100 jours est pratiquement nulle. Cependant, à Niangoloko,
elle se situe autours de 30. Cela signifie que dans la partie Nord où certains sites autorisent
encore la culture du riz pluvial au taux de 70 % de TSBE, l'agriculteur économiserait plus de
temps et d'énergie en produisant du riz de 90 jours que le riz à cycle plus long (exemple de
Solenzo et de Safané). Par contre, dans le sud, la différence' qui apparaît entre les deux
variétés permettrait de réaliser un surplus de gain dans la récolte en cultivant le riz de 100
jours. Mais le producteur doit tenir compte des avantages qu'apporterait une variété précoce
par rapport à une variété tardive lorsque les semis sont retardés (semis tardifs au taux de 70
%). Ayant alors l'IRESP le plus élevé, le riz de 90 jours constitue de ce fait la meilleure
spéculation en cas d'installation capricieuse des pluies. La partie Sud-Ouest de la zone
d'étude présente généralement des IRESP plus élevés que dans la partie Sud-Est (exemple de
Duo et Orodara, carte 18).
Pour ce qui est de la réserve utile, on peut constater dans la partie Nord de la zone
d'étude, qu'il n'y a pas de différence notable entre les IRESP obtenus à la RU de 90 mm/m et
ceux de la RU de 120 mm/m. Cependant, cette différence augmente légèrement dans sa partie
Sud avec des IRESP plus élevés à la RU de 120 mm/m (figures 23 et 25, figures 24 et 26) ..
Cela se traduit sur les cartes 19 et 21 par un étalement de la zone à fort IRESP
comparativement à ce qu l'on observe sur les cartes 18 et 20.
La faiblesse des écarts entre les IRESP aux RU de 90 et 120 mm/m traduit, comme l'a
déjà noté Somé (1984), l'insuffisance des pluies actuelles à assurer, 8 ans sur 10, une réserve
. utile de 120 mm/rn pendant une grande partie du cycle-
82
Figure 23: IRESP du riz de 90 jours, RUde 120 mm/m
Figure 24: IRESP du riz de 100 jours, RUde 120mm/m
fig 2 : IRESP du riz de 90 jours, RU de120
fig 2 : IRESP du riz de 100 jours, RUde 120
t::V)
Date de semis
---+- NJANOOW__NOUNA
__ORODARA
__OUARKOYE
__QUO
400 -,------------,
350 +------=-------1 ,------,1300 +---~'iK_-~~---j
a.. 250 +----,,.,L,fL-,,.....,~-------'~__l
~ 200 ~~'fL-~:;lIC'--=-..::----lI:-J
g; 150 +--><.--y-"7l"L-----~___1
100 +-X'----,l'"-------'&-l50 ' ..JI
o +---.-----,----r--r-,---r---r---l
-+--NIANGOLO
_NOUNA
-tr-ORODARA
--*-OUARKOYE___~UO
Date de semis
350 ,-----------,
300 -t--------::;~~.___--j
250 +---_~_~=~
:li 200 +--.*-:~~4=_~~---j
wg; 150 ......s-""---.t';..=-----=~
100 +--~~----_____i
5O+-0-------_____i
O+--r-.--.--r-,--.--,,...---i
Figure 25: IRESP du riz de 90 jours, RUde90mm/m
Figure 26: IRESP du riz de 100 jours, RUde90mm/m
fig 7 : IRESP du riz de 90 jours, RU de 90 fig 7 : IRESPdu riz de 100jours, RU de90
Date de semis
---+- NlANOOW__NOUNA
__ORODARA
__OUARKOYE
__OUO
t::V)
350 .--------------,
300 +----.".;;C<::~--__j ,--------11
250
a.. 200IJ)wQ:; 150
100
50
0~V)
-+--NIANGOLO
_NOUNA
---6-0RODARA
--*-OUARKOYE___~UO
300
250
2000-UI 150wg;
100
50
0!!? le s t:10 10 10-e- N ...
Date de semis
83
Carte 18: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours, RU = 90 mm/m
Carte 18: INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU RIZ PLUV IAL. VARIÉTÉ 90 JOURS. RU =90
Valeurs de rindice
!<mse=c:Jo 20 40
lEI
o150 à 200
~oo à 250
250 à roo
Carte 19: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours, RU = 120 mm/m
Carte 19 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU RIZ PLUVIA L, VARIËTÉ 90 JOURS. RU = 120
kmsEc::lo 20, 40
Valeurs de rindice
200 à 250
(ITJ 250. sooJOo à J50
84
Carte 20: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 100 jours, RU =90 nun/m
Carte 20 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU RIZ PLUVIAL, VA RIÉTÉ 100JOURS. RU = 90
kms~o 20 40
Valeurs de l'indice
[ill 200 &250
8 250& 300
~ · 300 & 3 ~O
Carte 21: Indice de rendements espérés du riz pluvial de 100 jours, RU = 120 mm/m
Carte 21; INDICE DE REND EMENTS ESPERES OU RIZ PLUVIAL, VARIÉTÉ 100JOURS. RU = 12
km.E3::::Jo 20 40
Valeurs de rindice
200 &250
Œl 250 &300
l2J 300 a3~O
"
85
7.2. IRESP DU COTON.
Les courbes des indices de rendement espérés commencent pratiquement à un niveau
maximum pour les variétés de 160 jours (annexes l l a à llc). Ce maximum est décalé dans le
temps pour la variété de 135 jours (annexes lOa à lOc). Cela corrobore les résultats de la
simulation des dates de semis qui situent les meilleures dates dès le début des simulations
pour la variété tardive et qui décale celle des variétés de 135 jours.
Pour des semis réalisés aux meilleures dates, la valeur de l'IRESP est d'autant plus
faible que le cycle de culture est court. Ainsi, le coton de 135 jours permet d'obtenir des
lRESP de l'ordre de 400 par exemple à Diébougou pour des semis réalisés le 15 mai, contre
un IRESP de 450 avec le coton 160 jours. Mais à l'image des résultats obtenus avec le riz
pluvial, les IRESP du cotonnier sont plus élevés avec la variété à cycle réduit qu'avec celle à
cycle tardif, lorsque les semis sont effectués tardivement (figures 27 et 28, figures 29 et 30).
En d'autres termes, les variétés de 160 jours sont préconisées pour des semis optimum et
celles de 135 jours lorsqu'on est contraint à des semis tardifs.
Par ailleurs, les cartes 22 à 25 mettent en évidence un important gradient d'indice de
rendement espéré entre le nord et le Sud. Les sites situés au nord de la zone étudiée présentent
des IRESP plus faibles que ceux des sites du sud. Ainsi, dans l'extrême nord le maximum
atteint avec les variétés de 160 jours, aux meilleures dates de semis, est situé entre 250 et 300
alors que dans le sud, il est entre 450 et 500. Pour les variétés de 135 jours, les valeurs
maximales sont entre 200 et 250 dans le nord et montent entre 400 et 450 dans le sud. Ces
résultats laissent percevoir une plus grande adaptabilité du coton dans la partie sud
(principalement dans le sud-ouest) par rapport à la partie Nord qui se justifie par la meilleure
pluviométrie de la zone sud. Ils confirment par ailleurs les résultats du zonage de la période
favorable de semis du coton qui avaient révélé que la zone sud est la mieux indiquée pour la
culture du coton sur le plan alimentation hydrique. C'est donc dans cette zone que le choix de
.Ia variété (cycle court ou cycle long) s'impose selon que les semis sont optimum ou tardifs.
Dans le nord on devra surtout cultiver les variétés de 135 jours dans les sites où les conditions
hydriques.Ie permettent.
L'effet d'un accroissement de la réserve utile de 90 mm/m à celle de 120 mm/m se
manifeste par un faible accroissement de l'IRESP, même dans les régions du sud (figures 27
et 29, figures 28 et 30). Pour le coton, il y a peu de différerice entre ces deux réserves utiles ..
Pour .les variétés de 135 jours, on note cependant à la RU 120 mm/m, un regain de l'fRESP
pour les semis réalisés après le 25 juin. L'écart de la RU 120 à la RU 90 atteint et dépasse
86
alors parfois 150. Cette différence présente cependant peu d'intérêt pour l'agriculture pluviale
stricte car il est obtenu avec des semis réalisés après la période favorable et à un TSBE
inférieur à 70 %. Néanmoins, ce résultat est intéressant car il permet d'envisager une
irrigation de complément qui améliorerait cet accroissement de l'IRESP et donc augmenterait
le rendement de la variété de façon significative. Cette stratégie peut être adoptée lorsque les
pluies sont tardives, renvoyant ainsi les semis au-delà de la période favorable.
Figure 27: IRESP du coton de 135 jours,RU de 120 mm/m
Figure 28: IRESP du coton de 160 jours,RU de 120 mm/m
fig 3: IRESP du coton 135jours, RUde 120
fig 3 : IRESPdu coton de 160jours, RUde 120
__ BOROMO
--Ir-DANO
-+f- DEDOUGOU
1-lI-DIEBOUGO
_DlONKELE 1
___ BOROMO__ DANO
-â- DEDOUGOU
-iE- OIEBOUGO__ 0I0NKELE
100 +-------->O'~.-__I '-- --'1
4OO+-:7ff'==---'k------
f;OO,--------450.------------,400 +----;~~----~ r----------,
350 +.---11="'Ii'\.------1
l:l. 300 +-=-=:JI~--\-tr__----l
~ 250·+..;;;.....,...=--.:.:~----lIIlc'"---~
e: 200 f---------'\--~l-____.lirl
150 +-----4-----"'~_H')H100 +---------""'..-"IIF+-~
50 f---------')If---lo +-~._._._._...,---.---l
~~
Date desemis Date de semis
Figure 29: IRESP du coton de 135jours,RUde90mm/m
Figure 30: IRESP du coton de 160 jours,RU de 90 mm/m
fig 8 : IRESP coton 135 jours RU de 90 fig 8 : IRESP du coton de 160 jours, RUde 90
_BOROMO
_DANO
_DEDOUGOU
-+f-DIEBOUGO___ OIONKELE
~ ~ ~ ~..... N
Datede semis
500 ,---------,450 +----:::;S:c------.".-j400 ,---~--,I
350 ~c..~~--------j0..300 +-A---.ll.---vIIl-------I
13 250 +--~-}.,,--~___1Qf 200 +-~-____'Io~~----1
150 +------"~I._-----I100+----~...5O+-----____'Io'k-----IO+-...,---.---.-~---,---r'.....~
__._BOROMO
--Ir-DANO
-+f-DEDOUGOU
-li- DIEBOUGO
:.....- DIONKELE
450.-----------,
400 +--~...,._-------1
350 +-------Jl:~r__------1
300 +--~----~---....,.,
~ 250 f-)(-"""""=,--\lr__--_I
""e: 200 +--------'~f'---__I
150 -1----4-"""""---1
100 +-----~!IItc---_I50 +----~--....lIk___I
o +-~~~._..,...-...,---i"'lI1I-1
~~. $~ _40 ~ro
Date de semis
87
Carte 22: Indice de rendements espérés du coton de 135 jours, RU =90 mm/m
Carte 22: INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU COTON. VARI ÉTÉ 13.5 JOURS.RU 90
kmsE3=:Jo 20 40
Valeurs de r indice
@l 200.250
fi] 250. 300
[t] 300.350
350 .400
400. 4~0
Carte 23: Indice de rendements espérés du coton de 135 jours, RU = 120 mm/m
Carte 23 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU COTON , VARI ÉTÉ 13.5 JOURS.RU = 120
Valeurs de rindice
200.250
BJ 250.300
300 .. 35(1
350 . 400
~ 400. 450
88
Carte 24: Indice de rendements espérés du coton de 160 jours, RU =90 mm/m.
Carte 24 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU COTON, vARIÉTÉ 160 JOURS, RU = 90
Valeurs de rindice
250 i 300
300 à 350
3501400
Œl 400 1 450
450 1 500
Carte 25: Indice de rendements espérés du coton de 160 jours, RU = 120 mm/m.
Carte 25 : INDIC E DE RENDEMENTS ESPERES DU COTON, VARl ÉTÉ 160 JOURS, RU = 120
Valeurs de r indice
l,·250 1 300
3001 350.',. 350 i 400 .-- 400 1 4.50
4501 SOO
89
7.3.I~P DU MAïs
La comparaison des trois variétés de maïs confirme le meilleur comportement des
variétés à cycle long par rapport aux variétés à cycle réduit. En· effet, les résultats montrent
que les IRESP du maïs, obtenus dans toutes les stations, augmentent de pair avec la longueur
du cycle (figures 31, 32 et 33 ; figures 34, 34 et 36). Cela pourrait se justifier par le fait que
les variétés à cycle long ont génétiquement un potentiel de production supérieur à celui. des
variétés à cycle court.
Cependant, les résultats de la simulation des semis ont montré que les variétés à cycle
long, notamment celles de 130 jours, ne trouvent pas dans la partie nord de la zone d'étude,
les conditions hydriques pour assurer leurs besoins en eau pendant les phases FIl et Fl2 de
leur développement. Dans cette zone, il est déconseillé de produire des variétés à cycle long,
sauf dans les parcelles exceptionnelles à sol profond ou dans les parcelles irriguées. Les
variétés de 90 jours qui ont une meilleure alimentation hydrique dans cette partie de la zone
d'étude y auront une plus large adaptabilité.
L'accroissement de l'IRESP en fonction de la longueur du cycle et les conditions
hydriques satisfaisantes rencontrées par les variétés à cycle long dans la partie sud permettent
de donner la priorité à la culture du maïs 130 jours puis à celui de 110 jours dans cette zone.
En effet ces deux types de variétés semblent mieux optimiser l'eau disponible dans la zone
par rapport aux variétés de 90 jours. Mais cela suppose que les semis sont effectués aux dates
favorables. Cependant, lorsqu'on est contraint à des semis tardifs, les variétés de 90 jours qui
ont une période de semis optimum plus étalée, et qui présentent alors des IRESP plus élevés,
sontt à préconiser.
A l'instar des résultats du riz pluvial et du coton, les IRESP du maïs s'accroissent du
nord au sud avec un gradient est-ouest. (cartes 27 à 31).
Avec les variétés de 90 jours, l'augmentation de la RU ne présente un intérêt que dans
la partie sud-ouest avec un -gain de 50. Dans le reste de la région, il n'y a pratiquement pas de
différence de la RU de 90 mm/m à celle de 120 mm/m (cartes 26 et 27). L'intérêt d'un
accroissement de la réserve utile en eau du sol se manifeste avec les variétés à cycle long
(cartes 28 et 29; cartes 30 et 31).
90
Figure 31: IRESP du maïs de 90 jours, RUde 120 mm/m
Figure 32: IRESP du maïs de 110 jours,RU de 120 mm/m
fig 2 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde 120
fig 2: IRESP du maïs de 110 jours, RUde 120
Dale de sem is
__ NlANGOLO
----NOUNA
__ ORODARA
___ OUARKOYE
___ OUO
4oo~~~350 h ,------:c-::c:----,I300 g~ç:;:;~~c;-~~,___-i
ll. 250 +"'~__7Il1==_--e.-;~-~rl
~ 200 +--r==-------~,___-I
150 +---------~H
100 +----------1 ~ ~I
50 +----------1
o +--.---.----,----.-.-.___-.--1
__ NIANGOLO
__NOUNA
__ORODARA
___ OUARKOYE
___ OUO
350
300
250
e; 200l<l
el 150
100
50
0!Q ~ ~ r::: 00
V> V> V> V> V>N
Date de semis
Figure 33: IRESP du maïs de 130 jours,RU de 120 mm/m
Figure 34: IRESP du maïs de 90 jours, RUde90 mm/m
fig 2: IRESP du maïs de 130 jours,RU de 120
fig 7: IRESP du maïs de 90 jours, RUde 90
__ NIANGOLO
__ NOUNA
--tr-ORODARA
__ OUARKOYE__QUO
350
300
250e, 200<Il~
el 150
100
50
0!Q
~ ~ r::: 00
V> V> V> V>N
Date de semis
__ NlANOOLO
--NOUNA__ORODARA
___ OUARKOYE
__ oua
500 ..-----------
100 +----------=~_j L _
Date de semis
~ 300 +-=--/--#=--::-~-~~__j~
e: 200 -+-::::~=------___.:~-----}H
Figure 35: IRESP du maïs de 110 jours,RUde 90 mm/m
Figure 36: IRESP du maïs de 130 jours,RU de90 mm/m
fig 7 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de90
fig 7 : IRESP du maïs 130 jours, RU de90
__ NlANOOlO
__ NOUNA
--tr- OROOARA
___ OUARKOYE
___ oua
450 ,-----:-.,--------,
400 +-----:~~~~-----j , __~=~I350 +-7"-.r-,~~~~---__1
300 t-'--r-7F:=--~,----'\'\oii::-__1
e; 250 1-"'~rr_----"'"1k-__T_'Io_-Ic.le: 200 +:-:;&"=-------'~-Vllirl
150 +""-------"">-"---'lI:-I100 +-------~...-:__1
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Date de semis Date de semis
91
Carte 26: Indice de rendements espérés du maïs de 90 jours, RU =90 mm/m.
Carte 26 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU MAIS, VARIÉTÉ 90 JOURS. RU = 90
lem.e===Jo 20 40
Valeur de l'indice
l ' 200 . 250
250.300
Carte 27: Indice de rendements espérés du maïs de 90 jours, RU = 120 mm/m.
Carte 27 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU MAIS, VARIÉTÉ 90 JOURS. RU = 120
JcmSe===Jo 20 40
92
Valeurs çe rindiée
1.11 250 i 300
Il JOO.350
Carte 28: Indice de rendements espérés du maïs de 110 jours, RU = 90 nun/m .
Carte 28 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU MAIS, vARItTÊ 1JO JOURS,RU = 90
kms 'E3::=Jo 20 40
Valeurs de rindice
250 à 300300 à 350350! 400
Carte 29: Indice de rendements espérés du maïs de 110 jours, RU = 120 mm/m.
Carte 29 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU MAIS , VARIÉTÊ 110 JOURS, RU "' 120
Valeurs de rind ice
2501 300
-300 6350
)50 i 400
93
Carte 30: Indice de rendements espérés du maïs de 130 jours, RU = 120 mm/m.
Carte 30 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU MAIS , VARIÉTÉ 130 JOURS, RU = 90
!<msECJo 20 ~
Valeu rs de Il'ind ice
llIl 250·300
300-350
350-400
400-450
Carte 31: Indice de rendements espérés du maïs de 130 jours, RU = 120 mm/m.
Carte 31 : INDICE DE RENDEMENTS ESPERES DU MAIS, VARIÉTÉ 130 JOURS, RU u 120
Valeur de ri nélice300 . 350
• 350 '400
.. 4001 450
94
CONCLUSION GENERALE
L'utilisation d'un modèle de simulation du bilan hydrique des cultures a permis de
définir, pour le riz pluvial (90 et 100 jours), le coton (135 et 160 jours) et le maïs (90, 110 et
130 jours), une stratégie de semis optimum qui pourrait accroître en termes statistiques les
chances de réussite de la culture en minimisant les risques de stress hydrique au cours de la
phase sensible. Ainsi, des périodes optimum de semis déterminées pour chaque culture et en
fonction de la RU du sol sont:
Riz 15 juin au 15 juillet
Coton 1el" mai au 5 juin
Maïs 10 mai au 5 août
Le risque de déficit hydrique prédomine avec les variétés à cycle long dont les périodes
optimum de semis sont relativement plus courtes. Pour ces variétés, les semis devront être
réalisés plus précocement que les variétés à cycle court telles que le riz de 90 jours, le coton
de 135 jours et le maïs de 110 et 90 jours.
Les rendements espérés des cultures n'ont pu être déterminés. Cependant, les indices de
rendements espérés ont été déterminés et ont permis d'avoir une idée des potentialités de
chaque variété.
A l'échelle régionale, l'analyse des potentialités agroclimatiques des cultures à permis
de préciser les zones les plus propices à chaque variété étudiée. Dans la partie sud, les variétés
à cycle long qui ont des indices de rendements espérés (IRESP) relativement plus élevés que
les variétés à cycle court et qui y trouvent une meilleure alimentation, doivent y être
préconisées en première option. Les variétés à cycle court pourront également y être
exploitées, mais elles ne seront rentables qu'en cas de semis tardifs induits par une installation
très tardive des pluies, qui diminuerait la productivité des variétés à cycle long. Néanmoins,- .-
dans la partie Nord, ces variétés constituent les meilleures spéculations tant que la source de
l'alimentation hydrique restera strictement pluviale.
L'effet de la RU du sol est manifeste lorsque l'on compare les résu-Itats des RU de 120,
de 90 et de 60 mm/m. A défaut de sol à forte réserve utile, il apparaît nécessaire d'optimiser,
dans les régions où le taux de satisfaction des besoins en eau est proche de 80 %, les
techniques culturales qui favorisent une m~illeure -rétention en eau et un meilleur
enracinement des cultures et donc une exploitation plus profonde du sol. On pourrait
95
envisager une irrigation de complément dans les zones où cela est possible. Les variétés à
cycle long qui sont génétiquement plus productives pourront alors être utilisées.
Les semis des deux types de variétés de coton étudiées doivent se réaliser dans le mois
de mai. Généralement, dans cette période, les pluies ne sont pas encore installées, ce qui rend
difficile les travaux de préparation du sol. Il faudrait alors optimiser le travail du sol à sec,
lorsque les moyens le permettent, pour pouvoir semer à la bonne période dès que les pluies
tomberont. Par ailleurs, le labour de fin de cycle et les semis à sec qui constituent des
pratiques déjà courantes dans certaines exploitations doivent également être intensifier. Cela
permettra d'être dans les délais pour des semis optimum.
Les résultats obtenus indiquent une grande plage de périodes optimum de semis (près de
75 jours) pour le maïs de 90 jours dans la zone sud et sud-ouest. Cette opportunité pourrait
être exploitée pour réaliser au moins deux récoltes par ans sur une même parcelle. L'irrigation
de complément pourrait permettre de combler le déficit hydrique éventuel.
Il conviendrait cependant de souligner que la mobilisation d'un système d'irrigation
pour combler les besoins en eau de la culture a un coût. La recherche de plusieurs récoltes
dans l'année exigent des précautions d'ordre technique (variétés, méthode de semis... ),
agronomiques (gestion des sols, fertilité... ) et sanitaire (pression parasitaire ... ). Il faudrait
donc étudier la faisabilité d'un système d'irrigation de complément dans nos méthodes
actuelles de culture et les stratégies qui permettraient de minimiser les contraintes attenantes à
une double exploitation des champs.
Les résultats ont montré également qu'il y a un chevauchement d'une part, entre les
dates optimum de semis du riz et du maïs et, d'autre part, entre celles du coton et du maïs. La
faible mécanisation de l'agriculture de la région ne permet pas au producteur de réaliser toutes
les opérations culturales pour chaque culture. Lorsque les pluies s'installent tardivement et
que la saison culturale se raccourcie, il doit, pour les semis, effectuer un choix entre les
-cultures concurrerites, en fonction de la rentabilité de la spéculation. La détermination des- -
rendements espérés permettrait de rationaliser ce choix et éviterait ainsi des investissements
non rentables.
Cette étude qui montre la pertinence d'un choix judicieux de la date de serrus, ne
permettrait pas à elle seule <l'optimiser le potentiel de production des variétés actuellement
vulgarisées dans lazone. 'Son exploitation n-écessiterait une approche pluridisciplinaire qui
prendrait:en.eompte tous les aspects de l'activité agricole (conduite de la culture, travail du
soi, pla-ce de 'la culture dans ta toposéquence, rentabilité des investissements éventuels, etc.).
96
Ce qui permettra aux acteurs du milieu agricole de réaliser des choix judicieux dans leur
système de culture.
Vu les contraintes que nous avons rencontrées dans la détermination des rendements
espérés nous pensons qu'il es! nécessaire pour une étude future du même ordre d'effectuer des
tests de longue durée en milieu paysan, à l'aide d'un système de collecte fiable des données
climatiques (pluviométrie) et agronomiques (rendement, dates de semis et de récolte ... ) pour
chaque parcelle. Cela permettra de déterminer les fonctions de production de chaque culture
et de prévoir leurs rendements en tenant compte du contexte de leur réalisation.
En dépit des difficultés méthodologiques liées à la rareté et à la fiabilité de certaines
données climatiques et agronomiques (sur une longue période), la généralisation de cette
étude à d'autres cultures et à l'ensemble du pays devrait être envisagée. Elle permettra d'avoir
des iIl6liçJltions assez rationnelles dans le choix de la stratégie culturale, de réduire les effets
de la péjoration climatique sur la production agricole et d'accroître la productivité des
cultures.
97
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101
Annexe 1b : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial en fontion de la date de semis
TSBE du riz pluvial 90 jours à Gaoua RU=90
TSBE du riz pluvial 90 jours àNiangoloko RU = 90
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Date de semis
ISBE du riz pluvial 90 jours à Bobo RU=60
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Date de semis Date de semis
ISBE du riz pluvial 90 jours à Gaoua RU=60
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Date de semis Date de semis
Annexe 1a : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial en fontion de la date de semis
TSBE du riz pluvial 90 jours à Bobo RU =120
TSBE du riz pluvial 90 jours à DédO::90UU -1RU = 120
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Date de semis
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TSBE du riz pluvial 90 jours à Gaoua RU=120
TSBE du riz pluvial 90 jours àNiangoloko RU = 120
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TSBE du riz pluvial 90 jours à Bobo RU =90
TSBE du riz pluvial 90 jours à DédougouRU=90
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Date de semis
Annexe 2a : évolutiondu taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial en fonction de la date de semis
TSBE du riz pluvial 100Jours à Bobo ru =120
TSBE du riz pluvial 100Jours à Dédougou ru=120
Date de semis
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Date de semis
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TSBE du riz pluvial 100 jours à Gaoua ru =120
TSBE du riz pluvial 100Jours à Niangoloko ru=120
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Date de semis Date de semis
TSBE du riz pluvial 100 jours à Bobo RU=90
TSBE du riz pluvial 100 jours àDédougou RU =90
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Annexe 2b : évolutiondu taux de satisfaction des besoins en eau du riz pluvial en fonction de la date de semis
TSBE du riz pluvial 100Jours à Gaoua RU =90
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Date de semis Date de semis
Annexe 3a : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du cotonnier de 135 jours en fonction de la date de semis
TSBE du coton 135 Jours à Bobo ru =120
TSBE du coton 135 jours à Dédougou ru=120
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TSBE du coton 135 jours à Bobo ru =90 TSBE du coton 135 jours à Dédougou ru=90
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Date de semis Date de semis
Annexe 3b : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du cotonnier de 135 jours en fonction de la date de semis
TSBE du coton 135 jours à Gaoua ru =- 90
TSBE du coton 135 jours à Niangolokoru =90
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Annexe 4a : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du cotonnier de 160 jours en fonction de la date de semis
TSBE du coton 160 jours â Bobo ru =120
TSBE du coton 160 jours â Dédougou ru= 120
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TSBE du coton 160 jours â Bobo ru = 90 TSBE du coton 160 jours à Dédougou ru=90
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Annexe 4b : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du cotonnier de 160 jours en fonction de la date de semis
TSBE du coton 160 JOurs à Gaoua ru =90
TSBE du coton 160 Jours à Niangolokoru= 90
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Date de semis Date de semis
TSSE du coton 160 Jours à Gaoua ru =60
TSSE du coton 160 Jours à Niangolokoru =60
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Annexe 5a : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du maïs de 90 jours en fonction de la date de semis
TSBE du maïs-90 jours à Bobo ru =120 TSBE du maïs 90 jours à Dédougou ru = 120
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Annexe 5b : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du maTs de 90 jours en fonctionde la date de semis
T5BE du maïs 90 jours à Gaoua ru =90 T5BE du maïs 90 jours à Niangoloko ru = 90
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T5BE du maïs 90 jours à Bobo ru =60 T5BE du maïs 90 jours à Dédougou ru =60
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Annexe 6a : évolution du taux de satisfaction des besoins en du maïs de 110 jours en fonction de la date de semis
TSBE du maTs 110 jours à Bobo ru = 120 TSBE du maïs 110 jours à Dédougou ru= 120
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TSBE du maïs 110jours à Bobo ru = 90 TSBE du maïs 110joursà Dédougou ru =90
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Annexe 6b : évolution du taux de satisfaction des besoins en du maïs de 110 jours en fonction de la date de semis
TSSE du maïs 110jours_à Gaoua ru =90 TSSE du maïs 110jours à Niangoloko ru=90
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Annexe 7a : évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du maTs 130 jours en fonction de la date de semis
TSBE du mais 130 jours à Bobo ru =120 TSBE du maïs 130 jours à Dédougou ru =120
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Date dé semis
Annexe 7b: évolution du taux de satisfaction des besoins en eau du maïs 130 jours en fonction de la date de semis
T5BE du maïs f30 Jours à Gaoua ru = 90 T5BE du maïs 130 jours à Nlangoloko ru =90
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Date de semis
T5BE du maïs 130Jours à Bobo ru = 60 T5BE du maïs 130 jours à Dédougou ru = 60
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Date de semis
T5BE du maïs 130Jours à Gaoua ru =60 T5BE du maïs 130 Jours à Niangoloko ru = 60
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Annelle Sa: évolution de rindice de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours en fonction de la date de semis
fig 2 : IRESP du riz de 90 jours, RU de120
fig 1 : IRESP du riz de 90 jours, RU de120
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fig 3 : IRESP du riz de 90 jours, RU de120
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300 t---------,-'1t------I ,-- -,250 +-----7''''---::;~=''&,.___1 __BOROMO
_~ 200 -I----A~~~~~~ __ DANOw __DEOOUGOU
!!: 150t-nFJio"-----=~ -M-DIEBOUGO
100-HI~~---------I 1 DIONKElE 1
50+&-----------1
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'"Date de semis
fig 5 : IRESP du riz de 90 jours, RU de120
350
300
250)1('- ...... ~-",.. __GAOUA
~200 ~ ~ ---HOUNDE
;g 15011 __KAMPTI
li' -M-LOUMANA100 ___MANGODAR50
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'" ~
Date de semis
fig 4 : IRESP du riz de 90 jours, RU de120
350 -r--------....,300-I-----....-e.c------j ,-- ~
250 +-------)!:".l'-"~...!!o".,.____I
9i 200 +--~~I;Il~-~_..ILjw!!: 150 +-=o:J'O:"""'~----~-l
100 +-....".~---------I
50 ~---------1
0+-...---,--.-............,.........,...-,..---1
Annexe ab : évolution de rindièe de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours en fonction de la date de semis
fig 6 : IRESP du riz de 90 jours, RU de 90 fig 7 : IRESP du riz de 90 jours, RU de 90
__NIANGOLO__NOUNA__ORODARA
__OUARKOYE__OUO
300
250
200D-O)
150w!!:
50
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~'"Date de semis
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I
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300
250
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Date de semis
t::~:~OIl' ~+----,,'Y--J-'=-------'-,------1 I--SIDERADO
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fig 9 : IRESP du riz de 90 jours, RU de 90
300
250
200D-<Il 150w!!:
100
50
0
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.....-BOROMO__DANO
__ DEDOUGOU__DIEBOUGO
__DIONKElE
fig a : IRESP du riz de 90 jours, RU de 90
300
250
200
150
100
50
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I~1
1
fig 10 : IRESP du riz de 90 jours. RU de 90
.....-GAOUA Il--HOUNDE
I--KAMPTI__LOUMANA
--MANGOOAR 1
100+"'-------~--~
50+----------1
o +-...,...........--.-.....,-..--.,....--.-~
300 .----------...,
250t---J(~:::::~~ ,--- ~
2OOt-------:l~~~~
Dale de semis
Annexe Bc : évolution de rindice de rendements espérés du riz pluvial de 90 jours en fonction de la date de semis
fig 11 : IRESP du riz de 90 jours, RU de 60 fig 12 : IRESP du riz de 90 jours, RU de 60
250 ,..,.-------..., 250 -r------------,
__NIANGOLO__NOUNA
-6-ORODARA
-tt-OUARKOYE__~UO
50 t-1If----------j
200 +---~~"--~______' ,----------,
g; 150 +-.-jG~;,~~~----=~w~ 100 t----7q-----·-~...n
__BANFORA
__BATIE
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200 +----~-----:>k:=___--1r-/ ,----------,
~ ~ Si""Date de semis
!!! !!! r:::10 ~ '!!Oate de semis
fig 13 ; IRESP du riz de 90 jours, RU de 60 fig 14: fRESP du riz de 90 jours, RU de 60
250
200
II- 150IIIw~ 100
50
0
s ~ ~ SiDate de semis
__BOROMO
--DANO-6-DEOOUGOU__DIEBOUGO__DIONKELE
250
200__SAFANE 1
11-" 150 --SAMOROGOIII -6-SIDERAOOw~ 100 -tt-SOLENZO Il__TANSILA
Il50
0
1
!!' s !li Si~ N
Date de semis
1
fig 15 : IRESPdu riz de 90 jours, RU de 60
300
250
I--GAOUA200g; __HOUNDE 1
w 150 I-6-KAMPTI!!: __LOUMANA 1
100,__MANGODAR 1
50
0!!' !!! !!! r:::'" '" '" '"N
Date--de semis
Annexe 9a: évolution de l'indice de rendements espérés du riz pluvial de 100 jours en fonction de la date de semis
fig 1 : IRESP du riz de 100 jours, RU de120
400.-----------,350 +-----;::;;~==ir-_____1
300 +-------;:;."e----:::lll"::~_=_----l
IL 250 .J..--.,L~s;...-F- • .------1:3 200 +-="7":::...lF-7;JC--""-=~!!: 150
100 +-M"-.:.o~--------""i5O+-=-----------iO~..___..___..___..___..___..___..__1
~ ~ ~ SSDate de semis
--+- BANFORA
--BATIE
--+-BEREBA__BOBO
-.-BOMBOROK
fig 2 : IRESP du riz de 100 jours, RU de120
400350300 ~ --+- NIANGOLO
250 ~ --NOUNAILCIl 200 ",.../... ~ --+- ORODARA...
~-' '"!!: 150 __OUARKOYE
100 // """ -.-OUO~ -50
0
'" le se ~;0 '" '"N ~
Date de semis
1
fig 3 : IRESP du riz de 100 jours, RU de120
400350300 ~ --+-BOROMO
IL 250./~ --DANO
:1200 r'~./ " , --+-DEDOUGOU!!: 150 /IIY/
......... '" __DIEBOUGOVA"" <;
100 If" -.-DIONKELE500
:ll s ~ ~N
Date de semis
fig 5 : IRESP du riz de 100 jours, RU de
1
120
400350~
300 __GAOUA
IL 250./-'7 ~ --HOUNDE
:3200.x"P./' ~ --+-KAMPTI
!!: 150 ~ \. __LOUMANA
•100 -.-MANGODAR
500
s s (t)
~~N ~
Date de semis
fig 4 : IRESP du riz de 100 jours, RU de120
400350300 ------
__SAFANE
250 .......~ ........ --SAMOROGOIL //.1' ~ "CIl 200 -.-SIDERADO.......4"1 ,.
!!: 150 __SOLENZO
100 -1 ""II-.-TANSILA..
500
s (t) s t::;0N ~
Date de semis
Annexe 9b: évolution de rindice de rendements.espérés du riz pluvial de 100 jours en fonction de la date de semis
fig 6 : IRESP du riz de 100 jours, RU de 90 fig 7 : IRESP du riz de 100 jours, RU de 90
Olltede ...mls
I~__~:~QO-6-ORODARA
+"'---,""'~---~.----l __OUARKOYE
hHIJ--------'.....-f I--OUO
350
300
250
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100
50
0
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'" '"Oatede ...mls
350 ~---------,
300 +----7'...".I:::t~-_j
250 +--~"'--=7==::a:~--i r--:r:~ORA-6-BEREBA__BOBO
__BOMBOROK
~ 200t-~~~~~~~~III!!: 150 -HI'"""F-..,.,.-----...,.......,~
100 ~~."e_--------"..__I
50 +-----------1O+-...,.......,..-,.---,c--.......--.--.--I
fig 8 : IRESP du riz de 100 jours, RU de 90 fig 9 : IRESP du riz de 100 jours, RU de 90
__SAFANE
--SAMOROGO-6-SIOERADO-M-SQENZO__TANSILA
~ ~ Si'"Oated....mls
100 h<tP"--------4IH
50 +---------_1O+-..,.--,..--,-....--r---,-~---1
350 ,-----------,
300 -1-------"............---1,-------,
250 .f----=~:::;;:::\~__1
~ 200 +---Ac,.,.-~~~,.--IIII!!: 150 HP""~""--------=~.a-j
__BOROMO
__DANO
-6-DEOOUGOU-M-DlEBOUGO__DlONKElE
Datede ...mls
350 ,-----------,
300 +-----....,.-=>.,..-----1.----=-=--:-:-----,
250 +----"'lII~A~ii'lL-_j
~ 200 +----.rE-,M"-,#"---'''r----''It<---lIII!!: 150 h~"_7.e------=""""----l~
100 +-=~~--------->......r
5O+---------_j
O-l--r--.-...,......-.--.--,--.---!
L--__J
fig 10 : IRESP du riz de 100 jours, RU de90
--GAOUA__HOUNOE
-6-KAMPTI-M-lOUMANA
--MANGODAR
350 ,----------,
300 +-----"""7,-,,~--_Izso -l-----A~~~ ,------::--:-=--Cc----,
~ 200 +-:-~.,...""-;F------'III!!: 150 +tI~-......-------->H
100+-----------150 +---~-----__j
O-l--r-..,.........,......--.--.--,--.-'-!
s s ~ .~
Date de se!lli.
Annexe 10a: évolution de rindice de rendements espérés du coton de135 en fonction de la date de semis
fig 1 : IRESP du coton 135 jours, RU de- 120
fig 2 : IRESP du coton 135 jours, RU de120
500 -r-----------,
400 +----,--7"=---:..,...,------l
:li 300 h ....r-7""'---""iJ'l.-----!lU~2OO
100 +--------''r~~
O+--.-...,.......,............-r-r.........---l
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Date de semis
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-if-BEREBA-e-BOBO
-+-BOMBOROK
500
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Go 300enlU~ 200
100
0
~'" <}.'" 4> -f"-
Date de semis
--e-NIANGOLO__NOUNA
-if-ORODARA
-e-OUARKOYE
-+-OUO
fig 3 : IRESP du coton 135 jours, RU de120
fig 4: IRESP du coton 135 jours, RU de120
Date cie semis
-e-SAFANE
--SAMOROGO-if-SIDERADO
-e-SOLENZO
-+-TANSlLA
500
400
Go 300enlU~ 200
100
0
~'" <}.'" 4> -f"-
Date de semis
-e-BOROMO__DANO
-if-DEOOUGOU
-e-DIEBOUGO
-+-DlONKELE
450 ,-----------,400 +---7"'=....Ik--------1 r-----,------,350+----~~'r---___1
300 h::....~..,..___>,...-_--'-___1:li 250 Hi~=-~...-"l'~--_I~ 200 +------'I;,.--''''''--.l~
150 +-----"t--"'iIlk---IloH100+------~.,.,.r~_I5O+-------"'lf----1O-l-.,.--...--...--..--.----.----..---l
,,~
fig 5 : IRESP du coton 135 jours, RU de120
450 ,-----------,
400350S~~I:==jg '--e--G::-:A-'-OU-A--'
300 __ HOUNDE
:li 250 -if-KAMPTI
~ 200 -e-LOUMANA
150 -+-MANGOOAR
100 +-------++---1
5Ot--------"-----l
0+--.--.--..--..---.---.............--1
Date de semis
Annexe 10b: évolution de rindice de rendements espérés du coton de135 en fonction de la date de semis
fig 6 : IRESPcoton 135 jours RU de 90 fig 7 : IRESP coton 135 jours RU de 90
--NIANGOLO__NOUNA
--ORODARA__OUARKOYE
--OUO
450 .----~-----......,400 t-::::::;;;oOOC:I'-o~__-------j
350 t-:---=h~~c'\------j r----,---,-----,300 t-.......-:~..---'\'~----j
:li 250 t-'.:~rtf""~'Y--~r------j~ 200 +----V~-l"-----j
150+---~-......-~IlI-----j100 t-------'lo::".:--"\\>----j ~ ~
50 +-------"'l__--->tIH
0+-...,..........----,-.,...,...............~'4I_i
"f>
--BANFORA__BATIE
__BEREBA 1__BOBO
--BOMBOROK
450r--------...,400 -\--F-.:::::JIi.------1350 +-tI'-=:.~,...,:c~----/ r--::-:-:-=:-:::-:---,3OO-k.......:~~~-~---1
:li 250 Hi~i.c---~~---1~ 200 +----"\.-----'\\lt.
150 +--------''''--l'I~-_j
100 +-------'''''-\,~___15O+------..........'el~o +--r-....,.....--.--..----r-......-:~
~.,
Date de semisDate de semisIL -----'
fig 8 : IRESP coton 135 jours RU de 90 fig 9: IRESP coton 135 jours RU de 90
Date de semis
--SAFN~E
__SAMOROGO
__SIDERAOO
__SOLENZO
--TANS1U\
Date de semis
...~~~...4 '\.
I~ ~ '\"\. ."
'-.1-~ \\.....~~
__BOROMO
__ DANO
__DEOOUGOU
__DlEBOUGO 1
__DlONKElE
450 ,------------,400 +-----..'"""---,-----350 +--~~"\----,._______, r----::--,--
300 f-::::;;d!I"----\'l...----
:li 250 Hi.....=""",--'I,&---~ 200 +----~---"''__--
150 +-----~...--100 +-----....:.::~~-~5O+--------A<0+---.----.---,-.........,--...,..
"f>
fig 10 : IRESP coton 135 jours RU de 90
450 ,---------,400 +-----::"7"""""IIlc-------\350 -l-c!:;;;;;..-':<;"'!~r__--__l ,------,300 +-""---,oF---""'-'lIII\---~ __GAOUA
:li 250 p:=-----Y\."'---1 __HOUNDE~ 200+------\~~--j __ KAMPTI 1
150 +------\--'''"'.----1 __LOUMANA100 I--MANGODAR 15O+-------~--"'llrl
0-1-...................--,-,...,............."..6-\
"f> ,,4>Date de semis
Annexe 10c: évolution de rindice de rendements espérés du coton de135 en fonction de la date de semis
fig 11 : IRESP du coton 135 jours, RU de60
450400 ../--..,.350 ... ./"\ ....\ ----BANFORA300 __BATIE
l';250~200 ---- ~ __BEREBA
'-a'\\. .....-BOBO150\. \"-100
" '&..........----BOMBOROK
50~
0
~" <}" ,,~ '\.4'"Date de semis
1
1
fig 13 : IRESP du coton 135 jours, RU de60
450400
. -'"350l''~ ----BOROMO
300 .=::!" '1(\ __ DANOl';250~200
<, ~\. __DEDOUGOU'\.\.\ ...-OlEBOUGO150
100 \.'0..\ ----DIONKElEli...X50""'-0
,,~ <}" 4' ,f"Date de semis
fig 15: IRESP du coton 135 jours, RU de60
450400~350
300 --GAOUA
:;250 ~ \.~ -+-HOUNDE
~200,'\.\ --KAMPTI
\.\1a .....-lOUMANA150\ ~100~
----MANGODAR50
~0-
.,,~ <}" .j' '\."~"Date de semis
fig 12: IRESP du coton 135 jours, RU de60
450400
. ..---;-.....350~~ ----NIANGOLO
300t::::::V""- \ "\ -+-NOUNAD.. 250'" -'~\-,\--
__ORODARAw 200!!:150 __OUARKOYE
100 \.\. ~ ____oua-e-, ~50 .......~
0
"f.> <}" 4' '\.4'"Date de semis
fig 14: IRESP du coton 135 jours, RU de60
400.......- 350
1- ./.~300 ---SAFANEI~\
IL 250~'I.
-+-SAMOROGO<Il 200 __SIDERADOw
,~!!:: 150 .....-SOLENZO'a't.100 , \.\.____TANSlLA
50~0
,,~ <}" 4' '\.4'"Date de semis
Annexe 11a :évolution de rindice de rendements espérés du coton de160 jours en fonction de la date de semis
fig 1 : IRESPdu coton de 160 jours, RU de120
550500450 --'400 ~ __ BANFORA
350 fF#"'W """" -4-BATIE... .~
"- '"", 300 -.... " "--..-BEREBAw 250!!O 200 ""- .... "" ___ BOBO
"'11;. .... " "-150'- ...." 'ft .........BOMBOROK
10050
~0
~ s le '"'" i?lN
Date de semis
fig 2 : IRESP du coton de 160 jours, RU de120
550500450 .... ...i.............
"' __NIANGOLO400
... 350Ir" .,,,"
.........NOUNA",300 ......... "li\.~25O ----"'. ~ 'lit"" ___ORODARA
-200 '" '" '-'t'\. __OUARKOYE
150 '" "'-.....100 1IL "
"II..__oua
50 ~ ~
0 --- .~ !Q s œ
~ i?lN
Date de semis
fig 4 : IRESP du coton de 160 jours, RU de120
fig 3: IRESP du coton de 160 jours, RU de120
500450 -.. ~400 -+-BOROMO
.350 5"'" ,,,....e, 300 ... ,,~ .........DANO", 250 "- " ---OEOOUGOUw
" "'"!!: 200 ...... '- -.-DIEBOUGO150 ........... ____ OIONKELE10050 "-,
~0
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500
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~ ~ s sN
Date de semis
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--SAMOROGO___ SlDERADO
___SOLENZO
.........TANSILA
fig 5 : IRESP du coton de 160 jours, RU de120
__GAOUA 1
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___ KAMPTI 1
-tt-LOUMANA
.........MANGODAR
~
...-'C ,~\"11(,\\11.
\~'"
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500..--:::----------,
~u:~~~===1.-----,350 ~"'--~~-----1
... 300 +----~""'r_--_j::l 250 +-------\r"\o'---_j!!: 200 +-----'\-~k_--I
150 t------......-Ilo.,,'\.---I100i-----~~~--15O+-------""=~:H
0+-...-----.-....,....-,...---.,.--,,.....;'1"1>-1
Date de sem la
Annexe 11b: évolution de rindice de rendements espérés du coton de160 jours en fonction de la date de semis
fig 6 : IRESP du coton de 160 jours, RU de90
fig 7 : IRESP du coton de 160 jours, RU de90
--NIANGoLO__NOUNA
__OROOARA
__OUARKOYE
.....-OUO
600 .,-----------,
500
4OO~===~lt.___-~~IL
13 300 -t-:::-::jii'"'....---"'------I!!:
200 +---------'.....,..-:---""i!k-----\
100
O+--r-......-....,....-r---.-~....,~
__BANFORA
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.....-BOMBOROK
500 ,----------,450H~--_-----_1
400 t~!~~ç====1 ~__=cc:_:_==~____,356IL 30013 250 +---".....-~k_-~-__j!!f ·200 +-----'~-JoN'.____-~_1
150 +----....,c-lM.._--I100 +-----"~\t"_<_-__i5O+------=-.~......c____l
O+-..--..--,.........r--..=~p4..j
Dale de semis Date de semis
fig 8: IRESP du coton de 160 jours, RU de90
500 ,----------,450 b-:;;>lll-------,'--i
:W~~===j1>. 300 +""........~-..., ----~__I~ 250 +--~c_'lo.'c_---__I!!f 200 +---"""'-"~---__I
150 f----........Y!l:-------j100 +-----~k_----j50 +----o +-..,--...-...-.,...-~~"""''"''
Dale de ..mis
__BOROMO__OANO
__OEOOUGOU
__DlEBOUGO
__OIONKELE
fig
500450400350
1>.300e 250!!f2OO
15010050o
9 : IRESP du coton de 160 jours, RU de90
..A.~
.-4 " __SAFANE
~ li. --SAMOROGO, "- __SIDERADO" ~" '\'\.__SOLENZO
" \.11.......-TANSILA
'-II..'\.~
~
~ s sN
Dale de semIs
--
90
--"'-
-~'\..,. __GAOUA
'\. ,\ ""'-HOUNOE'8 \\r --KAMPTI
'4l'.\'-'-
__LOUMANA
\ ~ .....-MANGODAR
<, '-."&.""----~
~ '" ~ s~ N
Dalede ..ml.
500450400350
1>.300~25O!!f2OO
15010050o
fig 10 : IRESP du coton de 160 jours, RU de l
Annexe 11c : évolution de rindice de rendements espérés du coton de160 jours en fonction de la date de semis
fig 11 : IRESP du coton de 160 jours, RUde60
500
400
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!!: 200
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0;g on
~<D
~ ;0
'"Dale de semis
-+-BANFORA
.....BATIE
-6--BEREBA__BOBO
.....BOMBOROK
fig 12 : IRESP du coton de 160 jours, RUde 60
500450~AOO~ -+-NIANGOlO
350... 300 :..... " --NOUNA
l:l 250 "'- <, '-'" -+-ORODARA!!:200 "''' "\. __OUARKOYE'" \. ~150 ,)(. " .....OUO100 ~ ~~
50 ~ .......-. -,;;:".0
s s <D <DiO iO
'"Date de semis
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fig 13 : IRESP du coton de 160 jours, RUde 60
450
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~350 .... .'\..'\.300~ \\\.
-+-BOROMO... 250 __OANO.,\.\llU
200 -6--DEOOUGOU!!:
'"150 ....., __OIEBOUGO
100 , --a--OIONKELE500 ""'-
;g on s co;0 ;0~ '"Date de Mm"
--fig 15: IRESP du coton de 160 jours, RU
de 60
500450 --....AOO -+-GAOUA350 ,....... '-""'il -il-HOUNDE... 300.,250 ""li -+-KAMPTIlAI
"!!: 200~
__LOUMANA
150~, __i�_ MANGOOAR100
50 -..0 "- ---.
;g on s s;0
'"Date de Mml.
fig 14 : IRESP du coton de 160 jours, RUde 60
450400
1Jt-"'II.. ~
350 1"""'-""I~~ -+-SAFANE
1300
~"-e-SAMOROGOe, 250.,
'i.~ -6--SIDERAOOlU200!!:
\...~__SOLENZO
150100 ~Iil\ __il_ TANSILA
50 '-\.\.~,
0;g ~ $ s
'"Dale de semis
Annexe 12a :évolution de rindice de rer1clements espérés du maïs de 90 jours en fonction de la date de semis
fig 1 : IRESP du maïs de 90 jours, RU de120
350
300......~
250If" .,.,...... .........BANFORA
9;200 ./~ ""'-"'.. __BATIE
~ 150'YL/ ," __BEREBA
CJ! :Ir____ BOBO
100 li" __BOMBOROK500
.#' 4' tt>~ ...~ 4'Date de semIs
fig 2 : IRESP du maïs de 90 jours, RU de120
350
300 .....~ -". .........NIANGOlO250
IL 200 1-- //rJ "" ~- --NOUNAltl
W ~lU150
__OROOARA
~ 11 ____OUARKOYE100 __OUO
50
0
...4" .,~ ....4' ...~ 4'Date de semis
Date de semis
fig 4 : IRESP du maïs de 90 jours, RU de120
350
300 .;.-"1. ........,,~ .~....... .........SAFANE
250/~J:I "'1 --SAMOROGO
9;200~15O
Ill' IV "\ __SIDERADO
,.,..- ____ SOlENZO100 __TANSILA50o , , , , , i i i
.........BOROMO
--DANO__DEDOUGOU
____DIEBOUGO__DIONKElE
fig 3 : IRESP du maïs de 90 jours, RU de120
350 -r----------,300 +--~_t:i.... --I ,---=-=c~:-::--
25Q +-_~~------"'".,.-"'IIl~__j
9; 200+-,HI"F------"I,~~ 150 f1II!'.,.«------,...
100+0''--------
50+---------o+-.,.......,.......,.......,......-.--.--.-........-
...4" 4' ....4' ...~ 4'Date de semis
fig 5 : IRESP du maïs de 90 jours, RU de120
350
300.....
.........GAOUA250 ~
~200..rH ",' --HOUNDE
~15Orr/ "tI __KAMPTI
1'" ____ lOUMANA100 __MANGODAR500
...4" 4' ,f ...~ 4'D_desemis -
Annexe 12b ; évolution de rindice de rendements espérés du maïs de 90 jours en fonction de la date de semis
fig 6 ; IRESP du maïs de 90 jours, RU de90
350
300 --"'-
~....-6.~ -+-BANFORA
250
:;200 "-"'-"' --BATIE
!!f15O IW/ ""'~-6-BEREBA
1-» <: __BOBO
100 1'[ A __BOMBOROK
500
4' <f' {>~ ~ 4'" "
Date de semis
1
fig 7 ; IRESP du maïs de 90 jours, RU de90
350
300-+-NIANGOLO
250~
IL 200 I-~/ ~~--NOUNA
III Irr __OROOARAw
150~ 1$ -~ __OUARKOYE100 ~ __~UO
500
<j."o <f' {>~ ...~ 4'"
Date de semis
fig 8 : IRESP du maïs de 90 jours, RU de90
350 -r--------....,3OOi-----=::iiPI.....liL::------j250 +---E--.dI'=--""-r"::---1
:;200!!f 150+iII''/-------.....w-l
100~----------'8rl50 +-----------1o+-.,....-.,....-.,....-.,...-.,...-..,.-..,.-.....--l
...oP 4' ",<f' ...~ 4'Date de semis
-+-BOROMO
--DMIO__DEDOUGOU
__DlEBOUGO
__DlONKElE
fig 9 ; IRESP du maïs de 90 jours, RU de
90
350
300../ __SAFANE
250
:;200 FU .,'- __SAMOROGO
!!f 150 1'1:' '\.'Ç __SIDERADO
I~ '\, --SOLENZO100
--TANSlLA50
0
...4' 4' ",4' ...~ <j.'b
Date de semis
fig 10 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde90
350
300-+-GAOUA
250
:;200 I,/n- '\.~ --HOUNDE
!!f15OII/ "\..W __KAMPTI
lA .. __LOUMANA
100so-
__MANGODAR
- 0
of' 4' ",4' ...~ 4'"
Date de semis
Annexe 12c : évolution de rindice de rendements espérés du maïs de 90 jours en fonction de la date de semis
fig 12 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde 60
fig 11 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde 60
350300
250 ~__BANFORA
a- 200/' / _"7C.. ""'" ----BATIE... 1" 1r..IL" ""'\lU __BEREBA
~ 1501 .... ./ '\.~
__BOBO
100 Ir" ~ ....._BOMBOROK50
0
s s ~ r::: s'" ~
Date de semis
300
250
200a-U)
150lU~
100
50
0
'" se s r::: s~ '" '" ~
Date de semis
__NIANGOLO____ NOUNA
-..-ORODARA__OUARKOYE____OUO
fig 14 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde60
Date de semis
__SAFANE
____SAMOROGO
__SIDERAOO
__SOLENZO____ TANSILA
5Ot-----------L.j
o +-,....-..-,.......,r--T--..._r...,...~
300 ,-----::-------,
25017~~~'1200 t-=H'-I~--.=""llIl:_"B--ja
::l 150 +:xYlf-------"<-'I}Ir
~ 100 TJlr-------~
fig 13 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde 60
350300 ...&
250 __BOROMO
a- 200 fv--..-~ __DANO... l'{.- '"lU150
__DEOOUGOU~ 1'9"
""100__OlEBOUGO
50'Ç ....._OlONKELE
1
0
'" ~ s 5; <Xl;0
'";0
Date de semis
fig 15 : IRESP du maïs de 90 jours, RUde 60
350..------------,300 +----=---=----,----------1
250 fGAOUA
:li 200 ----HOUNDE~ 150 __KAMPTI
__LOUMANA
100 __MANGODAR
50+-------------1o +-..-~___.__,__r...,.....,....~
~ ~-5;'" ~
Date de semis
Annexe 13a : évolution de rindice de rendements espérés du maïs de110 jours en fonction de la date de semis
fig 1 : IRESP du maïs de 110 jours. RUde 120
400 -....350
/300
1 ii7 .....-----. ~__BANFORA
a.- 25O lM?' ..................~- ___BATIE
~200lx' '''',''
__BEREBA
!!: 150 __ BOBO
100 -tt-BOMBOROK
5001 , , , , i , 1
1
>Cl se s ~;n <il
'"Date de semis
fig 2: IRESP du màis de 110 jours, RUde 120
400
350_/~ -- "'-"'-300
___NIANGOLO
a. 250,V/C' "X ~ __NOUNA
:3200 1)(' /"" '1 __ORODARA
!!: 150 1..... "' __OUARKOYE
100 -tt-OUO
500
~ se s ~<il
'" ~
Date de semis
--------------~
fig 3 : IRESP du maïs de 110 jours, RUde 120
400350 ~
300 ~.A' ............. __BOROMO
a. 250,x'$~"'-. --OANO1 IF/" ..........~:3200 ............
__OEOOUGOU
!!: 150 I--OIEBOUGO
11100 -tt-OIONKELE500
>Cl~
co
~;n ;n'"Date de semis
fig 4: IRESP du màis de 110 jours, RUde 120
400
---- -350
300 /r ~ ~SAFANE
a. 250~X/" ""~ --SAMOROGO
:3200 ,// ,~ __SIOERAOO
!!: 150 ~ __SOLENZO
100 -tt-TANSILA
500
~ s ~ §'"Date de semis
fig 5: IRESP du maïs de 110 jours, RUde120
__GAOUA
__HOUNOE__KAMPlI
-*:-LOUMANA
-tt-MANGOOAR
400 -.-----------,
350 +--~$*;I_..=_-_l ,-=-:-=-:-:-:---,1300 -H;sp<:-------'~ii::!..-_I
a. 250 +--'-------""-"''li''It-I:3 200 +--------oy'-j!!: 150 +------------''-i
100 +---------_150+---------_1o +--.---,-.....,..--..--.--r--.--l
Date de semis
Annexe 13b : évolution de rindice de rendements espérés du maïs de110 jours en fonction de la date de semis
fig 6 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de90
400...----.,.-----...,
350 +-----.....-='----"c="~--_I r-------,----,300 I__BANFoRA 1
e, 250 --BATIE
: ~ -6-BEREBA~ 150 BOBO
100 --BOMBOROK5Of---------X-jo +--r---r-.............,.---,-,....-..,..--i
Date de semis
fig 7 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de90
400....4-
350//~300 __NIANGOlO
... 250.........JI"'2:-<, ""'-. __ NOUNA
:a~rff "'( ~ -6-ORODARA
!!: 150 lU" '- ~- ___OUARKOYE~100~
__oua50
0
'" lE' s t::ô?l on onN ~
Date de semis
fig 9 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de90
fig 8 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de90
400 ....-....350r~300 __BOROMO
... 2501_i ...;., __DANO
lI:U/ -, \."a.~~ '5/ lIl",. ~\.
-6-DEDOUGOU!!: 150
,,~
___ DIEBOUGO
100 ... __DIONKElE
50
0
s lE' s t::onN ~
D81ede ...mls
1
fig 10: IRESP du maïs de 110 jours, RU de90
1 400350 ---)('300~ :., __GAOUA
... 250 ........ '\~__ HOUNDE
:200 -6-KAMPTI!!: 150 "\"i ---lOUMANA
100 \. __MANGOOAR-50
0
s s s t::- N ~
Date de semis
..III-a-
y-~
.h"A' ~'-If/?/ '".~ ,~, ..
"Datede ...mls
__SAFANE
-o-SAMOROGO__SIDERADO
--'tf-SOlENZO__TANSlLA
Annexe 13c : évolution de rindice de rendements espérés du maïs de110 jours en fonction de la date de semis
fig 11 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de60
400350300 »: 'x __BANFORA
250 1./ --BATIE... ur <, ,,'-'" 200 -6-BEREBAw V.;L ........ ,,~!: 150 -.-BOBO100
r "\..,~
''1 __BOMBOROK
500
"1[
ol) '" ~ Siil; il;N -
Date de semis
fig 12 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de60
400350 --...300
//" ~__NIANGOLO
e, 250 -G-NOUNA
'" 200 ~ J/ ...... ~ -6-0RODARAw
"'" "" "!: 150 __OUARKOYE~ 'il100 ........
__~UO
500
III
!!? '" le Si~il; ol)
N
Date de semis
__SÀFANE
__SAMOROGO
-6-SIDERADO__SOLENZO
__TANSILA
~ ~ ~ li;Date de semis
fig 14 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de60
400 ,-----------,350 -t----,,.:;:::;;------J ,_--,-:--=-:-:-=-----,300 -t----jF'-,""""..~-----I
e, 250 h~~~.::!lo~-"lt-----j
::l 200 +-'-Lof----~t.._''\c_--J
!: 150-r-'------~r"'k_-J100 -t--------tl:-1l-J50 -t---------'W-Jo +-.,.-...,.......-r--,.--,.---,--.--.4
fig 13 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de60
400350300
/-::::1:-... __ BOROMO
e, 250 /~ "' -G-DANO
::l200'IC/7 <, "- -6-DEOOUGOU
!: 150 'Y ,,~
-*-DIEBOUGO,~
100 ,., __DIONKELE50
0
s s Ul li;ii3 -Date de !leml.
fig 15 : IRESP du maïs de 110 jours, RU de60
400350300 ~ --GAOUA
... 250 .Uf?r '" --HOUNDE
~200 l''J'' \.~ -6-KAMPTI!: 150
r
"" -.-LOUMANA''1100 -, __MANGODAR
500
~le ~ li;ol)
N
Date de semis
Annexe 14a: évolution de rindice de rendements espérés du maïs de 130 jours en fonction de la date de semis
fig 1 : IRESP du maïs de 130 jours, RUde 120
500450
Y -.c..400il'
__BANFORA350
/..r~ ~"- -':-BATIEIl. 300:3250 /1 '- "'~ __SEREBA
'Ir-A <; ....,....!!:200 [;1' '" '!! -w-BOBO150 - ...... -4-BOMBOROK100
~500
ltl ltl~ t::in in ltl
N
1Date de semis
1
fig 2: IRESP du maïs de 130 jours, RUde 120
500450400
/" __Nw.lGOlO350
11.300 fI"~ """ ~ --NOUNA
:3250 /Z/ '" __ORODARA
!!:200 r/..... -.....:x "'VIy " -w-OUARKOYE
150~
__oua100
~500
ltl ltl CD t::in i1\ ~ ltlN
Date de semis
fig 4 : IRESP du maïs de 130 jours, RUde 120
fig 3 : IRESP du maïs de 130 jours, RUde 120
500450~400
./ - __BOROMO350
Il. 300 ./~ "6.. --DANO
:3 250 ..,-'-' "" "'''' __DEDOUGOU~ ....... '5..!!:200;/ <, :-......~ -W-DIEBOUGO
150 ........... __OlONKELE10050
0
s ltl CD
~i1\ inN ~
Dale de semis
fig 5 : IRESP du maïs de 130 jours, RUde 120
500450~400
350 "...- -- __GAOUA
11.300;y' '\,,~ --HOUNDE
:3250 1 f{Y~ '" '''' __KAMPTI/ ...~!!:200
III ,- -w-LOUMANA150
'" __MANGODAR10050
0 -
s s s t::
'"ltl
Dale de semis
500 ,--------,
4OO-I--=.-'!'::...r~c-----,-j
Il. 300 ./--.I~~~~~-l<Ilw!!: 200H~-------3lr-'~
100+--------~
Date de semis
__SAFANE
__SAMOROGO
__SIDERADO
-w-SOLENZO__TANSILA
Ànnexe 14b: évolutiOh de rindice de rendements espérés du maïs de 130 jours en fonction de la date de semis
fig 6: IRESP du maïs 130 jours, RU de90
fig 7 : IRESP du maïs 130 jours, RU de90
--+-NIANGOLO____NOUNA
--ORODARA--OUARKOYE___~UO
450 r------------,400 +-----::""""t?"......:k-----i rrr:__---,_---,350 +--~,.L;".ê?"_ii':Slll._---j
300 -r-F-,F.;.,-----;;~-~.___--j
:; 250 Hr,..<Ir7'c----=",., -'l~__j~ 200 +-=',09"-------"""t----'-"<'Iri
150 +-=-----~~--'jK-j100 +--------~..--15O+--------~1--j
O+-.....-...,.....-.-......,...--.----r--.~
--+-BANFORA
----BATIE__BEREBA
--BOBO___ BOMBOROK
100 +-----------=~~
500.----------,
400 +---7"'--~_--__;
:;300-ht~gE~~lU~ 200 HII?"''---------'''''''=:_
Date de semis Date de semis
fig B : lRESP du maïs 130 jours, RU de90
fig 9 : IRESP du maïs 130 jours, RU de90
--+-SAFANE
----SAMOROGO__SIDERADO__SOLENZO___TANSILA
450 ...------------,
400 +----7'9t....---------i ,_--=-:-=-:-:::--.
~~~~~:=~:; 250 t-J~~---->i~"':--__j~ 200 -Hlt;.L------'IIl..~_j
150 f-I-----~=-"')o_l100 +--------""""""-150+------------=.,o+--,--,--,--,--,--,-....,..
L- D_~at_e_d_e;g_se_m_I_."~
--+-BOROMO
----DANO__DEDOUGOU__DlEBOUGO
___ DIONKELE
Date de semis
450 .,.......--------,-400 -1----70<:::~._---___1
350 +-_y~.-.~--__;300 +-~-V'''-'___''I'lk--__;
:; 250 -Hlr--"j~--.>a______"l~"'-___1~ 200 HI"F------'...-~.--__j- 150 +J'-------=>...,...~__j
100 -1----------""~_i5O-I-----------=-j0+--.-...,......,....--.....---.-.-....-1
fig 10 : IRESP du maïs 130 jours, RU de90
450400 ....350
~ ~--+-GAOUA
300 ...~ --HOUNDE:;250~200
/'\. '" __KAMPTI
- 150 'Ii "li" --LOUMANA
100,\Ii ___ MANGODAR
50- \,
0 -'" !!! ~ Si;<\ ..,)
N
Date de semis
Annexe 14 c : évolution de rindice de rendements espérés du maïs de 130 jours en fonction de la date de semis
__NIANGOLO
-e-NOUNA
-.-ORODARA
-if-OUARKOYE__oua
~ ~ ~ ~
Date de semis
fig 121RESP du maïs de 130 jours, RUde60
450 ~-----------,400 +----~-----J r-------,35O+---;~~~.___-___j
300 +-4C--,iL-,~.........,."'---:li 250 HhJlfL'.,II'==>!ooloEc----'''t1ll.c--~ 200 +J~lIIC-----'lt-..----'l,....-___,
150100 +---------"'~,---'lR_j L __--'-_-----'50 +-- --'l5"'"'.,-j
O+---r-....,....-.----r----,---.---.-~
·fig 11 : IRESP du maïs de 130 jours, RUde 60
450
400 ...-,350/~ ." __BANFORA
300IXL~ ....", --BATIEIL
'" 250I..rV '- 't.'\. -6-BEREBAIII 200!!: 1:9
'~-if-BOBO150
100 __BOMBOROK
50~0
:fi '" !f> t:iCI ~ '"N
Date de semis
fig 13 ; IRESP du maïs de 130 jours, RUde 60
fig 14 ; IRESP du maïs de 130 jours, RUde 60
450400
J>---a.350 lit' ~::JI__SAFANE
300.//,./ ~-'- --SAMOROGOIL
'" 250~ '" -.-S1DERAOOIII
!!: 200 Y " -if-SOLENZO150 '""-100__TANSILA
50.... 11
.....0
'" '" ~t:iCI iCI '"N
Date de semis
__BOROMO
--DANO
-.-DEOOUGOU
......OlEBOUGO__OlONKELE
Date de semis
450 .----:-------,
400 +---~-----__I350 ,-------=-:-:--:----, 1
300 -I-+--h~"""'"~-----1
:; 250 t-lIr--,rIfC--........__~1----i
~ 200 h1~-----"\-''''---i150 +...oIt.------'l~I\-__I
100 +-------V'''--J50 +--------.",..Ho+--.--.--...---.-.--.,...--.--j
fig 15 ; IRESP du maïs de 1,30 jours, RUde 60
400350
~
300 /:. __GAOUA
250 I~/ "'''-. --HOUNDEIL 1-/ ..."'" 200 -.-KAMPTIIII l.t \.,"!!: 150 -if-LOUMANA100 ,,\, __MANGOOAR
\.1
Il
50 .. -0
'" '" !!2 s. iCI iCI ~N
Date' de semis
.
Annexe15 : Fonction de production obtenus a partit des tests en milieu paysan
Figure1 : Fondion de p<odudion du malS 110 jours Figure2 : Fonction de p<oductlon du mals 90 jours
10000.. y = -{j,OTlx+ 6102,7
~8000 R' = 0,0031•6000 n= 14ë • •
1 4000 • •'<J • 1. RII~ 1e 2000-Il< -l..lné8lror(RlIkQo'llll0
3000 5000 7000 9000
IRESP
y = O,8100x- 24,442
R'=O,1425n = 16
~. RII~ 1-Uné8lre (RII kghl)•
'.
•
-,.~ ..
5000 6000 7000 8000 9000
IRESP
12000r------------,110000 +------"T>.---------j~ 8000 +-------------1iË 6000 +------..--""'....""'i~--j14000+------_"""'---=--~-o----I
'<Jli 2000 +-_--'L_---,-- -jIl<
0+--~-~-_._-~-__1
4000
Figure3: FonctJonde productxm du III 90 Figure 4: Fonction de production du riz 100 jours
y = -{j,097x+ 3286,2
R' =0,0049n = 14
65007500
••
•
6500
IRESP
..5500
..O+---..._--......-----r-----14500
•5000r------------,
i 4000 +-----..--------1
::- 3000~=::JI:=:::!.:::====:--I12000 +-----C..--=-__-------1'<Jli 1000+--------''--------1Il<
y =0,1343x + 1430,8R' = 0,0379
n= 20
1. RII~ !-Unélllre (RII ~y.o)
8000
.-
6000 7000
IRESP
4500 r-------~--,.. 4000 +---------=--------1â 3500 +-----------.&.......1:!!. 3000H-------,..-------1
--~ =.. -.1500 •~ 1000+--=-------------e-j:. 500 +----------------j
o+---~--..._--..._-~4000 5000
2000 4000 6000 8000
IRESP
= -O,D452x + 1704,5R2 =0,0629
n=2O
. -1- . •.- - -. •
Figure5' Fonction de p<oduction du c:olDn 135 jouis
3CXXl
~ 2500CIl~ 2000
I 1500
~ 1000
"i 500a: o
o