Yoko Uhoda GallerY - TalkMag · 2014. 10. 28. · Yoko Uhoda GallerY Publireportage Marjorie...

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YOKO UHODA GALLERY Publireportage Marjorie Ranieri En septembre dernier, une nouvelle galerie d’art contemporain aux ambitions internationales a fait son entrée en grande pompe sur la scène artistique liégeoise. Au-delà de sa visée commerciale, la Yoko Uhoda Gallery, du nom de sa fondatrice, est avant tout animée par un amour inconditionnel pour l’art contemporain. 87 THE PLACE TO BE

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  • Yoko Uhoda GallerY

    Publireportage Marjorie Ranieri

    En septembre dernier, une nouvelle galerie d’art contemporain aux ambitions internationales a fait son

    entrée en grande pompe sur la scène artistique liégeoise. Au-delà de sa visée commerciale, la Yoko Uhoda Gallery,

    du nom de sa fondatrice, est avant tout animée par un amour inconditionnel pour l’art contemporain.

    87THE PLACE TO BE

  • Une histoire de familleUne passion familiale contagieuse que la jeune trentenaire s’est vue transmettre par sa mère Dominique, artiste et ancienne professeure de dessin et son père Georges Uhoda, collectionneur renommé qui a soutenu des artistes tels que Frédéric Platéus ou encore Xavier Mary, issus du terreau fertile de la Cité ardente.

    Si Georges Uhoda a appris à apprécier les chefs d’œuvres d’illustres maîtres comme Le Caravage lors de son éducation jésuite, son attirance pour l’art contemporain a grandi au fil du temps. Elle a débuté dans les années 70, au gré de rencontres qui marquent au fer rouge, notamment celles du collectionneur Fernand Graindorge et de la galeriste Manette Repriels, une avant-gardiste dans l’âme qui exposait des talents encore méconnus comme Sol Lewitt. Depuis, Georges Uhoda n’a cessé d’écumer les ateliers d’artistes, les galeries d’art et les foires, à la recherche de petites pépites destinées à rejoindre la collection familiale consti-tuée avec son frère Stephan. Aujourd’hui, s’il collectionne toujours, Georges Uhoda voit avec fierté la relève assurée par sa fille unique Yoko.

    Bercée depuis sa plus tendre enfance par un flux d’images, de formes et de couleurs, cette jeune historienne de l’art a débuté depuis quelques années sa propre collection avec son compagnon Raphaël qu’elle a très vite initié. Elle a égale-ment décidé de faire de sa passion son métier en ouvrant une galerie d’art contemporain qui ferait la part belle aux productions artistiques actuelles. Si, fort de son expérience en la matière, Georges Uhoda la soutient et la conseille dans ses choix, Yoko a une identité bien affirmée et un flair déve-loppé pour repérer des talents prometteurs. Coups de cœur, valeurs sures, pointures émergentes en nos frontières ou au-delà, ses choix ne répondent à aucune logique de sélec-tion mais sont plutôt guidés par son instinct et sa maturité. C’est sur une élégante maison de maître rénovée et parfai-tement adaptée pour accueillir des œuvres de tailles et de volumes différents que Yoko Uhoda a jeté son dévolu. Pouvant constituer une œuvre d’art à lui seul, cet écrin architectural est loin d’être une coquille vide. Il renferme un vaste espace d’exposition qui s’étend sur trois étages et une cour intérieure offrant de nombreuses possibilités. L’édifice est voué à accueillir de cinq à six expositions annuelles. Celles-ci seront enrichies de la vente d’ouvrages d’art et de micros solos shows ponctuels organisés en colla-boration avec l’éditeur français Christophe Daviet-Thery.

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  • L’exposition inaugurale Trailers for the future qui a eu lieu en septembre donnait carte blanche à Aline Bouvy, Alan Fertil & Damien Teixidor, Gaillard & Claude, Jakup Auce, Aukje Koks, Xavier Mary, Benoit et Frédéric Platéus, et Sarah & Charles. Des artistes liégeois, français ou hollandais dont les productions étaient partagées entre influence simulationniste ou exotique et inspirations psychédéliques ou futuristes exprimées à travers divers médiums comme la peinture, la sculpture, l’installation sonore ou encore la vidéo. En prenant le parti de l’éclectisme, cette première exposition donnait le ton de celles à venir.

    La seconde qui a lieu du 7 novembre au 7 décembre se reven-dique d’une tout autre veine puisqu’elle met à l’honneur le travail solo de Luc Vaiser, un photographe liégeois sensible au découpage des objets sous l’effet de la lumière, à la banalité des choses qui nous entourent et à la fragilité de l’existence. Le rez-de-chaussée et le premier étage accueilleront à cette occa-sion des clichés structurés autour de trois thèmes: les natures mortes, les fleurs et les choses. Ces images criantes de poésie et de légèreté sont notamment le fruit d’une expérimentation et d’un questionnement sur la frontière entre registre pictural et photographique, mais aussi entre figuration et abstraction.

    La programmation à venir annonce d’autres belles perspec-tives avec une exposition consacrée à Charlotte Beaudry du 12 décembre 2014 au 11 janvier 2015 et une à Johan Muyle. Dès 2016, Yoko Uhoda aspire aussi à batailler sur le front de l’international en participant à plusieurs foires. à suivre...

    Rue Forgeur 25 - 4000 liège (Belgium)jeu > sam - 12:00 > 18:00dim - 10:00 > 14:00 ou sur rendez-vousT 0032 4 232 01 11

    yoko-uhoda-gallery.com & facebook.com/yokouhodagallery

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