Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Concerto pour ... ONCT 10-02... · Tomatito. Cette saison...

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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur K.622

Le 7 octobre 1791, Wolfgang Amadeus Mozart écrit à sa femme Constanze qu’il termine l’orchestration du rondo final du Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur, à l’intention du clarinettiste Anton Stadler. Il ne reste plus que deux mois à vivre au musicien autrichien, deux mois au cours desquels Mozart composa successivement La Flûte enchantée, le Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur, et le Requiem. Bien que l’écueil de la contemplation rétrospective soit toujours tentant, n’en reste pas moins que Mozart adressa au domaine religieux, à l’opéra et à la musique instrumentale trois chefs-d’œuvre lumineux en lesquels éclate une maturité nouvelle.

Lorsque Mozart s’empare de la clarinette, l’instrument est récent. Héritière du chalumeau à la fin du XVIIe siècle, la clarinette avait timidement fait son entrée dans l’orchestre classique, grâce à des interprètes d’exception, tels que les musiciens de l’Orchestre de Mannheim, petite ville d’Allemagne fameuse pour la qualité de son orchestre. En 1778, Mozart y séjourna sur le chemin de son voyage à Paris et y rencontra des musiciens hors du commun, en particulier dans les pupitres des vents. L’étape de Mannheim constitue un tournant, à l’issue duquel Mozart réécrit les parties pour vents de ses symphonies, y ajoutant une partie de clarinettes – telle la Symphonie n°40,

Des sommets autrichiens aux cimes pyrénéennes

L’un est toute grâce et légèreté, l’autre déploie un souffle puissant et emporté. Deux versants de l’Autriche musicienne se déploient dans les œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart

et d’Anton Bruckner, magnifiés par la baguette du plus espagnol des chefs d’orchestre : Josep Pons.

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756-1791)Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur K.622

Allegro Adagio

Rondo. Allegro

durée de l’œuvre : 30 min

ANTON BRUCKNER (1824-1896)Symphonie n°4 en mi bémol majeur « romantique » A.95

Allegro molto moderatoAndante quasi allegretto

ScherzoFinale

durée de l’œuvre : 65 min

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Anton Bruckner (1824-1896), Symphonie n° 4 en mi bémol majeur « romantique » A. 95

«  Ville moyenâgeuse. Aurore. Des cris d’éveil matinal retentissent du haut des tours de la ville. Les portes s’ouvrent. Les chevaliers s’élancent sur leurs fiers coursiers. L’enchantement de la forêt les enveloppe. Murmures de la forêt. Chant des oiseaux. » Les auditeurs de Bruckner ont trop souvent à l’esprit les clichés qui contribuèrent à sa difficile réception française : monumentalité, lourdeur, longueur, innombrables difficultés de genèse – en un mot, trop germanique. Le musicologue Laurent Feneyrou note pourtant qu’« avec Schubert, Bruckner pose de nouveaux principes musicaux, empruntant a son aîné des climats de Landler et de danses populaires, l’expansion du matériau mélodique et de structures a trois thèmes, une liberté de modulation qui anticipe l’harmonie wagnérienne et atteindra les limites de la tonalité en défaisant ses lois d’enchaînements, la valeur du silence enfin, dramatique, mettant a nu l’absence de transition. » Commencée le 2 janvier 1874, achevée le 22 novembre de la même année, révisée trois ans plus tard, puis en 1880, 1881 et en 1886, la Symphonie  n°4 «  romantique  » a longtemps été exemplaire de tels clichés.

réécrite avec clarinettes quelques mois avant le Concerto pour clarinette et orchestre en la majeur. Treize ans plus tard, le souvenir de Mannheim est renforcé par la présence, aux côtés du compositeur, d’un interprète exceptionnel, Anton Stadler. C’est à son intention que Mozart composa le Quintette pour clarinette et cordes K.581, mais aussi le bouleversant air concertant de Vitellia avec cor de basset – un avatar plus grave de la clarinette – dans La Clémence de Titus. Inscrit dans la tonalité lumineuse de la majeur, le Concerto pour clarinette et orchestre K. 622 montre la parfaite connaissance de Mozart d’un instrument dont la virtuosité était encore tâtonnante. Des registres graves et chaleureux aux aigus brillants, la clarinette est entièrement sollicitée. Jamais couvert par l’orchestre, sublimé par les flûtes, les bassons et les cors, le soliste déploie une virtuosité expressive mais non gratuite. «  D’un bout a l’autre du premier mouvement, c’est le style ultime de Mozart qui règne : étroit rapport du soliste et de l’orchestre qui le porte et l’élève, intense animation au sein de l’orchestre lui-même – il n’est besoin que de suivre le jeu dialogué des violons », écrit le spécialiste de Mozart, Alfred Einstein, dans sa biographie consacrée au musicien. Rompant avec les usages en vigueur dans le concerto classique, Mozart

ne ménage pas de cadence soliste en fin du premier mouvement, évitant tout brio démonstratif. Alfred Einstein note encore : « Que l’on compare ce concerto avec (…) les Grands concertos pour clarinette op.73 et 74 de Carl-Maria von Weber, et l’on saisira la différence qui saisit l’effet profond produit par une extrême simplicité et le simple étalage de la virtuosité. » Succédant à la densité de l’Allegro initial, le mouvement lent s’est rapidement imposé – à raison – comme l’une des pages les plus fameuses de Mozart. Véritable Lied instrumental, il offre à la clarinette des lignes mélodiques d’une intense expressivité autant que d’une sérénité rayonnante. Cette association entre le calme et l’émotion ardente constitue d’ailleurs l’un des points saillants du style ultime du musicien. Le tempo retenu, le relais permanent entre soliste et orchestre, la vocalité du chant de la clarinette, les lignes ascendantes amplifiées par l’orchestre à la manière de vagues : tout contribue à faire de l’instant le sommet émotionnel de l’œuvre. Le rondo final revient aux inflexions enjouées du début de l’œuvre. La voix de la clarinette s’égrène en un chapelet de notes, ornementant l’orchestre et montrant que, toute expressive qu’elle avait pu être, il était temps désormais de faire assaut de technique.

En 1888, enfin, Bruckner parvient à une forme définitive de son œuvre ! Pour Harry Halbreich, commentateur historique du musicien autrichien, « les états successifs d’une symphonie brucknérienne apparaissent finalement comme une approche par étapes d’une absolue vérité musicale, comme une recherche de la précision, de la concision, de la Fasslichkeit – du trait caractéristique, frappant et immédiatement perceptible ». À son biographe August Gollerich, B r u c k n e r e n v o y a u n t e x t e programmatique précisant les intentions du premier mouvement, où il renvoie au Moyen-Âge cher aux romantiques et invoque une nature panthéiste. Malgré cet éclairage, la Symphonie n°4 ne relève en rien d’une œuvre descriptive. C’est bien plutôt un cheminement spirituel abstrait qui en constitue le fil rouge. «  L’œuvre de Bruckner se mesure a l’aune de l’esprit de la Contre-Réforme et du baroque autrichien de Saint-Florian, qui en configurait l’espace acoustique, la plénitude des accords, les unissons retentissants, é p a i s s i s s a n t u n e d i m e n s i o n emphatique du son, les étagements de plans, dérivés de l’orgue, mais aussi les brisures expressives  »,

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rappelle encore Laurent Feneyrou. La Symphonie n°4 repose sur un thème récurrent dont les errances, les éclairages et la lumineuse métamorphose finale donnent son à ce trajet métaphorique et acoustique. Dans les traces du Prélude de l’Or du Rhin de Richard Wagner, l’œuvre naît du silence, et s’ouvre par un appel de cor. Bruckner oscille entre aspirations à la lumière –  via de puissantes envolées lyriques ou par des sommets émotionnels menant de la douceur vers le triomphe, à l’instar des dernières mesures de l’Allegro molto moderato  – et inclinaisons mélancoliques.

Le mouvement lent fait ainsi alterner une marche funèbre à laquelle répond un chant choral consolateur. Renvoyant à l’univers de la chasse, le scherzo fait de nouveau la part belle de cors aux accents héroïques. D’abord lancé avec tension, le mouvement final trouve, par la voix des cuivres, des accents conquérants. Au terme d’une progression orchestrale spectaculaire, la Symphonie n°4 s’achève en gloire et en majesté. Le thème cyclique s’énonce avec force, en une apothéose dont Bruckner l u i - m ê m e i n d i q u a q u ’ e l l e constituait « le chant du cygne du Romantisme ».

Charlotte Ginot-Slacik

PROCHAIN CONCERT

avec le soutiende l’association aïda

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Josep PonsDIRECTION

© Igor Cortadellas

Considéré comme le plus grand chef d’orchestre espagnol de sa génération, Josep Pons a tissé des liens étroits avec l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national du Capitole de Toulouse, le Deutsche Kammerphilharmonie Bremen (Orchestre de chambre de Brême) et l’Orchestre Symphonique de la BBC avec lequel il est apparu à plusieurs reprises aux BBC Proms. Outre la poursuite de ces collaborations, la saison 2016/2017 sera marquée par le retour de Josep Pons à la tête de l’Orchestre Symphonique de Birmingham, de l’Orchestre de Paris, du Deutsche Radio Philharmonie S a a r b r ü c k e n ( O r c h e s t r e Philharmonique de la Radio de Sarrebruck) ou encore de l’Orchestre de Chambre de Lausanne. Cette saison sera également celle de ses débuts avec l’Orchestre Philharmonia

et le Konzerthausorchester Berlin (Orchestre Symphonique de Berlin).Également Directeur musical du Gran Teatre del Liceu, il dirige chaque saison de nombreuses productions à Barcelone : Così fan tutte, Benvenuto Cellini et Siegfried (dans le cadre du cycle de L’Anneau du Nibelung de Wagner actuellement au programme) figurant parmi les plus récentes. Sont par ailleurs programmés cette saison des opéras comme Le Nozze di Figaro, Elektra et Don Giovanni. Josep Pons officie également en tant que Chef d’orchestre honoraire de l’Orchestre national d’Espagne dont il a été par le passé le Directeur Musical pendant neuf ans, période au cours de laquelle il a nettement renforcé la renommée de l’orchestre sur la scène internationale. Il a occupé cette même fonction de Directeur Musical pour l’Orchestre de la ville de Grenade de 1994 à 2004.

La discographie de Josep Pons compte plus de 50 CD et DVD proposant des enregistrements d’œuvres de Manuel de Falla et du répertoire français considérés comme des interprétations de référence et salués par de nombreux prix. Son enregistrement de Noches en los jardines de España avec Javier Perianes lui a valu un « Choc de la Musique », Melancolía avec Patricia Petibon a été récompensé par le prix du « Choix de la rédaction » du magazine Gramophone et il a reçu un « Grammy latino » pour sa collaboration avec Tomatito. Cette saison s’ouvre avec la sortie d’un album réunissant Sinfonia de Luciano Berio et 10 Frühe Lieder de Mahler/Berio, enregistré aux côtés de l’Orchestre Symphonique

de la BBC et Matthias Goerne. Ce disque a été couronné par le prix « Choc de la Musique » de Classica et un « ffff » de Telerama et a figuré au classement de Presto Classical parmi les 10 meilleurs CD de l’année. Josep Pons a débuté sa formation musicale au sein du prestigieux chœur de garçons Escolanía de Montserrat. La tradition séculaire et l’apprentissage intensif de la polyphonie et de la musique contemporaine à Montserrat ont marqué son développement tant sur le plan intellectuel que musical. En 1999, le Prix National de la Musique lui a été décerné en Espagne en reconnaissance de son travail remarquable dans le domaine de la musique du vingtième siècle.

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Raphaël SévèreClarinette

© MattDine

Révélé au grand public lors des Victoires de la musique classique  2010, Raphaël Sévère apparaît aujourd’hui comme le plus jeune représentant de l’école française de clarinette. Sa nomination à l’âge de 15 ans dans la catégorie «  Révélation soliste instrumental 2010  » récompense un jeune parcours exceptionnel. Aux Etats-Unis, Raphaël remporte en 2013 le 1er Prix de la Young Concerts Artists Competition de New-York, ainsi que huit des dix Prix Spéciaux. Dans l’actualité de Raphaël, on note qu’il fait ses débuts à la Philharmonie de Berlin avec le Deutsche Sinfonieorchester dans le Concerto n°1 de Weber, ainsi qu’avec le London Philharmonic Orchestra dans le Concerto de Mozart. Un concerto qu’il rejoue avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse sous la direction de Josep Pons ainsi qu’avec le Konzerthausorchester au Konzerthaus de Berlin sous la direction de Nathalie Stutzmann.

Il fait par ailleurs ses débuts au Alice Tully Hall de New York avec l’Orchestra of St. Luke et est en tournée dans le Concerto n°2 de Weber avec l’Orchestre national de Lille avec lequel il a joué l’Adagio du Concerto de Mozart au concert des Victoires de la Musique 2015 sous la direction de Jean-Claude Casadesus. En récital, il est présent au Théâtre des Champs Elysées, au Kennedy Center de Washington et au Merkin Concert Hall de New-York, à l’Auditorium du Louvre, au KKL de Lucerne, à la Salle Gaveau, au Mecklenburg-Vorpommern Festspiele, à la Fondazione La Società dei Concerti di Milano, au French May de Hong-Kong, avec le Quatuor Prazak au Festival de la Grange de Meslay, Festival Musique en Côte Basque, à la Salle Molière à Lyon, au Festival du Périgord Noir pour une Carte Blanche, au Festival International de Colmar, au Festival de Menton, au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, à l’Opéra Comique

avec Alain Altinoglu, Nora Gubisch, au Festival de Radio France et Montpellier, aux Folles Journées de Nantes et du Japon. Radio France lui confie une « Carte Blanche » dans le cadre de la série de musique de chambre et il joue à Berlin dans le cadre de l’émission d’ARTE «  Les Stars de demain  » présentée par Rolando Villazon. Raphaël a reçu une éducation musicale très tôt  : piano, violon, violoncelle. À l’âge de 8 ans, il commence la clarinette au conservatoire de Nantes tout en poursuivant l’étude du piano. À 11 ans, il donne son premier concert en soliste avec l’Orchestre de l’Opéra de Pékin. À 12 ans, il est lauréat de cinq concours internationaux dont celui de Tokyo où il remporte le 1er prix et les quatre prix spéciaux. À 14 ans, il est admis au CNSMDP à l’unanimité du jury. À 15 ans, il obtient son baccalauréat et un an plus tard le diplôme de licence du CNSM mention très bien à l’unanimité du jury. Raphaël s’est produit dans différentes salles de concerts  : Auditorium du Louvre, Opéra Bastille, Salle Gaveau, Auditorium de Radio France, Opéra Comique, Cité des Congrès de Nantes, Corum de Montpellier, Palais de la musique de Strasbourg, Nouveau Siècle à Lille, Arsenal de Metz, Atheneum de Bucarest, Cultural Center de Macao, City Hall de Hong Kong, International Forum de Tokyo. Il a été invité à jouer en soliste avec différents orchestres  : Sinfonia Varsovia, Orchestre national d’Ile de

France, Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Orchestre national de Lille, Orchestre de Cannes, Orchestre de Bretagne, Orchestre Philharmonique de Nice, Czech Philharmonic. En musique de chambre, il a pour partenaires Alain Altinoglu, Adam Laloum, Jérôme Ducros, Jean-Frédéric Neuburger, Victor Julien-Laferrière, Isabelle Moretti, Nora Gubisch, Philippe Bernold, Deborah et Sarah Nemtanu, Olivier Charlier, Gérard Caussé, Gary Hoffman, Xavier Phillips, Henri Demarquette, Jérôme Pernoo, le Trio Wanderer et les Esprits, les quatuors Pražák, Modigliani, Sine Nomine, Ebène. Attiré depuis toujours par la création contemporaine et lui-même compositeur, il entame en 2012 une collaboration avec Jean-Frédéric Neuburger, qui se concrétise par une commande de musique de chambre ainsi que la création d’un quatuor  : «  Plein Ciel ». Son premier CD « Récital de musique française » enregistré en live à l’âge de 12 ans a été distingué par Diapason (4  diapasons), Classica Répertoire (découverte), Classique Info Disque (révélation). Son second CD « Opus 2 » a obtenu 5 diapasons. Raphaël publie en 2014 un enregistrement entièrement consacré à Brahms (Sonates et trio avec clarinette), avec le pianiste Adam Laloum et le violoncelliste Victor Julien-Laferrière (Mirare). Cet enregistrement reçoit le Diapason d’or de l’année et ffff du magasine Télérama.

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Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 www.onct.toulouse.fr

PREMIER VIOLON SOLOEric CrambesPREMIERS VIOLONSDaniel RossignolSharon RoffmanSylvie ViviesVitaly RasskazovMaryse UrsuleJacqueline BourdariasSylvie MougeatMary RandlesAline MarciacqOlivier AmielStéphane GuiocheauJean-Baptiste JourdinDavid BenetahJi Yun JeongManon BonnaricSECONDS VIOLONSAudrey LoupyChiu-Jan YingMohamed MakniFrancois DrouhinYves Sapir

Virginie AllemandAlexandre DalbigotGuilhem BoudrantEléonore EppQuentin DebroeyerMarie CaucheferMarie SauvanAlejandro Serna AceroMarjolaine CharlesALTOSCécile BerryJuliette GilLaura EnsmingerIsabelle MensionGilles ApparaillyClaire PelissierMailyss CainSamuel JolyAudrey LeclercqAnne-Sandrine DuchêneJoyce Blanco LewisAntoine DautryVIOLONCELLES Sarah IancuPhilippe Tribot

Elise RobineauChristopher WalthamBenoît ChapeauxThomas DazanSébastien LaurensMarie GirbalAude DuboisYannick CallierCONTREBASSESDamien-Loup VergneFlorent BarnaudMichel RenaultDaniel Ben SoussanVictor Garcia GonzalezConor Mc CarthyMatthieu CazauranNNFLÛTES Joséphine Poncelin De RaucourtClaude RoubichouHAUTBOISLouis SeguinSerge Krichewsky

CLARINETTESFloriane TardyLaurence PerryBASSONS Lionel BelhaceneChristophe ViviesCORS Jacques DeleplancqueNn 1Jean Wilfrid GrongnetHervé LupanoBenoit HuiTROMPETTES Rene-Gilles RousselotThomas PesquetJulien RieffelTROMBONESDominique DehuPatrick DubarryFabien DornicTUBASylvain PicardTIMBALESEmilien Prodhomme

Formation Orchestrale

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