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WIRTSCHAFTSWUNDER l’Allemagne après-guerre (1952-1967) Photographies de Josef Heinrich Darchinger Exposition du 23 mars au 28 avril 2012 DOSSIER DE PRESSE Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie 15 rue de la Chaîne, 76000 Rouen Tél: 02 35 89 36 96 [email protected] www.poleimagehn.com Jeudi 22 mars 2012 à 18h30 : Vernissage de l’exposition Du jeudi 22 mars au samedi 24 mars 2012 : Rencontres «Foto-Kino»

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WIRTSCHAFTSWUNDERl’Allemagne après-guerre (1952-1967)

Photographies de Josef Heinrich DarchingerExposition du 23 mars au 28 avril 2012

DOSSIER DE PRESSE

Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie15 rue de la Chaîne, 76000 RouenTél: 02 35 89 36 [email protected]

Jeudi 22 mars 2012 à 18h30 : Vernissage de l’exposition

Du jeudi 22 mars au samedi 24 mars 2012 : Rencontres «Foto-Kino»

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SOMMAIRE

Communiqué de presse Biographie de Josef Heinrich Darchinger

Entretien avec Josef Heinrich Darchinger

Visuels disponibles pour la presse

Programmation de Foto-Kino dans le cadre des Transeuropéennes

La Mission Photographique du Pôle Image Haute-Normandie Accueil des groupes

Programmation des expositions à venir

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COMMUNIQUE DE PRESSE

WIRTSCHAFTSWUNDER L’ALLEMAGNE APRES-GUERRE (1952-1967)Photographies de Josef Heinrich DarchingerExposition du 23 mars au 28 avril 2012Vernissage le jeudi 22 mars à 18h30

Huit ans seulement après la capitulation de l’Allemagne nazie, Josef Heinrich Darchinger, né à Bonn en 1925, en-tame sa carrière de photographe dans la République fédérale d’Allemagne alors séparée de sa partie orientale. Les grandes villes du pays transformées en champs de ruines après les bombardements de la Seconde Guerre mondiale se relèvent à peine. Pourtant, les images du photographe ne présentent guère de signes de l’effondrement d’une civilisation. Le plus souvent en couleurs, les photographies de Darchinger montrent un pays en proie à la fièvre de la reconstruction. En reporter-photographe travaillant pour la presse quotidienne ou les magazines, Darchinger livre un témoignage sur le « miracle économique » allemand (Wirtschaftswunder ), l’essor d’une société qui redémarre de rien. Lui-même soldat et prisonnier, c’est comme s’il retrouvait ses amis de jeunesse après une longue absence et consignait avec eux les bouleversements de l’époque. Attentif à tous les signes de renouveau, il enregistre le portrait d’un pays pris entre l’abondance et la pénurie, entre le modernisme technologique et la tradition culturelle, malgré tout sous la constante menace de la guerre froide. Darchinger montre les gagnants et les perdants de ce « miracle économique », soumis aux premiers effets de la société de consommation dans leurs foyers, au travail ou pendant leurs loisirs. Son corpus d’images, nouvelle entrée de la photographie vernaculaire dans l’art contempo-rain à l’instar de celles d’Arnold Odermatt, apparaissent rétrospectivement comme un album en couleur du milieu du siècle dernier ; elles font écho aux «Trente glorieuses», celles de la France d’après-guerre !

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Cette exposition est réalisée en collaboration avec l’association Diaphane – Pôle photo en Picardie.

Depuis 10 ans, la coopération entre la Région Haute-Normandie et le Land de Basse-Saxe (Allemagne) a permis à de nombreux projets de voir le jour et de se pérenniser dans le domaine du cinéma et de la photographie. Trois jours de rencontre «Foto Kino» dans le cadre du festival des Transeuropéennes sont l’occasion de faire découvrir au public la diversité de la création de Basse-Saxe en regard de films hauts-normands.

Le Pôle Image est une association soutenue par la Région Haute-Normandie et le Ministère de la Culture et de la Communication pour ses missions en faveur de l’image.

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Josef Heinrich Darchinger, né en 1925 à Bonn, agronome de formation puis soldat et prisonnier, a commencé à travailler comme photographe indépendant en 1952. Dès le milieu des années 1960, ses photographies parais-sent régulièrement dans de grands médias allemands. Photographe pour le Spiegel et Die Zeit durant ces années, Darchinger a contribué à modeler l’image des informations nationales des deux magazines, particulièrement en couvrant les événements à Bonn. Darchinger a aussi présenté ses œuvres dans des expositions de photographie et des albums de portraits photographiques – notamment de personnalités comme Helmut Schmidt, Willy Brandt, Richard von Weizsäcker ou Heinrich Böll. Darchinger est le lauréat de nombreux prix parmi lesquels figure le presti-gieux prix Erich Salomon décerné par la Société allemande de photographie.

BIOGRAPHIE DE JOSEF DARCHINGER

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Josef Heinrich Darchinger, Bonn, 1956

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ENTRETIEN AVEC JOSEF HEINRICH DARCHINGERréalisé le 10 ocobre 2010 par LG, NH et RD pour le site lesphotographes.com

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Aviez vous conscience en prenant ces photogra-phies dans les années 1950, que vous créiez des ar-chives pour le futur ?

Oui, j’ai toujours photographié pour le futur, une fois qu’une photographie est tirée, elle fait partie de l’his-toire, elle devient l’histoire.

Au moment où vous prenez la photo, c’est déjà un témoignage...

Voilà, c’est une trace d’histoire, qui permet de savoir quand les évènements se passent et comment ils se passent. Malgré tout, j’ai choisi ce que j’ai voulu mon-trer.Au moment où je fais la photographie je ne m’en rends pas bien compte, mais je pressens quelque chose. Cer-tains diront que c’est une compétence du photojour-naliste.Je fais des photos sur le moment, pas de mise en scè-ne, les gens restent comme ils sont. J’agis très vite, et la photo entre dans l’histoire. Si je laisse passer ma chance, la photo est perdue. Je ne perds pas de temps à tourner autour du sujet, ou bien à revenir le lendemain, je fais la photo tout de suite. (...)

Justement en ayant travaillé pendant cinquante ans autour de la politique, était-il facile de rester indé-pendant politiquement, au gré de vos rencontres ?

C’est très difficile, mais si on veut, on peut tous ! Et moi je voulais rester indépendant. (...)

Dans le livre de l’exposition il y a parfois des légen-des assez humoristiques voire satiriques. Nous vou-lions savoir qui a légendé les photos ?

C’est mon fils qui a fait ces sous-titres, je les ai lus, et je sais que c’est ce que j’aurais écrit moi-même. Ces lé-gendes sont un peu ironiques, et pourquoi pas ? C’est joyeux. (...)

A 85 ans, vous faites toujours de la photo ?

Non, depuis 2000 je n’en fais plus. Et je n’ai jamais fait de photographie numérique, je ne peux pas et je ne veux pas. C’est le travail de mes fils maintenant. Eux peuvent travailler avec l’ordinateur, moi je ne sais pas ce que

c’est que ce machin... Je m’en fous !

Et ça ne vous manque pas de ne plus prendre de photos comme avant ?

J’ai eu plusieurs professions, je n’ai pas été que photo-graphe, j’ai aussi été bûcheron de formation et diplômé en tant qu’agriculteur, j’ai travaillé dans les bois avec des chevaux pour tirer les troncs coupés. J’ai gardé un grand jardin et une grande maison et j’ai donc toujours trop de travail. (...)

Comment était votre quotidien en tant que photo-journaliste dans les années 1950-1960 ?

Je n’avais pas beaucoup de temps pour préparer mon travail, ni pour préparer le cadre théorique et philoso-phique autour de mes photographies. Je n’avais que vingt-quatre heures pour réunir mes idées et mon but, quelques heures pour la prise de vue, mais aussi pour travailler dix heures dans la chambre noire. Donc il me restait huit heures pour ma famille et pour dormir.Je n’ai jamais beaucoup travaillé le noir et blanc, et j’ai toujours tout fait tout seul.

Justement, étiez-vous un précurseur dans le photo-journalisme en couleur ?

Oui et non. Nous avions beaucoup de chance de pouvoir exercer ce métier à ce moment, mais pas beaucoup de matériel. Entre 1952 et 1955, nous n’avions pas beau-coup de pellicules couleur en Europe, la seule grande usine était en Russie. C’est seulement à partir de 1956 que les usines Agfa en Allemagne ont pu produire des films couleur. Sinon nous avions les films couleur Kodak, mais après la guerre il était très difficile de s’en procurer, et c’était du petit format. Seuls les films Agfa étaient en moyen format 6x6 ou 6x9.De toute façon il n’y avait pas de réel marché pour la photographie couleur, personne n’était vraiment inté-ressé pour les acheter puisque la plupart des journaux étaient imprimés en noir et blanc. Au début j’ai aussi dû suivre ce que voulait le marché bien sûr. J’ai travaillé trente ans pour Der Spiegel, il est resté en noir et blanc très tard, et c’était mon grand client donc je devais m’adapter à son format. Par contre j’étais complète-ment libre de tout mes sujets. (...)

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VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE

Josef Heinrich Darchinger, Francfort, 1964 Josef Heinrich Darchinger, Baunatal, 1966

Ouvrier spécialisé, marié, deux enfants, appartement récent, voiture individuelle. Il représente et possède sans doute tout ce qu’on peut désirer matériellement.

Josef Heinrich Darchinger, Francfort, 1964

Famille moderne, maison individuelle dans une nouvelle zone urbaine.

Josef Heinrich Darchinger, Dortmund , 1959

Cigarette, coupe à la James Dean, cyclomoteurs.

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Les légendes sont extraites du livre Wirtschaftswunder, l’Allemagne après-guerre (1952-1967), aux éditions Tas-chen, 2008

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PROGRAMMATION DE FOTO KINO DANS LE CADRE DES TRANSEUROPEENNES

JEUDI 22 MARS 2012

18h30: Vernissage de l’exposition « Wirtschaftswunder, l’Allemagne après-guerre 1952-1967»

Photographies de Josef Heinrich Darchinger Exposition du 23 mars au 28 avril 2012

Galerie photo du Pôle Image Haute-Normandie 15 rue de la Chaîne – Rouen Entrée libre du mardi au samedi de 14 à 18h sauf jours fériés.

L’exposition Wirtschaftswunder, l’Allemagne après-guerre, réunira une sélection de clichés en couleur pris par le reporter-photographe Josef Heinrich Darchinger. Ces images, réalisées entre 1952 et 1967, offrent un témoignage sur l’évolution de la société allemande au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Ces transformations - essor industriel, signes annonçant une société de consommation et de loisirs - constituent un écho aux « Trente glorieu-ses » en France.

20h30: Projection de films au cinéma Omnia République

Cinéma Omnia République 28 rue de la République – Rouen

« Das Letzte Schlachtfeld » (Le dernier champ de bataille)

Court métrage de Wulf Bolte et Nico Vogelsang, 2010, 1’51

Le portrait cinématographique d’une peinture de bataille avec un résultat surprenant. Dans une transformation avec le temps nous voyons des batailles passées. Quand les guerriers s’affrontent dans une bataille finale, l’inat-tendu se produit.

« Lollipop Monster »

Long métrage de Ziska Riemann, 2011, 1h30, VOST Distribution : Salzgeber Interprétation : Sarah Horvath, Jella Haase, Nicolette Krebitz Présenté à la Berlinale 2011, catégorie Perspektive deutsches Kino

Elles ont 15 ans, sont encore au lycée, fument et écoutent avec passion le Baron du groupe Tier crier son animalité dans un uni-vers musical déjanté et bestial. Elles sont de jeunes monstres sans pitié ni compassion. Elles n’ont pas encore le sens du bien et du mal, se cherchent, testent leur pouvoir de lolita ainsi que leurs limites.

Débat après la séance avec l’équipe du film.

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VENDREDI 23 MARS 2012

20h: Projection du film «Marseille», cinéma Omnia

Cinéma Omnia République 28 rue de la République – Rouen

« Marseille »

Long métrage d’Angela Schanelec, 2005, 1h35, VOST Distribution : ASC Distribution Acteurs principaux : Maren Eggert , Emily Atef, Alexis Loret Présenté en Sélection Officielle, Un Certain Regard, au Festival de Cannes 2004

Une jeune photographe berlinoise, Sophie, décide de par-tir pour Marseille. Elle a besoin de changer de décor et désire mieux connaître cette ville dont elle ne sait rien. Quand elle re-vient à Berlin, peu de choses ont changé : ni dans la ville ni en elle-même. Elle est toujours éprise d’Ivan, le mari de sa meilleu-re amie. Alors, elle repart pour Marseille.

Débat après la séance avec l’équipe du film.

SAMEDI 24 MARS 2012

14H: Projection de chansons filmées, cinéma Omnia

Cinéma Omnia République 28 rue de la République – Rouen

L’occasion est donnée au Pôle Image Haute-Normandie de présenter au public des chansons filmées portant la thématique du festival Transeuropéennes « la voix »

« Chansons filmées d’hier et d’aujourd’hui »

Programme de films courts issus du fonds de la Mémoire Audio-visuelle et des projets soutenus dans le cadre du fonds d’aide (Région Haute-Normandie/CNC). Durée : de 30 à 45 minutes

Films d’archives amateurs :

« Docteur clair » 1952, 3’, chanson filmée « Au bord de l’eau » 1952, 2’30, chanson filmée « Révolte des joujoux » 3’17, chanson filmée Films professionnels : « Laisse-moi m’envoler » de David Ferré, 2007, 4’, comptine africaine « Le Cri » de Guillaume Montier, 2009, 4’, cinéma différent « La Pucelle des Zincs » de Claude Duty, 1995, 20’, comédie musicale

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LA MISSION PHOTOGRAPHIQUE DU PÔLE IMAGE HAUTE-NORMANDIE

Intervenant dans le cadre des conven-tions de développement et de partenariat signées entre la région Haute-Norman-die et l’Etat (Ministère de la Culture et de la Communication notamment), le Pôle Image Haute-Normandie mène une politi-que de soutien aux secteurs du cinéma, de l’audiovisuel et de la photographie.

Autour d’une ligne éditoriale documentai-re, « Territoire : paysages et socialisations », la Mission Photographique accompagne la production sous forme d’expositions et de publications de photographes régio-naux mais aussi d’auteurs nationaux et européens qui, dans le cadre de résiden-ces, portent un regard exploratoire sur notre région. John Davies, Gabriele Basilico, Malick Sidibé, Jem Southam, Thibaut Cuisset, Charles Fréger, Jean-Luc Chapin, Benoit Grimbert, Patrizia Di Fiore, Gilles Saussier, etc. ont mené des projets avec la Mission photographique du Pôle Image Haute-Normandie.

La Mission photographique du Pôle Image Haute-Normandie participe également à l’étude et à la va-lorisation des fonds photographiques patrimoniaux conservés ou intéressants la Région, le plus sou-vent en lien avec les musées ou institutions culturelles de Haute-Normandie.

Contact :Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie15, rue de la Chaîne- 76000 Rouen Tél. : 02 35 89 36 [email protected]

Horaires :Ouvert du mardi au samedi de 14h à 18h (sauf jours fériés)Entrée libre

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ACCUEIL DES GROUPES

Contacts : Cécile Cartron Galerie photo du Pôle Image Haute-Normandie15, rue de la Chaîne- 76000 Rouen Tél. : 02 35 89 36 [email protected] du mardi au samedi de 14h à 18hentrée libreouSylvie Cao-van, déléguée pour les arts plastiques et visuels pour les collèges et lycées de [email protected]

La Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie ac-cueille les groupes scolaires, de tous âges et de tous ni-veaux, pour des visites des expositions accompagnées d’ateliers.

Afin de préparer au mieux cette rencontre, les ensei-gnants et personnels encadrants sont invités chaque premier mercredi de l’exposition à participer à une visite particulière. Ce rendez-vous est l’occasion de remettre le dossier pédagogique rédigé par le service éducatif en collaboration avec un professeur délégué aux arts plas-tiques. Il comprend une présentation de l’exposition et de l’artiste ainsi que des textes et des pistes de travail pour la classe. De plus, ce moment permet de se fami-liariser avec le «carnet de visite», support et outil de médiation offert à chaque élève, permettant une visite participative.Le contenu et la forme des visites peuvent être établis avec l’enseignant afin de correspondre au mieux à son projet pédagogique (visite simple, visite accompagnée d’un atelier de création...).

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PROGRAMMATION DES EXPOSITIONS À VENIR

A la Galerie Photo du Pôle Image Haute-Normandie

CORRESPONDANCESRésidence de création « Ecritures de Lumière » en Haute-NormandieDu 10 mai au 13 juillet 2012 Photographies de Lise Lecocq, Catherine Poncin, Maxence Rifflet, Edouard Sautai, Laurent Gueneau, Gé-raldine Millo et Guy HersantVernissage le 10 mai à 18h30

L’exposition présente les créations personnelles de six photographes, ayant participé à une résidence « Ecritures de lumière », parmi une douzaine entre 2008 et 2010, dont le volet pédagogique a pu se développer en école primaire, collège ou lycée en Seine-Maritime ou dans l’Eure. Pour certaines, ces créations se rapportent au ter-ritoire dans ses caractéristiques agricoles avec les silos de Edouard Sautai ou urbaines avec Laurent Gueneau à Louviers. D’autres ont abordé la question de la représentation littéraire et photographique avec Maxence Rifflet ou du territoire avec Catherine Poncin. Enfin poursuivant leur travail de portrait, isolé ou en groupe, Lise Lecocq et Guy Hersant ont photographié la classe où ils sont intervenus.A chaque fois, prolongeant leur approche habituelle ou initiant de nouveaux sujets et de nouvelles formes, les artistes ont exploré un peu plus la région et la photographie en toute subjectivité. Qu’ils aient pu en faire profiter quantité de groupes d’élèves et mener avec eux une production pédagogique, présentée également sous forme d’éditions ou de projections, est un des aspects enrichissants de cette opération.

« Ecritures de lumière » est une opération initiée par le ministère de la Culture et de la Communication et coor-donnée en Haute-Normandie par le Pôle Image Haute-Normandie.

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Hors les murs

PHOTOGRAPHIES A L’OEUVRE LA RECONSTRUCTION DES VILLES FRANCAISES (1945 - 1958) du 27 novembre 2011 au 20 mai 2012CHÂTEAU DE TOURS25 avenue André Malraux – 37000 ToursTél. : 02 47 70 88 46Horaires : du mardi au dimanche de 13h à 18hhttp://www.jeudepaume.org

Organisé au sein du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU) dès 1945, un service photographique avait en charge, pour la direction de l’in-formation, la documentation des activités du ministère. Réalisées entre 1945 et 1958, dates bornant la création du ministère de la Reconstruction et la fin de la IVème République, plus de 50.000 photographies rendent compte des préoccupations politiques et stratégiques de l’administration en charge de la reconstruction après les destructions de la Seconde Guerre mondiale. La re-découverte récente du fonds du MRU par les historiens de la photographie permet d’ébaucher aujourd’hui l’histoire du service photographique et de ses opérateurs. Ceux-ci, comme Henri Salesse (1914-2006), simples «Vérifica-teurs techniques de la construction», sortent progressivement de l’anonymat où les a plongés le statut de photographe salarié d’une administration publi-que.

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CAMPAGNE PHOTOGRAPHIQUELA BOUTONNIERE DU PAYS DE BRAYPhotographies de Thibaut Cuissetdu 10 février au 25 mars 2012Espace Séraphine Louis11 rue du Donjon60600 Clermont

Située à l’extrémité est de la Normandie cette contrée pos-sède en effet une géographie particulière, une évolution géo-logique originale ayant formé une série de plis provoquant l’alternance rapprochée de vallées et de cols entre Gournay-en-Bray et la Côte d’Albâtre. Communément appelé « la bou-tonnière » à cause de cette succession de vallonnements, ce cadre éloigné des grands centres urbains et peu industrialisé présente à la fois de larges horizons et une campagne bo-cagère bien préservée où l’activité, essentiellement agricole, est tournée vers l’élevage et la production laitière. Thibaut Cuisset s’est immergé dans ce paysage rural dont il s’est attaché à enregistrer, voire à déchiffrer les caractéristiques : départementales serpentant sur les collines, prairies couronnées de forêts, gros bourgs et petites installations agricoles (silos, hangars...etc.). Il a été aussi attiré par les vues larges et dégagées qu’offre le relief du Pays de Bray, s’autorisant de magnifiques points de vue sur les étendues et réseaux de parcelles.

Cette exposition est une création du Pôle Image Haute-Normandie suite à une résidence d’artiste de Thibaut Cuisset en 2006 sur le thème du paysage rural. Cette résidence à l’initiative du Pôle Image Haute-Normandie a bénéficié de l’aide de la DRAC Haute-Normandie.

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