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Deuil dans le judasme

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Deuil dans le judasmeLe deuil (hbreu : avelout) a lieu dans le judasme lorsqu'une personne perd son pre, sa mre, son frre, sa sur, son fils, sa fille ou son conjoint[1]. Les prescriptions de deuil ont pour but de rendre hommage au mort (kevod hamet) et de soutenir les endeuills au cours de leurs divers phases de deuil (ni'houm avelim). Les rites et coutumes qui s'y rattachent varient en fonction de l'origine culturelle du dfunt et du degr d'observance des parents.

Prsentation du pain d'affliction une famille d'endeuills

Le deuil dans les sources juivesDans la Bible hbraqueBien que la mort soit voque assez tt dans le rcit biblique[2], les premires manifestations de deuil ne sont dcrites qu' la mort de Sarah : Abraham se dpche Hbron, prononce des paroles funbres (hesped) pour sa femme, la pleure et achte un caveau des conditions exorbitantes[3]. Certains rites semblent dj tablis : en apprenant la mort suppose de Joseph, Ruben dchire ses habits et Jacob ses vtements[4]. Les veuves revtent des habits de deuil, probablement noirs[5]. D'autres pratiques, en revanche, n'ont pas encore t fixes : Jacob pleure la disparition de Joseph de nombreux jours[6] alors que celui-ci ne portera le deuil de son pre que pendant sept jours[7] et que les deuils publics suite aux dcs de Myriam, Aaron et mme Mose n'excderont pas trente jours[8]. Il semble en dfinitive que les Isralites portaient le deuil moins longtemps que leurs voisins[9].

Jacob pleure Joseph (Tissot, c. 1900)

D'autres rites sont dcrits dans la littrature prophtique : l'endeuill, qu'il porte le deuil d'un proche, d'une figure populaire ou d'une catastrophe nationale, pleure, se dcouvre la tte et les pieds[10], se revt d'un sac[11] et de cendre[12], s'assoit dans la poussire et mange le pain d'affliction[13] ; Jrmie dcrit aussi des comportements d'automutilation[11], bien que ceux-ci aient t interdits dans le Pentateuque[14]. Certains expriment leur deuil par des complaintes[15], David allant mme jusqu' composer une lgie pour la mort de Sal et Jonathan[16]. D'autres se couvrent au contraire les lvres afin de ne pas profaner pendant leur deuil[10].

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Dans la littrature rabbiniqueLes Sages de la Mishna et des Talmuds s'attachent dmontrer l'anciennet de ces coutumes qu'on retrouve parfois parmi les peuplades avoisinantes[17] et que le Pentateuque n'voque que pour en limiter l'usage parmi la classe sacerdotale (le Grand-prtre se voyant mme interdire d'accomplir les derniers devoirs pour ses proches parents)[18]. Ainsi, les sept jours de rpit accords aux impies avant le Dluge l'auraient t afin d'observer le deuil de Mathusalem[19]. Les lois du deuil sont principalement discutes dans le trait Mod katan.

Au chevet de l'agonisant, et du mortLe lit de mortLe gossess ( ,agonisant) est dfini comme une personne trs proche de la mort, et dont la mort est inluctable, mais la Loi juive interdit aux Juifs de hter la mort de quelque faon que ce soit (mme d'une fraction de seconde), sauf, parfois par la prire, tout en leur prescrivant de le rconforter par tous les moyens possibles, et en tout cas, de ne pas prolonger son agonie. C'est pourquoi le spectre de ce qui est permis ou non pour une personne sur son lit de mort est minemment variable d'une personne l'autre, et un rabbin dont la comptence est reconnue devrait tre consult avant toute entreprise, le moindre geste pouvant parfois tre fatal.

Dfinition du status mortisLe mot hbreu pour la mort est mita ( ,aucun rapport avec le lit, qui se prononce aussi mita, mais s'crit )et met pour le "mort". Sha'at HaMita est, plus que l'heure du dcs", son moment prcis. Toutefois, la dfinition prcise de la mort est, comme en mdecine, sujette de grands dbats, et ce depuis les temps talmudiques : pour certains, elle se dfinit par l'arrt de la respiration (d'o les expressions de dernier souffle ou dernier soupir), pour d'autres, par l'arrt du pouls. Le critre d'utiliser la mort crbrale comme dterminant a rcemment t dbattu, mais aucun accord n'a t dfinitivement entrin par les dcisionnaires ce jour.

La veille du mortUne shemira ("veille") est obligatoire ds le moment o un Juif meurt. Un shomer est une personne, de prfrence pas un proche du malade, dont le rle est de garder le malade et, idalement, de rciter des Psaumes (Tehillim) pour l'lvation de son me jusqu' l'enterrement. Bien que l'honneur rendre au malade est le but principal, il fut un temps o la prservation contre le vol tait hautement justifie. De nos jours, les shomrim sont souvent pays, ou dsigns par l'entreprise de pompes funbres ou Hevra kaddisha.

La 'Hevra kaddishaVoir l'article Hevra kaddisha La 'hevra kaddisha ( , litt. Socit Sainte, aussi "Socit du Dernier Devoir") ou "mutuelle juive" est une sorte d'entreprise de pompes funbres, peu structure mais assez bien organise, dont les membres, hommes et femmes le plus souvent orthodoxes, se consacrent appliquer et faire appliquer la halakha (Loi juive) en matire de dcs et d'enterrement, et protger les dfunts de la dscration, volontaire ou non, jusqu' l'enterrement. Deux rgles parmi les plus importantes sont le respect donner au corps du dfunt, et le nettoyage rituel du corps, ainsi que l'"habillage" subsquent. Beaucoup de hevrot kaddisha des villes et villages sont affilies aux synagogues locales, et possdent souvent leurs propres parcelles dans les cimetires locaux. Certaines communauts paient une cotisation annuelle la hevra

Deuil dans le judasme kaddisha de leur choix, de sorte tre "pris en charge" lors de leur dcs selon les rites du judasme, mais aussi tre enterrs prs de chez eux, dans une parcelle contrle. En certains pays, comme la Belgique, les concessions sont renouveler, mais en d'autres, comme en Isral, elles sont perptuelles. Si aucun fossoyeur n'est disponible, la fonction choit de facto l'un des membres (mles) de la hevra kaddisha de s'assurer que les tombes seront creuses la profondeur requise ( peu prs six pieds). En Isral, les membres des hevrot kaddisha considrent un honneur de creuser la tombe, en plus de prparer le corps d'un frre juif pour l'enterrement, en particulier si le dcd tait connu pour sa droiture. Beaucoup de socits tiennent un ou deux jours de jene annuels, et organisent des sminaires d'tude et de formation continue en matire d'articles de Loi juive. En outre, beaucoup de hevrot soutiennent les familles au cours de la shiv'ah (les sept jours de deuil, cf. infra), organisent les offices, prparent les repas (les endeuills ne peuvent cuisiner), et autres services.

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La prparation du corpsLe corps doit tout d'abord passer par le rituel de tahara (purification) en prparation aux funrailles. Le corps est entirement dbarrass de toute poussire, des fluides corporels et d'autres souillures sur la peau. Il est ensuite rituellement purifi, de prfrence par immersion dans un mikv, ou par aspersion substantielle d'eau sur le corps. La tahara peut faire rfrence tout le processus, ou la seule purification rituelle. Une fois le corps "purifi", il est revtu de takhrikhim (quivalents du linceul), des vtements blancs, identiques pour chaque Juif, rminiscence des habits ports par le Grand Prtre. Les hommes sont ensuite envelopps, de prfrence dans leur propre talit (chle de prire), dont la atarah a t retire et l'un des quatre coins coup afin de rendre le tallit passoul (impropre l'usage). Une fois le corps purifi et vtu, le cercueil est scell. Contrairement ce qui est pratiqu dans d'autres religions, le cercueil est ferm lors des funrailles, et on ne dfile pas devant le corps. En Isral, une coutume rpandue est de n'utiliser aucun cercueil, mais de recouvrir le corps de takhrikhim plus pais, recouverts par un tallit.

Le service funraireDe nos jours, la crmonie commence soit au domicile du malade, si l'espace y est disponible en suffisance pour accomplir proprement les rites, soit dans une morgue. De l, les endeuills et amis du dfunt le suivent en procession jusqu'au cimetire, o il est emmen en corbillard, en passant gnralement devant son domicile (si le cortge n'en part pas). Lorsqu'il s'agit d'une personne minente, comme un notable communautaire, un rabbin, un juge rabbinique, un rosh yeshiva, etc., l'entiret du service, y compris l'loge funbre, peut se tenir dans la synagogue ou la yeshiva laquelle cette personne tait associe. Dans le cas de certains grands, ces crmonies peuvent prendre l'apparence d'une manifestation populaire : lors du dcs du Rav Shlomo Zalman Auerbach par exemple, tout un quartier de Jrusalem fut bloqu, tant les fidles taient nombreux, remplissant entirement les rues. Historiquement, les Juifs n'ont jamais eu d'offices "cercueil ouvert".

loges funbresUn hesped ( )est une oraison funbre. La tradition remonte au patriarche Abraham lui-mme, qui monte Hbron la mort de Sarah "pour prononcer un Hesped et la pleurer". Dans un passage talmudique (Shabbat 153a), Rav, aux portes de la mort, dit son contradicteur et ami Chmouel. : "Fais moi demain un beau hesped, car je serai l pour t'couter." Il est trs courant que plusieurs personnes parlent au dbut de la crmonie, soit dans le mortuaire, soit avant

Deuil dans le judasme l'enterrement devant la tombe. Certaines personnes prcisent dans leur testament qu'elles ne souhaitent pas d'oraison, et celles-ci sont proscrites en certains jours, comme le Hol HaMo'ed (priode semi-frie entre les jours marquant le dbut et la fin de la fte) et les jours o on rcite pas le Tahanoun. Le Hesped est alors remplac par un Dvar Torah. L'orateur veillera ne pas exagrer les qualits du mort, car cela risquerait de porter prjudice au dfunt et lui-mme. Pour cette raison certaines communauts ('Habad) ne prononcent pas d'oraison funbre.

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L'inhumationLa Kevoura ( inhumation proprement dite) est ralise le plus rapidement possible aprs le dcs, en vertu de l'interprtation exgtique du verset biblique : Si lon fait mourir un homme qui a commis un crime digne de mort, et que tu laies pendu un bois, son cadavre ne passera point la nuit sur le bois ; mais tu lenterreras le jour mme[20] . Ce principe, dit Halanat hamet, prescrit de faon gnrale de ne pas retarder les funrailles, y compris pour un condamn, car, dit Rachi, le roi n'aime pas qu'on voie son frre pendu , allusion la cration de l'homme l'image de Dieu, le Roi. Le respect pour le mort peut s'apprendre partir de nombreux exemples du Tanakh. Ainsi, par exemple, l'un des derniers faits dans la Torah est la mort de Mose et son enterrement par nul autre que Dieu Lui-mme: [Dieu] l'enterra dans la dpression dans le pays de Moab, faisant face Bet Pe'or. Nul ne connat le lieu o il fut enterr jusqu' ce jour . (Deut. 34:6 [21]) Par ailleurs, le Tombeau des Patriarches, centre spirituel de Hebron (qui fut la premire capitale du royaume d'Isral avant que David ne fasse de Jrusalem sa ville d'lection) est appel Me'arat HaMakhpela ( ,) la caverne des "doubles tombes" ( signifie en hbreu moderne produit arithmtique, drivant de kafoul , doubl ou multipli), car, d'aprs la tradition juive, ses "tombes jumelles" caches passent pour tre la dernire demeure terrestre de quatre couples bibliques majeurs : 1. 2. 3. 4. Adam et ve; Abraham et Sarah; Isaac et Rebecca; Jacob et La.

Les cercueils dans lesquels les Juifs sont enterrs ne sont pas hermtiquement scells, parce qu'Adam, le premier homme, fut cr partir de la poussire de la terre, et condamn y retourner (Gen. 3:19 2 [22]). En Isral, beaucoup d'orthodoxes sont ports en terre vtus de leurs seul takhrikhim et talit (chle de prire), sans cercueil. Jacob et Joseph furent embaums ( l'gyptienne), mais la Torah n'avait pas encore t donne, et ces pratiques sont depuis interdites : l'embaumement ncessite en effet d'exsanguiner le cadavre et de jeter le sang comme un dchet, alors qu'il est, selon la Torah elle-mme, le lieu du nefesh (voir parashat Noa'h) et de ce fait donc il est obligatoire de le mettre en terre comme le reste du corps. Les morts inconnus (qui n'ont pas t identifis ou rclams par une famille) sont met mitzvah, car il est explicitement prescrit que quiconque rencontre un mort inconnu se doit de l'enterrer, ft-il prtre. De faon typique, lorsque le service funraire se termine, les endeuills ( l'exclusion du cercle familial immdiat) viennent jeter une ou trois pelletes de terre afin de combler la fosse. Sur le plan symbolique, ceci permet aux endeuills de clturer, comme ils observent la tombe se refermer. La coutume (orthodoxe) est de le faire avec une pelle pointant vers le haut (et non vers le bas), afin d'illustrer l'antithse de la mort et de la vie, et parce que cet usage est inhabituel. Aprs les pelletes, il est d'usage de replanter la pelle, plutt que de la donner au prochain, afin de ne pas "faire passer le deuil". On peut dans certaines circonstances dterrer le cercueil et le transfrer en un lieu de plus grande saintet (gnralement, sur la terre d'Isral o aura lieu, selon la tradition, la rsurrection des morts). Il faut pour cela prciser que l'enterrement se fait "'al tna" (sous condition). On estime qu'il faut gnralement un dlai d'un an avant de transfrer le corps.

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DeuilQeri'ah et dbut de la Shiv'ahJacob ayant dchir sa toge lorsque ses fils lui annoncrent la mort de Joseph, les endeuills (orthodoxes) font une dchirure (Qeri'ah )dans leur habit extrieur, lors de l'enterrement ou immdiatement aprs, souvent prs du cur, afin d'en symboliser la brisure. Il ne faut pas que la dchirure dcouvre une partie du corps. Elle n'est pas recousue, au moins durant la shiv'ah. Pour des motifs conomiques, les Juifs rforms utilisent un ruban, fourni par la morgue et pingl aux vtements. C'est ce ruban qui sera dchir et port (ce qui n'est pas considr comme valable par Loi juive). Lorsque les endeuills retournent au domicile, ils ne prennent ni bain ni douche pendant une semaine (encore que, dans la Mishna (Berakhot chap 2), Rabban Gamliel limite cette interdiction aux ablutions d'agrment), ne portent pas de chaussures de cuir, ni de bijouterie, les hommes ne se rasent pas, ne se coupent pas les cheveux et les miroirs sont recouverts de grands draps. L'endeuill marche souvent pieds nus, s'assoit et dort mme le sol, ou au moins sur des chaises inconfortablement basses, ne cuisine pas, ne s'occupe de rien, symbolisant sa dchance, et reprsentant assez fidlement son tat d'esprit anhdonique et dmotiv. Au cours de cette priode, la famille plus "distante" et les amis viennent leur rendre visite, afin de les rconforter, les nourrir, et leur permettre d'obtenir un minyan afin de pouvoir rciter le Kaddish. En Isral, des pancartes sont placardes sur l'immeuble et le lieu de travail du dfunt et des endeuills, de sorte qu'il n'est pas rare d'y voir des assistances assez nombreuses, mme lorsque le dfunt n'a pas de famille.

Commencement et calcul des sept jours de deuilSi l'endeuill retourne du cimetire aprs l'enterrement avant le coucher du soleil, le jour de l'enterrement est compt comme le premier jour de la shiv'ah. La priode de sept jours se termine gnralement au matin du septime jour. L'enterrement ne peut se tenir Shabbat, pas plus que le deuil, mais le jour du Shabbat lui-mme compte comme l'un des sept jours. Lorsqu'une fte tombe aprs le premier jour, l'endeuill passe au "stade" suivant du deuil (cf. infra), de sorte que tous ont l'obligation de clbrer le Seder de Pessa'h, Shavouot, etc. Si l'enterrement tombe un jour de fte, le dbut de la priode de deuil est repouss la fin de celle-ci. Ces rgles ne concernent que trois ftes o le travail est interdit, non les ftes d'origine rabbinniques, comme Hanoukka ou Pourim. Finalement, certains jours, comme Rosh Hashana sont tellement saints qu'ils annulent compltement la priode de deuil : en effet, l'me du mort s'lve directement, et les rites du deuil deviennent superftatoires, voire malvenus.

Stades du deuilPremier stade - aninoutAninout ( )signifie "deuil" avec une connotation de dsolation. Un onen vient d'apprendre la triste nouvelle, et est considr en tat de choc et de dsorientation. L'organisation de l'enterrement qui doit avoir lieu rapidement le rend patour, c'est--dire le dispense d'accomplir des mitzvot qui ncessitent une action, comme faire des prires ou des bndictions, porter les tefilin (phylactres). Si le cohen (prtre) tait, au temps du Temple de Jrusalem, dispens de sacrifier l'ternel, cela ne dispensait pas le Grand Prtre, comme on l'apprend du comportement d'Aaron aprs la mort de ses fils Nadav et Avihou (Rachi sur Lvitique 10:19; trait Zeva'him 101a). Le stade d'aninout dure jusqu' la fin de l'enterrement, ou si l'onen est incapable d'y assister, ds le moment o tous les rites de l'inhumation ont t raliss.

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Deuxime stade - aveloutAvelout ( )signifie galement "deuil", mais c'est le deuil plor, de la personne ayant repris ses esprits, ayant ralis la ralit et l'tendue de sa condition lors de l'enterrement. L'avelout marque le commencement officiel du deuil, suivant l'accomplissement de l'inhumation. L'endeuill retourne chez lui et n'en bouge plus pour une semaine (sept jours - shiv'ah yamim), dirige l'office domicile avec un minyan ("quorum"), commence la rcitation du Kaddish pendant onze mois la synagogue, arrtant exactement un an (juif) aprs la mort, lorsque le premier Yahrzeit est observ. Un avel ("endeuill") n'coute pas de musique (certains limitent cette interdiction n'couter que de la musique instrumentale), ne va pas dans des concerts, et vite tant que faire se peut tout vnement joyeux comme les mariages, les Bar ou Bat mitzvah, moins que sa prsence ne soit absolument requise (par exemple, le mariage d'une nice de son pouse, alors qu'il observe le deuil de son frre). Ne sont avelim que les sept parents au premier degr du dfunt : son pre, sa mre, son fils, sa fille, son frre, sa sur, son conjoint. Avelout n'a aucun rapport avec Abel : celui-ci fut certes le premier pour qui il fallut porter le deuil, cependant, son nom hbraque n'tait pas mais ( Hvel).

Troisime stade - shiv'ahBien que Shiv'ah ( )ne signifie la base pas autre chose que "sept", la shiv'ah fait rfrence aux shiv'ah yamim avelout, les sept jours de deuil pour les sept catgories de parents au premier degr du dfunt sus-mentionn. noter que les petits-enfants, neveux, nices, amis trs proches, etc., s'ils ne sont pas inclus dans ces sept-l, et ne peuvent donc pratiquer les rites de la shiv'ah, leur rle de soutien aux avelim est trs important, d'autant qu'il inclut souvent leurs propres parents. Bien que les endeuills soient assis sur des chaises basses ou mme le sol, shiv'ah ne signifie pas "position assise", qui se dit aussi shiva, mais s'crit ( cf ) Immdiatement aprs l'inhumation du dfunt, les sept parents au premier degr prennent le statut d'avel (endeuill, cf. supra). Cet tat dure sept jours, durant lesquels les membres de la famille se runissent traditionnellement dans une maison et reoivent les visiteurs. Des offices de prire sont souvent organiss dans la maison de l'endeuill (un psaume particulier leur est consacr dans l'initiation de la prire du soir), conduits par les endeuills eux-mmes. Se rendre dans la maison des endeuills est considr comme une grande mitzvah (litt. "prescription", comprendre ici plutt comme acte agrable aux hommes et Dieu) de charit et de compassion. On ne salue pas les endeuills ("Bonjour", "Shalom", etc.) et on attend qu'ils entament la conversation. Ils peuvent ne pas le faire, voire ignorer le visiteur, qui prsumera que ce n'est pas une preuve d'incivisme, mais de douleur, et n'insistera pas, d ce qu'il a dire brler ses lvres. Les formules de type "mes condolances" (mishtatef betsa'arkha/betsa'arekh/betsa'arkhem, "je participe ta/vos douleur/s) existent mais ne sont pas communment employes. En revanche, une des formulations les plus frquentes pour prendre cong des endeuills est : Hamaqom yena'hem etkhem betokh sha'ar avelei tzion viyerushalayim: "[Puisse] Hamaqom ("Le Lieu") vous conforter parmi les endeuills de Sion et Jrusalem". On peut galement, selon les usages dans certaines communauts, ajouter : "Puissiez-vous ne plus avoir de tza'arot (douleurs)"; en yiddish, Zols nicht wissen von tzouress (em den ganse leben) "Puissiez-vous ne plus connatre que des sim'hot (vnements joyeux)"; en Yiddish, Auf sim'hess

Deuil dans le judasme "Puisse-t-il ne plus y avoir que des bonnes nouvelles pour chacun"; en hbreu, bessorot tovot - pas d'quivalent yiddish "Je vous souhaite une longue vie"; en yiddish, A Lange Leben. Lorsqu'on apprend une mauvaise nouvelle, la formule consacre est Baroukh Dayan HaEmet (Bni soit [Dieu,] le Juge de Vrit). C'est galement une formule de salut aux endeuills.

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Quatrime stade - sheloshimSheloshim ( )signifie "trente". Les sheloshim sont les trente jours de deuil (dans le calendrier hbraque, un mois dure 29 ou 30 jours. 30 est donc la dure maximale) observs par les sept catgories d'endeuills. Au cours des sheloshim, les hommes en deuil ne se rasent pas. Les endeuills ne peuvent se marier, ni assister une seoudat mitzvah ("festin de prescription", c'est--dire un repas festif d'origine religieuse, donn l'occasion d'un mariage, d'une Bar ou Bat mitzvah, de certaines ftes, du Shabbat, etc.)

Cinquime stade - shannahAu cours de l'anne (shannah )suivant le deuil, l'activit des endeuills doit graduellement retourner la normale, bien qu'ils doivent continuer frquenter les synagogues pour pouvoir raliser, lors d'un office, la mitzvah de rciter le Kaddish pour leur parent disparu pendant onze mois. Il y a galement des restrictions en ce qui concerne la frquentation des rassemblements festifs et occasions joyeuses, particulirement lorsqu'on y joue de la musique. En revanche, un mariage (par exemple) peut tre ralis sans musique. Dans les communauts orthodoxes, seuls les hommes rcitent le kaddish, et s'il n'y a pas de parents (masculins) endeuills prsents, ou qu'il n'y en ait pas du tout et que seules des femmes soient endeuilles (situation plus rare), on demandera un homme non apparent (ayant de prfrence dj connu un deuil lui-mme) de rciter le Kaddish au nom des femmes.

Matzevah (pose de la pierre tombale)On dsigne la pierre tombale du nom de matzevah (" ,monument"; ne pas confondre avec mitzvah, , prescription). Lors de l'enterrement, on laisse un drap sur la plaque de la tombe, qui ne possde pas de pierre. Celle-ci est place aprs une certaine priode, et dvoile, gnralement par les endeuills, au cours d'une crmonie particulire. Il existe diffrentes coutumes sur le moment auquel pratiquer la crmonie et l'endroit o placer la pierre sur la tombe. La plupart des communauts le font au-devant de la tombe, sur la plaque, un an aprs le dcs (certains le font bien plus tt, une semaine aprs le dcs). Il n'existe pas vraiment de rgle ni de restriction en la matire, sinon que la crmonie ne peut se tenir certaines priodes comme Pessa'h ou 'Hol HaMo'ed.

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inscriptions et symboles figurant sur la pierre tombaleSur cette pierre figure le nom du dfunt en franais et son nom hbraque complet avec celui de sa mre (par exemple "Shmuel ben Chana"). celui-ci est gnralement prcd de l'acronyme qui signifie "ici est enterr" et suivi de " ,que son me soit relie au faisceau de la vie". Le plus souvent on trouve une ou plusieurs toiles de David, ou quelquefois les deux mains faisant le geste de la bndiction des cohanim. Certaines tombes comportent en outre un pithaphe plus ou moins long. Les pierres tombales les plus rcentes sont en granit, avec les inscriptions dores, mais les plus anciennes sont en pierre grise ordinaire, souvent surmontes d'un ornement en forme de vase ou d'urne. On trouve quelquefois des ornements supplmentaires, comme par exemple sur la pierre tombale du Maharal de Prague o figure un lion, symbole de la tribu de Juda, dont il porte le nom ("Juda Loew" signifie "lion de Juda" en yiddish).

Dtail de la pierre tombale du Maharal de Prague

Une lanterne est pose sur la tombe. Elle peut aussi tre scelle dans la pierre tombale. On rencontre quelquefois une cavit creuse dans la pierre tombale, ferme par une porte vitre, destine recevoir les bougies.

Commmorations annuellesYahrzeitLe Yahrzeit ( ,de l'allemand Jahreszeit) signifie "Moment (de) l'anne" en Yiddish [23], mais il est aussi utilis par les non-yiddishisants (y compris les spharades, bien qu'il existe un terme ladino pour la dsigner : nahala ou "azguir" en arabe) pour dsigner la date "anniversaire" du dcs, l'occasion de laquelle celui-ci doit tre dment commmor par les enfants, parents, fratrie et conjoint du dfunt. Cette coutume fut discute pour la premire fois dans le Sefer HaMinhaguim (pub. en 1566) du Rav Isaac Tyrnau. La principale obligation du point de vue lgalistique est de rciter le Kaddish de l'endeuill la veille, le matin et l'aprs-midi du jour (le soir est considr comme attenant au jour suivant, cf. Gen. 1:5 [24]). Lors de l'office du matin, ce kaddish est rcit au moins quatre fois. Une coutume particulirement rpandue, dans la majorit sinon la totalit des courants du judasme, est de faire brler une bougie spciale pendant 24 heures. Certains ont pour coutume de jener en ce jour (pour la commmoration du jour du dcs des parents uniquement). De nombreuses communauts orthodoxes organisent un siyoum (seoudat mitzvah clbrant la compltion d'un trait talmudique, mishnaque ou d'une parasha) le jour prcdant le Yahrzeit, en l'honneur du dfunt. Beaucoup de synagogues portent une plaque lectrique sur un mur avec le nom des membres de la synagogue dcds. Chaque "bougie" sera allume pour un Yahrzeit individuel, et toutes le seront pour le Yizkor. Certaines synagogues le font galement pour Yom HaShoah.

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Plerinage sur les tombesLorsque c'est possible, on a coutume de se rendre sur la tombe des dfunts les jours de jene (Shoulhan Aroukh Ora'h Hayim 559:10), avant Rosh Hashana et Yom Kippour (ibid. 581:4, 605), et pour un Yahrzeit. Traditionnellement, les Juifs ne fleurissent pas les tombes, ils dposent par contre une pierre sur la tombe, y compris lorsqu'ils ne connaissaient pas personnellement le dfunt, et "ne font qu'"accompagner les endeuills. Cette pierre reprsente la "permanence", alors que les fleurs fanent. De plus, celles-ci sont considres trop belles pour les circonstances. Toutefois on peut observer de nos jours quelques fleurs sur certaines tombes.

les dates de visite au cimetireCelles-ci varient selon les communauts. Chez les ashknazes, on se rend au cimetire seulement une fois par an, au mois d'Elloul ou de Tishri. Chez les sfarades, les visites sont plus frquentes. On peut se rendre au cimetire de prfrence les jours suivants (on remarquera qu'il s'agit toujours de veilles de fte) : vendredi (veille de Shabbat) veille de Roch Hodech (o le jour prcdent si elle tombe un Shabbat) veille de Roch Hachana veille de Yom Kippour Il n'y a pas de visite au cimetire du 1 au 12 Sivan.Plaque commmorative de la "nouvelle section juive" du cimetire d'Oakland Atlanta, GA.

Prires de commmorationLe Kaddish des endeuillsLe Kaddish Yatom (heb. lit. "Kaddish de l'orphelin") ou "Kaddish des endeuills", se dit lors de tous les offices, enterrements et commmorations. Il a tellement marqu les esprits que le Kaddish lui-mme est associ la mort, alors qu'il s'agit la base d'une prire d'exaltation de la royaut divine concluant ponctuant les offices ou marquant la fin d'une tude de Torah. Les coutumes concernant la rcitation du Kaddish varient profondment d'une communaut l'autre. Dans la plupart des synagogues ashknazes, surtout les orthodoxes, tout le monde se lve, alors que dans les synagogues spharades, la coutume est que seuls les endeuills se lvent et rcitent, tandis que le reste de la congrgation reste assise et rpond "Amen" ou les phrases rituelles. Lorsque des Ashknazes assistent un office spharade, ils se lvent avec l'endeuill.

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YizkorLe Yizkor ("Souvenance") est une prire o l'on demande Dieu de Se souvenir des dfunts, et d'accorder le repos leurs mes. noter qu'il n'est rcit que dans les synagogues de rite Ashkenaze. Il n'est rcit que par ceux qui ont perdu l'un de leurs deux, et fortiori leurs deux parents (pre et mre). Ceux qui ne doivent pas rciter le Yizkor quittent la synagogue jusqu' sa compltion, par respect pour la vie de leurs propres parents. Bien que, selon le Rav A. Kolatch (qui appartient au Mouvement Massorti), le Yizkor soit une prire silencieuse ne ncessitant pas de rponse de l'assemble, et pourrait donc se faire pour la personne de son choix en l'absence d'un minyan, cet avis reste minoritaire et non-autoris. De fait, l'usage orthodoxe est de rciter le Yizkor dans une synagogue o se trouve un minyan, quatre fois dans l'anne : Yom Kippour, Shmini Atzeret, au huitime jour de Pessa'h en Diaspora (au septime en Isral) et au second jour de Shavouot.

Av HaRa'hamimAv HaRahamim est une prire rdige au XIIesicle, aprs la destruction des communauts ashknazes de Rhnanie lors de la premire Croisade. Elle fait partie intgrante du rite ashknaze, qui l'inclut dans l'office du Shabbat aprs la lecture de la Torah, et dans le Yizkor

Rponses communautaires la mortZihou Korbanot Asson (ZAKA)ZAKA (heb. "abbr. for Zihou Korbanot Asson lit. "Identification des Victimes de Dsastres" Hessed shel Emet lit. "Bont de Vrit"), est une organisation de premiers secours et de mdecine de catastrophe de l'tat d'Isral, fonde en 1989 et officiellement reconnue par le gouvernement. Les membres de ZAKA, dont la plupart sont des Juifs orthodoxes, assistent les ambulanciers, identifient les victimes du terrorisme, des accidents routiers, d'autres dsastres, et, lorsque c'est ncessaire, rassemblent les parts des corps et le sang parpill afin de pouvoir procder un enterrement conforme. Ils offrent galement des services de premiers soins et de secours, ainsi que de recherche des personnes portes disparues. Ce dernier service est fondamental pour les femmes maries qui ne peuvent tre considres comme veuves (et donc ventuellement se remarier) qu'une fois que la mort de leur mari a t confirme. Dans le cas contraire une telle femme reste avec le statut "d'Agouna" (femme qui n'a pas obtenu le divorce religieux de son mari ou dont la mort de celui-ci n'a pas t confirme)

Controverses aprs la mortLe don d'organesLe don d'organes est autoris par tous les courants du judasme rabbinique une fois la mort clairement tablie, si des instructions ont t laisses dans ce sens par le dfunt de son vivant. Les Juifs orthodoxes et Haredim prfreront et pourront toutefois consulter leurs rabbins avant de prendre le choix et la dcision finaux.

Opinions juives sur la crmationLa Halakha interdit la crmation, qui ne permet pas l'me de reposer en paix dans le monde venir, et pourrait ne pas tre ressuscit la fin des temps. De plus, selon le Zohar, ces mes mortes sans spulture, pourraient se rincarner non pas afin de vivre, mais afin d'tre enterres, ce qui expliquerait (d'un point de vue spirituel) certains cas de fausse-couche. D'un point de vue philosophique et rituel, les Juifs prfrent enterrer les choses (comme pour la gueniza) que les brler afin de les faire disparatre. La crmation a de plus t associe l'Holocauste nazi et ses fours crmatoires,

Deuil dans le judasme incinrateurs de masses.

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Le suicidePlus que tout autre systme de pense, le judasme considre le suicide (du latin sui cidere, s'occire) comme un auto-homicide. Or, le meurtrier n'a pas droit aux rites de l'aprs-mort, au hesped, et ne peut tre enterr dans la section principale du cimetire juif. Toutefois, ces restrictions ne s'appliquent qu' ceux qui portent volontairement atteinte leur vie. Il a t rcemment dcid, au vu des progrs de la psychiatrie, que la plupart des suicids sont victimes de dpression ou de graves atteintes mentales, leur "suicide" devenant la conclusion d'un tat involontaire (cf. Anoussim) chappant totalement leur contrle, non pas un acte d'auto-destruction (comme le fut celui des kamikazes).

Mort en apostatSelon la Loi juive, il n'y pas de deuil pour un Juif apostat volontaire (kofer), qui a publiquement dcri le judasme. Toutefois, les rabbins font la diffrence entre un converti volontaire par amour de sa nouvelle foi, et celui qui l'a fait par ignorance, la rigueur par rvolte envers ses parents et son milieu, ou en vue de diminuer les pressions qui pesaient sur lui (Heinrich Heine, par exemple) Un Juif converti sous la contrainte (anouss) y a le plus souvent droit (surtout lorsqu'il est mort pour avoir t convaincu de "judasation en secret"). L'enfant d'un apostat (rest lui-mme Juif, ou retourn au judasme) peut faire Kaddish pour son pre. Il en est de mme du fils d'un non-Juif.

Mort d'un enfantLe but du deuil est (cf. supra) d'lever l'me du dfunt. Cependant, l'me d'un enfant mort avant trente jours de vie rvolus, s'il est n terme (ce qui inclut les fausses-couches et morts in utero), est pure selon la Loi juive : il s'agit, d'aprs le Zohar, d'mes de personnes mortes sans spulture ou, selon une autre interprtation, d'mes trop leves pour ce monde. C'est pourquoi les communauts orthodoxes n'observent aucun deuil (ce point de vue n'est pas suivi par les courants moins traditionnels). Les garons doivent tre circoncis huit jours de sa naissance ou, s'il n'est pas n vivant, au moment de la tahara. La circoncision en ce cas consiste davantage raliser un "signe" qu'une circoncision relle. C'est lors de la circoncision qu'il est nomm. Les filles (mme mortes-nes) sont nommes avant l'enterrement. Aprs l'enterrement, on peut allumer une ner neshama, une petite "bougie pour l'me" ou une veilleuse pour rappeler l'me de l'enfant qui a quitt le monde, mme si on ne porte pas son deuil en raison de son ge, car son me, elle, n'en a pas. Les filles partir de douze ans rvolus et les garons partir de treize ans rvolus sont considrs comme adultes.

Deuil dans le judasme

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L'au-del dans le judasme Pour les opinions sur l'au-del dans le judasme, voir Olam haba, Gan Eden, Sheol et Ghenne. Pour les vues juives sur la rdemption finale et la rsurrection des morts, voir le Messie dans le judasme.

Commmorations religieuses ou nationales Tisha BeAv : les Juifs commmorent en ce jour la destruction des deux Temples, ainsi que toute une srie de calamits s'tant, selon la tradition, produites en ce jour. Jene des premiers-ns : il s'agit d'un jene de gratitude envers Dieu, pour ne pas avoir fait mourir les premiers-ns hbreux lors de la dixime plaie. Ce jene est clbr avant Pessa'h, et il est de coutume de raliser cette occasion un siyoum afin de ne pas jener. Yom HaShoah : il s'agit d'une commmoration nationale isralienne (et non isralite, voir Juif pour connatre les diffrences) de la Shoah. Cependant, la Shoah ayant fait des victimes dans l'ensemble du peuple Juif, elle a lieu dans le monde entier. Yom Hazikaron : commmoration isralienne pour ceux qui sont morts en dfendant l'tat d'Isral, et les victimes des attentats.

Notes et rfrences[1] Cf. Lvitique 21:2-3 [2] Gense 2:17 [3] Gen. 23:2 & suiv. ; cf. Rachi ad. loc. [4] Gen. 37:29 & 34 [5] Gen. 38:14 ; cf. 2 Samuel 14:2 [6] Gen. 37:34 [7] Gen. 50:10 [8] Deutronome 34:8 [9] Gen. 50:3 ; Deut. 21:13 [10] Ezchiel 24:17 [11] Jrmie 16:6 [12] Josu 7:6 ; voir aussi Esther 6:12 [13] Ose 9:4 [14] Lv. 21:5 ; Deut. 14:1 [15] 2 Sam. 19:1 & 5 ; 1 Rois 13:30 [16] 2 Sam. 1:11-12 [17] Job 1:20 ; Jr. 41:5 [18] Lv. 21:1-6 & 10-11 [19] T.B. Sanhdrin 108b [20] Deutronome 21 - 22 et 23. [21] http:/ / bibref. hebtools. com/ ?book=%20Deut. & verse=34:6& src=2 [22] http:/ / bibref. hebtools. com/ ?book=Gen. %203:19& verse=2& src={{{4}}} [23] http:/ / www. jewishencyclopedia. com/ view. jsp?artid=139& letter=J [24] http:/ / bibref. hebtools. com/ ?book=%20Gen. & verse=1:5& src=2

Deuil dans le judasme

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Source Cet article comprend du texte provenant de la Jewish Encyclopedia de 19011906, article Mourning (http:// www.jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=972&letter=M)par Cyrus Adler & J.D. Eisenstein, une publication tombe dans le domaine public.

AnnexesArticles connexes Les cinq stades du deuil La mort et le deuil chez les Cohanim

Liens externes (fr) Responsa de cheela.org sur le deuil (http://www.cheela.org/read.php?categ=7) (he) Harel Shapira, Hilkhot avelout (http://www.rldaf.com/aveluthalacha.htm) (fr) le deuil (http://www.viejuive.com/synagogue/vie/deces.htm) sur viejuive.com (en) idem (http://torah.org/qanda/kbdmp.php?rootid=32) sur Torah.org

Bibliographie Ernest Gugenheim, Le Judasme dans la vie quotidienne (tome i.), p.200-207, coll. Prsences du judasme, d. Albin Michel, Paris, 1992, (ISBN2-226-05868-0). Grand Rabbin Jacques Ouaknin, "L'me immortelle. Prcis des lois et coutumes du deuil dans le judasme", ditions Bibliophane-Daniel Radford 2002, publi avec le concours du Consistoire de Paris (ISBN2-86970-059-8) "La pierre d'Israel, lois et coutumes du deuil", A. Chicheportiche, 1990, ditions colbo, (ISBN2-85332-092-8) Rav Alfred J. Kolatch, "Le Livre juif du Pourquoi ?", traduit par le Dr A. Kokos, Collection Savoir, Tome I ditions MJR 1990 (ISBN2-88321-002-0) Tome II ditions MJR 1996 (ISBN2-88321-018-7)

Sources et contributeurs de larticle

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