Werther de Massenet

9

Click here to load reader

description

Programme de la production mise en scène par Robert Cantarella

Transcript of Werther de Massenet

Page 1: Werther de Massenet

leduo Grand Théâtre vendredi 12 mars à 20h

dimanche 14 à 15h - mardi 16 à 20h

dijon

W e r t h e rOpéra de Jules MassenetdirectionmusicaleDominiqueTrotteinmiseenscèneRobertCantarella

Page 2: Werther de Massenet

3

WertherOPÉRA DE JULES MASSENET - 1892

Direction musicale : Dominique TrotteinMise en scène : Robert Cantarella

Scénographie, éclairages : Philippe QuesneCostumes : Laurence ForbinChef de Chant : Hélène Blanic Assistant à la mise en scène : Julien Fisera

Construction décors : Claude StephanRéalisation costumes : Lionel Hermouet

Luca Lombardo, WertherDelphine Haidan, CharlotteFranck Leguérinel, AlbertJean-Marie Frémeau, Le bailliMaud Ryaux, SophieChristophe Hudeley, SchmidtAdrian Arcaro, JohannGaëlle Pinheiro, KätchenNicolas Simeha, Brühlman

Chanteurs de la Maîtrise des Hauts de Seine :Geoffroy BoulMarion De SeptenvilleAlric DelaporteEdouard GuillabertConstance StrackyJun Suzuki

ORCHESTRE DU DUO/DIJON

CO-RÉALISATION : THÉÂTRE DIJON BOURGOGNE, CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL, LE DUO/DIJON

COPRODUCTION : OPÉRA DE MASSY, LE DUO/DIJON,OPÉRA THÉATRE DE BESANÇON

durée : 1ère partie : 1h20entracte2ème partie : 1h10

NOUVELLE PRODUCTION DU DUO DIJON

L’histoire : Werther voit Charlotte. Il tombe en amour et en

meurt.

Le sujet : Il n'y a plus de passion ou de douleur dans le titre

de l’opéra (le roman de Goethe s’appelait Les Souffrances du

jeune Werther) puisque le chant va s’en occuper. Il va faire

lever les émotions grâce à la mélodie des mots. Les mots

d’amour.

Le théâtre : Massenet était passionné de théâtre. Toute la

partition de Werther est agrémentée d’indications pour le jeu

qui s’apparentent aux textes de théâtre à jouer. Il se plaignait

sans cesse de ce que les chanteurs ne respectent pas ses

volontés écrites aussi capitales que la justesse du chant.

D’ailleurs, il conseillait à ses élèves de suivre la courbe

mélodique des grands acteurs pour entendre l’émotion

chantée.

La simplicité de la trame, la référence à l’art théâtral m’ont

paru des essences que je savais reconnaître dans mon

travail de metteur en scène de théâtre.

Le chant entoure et tresse dans cette passion

bourgeoise (On songe à Madame Bovary) un acide inquiétant

qui dissout les espoirs d’une autre vie, d’un amour fou. Il faut

respecter un ordre des choses que l’on n’a pas choisi, et

alors la tragédie devient la condition humaine du pauvre

Werther. Plutôt mourir que vivre sans elle, comme ça,

comme eux.

Cet opéra en apparence rassurant verse alors dans la

catégorie des œuvres entêtantes et fondamentales, en

décrivant l’état de l’homme pris d’amour à mort.

Je suivrai cette terrible simplicité en cherchant un monde

des désirs enfantins et de jouets où les pistolets tirent des

balles d’acier.

Robert Cantarella

Page 3: Werther de Massenet

ACTE III

C’est la nuit de Noël. Charlotte, seule dans son appartementest en proie aux plus vives inquiétudes. Elle relit les lettresde Werther. Sophie vient lui faire une visite, mais s’inquiètede la tristesse de sa sœur, et ne parvient pas à la consoler.Charlotte sursaute en entendant Sophie prononcer le nom deWerther. Restée seule, elle invoque Dieu, mais soudain surgitWerther, pâle, abattu. Il lui rappelle qu’elle lui avait conseilléde revenir vers Noël. Tous deux finissent par évoquer detendres souvenirs, des objets, les vers d’Ossian que Werthertraduisait avant son départ. Charlotte, troublée ne peut plusse contenir et tombe dans ses bras, mais se ressaisissant lerepousse. Werther s’enfuit. Sa décision est prise. Albert,informé du retour de Werther, paraît et trouve sa femme enproie à une grande agitation. Il la questionne, mais undomestique apporte un message de Werther : “je pars pourun lointain voyage, voulez-vous me prêter vos pistolets ?”Froidement, Albert demande à Charlotte de les tendre au domestique. Elle obéit, mais à peine Albert a-t-il tournéles talons, qu’elle sort précipitamment.

ACTE IV

Après un interlude orchestral décrivant la course effrénée deCharlotte, le rideau se lève sur la chambre de Werther :celui-ci, blessé mortellement, agonise. Charlotte se précipiteà son chevet. Pendant quelques instants, il retrouve la forcede parler et tous deux s’étreignent. Charlotte finit par luiavouer que sa passion était partagée, mais Werther meurtdans ses bras, tandis que résonne dans le lointain le chant deNoël des enfants du bailli.

Portraits d’artistes

Dominique Trottein direction musicale

Élève des Conservatoires de Lille, Tourcoing et Paris,Dominique Trottein est engagé, comme chef de chant à l’Opéra de Nantes puis comme assistant de Gunter Wagner(chef des chœurs). Parallèlement, il suit les cours dedirection d’orchestre de Pierre Dervaux. En 1989, AntoineBourseiller le choisit pour diriger les chœurs de l’Opéra deNancy. Son travail y est salué par la presse et les profession-nels. Il participe à la création française de Billy Budd, Mort à Venise et à la création mondiale de Noche Triste. Parailleurs, il assure de nombreuses directions musicales :Mikado, Irma la douce, et des concerts avec l’Orchestre sym-phonique et lyrique de Nancy. En 1995, il quitte Nancy pourse consacrer à sa carrière de chef : Candide (Tours, Nancy),La Flûte enchantée (Saint Etienne, où il est nommé chef-assistant), Le Carnaval de Londres (Metz). Il crée l’ensemblevocal Mille e tre. Il a dirigé La Dame blanche, Le Pays dusourire, et une nouvelle version de Dédé. Pour Opéra Éclaté,il a assuré successivement la direction musicale de Carmen,à Paris, au Théâtre Mogador, La Belle Hélène à Paris et en

5

L’intrigue

Inspiré du roman épistolaire Les Souffrances du jeuneWerther de Goethe, le drame lyrique de Massenet en reprendles grandes lignes. Charlotte, la fille du Bailli de Wetzlar, estl’aînée d’une famille de huit enfants. Chargé de l’accompa-gner au bal, Werther tombe éperdument amoureux. Mais lajeune femme, qui a promis à sa mère mourante d’épouserAlbert, un ami de la famille, ne saurait se soustraire à sondevoir. De désespoir, Werther se donnera la mort le soir deNoël, Charlotte lui avouera alors la réciprocité de son amour.

ACTE I

La maison du bailli à Wetzlar. C’est l’été. Dans le jardin, lebailli fait répéter un chant de Noël à ses plus jeunes enfants.Il règne une atmosphère joyeuse et cordiale dans la maison.Johann et Schmidt, deux amis du bailli, bavardent avec cedernier. Sophie, la fille cadette vient parler du bal qui auralieu le soir même et nous apprend que Charlotte, sa sœuraînée, est en train de se préparer. Bientôt apparaît Werther,émerveillé par le spectacle de la nature et des enfants. Le bailli l’aperçoit et l’accueille amicalement. Charlottesurvient et Werther lui est présenté. Werther la contempleextasié, mais l’heure avance et tout le monde prend lechemin du bal sauf Sophie et le bailli qui veillent sur lesenfants. Sophie invite son père à aller rejoindre ses amis aucabaret. La nuit tombe quand arrive Albert, le futur fiancé deCharlotte qui revient de voyage. Il est accueilli par Sophie etaprès s’être entretenu avec elle, décide de ne se représenterque le lendemain. Charlotte et Werther, de retour du balapparaissent au clair de lune. Werther exalté par la jeunefemme parle avec enthousiasme, et finit par lui déclarer saflamme, mais le bailli qui est rentré, apprend à Charlotte leretour d’Albert. Charlotte explique à Werther que sa mère luia fait jurer de prendre Albert pour époux. Werther s’enfuitdésespéré.

ACTE II

Nous sommes en septembre. La ville de Wetzlar fête lescinquante ans de son pasteur. Johann et Schmidt, un peuéméchés chantent une ritournelle à Bacchus. Charlotte etAlbert, unis depuis trois mois arrivent, et s’apprêtent à rentrer dans le temple, quand survient Werther. Il est agitéet ne peut se résoudre à voir celle qu’il aime mariée à un autre. Albert sortant du temple s’approche de lui. Comprenant ses souffrances, il lui parle amicalement etl’assure de sa vive sympathie. Sophie radieuse vient inter-rompre leur dialogue, mais Werther, resté seul, exprime sadouloureuse passion. Il est bientôt rejoint par Charlotte.Werther fiévreux lui déclare à nouveau son amour, maiscelle-ci se retranche derrière le devoir et l’invite à s’exilerjusqu’à Noël. Rien ne peut l’apaiser, pas même une nouvelleintervention de Sophie qui tente de l’égayer. Il s’enfuit. Un cortège joyeux envahit la scène.

4

Page 4: Werther de Massenet

souterrains de Lars Nören, Le Siège de Numance deCervantès au Festival d’Avignon ; (1993) Terres promises deRoland Fichet ; (1994) Le Renard du Nord de Noëlle Renaudeet dans le cadre des « chantiers » de Théâtre Ouvert, mise enespace de J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluievienne de Jean-Luc Lagarce ; (1996) Sa Maison d’été de JaneBowles, Domaine Public un spectacle sur la mémoire duthéâtre crée avec Christiane Cohendy et Daniel Jeanneteaupour le cinquantenaire du Festival d’Avignon, Oncle Vania deTchekhov et Pièces futuristes Russes, textes de Vvedenski etZdanevitch. Traduction André Markowicz ; (1997) Hamlet,nouvelle traduction André Markowicz ; (1998) Samedi,dimanche et lundi, d’Eduardo de Filippo, Not to be, versionpour jeune public d’Hamlet ; (1999) Dans le cadre des« chantiers » de Théâtre Ouvert, il présente Madame Ka etFiction d’hiver de Noëlle Renaude, Anne-Laure et lesfantômes, de Philippe Minyana avec une musique composéepar les Trois 8, Grand et Petit de Botho Strauss. Deuxversions différentes, l’une avec des comédiens amateurs,l’autre avec des comédiens professionnels ; (2000) Du Matinà minuit de Georg Kaiser ; (2001) Les Apparences sont trom-peuses de Thomas Bernhard, Pièces de Philippe Minyana ;(2002) Le Mariage, l’Affaire et la mort d’Alexandre Soukhovo-Kobyline, Les Travaux et les jours de MichelVinaver, Ubu Roi, de Alfred Jarry au Hans Otto Théâtre dePotsdam avec les comédiens du Théâtre ; (2003) Algérie 54-62, de Jean Magnan, Dynamo, d’Eugene O’Neill. Ses projets :22000044 :: WWeerrtthheerr de Jules Massenet, 1ère mise en scèned’Opéra au Grand Théâtre de Dijon.LLee CChheemmiinn ddee DDaammaass d’August Strindberg, Grand Théâtre deDijon puis au Théâtre de la Colline.22000055 : LLee 1111 SSeepptteemmbbrree de Michel Vinaver, création à LosAngeles puis au festival de Théâtre de New YorkDepuis 1993, Robert Cantarella exerce également uneactivité régulière de formation : à l’école Régionale d’acteursde Cannes, l’école Ernst Busch à Berlin pour les metteurs enscène, l’école de comédiens de Saint-Étienne, des stages deformation pour les jeunes metteurs en scène à Avignon ISTSet à Marseille. En octobre 1999, pour l’école Européennepour jeunes metteurs en scène de théâtre direction del’Atelier Federico Garcia Lorca: Noces de sang. Il participe auprojet européen regroupant la Real Escuela de ArteDramatico de Madrid, l’Association du Premio GrinzaneCavour à Turin et le CDN de Saint-Etienne.

Philippe Quesne scénographie, éclairages

Après des études d’arts graphiques à l’École Estienne durant3 ans, il suit la section de scénographie à l’école des ArtsDécoratifs de Paris de 1987 à 92, où il crée trois spectaclesmultimédias. Durant cette période, Il travaille aussi pour desspectacles audio-visuels avec l’agence Skertzo, où il réalisedes images projetées. Depuis 1992 il réalise de nombreusesscénographies pour des spectacles de théâtre, dans lesquelsil intègre souvent un travail sur la lumière, la vidéo ou le son.Mises en scène de Robert Cantarella (Hamlet de Shakespeare, Anne-Laure et les fantômes de PhilippeMinyana, Grand et petit de Botho Strauss, Du matin à minuit

7

tournée nationale et pour le Festival de Saint-Céré Tosca,Manon, Le Barbier de Séville. En 1997, à Marseille, il a dirigéune nouvelle production de La Grande Duchesse de Gérolstein, à Tours, Le Viol de Lucrèce et Titus et La DameBlanche à Toulon. Durant l’hiver 98-99, il a créé L’Auberge duCheval Blanc à Paris - Théâtre Mogador et durant l’été 99,pour le Festival Lyrique de Saint-Céré, il créé la nouvelle pro-duction du Barbier de Séville de Rossini. En 2000-2001 il a dirigé Le Dialogue des Carmélites pour l’Opéra de Tours etparticipé à la création française des Souris et des Hommesde Floid à Nantes. En décembre 2000, il a repris la produc-tion de La Grande Duchesse de Gérolstein, à l’Opérad’Avignon. Pour les célébrations du millénaire, il a dirigé LeVoyage dans la lune d’Offenbach à l’Opéra de Metz, Carmen,Madame Butterfly et à Dusseldorf La Bohème. En 2002, ildirige La Dame de Pique à l’Opéra de Nantes, La Mascottedans une mise en scène de Jérôme Savary, Carmen IIà Turin, Giselle en Avignon et Don Carlo à Nantes. Il estdepuis septembre 2002 directeur musical du duo/dijon, où ila dirigé Les Contes d’Hoffmann en ouverture de saison,Tosca mis en scène par Michel Fau, plus récemment LaGrande Duchesse de Gerolstein, Lohengrin. Il dirigera DonCarlo en juin prochain à l’Auditorium de Dijon.

Robert Cantarella mise en scène

Formation aux Beaux-Arts de Marseille. Élève d’Antoine Vitezà l’Ecole du Théâtre National de Chaillot. Il fonde en 1983,avec Grégoire Ingold, le Théâtre du Quai de la Gare, puis crée,en 1985, la Compagnie des Ours avec la volonté de fairedécouvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle.En 1987, c’est la création d’Inventaires de Philippe Minyana.La pièce connaît un succès immédiat. Créée à Dijon, elle estjouée à Marseille, Paris, puis en tournée dans plus de 50 villes en France et à l’étranger. Elle fait également l’objetd’un tournage pour la sept par Jacques Renard. Inventairesmarque le début d’une amitié et d’un compagnonnage avecPhilippe Minyana, dont Robert Cantarella monte successive-ment Les Petits Aquariums (1989), Les Guerriers (1991),Drames Brefs 1 (1996), Anne-Laure et les fantômes (1999),puis Pièces (2001). Ensemble, ils co-signent la mise enscène du Sang chaud de la terre de Christophe Huysman. À noter, Inventaires et Chambres sont au programme du BacL3 (Littérature Théâtre 99/2000 - 2000/2001).En 1997, Robert Cantarella collabore avec Jean-Pierre Han à la rédaction et à l’édition du manifeste « Pour une formation à la mise en scène », éditions Entre/Vues. En 1999, il crée « l’Association Théâtres Écritures » ayantpour objet la réalisation et la publication d’une revueintitulée Frictions pour favoriser la réflexion et la recherchedans le domaine du spectacle (directeur de la revue : Jean-Pierre Han). Robert Cantarella est nommé directeur duCentre Dramatique National de Dijon depuis juillet 2000. Il appelle Philippe Minyana qui est officiellement nomméauteur permanent associé au Théâtre Dijon Bourgogne -Centre Dramatique National.Ses mises en scène : (1989) Le Voyage d’Henry Bernstein ;(1990) Monstre va ! de Ludovic Janvier ; (1991) Divertissementstouristiques de Noëlle Renaude ; (1992) Sourire des mondes

6

Page 5: Werther de Massenet

au Théâtre Dijon Bourgogne. Il collabore depuis à différentsprojets qu’entreprend Robert Cantarella et est associé auThéâtre Dijon Bourgogne. Dans le cadre du festival Frictionsen 2004 à Dijon, il mettra en scène Titus Tartare, d’AlbertOstermaier.

Laurence Forbin costumes

Après des études de lettres classiques, elle se dirige versl’ENSATT (rue Blanche en scénographie-costumes) puisachève ces quelques années d’études par les Beaux-Arts deParis en Peinture. Ces principales collaborations pour lethéâtre se font aux côtés de Geneviève de Kermabon (LaStrada, Freaks en 1988, Morituri), Daniel Mesguich (LaPassion de Gilles, opéra de P. Bosmans au Théâtre de LaMonnaie en 1983, et Titus Andronicus en 1984 à l’Athénée)mais aussi avec Jacques Nichet (L’Epouse injustement soup-çonnée, opéra de chambre de Stefan sur un livret deCocteau), Gabriel Garron, Alain Bezu, Catherine Anne... Maisc’est avec Robert Cantarella qu’elle fait la plus longuetraversée, depuis 1984 avec Baal de Brecht et dans unequinzaine de ses spectacles. La peinture a néanmoins prisune place essentielle depuis quelques années, laissant au Théâtre le temps compté de retrouvailles stimulantes,avec Agnès Bourgeois dans Mariages de Gogol en 2001,Ismène de Ritsos en 2003. Elle expose en Ecosse, où elletravaille régulièrement depuis 2 ans (Arran, Larbet en février2004, Edimbourg mars 2004), à Istanbul où elle a été invitéerécemment en résidence et où elle expose en ce momentmême, en Belgique où elle a fait ses premières expositiondepuis 1997.

Claude Stéphan construction décors

Claude Stéphan débute sa carrière à l’Opéra du Rhin sous ladirection de Paul Klipfel, chef décorateur, Chevalier des Artset Lettres. Il suit parallèlement des cours de dessin acadé-mique et de peinture à l’école des arts décoratifs. Il se formeaux décors de l’art lyrique, notamment sur les décors deJean-Pierre Ponnelle, (Otello, Tosca, La Traviata...) de diffé-rents décorateurs dont O’Hearn, Rapp, Bignens, Halmen,Ogier et des metteurs en scène tels que Ponnelle, Erlo,Merril, Terrasson, N.Joël... Chef décorateur pour les AteliersB.Desfarges il développe également des réalisations dans ledomaine muséographique à partir de mises en scènepropres au théâtre : à Paris, Glasgow, Strasbourg, Bonn. Col-laborateur de Jacques Griesemer à partir de 1994 il prendpart à la création des spectacles de plein air «Pierre deCulture » et sur des expositions auprès du Conseil Généralde la Moselle. Dans la même période débutent sespremières créations conceptions pour Luxembourg et pourla compagnie de danse Marie-Anne Thil. En 1999 il entre auservice de l’Opéra de Dijon sous la direction de Pierre Filippisur les mises en scène de Frédéric Lhuillier. Là, il créé,conçoit et réalise avec l’équipe de techniciens les décors deLa Flûte Enchantée, Andalousie, Aïda, Macbeth, La Belle deCadix, Carmen...

9

de Georg Kaiser, Les apparences sont trompeuses deThomas Bernhard, Pièces de Philippe Minyana, Le Mariage,l’Affaire et la Mort de Soukhovo Kobyline, Les travaux et lesjours de Michel Vinaver). Mises en scène de FlorenceGiorgetti (Dormez je le veux, de Feydeau, Trio en éclat deItalo Svevo, Madame Ka de Noëlle Renaude). Mises en scènede Valérie Jallais (Les guerriers de Philippe Minyana, Familybandit de Denis O’hara). Parallèlement, il intervient dans dif-férents domaines : scénographie d’expositions pour le FondsDépartemental d’Art Contemporain de Seine-Saint-Denis.Collaboration sonore avec les plasticiens Alain Declercq,Rodolphe Auté, Marie-Laure Colrat et Fabien Rigobert . Réa-lisation de films vidéo pour les stylistes Marc Le Bihan etElsa Esturgie. Interventions en projections d’images pourdes spectacles, des performances ou des concerts,notamment avec le metteur en scène Olivier Besson (SérialKillers, au Théâtre Nanterre Amandiers, Gradiva d’aprèsJensen, au Festival Théâtre en mai 1996) et le collectif deplasticiens et de danseurs Hoplà nous vivons. En 2002, il conçoit le graphisme du Théâtre Dijon Bourgogne, en 2003il fonde la compagnie Vivarium Studio pour créer lespectacle, La démangeaison des ailes au Festival Frictionsde Dijon. En 2004, après la reprise de La démangeaison desailes à La Ménagerie de Verre (Paris), il sera encore présentdans le Festival Frictions 2004 avec un nouveau projet.

Hélène Blanic chef de chant

Premier prix de piano, solfège et lecture à vue, Hélène Blanicest engagée comme pianiste accompagnatrice au CNIPAL deMarseille (Centre de formation lyrique) puis comme chef dechant à l’Opéra d’Avignon, Monte Carlo et Nice. Depuis 1992,elle travaille régulièrement à Radio France avec des chefstels que Charles Dutoit, Marek Janowski, Jeffrey Tate, KentNagano. Hélène Blanic est constamment invitée en tant quechef de chant dans les différents théâtres et festivals lyriquesfrançais comme les Chorégies d’Orange, l’Académie duFestival d’Aix en Provence, l’Opéra de Paris, le Grand Théâtrede Dijon. Pianiste lors des masterclasses d’artistes de renominternational tels que Régine Crespin, Gabriel Bacquier,Yvonne Minton, Elisabeth Vidal, elle est sollicitée par cesderniers pour les accompagner lors de récitals ; elle metaussi son talent au service de nombreux jeunes artisteslyriques français.

Julien Fisera assistant à la mise en scène

Après des études de littérature et d’art dramatique à Paris,Londres et Austin, Julien Fisera travaille pendant deux ansau Théâtre national de la Colline. Il collabore aux publica-tions et participe au service des lecteurs. Il rejoindra plustard ceux du Théâtre Dijon Bourgogne et du Jeune ThéâtreNational. En tant qu’assistant, il a travaillé récemment avecJean-Marie Patte, Joël Jouanneau, Philippe Minyana etFrédéric Maragnani. C’est en qualité de dramaturge qu’ilrencontre Robert Cantarella autour de Dynamo d’EugèneO’Neill, représenté au Théâtre national de la Colline et

8

Page 6: Werther de Massenet

Juliette (Tybalt) aux Chorégies d’Orange. Il vient égalementde se produire avec grand succès dans Les Contes d’Hoff-mann (rôle-titre) à l’Opéra de Paris Bastille, dans Carmenà l’Opéra de Dusseldorf, dans La Damnation de Faustà Leipzig, dans Don Carlos à Metz, on peut citer : Les VêpresSiciliennes à l’Opéra de Paris Bastille, Werther à St. Etienne,Sapho de Massenet à St Etienne et Avignon, MadameButterfly à Leipzig, ainsi que dans Carmen à Trieste, à Leipzig et au Stade de France. En concert, on a pu l’en-tendre dans le Requiem de Verdi à l’Opéra de Liège et àl’Opéra de Toronto et dans La Vida Breve de Manuel de Fallaavec l’Orchestre National d’Ile-de-France, puis à Praguedans La Damnation de Faust, à Lugano avec l’Orchestre de laSuisse Italienne dans le Requiem de Saint-Saëns, au Théâtredes Champs-Elysées à Paris dans ‘’Pénélope’’ de Fauré avecl’Orchestre National de France, sous la direction de PinchasSteinberg. On l’a entendu la saison dernière dans Marie-Magdeleine de Massenet avec l’Orchestre der Beethoven-halle à Bonn. Il chantera prochainement dans La Damnationde Faust avec l’Orchestre Philharmonique de Nice.

Delphine Haidan Charlotte

Titulaire d’une maîtrise de musicologie à la Sorbonne,Delphine Haidan remporte un prix d’Opéra au CNSM de Pariset plusieurs prix dans des concours internationaux. Elle entre ensuite à l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Pariset est immédiatement engagée à l’Opéra Bastille pour PeerGynt de Grieg (dirigé par Neeme Jarvi) et Noces de Stravinsky. Elle a été nominée aux « Victoires de laMusique » en 1998. Depuis, elle aborde régulièrement lerépertoire baroque avec Christophe Rousset et les TalentsLyriques : Tamerlano de Haendel (Bruxelles, Festival deBeaune, Cité de la Musique), la Décapitation de St JeanBaptiste de Bononcini (Festival de St Denis) ; Festival deSienne, Perelada et Estiu de Barcelone. Elle chante Galatée(Acis et, Galatée de Haendel) avec Emmanuelle Haim et leConcert d’Astrée (Festival de Beaune, d’Auvers sur Oise et deGrenade). Elle est vite engagée dans les rôles mozartiens :Chérubin des Noces de Figaro (Bordeaux, Rennes, TelAviv…), Dorabella avec Jean-Claude Malgoire en tournée, à Bordeaux sous la direction de Yutaka Sado et au Festival deSt Céré dans une mise en scène de Michel Fau, Idamante(Idoménée) à l’Opéra de Nantes et Zerline (Don Giovanni) à l’Opéra de Paris sous la direction d’Ivor Bolton. Elles’affirme dans le répertoire français avec l’Enfant et les Sortilèges (rôle-titre sous la direction de Michel Plasson àDresde, Toulouse, au Théâtre des Champs- Elysées avecCharles Dutoit et à l’Opéra de Paris avec James Colon) ;lesContes d’Hoffmann avec Nicklausse (Metz, Tours, OpéraRoyal de Wallonie, Opéra de Paris, dir. : James Conlon etMaestranza de Séville), ou encore Siebel (Faust) à Liège etau Festival de Santander. Elle a également chanté Olga(Eugène Onéguine) au Glyndebourne Touring Opera et le rôledu Gymnasiast dans Lulu (Alban Berg) au Capitole deToulouse et à l’Opéra Royal de Wallonie. Parallèlement à l’Opéra, elle aborde l’oratorio notamment avec l’Enfance

11

Luca Lombardo Werther

Né à Marseille, Luca Lombardo poursuit ses études avec leMaestro Claudio Thiolas à Trévise avant d’être lauréat deplusieurs concours internationaux : Caruso de Milan, PrixGeorges Thill, Concours des Voix d’Or, Concours Vinas deBarcelone... En 1989, il fait ses débuts dans le rôle deGabriele Adorno dans Simon Boccanegra à l’Opéra desFlandres aux côtés de José Van Dam et sous la direction deSylvain Cambreling, puis il chante Cavalleria Rusticana sousla direction de Carlo Felice Cillario en Australie, à Sydney età Melbourne. Au cours de la saison 1990-91, Luca Lombardofait ses débuts sur quatre scènes internationales de toutpremier plan : • au Grand Théâtre de Genève dans Simon Boccanegra pourl’ouverture de la saison,• à l’Opéra de Paris Bastille et au Wiener Staatsoper dansOtello (Cassio) aux côtés de Placido Domingo• à la Scala de Milan dans Lodoïska de Cherubini sous ladirection de Riccardo Muti, ouvrage qu’il a repris au Festivalde Ravenne au cours de l’été 1991. Il a également chanté LaVestale à la Scala sous la direction de Riccardo Muti.Luca Lombardo aborde alors avec succès plusieurs rôlesmajeurs tels Rodolfo dans La Bohème au Festival de Glyndebourne et à l’Opéra d’Avignon, le rôle titre de Wertheren concert sous la direction de Jean-Claude Casadesus,Hoffmann dans Les Contes d’Hoffman, Cavaradossi dansTosca, Alfredo dans La Traviata, Roméo dans Roméo etJuliette de Gounod, le rôle titre de Faust de Gounod, Riccardodans Un Ballo in Maschera, le rôle titre de Sigurd d’ErnestReyer (qu’il a chanté en 1994 pour la première reprisescénique importante de cet ouvrage au Corum-Opéra Berliozde Montpellier), Don José dans Carmen qu’il a chanté à Catania, à Cleveland sous la direction de Leonard Slatkin, à Paris (Opéra Bastille et Opéra Comique), à l’Opéra de Lyon,à l’Opéra de Bordeaux, ainsi qu’en tournée au Japon en juin2000 et Faust dans La Damnation de Faust dans lequel il a fait des débuts remarqués à Prague en novembre 2000. En France et à l’étranger, Luca Lombardo a égalementchanté à l’Opéra de Toulon (Les Contes d’Hoffmann), à St Etienne et à Bordeaux (Le Roi de Lahore), à l’Opéra deMarseille (L’Atlantide de Henri Tomasi), à l’Opéra de Toronto,au Scottish Opera (Les Pêcheurs de Perles), à l’Opéra deFrancfort (Luisa Miller et Traviata), à Munich, à l’Opéra de TelAviv (Manon) et à l’Opéra de Liège. L’Opéra National de Paris-Bastille l’a également accueilli dans le rôle du Steuermanndans Der Fliegende Holländer pour l’ouverture de la saison1993-94 et dans Manon de Massenet, pour ses débuts dansle rôle de Des Grieux et l’Opéra Comique dans La Bohème,Tosca. Lors de la saison 2000-2001, il s’est produitnotamment à Marseille dans L’Atlantide, à Metz dans LePays du Sourire à St Etienne et à Avignon dans Hérodiade deMassenet, et retourne à Metz pour Werther. Il a égalementdonné des concerts de La Damnation de Faust à Prague. Au cours de la saison 2001-2002, il interprète Carmen à Bonnet à Vienne, Les Contes d’Hoffmann et La Damnation deFaust à Leipzig, La Traviata à l’Opéra de Tel Aviv, Toscaà Catania, Cirano à Metz, La Flûte Enchantée et Roméo et

10

Page 7: Werther de Massenet

Chabrier avec Françoise Tillard (Timpani), et participé chezNaxos à l’intégrale de la musique de chambre de Poulencsous la direction artistique d’Alexandre Tharaud. Dans ledomaine de l’opéra, sa discographie comprend entre autresles enregistrements de Carmen (direction Alain Lombard) etde Lakmé (direction Michel Plasson).

Jean-Marie Frémeau Le bailli

Après une solide formation musicale et vocale, Jean-MarieFrémeau commence une carrière d’opéra en 1974. Son goûtpour tous les styles l’amène à chanter aussi bien le Nozze diFigaro, L’Elisir d’amore, Werther, Don Quichotte, que desœuvres plus légères du répertoire d’opéra-comique et d’opé-rette, ou des créations contemporaines telles que Pauvreassassin de Graciane Finzi, dans le rôle principal, à l’Opéradu Rhin, Jocaste de Charles Chaynes dans le rôle d’Œdipe auThéâtre des Arts de Rouen. L’Opéra de Paris, Radio-France,le festival d’Aix-en-Provence, Vienne, Palerme, Francfort,San Francisco et de nombreux théâtre français lui ont permisde s’exprimer pleinement sous la direction de chefs commePierre Boulez, Serge Baudo, John Eliot Gardiner, KentNagano, Georges Prêtre, Michel Plasson. Depuis 1994,l’Opéra National de Lyon l’a engagé pour de nombreuses pro-ductions, entre autres la création mondiale de Schliemannde Betsy Jolas dans le rôle titre. A Lyon, il a égalementparticipé à Le Nozze di Figaro (mise en scène par J.P. Vincent), Le Songe d’une nuit d’été, Werther (enregistre-ment Erato), L’Amour des trois oranges, Cosi fan tutte,L’Heure espagnole (enregistrement télévisé). Ces deuxdernières années, il a été le Comte Des Grieux au Teatro Realde Madrid et au Capitole de Toulouse, le Musiklehrer dansAriane à Naxos de Richard Strauss à l’Opéra de Marseille etCrespel/Luther dans Les Contes d’Hoffman d’Offenbachpour le duo/dijon.

Maud Ryaux Sophie

Née en 1980, Maud Ryaux commence le chant à l’âge de 14 ans avec Michèle Command puis elle étudie 5 ans auconservatoire J.P Rameau à Paris dans la classe Xavier LeMaréchal. En septembre 2003 elle entre au conservatoiresupérieur de Genève dans la classe de Danielle Borst. En 2000, elle participe au Festival de Saint-Céré en chantantle deuxième enfant dans “La Flûte enchantée” de Mozart. En2002, elle obtient un deuxième prix au concours de l’UFAM à Paris ainsi qu’un diplôme en langue italienne (universitéde Sienne). Elle suit des stages de musique renaissance avecRachid Safir à l’Abbaye de Royaumont. C’est avec le rôle deSophie dans Werther que Maud fera ses débuts sur scène.

Adrian Arcaro Johann

Élève de Jane Berbié au Conservatoire National Supérieur deMusique de Paris, le baryton Adrian Arcaro a débuté sesétudes musicales par le Saxophone avant de se diriger versle théâtre et le chant. Dès l’âge de 14 ans, il se produit dans

13

du Christ (Orchestre philharmonique de Rotterdam, dir. Edode Waart), le Stabat Mater de Rossini et la Messe Glagolitique de Janacek (Orchestre philharmonique deRadio France, dir.Myung Whun Chung), le Requiem deMozart, les Scènes de Faust de Schumann à la FondationGulbenkian (John Nelson) et le Songe d’une Nuit d’été deMendelssohn (Orchestre National de Lyon, dir. EmmanuelKrivine, Orchestre de l’Opéra de Paris ; dir.G.Bertini). Sa dis-cographie comprend un Récital Mozart, Schubert, Straussavec Peter Waters en collaboration avec le Festival d’Auvers ;la Flûte Enchantée du Festival d’Aix dirigée par WilliamChristie (Erato), Manon dirigée par Jesus Lopez Cobos (Sony)et Lakmé (Emi dir. Michel Plasson) aux cotés de NathalieDessay. Parmi ses projets, notons : Cenerentola à St Etienne,Mercedes au Festival de Glyndebourne, Ariane etBarbe–Bleue à Gand et Anvers ; Golgotha de Frank Martin auMusikverein avec Marcello Viotti, le Requiem de Mozart avecChristophe Rousset au TCE, et Octavian (Rosenkavalier) à Bordeaux.

Franck Leguérinel Albert

Après des études supérieures d’histoire, Franck Leguérinelopte pour la musique en entrant au conservatoire de Nantes,sa ville natale. Il y obtient trois premiers prix (chant, artlyrique, formation musicale) et les diplômes d’harmonie etde musique de chambre. Il poursuit ses études au Conserva-toire National Supérieur de Musique de Paris, avec PeterGottlieb, Michel Roux, et Jean-Christophe Benoit, puis à l’Ecole d’Art lyrique de l’Opéra de Paris, dans la classe deDenise Dupleix. Il débute à l’Opéra de Nantes en 1991 dans laFinta Giardiniera de Mozart et chante depuis sur les scènesfrançaises les grands rôles mozartiens et belcantistes ::Papageno, Figaro et le Comte, Don Alfonso et Guglielmo, DonGiovanni, Mustafa dans l’Italienne à Alger, Dandini dans laCenerentola,, le Poète dans le Turc en Italie, Don Profondodans le Voyage à Reims,, les rôles titre de Don Pasquale et deViva la Mamma de Donizetti. Il s’affirme également commeun interprète d’élection du répertoire français : Albert dansWerther, le rôle titre du Roi malgré lui, Mercutio dans Roméoet Juliette, le rôle titre de Don Procopio,, Clavaroche dansFortunio, Sulpice dans la Fille du Régiment, Lescaut dansManon, l’Horloge et le Chat dans l’Enfant et les Sortilèges,Momus dans Platée, le Prince dans Fantasio. Depuis 1993, ilse produit fréquemment à l’Opéra National de Paris, dansCarmen, la Bohème, Manon, l’Enfant et les Sortilèges,Platée, Giulio Cesare, la Flûte Enchantée (rôle de Papagenodans lequel il remporte un vif succès). Il est aussi l’invité desChorégies d’Orange, du festival de Salzbourg, du festival deVerbier, du Haendel Festival de Halle, du festival de Saint-Céré, de l’Opéra des Flandres, du Grand Théâtre de Genève,de l’Opéra de Lausanne, de l’Opéra Royal de Wallonie…Parmi ses projets, les Joyeuses Commères de Windsorà Nantes, la Grande Duchesse de Gerolstein au Châtelet,l’Italienne à Alger à Montpellier. Parallèlement, il mène uneimportante carrière de concertiste et de récitaliste, particu-lièrement axée sur le répertoire français dont il est un spé-cialiste recherché. Il a enregistré pour Arion un programmede musique française avec Irène Aïtoff au piano, un disque

12

Page 8: Werther de Massenet

Nicolas Simeha Brühlman

Né en 1983, Nicolas apprend le violon, puis entre à laMaîtrise de Radio France où il obtient son Diplôme Elémen-taire en 1995. Il suit alors pendant cinq ans les cours dequatuor à cordes du Quatuor Manfred au Conservatoire deDijon. En 1999, il obtient le premier Accessit du ConcoursGénéral de Musique. Cette même année, il entre dans laclasse de chant d’Odile Pietti avec laquelle il poursuit sonapprentissage du chant lyrique.

La Maîtrise des Hauts de Seine Chœur d'Enfants de l'Opéra National de Paris

Créée en 1985 à l’initiative du Conseil Général des Hauts-de-Seine sous l’impulsion de son Président, la Maîtrise desHauts-de-Seine est un outil unique aux multiples facettes.Une conjugaison et un savant dosage entre amour de lamusique, rigueur artistique, compétences pédagogiques ontpermis à ce chœur de se situer au tout premier plan desensembles vocaux de sa catégorie et ce à l’échelle interna-tionale. Aujourd’hui, 300 enfants âgés de 7 à 16 ans suiventun enseignement placé sous la direction artistique et péda-gogique de Gaël Darchen. La Maîtrise s’est également dotéed’un chœur d’hommes et d’un ensemble vocal féminin qui luipermettent de se produire dans des configurations extrême-ment diverses : du rôle soliste du pâtre dans Tosca au grandchœur d’oratorios, tous les répertoires sont abordés. Desannées d’exigence et de qualité de travail méritaient bienune distinction : en 1996, la Maîtrise des Hauts-de-Seinedevient officiellement Chœur d’Enfants de l’Opéra Nationalde Paris. Commence alors une longue série de collabora-tions avec les plus grands artistes internationaux qui offrentà chaque enfant une expérience inoubliable. Dès lors, lessollicitations se multiplient : Festival d’Aix en Provence,Théâtre des Champs-Elysées, Opéra Comique, Théâtre Royalde Madrid, Festival International de Baalbeck, … les enfantsse produisent sur les plus belles scènes lyriques du monde.Ils deviennent aussi rapidement de merveilleux ambassa-deurs de la musique vocale française. En 19 ans d’existence,les maîtrisiens ont chanté dans une trentaine de paysrépartis sur les cinq continents.Sa discographie originale traduit bien la qualité artistique de cet ensemble mais également son ouverture d’esprit : Le Petit Ramoneur de Benjamin Britten, Le Stabat Mater dePergolèse, la participation à des enregistrements d’opérasrock ou de bandes originales de film, …

15

des comédies musicales et incarne au Théâtre les rôles deFigaro dans Le Mariage de Figaro et celui de Graedefen dansLa Vie Parisienne. En décembre 1996, il reçoit le Prix EdwardJames Marshall qui récompense le meilleur espoir masculinau Concours de Mélodies françaises de Saint-Chamond. Les cinéphiles ont eu l’occasion d’applaudir son talent dansla comédie musicale Jeanne et le Garçon formidable sortiecette année sur les écrans. A l’Opéra Studio de Mannheim enAllemagne il chante notamment Papageno et Guglielmo. Il chante en récital à Lyon avec La Belle Meunière deSchubert et se produit également à Biarritz. A l’Opéra deStuttgart, dans le cadre du “Junge Oper” il participe à unouvrage contemporain de Bernhard König, Expedition zurErde ainsi qu’à une autre œuvre, Der Schweine Hirt deSchedel. Il chante cette saison à l’Opéra de Francfort etBerlin dans des spectacles d’opérettes et à Tours dans LaTraviata (Le Baron Douphol). Puis il participe à Amahl deMenotti, avec l’Orchestre du Capitole et Michel Plasson. Enjanvier 2004, il a interprèté Papageno au Grand Théâtre deDijon, dans La Flûte enchantée, mise en scène par OlivierDesbordes.

Christophe Hudeley Schmidt

Après un parcours universitaire et professionnel étranger aumonde de la musique (Arts appliqués), c’est en 1994 queChristophe Hudeley, voulant faire d’une passion son métier,intègre la troupe de l’Opéra de Dijon. Ses qualités scéniqueset vocales lui valurent rapidement de très nombreux rôlesparlés et chantés dans des opérettes ou des opéras, à Dijoncomme sur d’autres scènes. Il fut entre autres Bidard dansLa Chauve-Souris, le Notaire dans Les Noces de Figaro, etsur la scène de l’Auditorium de Dijon l’empereur Altoumdans Turandot. Très actif au festival de Lamalou-les-Bains, ily tint de nombreux rôles dont Jack de Rip (de Planquette),Piffear dans Si j’étais roi (d’Adam), ou Gastone de LaTraviata. Plus récemment, il fût Spoletta dans Tosca à l’Opéra de Massy et un homme d’arme dans La Flûteenchantée d’Olivier Desbordes.

Gaëlle Pinheiro Kätchen

Après des études à la fois théâtrales et musicales à Rennes,Gaëlle Pinheiro intègre la troupe « Art Comédia » aveclaquelle elle interprète les rôles de Mme Thénardier dansLes Misérables de C.M Schrönberg et Ronette dans La PetiteBoutique des Horreurs de A.Menken. En 2000, elle entre auconservatoire du centre à Paris et assiste le metteur enscène Erik Krüger sur l’Opéra Orphée et Euridice dans lacadre d’une tournée en Touraine. Passionnée par la comédiemusicale elle suit alors une formation dans une “summerschool” à New York puis crée le rôle de Laura, dans lespectacle musicale de M.Marouanie Les Mille et un Soleils. Elle continue, par ailleurs, sa formation lyrique auprès deOleg Afonine, Thierry Dran et Christian Jean. A 23ans, elledébute sa carrière dans le rôle de Papagena au GrandThéâtre de Dijon.

14

Page 9: Werther de Massenet

Réservationstél 03 80 60 44 44fax 03 80 60 44 45

Billetterie centrale le duo dijonau grand théâtre du lundi au vendredi de 11h à 19h

www.fnac.com0892 68 36 22 (0,34!/min)www.leduodijon.com

Entrée du publicauditorium > place Jean-Bouheygrand théâtre > place du théâtre

leduodijon

marsjeu. 18 14h30 Les fables à la fontaine auditorium

jeu. 18 20h Les fables à la fontaine auditorium

ven. 19 14h30 Les fables à la fontaine auditorium

dim. 21 16h P. Frankl et T. Vasary auditorium

jeu. 25 20h Trio Guarneri de Prague auditorium

sam. 27 20h J. Migenes, Quintet Tiempo Sur auditorium

dim. 28 15h Le Postillon de Longjumeau, A. Adam grand théâtre

mar. 30 20h Le Postillon de Longjumeau, A. Adam grand théâtre

mer. 31 20h Kagemi auditorium

avrildim. 4 16h V. Wagner et F. Braley auditorium

mar. 6 20h T. Fersen auditorium

mer. 7 20h Rundfunk Sinfonieorchester Berlin/M. Janowski auditorium

mar. 13 20h Orchestre Français des Jeunes/E. Krivine auditorium

mailun. 3 20h Orchestre national de Russie/N. Vedernikov auditorium

mar. 4 14h30 Hommage à Diaghilev grand théâtre

mar. 4 20h Hommage à Diaghilev grand théâtre

mer. 5 15h Hommage à Diaghilev grand théâtre

jeu. 6 20h Orchestre des cycles supérieurs du CNR/ auditoriumJ.-S. Béreau

lun. 10 19h Autour de Jacques Tati auditorium

mar. 11 19h Autour de Jacques Tati auditorium

mer. 12 19h Autour de Jacques Tati auditorium

jeu. 13 20h Orchestre de chambre philharmonique auditoriumtchèque de Pardubice, Duo de piano de Prague

mar. 18 Jour de danses auditorium

mar. 25 20h Orchestres et chœurs du duo/dijon et du CNR auditorium

mer. 26 20h Histoire du soldat, Stravinsky grand théâtre

jeu. 27 20h Histoire du soldat, Stravinsky grand théâtre

juinven. 4 20h Don Carlo, Verdi auditorium

dim. 6 16h Don Carlo, Verdi auditorium

mar. 8 20h Don Carlo, Verdi auditorium

ven. 11 20h G. Dangain et les Harmonies de Côte-d’Or auditorium

prochainement le duo dijon propose

© te

mps

rée

l, D

ijon

2004

- li

cenc

es 1

-120

262,

3-1

2026

3, 1

-122

876,

2-1

2287

7, 3

-122

878

- cr

édits

pho

togr

aphi

ques

:Dr.