Plantations de palmiers à huile : le non-respect des droits de l’hommeUne association mondiale, Amnesty internationale, dénonce les conditions de travail dans les plantations de palmier à huile à Bornéo et en Indonésie.

Doc. 1   : exploitation des enfants et travail forcé dans les exploitations d’huile de palmeDans une enquête publiée ce mercredi, Amnesty Internationale dénonce des «violations systématiques des droits humains» dans des plantations de palmiers à huile en Indonésie, principal pays producteur de cette huile végétale.

L’association a enquêté auprès de 120 ouvriers. Amnesty affirme ainsi qu'il n'est pas rare de voir, dans ces plantations, des enfants de 8 à 14 ans transportant des sacs de 12 à 25 kilos, des femmes travaillant «pendant de longues heures» pour moins du salaire minimum, soit 2,50 dollars par jour (2,30 euros) ; ou encore des ouvriers «souffrant de graves lésions liées à un pesticide hautement toxique» et «contraints à travailler sans tenue de protection adaptée».Amnesty épingle des groupes tels que Nestlé, Colgate, ou Kellogg's qui commercialisent des produits alimentaires ou cosmétiques à base d'huile de palme fournit par ces plantations.

D’après le figaro.fr

Doc. 2   : Amnesty international accuse les grandes entreprises de mentir aux consommateursLes grands groupes comme Colgate et Nestlé assurent aux consommateurs et consommatrices que leurs produits utilisent de « l’huile de palme durable1 », mais nos conclusions révèlent que ce n’est absolument pas le cas. « Il n’y a rien de durable dans une huile de palme produite à l’aide du travail des enfants et du travail forcé. Il n’est pas normal que neuf sociétés réalisant ensemble un chiffre d’affaires de 325 milliards de dollars en 2015 soient incapables d’agir face au traitement épouvantable d’ouvriers de l’huile de palme qui gagnent une misère. »

D’après Amnesty Internationale1 huile de palme durable   : huile de palme censée être produite dans le respect de la nature et des ouvriers

Doc. 3   : Les pires formes de travail mises au jourLe rapport d’Amnesty International souligne que des enfants, âgés de huit à 14 ans, accomplissent des tâches dangereuses dans des plantations. Ils travaillent sans tenue de protection, dans des lieux où des pesticides toxiques sont utilisés et portent des sacs de fruits de palmier à huile qui peuvent peser de 12 à 25 kg. Un garçon de 14 ans témoigne :« J’ai quitté l’école pour aider mon père car il ne pouvait plus faire son travail. Il était malade [...]. Je regrette d’avoir quitté l’école. J’aurais voulu aller à l’école pour devenir plus intelligent. J’aimerais devenir enseignant. »Un garçon de 10 ans, qui a abandonné l’école à l’âge de huit ans pour aider son père dans une plantation, a raconté qu’il se levait à 6 heures pour ramasser et transporter des fruits tombés des palmiers à huile. Il a indiqué travailler six heures par jour, sauf le dimanche :« Je ne vais pas à l’école. Je porte tout seul le sac de fruits tombés, mais je ne peux le porter qu’à moitié rempli. C’est difficile de le porter, il est lourd. Je le fais aussi quand il pleut mais c’est dur. J’ai mal aux mains et j’ai des courbatures. »Des ouvrières subissent travail forcé, salaires au rabais, discrimination et exposition aux produits chimiques :

« Si je n’atteins pas mon objectif, ils me demandent de continuer à travailler mais je ne suis pas payée pour les heures supplémentaires. C’est un travail difficile car l’objectif est terrifiant. J’ai mal aux pieds, aux mains et au dos après avoir travaillé. »

D’après Amnesty Internationale

Consignes   : Vous êtes membres de l’association Amnesty internationale. Vous êtes à l’origine de ce rapport dénonçant le non-respect des droits des travailleurs dans les plantations de palmiers-à-huile à Bornéo. Vous êtes chargés de faire une affiche pour sensibiliser les gens aux conditions de travail déplorable des ouvriers de Bornéo.