Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans...

16
DEPARTEMENT HISTOIRE-G2OGRAPHIE ANNEE UNIVERSITAIRE 2012-2013 Exposé N°6 : La Préhistoire et la Protohistoire Présentation du groupe : OUMOU HAMADY DAFF IBRAHIMA DAILLO AICHATOU DIALLO ABDOULAYE DIABY DEMBA DIAGNE

Transcript of Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans...

Page 1: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

DEPARTEMENT HISTOIRE-G2OGRAPHIE

ANNEE UNIVERSITAIRE 2012-2013

SOUS LA DIRECTION DE Mr DIAGNE

Exposé N°6 :

La Préhistoire et la Protohistoire au

Présentation du groupe   :

OUMOU HAMADY DAFFIBRAHIMA DAILLO AICHATOU DIALLOABDOULAYE DIABYDEMBA DIAGNE

Page 2: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

PLAN :

I.LA PREHISTOIRE AU SENEGAL. A.LES DIFFERENTS SITES PALEOLITHIQUES AU SENEGAL.

1. AU PALEOLITHIQUE INFERIEUR.

2. AU PALEOLITHIQUE MOYEN.

3. AU PALEOLITHIQUE SUPERIEUR.

B.LES DIFFERENTS SITES NEOLITHIQUES AU SENEGAL.

1. LE NEOLITHIQUE DU CAP MAUEL.

2. LE NEOLITHIQUE DU BEL-AIR.

3. LE NEOLITHIQUE DU LITTORAL NORD OU KANT.

4. LE NEOLITHIQUE DE LA FALEME.

II.LA PROTOHISTOIRE AU SENEGAL.

A.LES AMAS COQUILLERS.

B.LES TUMULUS ET MEGALITHES.

CONCLUSION.

Page 3: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

Source : ATLAS DE L’AFRIQUE ; les éditions J.A. 2007 p75

INTRODUCTION

Page 4: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

L’origine de l’homme et de son évolution ont toujours été l’objet de recherches pour les scientifiques à travers la préhistoire et la protohistoire. La première se conçoit comme la période chronologique de la vie de l’humanité depuis l’apparition de l’homme jusqu'à l’écriture. Autrement dit l’ensemble des disciplines s’attachant à retracer l’évolution du comportement humain au cours de cette période.

Quant à la protohistoire, elle se définit comme la période chronologique intermédiaire entre la préhistoire et l’histoire et qui correspond à l’épanouissement de cultures connues indirectement par des textes qui leur sont extérieurs.

Mais on le sait, la préhistoire et la protohistoire se manifestent de façons différentes selon que l’on se trouve d’une partie à une autre. Ce qui fera donc que l’objet de notre sujet sera de voir comment se manifestent la préhistoire et la protohistoire au Sénégal et qui nous conduit à revoir celles de l’ère sénégambienne.

Ainsi, nous aurons donc à voir dans un premier temps, les manifestations préhistoires au Sénégal (I) alors que la protohistoire fera l’objet d’un second et dernier volet(II).

I.LA PREHISTOIRE AU SENEGAL

Pour rappel, la préhistoire est la période chronologique de la vie de l’humanité depuis l’apparition de l’homme jusqu’à celle de l’écriture. Au Sénégal cette période renvoie aux différentes étapes du paléolithique(A) et du néolithique(B) et qui nous sont connues grâce aux sites préhistoriques.

A.LES DIFFERENTS SITES PALEOLITHIQUES AU SENEGAL.

Le paléolithique correspond donc à la première période de la préhistoire caractérisée par l’apparition, puis le développement de l’industrie de la pierre et par une économie de prédation. Au Sénégal, même si selon le professeur IBA DER THIAM(1), il est possible de définir au paléolithique archaïque une civilisation de galets aménagés qui s’est épanouie surtout en haute Gambie notamment à Kédougou, néanmoins dans le cadre de notre étude l’accent sera mis sur les sites des paléolithiques inférieur, moyen et supérieur.

1. LES SITES DU PALEOLITHIQUE INFERIEUR.

Selon le professeur IBA DER THIAM (déjà cité), l’installation humaine au Sénégal remonterait au paléolithique inférieur où apparut la civilisation acheuléenne (a°) avec ses bifaces et ses hachereaux(figure 1) , œuvres des pithécanthropes.

Figure1. Bifaces et hachereaux.

Page 5: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

Cependant dans les gisements les restes humains font défaut. On situe cette civilisation entre 50.000 et 150.000 ans selon Monsieur Thiam et 350.000 ans selon l’historien ABDOULAYE CAMARA(2). Quel qu’il en soit, la présence de l’homme est attestée par la découverte de ces outils lithiques caractéristiques de l’acheuléen, œuvres des pithécanthropes signalés par THEODORE MONOD(3) en 1938 à la pointe de Fann dans la presqu’ile du Cap-Vert ainsi que de petites haches, œuvres d’homo erectus, dans le Sud-est sénégalais(Djita, Saré, Takutala etc.).

2. LES SITES DU PALEOLITHIQUE MOYEN.

Si pour le professeur IBA DER THIAM, l’étude des strates des roches sédimentaires ne permet pas encore de distinguer un paléolithique moyen et un paléolithique supérieur, on a cependant retrouvé au Sénégal des pièces d’une industrie utilisant la technique Levallois (b°) typique du paléolithique moyen (figure 2).

Figure 2.Exemple de débitage par la technique Levallois.

Quelques racloirs, de nombreux grattoirs et des noyaux circulaires avec éclats (fragments courts) caractéristiques de l’industrie dite «mou stéroïde» ou moustérienne(c°) ont été découverts dans la presqu’île du Cap-Vert (cap des biches, bargny Ouest, Yarkam Ndiaye, Bargny Nguer etc.) à sébikotane ainsi qu’à Richard Toll et sur les sites de la moyenne et basse vallée du fleuve Sénégal (Diama ; Kaédi, Mbagne etc.) et dans le parc national de Niokolo Koba.

3. LES SITES DU PALEOLITHIQUE SUPERIEUR.

Encore appelé Tiémassassien, du nom du principal site de Tiémassass, situé au Sud-est de Mbour, le paléolithique supérieur est marqué par la découverte d’une nouvelle méthode de travail de la pierre appelée industrie tiémassassienne.En effet, c’est l’industrie moustéroÏde qui a servi de base à celle-ci, et qui est aujourd’hui mal définie car tantôt considérée comme un site de surface, tantôt rattachée à un Néolithique archaïque évoluant vers le Paléolithique supérieur. Quel qu’il en soit, le Paléolithique supérieur est caractérisé par la présence de nombreux bifaces, des têtes de lance, de flèches et des javelines (figure 3).

Page 6: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

Figure 3.Lances et harpons.

Ces quelques pièces trouvées sont liées aux activités de la chasse. Différentes des autres industries, celles du paléolithique supérieur sont également liées à un horizon stratégique, ceux des gravillons ferrugineux recouverts de sable argileux dans lesquels on a pu déceler des microlites ou outillage varié dans l’os: arpons, aiguilles etc.

B.LES SITES NEOLITHIQUES AU SENEGAL.

De son origine grecque neos (nouveau /nouvelle) et lithos (pierre), le néolithique est la période de mutations majeures dans l’évolution des sociétés humaines et qui correspond donc à la domestication des plantes et des animaux, à la sédentarisation, à la fabrication de la céramique, au tissage et au polissage des outils en pierre dure.

Dans le contexte sénégalais, le Néolithique correspond à cette période où l’homme d’abord prédateur (chasseur, pêcheur), devient producteur c'est-à-dire éleveur, agriculteur puis commerçant. C’est donc l’époque où des objets plus élaborés et des céramiques font leur apparition. Les caractéristiques et manifestations d’une civilisation néolithique au Sénégal sont nombreuses et variées.

1. LE NEOLITHIQUE DU CAP MANUEL.

Les gisements sont localisés dans les dunes des Niayes, au cap manuel. Découvert en 1940, le gisement manuélin a été utile dans la datation de l’évolution de l’espèce humaine dans le cap. Les roches basaltiques du cap notamment l’ankaratrite(Figure 4) étaient utilisés pour se faire confectionner des outilles microlithiques.

Figure 4.un exemple d’ankaratrite.

Page 7: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

Par exemple, des haches et des rabots. De tels outilles ayant été retrouvé à Gorée et sur les îles de la Madeleine toutes proches, une activité de construction navale de ces pêcheurs semble probable. Ainsi le matériel du cap présent un outillage abondant fait de petites pièces de formes géométriques diverses, également d’objets polis ou taillés, dans le basalte du matériel de broyage et des céramiques.

2 .LE NEOLITHIQUE DU BEL- AIR

Appelé néolithique microlitique, le néolithique du bel-air ou « belairien » est présent dans l’ouest du Sénégal (secteurs dunaires). L’outillage est de petite dimension (microlite) avec des formes géométriques (triangle trapèze, rectangle, demi-cercle etc.) est en silex. Le matériel compte des haches et des herminettes polies, des poteries, des pendeloques et une statuette féminine baptisée la Vénus de Thiaroye (figure 5).

Figure 5.un exemple de Vénus.

3. LE NEOLITHIQUE DU LITTORAL NORD OU KHANT.

Ce marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son nom à cette industrie qui utilise principalement l’os et le bois. Cette partie du Sénégal a vu une occupation qui s’est réalisée d’une manière importante. D’abord de petits groupes se sont composés jusque vers 200 ans après Jésus Chris. Ils sont venus de l’Est et se sont installés sur les basses terres. Des techniques de décoration étaient leur portée pour l’utilisation de la poterie. La riziculture inondée existait déjà à cette époque que les spécialistes situent entre -200 avant et 200 après Jésus Chris. L’occupation s’est développée avec l’adaptation des occupants à la vie littorale. C’est une adaptation des nouveaux venus du Sud et qui sont probablement des ancêtres Diolas. ILS ont d’abord procédé au délogement des anciens occupants pour ensuite s’installer sur les dunes de sable et dans les vallées alluviales. Au Nord-est de Saint- Louis, le gisement de Kant a fourni des indices de peuplement des pêcheurs qui utilisaient l’os et le bois comme matériau de fabrication des outils de pêche. Une série d’ossements d’animaux ont été également découverts dans ce gisement, des aquatiques tels que les crocodiles, lamantins etc. L’élevage et la pêche deviennent donc la troisième phase de la domestication. Le mouton et la chèvre sont par la suite domestiqués, sans oublier le porc et le chien.

Page 8: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

4. LE NEOLITHIQUE DE LA FALEME.

Appelé Néolithique « falémien », ce Néolithique situé au Sud-est du Sénégal a livré un outillage poli fabriqué avec des roches diverses : grés, jaspe, hématite, dolérite, schiste, quartz, silex etc. (figure 6).

Figure 6.Collection réalisée par RAYMOND MAUNY sur le Kédougou (Sénégal Oriental) en 1963.

Le site de Sénédébou situé à 12 km au Sud-est de Kidira est le plus grand site Néolithique de la basse falémé. En effet, comme le remarque RAYMOND MAUNY(4) « Sur la rive droite de la Gambie, sur le haut de la colline, au rebord de celle-ci regardant vers la vallée, à 3 km environ de Kédougou, des deux cotés du sentier de Vélingara, épars sur le gravillon, plusieurs disques, nucleus et éclats de quartz ont été retrouvés… ».

Quant au Néolithique de la vallée du Sénégal et du ferlo, il ne constitue pas toujours une catégorie à part. C’est le faciès le moins connu. On a seulement identifié des gisements qui se trouvent au sommet du remblai d’inondation.

II.LA PROTOHISTOIRE AU SENEGAL.

Pour rappel, la protohistoire, c’est la période chronologique de la vie de l’humanité depuis l’apparition de l’homme jusqu’à celle de l’écriture. Cependant dans le contexte sénégalais, la périodisation de la protohistoire reste controversée. En effet, on assimile souvent celle-ci à l’âge des métaux, en la situant donc entre la première métallurgie et l’apparition de l’écriture. Or, cette définition Euro centrée semble peu adaptée aux réalités africaines. C’ est pourquoi d’autres approches sont à prendre en considération comme celle de GUY THILMANS(5) et de son équipe qui dès 1980, ont estimé que toute l’archéologie des temps précoloniaux pourrait être rattachée à cette appellation ou encore celle de HAMADY BOCOUM(6) qui parle d’« archéologie historique » à partir du IVe siècle, du moins pour l’ancien Tekrour, alors d’autres parlent même de post-Néolithique etc. Le Sénégal renferme de nombreux sites protohistoriques qui témoignent de l’occupation humaine plutôt dense prouvée par l’existence des amas coquillers(A) et des tumulus et mégalithe(B).

A.LES AMAS COQUILLERS.

Ici on observe de fortes concentrations d’amas coquillers que l’on désigne parfois sous le nom danois kokemodding(que les Anglais appellent kitch en mi den) qui signifie « détritus de cuisine ».En effet, divers amas coquillers ont été découverts au long du littoral atlantique plus particulièrement dans le seul delta du Saloum(par exemple à joal fadiouth,figure 7),dans le Nord Est de Saint Louis et dans l’estuaire de la Casamance.

Page 9: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

Figure 7.amas coquillers de fadiouth.

Ce sont des accumulations artificielles de coquillages marins sur lesquels des monuments funéraires ont été édifiés. Selon GUY THILMANS (déjà cité), l’exploitation mollusque marine des coquillages sur place a abouti à l’émergence progressive de véritables îles artificielles. Si l’on prend l’exemple de l’île de Dionewar, on y trouve beaucoup d’ordures qui comptent plus de 40 couches. Des spécialistes ont effectués des fouilles récentes qui montrent du matériel qui est daté de l’âge du fer. Parmi ce matériel on distingue du fer de houe, de grains de collier, des bracelets et de la poterie. Par ailleurs des découvertes ont attesté l’existence humaine dès le second siècle par la preuve d’amas coquillers à Nianoum dans l’embouchure du fleuve Casamance. Parmi ces mollusques identifiés, l’espèce dominante est l’Anadara Senlis(figure 8), également dénommé « arche ».

Figure 8.Anadara senilis.

En outre, la vallée du fleuve Sénégal a fourni des vestiges métallurgiques, des poteries, des disques perforés en tertre cuite, des objets de parure etc. Le site de sinthiou Bara (près de Matam) a fait l’objet de recherches intensives : des figures anthropo-zoomorphes, des perles, des coquilles marines et un tesson de poterie (figure 9) émaillé de provenance maghrébine, témoignent des flux d’échanges transsahariens.

Figure 9.Tesson de poterie utilisé comme écueil pour les poulets.

Page 10: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

D’autres parts les vestiges se rattachant aux cultures mauritaniennes de fer sont notés au Nord et au Nord Est. Ce sont donc des amas de déchets de forge à savoir des scories, des traces de fonte, des tuyères de fosses etc. Enfin, de nombreux objets que sont des bijoux et des objets de parure ont aidé à dater les traces humaines : ces preuves s’avèrent dater du Ve Siècle, tout comme des objets de laiton, de cuivre, de fer etc. ont été découverts à l’Ouest des deux lacs et aux abords de la Gambie (voir carte).

B.LES TUMULUS ET MEGALITHES.

Un tumulus est un mot latin signifiant « tertre artificiel », c’est à dire amas de terre, de sable ou de pierre élevée au dessus d’une tombe. Au sénégal, selon STEPHANE PRADINES(7) «Seule l’étude de la chambre funéraire avec la disposition des cadavres et la typologie de la céramique apportent une meilleure connaissance du phénomène des tumulus ».Toutefois, doit on noter que des tumulus de sable appelés «mbanar »(d°) en wolof et « podom »(e°) en sérère servaient de tombes et son localisés dans la moitié occidentale du pays. La construction de ces monuments funéraires est attribuée aux sérères qui distinguent nominativement deux sortes de tumulus funéraires : Les « podom » qui sont des tumulus massifs construits par les populations socé et les « lomb »(f°) qui sont de petits tumulus groupes en nécropoles.ces tumulus sénégambiens sont dates des premiers millénaires de notre ère plus précisément du IV e au XX e siècle après jésus christ. ils sont construits par les sérères eux-mêmes jusqu'à nos jours dans les régions de Kaolack et de fatick, même si la christianisation et l’islamisation ont diminué le phénomène.

Quant à la zone mégalithique(g°) au Sénégal, selon NDIOUGA BENGA et MANDIOME THIAM(8),elle s’étend sur 33.000 Km² couvrant la zone du rip et de Tambacounda d’ouest en est, du sud du Ferlo jusqu'à la Gambie du nord au sud (voir carte) .On dénombre 1600 sites dont quatre classés au patrimoine culturel et naturel de l’Unesco en 2006. Ce sont ceux du sine-ngayene et wanar pour le Sénégal(figures 10,11,12,13 ), Keur Bath et Wassou pour la Gambie.

Figure 10.Alignements mégalithiques. Figure 11.La tombe du roi à siné ngayène.

Page 11: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

Figure 12.Cerles mégalithiques du Rip. Figure 13.Cercle mégalithiques de siné ngayène.

CONCLUSION

Comme on le constate, la question de l’apparition de l’homme et de son évolution sur terre n’a jamais laissé indifférent les historiens. Ainsi l’Afrique plus particulièrement le Sénégal n’a pas été en reste .sur ce, des fouilles et découvertes préhistorique et protohistorique ont révélé l’existence de l’homme et d’une civilisation de cette ère dans des lieux déterminés et bien apte a lui procurer une meilleur vie.

Toute fois, selon les spécialistes le climat, l’acidité des sols, l’utilisation des machines pour l’exploitation des phosphates dans la région de Thiès, les cultures maraichères et l’urbanisation croissante dans la presqu’ile du cap vert etc. n’ont pas facilites la conservation des traces et on rendus un peu difficile le travail des historiens qui néanmoins continuent les recherches jusqu'à nos jours.

BIBLIOGRAPHIE.

1. IBA DER THIAM : la Préhistoire et la Protohistoire de l’ère Sénégambienne, jeune Afrique, 2000.

2. ABDOULAYE CAMARA : Archéologie du Sénégal : Le Paléolithique ancien, l’archéologie en Afrique de l’Ouest, Sahara et Sahel, éd. Sépia, 2000, p.239-256.

3. THEODORE MONOD : Découvertes archéologiques au Sénégal, notes africaines, Dakar IFAN,1941 ,N°12,P.46-47.

4.RAYMOND MAUNY :Contribution à la Protohistoire de la région de Kédougou(Sénégal Oriental),bull .Soc. Anthropol. de Paris,1963,n°1,P.113-122.

5. GUY THILMANS : Protohistoire du Sénégal : recherches archéologiques, vol. 2, Sinthiou Bara et les sites du fleuves, mémoires de l’IFAN, Dakar,1980,213 P.

6. HAMADY BOCOUM : La métallurgie du fer au Sénégal, Paris, Université Panthéon, Sorbonne, 1986.

Page 12: Overblogdata.over-blog-kiwi.com/0/47/01/11/201306/ob_0707bb_g6... · Web viewCe marigot situé dans le nord du pays, prés de kayar dans la vallée du fleuve Sénégal a donné son

7. STEPHANE PRADINES, Les tumulus funéraires Sénégambiens(Sénégal),1996.

8. NDIOUGA BENGA et MANDIOME THIAM : Atlas de l’Afrique. Sénégal, les éditions J.A, 2007.Page 74.

LEXIQUE :

a°) acheuléen : faciès culturel du Paléolithique caractérisé par des industries à bifaces.

b°) TECHNIQUE LEVALLOIS : technique de débitage de la pierre au paléolithique qui permet d’obtenir des produits de formes prédéterminées (grands éclats, pointes triangulaires.)

c°) MOUSTERIEN : complexe de plusieurs faciès culturels du paléolithique moyen dont les industries lithiques contiennent de nombreux racloirs obtenus suivant la technique Levallois par les hommes de Neandertal.

d°) Mbanar : tumulus funéraire en wolof.

e°) PODOM : tumulus funéraire en sérère.

f°) LOMB : tumulus sérère subactuel.

g°) MEGALITHE : monument érigé avec un ou plusieurs blocs de pierre assemblés.