We love you Anne

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2 22 mai 2013No 863

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

18 128FANS

Ces derniers temps, cela ne semble pas rose pour Nu-Look. Car après le passage insatisfaisant en France au «Paris Konpa Fest Indies» (Zénith) le samedi 11 mai dernier, Arly Larivière, en marge de kick off party de Compas Fest qu’ani-maient Nu-Look & JBeatz à Moca Cafe le vendredi 17 mai 2013 a eu des discus-sions houleuses avec Leroy, ami de Pipo, ancien chanteur de Nu-Look. Le manager de Klass, Hervé Bastien, en était témoin.

Cette situation risque d’amplifier la polémique entre Klass de Pipo et Nu-Look d’Arly Larivière après la chanson « Fè’l vini avan » dans laquelle le maestro semble indirectement ciblé.

Retenu dès la publication des pre-miers « line-up », Nu-Look a attendu le jour même du festival, soit quelques minutes avant son lancement, pour déclarer forfait. Le samedi 18 mai, il était 5 h moins de l’après-midi quand Za-galo, représentant de Nu-Look en Haïti, présent au lobby de l’hôtel Holiday Inn à Miami, confirme avec Adolphe Chancy, manager de Nu-Look, que la bande à Arly Larivière ne jouera plus à Compasfest. Ce qui a surpris plus d’un. Pourquoi cette décision ?

Selon des informations recueillies sur place, Arly aurait pris cette résolution parce que le groupe n’a pas de chan-teur et de nouvelles chansons alors que depuis le départ de Pipo de Nu-Look, un certain Alex Lavaud fait des gigs avec la bande. De plus, le goût fade laissé par Nu-Look au sein du public présents au Zénith le 11 mai dernier, semble-t-il, a découragé Arly, qui n’a pas voulu risquer

Nu-Look en panne de chanteuret de nouveauté

le Haitian Compas Festival cette année.Il faut souligner que beaucoup de

gens n’ont pas du tout apprécié le fait que Nu-Look a boudé la quinzième édition du Haitian Compas Festival. Plu-sieurs ont qualifié cet acte de lâcheté.

Quoi qu’il puisse en être, le plus im-portant pour l’instant, c’est de se deman-der à quand un nouveau chanteur et un nouveau disque pour Nu-Look.

En tout cas, Arly Larivière et non Nu-Look est attendu en Haïti cette semaine

pour une soirée Akoustik à Royal Oasis le samedi 25 mai 2013 de concert avec Luck Mervil. Carl Fred Behrmann de Dega est artiste invité. Toujours à l’occasion de la fête des Mères, le lendemain 26 mai 2013, encore Arly Larivière, Luck Mervil et d’autres artistes comme Mikaben, Wanito seront à l’institution Marie Régine (Salésiennes de Don Bosco) à Thorlande, route de Carrefour, pour bien fêter les mamans.

Gilles Freslet

La modernité fait tomberles stéréotypes

l y a juste quinze ans, le terme « nèg mòn » désignait non seulement tout individu n’étant pas né à Port-au-Prince, mais surtout une pléthore de stéréotypes qui lui étaient associés. Le nèg mòn était celui qui s’habillait de manière grotesque, celui qui ne savait pas utiliser un téléphone ou était simplement réfractaire à tout usage de la technologie. Qui parlait avec un accent ou des régionalismes faisant rire les Port-au-Princiens qui se croyaient, eux, civilisés. Aujourd’hui, tout cela a changé.

De nos jours, le BlackBerry et autres téléphones haut de gamme ne sont plus l’apanage d’une élite comme cela avait été le cas pour les Qualcom en 1999. Dans les couches défavorisées de la capitale tout comme dans les campagnes, les jeunes en possèdent maintenant et en font un usage aussi intensif que les professionnels ou les technophiles de la jeunesse dorée.

Inspiré des rappeurs états-uniens, le look swag fait de baggy, de képis et de Converse fait autant fureur à Desdunes, aux Cayes qu’aux Abricot. Dans les hauteurs de Saint-Marc par exemple, on peut être surpris d’entendre des riverains comparer Sean John à Louis Vuitton. Les tenues en Guayabelle ou karabela disparaissent de plus en plus des campagnes pour être portées par des citadins riches et branchés qui tentent une espèce de retour aux sources. Pour beaucoup de jeunes qu’on a vu travailler dans un champ, il n’est plus question de marcher pied nus ou avec des boyo. Les sosies de Whiz Kalifa, d’Izolan ou de Lil Twist ne se comptent plus sur les abords des routes du pays profond.

Le langage des jeunes s’est lui aussi enrichi de néologismes tels que “lase”, “tèt frèt”, “aki”, etc., tirés des chansons de rap créole. Et ce n’est pas seulement à Pétion-Ville ou à Cité Soleil qu’on parle de bredjenn ou qu’on pratique leurs manières désinvoltes d’être et de se comporter.

La littérature avait jusque-là toujours été affaire d’intellectuels. Si plus d’un admet maintenant que l’usage de Twitter et de Facebook confine parfois à la pratique lit-téraire, il faut reconnaître, à en juger par la provenance autant rurale qu’urbaine des tweets et des posts, que notre pays a fait un prodigieux bond en avant en matière d’égalité des chances et des moyens.

Chancy Victorin

Ce mercredi 22 mai, Backyard à Pétion-Ville, accueille, dès 7 heures pm, le deuxième concert showcase du concours Next Beat Haiti. Cette fois, les demi-finalistes de la catégorie Musique Urbaine seront en scène et essaieront, devant un jury composé de professionnels de la musique, de rafler leur billet pour la finale prévue pour le 20 juin prochain.

Lancé le 24 avril 2013, près de 70 artistes ont participé aux premières éditions live, qui ont permis de classer les meilleurs en sept catégories : Konpa, Musique Urbaine, Musique Evangélique, Chanson, Jazz et Musi-que Traditionnelle. Seuls ceux-là par-ticiperont aux concerts showcases qui ont lieu chaque mercredi, depuis 15 mai jusqu’au 12 juin 2013, sur diverses scènes de la ville.

Next Beat se veut un tremplin de découverte de nouveaux talents. L’en-jeu de cette première édition est sur-tout l’enregistrement d’une musique dans l’un des trois studios profession-nels qui collaborent pour l’événement : Baoli Records, Bwa Moket Studio et Real Biz Studio, pour les gagnants de chaque catégorie. La grande finale est prévue pour le 20 juin 2013. D’ici là, retirez vos cartes gratuitement à Kay Mizik La (27, Ave John Brown, Lalue) et à Radio Télé Métropole (Delmas 52) pour rencontrer en primeur ces jeunes artistes émergents lors de ces concerts showcases. Soyez là pour supporter de cette activité organisée par la Fonda-tion Haiti Jazz et Ayiti Mizik, et décou-vrir les nouveaux fleurons qui assure-ront la relève de la musique haïtienne.

Winnie Hugot Gabriel

Le 2e concertshowcasedu ConcoursNext beat Haiti

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Venez découvrir la relève de la musique haïtienne et votez pour le meilleur groupe de chaque catégorie qui aura la chance d’enregistrer une musique dans un studio professionnel, et se produire lors de concerts showcases chaque mercredi. Prenez part également à la grande �nale qui réunira les meilleurs de cette première édition de NEXT BEAT HAITI le 20 juin 2013.

Mercredi 15 mai : Catégorie Konpa7h pm - Mango Lounge

Mercredi 22 mai : Catégorie Musiques Urbaines7h pm - Backyard

Mercredi 29 mai : Catégorie Musique Evangélique7h pm - Villate

Mercredi 5 juin : Catégorie Chanson et Jazz6h pm - Fokal

Mercredi 12 juin : Catégorie Musique Traditionnelle7h pm - Yanvalou

Jeudi 20 juin : Finale7h pm - Le Villate

ENTREES GRATUITES Récupérez vos billets à Kay Mizik La (27 av. John Brown, Lalue)et Radio Télé Métropole (Delmas 52) à partir du lundi 13 mai 2013.

LA RELEVE DE LA MUSIQUE HAITIENNE

6 concerts 6 catégories musicales

16 groupes 1 finale

VOUS INVITENT À DECOUVRIRSUR SCENE

LES SEMI FINALISTES DU CONCOURS

www.ayitimizik.ht | www.papjazzhaiti.comTél.: 3101-0003 / 2813-1143 | [email protected]

L’exode des chanteurs évangéliques vers la terre promise du compas devient pres-que un classique au fil du temps. Mais la conversion d’un groupe d’ascendance gospel en un groupe compas est sans précédent dans notre paysage musical. Genèse d’un phénomène porté par Eternity Jazz.

En 2010, se crée dans la capitale une espèce de sélection de jeunes artistes issus de diverses églises de la capitale sous le vocable d’Eternity Men’s dont les deux leads sont David Jarbath dit Dave et Miguerlito Romé dit Antho. Tels des bardes, ils sillon-nent les églises, les concerts évangéliques et les kermesses afin de gratifier le public de prestations à tout casser pour la gloire de Dieu et le salut de leur talent.

Très vite, leur potentiel est reconnu. Le groupe est contacté par Haïti Reporters pour réaliser «Martissant Pap peri», une de ces chansons qui célèbrent l’espoir après le séisme de 2010. Les Eternity Men’s ne sont pas restés là. Ils partent perfomer dans les fêtes patronales à travers les provinces. Et ainsi commence à mijoter le projet de chan-gement d’orientation. Eternity Men’s devient au début de 2011 Eternity Jazz après la rencontre du groupe avec Phanor Jean-Pierre, son actuel manager, qui persuade les musiciens que le lait et le miel coule dans la tendance compas.

Les 24 mois qui suivent seront chargés d’activités. Dans la capitale, la jeune forma-tion musicale performe un peu partout. A O’Brasilero, à l’hôtel Montana ou à l’Original Club. Ils seront candidats malheureux du concours de spots pour le programme Ti manman Cheri lancé par le gouvernement.

Ce 26 mai, dans le cadre de la fête des Mères, Eternity Jazz jouera à Original Club de Martissant. Ce sera comme le lancement officiel du groupe.

Si aucun de leurs titres n’est encore enregistré sur un CD, reste que trois de leurs compositions sont connues de leurs fans. Citons «Fanm Gou», qui fera bientôt l’objet d’un vidéoclip et sera inclus dans un album, tout comme «Mwen Inosan» et «Ayiti p ap peri».

Ils se réclament d’un compas «pike devan» à la Djakout Mizik, Zenglen et aussi d’un compas love très Alan Cavé ou Carimi.

Dave, qui a aujourd’hui des piercings, dit réussir tant bien que mal à faire accepter son choix par sa famille très à cheval sur les principes évangéliques. Quant à Antho qui se définit comme un rebelle né, il avoue avoir toujours préféré interpréter Gazz-man ou Shabba que Kirk Franklin ou Julien Janvier.

Eternity Jazz travaille pour l’heure sur le premier album du groupe qui s’intitu-lera «Kompa pa m» et continuera à performer un peu partout à travers le pays pour conforter sa popularité naissante.

Chancy [email protected]

ETERNITY JAZZDE LA CHAIREAUX NIGHT-CLUBS

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On a attendu six longues années pour revoir à l’écran cette fabuleuse équipe. Bicha lui-même, quand on lui posait la question fatidique « Kilè We love you Anne ap sòti ? », répondait par une vanne devenue célèbre : « Lè li fi n abiye ! ». Oui, vous avez bien compris ! We love you Anne, 12 ans après la sortie de la première partie, a enfin été présenté à la presse et plusieurs VIP ce mardi 21 mai au bord de la piscine du Ritz Kinam Hôtel. Reportage dans le prochain numéro.

Edner Jean, responsable de la section film de Communication Plus, fier de la réalisation du film

Dominique, scénariste de “We love you Anne”

Richard Sénécal, réalisateur patient, qui a at-tendu près de dix ans pour voir éclore son projet

David André, responsable des costumes du film ; Maikadou, maquilleur et bon acteur ; Piti qui a joué un rôle créé sur mesure ; T-Jo Zenny, égal à lui-même et toujours captivant dans son personnage ; Gessica Généus, nouvelle dans le scénario mais qui encore une fois a épaté le public.

Fresnel Larosillière qui n’a rien perdu de son jeu ; T-Jo l’un des acteurs principaux ; Gessica Généus, l’agréable surprise du film ; Bicha, le numéro un du film.

We love you Anne

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Mercredi 22 mai 20136

A l’instar du football, en Haïti, le volley-ball, voila une disci-pline qui ne cesse de vendre une image positive du pays à

l’extérieur. Autrement dit, le Volley-ball haïtien est en train de reprendre petit-à-petit sa place dans la zone caraïbe, en témoigne la deuxième place acquise par la sélection mas-culine en avril dernier à Gros-Islet (Sainte-Lucie) dans le groupe J, composé du pays hôte, Saint-Kitts & Nevis et Salvador au terme de l’avant dernière phase des éliminatoires de la coupe du monde de la Fivb, Pologne 2014. Pourtant, les dirigeants de cette discipline sportive se trouvent divisés, et ce, sur bien des points. Pour évoquer ce problème, le Nouvelliste a rencontré pour vous, la présidente de la Fédération haïtienne de vol-ley-ball (Fhvb), Margareth Graham. Cette dernière en a profité pour faire le point sur l’ensemble des activités de sa fédération, les échéances des sélections (masculine et féminine), avant d’évoquer la division qui fait rage au sein de la famille du volley haïtien. Son interview !

Le Nouvelliste : La sélection masculine de volley-ball a pris la deuxième place du groupe J au ter-me du second tour des éliminatoires de la coupe du monde de la FIVB, Pologne 2014, zone Norceca.

Alors, peut-on parler de satis-faction sur la prestation d’ensemble de l’équipe nationale ?

Margareth Graham : Nous som-mes extrêmement satisfaits de la prestation de l’équipe masculine de volleyball, mais nous ne nous repose-rons pas sur nos lauriers. Le volley haï-tien est en train de se refaire un nom et une réputation sur les terrains de volley de la région, mais nous avons encore un long chemin à parcourir. Notre objectif est de devenir, sur les 2 à 4 prochaines années, le meilleur de la Caraïbe (Zones CAZOVA & ECVA) et de damer le pion à la République dominicaine dans un avenir proche.

LE : Où et quand aura lieu la dernière phase de ces éliminatoires et quelle chance a l’équipe haïtien-ne d’ atteindre cette phase ?

MG : Nous ne saurons qu’en janvier 2014 si l’équipe de volley masculine haïtienne participera à la 3e phase de ces éliminatoires. Ses chan-ces sont très bonnes, vu que, des six équipes classées 2e, l’on choisira les 4 meilleures de la série des éliminatoires (Phase II), série qui vient tout juste de commencer avec le tournoi auquel Haiti vient de participer.

LE : Mis à part l’équipe mas-culine, que je sache, celle des filles doit disputer également le second tour des éliminatoires de la coupe du monde de la FIVB, Italie 2014. Comment vont les préparatifs ?

MG : Les filles rentreront en lice le 22 juin 2013, en Grenade

Margareth Graham veutun volley-ball structuré

et le groupe comprendra Haiti, la Grenade, la Dominique et Panama. Les préparatifs vont bon train. Nous sommes justement en train de plani-fier des échanges avec nos voisins, les Dominicains, de qui, aujourd’hui, nous avons tout à apprendre. Avoir l’opportunité de jouer des matchs de préparation est essentiel pour toute équipe qui se prépare pour une compétition et encore plus pour nous autres.

LA : La fédération a-t-elle déjà les moyens économiques nécessaires au voyage de cette sélection ?

MG : Non, pas encore. Les dé-marches ont été entreprises auprès des autorités concernées. Pour nous, ce n’est qu’une question de jours. Nous attendons qu’elles nous confirment leur accompagnement financier.

LE : Que répondriez-vous à ceux qui disent que l’équipe mas-culine ferait mieux si elle compor-tait dans son sein les joueurs de Banzaï ?

MG : Cette question est au conditionnel et avec « si », on pour-rait mettre Paris dans une bouteille. Nous avons une excellente équipe, nous avons des joueurs qui ont plus que valablement représenté le volley haïtien à Ste Lucie. Accordez-leur ce crédit et donnez-leur la chance de s’enorgueillir pour le travail et les prouesses qu’ils ont accomplis.

LE : Parlant justement de Ban-zaï. Que s’est-il passé avec Volley 2000 et l’équipe de père Hoet. Ce dernier n’avait pas mâché ses mots pour critiquer sévèrement le comportement des dirigeants de la FHVB et de la LVBRO ?

MG : Je ne suis pas partisane des polémiques, quelqu’en soit le sujet, sport ou autre, car elles ne peuvent, en aucune manière, servir une cause. Je te dirai tout simplement que les règlements et les conventions signés entre parties sont faits pour être

respectés et que toutes les fois que l’autorité de la FHVB et des Ligues qui lui sont affiliées et dont les directoires ont été dûment élus par l’assemblée des clubs, est remise en question ou foulée aux pieds injustement, la FHVB ne se laissera pas faire. Une chose est certaine: on ne construit pas, on ne renforce pas les institutions en acceptant et entretenant le chaos, le désordre, l’anarchie, le manque de respect de l’être et de la personne humaine. Nous voudrions, après notre passage à la tête de la FHVB, laisser une institution structurée, renforcée, respectée, aussi bien localement qu’internationalement, grâce au nou-veau dynamisme qu’elle aura insufflé au monde du volley au respect qu’elle aura suscité par les résultats que ses équipes auront obtenus sur différents terrains.

LA : Vous venez de rafler le prix de meilleur dirigeant sportif du pays en 2012 lors du troisième gala annuel de l’Ashaps. Quelques mois après, la division fait rage au sein de la famille du volley-ball. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?

MG : Le prix de meilleur dirigeant sportif du pays pour l’année 2012 est le résultat d’un travail d’équipe, d’un travail collectif qui continue et qui donne des résultats à travers le pays. Evitons de banaliser le travail que des milliers de jeunes et des centaines d’entraîneurs accomplissent tous les jours, en parlant de « division qui fait rage », de « paradoxe ». Aujourd’hui, le volley haïtien c’est 8 départements, 58 communes, 329 écoles, 698 équi-pes et 10,469 jeunes qui ont participé à la troisième édition du championnat national scolaire qui en est à sa 3e édi-tion et dont la phase finale se jouera le week-end du 24-26 mai à Port-au-Prince. En 2010 lorsque nous avons pris charge, le volleyball scolaire ne se jouait que dans une commune de la République. Le volley haïtien c’est

316 moniteurs et entraîneurs formés en 2012 par nos formateurs locaux, ceux de la Confédération régionale de volleyball (NORCECA) et ceux de la Fédération internationale de volley-ball. Le volley c’est notre programme d’été, Mass mini volley qui, encore une fois cette année, s’annonce su-perbement bien. Le volley c’est aussi nos jeunes talents qui font partie de nos équipes nationales, juvéniles et junior, et leurs aînés, en équipes nationales senior. C’est ce travail collectif qui a été récompensé.

LA : Madame Graham, comment pensez- vous éradiquer ce mal qui ne cesse de ronger la grande famille du volley-ball?

MG : Au regard de ce qui pré-cède, tu conviendras avec moi que ce qui parait être « un mal » ne l’est pas. Les résultats parlent d’eux-mêmes (nous ne pouvons ni les fabriquer, ni broder autour), et cela fait de nom-breuses années que le volleyball n’a pas été suivi, ni médiatisé comme il l’est aujourd’hui. Nous gardons le cap résolument sur l’avenir, demeurons très ouverts au dialogue, encoura-geons et recherchons l’inclusion de tous ceux qui veulent bien faire ce bout de chemin avec nous, dans l’or-dre, la discipline, le respect d’autrui et le respect des règlements. Nous voudrions définitivement ramener sur les terrains de jeu les joueurs qui se retrouvent en dehors aujourd’hui, et pour ce faire, mettrons sur la table des propositions.

LA : Quelles sont les autres échéances du volley-ball haïtien (championnat national, séminaire et autres) ?

MG : Nous en avons plein et, si tu permets, je te listerai les plus importantes.

1) Cliniques par l’entraîneur olympique américain Tom Hogan - du 10 au 14 juin.

2) Eliminatoires coupe du monde - femmes - 21 au 24 juin en Gre-nade.

3) Visite d’une équipe féminine jr du Starling Club du Colorado - du 5 au 11 juillet.

4) Tournoi Cazova - Equipe junior filles - 14 au 21 juillet en Mar-tinique.

5) Invitation de la Fédération Américaine à participer au High Per-formance Championships de Fort Lau-derdale avec nos équipes juniors, filles et garçons - du 22 au 28 juillet.

5) Championnat national des clubs - du 1er au 4 août à Port-au-Prince.

6) Tournois Cazova - Equipe juvénile garçons - du 7 au 12 août à Trinidad & Tobago.

7) Formation niveau II - octobre 2013 à Port-au-Prince, et

8) Visite, durant le dernier trimes-tre de l’année 2013, d’un entraîneur international itinérant.

LA : S’il fallait placer un mot final, ce sera quoi au juste ?

MG : Tout simplement, merci de nous accompagner et de nous donner cette opportunité de rendre hommage à nos vaillants hommes et femmes, fillettes et garçonnets qui se dépensent pour revaloriser le volley, le faire vivre, et ainsi, faire vivre leur communauté et en bout de ligne, le pays tout entier. Merci !

Propos recueillis par Légupeterson Alexandre

Magalie Racine, ministre des sports et Margareth Graham, présidente de la FHVB

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Mercredi 22 mai 2013 7

CE QUE JE PENSERaymoNd JEaN-LoUiS

Alors ! Gianluca Pagliuca, «goalk-eeper» italien, après avoir déga-gé le ballon du pied, se retourna,

frappa le montant droit des buts et, de la main, le baisa. On le vit remuer ses lèvres, d’où sortit le mot «merci». En réalité, le remerciement - gracci, en italien - était sincère. Il remerciait l’objet inanimé comme s’il lui avait sauvé la vie.

Imaginez son propos : «Poteau, tu m’as sauvé! Sans toi, j’aurais perdu la face. Si j’avais encaissé ce but, quelle eau m’aurait lavé!» Le tir lointain et anodin du joueur brésilien l’avait surpris. Cela se passait en juillet 1994, à Los Angeles, lors de la finale de la Coupe du monde de football,

Il y a des dates qui comptent dans la vie d’un athlète ou d’un club. De beaux souvenirs en vérité! Des dates qui font revivre le pas-

sé. De beaux moments qui prouvent que rien de durable n’est possible dans le sport sans le travail. Sans un travail d’équipe. Car même dans un sport individuel comme le tennis, l’athlète a besoin d’un entraîneur, d’un médecin, d’un préparateur phy-sique et d’un psychologue. Et aussi des fanatiques pour l’encourager.

Dans un pays comme Haïti où le sport, par le truchement des jour-nalistes, touche plus de la moitié de la population active, le football no-tamment représente un phénomène social qui dépasse malheureusement trop souvent les principaux respon-sables. Il faut donc s’organiser pour offrir de temps en temps un peu de bonheur à ces gens qui souffrent et qui aiment vibrer dans les stades au contact de leurs favoris.

Ça fait plaisir d’écouter les vété-rans des gradins quand ils retracent les hauts faits des années lointaines, de 1930 à 1960. Les prouesses des Sylvio Cator, André Théard, Fito Régnier, Dadadou, Vertus, Ti Haid, Zoupim, Kerby, Dessalines, Ti Jac-ques, Fito Joseph, Yaboute, Fénol et autres Delpêche font partie de notre riche patrimoine sportif.

A cause des fréquentes per-turbations enregistrées au cours des 3 dernières décennies dans le sport national, les sportifs eurent peu d’occasions d’exploser. Ce qui signifie que beaucoup d’Haïtiens ont signé leur première explosion à l’occasion des exploits de Romario et consorts au mondial de 1994. Car nos compatriotes sont, en majorité, des fans du Brésil.

Mais les sportifs de 55 ans et plus ont vu beaucoup de choses, no-tamment les débordements enfantés par les exploits du onze national et de certains clubs.

Par exemple, la victoire de la sélection haïtienne devant Trinidad lors de la finale de la Coupe François Duvalier en 1966.

Trois ans auparavant, en 1963, le Racing offrit à notre pays son premier titre de champion dans la CONCACAF des clubs. Vingt et un ( 21) ans plus tard, en 1984, le Violette devint aussi champion des champions de la CONCACAF.

Et on se souvient du grand rassemblement à l’aéroport de Maïs Gaté après la qualification du Vieux Tigre pour la finale.

En septembre 1969, la victoire d’Haïti (3-0) à Salvador dans les éli-minatoires du mondial 70 provoqua des débordements improvisés. Sans oublier la qualification de notre pays pour la Coupe du monde de 1974 en Allemagne. Une exceptionnelle épopée.

Enfin, le 15 juin 74, Haïti se mit debout comme un seul homme pour saluer le but mémorable de Manno Sanon devant Dino Zoff et l’Italie à Munich. Un exploit individuel pour une folie collective. Une des dates marquantes de notre histoire.

Pour tout ce que plusieurs géné-rations d’athlètes, de Sylvio Cator à Ronaldo Agénor, ont fait pour le re-nom d’Haïti, ils sont légion ceux qui pensent que même un monument s’avèrerait insuffisant pour les hono-rer. En ce sens, il importe d’instaurer une ‘’ Journée nationale du sport’’, en hommage à tous ces héros qui nous ont fait vibrer. Pourquoi pas le 15 juin ?

A quand la journée nationale du sport ?

opposant l’Italie au Brésil. Des deux mains, il n’avait pu arrêter le ballon. Au contraire, la balle glissa sur ses gants comme l’eau sur le plumage du canard. Il y a un Dieu pour les gardiens de buts.

Le gardien italien pensait à ces milliers de fanatiques «les tifosi» qui ne lui auraient pas pardonné sa défaillance. Toujours passionnés et impitoyables, ils l’empêcheraient de vivre, se liguant contre lui, le mau-dissant. Heureusement, les montants des buts sont comme une bouée de sauvetage, ayant été placés là par le Très-Haut lui-même!

Jean-Claude Boyer

Le baiser au poteauFootBall/SouVeniR

Intoxiqué une première fois par l’imposante fumée de la Comme Il Faut, Digicel pour sa deuxième sortie dans la compétition n’a pas

fait du tout le poids face à Valerio Canez qui l’a tout bonnement ter-rassé (4-1) devenant du même coup la deuxième formation après Comme Il Faut à pouvoir se qualifier pour les quarts de finale.

Dans le cadre de la 10e édition de la coupe Comme Il Faut, la commu-nication n’a pas fonctionné comme sur les roulettes pour la compagnie de téléphonie mobile Digicel qui n’est pas parvenu à combler les atteintes attentes de ses nombreux fans.

En l’espace d’une semaine, les “ diables rouges “ ont seulement réussi un seul petit but contre sept encaissés laissant le championnat par la petite porte cela au grand dam de ses sup-porters qui s’attendaient à monts et merveille de la part de leur favori.

L’équipe chère à la dynastie Auguste (Jean-Luc, Xavier et Jean-Pierre) qu’est Valerio Canez sous la houlette de l’entraîneur Jean-Roland Dartiguenave a anihilé tout espoir chez Digicel de passer le cap du pre-mier tour de la compétition dans le groupe A.

4-1 au coup de sifflet final, tel a été le résultat de cette rencontre en faveur de Valerio Canez . Les partenaires de Jean-Luc et de Xavier Auguste avaient bien raison de dé-clarer qu’ils allaient se ressaisir après leur mésaventure enregistrée face à Comme Il Faut pour leur première sortie dans le championnat.

Ce n’est pas sans raison qu’au coup de sifflet du directeur du jeu annonçant les hostilities, ils se lan-cèrent à l’assaut des buts de Digicel. A lui seul Jimmy Desrosiers a été à l’oeuvre de deux réalisations, pendant que Grégory Cinéus le défenseur

de Digicel, nettement dépassé par les évènements marquat contre son camp et pour finir, Godlande Charles réussissait le 4e et dernier de la vic-toire pour Valério Canez. A signaler que le but pour Digicel a été l’oeuvre d’Yfalande Paul.

Il faudra faire attention avec cette équipe de Valerio Canez qui grâce à cette victoire et la qualification pour le second tour de la compétition, affiche de grandes ambitions de remporter cette dixième édition de championnat de la coupe Comme Il Faut et avec des joueurs comme les frères Auguste (Jean-Luc et Xavier), le vétéran et coach adjoint Jhonny Descolines, le coach principal Jean-Roland Dartiguenave qui manifeste la volonté de rechausser les crampons, Jacky Kawly, Jimmy Desrosiers de son sobriquet “Assasin” etc... cette équipe de Valerio Canez a le vent en poupe et aimerait que sur son chemin, elle se retrouve face à Comme Il Faut pour prendre sa revanche.

Dans le match de la journée du di-manche 19 mai opposant la Primature à BRANA, les hommes du PM Laurent Salvador Lamothe se sont cassé les dents face à une solide défense de BRANA où Balan Patrice, le portier de la brasserie nationale s’est révélé l’homme de la rencontre .

Ce samedi 25 mai, toujours dans le cadre de la coupe Comme Il Faut, l’OAVCT jouera face à SECOSA et le lendemain 25 mai, la belle entre DINASA et Primature où les mamans qui feront le déplacement en la cir-constance seront récompensées de cadeaux de toute sorte.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Coupe CoMMe il Faut

Valerio Canezperturbe le réseau 4G

erold eliancy (Digicel) et Claudy Hilarson (Valerio Canez) à la lutte (photo : Yonel louis)

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8 22 mai 2013No 863

J’ai en mains un carton d’invitation à un cocktail. Après les blablablas d’usage, au bas du carton, on peut lire « tenue chic décontractée ». J’ai souri ; rien de nouveau, me diriez-vous, mais rien à voir avec le libellé de l’invitation. J’ai souri en pensant combien j’étais chanceuse d’avoir d’une part, la liberté de porter ce que je veux sous le prétexte qu’un artiste fait plus ou moins ce qu’il veut dans le secteur de la mode et du protocole ; d’autre part, en me remémorant certai-nes petites anecdotes relatives à cette affaire de tenue.

La scène se passe dans des cercles fermés, du genre groupe d’amis, collè-gues, fratries. Je vous félicite si vous en êtes spectateurs ou auditeurs, et je vous encourage à changer de camp si vous êtes acteurs. En effet, si vous êtes acteurs, en principe, avant longtemps, vous ne devriez plus avoir de peau sur le dos à force de passer tout votre avoir dans le prêt-à-porter, ici particulièrement.

Le terme « prêt-à-porter » désigne les vêtements qui ne sont pas fait sur mesu-re. C’est en 1947 que ledit terme apparaît et il sera repris en 1950 par Jean Claude Weill qui, de retour d’Amérique, introduit en France le concept révolutionnaire du «ready-to-wear». Et ainsi, en inventant le prêt-à-porter à la française, il fait entrer le chic et l’élégance dans la modernité.

Le prêt-à-porter, comme nous le voyons ici sur la plupart des enseignes de magasins de vêtements, est donc un store où l’on rentre quand on ne veut pas passer des misères chez un tailleur ou une couturière, ou encore quand on ne veut pas ou ne peut pas prendre un be-se-triye qui demanderait lavage, rinçage, drayklining, etc.

Pour certains, le prêt-à-porter doit se faire sans débours. Un simple coup de fil : «Qu’est-ce que tu as dans ton placard ? J’ai tel ou tel programme et je n’ai rien à me mettre ! - Oh toi-même ! Tu n’as ja-mais rien à te mettre, et puis ton placard est chargé comme legba ! - Ah pitite, tu sais, ça fait plutôt quelque temps que je sors avec la même personne et il connait pratiquement toutes mes tenues. Je n’ai

pas encore l’occasion d’aller shopping, sauve-moi donc.»

Et le salut vient sous la forme d’un petit ensemble délicieux, d’un chapeau dernier cri, d’un décolleté on dirait fait davantage pour l’emprunteuse que pour la prêteuse. Ou encore sous la forme d’une parure ou d’une paire de sandales, parce que miss Eponge a la tenue, mais pas les bijoux qui vont avec, ou bien a le sac à main, mais pas les chaussures. Les chemises, les maillots ou les jeans dernier cri changent aussi de placard, oui, les ceinturons aussi : ce n’est pas une activité réservée exclusivement à la gent féminine.

En terre étrangère, ces petites opé-rations amicales ne sont pas toujours nécessaires, compte tenu de la possibilité (fameuse et connue de tous les compa-triotes de la diaspora) de retourner les trucs achetés. L’astuce est de ne pas enle-ver l’étiquette, de garder précieusement les reçus, de s’assurer de ne pas laisser de traces de poudre ou de parfum et hop ! grande sortie, belle tenue (Instagram et Facebook seuls reporters), et sans bruit sans compte, ramener au magasin et faire procéder à l’échange (je crois que les magasins ne remboursent plus).

Moi, c’est une opération que je ne peux pas effectuer à moins d’être en période de jeûne, sinon je rapporterais le vêtement avec une petite sauce, une goutte de soupe joumou ou une petite trace de kibby… Pour les chaussures, c’est pire encore, dès que je les mets, yo ouvè... et ce serait frustrant d’avoir enduré cette misère sur mes orteils pour savoir qu’une autre va juste glisser ses petits pieds là-dedans et les trouver tou alèz.

Mais je parle, je parle, et vous allez croire que j’ai souri en pensant aux tenues plus décontractées que chic portées ces jours-ci, du genre corsage qui sert de robe, ou Channel qui n’attend qu’un mouvement pour montrer son prénom…

J’ai souri parce qu’une copine m’a de-mandé mon avis sur une certaine tenue qu’elle voulait porter pour l’occasion, et

DE VOUS A MOI

PRET-A-…

je lui ai indiqué une très belle qui serait du plus bel effet en la circonstance. «Ah! m’a-t-elle répondu, dépitée, je ne peux plus porter ça. - Aurais-tu pris du poids, demandai-je ? - Kibò pitit ?! Tu sais que Zazou adore s’habiller, et pratiquement rien de ce qu’elle porte ne lui appartient ! Elle est venue dans mon corps et m’a tellement flattée que j’ai dû la laisser partir avec cette tenue que je venais de déballer. Elle s’est arrangée pour la porter à deux programmes et puis a semé des photos sur Facebook. Vraiment, je me suis retenue pour ne pas poster sur sa page un commentaire du genre : «S’ha-bille dans les prêt-à-prêter »…

Ma mère nous a toujours raconté l’histoire de cette dame de conditions modestes qui avait emprunté un sautoir en or d’une collègue qu’elle enviait à cause des belles choses que celle-ci por-tait toujours. Malheureusement, le bijou fut volé et la malerèz dut se défaire de ses économies pour en acheter un autre dans une grande bijouterie et le remettre à sa propriétaire. Une fois que les deux devaient sortir ensemble, la copine géné-reuse offrit à l’autre de lui prêter quel-ques accessoires pour relever sa tenue qu’elle trouvait plutôt austère. «Oh non,

merci, refusa poliment l’échaudée, j’ai dû bourriquer pour te remettre le sautoir en or, je peux te l’avouer maintenant, il avait été volé. - - Sautoir en or ?! Moi ?! Avec quoi aurais-je pu m’offrir des bijoux en or, mon amie ?» Ce n’était que du toc, beau il est vrai, mais aussi krizokal que possible…

Si vous n’avez encore rien restitué, tant mieux pour vous, mais si vous me permettez un conseil – j’ai l’âge d’en prodiguer –, contentez-vous de ce que vous avez. Un petit foulard, une jolie cravate, une belle broche (qui sont bien à vous) peuvent agrémenter votre tenue. A force d’embêter les autres à leur deman-der de vous prêter ci, de vous passer ça, vous finirez par y laisser la peau du dos, tellement on vous critique pour cette fâcheuse habitude.

Et ne venez pas gonfler votre bouche sur moi comme si c’est moi qui mettais vos affaires dehors. Ramassez votre mine, parce que de vous à moi, vous ressem-blez à une personne prête-à-péter !

Sister M*

Gui Gui est « By your Side »Guirlenda Baptiste est née le 12

juin 1991. C’est seulement en 2012 qu’elle a commencé avec la musi-que. Enregistré au studio Jhonattan, son premier track dénommé « By your side » parle d’un sentiment que connaît le commun des mortels, l’amour. Ce single a été produit par le rappeur Styl-G, membre de la forma-tion rap 5 Kòb Penich. Gui Gui n’a pas encore de clip mais elle a participé dans la vidéo de « I’m so hood » de 5 Kòb Penich en 2012. L’artiste en herbe a déjà collaboré avec l’artiste Nick Will qui évolue aux Etats-Unis d’Amérique et elle travaille non seulement sur plusieurs tracks et aussi sur une vidéo qui doit sortir durant les grandes vacances. Gui Gui demande à tout un chacun de patienter : elle se sacrifie pour devenir un visage emblémati-que de la scène musicale.

Back-Up Click, digne défenseur du rap à Saint Marc

Passionnés de l’héritage du feu Master Dji, les rappeurs Sly, Laf, Emrod, Smic-O, Rebel, RJ Man, AMI, Ender’s, 2 Stay et Last Man ont consacré leur temps non seulement à leurs études mais éga-lement au rap. Guidés par cette passion, ces jeunes ont fondé le groupe Back-Up Click le 19 mars 2008 à la cité de Nissage Saget. Depuis lors, ils se livrent à fond à la poursuite de leur rêve qui n’est autre que se faire un nom dans le milieu rap. D’un contenu axé sur les jeunes talents en manque d’encadrement, leur premier track, « Talan kache », contient beau-coup de message pour les novices de la musique. « Talan Kache » a été enregis-tré et produit dans le studio « Ouistity Production ». Malgré la détermination du groupe, Back-Up Click n’est signé par aucun label, n’a pas de clip et de mana-ger. Toutefois, ils continuent de se battre pour matérialiser leur rêve.

Zoe Blood ap jere sa« N ap jere sa » se veut le single avec

DANS LE RAPlequel le clan « Zoe Blood » vient de signer son retour sur l’échiquier musical. Enregistré et arrangé par le beat maker K-Zino, « N ap jere sa » est sorti depuis quelques semaines. Avec l’expulsion de certains rappeurs indisciplinés de Zoe Blood, sur ce track on ne retrouve que Fat Do, Def Boss Tayè a, Koski, Last Dawg, J-Bleek, Izolan et une nouvelle tête. Ce nouveau membre du clan n’est autre que le rappeur Skellet, ex rappeur du groupe L.I.B Kolabo. Le rappeur Skel-let qui a signé avec le label « Oyè Oyè Records » s’est montré à la hauteur de la philosophie du track « N ap jere sa ». La version audio et le clip sont disponibles sur YouTube et d’autres sites assurant la promotion du rap haïtien.

UX « San rival »« San rival » est le titre du dernier

track en date de la rappeuse Nerline Pierre a.k.a UX. Elle a enchaîné avec ce titre juste après la sortie de son premier single « Pa tcheke m ». Ce son a été en-registré à Blow Up studio et a bénéficié

du petentiel de Max Volume pour sa production.

Née le 13 mai 1994, UX est une jeune universitaire haïtienne qui fait de la musique depuis à peu près cinq années. Elle est indépendante et collabore avec différents com-positeurs pour ne pas nager dans la monotonie musicale. Avec le rappeur Trouble Boy, UX a un track nommé « Trouble Love Story » qui figure sur son album « Shut Up ». Elle est actuellement au four et au moulin dans la préparation du titre « M ap jere Nasty m » sous la direction de Hetch le manager de Alino, Alibi Montana et Conrad Montana.

Pour ses projets, UX est en pour-parlers avec la compagnie Sampho-tography pour la production d’une vidéo avec un LIFESHOT FILMMA-KING. Ce jeune fan de Foxy Brown se dit joignable au numéro (+509) 46 40 58 05.

Wendy Simon